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«Pour faire une analyse comparative, il faut être assez humble pour admettre que quelqu'un d'autre réussit mieux que soi et assez sage pour faire l'effort d'apprendre comment égaler et même surpasser cette personne.»[3]
L'analyse comparative consiste à mesurer et à évaluer sur une base permanente et systématique les produits, services et pratiques d'autres organisations reconnues comme des chefs de file, pour déterminer dans quelle mesure les adapter pour améliorer le rendement. Certaines caractéristiques de l'analyse comparative, comme la mise sur pied d'une orientation stratégique, l'établissement d'objectifs, la mesure du rendement et le partage des pratiques exemplaires, font partie du mode de fonctionnement des ministères et organismes fédéraux ainsi que des sociétés d'État depuis des années. Il s'agit d'une tradition qui peut servir de tremplin. Le défi consiste à tirer profit des possibilités fantastiques qu'offre l'analyse comparative systématique des pratiques exemplaires des chefs de file des secteurs public et privé et à intégrer ces pratiques aux stratégies de l'organisation, aux pratiques de gestion, aux méthodes de travail et aux services.
En Amérique du Nord, quelques organisations des secteurs privé et public ont adopté l'analyse comparative et ont déjà amélioré sensiblement les procédés, les services de qualité, la satisfaction de la clientèle et le rendement des employés. Elles ont réduit les coûts en apprenant les unes des autres et en exploitant les connaissances acquises de cette manière.
L'analyse comparative stratégique consiste à utiliser les pratiques exemplaires pour développer des stratégies à propos de l'organisation, d'un programme ou d'un produit et pour obtenir des résultats. Elle comprend :
L'analyse comparative opérationnelle consiste à évaluer et à appliquer les pratiques exemplaires de chefs de file du secteur privé ou du secteur public afin d'améliorer les procédés dans une mesure qui permet d'atteindre les objectifs de l'organisation. Elle comprend les éléments suivants :
L'analyse comparative fait partie intégrale du processus de gestion du rendement, dans laquelle les comparaisons relatives de l'analyse deviennent des indicateurs de rendement. Elle comporte l'établissement de normes de service, de niveaux de rendement, d'indicateurs du rendement, de mesures de base ou de repères par rapport auxquels on mesure le rendement par la suite, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'organisation, afin de conserver un avantage concurrentiel et de faire de l'amélioration un objectif souhaitable ou obligatoire.
La mesure du rendement peut inclure :
Une fois qu'elles ont fixé leurs repères internes, les organisations qui font de l'analyse comparative se mettent à la recherche de chefs de file dans le secteur privé ou dans le secteur public afin d'effectuer des comparaisons et d'appliquer des pratiques exemplaires.
Quand elle se lance à la recherche de chefs de file dans le secteur public ou dans le secteur privé, l'organisation choisit un des quatre types de comparaison possibles la comparaison à l'interne, la comparaison par rapport à un concurrent, la comparaison selon des axes fonctionnels ou la comparaison générale :
Comparaisons à l'intérieur de la fonction publique, p. ex., comparaison des méthodes de vérification de Revenu Canada à celles du Vérificateur général.
Comparaisons entre concurrents directs, p. ex., comparaison du processus de conception des automobiles de Ford à celui de GM.
Comparaisons de fonctions à l'intérieur et à l'extérieur de la fonction publique, p. ex., comparaison de la bibliothèque d'EACL à celle de Weyerhaeuser.
Comparaisons avec des organisations «non apparentées» reconnues pour leur esprit d'innovation, p. ex., comparaison des méthodes de distribution de Xerox et de L.L. Bean.
La American Society for Quality Control (qui a mis sur pied l'International Benchmarking Clearinghouse) et de nombreuses firmes de consultants offrent des cours sur les modèles d'analyse comparative, les outils et les techniques. Xerox, Price Waterhouse, McKinsey et AT&T font partie des entreprises qui ont formé des groupes d'analyse comparative à partir de leur propre expérience. Les modèles diffèrent du point de vue de la conception et du centre d'intérêt, mais sont néanmoins assez proches les uns des autres.
Les étapes générales de l'analyse comparative sont les suivantes :
Coût possible d'une analyse comparative :[4]