Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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ARCHIVÉ - Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada - Rapport

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Section II : Analyse des activités de programme par résultat stratégique

Résultat stratégique : Le gouvernement est bien géré et responsable, et les ressources sont attribuées pour atteindre les résultats

Renseignements additionnels

Les résultats obtenus à l'appui du résultat stratégique du Secrétariat rehaussent l'efficacité et l'efficience du gouvernement fédéral, soutiennent le processus décisionnel du Parlement, du Conseil du Trésor et du Cabinet, et font en sorte que les Canadiens sont bien servis par un gouvernement responsable et transparent. Le résultat stratégique repose sur six activités de programme. Un gouvernement efficace contribue à l'avantage concurrentiel du Canada et constitue une base solide en ce qui concerne la sécurité, la stabilité et la prospérité.

La présente section décrit chacune des activités de programme du Secrétariat et fait état des progrès accomplis par rapport aux résultats attendus, aux indicateurs de rendement et aux objectifs, conformément à la Politique sur la structure de la gestion, des ressources et des résultats. Elle présente aussi les ressources financières et humaines de chaque activité de programme, ainsi que les initiatives qui représentent les principaux investissements de 2010-2011.

Activité de programme 1 : Cadres de gestion

Description de l'activité de programme

L'activité de programme « Cadres de gestion » établit les principes directeurs et les attentes liés à la gestion dans la fonction publique. Elle comprend la définition des orientations stratégiques de l'appareil gouvernemental dans des secteurs cibles comme la gouvernance, la gestion de la réglementation, le CRG, les services, la GI et la TI. En collaboration avec tous les organismes fédéraux, le Secrétariat joue un rôle de leadership, de remise en question et d'habilitation de la collectivité sur les plans de l'élaboration des politiques, de la conformité, de la présentation de l'information sur le rendement et du développement des collectivités fonctionnelles. Ce travail porte notamment sur les questions d'intérêt et les priorités inhérentes à la gestion de la fonction publique, et sur la promotion d'un changement de vision quant à la façon dont le gouvernement gère les risques et l'innovation. En outre, ce travail permet d'orienter les politiques relatives aux activités de programme liées à la gestion des dépenses, des finances et des ressources humaines. La présente activité de programme est étayée par une panoplie de lois habilitantes, notamment la Loi sur la gestion des finances publiques.

Ressources financières de 2010 2011 (en milliers de dollars)
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
60 412 65 806 65 382


Ressources humaines de 2010 2011 (ETP)
Ressources prévues Ressources réelles Écart
480 487 7

En ce qui concerne l'activité de programme 1, l'augmentation d'environ 5 millions de dollars entre les dépenses prévues, les autorisations totales et les dépenses réelles peut être attribuée à l'approbation du financement visant à améliorer les systèmes financiers et à soutenir la prise de décisions financières au gouvernement du Canada, à la stratégie en matière de cybersécurité, et au financement prévu pour les besoins en matière de rémunération[8].

Résultats
attendus
Indicateurs de
rendement
Objectifs État du
rendement
Amélioration continue de la qualité de la gestion dans la fonction publique du Canada. Pourcentage moyen d'amélioration des résultats globaux du CRG dans tous les ministères et organismes au regard des lacunes signalées lors de la ronde précédente. 5 p. 100 (à la fin de l'exercice 2010-2011) Entièrement atteint

Sommaire du rendement et analyse de l'activité de programme

Le Secrétariat a réussi à favoriser l'amélioration continue de la qualité de la gestion à l'échelle de la fonction publique en 2010-2011, comme en témoignent les résultats positifs des évaluations annuelles du CRG. Les résultats des 46 organisations évaluées en 2010-2011 permettent de constater que le rendement global de la gestion continue de s'améliorer. Ces résultats reflètent les progrès réalisés quant à la mise en œuvre et au renouvellement des politiques du Conseil du Trésor (consulter « Priorités organisationnelles », à la section I), ainsi que les efforts soutenus du Secrétariat visant à réduire le labyrinthe des règles. Les résultats traduisent aussi les efforts ayant pour but de renforcer la capacité dans les communautés de pratique du gouvernement fédéral, comme la collectivité de la gestion financière (consulter « Activité de programme 4 : Gestion financière »).

Travail à l'échelle internationale

Dans le cadre d'un programme d'aide technique dirigé par l'Agence canadienne de développement international, les cadres du Secrétariat ont fourni soutien et conseils relativement à la mise en place d'un outil de gestion du rendement dans l'ensemble du gouvernement d'Afrique du Sud. Le Secrétariat a été en mesure de mettre à profit l'expertise qu'il a acquise au moyen du CRG et d'autres outils et processus connexes.

La plupart des ministères et organismes fédéraux évalués dans le cadre du CRG ont fait la preuve de l'efficacité de leurs régimes de gouvernance et de leurs processus de planification annuelle des activités. Un nombre croissant d'organisations ont amélioré l'intégration de leur planification opérationnelle au moyen de l'établissement stratégique des priorités, du recensement des risques ministériels et d'autres activités de planification (p. ex., la planification des investissements). De plus, on a constaté une amélioration des processus de planification financière destinés à permettre l'affectation des budgets aux gestionnaires plus tôt dans l'exercice.

Les évaluations du CRG ont permis de constater que la gestion de la TI à l'échelle du gouvernement continue de s'améliorer. La plupart des organisations sont dotées de solides plans en matière de TI et poursuivent l'élaboration de cadres de mesure du rendement. Le CRG porte de plus en plus sur la gestion de projets axés sur la TI et la gestion des actifs de TI. Les résultats inhérents à la satisfaction des attentes du Conseil du Trésor sur le plan de la gestion de la TI ont grandement varié d'une organisation à l'autre.

Même si la majorité des organisations sont dotées de plans et de stratégies en matière de GI, les évaluations du CRG ont permis de comprendre que la gestion de l'information électronique constitue toujours un domaine empreint de défis. Néanmoins, le respect des exigences législatives afférentes à l'accès à l'information et à la protection des renseignements personnels (AIPRP) continue de s'améliorer, et ce, plus particulièrement du côté des grandes organisations. De plus amples détails quant aux résultats obtenus par le Secrétariat dans le cadre du CRG de 2010-2011 sur les plans de la gestion des personnes, des dépenses et des finances sont présentés dans les activités de programme qui suivent. 

Cette année, le Secrétariat a également fourni des conseils d'experts sur la scène internationale quant à l'établissement de cadres comme le CRG en vue d'améliorer le rendement de la gestion du secteur public (consulter l'encadré « Travail à l'échelle internationale »).

L'examen des services administratifs a été un important point d'intérêt en 2010-2011 à l'égard duquel le Secrétariat a contribué grandement par l'entremise de l'activité de programme « Cadres de gestion ». Le Secrétariat a mené une analyse et formulé des conseils eu égard à la consolidation des services internes et externes et à la normalisation des processus opérationnels du gouvernement. De plus, en prévision de la tenue de l'examen, le Secrétariat a réalisé des progrès relativement à certaines initiatives. À titre d'exemple, le Secrétariat a :

  • mené un projet pilote de plateforme commune de TI pour la gestion des personnes ayant pour but de réduire le temps et les coûts associés aux RH.
  • dressé un inventaire des systèmes d'application des TI du gouvernement et mené une évaluation de référence du vieillissement de la TI à l'échelle du gouvernement. Cette évaluation permettra d'orienter le renouvellement des systèmes vieillissants au moyen d'une approche qui tient compte dans une juste mesure des risques, des investissements ministériels et de la collaboration interministérielle, et qui prend en considération les occasions de consolidation découlant des initiatives de l'examen des services administratifs.
  • établi une fonction de liaison pour les services partagés pour travailler avec les petits ministères et organismes afin de cerner les exigences et les solutions opérationnelles communes. Il a également accompli des progrès du côté du Système d'information sur les ressources humaines, lequel deviendra le nouveau système de RH des petits ministères et organismes.
  • élaboré, en consultation avec les ministères et les organismes, un modèle pour le gouvernement du Canada à utiliser pour faire état des dépenses en matière de TI au cours des prochains exercices. En tout, 46 ministères et organismes se sont prévalus du nouveau modèle standardisé de dépenses en TI pour présenter au Secrétariat un premier état de l'information sur les dépenses de 2009-2010 aux chapitres des actifs, des services et du personnel de TI. Ces ministères continueront à présenter ainsi leurs rapports. Le modèle de dépenses standardisé permet au gouvernement d'établir une base de référence des dépenses qui éclaire la gestion et l'étalonnage en TI pour les prochaines étapes de l'examen des services administratifs, l'examen stratégique et fonctionnel, et la prise de décisions du Conseil du Trésor.

