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ARCHIVÉ - Plan directeur pour le renouvellement des services gouvernementaux à l'aide des technologies de l'information

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Optique de la technologie

Améliorer les éléments humains

Dans l'optique de la technologie, le dernier volet de l'approche, on s'intéresse aux éléments du Plan directeur constitués par l'architecture (réseaux, serveurs, communications et postes de travail) et les services (travail en réseau, infrastructure et gestion des normes). L'architecture technologique en cause doit contribuer à la prestation des services de l'infrastructure commune de la technologie de l'information, services nécessaires pour appuyer les optiques des affaires, du travail, de l'information et des applications. Cette architecture a été conçue de façon à offrir de la souplesse, afin que les services accessibles à l'utilisateur soient disponibles à divers endroits dans le réseau d'entreprise client-serveur du gouvernement. Enfin, l'architecture technologique doit rehausser le «visage humain du gouvernement», et non dépersonnaliser la prestation des services gouvernementaux à la population. Elle doit permettre au personnel de fournir un meilleur service à la clientèle en lui donnant accès à l'information et aux outils dont il a besoin.

Éléments de l'infrastructure technologique

Voici la description des quatre éléments de l'architecture technologique envisagée par le Plan directeur :

  • les réseaux, qui relient les clients internes et externes, les fournisseurs et les utilisateurs aux applications, aux services et à l'information dont ils ont besoin et qu'ils partagent;
  • les serveurs, qui assurent des services de traitement, de mise en mémoire et d'information;
  • les moyens de communication, pour le transfert fiable et le partage interactif de l'information;
  • les postes de travail, donnant accès aux services et à l'information à l'endroit et au moment voulus.
  • Réseaux

Le Plan directeur reconnaît la nature hétérogène des plates-formes et des réseaux informatiques du gouvernement. C'est pourquoi, un réseau à plusieurs niveaux, du niveau local au niveau global, a été prévu dans l'architecture.

Rechercher des alliances pour partager les coûts et les avantages

Les réseaux sont eux-mêmes partageables et peuvent servir de multiples niveaux de gouvernement ou partenaires. Pour maximiser les avantages pour la population canadienne, le gouvernement fédéral cherchera activement à conclure des alliances avec l'industrie et avec d'autres gouvernements pour partager le coût et les avantages de tous les réseaux, que ce soit dans un complexe de bureaux partagé, dans une agglomération ou partout.

On trouvera ci-après une brève description de chaque type de réseau et, plus loin dans la présente section, d'autres détails sur les éléments architecturaux, dont les réseaux.

Réseaux locaux (RL). Ces réseaux relieront les postes de travail et les serveurs des centres de prestation des services de programme situés près les uns des autres, dans un complexe ou dans un immeuble de bureaux, par exemple. Les utilisateurs autorisés des postes de travail reliés à un réseau local pourront utiliser tous les services et partager des ressources sur ce réseau.

Réseaux métropolitains (RM). Dans les zones métropolitaines où plusieurs centres de prestation de services du gouvernement doivent souvent communiquer entre eux, comme dans la région de la capitale nationale, un réseau métropolitain à haute vitesse servira à relier les réseaux locaux du gouvernement dans la région.

Réseaux à grande distance (RGD). Ce genre de réseau servira à soutenir des services de haute technologie comme l'éditique, la vidéoconférence et l'échange de gros volumes de données, ainsi qu'à interconnecter divers réseaux métropolitains et réseaux locaux dans des secteurs géographiques élargis comme les régions. Même s'il peut s'agir de réseaux matériellement distincts, les utilisateurs y verront un élément : celui du réseau d'entreprise du gouvernement.

Réseau d'entreprise du gouvernement (REG). Ce réseau global reliera les réseaux locaux, métropolitains et à grande distance du gouvernement pour les faire paraître comme un seul réseau aux yeux des utilisateurs. Certains postes de travail particuliers comme ceux des info-centre publics pourront être reliés directement à ce réseau.

Raccorder les réseaux locaux

Réseaux publics. Les réseaux publics, tels ceux des entreprises de téléphone, pourront servir aux employés qui travaillent à domicile, à la population en général, aux fournisseurs et aux employés dont les bureaux ne peuvent être économiquement reliés au REG. Comme les utilisateurs ne pourront se rendre compte qu'un réseau public participe au raccordement lorsqu'ils sont relié au REG, les réseaux publics deviendront effectivement une partie intégrante (quoiqu'extérieur) de l'architecture.

Serveurs

Serveurs de fichiers en réseau. Les serveurs de fichiers en réseau peuvent varier beaucoup d'une application à une autre. Dans un cadre de travail de petites ou moyennes dimensions, des ordinateurs personnels puissants, comportant une capacité supplémentaire de mémoire et de traitement, seront généralement suffisants pour répondre aux besoins courants des utilisateurs. Dans de plus grandes installations, plusieurs micro-ordinateurs haut de gamme pourraient être nécessaires pour agir à titre de serveurs de fichiers pour les nombreux groupes de travail en cause.

Ces serveurs procureront habituellement des services communs de traitement (et d'emmagasinement de l'information) aux utilisateurs et pourront être accessibles à partir d'endroits éloignés. Parmi les applications exécutées généralement sur ces postes, mentionnons le courrier électronique, la gestion de projet, l'établissement des calendriers et le partage des ressources locales. Ces serveurs soutiendront les gestionnaires de travail mentionnés dans le Plan directeur. Les applications peuvent être partagées par les utilisateurs des réseaux locaux et il est possible de mettre en place une gestion de la charge de travail pour équilibrer le travail et optimiser l'utilisation des ressources.

