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La qualité, c'est l'affaire de tous
Attentes du Secrétariat du Conseil du Trésor en
ce qui concerne les services de qualité
Avantages de l'analyse comparative et du partage
des pratiques exemplaires
Un guide pratique
L'analyse comparative dans la fonction publique
fédérale
Les deux niveaux de l'analyse comparative
Mesure du rendement
Trouver un ou des partenaires
Étapes
3. PARTAGE DES PRATIQUES EXEMPLAIRES
Pourquoi est-ce important?
Qu'est-ce qui est en cause?
Comment implanter le processus
Comment appuyer le processus
Comment maintenir le processus
Retroussez vos manches!
A. Exemples d'analyse comparative et de partage de pratiques exemplaires
B. Personnes-ressources/Partagez vos pratiques exemplaires
D. Membres de l'équipe ayant participé à la préparation de ce document
Les ministères et organismes fédéraux ainsi que les sociétés d'État doivent fournir aux Canadiens et aux Canadiennes des services de qualité en dépit des compressions budgétaires rigoureuses. Pour assurer leur survie, les organisations de la fonction publique doivent développer des cultures organisationnelles qui privilégient le leadership, encouragent la participation des clients et des employés, et améliorent continuellement services, méthodes de travail et pratiques de gestion. Ces dernières années, les organisations de la fonction publique ont amorcé de nombreux changements. En voici quelques exemples :
Maintenant qu'ils ont achevé leurs exercices de restructuration et de compression, de nombreux ministères et organismes tentent de retrouver un rythme de croisière. Ils cherchent des moyens d'offrir des services de qualité tout en gérant systématiquement le changement et l'amélioration continue, des objectifs en harmonie avec l'initiative gouvernementale sur les services de qualité.
L'initiative sur les services de qualité vise à permettre aux employés de mieux répondre aux demandes des Canadiens et des Canadiennes et à contribuer à rebâtir la confiance du public envers l'administration fédérale.[1] À compter de 1996, les ministères devront indiquer dans leurs Plans d'activités, leurs Perspectives et leurs Plans de dépenses les améliorations concrètes, avec mesures à l'appui, apportées au chapitre de la satisfaction de la clientèle; ils devront également faire rapport au sujet de leurs plans de services de qualité. Dans le cadre du système renouvelé de gestion des dépenses mis en place dans l'administration publique fédérale, les ministères doivent également indiquer dans leurs plans d'activités les résultats auxquels ils s'attendent, puis faire rapport de leur performance à cet égard. Il ne suffit plus de demander si un programme fonctionne bien : les ministères doivent désormais prouver qu'ils fournissent une «valeur ajoutée».[2]
Dans un contexte où s'exercent constamment des pressions en vue de l'amélioration des services, de l'emploi des ressources, des délais de livraison et de l'efficience et de l'efficacité opérationnelles générales, les ministères voient de plus en plus l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires comme des outils puissants et utiles de changement organisationnel à inclure dans un programme d'amélioration de la qualité des services.
Avantages de l'analyse comparative :
Avantages du partage des pratiques exemplaires:
Le présent Guide devrait vous aider à intégrer ces outils de changement à votre organisation. En plus de cette introduction, vous y trouverez :
Section 2: Analyse comparative : ce que c'est; comment l'utiliser
Section 3: Pratiques exemplaires, partage - sujets de réflexion
Section 4: Lancement de projets
Annexe A: Trentequatre exemples
Annexe B: Noms de personnesressources; invitation à mettre en commun vos pratiques exemplaires
Annexe C: Bibliographie
Annexe D: Membres de l'équipe
Notes
«Pour faire une analyse comparative, il faut être assez humble pour admettre que quelqu'un d'autre réussit mieux que soi et assez sage pour faire l'effort d'apprendre comment égaler et même surpasser cette personne.»[3]
L'analyse comparative consiste à mesurer et à évaluer sur une base permanente et systématique les produits, services et pratiques d'autres organisations reconnues comme des chefs de file, pour déterminer dans quelle mesure les adapter pour améliorer le rendement. Certaines caractéristiques de l'analyse comparative, comme la mise sur pied d'une orientation stratégique, l'établissement d'objectifs, la mesure du rendement et le partage des pratiques exemplaires, font partie du mode de fonctionnement des ministères et organismes fédéraux ainsi que des sociétés d'État depuis des années. Il s'agit d'une tradition qui peut servir de tremplin. Le défi consiste à tirer profit des possibilités fantastiques qu'offre l'analyse comparative systématique des pratiques exemplaires des chefs de file des secteurs public et privé et à intégrer ces pratiques aux stratégies de l'organisation, aux pratiques de gestion, aux méthodes de travail et aux services.
En Amérique du Nord, quelques organisations des secteurs privé et public ont adopté l'analyse comparative et ont déjà amélioré sensiblement les procédés, les services de qualité, la satisfaction de la clientèle et le rendement des employés. Elles ont réduit les coûts en apprenant les unes des autres et en exploitant les connaissances acquises de cette manière.
L'analyse comparative stratégique consiste à utiliser les pratiques exemplaires pour développer des stratégies à propos de l'organisation, d'un programme ou d'un produit et pour obtenir des résultats. Elle comprend :
L'analyse comparative opérationnelle consiste à évaluer et à appliquer les pratiques exemplaires de chefs de file du secteur privé ou du secteur public afin d'améliorer les procédés dans une mesure qui permet d'atteindre les objectifs de l'organisation. Elle comprend les éléments suivants :
L'analyse comparative fait partie intégrale du processus de gestion du rendement, dans laquelle les comparaisons relatives de l'analyse deviennent des indicateurs de rendement. Elle comporte l'établissement de normes de service, de niveaux de rendement, d'indicateurs du rendement, de mesures de base ou de repères par rapport auxquels on mesure le rendement par la suite, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'organisation, afin de conserver un avantage concurrentiel et de faire de l'amélioration un objectif souhaitable ou obligatoire.
La mesure du rendement peut inclure :
Une fois qu'elles ont fixé leurs repères internes, les organisations qui font de l'analyse comparative se mettent à la recherche de chefs de file dans le secteur privé ou dans le secteur public afin d'effectuer des comparaisons et d'appliquer des pratiques exemplaires.
Quand elle se lance à la recherche de chefs de file dans le secteur public ou dans le secteur privé, l'organisation choisit un des quatre types de comparaison possibles la comparaison à l'interne, la comparaison par rapport à un concurrent, la comparaison selon des axes fonctionnels ou la comparaison générale :
Comparaisons à l'intérieur de la fonction publique, p. ex., comparaison des méthodes de vérification de Revenu Canada à celles du Vérificateur général.
Comparaisons entre concurrents directs, p. ex., comparaison du processus de conception des automobiles de Ford à celui de GM.
Comparaisons de fonctions à l'intérieur et à l'extérieur de la fonction publique, p. ex., comparaison de la bibliothèque d'EACL à celle de Weyerhaeuser.
