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Pour évaluer les buts et aspirations de carrière, on a demandé aux répondants :
Les résultats de chacune de ces questions sont présentés ci-après.
Les répondants ont répondu à cette question de deux façons très différentes (voir tableau 2.12). Certains répondants ont parlé du poste auquel ils aspirent dans les cinq prochaines années (SMA, SM, autre poste de gestion) alors que d'autres ont parlé de ce qu'ils espéraient obtenir de leur carrière (satisfaction, estime de soi, influence, la chance d'apporter une contribution). Quatorze pour cent des membres de l'échantillon ont déclaré qu'ils avaient déjà ce qu'ils voulaient de leur carrière. Onze pour cent des répondants ont dit espérer détenir un poste à l'extérieur du gouvernement dans les cinq prochaines années. La citation suivante est représentative de ce genre de réponse.
« À l'extérieur du gouvernement. J'ai beaucoup d'intérêts à l'extérieur du gouvernement. Je suis le genre de personne qui a besoin de savoir, en fin de journée, que j'ai atteint mes buts. Je tire beaucoup de plaisir à terminer quelque chose. Or, au gouvernement, régler un problème une fois pour toutes, c'est se mériter un enterrement de première classe. »
Où voyez-vous votre carrière dans les 5 prochaines années? |
Pourcentage |
---|---|
* Réponses multiples consignées |
|
Poste de gestion au gouvernement |
29% |
Poste dans un autre domaine au gouvernement (p. ex., politiques, relations fédérales-provinciales, exploitation, plus en contact avec les gens, plus technique, autre ministère intéressant, etc.) |
27% |
Buts décrits en termes intrinsèques (poste donnant satisfaction, estime de soi, sentiment d'accomplissement, rehausse mes compétences, possibilités d'apprendre) |
20% |
Buts décrits en termes de progrès (ascension, poste reposant sur le présent poste, grand pas en avant) |
18% |
Je suis déjà où je veux être (parvenu), au même poste |
14% |
Poste à l'extérieur du gouvernement (secteur privé, semi-public, consultant, etc.; poste mieux rémunéré, donnant plus de reconnaissance) |
11% |
Buts décrits en termes d'influence/contribution (poste où je peux faire une différence, pertinent, une contribution) |
11% |
SM ou SMA |
10% |
On n'observe qu'une seule différence par sexe dans ces données. Les femmes ont plus tendance à décrire leurs buts de carrière dans cinq ans en termes intrinsèques (27% des femmes et 13% des hommes). Ce résultat concorde avec les données sur la réussite professionnelle présentées plus tôt (les femmes étaient plus portées à définir la réussite professionnelle en termes d'estime de soi).
Les aspirations de carrière sur cinq ans varient selon la nature du travail :
Les cadres sont plus portés que les autres répondants à décrire leurs buts de carrière sur cinq ans en termes d'influence et de contribution (24% des cadres ont répondu en ce sens). Ils ont plus tendance également à aspirer à des postes de SMA ou de SM.
Les agents sont plus portés que les autres répondants à décrire leurs buts de carrière sur cinq ans en termes de progrès ( 30% des agents ont donné cette réponse).
Les analystes sont moins portés que les autres répondants à sentir qu'ils sont déjà arrivés là où ils visaient en termes de buts de carrière (seulement 1% des analystes ont donné cette réponse).
Les scientifiques sont plus portés que les autres répondants à sentir qu'ils sont déjà arrivés là où ils visaient en termes de buts de carrière (28% des scientifiques ont donné cette réponse). Ils sont aussi plus portés à décrire leurs aspirations de carrière en termes intrinsèques (33% des scientifiques ont donné ce genre de réponse).
Les aspirations de carrière sur cinq ans varient selon la participation à un PPC :
Les répondants qui ne font pas partie d'un PPC sont plus portés à répondre qu'ils sont «parvenus» à l'égard de leur carrière (21% des non participants à un PPC ont donné cette réponse contre seulement 6% des participants à un PPC)
Les participants à un PPC ont plus tendance à dire qu'ils aspirent à un poste de SM ou de SMA dans les cinq prochaines années (22% des participants à un PPC contre 4% des non participants à un PPC). Ils sont aussi plus portés à espérer que, d'ici cinq ans, ils seront en mesure d'exercer une influence ou d'apporter une contribution (21% des participants à un PPC ont donné cette réponse contre 5% des non participants à un PPC)
70% des participants au PPACD espèrent être SM ou SMA d'ici cinq ans. Aucun des répondants de ce groupe n'a indiqué être arrivé là où il voulait être
25% des membres du groupe des SMA espèrent être SM d'ici cinq ans. Les répondants de ce groupe étaient également plus portés que les autres à décrire leurs buts en termes intrinsèques (33% des membres du groupe des SMA ont donné ce genre de réponse)
Les deux tiers des répondants de l'échantillon CAP et la moitié des répondants de l'échantillon PSG espèrent exercer des fonctions de gestionnaire au gouvernement d'ici cinq ans
Un quart des membres du CAP espèrent, d'ici cinq ans, exercer une influence («à un poste où je pourrai faire une différence»)
Un tiers des participants au PSG ont décrit leurs buts de carrière sur cinq ans en termes intrinsèques (un poste qui apporte la satisfaction et l'estime)
Aucun des répondants des échantillons CAP et PSG n'aspire à être SMA ou SM d'ici cinq ans.
Environ 20% des répondants ont déclaré que leur but ultime de carrière était de :
Onze pour cent des membres de l'échantillon ont indiqué que, quoi qu'il arrive, ils ne voulaient pas devenir SM («C'est le genre de stress dont je peux me passer», «je ne veux pas les responsabilités et la charge de travail», «j'ai ma vie à vivre».)
Les femmes sont nettement plus portées que les hommes à envisager un travail à l'extérieur du gouvernement (22% des femmes et 12% des hommes ont donné cette réponse).
Ici encore, les aspirations de carrière sont fortement liées au genre de travail. Comme on pouvait s'y attendre, les cadres sont plus portés que les employés des autres groupes à aspirer à un poste de SM ou de SMA (31%). Les répondants de ce groupe sont aussi plus portés que ceux des autres catégories de travail à :
penser qu'ils voudraient ultimement travailler à l'extérieur du gouvernement (30% ont donné cette réponse)
indiquer qu'ils ne veulent pas devenir SM! (25% ont donné cette réponse).
Les scientifiques sont également plus portés à indiquer qu'ils ne veulent pas devenir SM (21% des répondants de ce groupe ont donné cette réponse). Les répondants qui travaillent comme analystes sont plus portés que les autres employés à exprimer leurs buts ultimes de carrière en termes intrinsèques (30%).
