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La version originale a été signée par
L'honorable Gerry Ritz
Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre responsable de la Commission canadienne du blé
Déclaration de la direction concernant l’information sur le rendement
Section I – Survol de l’Agence
Section II – Analyse des activités de programme par résultat stratégique
Section III – Renseignements supplémentaires
La santé et la sécurité des Canadiens a toujours été la plus haute priorité du gouvernement du Canada. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) s’engage à offrir un programme d’inspection des aliments efficace et rigoureux, à protéger les ressources animales et végétales du Canada, et à protéger le consommateur pour qu’il ait confiance dans la salubrité des aliments qu’il achète.
L’efficacité du système de salubrité des aliments repose sur la collaboration de différents ordres de gouvernement, de l’industrie et même des consommateurs. Bien qu’elle travaille assidûment avec d’autres ministères et administrations provinciales et municipales en vue de déterminer de manière proactive les risques avant que les problèmes ne surviennent, l’Agence doit faire face à des urgences imprévues et suivre l’évolution constante de l’environnement.
Les Canadiens exigent des produits alimentaires salubres et fiables. C’est pourquoi le gouvernement a lancé cette année le Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (PAASPAC). Ce plan vise notamment à accroître la conformité aux règlements sur la salubrité des aliments produits au pays et importés, ainsi qu’à renforcer la législation sur la sécurité des produits alimentaires et de consommation.
En 2008-2009, l’ACIA a mené bon nombre d’enquêtes sur la salubrité des aliments et a procédé à des rappels pour répondre à différentes situations d’urgence, dont l’éclosion de listériose qui a touché les viandes prêtes-à-manger, la présence de la bactérie Salmonelle dans les produits d’arachide et les pistaches, la présence de mélamine dans les produits laitiers, et plusieurs cas d’éclosion de la bactérie E. coli. Dans le cas de la terrible éclosion de listériose survenue cette année, l’ACIA a travaillé avec d’autres autorités fédérales et provinciales pour aviser la population du rappel des produits susceptibles d’avoir été contaminés. Dans le cadre de son enquête, l’ACIA a publié des rapports détaillés sur les leçons tirées de la crise, en plus de participer à la rédaction du rapport du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire, en vue de recenser les points à améliorer par rapport au système.
Des mesures sont actuellement prises pour appliquer ces leçons. En effet, l’Agence a entrepris une révision majeure de ses stratégies d’intervention en cas de flambées de maladies d’origine alimentaire. Entre autres, elle a immédiatement appliqué les exigences qui obligent l’ACIA et l’industrie à augmenter le niveau de dépistage dans les viandes prêtes-à-manger.
Le premier ministre Stephen Harper a nommé une enquêteure indépendante pour étudier les cas de rappel de l’été dernier. En juillet 2009, Sheila Weatherill a formulé des recommandations précises quant à l’orientation à prendre. Le gouvernement du Canada est résolu à respecter chacune des 57 recommandations et travaille déjà à apporter de nouvelles améliorations au système de salubrité des aliments.
À titre de ministre responsable de l’ACIA, j’ai le plaisir de présenter ce rapport sur le rendement qui illustre les progrès continus de l’Agence vers la réalisation de l’engagement du gouvernement d’améliorer et de protéger la santé et le bien-être des Canadiens.
L’honorable Gerry Ritz, C.P., député
Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé
Le Rapport sur le rendement 2008-2009 de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2009 a été préparé sous l’égide de la présidente et du Comité de la haute direction de l’ACIA et approuvé par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé. Conformément à la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments, le rapport comprend aussi une évaluation de l’équité et de la fiabilité de l’information sur le rendement effectuée par la vérificatrice générale du Canada.
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport sur le rendement 2008-2009 de l’ACIA.
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la partie III du Budget des dépenses : Rapports sur les plans et les priorités 2009-2010 et Rapports ministériels sur le rendement 2008-2009 :
Carole Swan
Présidente de l’Agence canadienne d’inspection des aliments
En tant que plus important organisme canadien de réglementation à vocation scientifique, l’ACIA a pour mandat de protéger les aliments, les animaux et les végétaux. Comptant quelque 7 000 employés, l’Agence a pour but de veiller à la santé et au bien-être des Canadiens, à l’environnement et à l’économie.
Les services de l’ACIA visent à protéger les consommateurs canadiens et étrangers, ainsi ceux qui en profitent sont les agriculteurs, les pêcheurs, les experts-forestiers, les transformateurs, les distributeurs (importateurs et exportateurs) ainsi que les consommateurs canadiens et étrangers.
L’ACIA est chargée d’appliquer 13 lois fédérales et 43 règlements qui se rapportent à la salubrité et à la qualité nutritionnelle des aliments vendus au Canada et qui contribuent au maintien des ressources végétales et animales. Parmi les activités de l’Agence, citons la vérification de la conformité de l’industrie, l’agrément et l’inspection des établissements, ainsi que l’analyse des aliments, des animaux, des végétaux et des produits connexes.
L’ACIA partage de nombreux domaines de responsabilité avec d’autres ministères et organismes fédéraux, les autorités provinciales, territoriales et municipales, de même que d’autres intervenants.
Dans ce contexte opérationnel complexe, l’Agence travaille avec ses partenaires à appliquer des mesures de contrôle pour la salubrité des aliments, à gérer les risques et les urgences liés à la salubrité des aliments, à la santé des animaux et à la protection des végétaux, ainsi qu’à promouvoir l’élaboration de systèmes de salubrité des aliments et de lutte contre les maladies pour assurer la salubrité et la qualité supérieure des produits canadiens issus de l’agriculture, de l’aquaculture, de la pêche et de l’agroalimentaire.
Cet environnement opérationnel complexe est également tributaire de l’évolution des sciences et de la technologie, des nouvelles pratiques commerciales et de production, de l’augmentation du volume des échanges de produits provenant d’un plus grand nombre de marchés, des demandes changeantes des consommateurs en raison des tendances démographiques et sociales, ainsi que des normes internationales plus rigoureuses. Ces facteurs complexifient les risques que doit atténuer l’ACIA et lui imposent de nouvelles exigences pour ce qui est de l’inspection et de la certification.
L’Architecture des activités de programme (AAP) de l’ACIA fait partie de sa Structure de gestion, des ressources et des résultats (SGRR), elle-même intégrée au cadre pangouvernemental pour la collecte, la gestion et la déclaration de données financières et non financières. Pour mener à bien son mandat, l’ACIA doit atteindre trois résultats stratégiques1. Comme l’indique le Rapport sur les plans et les priorités 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a changé depuis 2007-2008. La figure 1 montre comment les résultats stratégiques de l’Agence s’alignent sur ceux du gouvernement du Canada (GC) et illustre la façon dont l’Agence répartit et gère ses ressources dans le but d’atteindre les résultats prévus.
Figure 1 : Architecture des activités de programme de l’ACIA
[D]1.4.1.1 Comparaison des dépenses prévues et réelles
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
---|---|---|
605,3 | 697,0 | 645,5 |
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations pour l’exercice 2008-2009 s’explique en partie par l’allocation de fonds supplémentaires grâce au Budget supplémentaires des dépenses, à de nouveaux programmes comme le Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (PAASPAC) et les programmes élargis tels le programme de surveillance de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). D’autres facteurs concourent également à cet écart, dont l’allocation de fonds supplémentaires à la convention collective et l’augmentation des postes législatifs comme les paiements d’indemnisation et les contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre les dépenses réelles et le total des autorisations résulte principalement des affectations bloquées2 et de la première année de mise en œuvre du PAASPAC.
Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
---|---|---|
6 294 | 6 489 | (195)4 |
L’écart entre les ressources humaines prévues et les ressources réelles s’explique par la mise en œuvre du PAASPAC au cours de l’exercice et par l’augmentation des activités de dotation liées aux inspections de première ligne.
1.4.1.2 Postes votés et législatifs
Poste voté ou législatif (L) | Libellé tronqué du poste voté ou législatif | 2006-2007 (en millions de dollars) Dépenses réelles |
2007-2008 (en millions de dollars) Dépenses réelles |
2008-2009 (en millions de dollars) Budget principal des dépenses |
2008-2009 (en millions de dollars) Dépenses réelles |
---|---|---|---|---|---|
30 | Dépenses de fonctionnement et contributions | 530,5 | 573,6 | 471,9 | 524,6 |
35 | Dépenses en capital | 21,4 | 22,3 | 34,7 | 26,1 |
(L) | Paiements d’indemnisation prévus par la Loi sur la santé des animaux et la Loi sur la protection des végétaux | 3,8 | 10,6 | 1,5 | 20,5 |
(L) | Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 64,6 | 74,1 | 67,5 | 73,5 |
(L) | Utilisations du produit de l’aliénation des biens en surplus de la Couronne | 0,3 | 0,7 | 0,0 | 0,8 |
Total de l’Agence | 620,6 | 681,3 | 575,6 | 645,5 |
La diminution des dépenses réelles liées au fonctionnement et aux contributions de 2007-2008 à 2008-2009 est principalement due au paiement rétroactif unique effectué en 2007-2008 à la suite de la reclassification des postes d’inspecteur des viandes, et aux affectations bloquées en 2008-2009. La diminution globale des dépenses a été en partie contrecarrée par l’augmentation, en 2008 2009, des dépenses découlant de la première année de mise en œuvre du PAASPAC.
L’augmentation des dépenses réelles en capital de 2007-2008 à 2008-2009 est attribuable au financement accordé au PAASPAC en 2008-2009. L’augmentation des paiements d’indemnisation de 2007-2008 à 2008-2009 résulte essentiellement de l’augmentation des dépenses liées à la maladie débilitante chronique et à l’encre des chênes rouges.
1.4.1.3 Tendances au chapitre des dépenses et à la population de l’ACIA
[D] [D]L’augmentation constante des dépenses de l’ACIA de 2004-2005 à 2007-2008 s’explique principalement par l’affectation de ressources supplémentaires à l’ESB, à l’influenza aviaire (IA), aux espèces exotiques envahissantes (EEE), au Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA) et aux conventions collectives. Cependant, les dépenses de 2008-2009 sont inférieures à celles de l’exercice précédent, principalement en raison de l’augmentation des affectations bloquées et des dépenses ponctuelles de 2007-2008 liées à la reclassification des postes d’inspecteur des viandes. Cette diminution a été en partie contrecarrée par l’affectation de fonds supplémentaires au PAASPAC. La population de l’ACIA, y compris le personnel d’inspection sur le terrain, a augmenté de façon constante de 2004 à 2009.
Tableau 1-1 : Établissement des liens entre le rendement et le résultat stratégique 1
Activité de programme | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada5 |
Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition | Des Canadiens en santé |
Risques liés aux zoonoses6 | Des Canadiens en santé |
Rendement 2008-20097 | |
---|---|
En collaboration avec ses partenaires, l’ACIA a amélioré ses procédures d’inspection et ses méthodes de préparation et d’intervention en cas d’urgence, en plus de sensibiliser le public en vue de réduire au minimum et de gérer les risques pour la santé publique associés à l’approvisionnement alimentaire. L’Agence a poursuivi ses activités de surveillance, de contrôle et de détection pour gérer et réduire au minimum les risques associés à la transmission de maladies animales aux humains. |
Activité de programme | Dépenses réelles 2007-20088 (en millions de dollars) |
2008-20099 (en millions de dollars) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | ||
Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition | 291,310 | 236,8 | 260,9 | 289,6 | 281,0 |
Risques liés aux zoonoses | 95,6 | 124,3 | 126,1 | 149,7 | 99,3 |
Total | 386,9 | 361,1 | 387,0 | 439,3 | 380,3 |
Table 1–2: Établissement des liens entre le rendement et le résultat stratégique 2
Activité de programme | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada |
Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production | Une croissance économique forte |
Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production | Un environnement propre et sain |
Protection de la biodiversité | Un environnement propre et sain |
Rendement 2008-2009 | |
---|---|
En collaboration avec ses partenaires, l’ACIA a contribué au maintien des ressources végétales et animales en améliorant ses activités de surveillance et de détection des maladies animales et des phytoravageurs et en évaluant de façon plus approfondie les risques liés à la protection des végétaux et des produits connexes. L’Agence continue de prendre des mesures pour faire face à un nombre plus élevé de voies d’entrée à risque élevé pour les phytoravageurs. |
Activité de programme | Dépenses réelles 2007-2008 (en millions de dollars) |
2008-200911 (en millions de dollars) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | ||
Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production | 121,2 | 73,6 | 74,7 | 88,7 | 100,0 |
Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production | 82,3 | 77,6 | 79,0 | 95,7 | 91,4 |
Protection de la biodiversité | 13,1 | 14,5 | 14,8 | 16,0 | 15,1 |
Total | 216,6 | 165,7 | 168,5 | 200,4 | 206,5 |
Tableau 1-3 : Établissement des liens entre le rendement et le résultat stratégique 3
Activité de programme | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada |
Cadre de réglementation intégré | Un marché équitable et sécurisé |
Accès aux marchés nationaux et internationaux | Un Canada prospère grâce au commerce international |
Rendement 2008-2009 | |
---|---|
En vue d’atteindre ce résultat stratégique, l’ACIA a pris des mesures pour protéger le consommateur et les marchés contre les pratiques déloyales et faciliter l’accès aux marchés. Même si l’Agence a continué de moderniser son cadre législatif et de réglementation, elle doit poursuivre ses efforts en ce sens. |
Activité de programme | Dépenses réelles 2007-2008 (en millions de dollars) |
2008-200912 (en millions de dollars) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | ||
Cadre de réglementation intégré | 32,9 | 19,1 | 19,5 | 21,6 | 21,1 |
Accès aux marchés nationaux et internationaux | 44,9 | 29,7 | 30,3 | 35,7 | 37,6 |
Total | 77,8 | 48,8 | 49,8 | 57,3 | 58,7 |
Pour 2008-2009, l’ACIA a établi cinq priorités afin d’orienter la gestion des ressources vers l’atteinte de ses résultats stratégiques. Le rendement de l’Agence relativement à l’atteinte de ces priorités est résumé ci-dessous. À la section II, on explique plus en profondeur le rendement détaillé par résultat stratégique (RS).
