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Conformément à la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des résultats (SGRR) du Secrétariat du Conseil du Trésor, le cadre de planification et d’établissement de rapports de l’ACIA s’appuie sur les résultats stratégiques, une AAP et le cadre de gouvernance connexe. L’AAP s’aligne sur les résultats du gouvernement du Canada et tient compte des conséquences de plusieurs facteurs, y compris l’environnement mondial, national et économique, les priorités du gouvernement, les risques stratégiques de l’ACIA, sa capacité en ressources humaines et financières, son rendement antérieur ainsi que les leçons apprises.
Le présent rapport sur le rendement souligne les principales réalisations et rend compte des progrès réalisés dans l’avancement des plans et des priorités établis dans le RPP 2008-2009 de l’Agence. Sous chacun des résultats stratégiques et des activités de programme, le rendement est mesuré pour les activités permanentes, les stratégies d’atténuation des risques et les initiatives spéciales, avec au premier plan les résultats prévus pour les Canadiens.
La section 2.2 de ce rapport décrit, dans la mesure du possible, l’information sur le rendement (points saillants, défis et leçons apprises) et les résultats prévus pour chaque résultat stratégique mesuré en fonction des objectifs, en utilisant les indicateurs de conformité et autres indicateurs de rendement pertinents.
Les objectifs de rendement sont des objectifs qualitatifs ou quantitatifs fixés par l’Agence en fonction desquels est évalué le rendement des parties réglementées et de l’ACIA quant à l’atteinte des résultats prévus. Les objectifs établis dans ce rapport visent les secteurs de programme essentiels et reposent sur des moyennes historiques du rendement réel ou sur les résultats prévus des programmes en place qui portent fruit (p. ex. le taux de conformité de l’industrie aux normes réglementaires). Aux fins du présent rapport, l’Agence a évalué l’étendue selon laquelle le rendement a atteint ou dépassé les objectifs et a analysé les cas où le rendement a raté les objectifs.
Dans l’interprétation de l’information sur le rendement, il est important de considérer que l’ACIA utilise diverses approches pour évaluer la conformité, allant des activités de surveillance aux interventions ciblées. Les objectifs des programmes de surveillance des activités diffèrent de ceux des programmes axés sur des secteurs de non-conformité particuliers. L’ACIA considère avoir atteint l’objectif de conformité lorsque le rendement varie de plus ou moins 1 pour cent par rapport à l’objectif.
Vu la complexité et la variabilité inhérente des secteurs de la production, de la transformation et de la distribution agricoles, agroalimentaires, forestières et des pêches, la méthode d’évaluation varie selon le groupe de produits. L’ACIA fait la surveillance et la promotion de la conformité en menant des inspections, des vérifications et des échantillonnages de produits selon une approche fondée sur les risques qui met l’accent sur les secteurs à risque élevé. Par exemple, l’ACIA concentre ses efforts sur les systèmes, les processus et les installations qui ont l’effet le plus direct sur la salubrité des aliments. Les taux de conformité sont un indicateur de la mesure dans laquelle les parties réglementées ont respecté les lois et les règlements fédéraux. Un taux de conformité de moins de 100 pour cent signifie qu’une partie des installations ou des produits inspectés par l’ACIA n’ont pas satisfait les exigences. L’ACIA reconnaît qu’il lui est pratiquement impossible d’atteindre un taux de conformité de 100 pour cent pour l’ensemble de ses activités. De plus, les tendances en matière de conformité sont un indicateur clé qui peut révéler des problèmes systémiques, des changements environnementaux importants ou la non-pertinence d’un objectif. Pour obtenir des détails sur l’évaluation de la conformité, consultez la section 3.3.4.
L’ACIA s’engage à fournir de l’information équitable et fiable sur le rendement. À l’Agence, on recueille et gère les données relatives au rendement en utilisant différentes méthodes et procédures. C’est pourquoi, en 2006-2007, l’ACIA a procédé à l’examen de certains systèmes de données et des contrôles de gestion en place afin d’assurer la qualité des données. En 2008-2009, dans le cadre d’un long processus visant l’amélioration globale du mécanisme de mesure du rendement et de production de rapports connexes, l’Agence a créé le système de production de rapports sur l’organisation et les opérations (PROO), qui fait partie de la Solution de production de rapports sur la gestion du rendement (SPRGR). Le principal objectif de la SPRGR consiste à fournir, en temps opportun, de l’information sur le rendement qui soit accessible, fiable et bien étayée. La PROO contribue à cet objectif en permettant d’extraire des données de différents systèmes existants, puis de les intégrer dans un entrepôt de données où elles seront structurées et présentées de façon à appuyer le processus décisionnel. L’Agence continuera de développer la SPRGR et d’étudier d’autres façons d’améliorer la qualité des données sur le rendement.
Le tableau qui suit résume les cotes d’évaluation des systèmes de données et des contrôles de processus de l’ACIA pour les données utilisées dans ce rapport.
Table 2-1 Aperçu des cotes des systèmes de données et des contrôles de processus13
Cote d’évaluation des systèmes de données et des contrôles | Définition | Nombre de systèmes de données et de contrôles |
---|---|---|
Bon | Dispose de politiques et de procédures clairement définies | 14 |
Raisonnable | Dispose de contrôles pour compenser l’absence de politiques ou de procédures bien définies | 2 |
Faible | Ne dispose pas de politiques ou de procédures définies ni de contrôles compensant cette lacune | 0 |
En attente | L’examen du système de données n’est pas terminé | 5 |
Non évalué | L’examen du système de données n’a toujours pas été effectué | 9 |
Comme elle contribue à l’approche intégrée du GC visant la santé de la population, l’ACIA, en collaboration avec les administrations fédérale, provinciales et municipales, protège les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés aux maladies d’origine alimentaire et animales transmissibles aux humains. Le travail de l’Agence pour atteindre ce résultat stratégique est guidé par les deux priorités suivantes :
Sommaire des activités de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorités est présenté dans le contexte des deux activités de programme suivantes :
Le travail effectué dans le cadre de ces activités porte sur deux secteurs de risque de l’Agence, soit Dangers d’origine alimentaire et Cas et flambées de zoonoses.14
Dépenses réelles 2009-09
Cette activité de programme est la plus grande priorité de l’Agence, car elle a un effet direct sur la santé et la sécurité des Canadiens. Le succès de l’ACIA dépend de nombreux facteurs, dont certains échappent à son contrôle. Par exemple, la détermination des aliments susceptibles de poser un risque pour la santé des Canadiens repose sur la participation des partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux15 et municipaux qui surveillent la santé et partagent la responsabilité de veiller à la salubrité des aliments, ainsi que des organismes du secteur privé qui cultivent, importent, produisent, transforment et distribuent les aliments.
L’ACIA doit également veiller à ce que ses processus de vérification de la conformité et de mise en application de la loi soient suffisamment efficaces pour relever les nouveaux défis liés aux systèmes modernes de production et de transformation des aliments. L’Agence doit aussi se tenir informée de tous les points d’entrée des dangers pour la santé humaine dans le continuum alimentaire.