Les aspirations ultimes de carrière des répondants varient également selon leur participation ou non à un PPC. Les répondants qui font partie d'un PPC sont plus portés que les non participants à dire qu'ils aspirent ultimement à devenir SM ou SMA (30% et 15% respectivement). Les répondants qui ne font pas partie d'un PPC sont plus portés que ceux qui en font partie à se dire arrivés là où ils voulaient (18% contre 1%). Ces résultats laissent entendre que les employés qui participent à un PPC ont des aspirations de carrière plus élevés que ceux qui ne participent pas à un PPC. On peut interpréter ces résultats de deux façons : (1) ceux qui ont des aspirations de carrière plus élevés ont plus tendance à se porter volontaires pour ce genre de programmes, ou (2) les PPC stimulent les aspirations de carrière.
À l'intérieur de ces programmes, les différences suivantes entre groupes sont dignes de mention :
Les participants au PPACD ont des aspirations de carrière plus élevées puisque la moitié des répondants de ce groupe ont indiqué qu'ils espéraient ultimement devenir SM ou SMA.
Près de 20% des membres du groupe des SMA croient qu'ils deviendront ultimement des SM. Toutefois, une proportion plus forte (25%) déclare ne jamais vouloir devenir SM! Quarante pour cent des répondants de ce groupe croient qu'ils occuperont éventuellement un poste à l'extérieur du gouvernement qui offre plus de reconnaissance.
Bien qu'aucun des membres du PSG n'aspire à devenir SMA ou SM d'ici cinq ans, 30% des membres de ce groupe croient que c'est le poste qu'ils occuperont ultimement. Les répondants de ce groupe étaient également plus portés à décrire leurs buts ultimes en termes intrinsèques (33%).
Les participants au programme CAP ont des aspirations plus modestes. Un peu plus du tiers des répondants de cet échantillon croient qu'ils obtiendront ultimement un poste de gestion au sein du gouvernement; un autre 33% des répondants se voient travailler dans un autre domaine du gouvernement. Seulement 7% pensent qu'ils deviendront ultimement des SMA ou SM.
Que voyez-vous comme aboutissement de votre carrière?
|
Au cours de l'entrevue, nous avons posé les questions suivantes aux répondants au sujet des promotions :
Avez-vous déjà reçu une promotion? Si oui, pourquoi pensez-vous l'avoir reçue?
Avez-vous déjà été oublié pour une promotion ou postulé un poste que vous n'avez pas obtenu? Si oui, pourquoi pensez-vous ne pas l'avoir reçue?
Les réponses à ces questions sont résumées ci-après.
Presque tous les répondants à l'interview (93%) ont indiqué avoir déjà reçu une promotion au cours de leur carrière dans la FP. On n'a relevé aucune différence par sexe, genre de travail ou participation à un PPC à ce sujet. Ces données, qui sont pratiquement identiques à celles recueillies dans le cadre du sondage par télécopieur, suggèrent que les participants à la phase d'interview comptent un certain nombre de succès dans leur carrière. Les stratégies qu'ils ont utilisées pour gérer leur carrière devraient intéresser ceux qui aspirent à progresser au sein de la FP.
Les répondants ont surtout fait état de leur expérience et de leurs antécédents (je l'ai eu parce que j'étais le mieux «qualifié») (55% de l'échantillon) et de leur performance antérieure («je produisais», «j'avais déjà démontré que je pouvais faire le travail») (45% de l'échantillon). Vingt pour cent des membres de l'échantillon ont parlé de leurs qualités personnelles (créativité, loyauté, leadership, personnalité, «l'affaire»). Seulement 11% ont attribué leur promotion au fait qu'ils avaient travaillé fort.
Les hommes sont plus portés à attribuer leur promotion à leur expérience ou leurs antécédents (58% des hommes, 46% des femmes). Les femmes sont plus portées à attribuer leur promotion à leurs qualités personnelles (24% des femmes, 14% des hommes).
Les cadres ont plus tendance à attribuer leur promotion à leur expérience (66% ont donné cette réponse), leurs antécédents de rendement (58% ont donné cette réponse) et à leurs qualités personnelles (32% ont donné cette réponse). Douze pour cent des cadres ont indiqué qu'ils avaient été promus «parce qu'ils s'entendaient bien avec les personnes chargées de la sélection». Seulement 2% des répondants du reste de l'échantillon ont donné cette réponse.
Les analystes, par ailleurs, étaient plus portés à penser qu'ils avaient été promus parce que c'était «automatique» (ça fait partie du programme) (20% des analystes ont donné cette réponse contre seulement 2% du reste de l'échantillon).
Les scientifiques avaient une opinion très différente des raisons de leur promotion. Ils étaient moins portés à croire qu'ils avaient été promus en raison de leur expérience (seulement 28% des scientifiques ont donné cette réponse), de leurs antécédents de rendement (seulement 30% des scientifiques ont donné cette réponse) ou de leurs qualités personnelles (seulement 5% des scientifiques ont donné cette réponse). Ils attribuaient plutôt leur promotion au fait qu'ils satisfaisaient aux exigences de formation ou d'éducation (20% des scientifiques ont donné cette réponse) ou au fait qu'ils avaient eu une bonne entrevue ou qu'ils connaissaient bien le processus de concours (17% des scientifiques ont donné cette réponse).
Les non participants à un PPC sont plus portés à croire qu'ils ont été promus parce qu'ils satisfaisaient à une exigence énoncée (15% des non participants à un PPC ont donné cette réponse contre 0% des répondants qui participent à un PPC). Par contre, les participants à un PPC sont plus portés à croire qu'ils ont été promus en raison de leur antécédents de rendement (51% contre 37%) et de leurs qualités personnelles (25% contre 14%).
On a aussi relevé des différences dans les réponses selon le programme
Les participants au PPACD sont plus portés à croire qu'ils ont été promus en raison de leurs antécédents de rendement (55%) et de leurs qualités personnelles (40%)
Les participants au groupe des SMA sont plus portés à croire qu'ils ont été promus en raison de leur expérience/antécédents (72%), d'une entrevue qui s'est bien passée (12% des membres du groupe des SMA ont donné cette réponse contre 0% dans tous les autres groupes!) et parce qu'ils connaissaient bien le processus de concours (16% des membres du groupe des SMA ont donné cette réponse contre 1% dans tous les autres groupes!)
Les participants au CAP étaient plus portés à croire qu'ils avaient été promus en raison de leur expérience (70%), de leur formation (12% des membres du CAP ont donné cette réponse contre 1% de tous les autres groupes). Ils étaient moins portés à penser qu'ils avaient été promus en raison de leurs antécédents de rendement (seulement 19% des répondants du CAP ont donné cette réponse).
Les participants au PSG étaient plus portés à croire qu'ils avaient été promus parce que c'était automatique (47% des participants au PSG ont donné cette réponse contre 0% dans tous les autres groupes!).
