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ARCHIVÉ - Santé Canada

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2008-2009
Rapport ministériel sur le rendement



Santé Canada






Renseignements supplémentaires (Tableaux)






Table des matières




Sources de revenus disponibles et de revenus non disponibles

Le tableau qui suit présente l'ensemble des revenus disponibles par activité de programme et des revenus non disponibles par classement et par source.

Les revenus disponibles proviennent des droits d'utilisation ou du recouvrement du coût des services ministériels. Ces revenus, internes et externes au gouvernement, lui sont pour la plupart externes.

Les revenus disponibles proviennent de différentes sources, dont les instruments médicaux, la dosimétrie, l'évaluation des présentations de drogues, les médicaments vétérinaires, la réglementation de la lutte antiparasitaire, la sécurité des produits, les revenus hospitaliers provenant du paiement des services rendus dans les hôpitaux des Premières nations et des Inuits, que couvrent les régimes provinciaux et territoriaux, et la vente de médicaments et de services de santé aux communautés des Premières nations.

Les revenus non disponibles sont montrés par source afin d'exprimer les données dans un format utile. Le Ministère n'est pas autorisé à dépenser ces revenus.


Revenus disponibles
(en millions de dollars)
Activité de programme : Revenus réels
2006-2007
Revenus réels
2007-2008
2008-2009
      Budget principal des dépenses Revenus prévus Total des autorisations Revenus réels
Produits de santé 40,7 40,7 39,9 39,9 39,9 44,6
Aliments et nutrition 0,0 0,0 1,3 1,3 1,3 0,0
Santé environnementale durable 1,5 1,3 1,4 1,4 1,4 6,3
Produits de consommation 0,0 0,0 0,5 0,5 0,5 0,0
Santé en milieu de travail 11,0 13,4 14,1 14,1 14,1 9,0
Réglementation des pesticides 7,4 8,2 7,0 7,0 7,0 7,3
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits 3,2 4,1 5,4 5,4 5,4 3,5
Total des revenus disponibles 63,8 67,7 69,6 69,6 69,6 70,7



Revenus non disponibles
(en millions de dollars)
Activité de programme : Revenus réels
2006-2007
Revenus réels
2007-2008
2008-09
      Budget principal des dépenses Revenus prévus Total des autorisations Revenus réels
Remboursement des dépenses 40,2 32,0 0,0 0,0 0,0 47,8
Vente de biens et de services excédentaires de l'État 3,5 5,8 0,0 0,0 0,0 3,9
Autres droits et frais 7,9 10,4 0,0 8,9 8,9 8,4
Produits de l'aliénation de biens excédentaires de l'État 0,2 0,3 0,0 0,0 0,0 0,4
Divers revenus non fiscaux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Total des recettes non disponibles 51,8 48,5 0,0 8,9 8,9 60,5
Total des revenus 115,6 116,2 69,6 78,5 78,5 131,2



Loi sur les frais d'utilisation 2008-2009


1- Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)
 
2008-2009
Exercices de planificatio
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'éta-blissement des frais Date de la dernière modification Revenus prévus (en milliers de dollars) Revenus réels (en milliers de dollars) Coût total (en milliers de dollars) Norme de rendement Résultats en matière de rendement Exercice : Revenus prévus (en milliers de dollars) Coût total prévu (en milliers de dollars)
Autorisation de vendre un médicament Réglementaire (R) Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) Décembre 1994 8 035 8 162 44 702 120 jours civils pour la mise à jour de la base de données des produits pharma-
ceutiques à la suite de la notification
100 % en deçà de 120 jours civils 2009-2010
2010-2011
2011-2012
8 035
7 400
12 000
45 989
47 314
48 676
Certificat d'exportation de drogues (produits pharma-
ceutiques)
Autre (A) Autorisation ministérielle de conclure un marché Mai 2000 105 110 1 558 5 jours ouvrables pour l'émission du certificat 90 % des certificats émis en deçà de cinq jours ouvrables 2009-2010
2010-2011
2011-2012
105
110
200
1 603
1 649
1 696
Licence d'établis-
sement de produits pharma-
ceutiques
R LGFP Décembre 1997 6 014 6 797 15 054 250 jours civils pour délivrer ou renouveler une licence 84 % des licences délivrées/
renouvelées en deçà de 250 jours civils
2009-2010
2010-2011
2011-2012
6 014
5 500
11 800
15 487
15 933
16 392
Fiches maîtresses de médicaments A Autorisation ministérielle de conclure un marché Janvier 1996 150 170 315 30 jours civils 100 % en deçà de 30 jours civils 2009-2010
2010-2011
2011-2012
130
100
300
324
334
343
Évaluation des présentations de drogues (produits pharma-
ceutiques et biologiques)
R LGFP Août 1995 21 275 22 163 97 942 Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) Délai moyen d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) 2009-2010
2010-2011
2011-2012
21 000
30 300
41 100
100 762
103 664
106 650
              PDN : Priorité NSA = 180
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C et F = 300
PDN : C et F/Étiquetage = 300
PADN : C et = 180
PADN : Comp/C et F = 180
PADN : Étiquetage seulement = 50
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Priorité Clin/C et F = 180
SPDN : Clin/C et F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C et F = 180
SPDN : C et = 180
SPDN : Rx à VL - Nouvelle indication = 300
SPDN : Étiquetage seulement = 60
SPDN-C: Clin seulement =300
SPADN : Comp/C et F = 180
SPADN : C et = 180
SPADN : Étiquetage seulement = 60
DDIN avec données = 210
DDIN formule seulement = 180 DIND avec données = 210
DIND formule seulement = 180

PDN : Priorité NSA = 180
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C et F=300
SPDN : C et = 180
PADN : C et = 180
SPDN : Priorité Clin/C et F = 180
SPDN : Clin/C et F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C et F = 180
SPDN : C et = 180
SPDN : Étiquetage seulement = 60
DINB avec données = 210
DINB formule seulement = 180

Produits pharma-
ceutiques
PDN : Priorité NSA =  179
PDN : AC-C NSA = 200
PDN:  NSA = 283
PDN : Clin/C et F = 283
PDN: C et F/Étiquetage = 300
PADN : C et F/ Étiquetage = 167
PADN : Comp/C et F = 182
PADN : Étiquetage seulement = 49
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Priorité Clin/C et F = 79
SPDN : Clin/C et F = 287
SPDN : Clin seulement = 243
SPDN : Comp/C et F = 194
SPDN : C et F/ Étiquetage = 169
SPDN: Rx à VL - Nouvelle indication = 300
SPDN : Étiquetage seulement = 55
SPDN-C : Clin seulement =309
SPADN : Comp/C et F = 141
SPADN : C et F/ Étiquetage = 160
SPADN : Étiquetage seulement = 53
DDIN avec données = 423
DDIN formule seulement = 173
DIND avec données = 232
DIND formule seulement = 223

Produits biologiques
PDN : Priorité NSA = 171
PDN : NSA = 245
PDN : Priorité Clin/C et F = 336
PDN:C et F/Étiquetage = 220
PADN : C et = 180
SPDN : Priorité Clin seulement = 179
SPDN : Clin/C et F = 287
SPDN : Clin seulement = 281
SPDN : Comp/C et F = 180
SPDN : C et F/ Étiquetage = 156
SPDN : Étiquetage seulement = 57
DINB avec données = 77
DINB formule seulement = 116

     
Demande d'homologation de matériels médicaux R LGFP Août 1998 3 500 4 169 16 382 Délais d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) Délai d'examen moyen jusqu'à la première décision (jours civils) 2009-2010
2010-2011
2011-2012
3 500
4 900
6 600
16 854
17 339
17 838
Catégorie II  = 15
Catégorie II Modifications = 15
Catégorie II Étiquette privée = 15
Catégorie II Modifications Étiquette privée = 15
Catégorie III = 60
Catégorie III Modifications = 60
Catégorie IV = 75
Catégorie IV Modifications = 75
Catégorie II  = 9
Catégorie II Modifications = 10
Catégorie II Étiquette privée = 10
Catégorie II Modifications Étiquette privée = 12
Catégorie III = 73
Catégorie III Modifications = 70
Catégorie IV = 112
Catégorie IV Modifications = 103
Autorisation de vente de matériel médical homologué R LGFP Août 1998 1 800 1 969 4 470 20 jours civils de l'échéance pour la réception de l'avis annuel de mise à jour de la Base de données des listes des instruments médicaux homologués en vigueur (MDALL) 100 % en deçà de 20 jours civils 2009-2010
2010-2011
2011-2012
1 800
1 700
5 600
4 599
4 731
4 868
Licence d'établis- sement de matériels médicaux R LGFP Janvier 2000 2 700 3 627 5 813 120 jours civils pour délivrer ou renouveler une licence 95 % en deçà de 120 jours civils 2009-2010
2010-2011
2011-2012
2 700
2 130
7 900
5 980
6 153
6 330
Évaluation des drogues vétérinaires R LGFP Mars 1996 600 901 7 798 Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) Délai moyen d'examen jusqu'à la première décision (jours civils) 2009-2010
2010-2011
2011-2012
900
910
920
8 023
8 254
8 492
PDN = 300
PADN = 300
SPDN = 240
SPADN = 240
Admin = 90
DDIN = 120
MP = 90
PDNR/CEE = 60
Étiquetage = 45
Distribution d'une drogue pour traitement d'urgence = 2
PDN = 564
PADN = 604
SPDN = 311
SPADN = 439
Admin = 56
DDIN = 125
MP = 114
PDNR/CEE = 46
Étiquetage = 51
Distribution d'une drogue pour traitement d'urgence = 100 % en deçà de 2 jours
Total partiel (R) 43 924 47 788 192 161 2009-2010
2010-2011
2011-2012
43 949
51 930
85 920
197 695
203 389
209 246
Total partiel (A) 255       281 1 873 2009-2010
2010-2011
2011-2012
235
210
500
1 927
1 983
2 040
Total (en dollars) 44 179 48 069 194 034 2009-2010
2010-2011
2011-2012
44 184
52 140
86 420
199 622
205 371
211 286

B. Date de la dernière modification :

C. Autres renseignements :
Acronymes

PDN :
Présentation d'une drogue nouvelle
SPDN :
Supplément à une présentation de drogue nouvelle
PADN :
Présentation abrégée de drogue nouvelle
SPADN :
Supplément à une présentation abrégée de drogue nouvelle
DDIN :
Demande d'identification numérique de drogue
PDNR :
Présentation de drogue nouvelle de recherche
CEE :
Certificats d'études expérimentales
MP :
Modification nécessitant un préavis
NSA :
Nouvelle substance active
VL :
En vente libre
Rx :
Ordonnance
Clin:
Clinique
Comp :
Bio. Comparative, clinique ou pharmacodynamique
C et F :
Chimie et fabrication
AC-C :
Avis de conformité conditionnel

Objectifs détaillés de rendement
Médicaments destinés aux humains : http://hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/applic-demande/guide-ld/mgmt-gest/mands_gespd_f.html
Matériels médicaux : http://hc-sc.gc.ca/dhp-mps/md-im/applic-demande/pol/mdlapp_demhim_pol_f.html
Médicaments vétérinaires : http://hc-sc.gc.ca/dhp-mps/vet/applic-demande/guide-ld/mors-gspr_pol_f.html

Information détaillée relative au rendement : http://hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/applic-demande/docs/perform-rendement/index_f.html

Les revenus prévus et réels sont déclarés en comptabilité de caisse modifiée.
Les données sur les coûts ont été élaborées à l'aide de la structure de codage de l'Architecture des activités de programme selon les directives du Conseil du Trésor.

La Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) poursuit l'élaboration d'un cadre modernisé de recouvrement des frais, et pour ce faire a pris en compte les commentaires reçus en réponse à la publication de l'Avis officiel de proposition de frais pour les médicaments pour usage humain et les matériels médicaux (juillet 2007), de même que les recommandations subséquentes de deux comités consultatifs indépendants. La proposition de frais d'utilisation (comprenant les frais et les normes de services) devrait être déposée au Parlement à l'automne 2009 et la mise en oeuvre est prévue pour l'exercice 2010-2011.

Une révision des frais et des normes de service est en cours en ce qui concerne les médicaments vétérinaires, mais aucune proposition précise n'a été présentée aux intervenants.


2- Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
 
2008-2009
Exercices de planificatio
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'éta-blissement des frais Date de la dernière modification Revenus prévus (en milliers de dollars) Revenus réels (en milliers de dollars) Coût total (en milliers de dollars) Norme de rendement Résultats en matière de rendement Exercice : Revenus prévus (en milliers de dollars) Coût total prévu (en milliers de dollars)
Frais à payer pour les services d'examen des demandes d'homologation de produits antiparasitaires Réglementaire (R) Loi sur les produits antiparasitaires (LPA) Avril 1997 3 490 4 808 36 572
(comprend l'affectation aux services internes de Santé Canada)
L'objectif est de 90 % pour le traitement dans les délais indiqués des présentations de toutes les catégories.
Catégorie A
Norme - 550 jours
Demande de l'utilisateur
Homologation de produits à usage limité (PHULDU) - 365 jours

Catégorie B
Norme/priorité - 365 jours
Catégorie C
Norme - 180 ou 225 jours
Catégorie D
PIPAFE - 32 jours; UIP - 56 jours
PHULDU - 60 jours et fiche maîtresse - 21 jours
Catégorie E
Nouvelle substance active aliments -365 jours
Nouvelle substance active non-aliments - 165 jours
Catégorie A = 55 %
Catégorie B = 56 %
Catégorie C = 88 %
Catégorie D = 91 %
Catégorie E = 18 %
La charge de travail associée aux présentations des catégories A et B continue d'augmenter. Tandis que le rendement relatif aux mesures réglementaires traitées dans le respect des normes de service présente une vaste portée dans toutes les catégories, le rendement relatif aux présentations prioritaires ciblées en vue de répondre aux besoins des cultivateurs canadiens aux termes des consultation était de 97 %.
2009-2010

2010-2011

2011-2012

3 490

3 490

3 490

30 430

30 990

31 300

(comprend l'affectation aux services internes de Santé Canada)

Frais à acquitter pour le droit ou le privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada et frais afférents à l'établissement d'une limite maximale de résidus pour un tel produit. R Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) Avril 1997 4 500 3 682 27 928
(comprend l'affectation aux services internes de Santé Canada)
Les frais afférents au droit ou au privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada sont facturés intégralement au plus tard le 30 avril de chaque exercice 100 % de toutes les factures produites au plus tard le 30 avril 2008 pour l'exercise 2008-2009. 2009-2010

2010-2011

2011-2012

4 500

4 500

4 500

39 200

40 590

40 320
(comprend l'affectation aux services internes de Santé Canada)

Total (en dollars)       7 990 8 490 64 500     2009-2010
2010-2011
2011-2012
Total
7 990
7 990
7 990
69 630
71 580
71 620

B. Date de la dernière modification :

C. Autres renseignements :


3- Direction générale des services de gestion (DGSG)
 
2008-2009
Exercices de planificatio
A. Frais d'utilisation Type de frais Pouvoir d'éta-blissement des frais Date de la dernière modification Revenus prévus (en milliers de dollars) Revenus réels (en milliers de dollars) Coût total (en milliers de dollars) Norme de rendement Résultats en matière de rendement Exercice : Revenus prévus (en milliers de dollars) Coût total prévu (en milliers de dollars)
Frais exigés pour le traitement des demandes d'accès en vertu de la Loi sur l'accès à l'information (LAI) Autres produits et services (A)  Loi sur l'accès à l'information  1992 13 7 1 600 Réponse donnée en deçà de 30 jours après réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l'article 9 de la LAI.

La Loi sur l'accès à l'information donne plus de détails à ce sujet : http://laws.justice.gc.ca/fr/A-1/218072.html.

Au cours de l'exercice 2008-2009, Santé Canada a traité 950 (62,6 %) des 1 517 demandes actives.
Le Ministère a pu répondre en 30 jours ou moins à 214 (23 %) des cas traités : pour le reste des cas, il a répondu à 146 (15 %) dans les 31 à 60 jours, à 230 (24 %) dans les 61 à 120 jours et à 360 (38 %) dans les 121 jours et plus.
2009-2010
2010-2011
2011-2012
10

10

10

1 400

1 400

1 400

Total partiel (R)

Total partiel (A)

Total

        7 1 600     Total partiel
2009-2010

Total partiel
2010-2011

Total partiel
2011-2012

Total

10

10

10

30

1 400

4 200


B. Date de dernière modification : s.o.

C. Autres renseignements :

  1. Il s'agit de prévisions fondées sur les revenus réels de l'exercice. En raison de la nature et de la complexité variable des demandes d'accès à l'information, les frais applicables ne peuvent être déterminés avant d'avoir traité la demande. Dans certaines circonstances, les frais peuvent être supprimés.

Coûts directs estimatifs qui sont afférents aux demandes d'accès à l'information. 

Politique sur les normes de service liées aux frais externes 2008-2009

1- Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC)


Frais externes Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Produits, services et structure de frais des Services nationaux de dosimétrie (P, S et F SND) Fournir des services opportuns, adaptés et fiables à 95 000 travailleurs de 12 700 groupes :
  1. enregistrement et inspection des dosimètres reçus en moins de 48 heures;
  2. signalement des expositions supérieures aux limites réglementaires dans les 24 heures;
  3. dosimètres quittant les locaux du SND de dix à treize jours avant la date d'échange;
  4. retour des messages (téléphone, courriel) dans les 24 heures;
  5. information sur le compte mise à jour dans les 48 heures;
  6. dosimètres additionnels demandés expédiés dans les 24 heures;
  7. rapports d'exposition pour le service régulier envoyés dans les dix jours de la réception des dosimètres.
Des services opportuns, adaptés et fiables ont été fournis à 95 000 travailleurs de 12 500 groupes. Les normes ont été respectées de la façon suivante :
  1. > 99 % enregistrement et inspection des dosimètres reçus en moins de 48 heures;
  2. 100 % signalement des expositions supérieures aux limites réglementaires dans les 24 heures;
  3. > 99 % dosimètres quittant les locaux du SND de dix à treize jours avant la date d'échange;
  4. > 95 % retour des messages dans les 24 heures, réponse immédiate aux appels entrants dans 83 % des cas;
  5. > 90 % information sur le compte mise à jour dans les 48 heures;
  6. > 99% dosimètres additionnels demandés expédiés dans les 24 heures;
  7. 90 % rapports d'exposition pour le service régulier envoyés dans les dix jours de la réception des dosimètres.
Les SND ont géré les contacts avec les clients sur une base quotidienne par le truchement du téléphone, du télécopieur et du courriel. Plus de 35 000 demandes ont été traitées relativement aux besoins des clients en matière de produits et services. Cela a permis aux SND de mesurer la satisfaction par rapport au niveau de service, et d'avoir un aperçu des besoins du point de vue des nouveaux services et produits. Les SND comptent lancer les nouveaux produits et services en avril 2010. La rétroaction des clients (compliments et critiques) a été traitée selon les besoins. De l'information additionnelle sur le service a été obtenue au cours des contacts réguliers avec les clients et, au besoin, au moyen de questionnaires de départ. Le nombre total de plaintes est passé à 105, ce qui constitue une réduction de 30 % par rapport à l'année dernière. Les SND ont également fait remplir un questionnaire sur la satisfaction à 99 groupes de clients. Selon les commentaires reçus, environ 80 % des clients étaient très satisfaits de la rapidité de prestation des services relatifs aux dosimètres et aux rapports d'exposition, de la production de documents clairs et faciles à comprendre, des interactions courtoises et polies avec le préposé au service à la clientèle et du traitement satisfaisant des demandes des clients. Les points à améliorer avaient trait au système de messagerie téléphonique de même qu'à l'attente pour parler à un préposé. Sur une base de plus de 500 000 lectures de dosimètre en 2008-2009, le taux de satisfaction à l'égard des SND est de plus de 99,5 %.
Services de certificats de contrôle sanitaire des navires (anciennement les Services de dératisation) Santé Canada fournit un service de sept jours dans les ports désignés, et toutes les demandes reçoivent une réponse dans les 48 heures. Voir la remarque 1 ci-dessous. 732 enquêtes relatives aux certificats de contrôle sanitaire de navires ont été effectuées en 2008-2009; de ce nombre, 524 ont été effectuées dans des désignés. Toutes les demandes ont été traitées dans les 48 heures La nouvelle grille tarifaire a été transmise, et des renseignements sur le RSI 200, de même que sur les implications relatives à l'octroi de certificats de contrôle sanitaire à la Fédération maritime du Canada et à la Chamber of Shipping of British Columbia ont été communiqués.

Le nouveau barème tarifaire a été publié dans la Gazette du Canada.

Programme d'inspection des navires de croisière Inspections périodiques effectuées un minimum d'une fois par saison de navigation à bord des navires dans les eaux canadiennes.
Rapports finaux soumis en deçà de dix jours ouvrables.
Réinspection de tout navire dont le résultat est inférieur à 85 %.

Voir la remarque 2

74 inspections de bateaux de croisières ont été effectuées en 2008-2009.
Tous les rapports finaux ont été soumis en deçà de dix jours ouvrables.
Un navire de croisière a obtenu un résultat inférieur à 85 %; il a cependant fait l'objet d'une réinspection.
Des modifications mineures ont été apportées au guide administratif sur les bateaux de croisière; ces modifications ont été communiquées à l'industrie des croisières touristiques.
Une rencontre annuelle avec l'industrie s'est tenue en février 2008 et a servi de tribune pour examiner les résultats d'inspections de l'année de même que pour émettre des commentaires sur les politiques et lignes directrices.
Inspection de transporteur public (p. ex. trains, traversiers, aéroports et lignes aériennes, ports maritimes) Voir la remarque 3 ci-dessous. Voir la remarque 4 pour les rapports sur les Normes de service pour le Programme d'inspection des transporteurs communs. Exercice de révision des documents de politique et lignes directrices relatifs aux cuisines de l'air, aux trains de voyageurs à bord et à quai, aux inspections des aliments à bord des traversiers, aux inspections de contrôle sanitaire et inspections de l'eau potable, de même que du guide administratif sur les bateaux de croisière.
Des documents provisoires ont été transmis aux parties prenantes de l'industrie, et des rencontres avec les exploitants individuels ont été tenues afin de discuter des changements.

Une rencontre annuelle avec l'industrie s'est tenue en février 2008 et a servi de tribune pour examiner les résultats d'inspections de l'année de même que pour émettre des commentaires sur les politiques et lignes directrices.

Services d'aide aux employés (SAE)

(Des frais sont facturés par l'entremise d'ententes contractuelles ou officielles entre Santé Canada et d'autres ministères, agences et organismes sous réglementation fédérale.)

Voici les services offerts moyennant des frais :
  • Programme d'aide aux employés (PAE)
  • Services organisationnels spécialisés (SOS)
Conformément à l'entente officielle, varie en fonction des exigences et des besoins de l'organisation du client, et de la capacité des SAE d'y répondre.
Parmi les normes de service, mentionnons les suivantes :
  • moins de 5 % des appels entrants au centre de crise et d'orientation sont renvoyés à la messagerie vocale;
  • le premier contact entre le professionnel de la santé mentale et le client se fait dans les 48 heures;
  • le premier rendez-vous a lieu dans 3 à 5 jours ouvrables;
  • un conseiller fait le suivi du client 2 ou 3 semaines après la dernière séance.
Les SAE sont un service accrédité (EASNA).
Des sondages volontaires sur la satisfaction, des sondages auprès des clients, des sondages téléphoniques et un suivi auprès des clients sont effectués sur une base régulière.

Les résultats sont communiqués à la fin de l'année (examen annuel et plan de programme) à chaque client, conformément à l'entente officielle.

D'autres évaluations du rendement sont effectuées régulièrement (vérifications, évaluations de la capacité, examen stratégique, etc.)

Sondage auprès de la clientèle et rencontre avec le client au moins une fois par année.

Entente officielle de renouvellement du contrat (PE, LEI, entente de service) conclue chaque année (ou aux deux ou trois ans) en ce qui a trait au PAE et aux SOS, individuellement.

Les données sur l'utilisation sont fournies à chaque client au moins aux six mois.

REMARQUE : Les SAE relèvent maintenant de la DGRP
Marihuana à des fins médicales
Marihuana séchée
(5 $/gramme)

Semences de cannabis
(20 $/paquet de 30 semences)

Marihuana séchée
Santé Canada analyse les lots de marihuana séchée avant de les distribuer aux personnes autorisées.

Semences de cannabis
Santé Canada analyse les lots de semences de cannabis avant de les distribuer aux personnes autorisées.

Temps de traitement
À Santé Canada, le temps de traitement des commandes est de 14 jours ouvrables (de la date de réception de la commande à la date d'expédition au bénéficiaire).

Marihuana séchée
Les exigences ont été satisfaites pour l'ensemble des 12 lots distribués. Les résultats du contrôle de la qualité sont affichés sur le site Web de Santé Canada.
Nombre de sachets distribués : 12 180
Nombre de sachets retournés : 226
Taux de retour attribuable à la non-satisfaction à l'égard du produit : 0,8 %

Semences de cannabis
Les exigences ont été satisfaites pour les 2 lots distribués.
Nombre de sachets de semences distribués : 550
Nombre de sachets de semences retournés : 23
Taux de retour : 4,2 % (Remarque : le taux de retour pour les semences n'est pas nécessairement attribuable à un problème de non-satisfaction)

Temps de traitement
Le temps de traitement était en deçà de la norme de service de 14 jours ouvrable pour l'ensemble des commandes de marihuana séchée (4 234 commandes au total) et de semences de cannabis (331 commandes au total)

Le personnel de la DAMM gère les contacts avec les clients sur une base quotidienne par le truchement du téléphone, du courriel et d'autres outils de communication. Près de 21 000 interactions ont eu lieu en vue de répondre aux besoins des clients. Cela permet au personnel de la DAMM de mesurer la satisfaction par rapport au niveau de service et aux produits, et d'avoir un aperçu des besoins du point de vue des nouveaux services et produits. Le personnel de la DAMM consigne et évalue la rétroaction des clients (compliments et critiques) au moyen d'une base de données électronique centralisée.
Aucune modification aux normes de service n'a été apportée en 2008-2009.

Remarque 1: Normes de service pour les services de certificats de contrôle sanitaire des navires


Jour de la semaine Préavis requis
Service sur semaine 24 heures
Service de fin de semaine 48 heures
Service de fin de semaine régulier Pour le service un samedi, un avis doit être reçu le jeudi au plus tard à 13 h, heure locale.
Pour le service un dimanche, un avis doit être reçu le vendredi au plus tard à 13 h, heure locale.
Service de long congé
Lorsque le vendredi est le jour férié
  • Pour le service le vendredi, un avis doit être reçu le mercredi au plus tard à 13 h, heure locale.
  • Pour le service le samedi ou le dimanche, un avis doit être reçu le jeudi au plus tard à 13 h, heure locale.
Lorsque le lundi est le jour férié
  • Pour le service le samedi, un avis doit être reçu le jeudi au plus tard à 13 h, heure locale.
  • Pour le service le dimanche ou le lundi, un avis doit être reçu le vendredi au plus tard à 13 h, heure locale.

NOTA : Les frais pour un service à court préavis, c.-à-d. moins de 24 heures pour les jours de la semaine et moins de 48 heures pour les fins de semaine, requis à des ports tant désignés que non désignés, seront égaux aux frais normaux plus une majoration de 25 %. (c.-à-d. 937,50 $).

Remarque 2 : Santé Canada publie les résultats d'inspection du Programme d'inspection des navires de croisière à l'adresse suivante : http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/travel-voyage/general/ship-navire-fra.php

Remarque 3 : En ce qui a trait aux normes de service, les inspections de navires de croisière et les inspections de transporteurs publics sont effectuées conformément à des procédures et des protocoles qui ont été publiés et distribués aux clients. Les protocoles de Santé Canada sont en accord avec les programmes d'autres pays. Des exemplaires des protocoles d'inspection pour ces programmes peuvent être demandés par courriel à l'adresse : PHB_BSP@hc-sc.gc.ca

Remarque 4 : Normes de service pour le Programme d'inspection des transporteurs communs


Programme d'inspection des transporteurs communs Norme de service Résultat en matière de rendement
Train de voyageurs - à bord Inspection périodique effectuée sur chaque ligne de trains de voyageurs tel qu'il est déterminé par le protocole d'entente entre Santé Canada et l'industrie des trains de voyageurs.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
31 inspections de trains de voyageurs à bord ont été effectuées en 2008-2009
19 constituaient des inspections annoncées, tandis que 12 n'e l'étaient pas.
28 des 31 rapports d'inspection finaux (90 %) ont été fournis dans les dix jours ouvrables suivant l'inspection.
Train de voyageurs - à quai Inspection de contrôle sanitaire effectuée deux fois par année.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
10 inspections de trains de voyageurs à quai ont été effectuées en 2008-2009.
Une inspection annoncée et une autre non annoncée ont été effectuées dans chacun des centres de services aux employés (CSE).
Tous les rapports finaux (100 %) ont été fournis dans les dix jours ouvrables suivant l'inspection.
Cuisine de l'air Le nombre prévu de vérifications annoncées par année est basé sur le nombre de repas préparés par la cuisine.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
18 vérifications des cuisines de l'air ont été effectuées en 2008-2009.
16 des 18 rapports de vérification ou d'inspection finaux (89 %) ont été fournis dans les dix jours ouvrables suivant l'inspection.
Traversier - aliments à bord Inspections non annoncées conformément aux obligations contractuelles prédéterminées.
Rapport d'inspection final fourni à l'industrie en deçà de dix jours ouvrables.
83 inspections des aliments et inspections de contrôle sanitaire ont été effectuées sur les transbordeurs à passagers en 2008-2009.
77 des 83 rapports d'inspection finaux (93 %) ont été fournis dans les dix jours ouvrables suivant l'inspection.
Traversier - eau potable Inspections non annoncées conformément aux obligations contractuelles prédéterminées.
100 % des rapports fournis en deçà de dix jours ouvrables.
56 inspections de l'eau potable ont été effectuées sur les transbordeurs à passagers en 2008-2009.
48 des 56 rapports d'inspection finaux (86 %) ont été fournis dans les dix jours ouvrables suivant l'inspection.

B. Autres renseignements

Services nationaux de dosimétrie (SND)
Les SND augmenteront légèrement leurs prix en 2009-2010 (environ 4 %) afin de traiter des frais inhérents au coût de la vie.
Les SND envisagent de mettre à jour leurs produits, leurs services et leur structure de frais en avril 2010, compte tenu de l'introduction de nouveaux produits de dosimétrie, des conséquences liées au rendement financier (p. ex. coût de la vie), de la capacité opérationnelle (concurrence) ainsi que des demandes et des attentes des clients à l'égard de l'amélioration d'autres produits et services.

2- Direction générale des régions et des programmes (DGRP)


Frais externes Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Services d'aide aux employés (SAE)

(Des frais sont facturés par l'entremise d'ententes contractuelles ou officielles entre Santé Canada et d'autres ministères, agences et organismes sous réglementation fédérale.)

Voici les services offerts moyennant des frais :
  • Programme d'aide aux employés (PAE)
  • Services organisationnels spécialisés (SOS)
Conformément à l'entente officielle, varie en fonction des exigences et des besoins de l'organisation du client, et de la capacité des SAE d'y répondre.
Parmi les normes de service, mentionnons les suivantes :
  • Les SAE ont aidé leurs clients à résoudre leurs problèmes dans le cadre de leur consultation à court terme dans 70 % des cas.
Les SAE sont un service accrédité (EASNA).
Des sondages volontaires sur la satisfaction, des sondages auprès des clients, des sondages téléphoniques et un suivi auprès des clients sont effectués sur une base régulière.

Les résultats sont communiqués à la fin de l'année (examen annuel et plan de programme) à chaque client, conformément à l'entente officielle.

Résultats associés aux normes de service :
  • À l'heure actuelle, les clients résolvent leurs problèmes dans 90 % des cas.
Sondage auprès de la clientèle et rencontre avec le client au moins une fois par année.

Entente officielle de renouvellement du contrat (PE, LEI, entente de service) conclue chaque année (ou aux deux ou trois ans) en ce qui a trait au PAE et aux SOS, individuellement.

Les données sur l'utilisation sont fournies à chaque client au moins aux six mois.


3- Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)


Frais externes Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Autorisation de vendre un médicament 120 jours civils pour la mise à jour de la base de données des produits pharmaceutiques à la suite de la notification 100 % en deçà de 120 jours civils La Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) poursuit l'élaboration d'un cadre modernisé de recouvrement des frais, et pour ce faire a pris en compte les commentaires reçus en réponse à la publication de l'Avis officiel de proposition de frais pour les médicaments pour usage humain et les matériels médicaux (juillet 2007), de même que les recommandations subséquentes de deux comités consultatifs indépendants. La proposition de frais d'utilisation (comprenant les frais et les normes de services) devrait être déposée au Parlement à l'automne 2009 et la mise en oeuvre est prévue pour l'exercice 2010-2011.
Certificats d'exportation de drogues (produits pharmaceutiques) 5 jours ouvrables pour l'émission du certificat 90 % des certificats émis en deçà de cinq jours ouvrables
Licence d'établissement de produits pharmaceutiques 250 jours civils pour délivrer ou renouveler une licence 84 % des licences délivrées ou renouvelées en deçà de 250 jours civils
Fiches maîtresses de médicaments            30 jours civils 100 % en deçà de 30 jours civils
Évaluation des présentations de drogues (produits pharmaceutiques et biologiques) Examen 1 (temps moyen en jours civils)

Produits pharmaceutiques
PDN : Priorité NSA = 180
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C et F = 300
PDN : C et F/Étiquetage = 180
PADN : C et F/Étiquetage = 180
PADN : Comp/C et F = 180
PADN : Étiquetage seulement = 60
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Priorité Clin/C et F = 180
SPDN : Clin/C et F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C et F = 180
SPDN : C et F/Étiquetage = 180
SPDN : Rx à VL - Nouvelle indication = 300
SPDN : Étiquetage seulement = 60
SPDN-C : Clin seulement = 300
SPADN : Comp/C et F = 180
SPADN : C et F/Étiquetage = 180
SPADN : Étiquetage seulement = 60
DDIN avec données = 210
DDIN formule seulement = 180
DIND avec données = 210
DIND formule seulement = 180
Produits biologiques
PDN : Priorité NSA = 180
PDN : NSA = 300
PDN : Clin/C et F = 300
PDN : C et F/Étiquetage = 180
PADN : C et F/Étiquetage = 180
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Clin/C et F = 300
SPDN : Clin seulement = 300
SPDN : Comp/C et F = 180
SPDN : C et F/Étiquetage = 180
SPDN : Étiquetage seulement = 60
DINB avec données = 210
DINB formule seulement = 180

PDN : Priorité NSA = 179
PDN : AC-C NSA = 200
PDN : NSA = 283
PDN : Clin/C et F = 283
PDN : C et F/Étiquetage = 300
PADN : C et F/Étiquetage = 167
PADN : Comp/C et F = 182
PADN : Étiquetage seulement = 49
SPDN : Priorité Clin seulement = 180
SPDN : Priorité Clin/C et F = 79
SPDN : Clin/C et F = 287
SPDN : Clin seulement = 243
SPDN : Comp/C et F = 194
SPDN : C et F/Étiquetage = 169
SPDN : Rx à VL - Nouvelle indication = 300
SPDN : Étiquetage seulement = 55
SPDN-C : Clin seulement =309
SPADN : Comp/C et F = 141
SPADN : C et F/Étiquetage = 160
SPADN : Étiquetage seulement = 53
DDIN avec données = 423
DDIN formule seulement = 173
DIND avec données = 232
DIND formule seulement = 223

PDN : Priorité NSA = 171
PDN : NSA = 245
PDN : Clin/C et F = 336
PDN : C et F/Étiquetage = 220
PADN : C et F/Étiquetage = 180
SPDN : Priorité Clin seulement = 179
SPDN : Clin/C et F = 287
SPDN : Clin seulement = 281
SPDN : Comp/C et F = 180
SPDN : C et F/Étiquetage = 156
SPDN : Étiquetage seulement = 57
DINB avec données = 77
DINB formule seulement = 116

Demande d'homologation de matériels médicaux Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils)
Catégorie II  = 15
Catégorie II Modifications = 15
Catégorie II Étiquette privée = 15
Catégorie II Modifications Étiquette privée = 15
Catégorie III = 60
Catégorie III Modifications = 60
Catégorie IV = 75
Catégorie IV Modifications = 75
Catégorie II  = 9
Catégorie II Modifications = 10
Catégorie II Étiquette privée = 10
Catégorie II Modifications Étiquette privée = 12
Catégorie III = 73
Catégorie III Modifications = 70
Catégorie IV = 112
Catégorie IV Modifications = 103
Autorisation de vente de matériel médical homologué 20 jours civils de l'échéance pour la réception de l'avis annuel de mise à jour de la Base de données des listes des instruments médicaux homologués en vigueur (MDALL) 100 % en deçà de 20 jours civils
Licence d'établissement de matériels médicaux 120 jours civils pour délivrer ou renouveler une licence 95 % en deçà de 120 jours civils
Évaluation des drogues vétérinaires Délai d'examen jusqu'à la première décision (jours civils)
  • PDN = 300
    PADN = 300
    SPDN = 240
    SPADN = 240
    Admin = 90
    DDIN = 120
    MP = 90
    PDNR/CEE = 60
    Étiquetage = 45
    Distribution d'une drogue pour traitement d'urgence = 2
PDN = 564
PADN = 604
SPDN = 311
SPADN = 439
Admin = 56
DDIN = 125
MP = 114
PDNR/CEE = 46
Étiquetage = 51
Distribution d'une drogue pour traitement d'urgence = 100 % en deçà de 2 jours
 

B. Autres renseignements : s.o.

4- Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)


A. Frais externes Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Frais à payer pour les services d'examen des demandes d'homologation de produits antiparasitaires L'objectif est de 90 % pour le traitement dans les délais indiqués des présentations de toutes les catégories.
www.pmra-arla.gc.ca/francais/pdf/pro/pro9601-f.pdf

Catégorie A
Norme - 550 jours
Demande de l'utilisateur
Homologation de produits à usage limité (PHULDU) - 365 jours

Catégorie B
Norme/priorité - 365 jours

Catégorie C
Norme - 180 ou 225 jours

Catégorie D
PIPAFE - 32 jours; UIP - 56 jours
PHULDU - 60 jours et fiche maîtresse - 21 jours

Catégorie E
Nouvelle substance active aliments -365 jours
Nouvelle substance active non-aliments - 165 jours

Catégorie A = 55 %

Catégorie B = 56 %

Catégorie C = 88 %

Catégorie D = 91 %

Catégorie E = 18 %

La charge de travail associée aux présentations des catégories A et B continue d'augmenter. Tandis que le rendement relatif aux mesures réglementaires traitées dans le respect des normes de service présente une vaste portée dans toutes les catégories, le rendement relatif aux présentations prioritaires ciblées en vue de répondre aux besoins des cultivateurs canadiens aux termes des consultations était de 97 %.