Comparaisons avec des organisations «non apparentées» reconnues pour leur esprit d'innovation, p. ex., comparaison des méthodes de distribution de Xerox et de L.L. Bean.
La American Society for Quality Control (qui a mis sur pied l'International Benchmarking Clearinghouse) et de nombreuses firmes de consultants offrent des cours sur les modèles d'analyse comparative, les outils et les techniques. Xerox, Price Waterhouse, McKinsey et AT&T font partie des entreprises qui ont formé des groupes d'analyse comparative à partir de leur propre expérience. Les modèles diffèrent du point de vue de la conception et du centre d'intérêt, mais sont néanmoins assez proches les uns des autres.
Les étapes générales de l'analyse comparative sont les suivantes :
Coût possible d'une analyse comparative :[4]
«Les entreprises où la satisfaction de la clientèle est élevée se caractérisent par leur désir d'apprendre des autres et de partager avec les autres. Ces entreprises «copient» allègrement et partagent ouvertement parce qu'elles ont appris à quel point une telle façon de faire est rentable.»[5]
Le partage des pratiques exemplaires comporte la saisie, la diffusion et le partage d'une méthode de travail, d'un procédé ou d'un projet dans le but d'améliorer l'efficacité opérationnelle, la prestation des services et la satisfaction des employés. Dans les ministères et organismes fédéraux ainsi que dans les sociétés d'État, la définition des besoins, la mesure du rendement, l'adaptation et le partage des pratiques exemplaires dans le but d'offrir un service de qualité relèvent d'une longue tradition. Cette coutume de soumettre une pratique de gestion, un procédé ou un service à une analyse comparative informelle, puis de retenir la pratique, le procédé ou le service qui se démarque des autres, est une base sur laquelle il faut s'appuyer afin de promouvoir un partage plus vaste des pratiques exemplaires et de procéder à des analyses comparatives formelles menant aux améliorations majeures indispensables pour relever les défis actuels.
La possibilité que l'ensemble des employés partage des pratiques exemplaires à l'occasion de projets d'amélioration continue comportant des analyses comparatives devient rapidement une réalité. Cette situation est attribuable à l'apparition d'une multitude de sources d'information, dont les bases de données des ministères et du Secrétariat du Conseil du Trésor sur les pratiques exemplaires, les bases de données du Centre canadien de gestion (CCG) sur les recherches et les pratiques exemplaires, et les sources électroniques accessibles à peu de frais, comme Internet, le Web et les lignes 1800.
Il nous faut maintenant un leadership vigoureux pour retrouver le rythme perdu au cours des vastes exercices de restructuration, adopter des formules d'amélioration systématique comme les analyses comparatives partager et appliquer les pratiques exemplaires sur une vaste échelle dans le but d'optimiser l'efficacité organisationnelle, les services de qualité et la satisfaction des employés.
Le partage des pratiques exemplaires devrait être :
L'annexe A présente de nombreux exemples de partage de pratiques exemplaires en personne, sur papier ou par voie électronique. On y trouve également la description de façons d'améliorer le partage des pratiques exemplaires ou de soutenir l'amélioration continue, ainsi que le nom et le numéro de téléphone d'une personne-ressource. On trouve à l'annexe B, page 21, une liste d'autres personnes-ressources.
Dans son initiative pour des services de qualité, le Secrétariat du Conseil du Trésor préconise l'adoption à l'échelle de la fonction publique des notions d'analyse comparative et de partage des pratiques exemplaires. Le lecteur trouvera dans la présente section une description de ce que l'on entend par «implantation», «soutien» et «maintien» de ces notions.[6] Il adaptera les conseils donnés ici à la situation dans son propre ministère.
Le leadership des cadres supérieurs est essentiel pour que l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires soient adoptés avec succès. Ce leadership aura pour effet de créer une vision commune des implications de l'analyse comparative et du partage des pratiques exemplaires pour l'organisation. Il permettra aussi de susciter l'engagement envers ces méthodes et d'apporter un soutien aux employés et aux gestionnaires qui les mettent en oeuvre en vue d'un progrès continu. Pour y parvenir, les cadres supérieurs doivent :
Situer le contexte et formuler une stratégie
Lorsqu'une organisation adopte l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires, les employés doivent être en mesure de se situer face aux initiatives d'amélioration de la qualité et des processus déjà en cours. En faisant connaître les énoncés stratégiques, on pourra légitimer le recours à l'analyse comparative et au partage des pratiques exemplaires.
Stratégie 1 :
Améliorer sans cesse la satisfaction de la clientèle et les résultats opérationnels en faisant porter les efforts d'analyse comparative sur la recherche et l'application des pratiques exemplaires au chapitre des méthodes administratives et des méthodes de travail.
Stratégie 2 :
Partager les pratiques exemplaires dans l'ensemble de l'organisation afin d'informer le personnel, d'accélérer l'amélioration continue, de faciliter les communications et de promouvoir le réseautage.
Créer l'environnement et cerner les résultats attendus
Pour que l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires fassent partie intégrante des pratiques de gestion d'une organisation, les cadres doivent créer un environnement plus propice à leur emploi qu'à leur rejet. On peut y parvenir en établissant des niveaux adéquats de reconnaissance à l'égard des employés quant à l'amélioration de la satisfaction de la clientèle et des résultats opérationnels par l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires. En intégrant ces outils d'amélioration des procédés dans le plan d'activités annuel, on s'assurera de leur utilisation.
Offrir aux cadres des séances de sensibilisation
Les gestionnaires doivent savoir ce que sont l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires de manière à les implanter de façon cohérente. Souvent, aux fins du partage des pratiques exemplaires, il faut collaborer avec des groupes comme le Réseau interministériel de la qualité et le «Ottawa Benchmarking Forum» ou se familiariser avec les bases de données électroniques des ministères et d'autres organisations sur les pratiques exemplaires pour les consulter et les enrichir. Suivre des cours, assister à des séminaires et à des conférences, lire des articles et des ouvrages, échanger avec des praticiens de l'analyse comparative sont de plus autant de moyens de devenir expert en la matière.
Centrer les activités
La plupart des organisations chargent une personne ou un petit groupe d'assurer avec succès l'implantation des notions d'analyse comparative et de partage des pratiques exemplaires. On limite de cette façon les risques de chevauchement causés par divers groupes internes semblables qui à la même organisation demanderaient les mêmes informations. Dans les organisations plus petites, on peut confier cette tâche au responsable du projet global de qualité. Le groupe ou la personne responsable devrait :
Élaborer des lignes directrices
Les cadres supérieurs devraient s'assurer que l'on rédige des lignes directrices sur le partage des pratiques exemplaires et l'analyse comparative à l'intention des gestionnaires et du personnel. Ces lignes directrices devraient devenir les procédures normalisées d'implantation d'activités de partage des pratiques exemplaires et d'analyse comparative. Habituellement, on trouve des réponses aux questions «quoi» et «comment» ainsi qu'un protocole de visite, des considérations sur le partage de l'information et d'autres sur les aspects éthiques, juridiques et confidentiels de l'analyse comparative.