Le Secrétariat a aussi entrepris plusieurs initiatives destinées à rehausser l'accès à l'information gouvernementale. Dans le cadre du renforcement du gouvernement ouvert annoncé en mars 2011, le Secrétariat a dirigé un projet pilote de portail de données ouvertes grâce auquel il est possible de consulter les données du gouvernement dans des formats plus commodes et assimilables par machine. Plus de 260 000 ensembles de données du gouvernement sont offerts sans frais aux citoyens, au secteur privé et aux organisations non gouvernementales, lesquelles pourront en tirer profit d'une façon novatrice et ainsi obtenir une valeur ajoutée. Il a en outre mis au point des normes afin de veiller à ce que les sites Web du gouvernement du Canada soient plus facilement utilisables et accessibles au public, lesquelles seront lancées en 2011. Le Secrétariat a également continué d'appuyer de nouvelles façons de gérer et de diffuser les connaissances au sein du gouvernement, notamment par le recours à GCPEDIA, un outil de collaboration Web (un wiki) permettant aux employés de la fonction publique de télécharger et de modifier de l'information. 

Dans le cadre de sa stratégie de renouvellement de l'authentification électronique, le Secrétariat a modernisé les services d'authentification en ligne du gouvernement en plus d'en réduire le coût en mettant au point un service gouvernemental de clé d'accès pour la gestion des justificatifs d'identité. Les utilisateurs de ce service, en l'occurrence les citoyens et les entreprises, pourront accéder en toute sécurité à divers programmes en ligne du gouvernement au moyen d'un justificatif d'identité externe en ligne. La clé d'accès du gouvernement du Canada est un justificatif non exclusif fondé sur les normes de l'industrie. De cette façon, le justificatif peut évoluer en fonction des percées technologiques et s'adapter plus aisément aux menaces émergentes à l'égard de la sécurité. De plus, il jouit d'une plus grande rentabilité d'utilisation que son prédécesseur, le laissez-passer électronique. L'adoption du nouveau système de clé d'accès par les ministères et organismes offrant des services en ligne et ayant assuré la continuité des services à la population s'est conclue en décembre 2010. Cette démarche a permis de réduire de plus de 40 p. 100 le coût permanent de ce type de services du gouvernement du Canada. En collaboration avec d'autres administrations, le Secrétariat a aussi contribué à la stratégie pancanadienne en matière de gestion de l'identité et de l'authentification.

Dans le cadre de la stratégie de cybersécurité du gouvernement, le Secrétariat a lancé une initiative pangouvernementale visant à améliorer la sécurité Internet. Des sondages récents sur le nombre de points d'accès Internet au gouvernement révèlent que les ministères et organismes ont fait des progrès en ce qui a trait à la consolidation des connexions Internet, à la réduction au minimum de ces dernières et à la mise en œuvre de contrôles de sécurité. Dans l'esprit du programme de consolidation et de renouvellement, la prochaine étape se concentrera sur le transfert d'un plus grand nombre de connexions Internet ministérielles dans un seul réseau plus robuste.

En partenariat avec la collectivité de l'AIPRP, le Secrétariat a aussi réalisé des progrès sur les plans du recrutement et du maintien en poste des employés de l'AIPRP dotés des compétences souhaitées. Il a été possible d'accomplir de tels progrès en mettant au point des modèles organisationnels, des descriptions de travail et d'autres produits du genre pour le compte des ministères et des organismes. Au cours de la prochaine année, le Secrétariat prévoit donner le coup d'envoi à des initiatives de dotation collective au nom des communautés de pratique de l'AIPRP et de la GI.

Des progrès importants ont été réalisés à l'appui de l'excellence en matière de gestion des programmes de subventions et contributions (S et C) fédéraux. Les ministères et organismes transforment la gestion de leurs programmes de S et C en employant des approches axées sur le risque et les bénéficiaires qui maximisent les résultats pour les Canadiens. Le Secrétariat a pris des mesures pour s'assurer que le Plan d'action du gouvernement du Canada pour réformer l'administration des programmes de subventions et de contributions soit mis en œuvre. Le Centre d'expertise sur les subventions et les contributions du Secrétariat a travaillé avec 23 ministères et organismes responsables de 85 p. 100 des dépenses en matière de S et C. En tout, 21 de ces organisations ont élaboré des plans d'action ministériels dans le but de réformer leur approche de gestion relative à ces programmes. De plus, six projets pilotes ont été entrepris afin de mettre à l'essai, selon une approche novatrice, l'exécution interministérielle des programmes de S et C.

Le Secrétariat a aussi travaillé avec les ministères et organismes dans le but d'améliorer la qualité et le contenu des Résumés de l'étude d'impact de la réglementation. Les fonctions habilitantes de réglementation du Secrétariat ont mobilisé les organisations dans plus de 100 projets visant à renforcer la capacité au sein de la communauté de pratique de la réglementation (p. ex., au moyen de la formation dans les domaines de l'analyse coût-avantage et de la mesure et de l'évaluation du rendement). Ainsi, une grande proportion des projets de règlement à impact moyen ou élevé de 2010-2011comportaient de l'information au sujet des consultations, des coûts et des avantages, et de la coopération et de la coordination inhérentes à la réglementation. En outre, un grand pourcentage des projets à impact élevé tenaient compte des exigences sur les plans de la mesure et de l'évaluation du rendement. Enfin, plusieurs projets englobaient des éléments destinés tout particulièrement à limiter ou à réduire le fardeau réglementaire.

Leçons retenues

En réponse à l'examen des immobilisations de 2004, le Secrétariat a mené, en collaboration avec quatre organisations fédérales, un projet pilote portant sur la gestion des immobilisations du gouvernement fédéral. Ses objectifs étaient les suivants : améliorer l'efficacité des dépenses en matière d'immobilisations, améliorer l'utilisation de la comptabilité d'exercice et adopter une approche d'investissement correspondant à la nature de chaque immobilisation qui soit plus stratégique et à plus long terme.

Une évaluation sommative interne du Projet pilote sur les crédits permanents pour la gestion des immobilisations a été effectuée. À la suite de l'évaluation, il a été possible de conclure que le projet pilote a démontré que les crédits permanents favorisaient une meilleure prise de décisions en ce qui a trait aux immobilisations, aux budgets et aux ressources connexes. On attribue ceci au moment auquel le report est ciblé, à la prévisibilité de la disponibilité des fonds et à la souplesse inhérente au rajustement des calendriers et des activités de projet. Parallèlement à l'évaluation du projet pilote, un nouveau régime de report du budget d'immobilisations a été mis au point. Ce nouveau régime opte pour une prévisibilité et une souplesse accrues de la budgétisation des immobilisations en tant que principes fondamentaux et, du même coup, répond aux recommandations clés de l'évaluation. Dans un même esprit, le nouveau régime de report du budget d'immobilisations répond aux recommandations de l'évaluation en ce qui concerne l'amélioration du cadre d'établissement de rapports en suivant de près le report du budget de fonctionnement, un mécanisme bien établi que connaissent bien les organisations et les parlementaires.