Les parties prenantes sont consultées annuellement au besoin.
Frais à acquitter pour le droit ou le privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada et frais afférents à l'établissement d'une limite maximale de résidus pour un tel produit. Les frais afférents au droit ou au privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada sont facturés intégralement au plus tard le 30 avril de chaque exercice. Les frais afférents au droit ou au privilège de fabriquer ou de vendre un produit antiparasitaire au Canada sont facturés intégralement au plus tard le 30 avril de chaque exercice. Toutes les parties prenantes ont été consultées au sujet de la norme de service pour la facturation des clients.

B. Autres renseignements : s.o.

5- Direction générale des services de gestion (DGSG)


A. Frais externes Norme de service Résultats en matière de rendement Consultation des parties prenantes
Frais exigés pour le traitement des demandes d'accès en vertu de la Loi sur l'accès à l'information (LAI) Réponse donnée en deçà de 30 jours après réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l'article 9 de la LAI. Un avis de prorogation de délai doit être envoyé en deçà de 30 jours après réception de la demande.

La Loi sur l'accès à l'information donne plus de détails à ce sujet : http://laws.justice.gc.ca/fr/A-1/218072.html.

Au cours de l'exercice 2008 2009, Santé Canada a traité 950 (62,6 %) des 1 517 demandes actives.

Le Ministère a pu répondre en 30 jours ou moins à 214 (23 %) des cas traités : pour le reste des cas, il a répondu à 146 (15 %) dans les 31 à 60 jours, à 230 (24 %) dans les 61 à 120 jours et à 360 (38 %) dans les 121 jours et plus.

La norme de service est établie par la Loi sur l'accès à l'information et par le Règlement sur l'accès à l'information. Les intervenants ont été consultés par le ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor à l'égard des modifications apportées en 1986 et en 1992.



Rapport d'étape sur les grands projets d'État

1. Description :

Grand projet de l'État (GPÉ) intitulé Système de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de santé (STRDPSS).

Le STRDPSS est le mécanisme d'exécution du paiement des médicaments, des fournitures et de l'équipement médicaux de même que des soins dentaires en vertu du Programme des services de santé non assurés de Santé Canada.

Le GPÉ STRDPSS a été mis sur pied afin d'instituer un processus d'achat concurrentiel en remplacement du marché déjà établi pour le STRDPSS, de gérer la mise en oeuvre du nouveau marché de services et d'assurer la transition harmonieuse du titulaire en place au nouvel entrepreneur.

2. Stade du projet:

Mise en oeuvre du projet : Le GPÉ STRDPSS est entré dans la phase de mise en oeuvre au moment de l'octroi du marché du STRDPSS le 4 décembre 2007 à ESI Canada.

Aperçu : Le STRDPSS soutient la prestation de soins de santé indispensables à plus de 790 000 clients des Premières nations et des Inuits admissibles. La phase de mise en oeuvre du GPÉ STRDPSS prendra fin en décembre 2009 au moment de l'évaluation du projet. Le nouveau Système de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de santé sera exploité à partir du 1er décembre 2009, et prendra en charge la prestation de services.

3. Principaux ministères et organismes participants

Ministère responsable : Santé Canada

Autorité contractante : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Ministère participant :Affaires indiennes et du Nord Canada

4. Entrepreneur principal et sous-traitants principaux

Entrepreneur principal : ESI Canada, Mississauga (Ontario)

Sous-traitant principal : Resolve Corporation, Toronto (Ontario)

5. Principaux jalons


Principaux jalons Date
Premières réunions avec l'entrepreneur, coordination du plan de mise en oeuvre du projet De l'octroi du marché (4 décembre 2007) jusqu'à janvier 2008
Recensement des besoins opérationnels et conception du système De février à août 2008
Élaboration du STRDPSS De septembre 2008 à avril 2009
Mise à l'essai et approbation du STRDPSS De mai à septembre 2009
Documentation, simulations, validation, conversions des données et formation De septembre à novembre 2009
Mise en oeuvre du STRDPSS (ESI Canada prend officiellement la relève de la prestation de services en temps réel) 1er décembre 2009
Étape de clôture du projet : évaluation du projet STRDPSS et leçons tirées De décembre 2010 à mars 2011

6. Rapport d'étape et explication des écarts

La phase de définition du GPÉ STRDPSS, y compris le processus de demande de propositions jusqu'à l'évaluation des soumissions et, finalement, l'adjudication du marché, a été exécutée dans les limites budgétaires, et la phase de mise en oeuvre est en cours depuis le 4 décembre 2007. Le projet se dirige vers l'atteinte de son objectif visant à assurer une transition harmonieuse et sans interruption vers un système amélioré de traitement des renseignements le 1er décembre 2009.

À l'heure actuelle, le projet respecte le budget et le délai pour atteindre son objectif. Le 1er août 2008, le premier jalon du projet a été franchi lorsque les besoins du système ont été recensés et sa conception effectuée. Le deuxième jalon du projet, qui impliquait l'élaboration du nouveau système, a également été franchi en janvier 2009. Au 31 mars 2009, le projet était sur la bonne voie pour atteindre le troisième jalon relatif aux besoins du nouveau système en matière d'équipements et d'infrastructure.

L'échéancier et le budget du projet correspondent aux autorisations qui ont été accordées pour ce dernier.

7. Retombées industrielles

Le modèle des retombées économiques régionales (RIR) a été modifié pour que l'accent soit mis sur l'aide à la communauté économique autochtone, plutôt que sur une branche d'activité ou une région en particulier au Canada, d'où une exigence de services pour les Autochtones propre au GPÉ STRDPSS.

L'établissement de l'exigence de services pour les Autochtones aux fins du projet GPÉ STRDPSS a été éclairé par les commentaires de l'industrie fournis dans le cadre de deux processus de consultation par voie de demandes d'information, et approuvé par le Conseil du Trésor. En tant qu'entrepreneur principal pour le STRDPSS, ESI Canada devra veiller à ce qu'il y ait une exigence obligatoire importante de services pour les Autochtones qui profitera directement ou indirectement aux entreprises ou aux individus autochtones.                



Renseignements sur les programmes de paiements de transfert


Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention au Fonds de transport pour raison médicale des territoires -  Nunavut

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Soutien du Fonds de transport pour raison médicale

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens

Résultats atteints :

  • Atténuer les pressions importantes et immédiates auxquelles font face les territoires (le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut) en ce qui concerne les dépenses associées au transport pour raison médicale;
  • Compenser une partie des coûts des territoires pour le transport pour raison médicale; et
  • Permettre aux territoires de réaffecter les ressources à des initiatives de rechange pour une réforme durable de la santé.

Activité de programme : (AP)
Programmes liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 10,2 10,2 10,2 10,2 10,2 Néant
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 10,2 10,2 10,2 10,2 10,2 Néant

Commentaires sur les écarts :

Résultats de vérification importants et adresse électronique de la ou des dernières vérifications :



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention au Fonds d'accès aux soins de santé dans les territoires et au Secrétariat opérationnel -Yukon

Date de mise en oeuvre :
Septembre 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Subvention au Fonds d'accès aux soins de santé dans les territoires et au Secrétariat opérationnel.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • stratégies accrues, intégrées et durables en matière de promotion de la santé et de prévention des maladies;
  • services, programmes et options de traitement améliorés en matière de consommation d'alcool et d'autres drogues;
  • amélioration des services de santé publique ainsi que des mesures de préparation et d'intervention en cas d'urgence et de la santé buccosanitaire;
  • recours moins fréquent aux établissements de soins de courte durée;
  • meilleure utilisation des solutions de cybersanté et de télésanté;
  • services accrus de promotion auprès des communautés éloignées;
  • stratégies améliorées pour le recrutement et le maintien en poste des professionnels de la santé;
  • accès amélioré aux services de diagnostic et aux services de médecins spécialisés;
  • éducation et formation soutenues dans les territoires pour les professionnels de la santé et les paraprofessionnels;
  • services accrus aux groupes de personnes ayant des besoins particuliers dans les territoires; et
  • capacité accrue de collecte et de regroupement des renseignements sur les déplacements pour obtenir des soins médicaux.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 6,3 6,3 6,3 6,3 6,3 Néant
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 6,3 6,3 6,3 6,3 6,3 Néant

Commentaires sur les écarts :

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Paiements de transfert aux services de santé des Premières nations et des Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2007

Date de clôture :
Mars 2012

Description :
Accroître la responsabilité et le contrôle des Premières nations et des Inuits à l'égard de leurs programmes et services de santé afin d'améliorer l'état de santé de ces peuples.

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Contrôle et responsabilisation accrus des communautés des Premières nations et des Inuits à l'égard de leurs programmes et services de santé.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 0 0 233,9 213,7 213,7 20,2
Total des autres types de PT            
Total des AP 0 0 233,9 213,7 213,7 20,2

Commentaires sur les écarts :
La vitesse de mise en place de ces accords de transfert complexes a été plus lente que prévu. Cela s'explique en partie par le fait que le gouvernement subit des changements rapides relativement aux mécanismes de financement créés.

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions à la gouvernance en santé et au soutien de l'infrastructure des Premières nations et les Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Le programme Gouvernance et soutien à l'infrastructure a pour but d'augmenter le contrôle des Premières nations et des Inuits sur les programmes et services de santé. Les activités prévues concernent la planification et la gestion de la santé, la recherche en santé, la gestion des connaissances et de l'information, la consultation et la liaison, la prestation et l'infrastructure, l'intégration et la coordination des services de santé, et les ressources humaines en santé.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • État de santé amélioré des Premières nations et des Inuits grâce au renforcement de la gouvernance et de l'infrastructure.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 87,8 124,3 191,5 148,6 148,6 42,9
Total des autres types de PT            
Total des AP 87,8 124,3 191,5 148,6 148,6 42,9

Commentaires sur les écarts :
La Direction générale a reçu 5,5 M$ de financement à partir du budget supplémentaire des dépenses C, par l'entremise de l'initiative 834619 du CT, « Transition vers de meilleurs résultats ».

La poursuite du partenariat complexe entre le gouvernement fédéral, les provinces et les Premières nations a entraîné certains retards dans l'élaboration de ces accords.

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions aux programmes communautaires des Premières nations et des Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Les programmes communautaires contribuent à l'amélioration de la santé maternelle et infantile, à la promotion de la santé mentale, à la prévention et au traitement des dépendances, à la prévention des maladies chroniques, et à la promotion de la santé.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Participation accrue des membres, des familles et des communautés des Premières nations et des Inuits aux programmes et aux services d'aide;
  • Amélioration du continuum des programmes et des services dans les communautés des Premières nations et des Inuits.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 288,5 315,3 235,7 285,1 285,1 (49,4)
Total des autres types de PT            
Total des AP 288,5 315,3 235,7 285,1 285,1 (49,4)

Commentaires sur les écarts :
Étant donné les améliorations en matière de programmation, le Ministère est mieux placé pour désigner les activités de programmes précises plutôt que les activités de « transfert » génériques.

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions au Programme des établissements de santé et des immobilisations des Premières nations et des Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Le programme procure des fonds aux bénéficiaires admissibles pour la construction, l'acquisition, la location, l'exploitation et l'entretien de postes de soins infirmiers, de centres de santé, de postes sanitaires, de bureaux de santé, de centres de traitement, de résidences pour le personnel et d'immeubles pour le soutien opérationnel.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Accroissement de l'accessibilité aux établissements, au matériel et aux autres biens meubles en matière de santé dans les communautés des Premières nations et des Inuits, de façon à faciliter la prestation des services de santé.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 41,7 55,7 46,5 66,1 66,1 (19,6)
Total des autres types de PT            
Total des AP 41,7 55,7 46,5 66,1 66,1 (19,6)

Commentaires sur les écarts :
La Direction générale a reçu 9,9 M$ de financement à partir du budget supplémentaire des dépenses C, par l'entremise de l'initiative 834619 du CT, « Transition vers de meilleurs résultats ».

Il a été décidé de faire avancer certains projets d'immobilisations prévus pour les années à venir.

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions aux services de santé offerts aux Premières nations et aux Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Une gamme limitée de biens et de services liés à la santé qui sont médicalement nécessaires, mais qui ne sont pas fournis par d'autres régimes d'assurance-santé privés ou provinciaux-territoriaux, est offerte aux Indiens inscrits et aux Inuits reconnus. Les services comprennent les médicaments d'ordonnance, les soins dentaires, les soins de la vue, les fournitures médicales et le matériel médical, les services d'intervention en cas de crise en santé mentale et le transport aux services médicaux qui ne sont pas offerts dans les réserves ou la communauté de résidence.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

Acc ès des clients admissibles aux services de santé non assurés.


Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 136,5 148,1 135,4 150,0 150,0  (14,6)
Total des autres types de PT            
Total des AP 136,5 148,1 135,4 150,0 150,0  (14,6)

Commentaires sur les écarts :
La Direction générale a reçu 12,2 M$ de financement à partir du budget supplémentaire des dépenses C, par l'entremise du de l'initiative 834619 du CT, « Transition vers de meilleurs résultats ».

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions à la protection de la santé des Premières nations et des Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Les programmes sur les maladies transmissibles, l'hygiène du milieu et la recherche favorisent la préparation de la mise en oeuvre de mesures visant à lutter contre les épidémies de maladies évitables, à les gérer et à les maîtriser, et améliorent la gestion et le contrôle des dangers environnementaux.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • La gestion des risques liés à l'hygiène du milieu continue d'améliorer l'état de santé des membres, des familles et des communautés des Premières nations et des Inuits;
  • L`accès amélioré aux programmes de qualité bien coordonnés visant à gérer et à prévenir les maladies transmissibles par les membres, les familles et les communautés des Premières nations et des Inuits.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 29,0 30,9 11,1 24,4 24,4 (13,3)
Total des autres types de PT            
Total des AP 29,0 30,9 11,1 24,4 24,4 (13,3)

Commentaires sur les écarts :
La Direction générale a reçu 8 M$ de financement à partir du budget supplémentaire des dépenses A, par l'entremise des initiatives 834258 (Plan relatif à l'eau et aux eaux usées), 834267 (Programme sur la qualité de l'air) et 834269 (Contaminants de l'environnement) du CT.

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions aux soins de santé primaires des Premières nations et des Inuits

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Les services de soins de santé primaires comprennent les services d'urgence et de soins de courte durée, les services communautaires de soins de santé primaires, y compris la prévention des maladies et des blessures et les activités de promotion de la santé. Ces programmes comprennent également les suivants : les soins à domicile et en milieu communautaire des Premières nations et des Inuits ainsi que la Stratégie de santé buccodentaire.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Accès amélioré aux programmes et aux services de soins de santé primaires de qualité, bien coordonnés et adaptés sur le plan culturel par les membres, les familles et les communautés des Premières nations et des Inuits.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 91,7 92,6 122,2 147,9 147,9 (25,7)
Total des autres types de PT            
Total des AP 91,7 92,6 122,2 147,9 147,9 (25,7)

Commentaires sur les écarts :
La Direction générale a reçu 12,6 M$ de financement aux fins des soins infirmiers à partir du budget supplémentaire des dépenses C. Les coûts associés aux soins infirmiers continuent de s'accroître au-delà des dépenses prévues.

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions au projet pilote de Bigstone sur les services de santé non assurés

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Administration et prestation de services de santé, de concert avec la Bigstone Health Commission, auprès des Indiens inscrits et des Inuits reconnus.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Accès amélioré aux programmes et aux services de soins de santé primaires de qualité, bien coordonnés et adaptés sur le plan culturel par les membres, les familles et les communautés des Premières nations et des Inuits.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 9,0 9,5 8,8 10,0 10,0 (1,2)
Total des autres types de PT            
Total des AP 9,0 9,5 8,8 10,0 10,0 (1,2)

Commentaires sur les écarts :

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions à l'Organisation pour l'avancement de la santé des peuples autochtones

Date de mise en oeuvre :
Avril 2005

Date de clôture :
Mars 2010

Description :
Soutien offert à l'Organisation pour l'avancement de la santé des peuples autochtones

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Habilitation continue des peuples autochtones grâce à l'acquisition et au partage de connaissances sur leur santé.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 NIL
Total des autres types de PT            
Total des AP 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 NIL

Commentaires sur les écarts :

Vérification complétée ou prévue :



Nom du programme de paiements de transfert :
Programme de soutien en santé - résolution des questions des pensionnats indiens

Date de mise en oeuvre :
Novembre 2006

Date de clôture :
Mars 2013

Description :
Ce programme vise à favoriser le bien-être mental des anciens élèves des pensionnats indiens, de leurs familles et de leurs communautés par l'entremise de ce qui suit :

  • Services de soutien à la résolution des questions des pensionnats indiens offerts par le personnel de Résolution des questions des pensionnats indiens Canada;
  • Soutien offert par les aînés;
  • Soutien offert dans le cadre des événements de vérité et réconciliation ou de commémoration;
  • Activités de recherche et de communications en vue de favoriser le bien-être mental des anciens élèves des pensionnats indiens;
  • Sensibilisation générale et demande accrues envers les services de santé mentale offerts aux anciens élèves des pensionnats indiens et leurs familles au cours du processus de résolution.

(Voté)

Résultat(s) stratégiques :
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l`état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens.

Résultats atteints :

  • Des services adaptés aux différences culturelles, globaux, complets et efficaces visant à améliorer le bien-être émotionnel et mental des anciens élèves des pensionnats indiens. 
  • Des services qui permettent aux anciens élèves des pensionnats indiens de divulguer les cas d'abus sexuel et physique des enfants de manière sécuritaire et efficace.

Activité de programme : (AP)
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions s.o. 8,2 0,0 (18,8) (18,8) (18,8)
Total des autres types de PT            
Total des AP s.o. 8,2 0,0 (18,8) (18,8) (18,8)

Commentaires sur les écarts :
La Direction générale a reçu 7,2 M$ de financement par l'entremise de la MJANR 2008-2009, initiative 833196 du CT. De plus, une modification a été apportée au crédit 10, contributions, pour la somme de 11 M$, par l'entremise du budget supplémentaire des dépenses C.

Vérification complétée ou prévue : 


Tableau 5b : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert


Nom du programme de paiements de transfert :
Programme de contribution pour améliorer l'accès aux services de santé offerts aux communautés de langue officielle en situation minoritaire

Date de mise en oeuvre :
18 juin 2003

Date de clôture :
30 juin 2009

Description :
Le Programme de contribution visant à améliorer l'accès aux services de santé pour les collectivités de langue officielle en situation minoritaire a été créé à la suite du budget fédéral de 2003 et du Plan d'action pour les langues officielles du gouvernement fédéral, annoncé le 12 mars 2003. Le budget a octroyé 89 millions de dollars sur cinq ans (2003-2004 à 2007-2008) à Santé Canada pour la mise en oeuvre de projets sur la formation et le maintien en poste des professionnels de la santé ainsi que pour la création de réseaux communautaires afin d'accroître l'accès des collectivités minoritaires de langue officielle - les résidents anglophones du Québec et les francophones vivant à l'extérieur du Québec - à des services de santé dans la langue de leur choix.

Le programme finance les initiatives de réseautage de même que les mesures de formation et de maintien en poste de professionnels de la santé. Dans ce contexte, quatorze accords de contribution ont été signés avec les bénéficiaires des deux collectivités : la Société Santé en français et le Quebec Community Groups Network recevront respectivement 9,3 millions de dollars et 4,7 millions de dollars sur une période de cinq ans pour le maintien et le développement de réseaux visant l'animation et la concertation du milieu autour d'enjeux liés à la santé. Pour la formation et le maintien en poste, le Consortium national de formation en santé (dix institutions postsecondaires) a reçu une somme de 63 millions de dollars sur cinq ans, dans le but d'assurer la disponibilité de professionnels de la santé pouvant travailler en français. De plus, l'Université McGill recevra 12 millions de dollars pour mener des activités de formation linguistique visant à assurer la disponibilité de professionnels de la santé pouvant travailler en anglais au Québec. Un financement supplémentaire de 13,7 M$ a été octroyé au cours de cette période.

En décembre 2008, le gouvernement du Canda a approuvé la première prolongation de cinq and de son programme de contributions sous un nouveau nom : le Programme de contribution pour la santé à l'intention des communautés de langues officielles en situation minoritaire, pour la période s'échelonnant de 2008-2009 à 2012-2013. En plus du financement continu de 23 M$, un financement supplémentaire totalisant 59,3 M$ sera octroyé au cours de la période de cinq ans, pour un engagement total de 174,3 M. Les nouveaux fonds sont octroyés en vertu de la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013 : agir pour l'avenir, qui a été annoncée en juin 2008.

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :

En 2008-2009, le volet « Formation et maintien en poste » du Programme de contribution pour améliorer l'accès aux services de santé offerts aux communautés de langue officielle en situation minoritaire a entraîné 822 inscriptions d'étudiants francophones dans les programmes de formation postsecondaire en soins de santé hors Québec, et plus de 2 000 professionnels de la santé ont reçu une formation linguistique en vue de mieux desservir la communauté anglophone du Québec.
Les activités de réseautage se sont également poursuivies en 2008-2008 par l'entremise, entre autres, de l'organisation de réunions et d'autres interactions avec les gouvernements provinciaux/territoriaux et divers organismes de soins de santé, de même que l'organisation de symposiums de recherche et la participation à ceux-ci. De plus, des efforts ont été déployés afin d'établir de nouveaux réseaux au Québec, dans les régions de l'Abitibi, du Bas-Saint-Laurent, de Laval et de la Côte-Nord.

Pour plus de renseignements au sujet de ces projets, veuillez consulter les sites Web des promoteurs suivants :

  • Société Santé en français [http://santefrancais.ca/]
  • Réseau communautaire de santé et de services sociaux [http://www.chssn.org/fr/default.asp]
  • Consortium national de formation en santé [http://www.cnfs.net/]
  • Université McGill [http://francais.mcgill.ca/hssaccess/]

Activité de programme
Système de santé au Canada
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 24,1 30,6 23,0 27,9 27,9 (4,9)
Total des autres types de PT            
Total des AP 24,1 30,6 23,0 27,9 27,9 (4,9)

Commentaires sur les écarts :
Le 23 mars 2009, le gouvernement du Canada a annoncé un appui supplémentaire de 4 M$ au CNFS en vue de l'aider à renforcer ses efforts de promotion et de recrutement, d'élargir la portée de l'apprentissage à distance, d'améliorer la formation clinique offerte aux étudiants grâce à l'achat de nouveaux équipements médicaux de même que d'améliorer la formation continue et le recrutement de professeurs. En 2008-2009, La SSF a également reçu 500 000 $ supplémentaires et l'Entente Québec-Nouveau Brunswick B Gouvernement du Nouveau-Brunswick a reçu $390,977.

Vérification complétée ou prévue : Aucune



Nom du programme de paiements de transfert :
Fonds des initiatives communautaires de la stratégie antidrogue (fonds de contribution votés)

Date de mise en oeuvre :
Avril 2004

Date de clôture :
31 mars 2010

Description :
Le Fonds des initiatives communautaires de la stratégie antidrogue aidera à réduire l'usage de drogues illicites au pays, en particulier chez les groupes vulnérables, comme les jeunes, en ciblant des initiatives visant à promouvoir la santé et à prévenir la toxicomanie. Le Fonds a pour objectif de faciliter le développement de solutions locales, provinciales, territoriales, nationales et communautaires aux problèmes d'usage de drogues illicites chez les jeunes, ainsi que de promouvoir la sensibilisation du public aux problèmes d'usage de drogues illicites chez les jeunes. Le programme est exécuté par l'entremise des bureaux régionaux et nationaux de Santé Canada de même que de la région du Nord.

Résultat(s) stratégiques :
Réduction des risques pour la santé et pour l'environnement causés par des substances et des produits réglementés, et milieux de vie et de travail plus sains.

Résultats atteints :

  • Le Fonds a reçu et examiné un total de 297 demandes de financement.
  • Au 31 mars 2009, 64 nouveaux projets ont été appuyés en vertu de la Stratégie nationale antidrogue : 6 en Colombie-Britannique, 10 en Alberta, 5 au Manitoba et en Saskatchewan, 18 en Ontario, 12 au Québec, 6 dans la région de l'Atlantique, 3 dans le Secrétariat du Nord et 4 à l'échelle nationale.
  • En vue d'accroître la capacité d'évaluation et de production de rapports des bénéficiaires du financement, de nouveaux ateliers de formation, manuels et modèles de rapports sur l'évaluation ont été élaborés.
  • Trois exercices d'évaluation à l'échelle des programmes ont été réalisés : un examen de programme, une stratégie de mesure du rendement à l'appui de la Stratégie nationale antidrogue et un échantillon d'études de cas démontrant les conséquences à l'échelle de projet.
  • Un plan d'évaluation globale a été élaboré afin d'enregistrer les résultats à l'échelle de projet à titre de contributeurs aux objectifs ou résultats du programme dans son ensemble.

Activité de programme
Consommation et abus de substances
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions 10,7 8,7 11,4 4,9 4,9 6,6
Total des autres types de PT            
Total des AP 10,7 8,7 11,4 4,9 4,9 6,6

Commentaires sur les écarts :
À l'automne 2008, 3 M$ ont été reportés de 2008-2009 à 2010-2011. Par conséquent, les dépenses totales prévues ont atteint 8,4 M$ et le programme a connu un écart de financement de 6,6 M$ en 2008-2009. Les écarts s'expliquent par un démarrage tardif des projets (qui devait s'effectuer en octobre, mais la plupart des projets ont démarré en janvier ou février 2009), pour les raisons suivantes : sollicitation accrue du personnel du programme du FICSA en raison du grand nombre de demandes de financement (révision de près de 300 demandes); dans le contexte de la responsabilité accrue et de la réorientation du FICSA, le processus d'évaluation des propositions a été remanié afin qu'il soit plus rigoureux, et l'accent a été mis sur l'incidence sur les programmes, ce qui a entraîné une période d'examen plus longue, et les élections fédérales ont entraîné un retard dans le processus d'examen et d'approbation de Santé Canada.

Vérification complétée ou prévue :
Au total, 6 vérifications de projets ont été prévues et effectuées au cours de l'exercice 2008-2009.



Nom du programme de paiements de transfert :
Quote-part à l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS)

Date de mise en oeuvre :
15 avril 2008

Date de clôture :
31 mars  2013

Description :
Appuyer l'adhésion du Canada à l'OPS

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :
Le Canada obtient des avantages directs et indirects en raison de son adhésion à l'OPS. La participation aux réunions des organes directeurs et aux consultations des experts offre une tribune pour la vaste diffusion des valeurs canadiennes en matière de santé et de prestation de services de santé ainsi que des approches en matière de santé publique. La participation des experts canadiens du domaine de la santé veille à ce que des liens bilatéraux soient créés et entretenus avec les principaux pays de l'Amérique latine et des Caraïbes.

La directrice de l'OPS publie à chaque année un rapport sur les réalisations de l'organisation de même que sur la façon dont elle a dépensé ses ressources afin d'atteindre les objectifs énoncés. Santé Canda présente un lien vers le site Web de l'OPS : (http://www.paho.org/Francais/gov/govbodies-index.htm).


Activité de programme
Affaires internationales de santé
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions s.o. s.o. 0 12,0 12,0 (12,0)
Total des autres types de PT            
Total des AP s.o. s.o. 0 12,0 12,0 (12,0)

Commentaires sur les écarts :
Étant donné qu'aucunes dépenses n'ont été prévues pour la quote-part à l'OPS en 2008-2009, l'écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est de 12 M$.

Vérification complétée ou prévue : Aucune



Nom du programme de paiements de transfert :
Contributions à la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme

Date de mise en oeuvre :
1er juillet 2007

Date de clôture :
31 mars 2012

Description :
Le programme de contribution à la Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT) vise à contribuer à la réalisation des objectifs de la SFLT en fournissant de l'aide aux provinces, aux organismes non gouvernementaux, aux chercheurs et aux autres intervenants en matière de lutte contre le tabagisme. En 2007, le gouvernement du Canada a annoncé les nouveaux objectifs de la SFLT, jusqu'à l'exercice 2011. Les objectifs sont les suivants :

Objectif :
Réduction de la prévalence moyenne du tabagisme au Canada de 19 % (2005) à 12 % d'ici 2011.

Les nouveaux objectifs sont les suivants :

  • Faire passer la prévalence de jeunes Canadiens (de 15 à 17 ans) qui fument de 15 % à 9 %;
  • Augmenter de 1,5 million le nombre de Canadiens adultes qui renoncent au tabac;
  • Réduire la prévalence de l'exposition quotidienne à la fumée secondaire de 28 % à 20 %;
  • Examiner la prochaine génération de politiques antitabac au Canada;
  • Contribuer à la mise en oeuvre mondiale de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac;
  • Surveiller et examiner les activités de contrebande de produits du tabac et renforcer la conformité.

Résultat(s) stratégiques :
Réduction des risques pour la santé et pour l'environnement causés par des substances et des produits réglementés, et milieux de vie et de travail plus sains.

Résultats atteints :

  • Appui envers la coordination d'un projet de recherche fondé sur la pratique qui facilite l'élaboration, la mise à l'essai et la mise en oeuvre de programmes hospitaliers d'abandon du tabac au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Parmi les résultats escomptés du projet se trouve l'amélioration des politiques et systèmes institutionnels liés à la désignation et au traitement systématiques des fumeurs dans les hôpitaux du Canada.
  • Appui continu envers les organismes qui facilitent le transfert et l'échange des connaissances de même que le réseautage en matière de lutte contre le tabagisme, notamment l'appui envers la cinquième Conférence nationale sur le tabagisme ou la santé tenue à Edmonton en octobre 2007.
  • Établissement d'un réseau de recherche national fondé sur la pratique visant à faciliter la recherche et l'échange de connaissances en vue de fournir des renseignements sur la rédaction des lignes directrices sur le renoncement au tabac destiné à l'usage en pratique clinique et dans le cadre des stratégies basées sur les populations.
  • Renforcement de la capacité du Canada à appuyer la lutte contre le tabagisme par l'entremise de la création d'une infrastructure permettant une augmentation du nombre d'initiatives nationales et internationales de lutte contre le tabagisme grâce à la collaboration et au partage de renseignements avec les organismes internationaux de même que la promotion et l'appui de la mise en oeuvre de la Convention-cadre pour la lutte antitabac.
  • Appui envers l'élaboration de politiques de lutte contre le tabagisme, notamment les travaux sur les nouveaux enjeux.

Activité de programme
Consommation et abus de substances
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions s.o. s.o. 0,5 0,5 0,5 néant
Total des contributions 14,8 2,8 15,8 7,4 7,4 8,4
Total des autres types de PT 0 0 0 0 0 0
Total des AP 14,8 2,8 15,8 7,4 7,4 8,4

Commentaires sur les écarts :
Fonds inutilisés en raison des retards dans les processus d'approbation.

Vérification complétée ou prévue : Aucune



Nom du programme de paiements de transfert :
Programme de soutien au financement du traitement de la toxicomanie

Date de mise en oeuvre :
Octobre 2007 - Groupe des services
April 2008 - Groupe des systèmes

Date de clôture :
31 mars 2012 (Groupe des services)
31 mars 2013(Groupe des systèmes)

Description :
En vertu de la Stratégie nationale antidrogue, le Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT) offre un soutien financer de 111 millions de dollars sur cinq ans aux gouvernements des provinces et des territoires dans le but de soutenir les services de traitement contre la toxicomanie pour les jeunes à risque et de contribuer à améliorer la qualité des services de traitement. Un financement supplémentaire de 10 M$ sur cinq ans est destiné à appuyer un projet dans le centre-ville est de Vancouver.

Résultat(s) stratégiques :
Réduction des risques pour la santé et pour l'environnement causés par des substances et des produits réglementés, et milieux de vie et de travail plus sains.

Résultats atteints :

  • Au total, six propositions ont été financées en 2008-2009 : 4 projets de systèmes (Nouvelle-Écosse, Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies, Terre-Neuve-et-Labrador et Yukon; les deux derniers étaient de nature évolutive) et 2 projets de services (centre-ville est de la Colombie-Britannique et Nouvelle-Écosse).
  • Un atelier national sur les meilleures pratiques comptant 47 participants de partout au pays a été organisé afin d'aider les planificateurs de programmes, les décideurs et les travailleurs de première ligne à établir des réseaux et à partager leurs expériences dans l'intervention précoce.
  • Début des travaux visant à élaborer des plans de mesure du rendement et d'évaluation individuels propres à un projet.
  • Collaboration avec la DGSESC afin d'établir un système intégré de planification et de présentation de rapports sur le rendement visant à enregistrer le rendement à l'échelle des projets et des programmes du PFTT, de même qu'à produire des rapports connexes.

Activité de programme
Consommation et abus de substances
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions            
Total des contributions s.o. s.o. 28,7 1,4 1,4 27,3
Total des autres types de PT            
Total des AP s.o. s.o. 28,7 1,4 1,4 27,3

Commentaires sur les écarts :
Bien que les autorisations totales du PFTT pour l'exercice 2008-2009 étaient de 28,7 M$, 16,6 M$ ont été reportés de 2008-2009 vers les exercices subséquents. Par conséquent, les dépenses prévues pour l'année ont été réduites à 12,1 M$, et 10,8 M$ n'ont pas été utilisés en raison des retards dans la mise en place du programme. Parmi les motifs expliquant les retards se trouvent les suivantes : les élections fédérales ont entraîné des retards dans la capacité du programme à procéder aux évaluations externes obligatoires des propositions de services de traitement; la majorité des gouvernements provinciaux et territoriaux avaient besoin de plus de temps que prévu pour préparer des plans complets relatifs au groupe des systèmes; les homologues provinciaux et territoriaux avaient besoin de l'approbation du Cabinet provincial ou du Conseil du Trésor pour conclure des accords de financement avec le gouvernement fédéral (ce qui prenait parfois jusqu'à quatre mois).

Vérification complétée ou prévue : Aucune



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention à la Société canadienne du sang : Recherche et développement sur la sécurité et l'efficacité de l'approvisionnement en sang

Date de mise en oeuvre :
Avril 2000

Date de clôture :
En cours

Description :
Soutenir la recherche fondamentale, appliquée et clinique portant sur la sûreté et l'efficacité des réserves de sang par l'entremise de la Société canadienne du sang.

Résultat(s) stratégiques :
Accès à des produits de santé et à des aliments efficaces et sûrs et à des renseignements permettant de faire des choix santé.

Résultats atteints :

  • Amélioration continue apportée à la recherche fondamentale, appliquée et clinique sur la sécurité et l'efficacité des réserves de sang.

Activité de programme
Produits de santé
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 néant
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 néant

Commentaires sur les écarts :  s.o.

Vérification complétée ou prévue : Aucune


Tableau 5c : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert


Nom du programme de paiements de transfert :
Programme de contributions dans le cadre des politiques et des stratégies en matière de soins de santé (Voté)

Date de mise en oeuvre :
24 septembre 2002

Date de clôture :
31 mars 2013

Description :
Le Programme offrira des analyses et des conseils stratégiques afin d'appuyer l'engagement des premiers ministres vis-à-vis d'un système de santé plus accessible, de bonne qualité, durable et fiable, et qui réponde aux besoins des Canadiens et des Canadiennes. Le volet fondamental du Programme a été établi en vue d'appuyer la recherche visant à cibler, évaluer et promouvoir les nouveaux modèles, approches et pratiques exemplaires qui répondent aux priorités du système de soins de santé, actuels et nouveaux, de même que pour favoriser la prise de décision stratégique fondée sur des données probantes en vue d'obtenir des soins de santé de qualité. Le Programme a évolué pour comprendre la prestation du Système canadien de déclaration et de prévention des incidents médicamenteux, de la Stratégie pancanadienne en matière de ressources humaines en santé (RHS), de l'Initiative relative aux professionnels de la santé diplômés à l'étranger, de l'Initiative nationale sur les temps d'attente et du fonds pour les projets pilotes liés aux garanties sur les délais d'attente pour les patients (GDAP).

Le Système canadien de déclaration et de prévention des incidents médicamenteux (SCDPIM) vise à réduire les préjudices entraînés par les incidents médicamenteux évitables par l'entremise d'activités comme la collecte et l'analyse de données normalisées sur les incidents de même que l'élaboration et la diffusion de renseignements sur les meilleures pratiques dans des systèmes d'utilisation sans risques des médicaments.