Analyse du rendement
À l’été 2008, l’ACIA, avec la collaboration des autorités sanitaires provinciales et fédérales, est intervenue pour endiguer une éclosion de listériose associée à des viandes prêtes-à-manger des Aliments Maple Leaf produites à l’établissement de Toronto, en Ontario. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a identifié 57 cas confirmés de maladies humaines et 22 décès liés à l’éclosion tragique. D’après les résultats de l’examen, la contamination des trancheuses à viande prête à manger utilisées dans les chaînes de production d’un établissement agréé au fédéral est la cause la plus probable de l’éclosion. Des résidus de viande profondément incrustés dans les mécanismes de tranchage auraient contribué à la propagation de la bactérie Listeria.
Au début de la crise, les organismes fédéraux et provinciaux et les ministères concernés n’arrivaient pas à bien communiquer en raison de la complexité de leurs responsabilités à l’égard de la salubrité des aliments.
Cependant, dès que la maladie a été officiellement liée à des produits alimentaires, l’ACIA a diffusé des mises en garde publiques relatives au rappel de tous les aliments susceptibles d’avoir été contaminés. Ce rappel est l’un des plus importants de l’histoire du Canada : 192 produits et près de 30 000 distributeurs étaient visés. L’ACIA a mené une enquête approfondie à l’établissement où les viandes avaient été produites, en plus de superviser la mise en œuvre des mesures correctives et la reprise d’opérations sécuritaires. Avec l’aide de Santé Canada (SC) et de l’ASPC, l’ACIA a passé en revue les événements entourant l’éclosion de listériose, puis publié les leçons tirées de son examen.
À la suite de l’éclosion, l’ACIA a immédiatement instauré des mesures de contrôle plus restrictives visant non seulement l’établissement en question, mais l’ensemble des établissements de production de viandes prêtes-à-manger au pays. L’Agence a notamment élaboré à l’intention de l’industrie de nouvelles directives concernant les exigences de nettoyage et de désassemblage des trancheuses, amélioré les procédés en laboratoire, par exemple en élaborant des méthodes de détection plus rapides, et imposé au gouvernement et à l’industrie de nouvelles exigences obligatoires (analyses d’échantillons et évaluations environnementales plus poussées) afin de faciliter la détection plus précoce, à la déclaration et au contrôle des risques liés à la bactérie Listeria. Bien que ces nouvelles mesures aient permis de renforcer le système de salubrité des aliments, il y aura toujours place à l’amélioration, notamment l’évaluation du cadre législatif et de réglementation pour s’assurer que l’Agence a le pouvoir d’appliquer les mesures qui s’imposent.
Consciente de l’importance de la collaboration de tous les acteurs, l’ACIA travaille avec l’ASPC et d’autres partenaires FPT pour examiner et mettre à jour le Guide d’interventions lors d’éclosions d’intoxication alimentaire multi-juridictionnelles, qui souligne de la nécessité pour ces partenaires de coopérer afin d’intervenir rapidement en cas de flambées de maladies d’origine alimentaire. En outre, l’Agence collabore avec SC à l’examen de la Politique sur la présence de Listeria dans les aliments prêts-à-manger. L’ACIA entend appliquer les leçons tirées de cette politique à d’autres agents pathogènes détectés dans les aliments transformés.
En 2008-2009, le taux de conformité des établissements agréés au fédéral étaient de 95 pour cent16. Bien qu’il soit élevé, ce taux reste inférieur à l’objectif de 98 pour cent. Dans un environnement complexe et dynamique comme celui des établissements de transformation des aliments, il est impossible d’éliminer tous les risques que pose l’introduction de potentiels agents pathogène d’origine alimentaire dans la chaîne alimentaire. Les conditions dans de tels établissements peuvent changer d’une journée à l’autre, ce qui fait varier les taux de conformité. Ainsi, un taux de conformité élevé au moment de l’inspection n’exclut pas la possibilité d’une flambée de maladie d’origine alimentaire plus tard dans l’année.
En plus d’intervenir pour endiguer l’éclosion de listériose et dans le cadre de ses activités permanentes visant à gérer plus efficacement les risques liés à la salubrité des aliments, l’ACIA a poursuivi l’élaboration d’une initiative clé : Inspection des viandes – amélioration continue. Par la réforme de l’inspection des animaux et des carcasses, la supervision de la transformation des viandes et des mesures d’hygiène ainsi que les procédures de production de rapports et de certification, l’ACIA a souligné davantage la responsabilité partagée de l’industrie quant à la conformation aux exigences réglementaires et a amélioré ses activités de vérification de la conformité et de mise en application de la loi. Consciente de la nécessité de moderniser ses méthodes d’inspection, l’Agence a terminé la mise en œuvre du SVC dans tous les établissements de transformation des viandes agréés au fédéral. Des améliorations seront apportées pour éliminer les problèmes soulevés lors de la mise en oeuvre du SVC.
L’ACIA a aussi mis en place le Plan de recherche sur la salubrité des aliments en vue de diminuer le temps d’analyse et adopter des méthodes plus sensibles pour la détection d’agents pathogènes d’origine alimentaire, ce qui lui a permis de renforcer sa capacité à prendre des décisions lors d’incidents liés à la salubrité des aliments. En continuant de se préparer à faire face aux menaces et incidents en matière de salubrité alimentaire et à intervenir, l’ACIA a également perfectionné ses techniques et ses critères liés à la mise en place de centres d’opérations d’urgence et à la mobilisation d’équipes d’intervention.
La sensibilisation du public demeure un facteur essentiel à l’efficacité du système canadien de salubrité des aliments. L’ACIA, en collaboration avec d’autres ministères et organismes fédéraux et d’autres intervenants clés, a réalisé des activités d’éducation et de sensibilisation pour donner de l’information au public et à l’industrie relativement à la salubrité des aliments pour leur permettre de prendre des décisions éclairées pour prévenir les incidents relatifs à la salubrité des aliments. Le programme Soyez prudents avec les aliments, qui fait partie du PAASPAC, vise à réduire l’incidence des maladies d’origine alimentaire en sensibilisant les consommateurs aux saines pratiques de manipulation des aliments. L’Agence a également lancé la campagne Pensez-y et déclarez! pour réduire au minimum l’entrée au Canada d’agents pathogènes d’origine végétale, animale et alimentaire en informant les voyageurs des lois sur l’importation des aliments, des végétaux et des animaux. Malgré la réussite de ces initiatives, l’Agence reconnaît qu’il lui reste encore du travail à faire; c’est pourquoi elle poursuit ses efforts en ce sens.
Rapports sur l’éclosion de listériose de 2008
Le 20 janvier 2009, le premier ministre Stephen Harper a annoncé la nomination de Sheila Weatherill à titre d’enquêteure indépendante sur l’éclosion de listériose d’août 2008 associée à des produits carnés prêts-à-manger des Aliments Maple Leaf. Le Rapport de l’Enquêteure indépendante sur l’éclosion de listériose de 2008 a été publié le 21 juillet 2009. Il peut être consulté sur le site Web du gouvernement du Canada qui traite de l’enquête relative à la listériose : http://www.listeriosis-listeriose.investigation-enquete.gc.ca/index_f.php.