Activité de programme 2 : Gestion des ressources humaines

Description de l'activité de programme

L'activité de programme « Gestion des ressources humaines » appuie les efforts déployés dans l'ensemble de la fonction publique pour assurer un leadership solide et la saine gestion de l'effectif et du milieu de travail. Ces éléments constituent le fondement de la mobilisation des employés et d'une culture d'excellence, et se traduisent par l'obtention de politiques, de programmes et de services de grande qualité, et par une fonction publique soutenue et productive. Dans certains cas, la présente activité de programme comprend des efforts qui vont au-delà de l'administration publique centrale et qui s'appliquent aux employeurs distincts et aux sociétés d'État. L'activité de programme « Gestion des ressources humaines » comprend des activités quant à la formulation de l'orientation, notamment l'élaboration et la mise en œuvre de cadres et de politiques de gestion des personnes, l'établissement et la surveillance des attentes ministérielles au chapitre du rendement en matière de gestion des personnes, l'exécution de recherches et d'analyses portant sur l'état de la gestion des personnes, et un appui à la gestion efficace du cadre de leadership. L'activité de programme permet également d'assurer un leadership à l'échelle de la fonction publique quant à la gestion de la rémunération, un élément qu'il partage avec l'activité de programme « Gestion des dépenses » et qui comprend la négociation collective et les relations de travail connexes, ainsi que l'établissement et la tenue à jour du régime de retraite et d'avantages sociaux de la fonction publique. L'activité de programme « Gestion des ressources humaines » appuie une infrastructure habilitante, laquelle inclut notamment la collectivité fonctionnelle des ressources humaines et les processus et systèmes opérationnels sous-jacents, et s'appuie sur certaines lois, dont la Loi sur la gestion des finances publiques, la Loi sur l'emploi dans la fonction publique, la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles, la Loi sur les langues officielles et la Loi sur l'équité en matière d'emploi.

Ressources financières de 2010 2011 (en milliers de dollars)
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
57 056 63 453 64 923


Ressources humaines (ETP) de 2010 2011
Ressources prévues Ressources réelles Écart
454 504 50

En ce qui concerne l'activité de programme 2, l'augmentation d'environ 6 millions de dollars entre les dépenses prévues, les autorisations totales et les dépenses réelles est liée à l'approbation ultérieure du fonds visant à soutenir la gestion continue du programme de classification de l'administration publique centrale, la gestion des litiges, le rôle de l'employeur à l'égard de la gestion de la pension et des avantages sociaux, et les besoins en matière de rémunération. En outre, les réaffectations internes temporaires viennent soutenir les mesures de rajustement de l'effectif énoncées dans le cadre de l'examen stratégique de 2008. Cette hausse du financement approuvé a appuyé l'augmentation d'ETP. Les dépenses réelles ont dépassé les autorisations totales en raison du règlement d'un litige.

Résultats
attendus
Indicateurs de
rendement
Objectifs État du
rendement
Une fonction publique fédérale caractérisée par une culture de l'excellence et par des employés très engagés et qui est fondée sur un leadership efficace, une saine gestion de l'effectif et d'un milieu de travail bien géré. Amélioration des réponses aux sondages annuels auprès des employés ainsi que des données administratives concernant l'engagement et la culture de l'excellence. Amélioration d'année en année des réponses aux sondages et des résultats administratifs. Non disponible

Le sondage annuel n'a pas été mené. Les données seront disponibles en 2011-2012; on utilisera les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2011.
Plan d'action économique du Canada – Augmenter les possibilités d'emploi dans le cadre des programmes d'emploi pour étudiants de la fonction publique fédérale. Nombre d'emplois pour étudiants créés dans la fonction publique fédérale correspondant à l'accroissement de l'investissement. 1 000 étudiants à temps plein de plus, pour chaque année du programme (2009-2010 et 2010-2011), au coût de 10 millions de dollars par année. Dépassé

1 111 emplois pour étudiant créés en 2010-2011.

Sommaire du rendement et analyse de l'activité de programme

Un accomplissement clé de 2011 a consisté en la mise en œuvre du Cadre de politique pour la gestion des personnes et l'examen connexe des politiques en matière de gestion des personnes. Cette démarche a permis de bien clarifier les rôles et responsabilités du Secrétariat, des administrateurs généraux et des divers intervenants de la collectivité des RH relativement à la gestion des personnes dans la fonction publique. Le Secrétariat a également mis en place le tableau de bord pour la gestion de la fonction publique, lequel fournit aux administrateurs généraux des données exhaustives, notamment plus de 200 mesures du rendement, afin de les soutenir quant à leur responsabilité première et à leur obligation en ce qui a trait à la surveillance du rendement de la gestion des personnes. Les résultats du CRG de 2010-2011 indiquent que, cette année, des 40 ministères et organismes évalués, 20 p. 100 ont amélioré leur rendement en matière de gestion des RH, tandis que 72,5 p. 100 l'ont maintenu.

Initiative d'amélioration des services de ressources humaines

L'Initiative constitue un effort de collaboration interministérielle entre le Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines et quatre ministères (Agriculture et Agroalimentaire Canada, Défense nationale, Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Commission de la fonction publique du Canada) ayant pour but d'intégrer et d'appliquer des solutions pour les services de RH au moyen de la technologie actuelle, de la gestion de projets et des communications en temps réel. L'initiative a remporté un prix de distinction national à l'occasion de la Conférence et exposition sur la technologie dans l'administration gouvernementale.

Dans le cadre de vastes consultations avec les employés de la fonction publique, les sociétés d'État, les organismes distincts et les agents négociateurs, le Secrétariat a aussi préparé le nouveau Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique et la Politique sur les conflits d'intérêts. Cette année, l'ébauche du code a été diffusée auprès des ministères et organismes afin de leur permettre de passer en revue leurs codes de conduite internes. L'annonce et la mise en œuvre officielles du nouveau code devraient avoir lieu en 2011-2012. En outre, le Secrétariat a travaillé à l'élaboration du Cadre de développement du leadership afin de faciliter la gestion des talents et la planification de la relève des cadres. La mise en œuvre du Cadre se poursuivra au cours de l'exercice 2011-2012 et sera soutenue par un nouveau système électronique de gestion des talents des cadres supérieurs.

Le renouvellement de la fonction publique a aussi progressé cette année grâce à la mise en œuvre d'une nouvelle norme pangouvernementale, soit le processus opérationnel commun des ressources humaines. Le processus a pour objet de permettre la communication de pratiques exemplaires en matière de RH et d'accroître les économies et l'uniformité dans la gestion des RH dans l'ensemble du gouvernement. Le Secrétariat a dépassé les objectifs en obtenant de 24 ministères et organismes, soit l'équivalent de 80 p. 100 de l'administration publique centrale, des engagements à mettre en œuvre le processus. Dans le cadre d'une démarche connexe, le travail du Secrétariat avec quatre autres ministères afin de mettre au point des outils communs de RH par l'entremise d'un espace virtuel a été reconnu comme un exemple de collaboration horizontale novatrice et de partage des ressources humaines (consulter l'encadré « Initiative d'amélioration des services de ressources humaines »).

Le Secrétariat a franchi une étape clé cette année en modernisant l'administration du Régime de soins de santé de la fonction publique. Un nouveau marché de services administratifs pour l'administration du régime a été octroyé à la fin de l'été. Le Secrétariat a mené à bien l'adoption de ce nouveau régime en 2010-2011 grâce à un processus efficace d'adhésion des participants et de leurs personnes à charge. Ainsi, la nouvelle carte de prestations du régime a été introduite afin de permettre le traitement électronique des réclamations au point d'achat et, ainsi, de réduire les paiements au préalable des participants au régime. Dorénavant, la gestion modernisée du régime donnera lieu à une amélioration de la gestion globale du régime grâce à une meilleure transmission des données, à une plus grande compression des coûts et à la mise à profit de pratiques exemplaires de l'industrie. À ce jour, 82 p. 100 des employés de la fonction publique ont adhéré au nouveau mode de traitement électronique, et les efforts en ce sens se poursuivront en vue de l'adhésion de l'ensemble des participants.