Pourquoi pensez-vous avoir reçu cette promotion?
|
Les deux tiers de l'échantillon pouvaient citer un cas où ils n'avaient pas été promus. Les réponses données quant aux raisons sont présentées au tableau 2.13. Une pluralité des répondants (42%) a cité le manque d'expérience comme raison première. Environ 40% des répondants trouvaient qu'un aspect du processus de concours avait contribué à leur échec (par ex., incompatibilité avec ceux qui faisaient l'entrevue; le concours était une simple formalité - on avait déjà choisi). Les répondants ont aussi blâmé les aspects d'équité ou de diversité (trop vieux, on a donné le poste à une femme, on a donné le poste à un homme, on a donné le poste à un membre d'un groupe minoritaire, etc.)
Non promotion (perception des employés) |
Total |
---|---|
* Réponses multiples consignées |
|
Pas assez d'expérience, pas «compétent», autre candidat plus compétent |
42% |
Incompatibilité avec agents de sélection (différences de valeurs, buts) |
16% |
On avait déjà préparé quelqu'un d'autre, occupait déjà le poste par intérim, poste était déjà comblé, le concours était une formalité |
15% |
Problème d'équité/diversité (cercle fermé, on a donné le poste à une femme, à un membre d'une minorité, etc.) |
14% |
Mes qualités personnelles (on voulait une personnalité plus forte, etc.) |
11% |
Mauvaise entrevue, mauvais processus de concours |
10% |
Les hommes sont plus souvent ignorés lors d'une promotion que les femmes (71% et 60% respectivement) et sont plus portés à penser qu'ils n'ont pas été promus parce qu'ils n'avaient pas l'expérience ou les qualités requises (47% contre 30%). Les femmes sont plus portées à penser qu'elles n'ont pas été promues à cause de caractéristiques personnelles (17% contre 7%).
La proportion de répondants ignorés lors d'une promotion était égale dans chacune des cinq catégories de travail examinées dans cette recherche. Les raisons données n'étaient pas associées au genre de travail.
La probabilité d'être ignoré pour une promotion et les raisons données ne sont pas liées à la participation à un PPC. On note cependant des variations entre les divers programmes. Les trois quarts des participants aux PPACD, groupe des SMA et CAP ont été ignorés lors d'une promotion alors qu'il en est de même pour seulement 43% des participants au PSG. Les raisons données varient selon le programme de la manière suivante :
Les participants au PPACD étaient plus portés à croire qu'ils n'avaient pas été promus à cause d'une incompatibilité avec les responsables de l'entrevue (27%) et moins portés à croire qu'ils n'avaient pas été promus à cause d'un manque d'expérience ou de qualités requises (27%)
Les participants au groupe des SMA étaient plus portés à croire qu'ils n'avaient pas été promus parce qu'ils n'avaient pas l'expérience et les qualités requises (60%)
Les participants au CAP étaient plus portés à croire qu'ils n'avaient pas été promus parce qu'ils n'avaient pas les qualités requises pour le poste (43%) et pour des raisons d'équité ou de diversité (25%). Personne dans l'échantillon CAP n'a indiqué ne pas avoir été promu à cause de caractéristiques personnelles.
Les participants au PSG étaient plus portés à croire qu'ils n'avaient pas été promu à cause d'un manque d'expérience (53%). Personne dans le groupe PSG n'a attribué un échec à une mauvaise entrevue.
Pourquoi pensez-vous ne pas avoir obtenu cette promotion?
|
Une caractéristique essentielle des nouvelles notions de gestion de carrière, c'est que l'organisation et l'employé sont des partenaires dans le perfectionnement professionnel. Les employés ont la responsabilité de connaître leurs compétences et leurs aptitudes, de définir l'aide dont ils ont besoin de leur employeur, de demander cette aide et de se préparer à assumer de nouvelles responsabilités. Les questions suivantes ont été incluses dans l'interview afin de dégager ce que les répondants font pour faire avancer leur carrière et afin de découvrir l'impact que leur situation personnelle a, selon eux, sur leur perfectionnement de carrière:
Qu'est-ce que vous avez fait dans les trois dernières années pour augmenter vos chances d'atteindre vos buts de carrière?
Avez-vous déjà essayé une stratégie qui s'est retournée contre vous (n'a pas marché)? Pourquoi pensez-vous qu'elle n'a pas marché?
Pouvez-vous penser à quelque chose dans votre vie personnelle qui a eu :
Les réponses à chacune de ces questions sont présentées et exposées ci-après.
Seulement 4% des membres de l'échantillon d'interview ont déclaré n'avoir rien fait personnellement pour faire avancer leur carrière. Les données (voir tableau 2.14) indiquent que la stratégie personnelle de perfectionnement de carrière la plus utilisée est, de loin, l'élargissement des connaissances (c.-à-d. que les répondants ont demandé ou effectué des mouvements latéraux, sont passés dans un domaine de travail international ou interprovincial, sont passés dans un autre ministère, ont élargi leurs compétences ou leur exposition). Cette stratégie a été appliquée par 62% des répondants. Les autres stratégies personnelles de perfectionnement de carrière mentionnées par l'échantillon comprennent :
suivre une formation (linguistique, budgétaire, finances, RH) (citée par 36% de l'échantillon),
se joindre à un programme de perfectionnement de carrière tel PPACD, CAP, PSG (citée par 28% de l'échantillon)
augmenter sa visibilité (par ex., les répondants ont indiqué qu'ils avaient demandé et (ou) obtenu un poste qui les mettait en contact avec des personnes haut placées, qu'ils avaient intensifié leur travail en comité, qu'ils s'étaient «accrochés à une étoile» ou qu'ils avaient accepté des tâches difficiles qui les mettaient «sur l'écran radar») (citée par 21% de l'échantillon)
balayer l'horizon et s'initier à la «politique», les objectifs, les tendances et les problèmes de l'organisation (c.-à-d. que les répondants ont accepté des tâches délicates, se sont mis en contact avec l'orientation du ministère ou du pays) (citée par 16% de l'échantillon)
la constitution d'un réseau et l'identification d'un mentor (citée par 16% de l'échantillon)
Onze pour cent des membres de l'échantillon ont dit avoir augmenté leur éducation (nouveau diplôme); 10% ont dit avoir fait l'examen de leurs valeurs, de leurs forces, de leurs buts (c.-à-d., avoir utilisé l'introspection comme stratégie). Seulement 6% des répondants ont dit avoir «travaillé plus fort»; seulement 4% ont dit avoir «pris des risques».
Stratégies personnelles de carrière |
Total |
---|---|
* Réponses multiples consignées |
|
Élargir mes connaissances |
62% |
Formation (linguistique, budget, finances, rh) |
36% |
Joindre un programme de perfectionnement |
28% |
Augmenter ma visibilité-tâches difficiles qui «me mettent sur l'écran radar» |
21% |
Constituer un réseau, trouver un mentor |
16% |
Balayer l'horizon et apprendre la «politique» |
16% |
Poursuivre des études (obtenir un nouveau diplôme, etc.) |
11% |
Introspection |
10% |
Les hommes et les femmes utilisent les mêmes stratégies de carrière.