Table 1–4: Sommaire du rendement par priorité opérationnelle
Priorité opérationnelle | Type | Progrès accomplis | Liens avec le(s) RS(s) |
---|---|---|---|
Accroître la conformité aux réglements, en mettant l’accent sur la salubrité des aliments produits au pays et importés | Permanente | Satisfait en partie aux attentes* Pour appuyer cette priorité, l’ACIA a fait ce qui suit :
|
RS 1 : Les risques pour la santé du public associés à l’approvision-nement alimentaire et à la transmission de maladies animales aux humains sont atténués et gérés |
Mieux se préparer en vue de faire face aux maladies animales et végétales, aux parasites d’animaux et aux phytoravageurs et de les limiter | Permanente | Satisfait en partie aux attentes* Pour appuyer cette priorité, l’ACIA a fait ce qui suit :
|
RS 1 : Les risques pour la santé du public associés à l’approvision-nement alimentaire et à la transmission de maladies animales aux humains sont atténués et gérés RS 2 : Assurer le maintien des ressources végétales et animales |
Améliorer le cadre de programme et de réglementation afin d’appuyer de manière soutenue la protection des consommateurs et la prospérité économique | Permanente | Satisfait aux attentes* Pour appuyer cette priorité, l’ACIA a fait ce qui suit :
|
RS 3 : Contribue à la protection du consommateur et à l’accès aux marchés grâce à l’application de principes scientifiques et de normes |
* L’ACIA considère avoir satisfait aux attentes de chaque priorité opérationnelle lorsqu’elle a réalisé des progrès par rapport à tous les engagements décrits dans le RPP 2008-2009 et que la plupart (au moins 80 pour cent) des objectifs de rendement correspondants ont été atteints, lorsqu’ils étaient définis. Pour obtenir des détails sur les progrès réalisés par rapport à ces engagements, consultez le tableau du rendement à la section 3.3.
Tableau 1-5 : Sommaire du rendement par priorité en matière de gestion
Priorité en matière de gestion | Type | Progrès accomplis | Liens avec le(s) RS(s) |
---|---|---|---|
Assurer le renouvellement des ressources humaines | Nouvelle | Satisfait aux attentes* Pour appuyer cette priorité, l’ACIA a fait ce qui suit :
|
Tous les résultats stratégiques |
Améliorer l’harmonisation et la coordination au sein de l’Agence en vue de mieux intégrer la gestion des risques à l’élaboration des politiques ainsi qu’à la conception et à l’exécution efficaces des programmes | Permanente | Satisfait aux attentes* Pour appuyer cette priorité, l’ACIA a fait ce qui suit :
|
Tous les résultats stratégiques |
* L’ACIA considère avoir satisfait aux attentes de chaque priorité en matière de gestion lorsqu’elle a réalisé des progrès par rapport à tous les engagements décrits dans le RPP 2008-2009. Pour obtenir des détails sur les progrès réalisés par rapport à ces engagements, consultez le tableau du rendement à la section 3.3.
Le risque renvoie à la probabilité qu’un événement se concrétise et à l’étendue des conséquences négatives qui pourrait s’ensuivre. La gestion des risques est un processus continu et proactif qui exige une analyse de l’environnement, une évaluation exacte des risques, l’établissement d’un profil de risque et la prise de décisions axée sur ces activités. L’une des plus grandes difficultés que connaît l’ACIA quant à la gestion des risques est l’influence considérable que peuvent exercer les facteurs indépendants de son contrôle ou de sa volonté sur sa capacité à gérer ses principaux secteurs de risque. Par exemple, les changements climatiques à l’échelle de la planète peuvent permettre à certains phytoravageurs de survivre dans des environnements qu’ils n’auraient même pas pu pénétrer auparavant. Cette situation peut entraîner l’apparition et la propagation de nouveaux phytoravageurs et, au bout du compte, nuire au maintien des ressources végétales.
Compte tenu de cet environnement complexe exposé aux risques, l’Agence a cherché à promouvoir davantage l’intégration de la gestion des risques en intégrant cet élément aux processus de conception et d’exécution de ses programmes ainsi qu’à ses cadres de mesure du rendement. L’Agence a ainsi amélioré l’évaluation et la gestion des risques ainsi que les communications au sein de l’organisation. On est donc davantage en mesure de prendre des décisions fondées sur les risques opérationnels et stratégiques.
En 2008-2009, l’ACIA a terminé la mise à jour de son profil de risque. Elle a cerné neuf secteurs de risque qui peuvent influer sur sa capacité à mener à bien son mandat. Pour chacun des secteurs, l’Agence a déployé des stratégies visant à atténuer et à gérer les risques, dans la mesure du possible. Pour chaque résultat stratégique décrit à la section II, l’Agence indique, par activité de programme, les mesures prises pour atténuer les principaux risques cernés. Le tableau qui suit présente les principaux secteurs de risque de l’ACIA pour 2008-2009, des exemples de situation de risque possible et les principales initiatives entreprises pour chaque secteur.
Tableau 1-6 : Sommaire des secteurs de risque et des principales initiatives
Secteur de risque | Situation de risque possible | Principales initiatives |
---|---|---|
Dangers d’origine alimentaire | L’ACIA et les administrations qui collaborent avec elle ne réussissent pas à détecter, à surveiller et à atténuer les risques pour la santé, notamment les agents pathogènes d’origine alimentaire, les toxines et les contaminants chimiques. |
|
Cas et flambées de zoonoses | L’ACIA ne réussit pas à détecter ni à prévenir l’apparition ou la propagation de maladies animales transmissibles aux humains. |
|
Parasites d’animaux, phytoravageurs, maladies animales et végétales | L’ACIA ne réussit pas à prévenir, à détecter, à contrôler et à combattre un parasite ou une maladie qui menace les ressources végétales et animales. |
|
Cadre de programme | Le cadre de programme et de réglementation de l’ACIA ne suffit pas pour protéger le consommateur canadien et favoriser le commerce. |
|
Ressources humaines | L’ACIA est incapable de trouver, de développer et de fidéliser des ressources humaines compétentes pour mener à bien son mandat. |
|
Capacités scientifiques et technologiques | Les capacités scientifiques et technologiques de l’ACIA ne suivent pas l’évolution de la science ni de la réglementation. |
|
Information orientant la prise de décisions | Les données sur le rendement, les analyses et la science n’ont pas été suffisamment regroupées, précisées et définies de façon à appuyer la prise de décisions et la présentation de rapports au sein de l’ACIA. |
|
Partenariats | Le manque de coordination des rôles et des responsabilités des principaux partenaires nuit à l’exécution des programmes. |
|
Coordination interne | Le manque de coordination au sein de l’ACIA nuit à la conception et à l’exécution des programmes. |
|
Vous trouverez des détails sur bon nombre de ces initiatives aux sections II et III. |
L’évaluation de l’information sur le rendement de l’ACIA par la vérificatrice générale est présentée à la section 2.1.4 du présent rapport. Cette information sur le rendement, présentée à la section 2.2, n’a pas fait l’objet d’une vérification et se limite à un niveau d’assurance d’examen.
L’opinion de la vérificatrice générale relativement à la vérification des états financiers de l’ACIA est présentée à la section 3.1 du rapport. Les états financiers vérifiés figurent également à la section 3.1.
La vérificatrice générale n’a pas évalué ni vérifié d’autres sections du rapport.
Conformément à la Politique sur la structure de gestion, des ressources et des résultats (SGRR) du Secrétariat du Conseil du Trésor, le cadre de planification et d’établissement de rapports de l’ACIA s’appuie sur les résultats stratégiques, une AAP et le cadre de gouvernance connexe. L’AAP s’aligne sur les résultats du gouvernement du Canada et tient compte des conséquences de plusieurs facteurs, y compris l’environnement mondial, national et économique, les priorités du gouvernement, les risques stratégiques de l’ACIA, sa capacité en ressources humaines et financières, son rendement antérieur ainsi que les leçons apprises.
Le présent rapport sur le rendement souligne les principales réalisations et rend compte des progrès réalisés dans l’avancement des plans et des priorités établis dans le RPP 2008-2009 de l’Agence. Sous chacun des résultats stratégiques et des activités de programme, le rendement est mesuré pour les activités permanentes, les stratégies d’atténuation des risques et les initiatives spéciales, avec au premier plan les résultats prévus pour les Canadiens.
La section 2.2 de ce rapport décrit, dans la mesure du possible, l’information sur le rendement (points saillants, défis et leçons apprises) et les résultats prévus pour chaque résultat stratégique mesuré en fonction des objectifs, en utilisant les indicateurs de conformité et autres indicateurs de rendement pertinents.
Les objectifs de rendement sont des objectifs qualitatifs ou quantitatifs fixés par l’Agence en fonction desquels est évalué le rendement des parties réglementées et de l’ACIA quant à l’atteinte des résultats prévus. Les objectifs établis dans ce rapport visent les secteurs de programme essentiels et reposent sur des moyennes historiques du rendement réel ou sur les résultats prévus des programmes en place qui portent fruit (p. ex. le taux de conformité de l’industrie aux normes réglementaires). Aux fins du présent rapport, l’Agence a évalué l’étendue selon laquelle le rendement a atteint ou dépassé les objectifs et a analysé les cas où le rendement a raté les objectifs.
Dans l’interprétation de l’information sur le rendement, il est important de considérer que l’ACIA utilise diverses approches pour évaluer la conformité, allant des activités de surveillance aux interventions ciblées. Les objectifs des programmes de surveillance des activités diffèrent de ceux des programmes axés sur des secteurs de non-conformité particuliers. L’ACIA considère avoir atteint l’objectif de conformité lorsque le rendement varie de plus ou moins 1 pour cent par rapport à l’objectif.
Vu la complexité et la variabilité inhérente des secteurs de la production, de la transformation et de la distribution agricoles, agroalimentaires, forestières et des pêches, la méthode d’évaluation varie selon le groupe de produits. L’ACIA fait la surveillance et la promotion de la conformité en menant des inspections, des vérifications et des échantillonnages de produits selon une approche fondée sur les risques qui met l’accent sur les secteurs à risque élevé. Par exemple, l’ACIA concentre ses efforts sur les systèmes, les processus et les installations qui ont l’effet le plus direct sur la salubrité des aliments. Les taux de conformité sont un indicateur de la mesure dans laquelle les parties réglementées ont respecté les lois et les règlements fédéraux. Un taux de conformité de moins de 100 pour cent signifie qu’une partie des installations ou des produits inspectés par l’ACIA n’ont pas satisfait les exigences. L’ACIA reconnaît qu’il lui est pratiquement impossible d’atteindre un taux de conformité de 100 pour cent pour l’ensemble de ses activités. De plus, les tendances en matière de conformité sont un indicateur clé qui peut révéler des problèmes systémiques, des changements environnementaux importants ou la non-pertinence d’un objectif. Pour obtenir des détails sur l’évaluation de la conformité, consultez la section 3.3.4.
L’ACIA s’engage à fournir de l’information équitable et fiable sur le rendement. À l’Agence, on recueille et gère les données relatives au rendement en utilisant différentes méthodes et procédures. C’est pourquoi, en 2006-2007, l’ACIA a procédé à l’examen de certains systèmes de données et des contrôles de gestion en place afin d’assurer la qualité des données. En 2008-2009, dans le cadre d’un long processus visant l’amélioration globale du mécanisme de mesure du rendement et de production de rapports connexes, l’Agence a créé le système de production de rapports sur l’organisation et les opérations (PROO), qui fait partie de la Solution de production de rapports sur la gestion du rendement (SPRGR). Le principal objectif de la SPRGR consiste à fournir, en temps opportun, de l’information sur le rendement qui soit accessible, fiable et bien étayée. La PROO contribue à cet objectif en permettant d’extraire des données de différents systèmes existants, puis de les intégrer dans un entrepôt de données où elles seront structurées et présentées de façon à appuyer le processus décisionnel. L’Agence continuera de développer la SPRGR et d’étudier d’autres façons d’améliorer la qualité des données sur le rendement.
Le tableau qui suit résume les cotes d’évaluation des systèmes de données et des contrôles de processus de l’ACIA pour les données utilisées dans ce rapport.
Table 2-1 Aperçu des cotes des systèmes de données et des contrôles de processus13
Cote d’évaluation des systèmes de données et des contrôles | Définition | Nombre de systèmes de données et de contrôles |
---|---|---|
Bon | Dispose de politiques et de procédures clairement définies | 14 |
Raisonnable | Dispose de contrôles pour compenser l’absence de politiques ou de procédures bien définies | 2 |
Faible | Ne dispose pas de politiques ou de procédures définies ni de contrôles compensant cette lacune | 0 |
En attente | L’examen du système de données n’est pas terminé | 5 |
Non évalué | L’examen du système de données n’a toujours pas été effectué | 9 |
Comme elle contribue à l’approche intégrée du GC visant la santé de la population, l’ACIA, en collaboration avec les administrations fédérale, provinciales et municipales, protège les Canadiens contre les risques évitables pour la santé liés aux maladies d’origine alimentaire et animales transmissibles aux humains. Le travail de l’Agence pour atteindre ce résultat stratégique est guidé par les deux priorités suivantes :
Sommaire des activités de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorités est présenté dans le contexte des deux activités de programme suivantes :
Le travail effectué dans le cadre de ces activités porte sur deux secteurs de risque de l’Agence, soit Dangers d’origine alimentaire et Cas et flambées de zoonoses.14
Dépenses réelles 2009-09
Cette activité de programme est la plus grande priorité de l’Agence, car elle a un effet direct sur la santé et la sécurité des Canadiens. Le succès de l’ACIA dépend de nombreux facteurs, dont certains échappent à son contrôle. Par exemple, la détermination des aliments susceptibles de poser un risque pour la santé des Canadiens repose sur la participation des partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux15 et municipaux qui surveillent la santé et partagent la responsabilité de veiller à la salubrité des aliments, ainsi que des organismes du secteur privé qui cultivent, importent, produisent, transforment et distribuent les aliments.