Serveurs des réseaux métropolitains et à grande distance. Ces ordinateurs servent à l'informatique décentralisée dans les zones métropolitaines et dans les régions. Ils appuient généralement un certain nombre de lieux de travail. Les applications sont reproduites dans de multiples serveurs qui utilisent de l'information concernant un même secteur géographique d'activité. Ces serveurs décentralisés peuvent être utilisés par certains gestionnaires de transaction de services là où les applications peuvent effectivement faire appel à des ordinateurs gérant les transactions décentralisées.

Serveurs de courrier. Les serveurs de courrier servent de bureaux de poste pour l'emmagasinement et la distribution des messages, des documents et des fichiers acheminés à des destinataires ou à des applications. La capacité (basse, moyenne, élevée) du serveur utilisé pour répondre à ces demandes variera selon le volume, la circulation et les genres de messages. En règle générale, les ressources en micro-ordinateurs haut de gamme, la capacité de mémoire et la connectivité aux réseaux locaux, les logiciels de groupe, les processus de messageries inter-applications (p. ex., les applications sensibilisées au courrier électronique) et diverses passerelles de courrier électronique, sont les principaux éléments dont on tient compte dans la préparation des devis.

Serveurs à fins spéciales. Des serveurs d'impression, des serveurs de télécommunication et d'autres serveurs à fin particulière servant à gérer les demandes d'éléments précis de l'architecture technologique seront utilisés s'ils peuvent contribuer à l'amélioration de la prestation des services. Ces serveurs seront généralement de la catégorie des micro-ordinateurs courants puisque leurs fonctions, en règle générale, n'exigent pas de technologie de pointe. Ils peuvent toutefois gérer des demandes de ressources très complexes.

Serveurs d'information. Cette catégorie de serveurs procure divers services d'information aux utilisateurs ou aux applications par l'entremise du réseau commun de services. Voici quelques-uns des services offerts :

  • les entrepôts de données - l'emmagasinement et l'extraction de ressources en information partagées (données structurées, reliées entre elles);
  • les bases de données - l'emmagasinement et l'extraction d'informations sur les applications (ces bases de données et les entrepôts de données sont souvent appelés serveurs de bases de données);
  • les bibliothèques de documents - l'emmagasinement et l'extraction de documents (texte et image, provenant de sources informatiques ou de documents balayés par lecture optique);
  • les bibliothèques de logiciels - l'emmagasinement et la distribution de logiciels réutilisables (services d'archivage) pour la création et la diffusion d'applications dans l'ensemble du réseau;
  • les bibliothèques de didacticiels - l'emmagasinement et la diffusion de matériel pédagogique informatique.

Serveurs d'applications. Dans le Plan directeur, on a recensé quatre types de serveurs d'applications selon les types d'applications (mentionnés dans l'architecture des applications), et les taux d'utilisation et de transaction requis. Ce sont :

  • l'ordinateur personnel - Il s'agit de postes de travail de bureau ou mobiles qui, outre qu'ils offrent à l'utilisateur de première ligne une interface pour des applications ailleurs dans le réseau, peuvent exécuter de nombreuses applications. Citons notamment des outils typiques de composition ou de modélisation tels que le traitement de texte, les graphiques de présentation et les chiffriers. Ils peuvent aussi appuyer les gestionnaires de travail individuels, lesquels peuvent être utiles lorsqu'un seul poste de travail est nécessaire dans un secteur - client, lorsque le travail est adapté dans une grande mesure à certains utilisateurs précis, ou lorsqu'il faut appuyer des utilisateurs mobiles.
  • le poste de travail haut de gamme - Au deuxième niveau de traitement, on utilise des micro-ordinateurs haut de gamme pour offrir des services partagés à des groupes de travail sur des réseaux locaux, des réseaux métropolitains et, dans certains cas, des réseaux à grande distance.
  • le processeur intermédiaire - Il s'agit des mini-ordinateurs traditionnels, qui se confondent de plus en plus avec le poste de travail haut de gamme. Une distinction s'impose ici pour mettre en relief certains services d'applications typiques visant les micro-ordinateurs haut de gamme et les mini-ordinateurs. Il s'agit notamment des réseaux métropolitains et des réseaux à grande distance régionaux et ministériels décrits précédemment.
  • l'unité centrale de traitement traditionnelle - Il faudra encore avoir recours à des unités centrales de traitement pour de vastes applications exigeant le traitement intensif des données qui pourraient être difficiles à comprimer ou dans le cas desquelles les coûts et les avantages ne justifient pas la migration sur d'autres plates-formes technologiques. Ils peuvent aussi servir de grands centres d'archivage des données et des fournisseurs de services du réseau. Chaque situation doit être examinée indépendamment et contribuera par conséquent au caractère hétérogène du Plan directeur dans l'avenir prévisible.

Serveurs ministériels. Les serveurs ministériels offrent des ressources centralisées de traitement pour celles des applications de gestion des transactions qui fonctionnent le mieux avec une base de données consolidées. À noter qu'il y aura un grand nombre de ces unités «centralisées» pour soutenir les gestionnaires de transaction prévus par le Plan directeur, de même que les applications mises en oeuvre dans les secteurs de programmes. On peut les installer à divers endroits dans le réseau pour favoriser la décentralisation des programmes du gouvernement et des fonctions propres à «l'administration centrale».

Serveurs extérieurs. Il faudrait songer à des serveurs extérieurs de ressources partagées d'informatique ou d'information pour offrir certains types d'application ou certains services de technologie de l'information. Ces serveurs pourraient faire fonctionner des applications telles que le courrier électronique, les babillards et l'EED, afin que les fournisseurs et la population en général puissent y avoir accès. Ces serveurs contribuent également au maintien de la sécurité du fait que les clients extérieurs sont isolés de l'ensemble de la gamme des ressources réservées aux ministères.