Établir un réseau interne
La plupart des organisations se dotent de réseaux formels et informels entre les représentants de l'analyse comparative et du partage des pratiques exemplaires pour chaque fonction ou entre fonctions. Ces réseaux servent à trouver et à mettre à jour les activités dans ces secteurs. Ils servent également à la diffusion des renseignements et des exigences dans l'ensemble de l'organisation. Enfin, ils peuvent aider à faire connaître l'analyse comparative et le partage des pratiques exemplaires.
Trouver des défenseurs et des maîtres d'oeuvre
La plupart des organisations ont besoin de maîtres d'oeuvre pour diriger les grandes initiatives de changement. Le rôle des maîtres d'oeuvre ne devrait pas se limiter au simple parrainage d'une initiative; on s'attend à ce qu'ils en deviennent les ardents défenseurs et insistent auprès des dirigeants de l'organisation pour obtenir leur engagement actif à l'égard de l'utilisation de l'analyse comparative et du partage des pratiques exemplaires et des avantages qui en découlent.
Un «défenseur» devrait également inciter les dirigeants à axer les activités d'analyse comparative sur les dix ou quinze procédés administratifs clés de l'organisation. Il devrait s'assurer que l'on cerne les procédés administratifs clés de l'organisation, qu'on les classe par ordre de priorité et qu'on les soumet à une analyse comparative par rapport aux procédés exemplaires des chefs de file du secteur privé et du secteur public. L'expérience montre que l'on obtient les retombées les plus profitables quand on effectue une analyse comparative avec les chefs de file du secteur privé et qu'on reprend leurs pratiques exemplaires. En plus de défenseurs, on a habituellement besoin d'un maître d'oeuvre pour chaque projet. Les cadres supérieurs sont les mieux en mesure de jouer ce rôle parce qu'ils peuvent constituer des équipes chargées de réaliser des analyses comparatives au nom des clients.
Mandater des équipes
L'expérience montre qu'on obtient les meilleurs résultats avec des équipes d'analyse comparative de six à huit personnes. Il faut que chaque membre de l'équipe connaisse le processus à l'étude. Par ailleurs, certains des membres de l'équipe devraient posséder une expérience opérationnelle. Pour être la plus innovatrice possible, l'équipe devrait aussi compter au moins un «théoricien» ou une personne qui connaît bien les outils et techniques d'information qui existent déjà ou qui seront disponibles dans les années à venir. Les membres de l'équipe devraient posséder des habiletés dans le domaine de l'analyse, de la recherche, de la résolution de problèmes, de l'amélioration des procédés et de la gestion de projet. Enfin, les équipes devraient utiliser un modèle et des protocoles reconnus d'analyse comparative de manière à assurer le succès du projet.
Dispenser de la formation aux membres des équipes
En plus d'habiletés dans le domaine de la gestion de projet, de la résolution de problèmes et de l'amélioration des procédés, les membres d'une équipe doivent comprendre :
Appliquer une méthode reconnue d'analyse comparative
De nombreuses méthodes comportant de multiples étapes ont donné à leurs utilisateurs de bons résultats. Les praticiens d'expérience reconnaissent le besoin d'obtenir des résultats cohérents et reproductibles au moyen d'une méthode normalisée. Telle une carte routière, une méthode normalisée donne un caractère de crédibilité aux comparaisons en assurant la cohérence des résultats.
Rôles et responsabilités des cadres supérieurs
Les cadres supérieurs doivent :
Rôles et responsabilités des cadres intermédiaires
Les cadres intermédiaires partagent certains des rôles et des responsabilités des cadres supérieurs et doivent, en plus :
Rôles et responsabilités des chefs d'équipe
Les chefs des équipes d'analyse comparative doivent :
Faire connaître les projets qui ont réussi
Le partage des pratiques exemplaires et des études de cas a pour effet d'augmenter et d'intensifier la confiance et l'engagement à l'endroit de l'amélioration continue et de l'analyse comparative; c'est une forme de reconnaissance des réalisations et une stimulation pour les autres. Il existe différentes façons de faire connaître les projets qui ont réussi. En voici quelques exemples :
Implanter des notions d'analyse comparative et de partage des pratiques exemplaires constitue un changement important pour de bon nombre de ministères fédéraux. Les cadres doivent donc bien structurer le projet, gagner la confiance des chefs, obtenir leur engagement et de s'assurer qu'on a dressé une stratégie de communication avant de s'attaquer aux aspects «pratiques» de la question.
Les organisations apprennent, s'améliorent et atteignent l'excellence grâce à l'engagement actif des dirigeants et des employés qui, ensemble, s'informent des pratiques exemplaires, partagent leurs connaissances et les mettent en application et grâce également à l'application d'une méthode d'amélioration systématique qui comporte notamment des analyses comparatives formelles. Nous vous souhaitons bonne chance dans votre entreprise d'exploration, de découverte, de développement et d'évolution. Nous réviserons le présent Guide au fur et à mesure que nous découvrirons de nouveaux faits, de nouveaux outils, de nouvelles techniques et de nouvelles pratiques.
GARDEZ L'OEIL OUVERT COMPAREZ PARTAGEZ ALLEZ DE L'AVANT!
