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Dépenses prévues | Autorisations totales Voir la note en Ressources financières pour 2011-2012 pour Résultat stratégique 1 * | Dépenses réelles Voir la note en Ressources financières pour 2011-2012 pour Résultat stratégique 1 * |
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* Ne comprend pas les sommes réputées attribuées à Services partagés Canada. |
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2 734 649 | 4 088 738 | 2 504 508 |
L'écart entre les dépenses prévues, d'une part, et les autorisations totales et les dépenses réelles, d'autre part, tient principalement à l'obligation de déclarer les fonds centralisés pangouvernementaux représentant des autorisations totales (crédits 5, 10, 25, 30 et 33) Voir la note en bas de page [5] se montant à 1,4 milliard de dollars, qui sont redistribués à d'autres ministères et organismes (c.-à-d. qu'ils sont dépensés non pas par le Secrétariat mais par d'autres ministères). Ces fonds n'ont pas été attribués et figuraient toujours dans les autorisations totales à la fin de l'exercice. L'essentiel du reste de l'écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles s'élevant à quelque 230,1 millions de dollars résulte surtout de la non-utilisation d'une somme de 259 millions de dollars au titre de paiements en qualité d'employeur de la fonction publique, qu'a compensée une hausse de 29,2 millions de dollars des autorisations visant les dépenses de fonctionnement du crédit 1.
Prévues | Réelles | Écart |
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2 216 | 2 121 | -95 |
Le nombre réel d'équivalents temps plein (ETP) a été moins élevé que prévu, en raison essentiellement du transfert d'employés à Services partagés Canada et de la mise en œuvre de l'Examen stratégique de 2010.
Indicateurs de rendement |
Cible | Rendement réel en 2011-2012 |
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Rang occupé par le Canada selon les indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale, indicateur 3 : « Efficacité des pouvoirs publics ». | Figure parmi les 10 premiers pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (tous les ans). | Le Canada est au sixième rang des pays de l'OCDE pour l'efficacité du gouvernement d'après les indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale. |
L'indice d'efficacité des pouvoirs publics de la Banque mondiale est l'un de six indices compris dans les indicateurs de gouvernance de la Banque, qui sont publiés chaque année. En 2011, le Canada s'est classé au 6e rang parmi les 34 pays membres de l'OCDE. L'indice d'efficacité des pouvoirs publics traduit la perception de la qualité des services publics; de la qualité de la fonction publique et de son indépendance face aux pressions politiques; ainsi que de la qualité de la formulation et de la mise en œuvre des politiques et du sérieux de l'engagement des gouvernements à l'égard de ces politiques.
Le programme Cadres de gestion établit les principes directeurs et les attentes en matière de gestion dans la fonction publique. Elle comprend la définition des orientations stratégiques pangouvernementales dans des secteurs cibles comme la gouvernance, la gestion de la réglementation, le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG), les services, la GI et la TI. En collaboration avec tous les organismes fédéraux, le Secrétariat joue un rôle de leadership, de stimulation, et d'habilitation de la collectivité en matière d'élaboration de politiques, de conformité, de rapports sur le rendement et de développement des collectivités fonctionnelles. Les travaux portent notamment sur les questions et les priorités nouvelles et émergentes ayant trait à la gestion de la fonction publique, ainsi que sur la promotion d'une transition culturelle quant à la façon dont le gouvernement gère les risques et l'innovation. Ils servent ensuite à éclairer les politiques relatives aux activités de programme liées à la gestion des dépenses, à la gestion financière et à la gestion des ressources humaines. L'activité de programme Cadres de gestion est appuyée par un vaste ensemble de lois habilitantes, notamment la Loi sur la gestion des finances publiques.
Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
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73 043 | 80 628 | 72 944 |
La hausse nette de quelque 7,6 millions de dollars des autorisations totales par rapport aux dépenses prévues est attribuable aux fonds consacrés aux besoins en matière de rémunération (c.-à-d. aux prestations parentales, aux indemnités de départ et aux autres allocations), à des initiatives visant à moderniser les systèmes de gestion des ressources humaines à l'échelle du gouvernement, au versement d'indemnités de départ ponctuelles aux termes de nouvelles dispositions des conventions collectives et du report des budgets de fonctionnement, moins les réductions provenant de la mise en œuvre de l'Examen stratégique de 2010. Les dépenses réelles ont été inférieures de presque 7,7 millions de dollars aux autorisations totales en raison de différences liées au calendrier des projets et d'un ralentissement généralisé des dépenses en prévision du budget de 2012. L'Examen stratégique de 2010 explique aussi l'essentiel de l'écart des ETP indiqué ci-après.