Planifier le changement

Facteurs relatifs à la conversion. L'élimination graduelle des applications sur les unités centrales de traitement et leur installation sur des ordinateurs de poste de travail haut de gamme (réseaux métropolitains, réseaux à grande distance et serveurs ministériels décentralisés) devront faire l'objet d'un examen cas par cas, en fonction des coûts et des avantages, compte tenu des éléments suivants :

  • la conversion des applications et la maintenance de leurs programmes;
  • la conversion des données (décentralisation et autres répercussions sur les données);
  • les besoins en matière de réseaux (possibilités existantes et nouvelles installations, etc.);
  • le fonctionnement et l'administration (répercussions sur le personnel, formation, démarrage, etc.).
  • Moyens de communication

Divers moyens de communication sont nécessaires pour appuyer les orientations techniques du Plan directeur. Des liaisons «grand calibre» sont nécessaires dans plusieurs scénarios mettant à contribution de nombreux médias et comprenant la circulation d'un volume élevé d'information d'un endroit à un autre sur le REG. Dans d'autres cas, les réseaux de communication publics, comme ceux des entreprises de téléphone, seront suffisants. Les éléments ci-après doivent être intégrés à l'élément des moyens de communication de l'infrastructure technologique :

  • la connectivité dans les deux sens avec les réseaux d'autres gouvernements (p. ex., ceux des provinces ou des partenaires commerciaux étrangers) qui partagent des besoins communs d'information ou de services;
  • des interfaces et des mécanismes communs et sûrs (p. ex., des interfaces graphiques) mis à la disposition des citoyens pour qu'ils puissent accéder aux services gouvernementaux et les utiliser;
  • l'accès par téléphone à clavier à des applications de réponse vocale interactive;
  • le soutien pour les postes de travail à télévision qui sont en interface avec des moyens de diffusion interactifs;
  • des services globaux de répertoire unifiant les utilisateurs et les services dans l'ensemble du réseau d'entreprise du gouvernement;
  • le soutien pour les raccordements, l'accès en direct, le transfert de fichiers et de messages aux réseaux globaux publics;
  • le soutien pour l'échange électronique de données (EED) et d'autres besoins de communication pour le commerce électronique;
  • le soutien pour les services de téléconférence et de télétravail (voix, vidéo, écran partagé, téléphonie avancée).
  • Postes de travail

On trouvera ci-après la description de cinq catégories d'utilisateurs et des fonction nécessaires à leurs postes de travail.

Mettre l'accent sur las connectivité et l'ouverture

Clientèle des secteurs de programmes. Les fonctionnaires utiliseront en général de plus en plus directement des applications. Étant donné le vaste parc actuel de postes de travail, il n'est pas opportun de limiter les types de postes de travail et d'interfaces graphiques à un seul. Les facteurs pratiques l'emporteront, mais il faudra faire des efforts pour limiter à un niveau raisonnable le nombre de milieux de travail et faciliter le passage à des technologies plus récentes favorisant la connectivité et l'ouverture. Les gestionnaires de travail devront peut-être être adaptés à certains milieux de travail qui pourront aussi imposer des limites à certains outils ou applications.

Une bonne partie du personnel des programmes passera plus de temps «sur le terrain» et aura ainsi des contacts plus étroits avec la clientèle. Des employés auront de plus en plus recours au télétravail et auront ainsi besoin de postes de travail portables, mobiles et à domicile.

Clientèle constituée par la population. Pour appuyer la prestation des services de programmes, il faudra aussi prévoir la possibilité, pour les clients de l'extérieur, d'accéder à l'infrastructure technologique commune. Ces postes de travail pourront varier grandement et comprendre des ordinateurs à domicile ou de bureau, des unités de traitement intermédiaires et centrales, des postes de travail interactifs fonctionnant par télévision et pourvus d'une interface avec les installations de radiodiffusion interactive, et des téléphones à clavier en interface par l'entremise de la réponse vocale interactive.

Personnel des services de soutien. Des groupes d'employés des services de soutien dotés des moyens nécessaires pourront s'occuper des besoins de routine dans tous les domaines du soutien. Ils seront hautement intégrés avec les clients des secteurs des programmes et travailleront en étroite collaboration avec eux, soit physiquement, soit par l'entremise du réseau. Leurs postes de travail devraient soutenir des capacités multimédias, y compris la vidéo interactive et la vidéoconférence bureautique. Le personnel des services de soutien s'occupera des transactions de routine en faisant appel à des gestionnaires de travail. On résoudra toutes les demandes autres que de routine en les transmettant aux experts des services de soutien, ou avec leur aide. Pour la formation et le soutien, on aura recours à des didacticiels et à des interrogations fondées sur des multimédias.

Experts des services de soutien. Ces spécialistes s'occuperont des demandes autres que de routine ou des demandes de service spéciales. En général, leurs postes de travail devraient être semblables à ceux des services de soutien. Ils disposeront d'autorisations spéciales pour utiliser des applications et des informations, afin de répondre à des besoins particuliers ou régler des problèmes. On pourra avoir accès aux experts à partir de n'importe quel poste de travail en réseau.

Fournisseurs. Les fournisseurs du gouvernement constituent la dernière catégorie de postes de travail d'utilisateurs envisagés dans le Plan directeur. Il est sûrement utile de préciser des normes d'interface (p. ex., pour l'EED) pour les postes de travail des fournisseurs, compte tenu de la diversité des milieux de travail qui existent dans le monde des affaires. Par ailleurs, pour plusieurs genres de transactions, comme le courrier électronique, les babillards et le téléchargement, ainsi que les interrogations et les mises à jour des données des fournisseurs, on aura recours à des postes de travail interactifs. Il faudra aussi songer à l'utilisation des téléphones à clavier et de la réponse vocale interactive.