Le 18 juin 2009, le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire a déposé à la Chambre des communes le rapport Au-delà de la crise de la listériose : renforcer le système de salubrité des aliments, disponible sur le site Web du Parlement du Canada : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=4004114&Mode=1&Parl=40&Ses=2&Language=F
Le 11 septembre 2009, le gouvernement a annoncé qu'il allait agir sur tous les 57 recommandations faites par l'enquêteure indépendante Sheila Weatherill. L'annonce peut être trouvée sur ce site: http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/newcom/2009/20090911f.shtml
La réponse du gouvernement au rapport du Comité permanent de l'agriculture et de l’agroalimentaire a été déposé au Parlement le 17 Septembre, 2009.
Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation
En 2008-2009, l’ACIA a fait progresser les travaux à l’appui des trois piliers du PAASPAC : prévention active, surveillance ciblée et intervention rapide. L’Agence a consolidé ses relations avec les partenaires internationaux en vue d’échanger sur les questions liées à la salubrité des aliments, a conçu du matériel de formation pour faire appliquer les nouvelles lignes directrices concernant l’allégation « Produit du Canada » figurant sur les étiquettes, a fourni au public de l’information essentielle sur la salubrité des aliments, a renforcé l’inspection et l’échantillonnage des aliments à risque élevé, et a continué d’améliorer le suivi des aliments importés.
L’ACIA a pris des mesures pour augmenter son effectif d’inspection, améliorer et moderniser ses procédures d’inspection, améliorer sa capacité à prévoir les urgences et à y faire face, et a réalisé des activités d’éducation et de sensibilisation pour donner de l’information au public et à l’industrie relativement aux risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques associés aux aliments, y compris la nutrition, sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-2 : Sommaire du rendement : Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition
Résultat prévu: Les risques associés aux aliments, y compris la nutrition, sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
260,9 | 289,6 | 281,0 | 3,014 | 3,156 | (142) |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement attribuable à l’allocation de fonds par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre le total des autorisations et les dépenses réelles s’explique en partie par le fait que l’exercice 2008-2009 correspond à la première année de mise en œuvre du PAASPAC. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement18 | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les établissements agréés au fédéral qui sont inspectés respectent les exigences fédérales en matière de salubrité des aliments Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Conformité de ≥ 98 % | Viandes | 95 % | Non atteint |
Poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | ||
Produits transformés | 96 % | Non atteint | ||
Produits laitiers | 100 % | Atteint | ||
Œufs en coquille | 100 % | Atteint | ||
Analyse du rendement: Viandes Produits transformés Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
||||
Mesure dans laquelle les produits alimentaires importés et produits au pays
satisfont aux exigences fédérales relatives aux résidus chimiques Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Conformité de ≥ 95 % | Viandes | 97 % | Atteint |
Poissons et produits de la mer | 96 % | Atteint | ||
Fruits et légumes frais | 97 % | Atteint | ||
Produits transformés | 99 % | Atteint | ||
Miel | 76 % | Non atteint | ||
Œufs en coquille | 97 % | Atteint | ||
Produits laitiers | 98 % | Atteint | ||
Analyse du rendement Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
Temps nécessaire pour la diffusion d’un avertissement au public concernant un rappel de catégorie I Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
100 % des avertissements sont diffusés dans les 24 heures suivant une décision de rappel | Atteint 99,55 % L’ACIA considère avoir atteint l’objectif lorsque le rendement varie de plus ou moins 1 % par rapport à l’objectif. |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Mesure dans laquelle l’information nutritionnelle sur les produits alimentaires inspectés est exacte Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≥ 80 % des produits inspectés présentent une information nutritionnelle exacte | Atteint 85 % |
Analyse du rendement En 2002, le gouvernement a exigé que la majorité des aliments préemballés affichent sur leur étiquette un tableau de la valeur nutritionnelle, afin d’aider les consommateurs à comparer les aliments et à faire des choix éclairés. Compte tenu de l’effet de cette mesure sur l’industrie, la transition s’est effectuée sur cinq ans à l’aide de modifications apportées au Règlement sur les aliments et drogues. Bien que le RPP 2008-2009 indiquait que l’ACIA évaluerait la mesure dans laquelle les emballages d’aliments dont l’étiquetage nutritionnel est inspecté affichent l’information nutritionnelle, et qu’un indicateur et un objectif avaient été définis en ce sens, la période de transition a pris fin en décembre 2007. En raison des nouvelles exigences d’étiquetage, l’Agence a plutôt entrepris d’évaluer la mesure dans laquelle l’information nutritionnelle sur les produits alimentaires inspectés est exacte. L’indicateur de rendement et l’objectif ont été modifiés en conséquence.20 Analyse des tendances sur trois ans |
Renseignements supplémentaires La salubrité des aliments avant tout - Mesures en lien avec Listeria : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/movava/movavaf.shtml Centre des consommateurs: http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/concenf.shtml Rappels d’aliments et alertes à l’allergie: http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/recarapp/recaltocf.shtml Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation: http://www.healthycanadians.ca/pr-rp/plan_f.html |
Les animaux, aussi bien domestiques que sauvages, peuvent transmettre des agents pathogènes à l’être humain. Les maladies ainsi transmises sont appelées « zoonoses ». L’ESB, l’IA, le virus H1N1 chez le porc et les souches de la rage sont des exemples de maladies d’origine animale susceptibles de nuire à la santé publique. L’ACIA vise principalement à détecter les zoonoses à déclaration obligatoire au Canada, à contrôler et à limiter leur propagation, de même qu’à analyser, à anticiper et à prévenir la propagation de nouvelles zoonoses. L’interconnexion des marchés et l’augmentation du volume des échanger ont imposé de nouvelles exigences à l’Agence pour ce qui est de l’inspection et de la certification ont également posé des risques accrus concernant la santé des animaux et la transmission de maladies animales aux humains.
Analyse du rendement
Dans le cadre de ses activités permanentes, l’Agence poursuit l’examen régulier de la documentation pour trouver, analyser et communiquer de l’information sur les éventuelles menaces zoosanitaires et les menaces pour l’approvisionnement alimentaire, la salubrité des aliments et la santé publique au Canada. L’Agence exerce ses activités en collaboration avec des partenaires FPT, de même qu’avec d’autres organismes nationaux et internationaux tels que la Coalition canadienne pour la santé des animaux, le Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Le but est d’échanger des connaissances scientifiques, d’établir des approches collaboratives pour résoudre les difficultés communes et d’échanger les pratiques exemplaires liées à la prévention, à l’atténuation et au contrôle des maladies. Au sein du réseau quadrilatéral des laboratoires, créé en 2008, un réseau d’échange d’information a été établi entre le RCSZ et le Réseau américain de laboratoires de santé animale. La première réunion rassemblant le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande a eu lieu en avril 2008 au Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE), à Winnipeg. Le CNMAE collabore avec le Réseau américain de laboratoires de santé animale à des activités de diagnostic dans le but d’établir un lien électronique direct entre les deux organismes.