Prévues | Réelles | Écart |
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533 | 505 | -28 |
Résultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Cible | Résultats réels |
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Amélioration continue de la qualité de la gestion dans la fonction publique du Canada. | Pourcentage moyen d'amélioration des résultats globaux du cadre de responsabilisation de gestion (CRG) dans tous les ministères et organismes au regard des lacunes signalées lors de la ronde précédente. |
5 % |
18 % |
Le Secrétariat a dépassé sa cible pour le programme Cadres de gestion. Entre les rondes d'évaluation du CRG de 2010-2011 et de 2011-2012, les ministères et les organismes ont corrigé à hauteur de 18 p 100 les lacunes relevées.
En 2011-2012, le Secrétariat a soutenu les efforts du gouvernement en vue de consolider les services et de normaliser les processus administratifs gouvernementaux grâce à un certain nombre d'initiatives. Par exemple, il a :
Le Secrétariat a dirigé des initiatives conçues pour alléger le fardeau administratif et celui des règles à l'échelle du gouvernement. Par exemple, il a :
Le Secrétariat a fait avancer le programme fédéral de réglementation en appuyant activement les travaux de la Commission sur la réduction de la paperasse. En 2011, le secrétariat de la Commission a lancé un vaste exercice de mobilisation afin de recenser les irritants pour les entreprises qui découlent des exigences de la réglementation fédérale. On a notamment organisé 15 tables rondes dans 13 villes qui ont attiré près de 200 participants et permis de répertorier près de 2 000 irritants. Compte tenu de la diversité de ces derniers, un Rapport sur les commentaires reçus a été publié en septembre 2011 afin de regrouper ces irritants par thème dans le but ultime de proposer des solutions au gouvernement. À cette fin, la Commission a publié son Rapport de recommandations en janvier 2012. On y formule 15 recommandations systémiques et 90 recommandations propres à des ministères afin de réduire la paperasse. Le gouvernement a reçu le rapport et a immédiatement annoncé qu'il mettait en œuvre l'une des principales recommandations de la Commission, la règle du « un pour un », qui allégera le fardeau administratif qui pèse sur les entreprises en grâce aux deux mesures suivantes :
Le Secrétariat a appuyé le renforcement de la capacité à l'échelle du gouvernement dans certains domaines clés. Par exemple, il a :
Grâce à un certain nombre d'initiatives clés, le Secrétariat a progressé sur le plan d'une approche pangouvernementale en matière de gestion de l'information et de technologie de l'information (GI-TI) qui est plus stratégique et plus économique. Par exemple, il a :
Le Secrétariat a poursuivi les travaux portant sur la Politique sur la gestion de l'approvisionnement et les directives connexes sur les marchés d'acquisition de l'État, l'approbation des marchés et la limitation de la responsabilité des entrepreneurs. Ces initiatives rehausseront la responsabilisation, encourageront une gestion efficiente et aideront le gouvernement à réaliser ses objectifs stratégiques. Elles feront également en sorte que le processus d'approvisionnement soit équitable, ouvert et transparent. Le Secrétariat met au point des plans et des consignes connexes afin d'appuyer les efforts de mise en œuvre des ministères Voir la note en bas de page [7].
Le Secrétariat a dirigé des initiatives pour rendre le gouvernement plus transparent et plus accessible grâce à Gouvernement ouvert, qui comporte trois volets : Données ouvertes, Information ouverte et Dialogue ouvert. Par exemple, il a :
À l'échelle du gouvernement, la gestion de la TI a été largement compartimentée ou centrée sur des systèmes autonomes dans les ministères et les organismes. Bien que cette approche ait favorisé l'harmonisation des services de TI avec le mandat de chaque organisation, elle a aussi engendré beaucoup de double emploi ou de personnalisation, des coûts et une incapacité de profiter de services primaires. Pour réaliser désormais des gains d'efficience, il faut normaliser et consolider les systèmes de TI de l'ensemble des ministères et des organismes, et instaurer des solutions collaboratives qui permettent d'intensifier l'échange de renseignements. Pour y parvenir, le Secrétariat se concentrera sur l'élaboration d'une stratégie pangouvernementale sur la TI et sur le renouvellement de l'ensemble des politiques de TI existantes. Cet exercice réorientera les instruments de politique de TI afin d'appuyer un modèle organisationnel pour les applications administratives communes et les services connexes.