L’ACIA doit également veiller à ce que ses processus de vérification de la conformité et de mise en application de la loi soient suffisamment efficaces pour relever les nouveaux défis liés aux systèmes modernes de production et de transformation des aliments. L’Agence doit aussi se tenir informée de tous les points d’entrée des dangers pour la santé humaine dans le continuum alimentaire.
Analyse du rendement
À l’été 2008, l’ACIA, avec la collaboration des autorités sanitaires provinciales et fédérales, est intervenue pour endiguer une éclosion de listériose associée à des viandes prêtes-à-manger des Aliments Maple Leaf produites à l’établissement de Toronto, en Ontario. L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a identifié 57 cas confirmés de maladies humaines et 22 décès liés à l’éclosion tragique. D’après les résultats de l’examen, la contamination des trancheuses à viande prête à manger utilisées dans les chaînes de production d’un établissement agréé au fédéral est la cause la plus probable de l’éclosion. Des résidus de viande profondément incrustés dans les mécanismes de tranchage auraient contribué à la propagation de la bactérie Listeria.
Au début de la crise, les organismes fédéraux et provinciaux et les ministères concernés n’arrivaient pas à bien communiquer en raison de la complexité de leurs responsabilités à l’égard de la salubrité des aliments.
Cependant, dès que la maladie a été officiellement liée à des produits alimentaires, l’ACIA a diffusé des mises en garde publiques relatives au rappel de tous les aliments susceptibles d’avoir été contaminés. Ce rappel est l’un des plus importants de l’histoire du Canada : 192 produits et près de 30 000 distributeurs étaient visés. L’ACIA a mené une enquête approfondie à l’établissement où les viandes avaient été produites, en plus de superviser la mise en œuvre des mesures correctives et la reprise d’opérations sécuritaires. Avec l’aide de Santé Canada (SC) et de l’ASPC, l’ACIA a passé en revue les événements entourant l’éclosion de listériose, puis publié les leçons tirées de son examen.
À la suite de l’éclosion, l’ACIA a immédiatement instauré des mesures de contrôle plus restrictives visant non seulement l’établissement en question, mais l’ensemble des établissements de production de viandes prêtes-à-manger au pays. L’Agence a notamment élaboré à l’intention de l’industrie de nouvelles directives concernant les exigences de nettoyage et de désassemblage des trancheuses, amélioré les procédés en laboratoire, par exemple en élaborant des méthodes de détection plus rapides, et imposé au gouvernement et à l’industrie de nouvelles exigences obligatoires (analyses d’échantillons et évaluations environnementales plus poussées) afin de faciliter la détection plus précoce, à la déclaration et au contrôle des risques liés à la bactérie Listeria. Bien que ces nouvelles mesures aient permis de renforcer le système de salubrité des aliments, il y aura toujours place à l’amélioration, notamment l’évaluation du cadre législatif et de réglementation pour s’assurer que l’Agence a le pouvoir d’appliquer les mesures qui s’imposent.
Consciente de l’importance de la collaboration de tous les acteurs, l’ACIA travaille avec l’ASPC et d’autres partenaires FPT pour examiner et mettre à jour le Guide d’interventions lors d’éclosions d’intoxication alimentaire multi-juridictionnelles, qui souligne de la nécessité pour ces partenaires de coopérer afin d’intervenir rapidement en cas de flambées de maladies d’origine alimentaire. En outre, l’Agence collabore avec SC à l’examen de la Politique sur la présence de Listeria dans les aliments prêts-à-manger. L’ACIA entend appliquer les leçons tirées de cette politique à d’autres agents pathogènes détectés dans les aliments transformés.
En 2008-2009, le taux de conformité des établissements agréés au fédéral étaient de 95 pour cent16. Bien qu’il soit élevé, ce taux reste inférieur à l’objectif de 98 pour cent. Dans un environnement complexe et dynamique comme celui des établissements de transformation des aliments, il est impossible d’éliminer tous les risques que pose l’introduction de potentiels agents pathogène d’origine alimentaire dans la chaîne alimentaire. Les conditions dans de tels établissements peuvent changer d’une journée à l’autre, ce qui fait varier les taux de conformité. Ainsi, un taux de conformité élevé au moment de l’inspection n’exclut pas la possibilité d’une flambée de maladie d’origine alimentaire plus tard dans l’année.
En plus d’intervenir pour endiguer l’éclosion de listériose et dans le cadre de ses activités permanentes visant à gérer plus efficacement les risques liés à la salubrité des aliments, l’ACIA a poursuivi l’élaboration d’une initiative clé : Inspection des viandes – amélioration continue. Par la réforme de l’inspection des animaux et des carcasses, la supervision de la transformation des viandes et des mesures d’hygiène ainsi que les procédures de production de rapports et de certification, l’ACIA a souligné davantage la responsabilité partagée de l’industrie quant à la conformation aux exigences réglementaires et a amélioré ses activités de vérification de la conformité et de mise en application de la loi. Consciente de la nécessité de moderniser ses méthodes d’inspection, l’Agence a terminé la mise en œuvre du SVC dans tous les établissements de transformation des viandes agréés au fédéral. Des améliorations seront apportées pour éliminer les problèmes soulevés lors de la mise en oeuvre du SVC.
L’ACIA a aussi mis en place le Plan de recherche sur la salubrité des aliments en vue de diminuer le temps d’analyse et adopter des méthodes plus sensibles pour la détection d’agents pathogènes d’origine alimentaire, ce qui lui a permis de renforcer sa capacité à prendre des décisions lors d’incidents liés à la salubrité des aliments. En continuant de se préparer à faire face aux menaces et incidents en matière de salubrité alimentaire et à intervenir, l’ACIA a également perfectionné ses techniques et ses critères liés à la mise en place de centres d’opérations d’urgence et à la mobilisation d’équipes d’intervention.
La sensibilisation du public demeure un facteur essentiel à l’efficacité du système canadien de salubrité des aliments. L’ACIA, en collaboration avec d’autres ministères et organismes fédéraux et d’autres intervenants clés, a réalisé des activités d’éducation et de sensibilisation pour donner de l’information au public et à l’industrie relativement à la salubrité des aliments pour leur permettre de prendre des décisions éclairées pour prévenir les incidents relatifs à la salubrité des aliments. Le programme Soyez prudents avec les aliments, qui fait partie du PAASPAC, vise à réduire l’incidence des maladies d’origine alimentaire en sensibilisant les consommateurs aux saines pratiques de manipulation des aliments. L’Agence a également lancé la campagne Pensez-y et déclarez! pour réduire au minimum l’entrée au Canada d’agents pathogènes d’origine végétale, animale et alimentaire en informant les voyageurs des lois sur l’importation des aliments, des végétaux et des animaux. Malgré la réussite de ces initiatives, l’Agence reconnaît qu’il lui reste encore du travail à faire; c’est pourquoi elle poursuit ses efforts en ce sens.
Rapports sur l’éclosion de listériose de 2008
Le 20 janvier 2009, le premier ministre Stephen Harper a annoncé la nomination de Sheila Weatherill à titre d’enquêteure indépendante sur l’éclosion de listériose d’août 2008 associée à des produits carnés prêts-à-manger des Aliments Maple Leaf. Le Rapport de l’Enquêteure indépendante sur l’éclosion de listériose de 2008 a été publié le 21 juillet 2009. Il peut être consulté sur le site Web du gouvernement du Canada qui traite de l’enquête relative à la listériose : http://www.listeriosis-listeriose.investigation-enquete.gc.ca/index_f.php.
Le 18 juin 2009, le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire a déposé à la Chambre des communes le rapport Au-delà de la crise de la listériose : renforcer le système de salubrité des aliments, disponible sur le site Web du Parlement du Canada : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=4004114&Mode=1&Parl=40&Ses=2&Language=F
Le 11 septembre 2009, le gouvernement a annoncé qu'il allait agir sur tous les 57 recommandations faites par l'enquêteure indépendante Sheila Weatherill. L'annonce peut être trouvée sur ce site: http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/newcom/2009/20090911f.shtml
La réponse du gouvernement au rapport du Comité permanent de l'agriculture et de l’agroalimentaire a été déposé au Parlement le 17 Septembre, 2009.
Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation
En 2008-2009, l’ACIA a fait progresser les travaux à l’appui des trois piliers du PAASPAC : prévention active, surveillance ciblée et intervention rapide. L’Agence a consolidé ses relations avec les partenaires internationaux en vue d’échanger sur les questions liées à la salubrité des aliments, a conçu du matériel de formation pour faire appliquer les nouvelles lignes directrices concernant l’allégation « Produit du Canada » figurant sur les étiquettes, a fourni au public de l’information essentielle sur la salubrité des aliments, a renforcé l’inspection et l’échantillonnage des aliments à risque élevé, et a continué d’améliorer le suivi des aliments importés.
L’ACIA a pris des mesures pour augmenter son effectif d’inspection, améliorer et moderniser ses procédures d’inspection, améliorer sa capacité à prévoir les urgences et à y faire face, et a réalisé des activités d’éducation et de sensibilisation pour donner de l’information au public et à l’industrie relativement aux risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques associés aux aliments, y compris la nutrition, sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-2 : Sommaire du rendement : Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition
Résultat prévu: Les risques associés aux aliments, y compris la nutrition, sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
260,9 | 289,6 | 281,0 | 3,014 | 3,156 | (142) |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement attribuable à l’allocation de fonds par l’entremise du Budget supplémentaire des dépenses, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre le total des autorisations et les dépenses réelles s’explique en partie par le fait que l’exercice 2008-2009 correspond à la première année de mise en œuvre du PAASPAC. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement18 | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les établissements agréés au fédéral qui sont inspectés respectent les exigences fédérales en matière de salubrité des aliments Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Conformité de ≥ 98 % | Viandes | 95 % | Non atteint |
Poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | ||
Produits transformés | 96 % | Non atteint | ||
Produits laitiers | 100 % | Atteint | ||
Œufs en coquille | 100 % | Atteint | ||
Analyse du rendement: Viandes Produits transformés Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
||||
Mesure dans laquelle les produits alimentaires importés et produits au pays
satisfont aux exigences fédérales relatives aux résidus chimiques Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Conformité de ≥ 95 % | Viandes | 97 % | Atteint |
Poissons et produits de la mer | 96 % | Atteint | ||
Fruits et légumes frais | 97 % | Atteint | ||
Produits transformés | 99 % | Atteint | ||
Miel | 76 % | Non atteint | ||
Œufs en coquille | 97 % | Atteint | ||
Produits laitiers | 98 % | Atteint | ||
Analyse du rendement Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
Temps nécessaire pour la diffusion d’un avertissement au public concernant un rappel de catégorie I Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
100 % des avertissements sont diffusés dans les 24 heures suivant une décision de rappel | Atteint 99,55 % L’ACIA considère avoir atteint l’objectif lorsque le rendement varie de plus ou moins 1 % par rapport à l’objectif. |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Mesure dans laquelle l’information nutritionnelle sur les produits alimentaires inspectés est exacte Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≥ 80 % des produits inspectés présentent une information nutritionnelle exacte | Atteint 85 % |
Analyse du rendement En 2002, le gouvernement a exigé que la majorité des aliments préemballés affichent sur leur étiquette un tableau de la valeur nutritionnelle, afin d’aider les consommateurs à comparer les aliments et à faire des choix éclairés. Compte tenu de l’effet de cette mesure sur l’industrie, la transition s’est effectuée sur cinq ans à l’aide de modifications apportées au Règlement sur les aliments et drogues. Bien que le RPP 2008-2009 indiquait que l’ACIA évaluerait la mesure dans laquelle les emballages d’aliments dont l’étiquetage nutritionnel est inspecté affichent l’information nutritionnelle, et qu’un indicateur et un objectif avaient été définis en ce sens, la période de transition a pris fin en décembre 2007. En raison des nouvelles exigences d’étiquetage, l’Agence a plutôt entrepris d’évaluer la mesure dans laquelle l’information nutritionnelle sur les produits alimentaires inspectés est exacte. L’indicateur de rendement et l’objectif ont été modifiés en conséquence.20 Analyse des tendances sur trois ans |
Renseignements supplémentaires La salubrité des aliments avant tout - Mesures en lien avec Listeria : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/movava/movavaf.shtml Centre des consommateurs: http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/concenf.shtml Rappels d’aliments et alertes à l’allergie: http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/recarapp/recaltocf.shtml Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation: http://www.healthycanadians.ca/pr-rp/plan_f.html |
Les animaux, aussi bien domestiques que sauvages, peuvent transmettre des agents pathogènes à l’être humain. Les maladies ainsi transmises sont appelées « zoonoses ». L’ESB, l’IA, le virus H1N1 chez le porc et les souches de la rage sont des exemples de maladies d’origine animale susceptibles de nuire à la santé publique. L’ACIA vise principalement à détecter les zoonoses à déclaration obligatoire au Canada, à contrôler et à limiter leur propagation, de même qu’à analyser, à anticiper et à prévenir la propagation de nouvelles zoonoses. L’interconnexion des marchés et l’augmentation du volume des échanger ont imposé de nouvelles exigences à l’Agence pour ce qui est de l’inspection et de la certification ont également posé des risques accrus concernant la santé des animaux et la transmission de maladies animales aux humains.
Analyse du rendement
Dans le cadre de ses activités permanentes, l’Agence poursuit l’examen régulier de la documentation pour trouver, analyser et communiquer de l’information sur les éventuelles menaces zoosanitaires et les menaces pour l’approvisionnement alimentaire, la salubrité des aliments et la santé publique au Canada. L’Agence exerce ses activités en collaboration avec des partenaires FPT, de même qu’avec d’autres organismes nationaux et internationaux tels que la Coalition canadienne pour la santé des animaux, le Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Le but est d’échanger des connaissances scientifiques, d’établir des approches collaboratives pour résoudre les difficultés communes et d’échanger les pratiques exemplaires liées à la prévention, à l’atténuation et au contrôle des maladies. Au sein du réseau quadrilatéral des laboratoires, créé en 2008, un réseau d’échange d’information a été établi entre le RCSZ et le Réseau américain de laboratoires de santé animale. La première réunion rassemblant le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande a eu lieu en avril 2008 au Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE), à Winnipeg. Le CNMAE collabore avec le Réseau américain de laboratoires de santé animale à des activités de diagnostic dans le but d’établir un lien électronique direct entre les deux organismes.