En 2008-2009, l’ACIA s’est vu accorder environ 65 millions de dollars pour son programme de surveillance de l’ESB, qui prévoit notamment le retrait des matières à risque spécifiées, le renforcement de l’interdiction visant les aliments du bétail, l’intensification de la surveillance et le contrôle des importations. En 2008, l’Agence a analysé 48 808 échantillons pour dépister l’ESB; 4 échantillons se sont révélés positifs. Aucun des cas confirmés d’ESB n’a contaminé la chaîne alimentaire et les aliments pour animaux. Le RCSZ a mis au point un entrepôt de données central électronique, en temps réel, dans lequel les résultats des tests de dépistage de l’ESB effectués dans les laboratoires provinciaux sont fusionnés aux résultats nationaux. Ces données sont disponibles à des fins d’analyse nationale et de production de rapports pour l’OIE. Le Canada maintient son statut de pays « à risque maîtrisé »21 que lui a attribué l’OEI.
L’ACIA a fait progresser les travaux à l’appui de la Stratégie de préparation à une pandémie d’influenza aviaire, contribuant ainsi à la conception d’une mise à l’essai internationale du Plan nord-américain contre l’influenza aviaire et la pandémie d’influenza, activité à laquelle elle a également participé. En outre, l’Agence a renforcé le Système canadien de surveillance de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire (SCSIADO), qui vise à appliquer les directives de l’OIE et les nouvelles exigences de l’Union européenne. Le SCSIADO permettra à l’ACIA et aux agriculteurs de mieux percevoir les risques et ainsi limiter la propagation d’éventuelles maladies.
Éclosion d’influenza aviaire en Colombie-Britannique
Au début de 2009, l’influenza aviaire a été détectée dans deux exploitations avicoles commerciales du sud de la Colombie-Britannique. L’ACIA a réagi rapidement pour contrôler l’éclosion en imposant des restrictions visant le déplacement des oiseaux et des produits avicoles dans les secteurs environnants. L’efficacité des mesures de surveillance, de suivi et d’intervention résulte de la communication et de la collaboration entre l’Agence et la Colombie-Britannique. Après l’analyse détaillée de la volaille commerciale, l’Agence a levé, en avril 2009, toutes les restrictions de déplacement d’oiseaux et de produits avicoles qui étaient encore en vigueur. Aucun cas de maladie attribuable à l’épidémie n’a été signalé chez les humains, et les répercussions sur les échanges commerciaux ont été minimes.
Sommaire du rendement
L’ACIA a poursuivi ses activités de surveillance, de contrôle et de détection, ce qui lui a permis d’intervenir efficacement lors de l’épidémie d’IA qui a frappé la Colombie-Britannique au début de 2009. L’Agence a également collaboré avec ses partenaires à l’amélioration de son cadre de programme et de réglementation, réalisant ainsi des progrès dans l’atteinte du résultat prévu : les risques de transmission de maladies animales aux humains sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-3 : Sommaire du rendement : Risques liés aux zoonoses
Résultat prévu : Les risques de transmission de maladies animales aux humains sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
126,1 | 149,7 | 99,3 | 913 | 758 | 155 |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement attribuable à l’allocation de fonds supplémentaires au programme de surveillance de l’ESB, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre les dépenses réelles et le total des autorisations résulte principalement des affectations bloquées, de la réaffectation de fonds à d’autres secteurs de programme, et de l’imputation des dépenses à l’activité de programme Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production plutôt qu’à l’activité Risques liés aux zoonoses. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Nombre de cas d’influenza aviaire qui surviennent en dehors de la zone de contrôle initiale Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune propagation de la maladie au-delà de la zone de contrôle initiale | Atteint |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
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Renseignements supplémentaires Influenza aviaire : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/avflu/avfluf.shtml Maladies animales : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/disemalaf.shtml |
Avantages pour les Canadiens
Les processus d’amélioration continue de l’ACIA et son intervention rapide en cas d’urgence touchant la salubrité des aliments contribuent à mieux protéger les Canadiens contre les risques liés à la salubrité des aliments et aux zoonoses. Grâce à l’accroissement des activités d’information et de sensibilisation du public, comme le programme Soyez prudents avec les aliments et la campagne Pensez-y et déclarez!, et à une plus grande transparence concernant les allégations « Produit du Canada » et « Fabriqué au Canada » sur les étiquettes, les Canadiens disposent de toute l’information nécessaire pour faire des choix d’aliments éclairés.
Les programmes de l’ACIA visent les objectifs suivants : protéger les cultures, les forêts, le bétail et les espèces aquatiques du Canada contre les maladies et les parasites réglementés; prévenir l’introduction dans les systèmes de production des animaux et des végétaux de substances indésirables et dangereux susceptibles d’avoir un effet sur la santé humaine ou l’environnement; évaluer la durabilité environnementale des nouveaux produits issus de technologies habilitantes, comme la biotechnologie. En 2008-2009, l’ACIA a travaillé avec Agriculture et Agroalimentaire Canada sur un certain nombre d’activités coopératives, dont le partage des responsabilités liées à la gestion des risques, la recherche et le développement de politiques et de programmes, l’application de la Stratégie sur les EEE et la négociation de l’accès aux marchés. Le travail de l’Agence pour atteindre ce résultat stratégique est guidé par la priorité suivante :
Sommaire des activités de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorités est présenté dans le contexte des trois activités de programme suivantes :
Le travail effectué dans le cadre de ces activités porte sur deux secteurs de risque de l’Agence, soit Parasites d’animaux, phytoravageurs, maladies animales et végétales et Capacités scientifiques et technologiques.
Dépenses réelles 2008-2009
Les programmes de l’ACIA jouent un rôle important dans l’atténuation et la gestion des risques. En effet, ils permettent à l’Agence de protéger les animaux du Canada (les animaux d’élevage comme les espèces sauvages et aquatiques) contre les maladies réglementées les plus fréquentes au pays, de travailler activement à gérer, à contrôler et à enrayer les éclosions, et de mieux anticiper l’apparition et la propagation de nouvelles maladies. Ces programmes visent également à contrôler la qualité des facteurs de production, comme les aliments du bétail, pour veiller à ce que des contrôles soient en place pour prévenir la propagation des maladies animales. Enfin, conformément à la Loi sur la santé des animaux, l’ACIA réglemente le transport des animaux au Canada en fixant des normes sur le bien-être des animaux en transit. Les normes internationales plus rigoureuses, l’évolution constante des sciences et de la technologie et les nouvelles pratiques de production imposent à l’Agence des exigences encore plus strictes pour qu’elle tienne compte des nouvelles études et qu’elle réduise au minimum les risques pour la santé animale.