La Stratégie pancanadienne en matière de ressources humaines en santé (RHS) vise à recruter et à maintenir en poste une main-d'oeuvre stable et optimale en santé qui favorise le renouvellement global des soins de santé et la diminution des temps d'attente. Le gouvernement fédéral a octroyé 20 millions de dollars par année afin de lancer des initiatives conjointes par l'entremise de la Stratégie pancanadienne en matière de RHS, notamment : la Planification pancanadienne des ressources humaines (RH) du secteur de la santé; la Formation interprofessionnelle pour une pratique en collaboration centrée sur le patient (FIPCCP); et le Recrutement et le maintien en poste (RMP).

L'Initiative relative aux professionnels de la santé diplômés à l'étranger (IPSDÉ) est conçue en vue de faciliter l'intégration des professionnels de la santé diplômés à l'étranger (PSDÉ) en réduisant les obstacles à l'exercice de la profession et en aidant lesdits professionnels à obtenir un permis au sein de l'effectif des soins de santé du Canada. Elle aura pour résultat d'accroître le nombre de professionnels de la santé, ce qui aidera à faire face aux pénuries de main-d'oeuvre actuelles et imminentes et à respecter les objectifs liés aux délais d'attente pour les patients. Le gouvernement canadien a octroyé 75 millions de dollars sur cinq ans dans son budget du printemps 2005 afin d'appuyer l'Initiative. Dans le budget du printemps 2005, le gouvernement du Canada a engagé 75 M$ sur cinq ans en vue d'appuyer l'IPSDÉ.

Le fonds pour les projets pilotes de garanties sur les délais d'attente pour les patients (GDAP) constitue une initiative triennale (2007-2008 à 2009-2010) visant à aider les provinces et les territoires à élaborer et à tester des approches novatrices pour l'établissement de garanties, notamment les options de soins alternatifs (recours) lorsque les délais relatifs à certains services de santé sont dépassés.

L'Initiative nationale sur les temps d'attente constituait une initiative triennale (2006-2007 à 2008-2009) visant à favoriser la recherche de même que l'établissement et la diffusion de connaissances en vue de l'élaboration de politiques, de pratiques exemplaires, de programmes et de services visant à améliorer l'accès aux soins et à réduire les temps d'attente.

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :
Le volet fondamental du Programme soutient les projets de contribution qui traitent des questions prioritaires émergentes relatives aux politiques de la santé. Au cours de l'exercice 2008-2009, ce volet... (deux exemples récents d'initiatives importantes qui ont été lancés dans le cadre du volet fondamental sont la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer et la Commission de la santé mentale du Canada).

Grâce aux fonds provenant du volet fondamental, le SCDPIM a obtenu la participation de 293 hôpitaux et 27 centres de soins de longue durée à l'auto-évaluation en matière de sécurité des médicaments qui a entraîné une meilleure compréhension des incidents médicamenteux qui se produisent dans notre système de soins de santé, et enfin a influencé l'établissement de plus de 50 mesures de sécurité fondées sur le système intégrées aux normes du Conseil canadien d'agrément des services de santé de 2008.

La Stratégie pancanadienne en matière de ressources humaines en santé (RHS) et l'Initiative relative aux professionnels de la santé diplômés à l'étranger permettent à Santé Canada de conserver un rôle de leader dans les domaines prioritaires des RHS. Parmi les exemples se trouvent les suivants :

  • Mobilisation des professionnels, des organisations professionnelles, des employeurs, telles les régies régionales de la santé, et des établissements de recherche et d'enseignement. Par exemple, au cours de l'exercice 2008-2009, les 11 projets de formation interprofessionnelle du pays ont permis de désigner les composantes clés de la formation interprofessionnelle efficace, de créer des modules ou interventions d'apprentissage et de renforcer la capacité des formateurs.
  • Parmi les réalisations importantes émanant de l'IPSDE se trouvent des gains importants dans les domaines comme l'élaboration d'évaluations, le rapprochement, l'orientation et les programmes de langue et de communication destinés à des groupes de PSDE précis. Par exemple, de nouveaux programmes d'évaluation pour les IIDE ont été lancés dans les provinces de l'Ouest et de l'Atlantique, et un projet pilote extraterritorial novateur a été mis en oeuvre en vue d'évaluation les IIDE avant leur immigration. En vue de répondre aux besoins en matière d'orientation, un programme interdisciplinaire d'orientation au sein du système canadien de soins de santé est maintenant offert, et des services de soutien professionnel ont été établis dans de nouveaux centres en Ontario et en Colombie-Britannique.
  • Parmi les investissements dans les nouveaux programmes novateurs du pays visant le renforcement des stratégies de recrutement et de maintien en poste au cours de l'exercice 2008-2009 se trouvent quatre projets pilotes en la matière, qui ont aidé à cibler les interventions efficaces en vue de créer des milieux de travail plus sains, de réduire les blessures et l'absentéisme ainsi que d'améliorer la satisfaction à l'égard du travail.
  • En se fondant sur le cadre FPT pour la planification pancanadienne des RHS en collaboration, la Stratégie a faciliter la collaboration continue entre les provinces et les territoires, les organisations professionnelles et les autres intervenants clés en vue de travailler à une approche pancanadienne coordonnée et solide relative à la planification et à la prévision des RHS.

Le fonds pour les projets pilotes liés aux GDAP finance actuellement 12 projets pilotes dans six provinces et deux territoires touchant un éventail de domaines cliniques et approches visant à améliorer la gestion des temps d'attente et à éclairer l'établissement des garanties. Ces projets se poursuivront jusqu'à la fin de l'exercice 2009-2010 et aideront à soutenir les engagements FPT envers l'établissement de garanties dans au moins un domaine clinique d'ici le 31 mars 2010.

  • Au cours de sa dernière année d'opération (2008-2009), l'Initiative nationale sur les temps d'attente a continué d'appuyer les projets novateurs de tout le pays qui génèrent et diffusent de nouvelles connaissances sur la gestion des temps d'attente, élaborent des pratiques exemplaires et effectuent ou complètent des travaux préparatoires importants aux fins de la mise en oeuvre des garanties sur les délais d'attente pour les patients. Une synthèse des leçons tirées de l'Initiative est actuellement achevée et sera utilisée pour éclairer les orientations de politique futures dans le domaine des temps d'attente de même que l'utilisation de mécanismes de financement comme l'Initiative nationale sur les temps d'attente pour atteindre les objectifs fédéraux en matière de politique.

Activité de programme
Système canadien de soins de santé
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 26,7 43,4 51,9 40,6 40,6 11,3
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 26,7 43,4 51,9 40,6 40,6 11,3

Commentaires sur les écarts :
 : Le budget des dépenses prévues émanait de discussion prometteuses avec les gouvernements provinciaux et territoriaux ainsi que d'autres partenaires clés au sujet des projets de contributions possibles en matière de politique sur les soins de santé. La non-utilisation des fonds émane de l'incapacité du Programme à finaliser ces discussions à temps pour lancer les projets au cours de l'exercice 2008-2009.

Vérification complétée ou prévue :
Le Programme a entamé la vérification financière de trois projets de contribution en 2008-2009, qui devraient être terminés au plus tard à l'automne 2009.



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention nominative pour l'Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP)

Date de mise en oeuvre :
10 décembre 2003

Date de clôture :
31 mars 2013

Description :
L'ICSP est une corporation indépendante sans but lucratif qui a pour objectif d'assumer un rôle directeur et de coordination afin de créer une culture propice à la sécurité des patients et à l'amélioration de la qualité dans l'ensemble du système de santé canadien. Il fait la promotion des idées novatrices et pratiques exemplaires, donne des conseils et sensibilise le public, les patients et les intervenants au sujet des stratégies efficaces visant à améliorer la sécurité des patients.

La subvention nominative vise à fournir une aide financière afin d'appuyer les efforts déployés par l'ICSP pour appliquer les dispositions de l'Accord de 2003 des premiers ministres visant à améliorer la qualité des soins de santé, et ce, par le renforcement de la coordination du système et de la collaboration nationale relativement à la sécurité des patients. L'accord de contribution de l'ICSP a été renouvelé en 2008 pour une période de cinq ans débutant le 1er avril 2008 et prenant fin le 31 mars 2013.

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :
Amélioration de la sensibilisation et de la coordination nationale en matière de sécurité des patients grâce à plusieurs grandes initiatives :

  • Réalisation, en collaboration avec le University Health Network, de l'adaptation canadienne de la campagne Safe Surgery Saves Lives (Les chirurgies sécuritaires sauvent des vies) de l'Alliance mondiale pour la sécurité des patients de l'Organisation mondiale de la Santé en partenariat avec un groupe de travail représentant 15 organisations canadiennes. La liste de contrôle d'une chirurgie sécuritaire émanant de la campagne et dont l'objectif est de réduire les complications ou décès associés aux chirurgies au Canada, a été appuyée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et mise à la disponibilité des organisations de soins de santé de tout le pays.
  • parrainage de la quatrième Semaine nationale de la sécurité des patients dont le thème visait le bilan comparatif des médicaments : L'information est la meilleure prescription : Questionnez. Écoutez. Parlez-en; L'objectif de la semaine de 2008 était la sensibilisation à l'égard des enjeux en matière de sécurité des patients ainsi que des programmes et projets connexes liés au bilan comparatif des médicaments au Canada.
  • Offre du deuxième cours destiné aux responsables de la sécurité des patients du Canada; il s'agit d'un cours complet qui apprend aux professionnels de la santé et dirigeants dont le portefeuille comprend la sécurité des patients comment établir des programmes sur la sécurité des patients au sein de leurs organisations.
  • Présentation du tout premier cadre sur les compétences interprofessionnelles en matière de sécurité des patients, en collaboration avec le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. L'ICSP a entrepris une stratégie de diffusion afin de familiariser les professionnels des soins de santé avec le cadre sur les compétences en matière de sécurité, qui comprend six domaines de compétences clés qui conviennent à tous les professionnels de la santé  et qui peuvent être intégrés aux programmes de formation et activités de perfectionnement professionnel.
  • élargissement du nombre d'équipes et d'organisations de soins de santé participant à la campagne Des soins de santé plus sécuritaires Maintenant! en vue de promouvoir des stratégies reposant sur des données probantes visant la réduction du nombre de blessures et de décès reliés aux événements indésirables. La campagne a été lancée en 2005 et présentait six stratégies fondées sur des données probantes; le 2 avril 2008, l'ICSP a annoncé qu'il passait à la phase II de la campagne et y ajoutera quatre nouvelles interventions visant à réduire les événements indésirables, dont deux se centreront sur le contexte des soins de longue durée.
  • De plus, comme l'énonce son Plan stratégique, l'ICSP continue d'assurer le leadership et la coordination afin de prévenir et de réduire les torts causés aux patients, et se centre sur quatre domaines clés : éducation, interventions et programme, recherche, outils et ressources.

Activité de programme
Système de santé au Canada
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions s.o. 7,6 8,0 8,0 8,0 néant
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP s.o. 7,6 8,0 8,0 8,0 néant

Commentaires sur les écarts : s.o.

Vérification complétée ou prévue : Santé Canada n'a effectué aucune vérification de l'ICSP, et aucune n'est prévue à l'heure actuelle.



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention au Partenariat canadien contre le cancer (Voté)

Date de mise en oeuvre :
1er avril 2007

Date de clôture :
31 mars 2012

Description :
Le Partenariat canadien contre le cancer est responsable de la mise en oeuvre de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, un plan quinquennal qui a pour objectifs de réduire le nombre de nouveaux cas de cancer dans la population canadienne, d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes et de réduire la probabilité qu'ils en meurent.

Le mandat du Partenariat canadien contre le cancer est de faire preuve de leadership dans la lutte contre le cancer au Canada, grâce à la gestion des connaissances et à la coordination des efforts entre les provinces et les territoires, les spécialistes en oncologie, les groupes d'intervenants et les organisations autochtones, afin de favoriser le changement et d'améliorer les résultats de santé par rapport à cette maladie. Le Partenariat servira de source pancanadienne pour fournir l'information la plus récente qui soit dans les secteurs prioritaires stratégiques, dont la prévention, le dépistage précoce, le rétablissement de l'équilibre pour des soins centrés sur les patients, les directives sur les pratiques cliniques, les ressources humaines en santé et les normes. Il appuiera également les principales activités de recherche et facilitera l'élaboration d'un système de surveillance pancanadien.

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :

  • Au cours de la dernière année, le Partenariat a lancé un certain nombre de projets d'intérêt dont CAREX Canada (un projet visant à établir des estimations du nombre de Canadiens exposés aux cancérogènes dans leur milieu de travail ou leur communauté) et Le Projet de partenariat canadien pour demain (une étude pancanadienne des cohortes impliquant environ 300 000 Canadiens qui examinera la façon dont la génétique, l'environnement, le mode de vie et le comportement contribuent au développement de divers cancer au fil du temps).

Activité de programme
Système de santé au Canada
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 0 28,8 50,0 58,2 58,2 (8,2)
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 0 28,8 50,0 58,2 58,2 (8,2)

Commentaires sur les écarts : Le plan d'origine visant à dépenser 50 M$ par année a été modifié en raison du report des fonds de 2007-2008 pour les années suivantes.

Vérification complétée ou prévue : Le Partenariat fera partie du plan de vérification du Programme de contribution de la politique des soins de santé de 2011-2012.



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention pour l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) (Voté)

Date de mise en oeuvre :
1er avril 2005

Date de clôture :
31 mars 2013

Description :
L'ACMTS est un organisme indépendant, sans but lucratif financé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, qui la chargent de donner des conseils judicieux et impartiaux ainsi que des renseignements fondés sur des données probantes au sujet de l'efficacité des médicaments et d'autres technologies de la santé aux décideurs canadiens en matière de soins de santé. La subvention proposée vise à donner à l'ACMTS de l'aide financière pour soutenir les principaux secteurs d'activités, c'est-à-dire l'Examen commun des médicaments (ECM), l'Évaluation des technologies de la santé (ETS) ainsi que le Service canadien de prescription et d'utilisation optimales des médicaments (SCPUOM).

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :

  • Des renseignements fondés sur des données probantes à l'appui de la prise de décisions éclairées quant à l'efficacité des médicaments et des technologies de la santé en ce qui a trait aux résultats pour la santé et aux coûts.

Activité de programme
Système de santé au Canada
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 17,0 17,2 16,9 16,9 16,9 0,0
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 17,0 17,2 16,9 16,9 16,9 0,0

Commentaires sur les écarts : s.o.

Vérification complétée ou prévue : Une évaluation indépendante des activités commerciales de base de l'ACMTS s'avère nécessaire aux termes de l'accord de financement de 2008-2013 entre Santé Canada et l'ACMTS. L'accord de financement énonce que cette évaluation doit couvrir la période du 1er avril 2007 au 31 mars 2011 et être présentée au ministre au plus tard le 31 décembre 2011. L'évaluation vise à évaluer le rendement de l'ACMTS dans l'atteinte de l'objectif visé par la subvention, notamment l'optimisation des ressources de l'ACMTS.



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention nominative pour la Commission de la santé mentale du Canada (Voté)

Date de mise en oeuvre :
April 1, 2008

Date de clôture :
March 31, 2017

Description :
Aux termes du budget de 2007, le gouvernement du Canada a annoncé l'octroi de fonds pour la mise en place de la Commission de la santé mentale du Canada, une organisation indépendante et autonome chargée d'organiser une campagne anti-stigmate, d'établir un centre pancanadien d'échange des connaissances et de faciliter ou d'animer un processus visant à élaborer une stratégie nationale en matière de santé mentale au Canada. Le rôle et la structure de la Commission se fondent sur les recommandations du Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie émises dans son rapport complet intitulé De l'ombre à la lumière : La transformation des services concernant la santé mentale, la maladie mentale et la toxicomanie au Canada.

À titre de centre de liaison national en matière de santé mentale et de maladie mentale, la Commission adoptera une approche ciblée pour traiter de ces enjeux au Canada, favorisera l'amélioration de la coordination et du partage de renseignements parmi les  intervenants en santé mentale et la communauté de la santé publique, et favorisera une meilleure compréhension du public à l'égard de la santé et de la maladie mentale à l'échelle nationale.

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :
La Commission a fait des progrès considérables au cours de sa première année et demie de mise en oeuvre en ce qui a trait à sa capacité à établir des partenariats et a accroître la sensibilisation nationale à l'égard des défis associés à la santé et à la maladie mentale. Ses réussites organisationnelles comprennent notamment la mise sur pied d'un conseil d'administration et de huit comités consultatifs (enfance et adolescence; santé mentale et loi; aînés; autochtones; milieu de travail; aidants membres de la famille; systèmes de services; science), l'embauche de personnel permanent et confirmation du lieu de son siège social, à Calgary. Des progrès ont également été réalisés relativement aux activités associés au mandat, plus particulièrement ce qui suit :

  • Établissement d'une stratégie nationale : un document-cadre provisoire a été élaboré et a servi à orienter les consultations pancanadiennes avec les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux. Les consultations se sont tenues à la mi-avril, et la Commission finalise actuellement le document.
  • L'Initiative anti-stigmate : Les travaux visant à élaborer et à lancer une initiative anti-stigmate et anti-discrimination vont bon train. En vue de soutenir ces efforts, deux projets pilotes de marketing social visant les enfants et les jeunes de même que les professionnels de la santé sont également en cours d'élaboration. La Commission prévoit mettre en oeuvre les projets pilotes en 2009; des évaluations connexes sont prévues tout au long de la mise en oeuvre.

Activité de programme
Système de santé au Canada
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 0 0 7,5 7,5 7,5 Néant
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 0 0 7,5 7,5 7,5 Néant

Commentaires sur les écarts : s.o.

Vérification complétée ou prévue : Comme l'énonce l'accord de financement la Commission doit engager un vérificateur indépendant pour procéder à une vérification complète de ses états financiers à chaque exercice. Les états financiers vérifiés de 2008-2009 sont maintenant complétés et ont été présentés dans le cadre de la réunion du conseil d'administration du 31 mai 2009 à des fins d'approbation. 



Nom du programme de paiements de transfert :
Subvention à l'Institut canadien d'information sur la santé (Voté)

Date de mise en oeuvre :
1er avril 1999

Date de clôture :
31 mars 2012

Description :
L'ICIS est un organisme indépendant sans but lucratif appuyé par les administrations fédérale, provinciales et territoriales (FPT), qui fournit des données et des analyses essentielles sur le système de santé au Canada et la santé des Canadiens. L'ICIS a été créé en 1991 par les ministres FPT de la Santé dans le but de combler d'importantes lacunes en matière d'information sur la santé. Les données et les rapports de l'ICIS orientent les politiques de la santé, appuient la prestation efficace des services de santé et accroissent la sensibilisation de la population canadienne aux facteurs qui contribuent à une bonne santé.

Depuis 1999, le gouvernement fédéral finance l'ICIS grâce à une série de subventions et de subventions conditionnelles, connue sous le nom Initiative du Carnet de route. Récemment, le financement de l'ICIS a été consolidé dans l'Initiative d'information sur la santé.

Dans le cadre des initiatives du Carnet de route I, II et II+, l'ICIS a reçu environ 260 millions de dollars depuis 1999. Dans le budget de 2005, le gouvernement a affecté une somme additionnelle de 110 millions de dollars sur cinq ans (de 2005-2006 à 2009-2010) à l'initiative du Carnet de route III. Ces fonds ont permis à l'ICIS de fournir en temps opportun de l'information de qualité en matière de santé, notamment la présentation de données sur divers indicateurs de santé importants et d'autres publications sur la santé, afin d'améliorer la prise de décisions et la responsabilisation dans le secteur de la santé.

À compter de 2007-2008, l'Initiative d'information sur la santé fournira des subventions qui remplaceront le financement versé dans le cadre des initiatives du Carnet de route II, II + et III et elle accordera aussi des fonds pour de nouvelles initiatives. Ces fonds permettront à l'ICIS de poursuivre son important travail dans le cadre des initiatives du Carnet de route et d'améliorer davantage la couverture des systèmes de données sur la santé. Cela permettra aux Canadiens d'obtenir de l'information sur leur système de santé, dont de l'information sur les temps d'attente, et favorisera l'élaboration d'indicateurs comparables de la santé. Grâce à ce financement, l'ICIS sera en mesure de répondre efficacement aux nouvelles priorités. Dans le cadre de cette initiative, jusqu'à 404,49 millions de dollars sur cinq ans (de 2007-2008 à 2011-2012) seront versés à l'ICIS.

Résultat(s) stratégiques :
Système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de santé de la population canadienne

Résultats atteints :
Au cours de l'exercice 2008-2009, l'ICIS a atteint les objectifs clés de son plan opérationnel, notamment les suivants :

  • L'ICIS a élaboré une nouvelle gamme de produits - Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA), niveau 1. Cette nouvelle base de données permet la présentation d'un ensemble d'éléments de données de base sur la démographie, l'administration et les temps d'attente relativement aux visites de la salle d'urgence, ce qui améliorera grandement la rapidité de la production de rapport sur les temps d'attente comparatifs dans les urgences.
  • Des progrès importants ont été réalisés afin d'accroître l'implantation des systèmes de production de rapports sur les soins à domicile et les soins continus au sein des administrations. Cinq administrations présentent des données au Système d'information sur les services à domicile (SISD), ce qui constitue une augmentation de quatre administrations au cours de la dernière année.
  • Sur le plan pharmaceutique, six administrations ont présenté des données sur les allégations au Système national d'information sur l'utilisation des médicaments prescrits(SNIUMP). Cela a permis à l'ICIS d'effectuer sa toute première (et sa deuxième) analyse à l'aide de ces données. L'ICIS a également complété avec succès un essai de son Système canadien de déclaration et de prévention des incidents médicamenteux (SCDPIM) et entamera son déploiement au cours de l'exercice 2009-2010.
  • L'ICIS a débuté les travaux visant à améliorer sa Base de données canadienne SIG (BDCS) afin de permettre une présentation plus fréquente des données à partir de l'exercice 2009-2010, ce qui donnera aux administrations un accès à des données plus pratiques et opportunes aux fins de l'analyse.
  • L'ICIS a terminé la préparation de la collecte de données aux fins de deux nouvelles bases de données sur les ressources humaines en santé relatives aux techniciens de laboratoires et aux techniciens en radiation médicale, et a démarré la collecte.
  • Au cours de l'exercice 2008-2009, l'ICIS a élaboré une approche concertée en vue d'améliorer l'information sur les soins de santé primaires au Canada. 
  • L'ICIS a tenu une réunion de travail avec les hauts représentants provinciaux et territoriaux chargés de la mesure des temps d'attente, qui a entraîné le renouvellement de l'engagement de même que l'élaboration de stratégies et de plans d'action en vue d'améliorer l'uniformité et la comparabilité des indicateurs provinciaux et territoriaux des temps d'attente, particulièrement les temps d'attentes associés aux soins d'urgence et à la consultation de spécialistes.
  • L'ICIS a également entamé l'élaboration d'un programme de travail sur la santé mentale dans la communauté.
  • L'ICIS a pris un rôle de direction dans le domaine des normes relatives au contenu des données et de l'utilisation des dossiers de santé électroniques et des dossiers médicaux électroniques (DES/DME) dans le système de santé. À la suite du Sommet de l'information sur la santé tenu en février 2008, l'ICIS a collaboré avec Inforoute santé du Canada (Inforoute) et d'autres intervenants (p. ex. BI) en vue de proposer un plan d'action, qui a été approuvé par les sous-ministres de même que le conseil d'administration d'Inforoute.

Analyse pertinente et recevable :

  • L'ICIS a élaboré et publié plus de 60 produits analytiques, notamment des rapports analytiques spéciaux sur les thèmes prioritaires (p. ex. accès et qualité des soins, temps d'attentes, résultats pour la santé, continuité des soins) et des études spéciales portant sur les thèmes prioritaires en matière de services de santé (p. ex. coûts, sécurité des patients).
  • En ce qui a trait aux méthodes de groupement de la clientèle, l'ICIS travaille en étroite collaboration avec les administrations afin d'effectuer des analyses comparatives et d'offrir des formations et des ateliers visant à aider les intervenants à comprendre et à utiliser les outils.

Amélioration de l'utilisation et de la compréhension :

  • En vue d'améliorer l'accès à ses données et leur utilisation, l'ICIS a encouragé l'adoption et l'utilisation de son portail, qui offre un accès à des données pouvant identifier un établissement sur la prestation de services par les hôpitaux du pays. L'utilisation du portail a augmenté de façon significative cette année; parmi les utilisateurs se trouvent trois ministères de la Santé, neuf régies régionales de la santé et 23 établissements.
  • L'ICIS a également lancé un projet visant à améliorer son site Web public afin de le rendre plus convivial et d'accroître l'accessibilité à ses nombreux produits d'information et données; il a de plus lancé un certain nombre de projets et initiatives visant à améliorer l'accès à ses rapports électroniques actuels de même qu'à augmenter le nombre de rapports électroniques offerts aux organisations de fournisseurs de soins et aux gestionnaires du système de santé, de même que leur fonctionnalité.

Activité de programme
Système de santé au Canada
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Total des autorisations 2008-2009 Dépenses
réelles
2008-2009
12) Écart entre 9) et 11)
Total des subventions 19,7 51,1 81,7 81,7 81,7 Néant
Total des contributions            
Total des autres types de PT            
Total des AP 19,7 51,1 81,7 81,7 81,7 Néant

Commentaires sur les écarts : s.o.

Vérification complétée ou prévue : Les vérificateurs internes de Santé Canada ont terminé récemment une vérification sur le Programme de contribution pour l'information sur la santé. Les vérificateurs ont conclu que, généralement, les contrôles internes en place à l'ICIS pour la gestion de l'accord de contribution étaient suffisants pour respecter les modalités de l'accord à quelques exceptions près. L'exposition au risque n'était pas grave.




Financement pluriannuel initial

1. Nom du bénéficiaire : Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé (FCRSS)

2. Date de mise en oeuvre : 1996-1997

3. Date de clôture : s.o.

4. Total des fonds affectés : 151,5 M$

5. Description :

Le financement fédéral total destiné à la FCRSS est le suivant (les programmes de la FCRSS reçoivent également des fonds d'autres sources) :

1996 - Financement de 66,5 M$ sur cinq ans pour l'établissement de la Fondation;

1999 - Subvention unique de 25 million $ pour appuyer un programme s'étendant sur une période de dix ans pour le développement d'une capacité de recherche sur le recrutement, le maintien en poste, la gestion et le leadership dans le domaine des soins infirmiers, ainsi que sur les défis découlant de la restructuration du système de santé (Fonds de recherche en sciences infirmières ou FRSI); et subvention unique de 35 millions $ pour soutenir la participation de la FCRSS au réseau des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ;

2003 - Subvention unique de 25 millions $ pour l'élaboration d'un programme destiné aux professionnels de la santé et à leurs organismes pour qu'ils acquièrent les compétences qui leur permettront de trouver, évaluer, interpréter et utiliser des données de recherche dans le but de mieux gérer le système de santé au Canada (Formation en utilisation de la recherche pour cadres qui exercent dans la santé ou FORCES), et ce, sur une période de 13 ans.

La mission de la FCRSS est d'appuyer les décisions fondées sur des données probantes dans le cadre de l'organisation, de la gestion et de la prestation des services de santé par le financement de la recherche, le renforcement des capacités et le transfert des connaissances.

Par son travail, la FCRSS contribue à l'objectif stratégique de Santé Canada d'approfondir les connaissances pour s'attaquer aux priorités en matière de santé et de soins de santé. De façon plus précise, les programmes de la FCRSS favorisent le perfectionnement des ressources humaines en santé; ils fournissent aux gestionnaires du système de santé les outils dont ils ont besoin pour améliorer les soins primaires et de longue durée, et ils appuient la recherche en soins infirmiers, du point de vue du système de santé.

6. Résultat stratégique : Un système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de la population canadienne

7. Résumé des résultats atteints par le bénéficiaire :

Subventions de recherche et recherches demandées
La Fondation poursuit son Concours de subvention Recherche, échange et impact pour le système de santé (REISS), grâce à cinq programmes de recherche dont le financement a été approuvé dans le cadre de l'édition 2008 du Concours. La valeur totale du financement était de 4,8 millions de dollars, auxquels la Fondation a contribué de 1,9 millions de dollars. L'appel de demandes de l'édition 2009 du Concours a été lancé en septembre 2008. Le nouveau Concours de recherche - Intégration des données probantes aux décisions (IDPD) - a été lancé en septembre 2008. Dix demandes ont été reçues et la Fondation financera jusqu'à trois initiatives d'IDPD, accordant à chacun une subvention maximale de 250 000 $ pendant une période de deux ans. L'organisme d'accueil et d'autres co-commanditaires sont tenus de verser des fonds de contrepartie.

En 2008, deux projets de recherche commandés ont été réalisés et deux nouveaux projets ont été lancés. Trois projets ont été lancés dans le cadre du programme de synthèse de la Fondation (à l'appui des décisions et à l'appui des connaissances).

Dans le cadre de sa collaboration avec les partenaires de la Fondation sur la série À l'écoute III, les rapports finaux de la série ont été largement diffusés, dès leur lancement lors de la conférence de 2008 de l'Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé (ACRSPS).

En ce qui a trait au Fonds de recherche en sciences infirmières (FRSI), en 2008 le Fonds a versé 2 324 399 $ à la recherche en sciences infirmières, somme qui a été répartie de la façon suivante :

  • 748 725 $ aux programmes permanents de REISS dont le thème est les sciences infirmières; un autre programme de sciences infirmières a été recommandé dans le cadre de l'édition 2008 du Concours, dont le financement a débuté en janvier 2009;
  • 11 247 $ au fonds de perfectionnement pour les équipes invitées à préparer des demandes détaillées de REISS sur le thème des sciences infirmières;
  • 216 078 $ au fonds coparrainé pour les projets dont le thème est les sciences infirmières du Concours de Partenariats pour l'amélioration du système de santé des Instituts de recherche en santé du Canada; ce qui comprend le financement de quatre projets permanents et deux nouveaux projets axés sur les sciences infirmières recommandé dans le cadre de l'édition 2008 du Concours;
  • 169 168 $ aux bourses postdoctorales nouvelles et continues associées aux sciences infirmières; trois nouvelles bourses de sciences infirmières ont été recommandées dans le cadre de l'édition 2008 du Concours de bourses postdoctorales;
  • 610 250 $ aux centres de formation régionaux axés sur les sciences infirmières;
  • 473 200 $ aux bourses de chaires en soins infirmiers;
  • 74 986 $ à l'évaluation des bourses du Fonds de recherche en sciences infirmières;
  • 21 195 $ aux autres projets et bourses liés aux sciences infirmières.

La Fondation a consulté des intervenants en sciences infirmières et des leaders d'opinion durant toute l'année afin de communiquer le retrait progressif de ce programme en 2009 et a collaboré activement avec la communauté des sciences infirmières pour discuter des prochaines étapes.

Développement des capacités de recherche
La Fondation a remis neuf bourses postdoctorales de la FCRSS/IRSC en 2008. Trois de ces bourses ont été financées par le Fonds de recherche en sciences infirmières.

Les centres de formation régionaux, ainsi qu'un certain nombre d'autres participants, bailleurs de fonds, décideurs, étudiants et enseignants importants, ont collaboré à un numéro spécial de Politiques de santé, qui portait principalement sur les expériences, les réussites, les défis et les leçons apprises en cours de route par les centres de formation régionaux.

La Fondation a présenté son neuvième prix annuel pour l'avancement de la recherche sur les services de santé. Ce prix est présenté annuellement à une personne, équipe ou organisation qui a contribué considérablement à la communauté de recherche canadienne sur les services de santé et à l'avancement de la prise de décisions fondées sur des données probantes.

Un projet spécial a été lancé par la Fondation pour examiner les expériences des enseignants débutants et établis qui travaillent dans le domaine de recherche appliquée sur les politiques et les services de santé dans le contexte universitaire canadien.

La Fondation, en collaboration avec le Fonds du Commonwealth des États-Unis, a appuyé le huitième concours de bourses Harkness qui a accordé deux bourses à des associés canadiens du programme Harkness. La FCRSS a aussi organisé la visite et la séance d'information annuelles sur les politiques canadiennes du programme Harkness pour tous les associés et élaboré le dossier préparatoire à cet événement.

Renforcement de la capacité des décideurs, échange et transfert de connaissances
En 2008, le programme Formation en utilisation de la recherche pour cadres qui exercent dans la santé (FORCES) a accueilli une nouvelle cohorte de 28 boursiers notamment cinq équipes interdisciplinaires et quatre boursiers provenant d'administrations publiques. Pour la première fois, le groupe comprenait quatre boursiers provenant du secteur des politiques à Santé Canada. Depuis la création du programme FORCES en 2003, trois groupes de boursiers ont obtenu leur diplôme. Le Forum des PDG FORCES 2008 a attiré 20 présidents-directeurs généraux d'organismes du Canada et du Royaume-Uni. Le forum portait principalement sur les questions et les enjeux liés aux mandats visant l'accès aux services de santé et la qualité de ces derniers. En 2008, le programme FORCES a commencé à travailler sur la publication d'un livre qui partagera les connaissances et l'expérience des intervenants du programme FORCES et présentera des résultats préliminaires d'amélioration de la prise de décisions dans le système de soins de santé canadien. Une équipe a aussi été mandatée de procéder à une évaluation d'étude de cas en partenariat avec le programme SEARCH (Swift, Efficient Application of Research in Community Health).

Plus de 150 décideurs, chercheurs, professionnels des soins de santé, étudiants et patients ont participé à un atelier en équipe - une séance de deux jours de dialogue honnête et ouvert sur les stratégies, les outils, les défis et les conseils pour améliorer le travail d'équipe et la collaboration interprofessionnelle dans les soins de santé.

Cinq séances de Chercheur sur appel - une série de téléconférences interactives qui réunit des chercheurs et des décideurs pour discuter de sujets opportuns et intéressants portant sur les services de santé au Canada - ont eu lieu en 2008.

En2008, la FCRSS a produit et diffusé deux numéros de À bas les mythes. L'information contenue dans cette série a donné lieu à deux conférences internationales et un numéro de À bas les mythes a été traduit en espagnol pour l'agence de santé publique de Madrid. Deux numéros de Données à l'appui, le pendant de la série À bas les mythes, ont paru en 2008. Un de ces numéros a été repris dans la revue canadienne Politiques de santé. La FCRSS a terminé le module d'enseignement À bas les mythes - un outil d'aide à l'enseignement des méthodes de rédaction de résumés de recherche aux étudiants. Un enseignant au programme de maîtrise en santé communautaire et en épidémiologie à l'Université Dalhousie a élaboré, avec l'aide de la Fondation, un exercice À bas les mythes dans le cadre du cours sur les systèmes de services de santé. La Fondation a lancé son tout premier Prix À bas les mythes, ouvert à tous les étudiants des universités canadiennes. Ce Prix permet aux étudiants de rédiger un résumé compréhensible des données de recherche présentées dans certains des grands débats actuels sur la politique et la gestion des services de santé au Canada.

Vingt-et-un numéros de Saisir et Agir, une chronique qui vise à diffuser de l'information sur l'échange de connaissances, ont été produits cette année.

Quatre nouveaux numéros de la série Pratiques prometteuses dans l'utilisation de la recherche ont été produits en 2008. La série présente des organismes qui ont investi temps, énergie et ressources pour améliorer leur capacité à utiliser la recherche.

Des employés de la Fondation ont publié quatre articles dans Healthcare Quarterly en 2008.

Optimisation des investissements fédéraux

Le financement accordé en 2008 par la Fondation à ses programmes de partenariats admissibles s'établit à 5,47 millions de dollars. Cette somme englobe les fonds consacrés aux activités s'étalant sur plusieurs années ainsi que les fonds consentis à de nouvelles activités en 2008. Dans l'ensemble, la contribution des partenaires à l'appui de ces mêmes activités s'élève à 7,36 millions de dollars. Autrement dit, pour chaque dollar investi par la Fondation, les partenaires ont investi 1,35 $. Les contributions des partenaires vues sous l'angle de l'enveloppe globale de la Fondation font ressortir que la mobilisation de fonds est encore plus impressionnante. Ainsi, devant les dépenses de programme totales de la Fondation de 20,5 millions de dollars et les contributions des partenaires de 7,4 millions de dollars, la somme nette de 18,9 millions de dollars puisée par la Fondation dans le fonds de dotation a suscité une mobilisation de fonds dans une proportion relative de 1:1,08. C'est-à-dire que, pour chaque dollar dépensé à même le fonds de dotation de la Fondation, 1,08 $ ont été consacrés aux objectifs de la Fondation. En 2008, la Fondation s'est alliée à 44 partenaires et elle a conclu 24 nouvelles ententes de partenariat, sans compter les 14 en négociation à la fin de l'année.

Plan stratégique quinquennalDurant l'année 2008, la Fondation a effectué une transition vers l'adoption de quatre priorités stratégiques qui ont guidé les principales activités de programme de la Fondation. Lors de sa réunion du 9 décembre 2008, les membres du conseil d'administration ont approuvé le plan stratégique de 2009 à 2013 qui a été élaboré à partir des commentaires du conseil et des consultations du personnel auprès des principaux intervenants de l'ensemble du pays. Voici la vision, la mission et les priorités stratégiques révisées qui en résultent :

Notre vision
Des services opportuns, appropriés et de haute qualité afin d'améliorer la santé de tous les Canadiens.