TABLE DES MATIÈRES
A. Analyse comparative
Analyse comparative stratégique
1. Analyse comparative portant sur la confiance (Commission de la fonction publique)
2. Analyse comparative du changement (CCG et le Conference Board du Canada)
3. Stratégie de développement ministériel (Revenu Canada)
4. L'approche de l'analyse comparative d'IBM (Canada)
Analyse comparative opérationnelle
5. Projet d'analyse comparative de réseaux de bibliothèques (ÉACL)
6. Analyse comparative interne Revue des analyses de tâches (Transports Canada)
7. Analyse comparative internationale -Traitement des marques de commerce Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC)
Mesure du rendement
8. Analyse comparative du rendement (Revenu Canada et l'IRS)
9. Initiatives de changement : mesurer le progrès à l'échelle locale (Revenu Canada)
10. Cadre d'analyse comparative des applications pour les technologies de l'information (Revenu Canada)
11. Deux exemples du secteur privé (Les Boulangeries Weston et Ault Foods Limited)
B. Pratiques exemplaires qui devraient servir d'inspiration ou de points de référence aux fins de l'analyse comparative
12. Remplacement des entrevues (Citoyenneté et Immigration)
13. Programme de gestion de la qualité (Pêches et Océans)
14. Gestion des subventions et des subventions (Santé Canada)
15. Trousse des groupes d'amélioration des processus (Ressources naturelles Canada)
16. Centre d'autorisation et de paiement (Gouvernement du Québec)
17. Nouvelle relation d'affaires (Revenu Canada)
18. Programme communautaire des bénévoles (Revenu Canada)
19. L'unification administrative à Revenu Canada
20. Service électronique de renseignements par téléphone (Revenu Canada)
C. Partage de pratiques exemplaires
21. Maximiser l'utilisation du courrier
électronique (C. et I. )
22. Collection de l'IAPC (CCG)
23. Améliorer les communications en ayant recours aux meilleures pratiques (Revenu Canada)
24. Réseau électronique interne (Revenu Canada)
25. L'utilisation de bulletins pour partager les pratiques exemplaires (Revenu Canada)
26. Foire des pratiques exemplaires (Revenu Canada)
27. Échange sur la qualité et l'innovation (Secrétariat du Conseil du Trésor)
28. ConnEXions RH (Secrétariat du Conseil du Trésor)
29. Réseau interministériel de la qualité (Secrétariat du Conseil du Trésor)
30. Bulletin Transformation (Secrétariat du Conseil du Trésor)
31. Amélioration de la situation d'emploi des groupes visés par l'équité en emploi (SCT)
32. Registres électroniques pour le suivi des progrès / pratiques exemplaires
(SCHL, IRS)
33. Amélioration continue chez GE
34. «Re-engineering with Love» (Corning)
Analyse comparative stratégique :
1. Analyse comparative portant sur la confiance (Commission de la fonction publique)
La CFP a effectué une analyse comparative de la façon dont s'y sont pris 9 organismes manufacturiers et de services reconnus pour créer un climat de confiance chez eux. Établir la confiance relève de cinq principes et ensembles de mesures d'appui, dont la participation des employés à la prise de décision, l'autonomie, la rétroaction, l'attitude encourageante de la part des superviseurs et la transparence des communications. On retrouve les conclusions de l'analyse dans une monographie intitulée La confiance au sein de l'organisation, 2e Partie Comment la bâtir, disponible sous format bilingue.
Personne-ressource : Réal St-Amand, Commission de la fonction publique, (613) 995-9269
2. Analyse comparative du changement (CCG et le Conference Board du Canada)
Lors d'un cours d'apprentissage appliqué sur l'analyse comparative, 30 cadres supérieurs ont examiné les pratiques de gestion du changement de 12 organismes publics et privés sélectionnés parce qu'ils avaient géré avec succès une activité de changement planifiée et de grande envergure. Ce cours a été donné sous l'égide du Centre canadien de gestion et du Conference Board du Canada. Vous pouvez obtenir un rapport intitulé Relever le défi: Gérer le changement dans les années quatre-vingt-dix, qui décrit les principes soustendant les bonnes pratiques de changement et énonce les compétences, les attitudes et les comportements en matière de gestion qui sont essentiels à ces pratiques.
Personne-ressource : Barbara Wynne-Edwards, CCG, (613) 953-4563
3. Stratégie de développement ministériel (Revenu Canada)
Revenu Canada avait de nombreux projets d'amélioration en marche avant l'unification des éléments douanes, accises et impôt en 1993. Une stratégie a été mise de l'avant pour tabler sur les progrès et renforcer la fusion. L'objectif était de jouir de la souplesse nécessaire pour utiliser les pratiques exemplaires issues de l'organisme et d'ailleurs. On prévoit maintenant s'intéresser, entre autres, à l'imputabilité des gestionnaires supérieurs pour la mise en application et établir un plan de mise en application comprenant des séances d'information, des interventions de consultants et de facilitateurs de l'organisme même, etc. Un guide de gestion du développement ministériel, en préparation, proposera des stratégies, des pratiques, des contacts et des conseils sur la manière de fixer des objectifs, la planification, la mesure des résultats et la façon d'assurer un suivi.
Personnes-ressources : Dorothee Bouwhuis, Développement ministériel (613) 954-6086; Bruce Lawrence, Développement ministériel, (613) 954-6085; Bruce Veinot, Développement ministériel, (613) 957-3695
4. L'approche de l'analyse comparative d'IBM (Canada)
Au début des années 1990, des études montraient que la satisfaction de ses clients diminuait. IBM Canada subissait des pertes importantes. Pourtant, en 1995, IBM annonçait des recettes de 10 milliards de dollars, une année profitable et la satisfaction accrue de ses clients. IBM a atteint ce résultat grâce à l'analyse comparative. Elle s'est comparée à un certain nombre de modèles tirés parmi ses concurrents les plus performants dans chacun de ses segments de marché. Son programme de transformation, prévu pour deux ans, s'est articulé autour de cinq points : une segmentation claire du marché, le remaniement des processus, l'offre d'un meilleur rapport qualité prix aux consommateurs, la mise sur pied d'équipes hautement qualifiées, et l'habilitation des employés. Le résultat a été une restructuration massive d'IBM. On a ainsi éliminé des niveaux de gestion, instauré des unités d'exploitation plus petites et abandonné de nombreux domaines d'affaires. Onze processus de base ont été réévalués. Des objectifs d'amélioration du rendement ont été haussés, certains jusqu'à 200%. Le pouvoir décisionnel a été abaissé de deux niveaux. La culture d'entreprise a été revue de manière à favoriser l'écoute du client, la rapidité d'intervention et l'audace. IBM est redevenue rentable, le moral des troupes y est à la hausse et la clientèle se dit à nouveau satisfaite.
Personne-ressource : Bob Mornan, (613) 788-6071
Analyse comparative opérationnelle :
5. Projet d'analyse comparative de réseaux de bibliothèques (Énergie atomique du Canada Limitée)
La Division de l'information et des services techniques a utilisé un processus formel d'analyse comparative pour confronter ses coûts, ses procédés et ses plans stratégiques à ceux de cinq organismes privés du domaine de la haute technologie. On a entre autres noté :
Personne-ressource : Mike Luke, Whiteshell Labs, Pinawa, Manitoba, (204) 753-2311, poste 2484
6. Analyse comparative interne Revue des analyses de tâches (Transports Canada)
Transports Canada favorise une approche rationnelle, axée sur le client, pour tirer le meilleur parti possible des ressources disponibles et obtenir une efficacité maximale des programmes. On demande ainsi à des consultants en gestion à l'interne d'effectuer des «revues comparatives des analyses de tâches» auprès de responsables «sur le terrain» des programmes susmentionnés. Des études semblables sont menées sur une activité de la direction générale auprès de ceux qui utilisent ses produits et services, sauf qu'on a alors recours à une «Enquête sur la satisfaction de la clientèle» dont les résultats sont utilisés pour préparer une grille «importance/satisfaction» pertinente. Les deux types de consultation débouchent sur l'analyse comparative de l'emploi des ressources en regard du rendement par activité, offrent une base rationnelle pour la prise de décisions sur les ressources et programmes, permettent de repérer des pratiques exemplaires (à l'interne) dans un but d'amélioration et donnent aux gestionnaires l'occasion de présenter des données, de discuter de conclusions et de prendre des mesures.