Le programme Gestion des ressources humaines appuie les efforts déployés dans l'ensemble de la fonction publique pour assurer un leadership efficace, de même que la saine gestion de l'effectif et du milieu de travail. Ces éléments sont à la base de la mobilisation des employés et de la mise en place d'une culture d'excellence, qui débouchent sur des politiques, programmes et services de grande qualité et sur une fonction publique bien appuyée et productive. Dans certains cas, ce programme comprend des efforts qui dépassent la simple administration publique et qui s'appliquent aux employeurs distincts et aux sociétés d'État. Ce programme prévoit des activités d'orientation qui comprennent l'élaboration et la mise en œuvre de cadres et politiques relatifs à la gestion des personnes, l'établissement et le suivi des attentes des ministères au chapitre du rendement de la gestion des personnes, des travaux de recherche et des analyses portant sur l'état d'avancement de la gestion des personnes, et l'appui de la gestion efficace du cadre de leadership. Le programme permet également d'assurer un leadership à l'échelle de la fonction publique en matière de gestion de la rémunération, un élément qu'il partage avec le programme Gestion des dépenses et qui comprend la négociation collective et les relations de travail connexes, ainsi que l'établissement et la tenue à jour du régime de retraite et d'avantages sociaux de la fonction publique. Le programme Gestion des ressources humaines appuie une infrastructure habilitante qui regroupe la collectivité fonctionnelle des ressources humaines ainsi que les processus et les systèmes administratifs sous-jacents, et repose sur un certain nombre de lois dont la Loi sur la gestion des finances publiques, la Loi sur l'emploi dans la fonction publique, la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles, la Loi sur les langues officielles et la Loi sur l'équité en matière d'emploi.
Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
---|---|---|
59 541 | 67 119 | 65 444 |
L'augmentation nette de quelque 7,6 millions de dollars entre les dépenses prévues et les autorisations totales est attribuable au financement destiné à combler des besoins en matière de rémunération et au report des budgets de fonctionnement. Les dépenses réelles ont été inférieures de près de 1,7 million aux autorisations totales en raison du fait que des fonds n'ont pas été requis pour mettre en œuvre la Loi sur l'équité dans la rémunération du secteur public (LERSP), du fait de litiges fondés sur la Charte canadienne des droits et des libertés et du report de mesures de dotation.
Prévues | Réelles | Écart |
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490 | 474 | -16 |
Résultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Cibles | Résultats réels |
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Une fonction publique fédérale caractérisée par une culture de l'excellence et par des employés très engagés qui se fonde sur un leadership efficace, une saine gestion de l'effectif et un milieu de travail bien géré. | Amélioration des réponses au Sondage auprès des fonctionnaires concernant l'engagement et la culture de l'excellence. | Amélioration continue des résultats du Sondage. |
Sur une échelle de 100 points, les résultats du Sondage ont progressé de 0,9 point, passant de 74,7 % en moyenne à l'échelle de la fonction publique en 2008 à 75,6 % en 2011. En raison de modifications apportées à l'échelle de notation du CRG de 2011-2012 pour les deux mesures administratives visant le maintien en poste (une composante de l'engagement des employés), il est impossible de comparer les résultats pour le moment. |
Amélioration du rendement au chapitre de la gestion RH dans l'ensemble du gouvernement fédéral. | Pourcentage (%) des ministères et organismes qui améliorent d'année en année la composante de gestion 10, Gestion des RH, d'après l'évaluation du CRG |
25,0 % La cible utilise les cotes du CRG de |
25,6 % Dix des 39 organismes évalués ont vu leur cote globale au titre de la gestion des personnes augmenter par rapport à la ronde précédente du CRG. |
Les indicateurs de rendement à l'échelle de la fonction publique au titre de l'engagement des employés et de la culture de l'excellence ont été obtenus à partir des résultats du Sondage auprès des fonctionnaires de 2008 et de 2011 en comparant les cotes moyennes des réponses obtenues. Les cotes réelles de ces deux indicateurs font état d'une amélioration globale du rendement de 0,9 p. 100 et se traduisent notamment de la manière suivante :
Le taux de participation au Sondage auprès des fonctionnaires mérite d'être souligné :
Le rendement au titre de la gestion des personnes à l'échelle de la fonction publique a progressé au-delà de la mesure ciblée. Dix des 39 ministères et organismes évalués ont amélioré leurs résultats. De plus, presque tous les ministères et organismes évalués ont obtenu la cote « Acceptable » ou « Forte » au chapitre des valeurs et de l'éthique pour la culture de l'excellence (85,4 p. 100 ont obtenu la cote « Acceptable » et 12,2 p. 100, la cote « Forte »).
