Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Symbole du gouvernement du Canada

ARCHIVÉ - Cadre d'évaluation pour les programmes de départ anticipé - numéro 11

Avertissement Cette page a été archivée.

Information archivée dans le Web

Information archivée dans le Web à  des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à  jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à  la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à  la page « Contactez-nous Â».


Sommaire

Introduction

Conformément à des directives fédérales récentes visant à mieux définir toute nouvelle initiative à un stade initial, particulièrement en termes d'objectifs mesurables, d'indicateurs de rendement et de besoins liés au rassemblement des données pour mesurer ce rendement, le Secrétariat du Conseil du Trésor a demandé que soit élaboré un cadre d'évaluation pour le Programme d'encouragement à la retraite anticipée (PERA) et la Prime de départ anticipé (PDA). Ce cadre a pour objectif d'appuyer la gestion opérationnelle et ministérielle tout en fournissant une assise à partir de laquelle on pourra effectuer à l'avenir des évaluations efficaces et efficientes des initiatives. Ce rapport décrit le cadre d'évaluation pour les programmes PERA et PDA. Il a été conçu en fonction des meilleures pratiques d'évaluation courantes, conformément aux politiques et pratiques du Conseil du Trésor.

Méthodologie

La préparation du cadre d'évaluation a exigé une série de consultations avec des représentants du Secrétariat du Conseil du Trésor de même qu'une série d'ateliers avec des représentants des ministères "les plus touchés" et "les moins touchés". Nous avons également passé en revue une série de documents liés aux programmes, à la directive sur le réaménagement des effectifs et à d'autres initiatives connexes. L'étude a été entreprise en février et mars 1996, en vue d'une évaluation des programmes PERA et PDA au cours de l'année financière 1998-1999.

Enjeux

Au total, vingt enjeux d'évaluation, répartis selon les directives du Conseil du Trésor en matière de pertinence, de succès et de coût-efficacité, ont été mis au point.

Options d'évaluation

Trois options en termes d'évaluation ont été définies et soumises à examen. Le tableau qui suit résume les différentes composantes de ces options.

Option

Méthodologie

Points forts

Points faibles

Coût

1

-  15 entrevues téléphoniques avec des représentants du personnel des ministères

-  15 entrevues téléphoniques avec des représentants des finances des ministères

-  pas d'entrevue avec d'autres représentants dans les ministères

-  5 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT

-  Examen des dossiers du SCT limité aux statistiques du programme

-  aucun examen des dossiers des ministères

-  aucune consultation avec l'industrie

-  peu coûteux

-  toute l'étude pourrait être faite rapidement

-  fardeau limité pour les ministères

-  tous les enjeux seraient couverts dans une certaine mesure

-  pas tous les ministères seraient consultés

-  couverture limitée des enjeux

-  moins fiable

20 000 $
à
30 000 $

 

Option

Méthodologie

Points forts

Points faibles

Coût

 

2

-  jusqu'à 30 entrevues téléphoniques avec des représentants du personnel de tous les ministères - administration centrale seulement

-  jusqu'à 30 entrevues téléphoniques avec des représentants des finances de tous les ministères - administration centrale seulement

-  pas d'entrevue avec d'autres représentants dans les ministères

-  jusqu'à 10 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT

-  Examen des dossiers du SCT y compris les statistiques de programme et les documents à l'appui

-  examen des dossiers des ministères, notamment les statistiques de griefs, de même que des informations détaillées sur les coûts

-  aucune consultation avec l'industrie

-  relativement peu coûteux

-  toute l'étude pourrait être faite rapidement

-  meilleure couverture des enjeux

-  fiabilité accrue

-  fardeau accru pour les ministères

50 000$
à
60 000$

 

Option

Méthodologie

Points forts

Points faibles

Coût

3

-  jusqu'à 50 entrevues téléphoniques ou
en personne avec des représentants du personnel de tous les ministères - administration centrale et régions

-  jusqu'à 50 entrevues téléphoniques ou
en personne avec des représentants des finances de tous les ministères - administration centrale et régions

-  jusqu'à 15 entrevues avec d'autres représentants dans les ministères (SM
et leurs délégués)

-  enquête auprès de 500 employés touchés;

-  jusqu'à 15 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT

-  Examen des dossiers du SCT y compris les statistiques de programme et les documents à l'appui

-  examen des dossiers des ministères, notamment les statistiques de griefs, de même que des informations détaillées sur les coûts (c.-à-d. étude de coûts)

-  jusqu'à 15 consultations avec l'industrie

-  excellente couverture des enjeux

-  meilleure fiabilité

-  coûteux

-  exigerait plusieurs mois pour être menée à terme

-  fardeau accru pour les ministères

100 000$
à
150 000$

L'évaluation pourrait également être élargie afin d'inclure une évaluation de la pertinence, du succès et du coût-efficacité du programme du point de vue du gouvernement fédéral. Bien que cela susciterait des réticences de la part de plusieurs des ministères consultés au cours de cette étude, deux options ont été conçues pour fournir une vue d'ensemble de ce qui pourrait être nécessaire dans un tel cas. Cependant, les enjeux n'ont pas été identifiés pour ces options dans la mesure où cela dépassait le cadre de la présente étude.

Réponse de la direction

Dans le budget de février 1995, on annonçait à l'échelle de l'ensemble du gouvernement des plans visant à supprimer les programmes et les services identifiés dans l'Examen des programmes de 1994-1995. La suppression des programmes visés entraînera une réduction de quelque 45 000 postes des effectifs du gouvernement fédéral dès la troisième année (1997-1998). Parallèlement à l'annonce budgétaire de 1995, des mesures ont été prévues pour faciliter la réalisation des objectifs de réduction des ministères. Ainsi, on a conçu deux programmes, soit le Programme d'encouragement à la retraite anticipée (PERA) et la Prime de départ anticipé (PDA) pour faciliter la compression des effectifs dans les ministères. De plus, le gouvernement a désigné certains ministères comme étant «les plus touchés», c'est-à-dire estimés incapables d'assurer les compressions d'emploi prévues par simple attrition, grâce aux mesures de réaménagement des effectifs en cours et en faisant appel à d'autres instruments de gestion. Les ministères «les plus touchés» ont accès aux deux programmes, tandis que tous les autres n'ont accès qu'au PERA.

Ces deux programmes n'ont pas été conçus pour remplacer la Directive sur le réaménagement des effectifs (DRE) actuellement en vigueur, mais plutôt pour la compléter. La DRE continue d'être en vigueur et demeure le principal instrument de réaménagement des effectifs. Deux programmes additionnels, le Programme de congé avec étalement du revenu et le Programme de congé de transition préalable à la retraite, ont également été annoncés de manière à assurer aux employés non excédentaires une plus grande souplesse dans les modalités de travail, tout en facilitant aux gestionnaires la réalisation des objectifs en matière de réduction des budgets salariaux.

Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a pris diverses initiatives à la lumière des observations formulées par le vérificateur général en 1992, à la suite de la vérification de la Directive sur le réaménagement des effectifs. Le Secrétariat s'est vivement préoccupé de faire en sorte que les mécanismes nécessaires de décision, de vérification et de contrôle soient en place, non seulement pour la DRE mais aussi pour les deux nouveaux programmes. À cette fin, il a fourni aux ministères plusieurs documents aux fins de la gestion et du contrôle des activités de compression.

  • Le Secrétariat du Conseil du Trésor a créé un cadre redditionnel de restructuration de l'emploi qui met l'accent sur le rôle et la responsabilisation des sous-ministres. Une lettre destinée à l'ensemble des sous-ministres attirait leur attention sur les questions relatives à la gestion des ressources humaines et financières et à l'obligation de rendre compte, et sur un indicateur de rentabilité pouvant garantir une meilleure gestion des deniers publics tirés de la réserve centrale. Dans cette lettre, on invitait les sous-ministres à faire la vérification des mesures d'encouragement au départ, à mi-chemin tout au plus, du programme de trois ans.
  • On a rédigé un Guide du gestionnaire concernant la restructuration de l'emploi a été préparé en collaboration avec les ministères, la collectivité de la vérification et de l'examen et le Secrétariat du CT.
  • Un Guide de vérification a été mis au point et distribué aux ministères.
  • Un Cadre de contrôle ministériel du réaménagement des effectifs a été publié.