Personnes-ressources : Bill McCullough, Directeur général, Services de conseillers en gestion, (613) 993-7412; Nick Heley, Chef, Pratiques de gestion, (613) 990-3421
7. Analyse comparative internationale - Traitement des marques de commerce (OPIC)
Au titre de son Programme d'amélioration du service aux clients, La Direction des marques de commerce, Office de la propriété intellectuelle du Canada (OPIC) a lancé une initiative d'analyse comparative en collaboration avec les bureaux des marques de commerce des ÉtatsUnis, du RoyaumeUni, de la Suède et de l'Australie. L'initiative mettra l'accent sur les processus clés utilisés pour la poursuite d'une demande et dans l'octroi des marques de commerce. Elle permettra de préciser et de comparer le volume des demandes, les temps de traitement, la qualité des extrants, l'environnement technologique, les ressources humaines de même que les coûts. La Direction des marques de commerce désire ainsi cerner les meilleures pratiques de gestion et, si possible, les adapter, pour continuer à améliorer son niveau de service à la clientèle.
Personne-ressource : Barbara Bova, directrice, Direction des marques de commerce, (819) 997-2423
Mesure du rendement :
8. Analyse comparative du rendement (Revenu Canada et l'IRS)
Revenu Canada : Le Ministère a publié des normes de qualité pour plusieurs de ses services. Cette initiative fait partie et continue d'en mettre au point de nouvelles des efforts d'envergure pour offrir aux Canadiens des services de qualité transparents et informatifs. Depuis plusieurs années, le Ministère fournit des statistiques sur la qualité et le volume de production de programmes exécutés dans des bureaux qui effectuent des activités fiscales. D'année en année, les données recueillies permettent une analyse comparative de la productivité.
IRS : Aux ÉtatsUnis, l'Internal Revenue Service a procédé à des analyses comparatives de rendement dans ses grands centres de données fiscales. À mesure que l'on traite les formulaires d'impôt, on affiche les résultats dans chaque établissement afin que le personnel puisse comparer son rendement à celui de ses collègues d'ailleurs, pour un même travail, et le confronter à celui de l'année précédente.
Personnes-ressources : Teresa Errett, Division du développement ministériel (Qualité du service), (613) 952-7098; Bruce Lawrence, Division du développement ministériel, (613) 954-6085
9. Initiatives de changement : mesurer le progrès à l'échelle locale (Revenu Canada)
Certains bureaux organisent un atelier de trois jours dirigé par un animateur pour évaluer le progrès réalisé en matière de qualité du service. Avant l'atelier, les employés du bureau remplissent un questionnaire sur les progrès réalisés ou non au chapitre de l'amélioration du service, de la participation des employés, du leadership, des communications, des méthodes de travail, etc., le tout en rapport avec des initiatives de changement vieilles d'un an ou deux. On demande aux employés s'il y a effectivement eu des changements, et l'ampleur de ceuxci (le tout pour établir des points de référence anciens et nouveaux). Les résultats sont communiqués aux participants de l'atelier (un échantillonnage du personnel, y compris des représentants de l'équipe de gestion). On traite alors des progrès obtenus et des domaines à améliorer, on établit des plans d'action et on propose des suivis.
Personnes-ressources : Bruce Lawrence, Division du développement ministériel, (613) 954-6085; Dora Lee, consultante en gestion, Direction des ressources humaines, (613) 998-5764
10. Cadre d'analyse comparative des applications pour les technologies de l'information (Revenu Canada)
On met actuellement au point des modèles de coûts et de rendement pour les applications liées aux technologies de l'information. Ils vont permettre aux équipes de travail d'effectuer des analyses comparatives du rendement de chaque sous-système en fonction des moyennes des divisions et des directions générales. Une première évaluation annuelle de référence tire à sa fin. Les procédés et logiciels nécessaires à la mesure permanente sont en préparation.
Sous-systèmes en production Les sous-systèmes se classant dans le quart supérieur de par leur rendement peuvent faire l'objet d'un examen visant à en tirer les pratiques exemplaires; on se penche aussi sur ceux dans le quart inférieur pour trouver les causes profondes des difficultés, déterminer les ressources susceptibles de rétablir la situation et faire des analyses de cas à des fins d'amélioration.
Mise au point de nouveaux systèmes On peut mesurer la dimension «affaires» des spécifications à plus d'une reprise grâce au cycle de développement pour gérer l'ampleur du travail. Le coût global et les coûts par étape peuvent être évalués et contrôlés via le cycle de vie du projet.
Analyses des facteurs de productivité On peut se servir des analyses de tendances pour découvrir les stratégies de gestion de cycle de vie du portefeuille. Chaque tactique de dotation en personnel, méthode de gestion du travail ou de la qualité, technique de mise au point de systèmes, outil technique ou technologie peut faire l'objet d'une analyse comparative en fonction des moyennes par direction générale, pour en établir le degré d'influence positive ou négative.
Personne-ressource : Watson Seto, responsable de projet, «ITB Metrics», (613) 954-6751
11. Deux exemples tirés du secteur privé[7]
Les Boulangeries Weston (Québec)
La nature de l'entreprise fait qu'il est relativement facile d'y cerner des objectifs et des mesures en fonction d'un programme de gestion de la qualité. On a mis en place une comptabilité par activité, laquelle permet de mesurer la viabilité de chaque produit; de plus, on affiche des normes de qualité et de rendement (comme le pourcentage de rejets) un peu partout dans la boulangerie. On veut surtout que les employés comprennent ce que les chiffres veulent dire par exemple, que la perte de profit due au rejet d'un seul pain ne peut être annulée que par la production de cinq pains supplémentaires.
Ault Foods Limited
Ault se sert d'un «Indice des ressources humaines» pour mesurer la valeur et la qualité desdites
ressources. L'indice en question a été rigoureusement mis à l'épreuve et Ault a
prouvé qu'il existe une nette relation entre les résultats qu'il propose et le rendement de l'entreprise
au chapitre de la productivité. La direction se sert de cet outil pour mesurer la réaction des
employés aux initiatives de changement ainsi que pour déterminer si les gestionnaires des ressources
humaines doivent intervenir.
Les ministères, les organismes et les sociétés d'État ont fourni les pratiques exemplaires suivantes pour qu'on s'en inspire ou qu'on s'en serve à des fins d'analyse comparative. Elles ont valeur d'exemple pour ceux qui soumettront des pratiques du genre pour les éditions futures du présent Guide ou pour des bases de données comme le Réseau interministériel de la qualité et le Centre de ressources de gestion du CCG. Vous trouverez le nom des personnes à rejoindre pour avoir accès à ces bases de données un peu partout dans le Guide ainsi qu'à l'annexe B , page 20.
12. Immigration au Canada Remplacement des entrevues (Citoyenneté et immigration)
Une étude a démontré que six catégories de requérants étaient responsables de près de 80% de la charge de travail liée au traitement des demandes d'immigration faites au Canada. Il y avait au pays quelque 100 points de service pour traiter lesdites demandes et ceux qui les présentaient devaient habituellement subir une entrevue. Un projet de traitement des demandes reçues par la poste a été mis sur pied en avril 1994 afin de changer les façons de faire à ce chapitre. Deux centres de traitement ont été créés, un à Vegreville, en Alberta, et l'autre à Mississauga, en Ontario.