Des progrès majeurs ont également été réalisés en ce qui concerne la mobilisation des employés de la fonction publique actifs et retraités participant au régime de pension et d'avantages sociaux. Le Secrétariat a continué de corriger les lacunes sur le plan des connaissances en ajoutant régulièrement de l'information au portail Web « Votre pension et vos avantages sociaux de la fonction publique ». De plus, le rapport annuel sur le Régime de pension de retraite de la fonction publique a été refondu en 2010 et réécrit dans un langage simple afin de mieux mobiliser et informer les participants au régime au sujet de leur régime de pension.

Afin d'aider les ministères et organismes à gérer de façon efficace leurs activités en fonction des paramètres financiers du budget de 2010, le Secrétariat a travaillé de façon proactive avec les agents négociateurs dans le but de renouveler les conventions collectives de plus de 95 000 employés. Cette mobilisation rapide s'est traduite par l'obtention d'une certitude financière et d'une prévisibilité des coûts accrues pour les ministères et organismes cette année. Ce processus est également venu mettre un terme à l'accumulation de l'indemnité de départ en cas de retraite ou de démission, ce qui reflète les pratiques du secteur privé à cet égard.

Afin d'atténuer davantage les risques et de protéger les intérêts du gouvernement du Canada, le Secrétariat a mis sur pied une unité de gestion des litiges inhérents à l'emploi et aux relations de travail. L'unité est chargée de la coordination, de la surveillance et de la gestion de l'intervention du Secrétariat en ce qui a trait aux litiges.

Un plan stratégique de classification de l'effectif de la fonction publique a été élaboré et est actuellement mis en œuvre dans le cadre de l'examen de la structure des groupes professionnels. Ce travail comprend l'examen des options quant à la façon dont la fonction de classification appuiera la mise en œuvre de la Loi sur l'équité dans la rémunération du secteur public. Un exercice de préparation et d'examen organisationnel a également été mené à bien en collaboration avec les administrateurs généraux, afin de renforcer les liens entre les mandats opérationnels et les structures des groupes professionnels, et de déterminer comment le Secrétariat peut appuyer les administrateurs généraux dans ce processus.

Le Secrétariat a renforcé la gouvernance des RH en établissant un nouveau modèle de gouvernance qui cristallise l'autorité directe des administrateurs généraux à l'égard des relations de travail, des griefs de classification, des droits de la personne et des plaintes en matière de dotation. Les ministères et les organismes ont maintenant des autorisations explicites pour comparaître devant la Commission des relations de travail dans la fonction publique et le Tribunal de la dotation de la fonction publique sans la représentation du Secrétariat. Le rôle du Secrétariat dans les recours a été clarifié par un groupe de travail sur la gestion des personnes qui a défini les critères quant à l'engagement du Secrétariat à l'égard des divers cas. Des trousses d'outils visant à aider les ministères et les organismes à renforcer leur capacité dans ce domaine ont été créées et diffusées sur le site Web interne GCForums.

En ce qui concerne la nouvelle structure de gouvernance des RH, les Comités de consultation patronaux-syndicaux (CCPS) des ministères et organismes constituent un forum important permettant aux administrateurs généraux et aux agents négociateurs de travailler en collaboration pour résoudre les problèmes relatifs au milieu de travail. Le Secrétariat et les agents négociateurs ont créé un nouvel outil d'autoévaluation et une trousse de ressources qui aideront les organisations à accroître l'efficacité de leurs CCPS. Les représentants de l'employeur et des agents négociateurs, lesquels forment le Conseil national mixte, ont réussi ensemble à réviser la Directive sur la santé et la sécurité au travail, la Directive sur le réaménagement des effectifs et la Directive sur l'aide au transport quotidien, lesquelles ont été mises en œuvre dans l'ensemble de la fonction publique.

Un examen de la gouvernance des trois conseils nationaux sur l'équité en matière d'emploi a aussi été réalisé en 2010-2011. En conséquence, un nouveau modèle de gouvernance, fondé sur la structure d'un comité de champions et de présidents, sera mis en œuvre en 2011-2012 pour chaque groupe d'équité en matière emploi.

La création et le lancement du document intitulé « Gestion du mieux-être – Guide de gestion de l'incapacité à l'intention des gestionnaires de la fonction publique fédérale » ont également constitué un important jalon pour le Secrétariat. Cette ressource fournit une orientation quant à la gestion proactive des incapacités dans l'ensemble de la fonction publique pour tous les employés, quels que soient leur groupe et leur niveau. Dans le cadre d'une initiative de gestion de l'invalidité en cours faisant appel aux principaux ministères et organismes et aux représentants des employés, le Secrétariat continue de fournir des ressources et des conseils aux administrateurs généraux pour rehausser l'efficacité de la gestion de l'invalidité au sein de la fonction publique fédérale.

Plan d'action économique du Canada

Leader en termes de soutien à la mise en œuvre du PAE, le Secrétariat était aussi responsable d'une initiative de deux ans du PAE visant à augmenter les possibilités d'emploi des jeunes dans le cadre des programmes étudiants existants de la fonction publique. Environ 45 ministères et organismes ont participé à l'initiative, laquelle s'est traduite par l'embauche de quelque 2 200 étudiants additionnels au cours des deux années de l'initiative, ce qui correspond à un investissement du gouvernement fédéral de 20 millions de dollars. En 2010-2011, soit la deuxième année de l'initiative, le Secrétariat a réussi à coordonner la répartition d'un montant de 10 millions de dollars inhérent au PAE, ce qui a permis d'accroître l'embauche d'étudiants au sein de la fonction publique de plus de 1 000 emplois additionnels à temps plein. Le Secrétariat a lui aussi participé à l'initiative en affectant environ 48 000 dollars en 2010-2011 afin d'embaucher davantage d'étudiants.

Leçons retenues

La gestion du régime de pension et d'avantages sociaux de la fonction publique, lequel comprend le Régime d'assurance-invalidité de la fonction publique, constitue un rôle central du Secrétariat. Ce régime accorde à ses membres des avantages sociaux dans le but de compenser une partie des pertes de revenus attribuables à une période d'invalidité de longue durée. Cette année, une vérification interne de la gestion du Régime d'assurance-invalidité de la fonction publique a été effectuée. La vérification a permis de constater que la gestion de ce régime est complexe et que, même si des éléments clés sont en place afin de soutenir les activités inhérentes au régime, il est possible de faire mieux. Le Secrétariat prend des mesures pour mettre à jour les rôles, les responsabilités et les pouvoirs, et pour s'assurer que les activités de gestion du risque, de surveillance et de rapports sont systématiques et formalisées. De plus, le Secrétariat élabore des stratégies de RH visant à recruter et à maintenir en poste des personnes possédant les compétences appropriées pour administrer le régime.

Activité de programme 3 : Gestion des dépenses

Description de l'activité de programme

L'activité de programme « Gestion des dépenses » permet d'assurer une affectation optimale des ressources afin de réaliser les priorités du gouvernement et d'obtenir la perspective du gouvernement à l'égard des questions liées aux dépenses directes de programme. En collaboration avec tous les organismes fédéraux auxquels sont affectés des crédits budgétaires, les responsables de la présente activité de programme procèdent à l'examen, à l'analyse et à la mise à l'épreuve des plans et des projets liés aux dépenses, aux prévisions et aux stratégies en matière de dépenses, à la gestion de la rémunération et à la gestion axée sur les résultats des ministères. Cette démarche, au même titre que la production des documents budgétaires du gouvernement et que la présentation de rapports au Parlement, est facilitée grâce au Système d'information sur la gestion des dépenses. L'activité de programme « Gestion des dépenses » fait partie intégrante du système de gestion des dépenses, qui est le cadre d'élaboration et de mise en application des plans et priorités du gouvernement en matière de dépenses en fonction des limites prescrites dans le budget, lequel est mis en œuvre d'une façon coordonnée avec le ministère des Finances Canada et le Bureau du Conseil privé. Le principal instrument juridique étayant la présente activité de programme est la Loi sur la gestion des finances publiques.