Conformément à de récentes lignes directrices fédérales visant à assurer une meilleure définition de nouvelles initiatives dès leur premier stade, notamment en ce qui a trait aux objectifs mesurables, aux indicateurs de rendement et à l'information à recueillir pour mesurer le rendement, le Secrétariat du Conseil du Trésor a confié à des conseillers en gestion la tâche de mettre au point un cadre d'évaluation des programmes PDA et PERA. Le cadre vise à assurer un soutien à la gestion opérationnelle et à la gestion ministérielle et à fournir les critères de base pour permettre l'évaluation efficace et efficiente des activités dans l'avenir. L'étude a été menée en prévision de l'évaluation des programmes PDA et PERA durant l'année financière 1998-1999.

La réponse de la direction

Le Secrétariat accepte le cadre d'évaluation qui a été élaboré par des conseillers en gestion conformément aux meilleures pratiques en vigueur en matière d'évaluation, ainsi qu'à la politique et aux pratiques du SCT. Mis au point avec la collaboration de représentants des ministères «les plus touchés» aussi bien que de ministères «les moins touchés», le cadre définit certains enjeux possibles, les besoins en information et les démarches à envisager. À titre de base d'évaluation des politiques et des lignes directrices du SCT, il constitue l'un des éléments d'une structure d'ensemble d'évaluation et de contrôle de l'obligation de rendre compte. L'élaboration de ce cadre d'évaluation fait partie d'une démarche continue et globale de contrôle et d'évaluation de la gestion des activités ministérielles et des activités opérationnelles et du rendement des programmes PDA et PERA.

Après avoir amorcé l'élaboration de ce cadre d'évaluation, le SCT a fourni aux ministères un guide de vérification et il a communiqué avec les sous-ministres pour discuter d'un cadre ministériel de contrôle de la gestion des ressources humaines et financières, assorti d'un indicateur de récupération sur douze mois. Les instruments de gestion financière et comptables proposés fourniront un indicateur précieux de l'efficacité des programmes - à savoir dans quelle mesure l'utilisation de deniers publics aux fins des programmes de départ anticipé aura permis d'atteindre les résultats visés. En confrontant les résultats de leurs propres vérifications internes au cadre de contrôle, les ministères seront également en mesure d'évaluer si les initiatives en matière des compressions sont administrées de façon stratégique, en conformité avec les paramètres généraux en usage chez eux.

Le Secrétariat étudiera les propositions d'évaluation et décidera au début de 1998 quelle est la méthode d'évaluation la plus pertinente. La décision ultime se fondera sur l'approche la plus économique à utiliser, selon qu'on aura décidé des motifs de préoccupation plus ou moins importants à la suite de l'évaluation des vérifications et des rapports des ministères.

1. Introduction*

* La présente étude a été rédigée à l'externe.

Conformément à des directives fédérales récentes visant à mieux définir toute nouvelle initiative à un stade initial, particulièrement en termes d'objectifs mesurables, d'indicateurs de rendement et des besoins liés au rassemblement des données pour mesurer ce rendement, le Secrétariat du Conseil du Trésor a demandé que soit élaboré un cadre d'évaluation pour le Programme d'encouragement à la retraite anticipée (PERA) et la Prime de départ anticipé (PDA). Ce cadre a pour objectif d'appuyer la gestion opérationnelle et ministérielle tout en fournissant une assise à partir de laquelle on pourra effectuer à l'avenir des évaluations efficaces et efficientes des initiatives. Ce rapport décrit le cadre d'évaluation pour les programmes PERA et PDA. Il a été conçu en fonction des meilleures pratiques d'évaluation courantes, conformément aux politiques et pratiques du Conseil du Trésor.

1.1 Historique

Le budget du 27 février 1995 annonçait des plans à l'échelle du gouvernement visant à éliminer les programmes et services identifiés dans l'examen des programmes 1994-1995. Cette élimination de programmes résulterait en une réduction des effectifs du gouvernement fédéral de l'ordre de 45 000 postes et, au bout de la troisième année (1997-1998), entraînerait des économies annuelles de 7,2 milliards de dollars. Dans le budget de 1996, on a annoncé que dans le cadre de l'examen des programmes phase II, les économies annuelles seraient accrues de 9,2 milliards de dollars d'ici à 1998-1999.

Au moment de la rédaction de ce rapport, l'impact de l'examen des programmes II sur le nombre d'employés n'avait pas encore été déterminé.

Le gouvernement a divisé la fonction publique en deux catégories de ministères en termes de seuil pour "les plus touchés" par les réductions d'effectifs. Les ministères faisant face à des réductions de dépenses au-delà de ce seuil et ayant à faire face à des ajustements majeurs d'effectifs sont désignés "ministères les plus touchés" dans la mesure où on juge qu'ils ne sont pas capables d'effectuer les réductions de postes ni par l'attrition normale des effectifs, ni par les mesures existantes de réaménagement des effectifs ni, enfin, par d'autres mesures de gestion. À ce jour (15 mars 1996), quatorze ministères et organismes de la fonction publique ont été désignés "plus touchés". Tous les autres ministères sont jugés moins touchés.

En même temps que les annonces dans le budget de 1995, des mesures ont été introduites pour aider les ministères à réaliser leurs objectifs de réduction. Les deux programmes, PERA et PDA, ont été conçus pour aider les ministères et les autres organismes à gérer la compression des effectifs à la suite de l'examen des programmes. Les ministères "les plus touchés" ont accès aux deux programmes, tandis que les autres n'ont accès qu'au PERA.

Ces programmes n'étaient pas conçus pour remplacer la directive existante sur le réaménagement des effectifs (DRE), mais plutôt pour la compléter. En fait, la DRE reste en application et demeure l'instrument par excellence de réaménagement des effectifs. Deux programmes -les congés avec étalement du revenu et le congé de transition préalable à -ont également été annoncés pour offrir aux employés non excédentaires des modalités de travail plus souples tout en aidant les gestionnaires à réaliser les réductions prévues dans le budget salarial.

En avril 1995, tous les ministères fédéraux ont été en mesure d'offrir aux employés excédentaires admissibles le PERA qui comprenait, jusqu'en juillet 1995, une indemnité de départ additionnelle de 15 semaines. Une politique pour la gestion des remplaçants a été instituée en mai pour permettre aux employés qui seraient déclarés excédentaires mais qui souhaitaient continuer à travailler pour le gouvernement de changer d'emploi avec un autre employé qui serait disposé à quitter la fonction publique. En juillet, les ministères "les plus touchés" étaient en mesure d'offrir le programme PDA et les employés ont eu 60 jours à partir de leur avis d'employé excédentaire pour opter pour ce programme.

1.2 Politique de revue gouvernementale

L'objectif de la politique de revue actuelle du gouvernement fédéral, telle que modifiée en juillet 1994, est de faire en sorte que le gouvernement :

  • «dispose d'une information actuelle, pertinente et basée sur des faits à propos de la pertinence de ses politiques, de ses programmes et de ses opérations, y compris les résultats qu'il obtient; et
  • «se serve de cette information pour améliorer la gestion et le coût-efficacité des politiques, des programmes et des opérations, et pour rendre compte des résultats.»

La politique gouvernementale exige que :

  • «les gestionnaires surveillent les aspects clé du rendement de leurs programmes et opérations;
  • «les ministères et organismes entreprennent des évaluations, des vérifications et autres examens pour apprécier le rendement de leurs politiques, de leurs programmes et de leurs opérations, et…
  • «les ministères, organismes et agences centrales se servent des résultats des examens et autres données sur le rendement pour prendre des décisions destinées à rendre leurs programmes financièrement efficaces … et à favoriser une saine gestion ainsi que l'imputabilité dans l'utilisation des fonds publics.»

1.3 Objectif et portée

Le but de ce cadre d'évaluation est de fournir une base pour la gestion et l'évaluation des programmes PDA et PERA, et d'aider les gestionnaires du Conseil du Trésor à respecter les objectifs de la politique de revue gouvernementale par la collecte, l'analyse et le rapport sur les données principales de rendement. Le cadre est destiné à contribuer à la gestion opérationnelle et ministérielle ainsi qu'aux besoins des agences centrales en information sur le rendement, comme on l'a décrit dans la section précédente.

Le cadre identifie les activités/produits de programmes clés, les groupes-clients visés et les impacts. Il a pour but de présenter les enjeux éventuels, les besoins en données et les démarches analytiques permettant une évaluation crédible afin de contribuer à la gestion opérationnelle et générale des programmes PDA et PERA par l'identification systématique et l'analyse subséquente des caractéristiques principales de rendement des programmes PDA et PERA. Les indicateurs de rendement sont fondés sur des sources de renseignement pratiques et crédibles.