Afin d'aider les administrateurs généraux dans l'ensemble du gouvernement à gérer les répercussions du contrôle des coûts, le Secrétariat a :
Le Secrétariat a continué de tenir des consultations et d'ébaucher des instruments de politique renouvelés afin d'appuyer la responsabilisation des administrateurs généraux et la gestion efficace. Par exemple, il a :
Le Processus opérationnel commun des ressources humaines (POCRH) constitue maintenant la norme de prestation des services de ressources humaines à l'échelle du gouvernement du Canada. Il prévoit l'élaboration d'applications communes de TI que les ministères utiliseront pour réduire les coûts. En qualité de gardien du POCRH, le Secrétariat a dirigé et facilité l'élaboration et la mise en place de cette norme, et il a soutenu les ministères et les organismes. Afin de contribuer à la réalisation de l'objectif final qui est de s'assurer que les ministères instaurent pleinement le POCRH d'ici le 31 mars 2014, le Secrétariat a :
Le POCRH constitue la base sur laquelle se fonderont les nouveaux investissements relatifs aux systèmes de RH.
Le Secrétariat a réalisé des avancées dans le domaine de la gestion de la rémunération totale et de la modernisation des régimes de pension du secteur public fédéral. Par exemple, il a :
Depuis trois ans, le Secrétariat travaille à concevoir un régime de gestion de l'invalidité pour la fonction publique fédérale qui soit plus efficace et viable et qui favorise la santé et le bien-être des employés. Cette initiative s'est poursuivie sur plusieurs fronts en 2011-2012. Par exemple, le Secrétariat a :
Les travaux portant sur des stratégies, des politiques et des programmes relatifs au bien-être et à la productivité des employés pour l'ensemble de la fonction publique se poursuivent.
D'importants progrès ont été réalisés dans l'élaboration de règlements en prévision de l'entrée en vigueur de la LERSP afin que le gouvernement puisse mettre en place un système moderne de rémunération équitable dans le secteur public fédéral. Cette initiative complexe fait appel à de multiples intervenants, y compris le Conseil du Trésor, les organismes distincts, la Gendarmerie royale du Canada, les Forces canadiennes, les agents négociateurs, la collectivité des ressources humaines, les employés et les cadres supérieurs du secteur public fédéral, ainsi que le grand public. Tous les intervenants seront consultés en 2012 sur l'orientation stratégique de la réglementation, et les mesures réglementaires seront adoptées en 2013.
Le Rapport sur l'examen de la Loi sur la modernisation de la fonction publique a été déposé au Parlement en décembre 2011. Selon le rapport, techniquement, la Loi sur l'emploi dans la fonction publique et la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique ont été mises en œuvre et offrent un cadre approprié pour permettre au gouvernement de changer les modalités selon lesquelles il embauche, gère et soutient ses employés. Le rapport recommande que les cadres supérieurs de la fonction publique s'efforcent de moderniser la dotation, d'améliorer les occasions d'apprentissage, de favoriser les relations de travail empreintes de collaboration, et de préciser les rôles et les responsabilités incombant aux gestionnaires. Il préconise également que les dirigeants de la fonction publique s'attachent à impulser les changements de comportement requis pour moderniser la fonction publique.
Bon nombre de ces initiatives étaient déjà en cours et, pour faire suite aux résultats de l'examen de la LMFP, Secrétariat a notamment :
En 2011-2012, le Secrétariat a rationalisé les rapports des ministères et des organismes au Parlement en procédant à une simplification de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles et des rapports sur l'équité en matière d'emploi.
Afin d'éviter les doubles emplois dans les rapports annuels, le Centre d'excellence en langues officielles du Secrétariat, en collaboration avec Patrimoine canadien, a lancé un processus rationalisé et coordonné de collecte de données et de renseignements. Ils ont donc adressé un seul questionnaire conjoint aux institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles et contribué ainsi à réduire le fardeau lié à l'établissement de rapports.