Services de technologie de l'information

Il est question dans la présente section des trois principaux services à intégrer dans l'infrastructure technique : la mise en réseau, la gestion de l'infrastructure elle-même, et la gestion des normes. Voici une brève description de chacun.

Services de réseau

La diffusion et le partage de l'information

Dans le contexte de la technologie de l'information, les services de réseau sont conçus pour soutenir la diffusion et le partage de l'information, de même que les capacités de traitement pour les plates-formes reliées. Ces services relient les bureaux du gouvernement, les clients, les fournisseurs et d'autres points extérieurs, pour assurer la communication, la diffusion ou le partage des données, ou pour permettre l'accès aux services. Tous les éléments désignés comme «moyens de communication» doivent pouvoir compter sur l'infrastructure du réseau.

Services de gestion de l'infrastructure

L'infrastructure technologique doit être gérée et coordonnée en tant que service commun, ce qui comporte :

  • l'acquisition, la gestion et la maintenance partagées de systèmes communs, comme les gestionnaires de travail;
  • la planification et la mise en oeuvre de caractéristiques ou de services nouveaux ou élargis;
  • la coordination des exigences de sécurité, d'intégralité, de confidentialité, de vérification et de comptabilité en ce qui concerne l'accès aux services, aux applications et à l'information, de même que l'utilisation et la mise à jour de ces derniers;
  • l'octroi des droits d'accès aux utilisateurs et des codes et dispositifs connexes;
  • la création et la gestion des niveaux de service du réseau, y compris en ce qui a trait au rendement et à la fiabilité;
  • la coordination des opérations du réseau, notamment les activités de réparation, de maintenance et de mise en oeuvre relatives à l'équipement, aux logiciels et aux services de communication.
  • Normes d'architecture technologique

Souplesse, interfonctionnement et portabilité des applications sont possibles grâce à un ensemble bien équilibré de nouveaux outils modernes de connectivité (p. ex., les logiciels d'interconnectivité, les outils d'automatisation du travail, etc.) et de normes. Dans le présent Plan directeur, il est prévu que des éléments des deux genres seront mis à contribution. Quand on utilise le terme normes dans les sections ci-après, il faut comprendre qu'il s'agit de la gamme de solutions possibles selon cette approche double.

Normes d'interfaces utilisateurs. Sont inclus dans cette catégorie les normes qui soutiennent l'interface entre l'utilisateur et l'application. Ces normes exigent la collaboration de cinq types d'experts clés :

  • des spécialistes de la restructuration des procédures (pour trouver de meilleures façons de conduire les affaires);
  • des spécialistes de la décentralisation des applications (pour assurer la portabilité des applications et en dissimuler l'emplacement aux utilisateurs, aux programmeurs et aux concepteurs des systèmes);
  • des concepteurs d'interfaces (pour assurer une interface homogène et dissimuler les besoins d'interface aux programmeurs et aux concepteurs par l'intermédiaire d'une IPA pour l'interface);
  • des spécialistes de la décentralisation des données (pour combiner l'administration des données et des bases de données de façon à dissimuler l'emplacement des données dans l'ensemble client-serveur);
  • des concepteurs de systèmes (pour intégrer le travail des quatre autres experts en un système homogène pour les utilisateurs).

Les types de normes ci-après sont inclus dans cette catégorie :

  • des normes d'interface (pour que les commandes, les options et les messages, dans toutes les applications, soient uniformes d'aspect et de contact);
  • des normes d'information (pour l'uniformité des structures de données dans les transactions et dans les interfaces des programmes d'application);
  • des normes de médias axés sur les utilisateurs (pour des normes communes concernant les médias axés sur les utilisateurs, comme les cartes à mémoire).

Normes de plates-formes de prestation. La plate-forme de prestation comprend une vaste gamme de services. Mentionnons notamment les normes relatives au matériel, aux logiciels et aux installations des réseaux de télécommunication. Les normes entrant dans cette catégorie seront transparentes pour l'utilisateur et resteront indépendantes des technologies sous-jacentes. Dans les cas où la chose sera rentable et pratique, on envisagera l'approche des systèmes ouverts pour les migrations de plates-formes nécessaires. Le Bureau de la gestion, des systèmes et de la technologie de l'information continuera de gérer le programme de normalisation du gouvernement fédéral.

Normes relatives au cadre de travail. Les normes comprises dans cette catégorie sont de nature générale dans la mesure où leurs caractéristiques s'appliquent au gouvernement fédéral dans son ensemble. Elles comprennent des aspects tels que la sécurité, l'ergonomie, la documentation, la gestion et la qualité de la technologie de l'information.

Principes directeurs relatifs à la technologie

  • Modularité - L'architecture utilisera des éléments technologiques permettant facilement l'expansion, l'augmentation de capacité et la substitution, avec des perturbations minimales dans les services. Parmi les avantages, mentionnons la réduction des coûts d'élaboration, due à l'approche modulaire favorisée par ce principe. Il faudra mettre en place une organisation pour gérer les éléments.
  • Interfonctionnement, connectivité, portabilité - Les éléments de la technologie de l'information seront interactifs grâce à des outils modernes de connectivité, et à des éléments et interfaces normalisées. Il faudra préférer les normes ouvertes, et éviter les normes exclusives au gouvernement fédéral. Parmi les avantages, mentionnons une plus grande concurrence sur le marché et la réduction des coûts pour le gouvernement.