Au cours de l'élaboration du cadre, des ateliers ont été organisés avec des représentants des ministères "les plus touchés" et "les moins touchés". Ces ateliers ont fourni des points de vue précieux sur de nombreux aspects pratiques des programmes de la part de ceux qui sont responsables de les mettre en oeuvre dans leur propre ministère.

Ce cadre d'évaluation ne concerne que (et se limite à) la pertinence, le succès et le coût-efficacité des politiques et directives du SCT dans la mesure où elles sont touchées par l'environnement opérationnel des ministères. Cela signifie que l'étude se concentre sur ce qu'a fait le SCT et ce que les ministères ont fait à cause du SCT, et non sur la façon dont les ministères géraient les programmes.

Naturellement, on reconnaît qu'il ne s'agit là que d'une partie seulement de la structure globale d'imputabilité et d'évaluation.

Comme paramètre principal d'évaluation et indicateur principal de l'efficacité du programme dans l'évaluation globale de ces programmes, on cherche à déterminer si les fonds publics consacrés à ces nouveaux programmes ont atteint les résultats promis dans les délais annoncés. L'évaluation est faite au moyen de composantes de gestion financière et de comptabilité.

Comme paramètre d'évaluation secondaire, on cherche à déterminer si les ministères qui se sont départis d'employés en vertu des dispositions des nouveaux programmes PDA et PERA l'ont fait judicieusement, adéquatement et de façon avertie, conformément aux paramètres de la politique. La mesure repose sur des vérifications internes par les ministères de leur propre rendement, de même que par leur auto-évaluation en fonction du cadre de surveillance (des guides pour la vérification et la surveillance ont été fournis aux ministères par le Secrétariat du Conseil du Trésor).

Dès lors, le véritable critère de participation du Secrétariat du Conseil du Trésor dans le cadre d'évaluation devrait refléter les réalités suivantes : 

  • Le rôle clé et crucial du SCT à ce niveau consiste à créer l'environnement pour la prestation et la gestion du programme, à savoir, clarté des politiques, communication avec les ministères, brochures, lettres d'instructions, leadership au sein des comités, orientation, normes de contrôle, comme les cadres de vérification et de surveillance.
  • Les ministères ont la responsabilité de la gestion effective des programmes au niveau local, dans laquelle le SCT ne pourrait et ne devrait pas s'impliquer.

1.4 Contraintes

Une contrainte importante dans l'élaboration d'un cadre d'évaluation des programmes PDA et PERA à ce stade précoce tient à la nature évolutive de cette initiative et à la continuation des réductions des dépenses du gouvernement fédéral. Par exemple, depuis le début de cette étude, le budget fédéral de 1996, qui a un impact direct sur les programmes en cause, a été annoncé. En outre, de nouveaux ministères ont été régulièrement ajoutés à la liste des ministères "les plus touchés". Par conséquent, ce cadre est basé sur l'environnement du gouvernement fédéral en date au 15 mars 1996.

2. Profil des programmes de départ anticipé

2.1 Vue d'ensemble

L'information dans les sections qui suivent provient directement de divers documents du Conseil du Trésor. Cependant, compte tenu des contraintes identifiées, ces documents peuvent être mis à jour, révisés, ajustés au cours de l'exécution des programmes et peuvent dès lors n'être plus exacts à une date ultérieure.

2.1.1 Programme d'encouragement à la retraite anticipée

Source : Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Guide du gestionnaire concernant la restructuration de l'emploi, Mars 1995.

Le PERA vise à atténuer pour les employés de 50 à 54 ans, inclusivement, déclarés excédentaires les conséquences financières d'une retraite anticipée. Sans ce programme les employés entre 50 et 54 ans qui décident de prendre une retraite anticipée de la fonction publique peuvent voir leur pension réduite de 5% par année en dessous de 55 ans, ou jusqu'à 25%. La réduction de la pension sera annulée pour les employés admissibles qui opteront pour le PERA. Toutes les conditions habituellement applicables aux pensions versées en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique (LPFP), y compris l'indexation, s'appliqueront également aux pensions versées dans le cadre du PERA. Cependant, il convient de noter que les avantages spéciaux liés au PERA cesseront à tout jamais si son bénéficiaire obtenait un autre emploi dans la fonction publique et redevenait cotisant au titre de la LPFP.

Cet incitatif est offert pendant une période de trois ans, du 1er avril 1995 au 31 mars 1998, aux employés nommés pour une période indéterminée déclarés excédentaires et ce, dans tous les ministères et organismes dont le Conseil du Trésor est l'employeur. Il est également offert aux cadres supérieurs nommés pour une période indéterminée qui ont été déclarés excédentaires dans ces mêmes ministères et organismes. Pour y être admissible, l'employé doit remplir TOUTES les conditions suivantes :

  • Il doit être déclaré excédentaire durant la période de trois ans. Tout employé qui était déclaré excédentaire au 1er avril 1995 doit recevoir un nouvel avis de statut d'employé excédentaire pour être admissible au programme;
  • Il doit compter au moins cinq ans de service ouvrant droit à la pension;
  • Il doit compter au moins dix ans de service dans la fonction publique. Le travail à temps partiel peut être comptabilisé dans ces années;
  • Il doit avoir au moins 50 ans, mais ne pas avoir atteint 60 ans au moment où il quittera la fonction publique.

L'employé doit également :

  • choisir l'option du PERA dans les 60 jours civils suivant la date d'émission de l'avis de statut d'excédentaire, et il doit quitter la fonction publique dans les six mois suivant cet avis ou à la fin d'une prolongation de cette période que l'administrateur général peut juger nécessaire pour des motifs opérationnels;
  • opter en faveur d'une allocation annuelle versée au titre de la LPFP avant de quitter la fonction publique;
  • ne pas avoir opté pour la Prime de départ anticipé (PDA) ni pour le versement d'une somme forfaitaire dans le cadre du Programme de réduction du personnel civil (PRPC) du ministère de la Défense nationale (MDN) ni, dans le cas d'un employé de direction, pour un règlement négocié en vertu de la Politique de transition dans la carrière des cadres de direction (PTCCD);
  • ne pas avoir reçu d'offre d'emploi raisonnable avant de quitter la fonction publique, s'il est assujetti à la Directive sur le réaménagement des effectifs (DRE);
  • ne pas avoir reçu une offre pour un autre emploi dans la fonction publique, s'il est assujetti à la PTCCD;
  • ne pas avoir reçu une offre de transfert d'emploi chez le nouvel employeur, dans le cas de fonctions cédées à l'extérieur de la fonction publique, qu'il s'agisse d'une dévolution à une autre instance gouvernementale, de commercialisation ou de privatisation.

Les employés participant au PERA ont également droit aux avantages suivants :

  • la protection offerte par le Régime de prestation supplémentaire de décès au taux exigé des employés permanents (à la condition qu'ils choisissent de continuer de participer au régime);
  • la rémunération tenant lieu de période de priorité d'excédentaire non expirée (rémunération maximale de six mois);
  • une allocation de cessation d'emploi (rémunération maximale de 15 semaines) jusqu'à la modification de la DRE au moyen d'une loi (été 1995);
  • une indemnité de départ calculée au taux utilisé pour la mise en disponibilité (deux semaines de rémunération pour la première année de travail complète et une semaine pour chaque autre année complète moins toute allocation de départ reçue pour une mise en disponibilité antérieure. Pour le personnel cadre, cette indemnité est d'une semaine de rémunération pour chaque année de service complète jusqu'à concurrence de 28 semaines de rémunération, moins le nombre de semaines de rémunération déjà obtenues au titre d'une autre indemnité de départ).

D'après un sondage des ministères au printemps 1995, alors qu'on a confirmé le chiffre de réduction des effectifs de 45 000 emplois à plein temps, la valeur actuarielle de l'exemption des réductions de pension au titre du PERA se projetait à 800 millions de dollars.

2.1.2 Prime de départ anticipé

Source: Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Guide du gestionnaire concernant la restructuration de l'emploi, Mars 1995.

Dans les ministères "les plus touchés", le gouvernement a suspendu la garantie d'une offre d'emploi raisonnable avant toute possibilité de mise à pied, mais a introduit une PDA sous forme de paiement forfaitaire.