Analyse du rendement
En vertu des accords signés en juillet 2008 par les administrations FPT dans le cadre de Cultivons l’avenir, l’ACIA a entrepris des activités liées au plan de gestion stratégique pour le Système national de traçabilité des produits agricoles et agroalimentaires (SNTPAAA). Le SNTPAAA se veut un cadre législatif et de réglementation qui régit de façon globale la traçabilité du bétail dans le but de contrôler la santé des animaux et les maladies animales, de gérer les situations d’urgence et de favoriser l’accès aux marchés. En 2008-2009, l’ACIA a entrepris l’évaluation du cadre législatif propice à la mise en œuvre du SNTPAAA ainsi qu’à l’élaboration de normes nationales sur la traçabilité des données et l’interopérabilité des systèmes. Elle a également commencé les travaux en vue de la conception d’un portail national de traçabilité qui offrira un point d’accès unique aux données de différentes bases.
L’Agence a poursuivi sa campagne de recrutement pour la Réserve vétérinaire canadienne (RVC), qui compte maintenant 157 vétérinaires du secteur privé chargés d’aider les gouvernements à intervenir dans les situations d’urgence touchant la santé animale au Canada. La RVC renforce les capacités d’intervention actuelles des gouvernements fédéral et provinciaux et permet également au Canada d’accroître sa capacité d’intervention, ses connaissances spécialisées et la rapidité de ses interventions. De plus, l’Agence a terminé un exercice qui visait à établir le profil de risque de la fièvre aphteuse, ce qui lui a permis d’élaborer un plan d’action en vue de prévenir la maladie, de s’y préparer et d’y réagir.
Afin de regrouper les activités de gestion des risques liés à la santé des animaux mises en œuvre par les gouvernements, l’industrie et le secteur universitaire, l’ACIA a entrepris des travaux à l’appui de la Stratégie nationale sur la santé des animaux (SNSA). En 2008-2009, le Comité des sous-ministres adjoints responsables de la réglementation FPT a redirigé ses efforts vers la définition d’une stratégie nationale sur la santé et le bien-être des animaux d’élevage. La première étape de cette stratégie, qui consistait notamment à définir les responsabilités quant à l’amélioration des systèmes de production et aux méthodes de lutte contre les maladies, a été réalisée.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour améliorer ses activités de surveillance, de détection et de contrôle des maladies animales, tout en continuant de travailler avec les partenaires et intervenants à renforcer le cadre de programme et de réglementation. L’Agence a continué d’atteindre la plupart de ses objectifs de rendement. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques pour les ressources animales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-4 : Sommaire du rendement : Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production
Résultat prévu : Les risques pour les ressources animales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
74,7 | 88,7 | 100,0 | 751 | 808 | (57) |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement attribuable à l’augmentation des paiements d’indemnisation prévus par la loi, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre le total des autorisations et les dépenses réelles s’explique en partie par l’imputation des dépenses à l’activité de programme Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production plutôt qu’à l’activité Risques liés aux zoonoses. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les données de l’ACIA révèlent l’introduction au Canada de maladies animales exotiques réglementées par des trajectoires plus particulièrement visées par règlement Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve (confirmée par les données de l’ACIA) que des maladies animales exotiques réglementées ont été introduites au Canada par des trajectoires plus particulièrement visées par règlement | Atteint |
Analyse du rendement: Analyse des tendances sur trois ans: |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les données de l’ACIA révèlent la propagation de maladies animales exotiques réglementées introduites au Canada pendant l’exercise en cours24 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve de la propagation de maladies animales exotiques réglementées au-delà de la zone de contrôle initiale | Atteint |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les usines d’équarrissage et les provenderies inspectées fonctionnent sans s’écarter de façon majeure du Règlement sur les aliments du bétail et du Règlement sur la santé des animaux (l’amélioration de l’interdiction frappant les aliments du bétail)25 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Conformité de ≥ 95 % | Usines d’équarrissage | 93 % | Non atteint |
Provenderies | 78 % | Non atteint | ||
Analyse du rendement Usines d’équarrissage Provenderies Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
||||
Renseignements supplémentaires Programme de santé des animaux : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/animaf.shtml |
Les programmes de l’ACIA jouent un rôle important dans l’atténuation et la gestion des risques en protégeant les ressources végétales du Canada (les cultures et les forêts) contre les maladies et les ravageurs réglementés et en réglementant les plantes et les produits végétaux ainsi que les produits susceptibles d’introduire des ravageurs, par exemple le terreau. Les voies par lesquelles les phytoravageurs peuvent pénétrer au Canada sont de plus en plus diversifiées. C’est pourquoi l’Agence doit recentrer ses objectifs et indicateurs vers les secteurs qu’elle peut maîtriser. Par exemple, il est impossible pour l’ACIA de contrôler l’introduction de ravageurs par les voies de dispersion naturelle ou les voies qui ne peuvent pas être facilement inspectées. Par conséquent, l’ACIA doit définir des indicateurs de rendement qui cibleront les secteurs pouvant faire l’objet d’une gestion des risques. Elle doit également rediriger ses efforts vers l’étude des processus biologiques pertinents à ces ravageurs et maladies, de façon à pouvoir appliquer des mesures de contrôle à long terme.
Analyse du rendement
En 2008-2009, à la suite de la détection du nématode à kyste de la pomme de terre en Alberta, il a fallu effectuer très rapidement un vaste échantillonnage à des fins d’étude ainsi que de nombreux essais en laboratoire pour que l’industrie albertaine de la pomme de terre continue d’avoir accès aux marchés27. Pour ce faire, d’importantes ressources ont été mobilisées sur place et en laboratoire, et des partenariats stratégiques ont été établis, notamment avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural de l’Alberta. De plus, après sept ans de mise en œuvre efficace de contrôles réglementaires et de programmes d’éradication, l’Agence a veillé à ce que le virus de la sharka avait été éradiqué de six des sept zones de contrôle.
L’ACIA a continué de renforcer et de simplifier le cadre de réglementation des végétaux et des produits végétaux (semences, engrais, suppléments, etc.) canadiens pour accroître la conformité28. La conception et l’exécution réussies des programmes présentent un défi de taille : tenir compte des opinions de tous les intervenants tout en adoptant une réglementation efficace qui n’est pas trop restrictive. Pour surmonter ce défi, l’Agence a tenu des forums de consultation, en plus de négocier avec les intervenants et les partenaires commerciaux. Grâce à ces forums, les intervenants ont pu connaître et comprendre les exigences réglementaires, ce qui leur permet de participer plus activement à l’élaboration des politiques. Ces forums contribuent également au maintien de la conformité. En outre, les travaux portant sur l’approche axée sur les risques qui couvre le « périmètre nord-américain » se sont poursuivis dans le but d’améliorer la coordination internationale de la réglementation visant les maladies et les ravageurs.