Notre rôle et notre mission
La Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé s'efforce d'améliorer la santé des Canadiens en :

  1. 1) recueillant les données probantes les plus concluantes sur les modes de prestation de services de santé et autres qui sont les plus susceptibles d'améliorer la santé des Canadiens;
  2. 2) comblant les lacunes les plus graves en matière de données probantes sur les moyens d'améliorer la santé des Canadiens et en finançant l'évaluation de la recherche;
  3. 3) appuyant les gestionnaires et les responsables de politiques qui désirent acquérir les compétences nécessaires pour mettre en application les données probantes susceptibles d'améliorer la santé des Canadiens.

Nos priorités stratégiques

  1. 1) Faire participer les citoyens et les appuyer
  2. 2) Accélérer le changement éclairé par les données probantes
  3. 3) Favoriser le dialogue sur les politiques

14. Activité de programme :
(en millions de dollars)
8. Dépenses réelles
2006-2007
1er janvier 2006 au
31 décembre 2006
9. Dépenses réelles
2007-2008
1er janvier 2007 au
31 décembre 2007
10. Dépenses prévues
2008-2009
1er janvier 2008 au
31 décembre 2008
11. Autorisations totales
2008-2009
1er janvier 2008 au
31 décembre 2008
12. Dépenses réelles
2008-2009
1er janvier 2008 au
31 décembre 2008
13. Écart
0 $ 0 $ 0 $ 0 $ 0 $ 0 $

15. Commentaires sur l'écart : La subvention conditionnelle a été octroyée à la FCRSS en versements échelonnés avant la période de déclaration 2008-2009.

16. Résultats importants d'évaluation du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs :

En 2008, une évaluation indépendante du FRSI, commandée par la Fondation, a été effectuée. Le rapport final, dans lequel se trouvent les observations de la Fondation en réaction à l'évaluation, a été publié sur le site Web de la Fondation. L'évaluation fait ressortir des enseignements et des résultats éminemment pertinents pour la grande communauté infirmière (y compris les chercheurs et les décideurs), les bailleurs de fonds du FRSI (le gouvernement fédéral et les organismes infirmiers dirigeants au Canada) et la Fondation. L'équipe d'évaluation souligne la réussite et les retombées positives des investissements faits dans le cadre du FRSI et a également relevé les secteurs où il y a place à l'amélioration.

(http://www.chsrf.ca/nursing_research_fund/documents/Evaluation_of_the_NRF_FR_FINAL.pdf)

Le rapport d'évaluation sommative du programme FORCES a été déposé en mars 2009, à mi-parcours du programme étalé sur dix ans lancé en 2004. Les résultats de l'évaluation indiquent que les boursiers du programme FORCES ont augmenté leur degré d'utilisation des données probantes de recherches au cours de la période de deux ans des bourses de recherche et les données démontrent manifestement que les boursiers du programme FORCES développent de nouveaux ensembles de compétences et d'habiletés en matière de recherche, d'utilisation et de mise en pratique des données probantes de recherche dans leur travail. De plus, les données d'évaluation indiquent que les boursiers du programme FORCES ont augmenté de façon considérable le degré d'utilisation des données probantes de recherches au sein de leurs organisations, notamment pour apporter des modifications à la culture organisationnelle, élaborer des stratégies pour que les collègues utilisent et mettent en pratique les données probantes, participer à la modification de stratégies de gestion axées sur le projet d'intervention, améliorer la diffusion et l'utilisation des outils de données probantes de recherches et sensibiliser davantage aux décisions fondées sur des données probantes et à leur importance pour les organisations concernées.

17. Résultats importants de vérification du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs :

Les recommandations finales tirées de l'examen de contrôles internes de 2005 et de la vérification des projets financés de 2007 ont été mises en oeuvre en 2008. De plus, la Fondation a entrepris un examen de contrôles internes de ses systèmes d'information en 2008, lequel a démontré que les systèmes d'information de la Fondation sont fonctionnels et sécuritaires. Les recommandations tirées de cet examen de contrôles internes seront mises en oeuvre en 2009.

Les vérifications financières externes et des régimes de pension n'ont soulevé aucune préoccupation majeure et les vérificateurs ont présenté des vérifications positives qui ne contenaient aucun signalement de fraude ou d'acte illégal. (http://www.chsrf.ca/about/ga_accountability_financial_f.php)

Dans le rapport de vérification de 2008 du Bureau de la vérification et de la responsabilisation de Santé Canada, la Fondation a reçu des éloges pour sa saine gestion et ses cadres d'investissement.

La Fondation continuera d'effectuer des examens de contrôles internes comme l'indique son plan de vérification interne quinquennal. En 2009, la Fondation prévoit procéder à un examen de contrôles internes de ses achats, ses investissements, ses polices d'assurance et ses immobilisations.

18. Adresse URL du site du bénéficiaire : www.chsrf.ca

Consulter aussi : Rapport annuel 2008
(http://www.chsrf.ca/other_documents/annual_reports/index_f.php)

Rapport annuel 2008 sur le programme de Formation en utilisation de la recherche pour cadres qui exercent dans la santé (FORCES)
(http://www.chsrf.ca/forces/documents/2008AnnualReportEXTRA_FR_FINAL.pdf)

Rapport annuel 2008 sur le Fonds de recherche en sciences infirmières
(http://www.chsrf.ca/nursing_research_fund/documents/2008AnnualReportNRF_FR_Final_000.pdf)

1. Nom du bénéficiaire : Commission de la santé mentale du Canada - Subvention conditionnelle à l'appui des projets pilotes de recherche sur la santé mentale et l'itinérance

2. Date de mise en oeuvre : 1er avril 2008

3. Date de clôture : 31 mars 2013

4. Total des fonds affectés : 110 M$

5. Description :

Dans son budget de 2008, le gouvernement fédéral a annoncé son intention de verser 110 millions de dollars de financement à la Commission de la santé mentale du Canada à l'appui de cinq projets pilotes de recherche sur la santé mentale et l'itinérance étalés sur cinq ans (de 2008 à 2013). Ces projets pilotes de recherche seront axés sur l'élaboration de pratiques exemplaires et d'une base de connaissances plus vaste liée à la santé mentale et à l'itinérance et des efforts considérables seront déployés pour améliorer concrètement les vies des personnes les plus vulnérables au Canada.

Les résultats attendus de cette initiative sont les suivants :

  • Créer une base de connaissances accessible à toutes les provinces et territoires;
  • mettre en lumière des approches efficaces visant à intégrer les sources de soutien au logement et les autres types de soutien et de services, ou autres solutions gagnantes;
  • élaborer des pratiques exemplaires et répertorier les leçons apprises; produire des données qui reflètent les enjeux relatifs à la santé mentale de la population itinérante du Canada;
  • cerner les problèmes particuliers des nombreuses personnes issues des milieux ethnoculturels qui font partie de la population itinérante et trouver des solutions;
  • améliorer, dans chaque ville du projet, le système de soutien en place pour mettre fin au phénomène de fragmentation, en assurant une meilleure intégration du système et un soutien accru.

6. Résultat stratégique : Un système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de la population canadienne

7. Résumé des résultats atteints par le bénéficiaire :

Depuis la présentation de son résumé de projet à Santé Canada en octobre 2008, qui décrivait les principes de projet, les objectifs, l'engagement communautaire et le concept du projet, la Commission a obtenu la participation des villes hôtes de Montréal, Moncton, Toronto, Vancouver et Winnipeg à la planification de chaque site du projet. L'appel de demandes a pris fin le 31 janvier 2009 et les villes candidates ont reçu une rétroaction avant la finalisation des contrats et des subventions. La Commission prévoit mettre en place les cinq projets d'ici 2009-2010 et des évaluations sont prévues pour 2011-2012.


14. Activité de programme : Système de santé canadien
(en millions de dollars)
8. Dépenses réelles
2006-2007
9. Dépenses réelles
2007-2008
10. Dépenses prévues
2008-2009
11. Autorisations totales
2008-2009
12. Dépenses réelles
2008-2009
13. Écart
0 $ 0 $ 110 M$ 110 M$ 110 M$ nul

15. Commentaires sur l'écart : s.o.

16. Résultats importants d'évaluation du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs : Conformément aux modalités de l'entente de financement, la Commission doit effectuer une évaluation indépendante d'ici 5 ans et 180 jours afin d'évaluer le rendement global de la Commission dans la réalisation de l'objectif de la subvention octroyée. Cette initiative devrait faire partie de l'évaluation globale du rendement de la Commission qui est prévue pour 2010-2011.

17. Résultats importants de vérification du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs : Comme il est indiqué dans l'entente de financement, la Commission doit faire appel aux services d'un vérificateur indépendant pour effectuer une vérification complète de ses états financiers à chaque exercice. Les états financiers vérifiés de 2008-2009 sont maintenant terminés et ont été présentés lors de la réunion du conseil aux fins d'approbation le 31 mai 2009.

18. Adresse URL du site du bénéficiaire : http://www.mentalhealthcommission.ca/Pages/index.html

1. Nom du bénéficiaire : Inforoute Santé du Canada Inc. (Inforoute)

2. Date de mise en oeuvre : Le 9 mars 2001

3. Date de clôture : s.o.

4. Total des fonds affectés : 1,6 milliard de dollars*

* Inforoute a reçu 1,2 milliard de dollars en subventions forfaitaires de 2001 à 2004. Les 400 millions de dollars accordés en 2007 étaient assujettis à de nouvelles conditions - ces fonds sont versés à Inforoute au fur et à mesure des besoins.

5. Description :

Inforoute Santé du Canada Inc. (Inforoute) est une société sans but lucratif indépendante financée par le gouvernement fédéral qui a pour mandat de favoriser et d'accélérer le développement et l'adoption de technologies de communication électronique de l'information sur la santé, avec des normes compatibles sur une base pancanadienne.

Depuis 2001, le gouvernement fédéral s'est engagé à allouer les fonds suivants : 500 millions de dollars en 2001 à l'appui du Plan d'action pour le renouvellement des soins de santé, adopté par les premiers ministres en septembre 2000, afin de renforcer une infostructure pancanadienne de la santé (une attention prioritaire étant accordée au dossier de santé électronique, ou DSE); 600 millions de dollars prévus dans l'Accord de février 2003 des premiers ministres sur la santé, pour accélérer la mise en oeuvre du DSE et de la télésanté; 100 millions de dollars dans le cadre du budget de 2004 pour l'établissement d'un système pancanadien de surveillance de la santé; 400 millions de dollars dans le cadre du budget de 2007 pour la poursuite des travaux reliés au DSE et à la réduction des temps d'attente.

L'approche d'Inforoute, selon laquelle les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux participent de façon égale à la modernisation du système d'information sur la santé, réduira sans doute les coûts grâce à la coordination des activités et à la prévention des recoupements. Par exemple, en 2008-2009, Inforoute et 11 provinces ont conjointement présenté une demande de proposition nationale pour obtenir de l'équipement de vidéoconférence de télésanté à la suite de laquelle six fabricants ont été choisis.

6. Résultat stratégique : Un système de santé accessible et durable qui répond aux besoins de la population canadienne

7. Résumé des résultats atteints par le bénéficiaire :

Stratégie d'investissement - Inforoute est un investisseur stratégique dont la formule de financement couvre jusqu'à 100 % des coûts des territoires et 75 % des coûts des provinces au titre de l'élaboration et de la mise en oeuvre de projets. Inforoute paie une partie des coûts d'établissement de systèmes et appuie la surveillance des projets, tandis que les partenaires provinciaux et territoriaux sont responsables du développement proprement dit des systèmes, de leur mise en oeuvre et de leur financement global, y compris les coûts de fonctionnement permanents. En 2008-2009, Inforoute a approuvé une dépense de 136,5 millions de dollars pour de nouveaux projets,portant le montant cumulatif des investissements à 1,576 milliard de dollars. À la fin de l'exercice, il y avait 138 projets de terminés et 145 projets en cours, soit un total de 283 projets depuis la création d'Inforoute.

Dossiers de santé électroniques - L'objectif d'Inforoute pour les DSE, approuvé par toutes les administrations, est le suivant : « D'ici 2010, toutes les provinces et tous les territoires, et les populations qu'ils servent, profiteront de nouveaux systèmes d'information sur la santé qui contribueront à transformer leurs systèmes de soins de santé. De plus, d'ici 2010, le dossier de santé électronique de 50 % des Canadiens sera accessible aux professionnels autorisés qui leur dispensent des soins; la proportion atteindra 100 % en 2016 ». Inforoute estime que depuis le 31 mars 2009, les principaux éléments nécessaires dans un DSE sont en place pour 17 % des Canadiens.

Télésanté - Inforoute s'efforce de mettre en oeuvre des solutions qui facilitent la diffusion d'information et la prestation de services en matière de santé entre les patients et les fournisseurs à distance, en particulier pour les Autochtones, les communautés de langue officielle en situation minoritaire, les collectivités nordiques et les communautés éloignées. Des plans stratégiques de télésanté sont en place dans la plupart des administrations et en 2008-2009, Inforoute a approuvé 20,6 millions de dollars de financement pour de nouveaux projets de télésanté, portant le montant cumulatif des investissements approuvés pour des projets de télésanté à 97,56 millions de dollars.

Surveillance de la santé publique - Inforoute continue d'appuyer l'établissement et la mise en oeuvre d'un système pancanadien de surveillance de la santé publique (Panorama). Panorama facilitera le dépistage, la gestion et le contrôle des maladies infectieuses préjudiciables à la santé de la population, en dotant les professionnels de la santé publique d'outils logiciels pour gérer les cas, les éclosions, l'immunisation, les stocks de matériel et de vaccins, les avis et la charge de travail. En 2008-2009, Inforoute a approuvé 12,6 millions de dollars d'investissements dans des projets de surveillance de la santé publique, portant le montant cumulatif des investissements approuvés à 132,4 millions de dollars. La première diffusion de Panorama devrait être terminée et accessible aux administrations le 30 juin 2009. Une deuxième diffusion du produit devrait également se terminer d'ici la fin de l'automne 2009.

Accès des patients à des soins de qualité - À la suite du budget de 2007, Inforoute a créé un nouveau programme d'investissement de 50 millions de dollars. Le programme d'Accès des patients à des soins de qualité fait la promotion des investissements qui visent à démontrer que les technologies peuvent améliorer l'accès aux soins et réduire les temps d'attente lorsqu'elles sont gérées de façon intégrée. En 2008-2009, le financement de ce nouveau programme a commencé à être versé à des projets pilotes provinciaux. En 2008-2009, les nouveaux investissements approuvés pour les projets totalisaient 28,2 millions de dollars, portant le montant cumulatif des investissements approuvés à 28,7 millions de dollars.


14. Activité de programme : Système de santé canadien
(en millions de dollars)
8. Dépenses réelles
2006-2007
9. Dépenses réelles
2007-2008
10. Dépenses prévues
2008-2009
11. Autorisations totales
2008-2009
12. Dépenses réelles
2008-2009
13. Écart
0 $ 38,7 M$ 122,99 M$ 122,99 M$ 122,9 M$ 0 $

15. Commentaires sur l'écart : À ce jour, le gouvernement fédéral a investi 1,6 milliard de dollars dans Inforoute, dont 1,2 milliard en subventions forfaitaires de 2001 à 2004. Dans le cadre du budget de 2007, 400 millions de dollars ont été réservés dans le cadre financier de 2006-2007, payables dès l'adoption de la Loi d'exécution du budget de 2007 et la sanction royale, autorisant le ministre de la Santé à faire un paiement statutaire provenant directement du Trésor. Le paiement est effectué au besoin, sur réception de l'état annuel des flux de trésorerie d'Inforoute. En 2008-2009, un paiement de 122,99 millions de dollars a été fait sur les 400 millions de dollars alloués.

* Le rythme des dépenses est laissé à la discrétion d'Inforoute et est largement fonction de la cadence des progrès de ses partenaires provinciaux et territoriaux. Les dépenses annuelles totales relatives à toutes les allocations fédérales (c.-à-d. 2001, 2003, 2004, 2007) se répartissent ainsi :

  • 117,8 millions de dollars en 2005-2006
  • 174,6 millions de dollars en 2006-2007
  • 271,7 millions de dollars en 2007-2008
  • 251,76 millions de dollars en 2008-2009

16. Résultats importants d'évaluation du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs :

En mars 2009, Inforoute a publié une évaluation du rendement indépendante de son programme d'investissement de surveillance de la santé publique. L'évaluation a révélé qu'Inforoute a obtenu, ou devrait obtenir, la majorité des résultats attendus.

Inforoute a également publié une évaluation indépendante des nouveaux avantages qui découlent de son programme d'investissement en imagerie diagnostique. L'évaluation a révélé que les gains de rendement et les économies de coût attribuables aux investissements effectués jusqu'à présent ont permis d'accroître la productivité du système de soins de santé.

Durant l'exercice 2009-2010, Inforoute devrait publier une évaluation indépendante effectuée par une tierce partie afin d'évaluer le rendement relatif à l'atteinte des objectifs de l'entente de financement de 2007.

17. Résultats importants de vérification du bénéficiaire durant la période de déclaration et plans futurs :

En 2008-2009, le Bureau de la vérification et de la responsabilisation (BVR) de Santé Canada a effectué une vérification des paiements de transfert versés à Inforoute, laquelle comprenait des allocations totalisant 1,6 milliard de dollars dans le cadre des ententes de financement de 2001, 2003, 2004 et 2007. Le rapport de vérification a révélé qu'Inforoute respectait les modalités des ententes de financement et avait en place un cadre de contrôle de gestion efficace. Des vérifications financières et de conformité annuelles ont été réalisées par des tierces parties indépendantes. La société de vérificateurs financiers Ernst and Young a indiqué que les états financiers étaient une bonne base de référence de la position financière d'Inforoute et des résultats de ses activités et de ses rentrées de fonds. Le rapport de conformité annuel a été réalisé par la société d'experts-conseils Malette et le vérificateur a indiqué qu'Inforoute respectait toutes les considérations matérielles énoncées dans les principales modalités des ententes de financement.

18. Adresse URL du site du bénéficiaire : www.infoway-inforoute.ca



Initiatives horizontales

1. Nom de l'initiative horizontale

Développement de la petite enfance (DPE), Stratégie de développement des jeunes enfants des Premières nations et des autres Autochtones

2. Nom du ministère responsable

Santé Canada

3. Activité de programme du ministère responsable

Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits

4. Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale

Volet DPE : octobre 2002
Volet Apprentissage et garde des jeunes enfants (AGJE) : décembre 2004

5. Date de clôture de l'initiative horizontale

Volet DPE : en cours
Volet AGJE : en cours

6. Total des fonds fédéraux affectés

DPE : 320 M$ de 2002-2003 à 2006-2007 (60 M$ en 2002-2003 et 65 M$ par la suite). Années subséquentes : 65 M$ par année.

AGJE : 45 M$ de 2005-2006 à 2007-2008 (14,5 M$ en 2005-2006, 15,3 M$ en 2006-2007 et 15,2 M$ en 2007-2008). Années subséquentes : 14 M$ par année.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'entente de financement)

La Stratégie de développement des jeunes enfants des Premières nations et des autres Autochtones a été annoncée le 31 octobre 2002. La stratégie prévoit un montant de 320 millions de dollars sur cinq ans en vue d'améliorer et d'élargir les programmes et services de DPE en cours destinés aux enfants autochtones, d'améliorer la capacité et les réseaux de DPE, de lancer de nouvelles initiatives de recherche en vue de mieux apprécier les progrès réalisés par les enfants autochtones et de travailler à la mise en place d'une approche à guichet unique afin d'assurer une meilleure intégration et coordination des programmes fédéraux de DPE à l'intention des Autochtones.

En décembre 2004, comme première étape à la mise en place d'un « guichet unique », le Cabinet a approuvé un financement supplémentaire de 45 millions de dollars sur trois ans (à compter de 2005-2006) et de 14 millions de dollars pour les années subséquentes pour améliorer l'intégration et la coordination de deux programmes de DPE (Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves et Initiative de services de garde d'enfants pour les Premières nations et les Inuits).

Ces fonds seront utilisés pour faciliter l'accès aux programmes d'apprentissage et de garde des jeunes enfants destinés aux Premières nations qui vivent dans les réserves et pour améliorer l'intégration et la coordination des deux programmes au moyen d'une planification et d'une formation commune et d'un regroupement de services.

La stratégie comprend également les programmes de garde des enfants financés par Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) en Alberta et en Ontario.

8. Résultats partagés

La Stratégie fédérale de DPE vient compléter l'accord de septembre 2000 des premiers ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) en matière de DPE. Elle prévoit combler les écarts entre les chances d'épanouissement des enfants autochtones et celles des enfants non autochtones en améliorant les possibilités de développement des jeunes enfants autochtones (de 0 à 6 ans) et de leur famille.

Le financement approuvé pour l'AGJE complète le financement accordé aux provinces et aux territoires en vertu du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (mars 2003) en vue de faciliter l'accès aux programmes et aux services d'AGJE.

9. Structure de gouvernance

  • Comité directeur interministériel des sous-ministres adjoints (SMA) sur le DPE
  • Groupe de travail interministériel sur le DPE

(En millions de dollars) Note : Tous les fonds sont alloués au volet DPE à moins que le volet AGJE ne soit indiqué
10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 15. Dépenses réelles pour 2008-2009 16. Résultats prévus pour 2008-2009* 17. Résultats obtenus en 2008-2009
Santé Canada
Lien électronique :

http://www.hc-sc.gc.ca/
fniah-spnia/famil/
develop/ahsor-
papa_intro-fra.php
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits a. Programme d'aide préscolaire aux Autochtones (PAPA) 107,595 $ (de 2002 2003 à 2006 2007;
21,519 $/année).
21,519 $/année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
21,519$ 23,896$
(DPE et AGJE)
Expansion et amélioration du programme

Amélioration de l'intégration, de la coordination, de l'accès et de la qualité
Le nombre de programmes qui visent à fournir des services de proximité (à savoir la prestation du programme PAPA aux enfants et aux familles à la maison) a été augmenté et les centres existants offrent de nouvelles activités de proximité et de visites à domicile.

En 2008-2009, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) a accru la formation du personnel du PAPA et a achevé une étude sur l'état des immobilisations du PAPA en vue de comprendre les exigences relatives aux immobilisations communautaires.

De concert avec nos partenaires ministériels, nous avons réalisé une série de 17 projets pilotes interministériels (huit projets étaient coordonnés par AINC en 2008-2009) pour améliorer l'intégration et la coordination au sein du PAPA, de l'Initiative de services de garde pour les Premières nations et les Inuits (ISGPNI) de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) et des établissements de garde financés par AINC en Alberta et en Ontario.
AGJE
24,000 $ (de 2005 2006 à 2007 2008;
7,500 $ en 2005 2006, 8,300 $ en 2006 2007,
8,200 $ en 2007 2008).
7,500 $ en 2008-2009 et les années subséquentes

Dépenses engagées en 2005.
7,500$
Lien électronique :

http://www.hc-sc.gc.ca/
fniah-spnia/famil/
preg-gros/intro-fra.php
b. Ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale – Volet Premières nations et Inuits (ETCAF-VPNI) 70,000 $ (de 2002 2003 à 2006 2007;
10,000 $ en 2002 2003 et 15,000 $ par la suite).
15,000 $/année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
15,000$ 11,013$ Expansion et amélioration du programme Les améliorations du programme entreprises en 2008-2009 comprennent la mise en œuvre pilote de modèles fondés sur des données probantes pour les coordonnateurs communautaires, le soutien continu aux projets de mentorat, y compris des activités de formation pour les travailleurs de la collectivité, la mise en route de l'évaluation du programme de mentorat, notamment sur les premiers résultats et l'amélioration des relations avec les organismes non gouvernementaux comme l'Association canadienne des centres de santé pédiatriques ainsi que l'examen des approches fondées sur des données probantes utilisées pour appuyer la prestation du programme.
c. Renforcement de la capacité 5,075 $
(2002 2003 à 2006 2007, 1,015 $/année).
1,015 $/année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
1,015$ 1,086$ Capacité accrue Dans le cadre du renforcement de la capacité du volet DPE en 2002, Santé Canada a alloué des fonds à des organismes nationaux autochtones pour renforcer la capacité et l'expertise en ce qui a trait au développement de la petite enfance. En 2008-2009, un financement a été alloué à l'Assemblée des Premières nations (APN), à Inuit Tapiriit Kanatami et à l'Association des femmes autochtones du Canada. En outre, AINC fournit un financement annuel à Pauktuutit Inuit Women of Canada. En 2008-2009, le financement a permis à ces organismes de participer à l'élaboration de la stratégie relative au DPE en planifiant de façon stratégique et en renforçant leurs capacités.

Le financement du volet DPE a également appuyé l'établissement d'un réseau de fournisseurs de services autochtones, soit le Cercle d'apprentissage à la petite enfance autochtone (CAPEA). Au cours de 2008-2009, le CAPEA a été mis à jour et appuyé par l'Organisation nationale de la santé autochtone.

Du financement pour de la formation horizontale a été accordé à des régions en vue de soutenir la formation des travailleurs du DPE dans les sites du PAPA et de l'ISGPNI. Un groupe de travail qui compte des représentants de l'APN, d'AINC, de Santé Canada et de RHDCC veille à élaborer une stratégie de formation en DPE qui mènera à une certification adaptée à la culture des fournisseurs de programmes d'apprentissage et de garde des jeunes enfants pour les enfants des Premières nations qui vivent dans les réserves. Le groupe de travail soutient en outre la coordination entre les établissements de garde financés par le PAPA, l'ISGPNI et AINC en Alberta et en Ontario. Un document qui vise à guider la stratégie de formation horizontale a été rédigé en 2008-2009. Les travaux de mise en œuvre de la stratégie se poursuivront en 2009 2010.
Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
Lien électronique :

http://www.phac-aspc.gc.ca/
dca-dea/programs-mes/
papa_accueil-fra.php
Promotion de la santé des enfants et des adolescents a. Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les communautés urbaines et nordiques (PAPACUN) 62,880 $ (de 2002 2003 à 2006 2007;
12,576 $/année) et en permanence.

Dépenses engagées en 2002.
12,576$ 11,368$ Expansion et amélioration du programme en augmentant le nombre de travailleurs pour les services de proximité en matière de besoins spéciaux ainsi que pour les services destinés aux parents (accroître la formation en besoins spéciaux et fournir des services à 1 000 enfants de plus) Les exigences relatives aux besoins spéciaux, à l'élaboration du programme et à la formation ainsi que les conditions quant à la capacité ont été déterminées.
b. Renforcement de la capacité 2,500 $
(de 2002 2003 à 2006 2007; 0,500 $/année) et en permanence.

Dépenses engagées en 2002.
0,500$ 0,236$ Capacité accrue grâce à une coordination horizontale, à un engagement et à l'élaboration d'outils Collaboration en matière de besoins spéciaux, développement, prestation d'une formation nationale sur le DPE et contribution à des activités horizontales de DPE
RHDCC
Lien électronique :

http://www.rhdcc.gc.ca/
fra/emploi/emploi_
autochtones/service
_garde/index.shtml
Apprentissage continu – Ressources humaines en santé (RHS) a. Initiative de services de garde d'enfants pour les Premières nations et les Inuits (ISGPNI) 45,700$
(de 2002 2003 à 2006 2007; 9,140 $/année) et en permanence.

Dépenses engagées en 2002.
9,140$ 15,640$ (DPE et AGJE) Expansion et amélioration du programme

Amélioration de l'intégration, de la coordination, de l'accès et de la qualité.
Environ 8 500 places en garderie dans 462 sites de Premières nations et d'Inuits par l'intermédiaire de 58 signataires de l'Entente sur le développement des ressources humaines autochtones (EDRHA)
AGJE 21,000 $
(de 2005 2006 à 2007 2008; 7,000 $/année).
6,500 $/année subséquente.

Dépenses engagées en 2005.
6,500$
Lien électronique :

http://www.rhdcc.gc.ca/
fra/pip/ds/
300_CPEInfo.shtml
  b. Recherche et connaissances 21,200 $
(de 2002 2003 à 2006 2007);
4,240 $/année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
4,240$ 2,700$ Information sur le bien-être des enfants autochtones par l'intermédiaire de l'Enquête sur les enfants autochtones (EEA) et du volet autochtone de l'initiative Comprendre la petite enfance (CPE) Les résultats de l'Enquête sur les enfants autochtones de 2006 ont été présentés en octobre 2008. Cette première enquête nationale fournit de l'information sur le développement et le bien-être des enfants des Premières nations qui vivent hors réserve et des enfants du groupe des Métis et des Inuits de moins de six ans.

Le projet avec le Grand conseil de Prince Albert, dans le cadre de l'initiative Comprendre la petite enfance (CPE), a fait participer la collectivité et a permis de commencer la collecte de données.

Plusieurs autres projets de CPE comprennent des activités destinées aux enfants autochtones et à leur famille.
AINC Les gens – Le développement social a. Initiatives relatives à la capacité familiale 5,050$
(de 2002 2003 à 2006 2007; 1,010 $/année)
2007 2008 et année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
1,010$ 0,999$ Amélioration des partenariats stratégiques (mesurée par le nombre de projets pilotes interministériels sur le développement de la petite enfance) Réalisation de huit projets pilotes interministériels sur le développement de la petite enfance (qui ont pris fin le 31 mars 2009)
Total DPE
(de 2002 2003 à 2006 2007) : 320,000 $
(60,000 $ en 2002 2003 et 65,000 $/année par la suite);
65,000 $/année subséquente.
DPE
65,000 $/ année subséquente
66,938 $ (DPE et AGJE)    
AGJE
(de 2005 2006 à 2007 2008) :
45,000 $
(14,500 $ en 2005 2006;
15,300 $ en 2006 2007;
15,200 $ en 2007 2008);
14,000 $/année subséquente.
AGJE 14,000 $/ année subséquente

18. Commentaires sur les écarts

Les dépenses prévues représentent le budget total du programme, y compris les charges générales. Les dépenses réelles sont comptabilisées après déduction des charges générales, ce qui entraîne la surestimation des écarts.

Les dépenses réelles engagées pour l'ETCAF et le PAPA de Santé Canada peuvent être sous-estimées dans les régions où le financement accordé à ces activités est intégré à celui d'autres programmes.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux

S. O.

20. Personne-ressource

Cathy Winters
Coordonnatrice principale des politiques
Division de l'enfance et de la jeunesse
Direction des programmes communautaires
Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits
Santé Canada
Téléphone : 613-952-5064
Adresse électronique : cathy_winters@hc-sc.gc.ca


1. Nom de l'initiative horizontale

Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (Plan d'action)

2. Nom des ministères responsables

La responsabilité est partagée entre l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

3. Activité de programme des ministères responsables

  • Santé Canada : Produits de consommation, produits de santé, salubrité des aliments et réglementation des pesticides
  • ACIA : Salubrité des aliments
  • ASPC : Promotion de la santé, prévention et contrôle des maladies chroniques et prévention et contrôle des maladies infectieuses
  • IRSC : Recherche sur les priorités stratégiques

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale

Année financière 2008-2009

5. Date de clôture de l'initiative horizontale

Année financière 2012 2013 (et année subséquente)

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

489,4 millions de dollars sur cinq ans jusqu'en 2012 2013, et 126,7 millions de dollars par la suite.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'entente de financement)

Le gouvernement fédéral est responsable de promouvoir la santé et la sécurité des Canadiens. Un élément essentiel de ce rôle est de s'assurer que les produits utilisés par les Canadiens sont sans danger. Les conséquences indésirables associées à des produits non sécuritaires ont des répercussions non seulement sur le public canadien, mais aussi sur l'économie canadienne. Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (Plan d'action) est une initiative horizontale visant à moderniser et à renforcer le système de sécurité du Canada en ce qui concerne les produits alimentaires, de santé et de consommation. Un certain nombre d'incidents récents très médiatisés, comme la présence de plomb et d'aimants pouvant être ingérés dans les jouets pour enfants, les maladies d'origine alimentaire provenant de produits frais et le retrait mondial de certains médicaments de prescription, ont mis en évidence la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures.

Le Plan d'action modernise le système réglementaire du Canada afin de mieux protéger les Canadiens contre les produits de consommation non sécuritaires en raison des réalités actuelles et des pressions futures. Le Plan d'action soutient le système réglementaire canadien en permettant de modifier les lois désuètes sur la santé et la sécurité et de les remplacer par de nouveaux régimes législatifs correspondant aux réalités modernes, et d'améliorer les programmes de sécurité dans des secteurs où les outils législatifs modernes existent déjà. Le Plan d'action veille à ce que les Canadiens possèdent les renseignements nécessaires pour évaluer les risques et les bienfaits associés aux produits de consommation et de santé qu'ils choisissent d'utiliser et pour réduire les risques associés à la salubrité des aliments.

Le Plan d'action est un plan intégré fondé sur des risques qui comprend une série d'initiatives axées sur trois principaux piliers : prévention active, surveillance ciblée et intervention rapide. Nous nous concentrerons sur la prévention active afin d'éviter le plus grand nombre d'incidents possible et nous collaborerons étroitement avec l'industrie pour sensibiliser davantage le public, fournir des directives quant aux règlements et aider à déterminer les préoccupations de sécurité tôt dans le processus. La surveillance ciblée assure la détection précoce des problèmes de sécurité et une vérification supplémentaire à l'étape appropriée du cycle de vie d'un produit. Afin d'améliorer les capacités d'intervention rapide et de veiller à ce que le gouvernement ait la capacité d'agir rapidement et efficacement le cas échéant, nous nous efforcerons d'améliorer les évaluations des risques pour la santé, de renforcer la capacité de rappel et d'accroître notre efficacité par des réponses et des communications claires destinées aux consommateurs et aux intervenants.

En plus d'examiner les préoccupations susmentionnées, le Plan d'action fournit une plateforme qui encourage la participation active du Canada au Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP), en particulier en appuyant les engagements récents qui visent à accroître la sécurité des produits importés en Amérique du Nord. Il permettra également au Canada de mieux se conformer aux normes américaines, ce qui aura des répercussions favorables sur la confiance des consommateurs et le climat commercial.

8. Résultats partagés

  • Connaissance accrue des risques associés aux aliments et de la sécurité des produits (connaissances scientifiques ainsi que surveillance et suivi)
  • Connaissance et compréhension accrues de l'industrie en ce qui concerne les exigences réglementaires
  • Conformité accrue de l'industrie aux normes de sécurité
  • Connaissance et compréhension accrues des consommateurs en ce qui concerne les risques de sécurité associés aux produits de santé et de consommation ainsi qu'aux aliments
  • Meilleure surveillance et intervention en cas d'incident lié à la sécurité
  • Meilleure confiance des consommateurs dans les produits de santé et de consommation ainsi que dans les aliments
  • Confiance accrue des partenaires commerciaux dans les contrôles canadiens qui répondent aux normes internationales
  • Disponibilité accrue de produits sécuritaires et efficaces
  • Règles du jeu équitables qui montrent que les importations répondent aux exigences canadiennes

9. Structure de gouvernance

La ministre de la Santé et le ministre d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont la responsabilité commune d'obtenir des résultats et de fournir de l'information sur les progrès accomplis quant au Plan d'action.
Un cadre de gouvernance a été établi et adopté pour tous les ministères et organismes partenaires. Afin de faciliter la coordination horizontale, les groupes de travail de niveau des directeurs généraux (DG) et des directeurs exécutifs (ED) suivants ont été créés : groupe de travail sur les produits de santé, groupe de travail sur les produits de consommation, groupe de travail sur les aliments, groupe de travail sur les communications et groupe de travail sur les lois et les règlements. Les groupes de travail relèvent d'un comité de coordination de niveau des DG/ED. Un comité de direction de niveau des sous-ministres adjoints (SMA) et des vice-présidents (VP) fournit l'orientation au comité de coordination. Un comité de surveillance composé d'administrateurs généraux facilite la formulation de directives de haut niveau au comité directeur.
La Direction générale de la politique stratégique (DGPS) de Santé Canada assure la fonction de secrétariat pour le Plan d'action. Elle joue un rôle intégral dans l'appui des activités continues et la prise de décisions des comités de gouvernance, la surveillance et l'intégration du rendement par rapport aux engagements et la formulation de recommandations à l'intention des cadres supérieurs. La DGPS coordonne aussi la mise en oeuvre des initiatives relatives aux lois et aux règlements.
La Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC) et l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada ainsi que l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collaborent pour mettre en oeuvre les activités du Plan d'action en ce qui concerne les produits de consommation.
La Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) de Santé Canada est la principale responsable de la mise en oeuvre des activités du Plan d'action en ce qui concerne les produits de santé, avec l'appui de la Direction générale de la politique stratégique (DGPS) de Santé Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre d'une initiative (connaissance accrue de l'innocuité et de l'efficacité des médicaments après leur mise sur le marché).
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) de Santé Canada et l'ASPC collaborent pour mettre en oeuvre les activités du Plan d'action en ce qui concerne la salubrité des aliments.