Au cours de la période de trois ans après la proclamation de la loi sur le budget de 1995, la PDA ne sera mise à la disposition que des ministères "les plus touchés", à savoir, en date du 15 mars 1996 :

  • Agriculture et Agro-alimentaire;

- Commission canadienne des grains

- Conseil national de commercialisation des produits agricoles

- Administration du rétablissement agricole des Prairies

  • Bureau canadien d'enquête sur les accidents de transports et de la sécurité des transports;
  • Citoyenneté et Immigration;
  • Environnement;
  • Finances;
  • Pêches et Océans;
  • Office du transport du grain;
  • Développement des ressources humaines;
  • Industrie;
  • Défense nationale;
  • Ressources naturelles;
  • Travaux publics et Services gouvernementaux;
  • Transports;
  • Secrétariat du Conseil du Trésor.

Seuls les employés nommés pour une période indéterminée qui ont été déclarés excédentaires sont admissibles à la prime de départ anticipé. Le personnel cadre n'a pas droit à la PDA, car celle-ci fait double emploi avec la Politique de transition dans la carrière des cadres de direction qui leur offre des avantages comparables. Par ailleurs, les employés qui décideront de se prévaloir du Programme d'encouragement à la retraite anticipée (PERA) n'auront pas droit à la PDA.

Les dispositions relatives à la PDA prévoient le versement d'un paiement en espèces aux employés admissibles qui acceptent de démissionner de la fonction publique. Ce paiement comprend une indemnité de départ calculée d'après le taux en vigueur dans le cas des mises en disponibilité, ainsi que l'accès à une allocation d'études ou de formation si l'employé y est admissible. Les employés qui comptent moins de cinq années de service et ceux qui ont immédiatement droit à leur pension non réduite recevront un paiement moins élevé. Les employés qui acceptent la PDA ne sont pas admissibles à la rémunération en remplacement de la partie non expirée de leur période de priorité d'excédentaire ni à aucun autre paiement forfaitaire prévu par la Directive sur le réaménagement des effectifs (DRE).

Les employés excédentaires des ministères "les plus touchés" qui choisissent de ne pas accepter la PDA se voient attribuer, en vertu des nouvelles dispositions de la DRE, le statut de fonctionnaire excédentaire rémunéré pendant une période de six mois. Si aucune offre d'emploi raisonnable ne leur est faite pendant cette période, ils se voient attribuer le statut de fonctionnaire excédentaire non rémunéré pendant une période de 12 mois. Si, à la fin de cette période, aucune offre d'emploi raisonnable ne leur a été faite, ils sont mis en disponibilité.

La PDA peut comprendre jusqu'à trois des éléments suivants (le paiement total des deux premiers éléments ne peut dépasser un montant maximum précis) :

  1.  
  2. Indemnité de départ : les employés reçoivent deux semaines de rémunération pour la première année complète d'emploi continu dans la fonction publique et une semaine pour chaque autre année complète.
  3.  
  4. Montant forfaitaire :
  5. a)

    Traitement de base :  Les employés reçoivent 39 semaines de rémunération régulière s'ils comptent moins de cinq années d'emploi continu dans la fonction publique; 52 semaines de rémunération régulière s'ils en comptent plus de cinq et ne sont pas admissibles à une pension immédiate non réduite; et jusqu'à 52 semaines s'ils ont plus de cinq ans d'emploi continu dans la fonction publique et sont admissibles à une pension non réduite.

    b)

    Allocation de service : Cette allocation n'est pas offerte aux employés qui comptent moins de cinq années d'emploi continu dans la fonction publique ou qui ont droit à une pension non réduite. Cette indemnité représente un certain nombre de semaines additionnelles de rémunération régulière et se calcule d'après l'âge et le nombre d'années d'emploi continu de l'employé. Si on additionne l'âge et le nombre d'années d'emploi continu de l'employé et que le total se situe entre 50 et 54, l'employé a droit à une semaine additionnelle de rémunération régulière. Si le total se situe entre 55 et 59, l'employé a droit à deux semaines, entre 60 et 64 à trois semaines, entre 65 et 69 à quatre semaines, et entre 70 et 74 à cinq semaines. Si le total s'élève à 75 et plus, il a droit à six semaines de rémunération régulière.

  6. En outre, une allocation d'études et de formation peut également être offerte aux employés, sauf à ceux qui reçoivent des prestations de retraite au titre de la Loi sur la pension de la fonction publique (LPFP). Cette allocation d'au plus 7 000 $ est en fait un remboursement à l'employé (sur présentation de pièces justificatives) des frais d'études ou de formation encourus pour se préparer à occuper un emploi à l'extérieur de la fonction publique fédérale.

Sur la base d'une enquête auprès des ministères au printemps 1995, le coût direct associé à la PDA était estimé à 1,5 milliard de dollars.

2.1.3 Directive sur le réaménagement des effectifs

Au cours des 25 dernières années, les fonctionnaires fédéraux déclarés excédentaires ont bénéficié d'une forme de protection pour atténuer les effets de congédiements éventuels. Les dispositions initiales pour atténuer les effets des ajustements dans les effectifs du gouvernement fédéral s'appelaient les Procédures de remaniement de l'effectif. Ces procédures avaient été ratifiées en 1969 et ont été à la base de la Directive actuelle sur le réaménagement des effectifs.

Les changements conduisant au cadre actuel de la directive peuvent être retracés à 1986, quand les dispositions sur la rémunération en remplacement de la partie non expirée de la période de priorité excédentaire ont été approuvées et ont fait partie de la politique révisée d'aménagement des effectifs suite au budget de 1985 prévoyant une réduction de la fonction publique de l'ordre de 15 000 années-personnes.

Depuis cette époque, quelque 30 000 employés ont été directement affectés par le réaménagement des effectifs. En décembre 1991, la politique de réaménagement des effectifs a été renforcée, à la recommandation du Conseil national mixte, et est devenue la Directive sur le réaménagement des effectifs (DRE). Elle venait renforcer les dispositions de base de la politique précédente. Elle complétait également les initiatives du gouvernement fédéral en matière de commercialisation, privatisation et déconcentration des services en offrant aux employés touchés des possibilités additionnelles comme des montants forfaitaires. De même, la Directive garantissait une offre d'emploi raisonnable à chaque employé recruté pour une période indéterminée dont les services ne seraient plus requis en raison d'un réaménagement des effectifs et, dans le cas d'une privatisation ou de commercialisation, l'offre d'emploi devait être faite dans la même région géographique. La Directive prévoyait également une protection salariale non limitative et la possibilité pour les employés non touchés de se porter volontaires pour devenir excédentaires au lieu des employés touchés.

Le DRE non seulement reconnaît l'importance qu'il y a de garder les employés dans la fonction publique, mais également d'offrir aux employés la possibilité de la quitter, compte tenu de la nécessité d'effectuer des réductions continues dans la fonction publique.

2.2 Cadre d'analyse du rendement

Le projet d'amélioration des rapports au Parlement met l'accent sur les résultats et sur la mesure du rendement. Un aspect de cette priorité fait appel au développement d'un cadre d'analyse du rendement qui est un instrument utilisé de façon courante pour aider à définir "l'image globale" d'un ministère, d'une activité clé ou d'un secteur d'activité.

Secrétariat du Conseil du Trésor, "La réforme des prévisions : Directives en vue d'améliorer la présentation au parlement de l'information sur la gestion des dépenses", Projet, 25 janvier  1996.

On trouvera à la page suivante le cadre d'analyse du rendement pour les programmes de départ anticipé (PDA et PERA combinés). En gardant à l'esprit que le cadre définit "l'image globale", ce cadre a pour objet d'aider le lecteur à comprendre que l'ensemble des objectifs et des activités devrait être poursuivi avec des cibles communes à atteindre et des produits ou des résultats bien définis. Dès lors, alors que les activités et les objectifs sont liés et peuvent donc être lus de façon linéaire, la portée et les impacts s'appliquent à la plupart, et même à toutes les activités et à tous les résultats, et ne sont donc pas liés de façon linéaire.

Les paragraphes qui suivent donnent de plus amples détails sur ce cadre. Il importe de noter que le but d'un tel instrument n'est pas d'analyser et de décrire en détail tous les éléments du cadre, mais bien de fournir un aperçu des moyens mis en oeuvre (activités et produits) par le Secrétariat du Conseil du Trésor, de même que de préciser les personnes visées (portée) par ces mesures ainsi que les objectifs poursuivis (impacts immédiats) et leur pourquoi (impacts intermédiaires et à long terme).