L’ACIA donne suite au rapport de la vérificatrice générale sur la protection des végétaux
Déposé en décembre 2008 par le Bureau du vérificateur général (BVG), le rapport sur la gestion des risques pour les ressources végétales du Canada examine la façon dont l’ACIA gère les risques liés à l’importation de végétaux et de produits végétaux au pays. La vérification portait principalement sur le mandat de l’Agence à l’égard de la protection des végétaux et son utilisation d’une approche fondée sur les risques pour prévenir l’entrée au Canada de végétaux, de phytoravageurs et de maladies végétales d’origine étrangère. Aucune activité visant la salubrité des aliments n’a été vérifiée. Globalement, la vérificatrice générale a conclu que l’Agence ne dispose pas de stratégie intégrée et efficace de gestion des risques pour ce qui est des végétaux et des produits végétaux importés. Le BVG a signalé de graves lacunes dans les activités et les processus d’atténuation des risques de l’Agence.
L’ACIA est d’accord avec toutes les recommandations émises par le BVG, y compris l’amélioration des méthodes d’enquête phytosanitaire et d’évaluation des risques, l’échange d’information avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l’amélioration des systèmes de gestion des risques, notamment en ce qui concerne la GI-TI, le but étant de garantir le bon déroulement du Programme de protection des végétaux.
L’ACIA a conçu un plan d’action de gestion pour se conformer à ces recommandations. Elle a pris des mesures pour améliorer la planification et la réalisation des enquêtes, y compris la définition de nouveaux critères de risque qui serviront à établir les priorités en matière d’enquête dans le cadre des travaux menés de concert avec les principaux partenaires internationaux sur le projet nord-américain d’amélioration de l’analyse des risques, qui vise à améliorer et à harmoniser les méthodes d’évaluation des risques.
L’ACIA et l’ASFC collaborent au développement d’un système d’indicateurs de rendement grâce auquel l’Agence pourra systématiquement obtenir l’information requise auprès de l’ASFC. De plus, l’ACIA a entrepris l’édification d’un système de suivi et de contrôle pour la santé des végétaux, qui répond précisément aux besoins de l’Agence en matière d’information sur les importations. Elle a également débuté la conception d’un processus moderne de gestion de la qualité qui garantira l’atteinte des objectifs du Programme de protection des végétaux.
Le rapport intégral se trouve sur le site suivant :
http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200812_04_f_31828.html.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour améliorer ses activités de surveillance, de détection et de contrôle des phytoravageurs, tout en continuant de travailler avec les partenaires et intervenants à renforcer le cadre de programme et de réglementation. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques pour les ressources végétales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables. L’Agence continue de faire face à la menace de propagation de certains phytoravageurs. Elle doit donc déterminer les indicateurs de rendement qui évalueront le mieux ses activités.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-5 : Sommaire du rendement : Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production
Résultat prévu : Les risques pour les ressources végétales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
79,0 | 95,7 | 91,4 | 753 | 694 | 59 |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est attribuable à l’augmentation des paiements d’indemnisation prévus par la loi, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre le total des autorisations et les dépenses réelles s’explique principalement par la réaffectation de fonds à d’autres secteurs de programme. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les données de l’ACIA révèlent l’introduction et la propagation au Canada de nouveaux ravageurs et maladies exotiques, visés par règlement, qui risquent de nuire aux végétaux (maladies et ravageurs recensés dans la liste des parasites réglementés au Canada) Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve (confirmée par les données de l’ACIA) que de nouveaux ravageurs et maladies exotiques réglementés ont été introduits au Canada et se sont propagés par des trajectoires particulièrement visées par règlement | Atteint Aucun ravageur réglementé ne s’est introduit au Canada |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure du changement imputable à la présence de maladies ou de ravageurs réglementés pouvant nuire à des végétaux au-delà des zones réglementées Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve de l’élargissement imputable à l’activité humaine, des zones atteintes par des maladies et des ravageurs pouvant nuire à des végétaux | Non atteint Cinq ravageurs se sont propagés au-delà des zones réglementées |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les risques liés à la protection des végétaux cernés par l’ACIA (à l’intérieur et à l’extérieur du Canada) sont communiqués aux intervenants touchés Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Une fois que le risque menaçant la santé des végétaux a été cerné, l’information appropriée est communiquée aux intervenants concernés en moins d’un mois | Non atteint 33 % des communications ont eu lieu en moins d’un mois |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements supplémentaires Végétaux : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/plavegf.shtml Phytoravageurs : http://www.inspection.gc.ca/english/plaveg/pestrava/pestravae.shtml |
Les programmes de protection de la biodiversité de l’ACIA jouent un rôle important dans l’atténuation et la gestion des risques au chapitre de l’environnement. Les lois régissant la gestion des nouveaux produits agricoles et des nouvelles biotechnologies sont administrées par l’ACIA et contribuent à la protection de la biodiversité. Citons entre autres la Loi sur la protection des végétaux, la Loi sur les semences, la Loi sur les engrais, la Loi relative aux aliments du bétail et la Loi sur la santé des animaux. Les programmes de l’ACIA prévoient notamment la protection de la biodiversité du Canada contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) et d’autres parasites introduits à la suite de changements environnementaux. Ils comprennent également l’évaluation environnementale des nouveaux produits agricoles, y compris ceux issus de nouvelles technologies.
Analyse du rendement
En 2008-2009, l’ACIA a poursuivi sa collaboration avec des partenaires pour élaborer une politique globale sur les EEE qui orientera les activités d’application des règlements et de vérification de la conformité. L’Agence a amélioré ses procédures d’inspection des produits végétaux importés et des voies d’entrée à risque élevé pour les phytoravageurs. Dans le cadre de la campagne Ne déplacez pas de bois de chauffage, l’ACIA a sensibilisé les Canadiens aux conséquences néfastes que peut avoir sur les forêts canadiennes le déplacement de bois de chauffage, notamment la propagation d’espèces envahissantes comme l’agrile du frêne. L’Agence doit constamment suivre l’évolution des technologies pour être en mesure de détecter et de contrôler les ravageurs. C’est pourquoi elle a conclu un accord avec le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada en vue d’étudier les méthodes de détection des ravageurs qui menacent les forêts canadiennes. Cette initiative permet de répartir stratégiquement les ressources en fonction de questions préoccupantes, tout en offrant la marge de manœuvre pour structurer les besoins en recherche relativement aux problèmes liés aux phytoravageurs.
En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, de nombreux ministères et organismes participent à la réglementation des produits issus de la biotechnologie. L’Agence a travaillé avec des partenaires fédéraux pour faciliter la coordination et l’harmonisation des politiques et des démarches réglementaires. Elle a également conçu un guide de réglementation des nouveaux produits agricoles canadiens. En outre, l’Agence a renforcé sa capacité d’évaluation scientifique des nouveaux produits issus de la biotechnologie en vue d’enregistrer ces produits et d’obtenir des autorisations de recherche. Les données scientifiques, les connaissances et les politiques de l’ACIA doivent constamment suivre l’évolution des technologies et des produits.