La Direction générale des affaires publiques, de la consultation et des communications (DGAPCC) fournit à toutes les activités susmentionnées le soutien aux communications. En outre, elle coordonne ou dirige un grand nombre d'activités horizontales ministérielles dans le cadre de la Stratégie d'information des consommateurs.
(En millions de dollars) Note : Tous les fonds sont alloués au volet DPE à moins que le volet AGJE ne soit indiqué
10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 15. Dépenses réelles pour 2008-2009 16. Résultats prévus pour 2008-2009* 17. Résultats obtenus en 2008-2009
Santé Canada Produits de santé Prévention active 57,6 13,9 14,00 Amélioration du respect des délais dans les examens de précommercialisation
  • En ce qui concerne les présentations de produits pharmaceutiques de marque déposée et de médicaments génériques, 87 % des 482 demandes ont respecté les normes de service approuvées. Ce taux est sur le point de se conformer à la norme de 90 % de présentations de produits pharmaceutiques à être examinées dans les délais attendus.
  • Quant aux présentations de produits biologiques, 96 % des 102 demandes ont respecté les normes de service approuvées, ce qui dépasse la norme de 90 %.
  • Pour les demandes relatives aux matériels médicaux de classe II, III et IV, 73 % des 6 523 demandes d'examen ont respecté les normes de service approuvées (s'éloignant de la norme de 90 % pour les présentations de matériels médicaux de classe II, III et IV à être examinées dans les délais attendus).
Connaissance et sensibilisation accrues de l'utilisation sécuritaire des produits de santé chez les consommateurs et les professionnels de la santé
  • Sur les sites Web de Santé Canada et de MedEffet Canada, 102 communications des risques, recommandations et avertissements ont été publiés.
  • En collaboration avec Santé Canada, les détenteurs d'une autorisation de mise en marché (DAMM) ont présenté 60 communications des risques, recommandations et avertissements qui ont été publiés sur les sites Web de Santé Canada et de MedEffet Canada.
  • Des CD-ROMS ont été conçus pour présenter la DGPSA et ses publications clés, et ont été distribués à des intervenants. De plus, deux modules d'apprentissage en ligne, Comment les médicaments parviennent aux Canadiens et Comment les produits de santé sont réglementés aux Canada ont été élaborés et sont actuellement révisés. Ces modules seront éventuellement distribués à des groupes d'intervenants des patients et des consommateurs.
  • Un Bureau d'information des consommateurs a été créé en vue de normaliser les communications à l'intention des consommateurs, de centraliser l'élaboration des politiques et des outils, et de fournir constamment des directives sur les communications.
  • Plusieurs campagnes ou activités de proximité ont été menées :
    • La campagne « La toux et le rhume » traitait des enfants et des médicaments contre la toux. Elle s'est tenue de décembre 2008 jusqu'au printemps 2009. Des partenariats de distribution avec des infirmières, des pharmacies, des centres de soins aux enfants ainsi qu'avec la Société canadienne de pédiatrie (SCP) et le Collège des médecins de famille ont été établis en vue de diffuser l'information aux consommateurs dans divers lieux.
    • Une campagne destinée aux consommateurs et aux professionnels de la santé a été lancée pour promouvoir le système MedEffet qui vise la déclaration d'effets indésirables.
    • Des articles ont été rédigés par Actualité Canada sur les produits de santé naturels et seront ultimement publiés dans des journaux communautaires et des sites Web.
Surveillance ciblée 34,6 2,1 1,75 Capacité accrue de Santé Canada et de l'industrie pour recenser les questions liées aux risques et y répondre
  • L'évaluation de 152 mises à jour périodiques des rapports sur l'innocuité des médicaments commercialisés de niveau I et de 35 de niveau II a été réalisée. Ces rapports normalisés, utilisés à l'échelle internationale par les autorités réglementaires, ont pour but de contrôler systématiquement l'innocuité des produits pharmaceutiques commercialisés.
  • En 2008-2009, quatre nouveaux signalements ont été obtenus directement de l'évaluation des mises à jour périodiques des rapports sur l'innocuité des médicaments commercialisés.
Connaissance accrue de l'innocuité et de l'efficacité des médicaments après leur mise sur le marché afin de prendre des décisions éclairées
  • Conformément au plan de mise en œuvre du Réseau sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments (RIEM), un financement initial a été alloué en 2008-2009 pour soutenir la création de l'infrastructure du programme (contrairement à financer directement des projets sur des priorités de recherche). Par conséquent, des travaux préliminaires ont été effectués pour élaborer des processus qui appuieront le développement et la transmission de nouvelles connaissances sur l'innocuité et l'efficacité réelles de médicaments. En 2008-2009, les travaux préliminaires réalisés comprenaient notamment l'établissement des priorités de recherche par Santé Canada ainsi que la dotation initiale en personnel du bureau de coordination du réseau par l'intermédiaire des IRSC.
Intervention rapide Ressources actuelles Ressources actuelles Ressources actuelles Aptitude d'intervention améliorée grâce à de meilleurs outils pour intervenir en cas d'incidents liés à la sécurité
  • La mise en œuvre d'outils de conformité et de mesures d'application modernes (p. ex. retraits et augmentation des amendes et des sanctions) permettra d'améliorer la prévention des non-conformités une fois que la législation destinée à moderniser la Loi sur les aliments et drogues sera présentée de nouveau au Parlement. Conformément à l'engagement annoncé dans le discours du Trône en 2008, ce nouveau dépôt de projet de loi permettra d'améliorer la surveillance des produits pharmaceutiques.
Produits de consommation Prévention active 41,0 1,5 0,84 Sensibilisation et compréhension accrues de l'industrie à l'égard des obligations et des normes relatives à la sécurité des produits ainsi que des exigences réglementaires
  • Les documents d'orientation existants destinés à l'industrie ont été mis à jour et distribués (p. ex. guide pour les enduits de surface, livret sur les produits d'occasion, fiche d'information pour les détaillants de produits chimiques destinés aux consommateurs et document sur les vêtements de nuit pour enfants).
  • Des travaux préliminaires ont été réalisés pour la transition de la Loi sur les produits dangereux à la nouvelle Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (p. ex. orientation de l'industrie quant aux nouvelles exigences de la Loi et de ses règlements).
  • Un protocole d'entente a été signé avec le Conseil canadien des normes (CCN) en vue d'appuyer le système national de normes.
  • L'Association canadienne de normalisation (CSA) s'est vue confier l'élaboration de lignes directrices ISO sur la sécurité des produits.
  • Un groupe de travail a été constitué par l'intermédiaire du Comité consultatif national sur la sécurité publique pour élaborer une approche nationale pour la sécurité des produits électriques.
Sensibilisation et compréhension accrues des consommateurs à l'égard des questions relatives à la sécurité des produits de consommation
  • Les abonnements à la section des retraits du marché de produits de consommation du site Web de la Sécurité des produits de consommation ont passé de 5 000 à 6 600 en 2008-2009. Les données indiquent qu'un nombre grandissant de Canadiens se sensibilise aux questions relatives à la sécurité des produits de consommation.
  • Des études sur l'opinion publique ont été menées en 2008-2009 en vue de déterminer l'état de la sensibilisation chez les consommateurs.
  • Un Bureau d'information des consommateurs a été créé en vue de normaliser les communications à l'intention des consommateurs, de centraliser l'élaboration des politiques et des outils, et de fournir constamment des directives sur les communications.
  • Le site Web de la Sécurité des produits de consommation a été actualisé en vue d'inclure un nouveau bulletin de nouvelles facilement accessible (lien : Bulletin de nouvelles de la Sécurité des produits de consommation).
Surveillance ciblée 15,7 0,6 0,22 Amélioration du respect des délais et de la qualité de l'information et des données en ce qui a trait aux incidents liés à la sécurité des produits de consommation
  • Les dispositions législatives quant à la déclaration obligatoire des incidents liés à la sécurité des produits ont été rédigées.
  • Un formulaire d'incident, des documents d'orientation et des politiques ont été créés en vue d'appuyer les déclarations de l'industrie.
  • L'étape de planification initiale pour le système de technologies de l'information (TI) de déclarations obligatoires a été achevée.
  • Le site Web destiné aux Canadiens qui souhaitent trouver de l'information à jour sur les rappels des produits de consommation a été restructuré (lien : Rappels de produits de consommation).
Accroissement de l'échange de l'information, de données et de connaissances avec les organismes de réglementation internationaux
  • Les communications mensuelles avec la Consumer Product Safety Commission (CPSC) des États-Unis se poursuivent; trois rappels communs de produit ont été effectués. Les plans de travail pour les protocoles d'entente (PE) avec la Chine ont été rédigés. La participation aux réunions et aux comités internationaux se poursuit.
Nombre accru et qualité améliorée des données sur les accidents, les blessures, les maladies et les décès causés par des produits de consommation
  • Le développement de la base de données nationale pour les coroners se poursuit avec la collaboration des coroners en chef des provinces et des territoires, des médecins légistes en chef et de Statistique Canada. L'évaluation de la qualité des données est en cours. Les PE sur l'échange de données sont aussi en cours d'achèvement. Le premier rapport annuel, préparé de façon commune, est attendu en 2009 2010.
  • Des mesures ont été prises pour augmenter les activités du Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes avec notamment la participation d'une nouvelle installation qui commencera la collecte de données le 1er avril 2009.
Intervention rapide 17,9 0,9 1,10 Amélioration des dispositions législatives et des outils de réglementation
  • La nouvelle Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation a été rédigée et déposée au Parlement (lien : Projet de loi C-6).
Amélioration de la surveillance basée sur les risques des produits de consommation
  • La capacité des activités liées à la conformité et aux mesures d'application a été renforcée (agent régional de la sécurité des produits).
  • Des six catégories de produit, trois ont affiché des taux de conformité similaires (88,3 %) à ceux du cycle précédent, ce qui montre la persistance de la non-conformité en ce qui a trait à l'utilisation de plomb dans les peintures pour jouets, aux bijoux pour enfants et aux tissus d'articles de literie.
  • La diminution des taux de conformité (72,6 %) des costumes d'Halloween et des produits d'occasion pour enfants a été attribuée à l'émergence de nouveaux matériaux ainsi qu'au roulement élevé du marché des détaillants.
  • La mise en œuvre d'un nouveau protocole sur les procédures régissant les nouvelles plaintes a permis d'assurer l'application de mesures en temps opportun en ce qui a trait aux questions liées à la sécurité des produits de consommation (lien : Porter plainte au Bureau national de la sécurité des produits de consommation).
Réglementation des pesticides Prévention active 6,9 0,6 0,30 Sensibilisation accrue de l'industrie (fabricants et détaillants) en ce qui a trait aux risques et aux exigences réglementaires connexes
  • Des résultats ont été obtenus relativement à l'élaboration d'une stratégie de gestion des risques officielle, notamment la rédaction d'un modèle pour l'évaluation des risques en matière de conformité qui sera incorporé dans le processus de prise de décisions.
  • Des activités du programme (surveillance des titulaires d'homologation) ont été menées en vue d'évaluer un échantillon déterminé de représentants de l'industrie pour établir leur niveau de connaissances des nouvelles exigences réglementaires et de collecter de l'information liée aux facteurs de risque (p. ex. lacunes en matière de programme de contrôle de la qualité quant à la non conformité).
  • Une analyse des produits de consommation visés et de l'industrie a été actualisée en avril 2009 au moyen des paramètres suivants : 414 titulaires d'homologation, 1 975 produits homologués à usage domestique et 1 601 titulaires d'homologation canadiens.
  • Plus de 300 magasins de détail à prix réduit ont été interrogés pour vérifier la connaissance des détaillants sur les exigences réglementaires et pour repérer la présence de pesticides destinés au grand public. Il a été conclu qu'une stratégie de proximité continue serait nécessaire pour encourager les comportements conformes. Une évaluation des inspections du marché (de 2003 à 2006) a été réalisée.
  • Des consultations ont été menées avec les groupes d'intervenants suivants en vue de renforcer les partenariats existants : les groupes FPT, l'EPA des États-Unis, l'Association canadienne de produits de consommation spécialisés (ACPCS), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l'Association canadienne de gestion des achats (ACGA). Les consultations se poursuivront en 2009 2010. De longues discussions ont été tenues avec un détaillant clé à propos des textiles traités avec des pesticides, invoquant des propriétés antimicrobiennes. Note : Ce détaillant clé a un code de conduite volontaire en ce qui concerne la conformité aux exigences réglementaires fédérales.
  • Services de proximité : l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) a entrepris des activités de proximité en 2008-2009 en orientant ses efforts sur des préoccupations immédiates. Pour appuyer cette approche ciblée, l'ARLA a créé à l'interne une fiche d'information sur les pesticides ainsi qu'une note sur les punaises des lits.
Intervention rapide 8,0 0,7 0,70 Surveillance accrue des produits antiparasitaires au moyen d'une approche de gestion des risques
  • Quelque 274 cas individuels connus ou présumés de non conformité ont été examinés pour déterminer s'il y avait violation de la Loi sur les produits antiparasitaires et ses règlements. Cette enquête a confirmé 413 violations intéressant 133 produits. La plupart de ces violations ont été corrigées au moyen d'une lettre d'information.
  • Des travaux ont été réalisés pour mettre à jour la base de données existante destinée à suivre la non-conformité des produits de consommation et à fournir une base à des déclarations plus précises.
  • Un nombre d'effets indésirables liés à des produits pour les animaux de compagnie a été déclaré par l'intermédiaire du Programme de déclaration d'incident. Les actions menées dans le prolongement des déclarations comprenaient notamment une enquête et une analyse des produits en vue d'établir que la conformité n'était pas en cause. Une mise en garde sur les produits a été diffusée et la surveillance est en cours pour localiser la source du problème avec les titulaires d'homologation.
  • Des travaux préparatoires de laboratoire ont été lancés en ce qui concerne l'analyse des produits qui ont fait l'objet d'une plainte ou qui ont révélé une non-conformité.
  • Une mise à jour des règlements sur les Sanctions administratives pécuniaires (SAP) a été rédigée en vue de correspondre à la nouvelle Loi sur les produits antiparasitaires (LPA). Cette mise à jour est en attente de publication dans la Gazette du Canada, Partie I.
Alimentation et nutrition Prévention active 29,6 3,3 3,23 Établissement d'un outil approprié ou d'un ensemble d'outils, y compris des mesures règlementaires et non règlementaires (notamment des normes et des politiques) pour traiter des sujets de préoccupation
  • Quelque 13 outils et documents d'orientation et d'information ont été élaborés en ce qui concerne les allergènes, les toxines, les agents pathogènes d'origine alimentaire émergents et les substances bioactives.
  • En outre, quatre normes, cadres de travail et politiques ont été modifiés ou élaborés pour les domaines de haute priorité du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) (allergènes, toxines naturelles, agents pathogènes d'origine alimentaire émergents et substances bioactives).
Intervention rapide 1,3 0,2 0,18 Connaissance accrue du public des risques liés à la salubrité des aliments et des systèmes d'alerte et de sécurité
  • Des mécanismes d'éducation des consommateurs ont été lancés (p. ex. distribution à l'échelle nationale d'encarts publicitaires dans diverses publications).
  • La diffusion d'information sur les rappels d'aliments a été améliorée grâce aux relations avec les médias, aux communications sur le Web, aux communiqués de presse et aux feuillets de documentation.
  • Le ciblage des populations à risque et des intervenants a été accru au moyen de partenariats et de la participation de médias non traditionnels et de langues étrangères (p. ex. production d'information sur la mélamine et traduction en dialectes chinois).

La liste suivante présente le nombre d'accès en 2008-2009 aux sites d'information sur les produits alimentaires de Santé Canada :

Agence canadienne d'inspection des aliments Salubrité des aliments Prévention active 114,2 14,3 8,37 Compréhension accrue des risques liés à la salubrité des aliments par Santé Canada, l'ASPC et l'ACIA
  • Une collaboration triministérielle a été mise en place pour déterminer les divers procédés (p. ex. profilage et classement des priorités des risques) et outils (p. ex. diagrammes d'influence) conçus pour appuyer l'évaluation et l'établissement des priorités des risques existants et émergents liés à la salubrité des aliments.
  • Un cadre de travail sur le classement des priorités des risques multifactoriels, destiné aux décideurs pour établir les priorités des risques, a été modifié et mis en œuvre.
  • Les modèles et les outils d'évaluation des risques existants ont été modifiés pour inclure les fruits et les légumes frais.
  • Des études ciblées ont été élaborées et la validation de méthodes de laboratoire additionnelles a été menée en ce qui a trait à des domaines à risques élevés (p. ex. ingrédients importés, produits agricoles, mycotoxines dans les céréales et allergènes non déclarés).
  • Des procédures normalisées d'exploitation, des ententes et des contrats ont été conclus en vue d'inclure les produits agricoles dans les activités existantes d'échantillonnage et d'analyse de données.
  • Participation à des conférences, à des kiosques d'exposition et à des forums scientifiques (y compris la conférence de l'Institut canadien des inspecteurs en santé publique), et élaboration de divers outils promotionnels (p. ex. feuille de renseignements et comptes rendus sommaires d'éclosion de maladies) à des fins de formation (p. ex. conférence de l'Institut canadien des inspecteurs en santé publique). Des démonstrations, basées sur les comptes rendus sommaires d'éclosion des maladies, ont été présentées aux provinces et aux territoires à l'échelle nationale.
  • La rédaction de recensions narratives quant à la résistance aux antimicrobiens des poissons, des mollusques, des crustacés, des fruits et des légumes a été achevée.
  • La collecte d'échantillons de poissons à nageoires et de mollusques et crustacés indigènes a été effectuée dans sept provinces.
  • Des discussions triministérielles ont été lancées en ce qui concerne le partage d'échantillons de fruits, de légumes et d'isolats.
  • La mise en œuvre préliminaire de méthodes de laboratoire de prochaine génération a été évaluée et réalisée en collaboration avec le Center for Disease Control (CDC) des États-Unis et le Laboratoire de lutte contre les zoonoses d'origine alimentaire de l'ASPC.
  • La capacité des analyses effectuées par électrophorèse en champ pulsé (ECO) a été renforcée.
  • Un protocole d'entente a été conclu entre l'ACIA et l'ASPC (PulseNet Canada) en vue de fournir une surveillance en temps réel ainsi que le sous-typage des agents pathogènes d'origine alimentaire.
  • Un groupe de travail composé de représentants de Santé Canada et de l'ACIA a été constitué pour les questions liées aux études ciblées, à la cartographie des risques et à l'établissement des priorités en matière de salubrité des aliments.
Compréhension accrue de l'industrie à l'égard de l'élaboration et de la mise en œuvre des procédés d'atténuation des risques en matière de salubrité des aliments et renforcement de leur engagement
  • Des discussions non officielles ont été menées avec l'industrie en vue de partager l'information préliminaire et d'établir des relations clés.
  • Des documents d'information, notamment des manuscrits, des présentations et des rapports techniques sur les quatre priorités du PASCF (allergènes, toxines naturelles, agents pathogènes d'origine alimentaire émergents et substances bioactives) ont été élaborés en langage clair.
Engagement accru de la population canadienne dans le système réglementaire et connaissance accrue de l'industrie à l'égard de l'étiquetage alimentaire
  • Les consultations auprès des intervenants (y compris les consommateurs) sur la politique révisée relative à la mention « Produit du Canada » ont été achevées au printemps 2008.
  • Des communications ont été transmises à l'industrie quant à la façon de se conformer aux règlements modifiés concernant la mention « Produit du Canada ».
  • Une collaboration continue avec l'industrie a été fournie du début à la fin de la mise en œuvre de la politique modifiée pour assurer la compréhension des exigences et pour fournir des conseils sur leur application dans la pratique.
Surveillance ciblée 77,0 4,2 3,00 Vérification accrue des mesures relatives à la salubrité des aliments de l'industrie
  • Une mise à jour de lignes directrices en matière de salubrité des aliments a été élaborée en vue de consultations à venir et de sa prochaine mise en œuvre dans les stratégies de prévention de l'industrie.
  • La fréquence des inspections et de la collecte d'échantillons a été accrue dans les domaines à risques élevés.
Aptitude améliorée en ce qui a trait à la surveillance et au contrôle de l'importation des aliments
  • Des travaux préliminaires ont été achevés en vue de faciliter l'évaluation, l'approbation des demandes et les décisions relatives aux inspections en ce qui concerne l'importation de fruits et de légumes frais.
  • Des efforts ont été déployés en vue de recenser plus efficacement les importateurs, les produits alimentaires importés ainsi que les producteurs du pays.
  • Des lignes directrices en matière d'opérations éclair à la frontière ont été finalisées en consultation avec l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). L'objectif est d'augmenter le nombre d'interceptions de produits non conformes avant leur distribution au Canada.
Intervention rapide 32,2 4,4 3,01 Compréhension accrue du public à l'égard des risques liés à la salubrité des aliments et des systèmes d'alerte et de sécurité
  • Des mécanismes d'éducation des consommateurs ont été lancés (p. ex. distribution à l'échelle nationale d'encarts publicitaires dans diverses publications).
  • La diffusion d'information sur les rappels d'aliments a été améliorée grâce aux relations avec les médias, aux communications sur le Web, aux communiqués de presse et aux feuillets de documentation.
  • Le ciblage des populations à risque et des intervenants a été accru au moyen de partenariats et de la participation de médias non traditionnels et de langues étrangères (p. ex. production d'information sur la mélamine et traduction en dialectes chinois).
Agence de la santé publique du Canada Promotion de la santé Surveillance ciblée 4,5 0,27 0,25 Augmentation du nombre de données sur les accidents, les blessures, les maladies et les décès causés par des produits de consommation
  • Le développement de la base de données nationale pour les coroners se poursuit avec la collaboration des coroners en chef des provinces et des territoires, des médecins légistes en chef et de Statistique Canada. L'évaluation de la qualité des données est en cours. Les PE sur l'échange de données sont aussi en cours d'achèvement. Le premier rapport annuel, préparé de façon commune, est attendu en 2009 2010.
  • Des mesures ont été prises pour augmenter les activités du Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes avec notamment la participation d'une nouvelle installation qui commencera la collecte de données le 1er avril 2009.
Prévention et contrôle des maladies chroniques Surveillance ciblée 3,5 0,13 0,13 Engagement des intervenants en évaluation des risques
  • Un plan a été élaboré en vue de transmettre les connaissances sur l'évaluation des risques de blessures par l'intermédiaire du Portail canadien des pratiques exemplaires.
  • Dans le cadre des activités du plan de travail et à la suite de consultations avec le Directorate of Agencies for School Health BC et le Consortium conjoint pour les écoles en santé (CCES), un agent contractuel a été embauché pour examiner le résumé des connaissances sur la prévention des blessures du CCES.
Prévention et contrôle des maladies infectieuses Prévention active 18,3 2,1 1,07 Compréhension accrue des risques liés à la salubrité des aliments par Santé Canada, l'ASPC et l'ACIA
  • Une collaboration triministérielle a été mise en place pour déterminer les divers procédés (p. ex. profilage et classement des priorités des risques) et outils (p. ex. diagrammes d'influence) conçus pour appuyer l'évaluation et l'établissement des priorités des risques existants et émergents liés à la salubrité des aliments.
  • Un cadre de travail sur le classement des priorités des risques multifactoriels, destiné aux décideurs pour établir les priorités des risques, a été modifié et mis en œuvre.
  • Les modèles et les outils d'évaluation des risques existants ont été modifiés pour inclure les fruits et les légumes frais.
  • Des études ciblées ont été élaborées et la validation de méthodes de laboratoire additionnelles a été menée en ce qui a trait à des domaines à risques élevés (p. ex. ingrédients importés, produits agricoles, mycotoxines dans les céréales et allergènes non déclarés).
  • Des procédures normalisées d'exploitation, des ententes et des contrats ont été conclus en vue d'inclure les produits agricoles dans les activités existantes d'échantillonnage et d'analyse de données.
  • Il y a eu la participation à des conférences, à des kiosques d'exposition et à des forums scientifiques (y compris la conférence de l'Institut canadien des inspecteurs en santé publique) ainsi que l'élaboration de divers outils promotionnels (p. ex. feuille de renseignements et comptes rendus sommaires d'éclosion de maladies) à des fins de formation (p. ex. conférence de l'Institut canadien des inspecteurs en santé publique). Des démonstrations, basées sur les comptes rendus sommaires d'éclosion des maladies, ont été présentées aux provinces et aux territoires à l'échelle nationale.
  • La rédaction de recensions narratives quant à la résistance aux antimicrobiens des poissons, des mollusques, des crustacés, des fruits et des légumes a été achevée.
  • La collecte d'échantillons de poissons à nageoires et de mollusques et crustacés indigènes a été effectuée dans sept provinces.
  • Des discussions triministérielles ont été lancées en ce qui concerne le partage d'échantillons de fruits, de légumes et d'isolats.
  • La mise en œuvre préliminaire de méthodes de laboratoire de prochaine génération a été évaluée et réalisée en collaboration avec le Center for Disease Control (CDC) des États-Unis et le Laboratoire de lutte contre les zoonoses d'origine alimentaire de l'ASPC.
  • La capacité des analyses effectuées par électrophorèse en champ pulsé (ECO) a été renforcée.
  • Un protocole d'entente a été conclu entre l'ACIA et l'ASPC (PulseNet Canada) en vue de fournir une surveillance en temps réel ainsi qu'un sous-typage des agents pathogènes d'origine alimentaire.
  • Un groupe de travail composé de représentants de Santé Canada et de l'ACIA a été constitué pour les questions liées aux études ciblées, à la cartographie des risques et à l'établissement des priorités en matière de salubrité des aliments.
  • Un module sur les sommaires d'éclosion des maladies d'origine alimentaire a été lancé.
Instituts de recherche en santé du Canada Recherche sur les priorités stratégiques Surveillance ciblée 27,1 0,00 0,00 -- --
Total 489,4$ 49,2$ 38,15$    

* Il faut noter que les résultats prévus susmentionnés (colonne 16) reflètent les résultats immédiats attendus s'étalant sur plusieurs années de la mise en œuvre du Plan d'action. Par conséquent, seuls des résultats préliminaires de ces initiatives sont prévus pour l'exercice 2008-2009.

18. Commentaires sur les écarts

Produits de santé
En 2008-2009, les cibles relatives aux examens des présentations de produits pharmaceutiques et de médicaments génériques n'ont pas été atteintes en raison de l'augmentation du nombre de présentations, de la chronologie des dépôts des présentations, de l'augmentation des rencontres d'examens préalables et des activités de postcommercialisation, notamment les mises à jour périodiques des rapports sur l'innocuité des médicaments avec conditions et les évaluations des risques pour la santé. En ce qui concerne les examens de matériels médicaux, les cibles n'ont pas été atteintes en raison de la pénurie des ressources et de l'augmentation du nombre de présentations.

Santé Canada sera en mesure d'intervenir en cas d'incidents de sécurité avec des outils améliorés (p. ex. pouvoirs en matière de rappels et augmentation des amendes et des sanctions) une fois que la législation destinée à moderniser la Loi sur les aliments et drogues sera présentée à nouveau au Parlement.

Produits de consommation
En 2008-2009, des ressources ont été affectées aux domaines de priorité élevée suivants : i) rédaction et dépôt de la nouvelle Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC); ii) renforcement de la capacité (agents régionaux de la sécurité des produits) en vue d'appuyer les activités relatives à la conformité et à l'exécution de la loi.

Des contretemps dans le dépôt de la nouvelle LCSPC ont retardé l'atteinte de résultats dans les stratégies qui dépendaient totalement ou partiellement de la législation.

Salubrité des aliments
La première année du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation était considérée comme une période « d'impulsion » pour l'ACIA. Des efforts considérables ont été déployés pour mettre en place des capacités additionnelles ainsi que pour fournir la formation nécessaire aux nouveaux employés et à ceux qui ont été réaffectés. En outre, des événements imprévus touchant la salubrité des aliments (soit l'éclosion de listériose) ont entraîné le déplacement des ressources spécialisées et ont posé des difficultés à l'achèvement de diverses initiatives. Les fonds périmés sont reportés à des années ultérieures.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux

S. O.

20. Personne-ressource

Hélène Quesnel, directrice générale
Direction de l'élaboration des politiques
Direction générale des politiques stratégiques
Santé Canada
Téléphone : 613-952-3484
Courrier électronique : helene_quesnel@hc-sc.gc.ca

Liens hypertextes


1. Nom de l'initiative horizontale

Plan de gestion des produits chimiques

2. Nom des ministères responsables

Santé Canada et Environnement Canada

3. Activité de programme des ministères responsables

Hygiène de l'environnement durable

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale

Exercice 2007 2008

5. Date de clôture de l'initiative horizontale

Exercice 2010-2011

6. Total des fonds fédéraux affectés

299,2 millions de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'entente de financement)

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) fait partie du plan environnemental global du gouvernement et est géré conjointement par Santé Canada et Environnement Canada. Les activités exposées dans ce plan tirent parti de la position du Canada comme chef de file mondial dans la gestion sécuritaire des substances et des produits chimiques, et portent sur des mesures opportunes à l'égard des principales menaces pour la santé et l'environnement. Le plan comprend notamment l'évaluation des risques, la gestion des risques, le contrôle et la surveillance ainsi que la recherche sur des produits chimiques qui peuvent être nuisibles à la santé humaine et à l'environnement.

Le PGPC génère également, par des mesures réalistes et applicables, un niveau de responsabilité accru pour l'industrie. En outre, il stimule l'innovation et augmente la compétitivité canadienne dans un marché international où de plus en plus d'attention est portée à l'innocuité des substances chimiques et des produits.

Santé Canada et Environnement Canada gèrent ensemble le financement du PGPC et s'assurent qu'il cadre avec les priorités en matière de santé humaine et d'environnement.

En 2008-2009, les secteurs de programme énumérés ci-après ont été touchés par les activités du PGPC.

Santé Canada :

  • Direction générale des produits de santé et des aliments
    • Direction des aliments
    • Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
  • Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
    • Programme de la sécurité des produits
    • Programme de la sécurité des milieux
  • Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

Environnement Canada :

  • Direction générale de la gérance de l'environnement
    • Direction des secteurs des produits chimiques
    • Direction des affaires législatives et règlementaires
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction de l'énergie et du transport
    • Direction des activités de protection de l'environnement
  • Direction générale des sciences et de la technologie
    • Direction des sciences et de l'évaluation des risques
    • Direction de la science de la faune et du paysage
    • Direction de la science et de la technologie de l'atmosphère
    • Direction de la science et de la technologie de l'eau
  • Direction générale de l'application de la loi
  • Direction générale des politiques stratégiques
    • • Direction générale de l'analyse économique

8. Résultats partagés

Parmi les résultats de haut niveau concernant le PGPC, mentionnons les suivants :

  • les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets néfastes des produits chimiques;
  • le processus de détermination, d'évaluation, d'atténuation et de prévention des risques et de meilleure gestion en ce qui a trait aux substances chimiques et à leur utilisation est mis en œuvre de manière efficace;
  • la direction, la collaboration et la coordination des activités scientifiques et administratives sont assurées;
  • la compréhension des risques liés aux substances chimiques et des possibilités de les atténuer est accrue;
  • la surveillance biologique et environnementale des substances est efficace;
  • l'évaluation et la gestion des risques sont mises en œuvre;
  • les intervenants et la population canadienne sont mieux informés.

9. Structure de gouvernance

Santé Canada partage la responsabilité du PGPC avec Environnement Canada (EC). Le PGPC consiste en cinq éléments de programme interdépendants (énumérés ci-après) à planifier, à offrir et à évaluer dans le contexte d'un cadre intégré, gérés conjointement par les deux ministères.

La gouvernance du PGPC est assurée par l'entremise d'un comité mixte formé des sous-ministres adjoints (comité du PGPC des SMA) de Santé Canada et d'EC de même que du comité exécutif interministériel de gestion des produits chimiques (CEGPC). Ces comités ont été mis sur pied en vue de maximiser la coordination des efforts tout en réduisant la répétition inutile d'activités au sein des deux ministères.

Le comité du PGPC des SMA offre une fonction d'orientation stratégique, de coordination et de remise en question pour la mise en œuvre globale du PGPC ainsi que le suivi des résultats de ses activités et de l'utilisation des ressources. Le comité sert de forum de haut niveau quant à la formulation de recommandations sur la gestion des produits chimiques qui seront présentées aux sous-ministres.

Le CEGPC est le principal comité de gestion à l'échelon des directeurs généraux qui contribue à l'élaboration d'orientations stratégiques communes entre EC et Santé Canada. Il constitue également un organe officiel pour les consultations et les coopérations en vue d'assurer des actions concertées opportunes dans la mise en œuvre, de façon intégrée, des activités du PGPC. Les rapports du CEGPC au Comité des SMA contiennent des recommandations sur la mise en œuvre de programmes, sur les résultats et sur l'utilisation des ressources.


(En millions de dollars) Note : Tous les fonds sont alloués au volet DPE à moins que le volet AGJE ne soit indiqué
10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 15. Dépenses réelles pour 2008-2009 16. Résultats prévus pour 2008-2009* 17. Résultats obtenus en 2008-2009
Santé Canada Hygiène de l'environnement durable

(Sous-activité de la gestion des produits chimiques)
a. Évaluation des risques 9,9 M$ 2,5 M$ 2,5 M$    
b. Gestion des risques 50,1 M$ 12,4 M$ 10,4 M$1    
c. Recherche 26,6 M$ 5,9 M$ 2,2 M$2    
d. Contrôle et surveillance 34,0 M$ 5,3 M$ 5,3 M$    
e. Gestion de programmes 5,4 M$ 1,5 M$ 1,4 M$3    
Produits de consommation a. Évaluation des risques 12,6 M$ 2,4 M$ 2,3 M$    
Règlementation des pesticides a. Évaluation des risques 9,9 M$ 2,5 M$ 2,5 M$    
b. Évaluation des risques 13,6 M$ 3,3 M$ 3,3 M$    
Produits de santé a. Évaluation des risques 3,3 M$ 0,8 M$ 0,8 M$    
b. Évaluation des risques 12,5 M$ 2,4 M$ 2,4 M$    
c. Recherche 2,5 M$ 0,4 M$ 0,4 M$    
d. Contrôle et surveillance 1,1 M$ 0,2 M$ 0,2 M$    
Aliments et nutrition a. Évaluation des risques 3,8 M$ 0,8 M$ 0,1 M$3    
b. Évaluation des risques 6,2 M$ 1,3 M$ 1,6 M$1    
c. Recherche 1,2 M$ 0,3 M$ 1,0 M$1    
d. Contrôle et surveillance   1,0 M$ 0,4 M$    
Environnement Canada Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et leur environnement a. Recherche 2,1 M$ 1,5 M$ 2,7 M$    
b. Contrôle et surveillance 26,4 M$ 6,9 M$ 6,9 M$    
c. Évaluation des risques 13,1 M$ 3,1 M$ 3,1 M$    
d. Gestion des risques 64,9 M$ 16,1 M$ 15,2 M$    
Total partiel (Environnement Canada) 106,5 M$ 27,6 M$ 27,9 M$2    
Total partiel (Santé Canada) 192,7 M$ 42,0 M$ 38,3 M$2    
Total : 299,2 M$ 69,6 M$ 66,2 M$    

16. Résultats prévus pour l'exercice 2008-2009 (selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2008-2009)

Santé Canada :

  • Plus grande sensibilisation du public canadien aux enjeux de la gestion des produits chimiques et aux mesures prises à cet égard.
  • Réalisation de l'évaluation des risques et des objectifs de la gestion du risque concernant les règlements et autres instruments de contrôle pour les substances et les produits de biotechnologie.
  • Tendances à la baisse dans les niveaux de risque, les effets indésirables et les maladies et blessures associées aux substances toxiques dans l'environnement et à leur utilisation ou au risque d'exposition pour les Canadiens.
  • Connaissance accrue des risques environnementaux et des données probantes sur lesquelles reposent des décisions réglementaires.

Environnement Canada :

  • Orientation, collaboration et coordination des activités scientifiques et administratives.
  • Connaissance accrue des risques associés aux substances chimiques toxiques grâce à la recherche et options permettant de les atténuer.
  • Réalisation rapide des évaluations des risques, au besoin.
  • Atteinte des objectifs en matière de gestion des risques, p. ex. contrôles efficaces ciblés et mis en œuvre.
  • Connaissance accrue des intervenants et du public canadien concernant les activités d'évaluation et de gestion des risques, y compris une connaissance de l'efficacité des mesures de contrôle.
  • Réduction des risques posés par les produits chimiques néfastes à la santé et à l'environnement des Canadiens.
  • Protection des Canadiens et de leur environnement contre les effets nuisibles des produits chimiques.

17. Résultats obtenus en 2008-2009

Un élément clé du PGPC est de prendre des mesures immédiates à l'égard des 200 substances chimiques présentant la priorité la plus élevée. Par l'intermédiaire du Défi, de l'information est recueillie dans le but de déterminer la meilleure approche à adopter pour protéger les Canadiens et leur environnement contre les risques que présentent certaines substances. Les 200 substances ont été réparties en lots plus restreints et seront examinées dans l'ordre d'ici 2010.

Toutes les évaluations des risques prévues dans le cadre du PGPC en 2008-2009 ont été achevées. Ces dernières comprenaient la diffusion des rapports définitifs d'évaluation préalable pour les substances des lots 1 à 3 ainsi que les ébauches des rapports d'évaluation pour les substances des lots 4 et 5. Au total, les ébauches des rapports d'évaluation préalable de 73 substances (ou lots de substances) et les rapports d'évaluation définitifs de 54 substances (ou de lots de substances) ont été publiés. En outre, une ébauche du rapport d'évaluation préalable sur les sels d'aluminium a été publiée. De plus, une liste présentant des substances modérément prioritaires a été élaborée à l'interne en vue de mener des consultations. Les profils de danger de trois charges pétrolières (qui représentent plus de 50 substances pétrolières de priorité élevée) et l'ébauche de l'évaluation du mazout lourd ont été achevés.

Dans le cadre du Défi, les avis émis en vertu de l'article 71 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) (LCPE) ont entraîné des initiatives de collecte d'information sur les substances des lots 6 à 9. Un plan de promotion de la conformité en ce qui a trait à la collecte d'information en vertu de l'article 71 est en cours d'élaboration. De plus, des séances d'information destinées aux intervenants ont été tenus à Halifax, à St. John's, à Winnipeg et à Vancouver pour expliquer le Défi ainsi que pour fournir une orientation sur la présentation de l'information et les échéanciers à respecter.