Programmes d'incitation au départ

Mission:  Aider les ministères à réaliser leurs objectifs de réduction des effectifs par des incitations au départ qui traitent avec justice et efficacité les employés excédentaires quittant la fonction publique

Activités

Produits

Portée

Impacts immédiats

Impacts interm. / long terme

-  développement et promulgation de politiques et directives

 

-  coordonner ou participer à des réunions ou comités

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-  suivi continu

  - développement d'un système de suivi et de rapport

 

-  gérer les réserves de fonds PDA PERA

-  gestion du risque

 

 

 

 

 

 

-  avis et appui

-  politiques

-  directives

  - formats de rapports

 

-  Comité et sous-comité du personnel des MPT

-  Coordonnateur de réseau de la DRE

-  Forum des agents financiers principaux

-  Chefs de réunions de vérification

-  Comité conjoint d'adaptation (CCA)

-  rapports

  - rapport trimestriel

  - rapport de paie

  - rapport de substitut

-  financement

 

-  cadre de gestion du risque

  - guides de vérification

  - guide de suivi

-  pouvoirs délégués (SM)

-  interprétation et arbitrage (adjudication) des politiques/ directives

-  bulletins d'information

-  communications informelles

-  ligne ouverte/

d'entraide

Clients

-  Sous-ministres et leurs délégués

-  Ministères les plus touchés

Agents de prestation

-  autres ministères

  - Ressources humaines

  - Finances (Paie)

  - Vérification/
évaluation/revue

-  TPSGC

Intervenants/Parties intéressées

-  employés

-  grand public / contribuables

-  presse

-  Parlement

-  syndicats

-  secteur privé

-  satisfaction envers différents aspects des services fournis par le Secrétariat du Conseil de Trésor

  - clarté de l'information

  - temps opportun

  - connaissances des politiques et des directives

-  compréhension claire des politiques et des directives

-  adhésion aux politiques

-  amorce et maintien de communications suffisantes et appropriées avec les ministères touchés

-  politiques et directives pour aider les ministères à :

  - réaliser les objectifs de réduction fixés dans les plans ministériels

  - éliminer les postes, fonctions et équivalents salariaux

  - assurer le coût-efficacité

  - assurer la probité

  - assurer un traitement équitable

  - minimiser l'impact pour les employés touchés

-  les objectifs opérationnels stratégiques des ministères sont réalisés tels qu'établis dans l'examen des programmes

-  les objectifs anticipés de PDA/PERA sont réalisés

2.2.1 Activités et produits

Les activités sont ce qu'accomplit le SCT pour réaliser son mandat. En général, les activités suscitent des coûts d'une sorte ou d'une autre. Les produits sont ce à quoi on peut s'attendre et représentent le résultat d'activités.

Pour les programmes de départ anticipé, les activités et produits comprennent :

  • développement et promulgation de politiques et directives, y compris les formats de rapport;
  • coordination ou participation à des comités et à des réunions, y compris les réunions du comité et du sous-comité du personnel des MPT (présence seulement), les coordonnateurs de réseau de la DRE, les forums des agents financiers principaux, les réunions des chefs de vérification, et celles du comité conjoint d'adaptation (CCA);
  • suivi continu par le développement d'un système de surveillance et de rapport, résultant en rapports trimestriels, de paie, et autres;
  • gestion des réserves de fonds PDA/PERA;
  • gestion du risque par le développement de systèmes de gestion du risque, à l'aide, notamment, de guides de vérification et guides de surveillance, et par la délégation de pouvoirs;
  • avis et soutien, y compris l'interprétation et l'arbitrage de politiques et directives, les bulletins d'information, la correspondance informelle et une ligne de conseils/dépannage.

On trouvera à l'annexe A une liste des lettres, des instructions additionnelles et des directives générales du Secrétariat du Conseil du Trésor en date de mars 1996.

Le SCT dirige des activités relativement à d'autres aménagements des effectifs mais elles se situent en dehors du champ de cette étude. Par exemple, il y a la gestion des relations entre le gouvernement fédéral et les syndicats.

2.2.2 Portée

La portée réfère au groupe ou groupes qui sont touchés ou ont été touchés par les programmes. Cela peut comprendre des clients de même que des agents co-prestation des programmes, et d'autres intervenants (ceux qui ont un intérêt dans les programmes mais qui ne sont pas directement impliqués dans leur conception ni dans leur prestation)

Pour les programmes de départ anticipés, les clients sont les sous-ministres et leurs délégués de tous les ministères pour le PERA, et des ministères les plus touchés pour la PDA.

Les agents de co-prestation comprennent les services de ressources humaines, des finances et les groupes de vérification/évaluation/revue des autres ministères. Le ministère des Travaux Publics et Services gouvernementaux Canada doit également émettre les chèques pour les employés qui bénéficient d'un des deux programmes, aussi ce ministère est-il considéré comme un agent de co-prestation.

Les intervenants et parties intéressées comprennent les employés (qui peuvent être admissibles ou non à l'un des programmes), le grand public ou les contribuables (qui, comme pour la plupart des programmes et services du gouvernement fédéral, peuvent avoir un intérêt dans l'équité et le coût-efficacité des programmes), la presse (qui reçoit les communiqués de presse sur les programmes), le parlement, les syndicats, et le secteur privé (parce que le monde des affaires peut subir la pression de l'influx d'employés du gouvernement, ou parce qu'il peut être lui-même soucieux d'instituer des programmes similaires).

2.2.3 Impacts immédiats

Des impacts immédiats, ou résultats, surviennent quand des groupes sont atteints par les produits du programme. Caractéristiquement, ces résultats sont des réponses exprimées en termes de perceptions, d'attitudes ou de comportements de la part des groupes touchés. Pour les programmes de départ anticipé, cela peut se traduire par une satisfaction à l'endroit de différents aspects des services fournis par le SCT (perception), une compréhension claire des politiques et directives, la conviction que des communications à la fois suffisantes et adéquates avaient été amorcées et maintenues avec les ministères touchés (attitudes) et un respect des politiques (comportement).

Les politiques et les directives devraient également aider les ministères à :

  • réaliser les cibles de réduction établis dans leurs plans ministériels;
  • éliminer des postes, fonctions et équivalents salariaux;
  • être rentables financièrement;
  • assurer la probité;
  • assurer l'équité;
  • minimiser les impacts pour les employés touchés.

Il est important de noter que les politiques et directives ne peuvent qu'aider les ministères. Comment le ministère fonctionne dans le cadre de ces politiques et directives ne peut nécessairement être imputé au SCT. En outre, d'autres initiatives sont en place dans les ministères pour les aider à réaliser leurs objectifs individuels liés à la revue de programme. Il serait dès lors difficile, sinon impossible, de déterminer dans quelle mesure les deux programmes incitatifs à eux seuls ont contribué au succès du ministère individuel.

Cependant, en vertu du cadre de gestion et d'imputabilité du SCT pour les programmes, les ministères, agences et sociétés de la Couronne devront rendre compte de la gestion prudente et effective des programmes PDA et PERA. Le test de coût-efficacité sera une période de récupération de douze mois sur le total des dépenses associées aux dépenses spéciales pour les programmes de départ spéciaux. Par période de récupération, on entend la période de temps nécessaire pour récupérer les dépenses, par les économies réalisées dans les salaires et avantages sociaux au sein de l'organisme. On le calcule sous la forme du ratio entre les coûts totaux de départ encourus sur la période de trois ans par rapport au changement dans les dépenses en salaires et avantages sociaux entre 1994-1995 et 1997-1998.

Tel qu'indiqué dans le cadre d'analyse, les ministères doivent également fournir des informations précises, à l'heure et fiables sur :

  • le nombre d'employés excédentaires (y compris les cadres), par province de travail, groupe d'occupation, genre, âge, première langue officielle et appartenance à des groupes d'équité en matière d'emploi;
  • le nombre d'employés en statut d'employé excédentaire non rémunéré (EENR);
  • le nombre de placements, d'acceptations au titre de la PDA et du PERA, et de mises à pied après EENR ou refus d'une offre d'emploi raisonnable; et
  • nouvelles dotations pour des périodes indéterminées, attrition, congés sans solde, employés à terme, à temps partiel et, si possible, les contrats de service.

2.2.4 Impacts intermédiaires et à long terme

Pour les programmes de départ anticipés, les impacts intermédiaires et à long terme comprennent la réalisation des objectifs opérationnels stratégiques des ministères, tels que définis dans la revue de programme. En outre, les prévisions de la PDA et du PERA doivent également être réalisées.

3. Enjeux, indicateurs et sources des données

3.1 Enjeux

Les enjeux ont été classifiés d'après les catégories de pertinence, de succès et de coût-efficacité du Conseil du Trésor. En ce qui concerne le PERA et la PDA, les enjeux suivants ont été identifiés dans le cadre des entrevues et des ateliers avec aussi bien le SCT qu'avec les représentants des ministères. Il est important de noter que les enjeux soulevés portent davantage sur les meilleures pratiques que sur les changements requis, étant donné que la PDA et le PERA sont des programmes étalés sur trois ans qui s'achèveront avant la conclusion de l'évaluation.