Sommaire du rendement
Le nombre plus élevé de voies d’entrée à risque élevé pour les phytoravageurs rend encore plus difficile la prévention de la propagation des EEE au Canada. L’Agence a amélioré ses procédures d’inspection et a pris des mesures pour améliorer ses méthodes de détection des ravageurs forestiers. Elle a également poursuivi l’évaluation de la salubrité et de l’efficacité des produits agricoles, en plus de travailler avec les partenaires et intervenants au renforcement du cadre de programme et de réglementation. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques pour la biodiversité animale et végétale sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-6 : Sommaire du rendement : Protection de la biodiversité
Résultat prévu : Les risques pour la biodiversité animale et végétale sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
14,8 | 16,0 | 15,1 | 130 | 230 | (100) |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les nouveaux produits autorisés à la suite d’une évaluation environnementale sont conformes aux exigences et aux normes de l’ACIA31 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Végétaux à caractères nouveaux : 90 % Renseignements supplémentaires32 |
Végétaux à caractères nouveaux | 96 % | Atteint |
Nouveaux engrais | 80 % | Non atteint | ||
Aliments du bétail | Non évalué en 2008-2009 | |||
Produits biologiques vétérinaires | Non évalué en 2008-2009 | |||
Analyse du rendement Nouveaux engrais Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
||||
Renseignements supplémentaires Espèces envahissantes : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/invenv/reff.shtml Biosécurité végétale : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/bio/pbobbvf.shtml |
Avantages pour les Canadiens
En améliorant la surveillance, l’examen et le contrôle des ressources animales et végétales, l’Agence contribue à mieux protéger les Canadiens contre les pertes sur les plans économique et environnemental causées par la présence de maladies animales exotiques extrêmement contagieuses et de maladies végétales. Les évaluations rigoureuses ont donné aux agriculteurs canadiens l’accès à un plus grand nombre de nouveaux produits végétaux et agricoles salubres; la confiance accrue à l’égard de nos systèmes de réglementation a stimulé l’exportation de nos produits.
Les programmes de l’ACIA favorisent la protection du consommateur en ce qui a trait aux aliments et à certains produits agricoles. Ils contribuent également à la prospérité du secteur agroalimentaire canadien en lui donnant accès aux marchés internationaux. L’Agence veut ainsi vérifier l’exactitude des renseignements fournis au consommateur sur les étiquettes et dans les publicités. De plus, l’ACIA travaille à faciliter l’accès aux nouveaux marchés pour le secteur agricole et agroalimentaire : elle s’assure que les produits canadiens sont conformes aux normes et aux règlements nationaux et internationaux, et représente les intérêts du Canada à l’étranger et dans les forums internationaux en offrant un soutien technique et en négociant des ententes techniques et des normes. Afin d’encourager le commerce équitable chez les producteurs et les importateurs, l’ACIA s’assure également que les produits importés sont conformes aux normes canadiennes. En 2008-2009, l’ACIA a travaillé avec la Commission canadienne des grains pour faciliter l’accès aux marchés nationaux et d’exportation. Les deux organismes ont également collaboré au sein du groupe de travail du portefeuille sur la politique relative aux semences, qui vise à élaborer une politique coordonnée et d’échanger de l’information sur les cultures de grande production. Le travail de l’Agence pour atteindre ce résultat stratégique est guidé par la priorité suivante :
Sommaire des activités de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorités est présenté dans le contexte des deux activités de programme suivantes :
Le travail effectué dans le cadre de ces activités porte sur deux secteurs de risque de l’Agence, soit Cadre de programme et Partenariats : Responsabilités.
Dépenses réelles 2008-2009
L’ACIA cherche continuellement à améliorer son assise réglementaire pour qu’elle soit cohérente, scientifique et axée sur les résultats. Elle vise ainsi à offrir une plus grande transparence au consommateur tout en facilitant le commerce et la collaboration. Cependant, l’évolution des méthodes d’inspection et des tendances de consommation alimentaire, l’augmentation du volume des échanges commerciaux et les normes internationales plus rigoureuses accentuent l’importance pour l’Agence de revoir et de moderniser son cadre législatif et de réglementation afin qu’elle conserve ses pleins pouvoirs. L’Agence s’engage à miser sur les efforts déployés jusqu’ici pour renouveler son cadre législatif et de réglementation. Elle continue de travailler avec ses partenaires fédéraux en vue d’atteindre cet objectif.
Analyse du rendement
Comme nous l’avons mentionné à la section 2.2.2 (Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production), l’ACIA a poursuivi l’élaboration d’un cadre de réglementation plus rigoureux et plus simple à l’égard des végétaux et des produits végétaux canadiens dans le but d’améliorer le taux de conformité et de minimiser le fardeau réglementaire, d’éliminer certains obstacles à l’innovation et au commerce, et de faciliter la compétitivité du secteur agricole canadien tout en maintenant les normes les plus élevées qui soit en matière de salubrité, de qualité, d’efficacité et de protection de l’environnement. En participant à l’IAFP du gouvernement du Canada, l’Agence a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé, soit réduire de 20 pour cent le fardeau administratif imposé aux entreprises. Cette initiative visait à rationaliser et à simplifier les exigences administratives applicables à plus de 250 projets sous la responsabilité de l’Agence.
L’Agence a continué de travailler à la mise en œuvre de la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation (DCRR), qui propose un système de réglementation plus efficace, plus efficient et plus responsable. Malgré la participation active de l’Agence à la mise en œuvre de la DCRR, les nouvelles exigences d’élaboration des règlements ont exercé des pressions sur les ressources existantes pour ce qui est de l’évaluation des risques, de la conjoncture économique et du rendement. L’Agence a également entrepris la conception d’un système de frais d’utilisation modernisé, simplifié, flexible et harmonisé avec les compétiteurs internationaux. L’ACIA maintient son engagement à relever ces défis à court terme en vue d’instaurer une réglementation plus efficace.