En 2008-2009, l’ACIA s’est vu accorder environ 65 millions de dollars pour son programme de surveillance de l’ESB, qui prévoit notamment le retrait des matières à risque spécifiées, le renforcement de l’interdiction visant les aliments du bétail, l’intensification de la surveillance et le contrôle des importations. En 2008, l’Agence a analysé 48 808 échantillons pour dépister l’ESB; 4 échantillons se sont révélés positifs. Aucun des cas confirmés d’ESB n’a contaminé la chaîne alimentaire et les aliments pour animaux. Le RCSZ a mis au point un entrepôt de données central électronique, en temps réel, dans lequel les résultats des tests de dépistage de l’ESB effectués dans les laboratoires provinciaux sont fusionnés aux résultats nationaux. Ces données sont disponibles à des fins d’analyse nationale et de production de rapports pour l’OIE. Le Canada maintient son statut de pays « à risque maîtrisé »21 que lui a attribué l’OEI.
L’ACIA a fait progresser les travaux à l’appui de la Stratégie de préparation à une pandémie d’influenza aviaire, contribuant ainsi à la conception d’une mise à l’essai internationale du Plan nord-américain contre l’influenza aviaire et la pandémie d’influenza, activité à laquelle elle a également participé. En outre, l’Agence a renforcé le Système canadien de surveillance de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire (SCSIADO), qui vise à appliquer les directives de l’OIE et les nouvelles exigences de l’Union européenne. Le SCSIADO permettra à l’ACIA et aux agriculteurs de mieux percevoir les risques et ainsi limiter la propagation d’éventuelles maladies.
Éclosion d’influenza aviaire en Colombie-Britannique
Au début de 2009, l’influenza aviaire a été détectée dans deux exploitations avicoles commerciales du sud de la Colombie-Britannique. L’ACIA a réagi rapidement pour contrôler l’éclosion en imposant des restrictions visant le déplacement des oiseaux et des produits avicoles dans les secteurs environnants. L’efficacité des mesures de surveillance, de suivi et d’intervention résulte de la communication et de la collaboration entre l’Agence et la Colombie-Britannique. Après l’analyse détaillée de la volaille commerciale, l’Agence a levé, en avril 2009, toutes les restrictions de déplacement d’oiseaux et de produits avicoles qui étaient encore en vigueur. Aucun cas de maladie attribuable à l’épidémie n’a été signalé chez les humains, et les répercussions sur les échanges commerciaux ont été minimes.
Sommaire du rendement
L’ACIA a poursuivi ses activités de surveillance, de contrôle et de détection, ce qui lui a permis d’intervenir efficacement lors de l’épidémie d’IA qui a frappé la Colombie-Britannique au début de 2009. L’Agence a également collaboré avec ses partenaires à l’amélioration de son cadre de programme et de réglementation, réalisant ainsi des progrès dans l’atteinte du résultat prévu : les risques de transmission de maladies animales aux humains sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-3 : Sommaire du rendement : Risques liés aux zoonoses
Résultat prévu : Les risques de transmission de maladies animales aux humains sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
126,1 | 149,7 | 99,3 | 913 | 758 | 155 |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement attribuable à l’allocation de fonds supplémentaires au programme de surveillance de l’ESB, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre les dépenses réelles et le total des autorisations résulte principalement des affectations bloquées, de la réaffectation de fonds à d’autres secteurs de programme, et de l’imputation des dépenses à l’activité de programme Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production plutôt qu’à l’activité Risques liés aux zoonoses. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Nombre de cas d’influenza aviaire qui surviennent en dehors de la zone de contrôle initiale Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune propagation de la maladie au-delà de la zone de contrôle initiale | Atteint |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements supplémentaires Influenza aviaire : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/avflu/avfluf.shtml Maladies animales : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/disemala/disemalaf.shtml |
Avantages pour les Canadiens
Les processus d’amélioration continue de l’ACIA et son intervention rapide en cas d’urgence touchant la salubrité des aliments contribuent à mieux protéger les Canadiens contre les risques liés à la salubrité des aliments et aux zoonoses. Grâce à l’accroissement des activités d’information et de sensibilisation du public, comme le programme Soyez prudents avec les aliments et la campagne Pensez-y et déclarez!, et à une plus grande transparence concernant les allégations « Produit du Canada » et « Fabriqué au Canada » sur les étiquettes, les Canadiens disposent de toute l’information nécessaire pour faire des choix d’aliments éclairés.
Les programmes de l’ACIA visent les objectifs suivants : protéger les cultures, les forêts, le bétail et les espèces aquatiques du Canada contre les maladies et les parasites réglementés; prévenir l’introduction dans les systèmes de production des animaux et des végétaux de substances indésirables et dangereux susceptibles d’avoir un effet sur la santé humaine ou l’environnement; évaluer la durabilité environnementale des nouveaux produits issus de technologies habilitantes, comme la biotechnologie. En 2008-2009, l’ACIA a travaillé avec Agriculture et Agroalimentaire Canada sur un certain nombre d’activités coopératives, dont le partage des responsabilités liées à la gestion des risques, la recherche et le développement de politiques et de programmes, l’application de la Stratégie sur les EEE et la négociation de l’accès aux marchés. Le travail de l’Agence pour atteindre ce résultat stratégique est guidé par la priorité suivante :
Sommaire des activités de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorités est présenté dans le contexte des trois activités de programme suivantes :
Le travail effectué dans le cadre de ces activités porte sur deux secteurs de risque de l’Agence, soit Parasites d’animaux, phytoravageurs, maladies animales et végétales et Capacités scientifiques et technologiques.
Dépenses réelles 2008-2009
Les programmes de l’ACIA jouent un rôle important dans l’atténuation et la gestion des risques. En effet, ils permettent à l’Agence de protéger les animaux du Canada (les animaux d’élevage comme les espèces sauvages et aquatiques) contre les maladies réglementées les plus fréquentes au pays, de travailler activement à gérer, à contrôler et à enrayer les éclosions, et de mieux anticiper l’apparition et la propagation de nouvelles maladies. Ces programmes visent également à contrôler la qualité des facteurs de production, comme les aliments du bétail, pour veiller à ce que des contrôles soient en place pour prévenir la propagation des maladies animales. Enfin, conformément à la Loi sur la santé des animaux, l’ACIA réglemente le transport des animaux au Canada en fixant des normes sur le bien-être des animaux en transit. Les normes internationales plus rigoureuses, l’évolution constante des sciences et de la technologie et les nouvelles pratiques de production imposent à l’Agence des exigences encore plus strictes pour qu’elle tienne compte des nouvelles études et qu’elle réduise au minimum les risques pour la santé animale.
Analyse du rendement
En vertu des accords signés en juillet 2008 par les administrations FPT dans le cadre de Cultivons l’avenir, l’ACIA a entrepris des activités liées au plan de gestion stratégique pour le Système national de traçabilité des produits agricoles et agroalimentaires (SNTPAAA). Le SNTPAAA se veut un cadre législatif et de réglementation qui régit de façon globale la traçabilité du bétail dans le but de contrôler la santé des animaux et les maladies animales, de gérer les situations d’urgence et de favoriser l’accès aux marchés. En 2008-2009, l’ACIA a entrepris l’évaluation du cadre législatif propice à la mise en œuvre du SNTPAAA ainsi qu’à l’élaboration de normes nationales sur la traçabilité des données et l’interopérabilité des systèmes. Elle a également commencé les travaux en vue de la conception d’un portail national de traçabilité qui offrira un point d’accès unique aux données de différentes bases.
L’Agence a poursuivi sa campagne de recrutement pour la Réserve vétérinaire canadienne (RVC), qui compte maintenant 157 vétérinaires du secteur privé chargés d’aider les gouvernements à intervenir dans les situations d’urgence touchant la santé animale au Canada. La RVC renforce les capacités d’intervention actuelles des gouvernements fédéral et provinciaux et permet également au Canada d’accroître sa capacité d’intervention, ses connaissances spécialisées et la rapidité de ses interventions. De plus, l’Agence a terminé un exercice qui visait à établir le profil de risque de la fièvre aphteuse, ce qui lui a permis d’élaborer un plan d’action en vue de prévenir la maladie, de s’y préparer et d’y réagir.
Afin de regrouper les activités de gestion des risques liés à la santé des animaux mises en œuvre par les gouvernements, l’industrie et le secteur universitaire, l’ACIA a entrepris des travaux à l’appui de la Stratégie nationale sur la santé des animaux (SNSA). En 2008-2009, le Comité des sous-ministres adjoints responsables de la réglementation FPT a redirigé ses efforts vers la définition d’une stratégie nationale sur la santé et le bien-être des animaux d’élevage. La première étape de cette stratégie, qui consistait notamment à définir les responsabilités quant à l’amélioration des systèmes de production et aux méthodes de lutte contre les maladies, a été réalisée.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour améliorer ses activités de surveillance, de détection et de contrôle des maladies animales, tout en continuant de travailler avec les partenaires et intervenants à renforcer le cadre de programme et de réglementation. L’Agence a continué d’atteindre la plupart de ses objectifs de rendement. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques pour les ressources animales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-4 : Sommaire du rendement : Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production
Résultat prévu : Les risques pour les ressources animales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
74,7 | 88,7 | 100,0 | 751 | 808 | (57) |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est principalement attribuable à l’augmentation des paiements d’indemnisation prévus par la loi, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre le total des autorisations et les dépenses réelles s’explique en partie par l’imputation des dépenses à l’activité de programme Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production plutôt qu’à l’activité Risques liés aux zoonoses. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les données de l’ACIA révèlent l’introduction au Canada de maladies animales exotiques réglementées par des trajectoires plus particulièrement visées par règlement Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve (confirmée par les données de l’ACIA) que des maladies animales exotiques réglementées ont été introduites au Canada par des trajectoires plus particulièrement visées par règlement | Atteint |
Analyse du rendement: Analyse des tendances sur trois ans: |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les données de l’ACIA révèlent la propagation de maladies animales exotiques réglementées introduites au Canada pendant l’exercise en cours24 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve de la propagation de maladies animales exotiques réglementées au-delà de la zone de contrôle initiale | Atteint |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les usines d’équarrissage et les provenderies inspectées fonctionnent sans s’écarter de façon majeure du Règlement sur les aliments du bétail et du Règlement sur la santé des animaux (l’amélioration de l’interdiction frappant les aliments du bétail)25 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Conformité de ≥ 95 % | Usines d’équarrissage | 93 % | Non atteint |
Provenderies | 78 % | Non atteint | ||
Analyse du rendement Usines d’équarrissage Provenderies Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
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Renseignements supplémentaires Programme de santé des animaux : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/animaf.shtml |
Les programmes de l’ACIA jouent un rôle important dans l’atténuation et la gestion des risques en protégeant les ressources végétales du Canada (les cultures et les forêts) contre les maladies et les ravageurs réglementés et en réglementant les plantes et les produits végétaux ainsi que les produits susceptibles d’introduire des ravageurs, par exemple le terreau. Les voies par lesquelles les phytoravageurs peuvent pénétrer au Canada sont de plus en plus diversifiées. C’est pourquoi l’Agence doit recentrer ses objectifs et indicateurs vers les secteurs qu’elle peut maîtriser. Par exemple, il est impossible pour l’ACIA de contrôler l’introduction de ravageurs par les voies de dispersion naturelle ou les voies qui ne peuvent pas être facilement inspectées. Par conséquent, l’ACIA doit définir des indicateurs de rendement qui cibleront les secteurs pouvant faire l’objet d’une gestion des risques. Elle doit également rediriger ses efforts vers l’étude des processus biologiques pertinents à ces ravageurs et maladies, de façon à pouvoir appliquer des mesures de contrôle à long terme.
Analyse du rendement
En 2008-2009, à la suite de la détection du nématode à kyste de la pomme de terre en Alberta, il a fallu effectuer très rapidement un vaste échantillonnage à des fins d’étude ainsi que de nombreux essais en laboratoire pour que l’industrie albertaine de la pomme de terre continue d’avoir accès aux marchés27. Pour ce faire, d’importantes ressources ont été mobilisées sur place et en laboratoire, et des partenariats stratégiques ont été établis, notamment avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural de l’Alberta. De plus, après sept ans de mise en œuvre efficace de contrôles réglementaires et de programmes d’éradication, l’Agence a veillé à ce que le virus de la sharka avait été éradiqué de six des sept zones de contrôle.
L’ACIA a continué de renforcer et de simplifier le cadre de réglementation des végétaux et des produits végétaux (semences, engrais, suppléments, etc.) canadiens pour accroître la conformité28. La conception et l’exécution réussies des programmes présentent un défi de taille : tenir compte des opinions de tous les intervenants tout en adoptant une réglementation efficace qui n’est pas trop restrictive. Pour surmonter ce défi, l’Agence a tenu des forums de consultation, en plus de négocier avec les intervenants et les partenaires commerciaux. Grâce à ces forums, les intervenants ont pu connaître et comprendre les exigences réglementaires, ce qui leur permet de participer plus activement à l’élaboration des politiques. Ces forums contribuent également au maintien de la conformité. En outre, les travaux portant sur l’approche axée sur les risques qui couvre le « périmètre nord-américain » se sont poursuivis dans le but d’améliorer la coordination internationale de la réglementation visant les maladies et les ravageurs.