3.1.1 Pertinence

Les enjeux liés à la pertinence sont supposés répondre à la question générale : le programme est-il pertinent ? Les enjeux identifiés comprennent : 

1.

Est-ce que les programmes, tels que conçus, ont répondu aux attentes des ministères ?

2.

Y avait-il d'autres façons plus efficaces d'aider les ministères à atteindre leurs objectifs de réduction des effectifs que l'on peut garder à l'esprit dans la conception de programmes de nature similaire à l'avenir ?

3.1.2 Succès

Les enjeux reliés aux succès se rapportent à l'efficacité des programmes par rapport à l'atteinte des objectifs et ce, à l'intérieur des budgets prévus et sans résultat indésirable significatif.

Les questions portaient sur ce qui s'est passé suite aux programmes, à savoir est-ce que les résultats prévus ont été réalisés. Les questions comprenaient notamment :

3. 

À quel point les clients sont-ils satisfaits des aspects importants des services offerts par le SCT ?

4.

Les ministères ont-ils obtenu du SCT les services auxquels ils s'attendaient et dont ils avaient besoin ? Sinon, qu'attendait-on de plus ou quels étaient les besoins additionnels ?

5.

Les politiques et directives fournies par le SCT étaient-elles bien comprises ? Qu'est-ce qui n'était pas clair ? Qu'arrivait-il suite au manque de clarté des politiques et directives ?

6.

Est-ce que des communications suffisantes ont été amorcées et maintenues avec les ministères touchés ? Ces communications étaient-elles adéquates ? Sinon, quels ont été les impacts négatifs?

7.

Est-ce que les avis et le soutien fournis ont été adéquats ? constants ? Sinon, quels ont été les impacts?

8.

Les cibles visées de réduction des effectifs ont-elles été atteintes ? Si oui, dans quelle mesure les politiques et directives relatives aux programmes PDA/PERA ont-elles aidé les ministères à réaliser leurs objectifs ? Sinon, dans quelle mesure les politiques et directives ont-elles nui à la réalisation des objectifs par les ministères ?

9.

Est-ce que les politiques ont aidé les ministères à assurer la probité? Si oui, de quelle façon? Sinon, pourquoi pas?

10.

Est-ce que les politiques ont aidé à assurer un traitement équitable ? Si oui, de quelle façon ? Sinon, pourquoi pas?

11.

Dans quelle mesure les politiques et directives ont-elles aidé les ministères à minimiser les impacts pour les employés touchés ?

12.

Quels ont été les plus grands avantages des programmes ?

13.

Quels ont été les impacts négatifs des programmes?

14.

Comment les programmes auraient-ils pu être améliorés ?

3.1.3 Coût-efficacité

En général, les enjeux liés au coût-efficacité portent sur le rendement et la qualité des opérations et des programmes gouvernementaux. On se demande s'il s'agit de la façon la plus appropriée et la plus efficace de réaliser les objectifs poursuivis par rapport à d'autres conceptions et modes de prestation. Fondamentalement, existe-t-il de meilleures façons d'obtenir les résultats poursuivis ? Tel que noté, les enjeux liés au coût-efficacité entourant la PDA et le PERA touchent au calcul de la période de récupération. Parmi les questions spécifiques, mentionnons les suivantes : 

15.

Globalement, est-ce que la période de récupération cible de douze mois a été réalisée ? Sinon, pourquoi pas ?

16.

Est-ce que la période de récupération cible de douze mois a été réalisée dans tous les ministères? Sinon, pourquoi certains ministères y sont parvenus et d'autres non?

17.

Est-ce que les éléments de coût inclus dans le calcul de la période de récupération de 12 mois étaient complets ? Sinon, quels éléments auraient dû ou auraient pu être ajoutés ?

18.

Est-ce que la période de récupération de 12 mois représentait une mesure raisonnable ? D'autres mesures auraient-elles été plus pertinentes, utiles, fiables ou appropriées ?

19.

Est-ce que la mise en oeuvre des programmes a exigé la mise au point de nouveaux systèmes de vérification ? Quels ont été les coûts de ces systèmes ? Est-ce que ces coûts auraient pu être évités ? Comment ?

20.

Existe-t-il une façon plus rentable d'obtenir les résultats réalisés par ces programmes tout en assurant une même équité ? Quelle est-elle ?

3.2 Enjeux, indicateurs et matrice des sources de données

Le tableau des pages suivantes délimite les enjeux, les indicateurs et les sources de données appropriées pour travailler sur chaque indicateur. Le tableau indique également le degré de fiabilité de la source pour répondre à la question.

En résumé, les sources de données comprennent ce qui suit :

  • Entrevues avec des représentants du personnel et ressources humaines des ministères "les plus touchés" pour traiter des enjeux concernant la PDA et le PERA et, dans les ministères "les moins touchés", pour traiter des enjeux liés au PERA et, à un degré très limité, la PDA.
  • Entrevues avec des représentants des directions des finances dans tous les ministères.
  • Entrevues avec d'autres employés des ministères. Selon les sujets, il pourrait s'agir des sous-ministres ou de leurs délégués, de gestionnaires ou d'employés touchés.
  • Entrevues avec des représentants du Conseil du Trésor. Celles-ci impliquent des représentants engagés dans des activités régulières liées aux politiques et directives, et non ceux qui travaillent à la mise en oeuvre des politiques et directives au sein du SCT à l'endroit d'un ministère "le plus touché". Ces représentants du SCT sont inclus dans le groupe d'interviewés des "Ministères".
  • Examen des dossiers et d'autres documents conservés par le SCT, notamment des statistiques, la correspondance avec des ministères, des rapports réguliers de vérification, etc.
  • Examen des dossiers et d'autres documents conservés par les ministères, notamment les statistiques sur le personnel (griefs, etc.), les statistiques financières (coût des systèmes, etc.) et d'autres documents pertinents (rapports de vérification, etc.).
  • Par industrie, on entend les entrevues avec des représentants du secteur privé pour obtenir de l'information sur d'autres programmes de réduction des effectifs.

 

 

Sources des données

Enjeux d'évaluation

Indicateurs

Ministères


Repré-
sentants

Revue des dossiers/
Documents

 

 

 

Personnel

Finances

Autres

du SCT

SCT

Ministères

Industrie

Pertinence

1.   Est-ce que les programmes, tels que conçus, ont répondu aux attentes des ministères ?

Quels sont les besoins des ministères ?

Élevé

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

Quels besoins sont satisfaits grâce aux programmes ?

Élevé

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

D'autres besoins ont-ils été satisfaits d'une autre façon ou y a-t-il eu écarts ?

Élevé

Moyen

Moyen

 

 

 

 

2.   Y avait-il d'autres façons plus efficaces d'aider les ministères à atteindre leurs objectifs de réduction des effectifs que l'on peut garder à l'esprit dans la conception de programmes de nature similaire à l'avenir ?

Perceptions/opinions des clients et intervenants

Moyen

Moyen

Moyen

Faible

 

 

Faible

Succès

3.   À quel point les clients sont-ils satisfaits des aspects importants des services offerts par le SCT ?

Identification des caractéristiques des services du SCT qui sont importantes pour les clients

Élevé

Élevé

Élevé

 

 

 

 

 

Satisfaction des clients à l'endroit du SCT à propos des caractéristiques de service qui sont importantes

Élevé

Élevé

Élevé

 

 

 

 

4.   Les ministères ont-ils obtenu du SCT les services auxquels ils s'attendaient et dont ils avaient besoin ? Sinon, qu'attendait-on de plus ou quels étaient les besoins additionnels ?

Services attendus ou nécessaires du SCT

Élevé

Élevé

Élevé

 

 

 

 

 

Services obtenus du SCT

 

Élevé

Élevé

 

 

 

 

 

Écart

 

Élevé

Élevé

 

 

 

 

 

Conséquences de ne pas obtenir les services attendus ou nécessaires

 

Élevé

Élevé

 

 

 

 

5.   Les politiques et directives fournies par le SCT étaient-elles bien comprises ? Qu'est-ce qui n'était pas clair ? Qu'arrivait-il suite au manque de clarté des politiques et directives ?