Ressources financières de 2010 2011 (en milliers de dollars)
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
30 426 33 392 30 167


Ressources humaines de 2010 2011 (ETP)
Ressources prévues Ressources réelles Écart
241 261 20

En ce qui concerne l'activité de programme 3, l'augmentation d'environ 3 millions de dollars entre les dépenses prévues et les autorisations totales est principalement attribuable à l'approbation subséquente du fonds destiné à l'administration du Plan d'intervention immédiate pour la fonction publique et aux besoins en matière de rémunération. Le nouveau fonds approuvé a permis d'appuyer un recours accru aux ETP. Les dépenses réelles étaient inférieures aux autorisations totales en raison des retards dans le financement des projets et d'une activité contractuelle moins importante que prévu.

Résultats
attendus
Indicateurs de
rendement
Objectifs État du
rendement
Nota : Les indicateurs et les objectifs des sous activités de programme sont présentés dans ce tableau étant donné que les indicateurs d'activité de programme faisaient l'objet d'un examen en 2010 2011.
Une analyse rigoureuse des renseignements financiers et non financiers pour éclairer les décisions sur l'affectation des fonds en vue de la réalisation des priorités et pour optimiser les ressources (les dépenses de programme). Pourcentage des dépenses directes de programmes examinées par année dans le cadre du processus d'examen stratégique. (Source des données : examens stratégiques) 100 p. 100 (sur un cycle de quatre ans) Atteint en grande partie[9]
98 p. 100 des dépenses directes de programme ont fait l'objet d'un examen.
Le budget principal des dépenses et les budgets supplémentaires des dépenses sont déposés dans les délais prescrits par le calendrier parlementaire. (Source de données : Hansard) Au besoin Entièrement atteint

Sommaire du rendement et analyse de l'activité de programme

La présente année a marqué la fin du cycle quadriennal de l'examen stratégique des organisations fédérales, c'est-à-dire les ministères, organismes et sociétés d'État qui reçoivent des crédits parlementaires (deniers publics) du Parlement et qui sont tenus d'entreprendre un examen stratégique de leurs dépenses directes de programme. En tout, 67 organisations fédérales, représentant 98 p. 100 des dépenses directes de programme, ont fait l'objet d'un examen stratégique au cours du cycle quadriennal d'examen, un exercice qui a permis de cerner des économies annuelles continues d'environ 2,8 milliards de dollars d'ici 2013-2014.

En 2010-2011, le Secrétariat a réussi à procéder à l'examen de 13 organisations et d'un montant de dépenses directes de programme de 35 milliards de dollars. Il a joué un rôle de facilitateur en ce qui a trait à l'appui aux ministères et organismes à l'égard de la préparation de leurs évaluations dans le cadre de l'examen stratégique et de la présentation de leurs données au Conseil du Trésor. Ce travail a permis de réaffecter 1,6 milliard de dollars à des priorités gouvernementales de premier ordre. Le budget principal des dépenses et les budgets supplémentaires des dépenses ont été présentés conformément au cycle d'approvisionnement. Cependant, le budget supplémentaire des dépenses C et le projet de loi de crédits provisoires de 2011-2012 n'avaient pas encore reçu la sanction royale lors de la dissolution du Parlement, le 26 mars 2011. Par conséquent, le Secrétariat a mené un exercice pour répondre aux besoins en matière de dépenses de fin d'exercice et préparer l'établissement de mandats spéciaux du gouverneur général entrant en vigueur à compter du 1er avril 2011.

Les progrès significatifs accomplis à l'égard de la présente activité de programme ont été facilités par des activités de gestion des dépenses clés menées au cours de l'année. Le Secrétariat a renforcé la gestion des dépenses axée sur les résultats dans l'ensemble du gouvernement en poursuivant la mise en œuvre de la Politique sur l'évaluation. Des conseils et du matériel d'orientation ont été fournis aux ministères et organismes afin de rehausser la qualité et l'utilisation de l'information relative à l'évaluation dans la prise de décisions. À titre d'exemple, il convient de citer le « Guide d'élaboration de stratégies de mesure du rendement », la prestation de conseils à l'égard du Comité ministériel de l'évaluation et la tenue d'un atelier ayant pour but de diffuser des pratiques exemplaires en ce qui a trait à l'évaluation des programmes à faible risque et à la présentation de rapports ministériels sur la mesure du rendement. Les efforts déployés comprennent également l'ébauche du Guide pour l'élaboration d'un plan ministériel d'évaluation et du Profil de compétences de la collectivité des spécialistes de l'évaluation de la fonction publique fédérale. Ces produits devraient être publiés en 2011-2012.

Le Secrétariat a également aidé les ministères et organismes en surveillant l'exécution du gel du budget de fonctionnement annoncé dans le budget de 2010. Les lignes directrices sur la mise en œuvre des mesures budgétaires ont été envoyées aux ministères, organismes et sociétés d'État, et les administrateurs généraux ont été régulièrement invités à discuter des questions relatives au gel du budget de fonctionnement et à partager des pratiques exemplaires. En outre, en conformité avec l'annonce du budget, les budgets de fonctionnement des organisations ont été rajustés afin de tenir compte du financement qui avait déjà été accordé pour compenser les augmentations salariales entrant en vigueur au cours de la période du gel et approuvés avant l'annonce du budget.

Un certain nombre d'activités de sensibilisation ont été proposées cette année pour permettre aux ministères et organismes de continuer à mettre en œuvre la Politique sur la structure de la gestion, des ressources et des résultats et à améliorer la qualité et l'utilisation de l'information sur le rendement. Comme suite à la tenue de plus de 100 réunions et présentations, et à l'enseignement dispensé par l'École de la fonction publique du Canada, la proportion d'AAP cotées au moins « acceptable » est passée de 85 à 92,5 p. 100. Il ressort clairement des évaluations internes des cadres de mesure du rendement du Secrétariat que les organisations fédérales améliorent constamment leurs régimes de mesure. Il devient alors possible de présumer de la capacité accrue du gouvernement à relever et à surveiller les indicateurs du rendement, et à faire état de la façon dont les ressources permettent d'obtenir des résultats.

Des progrès importants ont également été réalisés relativement à l'amélioration de la présentation de rapports sur la planification et le rendement au Parlement, y compris les rapports consacrés au PAE. Le Secrétariat a préparé un ensemble d'outils d'orientation pour l'élaboration des rapports ministériels sur le rendement (RMR) et des rapports sur les plans et priorités (RPP), notamment un manuel de pratiques exemplaires afférentes aux rapports sur le rendement. Ainsi, 97 p. 100 des ministères et organismes ont reçu cette année la cote « acceptable » ou une cote supérieure dans le cadre de l'évaluation du CRG eu égard à la qualité de leurs rapports sur le rendement. Dans les faits, les résultats relatifs aux rapports sur le rendement ont constamment augmenté pour passer de 74 p. 100 en 2008-2009 à 81,5 p. 100 en 2009-2010, puis s'établir à 83 p. 100 en 2010-2011. De plus, au cours de l'exercice 2010-2011, le Secrétariat a réalisé 12 rondes de rapports financiers mensuels dans le cadre du PAE pour le compte de plus de 40 ministères, organismes et sociétés d'État à l'appui de la préparation des rapports du gouvernement aux Canadiens sur le PAE.