Les réseaux locaux sont des éléments clés

  • Décentralisation - S'il y a lieu, les technologies de traitement, d'emmagasinement et de communication pourraient être décentralisées à des niveaux multiples dans l'architecture pour appuyer les opérations dispersées exigées par la conduite des affaires. Les réseaux locaux et à grande distance sont donc des éléments clés de la stratégie. Parmi les avantages, mentionnons une souplesse accrue quant à l'emplacement des applications, des services et de l'information.
  • Orientation vers le poste de travail - Les postes de travail intelligents multifonctions dotés d'interfaces utilisateurs, normalisées de l'industrie seront utilisés de préférence comme mode de prestation des fonctions aux utilisateurs finals. Parmi les avantages, mentionnons la réduction des coûts de formation et de la plate-forme. Il pourrait y avoir des coûts d'acquisition initiaux pour équiper les utilisateurs, et il y aura des besoins de soutien permanents.
  • Orientation réseau - Tous les postes de travail seront raccordés (par câble ou sans câble) au réseau d'entreprise du gouvernement et seront dotés de liens de communication sûrs avec tous les serveurs et utilisateurs autorisés. Il faudra à cette fin investir dans l'infrastructure commune, surtout à mesure que s'accroîtra la demande de connectivité de la part d'autres gouvernements et du secteur privé. Parmi les avantages, mentionnons la réduction du double emploi, surtout à mesure que les réseaux deviendront plus normalisés.
  • Gestion de l'infrastructure - L'architecture prévoira la gestion et la sécurité de l'infrastructure technologique. La sécurité sera assurée par un ensemble intégré de mesures de sauvegarde conçues pour assurer la confidentialité, l'intégralité et la disponibilité de l'information et de ses processus connexes. Il faudra, par exemple, prendre des mesures pour protéger le réseau contre les catastrophes, les sabotages et les pannes. Cela permettra d'assurer l'efficacité de la planification et de la gestion des opérations des systèmes.

Approche et facteurs de mise en oeuvre

Approche de mise en oeuvre

Le Plan directeur constitue un cadre dynamique et intégré de mise en oeuvre du renouvellement de l'administration publique au cours des cinq prochaines années. Il s'inspire d'initiatives déjà en cours. Voici six éléments essentiels à sa réalisation :

  • Leadership institutionnel. Les ministres et les sous-ministres, avec l'appui vigoureux et efficace du Dirigeant principal de l'informatique, doivent prendre fait et cause pour le renouvellement du mode de prestation des services en reconnaissant que des avantages importants en découleront pour leurs clientèles et pour leurs ministères. Les centres de décision du Conseil du Trésor offriront l'expertise fonctionnelle nécessaire. Le Bureau de la gestion, des systèmes et des technologies de l'information coordonnera la mise en oeuvre et offrira le soutien nécessaire à la restructuration du mode de conduite des affaires et à la conception architecturale de la technologie de l'information.
  • Engagement envers la vision. Ayant souscrit à la vision exprimée dans le Plan directeur, les cadres la communiqueront et l'expliqueront à tous les employés, et chercheront à obtenir de leur part un engagement réel. Il faudra aussi tenter d'obtenir cet engagement de la part de partenaires éventuels, et de l'entretenir puisqu'il s'agit d'un élément essentiel à la gestion du changement.

Participation et engagement des personnes

  • Gestion des ressources humaines. Les stratégies et les plans doivent viser à favoriser la participation et l'engagement des employés; à encourager la communication; à faire participer les employés à la conception et à la mise en oeuvre, ainsi qu'à faciliter le passage de ceux-ci à la nouvelle culture institutionnelle et aux nouvelles structures; à évaluer la composition et les compétences de la main-d'oeuvre; et à régler les questions relatives aux ressources humaines qui se poseront en rapport avec la transition et le changement.
  • Partenariats. La mise en oeuvre du Plan directeur exigera un partenariat effectif et soutenu de la part du personnel des ministères. Compte tenu des interdépendances croissantes dont il est tenu compte dans le Plan directeur, les partenariats devront aussi s'étendre à d'autres ministères, à d'autres niveaux de gouvernement et au secteur privé. Il faudra chercher activement à les créer et à les promouvoir pour mettre en commun les besoins, pour tirer profit des compétences particulières, pour répartir les risques et pour partager l'expérience, l'innovation et les investissements.

Recenser les besoins de gestion du changement

  • Application à obtenir des résultats. Le Plan directeur constitue un cadre architectural qui sera mis en oeuvre, et qui sera rajusté au besoin. À cette fin, on lancera un ensemble de projets de renouveau des services qui permettront de cerner les changements à apporter à la gestion et à la technologie, d'élaborer des plans de migration, d'offrir des stimulants grâce aux succès obtenus, et d'entreprendre la mise en oeuvre à l'échelle du gouvernement. On concevra parallèlement un projet d'infrastructure d'information électronique, toujours à l'échelle du gouvernement, pour appuyer ces projets de renouveau des services à mesure qu'ils se répandront au sein du gouvernement.
  • Mise en oeuvre dans les ministères. Les ministères s'inspireront du Plan directeur pour planifier et mettre en oeuvre leurs propres activités de renouveau internes. Ils indiqueront dans des instruments de planification tels que les plans opérationnels et les plans de gestion de l'information annuels, à compter de l'exercice 1994-1995, l'approche qu'ils entendent adopter pour la mise en oeuvre.

Dans l'ensemble, donc, le Plan directeur ne part pas de rien, mais fait suite aux politiques et aux activités de renouveau en cours (par exemple, Améliorer les services en utilisant l'information et les technologies de façon novatrice : Orientation stratégique pour les années 90, publié par le Conseil du Trésor). La transformation envisagée dans le Plan directeur se réalisera par des améliorations continues. On mesurera et on évaluera constamment la prestation des services gouvernementaux.

