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C’est avec plaisir que je signe ce Rapport ministériel sur le rendement, qui présente les réalisations et les résultats de l’action de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec.
Au Canada et au Québec, le ralentissement économique des dernières années n’a épargné aucune sphère d’activité. Des secteurs autrefois solides ont démontré des signes d’instabilité tandis que d’autres, déjà éprouvés, ont été durement touchés.
Dans ce contexte difficile, le gouvernement du Canada a rapidement mis en œuvre un plan d’action économique présentant de multiples initiatives visant à dynamiser à nouveau notre économie. Ainsi, le Canada a été l’un des pays industrialisés les moins affectés par la crise et, conséquemment, l’un de ceux qui ont su se relever le plus rapidement.
Ainsi, durant la dernière année, l’Agence a poursuivi la mise en œuvre d’initiatives temporaires en appui aux régions et aux secteurs les plus chancelants de notre économie. Par exemple, dans le cadre de l’Initiative ponctuelle de renforcement des économies forestières du Québec (IPREFQ), l’Agence a appuyé des projets de deuxième transformation du bois ainsi que des projets visant la diversification des collectivités forestières.
Les projets qui s’inscrivent dans le Plan d’action économique du Canada (PAEC) et qui ont été mis en œuvre par l’Agence ont donné des résultats tangibles. Par l’entremise du Fonds d’adaptation des collectivités, l’Agence a appuyé 231 projets entre 2009 et 2011 dans le but de favoriser la création et le maintien d’emplois au sein des collectivités les plus durement touchées. Par l’intermédiaire du programme Infrastructures de loisirs Canada, l’Agence a appuyé 209 projets visant à augmenter les activités de construction d’infrastructures de loisirs et à créer des emplois.
Au 31 mars 2011, en plus des projets qui s’inscrivent dans le PAEC, l’Agence a appuyé le démarrage et la poursuite de près de 1 000 projets de développement, qui misent notamment sur le développement des capacités stratégiques des entreprises, l’innovation, la création de PME ainsi que sur la mise en valeur des atouts régionaux. En moyenne, chaque dollar investi par l’Agence a entraîné un investissement de 2,72 dollars par les promoteurs et les autres sources de financement.
Je suis convaincu que l’action du gouvernement sera déterminante pour assurer la poursuite et l’accroissement de la reprise économique. Je suis fier des interventions menées par l’Agence durant la dernière année et je suis persuadé que celles-ci font de l’Agence un agent de développement important dans toutes les régions du Québec.
Denis Lebel
Ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités et ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec
Selon sa loi constituante entrée en vigueur le 5 octobre 2005, l’Agence a pour mission de promouvoir le développement économique à long terme des régions du Québec en accordant une attention particulière aux régions à faible croissance économique ou à celles qui n’ont pas suffisamment de possibilités d’emplois productifs. Dans le cadre de sa mission, l’Agence s’engage à favoriser la coopération et la complémentarité avec le Québec et les collectivités du Québec.
Dans le respect de sa mission, l’Agence vise à ce que toutes les collectivités et les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises participent à l’économie de demain à la hauteur de leur potentiel, en misant sur leurs propres atouts. À long terme, elles seront plus concurrentielles et innovantes.
Dans le cadre de son mandat, l’Agence vise à accroître la vitalité des collectivités et à renforcer la compétitivité des entreprises et des régions du Québec. Par l’intermédiaire de ses 14 bureaux d’affaires et de ses conseillers, elle couvre l’ensemble des territoires du Québec, où elle agit principalement auprès des PME et des organismes à but non lucratif (OBNL). L’Agence fournit de l’aide financière directement aux PME et aux OBNL ainsi que des services d’information et d’accompagnement, tout en dirigeant au besoin la clientèle vers d’autres ministères et organismes fédéraux. L’Agence encourage aussi les collectivités dans leurs efforts de mobilisation et de relance afin de leur permettre de diversifier leur économie.
L’Agence favorise également le développement économique des collectivités rurales et urbaines par son appui aux Sociétés d’aide au développement des collectivités (SADC), aux Corporations de développement économique communautaire (CDEC) et aux Centres d’aide aux entreprises (CAE).
Programmes :
Programme national mis en œuvre au Québec par l’Agence :
Programmes d’infrastructures :
Initiatives ponctuelles :
Initiatives du Plan d’action économique du Canada1 (pour plus de détails sur les initiatives du PAEC, voir la section 2.9) :
En outre, le Plan d’action économique du Canada (PAEC) a permis à l’Agence d’obtenir un financement supplémentaire pour les années 2009-2010 et 2010-2011. Ce financement, utilisé comme stimulus économique, visait à créer des occasions d’emplois et à mettre en place des mesures d’ajustement dans les collectivités touchées par les impacts du ralentissement économique. Le PAEC inclut principalement le programme Infrastructures de loisirs Canada (PILC) et l’initiative Fonds d’adaptation des collectivités (FAC), pour laquelle la prestation a été effectuée par l’entremise des programmes Diversification des collectivités et Croissance des entreprises et des régions.
Pour s’acquitter de son mandat, l’Agence vise l’atteinte du résultat stratégique Les régions du Québec ont une économie compétitive et diversifiée. Le tableau qui suit présente l’AAP de l’Agence et illustre le cadre complet des activités et des sous-activités de programme, ainsi que leur contribution au résultat stratégique.
Résultat stratégique | Activités de programme | Sous-activités de programme | Services internes |
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Les régions du Québec ont une économie compétitive et diversifiée | Développement des collectivités |
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Soutien à la gouvernance et à la gestion Services de gestion des ressources Services de gestion des biens |
Infrastructure |
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Mesures spéciales d’intervention |
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Compétitivité des entreprises |
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Positionnement concurrentiel des secteurs et des régions |
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Politiques, programmes et initiatives |
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Au cours de l’exercice financier 2010-2011, l’Agence a satisfait aux attentes de ses sept priorités.
Priorité : Faciliter l’ajustement des collectivités aux chocs économiques
Type : Priorité déjà établie au cours de l’exercice financier 2009-2010
Lien avec les activités de programme : Infrastructure, Mesures spéciales d’intervention
État4 : Satisfait à toutes les attentes
Priorité : Appuyer l’économie de demain en renforçant la productivité et la performance des PME
Type : Nouvelle priorité établie au cours de l’exercice 2010-2011
Lien avec les activités de programme : Compétitivité des entreprises
État : Satisfait à toutes les attentes
Priorité : Appuyer le développement des collectivités
Type : Priorité déjà établie au cours de l’exercice financier 2009-2010
Lien avec les activités de programme : Développement des collectivités
État : Satisfait à toutes les attentes
Priorité : Appuyer les processus de prise de décision des acteurs de développement économique régional
Type : Priorité déjà établie au cours de l’exercice financier 2009-2010
Lien avec les activités de programme : Politiques, programmes et initiatives
État : Satisfait passablement aux attentes
Priorité : Accroître l’analyse et le partage d’information sur le rendement
Type : Priorité déjà établie au cours de l’exercice financier 2009-2010
Lien avec les activités de programme : Services internes
État : Satisfait en grande partie aux attentes
Priorité : Poursuivre l’intégration de la gestion des risques à la prise de décision
Type : Priorité déjà établie au cours de l’exercice financier 2009-2010
Lien avec les activités de programme : Services internes
État : Satisfait à toutes les attentes
Priorité : Renouveler les orientations stratégiques de l’Agence
Type : Nouvelle priorité établie au cours de 2010-2011
Lien avec les activités de programme : Services internes
État : Satisfait à toutes les attentes
En vue d’atteindre ses résultats, l’Agence se doit d’avoir une vue globale de l’évolution des facteurs ayant une influence sur son environnement et d’intégrer ces facteurs dans ses processus décisionnels pour mieux répondre aux besoins des entreprises, des collectivités et des régions du Québec.
Bien que la récente récession ait été moins marquée au Québec et au Canada que dans la plupart des pays industrialisés, la reprise économique s’y est avérée tout aussi fragile.
D’un côté, les défis présentés dans le RPP 2010-2011 de l’Agence concernant la compétitivité et la restructuration du secteur manufacturier demeurent. La fragilité de l’économie des États-Unis a eu un impact sur le volume des exportations de plusieurs entreprises québécoises. La force du dollar canadien, bien qu’elle ait permis aux entreprises de se procurer de l’équipement importé à moindre coût, a amoindri les marges bénéficiaires des entreprises manufacturières exportatrices et a fait diminuer le prix des produits importés. Devant la concurrence accrue des pays émergents, plusieurs entreprises manufacturières québécoises choisissent d’abandonner certaines de leurs activités. Pour certaines collectivités, cette situation se traduit par la disparition d’entreprises et par des pertes d’emplois.
Par ailleurs, les risques présentés dans le RPP 2010-2011 sur la diminution des dépenses de consommation et le report des investissements privés ne se sont pas concrétisés. Les consommateurs et les entreprises sont demeurés confiants malgré l’incertitude économique et ils ont profité du bas niveau des taux d’intérêt pour consommer et investir davantage que l’année précédente.
Dans ce contexte, les efforts investis par l’Agence durant les deux dernières années dans la livraison du PAEC, conjugués aux efforts des PME pour rehausser leur compétitivité, ont contribué à la réalisation des priorités du gouvernement du Canada.
Durant la dernière année, l’Agence a effectué un suivi de son profil des principaux risques. Celui-ci présentait les secteurs de risques les plus susceptibles d’affecter l’atteinte des résultats attendus de l’Agence et sa performance sur le plan de l’efficacité et de l’efficience des pratiques de gestion. L’Agence a mis en œuvre et fait le suivi des stratégies d’atténuation établies dans son profil de risques.
Cette section présente un survol des ressources financières prévues et réelles (subventions, contributions et fonctionnement) et des ressources humaines en équivalent temps plein (ETP), ainsi qu’un tableau récapitulatif du rendement de l’Agence en 2010-2011.
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
---|---|---|
463 350 | 537 329 | 480 006 |
L’écart entre les dépenses prévues et le total des autorisations s’explique principalement par l’attribution de nouveaux fonds pour : le soutien aux collectivités vulnérables, par l’entremise des programmes Diversification des collectivités et Croissance des entreprises et des régions; le Programme de développement des collectivités (PDC); le Programme infrastructures Canada (PIC); et pour la mise en œuvre de l’Initiative ponctuelle de renforcement des économies forestières du Québec (IPREFQ). Le report de fonds pour le programme Infrastructures de loisirs Canada (PILC) de 2009-2010 à 2010-2011 a également contribué à accroître l’écart.
La majeure partie des autorisations obtenues pour 2010-2011 a été utilisée. La majorité des fonds non dépensés, notamment pour le PILC, l’IPREFQ, l’Initiative d’appui au développement des croisières internationales, l’Initiative de développement économique — Dualité linguistique et le projet Planétarium de Montréal, a été reportée à l’année 2011-2012.
Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
---|---|---|
417 | 442 | 25 |
L’écart de 25 ETP représente principalement les ressources additionnelles embauchées pour livrer les programmes et les initiatives énumérés plus haut pour lesquels de nouveaux fonds ont été attribués, et pour répondre aux besoins opérationnels de l’Agence.
La compétitivité et la diversification économique des régions du Québec sont maintenues ou accrues.
Effet de levier7 :
Caractère incitatif de l’aide :
Taux de survie8 :
Chiffre d’affaires :
Activités de programme | 2009-2010 Dépenses réelles | 2010–20119 | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada |
|||
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Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations10 | Dépenses réelles | |||
Développement des collectivités | 140 750 | 136 812 | 136 811 | 152 414 | 136 939 | Une croissance économique forte |
Programmes réguliers | 137 527 | 136 812 | 136 811 | 151 664 | 135 662 | |
Initiative du PAEC : PEPS | 3 223 | – | – | 750 | 1 277 | |
Infrastructure | 20 982 | 53 298 | 82 486 | 100 891 | 79 161 | Une croissance économique forte |
Programmes réguliers | 12 427 | 1 616 | 824 | 16 087 | 11 267 | |
Initiative du PAEC : PILC | 2 118 | 44 337 | 74 317 | 77 896 | 60 986 | |
Initiative du PAEC : Shannon | 6 437 | 7 345 | 7 345 | 6 908 | 6 908 | |
Mesures spéciales d’intervention |
99 482 | 105 171 | 110 171 | 107 807 | 108 511 | Une croissance économique forte |
Initiative du PAEC : FAC | 99 482 | 105 171 | 110 171 | 107 807 | 108 511 | |
Compétitivité des entreprises | 69 847 | 73 759 | 73 759 | 107 749 | 86 375 | Une croissance économique forte |
Programmes réguliers | 67 972 | 73 759 | 73 759 | 105 871 | 84 501 | |
Initiative du PAEC : REC | 1 875 | – | – | 1 878 | 1 874 | |
Positionnement concurrentiel des secteurs et des régions | 37 529 | 33 540 | 33 541 | 39 847 | 39 413 | Une croissance économique forte |
Programmes réguliers | 37 529 | 33 540 | 33 541 | 39 847 | 39 413 | |
Politiques, programmes et initiatives | 5 611 | 5 271 | 5 271 | 5 000 | 5 712 | Une croissance économique forte |
Programmes réguliers | 5 611 | 5 271 | 5 271 | 5 000 | 5 712 | |
Services internes11 | 23 854 | 21 312 | 21 311 | 23 621 | 23 895 | |
Total | 398 055 | 429 163 | 463 350 | 537 329 | 480 006 |
L’augmentation de 21 % des dépenses entre 2009-2010 et 2010-2011 s’explique par l’intensification des dépenses liées aux initiatives du PAEC durant la deuxième année de mise en œuvre. Les explications relatives aux dépenses effectuées dans le cadre des initiatives du PAEC sont présentées à la sous-section intitulée Plan d’action économique du Canada de la section 1.7.
Les dépenses réelles de l’Agence pour 2010-2011 se sont chiffrées à 480 millions de dollars, incluant les dépenses de fonctionnement.
Les dépenses réelles de l’Agence en subventions et contributions s’élèvent à 424,1 millions de dollars, soit 227,7 millions de dollars pour les programmes réguliers et 196,4 millions de dollars pour le PAEC.
Le graphique ci-dessous illustre la tendance des dépenses de l’Agence au cours des trois dernières années. La partie hachurée des deux dernières colonnes pour l'année 2009-2010 représente la portion du total des autorisations et des dépenses réelles du PAEC. La partie hachurée des quatre colonnes pour l’année 2010-2011 représente la portion du PAEC incluse dans le Budget principal des dépenses, les dépenses prévues, le total des autorisations et les dépenses réelles de l’Agence.
Tendances au chapitre des dépenses ministérielles
Pour l’exercice financier 2009-2010, l’écart entre les dépenses prévues et les autorisations totales s’explique surtout par la mise en œuvre du PAEC. Pour l’exercice financier 2010-2011, les autorisations totales dépassent aussi les dépenses prévues. Cet écart s’explique surtout par des autorisations supplémentaires consenties, incluant des fonds pour :
En 2010-2011, l’Agence a dépensé près de 89 % des autorisations obtenues. L’écart entre les dépenses réelles et les autorisations résulte du contexte économique difficile, menant à des demandes de reports de fonds, notamment pour le PILC et l’IPREFQ.
Au cours des deux dernières années, l’Agence a obtenu un financement de 347,8 millions de dollars en appui au PAEC. En 2010-2011, les dépenses réelles totales associées au PAEC ont été de l’ordre de 202,3 millions de dollars12, totalisant des dépenses de 314,9 millions de dollars depuis le début du PAEC. Comme prévu, les initiatives mises en œuvre dans le cadre du PAEC ont pris fin le 31 mars 2011, à l’exception du PILC, qui prend fin le 31 octobre 2011.
À l’intérieur du financement accordé à l’Agence, 208 millions de dollars ont été attribués pour le Fonds d’adaptation des collectivités. Cette initiative de stimulus économique visait à atténuer, à court terme, les impacts du ralentissement économique en contribuant à la création et au maintien d’emplois, tout en répondant aux défis de transition et d’ajustement des collectivités. En 2010-2011, l’Agence a dépensé 108,5 millions de dollars pour le FAC, totalisant des dépenses de 207,5 millions de dollars pour les deux dernières années.13
Le PILC14 est une initiative nationale ayant pour but de contribuer à atténuer les effets de la récession mondiale en augmentant la valeur totale des activités de construction liées aux infrastructures de loisirs. Les dépenses réelles associées à cette initiative en 2010-2011 étaient de l’ordre de 61 millions de dollars, qui se sont ajoutés aux 2,1 millions de dollars dépensés en 2009-2010. Des dépenses d’environ 16 millions de dollars sont prévues en 2011-2012 dans le cadre de la prolongation du PILC.
En 2010-2011, l’Agence a aussi dépensé 6,9 millions de dollars pour le Programme de contribution visant à alimenter la municipalité de Shannon en eau potable (qui s’additionnent aux 6,4 millions dépensés l’année précédente); 1,9 million de dollars (s’ajoutant au même montant dépensé en 2009-2010) pour Info entrepreneurs15 à Montréal et Ressources Entreprises16 à Québec, soit les deux centres de services pour le Québec du Réseau Entreprises Canada (REC); et 1,3 million de dollars pour le Pavillon de l’éducation physique et des sports (PEPS) de l’Université Laval (qui s’ajoute au 3,2 millions de dollars dépensés en 2009-2010).
L’information sur les crédits organisationnels et les dépenses législatives de l’Agence est présentée dans les Comptes publics du Canada 2010 (Volume II). Une version électronique des comptes publics se trouve sur le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Comptes publics du Canada 201017.