En outre, le Secrétariat a réalisé des travaux de recherche et d'analyse sur la rémunération globale des cadres supérieurs pour le compte du Comité consultatif sur le maintien en poste et la rémunération du personnel de direction du gouvernement fédéral. La rémunération a été harmonisée aux principes du Cadre des politiques de gestion de la rémunération tout en étant conforme à la Loi sur le contrôle des dépenses. De plus, plusieurs analyses portant sur le recrutement, le maintien en poste et les groupes professionnels ont été menées afin de faciliter l'ébauche des règlements connexes à la Loi sur l'équité dans la rémunération du secteur public.

Leçons retenues

Depuis 2007, le Secrétariat a examiné les dépenses des organisations sur une base cyclique dans le but de cerner les programmes ayant le niveau de priorité et de rendement le moins élevé, et ce, afin de consacrer au moins 5 p. 100 des dépenses directes de ces programmes aux priorités de haut niveau du gouvernement. Au cours du cycle quadriennal, le Secrétariat a apporté de nombreuses améliorations au processus, notamment une meilleure façon d'orienter les organisations assujetties à l'examen, une approche mieux adaptée aux examens des organisations de tailles et de complexité différentes, une structure de rapports simplifiée et des clarifications sur le financement temporaire. Tous ces travaux de recherche et d'analyse, conjugués à l'expérience du Secrétariat relativement à l'appui aux examens stratégiques, ont placé le ministère dans une position favorable pour coordonner l'élaboration de l'examen stratégique et fonctionnel pangouvernemental de 2011-2012[10].

En réponse aux recommandations du Comité permanent des comptes publics de la Chambre des communes, le Secrétariat, en consultation avec les ministères et organismes, a fourni un modèle et une table des matières standardisés pour le RMR de 2010-2011. Il est attendu que ces modifications amélioreront la comparabilité et la convivialité des documents de rapports destinés aux parlementaires et aux autres lecteurs. Le rapport sur le rendement du Canada sera aussi amélioré subséquemment à des consultations menées à l'échelle du gouvernement et à la rétroaction connexe.

Compte tenu des retombées positives entrainées cette année par l'ouvrage intitulé « Rapports sur le rendement – guide des bonnes pratiques », le Secrétariat travaille maintenant avec les ministères et organismes à diffuser les pratiques exemplaires à l'aide de l'information sur la mesure du rendement de la Structure de gestion des ressources et des résultats et d'un environnement interactif Web 2.0. À l'interne, le Secrétariat favorise l'utilisation de l'information sur le rendement et l'évaluation lors de la prise de décisions inhérentes aux dépenses en adoptant l'utilisation d'un nouveau modèle visant à assurer que les nouvelles dépenses inscrites dans les mémoires au Cabinet sont liées aux résultats des dépenses existantes. Ces efforts font en sorte que les présentations au Conseil du Trésor décrivent clairement les conséquences des propositions sur les activités de programme ministérielles existantes.

Activité de programme 4 : Gestion financière

Description de l'activité de programme

L'activité de programme « Gestion financière » favorise à l'adoption de saines pratiques de gestion financière à l'échelle du gouvernement afin de veiller à ce que les activités financières soient exécutées avec efficacité et efficience. De concert avec toutes les organisations fédérales, le Secrétariat s'acquitte de son rôle en :

  • élaborant des politiques, des directives et des normes sur la gestion financière, la comptabilité, les paiements de transfert et la vérification interne.
  • prêtant assistance aux ministères en assurant un leadership, en fournissant des conseils stratégiques et une orientation, en établissant les attentes quant au rendement et en surveillant l'évolution de ce dernier.
  • renforçant la capacité et en développant la communauté au sein des collectivités fonctionnelles.
  • planifiant des vérifications horizontales et en procédant à la vérification des petits ministères et organismes.
  • assurant une surveillance financière et la préparation de rapports connexes.
  • conseillant les organismes et les ministères centraux quant aux questions d'autorisation financière associées à la Loi sur la gestion des finances publiques et aux lois de crédits, soit les principaux éléments de la législation étayant l'activité de programme « Gestion financière ».

Ressources financières de 2010 2011 (en milliers de dollars)
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
28 247 33 789 29 201


Ressources humaines (ETP) de 2010 2011
Ressources prévues Ressources réelles Écart
222 168 -54

En ce qui concerne l'activité de programme 4, l'augmentation d'environ 5 millions de dollars entre les dépenses prévues et les autorisations totales est liée à l'approbation ultérieure du fonds destiné à améliorer les systèmes financiers et à éclairer la prise de décisions financières au sein du gouvernement du Canada, et aux besoins en matière de rémunération. Les dépenses réelles étaient inférieures aux autorisations totales en raison d'une activité contractuelle moins importante que prévu, des retards dans les projets et de la réaffectation de ressources à l'interne dans le but de traiter les priorités émergentes du Secrétariat. Les deux derniers éléments expliquent en partie la sous-utilisation des ETP.

Résultats
attendus
Indicateurs de
rendement
Objectifs État du
rendement
Gestion financière efficace au sein du gouvernement du Canada. Amélioration du contenu et de l'opportunité de l'information financière publique.
(Source de données : Comptes publics)
Une opinion de vérification favorable (chaque année). Entièrement atteint

Sommaire du rendement et analyse de l'activité de programme

En 2010-2011, le Secrétariat a mis en vigueur la nouvelle Politique sur la gestion financière des ressources, l'information et les rapports financiers et le Cadre des politiques de la gestion financière. Le Secrétariat a également continué à progresser dans l'habilitation de la mise en application au sein des ministères des nouvelles politiques de gestion financière, en mettant un accent particulier sur la Politique sur le contrôle interne et sa mise en œuvre progressive. En vertu de cette politique, qui est entrée en vigueur en avril 2009, les contrôles internes bien gérés des rapports financiers sont perçus comme des éléments essentiels à une gestion financière efficace et renforcée dans l'ensemble du gouvernement. En 2010, les premiers rapports publics ont été produits et ont permis de constater le progrès réalisé en ce qui a trait à l'évaluation de l'efficacité de ces contrôles dans le premier groupe de ministères et organismes à mettre en œuvre cette politique. Au cours des deux prochaines années, les autres ministères et organismes produiront leurs rapports publics sur les résultats de leurs évaluations et des plans d'action connexes. En accordant une attention particulière aux contrôles internes, il a été possible de constater le besoin de disposer d'une capacité accrue au sein des ministères et organismes quant à la mise en œuvre de la politique. À cet égard, le Secrétariat continue d'appuyer le partage de pratiques exemplaires et la création d'outils, de lignes directrices et de produits de communication à l'intention de la collectivité de la gestion financière.

À la suite de l'imposition de plafonds budgétaires dans les budgets de 2009 et 2010, le Secrétariat a aussi créé et mis en œuvre une nouvelle Directive sur la gestion des dépenses de voyages, d'accueil et de conférences, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2011. Cette directive met l'accent sur l'importance de gérer l'ensemble de ces activités de façon à optimiser l'utilisation des ressources et à recourir aux options les plus économiques dans le but de minimiser les coûts, lorsque le contexte le permet. Elle renforce également les responsabilités en introduisant un nouveau régime de rapports des dépenses ministérielles dans ces secteurs. Dans le cadre de la mise en œuvre de la directive, le Secrétariat a aidé les ministères et organismes à interpréter la politique et a mis au point un modèle de rapport et une orientation dans le but d'assister les organisations en prévision de la première vague de rapports de l'automne 2011.