À l'exception des répondants des catégories gestionnaires et analystes (dont les réponses étaient identiques à celles de l'ensemble de l'échantillon), les stratégies personnelles de carrière varient considérablement selon le genre de travail.
Les cadres sont plus portés à balayer l'horizon (stratégie citée par 27% de ce groupe) et moins portés à suivre une formation (citée par 15% de ce groupe) ou à poursuivre des études (citée par 2% de ce groupe).
Les agents sont plus portés à suivre une formation (stratégie citée par 68% de ce groupe) et à augmenter leur visibilité (citée par 31% de ce groupe) et moins portés à élargir leur perspective (citée par 50% de ce groupe).
Les scientifiques sont plus portés à suivre une formation (stratégie citée par 50% de ce groupe) et moins portés à balayer l'horizon (citée par 0% de ce groupe) ou à se joindre à un programme de perfectionnement de carrière (citée par 10% de ce groupe).
Comme le montre le tableau 2.7, les stratégies personnelles de perfectionnement professionnel utilisées par les participants à un PPC étaient différentes de celles utilisées par les non participants. On a observé également des variations importantes dans les stratégies adoptées selon le PPC.
Les participants au PPACD sont plus portés à élargir leur perspective (72%), à augmenter leur visibilité (33%), à trouver un mentor (33%) et à procéder par introspection (20%). Ils sont moins portés à suivre une formation (14%)
Les participants au groupe des SMA sont plus portés à balayer l'horizon (36%) et moins portés à suivre une formation (12%)
Les participants au CAP sont plus portés à poursuivre leurs études (28%) et moins portés à balayer l'horizon (8%) ou à se trouver un mentor (4%)
Les participants au PSG sont moins portés à se mettre en réseau (4%) ou à augmenter leur visibilité (4%).
La moitié de l'échantillon a déclaré ne jamais avoir eu une telle expérience dans sa carrière! Vingt pour cent ont dit avoir accepté un emploi qui ne convenait pas (je n'aimais pas ça, le travail ne m'intéressait pas). Dix-huit pour cent ont déclaré être restés trop longtemps au même poste, pensant qu'il suffisait de travailler fort. Autrement dit, ils n'étaient pas proactifs en termes de gestion de leur carrière.
Les répondants n'ont pas pu articuler clairement les raison de l'échec de leur stratégie. Les raisons les plus souvent invoquées sont :
le poste ou la stratégie ne me convenait pas - Ça n'a pas marché (réponse citée par 25% de l'échantillon)
vous devez prendre votre carrière en main, sinon, rien n'arrive (citée par 25% de l'échantillon)
Ces résultats n'ont apporté que très peu de différences entre groupes. Les plus notoires sont indiquées ci-après :
Les agents et les analystes étaient plus portés à dire qu'ils avaient accepté un poste ou stratégie qui ne leur convenait pas (72% des agents et 65% des analystes ont donné cette réponse)
Les membres du CAP étaient plus portés à dire qu'ils étaient restés trop longtemps au même poste (33% ont donné cette réponse).
Qu'avez-vous fait dans les trois dernières années pour augmenter vos chances de réaliser vos buts de carrière?
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Avez-vous déjà essayé une stratégie de carrière qui s'est retournée contre vous?
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Seulement 7% des membres de l'échantillon n'ont pu penser à quelque chose dans leur vie personnelle qui avait eu un effet positif sur leur capacité d'atteindre des buts de carrière. La réponse de loin la plus fréquente, citée par 82% de l'échantillon, est l'appui du conjoint et de la famille dans la poursuite des objectifs de carrière. Seize pour cent ont noté des qualités personnelles comme ayant contribué à la réalisation de leurs buts (je ne suis pas un lâcheur, je travaille fort, je suis patient, je suis du «type A», etc.). Neuf pour cent des répondants ont fait état de leur éducation.
Un tiers des répondants ont dit ne pouvoir songer à quelque chose dans leur vie personnelle qui aurait eu un impact négatif sur leur capacité d'atteindre leurs buts de carrière. Vingt pour cent des répondants ont dit que les enfants avaient rendu plus difficile l'atteinte de leurs buts de carrière (je ne peux pas déménager, je m'inquiète d'eux au travail, je ne peux pas rester tard ou rentrer tôt, etc.). Treize pour cent des répondants ont cité chacun des trois obstacles personnels suivants à leur perfectionnement de carrière : (1) j'ai tellement de travail que je n'ai pas le temps de me reposer, de me recharger, (2) mes attributs personnels ou démographiques nuisent à la réalisation de mes buts (par ex., âge, minorité visible, unilingue), et (3) je ne peux pas déménager à cause de ma famille.
Les différences significatives entre groupes dans ces réponses sont présentées au tableau 2.8. Ces données indiquent que de nombreux répondants (surtout les femmes et ceux qui ont des charges de travail plus lourdes) considèrent que le fait d'avoir des enfants nuit à l'atteinte des buts de carrière des parents. Inversement, ne pas avoir d'enfants est perçu par certains comme une bonne stratégie de carrière. Ces données concordent avec les données démographiques déjà présentées.
Il est intéressant de noter que près du quart des hommes interviewés ont indiqué que le fait d'être un homme avait nui à leur avancement. Il semblerait y avoir un contre-courant aux politiques du gouvernement en matière d'équité et de diversité.
Y a-t-il quelque chose dans votre vie personnelle qui a eu un effet sur votre capacité d'atteindre vos buts de carrière?
|
Bien que la responsabilité première et ultime du perfectionnement professionnel incombe à chaque employé, l'organisation a aussi des responsabilités. L'approche actuelle des ressources humaines en matière de perfectionnement de carrière peut être résumée ainsi : remettre aux employés la responsabilité de gérer leur propre carrière et fournir les appuis dont ils ont besoin pour le faire. Ces appuis revêtent diverses formes. Dans la présente recherche, nous avons examiné l'appui venant de trois sources : le gestionnaire immédiat de l'employé, le ministère dans lequel travaille l'employé et la FP dans son ensemble. Nous avons posé les questions suivantes en interview afin de connaître les appuis de chacune de ces sources au perfectionnement de carrière des employés :
Les réponses à chacune de ces questions sont présentées ci-après.
- pour augmenter vos chances d'atteindre vos buts de carrière?
- qui rendent plus difficile la réalisation de vos buts de carrière?
Près de 20% des membres de l'échantillon ont dit que leur surveillant n'avait «rien» fait pour les aider dans leur perfectionnement de carrière. Les autres réponses apparaissent au tableau 2.15. On note de grandes similarités entre les données du tableau 2.15 (soutien de carrière des gestionnaire) et celles du tableau 2.14 (stratégies personnelles de carrière des employés). Ces similarités laissent entendre que les employés apprécient un gestionnaire qui les aide à atteindre leurs buts de carrière (c.-à-d. qui aident leur subalternes à rehausser leurs connaissances et leur visibilité, qui servent de mentor pour leurs employés).