L’ACIA donne suite au rapport de la vérificatrice générale sur la protection des végétaux
Déposé en décembre 2008 par le Bureau du vérificateur général (BVG), le rapport sur la gestion des risques pour les ressources végétales du Canada examine la façon dont l’ACIA gère les risques liés à l’importation de végétaux et de produits végétaux au pays. La vérification portait principalement sur le mandat de l’Agence à l’égard de la protection des végétaux et son utilisation d’une approche fondée sur les risques pour prévenir l’entrée au Canada de végétaux, de phytoravageurs et de maladies végétales d’origine étrangère. Aucune activité visant la salubrité des aliments n’a été vérifiée. Globalement, la vérificatrice générale a conclu que l’Agence ne dispose pas de stratégie intégrée et efficace de gestion des risques pour ce qui est des végétaux et des produits végétaux importés. Le BVG a signalé de graves lacunes dans les activités et les processus d’atténuation des risques de l’Agence.
L’ACIA est d’accord avec toutes les recommandations émises par le BVG, y compris l’amélioration des méthodes d’enquête phytosanitaire et d’évaluation des risques, l’échange d’information avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l’amélioration des systèmes de gestion des risques, notamment en ce qui concerne la GI-TI, le but étant de garantir le bon déroulement du Programme de protection des végétaux.
L’ACIA a conçu un plan d’action de gestion pour se conformer à ces recommandations. Elle a pris des mesures pour améliorer la planification et la réalisation des enquêtes, y compris la définition de nouveaux critères de risque qui serviront à établir les priorités en matière d’enquête dans le cadre des travaux menés de concert avec les principaux partenaires internationaux sur le projet nord-américain d’amélioration de l’analyse des risques, qui vise à améliorer et à harmoniser les méthodes d’évaluation des risques.
L’ACIA et l’ASFC collaborent au développement d’un système d’indicateurs de rendement grâce auquel l’Agence pourra systématiquement obtenir l’information requise auprès de l’ASFC. De plus, l’ACIA a entrepris l’édification d’un système de suivi et de contrôle pour la santé des végétaux, qui répond précisément aux besoins de l’Agence en matière d’information sur les importations. Elle a également débuté la conception d’un processus moderne de gestion de la qualité qui garantira l’atteinte des objectifs du Programme de protection des végétaux.
Le rapport intégral se trouve sur le site suivant :
http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200812_04_f_31828.html.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour améliorer ses activités de surveillance, de détection et de contrôle des phytoravageurs, tout en continuant de travailler avec les partenaires et intervenants à renforcer le cadre de programme et de réglementation. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques pour les ressources végétales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables. L’Agence continue de faire face à la menace de propagation de certains phytoravageurs. Elle doit donc déterminer les indicateurs de rendement qui évalueront le mieux ses activités.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-5 : Sommaire du rendement : Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production
Résultat prévu : Les risques pour les ressources végétales sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
79,0 | 95,7 | 91,4 | 753 | 694 | 59 |
Analyse des écarts | |||||
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations est attribuable à l’augmentation des paiements d’indemnisation prévus par la loi, à l’allocation de fonds aux conventions collectives et à l’augmentation des contributions obligatoires aux régimes d’avantages sociaux des employés. L’écart entre le total des autorisations et les dépenses réelles s’explique principalement par la réaffectation de fonds à d’autres secteurs de programme. |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les données de l’ACIA révèlent l’introduction et la propagation au Canada de nouveaux ravageurs et maladies exotiques, visés par règlement, qui risquent de nuire aux végétaux (maladies et ravageurs recensés dans la liste des parasites réglementés au Canada) Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve (confirmée par les données de l’ACIA) que de nouveaux ravageurs et maladies exotiques réglementés ont été introduits au Canada et se sont propagés par des trajectoires particulièrement visées par règlement | Atteint Aucun ravageur réglementé ne s’est introduit au Canada |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure du changement imputable à la présence de maladies ou de ravageurs réglementés pouvant nuire à des végétaux au-delà des zones réglementées Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Aucune preuve de l’élargissement imputable à l’activité humaine, des zones atteintes par des maladies et des ravageurs pouvant nuire à des végétaux | Non atteint Cinq ravageurs se sont propagés au-delà des zones réglementées |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les risques liés à la protection des végétaux cernés par l’ACIA (à l’intérieur et à l’extérieur du Canada) sont communiqués aux intervenants touchés Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Une fois que le risque menaçant la santé des végétaux a été cerné, l’information appropriée est communiquée aux intervenants concernés en moins d’un mois | Non atteint 33 % des communications ont eu lieu en moins d’un mois |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements supplémentaires Végétaux : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/plavegf.shtml Phytoravageurs : http://www.inspection.gc.ca/english/plaveg/pestrava/pestravae.shtml |
Les programmes de protection de la biodiversité de l’ACIA jouent un rôle important dans l’atténuation et la gestion des risques au chapitre de l’environnement. Les lois régissant la gestion des nouveaux produits agricoles et des nouvelles biotechnologies sont administrées par l’ACIA et contribuent à la protection de la biodiversité. Citons entre autres la Loi sur la protection des végétaux, la Loi sur les semences, la Loi sur les engrais, la Loi relative aux aliments du bétail et la Loi sur la santé des animaux. Les programmes de l’ACIA prévoient notamment la protection de la biodiversité du Canada contre les espèces exotiques envahissantes (EEE) et d’autres parasites introduits à la suite de changements environnementaux. Ils comprennent également l’évaluation environnementale des nouveaux produits agricoles, y compris ceux issus de nouvelles technologies.
Analyse du rendement
En 2008-2009, l’ACIA a poursuivi sa collaboration avec des partenaires pour élaborer une politique globale sur les EEE qui orientera les activités d’application des règlements et de vérification de la conformité. L’Agence a amélioré ses procédures d’inspection des produits végétaux importés et des voies d’entrée à risque élevé pour les phytoravageurs. Dans le cadre de la campagne Ne déplacez pas de bois de chauffage, l’ACIA a sensibilisé les Canadiens aux conséquences néfastes que peut avoir sur les forêts canadiennes le déplacement de bois de chauffage, notamment la propagation d’espèces envahissantes comme l’agrile du frêne. L’Agence doit constamment suivre l’évolution des technologies pour être en mesure de détecter et de contrôler les ravageurs. C’est pourquoi elle a conclu un accord avec le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada en vue d’étudier les méthodes de détection des ravageurs qui menacent les forêts canadiennes. Cette initiative permet de répartir stratégiquement les ressources en fonction de questions préoccupantes, tout en offrant la marge de manœuvre pour structurer les besoins en recherche relativement aux problèmes liés aux phytoravageurs.
En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, de nombreux ministères et organismes participent à la réglementation des produits issus de la biotechnologie. L’Agence a travaillé avec des partenaires fédéraux pour faciliter la coordination et l’harmonisation des politiques et des démarches réglementaires. Elle a également conçu un guide de réglementation des nouveaux produits agricoles canadiens. En outre, l’Agence a renforcé sa capacité d’évaluation scientifique des nouveaux produits issus de la biotechnologie en vue d’enregistrer ces produits et d’obtenir des autorisations de recherche. Les données scientifiques, les connaissances et les politiques de l’ACIA doivent constamment suivre l’évolution des technologies et des produits.
Sommaire du rendement
Le nombre plus élevé de voies d’entrée à risque élevé pour les phytoravageurs rend encore plus difficile la prévention de la propagation des EEE au Canada. L’Agence a amélioré ses procédures d’inspection et a pris des mesures pour améliorer ses méthodes de détection des ravageurs forestiers. Elle a également poursuivi l’évaluation de la salubrité et de l’efficacité des produits agricoles, en plus de travailler avec les partenaires et intervenants au renforcement du cadre de programme et de réglementation. Elle a par le fait même réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les risques pour la biodiversité animale et végétale sont gérés et demeurent dans des limites acceptables.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-6 : Sommaire du rendement : Protection de la biodiversité
Résultat prévu : Les risques pour la biodiversité animale et végétale sont gérés et demeurent dans des limites acceptables | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
14,8 | 16,0 | 15,1 | 130 | 230 | (100) |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les nouveaux produits autorisés à la suite d’une évaluation environnementale sont conformes aux exigences et aux normes de l’ACIA31 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
Végétaux à caractères nouveaux : 90 % Renseignements supplémentaires32 |
Végétaux à caractères nouveaux | 96 % | Atteint |
Nouveaux engrais | 80 % | Non atteint | ||
Aliments du bétail | Non évalué en 2008-2009 | |||
Produits biologiques vétérinaires | Non évalué en 2008-2009 | |||
Analyse du rendement Nouveaux engrais Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
||||
Renseignements supplémentaires Espèces envahissantes : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/invenv/reff.shtml Biosécurité végétale : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/bio/pbobbvf.shtml |
Avantages pour les Canadiens
En améliorant la surveillance, l’examen et le contrôle des ressources animales et végétales, l’Agence contribue à mieux protéger les Canadiens contre les pertes sur les plans économique et environnemental causées par la présence de maladies animales exotiques extrêmement contagieuses et de maladies végétales. Les évaluations rigoureuses ont donné aux agriculteurs canadiens l’accès à un plus grand nombre de nouveaux produits végétaux et agricoles salubres; la confiance accrue à l’égard de nos systèmes de réglementation a stimulé l’exportation de nos produits.
Les programmes de l’ACIA favorisent la protection du consommateur en ce qui a trait aux aliments et à certains produits agricoles. Ils contribuent également à la prospérité du secteur agroalimentaire canadien en lui donnant accès aux marchés internationaux. L’Agence veut ainsi vérifier l’exactitude des renseignements fournis au consommateur sur les étiquettes et dans les publicités. De plus, l’ACIA travaille à faciliter l’accès aux nouveaux marchés pour le secteur agricole et agroalimentaire : elle s’assure que les produits canadiens sont conformes aux normes et aux règlements nationaux et internationaux, et représente les intérêts du Canada à l’étranger et dans les forums internationaux en offrant un soutien technique et en négociant des ententes techniques et des normes. Afin d’encourager le commerce équitable chez les producteurs et les importateurs, l’ACIA s’assure également que les produits importés sont conformes aux normes canadiennes. En 2008-2009, l’ACIA a travaillé avec la Commission canadienne des grains pour faciliter l’accès aux marchés nationaux et d’exportation. Les deux organismes ont également collaboré au sein du groupe de travail du portefeuille sur la politique relative aux semences, qui vise à élaborer une politique coordonnée et d’échanger de l’information sur les cultures de grande production. Le travail de l’Agence pour atteindre ce résultat stratégique est guidé par la priorité suivante :
Sommaire des activités de programme
Le rendement par rapport aux plans et aux priorités est présenté dans le contexte des deux activités de programme suivantes :
Le travail effectué dans le cadre de ces activités porte sur deux secteurs de risque de l’Agence, soit Cadre de programme et Partenariats : Responsabilités.
Dépenses réelles 2008-2009
L’ACIA cherche continuellement à améliorer son assise réglementaire pour qu’elle soit cohérente, scientifique et axée sur les résultats. Elle vise ainsi à offrir une plus grande transparence au consommateur tout en facilitant le commerce et la collaboration. Cependant, l’évolution des méthodes d’inspection et des tendances de consommation alimentaire, l’augmentation du volume des échanges commerciaux et les normes internationales plus rigoureuses accentuent l’importance pour l’Agence de revoir et de moderniser son cadre législatif et de réglementation afin qu’elle conserve ses pleins pouvoirs. L’Agence s’engage à miser sur les efforts déployés jusqu’ici pour renouveler son cadre législatif et de réglementation. Elle continue de travailler avec ses partenaires fédéraux en vue d’atteindre cet objectif.
Analyse du rendement
Comme nous l’avons mentionné à la section 2.2.2 (Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production), l’ACIA a poursuivi l’élaboration d’un cadre de réglementation plus rigoureux et plus simple à l’égard des végétaux et des produits végétaux canadiens dans le but d’améliorer le taux de conformité et de minimiser le fardeau réglementaire, d’éliminer certains obstacles à l’innovation et au commerce, et de faciliter la compétitivité du secteur agricole canadien tout en maintenant les normes les plus élevées qui soit en matière de salubrité, de qualité, d’efficacité et de protection de l’environnement. En participant à l’IAFP du gouvernement du Canada, l’Agence a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé, soit réduire de 20 pour cent le fardeau administratif imposé aux entreprises. Cette initiative visait à rationaliser et à simplifier les exigences administratives applicables à plus de 250 projets sous la responsabilité de l’Agence.
L’Agence a continué de travailler à la mise en œuvre de la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation (DCRR), qui propose un système de réglementation plus efficace, plus efficient et plus responsable. Malgré la participation active de l’Agence à la mise en œuvre de la DCRR, les nouvelles exigences d’élaboration des règlements ont exercé des pressions sur les ressources existantes pour ce qui est de l’évaluation des risques, de la conjoncture économique et du rendement. L’Agence a également entrepris la conception d’un système de frais d’utilisation modernisé, simplifié, flexible et harmonisé avec les compétiteurs internationaux. L’ACIA maintient son engagement à relever ces défis à court terme en vue d’instaurer une réglementation plus efficace.