La mise en œuvre de la Politique sur la vérification interne a permis de constater l'efficacité d'une approche graduelle quant à la conformité aux exigences en matière de politique. Grâce aux évaluations du CRG, il a été possible de prendre connaissance des améliorations constantes des structures de gouvernance de la vérification interne des ministères et organismes, ainsi que de l'état de la fonction de la vérification interne. L'ensemble de ces fonctions, lesquelles englobent les comités de vérification ministériels, ont atteint un stade de maturité à l'échelle du gouvernement où elles contribuent aux améliorations de la gouvernance, de la gestion du risque et des processus de contrôle ministériels. De plus, on constate une uniformité et une qualité accrues du côté des pratiques de vérification interne à l'échelle du gouvernement. Le Bureau de la vérificatrice générale du Canada a annoncé publiquement qu'il peut de plus en plus se fier au travail de vérification interne des ministères, des organismes et du Secrétariat. De plus, les rôles et responsabilités du Comité de vérification des petits ministères et organismes ont été simplifiés et, subséquemment à l'exécution d'un projet pilote qui a porté ses fruits, des vérifications de contrôle de base sont actuellement mises en œuvre dans tous les petits ministères et organismes. Le Secrétariat est maintenant en mesure d'utiliser l'information (p. ex., les objectifs, les conclusions et les recommandations) des rapports terminés de missions de vérification interne pour mieux déterminer les risques et les tendances à l'échelle du gouvernement.

Une évaluation de la Politique sur la vérification interne, achevée en 2011, a permis de conclure que la mise en œuvre a été grandement positive à ce jour. Des progrès réels ont été réalisés quant à la mise au point et au renforcement de la fonction dans l'ensemble du gouvernement. La haute direction est d'avis que la vérification interne se traduit par la formulation de conseils essentiels à une bonne gestion, et que les vérifications contribuent de plus en plus aux processus de prise de décisions des ministères et organismes. À titre d'exemples éloquents, il convient de citer l'amélioration des cadres ministériels de gestion du risque, le renforcement des cadres de responsabilité à l'appui de la gestion et des rapports financiers, et l'amélioration des pratiques et des contrôles relatifs à la gouvernance et à la gestion du risque afférent à la passation de marchés, à l'approvisionnement et à la gérance des actifs.

Leçons retenues

En 2009, l'analyse de l'environnement effectuée auprès des dirigeants principaux des finances (DPF) a permis de relever un certain nombre de secteurs prioritaires liés tout particulièrement à la gestion financière. Plus précisément, les DPF ont dit souhaiter une meilleure utilisation des systèmes de gestion financière d'entreprise existants en ce qui a trait à la planification des ressources, ainsi que des améliorations aux processus et aux données d'appui. Des pratiques non efficientes dans ces domaines, évoquées par les DPF, se traduisent par une hausse des coûts opérationnels et des défis quant à la capacité des ressources. En réponse à ces préoccupations, le Secrétariat a mis en œuvre trois grandes initiatives conçues pour aider les ministères et organismes à standardiser les processus de gestion financière, les données et la configuration des systèmes. L'objectif poursuivi ici consiste à établir des pratiques communes à l'échelle de l'organisation dans tous les secteurs clés. Les résultats permettront une meilleure gestion financière ministérielle au moyen de pratiques améliorées, d'une gestion améliorée des connaissances et d'une complexité moindre du système financier.

Activité de programme 5 : Fonds pangouvernementaux et paiements en tant qu'employeur de la fonction publique

Description de l'activité de programme

L'activité de programme « Fonds gouvernementaux et paiements en tant qu'employeur de la fonction publique » correspond aux fonds qui sont conservés centralement comme suppléments à d'autres crédits, au moyen desquels des paiements et des encaissements sont effectués au nom d'autres organisations fédérales. Ces fonds s'ajoutent au processus normal d'affectation des crédits et permettent au Secrétariat de remplir certaines fonctions en tant qu'employeur de la fonction publique. Bien que l'administration de ces fonds fait partie intégrante des activités de programme « Gestion des dépenses » et « Gestion des personnes », les ressources financières qui y sont associées sont présentées séparément dans l'AAP aux fins de visibilité et de présentation de rapports.

Ressources financières pour 2010-2011 (en milliers de dollars)
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
2 223 814 2 770 122 1 968 478


Ressources humaines pour 2009-2010 (ETP)
Ressources prévues Ressources réelles Écart
- - -

L'activité de programme 5 se caractérise par l'administration centralisée des fonds pangouvernementaux par le Secrétariat pour le compte des autres ministères et organismes. De ces fonds, une somme de 2 milliards de dollars est liée aux paiements en tant qu'employeur de la fonction publique. Les écarts entre les dépenses prévues, les autorisations totales et les dépenses réelles ne reflètent pas le rendement du Secrétariat, et il n'y a pas lieu de procéder à une analyse du rendement.

Résultats
attendus
Indicateurs de
rendement
Objectifs État du
rendement
Nota : Les ressources humaines associées à cette activité de programme sont incluses dans d'autres activités. Cependant, les ressources financières sont présentées séparément dans l'AAP aux fins de visibilité et de présentation de rapports.;
Les paiements et les recettes, centralisés au Secrétariat, sont effectués au nom des autres ministères et organismes du gouvernement fédéral, selon des procédures saines et efficaces. Les paiements sont effectués adéquatement et à temps. Les paiements sont effectués selon les exigences (fin de l'exercice 2010-2011). Entièrement atteint

Leçons retenues

Le Secrétariat a évalué les processus financiers et les contrôles internes inhérents aux paiements et recettes de l'employeur, et a déterminé des possibilités d'amélioration. Afin d'explorer ces possibilités d'amélioration, le Secrétariat a commencé, tôt en 2011, à travailler avec ses partenaires dans le but de raffiner ses processus internes de préparation des prévisions des paiements en tant qu'employeur au titre des programmes d'assurance collective et d'avantages sociaux. Il poursuivra ce processus pendant toute l'année.

Activité de programme 6 : Services internes

Description de l'activité de programme

L'activité de programme « Services internes » englobe des activités et des ressources connexes gérées de façon à répondre aux besoins des programmes et aux autres obligations générales d'une organisation. Ces groupes sont les suivants :

  • Services de gestion et de surveillance;
  • Services de communications;
  • Services juridiques;
  • Services de gestion des ressources humaines;
  • Services de gestion financière;
  • Services de gestion de l'information;
  • Services de technologie de l'information;
  • Services des biens immobiliers;
  • Services du matériel;
  • Services des acquisitions;
  • Services de voyage et autres services administratifs.

L'activité de programme « Services internes » comprend uniquement les activités et les ressources destinées à l'ensemble d'une organisation et non celles fournies à un programme particulier.

Ressources financières de 2010 2011 (en milliers de dollars)
Dépenses prévues Total des autorisations Dépenses réelles
90 120 96 760 95 829


Ressources humaines (ETP) de 2010 2011
Ressources prévues Ressources réelles Écart
716 740 24

En ce qui concerne l'activité de programme 6, l'augmentation d'environ 7 millions de dollars entre les dépenses prévues et les autorisations totales peut être attribuée à l'approbation ultérieure d'un fonds destiné au règlement des litiges, aux réparations effectuées au Centre de données, aux correctifs mis en place relativement à la cybermenace et aux besoins en matière de rémunération. Les dépenses réelles étaient inférieures aux autorisations totales en raison des retards dans les activités de règlement des litiges. Le fonds a également permis de recourir à un plus grand nombre d'ETP que prévu étant donné une hausse des besoins de dotation dans les domaines des ressources humaines, de la gestion de l'information et de la technologie de l'information, des locaux et de la gestion des marchés.

Même si, en vertu de la Politique sur la structure de gestion des ressources et des résultats, des résultats attendus ne sont pas requis au regard de la présente activité de programme, le Secrétariat a relevé et surveillé les initiatives clés à l'appui de l'activité de programme « Services internes » afin de s'assurer que la gestion des ressources, le soutien en matière de gouvernance et de gestion, et les services de gestion des actifs correspondent bien aux priorités et aux activités de programmes.