Facteurs primordiaux

  • Communications. La transformation des affaires ne pourra réussir que si tous les intervenants (les ministres, les fonctionnaires, leurs clients, l'industrie de la technologie de l'information) oeuvrant à la mise en place d'un avenir fondé sur la technologie de l'information, sont consultés pendant toute la durée du processus de conception, d'élaboration et de mise en oeuvre.

Promouvoir la participation et l'engagement

La communication interne permanente est la première étape pour assurer la transition en douceur des employés vers un environnement ouvert et réceptif. Une stratégie de communication bien gérée permettra d'accroître la sensibilisation, d'atténuer les craintes et de promouvoir la participation et l'engagement de la direction et des employés à l'égard du processus de changement. Une bonne communication interne est essentielle à la satisfaction de la clientèle et à l'amélioration des services.

Il importe de consulter l'industrie canadienne pour l'aider à mettre à profit l'expérience acquise auprès du gouvernement afin qu'elle puisse se donner des avantages compétitifs sur les marchés mondiaux.

  • Gestion des ressources humaines. Pour réussir la mise en oeuvre de la vision du Plan directeur relativement au renouveau des services, il faudra à tout prix tenir compte de la dimension humaine. Il est essentiel de prendre en considération dès le départ les questions humaines associées à la mise en oeuvre de nouveaux principes de gestion et d'une nouvelle culture organisationnelle d'apprentissage permanent et d'amélioration des services.

Faire passer la main-d'oeuvre actuelle à la nouvelle culture et aux nouvelles structures, évaluer la composition et les compétences de la main-d'oeuvre, renouveler la formation et le perfectionnement, assurer la communication et la consultation, doter les employés des moyens nécessaires et les responsabiliser davantage : voilà une partie seulement des enjeux de la transition.

Pour que fonctionne une organisation fondée sur l'information et axée sur le service à la clientèle, il faudra compter sur des compétences nouvelles et des capacités améliorées (p. ex., gestion de réseaux et de projets, architecture et conception, services à la clientèle, esprit d'équipe, etc.). Dotés de moyens, les employés devront fonctionner dans un univers organisationnel plus ouvert et non traditionnel pour offrir des services à valeur ajoutée.

Il faudra aussi être bien convaincu que le changement est une force positive qui doit être appliquée avec délicatesse compte tenu des besoins tant des personnes de l'organisation que de la clientèle.

  • Information, technologie et opérations. Les principaux intervenants doivent aborder et résoudre les questions relatives à la confidentialité et à la sécurité de l'information, aux normes de gestion de l'information et de la technologie, ainsi que les mécanismes de fixation des prix et de financement pour l'usage de l'infrastructure, de même que l'élaboration et la mise en oeuvre de solutions communes partageables.
  • Partenariat avec d'autres gouvernements et avec l'industrie. Étant donné leurs besoins et leurs intérêts communs, les gouvernements doivent se concerter pour trouver des solutions partageables et optimales concernant la réalisation des programmes à l'intention de la population.

L'industrie possède le savoir-faire et les ressources nécessaires pour offrir le matériel et les services modernes qui soutiendront le renouveau des activités gouvernementales. Elle a aussi besoin de la clientèle de l'administration publique pour mettre à profit ces investissements et améliorer sa compétitivité.


Prochaines étapes

Prochaines étapes


  • Communiquer. L'ébauche du Plan directeur sera communiquée aux parties intéressées à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement fédéral afin de peaufiner le document, d'obtenir des commentaires, d'obtenir l'engagement des intéressés et de susciter la participation des ministères dans des projets pilotes. La diffusion du présent document a commencé et se poursuivra pendant les quelques mois qui viennent.
  • Entériner les principes. Les ministres du Conseil du Trésor seront priés d'adopter les principes énoncés dans le Plan directeur à titre de politique concernant le renouvellement des services gouvernementaux fournis aux clients internes et externes. Le plan servira de fondement à la conception, à l'adoption et à la promotion d'une approche intégrée et globale de la prestation des services gouvernementaux, après les consultations.
  • Examiner les besoins. Il y aura des consultations avec des groupes tels que le Comité consultatif du programme du Plan directeur, le Comité consultatif sur la gestion de l'information, le Comité des systèmes du gouvernement, le Conseil du renouveau administratif, le Sous-comité de la gestion de l'information du Comité consultatif supérieur du Conseil du Trésor, ainsi qu'avec ce dernier comité, sur les besoins en matière de ressources, de compétences, de méthodes et de processus de régie. Cette activité aura lieu concurremment avec les activités de communication.
  • Lancer les projets de renouveau des services. Le Bureau de la gestion, des systèmes et de la technologie de l'information collaborera avec les ministères et les centres de décision pour choisir la première série de projets de renouveau. Le gouvernement fédéral cherchera activement des partenaires parmi le secteur privé et les autres paliers de gouvernement. Les principaux intervenants institutionnels organiseront et planifieront la mise en oeuvre des projets; le BGSTI les appuiera au besoin. Cette étape aura lieu au début du deuxième semestre de 1994.
  • Lancer le projet d'infrastructure de la technologie de l'information à l'échelle du gouvernement. On examinera les questions relatives à l'élaboration de l'infrastructure électronique pour l'ensemble du gouvernement, en partie pour répondre aux besoins de connectivité de la première série de projets de renouveau des services et des séries qui suivront. Ce projet sera réalisé en étroite collaboration avec Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Industrie Canada et d'autres parties intéressées, parallèlement aux projets de renouveau des services.