L'élaboration d'options relatives à la gestion des risques des substances du Défi est en cours. Des approches de gestion des risques ont été publiées pour 22 substances toxiques prioritaires provenant de trois lots (1, 2 et 3) et la portée de la gestion des risques a été définie pour cinq substances toxiques potentielles provenant de deux lots (4 et 5). Les résultats d'analyses scientifiques, juridiques et économiques ainsi que des conseils sur l'application de la loi sont pris en considération. Des consultations avec les intervenants de l'industrie touchés et le public canadien sont en cours et se poursuivront jusqu'à la fin du programme.

En ce qui concerne les substances pour lesquelles une exposition récente ne présente pas de risques mais qui, à long terme, peut être néfaste à la santé humaine ou à l'environnement, les dispositions relatives à une nouvelle activité (NAc) de la LCPE (1999) prévoient la collecte d'information et l'évaluation avant le début de cette nouvelle activité ou utilisation. La mise en œuvre de NAc pour environ 50 substances relatives à la santé est en cours. Près de 145 substances qui présentent un risque environnemental élevé ne sont plus sur le marché grâce à ce processus.

Le Conseil consultatif des intervenants du PGPC (organisations non gouvernementales et industrie) fournit au gouvernement du Canada des conseils et des renseignements sur la mise en œuvre du PGPC et favorise le dialogue. Le groupe consultatif du Défi a pour mandat de donner des conseils sur l'application du principe de précaution dans les décisions prises dans le cadre du Défi.

Dans le cadre du financement accordé au volet Contrôle et surveillance du PGPC, 12 projets pluriannuels ont été entrepris. Les résultats préliminaires de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) ont été présentés, montrant une diminution importante dans les niveaux de plomb dans le sang depuis 1978. L'ébauche de documents d'information sur le rapport d'exposition de l'ECMS est en cours de rédaction. Le contenu du second cycle de l'ECMS, qui comprend les jeunes enfants, est élaboré et achevé (il est attendu que l'enquête débutera à l'automne 2009).

Santé Canada a lancé l'étude canadienne mère-enfant sur les composés chimiques de l'environnement (étude MIREC) pour contrôler la présence des substances chez les mères et les nouveau-nés. Le recrutement pour le projet d'étude MIREC est en cours à divers endroits au Canada. Les résultats de l'étude fourniront de l'information pour la prise de décisions en matière de gestion des risques et recenseront des sources potentielles d'exposition et des prédicateurs d'exposition des produits chimiques environnementaux.

Des programmes nationaux ont été mis sur pied en vue de contrôler les composés chimiques contenus dans les eaux usées et les sites d'enfouissement. En outre, des programmes de surveillance environnementale en ce qui a trait aux produits chimiques dans l'air, l'eau, les sédiments, les poissons et les oiseaux ont été intégrés et renforcés à l'échelle du pays.

Un vaste programme de recherche concurrentielle, doté d'un financement de 2,5 millions de dollars au cours de l'exercice 2008-2009, traite des priorités du PGPC. Les thèmes et les priorités du PGPC abordés comprennent notamment les effets, l'exposition, l'élaboration d'outils et de modèles, les perturbateurs du système endocrinien, les métaux, les mélanges, les composés d'alkyle perfluoré et les 2 600 substances modérément prioritaires (groupes de préoccupations). Un programme de recherche dirigée, qui dispose de 500 000 dollars, a aussi été lancé pour traiter les lacunes réglementaires quant au bisphénol A. Tous les résultats atteints des projets financés ont été évalués. Il a été recommandé de poursuivre leur financement en 2009 2010.

La liste qui suit présente les activités liées au PGPC qui ont été menées durant l'exercice 2008-2009.

  • Des travaux ont été réalisés en vue d'établir la liste des substances à inclure dans une mise à jour du répertoire de la Liste intérieure de substances de la LCPE qui comprend les produits chimiques connus commercialisés au Canada entre 1984 et 1986. En outre, des travaux ont été effectués en vue de déterminer l'approche à proposer pour la collecte de données pour les priorités à venir.
  • Une évaluation continue a été menée sur les 312 substances qui ont été désignées comme nécessitant un examen plus poussé (des 1 200 substances présentant peu de risques qui sont peu susceptibles de poser une menace pour l'environnement, compte tenu des renseignements disponibles).
  • La réévaluation de 401 pesticides plus anciens a été accélérée en vue de déterminer s'ils respectent les normes actuelles relatives à la santé et à l'environnement (330 des 401 ingrédients actifs des pesticides plus anciens (soit 82 %) ont été traités au 31 mars 2009).
  • L'inscription de nouveaux produits antiparasitaires a été réalisée en vue de remplacer les produits qui n'existent plus ou dont l'usage n'est plus accepté : 14 nouveaux ingrédients actifs antiparasitaires ont été enregistrés, desquels quatre provenaient d'études mixtes ou d'un partage de travail avec d'autres compétences.
  • Les entreprises de produits antiparasitaires ont maintenant l'obligation d'informer Santé Canada de tout incident lié à des pesticides qui a eu un effet sur la santé humaine et l'environnement. À ce jour, plus de 2 000 rapports d'incidents liés à des pesticides ont été reçus et publiés sur le Web. Les tendances sont évaluées et, le cas échéant, des mesures réglementaires sont appliquées.
  • Des règlements et des lignes directrices ont été élaborés en vue de traiter les risques posés par les substances toxiques présentes dans les produits de consommation et les cosmétiques existants, notamment l'élaboration d'une réglementation pour interdire l'usage de bisphénol A dans les biberons.
  • Des travaux ont été effectués en étroite collaboration avec les intervenants en vue d'achever l'élaboration d'un cadre de travail et de le mettre en œuvre en vue de réviser la liste qui comprend plus de 9 000 substances présentes dans les produits règlementés par la Loi sur les aliments et drogues qui ont été sur le marché entre janvier 1987 et septembre 2001, soit la Liste des substances commercialisées (LSC). Les substances énumérées dans la LSC révisée seront catégorisées, et les priorités seront établies. Par la suite, les évaluations des risques sur la santé et l'environnement seront effectuées.
  • Des consultations auprès d'intervenants ont été menées en vue d'élaborer les règlements sur l'évaluation environnementale qui visent à traiter les effets potentiels sur l'environnement et la santé humaine des nouvelles substances contenues dans les produits qui sont réglementés en vertu de la Loi sur les aliments et drogues.
  • Un examen a été réalisé sur les meilleures pratiques de gestion existantes en vue de réduire l'exposition de l'environnement à des substances et à des produits qui sont réglementés en vertu de la Loi sur les aliments et drogues. Lorsque cela était nécessaire, de nouvelles pratiques ont été élaborées.
  • Le recensement continu des utilisations liées aux aliments et de la présence de produits chimiques de priorité élevée a été achevé et est amélioré à mesure que le Défi progresse.
  • Les activités de surveillance alimentaire ont été renforcées (planification, mise en œuvre et établissement de rapports) en ciblant les contaminants d'origine environnementale en vue d'appuyer l'établissement de normes.
  • L'examen continu des règlements de la Loi sur les aliments et drogues qui traitent des contaminants dans les aliments est en cours. Des efforts sont déployés pour moderniser les outils qui règlementent les contaminants d'origine alimentaire.
  • Des plans quant à l'amélioration et à l'expansion du site Web du PGPC ont été élaborés. Le site Web sur les substances chimiques a été géré et mis à jour au moyen de la diffusion opportune d'information. De plus, des produits de communication additionnels sont en cours d'élaboration.
  • Une étude sur l'opinion publique a été menée. Il a été déterminé que 23 % des Canadiens ont entendu parler des activités du gouvernement fédéral sur les produits chimiques parmi lesquels 7 % connaissent le PGPC.

18. Commentaires sur les écarts

  • Un montant de 2 millions de dollars a été transféré du programme Hygiène de l'environnement durable (gestion des risques) au programme Aliments et nutrition en vue d'appuyer les évaluations des risques relatives aux aliments (0,8 million de dollars additionnel), la gestion des risques (0,7 million de dollars additionnel) et le contrôle et la surveillance (0,5 million de dollars additionnel) en raison du nombre de produits chimiques liés aux aliments qui sera évalué dans le cadre du PGPC cette année.
  • Un montant de 2,5 millions de dollars en immobilisations majeures a été reporté par Santé Canada en 2009 2010 et un financement de 1,2 million de dollars pour la recherche a été transféré de Santé Canada à EC dans un fonds commun de recherche basé sur les priorités de recherche géré par Santé Canada.
  • Un montant de 100 000 $ a été transféré du programme Hygiène de l'environnement durable (gestion de programme) au volet des produits de santé (2.1)en vue d'appuyer la coordination de l'entrée des données dans les évaluations des risques du PGPC.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux

S. O.

20. Personne-ressource

Suzanne Leppinen, Directrice
Gestion des programmes horizontaux et internationaux
Direction de la sécurité des milieux
Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
Santé Canada
Téléphone : 613-941-8071
Adresse électronique : suzanne_leppinen@hc-sc.gc.ca


1. Nom de l'initiative horizontale

Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l'accès aux produits antiparasitaires.

2. Nom des ministères responsables

Santé Canada

3. Activité de programme des ministères responsables

Règlementation des pesticides

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale

Exercice 2002-2003

5. Date de clôture de l'initiative horizontale

Exercice 2008-2009

6. Total des fonds fédéraux affectés:

143 millions de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'entente de financement)

Cette initiative fait partie des engagements du gouvernement fédéral, tel que le décrit la présentation au Secrétariat du Conseil du Trésor Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l'accès aux produits antiparasitaires. Cette présentation au Conseil du Trésor et le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) connexe décrivent la méthode intégrée par laquelle les initiatives seront mesurées, gérées et communiquées du début à la fin. Un élément important des engagements pris dans la présentation au Secrétariat du Conseil du Trésor est que les intervenants et la population seront tenus informés au moyen d'un système de gestion transparent. Les ministères participants travailleront de concert pour atteindre des résultats communs, mesurer le rendement et examiner les progrès réalisés. Cette initiative réunit le travail de six partenaires ministériels du fédéral pour gagner la confiance du public et des intervenants envers le système de réglementation des pesticides, pour protéger la santé et l'environnement et pour augmenter la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier. La recherche et la surveillance dans le domaine des pesticides sont coordonnées avec la réglementation de ces secteurs.

Dans le cadre de cette initiative, la présence et les effets des pesticides dans l'environnement, dans les écosystèmes marins et d'eau douce et dans l'environnement forestier sont surveillés. L'initiative permet en outre d'accroître la surveillance et l'exécution de la loi en matière de limites maximales de résidus de pesticides dans les aliments destinés à la consommation humaine et animale et de résidus de pesticides dans les engrais, ainsi que de vérification de la garantie des pesticides dans les mélanges engrais-pesticides. De nouveaux pesticides à risques réduits et pesticides biologiques pour le secteur de la foresterie ont été créés, et leur utilisation est encouragée. Des stratégies de réduction des risques pour les denrées dans le secteur agricole et agroalimentaire sont élaborées et mises en œuvre. Des programmes d'amélioration de l'accès aux pesticides à usages limités et à risques réduits pour les usages agricoles sont actuellement mis sur pied. Des recherches visant l'introduction de pesticides à usages limités qui présentent un risque réduit pour l'environnement sont réalisées. Un système de déclaration pour faire le suivi des effets néfastes des pesticides a été élaboré et des renseignements sur ces effets seront recueillis et consignés. Dans l'ensemble, ce travail est réalisé afin de gagner la confiance du public envers un meilleur maintien et une plus grande protection de la santé humaine et de l'environnement, tout en contribuant à la capacité concurrentielle du secteur agricole canadien.

Cette initiative est présentée dans le tableau qui suit en trois thèmes principaux, qui sont ceux qui suivent.

  • Recherche et surveillance réalisées par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), le ministère des Pêches et des Océans (MPO), Environnement Canada (EC), l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada et Ressources naturelles Canada (RNCan).
  • Élaboration et application de stratégies de réduction des risques fondées sur la spécificité des produits menées par AAC ainsi que par l'ARLA de Santé Canada.
  • Production de données à l'appui de l'homologation de pesticides à risques réduits et à usages limités pour le secteur agricole et agroalimentaire, et de pesticides à risques réduits et de pesticides biologiques pour le secteur de la foresterie (réalisée par AAC, l'ARLA de Santé Canada et RNCan).

8. Résultats partagés

Résultats immédiats :

  • meilleure connaissance par l'ARLA des pesticides et des produits de remplacement;
  • homologation des pesticides à usages limités incluant les pesticides à risques réduits;
  • accès à des pratiques et à des produits de lutte antiparasitaire plus sûrs;
  • conformité aux normes de sécurité des aliments, du fourrage et des mélanges engrais-antiparasitaires.

Résultats intermédiaires :

  • système de réglementation assurant une meilleure protection sanitaire et environnementale et qui contribue à la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier;
  • utilisation de pratiques et de produits de lutte antiparasitaire plus sûrs;
  • augmentation de la transparence de la réglementation des pesticides.

Résultat final :

  • augmentation de la confiance du public et des intervenants envers la réglementation des pesticides, protection de la santé et de l'environnement et augmentation de la compétitivité des secteurs agroalimentaire et forestier.

9. Structure de gouvernance

  • Santé Canada : directrice exécutive de l'ARLA
  • Environnement Canada (EC) : directeur général, Direction générale des stratégies de conservation, et directeur général, Direction des programmes nationaux
  • Ministère des Pêches et des Océans (MPO) : directeur général, Pêche, environnement et science de la biodiversité
  • Ressources naturelles Canada (RNCan) : directeur général, Direction générale des sciences, Service canadien des forêts
  • Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) : sous-ministre adjointe, Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture; sous-ministre adjoint, Direction générale de la recherche; directrice exécutive, ARLA
  • Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) : vice-président, Programmes
  • Comité des sous-ministres : sous-ministres de Santé Canada et d'AAC
  • Comité de gestion mixte entre l'ARLA et AAC : sous-ministre adjointe, Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture, AAC, sous-ministre adjoint, Direction générale de la recherche, AAC, directrice exécutive, ARLA (Santé Canada) et Secrétariat du Conseil du Trésor (membre d'office)

(En millions de dollars) Note : Tous les fonds sont alloués au volet DPE à moins que le volet AGJE ne soit indiqué
10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 15. Dépenses réelles pour 2008-2009 16. Résultats prévus pour 2008-2009* 17. Résultats obtenus en 2008-2009
I. Recherche et surveillance
AAC   a) Faire des recherches à l'appui de l'introduction des pesticides à usages limités qui présentent un risque réduit pour l'environnement 8,0 M$ 0 $

Le financement de cette activité a diminué à partir du 11 mars 2008.
0 $ s.o. s.o.
ACIA Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production b) Amélioration de la surveillance et de l'exécution de la loi en matière de limites de résidus de pesticides dans les aliments destinés à la consommation humaine et animale 2,7 M$ 0,25 M$ 0,25 M$ Analyses de laboratoire d'échantillons consommés par des enfants (de 500 à 1 000 échantillons)

Publication des résultats dans un rapport destiné au public

Poursuivre les inspections de suivi pour les échantillons non conformes afin de prévenir des situations semblables à l'avenir.

Rappels d'aliments au besoin, pour réduire les risques et retirer les produits dangereux du marché.
Les objectifs étaient d'évaluer la conformité des aliments consommés par des enfants âgés d'un an à 15 ans. Les échantillons testés représentaient une sélection aléatoire d'aliments spécialement commercialisés pour les enfants et qui sont principalement consommés par ces derniers. Les résultats quant aux résidus de pesticides ont montré un niveau élevé de conformité comparativement aux limites établies (> 98 %). Aucune tendance dans les niveaux de pesticides n'a été observée en ce qui a trait au type de produit, à la marque, au résidu ou au pays d'origine.

Les résultats seront publiés dans un rapport destiné au public à la suite de l'approbation finale.

Les résultats de l'étude n'ont pas révélé de sujets de préoccupation qui nécessiteraient un suivi dans les inspections en matière d'échantillons non conformes, de rappels alimentaires ou de retraits d'aliments dangereux.
ACIA Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production c) Amélioration de la surveillance et de l'exécution de la loi en matière de limites de résidus de pesticides dans les engrais et de vérification de la garantie des pesticides dans les mélanges engrais-pesticides 2,4 M$ 0,25 M$ 0,17 M$ Élaborer des politiques et des programmes de contrôle et de surveillance et conseiller les inspecteurs quant au suivi approprié. La circulaire d'inspection I-4-93, un document qui présente toutes les activités d'inspection et les quotas d'échantillons pour l'année, a été distribuée au personnel responsable des inspections. Afin de faciliter la vérification des étiquettes sur le terrain et d'assurer l'uniformité, une liste de tous les engrais-pesticides homologués et des étiquettes a été mise à jour et distribuée au personnel d'inspection. De la formation a été donnée à tous les inspecteurs à l'échelle nationale sur les procédures relatives à l'application de la loi et de la non-conformité ainsi que sur la vérification des étiquettes en vue d'améliorer l'uniformité des activités d'inspection. Ils ont en outre reçu des conseils quant à l'importance du suivi approprié en cas de non-conformité et des résultats des analyses.

Un nouveau programme d'inspection (le programme 4C) a été mis en œuvre en vue d'accroître la sensibilisation et la conformité des produits qui nécessitent une homologation. Les sites de distribution et les grands entrepôts ont été visés en ce qui a trait à la présence de mélanges engrais-pesticides non homologués.

Un nouveau programme d'inspection (le programme 5C) a été mis en œuvre pour traiter les plaintes qui concernent certaines entreprises d'entretien des pelouses qui ajouteraient censément des pesticides à leurs traitements d'engrais sans en informer les consommateurs.

Les lignes directrices quant à l'homologation des mélanges engrais-pesticides ont été achevées et publiées dans la section des engrais du site Web.

Des listes de vérification ont été créées en vue d'accroître l'efficacité et l'uniformité des présentations d'homologation de produits (pour les entreprises) et des évaluations (pour les évaluateurs).
Accroître les interactions avec l'ARLA pour obtenir les plus récents renseignements concernant la sécurité et l'étiquetage des pesticides. L'ACIA et l'ARLA ont travaillé ensemble pour évaluer et mettre à jour trois brochures sur les mélanges engrais-pesticides du Recueil des pesticides à usage dans les engrais (RPUE).

L'ACIA a participé à l'évaluation sommative de l'initiative Rechercher la confiance du public du Conseil du Trésor.
Mettre à jour le RPUE, qui contient des renseignements sur l'homologation, les garanties et l'étiquetage approprié. Diverses mises à jour ont été apportées au RPUE (p. ex. introduction, liste des brochures, contenu des brochures et liste de marques approuvées) en vue d'assurer la conformité aux renseignements sur les étiquettes et aux réévaluations des ingrédients actifs de l'ARLA.
Travailler pour modifier la réglementation en vue de faciliter la mise à jour plus régulière du RPUE et, le cas échéant, fournir des mises à jour du RPUE plus régulièrement aux producteurs de mélanges et aux inspecteurs de l'ACIA. Des documents de justification ont été élaborés pour une modification réglementaire sur le changement de la définition du RPUE dans les Règlements sur les engrais pour permettre la publication de sa 3e édition.
Prélever des échantillons des mélanges engrais-pesticides pour vérifier les garanties.

Prélever des échantillons des engrais soupçonnés d'être contaminés par des pesticides.
Les inspecteurs ont collecté 80 échantillons de mélange engrais-pesticides pour vérifier les garanties, 69 échantillons de produits d'engrais pour déterminer la présence de résidus de pesticides et 10 échantillons de produits d'engrais en vue d'être analysés dans le cadre du programme de contrôle des entreprises d'entretien des pelouses. La diminution du nombre d'échantillons recueillis est causée par l'accessibilité réduite des produits contenant des pesticides en raison de l'interdiction relative à l'utilisation des pesticides à des fins esthétiques dans diverses provinces.
Vérifier les étiquettes des mélanges engrais-pesticides. Les inspecteurs ont vérifié 76 étiquettes des mélanges engrais-pesticides en vue d'évaluer la conformité à la Loi sur les engrais et ses règlements.
Mener des activités d'enquête et d'application de la loi (prévues d'après la fréquence des échantillonnages et des inspections). La garantie des pesticides de neuf échantillons de mélanges engrais-pesticides a été vérifiée dans le cadre du programme d'inspection de la conformité et de plaintes puisque leurs faibles résultats avaient attiré l'attention lors d'exercices financiers précédents.

De plus, 12 mélanges engrais-pesticides ont été vérifiés pour établir la conformité de l'homologation.

Les mesures de suivi en ce qui concerne les 15 échantillons non conformes comprennent notamment des lettres d'information, des lettres d'avertissement, des consignations de produits ainsi que des visites sur les lieux.
Analyser les échantillons présentés par les inspecteurs et mettre au point de nouvelles méthodes, au besoin. Quatre-vingt-quatre échantillons ont été analysés pour vérifier la garantie des pesticides, 67 pour la contamination de pesticides et 10 pour la vérification des entreprises d'entretien des pelouses.

Le taux de conformité a été de 82 % en ce qui a trait à la garantie des pesticides dans les mélanges engrais-pesticides et de 100 % quant à la vérification de résidus de pesticides dans les engrais.

Une méthode a été élaborée en vue de simplifier et d'accélérer le processus d'extraction et de nettoyage utilisé pour analyser les résidus de pesticides dans les échantillons d'engrais.
MPO La science au service des écosystèmes aquatiques sains et productifs d) Surveillance et recherche de la présence et des effets des pesticides dans les écosystèmes marins et d'eau douce 7,9 M$ 1 M$ 1 M$ Le MPO fournira à l'ARLA des rapports finaux des projets régionaux du Fonds national. Ces projets de recherche viseront à combler d'importantes lacunes dans les connaissances, comme en 2008-2009, après que l'ARLA aura été consultée.
  • Le MPO fournira à l'ARLA un rapport annuel de son Centre de recherche environnementale sur les pesticides (CREP).
  • Le CREP réalisera des études en laboratoire et sur le terrain pour quantifier les effets de l'exposition aux pesticides prioritaires sur le poisson et son habitat. Les effets seront quantifiés pour le succès de la reproduction, la croissance et le métabolisme de l'énergie. La recherche prioritaire sera déterminée de concert avec l'ARLA.
  • Après consultation auprès de l'ARLA et d'autres agences, le MPO concevra et entreprendra de nouveaux projets de recherche sur le thème « effets potentiels des pesticides sur les ressources halieutiques ».
  • Le rapport final est en cours de rédaction. Sa présentation au PGPC est prévue en octobre 2009 pour ce qui a trait aux projets de 2008-2009.
  • Le CREP a exposé en laboratoire des vairons à grosse tête à des concentrations de glyphosate, de chlropyralid, de chlropyrifos et d'atrazine présentes dans l'environnement. La croissance et la survie ont été mesurées et les poissons vivent en élevage afin que leur capacité de reproduction puisse être évaluée. Un résumé de ces études sera inclus dans le rapport de l'ARLA du mois d'octobre.
  • Avec l'ARLA, il a été décidé que le MPO pourrait fournir des résultats utiles en ce qui concerne les effets des mélanges de chlropyralid, de chlropyrifos et de glyphosate sur les poissons et leur habitat. Il a été souligné que les invertébrés benthiques pourraient être des substituts utiles de mesure de la qualité de l'habitat des poissons.
EC Minimiser les menaces provenant de la pollution pour les Canadiens et leur environnement e) Surveillance et recherche de la présence et des effets des pesticides dans l'environnement 7,6 M $ 1,0 M$ 1,0 M$ L'engagement d'EC à l'égard de l'initiative Rechercher la confiance du public (RCP) se poursuivra en 2008-2009. À la lumière des résultats du Cycle 1 et des résultats préliminaires au cours de la première année du Cycle 2, EC entreprendra de réaliser une série de projets de surveillance et de recherche sur la présence et les effets de pesticides dans l'environnement. Le Comité coordonnateur du programme des pesticides (dont fait partie l'ARLA) continuera d'évaluer les priorités en matière de science des pesticides à EC. En particulier, EC :
  • poursuivra ses activités de recherche et de surveillance;
  • continuera d'appuyer la recherche et la surveillance pour déterminer les concentrations dans l'environnement et les effets des pesticides en usage;
  • produira un rapport annuel et le mettra à la disposition de l'ARLA;
  • fournira des avis scientifiques pour combler les lacunes dans les données réglementaires et le manque de connaissances, ainsi que pour améliorer les méthodes d'évaluation des risques;
  • appuiera et conseillera l'ARLA relativement à la politique et aux enjeux scientifiques en matière de pesticides.

Ces priorités seront prises en charge par diverses activités de recherche, de contrôle et de surveillance. Au cours de la prochaine année, des rapports d'étape seront présentés dans les domaines suivants :

Surveillance de l'air : Enquêtes sur les concentrations en aval de composés jugés hautement toxiques pour les mammifères et les oiseaux, et enquêtes sur les concentrations dans l'air ambiant des régions où les pesticides font l'objet d'un usage intense.

Surveillance de l'eau : L'accent continuera d'être mis sur les bassins hydrologiques hautement prioritaires là où les données sont lacunaires. Le fait de lier la surveillance de l'eau et la modélisation des bassins hydrologiques (de concert avec l'Initiative sur les normes agroenvironnementales nationales (INAN)) permettra d'étendre la portée des résultats en augmentant la puissance prédictive et en aidant à rationaliser les plans d'échantillonnage pour la surveillance de l'eau. Une attention particulière sera portée aux éléments particuliers, comme les milieux humides, les zones urbaines, les eaux de source, l'agriculture et les pesticides prioritaires (grâce à une surveillance antérieure et avec des outils d'interprétation comme une version modifiée de la Liste de priorité de pesticide : l'arrangement d'évaluation, un outil d'établissement des priorités mis au point avec l'ARLA). Un effort concerté sera fait pour poursuivre l'établissement et l'évaluation des tendances, particulièrement en ce qui concerne le rendement.

Répercussions sur le milieu aquatique : Le travail portera essentiellement sur l'intégration des effets des pesticides sur la chaîne alimentaire aquatique (y compris au niveau multitrophique) en fonction de l'exposition (y compris le devenir). À l'aide de nouvelles méthodes d'évaluation, des données inédites seront produites pour une gamme d'insecticides, d'herbicides et de fongicides largement utilisés au Canada et couramment décelés dans les programmes de surveillance sur le terrain. La résilience des espèces, des populations et de la communauté pourra aussi être évaluée. L'impact biologique potentiel du ruissellement des pesticides dans des situations à risque pourra être exploré afin d'évaluer l'efficacité des mesures d'atténuation des risques.

Dans le cadre de l'INAN, des enquêtes sur les effets cumulatifs des mélanges de pesticides (p. ex. nutriments), de même que des évaluations des effets d'expositions chroniques et ponctuelles, pourront également être considérées.

Répercussions sur le milieu terrestre : Un effort concerté visera à faire porter les résultats attendus en ce qui concerne les oiseaux et les mammifères sur les espèces spécifiées dans la Loi sur les espèces en péril et les autres espèces menacées, ainsi que sur les zones de conflit perpétuel entre la faune et l'usage de pesticides, comme les basses terres continentales de la Colombie-Britannique. La priorité sera accordée aux pesticides qui causent des intoxications aiguës (p. ex. insecticides inhibiteurs de la cholinestérase) ou une vaste contamination des chaînes alimentaires terrestres (rodenticides anticoagulants de deuxième génération). Des efforts viseront également à comparer l'exposition alimentaire et non alimentaire (dermique, lissage du poil et inhalation) afin d'améliorer notre capacité d'évaluer les nouveaux pesticides et de mieux prédire leurs effets. En ce qui concerne les stades de vie terrestre des amphibiens, l'effort continuera de porter sur un protocole de test pour les amphibiens. Dans le cas des plantes, l'accent sera mis sur l'amélioration des tests de phytotoxicité courants dans les serres et l'évaluation du risque, le tout validé au moyen de recherche sur les lieux.

EC continuera également de travailler avec l'ARLA pour mettre en œuvre le protocole d'entente (PE) existant entre EC et l'ARLA afin de mieux intégrer et coordonner la recherche avec la réglementation. Le PE a quatre volets : politiques scientifiques, production de connaissances, gestion des problèmes et promotion de la conformité et application de la loi.

EC continuera de jouer un rôle de chef de file, par l'entremise du Comité interministériel, dans l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie scientifique fédérale coordonnée en science des pesticides pour la recherche et la surveillance. EC participera aussi au PE proposé entre les 6RN.

EC continuera de contribuer aux évaluations des pesticides de l'ARLA le cas échéant, coordonnera avec l'ARLA à l'élaboration des lignes directrices sur la qualité environnementale et continuera de fournir des conseils scientifiques et stratégiques sur les politiques clés du gouvernement du Canada en matière de gestion et d'utilisation des pesticides au Canada.

EC a été en mesure de respecter son engagement à l'égard de l'initiative RCP. EC a maintenu et assuré la continuité des activités liées aux domaines suivants :
  • politique scientifique;
  • recherche et surveillance;
  • gestion des dossiers et communications;
  • promotion de l'application de la loi et de la conformité.
  • EC a poursuivi ses efforts au cours de la troisième et dernière année du Cycle 2 du FSP en vue d'appuyer davantage les projets de recherche et de surveillance sur la présence des pesticides dans l'environnement et de leurs effets.
  • EC a soutenu 10 projets continus de recherche et de surveillance en mettant sur pied des projets sur les connaissances acquises de projets précédents et associés.
  • EC participe actuellement à la rédaction du mémoire au Cabinet – évaluation sommative au Bureau du contrôleur général « Rechercher la confiance du public ».
  • EC a continué de fournir des conseils scientifiques à l'ARLA afin de combler les lacunes en matière de données réglementaires et de connaissances, et d'améliorer les méthodes d'évaluation du risque. EC a contribué de manière importante aux activités de l'ARLA en lien avec ce qui suit :
    • EC a fourni des commentaires sur la réévaluation de l'endosulfan.
    • EC a répondu à une demande de l'ARLA sur le quintozène.
    • EC a contribué aux activités liées aux concentrations de pesticides dans l'eau de surface, aux pratiques actuelles en matière de surveillance, aux nouvelles initiatives et à l'évolution des pesticides les plus courants.
  • EC a coordonnée des projets du FSP avec l'achèvement de l'Initiative sur les normes agro-environnementales nationales (INAEN) en vertu des projets du cadre stratégique pour l'agriculture (les données sur la surveillance de la qualité de l'eau utilisées avec la modélisation des bassins hydrographiques de l'INAEN, les normes de rendement de l'INAEN utilisées pour élaborer les lignes directrices sur la qualité de l'eau du Conseil canadien des ministres de l'Environnement (CCME)).
  • EC a présenté les réalisations du FSP lors de réunions nationales et internationales afin de faciliter l'échange d'information qui contribuera à l'atteinte des objectifs du FSP ainsi que l'utilisation de ces renseignements pour informer les décideurs et les Canadiens.
  • EC a présenté les résultats des projets du FSP à
    • la haute direction d'EC,
    • aux 6NR dans le cadre d'atelier et de rencontres sur les pesticides,
    • et au comité FPT sur les pesticides lors de divers ateliers et diverses rencontres.
  • EC a rencontré l'industrie afin de promouvoir l'élaboration de lignes directrices canadiennes relatives aux pesticides, en matière de qualité de l'environnement.
  • EC préside le sous-comité du CCME sur les pesticides, qui comprend des partenaires (l'ARLA, l'industrie et les administrations). En grande partie grâce aux efforts d'EC, le sous-comité a proposé une ligne directrice révisée en matière de qualité de l'eau pour le carbaryl, l'endosulfan, le glyphosate et le pesticide 2,4-D ainsi qu'une approche destinée à établir des points de référence pour les pesticides qui n'ont pas beaucoup de données.
  • En ce qui a trait aux publications, les scientifiques d'EC continuent à produire un certain nombre de publications et de présentations scientifiques analysées par des pairs.
  • EC a établi un 3e cycle de surveillance et de recherche de la présence et des effets des pesticides dans l'environnement. Les priorités du cycle 3 ont été déterminées en se fondant sur celles du gouvernement du Canada ainsi que sur les connaissances existantes.
  • Dans le cadre du cycle 3 du FSP, EC a entrepris d'établir 12 nouveaux projets de recherche et 2 projets de surveillance qui sont liés aux priorités relatives à la prise de décisions réglementaires du gouvernement du Canada.
Santé Canada (ARLA) Réglementation des pesticides f) Lien entre la réglementation et la recherche 4,2 M$ 0,8 M$ 0,8 M$ Établir chaque année les priorités de l'ARLA en matière de recherche et de surveillance, et les communiquer aux partenaires des 6RN dans le cadre de réunions régulières et par d'autres mécanismes au besoin. Continuer de faciliter la discussion pour déterminer les liens entre les résultats de la recherche des 6RN et leur utilisation dans les décisions réglementaires de l'ARLA, ainsi que les possibilités de recherche en collaboration entre les 6RN.

Faciliter les communications bilatérales et la coordination de la réglementation et de la recherche entre les divers gouvernements au Canada (par l'entremise du comité FPT de l'ARLA) et à l'échelle internationale, de même qu'avec le secteur privé et le milieu universitaire, au moyen d'exposés montrant le lien entre la recherche et la réglementation dans le cadre de réunions régionales, nationales et internationales (p. ex. de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC), de l'Association canadienne de normalisation et de International Union of Pure and Applied Chemistry (IUPAC)).

Améliorer les procédures d'évaluation des risques, en particulier pour la prédiction du devenir environnemental (p. ex. modélisation de la gestion des eaux et évaluation de l'exposition). Renforcer la capacité de l'ARLA de procéder à des évaluations probabilistes des risques s'il y a lieu.
En 2008-2009, il y a eu plusieurs rencontres du groupe de travail des 6RN. Une réunion du niveau des directeurs généraux a en outre été tenue. L'ARLA a mis à jour ses besoins en recherche et les a communiqués aux 6RN. L'ARLA communique régulièrement avec les chercheurs et les gestionnaires de programme des 6RN en vue de faciliter l'établissement des priorités de la recherche sur les questions liées aux pesticides ou aux produits antiparasitaires et des activités de contrôle. L'ARLA communique de l'information sur son calendrier de réévaluations dans le but d'aider à cibler la recherche et la surveillance et d'assurer la concordance des données produites avec l'échéancier des réévaluations.

De façon continue, l'ARLA consulte les scientifiques des services des 6RN sur des questions d'intérêt commun. Au cours de l'exercice 2008-2009, l'ARLA a continué d'incorporer les résultats des activités de contrôle dans les évaluations des risques, particulièrement en ce qui a trait aux réévaluations, et d'utiliser les résultats des recherches pour améliorer les méthodes d'évaluation des risques.

En 2008-2009, l'ARLA a présenté ses méthodes de travail et ses besoins en recherche à de nombreuses rencontres régionales, nationales et internationales (p. ex. Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), comité FPT de l'ARLA et autres conférences). De plus, l'ARLA a rencontré des intervenants dans le but d'expliquer comment les résultats de recherche sont utilisés dans la réglementation des pesticides.

Au sein de la Direction de l'évaluation environnementale, le groupe de travail de l'évaluation probabiliste des risques continue à renforcer sa capacité pour mener et examiner les évaluations probabilistes des risques s'il y a lieu. Le groupe poursuit les relations avec ses homologues des 6RN et d'autres compétences (p. ex. l'EPA des États-Unis) en vue d'échanger des connaissances et de partager des outils et des approches utilisés dans les évaluations des risques de pointe, notamment l'utilisation de méthodes probabilistes.

L'ARLA continue à travailler avec ses partenaires des 6RN pour améliorer les approches en matière de modélisation de la gestion des eaux utilisées dans les procédures d'évaluation des risques.
Santé Canada (ARLA) Réglementation des pesticides g) Réaliser la recherche à l'appui de l'introduction de pesticides à usages limités qui présentent un risque réduit pour l'environnement. 3,5 M$ 0 M$

Le financement de cette activité a diminué à partir du 21 mars 2008.
0 M$ s.o. s.o.
RNCan S'adapter au changement climatique et gestion du risque lié aux dangers h) Recherche et surveillance des pesticides dans le milieu forestier 3,5 M$

(Les fonds alloués dans le cadre du programme de lutte antiparasitaire du Service canadien des forêts (SCF) proviennent de son propre financement, extérieur au programme Rechercher la confiance du public (RCP))
0,5 M$

(Le financement du RCP de 1 M$ qui était alloué à 2 projets du SCF a été réduit à 0,7 M$, qui est maintenant divisé de la façon suivante : 0,3 M$ et 0,4 M$.)
0,3 M$ Coordination du Programme des méthodes améliorées de lutte antiparasitaire : examen des rapports finaux de deux projets financés pour une année seulement.

Examen de propositions et financement de projets choisis sur les thèmes suivants : évaluation de l'impact environnemental de solutions de rechange dans la lutte antiparasitaire, modélisation de l'exposition de la faune et du risque par rapport aux insecticides systémiques et mise à jour de l'outil de recherche sur les indicateurs édaphiques.

Commandite du Forum national 2008 de la lutte antiparasitaire en foresterie et contribution au programme.

Continuation, intégration et coordination du travail de RNCan avec les activités de l'ARLA et d'autres membres du Groupe de travail 6RN sur les pesticides.