Indicateurs de
rendement
Niveau de rendement
Améliorer la planification intégrée des activités en renforçant les liens entre les activités opérationnelles, les besoins financiers et en ressources humaines et les fonctions de soutien comme la GI et la TI. Entièrement atteint
Pour renforcer les contrôles financiers, le Secrétariat est l'un des premiers ministères à mettre en œuvre la nouvelle Politique sur le contrôle interne. Il a, en outre, mis en place des évaluations annuelles des contrôles, ainsi que des plans d'action. Il continuera à se pencher sur la vérification axée sur des contrôles[11]. Entièrement atteint
Continuer à améliorer les opérations en matière de RH en mettant en œuvre des processus opérationnels communs et en généralisant le recours à des services et des systèmes communs. La formation et le soutien seront offerts aux employés pour qu'ils s'adaptent à leurs rôles de facilitateurs. Une des priorités sera la mise en œuvre complète des changements au Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines. Entièrement atteint
Mettre au point le plan de GI/TI pour les trois prochaines années et y intégrer les changements liés aux politiques et directives du Conseil du Trésor, à la consolidation des centres de données et aux mises à jour des principales applications. Entièrement atteint
Mettre périodiquement à l'essai le nouveau plan de continuité des activités (PCA) pour permettre au Secrétariat de soutenir des services essentiels du gouvernement malgré les interruptions. Grâce au nouveau PCA, le Secrétariat sera en mesure de faire face à des risques comme des pandémies, des défaillances de services d'utilité publique ou des pannes d'électricité. Atteint en grande partie

Sommaire du rendement et analyse de l'activité de programme

En 2010-2011, le Secrétariat a amélioré son processus intégré de planification des activités en introduisant un nouvel horizon triennal de planification qui est plus exhaustif et qui facilite une meilleure prévision des activités opérationnelles. Cette transition a été appuyée par un guide intégré et des séances d'information sur la façon de renforcer les liens entre les exigences sur les plans des finances et des RH, la GI et la TI et d'autres services internes en vue de l'atteinte des résultats. Aussi, des réunions de planification et des exercices de rétroaction réguliers ont été organisés afin d'appuyer la nouvelle approche triennale. En conséquence, les services internes se trouvent dans une meilleure position en ce qui a trait à la planification des besoins du Secrétariat en matière de ressources, et l'on constate une plus grande sensibilisation ministérielle à l'égard de l'importance de la planification dans des secteurs comme la gestion intégrée du risque et la mesure du rendement. Des efforts significatifs ont été faits pour maximiser les dépenses prévues et réelles du Secrétariat dans le contexte des réaffectations en cours d'exercice. Un solide processus de présentation trimestrielle de l'information inhérente aux dépenses, jumelé aux travaux antérieurs de prévision et d'analyse, a donné lieu à une utilisation plus efficace du financement octroyé relativement au crédit 1 du Secrétariat.

Le Secrétariat a apporté des améliorations au contrôle interne, lesquelles avaient été recommandées à l'issue d'un examen externe de ses processus opérationnels afférents aux dépenses de fonctionnement du ministère (crédit 1). Ainsi, le Secrétariat est prêt à subir une vérification axée sur les contrôles de ces mêmes processus. À la fois responsable de l'administration des fonds gouvernementaux et des paiements en tant qu'employeur de la fonction publique, le Secrétariat a réalisé des progrès notables en ce qui a trait à la documentation des processus détaillés et des contrôles internes de plusieurs régimes d'avantages sociaux des employés. De fait, on a entrepris l'examen des processus opérationnels relatifs au Régime de soins de santé de la fonction publique, au Régime d'assurance-invalidité de la fonction publique et au Régime de soins dentaires de la fonction publique. La documentation et l'évaluation de ces régimes seront terminées au cours de l'exercice 2012-2013. En outre, le Secrétariat a fait des progrès significatifs en ce qui concerne la création d'un cadre de contrôle interne fondé sur le risque et le rehaussement de la surveillance continue de l'activité des contrôles internes.

De plus, le Secrétariat a agrandi son unité interne d'évaluation, laquelle l'aide à satisfaire aux exigences de la Politique sur l'évaluation, qui est entrée en vigueur en avril 2009. En menant des évaluations internes, la haute direction obtient de l'information sur la pertinence et le rendement des programmes du Secrétariat, ce qui éclaire la prise de décisions.

Du travail important a été entamé cette année dans le but d'améliorer les opérations internes en matière de RH. Le Secrétariat s'est attaqué aux problématiques en matière de capacité en mettant en œuvre une stratégie triennale de recrutement et de dotation et un plan de RH intégré. Ces outils aideront le Secrétariat à embaucher et à former, pour accomplir son mandat unique, des personnes qui possèderont l'agencement souhaité de savoir-faire, de connaissances et de compétences. En outre, en mettant en œuvre le processus opérationnel commun des ressources humaines, le Secrétariat a pu rehausser l'efficacité et l'efficience de ses processus internes de RH.

Le Secrétariat a aussi amélioré les opérations relatives aux RH en mettant en place une trousse d'orientation normalisée à l'intention des nouveaux employés, et affecté des ressources à des cours ayant trait à la résolution de conflit et au développement des compétences générales des employés à l'égard de leur rôle de facilitateur. Le Secrétariat a aussi renforcé ses programmes de perfectionnement de carrière axés sur les compétences pour de nombreuses classifications. L'évaluation du Secrétariat par le CRG a permis de relever que l'organisation fait preuve d'excellence au chapitre de la gestion des personnes dans les domaines des langues officielles et de l'équité en matière d'emploi.

En 2010-2011, le Secrétariat a parachevé une stratégie triennale qui cerne les principaux points d'intégration de la GI et de la TI au travail du Secrétariat, ce qui permettra de prioriser les objectifs opérationnels soutenus par la GI et la TI. Cette année, les besoins opérationnels ont été identifiés et validés dans la structure de gouvernance du Secrétariat. Les projets de GI et de TI ont été priorisés et la mise en œuvre de la stratégie, qui englobe la gouvernance et les rapports, se poursuivra en 2011-2012.

En guise de réponse aux risques cernés dans le profil de risque ministériel lié à la planification en cas d'urgence, le Secrétariat a accompli des progrès considérables du côté de ses programmes de gestion des urgences. Un PCA ministériel a été approuvé et mis à la disposition des employés sur le site d'information du Secrétariat. Il sera mis à l'essai à compter de 2011-2012. De plus, les secteurs se sont affairés à mener à bien leurs propres PCA. Des processus ont été mis en place en vue d'améliorer la communication entre les bureaux satellites du Secrétariat et le travail a débuté relativement à l'élaboration d'un plan stratégique de gestion des urgences. Chacun de ces éléments améliorera la capacité du Secrétariat à satisfaire aux exigences opérationnelles critiques lors de situations d'urgence.

Leçons retenues

L'un des principaux défis relevés par les services internes au cours de l'exercice a été l'importante cyberattaque à l'endroit du réseau ministériel. L'accès non autorisé au système de TI du Secrétariat a mis en évidence la nécessité de disposer d'une stratégie continue, fiable et intégrée en matière de sécurité au ministère. L'on s'attend à ce que, de façon générale, les activités de cyberattaque continuent d'augmenter et visent plus particulièrement les gouvernements. Le Secrétariat entend atténuer de façon significative les répercussions de ces attaques en mettant en œuvre une défense en couches des systèmes technologiques, ainsi que des politiques et procédures internes strictes.

Résumé sur l'Initiative inhérente au Plan d'action économique du Canada

Le Secrétariat était directement responsable d'une initiative afférente au PAE, soit la coordination de la répartition, au cours des deux exercices couverts par le PAE, d'une somme de 20 millions de dollars destinée à améliorer l'embauche d'étudiants dans l'ensemble de la fonction publique. Pour de plus amples détails, consulter le segment de la section II consacré au PAE sous Activité de programme 2 : Gestion des ressources humaines.