L’ACIA a également continué de promouvoir l’harmonisation des règlements et des normes nationaux et internationaux, travaillant avec des partenaires pour demeurer à la fine pointe des réalisations scientifiques et pour influer sur l’établissement de normes nationales et internationales qui tiennent compte des principes scientifiques actuels et assurent un environnement commercial plus prévisible. La stratégie nationale proposée par les responsables FPT à l’égard de la salubrité des aliments repose sur une vision et des priorités communes qui consistent à harmoniser les efforts déployés par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour satisfaire les demandes des partenaires commerciaux, améliorer la surveillance nationale, maintenir la confiance des consommateurs et accroître la capacité à démontrer l’efficacité du système de salubrité des aliments. Sur le plan international, l’Agence influe sur la mise en œuvre de l’Accord sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale du commerce. En vertu de cet accord, les règlements doivent être fondés sur des principes scientifiques et n’être appliqués que dans la mesure nécessaire pour protéger les humains, les animaux et les végétaux, sans établir de discrimination arbitraire ou injustifiable envers les autres pays.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour améliorer et moderniser son cadre de programme et de réglementation, y compris la promotion de l’harmonisation des règlements et des procédures d’application nationaux et internationaux. Comme le montre le tableau ci-dessous, l’Agence a atteint son objectif de rendement et a réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : le cadre de réglementation de l’ACIA procure le maximum d’avantages aux Canadiens puisqu’il s’appuie sur une démarche scientifique et prend en compte les règlements internationaux et les intérêts des intervenants. L’ACIA doit néanmoins poursuivre ses efforts en ce sens.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-7 : Sommaire du rendement : Cadres réglementaires intégrés
Résultat prévu : Le cadre de réglementation de l’ACIA procure le maximum d’avantages aux Canadiens puisqu’il s’appuie sur une démarche scientifique et prend en compte les règlements internationaux et les intérêts des intervenants | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
19,5 | 21,6 | 21,1 | 237 | 186 | 51 |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Proportion des initiatives de réglementation étant publiées dans la partie I de la Gazette du Canada, avant d’être publiées dans la partie II34 Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≥ 95 % des initiatives de réglementation sont publiées dans la partie I de la Gazette du Canada avant d’être publiées dans la partie II |
Atteint 100 % |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements supplémentaires Initiative d’allégement du fardeau de la paperasserie (Industrie Canada) : http://www.reducingpaperburden.gc.ca/eic/site/pbri-iafp.nsf/fra/h_sx00001.html Pratiques équitables d’étiquetage : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/labetif.shtml Semences : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/seesem/seesemf.shtml Engrais : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/fereng/ferengf.shtml |
L’ACIA contribue à assurer les conditions nécessaires à une économie prospère et innovatrice. Essentiellement, elle encourage et protège la concurrence équitable, promeut des pratiques commerciales équitables, contrôle l’efficacité et la qualité des produits, et permet la mise en marché des produits à l’échelle nationale et internationale. L’ACIA est notamment chargée de faire appliquer les dispositions sur l’étiquetage des aliments au Canada. En plus de jouer un rôle clé dans la protection des consommateurs, elle aide ceux-ci à faire des choix éclairés.
Analyse du rendement
En 2008-2009, l’ACIA a modifié les lignes directrices sur les allégations « Produit du Canada » et « Fabriqué au Canada » figurant sur les étiquettes. Ce processus visait à offrir aux consommateurs une plus grande transparence quant aux produits fabriqués et transformés au Canada. L’Agence a également pris des mesures pour mieux informer l’industrie au sujet des exigences d’étiquetage et améliorer la cohérence dans la mise en œuvre des mesures d’application.
L’ACIA a maintenu ses efforts pour veiller à l’application uniforme par les pays importateurs d’un processus décisionnel fondé sur des principes scientifiques en ce qui a trait à l’accès au marché canadien. En 2008-2009, l’Agence a réussi à redynamiser le marché des bovins au Mexique, en Jordanie et en Arabie saoudite. Elle a également poursuivi ses négociations techniques avec la Corée. En rehaussant les caractéristiques de sécurité sur les certificats d’exportation pour réprimer les fraudes, l’Agence a pu négocier la réouverture du marché canadien du porc en Russie. Elle poursuit ses négociations avec l’Inde concernant la réévaluation des exigences d’exportation des légumineuses.
Dans le cadre du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité, l’ACIA a continué de promouvoir la sécurité des produits importés, en travaillant avec ses partenaires nationaux et internationaux pour améliorer les méthodes d’échange d’information et en menant d’autres études sur la salubrité des aliments, y compris les épidémies causées par des agents de bioterrorisme. Comme nous l’avons mentionné à la section 2.2.2, l’inspection des importations et les mesures prises en cas de détection de ravageurs représentent la première ligne de défense du Canada pour protéger ses ressources agricoles. L’Agence a pris des mesures pour veiller à ce que l’inspection des produits végétaux repose sur des données valides et fondée sur les risques.
Nématode à kyste de la pomme de terre
Le nématode à kyste de la pomme de terre est considéré comme un ravageur quarantenaire, car il peut réduire le rendement des cultures de pommes de terre et d’autres cultures hôtes, comme les tomates et les aubergines, dans une proportion pouvant atteindre 80 pour cent si aucun moyen de lutte n’est mis en place. Ce ravageur infeste le sol et est très difficile à éradiquer parce qu’il peut survivre à l’état dormant dans le sol pendant plusieurs décennies.
À la suite de la détection du nématode à kyste de la pomme de terre en Alberta en 2007, il a fallu effectuer très rapidement une vaste enquête et de nombreux prélèvements d’échantillons pour permettre aux États-Unis et au Mexique d’avoir accès au marché canadien de la pomme de terre. Les résultats des analyses des cultures de 2008 se sont avérés négatifs à l’égard du nématode à kyste de la pomme de terre.
L’ACIA et le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) ont publié de nouvelles lignes directrices sur le nématode à kyste de la pomme de terre. Par conséquent, depuis le 28 janvier 2009, l’Alberta peut à nouveau exporter des pommes de terre de semence aux États-Unis. L’ACIA a également conclu un accord avec le Mexique pour reprendre l’exportation des pommes de terre. L’Agence travaille avec l’USDA et les intervenants à fixer les paramètres d’un plan canado-américain de gestion du nématode à kyste de la pomme de terre et d’enquêtes de détection nationales du nématode à partir de 2009-2010.
Sommaire du rendement
L’ACIA a pris des mesures pour protéger le consommateur et les marchés contre les pratiques déloyales, faciliter l’accès aux marchés et promouvoir la sécurité de l’approvisionnement alimentaire et des ressources agricoles du Canada. L’Agence a toujours atteint ses objectifs de rendement au cours des trois dernières années. Elle a donc réalisé des progrès à l’égard du résultat prévu : les producteurs canadiens d’aliments, de végétaux, d’animaux et de produits connexes exercent leurs activités dans un marché équitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien.
Le tableau qui suit présente le résultat prévu de l’ACIA, les indicateurs de rendement et les objectifs pour cette activité de programme, ainsi que le rendement en 2008-2009 par rapport à ces objectifs. Pour obtenir plus de détails, y compris les résultats des périodes antérieures, consultez la section 3.3.2 Sommaire des indicateurs de rendement.
Tableau 2-8 : Sommaire du rendement : Accès aux marchés nationaux et internationaux
Résultat prévu : Les producteurs canadiens d’aliments, de végétaux, d’animaux et de produits connexes exercent leurs activités dans un marché équitable et efficace dont tire parti le consommateur canadien | |||||
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
30,3 | 35,7 | 37,6 | 496 | 657 | (161) |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les produits, les étiquettes et les publicités inspectés sont représentés avec exactitude Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
70 % des produits, des étiquettes et des publicités inspectés sont représentés avec exactitude |
Atteint 82 % |
Analyse du rendement Méthodes d’évaluation de la conformité Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | ||
---|---|---|---|---|
Mesure dans laquelle les expéditions certifiées d’aliments, d’animaux et de végétaux respectent les exigences d’importation imposées par le pays de destination Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≥ 99 % des expéditions répondent aux exigences. |
Aliments - viandes | 100 % | Atteint |
Aliments -poissons et produits de la mer | 99 % | Atteint | ||
Aliments -oeufs transformés | 100 % | Atteint | ||
Animaux | Aucune donnée disponible | |||
Végétaux | 100 % | Atteint | ||
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement |
---|---|---|
Mesure dans laquelle les normes de service sont respectées dans les limites du Programme de protection des végétaux Cotes des systèmes de données et des contrôles de processus |
≤ 95 % des demandes effectuées dans le cadre du Programme de protection des végétaux qui sont soumises aux normes de service sont traitées dans les limites cernées |
Aucune donnée disponible |
Analyse du rendement Analyse des tendances sur trois ans |
||
Renseignements supplémentaires |
L’accès aux marchés et la protection du consommateur sont les piliers de l’économie canadienne. Grâce à une réglementation fondée sur des principes scientifiques, à l’élimination des obstacles techniques et à la révision des lignes directrices et des normes, les producteurs canadiens d’aliments, d’animaux, de végétaux et de produits connexes bénéficient d’un accès international élargi ainsi que d’un marché équitable et efficace où ils peuvent exercer leurs activités.
Les faits saillants sur le plan financier présentés dans le Rapport sur le rendement visant à donner une vue d'ensemble de la situtation financière et des activités de l'ACIA. Les états financiers sont préparés conformément aux principes de la comptabilité d'exercice, des conventions comptables du Conseil du Trésor et les instructions de fin d'exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l'exige l'article 31 de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments. L'Agence est vérifiée chaque année depuis son origine et a toujours reçu une opinion non qualifiée.
États condensés de la situation financière Au 31 mars |
% de Variation | 2009 | 2008 |
---|---|---|---|
Actif | |||
Total de l'actif | (5,59%) | 274 269 | 290 505 |
Total | (5,59%) | 274 269 | 290 505 |
Passif | |||
Total du passif | 12,35% | 226 956 | 202 004 |
ÉquitÉ | |||
Total des capitaux propres | (46,54%) | 47 313 | 88 501 |
Total | (5,59%) | 274 269 | 290 505 |
États condensés des resultats Exercise terminé le 31 mars |
% de Variation | 2009 | 2008 |
---|---|---|---|
REVENUS | |||
Total des revenus | (10,94%) | 54 299 | 60 971 |
DÉPENSES | |||
Total des dépenses | 0,13% | 805 691 | 804 637 |
Coût de fonctionnement net | 1,03% | 751 392 | 743 666 |
Le total de l'actif se chiffrait à 274 millions à la fin de 2008-2009, une diminution de 16 millions (6%) par rapport au total de 290 millions affiché pour l'exercice précédent. Les immobilisations corporelles ont représenté la majorité des actifs, à 202 millions ou 74% du total de l'actif, tandis que la somme à recevoir du Trésor a représenté 23%, à 64 millions. Les créances et avances ont seulement représenté 3%, suivi par les stocks qui ont représenté moins de 1% du total de l'actif.
Le total du passif s'est chiffré à 227 millions à la fin de 2008-2009, une augmentation de 25 millions (12%) par rapport au passif de 202 millions. Les indemnités de départ représentent 48% du total du passif à 108 millions, suivi par les créditeurs qui représentent 39% du total du passif à 88 millions. Les indemnités de vacances représentent 29 millions ou 13% tandis que les revenus reportés représentent moins de 1% du total du passif.
Le total des revenus de l'Agence s'est établi à 54 millions pour 2008-2009. Une diminution de 7 millions (11%) par rapport aux revenus de l'exercice précédent. Plus de la moitié des revenus ont été tirés du résultat stratégique 1. Le résultat stratégique 3 représente 33% ou 18 millions de tous les revenus tandis que 13% était dérivé par le résultat stratégique 2.
Le total des charges de l'ACIA s'est chiffré à 805 millions en 2008-2009. La majorité des fonds, soit 454 millions ou 56%, ont permis de favoriser le résultat stratégique 1. Les sommes consacrées au résultat stratégique 2 ont représenté 263 millions ou 33% du total des charges tandis que les sommes pour le résultat stratégique 3 ont représenté 89 millions ou 11% du total des charges.
Déclaration de responsabilité de la direction
La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice terminé le 31 mars 2009 et toute l'information figurant dans ces états incombe à la direction de l’Agence. Ces états financiers ont été préparés par la direction selon les conventions comptables du Conseil du Trésor et les instructions de fin d’exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l’exige l'article 31 de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments.
La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité de l'information présentée dans les états financiers. Certaines informations présentées dans les états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières de l’Agence. L'information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministériel sur le rendement de l’Agence concorde avec les états financiers ci-joints.
La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l'utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l'objectivité et à l'intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, la formation et le perfectionnement d'employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans toute l’Agence.
Le Comité de vérification ministériel a la responsabilité de s'assurer que la présidente obtienne des conseils indépendants et objectifs et une assurance de la pertinence des mécanismes de contrôle et des processus de responsabilisation de l'Agence. Afin d'assurer ce soutien à la présidente, le Comité de vérification ministériel exerce une surveillance active des principaux secteurs de contrôle et de responsabilisation de l'Agence, incluant valeurs et éthique, gestion des risques, cadre de contrôle de la gestion, fonctions de la vérification interne et rapport sur la responsabilisation.
Les états financiers de l’Agence ont fait l'objet d'une vérification par la vérificatrice générale du Canada, le vérificateur indépendant du gouvernement du Canada.
Le vice-président, Finances, administration et technologie de l’information, Stephen Baker
Ottawa, Canada Le 7 août 2009
La présidente, Carole Swan
Ottawa, Canada Le 7 août 2009
2009 | 2008 | |
---|---|---|
ACTIF | ||
Actifs financiers: | ||
Somme à recevoir du Trésor | 64 568 $ | 77 326 $ |
Créances et avances (note 4) | 6 768 | 8 679 |
71 336 | 86 005 | |
Actifs non financiers: | ||
Stocks | 1 220 | 1 310 |
Immobilisations corporelles (note 5) | 201 713 | 203 190 |
202 933 | 204 500 | |
274 269 $ | 290 505 $ | |
PASSIF | ||
Créditeurs et charges à payer | 87 875 $ | 81 773 $ |
Indemnités de vacances | 29 035 | 28 051 |
Revenus reportés | 2 537 | 1 611 |
Indemnités de départ (note 6) | 107 509 | 90 569 |
226 956 | 202 004 | |
AVOIR DU CANADA | 47 313 | 88 501 |
274 269 $ | 290 505 $ |
Passif éventuel (note 8)
Obligations contractuelles (note 9)
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.