En 2011-2012, des ajustements ont été apportés aux systèmes afin d'assurer l'intégration, à l'échelle de la fonction publique, du module budgétaire du Programme de gestion du rendement des cadres supérieurs dans le Système de gestion des talents existant et de permettre ainsi de saisir les rapports sur le nouvel engagement organisationnel collectif que doivent prendre tous les cadres supérieurs depuis juin 2011. De la sorte, l'on a amélioré les calculs et allégé le fardeau lié à l'établissement de rapports pour traduire la distinction entre la rémunération à risque selon qu'elle soit collective ou individuelle. Le Secrétariat a également trouvé des occasions d'ajuster plus régulièrement les taux de cotisation des pensionnés.
Dans le cadre de la nouvelle approche en matière de gestion des personnes, le Secrétariat constate qu'il importe d'établir un lien étroit entre les responsables des activités de ressources humaines et les responsables de la TI si l'on veut assurer une forte convergence entre les processus opérationnels et les applications de TI. Cela exigera davantage de collaboration et la mise en place d'approches intégrées de gouvernance entre le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines et le Bureau du dirigeant principal de l'information, du Secrétariat.
Le programme Gestion des dépenses permet d'assurer une affectation optimale des ressources afin de réaliser les priorités du gouvernement et d'obtenir la perspective de ce dernier à l'égard des questions liées aux dépenses de programmes directes. En collaboration avec tous les organismes fédéraux auxquels sont affectés des crédits budgétaires, les responsables du programme procèdent à l'examen, à l'analyse et à la mise à l'épreuve des plans et des projets liés aux dépenses, aux prévisions et aux stratégies de dépenses, à la gestion de la rémunération et à la gestion axée sur les résultats des ministères. Cette démarche, au même titre que la production des documents budgétaires du gouvernement et que la présentation de rapports au Parlement, est facilitée grâce au Système d'information sur la gestion des dépenses. Ce programme fait partie du Système de gestion des dépenses, le cadre d'élaboration et d'exécution des plans et des priorités de dépenses du gouvernement dans les limites fixées par le budget, qui est mis en œuvre en coordination avec le Ministère des Finances Canada et le Bureau du Conseil privé. Le principal texte législatif qui sous-tend les activités du programme est la Loi sur la gestion des finances publiques.
Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
---|---|---|
36 312 | 55 275 | 50 893 |
L'augmentation nette de presque 19,0 millions de dollars entre les dépenses prévues et les autorisations totales est surtout attribuable au financement destiné à combler des besoins en matière de rémunération et au report des budgets de fonctionnement, de même qu'au financement versé pour les services des experts de l'extérieur à l'appui de l'examen des dépenses des ministères. Les dépenses réelles ont été inférieures de presque 4,4 millions aux autorisations totales parce que les dépenses au titre des services d'experts externes ont été plus faibles que prévu et à cause du calendrier des projets.
Prévues | Réelles | Écart |
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301 | 255 | -46 |
Résultats attendus |
Indicateurs de rendement Voir la note en Programme 3 : Sommaire du rendement * |
Cibles | Résultats réels |
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*À la Section II : Analyse des activités de programmes par résultat stratégique de son Rapport sur les plans et les priorités 2010-2011, le Secrétariat a présenté des indicateurs différents pour le programme 3. Il a révisé les indicateurs afin de rendre compte des résultats de manière efficace. Les autres indicateurs qui figurent dans le tableau ci-dessus continuent d'évoluer par souci de stabilité et d'harmonisation avec les résultats attendus du programme. |
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Une analyse rigoureuse de l'information financière pour éclairer les décisions sur l'affectation des fonds en vue de la réalisation des priorités et pour optimiser les ressources consacrées aux programmes | Pourcentage des présentations au Conseil du Trésor sur des dépenses nouvelles ou renouvelées qui utilisent les résultats de la structure de la gestion, des ressources et des résultats (SGRR) (c.-à-d. l'information sur le rendement) et les données d'évaluation. | 80 % | Parmi les présentations au Conseil du Trésor qui ont été évaluées, 69 % ont utilisé les résultats de la SGRR et 53 % ont utilisé les données d'évaluation. |
Pourcentage des ministères qui obtiennent au moins la cote « Acceptable » pour l'utilisation des résultats de la SGRR et des données d'évaluation. | 50 % |
Parmi les grands ministères qui ont été évalués par l'entremise du CRG, 90 % ont obtenu au moins la cote « Acceptable » pour l'utilisation des données d'évaluation. Parmi les ministères qui ont été évalués par l'entremise du CRG, 44 % ont obtenu au moins la cote « Acceptable » pour l'utilisation des résultats de la SGRR. |
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Pourcentage des dépenses de programme directes évaluées par les ministères et les organismes qui ont participé à des examens des dépenses des ministères. | 100 % | 100 % |
L'utilisation globale des données d'évaluation et des résultats de la SGRR (c.-à-d. le rendement) pour appuyer la prise de décisions progresse, comme l'indiquent les évaluations ministérielles du CRG. L'utilisation de l'information et des évaluations axées sur les résultats dans les documents décisionnels comme les présentations au Conseil du Trésor progresse, mais se situe légèrement en dessous des cibles. Il convient toutefois de noter que ce résultat s'appuie sur un petit échantillon de ministères et sur l'examen d'un nombre limité de présentations au Conseil du Trésor. Il ne reflète donc pas avec précision dans quelle mesure l'ensemble de la fonction publique a pu soutenir les décideurs de façon crédible par l'entremise des présentations au Conseil du Trésor. Le Secrétariat continuera de travailler avec les ministères pour relever davantage les niveaux de rendement actuels et présenter des résultats de rendement exacts en fonction de cet indicateur.