Perceptions/opinions des Ministères

Moyen

 

 

 

 

 

 

 

Cas de litiges ou de griefs syndicaux à propos de PDA/PERA

Faible

 

 

 

 

Élevé

 

 

Autres impacts rapportés

Élevé

 

 

 

 

 

 

6.   Est-ce que des communications suffisantes ont été amorcées et mainte-nues avec les ministères touchés ? Ces communications étaient-elles adéquates ? Sinon, quels ont été les impacts négatifs?

Perceptions/opinions des ministères quant à l'importance et la qualité des communications

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

 

Impacts rapportés

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

7.   Est-ce que les avis et le soutien fournis ont été adéquats ? constants ? Sinon, quels ont été les impacts?

Perceptions/opinions du ministère quant à la qualité et à la constance des avis et soutien donnés

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

Impacts rapportés

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

Avis et soutien donnés

 

 

 

Moyen

Élevé

 

 

8.   Les cibles visées de réduction des effectifs ont-elles été atteintes ? Si oui, dans quelle mesure les politiques et directives relatives aux programmes PDA/PERA ont aidé les ministères à réaliser leurs objectifs? Sinon, dans quelle mesure les politiques et directives ont nui à la réalisation des objectifs par les ministères ?

Les cibles de réduction des effectifs ont-elles été atteintes ?

 

 

 

 

Élevé

 

 

 

Nombre ayant profité de PDA/PERA

 

 

 

 

Élevé

 

 

 

Perceptions des ministères sur la façon dont les politiques et les directives ont aidé ou gêné

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

 

 

9.   Est-ce que les politiques ont aidé les ministères à assurer la probité? Si oui, de quelle façon? Sinon, pourquoi pas?

Perceptions/opinions des ministères

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

 

 

 

Probité rapportée d'après les vérifications ministérielles de PDA/PERA

 

 

 

 

 

Élevé

 

10.   Est-ce que les politiques ont aidé à assurer un traitement équitable ? Si oui, de quelle façon ? Sinon, pourquoi pas?

Perceptions/opinions des ministères

Moyen

 

 

 

 

 

 

 

Cas de litiges ou de griefs syndicaux à propos de PDA/PERA

 

 

 

 

 

Moyen

 

11.   Dans quelle mesure les politiques et directives ont aidé les ministères à minimiser les impacts pour les employés touchés ?

Perceptions/opinions des employés touchés

 

 

Moyen

 

 

 

 

 

Perceptions/opinions des ministères

Faible

 

 

 

 

 

 

12.   Quels ont été les plus grands avantages des programmes ?

Perceptions/opinions

Moyen

Faible

Moyen

Moyen

 

 

 

13.   Quels ont été les impacts négatifs des programmes?

Perceptions/opinions

Moyen

Faible

Moyen

Moyen

 

 

 

14.   Comment les programmes auraient-ils pu être améliorés ?

Perceptions/opinions

Moyen

Faible

Moyen

Moyen

 

 

 

Coût-efficacité

15.   Globalement, est-ce que la période de récupération cible de douze mois a été réalisée ? Sinon, pourquoi pas ?

Période de récupération réalisée

 

 

 

 

Élevé

 

 

 

S'il y a lieu, indiquer les raisons pour lesquelles la période n'a pas été réalisée

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

 

 

16.   Est-ce que la période de récupération cible de douze mois a été réalisée dans tous les ministères? Sinon, pourquoi certains ministères y sont parvenus et d'autres non?

Période de récupération réalisée

 

 

 

 

Élevé

 

 

 

S'il y a lieu, indiquer les raisons pour lesquelles la période n'a pas été réalisée

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

 

 

17.   Est-ce que les éléments de coût inclus dans le calcul de la période de récupération de 12 mois étaient complets ? Sinon, quels éléments auraient dû ou auraient pu être ajoutés ?

Opinions

 

Moyen

 

Moyen

 

 

Moyen

 

Étude de coût

 

 

 

 

Élevé

Élevé

 

18.   Est-ce que la période de récupération de 12 mois représentait une mesure raisonnable ? D'autres mesures auraient-elles été plus pertinentes, utiles, fiables ou appropriées ?

Opinions

 

Moyen

 

Moyen

 

 

Moyen

 

Étude de coût

 

 

 

 

Élevé

Élevé

 

19.   Est-ce que la mise en oeuvre des programmes a exigé la mise au point de nouveaux systèmes de vérification ? Quels ont été les coûts de ces systèmes ? Est-ce que ces coûts auraient pu être évités ? Comment ?

Incidence rapportée des nouveaux systèmes

 

Élevé

 

 

 

 

 

 

Statistiques ministérielles sur les coûts des systèmes

 

 

 

 

 

Élevé/
Moyen

 

 

Opinions concernant la meilleure façon d'éviter les coûts

 

Moyen

 

 

 

 

 

20.   Existe-t-il une façon plus rentable d'obtenir les résultats réalisés par ces programmes tout en assurant une même équité ? Quelle est-elle ?

Opinions

Moyen

Moyen

Moyen

Moyen

 

 

Moyen

4. Options d'évaluation

La section suivante présente trois options d'évaluation comme suit : 

  • une description de l'option;
  • ses points forts;
  • ses points faibles;
  • les enjeux pris en compte dans le cadre de l'option étudiée;
  • le niveau d'effort;
  • l'échéancier;
  • le coût.

4.1 Option 1 - Méthodologie limitée

Description :

  • 15 entrevues téléphoniques avec des représentants du personnel d'un échantillon de ministères;
  • 15 entrevues téléphoniques avec des représentants des finances d'un échantillon des ministères;
  • pas d'entrevues avec d'autres représentants dans les ministères;
  • 5 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT;
  • examen des dossiers du SCT limité aux statistiques du programme;
  • aucun examen des dossiers des ministères;
  • aucune consultation avec l'industrie.

Points forts :

  • peu coûteux;
  • toute l'étude pourrait être faite rapidement;
  • fardeau limité pour les ministères;
  • tous les enjeux seraient couverts dans une certaine mesure

Points faibles :

  • pas tous les ministères seraient consultés;
  • couverture limitée des enjeux;
  • moins fiable.

Enjeux pris en compte :

  • pertinence - couverture adéquate

bonne couverture : 1

moyenne : 2

faible : aucun

pas de couverture :  aucun

  • succès - couverture adéquate

bonne : 3, 4, 8

moyenne : 5, 6, 7, 12, 13, 14

faible : 9, 10, 11

pas de couverture : aucun

  • coût-efficacité - couverture inadéquate

bonne : 15, 16

moyenne : 20

faible : 17, 18, 19

pas de couverture : aucun

Niveau d'effort :

20 à 30 jours de consultation

personnel de consultation expérimenté

Échéancier :

4 à 6 semaines

Coût :

20 000 $ à 30 000 $

4.2 Option 2 - Méthodologie plus générale

Description :

  • jusqu'à 30 entrevues téléphoniques avec des représentants du personnel de tous les ministères - administration centrale seulement;
  • jusqu'à 30 entrevues téléphoniques avec des représentants des finances de tous les ministères - administration centrale seulement;
  • pas d'entrevues avec d'autres représentants dans les ministères;
  • jusqu'à 10 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT;
  • examen des dossiers du SCT y compris les statistiques de programme et les documents à l'appui;
  • examen des dossiers des ministères, notamment les statistiques de griefs, de même que des informations détaillées sur les coûts (c.-à-d. étude de coûts); et
  • aucune consultation avec l'industrie.

Points forts :

  • relativement peu coûteux;
  • toute l'étude pourrait être faite rapidement;
  • meilleure couverture des enjeux;
  • fiabilité accrue.

Points faibles :

  • fardeau accru pour les ministères.

Enjeux pris en compte :

  • pertinence - couverture adéquate

bonne couverture : 1

moyenne : 2

faible : aucun

pas de couverture : aucun

  • succès - couverture adéquate

bonne : 3, 4, 8

moyenne : 5, 6, 7, 9, 10, 12, 13, 14

faible : 11

pas de couverture : aucun

  • coût-efficacité - bonne couverture

bonne : 15, 16, 17, 18, 19

moyenne : 20

faible : aucun

pas de couverture :  aucun

Niveau d'effort :

70 à 80 jours de consultation

niveaux combinés de personnel de consultation

Échéancier :

2 à 3 mois

Coût :

50 000 $ à 60 000 $

4.3 Option 3 - Méthodologie optimale

Description :

  • jusqu'à 50 entrevues téléphoniques ou en personne avec des représentants du personnel de tous les ministères - administration centrale et régions;
  • jusqu'à 50 entrevues téléphoniques ou en personne avec des représentants des finances de tous les ministères - administration centrale et régions;
  • jusqu'à 15 entrevues avec d'autres représentants dans les ministères (SM et leurs délégués);
  • enquête auprès de 500 employés touchés;
  • jusqu'à 15 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT;
  • examen des dossiers du SCT y compris les statistiques de programme et les documents à l'appui;
  • examen des dossiers des ministères, notamment les statistiques de griefs, de même que des informations détaillées sur les coûts (c.-à-d. études de coûts); et
  • jusqu'à 15 consultations avec l'industrie.