Un examen plus approfondi des données du tableau 2.15 permet de dégager plusieurs attributs qu'ont en commun les gestionnaires qui sont perçus par leurs employés comme apportant un appui à l'atteinte de leurs buts de carrière. Selon ces données, ces gestionnaires sont de bons communicateurs qui sont sincèrement intéressés à aider leurs employés à réaliser leurs buts de carrière (de bonnes aptitudes à écouter semblent particulièrement critiques). Ils semblent également être très attentifs à fournir aux employés les informations dont ils ont besoin pour développer leur carrière (c.-à-d., bonne rétroaction, tiennent les employés au courant des tendances, des activités et des occasions). Ces résultats correspondent aux recherches effectuées dans ce domaine qui suggèrent que la plus importante contribution qu'un gestionnaire peut faire au perfectionnement de carrière de ses subordonnés consiste à leur donner des informations complètes et une rétroaction honnête de leur rendement. Les données indiquent également que les employés apprécient un gestionnaire qui leur accorde l'autonomie («quelqu'un qui me fournit les directives et qui me fait ensuite confiance»).
Comment le SURVEILLANT aide l'employé à atteindre ses buts de carrières |
Total |
Hommes |
Femmes |
---|---|---|---|
* Réponses multiples consignées |
|||
Bonnes relations interpersonnelles, m'appuie sincèrement, sait écouter, bonne rétroaction |
39% |
33% |
47% |
Augmente mon exposition, élargit mes connaissances (encourage formation, apprentissage, participation à un programme, contact avec autres organismes et ministères) |
34% |
31% |
35% |
Bon communicateur, fournit renseignements importants, bonne rétroaction, me tient au courant des tendances, activités et occasions |
24% |
27% |
23% |
Me donne l'autonomie |
24% |
30% |
19% |
S'intéresse activement à mon perfectionnement / agit comme mentor / sert de modèle |
22% |
20% |
24% |
Rien |
17% |
18% |
17% |
Augmente ma visibilité (surveillant est en ascension, me présente à des cadres supérieurs, me donne le crédit de mon travail, me vante, m'invite à des réunions, me permet d'être son porte-parole) |
13% |
11% |
14% |
A les mêmes valeurs, bonne personnalité, me respecte, bonne entente |
11% |
9% |
12% |
On a demandé aux employés d'identifier les choses que leur surveillant avait faites qui nuisaient à l'atteinte de leurs buts de carrière. La moitié de l'échantillon n'avait rien à signaler de négatif à ce sujet de la part de leur surveillant! Dix pour cent des répondants ont dit que leur surveillant avait rendu leur tâche plus difficile en «faisant peu ou rien pour élargir mes connaissances» (ils n'encouragent pas les cours de formation, ils ne me permettent pas de profiter des occasions nouvelles, etc.). Quinze pour cent des répondants ont dit que leur gestionnaire est «trop occupé pour se soucier de mes besoins».
On relève quelques différences intéressantes entre groupes dans ces réponses.
Les femmes sont plus portées que les hommes à dire que leur gestionnaire avait aidé à cause de ses compétences en relations humaines (47% des femmes ont donné cette réponse contre 33% des hommes). Les hommes, par contre, sont plus portés à dire que leur gestionnaire a aidé en leur accordant l'autonomie (30% des hommes ont donné cette réponse contre 19% des femmes). Il n'y avait pas de différence entre les hommes et les femmes à l'égard des comportements défavorables à l'atteinte de leurs buts de carrière.
Les genres de choses que les surveillants font pour appuyer le perfectionnement de carrière de leurs subordonnés varient selon le genre de travail des subordonnés ( voir encadré 4). Les cadres sont plus portés que les employés des autres groupes à dire que leur surveillant les a aidés en leur accordant l'autonomie. Les analystes sont plus portés à dire que leur surveillant les a aidés en agissant comme mentor, alors que les scientifiques trouvent que l'aide de leur surveillant a consisté à élargir leurs connaissances.
Les scientifiques sont les plus négatifs sur ce point. Ils sont moins portés que les autres groupes d'employés à dire que leurs gestionnaires avaient agi comme mentor ou augmenté leur visibilité et étaient plus portés à dire que leurs gestionnaires avaient nui à leur progression de carrière parce qu'ils étaient trop occupés pour s'informer de leurs besoins de carrière (22% des scientifiques ont donné cette réponse) et parce qu'ils «ne comprennent pas» le travail d'un scientifique (28% des scientifiques ont donné cette réponse contre seulement 4% dans le reste de l'échantillon!)
* Réponses données par plus de 20% de l'échantillon |
|
Cadre |
Bonnes relations interpersonnelles (57%), donne autonomie (32%), bon communicateur (25%) |
---|---|
Gestionnaire |
Bonnes relations interpersonnelles (40%), augmente exposition (32), bon communicateur (29%), donne autonomie (23%) |
Agent |
Augmente exposition (31%), bonnes relations interpersonnelles (35%), donne autonomie (30%), bon communicateur (26%) |
Analyste |
Augmente exposition (44%), bonnes relations interpersonnelles (37%), mentor (34%), donne autonomie (25%) |
Scientifique |
Élargissement des connaissances (47%), bonnes relations interpersonnelles (29%), bon communicateur (24%), donne autonomie (24%) |
Les données indiquent que la perception des choses que peut faire un surveillant pour appuyer le perfectionnement de carrière de ses subordonnées varient selon que les employés participent ou non à un PPC (voir encadré 5). Les répondants qui participent à un PPC étaient plus portés à dire que leur surveillant avait aidé en :
augmentant leur visibilité
* Réponses données par plus de 20% de l'échantillon |
|
Pas en PPC |
Bonnes relations interpersonnelles (37%), élargit mes connaissances (33%), bon communicateur (25%), donne autonomie (22%) |
---|---|
PPACD |
Bonnes relations interpersonnelles (57%), bon communicateur (33%), mentoring (33%), augmente ma visibilité (33%), élargit mes connaissances (24%), donne autonomie (20%) |
Groupe SMA |
Bonnes relations interpersonnelles (40%), donne autonomie (40%), mentoring (33%), rien (28%), bon communicateur (20%) |
CAP |
Bonnes relations interpersonnelles (50%), augmente exposition (31%), bon communicateur (27%), rien (27%) |
PSG |
Augmente exposition (35%), bonnes relations interpersonnelles (41%), mentors (38%), donne autonomie (31%) |
Y a-t-il des choses que votre surveillant fait qui ont une incidence sur votre capacité d'atteindre vos buts de carrière?
|
Il n'y avait pas de différence dans l'autre sens (c.-à-d. aucun cas où les non participants à un PPC trouvaient que leur surveillant les aidait davantage que les participants à un PPC).