Certains ministères utilisent déjà le présent Plan directeur pour la planification et la mise en oeuvre de leurs propres activités de renouveau internes. Ce plan propose aux ministères de collaborer en partageant leurs expériences (tant leurs échecs que leurs réussites), leurs frais et leurs efforts d'élaboration, de même que leurs solutions.


Annexe - Principes directeurs, justification et répercussions

Principes d'architecture

Les principes d'architecture sont des énoncés simples et directs concernant l'orientation ou la pratique privilégiée en matière d'architecture. Ils contribuent à l'établissement d'un contexte pour les décisions de conception architecturale et un langage commun pour les gestionnaires des opérations et de la technologie dans leurs prises de décision relativement à la technologie. Ils portent sur la façon dont l'organisation se propose de mener ses activités et sur la façon dont elle entend utiliser la technologie de l'information pour soutenir ses opérations. Tout comme les règlements de zonage, les principes changent relativement peu fréquemment.

Chaque principe énonce une conviction fondamentale de l'organisation qui peut être comprise par le personnel tant technique que non technique. Chaque principe est illustré avec une justification qui établit un lien avec les éléments moteurs des opérations (c.-à-d. l'amélioration du service et la réduction des coûts). Sont aussi mentionnées les répercussions particulières de chaque principe ou les conséquences de son adoption. Les mesures à prendre peuvent servir de fondement à l'élaboration de plans d'action précis.

Il existe des répercussions qui sont communes à la plupart des principes et qui n'ont pas été mentionnées explicitement. Les voici :

  • la nécessité de revoir, de modifier ou de concevoir des règles et des procédures régissant la gestion, le fonctionnement et l'utilisation des services;
  • la nécessité de songer aux possibilités d'application à divers niveaux de gouvernements;
  • les rôles et responsabilités des clients et des fournisseurs de services;
  • les investissements initiaux et permanents dans la technologie;
  • les besoins de ressources et les ensembles de compétences nécessaires (p. ex., les besoins de spécialistes);
  • l'importance de la gestion des ressources humaines, du partage des valeurs, de la création d'un milieu de travail réceptif et souple, et de l'affectation de temps et de ressources à l'amélioration intellectuels, des compétences et des capacités des employés.

On trouvera au chapitre sur l'approche de la mise en oeuvre plus de renseignements sur les personnes qui devraient tenir compte des répercussions et sur le moment où ces répercussions seront définies dans le processus de consultation.

Il y a cinq catégories de principes architecturaux qui correspondent aux cinq optiques de l'architecture.

  • Les principes relatifs à la conduite des affaires régissent l'ensemble de l'architecture.
  • Les principes relatifs au travail orientent la façon dont la technologie de l'information doit soutenir l'organisation du travail.
  • Les principes relatifs à l'information orientent la façon dont les ressources en information sont utilisées et gérées.
  • Les principes relatifs aux applications orientent la façon dont les applications seront construites, mises en oeuvre et gérées.
  • Les principes relatifs à la technologie orientent la façon dont les éléments de la technologie seront choisis, acquis, assemblés et gérés.

Principes relatifs à la conduite des affaires

Accent sur le service à la clientèle

Les besoins de la clientèle orienteront la conception et la prestation des services gouvernementaux.

Justification

  • La qualité du service (d'après la clientèle) est une mesure fondamentale du gouvernement et est l'élément le plus visible et le plus tangible.
  • Ce principe témoigne de l'intention d'améliorer le service à la clientèle.

Répercussions

  • La nécessité de normes de service qui sont du domaine public et qui sont liées aux coûts de la prestation des services.
  • La nécessité de faire correspondre étroitement les attentes de la clientèle avec la capacité d'offrir ces services.
  • La nécessité de communiquer les normes de service et de gérer les services en conséquence.
  • La nécessité de consulter les clients de façon continue.
  • Les clients s'attendent de plus en plus à ce que la technologie serve à la prestation des services.
  • Les services doivent être accessibles dans les langues officielles du Canada.

Gestion des ressources humaines

Les employés, leur participation, leur perfectionnement et leur engagement, seront essentiels au renouveau du mode de conduite des affaires.

Justification

  • Il est essentiel à la réussite de la transformation des affaires d'obtenir la participation et l'engagement des employés et de résoudre les problèmes liés à la gestion des ressources humaines. Avec la connaissance qu'ils possèdent, les employés sont en mesure de savoir ce que le client exige et ils jouent un rôle essentiel dans la mise en oeuvre des processus de restructuration et d'amélioration de la prestation des services.
  • En participant au renouveau des affaires du gouvernement, les employés ont l'occasion d'établir un lien entre leurs compétences, leur perfectionnement et leurs aspirations professionnelles, d'une part, et l'orientation de l'organisation, d'autre part.

Répercussions

  • La nécessité de consulter activement les employés, d'obtenir leur participation et de les intégrer à l'équipe pendant tout le processus du renouveau, c.-à-d. de la conception à la mise en oeuvre.
  • La nécessité d'une communication franche, honnête et opportune avec tous les employés et de consultations avec leurs agents de négociation.
  • La nécessité d'une analyse rigoureuse et approfondie des conséquences, des stratégies et des coûts en matière de ressources humaines comme élément préalable à l'approbation des projets. Des spécialistes des ressources humaines doivent participer à tous les projets dès le début pour contribuer à recenser toute la gamme des enjeux concernant les ressources humaines découlant de la restructuration.
  • La direction du ministère doit être déterminée à créer un climat d'apprentissage et de perfectionnement continus dans un milieu de travail souple et réceptif.
  • La solution des problèmes relatifs aux ressources humaines exigera du temps de l'argent.

Solutions communes partageables

On répondra aux besoins communs par des solutions communes et partageables.