Points forts :

  • excellente couverture des enjeux;
  • fiabilité accrue;

Points faibles :

  • coûteux;
  • exigerait plusieurs mois pour être menée à terme;
  • fardeau accru pour les ministères.

Enjeux pris en compte :

  • pertinence - couverture adéquate

bonne couverture : 1

moyenne : 2

faible : aucun

pas de couverture : aucun

  • succès - couverture adéquate

bonne : 3, 4, 8

moyenne : 5, 6, 7, 9, 10, 11,12, 13, 14

faible : aucun

pas de couverture : aucun

  • coût-efficacité - bonne couverture

bonne : 15, 16, 17, 18, 19

moyenne : 20

faible : aucun

pas de couverture : aucun

Niveau d'effort :

100 à 125 jours de consultation;

100 jours de travail pour du personnel de secrétariat et d'enquête;

niveaux combinés de consultants et de personnel de secrétariat et d'enquête.

Échéancier:

4 à 6 mois

Coût:

100 000 $ à 150 000 $

5. Possibilités d'évaluation supplémentaire

La section précédente présentait trois options pour l'évaluation de la PDA et du PERA du point de vue du SCT. L'évaluation pourrait être élargie en incluant une évaluation de la pertinence, du succès et du coût-efficacité du programme du point de vue du gouvernement fédéral. Bien que cela susciterait des réticences de la part de plusieurs des ministères consultés au cours de l'étude, deux options sont présentées pour donner au lecteur une vue d'ensemble de ce qui pourrait être nécessaire dans un tel cas.

5.1 Option A - Méthodologie limitée

Description :

  • 15 entrevues téléphoniques avec des représentants du personnel d'un échantillon de ministères;
  • 15 entrevues téléphoniques avec des représentants des finances d'un échantillon de ministères;
  • pas d'entrevues avec d'autres représentants dans les ministères;
  • 5 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT;
  • examen des dossiers du SCT limité aux statistiques du programme;
  • aucun examen des dossiers des ministères;
  • aucune consultation avec l'industrie.

Points forts :

  • revue des programmes à l'échelle du gouvernement;
  • peu coûteux;
  • toute l'étude pourrait être faite rapidement;
  • faible fardeau pour les ministères.

Points faibles :

  • pas tous les ministères seraient consultés;
  • réticence, absence d'engagement des ministères;
  • non fiable.

Enjeux pris en compte :

Les enjeux pris en compte seraient différents de ceux qui sont identifiés dans la présente étude. Dans le contexte de ce cadre d'évaluation, il n'est pas possible de les identifier. Il s'ensuit qu'une étude préparatoire serait nécessaire au début de l'étude pour déterminer les enjeux pouvant avoir un impact sur l'échéancier et les coûts mentionnés qu'il faudrait prendre en compte. Aussi le lecteur devrait-il se rendre compte que le niveau d'effort et les coûts ne sont que des estimés et pourraient facilement être plus élevés.

Niveau d'effort :

40 à 50 jours de consultation;

personnel de consultation expérimenté.

Échéancier :

1 à 2 mois

Coût :

40 000 $ à 50 000 $

5.2 Option B - Méthodologie optimale

Description :

  • jusqu'à 50 entrevues téléphoniques ou en personne avec des représentants du personnel de tous les ministères - administration centrale et régions;
  • jusqu'à 50 entrevues téléphoniques ou en personne avec des représentants des finances de tous les ministères - administration centrale et régions;
  • jusqu'à 50 entrevues avec d'autres représentants dans les ministères (SM et leurs délégués, gestionnaires, etc.);
  • enquête auprès de 500 employés touchés;
  • jusqu'à 15 entrevues téléphoniques avec des représentants du SCT;
  • examen des dossiers du SCT y compris les statistiques de programme et les documents d'appui;
  • examen des dossiers des ministères, notamment les statistiques de griefs, des informations détaillées sur les coûts (c.-à-d. études de coûts) de même que des documents pertinents pour la mise en oeuvre des programmes dans les ministères; et
  • jusqu'à 15 consultations avec l'industrie.

Points forts :

  • revue des programmes à l'échelle du gouvernement;
  • fiabilité accrue (par rapport à l'option 4).

Points faibles :

  • coûteux;
  • exigerait plusieurs mois pour être menée à terme;
  • fardeau accru pour les ministères.

Enjeux pris en compte :

Les enjeux pris en compte seraient différents de ceux qui sont identifiés dans la présente étude. Dans le contexte de ce cadre d'évaluation, il n'est pas possible de les identifier. Il s'ensuit qu'une étude préparatoire serait nécessaire au début de l'étude pour déterminer les enjeux à prendre en compte. Comme on l'a noté à l'option 4, les résultats de l'étude exploratoire peuvent avoir un impact sur l'échéancier et les coûts mentionnés ci-dessous; aussi le lecteur devrait-il se rendre compte que ces chiffres ne sont que des "suppositions raisonnables".

Niveau d'effort :

150 à 175 jours de consultation;

100 jours de travail pour du personnel de secrétariat et d'enquête;

niveaux combinés de consultants et de personnel de secrétariat et d'enquête.

Échéancier

6 à 8 mois

Coût :

150 000 $ à 175 000 $

Annexe A - Liste de lettres et de brochures

A.1

Lettres du Secrétariat du Conseil du Trésor aux sous-chefs, directeurs du personnel, ou chefs des négociations collectives, ayant un impact direct ou indirect sur l'administration des programmes PDA/PERA

 

  • Comités employé-employeur régionaux (8 mars 1995)
  • Gestion du personnel nommé pour une période déterminée pendant la période de réduction des effectifs (19 mai 1995)
  • Le placement des remplaçants (24 mai 1995)
  • Suspension des indemnités de cessation d'emploi (5 juin 1995)
  • Politique sur l'emploi pour une période déterminée de longue durée (6 juin 1995)
  • Mesures de ressources humaines dans le projet de loi C-76 (19 juin 1995)
  • Lettre concernant l'approbation d'un décret visant à modifier certaines dispositions de la Directive sur le réaménagement des effectifs (15 juillet 1995)
  • Lettre concernant le décret fixant les modalités du programme de la prime de départ anticipé (18 juillet 1995)
  • Lettre concernant "le guide de surveillance du réaménagement des effectifs" (la PDA et le PERA) (27 juillet 1995)
  • Le placement des remplaçants (2 août 1995)
  • Engagement relatif à un emploi ou à des relations contractuelles ultérieures pris par l'employé quittant la fonction publique sous le régime de divers programmes de cessation d'emploi (16 août 1995)
  • Probité dans les rapports avec d'anciens fonctionnaires (11 septembre 1995)
  • Programmes d'encouragement au départ/remplacements (15 septembre 1995)
  • Rétrogradations et reclassifications volontaires dans le cadre de remplacement (20 novembre 1995)
  • La PDA et le PERA - Administration et responsabilisation (15 décembre 1995)
  • Incidences de la protection salariale et du maintien du traitement dans le contexte des remplacements (26 février 1996)

Programme de remplacement des groupes professionnels dont la classification est "fondée sur les qualités du titulaire" (18 mars 1996)

A.2

Matériel d'instruction et d'orientation additionnel produit par le SCT à l'intention des ministères

 

  • Les gens en transition : vérifiez vos options. Brochure (diffusion générale) "Programme d'encouragement à la retraite anticipée et projet de prime de départ anticipé" (avril 1995)
  • Les gens en transition : vérifiez vos options. Brochure (version détaillée à l'intention des directeur de personnel) "Programme d'encouragement à la retraite anticipée et projet de prime de départ anticipé" (avril 1995)
  • Guide du gestionnaire concernant la restructuration de l'emploi (juin 1995)
  • Les gens en transition : vérifiez vos options. Brochure "Le Régime concernant l'après-emploi dans la fonction publique" (juillet 1995)
  • Réaménagement des effectifs : Système de surveillance du réaménagement des effectifs pour les programmes PERA et PDA (juillet 1995)
  • Les gens en transition : vérifiez vos options. Brochure "Statut d'excédentaire non rémunéré" (Mars 1996)