Il est aussi intéressant de noter que les répondants du groupe des SMA et du CAP sont plus portés à dire que leur surveillant n'avait rien fait pour les aider à atteindre leurs buts de carrière (28% des participants au groupe des SMA et au CAP ont donné cette réponse). Les répondants du PPACD et du CAP étaient plus portés à dire que leur surveillant avait nui à leur perfectionnement professionnel en étant trop occupé pour leur consacrer du temps (20% des répondants de ces groupes ont donné cette réponse).
Il est intéressant de noter également que 15% des participants aux programmes CAP et PSG ont déclaré que leur surveillant n'a aucune compétence en relations humaines, ce qui a nui à l'atteinte de leurs buts de carrière.
- pour augmenter vos chances d'atteindre vos buts de carrière?
- qui rendent plus difficile la réalisation de vos buts de carrière?
Les données sur ce que les répondants trouvent que leur ministère fait qui aide et qui nuit à leur capacité d'atteindre leurs buts de carrière sont présentées aux tableaux 2.16 et 2.17 respectivement. Ces données suggèrent que les employés sont plus portés à attribuer les appuis qu'ils reçoivent à leur gestionnaire plutôt qu'à leur ministère. On constate encore une fois beaucoup de similarités entre les réponses données en rapport avec les stratégies personnelles de perfectionnement professionnel et la perception de l'appui fourni par le ministère. Il semble que les employés considèrent que leur ministère appuie leur carrière si on y prévoit des mécanismes qui favorisent l'élargissement des connaissances (encourage la formation, fournit des occasions d'apprendre, encourage la participation à des programmes, fournit des contacts avec des organismes ou ministères de l'extérieur, tient les employés au courant des tendances, des occasions et des activités), qui appuient la formation et qui prévoient des programmes de perfectionnement de carrière (a ses propres programmes de mentors, réseaux, rotations de postes et affectations «câblées»).
Il existe un parallèle intéressant entre l'appui fourni par le ministère et les données sur les gestionnaires favorables. Ce parallèle suggère qu'il peut être plus facile aux gestionnaires d'appuyer les initiatives de perfectionnement de carrière de leurs employés s'ils travaillent dans un ministère dont la culture encourage et facilite la communication des renseignements importants et met l'accent sur les compétences en relations humaines, l'appui aux employés et la gestion des personnes.
Comment le MINISTÈRE aide l'employé à atteindre ses buts de carrière |
Total |
Hommes |
Femmes |
---|---|---|---|
* Réponses multiples consignées |
|||
Augmente mon exposition, élargit mes connaissances |
28% |
33% |
22% |
Formation, appuie fortement les étude |
24% |
27% |
22% |
Rien |
25% |
20% |
28% |
Programmes de perfectionnement professionnel |
18% |
20% |
16% |
Met l'accent sur les relations interpersonnelles, gestion des personnes, appui aux employés |
15% |
15% |
16% |
Bonne communication, fournit les renseignements importants, me tient au courant des tendances, activités et occasions |
12% |
7% |
18% |
Comment le MINISTÈRE rend plus difficile l'atteinte des buts de carrière |
Total |
---|---|
* Réponses multiples consignées |
|
Ne fait rien pour la rendre plus difficile |
27% |
Fait peu ou rien pour favoriser l'élargissement de mes connaissances |
22% |
Trop occupé, exigeant (charges de travail irréalistes au ministère, stress, pression) |
18% |
Aucune attention accordée aux personnes, aux relations interpersonnelles, pas d'appui aux employés (dévalorise les employés, âgéisme) |
14% |
Peu ou pas d'effort pour appuyer la formation, l'éducation, pas de temps pour la formation |
14% |
Problèmes d'équité/diversité/culture rendent l'avancement difficile |
14% |
Cette interprétation de données est appuyée par les données du tableau 2.17 où les divers aspects de la culture des ministères (c.-à-d., trop hiérarchisé, à cheval sur le protocole, charges de travail irréalistes, ne tient pas compte des personnes, peu d'appui à l'éducation et à la formation) sont identifiés comme nuisant au perfectionnement de carrière des employés. Les ministères sont perçus également comme non favorables s'ils rendent difficile aux employés la possibilité d'élargir leurs connaissances (cette tactique de carrière semble fortement liée au perfectionnement de carrière et à la réussite professionnelle dans l'esprit de nombreux employés de l'échantillon). Les répondants ont donné divers exemples de telles situations (rigidité des structures, traditions, hiérarchie, formalités, ministère trop petit, trop étroit ou trop spécialisé, pas de possibilités de mouvements latéraux).
Enfin, 14% des répondants trouvent que les problèmes d'équité, de diversité et de culture au sein de leur ministère nuisent à leur avancement (les occasions ne sont offertes qu'à certains «cercles fermés», pas de possibilité d'avancement à cause des contingentements de diversité, ministère dominé par les hommes, etc.)
Les hommes sont plus portés à dire que leur ministère facilite le perfectionnement professionnel en aidant les employés à acquérir des connaissances plus larges (33% des hommes et 22% des femmes ont donné cette réponse). Les femmes, par ailleurs, sont plus portées à dire que leur ministère n'a rien fait pour aider (30% des femmes et 20% des hommes ont donné cette réponse) ou à dire que leur ministère avait aidé en faisant un bon travail de communication des informations pertinentes (18% des femmes et 7% des hommes ont donné cette réponse).
La perception de ce que font les ministères pour appuyer le perfectionnement de carrière varie selon le genre de travail des employés (voir encadré 6). Il convient de souligner que les cadres sont plus portés que les répondants des autres groupes à dire que leur ministère ne fait rien pour appuyer le perfectionnement de carrière des employés (33% des cadres ont donné cette réponse). Les analystes sont plus portés à dire que les problèmes d'équité, de diversité et de culture au sein de leur ministère nuisent à la réalisation de leurs buts de carrière. Les scientifiques sont plus portés à dire que leur ministère n'a rien fait pour les aider à élargir leurs connaissances.
* Réponses données par plus de 20% de l'échantillon |
|
Cadres |
|
---|---|
Gestionnaires |
|
Agents |
|
Analystes |
|
Scientifiques |
|
Les données indiquent que la perception de ce que font les ministères pour appuyer le perfectionnement de carrière varie selon que l'employé participe ou non à un PPC (voir encadré 7). Les répondants qui ne participent pas à un PPC sont plus portés à croire que leur ministère n'a rien fait pour les aider à atteindre leurs buts de carrière (30% des non participants à un PPC et 20% des participants à un PPC ont donné cette réponse). Par contre, les participants à un PPC sont plus portés à dire que leur ministère a aidé par une bonne communication (réponse donnée par 20% des participants à un PPC et 6% des non participants à un PPC) ou en offrant des programmes de perfectionnement de carrière (25% des participants à un PPC contre 5% des non participants à un PPC). Les différences spécifiques selon le programme des participants sont données dans l'encadré 7
* Réponses données par plus de 20% de l'échantillon |
|
Pas en PPC |
|
---|---|
PPACD |
|
Groupe des SMA |
|
CAP |
|
PSG |
|
Y a-t-il des choses que fait votre ministère qui ont une incidence sur votre capacité d'atteindre vos buts de carrière?
|
- pour augmenter vos chances d'atteindre vos buts de carrière?