Le vice-président, Finances, administration et technologie de l’information, Stephen Baker
La présidente, Carole Swan
2009 | 2008 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Salubrité des aliments et santé publique | Science et réglementation | Protection des ressources animales et végétales | Total | Total | |
Revenus | |||||
Frais d’inspection | 24 710 $ | 9 209 $ | 3 941 $ | 37 860 $ | 42 805 $ |
Enregistrements, permis, certificats | 2 154 | 6 836 | 1 439 | 10 429 | 11 693 |
Droits et services divers | 9 | 2 239 | 1 240 | 3 488 | 3 878 |
Droits de permis d’établissement | 1 716 | 139 | - | 1 855 | 1 776 |
Classement | 236 | 2 | - | 238 | 224 |
Sanctions administratives pécuniaires | 365 | - | - | 365 | 522 |
Intérêts | 36 | 5 | 23 | 64 | 73 |
Total des revenus | 29 226 | 18 430 | 6 643 | 54 299 | 60 971 |
Charges de fonctionnement | |||||
Salaires et avantages sociaux | 347 491 | 66 559 | 168 918 | 582 968 | 578 477 |
Services professionnels et spéciaux | 38 413 | 13 350 | 19 658 | 71 421 | 72 979 |
Locaux | 16 029 | 141 | 10 754 | 26 924 | 22 722 |
Amortissement | 14 188 | 2 073 | 8 928 | 25 189 | 24 124 |
Déplacements et réinstallations | 10 948 | 2 284 | 8 511 | 21 743 | 28 143 |
Services publics, matériaux et fournitures | 11 216 | 1 112 | 7 085 | 19 413 | 22 789 |
Communication | 5 964 | 912 | 4 973 | 11 849 | 11 377 |
Réparations | 1 840 | 1 352 | 4 695 | 7 887 | 9 888 |
Mobilier et matériel | 4 051 | 694 | 2 909 | 7 654 | 11 332 |
Information | 893 | 271 | 2 799 | 3 963 | 5 194 |
Location de matériel | 426 | 80 | 1 763 | 2 269 | 2 301 |
Divers | 682 | 164 | 289 | 1 135 | 1 901 |
Perte sur l'aliénation d'immobilisations corporelles | 259 | 38 | 163 | 460 | 98 |
Total des charges de fonctionnement | 452 400 | 89 030 | 241 445 | 782 875 | 791 325 |
Paiements de transfert Paiements d’indemnités (note 7) | - | - | 20 480 | 20 480 | 10 630 |
Autres | 1 406 | 160 | 770 | 2 336 | 2 682 |
Total des paiements de transfert | 1 406 | 160 | 21 250 | 22 816 | 13 312 |
Total des charges | 453 806 | 89 190 | 262 695 | 805 691 | 804 637 |
Coût de fonctionnement net | 424 580 $ | 70 760 $ | 256 052 $ | 751 392 $ | 743 666 $ |
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.
2009 | 2008 | |
---|---|---|
Avoir du Canada, solde d’ouverture | 88 501 $ | 91 095 $ |
Coût de fonctionnement net | (751 392) | (743 666) |
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 657 802 | 679 972 |
Variation de la somme à recevoir du Trésor | (12 758) | 682 |
Services reçus gratuitement d’autres ministères (note 10) | 64 746 | 60 037 |
Actifs financés par d’autres ministères | 414 | 381 |
Avoir du Canada, solde de clôture | 47 313 $ | 88 501 $ |
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.
2009 | 2008 | |
---|---|---|
Activités de fonctionnement | ||
Encaisse provenant de : Frais, permis et certificats | (57 001) $ | (60 298) $ |
Encaisse versée pour : | ||
Salaires et avantages sociaux | 516 620 | 516 093 |
Fonctionnement et entretien | 149 031 | 189 502 |
Paiements de transfert | 25 784 | 10 040 |
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement | 634 434 | 655 337 |
Activités d’investissement en immobilisations | ||
Acquisition d’immobilisations corporelles | 23 425 | 25 252 |
Produit provenant de l’aliénation d’immobilisations | (57) | (617) |
Encaisse utilisée par les activités d’investissement en immobilisations | 23 368 | 24 635 |
Activité de financement | ||
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | (657 802) | (679 972) |
Encaisse nette utilisée | - $ | - $ |
Les notes complémentaires font partie intégrante de ces états financiers.
Notes afférentes aux états financiers
Exercice terminé le 31 mars 2009
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (« l’Agence ») a été créée le 1er avril 1997 en vertu de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments. La Loi regroupe sous une seule agence tous les services fédéraux d’inspection des aliments et du poisson et d’autres activités fédérales en matière de santé des animaux et de protection des végétaux.
L’Agence est un établissement public mentionné à l’annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques; elle rend des comptes au Parlement par l’intermédiaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Le mandat de l’Agence consiste à améliorer l’efficacité et l’efficience du système d’inspection fédéral et des services connexes aux aliments ainsi que la santé des animaux et la protection des végétaux. Les objectifs de l’Agence sont de contribuer à un approvisionnement sécuritaire en aliments et à une information exacte sur les produits, de contribuer au maintien de la santé des animaux et de la protection des végétaux et de faciliter le commerce des aliments, des animaux et des végétaux ainsi que de leurs produits.
Afin de réaliser son mandat, l’Agence effectue les activités de programmes suivantes:
L’Agence est chargée d’assurer et de contrôler l’application des lois suivantes : Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, Loi sur les produits agricoles au Canada, Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Loi relative aux aliments du bétail, Loi sur les engrais, Loi sur l’inspection du poisson, Loi sur la santé des animaux, Loi sur l’inspection des viandes, Loi sur la protection des obtentions végétales, Loi sur la protection des végétaux et Loi sur les semences.
De plus, l’Agence est responsable de l’application de la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation et de la Loi sur les aliments et drogues en ce qui a trait aux aliments, à l’exception des dispositions qui portent sur la santé du public, la sécurité ou la nutrition.
Le ministre de la Santé conserve la responsabilité d’établir les politiques et normes qui touchent la salubrité et la valeur nutritive des aliments vendus au Canada. Il est en outre responsable d’évaluer l’efficacité des activités de l’Agence à l’égard de la salubrité des aliments.
Les dépenses de fonctionnement et en capital sont financées par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les paiements d’indemnités en vertu de la Loi sur la santé des animaux et la Loi sur la protection des végétaux et les avantages sociaux sont autorisés au moyen d’autorisations législatives distinctes. Les revenus que génère la conduite des activités de l’Agence sont déposés au Trésor et l’Agence peut les utiliser.
Les états financiers sont préparés selon les conventions comptables du Conseil du Trésor et les instructions de fin d’exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, comme l’exige l’article 31 de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
a) Crédits parlementaires
L’Agence est principalement financée par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les crédits consentis
à l’Agence ne correspondent pas à la présentation des rapports financiers établis en conformité avec les principes comptables
généralement reconnus étant donné que les crédits sont fondés, dans une large mesure, sur les besoins de Trésorerie. Par
conséquent, les postes comptabilisés dans l'état des résultats et dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement
les mêmes que ceux qui sont prévus par les crédits parlementaires. La note 3 présente un rapprochement général entre les
deux méthodes de présentation de rapports financiers.
b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L’Agence fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse
reçue par l’Agence est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par l’Agence sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse
nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées et sorties de fonds, y compris les opérations
entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
c) Somme à recevoir du Trésor
La somme à recevoir du Trésor représente le montant net en espèces que l’Agence est autorisée à retirer à même le Trésor
sans crédit supplémentaire afin d’acquitter ses dettes. Ces montants ont été imputés aux crédits parlementaires de l’exercice
en cours ou des exercices antérieurs mais seront payés dans le futur.
d) Revenus
Les revenus générés par les frais exigés, les permis et les certificats sont comptabilisés dans l’exercice au cours duquel
les services sont rendus.
Les fonds reçus de tiers à des fins déterminées sont comptabilisés à titre de revenus reportés au moment de leur réception et sont constatés comme revenus de l’exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.
Les autres revenus sont comptabilisés dans l'exercice où les opérations ou les faits sousjacents surviennent.
e) Charges
Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d'exercice :
f) Avantages sociaux futurs
L’Agence ne finance pas ces régimes puisqu’ils sont sous la responsabilité financière du gouvernement fédéral, mais elle comptabilise néanmoins sa quote-part des indemnités versées à titre de services reçus gratuitement par d’autres ministères. L’Agence ne comptabilise aucune somme dans ses états financiers pour le passif actuariel de ces programmes ni pour l’augmentation annuelle de ce passif.
g) Créances et avances
Les créances et les avances sont comptabilisées en fonction des montants que l'on prévoit réaliser. Une provision est établie
pour les créances dont le recouvrement est incertain.
h) Passif éventuel
Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements
futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque de se produire ou non, et si l'on peut établir une
estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée
ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'éventualité est présentée dans les notes afférentes
aux états financiers.
i) Passifs environnementaux
Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés.
À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se
produit ou lorsque l’Agence est mise au courant de la contamination et est obligée ou probablement obligée d'assumer ces
coûts. S'il n'est pas possible de déterminer la probabilité de l'obligation de l’Agence d'assumer ces coûts ou s'il est
impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les
notes afférentes aux états financiers.
j) Stocks
Les stocks se composent de matériel de laboratoire, de fournitures diverses et de bétail conservés pour l'exécution de programmes
à une date ultérieure et ne sont pas destinés à la revente. Ils sont évalués au coût. S'ils n'ont plus de potentiel de service,
ils sont évalués au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.
k) Immobilisations corporelles
Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ (3 000
$ pour le matériel informatique et les logiciels) sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles
sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Catégorie d’immobilisations | Période d’amortissement |
---|---|
Immeubles | 20-30 ans |
Machinerie et matériel | 5-20 ans |
Matériel informatique et logiciels | 3-10 ans |
Véhicules | 7-10 ans |
Améliorations locatives | Le moindre du reste de la durée du bail ou de la vie utile de l’amélioration |
Actifs en construction | Une fois qu’ils sont en service, selon la catégorie d’immobilisations |
l) Incertitude relative à la mesure
La préparation de ces états financiers selon les conventions comptables du Conseil du Trésor et les instructions de fin
d’exercice du Bureau du contrôleur général, lesquelles sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du
Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur
les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment
de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables.
Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel (qui inclut les réclamations et
les litiges), le passif pour les indemnités de départ et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats
réels pourraient différer des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement
et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils
sont connus.
L’Agence reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans des exercices précédents, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets de l’Agence diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
a) Rapprochement entre le coût de fonctionnement net et les crédits parlementaires de l’exercice en cours utilisés :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Coût de fonctionnement net | 751 392 $ | 743 666 $ |
Ajustements pour les éléments ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les crédits : | ||
Ajouter (déduire) : | ||
Services reçus gratuitement d’autres ministères | (64 746) | (60 037) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (25 189) | (24 124) |
Revenus non disponibles pour dépenser | 415 | 607 |
Variation nette dans les besoins futurs de financement | (39 713) | (3 520) |
Actifs de faible valeur financés par d’autres ministères | (47) | (132) |
Perte sur l’aliénation d’immobilisation corporelles | (460) | (98) |
Post-capitalisation d’immobilisation corporelles | 439 | 264 |
(129 301) | (87 040) | |
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les crédits : | ||
Ajouter (déduire) : | ||
Acquisition d’immobilisations corporelles | 23 425 | 25 252 |
Produit provenant de l’aliénation d’immobilisations | (57) | (617) |
23 368 | 24 635 | |
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 645 459 $ | 681 261 $ |
b) Crédits fournis et utilisés :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Crédit 30 - Dépenses de fonctionnement | 557 710 $ | 601 941 $ |
Crédit 35 - Dépenses en capital | 44 396 | 26 493 |
Cotisations législatives aux régimes d’avantages sociaux et paiements d’indemnités | 94 853 | 85 872 |
Moins : | ||
Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs | (19) | (386) |
Crédits annulés - fonctionnement | (33 143) | (28 488) |
Crédits annulés - capital | (18 338) | (4 171) |
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 645 459 $ | 681 261 $ |
c) Rapprochement de l’encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits de l’exercice en cours utilisés :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada | 657 802 $ | 679 972 $ |
Revenus non disponibles pour dépenser | 415 | 607 |
Variation de la somme à recevoir du Trésor | ||
Variation des créances et avances | 1 911 | 9 481 |
Variation des créditeurs et charges à payer | 6 102 | (12 422) |
Variation des revenus reportés | 926 | (773) |
Autres ajustements | (21 697) | 4 396 |
(12 758) | 682 | |
Crédits de l’exercice en cours utilisés | 645 459 $ | 681 261 $ |
Le tableau suivant donne le détail des créances et avances :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Créances d’autres ministères et organismes fédéraux | 1 245 $ | 2 448 $ |
Créances de tiers | 5 793 | 6 731 |
Avances aux employés | 113 | 150 |
Autres | 106 | - |
7 257 | 9 329 | |
Moins : | ||
Provision pour créances douteuses sur les créances de tiers | (489) | (650) |
Total | 6 768 $ | 8 679 $ |
Catégorie d'immobili- sations |
Coût | Amortissement accumulé | Valeur comptable nette | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Solde d'ouver- ture |
Acqui- sitions |
Aliénations et radiations | Solde de clôture | Solde d'ouver- ture |
Amortis- sement |
Aliénations et radiations | Solde de clôture | 2009 | 2008 | |
Terrains | 3 331 $ | - $ | - $ | 3 331 $ | - $ | - $ | - $ | - $ | 3 331 $ | 3 331 $ |
Immeubles | 253 192 | 1 242 | 2 167 | 252 267 | 159 053 | 9 142 | 2 137 | 166 058 | 86 209 | 94 139 |
Machinerie et matériel | 79 288 | 4 282 | 4 776 | 78 794 | 30 927 | 4 997 | 4 544 | 31 380 | 47 414 | 48 361 |
Matériel informatique et logiciels | 48 067 | 1 870 | 7 706 | 42 231 | 37 112 | 4 866 | 7 639 | 34 339 | 7 892 | 10 955 |
Véhicules | 35 078 | 345 | 661 | 34 762 | 15 459 | 4 732 | 529 | 19 662 | 15 100 | 19 619 |
Actifs en construction | 20 836 | 16 657 | 2 849 | 34 644 | - | - | - | - | 34 644 | 20 836 |
Améliorations locatives | 13 197 | 2 717 | 102 | 15 812 | 7 248 | 1 452 | 11 | 8 689 | 7 123 | 5 949 |
Total | 452 989 $ | 27 113 $ | 18 261 $ | 461 841 $ | 249 799 $ | 25 189 $ | 14 860 $ | 260 128 $ | 201 713 $ | 203 190 $ |
La charge d'amortissement pour l'exercice terminé le 31 mars 2009 s'élève à 25 189 $ (2008 – 24 124 $).
a) Prestations de retraite
Les employés de l’Agence participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans, au taux de 2 % par année de services validables, multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l'inflation.