L’ACIA a également continué de promouvoir l’harmonisation des règlements et des normes nationaux et internationaux, travaillant avec des partenaires pour demeurer à la fine pointe des réalisations scientifiques et pour influer sur l’établissement de normes nationales et internationales qui tiennent compte des principes scientifiques actuels et assurent un environnement commercial plus prévisible. La stratégie nationale proposée par les responsables FPT à l’égard de la salubrité des aliments repose sur une vision et des priorités communes qui consistent à harmoniser les efforts déployés par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour satisfaire les demandes des partenaires commerciaux, améliorer la surveillance nationale, maintenir la confiance des consommateurs et accroître la capacité à démontrer l’efficacité du système de salubrité des aliments. Sur le plan international, l’Agence influe sur la mise en œuvre de l’Accord sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale du commerce. En vertu de cet accord, les règlements doivent être fondés sur des principes scientifiques et n’être appliqués que dans la mesure nécessaire pour protéger les humains, les animaux et les végétaux, sans établir de discrimination arbitraire ou injustifiable envers les autres pays.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour améliorer et moderniser son cadre de programme et de réglementation, y compris la promotion de l’harmonisation des règlements et des procédures d’application nationaux et internationaux. Comme le montre le tableau ci-dessous, l’Agence a atteint son objectif de rendement et a réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : le cadre de réglementation de l’ACIA procure le maximum d’avantages aux Canadiens puisqu’il s’appuie sur une démarche scientifique et prend en compte les règlements internationaux et les intérêts des intervenants. L’ACIA doit néanmoins poursuivre ses efforts en ce sens.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-7 : Sommaire du rendement : Cadres réglementaires intégrés
Résultat prévu : Le cadre de réglementation de l’ACIA procure le maximum d’avantages aux Canadiens puisqu’il s’appuie sur une démarche scientifique et prend en compte les règlements internationaux et les intérêts des intervenants | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
19,5 | 21,6 | 21,1 | 237 | 186 | 51 |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Proportion des initiatives de réglementation étant publiées dans la partie I de la Gazette du Canada, avant d’être publiées dans la partie II34 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≥ 95 % des initiatives de réglementation sont publiées dans la partie I de la Gazette du Canada avant d’être publiées dans la partie II |
Atteint 100 % |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements supplémentaires Initiative d’allégement du fardeau de la paperasserie (Industrie Canada) : http://www.reducingpaperburden.gc.ca/eic/site/pbri-iafp.nsf/fra/h_sx00001.html Pratiques équitables d’étiquetage : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/labetif.shtml Semences : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/seesem/seesemf.shtml Engrais : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/fereng/ferengf.shtml |
L’ACIA contribue à assurer les conditions nécessaires à une économie prospère et innovatrice. Essentiellement, elle encourage et protège la concurrence équitable, promeut des pratiques commerciales équitables, contrôle l’efficacité et la qualité des produits, et permet la mise en marché des produits à l’échelle nationale et internationale. L’ACIA est notamment chargée de faire appliquer les dispositions sur l’étiquetage des aliments au Canada. En plus de jouer un rôle clé dans la protection des consommateurs, elle aide ceux-ci à faire des choix éclairés.
Analyse du rendement
En 2008-2009, l’ACIA a modifié les lignes directrices sur les allégations « Produit du Canada » et « Fabriqué au Canada » figurant sur les étiquettes. Ce processus visait à offrir aux consommateurs une plus grande transparence quant aux produits fabriqués et transformés au Canada. L’Agence a également pris des mesures pour mieux informer l’industrie au sujet des exigences d’étiquetage et améliorer la cohérence dans la mise en œuvre des mesures d’application.
L’ACIA a maintenu ses efforts pour veiller à l’application uniforme par les pays importateurs d’un processus décisionnel fondé sur des principes scientifiques en ce qui a trait à l’accès au marché canadien. En 2008-2009, l’Agence a réussi à redynamiser le marché des bovins au Mexique, en Jordanie et en Arabie saoudite. Elle a également poursuivi ses négociations techniques avec la Corée. En rehaussant les caractéristiques de sécurité sur les certificats d’exportation pour réprimer les fraudes, l’Agence a pu négocier la réouverture du marché canadien du porc en Russie. Elle poursuit ses négociations avec l’Inde concernant la réévaluation des exigences d’exportation des légumineuses.
Dans le cadre du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité, l’ACIA a continué de promouvoir la sécurité des produits importés, en travaillant avec ses partenaires nationaux et internationaux pour améliorer les méthodes d’échange d’information et en menant d’autres études sur la salubrité des aliments, y compris les épidémies causées par des agents de bioterrorisme. Comme nous l’avons mentionné à la section 2.2.2, l’inspection des importations et les mesures prises en cas de détection de ravageurs représentent la première ligne de défense du Canada pour protéger ses ressources agricoles. L’Agence a pris des mesures pour veiller à ce que l’inspection des produits végétaux repose sur des données valides et fondée sur les risques.
Nématode à kyste de la pomme de terre
Le nématode à kyste de la pomme de terre est considéré comme un ravageur quarantenaire, car il peut réduire le rendement des cultures de pommes de terre et d’autres cultures hôtes, comme les tomates et les aubergines, dans une proportion pouvant atteindre 80 pour cent si aucun moyen de lutte n’est mis en place. Ce ravageur infeste le sol et est très difficile à éradiquer parce qu’il peut survivre à l’état dormant dans le sol pendant plusieurs décennies.
À la suite de la détection du nématode à kyste de la pomme de terre en Alberta en 2007, il a fallu effectuer très rapidement une vaste enquête et de nombreux prélèvements d’échantillons pour permettre aux États-Unis et au Mexique d’avoir accès au marché canadien de la pomme de terre. Les résultats des analyses des cultures de 2008 se sont avérés négatifs à l’égard du nématode à kyste de la pomme de terre.
L’ACIA et le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) ont publié de nouvelles lignes directrices sur le nématode à kyste de la pomme de terre. Par conséquent, depuis le 28 janvier 2009, l’Alberta peut à nouveau exporter des pommes de terre de semence aux États-Unis. L’ACIA a également conclu un accord avec le Mexique pour reprendre l’exportation des pommes de terre. L’Agence travaille avec l’USDA et les intervenants à fixer les paramètres d’un plan canado-américain de gestion du nématode à kyste de la pomme de terre et d’enquêtes de détection nationales du nématode à partir de 2009-2010.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour protéger le consommateur et les marchés contre les pratiques déloyales, faciliter l’accès aux marchés et promouvoir la sécurité de l’approvisionnement alimentaire et des ressources agricoles du Canada. L’Agence a toujours atteint ses objectifs de rendement au cours des trois dernières années. Elle a donc réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les producteurs canadiens d’aliments, de végétaux, d’animaux et de produits connexes exercent leurs activités dans un marché équitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-8 : Sommaire du rendement : Accès aux marchés nationaux et internationaux
Résultat prévu : Les producteurs canadiens d’aliments, de végétaux, d’animaux et de produits connexes exercent leurs activités dans un marché équitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
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Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
30,3 | 35,7 | 37,6 | 496 | 657 | (161) |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
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Mesure dans laquelle les produits, les étiquettes et les publicités inspectés sont représentés avec exactitude Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
70 % des produits, des étiquettes et des publicités inspectés sont représentés avec exactitude |
Atteint 82 % |
Analyse du rendement Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | ||
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Mesure dans laquelle les expéditions certifiées d’aliments, d’animaux et de végétaux respectent les exigences d’importation imposées par le pays de destination Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≥ 99 % des expéditions répondent aux exigences. |
Aliments - viandes | 100 % | Atteint |
Aliments -poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | ||
Aliments -oeufs transformés | 100 % | Atteint | ||
Animaux | Aucune donnée disponible | |||
Végétaux | 100 % | Atteint | ||
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
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Mesure dans laquelle les normes de service sont respectées dans les limites du Programme de protection des végétaux Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≤ 95 % des demandes effectuées dans le cadre du Programme de protection des végétaux qui sont soumises aux normes de service sont traitées dans les limites cernées |
Aucune donnée disponible |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
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Renseignements supplémentaires |
L’accès aux marchés et la protection du consommateur sont les piliers de l’économie canadienne. Grâce à une réglementation fondée sur des principes scientifiques, à l’élimination des obstacles techniques et à la révision des lignes directrices et des normes, les producteurs canadiens d’aliments, d’animaux, de végétaux et de produits connexes bénéficient d’un accès international élargi ainsi que d’un marché équitable et efficace où ils peuvent exercer leurs activités.