- qui rendent plus difficile la réalisation de vos buts de carrière?
La plupart des répondants ont eu plus de difficulté à indiquer comment la FP avait contribué à l'atteinte de leurs buts de carrière. La plupart des répondants ont dû réfléchir à cette question alors qu'il leur avait été facile de dire comment leur surveillant ou leur ministère avait aidé ou nui à leurs aspirations de carrière. Les réponses dégagées sont présentées aux tableaux 2.18 (Favorable) et 2.19 (Défavorable).
Comment la FONCTION PUBLIQUE aide les employés à atteindre leurs buts de carrière |
Total |
Hommes |
Femmes |
---|---|---|---|
* Réponses multiples consignées |
|||
Programmes de perfectionnement professionnel |
48% |
42% |
53% |
Rien |
30% |
25% |
34% |
Encouragement à la formation, l'éducation |
17% |
19% |
13% |
Augmente mon exposition, élargit mes connaissances |
17% |
18% |
16% |
Met l'accent sur les relations interpersonnelles, gestion des personnes, appui aux employés |
15% |
11% |
17% |
Fournit les renseignements importants, me tient au courant des tendances, activités et occasions |
12% |
16% |
10% |
Comme la FONCTION PUBLIQUE rend plus difficile l'atteinte des buts de carrière |
Total |
---|---|
* Réponses multiples consignées |
|
Ne fait rien pour la rendre plus difficile |
20% |
Pas d'attention accordée aux personnes |
20% |
Pratiques de rh insuffisantes |
18% |
Fait peu ou rien pour favoriser l'élargissement de mes connaissances |
10% |
Les réductions d'effectifs ont réduit les occasions, par de postes ouverts à l'avancement |
10% |
La moitié des répondants ont déclaré que les programmes structurés de perfectionnement de carrière offerts par la FP (La Relève, PPACD, CAP et PSG ont été mentionnés le plus souvent) ont augmenté leur chances d'atteindre leurs buts de carrière. Ce résultat n'est pas surprenant compte tenu de la méthode d'échantillonnage utilisée. Presque tous les répondants qui ont donné cette réponse participaient à un PPC (76% des participants à un PPC ont donné cette réponse contre 2% des non participants!) On peut donc s'attendre à ce qu'ils soient plus au courant de l'existence de tels programmes et du fonctionnement de ces programmes.
Trente pour cent des répondants ont dit que la FP n'avait rien fait pour les aider dans leur perfectionnement professionnel. En comparaison, 17% des répondants avaient dit la même chose de leur surveillant et 25% de leur ministère (voir tableau 2.9). Ces données suggèrent que les répondants sont plus portés à attribuer le soutien qu'ils ont reçu à leur surveillant ou à leur ministère qu'à la FP.
Les autres soutiens de carrière mentionnés à l'égard de la FP (voir tableau 2.18) sont un reflet de ce qui a déjà été mentionné au sujet des services offerts par les gestionnaires et les ministères. Les répondants sont d'avis que la FP contribue aux buts de carrière des employés quand elle appuie l'éducation et la formation, qu'elle facilite l'élargissement des connaissances (c.-à-d., encourage les contacts entre fonctions et entre ministères, encourage les mouvements entre postes et ministères), qu'elle met l'accent sur les relations humaines et la gestion des personnes et qu'elle tient les employés au courant des tendances et des occasions.
Quels obstacles à l'avancement de carrière les répondants attribuent-ils à la FP? Seulement 20% de l'échantillon pouvait identifier des obstacles. Deux des obstacles posés par la FP à l'avancement de carrière ont déjà été mentionnés en rapport avec les gestionnaires et les ministères :
On ne met pas l'accent sur les personnes (on n'accorde pas d'importance aux relations humaines, la FP n'appuie pas ses employés, la FP dévalorise ses employés, paye insuffisante, âgéisme)
On ne fait rien pour encourager l'élargissement des connaissances des employés (barrières de structure, organisme trop grand, trop traditionnel et trop hiérarchisé, pas de mouvements latéraux)
Deux obstacles, cependant, sont uniques à la FP :
Pratiques de RH insatisfaisantes (systèmes de classification, embauche, recrutement, processus de concours, problèmes dans les programmes de RH, postes par intérim) et
Récentes initiatives de réduction des effectifs (la réduction des effectifs a réduit les occasions, il n'y a plus de postes ouverts pour l'avancement)
Ces résultats montrent certaines différences intéressantes entre groupes.
Les femmes sont plus portées à dire que les PPC offerts par la FP les avaient aidées à atteindre leurs buts de carrière. Les femmes étaient aussi plus portées à dire que la FP n'avait rien fait pour les aider à atteindre leurs buts de carrière et que la réduction des effectifs avaient réduit les occasions (13% des femmes et 3% des hommes ont donné cette réponse)
La perception de l'appui de la FP au perfectionnement de carrière varie selon le genre de travail (voir encadré 8). L'examen de ces données indique que les cadres ont la perception la plus positive de la FP et les scientifiques, la perception la plus négative. Près de la moitié des répondants de l'échantillon de scientifiques (42%) ont déclaré que la FP n'avait rien fait pour appuyer leur développement de carrière; 41% des membres de cet échantillon ont affirmé que la FP jouait un rôle défavorable en ne portant pas son attention sur les personnes et 35% ont dit que la FP jouait un rôle défavorable en réduisant les effectifs et les occasions d'avancement.
* Réponses données par plus de 20% de l'échantillon |
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Cadres |
|
---|---|
Gestionnaires |
|
Agents |
|
Analystes |
|
Scientifiques |
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La perception de l'appui de la FP au perfectionnement professionnel varie selon le PPC d'appartenance (voir encadré 8). Les participants au PPACD ont la perception la plus positive de l'appui de la fonction publique (90% des participants au PPACD ont déclaré que la FP avait aidé en fournissant des programmes de perfectionnement de carrière; 0% pensait que la FP n'avait rien fait). Les non participants à un PPC étaient moins positifs envers l'appui de la FP. Près de 40% des employés de ce groupe ont déclaré que la FP n'avait rien fait pour appuyer leur carrière. Les non participants à un PPC étaient également plus portés à dire que les réductions d'effectifs au gouvernement avaient réduit les occasions (27% des non participants à un PPC ont donné cette réponse contre 4% des participants à un PPC).
* Réponses données par plus de 20% de l'échantillon |
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Pas en PPC |
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PPACD |
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Groupe des SMA |
|
CAP |
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PSG |
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Pour quantifier le niveau de satisfaction, nous avons posé les questions suivantes aux répondants :
Nous avons demandé aux répondants de répondre à ces questions en utilisant « 1 » pour indiquer qu'ils étaient très insatisfaits de leur progrès de carrière et « 5 » pour signifier qu'ils étaient très satisfaits.