Le Secrétariat a appuyé les ministères et un comité ministériel afin d'entreprendre un examen complet des dépenses en matière de programme, dont les résultats ont été rendus publics dans le Budget de 2012. Le Secrétariat a aussi continué de surveiller les initiatives de contrôle des coûts annoncées dans le budget de 2010 et d'en rendre compte. Ces initiatives comprenaient notamment le gel des budgets de fonctionnement pour trois ans et les résultats des examens stratégiques.
Tout au long de l'année, les hauts fonctionnaires des ministères ont reçu des consignes du Secrétariat lorsqu'ils préparaient les documents du Budget des dépenses destinés au Parlement pour obtenir l'autorisation de dépenser des fonds publics. Le Secrétariat a également fourni de l'information et des avis aux ministres du Conseil du Trésor et aux comités parlementaires.
Le Parlement a été dissous le 26 mars 2011 pour la tenue d'élections générales, avant d'avoir voté sur les crédits de 2011-2012. Le Secrétariat a dirigé le recours aux mandats spéciaux du gouverneur général. Par exemple, il a travaillé avec tous les organismes bénéficiant de crédits parlementaires pour :
Deux mandats spéciaux du gouverneur général ont été émis : l'un de 13,4 milliards de dollars pour la période du 1er avril au 15 mai 2011, et l'autre de 11,1 milliards pour la période du 16 mai au 29 juin 2011, soit un total de 24,5 milliards.
En se fondant sur les résultats d'une étude antérieure, le Secrétariat a conclu que l'on pouvait améliorer les présentations au Conseil du Trésor en utilisant davantage l'information sur le rendement et l'évaluation. Le Secrétariat a travaillé avec les organismes pour mieux faire connaître le genre d'information sur le rendement qui devrait être disponible pour la présentation de rapports et la prise de décisions, et il a déployé de vastes efforts de mobilisation pour aider les organisations à définir les renseignements utiles. Le Secrétariat prévoit que la diffusion, prévue pour 2012-2013, de la version révisée du guide des présentations au Conseil du Trésor conjuguée à d'autres activités de mobilisation accroîtra l'utilisation de l'information sur le rendement et l'évaluation dans les présentations au Conseil du Trésor.
Au chapitre de la gestion des dépenses de rémunération, le Secrétariat a mis en place un cadre de vérification en marge de la modernisation du Régime de soins de santé de la fonction publique qui rendra la gestion de ce dernier plus efficace grâce à une meilleure surveillance. Cela pourrait permettre de recouvrer des montants payés en trop et assurera l'optimisation des ressources en mettant le Régime à l'abri des pratiques de facturation inappropriées. Un programme amélioré de vérification assurera la mise en œuvre de mécanismes de contrôle adéquats et contribuera à la viabilité globale des régimes.
Une vérification du cadre de contrôle de la gestion du Régime de retraite de la fonction publique utilisé par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a été achevée en 2011-2012. Selon les conclusions, le cadre de contrôle de la gestion qui est en place à l'heure actuelle est efficace et aide à assurer le respect des exigences législatives et stratégiques visant le Régime.