Résultats :
Personne-ressource : Peter Hill, Chef, Planification et renouveau, (819) 997-8174
13. Programme de gestion de la qualité (Pêches et Océans)
La restructuration et les compressions de personnel sont à l'origine de la mise en place d'un nouveau système d'inspection. Un Programme de gestion de la qualité a vu le jour en 1992. L'industrie des pêches assure désormais le contrôle de ses propres procédés et produits, et le Ministère supervise l'industrie en tant que telle. Le programme comprend un système de cotation, en vertu duquel les usines traditionnellement reconnues comme respectueuses des règlements font l'objet de contrôles moins fréquents.
Résultats :
Personne-ressource : Vance McEachern, Direction des inspections, (613) 993-6930
14. Gestion des subventions et des contributions (Santé Canada)
Santé Canada souhaite offrir un modèle ministériel uniforme d'attribution des subventions et des contributions pour remplacer plus d'une vingtaine de formulaires et divers systèmes automatisés de «localisation» des demandeurs. Un rapport présenté en mars 1995 recommandait de :
Résultats souhaités :
Réduction du temps de traitement des demandes et accélération du processus d'approbation.
Personne-ressource : Ottley Lacelle, Chef, Développement des systèmes, (613) 952-9532
15. Trousse des groupes d'amélioration des processus (Ressources naturelles
Canada)
La trousse des groupes d'amélioration des processus du Secteur de la technologie des minéraux et de l'énergie (STME) sert à former, à diriger et à faire participer les groupes d'amélioration des processus. Les membres des comités de la qualité du STME, auparavant membres des groupes d'amélioration des processus et facilitateurs, ont participé à son élaboration. La trousse offre une grande variété de renseignements sur ce qu'est un groupe d'amélioration des processus, comment et pourquoi en former un, comment définir son mandat, comment choisir ses membres, ce que sera leur rôle, etc. Elle propose également de nombreuses techniques à utiliser pendant les rencontres, par ex., comment un processus, comment effectuer des sondages, etc. Cette trousse contient un inventaire des activités des groupes d'amélioration des processus et une liste des facilitateurs formés.
Personne-ressource : Gisèle Vazquez, Bureau de gestion de la qualité totale, (613) 992-6255
16. Centre d'autorisation et de paiement (Gouvernement du Québec)
Le Centre d'autorisation et de paiement des services de santé Inc. (CAPSS) du Québec est un réseau de transfert électronique de données servant à la transmission, à la validation, à l'autorisation et au paiement en temps réel des réclamations liées aux soins de santé dans la province.
Résultats :
Personne-ressource : Johanne Brosseau, (514) 289-2842
17. Nouvelle relation d'affaires (Revenu Canada)
Lors d'un partenariat sans précédent avec des entreprises canadiennes, le Ministère a entrepris une refonte des procédures administratives applicables à l'importation de biens commerciaux au Canada. Cet exercice s'est accompagné de consultations sur une vaste échelle avec tout un échantillon d'entreprises, d'associations commerciales et d'autres ministères fédéraux. Le concept de nouvelle relation d'affaires a pour objet de réduire sensiblement les coûts, de simplifier les formalités d'importation et de promouvoir la compétitivité des entreprises canadiennes grâce au commerce électronique, à la rationalisation des rapports et communiqués, à la vérification et à l'élargissement de l'aide à la clientèle, entre autres choses. Les entreprises évaluent à des dizaines de millions de dollars les économies qu'elles réaliseront au cours des années à venir grâce à ces options sur mesure et à la rationalisation des procédures.
Personne-ressource : Diane Tait, (613) 941-0096
18. Programme communautaire des bénévoles (Revenu Canada)
Le programme regroupe des bénévoles qui aident les personnes âgées, les personnes qui restent à la maison, les personnes ayant une déficience, les chefs de famille monoparentale, etc. à remplir leur déclaration de revenus. Ces bénévoles prêtent également leur concours aux personnes qui éprouvent de la difficulté à remplir leurs obligations et à toucher un remboursement. Le Ministère leur offre de la formation et de la documentation. Il effectue également des sondages auprès d'eux afin d'évaluer les résultats et de recueillir des commentaires pour améliorer les formulaires de déclaration des revenus ainsi que les procédures. En 1994, les 7 117 bénévoles qui ont répondu à un sondage (54 %) ont déclaré avoir aidé plus de 200 000 personnes.
Personne-ressource : Monique Sike, Direction des services à la clientèle, (613) 957-9370
19. L'unification administrative à Revenu Canada
Après adoption d'une loi dans ce sens, Revenu Canada, Douanes et Accise et Revenu Canada, Impôt, ont fusionné. La fusion s'est faite grâce au travail d'une équipe de projet responsable de l'unification administrative, d'équipes régionales de projet, d'équipes de projet dans les divers bureaux et de coordonnateurs à plein temps. De vastes consultations ont eu lieu avec le personnel et les clients internes et divers modèles de structures / territoires / services ont été soumis à la direction. Le niveau des services administratifs internes a été maintenu et des économies intéressantes ont été réalisées.
Personne-ressource : Dorothee Bouwhuis, Division du développement ministériel, (613) 954-6086
20. Service électronique de renseignements par téléphone (Revenu Canada)
Le Service électronique de renseignements par téléphone (SERT), accessible partout au pays, guide les clients au moyen de messages vocaux préenregistrés. Les clients sont priés de s'identifier, de poser leur question (en appuyant sur le chiffre qui correspond à leur choix) puis d'écouter la réponse enregistrée. Une réponse est fournie immédiatement à des centaines de milliers de questions posées fréquemment et le Ministère peut réaffecter ses ressources au traitement des appels concernant des questions plus complexes.
Personne-ressource : Darlene Ouellet, Direction des services à la clientèle, (613) 957-2929
Dans certains des exemples cidessous, la façon dont le partage des pratiques exemplaires s'effectue, c'estàdire en personne, sur papier ou par des moyens électroniques, constitue en soi une pratique exemplaire (p. ex., la maximisation du recours au courrier électronique pour le partage des pratiques exemplaires au ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration). Dans d'autres, l'accent porte davantage sur l'amélioration continue et sur les résultats du partage des pratiques exemplaires (p. ex., l'amélioration des communications grâce au partage des pratiques exemplaires au ministère du Revenu).
21. Maximiser l'utilisation du courrier électronique (Citoyenneté et Immigration)
La presque totalité de nos 60 bureaux à l'étranger et de nos 100 bureaux au Canada sont reliés électroniquement. Spontanément, les gestionnaires de ces bureaux très dispersés ont commencé à utiliser le courrier électronique pour partager l'information et les pratiques exemplaires et pour demander des renseignements et de l'aide. Il s'agit, dans certains cas, d'appels à tous et dans d'autres, de demandes adressées à un ou deux collègues. Cette pratique se généralise parce que ses avantages sont évidents et aussi parce que les employés s'habituent aux échanges électroniques. Enfin, il apparaît naturel de demander de l'aide et du soutien à une époque où tout évolue rapidement.