Les réponses à ces questions sont présentées à la figure 2.10 et décrites ci-après.
Les données indiquent que la majorité des participants à l'interview étaient soit satisfaits (48% de l'échantillon) soit très satisfaits (22%) de leur capacité de réaliser leurs buts de carrière.
Les femmes étaient plus portées que les hommes à être «très satisfaites» (voir tableau 2.10b).
Les répondants de l'échantillon des cadres sont plus portés à être satisfaits de leur progression de carrière (voir tableau 2.10c). Les répondants du groupe des scientifiques, suivis de près par ceux du groupe des gestionnaires, sont les moins satisfaits à l'égard de leur capacité de réaliser leurs buts de carrière. Les agents et analystes se situent entre les groupes des cadres et des scientifiques-gestionnaires quant à leur niveau de satisfaction par rapport à leur capacité d'atteindre leurs buts de carrière.
Y a-t-il des choses que la FP fait qui ont une incidence sur votre capacité d'atteindre vos buts de carrière?
|
Les données de la figure 2.10d indiquent qu'il y a un rapport entre la participation à un PPC et la satisfaction quant au progrès de carrière. Les participants à un PPC sont plus portés à être très satisfaits de leur progrès de carrière; les non participants sont plus portés à être neutres. On note également des différences importantes entre les programmes. Les répondants du PPACD et du groupe des SMA sont plus portés à être très satisfaits de leur progrès de carrière; ceux des programmes CAP et PSG sont plus portés à être neutres et les participants au PSG, à être insatisfaits de leur progrès de carrière
Les répondants ont donné diverses raisons pour expliquer leur satisfaction et une raison pour expliquer leur insatisfaction par rapport à leur progrès de carrière. Comme on pouvait s'y attendre, il y a une forte corrélation entre les raisons données pour expliquer la satisfaction des répondants et leur capacité d'atteindre leurs buts de carrière (tableau 2.20) et leurs définitions de la réussite professionnelle (voir tableau 2.11). Qu'est ce qui amène la satisfaction chez les répondants? :
Faire des progrès visibles (c.-à-d., responsabilités croissantes, je me rapproche constamment de mes buts, progression logique dans les rangs, mes postes s'appuient sur les précédents)
Sentir qu'on accomplit quelque chose (sentiment personnel d'avoir accompli quelque chose, récompense, réponse à un besoin personnel, correspond à la vision que j'ai de moi-même, les autres reconnaissent que je fais un bon travail, j'ai reçu une promotion récemment, j'ai été choisi pour un programme spécial, etc.)
Obtenir le poste recherché (c.-à-d., je suis là où je voulais être, je me suis prouvé que je peux atteindre les buts)
Le genre de travail effectué (je suis content du travail, je suis content de ce que je fais, j'aime venir travailler le matin, c'est quelque chose que j'aime)
Le fait d'apprendre quelque chose (j'élargis mes connaissances, j'ai eu à me dépasser, je donne mon plein rendement, je développe mes capacités, mon travail représente un défi, il y a toujours du nouveau)
Les répondants n'ont donné qu'une seule raison pour expliquer leur insatisfaction à l'égard de leur progrès de carrière : le fait qu'ils ont le sentiment qu'ils n'en ont pas le plein contrôle (vous avez beau travailler très fort, il y a toujours des facteurs externes, ça dépend de qui vous connaissez, le gel des salaires et des postes a réduit mes possibilités d'avancement, etc.).
Pourquoi êtes-vous satisfait de votre progrès de carrière? |
Tota |
---|---|
* Réponses multiples consignées |
|
Satisfait parce que je fais des progrès visibles |
21% |
Satisfait parce que je fais des progrès visibles |
21% |
Satisfait parce que j'ai un sentiment d'accomplissement |
17% |
Satisfait à cause du poste que j'ai |
16% |
Satisfait à cause de la nature du travail |
13% |
Satisfait parce que j'apprend |
11% |
Pourquoi êtes-vous insatisfait de votre progrès de carrière? |
|
Insatisfait parce que je n'en ai pas le contrôle |
20% |
Les hommes sont plus portés que les femmes à être satisfaits parce qu'ils aiment la nature de leur travail (21% contre 8%) ou parce qu'ils font des progrès visibles (25% contre 18%). Les femmes sont plus portées que les hommes à être satisfaites parce qu'elles ont un sentiment d'accomplissement (21% contre 12%).
On relève quelques différences intéressantes selon le genre d'emploi des répondants :
Les cadres sont plus portés à être satisfaits parce qu'ils font des progrès visibles (33%), à cause du poste qu'ils détiennent (28%) et à cause de la nature de leur travail (23%). Pratiquement personne de ce groupe ne s'est dit insatisfait parce que ses progrès de carrière échappaient à son contrôle (réponse donnée par seulement 2% des cadres)
Un tiers des gestionnaires et 36% des scientifiques étaient insatisfaits de leur progrès de carrière parce qu'ils n'avaient pas le sentiment d'en avoir le contrôle.
Seulement 2% des agents et 4% des analystes se sont dits satisfaits à cause de la nature de leur travail (contre 14% de l'ensemble de l'échantillon).
Les scientifiques étaient plus portés à être satisfaits à cause de la nature de leur travail (25% des scientifiques ont donné cette réponse)
Dans quelle mesure êtes-vous satisfait de vos progrès de carrière?
|
La satisfaction quant au progrès de carrière est étroitement liée à la participation à un PPC :
Aucun des répondants du PPACD s'est dit satisfait parce qu'il apprenait quelque chose (0%) ou à cause de la nature de son travail (4%).
Les participants au groupe des SMA étaient plus portés à être satisfaits parce qu'ils faisaient des progrès visibles (40%), à cause de la nature de leur travail (36%) et à cause du poste qu'ils détiennent (32%). Ce groupe était moins porté à se dire insatisfait parce qu'il n'avait pas le contrôle de son progrès de carrière.
Les participants au CAP étaient plus portés à être satisfaits à cause de la reconnaissance et du sentiment d'accomplissement (41%), mais moins portés à être satisfaits à cause de leur poste (7%) ou à cause de la nature de leur travail (3%). Un quart des participants au CAP se sont dits insatisfaits parce qu'ils avaient le sentiment que leur progrès de carrière échappait à leur contrôle.
Les participants au PSG étaient plus portés
à être satisfaits parce qu'ils faisaient des progrès visibles (31%) et
parce qu'ils apprenaient quelque chose (28%). Seulement 6% du groupe PSG se
sont dits satisfaits à cause de la reconnaissance reçue, seulement 7% à
cause du poste qu'ils avaient atteint et seulement 3% à cause de la nature
de leur travail. Un quart des participants au PSG étaient insatisfaits
parce qu'ils n'avaient pas le contrôle de leur progression de carrière.