Dans ses observations au sujet des Comptes publics du Canada 2011, le vérificateur général par intérim a fait remarquer que les lignes directrices actuelles du Conseil du Trésor au sujet des crédits pour dépenses en capital étaient dépassées et qu'elles permettaient « aux ministères de faire une interprétation extensive de la définition des dépenses en capital qui peuvent être imputées à un crédit pour dépenses de fonctionnement plutôt qu'à un crédit pour dépenses en capital ». Dans son rapport de 2011, le Comité permanent des comptes publics a recommandé au Secrétariat d'examiner et de mettre à jour ses lignes directrices à ce sujet à temps pour la préparation du Budget des dépenses de 2013-2014. Le Secrétariat a approuvé cette recommandation, et il a travaillé avec les organisations pour établir une définition commune des dépenses imputables à un crédit pour dépenses en capital. Les organisations élaborent présentement des plans de mise en œuvre, et elles appliqueront progressivement la nouvelle définition sur une période de trois cycles du Budget des dépenses, à compter de celui de 2013-2014.
Le programme Gestion financière favorise à l'adoption de saines pratiques de gestion financière à l'échelle du gouvernement afin de veiller à ce que les activités financières soient exécutées avec efficacité et efficience. En collaboration, avec toutes les organisations fédérales, le Secrétariat s'acquitte de son rôle en :
Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
---|---|---|
33 057 | 35 176 | 28 830 |
La hausse nette de quelque 2,1 millions de dollars des autorisations totales par rapport aux dépenses prévues est attribuable aux fonds consacrés aux besoins en matière de rémunération, au report des budgets de fonctionnement, aux réductions provenant de la mise en œuvre de l'Examen stratégique de 2010 et aux transferts à d'autres ministères pour la mise en œuvre de l'Initiative de logiciel de gestion de la vérification ministérielle (ILGVM). Les dépenses réelles ont été inférieures d'environ 6,3 millions de dollars aux autorisations totales, en bonne partie à cause de retards d'ordre contractuel en lien avec l'ILGVM, de la mise en œuvre de l'Examen stratégique de 2010 et de l'annulation d'ententes en raison de la suppression des services de consultation et de vérification de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
Prévues | Réelles | Écart |
---|---|---|
183 | 168 | -15 |
Résultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Cibles | Résultats réels |
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Gestion financière efficace au sein du gouvernement du Canada. | Amélioration du contenu et de l'opportunité de l'information financière publique (Source de données : Comptes publics). |
Opinion favorable de la part du vérificateur général (chaque année). |
Opinion de vérification favorable |
Vérification interne efficace au sein du gouvernement du Canada. | Pourcentage (%) de vérifications transversales axées sur les risques prévues réalisées dans les petits et grands ministères et organismes. | 80 % par année. | Taux global atteint : 95 %. |
Afin de renforcer la fonction de vérification interne et les pratiques professionnelles de vérification interne, la Politique sur la vérification interneet la Directive sur la vérification interne au gouvernement du Canada ont été révisées à compter du 1er avril 2012 pour :
Le Secrétariat utilisera désormais le processus du CRG pour surveiller et évaluer la mise en œuvre de la Politique.
Le Secrétariat a mené un certain nombre d'initiatives en 2011-2012 pour veiller à ce que les administrateurs généraux reçoivent une information financière uniformisée. Par exemple, il a :
Comme le démontrent les évaluations du CRG, les utilisateurs des rapports ont eu accès en temps opportun à une information financière fiable, ainsi que le veulent les normes. Dans son rapport de janvier 2012 intitulé Rapports financiers périodiques : Le point sur le deuxième trimestre, le Bureau parlementaire du budget conclut que la qualité et la cohérence des rapports financiers trimestriels des organisations ont continué de s'améliorer et que, en général, ces documents constituent une bonne source de données et de renseignements pour les parlementaires.
Le Secrétariat a aidé le gouvernement à mettre de l'avant une structure normalisée de gestion financière et à rehausser la transparence et la pertinence de l'information financière et la reddition de comptes à l'égard de cette dernière. Par exemple, à cette fin, il a :
Pour accroître l'efficacité et la rigueur de la gestion financière à l'échelle du gouvernement, le Secrétariat a continué de mettre en œuvre les politiques élémentaires de gestion financière, en insistant particulièrement sur la Politique sur le contrôle interne :
Depuis la mise en œuvre de la Politique sur le contrôle interne en 2009-2010, les ministères ont fait d'importants progrès pour évaluer l'efficacité de leurs mécanismes de contrôle. Par exemple, à l'automne 2010, moins de 60 p 100 des plus grands ministères avaient commencé à appliquer les tests d'efficacité les plus avancés à certains ou à l'ensemble de leurs mécanismes de contrôle. Un an plus tard, plus de 80 p 100 de ces ministères ont atteint ce stade.