Personne-ressource : Aucune. C'est comme Internet, autogéré et informel.
22. Collection de l'IAPC (CCG)
Le Centre canadien de gestion met à votre disposition la collection des candidatures au prix de l'Institut d'administration publique du Canada (IAPC). Les centaines de soumissions fournissent des renseignements sur les pratiques de gestion à tous les niveaux de gouvernement. Vous pouvez voir la collection au CCG.
Personnes-ressources : Margot Brown, (613) 996-6165; John Dingwall, (613) 995-6019
23. Améliorer les communications (Revenu Canada)
Les cadres supérieurs et les vérificateurs de Revenu Canada (plus de 10 000) cherchaient des moyens d'améliorer les communications ainsi que l'efficacité des vérificateurs. On a demandé à chaque bureau régional ainsi qu'à l'administration centrale de former un comité regroupant des employés de tous les secteurs pour faire rapport sur les pratiques exemplaires dans le domaine des communications et sur les obstacles, et de formuler des recommandations. Un rapport comportant des exemples de pratiques exemplaires a été transmis aux comités de vérification de chaque bureau pour y donner suite. La plupart des pratiques présentées faisaient appel aux relations personnelles avec possibilité de poser des questions, de faire des commentaires, de partager et de développer des idées, de voir la réaction des autres, etc. On insistait sur le rôle du chef en ce qui concerne la mise en place et le maintien de processus de communication. On y trouvait de nombreux exemples de la façon dont les chefs partagent l'information, tiennent des réunions efficaces (assemblées générales, déstratification, équipes, interdivisions, etc.), font participer les employés à la résolution des problèmes et à l'amélioration des services, défendent les idées des employés, habilitent les employés, etc.
Personnes-ressources : Barry Paulson, Comité national sur les communications, VERO, (613) 952-7426; Loretta Bemister, Comité national sur les communications, (604) 666-8557; Marcel Ricard, Comité national sur les communications, VERO, (613) 941-0909
24. Réseau électronique interne (Revenu Canada)
Les gestionnaires, les moniteurs, les consultants et les chefs d'équipe désiraient partager par voie électronique les pratiques exemplaires tirées des projets de changement de Revenu Canada.
Leçons apprises :
Personnes-ressources : Bruce Lawrence, Division du développement ministériel, (613) 954-6085; Andrée TremblayThomas, Division du développement ministériel, (613) 952-1928
25. L'utilisation de bulletins pour partager les pratiques exemplaires (Revenu Canada)
Les bureaux de district, les sections et les groupes d'intérêt de Revenu Canada publient un grand nombre de bulletins internes. Plus de la moitié ont vu le jour au cours de la période durant laquelle Douanes et Accises, et Impôt ont été fusionnés sur le plan administratif et au cours de laquelle également les projets d'amélioration continue ont été amalgamés. La plupart des communiqués présentent des renseignements variés et portent sur les pratiques exemplaires.
Au moins un communiqué se présente sous forme de boîte vocale accessible depuis un téléphone situé à l'intérieur ou à l'extérieur des bureaux (de nombreux employés travaillent à l'extérieur des bureaux). Les employés composent le numéro de téléphone, entrent le mot de passe, appuient sur le chiffre qui correspond à leur choix, puis écoutent un message enregistré.
Personne-ressource : Francine Chartrand, Division du développement ministériel, (613) 954-8230
26. Foire des pratiques exemplaires (Revenu Canada)
En décembre 1992, la Direction générale de l'administration des politiques commerciales (DGAPC) s'est engagée à mettre sur pied une nouvelle série de principes de fonctionnement pour «coter la façon dont nous servons nos clients et la façon dont nous nous traitons les uns les autres». Le sous-ministre adjoint a mis chaque employé au défi de transposer ces principes en projets concrets dans son unité de travail afin d'améliorer le service au public et la qualité du milieu de travail.
Plusieurs mois plus tard, tous les employés de la DGAPC ont été invités à l'exposition que donnait celle-ci de leurs réalisations, soit plus de 60 pratiques exemplaires. Tous les employés étaient fiers de leurs réalisations et heureux de les partager avec leurs collègues, qui sont restés surpris de l'esprit inventif, de la créativité et de l'humour manifestés dans la présentation de l'exposition. Tous étaient contents de la diversité des améliorations apportées au service et à l'organisation.
Personne-ressource : Tia McEwan, (613) 954-7403
27. Échange sur la qualité et l'innovation (Secrétariat du Conseil du Trésor)
Le Secrétariat du Conseil du Trésor affiche sur Internet des exemples de projets mis de l'avant par des ministères, des organismes et des sociétés d'État, lesquels améliorent sensiblement les niveaux de service ou font diminuer les coûts de façon considérable. On présente de l'information sur la gestion de la qualité totale, les normes de service, le calcul des coûts à partir des activités, la réduction des coûts, l'utilisation de ressources externes, la restructuration, la commercialisation, etc., de même que le nom de personnes-ressources avec qui partager expériences et pratiques.
Jusqu'à maintenant, vingt exemples de projets ont été affichés. Chaque projet est assorti de mesures. Les gestionnaires du secteur public peuvent trouver le niveau de performance mondial de leur sphère d'activité respective en consultant le système de classification du projet d'Échange sur la qualité et l'innovation (EQI). On songe à un groupe d'information pour dialoguer. Vous pouvez consulter les données sur le projet à partir de la page du Secrétariat du Conseil du Trésor sur le World Wide Web à l'adresse suivante : http://www.tbssct.gc.ca/
Personne-ressource : Adel Shalaby, Secrétariat du Conseil du Trésor, (613) 957-2493
28. ConnEXions RH (Secrétariat du Conseil du Trésor)
ConnEXions RH est un répertoire électronique des pratiques exemplaires de ministères fédéraux et d'autres organisations gouvernementales présentées par leurs auteurs. Plus de 100 pratiques ont été affichées en 1991. Depuis, une douzaine d'autres ont été ajoutées. L'information est présentée sous forme sommaire (un écran), dans les deux langues, et inclut le nom d'une personneressource. Nous cherchons des moyens de mettre l'information à jour et de nous joindre à un réseau électronique plus vaste de partage des pratiques exemplaires.
Personne-ressource : Danielle Zierl, Secrétariat du Conseil du Trésor, (613) 957-3725
29. Réseau interministériel de la qualité (Secrétariat du Conseil du Trésor)
Les coordonnateurs et agents du changement des ministères et organismes fédéraux ainsi que des sociétés d'État se réunissent le premier jeudi de chaque mois pour partager leurs expériences, leurs pratiques et leurs préoccupations. Ils participent activement à des conférences comme celle qui s'est tenue sous le thème de l'apprentissage de la qualité, ils soutiennent le bulletin Transformation, ils soumettent des pratiques exemplaires aux fins de l'Échange sur la qualité et l'innovation (EQI) et ils interviennent sur d'autres tribunes. Nombre d'entre eux ont pris part à la préparation de publications sur les services de qualité, dont le présent Guide.