Contribution à l'évaluation sommative en 2008.
Des rapports ont été évalués, et des fonds ont été alloués à deux projets, soit l'adaptation du système d'aide à la décision SprayAdvisor aux conditions canadiennes et l'analyse du devenir environnemental et des effets du neem utilisé comme un insecticide systémique.

En avril 2008, un chercheur de RNCan a présenté l'article scientifique Protecting Aquatic Habitats in Natural & Urban Forest Landscapes dans le cadre de l'atelier des 6RN sur la protection de l'habitat. Au cours de l'atelier, les participants ont amorcé des discussions sur l'élaboration potentielle d'une politique en matière de protection de l'habitat par l'ARLA.

RNCan a commandité le Forum national 2008 de la lutte antiparasitaire en foresterie (décembre 2008) et y a contribué. Les recherches du RNCan sur la lutte antiparasitaire ont été présentées dans le cadre du Forum ainsi qu'à l'atelier de la société SERG International – A Partnership in Forest Pest Management Research (février 2009). Au cours de ces deux activités, RNCan a rencontré des représentants de l'ARLA, d'autres ministères fédéraux et provinciaux ainsi que des gestionnaires de lutte antiparasitaire et d'autres intervenants.

L'ARLA se consacre actuellement à faire participer RNCan ainsi que d'autres ministères et organismes à la planification et à l'achèvement de l'évaluation sommative du programme Rechercher la confiance du public qui doit être terminée en décembre 2009.
II. Élaborer et mettre en œuvre des stratégies de réduction des risques visant des denrées précises
AAC   a) Stratégies de réduction des risques par culture. 19,3 M$ 2,5 M$ 1,0 M$ L'exercice financier 2008-2009 est une année de transition du Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) à la politique Cultivons l'avenir. Des discussions sur la façon dont les programmes évolueront auront lieu au cours de l'année, et une décision quant au financement futur sera prise alors.

Une évaluation des risques des pesticides pour la santé et l'environnement en fonction des priorités déterminées par les producteurs et des enjeux prioritaires choisis en coordination avec l'ARLA sera réalisée.

L'élaboration et l'application d'un maximum de quatre stratégies de réduction des risques en fonction des risques prioritaires en matière de pesticides seront effectuées.

Les intervenants participent à la recherche de solutions aux risques prioritaires en matière de pesticides.

Les intervenants seront invités à participer à l'établissement d'un programme d'examen et de mise à jour pour des profils de culture publiés, et à mettre à jour jusqu'à six profils qui sont déjà publiés.

La collecte de données pour un maximum six cultures par l'entremise de groupes de discussion régionaux afin de mettre à jour les profils et de déterminer l'efficacité du programme sera réalisée.

Des projets de recherche et de mise en œuvre qui se poursuivent seront financés de façon continue.
Sept questions prioritaires de lutte antiparasitaire ont été désignées pour le début ou la poursuite du travail sur la stratégie de réduction des risques :
  • Quatre stratégies ont été élaborées pour des domaines prioritaires.
  • Des intervenants participent à quatre groupes de travail en vue de mettre au point des solutions de lutte antiparasitaire à risques réduits.
  • Au cours de l'exercice 2008-2009, 14 nouvelles pratiques et nouveaux outils ont été offerts aux producteurs. Par exemple, quatre nouveaux outils d'aide à la décision destinés à réduire ou à optimiser l'utilisation des pesticides (p. ex. pour la fusarium et l'altise du canola) ont été conçus. De plus, un système existant a été amélioré. Également, quatre nouvelles fiches d'information sur le transfert de technologie destinées aux producteurs (p. ex. pour le taille-feuillage des carottes et le désherbage) ont été publiées. Un nouvel outil, soit un pulvérisateur récupérateur de dérive, a été élaboré pour la production de raisins. Finalement, quatre biopesticides ont été homologués pour la première fois au Canada et offerts aux producteurs.
  • Trois dossiers relatifs à des produits à risques réduits ont été présentés à l'ARLA : BioSave 10 LP, Agriphage (catégorie A) et GF-120 (extension du profil d'emploi).
  • Une étude de faisabilité a été entreprise pour une approche durable en matière de collecte de données et de l'entretien des profils de culture. Quatre profils de culture ont été achevés et publiés.
Santé Canada (ARLA) Réglementation des pesticides a) Stratégies de réduction des risques par culture. 25,7 M$ 4,0 M$ 4,0 M$ Des consultations sont en cours auprès des intervenants pour aider l'ARLA à déterminer les besoins prioritaires en matière de réglementation. Le travail est partagé avec d'autres ministères et les 6RN.

Du travail sera effectué sur les indicateurs de risque des pesticides : consulter, bâtir et valider la base de données.

Avec AAC et d'autres directions de l'ARLA, le potentiel de réduction des risques pour les priorités déterminées par les intervenants sera évalué. Le travail sera partagé avec AAC sur les nouveaux profils de culture et les documents de synthèse, y compris pour la finalisation des documents existants. L'ARLA collaborera avec AAC pour définir les domaines où il est possible de travailler sur plusieurs denrées.

Des stratégies de réduction des risques seront élaborées dans les cas où il aura été démontré que les risques des pesticides peuvent être réduits. Dans la mesure du possible, les stratégies porteront sur des thèmes communs au lieu d'être limitées à des combinaisons culture-organisme nuisible uniques. Les intervenants seront consultés toute l'année au besoin.
Un projet de l'ALENA, soit la base de données de la liste de priorité des producteurs du Canada et des États-Unis, traite de questions commerciales. Le projet a été lancé par Santé Canada. La base de données recensera les obstacles au commerce qui existent en raison des différences relatives aux règlements et aux limites maximales de résidus entre le Canada et les États-Unis. La base de données déterminera en outre les besoins réglementaires prioritaires des producteurs. L'ARLA a consulté des intervenants pour déterminer leurs besoins réglementaires par culture.

La phase 1 du modèle d'indicateur de risques liés aux pesticides (l'élaboration) est achevée. La phase 2 (la publication de documents techniques et destinés au public) est prévue pour 2009 2010. Des améliorations futures sont en cours d'élaboration.

L'ARLA a achevé les stratégies de réduction des risques fondées sur des cultures pour 18 projets. Le potentiel de réduction des risques a été évalué pour toutes les priorités signalées par les intervenants. AAC et l'ARLA continuent à collaborer sur l'initiative sur les biopesticides. Des rencontres trimestrielles sont tenues avec AAC pour évaluer les possibilités de collaboration qui s'étend à plusieurs cultures.

Une stratégie sur le remplacement des composés organophosphorés dans le domaine des bleuets nains et des bleuets en corymbe a été lancée. Dans le cadre des activités de la stratégie, l'ARLA a facilité la communication entre les intervenants (les détenteurs d'homologation, les chercheurs, les organismes de producteurs et les gouvernements fédéral et provinciaux) en vue de déterminer les priorités relatives à la lutte antiparasitaire ainsi que des solutions potentielles. Une stratégie sur la tache argentée de la pomme de terre est en cours.
III. Production de données pour appuyer l'homologation des pesticides à risques réduits et à usages limités dans les secteurs agricole et agroalimentaire, et pour appuyer l'homologation de pesticides et de biopesticides à risques réduits en foresterie.
AAC   a) Améliorer l'accès du milieu agricole aux pesticides à usages limités et aux pesticides à risques réduits pour usage agricole. 33,7 M$ 0 M$

Le financement de cette activité a diminué à partir du 21 mars 2008.
0 M$ s.o. s.o.
Santé Canada (ARLA) Réglementation des pesticides a) Améliorer l'accès du milieu agricole aux pesticides à usages limités et aux pesticides à risques réduits pour usage agricole 20,8 M$ 0 M$

Le financement de cette activité a diminué à partir du 21 mars 2008.
0 M$ s.o. s.o.
RNCan S'adapter au changement climatique et gestion du risque lié aux dangers b) Élaborer et favoriser l'utilisation des pesticides à risques réduits et des pesticides biologiques dans la foresterie. 4,1 M$

(Les fonds alloués dans le cadre du programme de lutte antiparasitaire du SCF proviennent de son propre financement, extérieur au programme RCP.)
0,5 M$

(Le financement du RCP de 1 M$ qui était alloué à 2 projets du SCF a été réduit à 0,7 M$, qui est maintenant divisé de la façon suivante : 0,3 M$ et 0,4 M$.)
0,4 M$ Si les rapports d'étape pour la première année sont satisfaisants, les trois propositions suivantes du Programme des méthodes améliorées de lutte antiparasitaire devront être financées pour une deuxième année (2008-2009) :
  • une méthode de lutte à base de phéromones pour ralentir la propagation du longicorne brun de l'épinette;
  • l'autodissémination de champignons entomopathogènes pour le contrôle des populations d'insectes forestiers indigènes et exotiques nuisibles;
  • une mise au point d'un produit contre Bacillus thuringiensis pour lutter contre les tenthrèdes.
Des fonds seront alloués pour le salaire et le travail du coordonnateur de la recherche sur les usages limités du SCF, qui est hébergé au Centre pour les usages limités en agriculture à Ottawa.

L'homologation de pesticides à usages limités pour les plantes ornementales ligneuses, la forêt urbaine et les milieux humides sera coordonnée et facilitée. Des liens seront établis avec l'ARLA et les autres ministères relativement aux questions de lutte antiparasitaire.

RNCan participera à la mise en œuvre du plan de travail des 6RN sur les pesticides.
Trois projets ont été financés pour une seconde année en 2008-2009. Ils traitent d'une méthode de lutte à base de phéromones, de champignons entomopathogènes et de produits contre le Bacillus thuringiensis utilisés pour la lutte antiparasitaire dans la foresterie.

Des présentations ont été données à des intervenants dans le cadre du Forum national 2008 de la lutte antiparasitaire en foresterie à Ottawa ainsi que de l'atelier 2009 de la société SERG International à Winnipeg. Des rapports ont aussi été présentés.

Des fonds ont été alloués pour le salaire et le travail du coordonnateur de la recherche sur les usages limités du SCF hébergé au Centre pour les usages limités en agriculture à Ottawa. RNCan et le SCF ont collaboré avec AAC pour obtenir les données nécessaires pour l'homologation à l'ARLA des pesticides à usages limités destinés aux plantes ornementales ligneuses, aux forêts urbaines et aux terrains boisés.

Dix-huit projets sur les plantes ornementales ligneuses d'extérieur, y compris les peupliers, les arbres de Noël et les pépinières de reboisement, ont été coordonnés.

Quatre présentations finales ont été fournies à l'ARLA ainsi qu'à des détenteurs d'homologation en ce qui concerne l'homologation de produits de lutte antiparasitaire à usages limités pour des pépinières de reboisement, des peupliers et des plantes ligneuses ornementales d'extérieur.

RNCan a aussi collaboré avec le Service des forêts du département de l'Agriculture des États-Unis pour homologuer une phéromone qui attire le scolyte de l'épinette et du douglas de Menzies. Par conséquent, RNCan détient l'homologation de la phéromone.

RNCan a participé à la mise en œuvre du plan de travail des 6RN sur les pesticides.

18. Commentaires sur les écarts

s.o.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux

s.o.

20. Personne-ressource

Bev Cardinal, directrice
Division de la planification stratégique et des opérations financières et d'affaires
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire
Santé Canada
Téléphone : 613-736-3420
Adresse électronique : bev_cardinal@hc-sc.gc.ca


1. Nom de l'initiative horizontale

Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme 2007-2011

2. Nom des ministères responsables

Santé Canada

3. Activité de programme des ministères responsables

Consommation et abus de substances

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale

Exercice 2001-2002

5. Date de clôture de l'initiative horizontale

Exercice 2007-2008 et années subséquentes

6. Total des fonds fédéraux affectés

361 millions de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'entente de financement)

La Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT) établit un cadre pour une approche globale, intégrée et à multiples facettes de la lutte contre le tabagisme. Elle est axée sur quatre éléments qui se renforcent mutuellement : la protection, la prévention, le renoncement et la réglementation des produits.

La SFLT 2007 2011 est dictée par l'engagement de longue date du gouvernement du Canada à atténuer les effets graves et indésirables du tabac sur la santé des Canadiens. La SFLT 2007 2011 est menée par Santé Canada et bénéficie de la participation de plusieurs partenaires fédéraux.

8. Résultats partagés

Le but de la SFLT pour 2007 à 2011 est de réduire la prévalence générale du tabagisme de 19 % (en 2005) à 12 % d'ici 2011. Ses objectifs sont les suivants :

  • faire passer la prévalence de jeunes Canadiens (de 15 à 17 ans) qui fument de 15 % à 9 %;
  • accroître de 1,5 million le nombre de Canadiens adultes qui cessent de fumer;
  • réduire la prévalence de l'exposition quotidienne à la fumée secondaire de 28 % à 20 %;
  • contribuer à la mise en œuvre mondiale de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac;
  • examiner la prochaine génération de politiques antitabac au Canada;
  • surveiller et examiner les activités de contrebande de produits du tabac et renforcer la conformité.

9. Structure de gouvernance

Des ressources ont été affectées à un certain nombre de ministères et d'organismes pour la mise en œuvre de la SFLT. Santé Canada est chargé de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac ainsi que d'élaborer, de mettre en œuvre et de promouvoir des initiatives de réduction ou de prévention des effets néfastes du tabac sur la santé.

Les ministères et organismes partenaires sont les suivants :

  • Sécurité publique Canada (SP) (anciennement Sécurité publique et Protection civile Canada) : SP gère le financement versé en vue de contrôler les activités relatives à l'établissement des niveaux de contrebande de cigarettes. Le Ministère offre également des conseils stratégiques et du soutien sur les questions de contrebande et dirige la délégation canadienne qui négocie un protocole international concernant le commerce illicite de produits du tabac.
  • Bureau du directeur des poursuites pénales (BDPP) (anciennement le ministère de la Justice) : Le BDPP est responsable de surveiller les amendes fédérales imposées pour des crimes liés au tabac ou d'autres crimes et doit assurer l'application de la loi et le recouvrement des amendes en souffrance.
  • Gendarmerie royale du Canada (GRC) : La GRC est chargée d'appliquer les lois relatives à la circulation internationale des produits du tabac (y compris la fabrication, la distribution et la possession illicites de produits du tabac de contrebande).
  • Agence du revenu du Canada (ARC) (anciennement l'Agence des douanes et du revenu du Canada) : L'ARC est chargée d'administrer l'imposition et le prélèvement des taxes sur les produits du tabac et de contrôler les exportations de tabac.
  • Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) (faisait anciennement partie de l'Agence des douanes et du revenu du Canada) : L'ASFC est chargée de surveiller et d'évaluer le niveau de contrebande du tabac au Canada et à l'étranger et de rendre des comptes au ministère des Finances en vue de contribuer à l'établissement de politiques fiscales sensées.

(En millions de dollars) Note : Tous les fonds sont alloués au volet DPE à moins que le volet AGJE ne soit indiqué
10. Partenaires fédéraux 11. Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Titre des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) 14. Dépenses prévues pour 2008-2009 15. Dépenses réelles pour 2008-2009 16. Résultats prévus pour 2008-2009* 17. Résultats obtenus en 2008-2009
1. Santé Canada Santé Canada

3.4 Consommation et abus de substances
SFLT 284,2 M$ 78,9 M$ 67,6 M$ Une évaluation sera réalisée en vue de déterminer les incidences des cinq premières années de la SFLT.

Santé Canada travaillera avec huit bureaux régionaux et établira des partenariats avec plusieurs organismes autochtones nationaux à l'échelle nationale pour l'élaboration du programme et sa prestation.
Une évaluation sommative (fondée sur les incidences) de la SFLT (de 2001 à 2006), y compris de toutes les composantes du Programme de la lutte au tabagisme (soit les projets faisant l'objet d'une contribution financière, les interventions réglementaires, la recherche et l'élaboration de politiques), de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI), de la Direction des affaires internationales et des partenaires fédéraux a été réalisée.

Santé Canada a appuyé plus de 100 projets des Premières nations et des Inuits à l'échelle nationale, régionale et communautaire élaborés en vue d'encourager la cessation du tabagisme et d'accroître la sensibilisation. Ces projets étaient principalement destinés aux jeunes, aux jeunes adultes et aux femmes enceintes.
2. SP

Règlementation et conformité
SFLT 3,0 M$ 0,6 M$ 0,6 M$ Améliorer l'accord de partenariat avec le Service de police mohawk d'Akwesasne

Diriger la participation aux négociations concernant la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l'Organisation mondiale de la Santé pour un protocole sur le commerce illicite des produits de tabac, et gérer les activités pour s'y préparer.
Voir les résultats obtenus par les partenaires non fédéraux ci-dessus.

Sécurité publique dirige la délégation canadienne en ce qui concerne la participation aux négociations concernant un protocole international qui vise à réduire le commerce illicite de produits de tabac, ainsi que les activités pour s'y préparer. Ces négociations se déroulent à Genève. Deux séances de l'organe intergouvernemental de négociation ont été tenues. Une troisième séance a eu lieu en juin et en juillet 2009.
3. BDPP

Règlementation et conformité
SFLT 11,2 M$ 2,2 M$ 2,3 M$
  1. Priorité accordée à la perception des amendes imposées pour des condamnations relatives à la contrebande de cigarettes et à la vente de cigarettes aux jeunes.
  2. Accroissement d'au moins 15 % du nombre d'amendes respectées.
  3. Analyse des tendances et priorité accordée aux méthodes de perception les plus efficaces et les moins coûteuses.
  4. Priorité accordée au paiement des amendes plutôt qu'à l'incarcération, mais renforcement des mesures d'application de la loi au besoin.
  5. Réduction des coûts occasionnés aux ministères clients par les honoraires des avocats de la Couronne présents aux motions de report de paiement d'amende.
  1. Le nombre d'amendes relatives à la contrebande de cigarettes et à d'autres condamnations liées au tabac est passé de 1 920 dossiers en 2002 à 892 dossiers au 31 mars 2007, ce qui représente une diminution de plus de 53,5 %. En 2005-2006, il y avait 826 dossiers à traiter. Les chiffres de cette année sont en grande partie causés par l'augmentation des condamnations relatives à la vente de produits de tabac aux mineurs et à la contrebande de cigarettes dans tout le pays.
  2. Le nombre d'amendes qui ont été payées en mars 2007 était de 423, comparativement à 491 en mars 2006, ce qui représente une diminution de 14 %. Cette réduction peut s'expliquer par les efforts additionnels qui ont été déployés pour tenter d'obtenir le paiement d'anciennes amendes qui sont, de par leur nature, plus difficiles à récupérer.
  3. La priorité est donnée aux méthodes de recouvrement les plus rentables, notamment les lettres de demande, les appels téléphoniques et les négociations d'ententes de paiement. À ce jour, environ 27 000 interventions ont été réalisées. Elles ont permis de recouvrer, au mois de mars 2007, plus de 32 millions de dollars provenant d'amendes en souffrance.
  4. En 2007, il y a eu 66 incarcérations relatives au non-paiement d'amendes, comparativement à 60 en 2006. De ces 66 contrevenants, 15 ont par la suite choisi le paiement de leur amende plutôt que l'incarcération.
  5. L'avocat de la Couronne affecté aux Services de recouvrement des amendes s'est opposé à toutes les motions de prolongation de paiement entendues en cour, ce qui a entraîné une diminution des honoraires versés par les ministères clients aux avocats de la Couronne pour ces audiences.
4. GRC

Réglementation et conformité
SFLT 8,6 M$ 1,7 M$ 834,492 $
  1. Présentation de mises à jour sur le commerce illicite du tabac au ministère des Finances, à Santé Canada et aux autres partenaires.
  2. Surveillance des activités illégales le long de la frontière canado-américaine grâce à l'installation d'un équipement de surveillance et de détection stratégique.
  3. Renforcement de la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  1. Le ministère des Finances et Santé Canada ont régulièrement reçu des rapports sur la situation relative au commerce illicite du tabac. Des rapports connexes ont été fournis sur demande à d'autres partenaires et aux organismes ministériels clés, p. ex. le Groupe de travail sur les produits illicites du tabac, la Conférence des Hauts fonctionnaires du revenu et la Conférence des enquêtes interprovinciales. Les analystes du tabac ont régulièrement participé à des réunions pour informer le ministère des Finances.
  2. La sécurité à la frontière a été renforcée au moyen de l'installation d'équipements technologiques de pointe permettant la détection et la surveillance des intrusions illégales au pays, ce qui a entraîné la production de renseignements essentiels.
  3. La GRC a participé à la tenue conjointe par les États Unis et le Canada d'un atelier sur le détournement des produits du tabac en 2008 avec des organismes canadiens et américains et prépare actuellement l'atelier de 2009 qui aura lieu en septembre. Un analyste national qui traite des questions relatives au tabac a rencontré, en février 2009, certains employés responsables de l'exécution de la loi aux États-Unis (de l'organisme qui régit l'alcool, le tabac et les armes à feu) en vue d'échanger de l'information relative à une enquête sur un important fabricant de tabac qui pourrait être impliqué dans des activités illégales au Canada et aux États-Unis. Deux analystes nationaux ont donné huit séances d'information sur le commerce illicite des produits de tabac dans le cadre de quatre cours et ateliers sur l'application de la loi au Canada et aux États-Unis.
5. ARC/ASFC

Aide aux contribuables et aux entreprises (activité de programme 1)

Cotisations et Services à la clientèle (anciennement Cotisations et Recouvrements)

Direction de l'accise et des décisions de la TPS/TVH
Direction générale de la politique législative et des affaires réglementaires
SFLT 54,0 M$

(Affectation totale à l'ARC, comprend 50,0 M$ pour les douanes et l'ASFC et 4,0 M$ pour l'ARC).

Voir ci-dessus.

Voir ci-dessus.
10,8 M$

(10,0 M$ à l'ASFC et 0,8 M$ à l'ARC alloués entre deux domaines de l'ARC.

Voir ci-dessus.

Voir ci-dessus.


0,2 M$

0,6 M$
  1. Ajuster et entretenir les systèmes afin de tenir compte des changements législatifs qui touchent les taux, la production de rapports et les remboursements, et changer les programmes afin d'inclure les boutiques hors taxes et les provisions de bord.
  2. Vérifier les activités d'exportation.
  3. Renforcer la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  4. Travailler avec les intervenants pour surveiller et évaluer l'efficacité des mesures servant à réduire le tabac de contrebande.
  5. Conseiller le ministère des Finances en ce qui concerne l'élaboration de politiques et la détermination de l'ampleur et du moment approprié de futures augmentations de taxes.
  6. Appuyer les activités relatives à la loi de la GRC.
  1. Les systèmes et les capacités relatives à la production de rapports ont été entretenus de façon à respecter les exigences du programme.
  2. Le programme de vérification de la mise en application des lois sur le tabac (sur le terrain) a permis de surveiller efficacement le transport des produits du tabac exportés.
  3. L'ARC a participé à la tenue conjointe par les États-Unis et le Canada d'un atelier sur le détournement des produits du tabac en 2008 avec des organismes canadiens et américains et prépare actuellement l'atelier de 2009 qui aura lieu en septembre. Un analyste national qui traite des questions relatives au tabac a rencontré, en février 2009, certains employés responsables de l'exécution de la loi aux États-Unis (de l'organisme qui régit l'alcool, le tabac et les armes à feu) en vue d'échanger de l'information relative à une enquête sur un important fabricant de tabac qui pourrait être impliqué dans des activités illégales au Canada et aux États-Unis. Deux analystes nationaux ont donné huit séances d'information sur le commerce illicite des produits de tabac dans le cadre de quatre cours et ateliers sur l'application de la loi au Canada et aux États-Unis.
  4. L'ARC a participé aux activités de plusieurs comités travaillant sur la surveillance et le contrôle des produits du tabac, y compris ceux qui travaillent sur les dossiers interprovinciaux. Elle a de plus organisé conjointement l'atelier canado-américain de 2008 sur le détournement des produits du tabac avec des organismes américains et canadiens.
  5. L'ARC a rencontré le ministère des Finances, au besoin, et communiqué des renseignements sur l'industrie et les produits.
  6. Un soutien a été fourni à la GRC pour l'application de la loi au moyen de renseignements sur certaines transactions relatives aux produits du tabac, de témoignages d'experts et d'affidavits.
6. ASFC Sécurité

Accès
SFLT 28 470 $ 5 694 $ 4 993 $
  1. Offrir des conseils au ministère des Finances sur les questions qui auront une incidence sur la future structure des taxes sur le tabac.
  2. Surveiller la contrebande de produits du tabac au Canada et présenter des rapports.
  3. Renforcer la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  1. L'ASFC a participé à des réunions mensuelles avec le ministère des Finances et les partenaires pour discuter des questions relatives à la taxation du tabac et servir de référence à cet égard.
  2. L'ASFC a présenté une analyse mensuelle sur la contrebande au pays par la compilation des rapports reçus des régions. L'Agence a de plus établi des partenariats avec la GRC pour l'évaluation annuelle des risques relatifs à la nature et à l'étendue de la contrebande de produits du tabac. Elle a coordonné la collecte de données sur le tabac dans les régions. Grâce aux capacités de ses agents et de ses analystes de s'infiltrer sur le marché, de recueillir des renseignements, d'établir des liens avec d'autres organismes et de traiter les dossiers, l'ASFC a réussi à accroître le nombre de cibles à examiner (entreprises et personnes), à cerner les éléments de risque potentiels non perçus auparavant et à renforcer la sensibilisation à l'égard des tendances et des menaces émergentes.
  3. L'ASFC a participé activement aux opérations policières conjuguées avec les partenaires d'application de la loi dans l'ensemble des régions. L'Agence a participé à la tenue conjointe par les États-Unis et le Canada d'un atelier sur le détournement des produits du tabac en 2008 avec des organismes canadiens et américains. Elle a aussi établi et maintenu des liens avec les responsables internationaux de l'application de la loi en relation avec le tabac.
Perte de la concession de ventes hors taxe 21 500 $ 4 300 $ 4 300 $
Division des voyageurs         Percevoir les taxes sur le tabac imposées sur les importations personnelles des Canadiens de retour au pays. En 2006-2007, les agents de première ligne de l'ASFC ont perçu des droits et des taxes sur des importations personnelles de produits du tabac.
Total: 361,51 M$ 95,20 M$ 73,08 M$    

18. Commentaires sur les écarts

En 2008-2009, le réalignement des programmes ministériels et le changement dans les priorités ont causé des délais dans l'exécution de certains projets. De plus, la prorogation du gouvernement a retardé l'obtention d'approbations de projet.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux

s.o.

20. Personne-ressource

Brenda Paine, directrice
Bureau de la politique et de la planification stratégique
Direction des substances contrôlées et de la lutte au tabagisme
Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
Santé Canada
Téléphone : (613) 941-9826
Adresse électronique : brenda_paine@hc-sc.gc.ca



Stratégie de développement durable

1. Objectifs ministériels de la SDD :

La Stratégie de développement durable (SDD) 2007-2010 de Santé Canada, Sur la voie du développement durable, mise sur le succès de la stratégie précédente et a conservé les trois mêmes thèmes.

1. Favoriser la création d'environnements sociaux et physiques sains.

2. Réduire au minimum les effets sur l'environnement et la santé des opérations matérielles et des activités du Ministère.

3. L'intégration du développement durable au processus décisionnel et aux méthodes de gestion et l'avancement du pilier social du développement durable.

L'actuelle SDD de Santé Canada comporte 51 cibles mesurables correspondant à ces trois thèmes à long terme. Les cibles favorisent les résultats stratégiques du Ministère comme l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces et à de l'information, la diminution des risques pour la santé et l'environnement, des milieux de vie et de travail plus sains de même que de meilleurs résultats pour la santé des Premières nations, des Inuits et des autres Canadiens. Les cibles particulières répondent à des priorités comme l'air pur, l'eau propre, les communautés durables, la protection de l'environnement et de la santé humaine, la salubrité des aliments, les achats, la formation et la sensibilisation, la gérance de l'environnement et l'intégration du développement durable dans les processus ministériels de prise de décisions et de gestion. La Stratégie énonce clairement les résultats attendus et les mesures du rendement.

2. Objectifs du gouvernement fédéral en matière de développement durable, y compris les objectifs en matière d'écologisation des opérations d gouvernement :

Pour renforcer la cohérence et la responsabilisation au sein de la SDD du Ministère, six objectifs en matière de durabilité à long terme, qui sont appliqués à l'échelle du gouvernement, ont été élaborés dans le cadre d'un processus mené par Environnement Canada. Les ministères ont été invités à aligner leurs cibles aux objectifs du fédéral dans la mesure du possible. La Stratégie de Santé Canada souligne son engagement à l'égard de cette approche fédérale coordonnée; en effet, 40 de ses 51 cibles correspondent aux objectifs du fédéral.


Objectif du fédéral Nombre de cibles correspondantes de Santé Canada
I) Eau propre et sécuritaire 7
II) Air propre 4
III) Réduction de l'émission de gaz à effet de serre 8
IV) Développement durable des communautés 17
V) Utilisation durable des ressources naturelles 1
VI) Renforcement de la prise de décisions pour appuyer le développement durable 3
Total 40

Notre Stratégie de développement durable comprend une période de trois ans prenant fin le 31 mars 2010. Chaque cible est associée à son propre délai d'exécution; bon nombre de cibles ont déjà été atteintes. Ci-dessous se trouve un rapport sommaire relatif à une liste choisie de cibles pour lesquelles des progrès importants étaient prévus pour l'exercice 2008-2009, comme le montre le Rapport sur les plans et priorités.


Thème 1: Favoriser la création d'environnements sociaux et physiques sains.
3. Résultats escomptés 2008-2009 4. Mesures du rendement connexes 5. Résultats obtenus par le Ministère en 2008-2009 en matière de SDD
Cible 1.1.3 de la SDD - Objectif fédéral DD II - Air propre
Pendant la période 2007- 2010, Santé Canada travaillera à l'amélioration de la gestion et à la communication des risques pour la santé que représente la pollution de l'air tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, par la publication de fiches d'information, l'achèvement de la cote air santé (CAS) et la poursuite de la conception d'un indicateur air-santé (IAS).
Achèvement de la conception et de l'évaluation de l'IAS d'ici le 31 mars 2009

Rapport concernant l'IAS dans le rapport final intitulé Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement

Nombre de régions métropolitaines de recensement où la CAS est mise en application.

Conception et évaluation de l'indicateur air-santé (IAS).

La cote air santé (CAS) a été mise en place au sein de nouvelles communautés, de sorte qu'elle est maintenant disponible dans 26 régions du pays, dont Halifax, Saint John, Québec, Ottawa-Gatineau, la région du Grand Toronto, Vancouver et Victoria.

Par l'entremise d'ententes conclues avec les partenaires provinciaux et municipaux, des produits d'information ont été élaborés afin d'appuyer le lancement de la CAS dans les régions du pays; les travaux sur la campagne de marketing nationale sont actuellement en cours.

La recherche sur l'élaboration de l'IAS, qui sert à évaluer l'efficacité des mesures de contrôle entreprises, s'est poursuivie, et s'est centrée sur l'examen des divers polluants ainsi que les paramètres de santé.

Cible 1.1.4 de la SDD - Objectif fédéral DD II - Air propre Pendant la période visée par la SDD IV, Santé Canada élaborera des outils et du matériel d'information, dont un sommaire de l'évaluation du changement climatique et de la vulnérabilité de la santé, afin de mieux préparer les Canadiens et les professionnels de la santé à composer avec les répercussions potentielles sur la santé liées aux changements climatiques.
Publication et distribution des documents d'évaluation et du sommaire. Conception et mise en oeuvre d'outils de gestion du risque (p. ex. systèmes d'alerte à la chaleur) en collaboration avec des partenaires et des intervenants.

Publication de l'évaluation du changement climatique et de la vulnérabilité de la santé, une fois terminée, sur le site Web de Santé Canada.

Le rapport technique intitulé Santé et changements climatiques : Évaluation des vulnérabilités et de la capacité d'adaptation au Canada de même que ses sommaires connexes ont été publiés et sont disponibles sur demande.

Santé Canada a lancé une initiative triennale intitulée Building Heat Resilient Communities and Individuals in Canada. Aux termes de cette initiative, les activités clés suivantes ont été réalisées : un comité consultatif sur les alertes de chaleur a été établi et est maintenant actif. Des protocoles d'accord ont été établis dans trois communautés en vue d'établir des systèmes pilotes d'alerte à la chaleur et d'intervention, et des négociations sont en cours avec une quatrième communauté. Un comité consultatif sur les connaissances cliniques a été établi en vue d'élaborer des lignes directrices pour les professionnels de la santé.

Cible 1.2.5 de la SDD - Objectif fédéral DD I - Eau propre et sécuritaire
Pendant la période 2007-2010, Santé Canada élaborera et mettra en oeuvre diverses stratégies, notamment un protocole national sur la contamination de l'eau et les mesures d'intervention en cas de maladie, afin d'aider à contrer et à prévenir la contamination de l'eau potable dans l'ensemble du pays, en particulier dans les petits réseaux d'aqueduc, dans les petites communautés rurales et en région éloignée.
Encourager l'utilisation par l'entremise de voies fédérales, provinciales et territoriales.

Détermination et évaluation des outils et des stratégies pour les petits réseaux.

Résultats escomptés d'ici 2010 : Les provinces adopteront un ensemble de stratégies communes pour combler les lacunes actuelles propres aux petits réseaux d'aqueduc entrainant une amélioration de la qualité de l'eau potable, en particulier dans les communautés rurales et éloignées.

Conception d'un système d'alerte en temps réel et de déclaration pour les avis d'ébullition de l'eau (en collaboration avec l'Agence de la santé publique du Canada), évaluation du projet pilote, lancement et adoption progressive par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.

Achèvement réussi de projets pilotes ou de stratégies permettant de combler les lacunes actuelles propres aux petits réseaux et évaluation et adoption par les provinces et les territoires du Canada.

Le protocole a été achevé au cours de la première année de la SDD IV, et est utilisé et distribué à l'échelle nationale par l'entremise du Réseau canadien d'information sur la santé publique (RCISP). Le RCISP comprend un système d'alerte en temps réel concernant les avis sur l'eau potable testé par un certain nombre de partenaires FPT et qui continue de gagner en popularité. Il comprend également un centre de collaboration de la recherche sur l'approvisionnement en eau des petites collectivités, associé à un réseau de collaboration et à une base de données de recherche, actuellement élaborés et testés. Des rapports sur les essais pilotes des outils d'évaluation du risque dans quatre communautés ont été achevés.

Deux études ont été commandées afin d'étudier les divers types de systèmes de télésurveillance de l'eau potable. Un rapport d'étude a été transmis à Santé Canada et fait l'objet d'un examen, et le deuxième sera transmis en avril 2009.

Cible 1.2.6 de la SDD - Objectif fédéral DD I - Eau propre et sécuritaire
Pendant la période visée par la SDD IV, Santé Canada mettra au point au moins cinq directives sur la qualité de l'eau en ce qui a trait à des contaminants spécifiques, se rapportant notamment à l'eau potable et à l'eau des plans d'eau utilisés à des fins récréatives, et en assurera la mise à jour annuelle.
Approbation de cinq directives et guides sur la qualité de l'eau approuvés par les comités fédéraux, provinciaux et territoriaux.

Publication des Recommandations au sujet de la qualité des eaux utilisées à des fins récréatives au Canada sur le site Web de Santé Canada à des fins de consultation publique.

Publication de la version finale des Recommandations canadiennes sur les eaux domestiques recyclées.

Nombre de directives sur la qualité de l'eau approuvées et adoptées par les comités fédéraux, provinciaux et territoriaux. Quatre directives et guides ont été approuvés par les comités FPT (et quatre autres sont en attente d'approbation), de la façon suivante :
Approuvés par le Comité sur la santé et l'environnement (CSE) : hydrate de chloral, potassium (tous deux publiés sur le site Web de Santé Canada); avis d'ébullition de l'eau; avis d'éviter de consommer l'eau potable (guides, seront publiés sur le site Web de Santé Canada à l'été 2009).

Présentés au CSE à des fins d'approbation finale : caractéristiques radiologiques; benzène; chlore; lutte contre la corrosion (guide).

Approuvées à des fins de consultation par le CSE - recommandations révisées au sujet de la qualité des eaux utilisées à des fins récréatives au Canada.

Cible 1.3.2 de la SDD - Objectif fédéral DD IV - Développement durable des communautés
D'ici mars 2010, Santé Canada s'engage à avoir terminé l'évaluation des 16 sites nécessitant une enquête sur la contamination aux hydrocarbures pétroliers soupçonnée de même que l'assainissement des 18 sites contaminés aux hydrocarbures pétroliers connus (en mars 2006) qui relèvent de sa compétence dans les établissements de santé dans les réserves.
Assainissement de dix sites contaminés aux hydrocarbures pétroliers. Évaluation et assainissement, au besoin, des sites où la contamination aux hydrocarbures pétroliers est soupçonnée ou connue.

Établissement des rapports d'évaluation et d'assainissement.

Neuf sites contaminés aux hydrocarbures pétroliers ont été assainis complètement en 2008-2009, et un autre projet pluriannuel a été lancé.

Quinze des 16 sites désignés en mars 2006 et nécessitant une enquête sur la contamination aux hydrocarbures pétroliers soupçonnée ont été évalués. Le 16e site doit faire l'objet d'une évaluation environnementale de site, prévue pour 2009-2010.

Neuf des 18 sites contaminés désignés en mars 2006 ont été assainis complètement, et tous les traitements ont été effectués. Trois autres sites ont été assainis, mais des traitements sont toujours en cours.

