Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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ARCHIVÉ - Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Rapport ministériel sur le rendement de 2011-2012

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Analyse des risques

Chaque année, le Secrétariat détermine les principaux risques qui pourraient se répercuter sur la concrétisation de son résultat stratégique. Les principaux risques sont présentés dans le profil de risque organisationnel du Secrétariat, profil qui est mis à jour au moins une fois par an. En 2011–2012, le Secrétariat a cerné des risques organisationnels clés qu’il a regroupés en deux catégories : i) risques pour les fonctions d’organisme central du Secrétariat; et ii) risques ministériels liés aux opérations internes. Des progrès significatifs ont été réalisés pour atténuer ces risques.

Risques pour les fonctions d'organisme central

Le Secrétariat a géré un risque lié à l’effet possible du nombre et de l’étendue des mesures de contrôle des coûts (p. ex., le gel des budgets de fonctionnement et les économies issues de l’Examen stratégique) sur les opérations gouvernementales et la capacité de gestion des ministères et des organismes. Le Secrétariat a réussi à concrétiser les objectifs de contrôle des coûts du gouvernement : il a poursuivi un dialogue avec les administrateurs généraux pour anticiper les dépenses et les besoins financiers; il a assuré l’uniformité des pratiques de gestion des ressources à l’échelle du gouvernement; et il a participé à un dialogue actif et soutenu avec les agents négociateurs afin de promouvoir une gestion efficace de la rémunération gouvernementale. Ce risque visait particulièrement les programmes Gestion des ressources humaines et Gestion des dépenses.

Des progrès substantiels ont aussi été faits pour atténuer un risque lié au recentrage des rôles et des responsabilités du Secrétariat (rôle accru de facilitateur) et, par conséquent, des administrateurs généraux (vers une responsabilisation plus claire concernant le rendement des ministères au chapitre de la gestion), comme le prévoit la Loi fédérale sur la responsabilité. Au cours des dernières années, 80 p. 100 des politiques du Conseil du Trésor ont été renouvelées de manière à traduire ces changements des responsabilités, et le travail à cet égard s’est poursuivi en 2011–2012. Le Secrétariat a aussi précisé les résultats attendus et conféré aux administrateurs généraux une marge de manœuvre concernant la gestion des personnes au sein de leurs organisations tout en respectant les exigences des politiques du Conseil du Trésor. Le Secrétariat a intensifié ses efforts en vue de renforcer la capacité des communautés de pratiques à l’échelle du gouvernement, dont celle des ressources humaines, de la TI et des finances. Ce risque visait le programme Cadres de gestion.

Risques ministériels

En 2011–2012, le Secrétariat s’est attaqué à des risques liés au vieillissement de son infrastructure de TI et au besoin de protéger l’information contre des menaces, en constante évolution, qui pèse sur la sécurité. Une cyberattaque perpétrée en 2011 a mis au jour la nécessité de renforcer davantage le réseau du Secrétariat. Ce dernier a donc accéléré des initiatives prévues pour améliorer les mesures de sécurité physique et de sécurité des TI afin de protéger les données et l’information de nature délicate. Le centre des données du Secrétariat a été déménagé dans des locaux plus sûrs, et les mesures de reprise des activités ont été améliorées. Le Secrétariat a aussi renforcé les périmètres à sécurité contrôlée (meilleurs coupe-feu, accès plus restreint à certains secteurs de travail, etc.) et il a parachevé son Plan de reprise après sinistre des TI, lequel est intégré à son Plan de continuité des activités.

Le Secrétariat a aussi abordé un risque lié à sa capacité d’intervenir en cas d’urgence (à la suite d’un désastre naturel ou de problèmes d’infrastructure, p. ex.). Il a notamment passé en revue des scénarios d’urgence avec les principaux intervenants internes et la haute direction, en plus de sensibiliser davantage les employés aux procédures de gestion des urgences en donnant une formation obligatoire. Le Secrétariat a aussi examiné et amélioré ses plans et procédures d’urgence sur la base des enseignements tirés des exercices d’urgence et par l’entremise des pratiques exemplaires pangouvernementales. Les risques ministériels visent le programme Services internes.