Personne-ressource : Chris Dodge, Secrétariat du Conseil du Trésor, (613) 957-2484
30. Bulletin Transformation(Secrétariat du Conseil du Trésor)
Ce bulletin offre aux fonctionnaires fédéraux l'occasion d'échanger des idées au sujet du changement. Les articles du premier numéro, paru à l'automne de 1995, portaient sur le changement de la culture organisationnelle, la priorité accordée aux personnes (Centre d'apprentissage de Santé Canada), des commentaires de M. Art Eggleton, les dernières nouvelles sur la compression des effectifs, le partage des services et le partage du succès, et l'ouverture du gouvernement. La plupart des articles donnaient le nom d'une personneressource et son numéro de téléphone ou de télécopieur.
Personne-ressource : Terri Doherty, Secrétariat du Conseil du Trésor
31. Amélioration de la situation d'emploi des groupes visés par l'équité en emploi (SCT)
Une étude axée sur les pratiques exemplaires et ayant pour sujet la situation d'emploi des femmes, des personnes ayant une déficience et des Autochtones a été réalisée auprès d'organisations canadiennes afin d'aider le gouvernement fédéral à améliorer la situation de l'emploi des groupes cibles. On a présenté des documents sur le recrutement, la formation, le perfectionnement, le counseling et les projets de soutien communautaire afin de donner des idées aux ministères. On a préparé un cadre de pratiques exemplaires pour aider les ministères à élaborer des stratégies ainsi qu'un recueil d'idées à l'intention des gestionnaires.
Personne-ressource : Emmanuel Tsèvi, Secrétariat du Conseil du Trésor, (613) 952-3053
32. Registres électroniques pour le suivi des progrès / pratiques exemplaires
Personnes-ressources : Susan Smith, SCHL, (613) 748-2323; Bruce Lawrence, Revenu Canada, (613) 954-6085
33. Amélioration continue à la manière de GE (General Electric)[8]
Le magazine Fortune a décrit la façon dont GE s'est transformée à l'aide de trois méthodes d'amélioration continue ateliers de taille comparable à celle d'une division pour donner suite à des questions clés concernant le service et l'organisation, balayage des procédés par des équipes d'employés afin de reconcevoir des procédés complexes et partage de pratiques exemplaires afin d'accélérer le changement.
34. «Reengineering With Love» (Corning)[9]
Corning est décrite comme un modèle à imiter pour ce qui est des pratiques de restructuration
et de partage. Au début, on a fixé des objectifs, dont la protection des employés. Puis, les
employés et des animateurs choisis à l'interne se sont attaqués à la tâche de
reconception en se servant de méthodes d'amélioration continue. Il en est résulté des
améliorations sensibles des procédés ainsi que des réductions de coût
considérables, sans pertes d'emplois majeures. Notons également une acceptation plus facile des projets
de restructuration et une confiance accrue à leur endroit. Le partage des pratiques exemplaires était un
élément prépondérant de la méthodologie.
Vous avez des questions? Vous êtes sur le point de lancer un projet et vous vous demandez par où commencer?
L'une ou l'autre des personnes dont le nom figure cidessous se fera un plaisir de vous aider. Vous n'avez qu'à appeler celle qui, selon vous, serait la plus susceptible de vous aider. Elle fera de son mieux pour répondre à vos questions, vous renseigner ou vous orienter dans la bonne direction.
Roman Borowyk Partage des pratiques Citoyenneté et exemplaires Immigration (613) 953-3184 John Dingwall Partage des pratiques CCG exemplaires (613) 995-6019 Chris Dodge Directrice, SCT Services innovateurs (613) 967-2484 et de qualité Pat Griffith Analyse comparative SCT (613) 952-8685 Ken Hart Analyse comparative Affaires étrangères (613) 996-1435 Nick Heley Analyse comparative Transports Canada (analyse des tâches) (613) 990-3421 Ted Hitsman Analyse comparative SCT (613) 952-3373 Bruce Lawrence Partage des pratiques Revenu Canada exemplaires, (613) 954-6085 analyse comparative Grant MacKay Partage des pratiques TPSGC exemplaires (819) 956-5048 Adel Shalaby Partage des pratiques SCT exemplaires (613) 957-2493 Mike Whitfield Analyse comparative Énergie atomique du Canada (613) 584-3311 Barbara Wynn-Edwards Analyse comparative CCG (613) 953-4563
Nota :
a. Ottawa Benchmarking Forum
http://superior.carleton.ca/mtcm/ocmn/
(OCMN, Programs and Activities)
b. The American Productivity & Quality Center AND International Benchmarking Clearinghouse (IBC), Texas, http://www.apqc.org/
c. The Benchmarking Exchange (TBE), http://www.benchnet.com/
Les exemples d'analyses comparatives et de partage de pratiques exemplaires qui figurent ici ne sont qu'un modeste début. Le Guide prendra de l'expansion au fur et à mesure que d'autres ministères, organismes et sociétés d'État nous fourniront des exemples. Au risque d'avoir l'air de mendier votre aide (ce que nous faisons, en réalité), nous vous invitons à nous transmettre une idée ou un exemple, ou à ajouter votre nom à la liste des personnesressources. À cette fin, prière de communiquer avec l'une ou l'autre des personnes cidessous :
Bruce Lawrence, (613) 9546085
Adel Shalaby, (613) 9572493
Mike Whitfield, (613) 5843311
Nota : On peut se procurer les manuels, articles et ouvrages de référence énumérés cidessus en s'adressant à Karen McGrath, (613) 9956170, Centre des ressources de gestion, Centre canadien de gestion.
Ivan Blake Environnement Canada Roman Borowyk Citoyenneté et Immigration Ann Ferguson Commission de la fonction publique David Flavell Secrétariat du Conseil du Trésor David Gnam Solliciteur général Sylvia Gold Centre canadien de gestion Pat Griffith Secrétariat du Conseil du Trésor Ken Hart Affaires étrangères Murray Hay Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Nick Heley Transports Canada Duncan Jamieson Transports Canada Bruce Lawrence Revenu Canada (coanimateur de l'équipe) Lise Labelle Environnement Canada Grant MacKay Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Sue Morgan Secrétariat du Conseil du Trésor Adel Shalaby Secrétariat du Conseil du Trésor Emmanuel Tsèvi Secrétariat du Conseil du Trésor Mike Whitfield Énergie atomique du Canada (coanimateur de l'équipe)
[8] "GE keeps those ideas coming", Fortune, 12 août 1991, p. 40-45.
[9] "Re-engineering With Love", The Economist, 9, 15
septembre 1995, p. 69