Cible 1.3.17 de la SDD - Objectif fédéral DD IV - Développement durable des communautés
Pendant la période visée par la SDD IV, au moins un des bureaux régionaux de Santé Canada examinera la possibilité de collaborer avec des organismes, à l'échelle provinciale ou municipale, à l'établissement de pratiques et d'initiatives en matière de développement durable.
Le projet Démarche Allégo dans la région de Québec encouragera et favorisera de meilleures habitudes relatives aux déplacements grâce à l'initiative de covoiturage. Nombre d'inscriptions au covoiturage sur le site Internet. En 2007, Allégo a participé à un certain nombre d'événements notamment « En ville sans ma voiture » et le « Salon national de l'environnement ».

Grâce à sa participation au Groupe interministériel fédéral sur le développement durable, Allégo s'est engagé à titre de partenaire du plan de développement durable de la ville de Montréal.

Cible 1.4.2 de la SDD
Pendant la période de 2007-2010, élaborer un cadre réglementaire fondé sur les politiques et l'analyse technique des enjeux se rapportant à l'élaboration du Règlement sur l'évaluation environnementale visant les nouvelles substances contenues dans les produits réglementés en vertu de la Loi sur les aliments et drogues.
Progression de l'élaboration du cadre réglementaire lié au Règlement sur l'évaluation environnementale pour les nouvelles substances contenues dans les produits réglementés par la Loi sur les aliments et drogues.

Consultation concernant le cadre réglementaire lié au Règlement sur l'évaluation environnementale.

Élaboration des exigences relatives aux données pour le Règlement sur l'évaluation environnementale.

Exécution de l'analyse internationale.

Élaboration des exigences relatives aux données du cadre réglementaire se rapportant au Règlement sur l'évaluation environnementale.

Les travaux relatifs au cadre de réglementation se sont poursuivis au cours de cette période.
Cible 1.5.2 de la SDD
D'ici mars 2010, continuer d'établir des politiques et des normes sur la qualité nutritionnelle des aliments (gras trans, enrichissement alimentaire, allégations relatives aux effets particuliers de certains produits sur la santé).
Allégations relatives aux effets particuliers de certains produits sur la santé :
Cadre réglementaire : politiques et recommandations révisées.
Allégations relatives aux effets particuliers de certains produits sur la santé :
Achèvement et publication de la politique révisée pour la gestion des allégations santé.
Allégations relatives aux effets particuliers de certains produits sur la santé :
Publication du document d'orientation révisé à l'intention de l'industrie aux fins de l'évaluation des demandes d'allégations santé.

Au 31 mars, le projet en était aux dernières étapes du plan d'action; des recommandations ont été émises relativement aux prochaines étapes de la modernisation du cadre sur les allégations santé.

Publication d'une politique sur l'utilisation des allégations relatives aux probiotiques présents dans les aliments

Cible 1.5.4 de la SDD
D'ici mars 2010, poursuivre ce qui suit :
  • élaborer des stratégies d'intervention appropriées pour réduire l'exposition du public aux agents pathogènes prioritaires présents dans certains produits;
  • sensibiliser davantage les consommateurs aux moyens d'éviter les risques, qui visent certains produits et les groupes vulnérables;
  • actualiser les stratégies de gestion du risque pour limiter l'exposition des Canadiens à certains produits chimiques présents dans les aliments.
Pathogènes d'origine alimentaire
Sensibiliser davantage les consommateurs aux pratiques permettant d'éviter les risques concernant les produits suivants :
  • les jus non pasteurisés;
  • les viandes.
Pathogènes d'origine alimentaire
Nombre de documents informatifs publiés (c.-à-d. codes de bonne pratique, politiques, affichages sur Internet).
Pathogènes d'origine alimentaire
ènes d'origine alimentaire sur le site Web de Santé Canada.

La campagne « Soyez prudents avec les aliments » et son site Web on été relancés, et ont attiré l'attention des médias de même que la participation des détaillants.


 

Thème 2 : Réduire au minimum les effets sur l'environnement et la santé des opérations matérielles et des activités du Ministère.
3. Résultats escomptés 2008-2009 4. Mesures du rendement connexes 5. Résultats obtenus par le Ministère en 2008-2009 en matière de SDD
Cible 2.1.1 de la SDD - Objectif fédéral DD III - Réduction de l'émission de gaz à effet de serre
D'ici mars 2010, réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) par véhicule et par kilomètre.
Mettre en place des procédures et des mécanismes pour supprimer progressivement les véhicules consommateurs d'essence, en favorisant les véhicules fonctionnant avec de l'essence à l'éthanol et les véhicules hybrides.

Normalisation des principaux processus de gestion du parc automobile.

Réduction annuelle des émissions moyennes de GES par véhicule et par kilomètre. En moyenne, les véhicules de Santé Canada ont un meilleur rendement énergétique en 2008-2009 qu'en 2006-2007; toutefois, la majorité du kilométrage est effectué par des véhicules plus gros, qui consomment plus d'essence.

En 2008-2009, des normes provisoires ont été élaborées afin de supprimer progressivement les véhicules consommateurs d'essence. Ces normes devraient être mises en oeuvre en 2009-2010 aux fins de l'achat de véhicules en 2010-2011.

Cible 2.2.2 de la SDD - Objectif fédéral DD III - Réduction de l'émission de gaz à effet de serre et écologisation des opérations du gouvernement : les autres ministères et organismes ayant la garde de biens immobiliers fixeront des objectifs pertinents concernant la consommation d'énergie des établissements et en rendront compte dans le cadre de l'objectif général de l'initiative Prêcher par l'exemple d'ici 2010.
D'ici mars 2009, un plan d'action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les laboratoires sous la responsabilité de Santé Canada sera élaboré et mis en oeuvre.
En consultation et en collaboration avec le portefeuille réservé de la DBIGI, établir des données de référence, des mécanismes de surveillance et élaborer un plan d'action. Émissions de GES. L'Initiative des bâtiments fédéraux (IBF) complétée est adaptée dans les laboratoires de Santé Canada de même que par l'entremise de divers types de vérifications environnementales.

Un tableau sur les émissions de GES sera achevé sous peu.

Cible 2.3.2 de la SDD - Objectif fédéral DD III - Réduction de l'émission de gaz à effet de serre D'ici mars 2010, tous les gestionnaires de matériel et le personnel chargé des achats participeront à une formation reconnue sur les achats écologiques offerte par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), l'École de la fonction publique du Canada (EFPC) ou tout autre ministère du gouvernement fédéral.
Faire la promotion des cours de formation pour des achats écologiques offerts par TPSGC et l'EFPC à tous les gestionnaires de matériel et à tous les membres du personnel chargés des achats.

Mettre à jour les outils de formation internes relatifs aux achats.

Revoir le plan d'action concernant la formation sur les achats écologiques pour le Ministère et effectuer une enquête de suivi pour évaluer l'amélioration des connaissances et de la sensibilisation aux achats écologiques.

Nombre de gestionnaires de matériel et de membres du personnel responsables des achats formés.

Amélioration des connaissances et de la sensibilisation au sujet des achats écologiques.

Lors de l'atelier de mai 2009 de la Direction de la gestion du matériel et des biens, 58 membres du personnel ont participé à une formation sur les chats écologiques.

Le cours de formation pour des achats écologiques de l'École de la fonction publique du Canada a été ajouté au catalogue électronique des cours de formation sur les finances et la gestion du matériel.

Cible 2.4.1 de la SDD - Objectif fédéral DD VI - Renforcement de la prise de décisions pour appuyer le développement durable
Santé Canada collaborera avec d'autres ministères gouvernementaux et l'EFPC pour concevoir et présenter du nouveau matériel de formation sur le développement durable pour le gouvernement du Canada dès décembre 2007.
En 2008, le nouveau cours fera partie des cours régulièrement offerts par l'EFPC.

Les analystes des politiques seront mieux formés au sujet de l'application des principes de DD dans leur champ de compétence.

Inclusion officielle du cours de DD (no 727) au programme d'études de l'EFPC.

Nombre d'employés de Santé Canada qui réussissent le cours

En 2007-2008, l'École de la fonction publique du Canada a élaboré et lancé le premier cours de formation ministériel sur le DD. Santé Canada a géré l'initiative du Réseau interministériel sur les stratégies de développement durable impliquant dix ministères, aux fins de l'élaboration du programme.

En 2008-2009, le cours a été offert à deux reprises (en anglais et en français) à Santé Canada, et 32 personnes ont suivi la formation.


 

Thème 3 : L'intégration du développement durable au processus décisionnel et aux méthodes de gestion et l'avancement du pilier social du développement durable.
3. Résultats escomptés 2008-2009 4. Mesures du rendement connexes 5. Résultats obtenus par le Ministère en 2008-2009 en matière de SDD
Cible 3.1.1 de la SDD - Objectif fédéral DD VI - Renforcement de la prise de décisions pour appuyer le développement durable
D'ici la fin de 2008 et comme projet pilote, Santé Canada examinera certaines politiques et programmes selon les perspectives de développement durable.
En 2008-2009, révisions finales et améliorations des perspectives en fonction des commentaires reçus dans le cadre du projet pilote effectué par la Direction générale de la politique de la santé.

Les perspectives seront présentées à la haute direction afin d'obtenir leur appui en vue de son inclusion dans les processus de planification et d'élaboration des politiques.

Révision finale et impression des perspectives de DD après la fin du projet pilote.

Présentation des résultats obtenus à partir des perspectives de développement durable et du projet pilote aux comités de gestion comme un outil utile dans la préparation de tous les documents de planification.

Inclusion des perspectives dans les processus de planification et d'élaboration des politiques.

Au cours de l'exercice 2007-2008, l'ébauche des perspectives de DD pour l'évaluation des plans et des politiques du point de vue du DD a été élaborée et mise à l'essai. Les essais ont été effectués sur deux dossiers de la Direction générale de la politique de la santé présentant des caractéristiques sociales et économiques complexes. Les perspectives ont également été mises à l'essai de façon officieuse dans le cadre des premières ébauches de la Stratégie en matière de sciences et de technologie de Santé Canada.

En 2008-2009, des révisions ont été apportées aux perspectives en fonction des résultats des essais. Le cours de l'École de la fonction publique du Canada sur le DD se sert d'une variante des perspectives.


Mise à jour relative à l'ensemble des politiques de développement durable de Santé Canada : politiques adoptées par le Ministère pour favoriser la progression du développement durable.

Politique de développement durable

Depuis sa première SDD, Santé Canada s'emploie à créer une culture qui reconnaît l'importance du développement durable dans la planification et la livraison de nos résultats stratégiques. L'approbation d'une politique en matière de développement durable en décembre 2000 a permis l'intégration de cinq principes clés (partage de la responsabilité, intégration des approches, équité, responsabilisation et amélioration constante) dans la troisième Stratégie de développement durable du Ministère et a servi de principe directeur à l'élaboration de la quatrième Stratégie pour la période s'échelonnant de 2007 à 2010. La politique a été révisée en 2008-2009 en vue de clarifier les rôles et responsabilités.

Systèmes de gestion environnementale

L'importance d'une saine gestion environnementale de nos opérations et de nos activités a été soulignée au moment de la création, en 2000, de la politique de gestion de l'environnement durable de Santé Canada et de la Division des systèmes de gestion de l'environnement (DSGE). L'utilisation d'un système de gestion de l'environnement (SGE), un outil de gestion de la conformité permettant de réduire les conséquences négatives et les risques pour l'environnement ainsi que d'assurer une amélioration continue, encourage les principes du développement durable. Les priorités de la DSGE sont les suivantes :

  • entretenir et améliorer le SGE du Ministère, y compris les politiques connexes et la base de données;
  • mettre en oeuvre des mesures pour appuyer ses propres cibles associées à la SDD;
  • encourager la gérance de l'environnement.

Évaluation environnementale stratégique

Si la gestion environnementale des opérations et des activités se fait par l'entremise du SGE, l'évaluation environnementale stratégique (EES) offre un processus global et systématique pour évaluer les effets environnementaux d'une politique, d'un plan ou d'un programme et de ses solutions de rechange dès le début de la planification. Santé Canada est tenu de procéder à ses EES conformément à la directive de 2004 du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. Le Ministère a mis sur pied une politique et des lignes directrices concernant l'EES dans le but de soutenir les efforts ministériels pour permettre de déterminer les projets qui risquent d'entraîner des effets environnementaux positifs ou négatifs importants ainsi que les mesures d'atténuation ou d'amélioration à adopter dans le cadre de la mise en application de la politique, du plan ou du programme.

En 2008-2009, le Bureau du développement durable (BDD) a révisé la politique et les lignes directrices de Santé Canada sur l'évaluation environnementale stratégique de 2004 en vue d'officialiser de nouveaux protocoles ou de nouvelles pratiques afin d'améliorer la gestion de l'EES en réponse aux recommandations du commissaire à l'environnement et au développement durable. La modification de la politique et la formation dynamique des professionnels sur l'EES garantiront que tous les documents ministériels soumis à l'approbation du ministre ou du Cabinet témoignent davantage des considérations environnementales.



Achats écologiques

Respect des exigences de la politique

1. Le Ministère a-t-il intégré des considérations de performance environnementale dans ses processus décisionnels en matière d'approvisionnement?

Oui

2. Résumé des initiatives visant à intégrer des considérations de performance environnementale dans les processus décisionnels en matière d'approvisionnement

Santé Canada participe à l'atteinte des objectifs de la Politique d'achats écologiques, y compris l'intégration de considérations de performance environnementale et du rapport qualité-prix dans le processus décisionnel en matière d'approvisionnement. Santé Canada favorise la formation des gestionnaires du matériel, du personnel responsable des achats et des gestionnaires de centres de coûts (qui ont le pouvoir de signature de documents contractuels) en matière d'achats écologiques en les incitant à suivre le cours en ligne donné par l'École de la fonction publique du Canada, en diffusant des messages généraux de sensibilisation et en participant à la Semaine de l'environnement dans la région de la capitale nationale.

Le processus de planification des achats ministériel s'inscrit dans la démarche de planification intégrée de Santé Canada, qui nous permet de réaliser des économies d'envergure grâce au regroupement des achats, d'accroître la flexibilité et d'éviter les retards grâce à l'utilisation accrue des conventions d'offre à commandes, et d'assurer une meilleure gestion des risques grâce à l'amélioration des délais d'approvisionnement de biens et de services très coûteux ou complexes. L'amélioration de l'efficacité des opérations du processus de planification favorise l'atteinte des objectifs en matière de développement durable. Ce processus offre également la possibilité d'intégrer au besoin les considérations de performance environnementale dans les achats groupés.

La Politique sur la gestion des biens de Santé Canada exige l'application de principes de développement durable dans l'achat, l'entretien et l'aliénation des biens. Selon le Guide de la gestion du parc automobile de Santé Canada, les gestionnaires doivent également tenir compte des facteurs environnementaux lorsqu'ils effectuent l'évaluation et la planification de différents modes de transport.

Santé Canada a conçu un rapport annuel sur le parc automobile, qui fournit des renseignements sur les carburants de remplacement, sur les véhicules à carburant de remplacement, sur les gaz à effet de serre et sur les critères servant à l'analyse des émissions de contaminants et de divers facteurs d'un point de vue environnemental. Ce rapport sert à prendre des décisions relatives à la gestion du parc automobile et à effectuer le suivi des progrès réalisés en fonction des objectifs des stratégies de développement durable.

Le Ministère recueille des données sur les achats écologiques à la source, à l'aide d'un nouveau champ intégré à notre système d'entreprise actuel, soit le SAP. Ce champ du SAP consacré aux achats écologiques est doublement utile :

  1. il permet au Ministère de produire des rapports sur le caractère écologique des achats afin d'influer sur les décisions;
  2. il permet de rappeler régulièrement aux personnes qui entrent des données dans le SAP l'existence de la Politique d'achats écologiques, qui devrait régir les décisions relatives aux achats.

3. Résultats obtenus

Les résultats obtenus grâce à nos initiatives sur la formation et le SAP se trouvent dans la section consacrée aux objectifs en matière d'achats écologiques.

Le sous-ministre de Santé Canada a décerné en juin 2009 un prix d'excellence à l'équipe de planification intégrée, qui a conçu un plan d'action intégré dont s'inspirent d'autres ministères. Ce plan situe le Ministère de sorte à favoriser l'atteinte des objectifs du programme et des objectifs stratégiques, y compris ceux énoncés dans la Politique d'achats écologiques.

L'achat de carburants de remplacement et de véhicules à carburant de remplacement a augmenté respectivement de 172 % et de 23 %, et en moyenne, le rendement général du carburant de nos véhicules s'est amélioré en comparaison avec l'exercice 2006-2007.

4. Contributions visant à favoriser les achats écologiques dans l'ensemble du Ministère

Bien que Santé Canada ne figure pas à l'article 8 de la politique, le Ministère participe activement aux initiatives fédérales de réforme des achats, comme à la mise en oeuvre des offres à commandes obligatoires dirigée par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), qui intègre le rendement environnemental et l'analyse du cycle de vie. Santé Canada participe à la communauté de praticiens interministérielle sur la gérance écologique. Le Ministère a également intégré des procédures de suivi des achats écologiques dans son système d'entreprise déjà en place grâce à la participation à des initiatives horizontales du SAP avec d'autres ministères utilisant le SAP.

Objectifs en matière d'achats écologiques

5. Le Ministère a-t-il fixé des objectifs en matière d'achats écologiques?

Oui

6. Ces objectifs en matière d'achats écologiques sont-ils les mêmes que ceux énoncés dans la Stratégie de développement durable (tableau 8)?

Oui

7. Résumé des objectifs en matière d'achats écologiques

  1. D'ici mars 2010, tous les gestionnaires de matériel et le personnel chargé des achats participeront à une formation reconnue sur les achats écologiques offerte par TPSGC, l'École de la fonction publique du Canada ou tout autre ministère du gouvernement fédéral.

    Cet objectif a été fixé de manière accessoire à l'exigence de la Politique d'achats écologiques afin de veiller à ce que les fonctionnaires occupant des postes essentiels relatifs à la gestion, à la prestation de services d'approvisionnement et à la surveillance disposent de la formation nécessaire pour favoriser l'atteinte des objectifs de la politique. La consultation de spécialistes fonctionnels avertis présente certains avantages, comme la sensibilisation des gestionnaires de centres de coûts concernant la planification judicieuse des achats et les moyens de faire des achats écologiques, ainsi que la communication de conseils aux gestionnaires de centres de coûts à cet égard. Cet objectif concerne uniquement le personnel de la Direction de la gestion du matériel et des biens, qui regroupe toute l'expertise du Ministère en matière d'approvisionnement. De plus, le Ministère favorise la formation des gestionnaires de centres de coûts en matière d'achats écologiques.

  2. D'ici mars 2010, intégrer des outils de surveillance dans les systèmes en place (p. ex. SAP, etc.) afin d'effectuer le suivi des achats écologiques.

    Cet objectif a été fixé de manière accessoire à l'exigence de la Politique d'achats écologiques afin de surveiller le rendement relatif aux achats écologiques et de produire des rapports à ce sujet. L'avantage consiste à obtenir des données de référence sur les achats écologiques et à faire le point de la situation, en plus d'accroître la sensibilisation aux achats écologiques au sein du Ministère. Cet objectif englobe tous les achats inscrits dans notre système d'entreprise, soit le SAP.

8. Résultats obtenus

En mars 2009, 29 % des employés de la Direction de la gestion du matériel et des biens ont confirmé qu'ils avaient suivi une formation sur les achats écologiques. En mai 2009, Santé Canada a offert une formation sur les achats écologiques dans le cadre de l'atelier annuel de la Direction de la gestion du matériel et des biens, où il a obtenu un niveau de formation de 100 %. Le Ministère a respecté son engagement relatif à la formation sur les achats écologiques, énoncé dans la Stratégie de développement durable 2007-2010 de Santé Canada.

La fonction relative aux achats écologiques a été intégrée au SAP en février 2009 afin d'effectuer le suivi de ces achats. Cet outil de surveillance permet au Ministère de surveiller le caractère écologique des achats inscrits dans le SAP, c'est-à-dire l'ensemble des achats, à l'exception de ceux effectués à l'aide d'une carte d'achat. En 2007-2008, Santé Canada a acheté des services dont la valeur s'élève à 135 millions de dollars et des biens dont la valeur s'élève à 55 millions de dollars. Depuis la mise en oeuvre, le caractère écologique de 60 % des éléments et des dépenses est marqué comme inconnu. Par ailleurs, 7 % des éléments et 3 % des dépenses sont notés à caractère écologique. Le Ministère poursuivra ses activités de communication visant à accroître la sensibilisation au sujet des achats écologiques et la nécessité d'inscrire des données sur le caractère écologique de chaque transaction. L'intégration de la fonction relative aux achats écologiques dans le processus du système d'entreprise permet de rappeler régulièrement aux employés que l'approvisionnement écologique s'inscrit parmi nos objectifs stratégiques. Le Ministère a respecté son engagement relatif à un outil de surveillance des achats écologiques, énoncé dans la Stratégie de développement durable 2007-2010 de Santé Canada.



Réponse aux comités parlementaires et aux vérifications externes

Réponse aux comités parlementaires

 
  • Néant

Réponse à la vérificatrice générale (y compris au commissaire à l'environnement et au développement durable)

2008 décembre -- Rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable

Chapitre 1 - La gestion des émissions atmosphériques

Résumé : La vérification avait pour objectif de déterminer dans quelle mesure les ministères responsables du gouvernement du Canada savent si les outils stratégiques choisis, qui revêtent une importance clé dans le contrôle des émissions atmosphériques, permettent d'obtenir des résultats. Bien que Santé Canada ait été mentionné dans la vérification à titre de joueur important, comme d'autres ministères fédéraux, il n'a pas été désigné de manière précise dans le contexte des conclusions. Le travail de vérification était centré sur trois organismes gouvernementaux : les ministères de l'Environnement (responsable des questions relatives à la pollution atmosphérique), des Transports et des Finances.

Pour plus de renseignements au sujet de cette vérification, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_cesd_200812_01_f_31818.html

Chapitre 5 -- Le rapport annuel sur les pétitions en matière d'environnement

Résumé : Ce chapitre renseigne le Parlement et la population canadienne au sujet de l'utilisation du processus de pétitions et décrit le nombre de pétitions reçues, leur objet et l'état d'avancement de leur traitement, de même que les délais de réponse des ministres. Santé Canada a répondu à 27 des 56 pétitions reçues par le gouvernement. Bien que ce chapitre ne contienne aucune recommandation, il présente quelques pratiques efficaces et possibilités d'amélioration.

Pour plus de renseignements au sujet de ce rapport, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_cesd_200812_05_f_31822.html

2009 mars -- Rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable

Chapitre 1 -- La salubrité de l'eau potable

Résumé : Cette vérification se veut principalement un suivi du Rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable (CEDD) de septembre 2005 portant sur le même sujet. Dans la vérification de 2005, un certain nombre de recommandations avaient été émises concernant les échéances pour l'élaboration et la mise à jour des recommandations sur l'eau potable, notamment la mise en oeuvre d'un plan de travail afin d'éliminer l'arriéré en matière d'élaboration et d'examen, l'achèvement du document d'orientation qu'il prépare sur l'approvisionnement en eau potable dans les domaines de compétence fédérale, la mise à jour de ce document d'orientation et la promotion de son utilisation par les organismes fédéraux, l'application de mesures pour assurer la salubrité de l'eau potable à bord des avions, ainsi que la révision du Règlement sur l'eau potable des transports en commun.

Dans l'ensemble, la vérification de suivi de 2009 a permis de déterminer que Santé Canada avait fait des progrès satisfaisants en ce qui concerne la mise en oeuvre de la plupart des recommandations de 2005. Le Ministère dispose dorénavant d'un processus pour établir les priorités, ainsi que les plans et échéances connexes, en vue de mettre à jour régulièrement les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada et d'élaborer de nouvelles recommandations au besoin. Le processus vise également à éliminer l'arriéré de recommandations qui nécessitent une révision. De plus, Santé Canada a fait la promotion, auprès des ministères et organismes fédéraux, du guide qu'il a publié en 2005 sur l'approvisionnement en eau potable salubre dans les installations fédérales.

La vérification mentionne également que Santé Canada a repris les inspections régulières de l'eau potable à bord des avions qui appartiennent aux grandes compagnies aériennes canadiennes. Cependant, l'inspection des véhicules de transport public et des services auxiliaires -- c'est-à-dire les installations qui servent de la nourriture et des boissons aux passagers dans les gares ferroviaires, les aéroports et les ports -- comporte des lacunes.

La vérification a également examiné deux ministères fédéraux (Service correctionnel du Canada et Parcs Canada) afin de déterminer s'ils respectent les lignes directrices de Santé Canada sur la salubrité de l'eau potable.

La vérification émet cinq recommandations, dont quatre s'appliquent à Santé Canada.

Réponse du Ministère : Santé Canada accepte toutes les recommandations du commissaire à l'environnement et au développement durable.

Pour plus de renseignements au sujet de la vérification, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_cesd_200903_01_f_32285.html

Chapitre 2 -- La cote air santé -- Santé Canada et Environnement Canada

Résumé : Cette vérification visait à étudier la façon dont Santé Canada et Environnement Canada ont donné suite à leur engagement d'élaborer un indice pancanadien de la qualité de l'air fondé sur les risques pour la santé, pris au Sommet sur le smog de Toronto tenu en 2001, et réitéré dans leurs réponses à deux pétitions en matière d'environnement.

La vérification a permis de déterminer qu'Environnement Canada et Santé Canada ont réalisé des progrès satisfaisants dans l'élaboration d'une cote air santé et qu'ils ont par conséquent respecté leur engagement réitéré dans leurs réponses à deux pétitions en matière d'environnement sur la gestion de la pollution atmosphérique et de la pollution transfrontalière.

Bien qu'il n'y ait aucune recommandation, la vérification a désigné des défis à court et à long terme qui devront être abordés.

Pour plus de renseignements au sujet de la vérification, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_cesd_200903_02_f_32286.html

2008 mai -- Rapport de la vérificatrice générale du Canada

Chapitre 1 -- La gestion des frais imposés par certains ministères et organismes

Résumé : Un particulier ou un organisme qui désire obtenir un bien ou un service, ou utiliser une installation comme un terrain de camping peut se voir imposer des frais par le gouvernement fédéral. Celui-ci peut aussi exiger des frais pour accorder le droit ou le privilège d'utiliser des ressources qui lui appartiennent ou qu'il gère -- un permis de pêche commerciale par exemple. La vérificatrice a sélectionné treize de ces frais établis par six organisations fédérales responsables d'une part importante des recettes perçues au titre des frais par le gouvernement, dont Santé Canada. Elle a examiné la méthode retenue par ces organisations pour établir le coût des frais et déterminer le montant exigé pour ces frais; elle a aussi examiné comment elles évaluent et surveillent le rendement des activités liées à l'établissement des frais et communiquent de l'information à ce sujet.

Réponse du Ministère : Santé Canada accepte les recommandations de la vérificatrice générale du Canada.

Pour plus de renseignements au sujet de la vérification, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200805_01_f_30697.html#hd5c

Chapitre 5 -- La surveillance des maladies infectieuses -- Agence de la santé publique du Canada

Résumé : L'Agence de la santé publique du Canada est l'organisme fédéral qui est responsable de la surveillance des maladies infectieuses. Elle a été créée en 2004 à la suite de l'éclosion du syndrome respiratoire aigu sévère au Canada.

La vérification visait à déterminer si l'Agence et ses partenaires avaient recueilli, analysé et diffusé les données qui sont nécessaires pour prévoir et prévenir les menaces que représentent les maladies infectieuses et pour y réagir. Elle visait également à effectuer un suivi de certaines préoccupations graves soulevées dans les rapports de vérification de 1999 et de 2002, alors que la surveillance des maladies infectieuses était la responsabilité de Santé Canada.

La vérification présente douze recommandations, dont une s'applique à Santé Canada.

Réponse du Ministère : Santé Canada accepte les recommandations de la vérificatrice générale du Canada.

Pour plus de renseignements au sujet de la vérification, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200805_05_f_30701.html#hd3a

2008 décembre -- Rapport de la vérificatrice générale du Canada

Chapitre 1 -- Une étude sur les paiements de transfert fédéraux aux provinces et aux territoires

Résumé : Cette étude visait à examiner les mécanismes utilisés par le gouvernement fédéral pour transférer des fonds aux provinces et aux territoires. Santé Canada était mentionné dans l'étude, mais n'était pas désigné de manière précise dans le contexte des conclusions.

Pour plus de renseignements au sujet de cette étude, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200812_01_f_31825.html

Chapitre 8 -- Le rapport sur les indicateurs de la santé -- Santé Canada

Résumé : Conformément aux accords des premiers ministres en matière de santé, Santé Canada publie tous les deux ans un rapport intitulé Les Canadiens et les Canadiennes en santé, qui repère les indicateurs quantitatifs de l'état de santé des Canadiens et du rendement du système de santé. La vérification de la vérificatrice générale a permis de conclure que, bien que Santé Canada respecte les exigences en matière de production de rapports des accords des premiers ministres sur la santé, les rapports Les Canadiens et les Canadiennes en santé ne respectent pas l'objectif plus général des accords qui est de fournir à la population canadienne l'information dont elle a besoin sur les progrès accomplis à l'égard du renouvellement des soins de santé.

Réponse du Ministère : Santé Canada accepte toutes les recommandations de la vérificatrice générale du Canada.

Des efforts ont déjà été déployés afin de rendre le rapport plus pratique pour les Canadiens et plus efficace en ce qui a trait à son rôle à titre de mécanisme de responsabilisation pour la mise en oeuvre des accords en matière de santé.

Pour plus de renseignements au sujet de la vérification, veuillez consulter le site Web suivant : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_200812_08_f_31832.html

Réponse au commissaire de la fonction publique et au commissaire aux langues officielles

2008 octobre - Vérification de la Commission de la fonction publique du Canada - Vérification pangouvernementale des nominations de cadres de direction (EX)

Résumé : La vérification visait à déterminer si les activités de nomination de cadres de direction étaient conformes à la nouvelle Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP), de même qu'aux autres lois et politiques en vigueur. Dans l'ensemble, la vérification touchait 53 organisations fédérales, dont Santé Canada.

La vérificatrice a examiné 348 nominations dans tout le gouvernement et désigné 47 cas insatisfaisants. Les administrateurs généraux de toutes les organisations ayant fait l'objet de la vérification ont eu l'occasion de prendre connaissance des résultats et de les commenter; le sommaire des réponses des organisations se trouve à l'adresse Web suivante : http://www.psc-cfp.gc.ca/adt-vrf/rprt/2008/ex/index-fra.htm#toc34



Vérifications et évaluations internes


Vérifications internes (période de déclaration en cours)
1. Titre de la vérification interne 2. Type de vérification 3. État d'avancement 4. Date d'achèvement prévue
Intégrité des données - Système de S et de C/ Lotus Notes Vérification de la TI Terminée Avril 2008
Intégrité des données - Système de S et de C/ SGCC Vérification de la TI Terminée Avril 2008
Processus d'assurance de la qualité pour les vérifications des bénéficiaires S et C Terminée Avril 2008
Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) S et C Terminée Juin 2008
Initiative Les prochaines étapes - Une approche d'entreprise envers la technologie de l'information Vérification de la TI Terminée Juin 2008
Intégrité des données - Système normalisé des paiements/règlement interministériel Vérification de la TI Terminée Juin 2008
Intégrité des données - cartes d'achat/système automatisé d'initiation des achats et des engagements (SAIAE) Vérification de la TI Terminée Juin 2008
Stratégies de ressources humaines - recrutement et maintien en poste Rendement  Terminée Juin 2008
Gestion du risque - formation et participation aux conférences Fonds Terminée Juin 2008
Intégrité des données - Services d'information sur la santé et de traitement des demandes de paiement (SISTDP) Vérification de la TI Terminée Octobre 2008
Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé (FCRSS) S et C Terminée Octobre 2008
Valeurs et éthique Rendement Terminée Octobre 2008
Lutte contre le tabac - recherche Rendement Terminée Octobre 2008
Programme de salubrité des aliments Rendement Terminée Décembre 2008
Gestion du risque Vérification du CRG Terminée Décembre 2008
Prestation de soins dentaires Rendement Terminée Mai 2009
Système d'information électronique sur la santé (Inforoute) S et C En cours Mai 2009
Revenus disponibles (frais d'utilisation) Fonds En cours Mai 2009
Intégrité des données - avantage des RH Vérification de la TI Terminée Mai 2009
Gouvernance et responsabilisation Vérification du CRG Terminée Mai 2009
Vérification des produits biologiques et des thérapies génétiques Rendement En cours Septembre 2009
Vérification du processus d'assurance de la qualité des vérifications des bénéficiaires S et C En cours Septembre 2009
Vérification de la gestion des contributions Fonds En cours Septembre 2009
Vérification de la sécurité des produits - Bureau de l'évaluation et du contrôle des substances nouvelles Rendement En cours Septembre 2009
Vérification des prévisions financières et schémas de dépense en fin d'exercice Fonds En cours Septembre 2009
Vérification de la gouvernance de la GI/TI Rendement En cours Septembre 2009
Services de santé non assurés - transport médical Fonds En cours Septembre 2009
Soins de santé primaires Rendement En cours Septembre 2009
Accords de contribution aux projets d'immobilisations S et C En cours Septembre 2009
Gestion des biens Fonds En cours Septembre 2009
Passation de marchés de services* Fonds En cours Septembre 2009
Cadre de contrôle de gestion concernant les biens immobiliers et infrastructure de salles de laboratoire Rendement En cours Septembre 2009


Nota : Pour des renseignements supplémentaires sur les vérifications complétées, veuillez consulter le lien électronique suivant : http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/performance/audit-verif/2008-list/index-fra.php.

Vérifications internes (période de déclaration en cours)


Évaluations internes
1. Titre de l'évaluation 2) Activité de programme 3. Type d'évaluation 4. État d'avancement 5. Date d'achèvement prévue
Amélioration de l'accès des communautés minoritaires de langues officielles aux services de santé (S et C) 1.1 Système de santé canadien
1.1.2 Développement des communautés minoritaires de langues officielles
Sommative Terminée Novembre 2008
Programme de contribution pour la santé des femmes (de 2003-2004 à 2007-2008) (S et C) 1.1.5 Santé des femmes Sommative Terminée Janvier 2009
Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques 2.1 Produits de santé Description générale Terminée Mars 2009
Médicaments destinés aux humains 2.1.1 Produits pharmaceutiques à usage humain Stratégique En cours Exercice 2010-2011
Matériels médicaux 2.1.3 Appareils médicaux Stratégique En cours Exercice 2010-2011
Produits de santé naturels 2.1.5 Produits de santé naturels Stratégique En cours Exercice 2009-2010
Augmentation des mesures de Santé Canada concernant l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) 2.2.1 Pathogènes d'origine alimentaire
2.2.2 Contaminants chimiques d'origine alimentaire
Sommative En cours Exercice 2010-2011
Salubrité des aliments et qualité de la nutrition. 2.2.1 Pathogènes d'origine alimentaire
2.2.2 Contaminants chimiques d'origine alimentaire
2.2.3 Aliments nouveaux
2.2.4 Nutrition
Stratégique En cours Exercice 2009-2010
Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition 2.2.4 Nutrition Stratégique En cours Exercice 2010-2011
Systèmes d'alerte et de réaction relatifs au climat et aux maladies infectieuses, afin de protéger la santé des Canadiens (font partie du Programme de la qualité de l'air du Canada - Thème Adaptation) 3.1.1 Changements climatiques Thématique En cours Exercice 2010-2011
Indice de salubrité et de qualité de l'air et programme de prévision de la qualité de l'air (font partie du Programme de la qualité de l'air du Canada - Thème Adaptation) 3.1.2 Qualité de l'air Élément En cours Exercice 2010-2011
Stratégie sur le radon (fait partie du Programme de la qualité de l'air du Canada - Thème Qualité de l'air intérieur) 3.1.2 Qualité de l'air Thématique En cours Exercice 2010-2011
Programme de la qualité de l'air du Canada - Programme de réglementation de la qualité de l'air (PRQA) 3.1.2 Qualité de l'air Thématique En cours Exercice 2010-2011
Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux 3.1.5 Sites contaminés Formative Terminée Mars 2009
Programme fédéral de conformité à la réglementation sur l'eau potable 3.3.1 Santé des fonctionnaires fédéraux Évaluation Terminée Novembre 2008
Stratégie nationale antidrogue 3.4.3 Substances contrôlées Évaluation formative horizontale En cours Exercice 2009-2010
Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l'accès aux produits antiparasitaires 3.5 Réglementation des pesticides Sommative En cours Exercice 2009-2010
Jeunes et enfants (groupe de programmes (y compris les S et C) 4.1.1 Programmes communautaires à l'intention des Premières nations et des Inuits Stratégique En cours Exercice 2009-2010
Mise en oeuvre continue de la Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador (SGGIL) 4.1.1 Programmes communautaires à l'intention des Premières nations et des Inuits Sommative En cours Exercice 2009-2010
Contrôle des maladies transmissibles (groupe de programmes (y compris les S et C) 4.1.2 Protection de la santé et santé publique parmi les Premières nations et les Inuits Stratégique En cours Exercice 2009-2010
Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières nations et des Inuits. 4.1.3 Soins primaires aux Premières nations et aux Inuits Sommative En cours Exercice 2009-2010
Programme de bourses postdoctorales (S et C) Services internes
2.1 Politiques et gestion dans le domaine scientifique
Sommative Terminée Mars 2009

Lien électronique au rapport :
Lien menant à la base de données sur les vérifications et les évaluations du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada: http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/database/newdeptview_f.asp?id=41