Avec la mise en œuvre du modèle du dirigeant principal des finances (DPF) aux termes de la Politique sur la gouvernance en matière de gestion financière, la collectivité de la gestion financière cherche à préciser le rôle et les attestations des DPF à l'égard des mémoires au Cabinet et des présentations au Conseil du Trésor. Cela étant, par l'entremise du Bureau du contrôleur général, le Secrétariat a élaboré une ligne directrice qui établira le cadre régissant l'exercice d'une diligence raisonnable par le DPF, ainsi qu'un mécanisme permettant de communiquer les conclusions du DPF aux décideurs. Cette ligne directrice devrait être en place en 2012-2013.
Le programme Fonds pangouvernementaux et paiements en tant qu'employeur de la fonction publique correspond aux fonds qui sont conservés centralement comme suppléments à d'autres crédits, au moyen desquels des paiements et des encaissements sont effectués au nom d'autres organisations fédérales. Ces fonds s'ajoutent aux crédits normalement affectés et permettent au Secrétariat de remplir certaines fonctions en tant qu'employeur de la fonction publique. Bien que l'administration de ces fonds fasse partie intégrante des programmes Gestion des dépenses et Gestion des ressources humaines, les ressources financières qui y sont associées sont présentées séparément dans l'Architecture d'alignement des programmes aux fins de visibilité et de présentation de rapports. Des renseignements complémentaires au sujet des dépenses prévues sont disponibles en ligne sous forme de renseignements supplémentaires, sous Faits saillants et états financiers.
Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
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2 452 225 | 3 756 958 | 2 192 869 |
Ce programme cible l'administration centralisée des fonds pangouvernementaux par le Secrétariat pour le compte des autres ministères et organismes. Les dépenses prévues comprennent une somme de 2,4 milliards de dollars au titre des paiements versés en tant qu'employeur de la fonction publique et 20 000 $ pour des paiements en vertu de la Loi sur la mise au point des pensions du service public (LMPPSP). Les autorisations totales englobent 2,4 milliards de dollars pour les paiements versés en tant qu'employeur de la fonction publique et des autorisations résiduelles de 1,4 milliard pour les crédits 5, 10, 25, 30 et 33 Voir la note en bas de page [8], qui sont redistribués à d'autres ministères et organismes (c.-à-d. qu'ils sont dépensés non pas par le Secrétariat mais par d'autres ministères). Cela explique l'écart entre les dépenses prévues et les autorisations. Les dépenses réelles comprennent une somme de 2,2 milliards de dollars pour les paiements versés en tant qu'employeur de la fonction publique et les paiements législatifs aux termes de la LMPPSP, les règlements liés à l'équité salariale et les cotisations patronales prévues par la Loi sur la pension de la fonction publique, d'autres lois régissant la retraite et la Loi sur l'assurance-emploi.
Prévues | Réelles | Écart |
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0 | 0 | 0 |
Résultats attendus |
Indicateurs de rendement |
Cibles | Résultats réels |
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Les paiements et les recettes, centralisés au Secrétariat, sont effectués au nom des autres ministères et organismes du gouvernement fédéral, selon des procédures administratives saines et efficaces. | Les paiements sont effectués de manière appropriée et en temps opportun. | Les paiements sont effectués selon les exigences (fin de l'exercice 2011-2012). | Les attributions à même les crédits centraux ont été faites de manière appropriée. |
S'agissant des paiements versés en tant qu'employeur de la fonction publique, le Secrétariat a continué, au cours de l'année écoulée, d'améliorer ses processus internes servant à préparer les prévisions de dépenses et de revenus pour les régimes collectifs d'assurance et d'avantages sociaux de la fonction publique (le Régime de soins de santé de la fonction publique). Il en a résulté un cadre prévisionnel exhaustif qui documente pleinement les méthodes et les hypothèses servant à établir ces prévisions. Il est important de comprendre comment ces prévisions sont élaborées puisqu'elles servent de point de départ pour demander des ajustements des affectations de fonds au Secrétariat aux termes du crédit 20, Assurance de la fonction publique.