Tant les employés que l’Agence versent des cotisations à l’égard du coût du régime. En 2008-2009, les cotisations de l’Agence s'élèvent à 53 472 000 $ (2008 – 54 322 000 $), soit environ 2,03 fois (2008 – 2,23 fois) les cotisations des employés.
La responsabilité de l’Agence relative au régime de retraite se limite aux cotisations qu’elle a versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
b) Indemnités de départ
L’Agence verse des indemnités de départ à ses employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire final. Comme ces indemnités ne sont pas capitalisées, le régime ne détient aucun actif, ce qui en résulte en un déficit égal à l’obligation au titre des indemnités constituées. Les indemnités seront prélevées sur les crédits futurs. Voici quelles étaient les indemnités de départ au 31 mars :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Obligation au titre des indemnités constituées au début de l’exercice | 90 569 $ | 83 564 $ |
Charge pour l’exercice | 24 683 | 14 127 |
Indemnités versées au cours de l’exercice | (7 743) | (7 122) |
Obligation au titre des indemnités constituées à la fin de l’exercice | 107 509 $ | 90 569 $ |
La Loi sur la santé des animaux et la Loi sur la protection des végétaux autorisent le ministre, par l’entremise de l’Agence, à indemniser les propriétaires d’animaux et de végétaux détruits en conformité avec les lois. Au cours de l’exercice, les indemnités engagées en conformité avec ces deux lois se sont élevées à 20 480 000 $ (2008 – 10 630 000 $) et concernent les maladies suivantes :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Encre des chênes rouge | 10 478 $ | 7 052 $ |
Maladie débilitante chronique | 6 306 | 1 180 |
Influenza aviaire | 1 198 | 468 |
Virus de la sharka | 720 | 315 |
Longicorne asiatique | 469 | 105 |
Tremblante du mouton | 444 | 10 |
Agrile du frêne | 98 | 507 |
Autres | 767 | 993 |
20 480 $ | 10 630 $ |
a) Sites contaminés
On comptabilise un passif afin d'inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés
lorsque l’Agence est obligée ou probablement obligée d'assumer ces coûts. Il n’y a présentement aucun site recensé où des
mesures similaires sont possibles. Les efforts permanents déployés par l’Agence pour évaluer les sites contaminés pourraient
entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites nouvellement recensés ou aux modifications apportées
aux évaluations ou à l'utilisation prévue des sites existants. Ces passifs seront comptabilisés par l’Agence au cours de
l'exercice où ils seront connus.
b) Réclamations (incluant les réclamations légales et les griefs d’employés) et litiges
Des réclamations concernant tant les réclamations légales que les griefs d’employés ont été faites à l’encontre de l’Agence dans le cours normal de ses activités. Certaines obligations éventuelles pourraient devenir des obligations réelles selon qu’un ou certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l’événement futur risque de se produire ou non et si l’on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les états financiers.
Des montants ont été comptabilisés pour les passifs éventuels au 31 mars 2009 relatifs à des réclamations légales. Les montants de passifs éventuels pour réclamations légales reconnues sont fondés sur la meilleure estimation de la direction. Des réclamations légales contre l’Agence et d’autres parties défenderesses incluent les recours collectifs en lien avec l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) pour lesquels les montants et la probabilité ne peuvent être déterminés. La divulgation limitée quant aux obligations éventuelles pour les réclamations légales reconnues par l’Agence est un reflet direct de la sensibilité et le l’état d’avancement des réclamations en cours.
Aucun montant n’a été comptabilisé relatif aux griefs d’employés en date du 31 mars 2009.
De par leur nature, les activités de l’Agence peuvent donner lieu à des contrats et des ententes d’importance en vertu desquels l’Agence sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l'acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 et après. | Total | |
---|---|---|---|---|---|---|
Projets d’immobilisations | 6 945 $ | 24 $ | - $ | - $ | - $ | 6 969 $ |
Contrats de location exploitation | 60 | 5 | 3 | - | - | 68 |
Paiements de transfert | 1 165 | 634 | - | - | - | 1 799 |
Autres ententes | 8 026 | 3 027 | 2 210 | 1 653 | 1 623 | 16 539 |
Total | 16 196 $ | 3 690 $ | 2 213 $ | 1 653 $ | 1 623 $ | 25 375 $ |
L’Agence est liée par propriété commune à tous les ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement du Canada. L’Agence effectue des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités, selon les conditions commerciales normales.
a) Services reçus gratuitement d’autres ministères
De plus, au cours de l'exercice, l’Agence a reçu gratuitement des services d'autres ministères tels que : locaux, cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, services juridiques et services de vérification. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l'état des résultats de l’Agence :
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires | 37 006 $ | 36 031 $ |
Locaux | 26 627 | 22 238 |
Services juridique | 886 | 1 586 |
Services de vérification | 225 | 182 |
Autres | 2 | - |
64 746 $ | 60 037 $ |
Le gouvernement du Canada a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l’efficacité de sorte qu'un seul ministère mène sans frais certaines activités au nom de tous. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission de chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, ne sont pas inclus dans l'état des résultats de l’Agence.
b) Solde des créances et des créditeurs au 31 mars entre apparentés
(en milliers de dollars) | 2009 | 2008 |
---|---|---|
Créances d’autres ministères et organismes fédéraux | 1 245 $ | 2 448 $ |
Créditeurs envers d’autres ministères et organismes fédéraux | 10 814 | 7 913 |
Certains chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.
1 Résultat stratégique : avantage à long terme et durable pour les Canadiens qui découle du mandat ou de la vision de l’Agence. Il s’agit de l’apport que l’Agence veut fournir à la population canadienne.
2 Une affectation est bloquée lorsque le Secrétariat du Conseil du Trésor ordonne à l’organisation de retenir les dépenses à l’égard d’une initiative précise jusqu’à ce que l’organisation ait respecté certaines conditions.
3 Équivalent temps plein (ETP) : unité de mesure de l’utilisation des ressources humaines. L’ETP permet de calculer le nombre d’heures désignées de travail par rapport au nombre total d’heures de travail régulier (37,5 heures par semaine sur une période de 12 mois). Par exemple, un employé qui travaille à temps partiel (18,75 heures par semaine) pendant 12 mois représente un ETP de 0,5.
4 Écart net des ETP en 2008-2009, y compris les embauches et les départs.
5 Pour de plus amples renseignements concernant les résultats du gouvernement du Canada, visitez le site web : http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/dcgpubs/mrrsp-psgrr/wgf-cp-fra.asp
6 Zoonose : maladie animale transmissible aux humains.
7 L’Agence n’a aucun indicateur de rendement propre aux résultats stratégiques. Le sommaire du rendement s’appuie sur l’information des sections II et III. Il en va de même pour les dépenses réelles de 2007-2008 présentées aux tableaux 1-2 et 1-3.
8 Les dépenses réelles de 2007-2008 ont été modifiées en fonction de l’actuelle AAP de l’ACIA. Il en va de même pour les dépenses réelles de 2007 2008 présentées aux tableaux 1-2 et 1-3.
9 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
10 Les dépenses réelles de 2007-2008 incluent un paiement unique de 20 millions de dollars effectué à la suite de la reclassification des postes d’inspecteur des viandes.
11 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
12 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
13 Consultez les tableaux 2-2 à 2-8 (section 2.2) pour connaître les cotes d’évaluation associées à chaque indicateur de rendement.
14 Vous trouverez d’autres détails sur les secteurs de risque à la section 1.5.
15 L’inspection des établissements non agréés par le fédéral est une responsabilité conjointe de l’ACIA et des gouvernements provinciaux et territoriaux. L’ACIA gère ces établissements à l’aide d’un modèle fondé sur les risques, qui lui permet d’axer ses activités de vérification de la conformité sur les secteurs à risque élevé. Pour ce faire, elle prend des mesures de mise en application de la loi dans les secteurs à faible conformité, en plus de recueillir des renseignements sur les contraventions.
16 Pour plus de détails sur l’analyse de rendement des établissements de transformation des viandes agréés au fédéral, consultez le tableau 2-2.
17 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
18 Les nombres ont été arrondis, au besoin.
19 Sous-indicateur : indicateur de rendement dont les résultats servent à mesurer le rendement global par rapport à un indicateur principal.
20 La modification à cet indicateur et objectif est aussi mentionnée dans les
sections 3.3.2 et 3.3.3
21 Le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE sert à la classification des risques pour un pays ou une région relativement à la gestion des risques que pose l’ESB pour la santé humaine et animale. Il existe trois catégories de risque : risque négligeable, risque maîtrisé et risque indéterminé. La catégorie risque maîtrisé comprend les produits d’un pays ou d’une région qui présentent un risque négligeable de transmission de l’agent de l’ESB grâce aux mesures d’atténuation adoptées. Le pays ou la région en question doit non seulement démontrer qu’il a un programme d’information et de déclaration en place ainsi qu’à l’interdiction efficace visant les aliments du bétail, mais aussi identifier, retracer et abattre certains descendants de l’animal infecté et certains animaux du même troupeau. Le Code sanitaire pour les animaux terrestres est disponible sur le site de l’OIE : http://www.oie.int/fr/normes/mcode/fr_sommaire.htm. Vous trouverez de l’information sur l’ESB au chapitre 11.6.
22 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
23 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
24 Cet indicateur ne tient compte que des maladies animales d’origine étrangère. L’ACIA participe aussi à un vaste éventail d’activités ciblées sur des maladies animales déjà établies au Canada. Les mesures de rendement à ce chapitre seront élaborées et communiquées dans les années à venir.
25 Parmi les écarts majeurs liés à l’interdiction frappant les aliments du bétail, mentionnons les preuves de contamination croisée des aliments pour les ruminants avec des matières interdites, la non-disponibilité des procédures écrites ou des dossiers requis en ce qui a trait à l’ESB et les violations liées aux étiquettes. Parmi les écarts majeurs liés au Règlement sur les aliments du bétail, citons les preuves de contamination croisée avec des médicaments, la non-disponibilité des dossiers requis en ce qui a trait au Règlement et les violations liées aux étiquettes.
26 En raison du nombre peu élevé d’établissements, un seul cas de non-conformité fait baisser le taux global de 2,2 pour cent.
27 Pour obtenir plus de renseignements sur le nématode à kyste de la pomme de terre et l’accès au marché, consultez la section 2.2.3.
28 Le travail de l’Agence à cet égard s’inscrit dans le cadre de l’activité de programme Cadre de réglementation intégré.
29 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
30 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
31 Aucun indicateur de rendement pour l’activité de programme Protection de la biodiversité n’a été défini dans le RPP 2008-2009. L’Agence a décidé de créer un nouvel indicateur comprenant quatre sous-indicateurs : deux de ces sous-indicateurs (« Végétaux à caractères nouveaux » et « Nouveaux engrais ») sont tirés du Rapport sur le rendement 2007-2008, tandis que les deux autres (« Aliments du bétail » et « Produits biologiques vétérinaires ») sont nouveaux.
32 Comme les indicateurs de rendement liés à cette activité de programme n’était pas définis dans le RPP 2008-2009, aucun objectif n’a été établi. Les objectifs des sous-indicateurs « Végétaux à caractères nouveaux » et « Nouveaux engrais » sont tirés du Rapport sur le rendement 2007-2008.
33 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
34 Dans certains cas, une initiative de réglementation peut être publiée dans la partie II de la Gazette du Canada sans avoir été publiée au préalable dans la partie I.
35 En 2008-2009, l’AAP de l’ACIA a été modifiée pour inclure la réaffectation des dépenses pour les services internes et des ETP aux nouvelles activités de programme. Cette modification a influé sur la comparabilité des dépenses et des ETP de 2007-2008 à 2008-2009.
36 Aucune donnée n’étant disponible pour 2008-2009, l’Agence ne peut pas évaluer la qualité des systèmes de données.
37 Aucune donnée n’étant disponible pour 2008-2009, l’Agence ne peut pas évaluer la qualité des systèmes de données.
38 Les revenus réels de 2006-2007 ont été redressés en fonction de l’actuelle AAP de l’ACIA. Il en va de même pour les revenus réels non disponibles de 2006-2007 et les dépenses réelles de 2006-2007 présentées à la section 3.2.4 (Renseignements sur les programmes de paiements de transfert).
39 Les revenus réels de 2007-2008 ont été redressés en fonction de l’actuelle AAP de l’ACIA. Il en va de même pour les revenus réels non disponibles de 2006-2007 et les dépenses réelles de 2007-2008 présentées à la section 3.2.4 (Renseignements sur les programmes de paiements de transfert).
40 R = Réglementaires; O = Autres produits et services.
41 Le coût total englobe toutes les dépenses directes et indirectes. En plus de la part de chaque sous-activité des dépenses de gouvernance et de gestion, il comprend également les services fournis gratuitement par d’autres ministères.
42 Ces chiffres sont tirés des niveaux de référence établis dans la mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR) et comprennent les montants estimatifs des services fournis gratuitement par d’autres ministères.
43 Pour d’autre information sur « Un monde, une santé » visitez : http://www.oneworldonehealth.org/index.html
44 À l’ACIA, le système HACCP est conçu pour aider les transformateurs à respecter les normes de sécurité en contrôlant la production, ce qui leur permet de prévenir l’apparition de risques pour la salubrité des aliments.
45 Abandonnée en raison de changements dans la conception du programme.
46 Reportée jusqu’à la mise en œuvre des recommandations de vérification de 2008.
47 Annulée et intégrée au Plan d’action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation.
48 La Réforme de l’inspection des viandes a été renommée Inspection des viandes – amélioration continue. Cette initiative est également mentionnée à la section 2.2.1 sous l’activité de programme Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition.