Cette page a été archivée.
Information archivée dans le Web à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à la page « Contactez-nous ».
Cette section fournit des renseignements sur le résultat stratégique, sur les enjeux et sur les activités de programme de l’Agence.
Ce résultat stratégique reflète l’objet de la Loi constituant l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, soit promouvoir le développement et la diversification de l’économie des régions du Québec. Ce seul résultat stratégique, par rapport aux trois résultats stratégiques présentés dans le RPP 2009-2010, permet une meilleure intégration entre le développement des collectivités et la compétitivité des entreprises et des régions.
Plusieurs régions ou collectivités, dont l’économie repose traditionnellement sur les ressources naturelles et qui sont généralement éloignées des grands marchés, éprouvent des difficultés à diversifier leur base économique. En raison de leur forte dépendance économique à un nombre restreint d’industries ou de secteurs, ces collectivités sont souvent les plus touchées en cas de crise. Le ralentissement économique mondial a provoqué des difficultés d’adaptation encore plus grandes pour les collectivités à faible croissance économique et pour celles dépendantes de secteurs économiques traditionnels ou du secteur manufacturier.
Dans ce contexte, l’Agence poursuit sa mission d’aider les collectivités du Québec à faible croissance économique à accroître leurs capacités de développement et leur dynamisme. L’Agence appuie donc ces collectivités afin qu’elles disposent de capacités d’adaptation économique. Elle apporte également un soutien à l’émergence de nouveaux entrepreneurs et au développement d’entreprises locales et régionales, tout en appuyant le secteur du tourisme. Aussi, l’Agence intervient financièrement dans les collectivités pour renouveler et construire des infrastructures liées, par exemple, à l’eau potable et au transport local, ainsi que des infrastructures culturelles, sportives et touristiques, et ce, pour améliorer la qualité de vie des citoyens.
Les entreprises et les régions évoluent dans un contexte marqué par un fort processus d’intégration économique où plusieurs économies émergentes sont présentes. Combiné à l’accélération du progrès technologique, cela multiplie les possibilités (accès à de nouveaux marchés, nouvelles idées), mais amène également des ajustements importants (redéploiement des travailleurs, nouveaux modèles d’affaires). C’est le rehaussement de la compétitivité des PME et des régions qui permettra de créer de la richesse et des emplois.
Le ralentissement économique a eu et continue d’avoir un impact négatif sur la croissance et le positionnement concurrentiel des PME et des régions. Dans ce contexte, l’Agence continue son travail avec les acteurs du développement économique et elle poursuit ses efforts afin d’aider les entreprises et les régions à tirer profit de la reprise économique modérée anticipée.
En lien avec son résultat stratégique, l’Agence intervient dans six champs d’activités :
Ces activités de programme sont mises en œuvre sous forme d’aide financière accessible par l’intermédiaire des 14 bureaux d’affaires, qui offrent aussi des services-conseils et de l’information, et d’une direction des infrastructures. De plus, pour appuyer l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des programmes, l’Agence analyse les besoins des régions et des collectivités du Québec en matière de développement économique régional, et ce, en collaboration avec ses partenaires fédéraux et ceux du gouvernement du Québec. Ce résultat stratégique contribue à l’atteinte d’un des résultats recherchés par le gouvernement du Canada : une croissance économique forte.
Cette sous-section présente l’ensemble des activités de programme ainsi que les initiatives propres au Plan d’action économique du Canada.
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
138 936 | 140 736 | 140 750 | 118 | 100 | (18) |
Les dépenses réelles de l’exercice financier 2009-2010 sont légèrement plus élevées (1,3 %) que les dépenses prévues. Il s’agit d’un écart financier minimal dans le cadre d’une gestion normale des activités..
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs17 | État du rendement | Sommaire du rendement |
---|---|---|---|---|
Les collectivités poursuivent une vision de développement et la mise en œuvre des initiatives qui en découlent. | Nombre de collectivités qui se sont mobilisées, qui se sont dotées de plans de développement ou de diversification et qui ont mis en œuvre des initiatives de développement ou de diversification. | 30 | Satisfait à toutes les attentes | 30 |
Nombre d’activités de mobilisation et de concertation | Aucun objectif fixé | Sans objet | 273 activités qui ont mobilisé 1 635 participants | |
Les entreprises contribuent au maintien et à la croissance économique des collectivités. | Proportion de PME aidées ayant maintenu ou ayant augmenté leur chiffre d’affaires | 70 % | Dépasse les attentes | 73 % |
Nombre d’entreprises créées et développées | Aucun objectif fixé | Sans objet | 165 | |
Nombre d’entreprises maintenues | Aucun objectif fixé | Sans objet | 48 | |
Nombre d’emplois créés et maintenus18 | Aucun objectif fixé | Sans objet | 2 053 | |
Les collectivités sont reconnues pour leur caractère distinctif, leur image de marque ou leur rayonnement. | Valeur des investissements dans les équipements collectifs | 100 millions de dollars | Satisfait en grande partie aux attentes | 83,7 millions de dollars |
Augmentation du nombre de touristes en provenance de l’extérieur du Québec | Aucun objectif fixé | Sans objet | (386 000)19 |
La vitalité d’une collectivité est liée à sa capacité de mettre à profit ses atouts pour se développer. L’Agence favorise le dynamisme des collectivités du Québec par le maintien et le développement de leur base d’activité économique.
Le ralentissement économique, occasionné entre autres par l’appréciation du dollar canadien, la difficulté d’accès au crédit des PME et la diminution de la demande nord-américaine, a touché l’ensemble des régions du Québec ainsi que les différents secteurs d’activités économiques. C’est ainsi que de nombreuses collectivités en région périphérique, dont l’économie est fortement dépendante des ressources naturelles, ont été particulièrement éprouvées par ce ralentissement. Par exemple, le secteur forestier, qui a subi divers contrecoups au cours des dernières années, a vu la demande pour les produits du bois et du papier journal diminuer grandement, ce qui s’est traduit par la perte de 34 000 emplois directs entre octobre 2008 et avril 2010. D’autres collectivités situées dans les régions centrales ont vu leurs exportations de produits manufacturiers diminuer, entrainant également de nombreuses pertes d’emplois.
Compte tenu de ce contexte économique particulier, les interventions de l’Agence visaient à mettre l’accent sur la mise en valeur du potentiel de ces régions pour les aider à se diversifier et à faire face au ralentissement économique.
Les objectifs visés par l’activité de programme Développement des collectivités étaient les suivants :
L’Agence est intervenue directement auprès des PME et des OBNL par l’entremise de deux programmes de subvention et de contribution, soit le programme Diversification des collectivités20 et le Programme de développement des collectivités21.
Initiative: Pavillon de l’éducation physique et des sports ( PEPS) de l’Université Laval
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
--- | 3 750 | 3 223 | --- | --- | --- |
Comme le PEPS a commencé en cours d’année, aucune dépense n’était prévue au début de l’année 2009-2010.
Dans le cadre du PAEC, l’Agence a accordé un financement de 4,5 millions de dollars à l’Université Laval pour son pavillon de l’éducation physique et des sports, dont 3,2 millions de dollars qui ont été déboursés en 2009-2010. Ce financement permettra d’augmenter la capacité d’accueil lors des évènements majeurs et offrira la possibilité d’élargir la programmation des activités sportives.
Cette activité de programme permet aux régions et aux collectivités du Québec de maintenir et de développer leur base d’activité économique. Cela est d’autant plus important que la récente période de ralentissement économique a engendré des effets négatifs au plan de la vitalité des collectivités tels que l’augmentation du nombre de collectivités vulnérables, la fermeture de PME à rayonnement local et régional et la diminution du nombre de touristes provenant de l’extérieur du Québec. Par conséquent, les interventions de l’Agence qui favorisent un accroissement de la vitalité de ces collectivités contribuent à une croissance économique plus forte au Québec et au Canada.
Outre le rendement présenté dans le tableau précédent, une analyse plus complète des résultats liés à l’activité de programme Développement des collectivités alimente la présente section du rapport.
La valeur totale des 599 projets s’inscrivant dans cette activité de programme en 2009-2010 s’est élevée à 1,4 milliard de dollars. Un total de 402,7 millions de dollars provenait de l’Agence sur une base pluriannuelle. L’effet de levier est donc de 2,47, c’est-à-dire que pour chaque dollar investi par l’Agence, 2,47 $ ont été investis par le promoteur et les autres sources de financement. Malgré le contexte économique de 2009-2010, l’Agence présente un effet de levier comparable à celui de 2008-2009, qui s’élevait à 2,64.
Dans l’ensemble, le rendement obtenu par l’Agence en 2009-2010 satisfait aux attentes. Des collectivités se sont mobilisées et se sont dotées de plans de développement et de diversification et ont mis en œuvre des initiatives à cet égard.
Diversification de l’économie de Valleyfield
Malgré le contexte de ralentissement économique en 2009-2010, 73 % des PME aidées par l’Agence ont maintenu ou augmenté leur chiffre d’affaires, ce qui correspond au même résultat qu’en 2008-2009. De plus, 2 053 emplois ont été créés ou maintenus au sein des PME aidées.
Dans le cadre du Programme de développement des collectivités, l’Agence a apporté un soutien financier à des organismes locaux et régionaux de développement, soit les 57 Sociétés d’aide au développement des collectivités ( SADC) situées dans les régions rurales désignées, les 14 Corporations de développement économique communautaire situées dans les régions urbaines défavorisées et les 10 Centres d’aide aux entreprises situés dans des zones périurbaines. En 2009-2010, l’Agence a dépensé 42,6 millions de dollars pour appuyer ces organismes. De ce montant, 16,6 millions de dollars ont été versés dans le Fonds de soutien aux entreprises. Ce fonds facilitait l’accès à du financement et à des services aux entreprises des secteurs manufacturier et touristique et du tertiaire stratégique et technologique dans les régions situées hors des grands centres urbains du Québec.
Au 31 mars 2010, les SADC ont atteint les résultats suivants à partir de leurs projets en cours :
Un total de 83,7 % (soit 83,7 millions de dollars sur les 100 millions de dollars prévus) des investissements planifiés pour l’année 2009-2010 dans les équipements collectifs ont été réalisés, ce qui satisfait en grande partie aux attentes. Les dépenses dépendent de l’avancement de la réalisation des projets. L’état d’avancement d’un projet d’envergure peut influer sur les investissements effectués au cours de l’année.
Le ralentissement économique de la dernière année a eu des impacts sur la capacité de l’Agence de réaliser son mandat et d’atteindre ses résultats attendus. Pour atténuer l’impact du contexte économique défavorable, l’Agence a mis en œuvre, en 2009-2010, des mesures d’assouplissement des modalités d’application du programme Diversification des collectivités. Ces modifications ont permis d’élargir la clientèle visée, les activités, ainsi que les dépenses admissibles. Par conséquent, l’Agence a été en mesure de mieux répondre aux besoins des entreprises et des collectivités.
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
45 588 | 73 401 | 20 982 | 14 | 10 | (4) |
Les dépenses réelles de l’exercice financier 2009-2010 sont inférieures de 54 % aux dépenses prévues. Les dépenses réelles dépendent de l’avancement de la réalisation des projets d’infrastructures. En vertu des ententes signées avec le gouvernement du Canada, le gouvernement du Québec a la maîtrise d’œuvre de la majorité des programmes d’infrastructures.
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | Sommaire du rendement22 |
---|---|---|---|---|
Les collectivités rurales et urbaines disposent d’infrastructures publiques de qualité. | Les municipalités disposent d’une eau potable de qualité. | Selon l’entente avec le gouvernement du Québec | Satisfait à toutes les attentes |
3 873 ménages ont accès à un aqueduc municipal. 549 744 ménages ont accès à un aqueduc municipal dont la qualité de l’eau potable est meilleure. 19 063 ménages additionnels ont accès à un système municipal de collecte et de traitement des eaux usées. 847 788 ménages ont accès à un système municipal de collecte des eaux usées dont le traitement est meilleur. |
Les municipalités bénéficient d’une infrastructure de transport sécuritaire. | Selon l’entente avec le gouvernement du Québec | Satisfait à toutes les attentes | 262 municipalités bénéficient de la mise sur pied ou de l’amélioration d’infrastructures de transport | |
Le maintien et le renouvellement des actifs améliorent la base de l’activité économique des collectivités. | Selon l’entente avec le gouvernement du Québec | Satisfait à toutes les attentes |
90 municipalités bénéficient du maintien ou de l’amélioration d’installations sportives, récréatives ou culturelles |
La qualité des infrastructures collectives a un impact sur la qualité de vie des citoyens. Des infrastructures de qualité permettent aux collectivités d’attirer et de retenir les entreprises et les travailleurs qui assureront leur avenir économique et social. Elles permettent également le déplacement plus efficace et sécuritaire des personnes et des biens.
Dans cet esprit, une entente avec le gouvernement du Québec, signée en 2000 et qui se terminera le 31 mars 2011, a permis la mise en œuvre du Programme infrastructures Canada23. Le PIC porte sur la réfection, le remplacement ou la construction d’infrastructures. Il comprend trois volets : infrastructures pour l’eau potable et les eaux usées, infrastructures locales de transport et projets à incidences économiques, urbaines ou régionales. L’Agence a déboursé 12,0 millions de dollars pour le PIC en 2009-2010. Elle assure la gestion du programme et en a la pleine responsabilité alors que le gouvernement du Québec a la maîtrise d’œuvre du programme.
Par ailleurs, l’Agence agit à titre de partenaire de la prestation d’Infrastructure Canada dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale, du Fonds Chantier Canada et du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique. Infrastructure Canada rendra compte des activités et des résultats de ces fonds dans son rapport ministériel sur le rendement24.
Initiative : Programme Infrastructures de Loisirs Canada
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
--- | 20 154 | 2 118 | --- | 7 | 7 |
Comme le PILC a commencé en cours d’année, aucune dépense n’était prévue au début de l’année 2009-2010. Les dépenses réelles sont moins élevées que le total des autorisations; néanmoins, la partie des fonds non dépensés a été reportée à l’année 2010-2011. L’Agence prévoit dépenser 77,9 millions de dollars en 2010-2011 (fonds autorisés).
Annoncé en janvier 2009, et administré par l’Agence, le PILC25 est une initiative du Plan d’action économique du Canada pour relancer l’économie à court terme. D’une durée de deux ans, ce programme de contribution financière permettra la rénovation d’infrastructures de loisirs. Le programme vise à augmenter les activités de construction pour ces infrastructures et à créer des emplois.
L’Agence administre le programme, conjointement avec deux ministères du gouvernement du Québec, soit le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport et le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. Ces deux ministères sont les maîtres d’œuvre du programme pour toutes les demandes d’aide, à l’exception de celles relatives aux Premières nations, qui sont traitées par l’Agence.
Initiative du PAEC : Programme de contribution visant à alimenter la municipalité de Shannon en eau potable
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
--- | 6 437 | 6 437 | --- | --- | --- |
Comme le Programme de contribution visant à alimenter la municipalité de Shannon en eau potable a commencé en cours d’année, aucune dépense n’était prévue au début de l’année 2009-2010.
Le Programme de contribution visant à alimenter la municipalité de Shannon en eau potable, une initiative mise en œuvre dans le cadre du PAEC, a permis à la municipalité de Shannon d’obtenir une contribution financière non remboursable de 13,3 millions de dollars pour la mise en place d'un réseau d'alimentation à partir d'une source souterraine et pour la construction d'un réservoir et d'une station de pompage. De ce montant, 6,4 millions de dollars ont été déboursés en 2009-2010.
Le PIC permet à plusieurs collectivités canadiennes :
Le PILC vise la modernisation et la rénovation d’installations de loisirs dans le but de doter les localités d'infrastructures de service qui peuvent contribuer, entre autres, à leur essor communautaire, culturel, économique, sportif ou touristique.
Le Programme de contribution visant à alimenter la municipalité de Shannon en eau potable permettra aux 700 ménages de cette municipalité d’avoir accès à un système d’eau potable de qualité.
Les projets PIC approuvés depuis le début du programme ont permis à 3 873 ménages n’ayant pas accès à de l’eau potable d’y avoir accès par un aqueduc municipal; à 549 744 ménages d’avoir accès à un aqueduc municipal dont la qualité de l’eau potable est meilleure; à 19 063 ménages n’ayant pas accès à un système municipal de collecte et de traitement des eaux usées d’y avoir accès et à 847 788 ménages d’avoir accès à un système municipal de collecte des eaux usées dont le traitement est meilleur. De plus, ils permettent à 262 collectivités de bénéficier de l’amélioration des infrastructures de transport local et à 90 autres collectivités de bénéficier de l’amélioration des installations sportives, récréatives et culturelles. Finalement, les projets ont créé 880 emplois permanents directs. L’évaluation de fin de programme pour le PIC permettra de connaître les résultats des projets.
Dans le cadre du PAEC, 204 projets visant l’augmentation des activités de construction liées aux infrastructures de loisirs ont été approuvés et sont au stade de démarrage. Les contributions fédérales représentent le quart des coûts
Lambton - réaménagement et agrandissement de l’aréna
La première phase du Programme de contribution visant à alimenter la municipalité de Shannon en eau potable (6,4 millions de dollars pour la construction et l’aménagement de la station de pompage, des puits, du réservoir et des conduites d’amenée et de distribution) a été complétée le 31 mars 2010. La Phase II (6,9 millions de dollars pour la construction de la conduite d’amenée et de distribution d’eau le long de la route 369 et la mise en fonctionnement) clôturera le projet en 2010-2011.
Le budget de 2009 prévoyait l’accélération et l’expansion des investissements du gouvernement du Canada en infrastructures. L’Agence a assumé la responsabilité de livrer le programme Infrastructures de loisirs Canada par l’entremise d’une entente avec le gouvernement du Québec, en plus d’assumer ses responsabilités à l’égard d’autres programmes d’infrastructures, notamment le PIC.
Les mesures spéciales d’intervention viennent en aide aux collectivités et aux régions qui font face à des chocs économiques importants ou à des désastres naturels. L’Agence ne dispose pas de fonds dédiés à cette activité de programme.
Cette activité de programme vise deux objectifs :
Initiative : Fonds d’adaptation des collectivités
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
--- | 100 115 | 99 482 | --- | 30 | 30 |
Comme le FAC a commencé en cours d’année, aucune dépense n’était prévue au début de l’année 2009-2010.
Le budget fédéral 2009 a accordé à l’Agence un financement de 210,9 millions de dollars sur deux ans, en appui au PAEC, dans le cadre du Fonds d’adaptation des collectivités26. De ce montant, 99,5 millions de dollars ont été dépensés en 2009-2010 et l’Agence prévoit dépenser 111,4 millions de dollars en 2010-2011 (fonds autorisés). Le FAC est une initiative de stimulus économique qui vise à atténuer, à court terme, les impacts du ralentissement économique en contribuant à la création et au maintien d’emplois, tout en répondant aux défis de transition et d’ajustement des collectivités. Cette initiative prendra fin le 31 mars 2011.
La mise en œuvre du FAC s’est effectuée par l’entremise des programmes existants, soit Diversification des collectivités et Croissance des entreprises et des régions. Deux moyens ont été utilisés : des contributions directes à des projets d’entreprises et d’OBNL et des ententes avec le gouvernement du Québec. Ces deux moyens ont permis la création rapide et le maintien d’emplois dans les collectivités touchées par le ralentissement économique.
Le FAC vise principalement les régions non urbaines où les possibilités d’emplois sont plus limitées en période de ralentissement économique. Ce fonds permettra donc, d’ici la fin de l’initiative, de créer des occasions d’emplois temporaires et permanents et d’aider les régions du Québec à traverser la période de ralentissement économique.
D’une part, la prestation du FAC a été effectuée par l’Agence, directement auprès des promoteurs, par l’entremise des programmes existants, soit Diversification des collectivités et Croissance des entreprises et des régions. Au total, 199 projets ont été approuvés, générant des investissements de 278,7 millions de dollars dans les entreprises et les collectivités. À ce jour, l’appui financier de l’Agence a permis de maintenir ou de développer 133 entreprises au sein de 123 collectivités qui ont ainsi accru ou amélioré leurs occasions de développement.
Société de développement économique de Drummondville
D’autre part, sept ententes ont été conclues avec le gouvernement du Québec. Ces ententes Canada-Québec - Initiatives de création d’emplois ont permis la création et le maintien d’emplois grâce à la réalisation de travaux sylvicoles en forêts publiques et privées et de restauration de ponts et de ponceaux sur des chemins à vocation faunique et multiressources dans les différentes régions du Québec. Ainsi,
Dès le printemps 2009, l’Agence a mis en place le FAC par l’intermédiaire des programmes existants, soit Diversification des collectivités et Croissance des entreprises et des régions. Cela a permis de faciliter le traitement des demandes de financement et ainsi, d’accélérer le processus d’octroi des fonds aux collectivités et aux PME. Les critères et les modalités du FAC (taux d’aide, dépenses et clientèle admissibles) ont aussi été développés de façon à ce que l’initiative soit plus facilement accessible pour les collectivités et les PME du Québec dans le but d’aider les régions du Québec à surmonter le ralentissement économique.
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
71 961 | 73 839 | 69 847 | 53 | 46 | (7) |
Les dépenses réelles de l’exercice financier 2009-2010 sont légèrement inférieures (-2,9 %) aux dépenses prévues. Il s’agit d’un écart financier minimal dans le cadre d’une gestion normale des activités.
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | Sommaire du rendement |
---|---|---|---|---|
Les entreprises aidées utilisent leurs capacités stratégiques. |
Proportion de PME aidées ayant maintenu ou augmenté leur chiffre d’affaires. |
70 % | Satisfait en grande partie aux attentes |
67 % |
Nombre d’entreprises qui ont amélioré leur gestion de la chaîne de valeur ou qui ont intégré une chaîne de valeur. |
140 | Dépasse les attentes |
201 | |
Augmentation moyenne des ventes à l’étranger |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 1 036 747 $ | |
Les produits et les services issus de la recherche et développement (R-D) sont commercialisés. |
Augmentation moyenne des ventes des produits et des services issus de la R-D |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 571 160 $ |
Les nouvelles entreprises et les investissements dans les immobilisations stratégiques consolident la base économique des régions. |
Nombre d’entreprises innovantes créées ou en expansion |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 9827 |
Nombre d’emplois créés28 | Aucun objectif fixé |
Sans objet | 607 |
Cette activité de programme permet aux entreprises d’être plus performantes et concurrentielles en rehaussant la productivité et en augmentant les revenus gagnés et le nombre d’emplois, contribuant ainsi à créer des conditions favorables à une croissance durable.
En 2009-2010, le soutien financier de l’Agence en compétitivité visaient à aider les entreprises à faire face au ralentissement des économies américaine et mondiale et au climat d’incertitude économique (resserrement des conditions de crédit et baisse des profits des entreprises) afin d’en diminuer les impacts sur leurs exportations et leur productivité.
En plus des difficultés associées à la conjoncture récente, qui tend à toucher de façon plus prononcée les entreprises innovantes et exportatrices, les entreprises font toujours face aux défis liés à la mondialisation, à la faible productivité et à l’innovation insuffisante. Ces enjeux sont pris en compte par l’Agence dans le cadre de son appui à la compétitivité des PME. La productivité québécoise demeure toujours inférieure à la productivité canadienne et à celle de la majorité des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique, d’où la nécessité de poursuivre des efforts en matière d’investissement en machinerie et en équipement. Par ailleurs, les entreprises québécoises, bien que relativement actives en R-D, ont de la difficulté à commercialiser leurs innovations; c’est particulièrement le cas des PME.
Dans l’environnement économique actuel, la compétitivité dépend de la capacité des entreprises à innover en matière de produits et de procédés et nécessite également leur intégration aux réseaux mondiaux des distributeurs et des fabricants.
Afin d’appuyer la compétitivité des entreprises (PME), l’Agence vise deux objectifs :
Cette activité de programme vise principalement les PME et les OBNL et elle est mise en œuvre par l’entremise du programme de subvention et de contribution, soit Croissance des entreprises et des régions29.
Initiative : Réseau Entreprises Canada (REC)
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
--- | 1 875 | 1 875 | --- | --- | --- |
Comme le REC a commencé en cours d’année par l’intermédiaire du PAEC, aucune dépense n’était prévue au début de l’année 2009-2010
Dans le cadre du PAEC, l’Agence a prévu un financement de 3,8 millions de dollars, dont 1,9 millions de dollars déboursés en 2009-2010, aux deux centres de services au Québec de Réseau Entreprises Canada, soit Info entrepreneurs à Montréal et Ressources Entreprises à Québec. Ces centres de services fournissent des services d’information d’affaires et des services de référence pour diriger les entrepreneurs vers des ressources spécialisées.
Une meilleure productivité, des capacités d’innovation accrues et une amélioration de la commercialisation de l’innovation accroissent la performance et les avantages concurrentiels des entreprises et favorisent l’établissement d’entreprises innovantes. L’augmentation des revenus des entreprises et du nombre d’emplois contribuent à la présence de conditions favorables à la croissance durable des entreprises. De ce fait, la compétitivité accrue des PME aide à renforcer la croissance économique.
Outre le rendement présenté dans le tableau précédent, une analyse plus complète des résultats liés à l’activité de programme Compétitivité des entreprises alimente la présente section du rapport.
La valeur totale des 485 projets s’inscrivant dans cette activité de programme s’est élevée à 799,3 millions de dollars. Environ le quart (187,6 millions de dollars) de ce montant provenait des contributions de l’Agence. Ainsi, l’effet de levier est de 3,26, c’est-à-dire que pour chaque dollar investi par l’Agence en 2009-2010, 3,26 $ ont été investis par le promoteur et les autres sources de financement. Malgré le contexte économique en 2009-2010, l’Agence présente un effet de levier légèrement supérieur à celui de l’année précédente, qui s’élevait à 3,06.
L’Agence a financé, à hauteur d’environ deux millions de dollars, des organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX). Chaque année, plus de 1 000 PME profitent des activités et des services offerts par les 14 ORPEX qui ont pour mandat d’aider les entreprises à préparer, à planifier et à réaliser une démarche à l’exportation afin d’augmenter leurs ventes sur les marchés étrangers. Leur offre de services contribue au développement et à l’amélioration des capacités de développement des marchés des PME afin de leur permettre de profiter des occasions d’affaires offertes sur les marchés étrangers. En outre, ce sont 122 PME aidées par les ORPEX qui sont devenues des PME exportatrices en 2009-2010.
Par son appui financier lié à la gestion de l’innovation, l’Agence vise à permettre aux entreprises d’augmenter ou d’améliorer leurs capacités d’innovation. Grâce à une contribution de l’Agence de 17,7 millions de dollars à 22 entreprises, celles-ci ont pu réaliser des investissements totalisant 37,8 millions de dollars dans des équipements, des technologies et des procédés.
Cycles Devinci inc.
Par ailleurs, l’Agence a organisé deux évènements Contact Affaires30 dans les régions de la Côte-Nord et de l’Outaouais. Ces évènements visent à sensibiliser, à informer et à fournir des renseignements concernant le démarrage et la croissance d’une entreprise, l’innovation, la productivité, l’exportation et les enjeux stratégiques propres à chacune des régions. Au total, 357 entrepreneurs et intervenants économiques ont participé à ces évènements.
De plus, pour offrir un service d’information en continu aux entreprises, l’Agence appuie financièrement les Centres de services d’entreprises Canada qui ont répondu à 25 811 demandes d’information, dont 3 911 directement au comptoir et 16 844 par téléphone.
Le ralentissement économique de la dernière année a eu des impacts sur la capacité de l’Agence de réaliser son mandat et d’atteindre ses résultats attendus. Pour atténuer l’impact du contexte économique défavorable, l’Agence a mis en œuvre, en 2009-2010, des mesures d’assouplissement des modalités d’application du programme Croissance des entreprises et des régions. Ces modifications ont permis d’élargir la clientèle visée, les activités, ainsi que les dépenses admissibles. Par conséquent, l’Agence a été en mesure de mieux répondre aux besoins des entreprises et des collectivités.
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
22 842 | 24 906 | 37 529 | 36 | 30 | (6) |
Les dépenses réelles de l’exercice financier 2009-2010 sont supérieures de 64,3 % aux dépenses prévues. Dans le contexte de ralentissement économique, l’Agence a su s’adapter en redirigeant des ressources vers des projets présentant des occasions d’affaires intéressantes pour raviver la compétitivité internationale des secteurs et des régions. Ce choix s’inscrit dans les priorités du gouvernement du Canada, en contribuant à l’économie de l’avenir.
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | État du rendement | Sommaire du rendement |
---|---|---|---|---|
Des pôles de compétitivité sont développés et consolidés. |
Nombre d’entreprises réseautées ou participant à des réseaux |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 1 027 |
Les grappes et les réseaux d’entreprises d’un même secteur ou d’une même région sont mieux structurés. |
Investissement31 dans les projets de recherche appliquée |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 95,8 millions de dollars |
Le processus de commercialisation de l’innovation génère des retombées économiques et sociales à moyen et à long terme. |
Nombre de transferts technologiques |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 542 |
Les régions compétitives attirent des investis- sements étrangers directs et des organisations internationales. |
Emplois créés et maintenus au Québec résultant d’investis- sements directs étrangers32 |
Aucun objectif fixé |
Sans objet | 2 907 |
Nombre de nouvelles organisations internationales établies à Montréal33 |
Aucun objectif fixé |
Sans objet |
2 |
Cette activité de programme est destinée principalement aux PME et aux OBNL et elle est appuyée par le programme de subvention et de contribution Croissance des entreprises et des régions.
Les entreprises et les régions ont évolué dans un contexte caractérisé par un ralentissement économique et un fort processus d’intégration économique où l’on constate, entre autres, une présence accrue des économies émergentes (par exemple la Chine, l’Inde, etc.). Combiné à l’accélération du progrès technologique, cela multiplie les possibilités (accès à de nouveaux marchés, à de nouvelles idées), mais amène également des ajustements importants (redéploiement des travailleurs, nouveaux modèles d’affaires). C’est le rehaussement de la compétitivité des PME et des régions qui permettra de réduire les effets négatifs de ce contexte sur la création de richesse et sur les emplois.
Les deux objectifs visés par cette activité de programme sont :
Cette activité de programme vise à améliorer la compétitivité internationale des régions en mettant en valeur leur savoir et leurs avantages compétitifs sur la scène internationale.
Outre le rendement présenté dans le tableau précédent, une analyse plus complète des résultats liés à l’activité de programme Positionnement concurrentiel des secteurs et des régions alimente la présente section du rapport.
La valeur totale des 86 projets s’inscrivant dans cette activité de programme en 2009-2010 s’est chiffrée à 395,1 millions de dollars. De ce montant, 131,2 millions de dollars proviennent de l’aide financière de l’Agence. Ainsi, l’effet de levier est de 2,01, c’est-à-dire que pour chaque dollar investi par l’Agence, 2,01 $ ont été investis par le promoteur et les autres sources de financement. Malgré le contexte économique, l’effet de levier de 2009-2010 s’apparente à celui de 2008-2009, qui s’élevait à 2,29.
La compétitivité internationale des secteurs et des régions se développe aussi par l’intensification des liens productifs entre les institutions du savoir, les grandes entreprises, les PME, les fournisseurs de capitaux et les organismes qui encouragent l’innovation. Au 31 mars 2010, l’Agence a appuyé, à hauteur de 5,1 millions de dollars, 16 projets favorisant l’établissement de réseaux d’affaires et de grappes sectorielles, soit 10 projets de plus qu’en 2008-2009. Par exemple, l’Agence a appuyé la grappe aérospatiale Aéro Montréal et l’Association québécoise de l’aérospatiale ( AQA-PME). Un total de 1 027 entreprises se sont réseautées ou elles ont participé à des réseaux. Le soutien de l’Agence a ainsi encouragé la structuration de grappes et de réseaux permettant de rehausser la performance des PME et de faciliter leur adaptation.
Technocentre éolien
Dans le contexte de ralentissement économique de la dernière année, l’Agence a su accroître ses efforts pour appuyer des projets présentant un fort potentiel pour l’intensification des liens productifs entre les acteurs de l’innovation et pour la promotion des régions, contribuant ainsi à l’économie de l’avenir.
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
5 689 | 5 689 | 5 611 | 48 | 49 | 1 |
Les dépenses réelles de l’exercice financier 2009-2010 sont inférieures de 1,4 % aux dépenses prévues. Il s’agit d’un écart financier minimal dans le cadre d’une gestion normale des activités.
L’activité de programme Politiques, programmes et initiatives vise principalement à ce que les collectivités et les régions du Québec bénéficient d’une action fédérale (politiques, programmes et initiatives) adaptée, cohérente et efficace qui génère des retombées socio-économiques et qu’elles puissent saisir des occasions de développement.
Résultats attendus | Indicateurs de rendement | Objectifs | État et sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Les collectivités et les régions du Québec ainsi que les organisations et les acteurs du développement disposent des connaissances permettant une compréhension des nouvelles tendances, enjeux et défis de développement et ils sont sensibilisés aux priorités, aux programmes et aux initiatives du gouvernement fédéral en lien avec le développement économique régional. | Mesure par laquelle les projets d’analyse et de recherche en matière de politiques sont utiles. | Production et diffusion de connaissances sur les enjeux et les meilleures pratiques en développement économique régional |
Satisfait à toutes les attentes Participation de l’Agence à trois accords de collaboration de recherche :
Tenue de deux tables rondes sur les PME et la mondialisation organisées par l’Agence37 Réalisation de neuf missions, tournées ou journées de sensibilisation, auxquelles 149 entreprises ont participé, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique des retombées industrielles et régionales au Québec Lancement et mise en œuvre du Programme d’études en développement régional. |
Les politiques, les programmes et les initiatives sont élaborés en s’appuyant sur des analyses portant également sur les défis, les occasions, les meilleures approches et les approches émergentes en développement économique régional. | Nature des instruments et des moyens utilisés pour appuyer le développement économique régional | Articulation et mise en œuvre d’instruments et de moyens pour appuyer le développement économique régional |
Satisfait à toutes les attentes Conception d’une mesure d’appui à la diversification des collectivités touchées par la crise forestière Élaboration de la stratégie d’intervention et d’appui au Grand Prix du Canada à Montréal Développement d’un programme d’aide pour la municipalité de Shannon Obtention des fonds permanents pour poursuivre le soutien aux collectivités vulnérables du Québec afin de les rendre plus vigoureuses et d’aider celles-ci et les PME à devenir plus concurrentielles |
L’Agence a développé des actions de collaboration avec des organismes gouvernementaux fédéraux et elle a exploré des actions de coopération avec des organismes gouvernementaux non fédéraux et avec les acteurs du développement. | Nature des collaborations de l’Agence avec les organismes gouvernementaux et les acteurs du développement | Influence et coopération avec les partenaires |
Satisfait à toutes les attentes Collaboration accrue avec le gouvernement du Québec dans le cadre de la mise en œuvre du FAC et du PILC Arrimage et concertation avec les partenaires fédéraux et le gouvernement du Québec en regard de la crise forestière Arrimage et concertation avec les autres agences de développement régional pour le renouvellement du PDC Mise en œuvre de l’Initiative d’appui au développement des croisières internationales en collaboration avec les gouvernements provincial et fédéral et les intervenants du milieu Contribution de l’Agence à l’implantation d’un réseau de télécommunications à large bande à la Baie-James en arrimage et concertation avec le gouvernement du Québec |
Cette activité de programme donne la possibilité aux régions et aux collectivités du Québec de bénéficier d’une action fédérale qui permet, entre autres, de créer et de diffuser des connaissances utiles en développement économique régional pour les acteurs du développement, et de saisir des occasions d’affaires.
Trois objectifs étaient visés par cette activité de programme :
Par ses efforts continus d’analyse et de recherche, d’élaboration de politiques et de programmes, de représentation, d’influence et de collaboration, l’Agence contribue à influencer les politiques, les programmes et les initiatives mises de l’avant par le gouvernement fédéral afin qu’ils prennent mieux en compte les réalités et les besoins des régions du Québec et qu’ils soient plus efficaces. Des actions fédérales adaptées, cohérentes et efficaces stimulent l’activité économique des collectivités et des régions, et l’appui aux PME leur permet de se développer et de créer de la richesse dans leur milieu, ce qui favorise une croissance économique forte.
La collaboration avec les partenaires fédéraux a assuré la prise en compte des réalités des régions du Québec dans la conception et la mise en œuvre des programmes et des initiatives. C’est le cas du Fonds d’adaptation des collectivités, une initiative associée au PAEC. De plus, l’Agence a été fort active en matière de politique publique, notamment par la conception et le développement d’une mesure d’appui de 100 millions de dollars sur trois ans visant la diversification des collectivités touchées par la crise forestière : l’Initiative ponctuelle de renforcement des économies forestières du Québec38.
La collaboration avec le gouvernement du Québec permet une complémentarité des actions des deux ordres de gouvernement, lorsque justifié. Un premier exemple illustrant cette collaboration a été la promotion conjointe des secteurs (par exemple les secteurs d’équipements de transport, de l’industrie maritime, des composantes électriques et électroniques et de l’aérospatial) et des entreprises du Québec dans le cadre des grands projets du gouvernement fédéral afin de maximiser les retombées industrielles au Québec. L’initiative de l’Agence visant l’appui au développement des Escales de croisières internationales39 sur le fleuve Saint-Laurent et sur la rivière Saguenay constitue un second exemple de collaboration. Cette initiative est complémentaire de la stratégie du gouvernement du Québec en la matière et elle fait suite à des consultations auprès des collectivités concernées.
Dans le domaine de la représentation, de l’influence et de la collaboration, les contacts personnalisés auprès des partenaires et des donneurs d’ordres sont ceux qui génèrent le plus de résultats. L’Agence a donc accru sa visibilité dans les événements (foires commerciales, conférences, etc.) où les grands projets de l’État sont discutés. L’Agence a d’ailleurs organisé, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique des retombées industrielles et régionales au Québec, des missions, des tournées et des journées de sensibilisation auxquelles 149 entreprises ont participé.
Cette activité de programme appuie le résultat stratégique de l’Agence.
2009-2010 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Ressources financières (en milliers de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
||||
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles | Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
20 376 | 26 448 | 23 854 | 142 | 161 | 19 |
Les dépenses réelles de l’exercice financier 2009-2010 sont supérieures de 17,1 % aux dépenses prévues. Des nouvelles conventions collectives et le report du surplus budgétaire expliquent en grande partie l’écart financier. Des dépenses supplémentaires ont aussi été effectuées en cours d’année pour répondre aux besoins créés par la mise en œuvre des initiatives du PAEC.
Les Services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes administrés pour répondre aux besoins des programmes et des autres obligations générales d’une organisation. Ils comprennent uniquement les activités et les ressources qui s’appliquent à l’échelle d’une organisation et non celles fournies uniquement à un programme.
Pour l’Agence, ces groupes sont :
Les services de gestion et de surveillance comprennent les services de vérification interne et les services d’évaluation de l’Agence. Le Comité ministériel de vérification de l’Agence s’est réuni à plusieurs reprises en 2009-2010, permettant des discussions sur une gamme d'enjeux dans les domaines de la gestion du risque et du contrôle interne et de la gouvernance. Les membres du comité ont obtenu un degré d'assurance élevé que, pris globalement, des mécanismes appropriés étaient en place à ces égards, notamment par l’entremise des travaux de vérification interne et des activités de reddition de comptes réalisés.
En 2009-2010, les membres du Comité ministériel d’évaluation ont discuté d’enjeux relatifs à l’évaluation et ils ont approuvé différents cadres et rapports d’évaluation. Afin de s’assurer de la prise en compte des recommandations provenant des évaluations, le comité a approuvé un processus de suivi des plans d’action et il a été informé des résultats du premier suivi. Cette façon de faire contribue à améliorer la mise en œuvre, l’efficacité et l’efficience des programmes de l’Agence.