Justification

  • Ne pas réinventer la roue et réduire ainsi les coûts.
  • Offrir une occasion de réduire les coûts de recyclage du personnel et du double emploi.
  • Favoriser la mobilité du personnel et par conséquent en faire une meilleure utilisation.

Répercussions

  • La nécessité de normes ouvertes pour faciliter le partage dans de nombreux domaines.
  • La nécessité de services modulaires pour l'administration publique.
  • La nécessité de mécanismes à la grandeur du gouvernement pour faire ressortir les besoins communs et pour promouvoir l'innovation ainsi que des solutions communes et partageables.
  • La mise en oeuvre sera longue.

Partenariat

On procédera à des alliances stratégiques avec d'autres gouvernements et avec le secteur privé.

Justification

  • Appliquer des solutions plus rentables en ayant recours à d'autres parties qui ont des compétences particulières que l'administration publique ne possède pas ou qui ont des besoins communs.
    • Mettre à profit des occasions élargies d'appliquer des solutions communes et partageables :
  • en comptant sur la capacité d'investissement par des tiers;
  • en établissant des relations innovatrices.

Répercussions

  • La nécessité d'un cadre de politique souple et respectueux en même temps des principes fondamentaux des marchés de l'État (ouverture, transparence, accessibilité, équité).
  • La nécessité d'un mécanisme pour recenser des occasions de partenariat et pour trouver et choisir les partenaires.
  • La nécessité de déterminer les rôles, les responsabilités et les obligations de rendre compte des partenaires, notamment les normes de service.
  • La nécessité de gérer les relations permanentes avec nos partenaires stratégiques.
  • La nécessité de prévoir les mesures de protection nécessaires à la confidentialité, la sécurité et l'accès.
  • La nécessité de tenir compte des langues officielles dans l'évaluation et la mise en oeuvre des occasions de partenariat.

Reddition de compte

On prévoira, dans la conception et dans la prestation des services gouvernementaux, des normes de rendement en matière de reddition de compte ainsi que des moyens d'évaluation.

Justification

  • Réduire les coûts de la main-d'oeuvre directe pour le contrôle et les frais généraux associés à un système de contrôle distinct.
  • Savoir sur quoi s'appuyer pour améliorer les services.

Répercussions

  • La nécessité de définir clairement une notion d'obligation de rendre compte convenant à la fois au fournisseur et à l'utilisateur de services.
  • La nécessité de préparer des rapports sur le rendement actuel en le comparant aux normes de service traditionnelles.
  • La nécessité d'un mécanisme pour faire en sorte que les éléments quantitatifs nécessaires soient recueillis.

Recours à la technologie

On mettra le plus possible à contribution la technologie de l'information dans la refonte du mode de prestation des services gouvernementaux.

Justification

  • Réduire les coûts de main-d'oeuvre directs pour les tâches très manuelles et les frais généraux relatifs à la gestion, au soutien et aux installations.
  • Améliorer le service (réaction plus rapide, erreurs moins nombreuses, collecte d'une meilleure information de gestion, accessibilité de l'information).
  • Améliorer le service en donnant aux employés les moyens d'exécuter des fonctions fondées sur la connaissance et à plus grande valeur ajoutée.

Répercussions

  • La nécessité d'une capacité permanente pour repérer, évaluer, promouvoir et exploiter les occasions de la technologie dans l'ensemble du gouvernement.
  • La nécessité d'encourager l'innovation et la participation directe, et dans les plus brefs délais, des fonctionnaires touchés dans la conception et la mise en oeuvre d'affaires restructurés.
  • La nécessité de normes.
  • La nécessité de programmes de formation et de recyclage afin que les employés soient en mesure de faire le meilleur usage possible des technologies.

Principes relatifs au travail

Guichet unique et service homogène

Les services gouvernementaux seront offerts aux clients communs par l'entremise d'un guichet unique et seront exempts d'obstacles fonctionnels et organisationnels.

Justification

  • Améliorer les services puisque les clients n'auraient plus à traiter avec des fonctions administratives, des programmes et des ministères distincts pour réaliser une transaction.

Répercussions

  • La nécessité de mettre l'accent sur le service à la clientèle.
  • La nécessité pour l'organisation entière de s'engager à appliquer le concept à cause des répercussions potentielles sur les structures organisationnelles existantes.
  • La nécessité d'une gestion active des relations avec d'autres services, fournisseurs et parties externes offrant un guichet unique.
  • La nécessité de règles et de procédures relatives à la prestation des services et de normes de niveau de service pour guider le fonctionnement du concept de guichet unique.
  • La nécessité de créer de nouveaux réseaux de coopération et d'acheminement des communications.
  • La nécessité d'une adaptation à plus long terme aux structures organisationnelles pour obtenir les avantages maximaux de la prestation des services à la clientèle par guichet unique.
  • Il ne s'agit pas d'éliminer le service spécialisé lorsqu'il est justifié.

Rationalisation

Le processus qui intervient entre le client et la prestation du service gouvernemental sera réduit au minimum.

Justification

  • Réduire les coûts tant pour le client que pour le fournisseur de services en éliminant les processus intermédiaires ne comportant pas de valeur ajoutée une fois la technologie en place.
  • Améliorer le service à la clientèle, l'accent étant mis sur les tâches qui contribuent à répondre aux besoins de la clientèle.

Répercussions

  • La nécessité d'axer le personnel sur le besoin du client plutôt que sur les tâches.
  • La nécessité d'examiner les questions liées à l'obligation de rendre compte dans la rationalisation du service.
  • La nécessité de réinvestir les économies de temps et d'argent découlant de la rationalisation des processus dans de nouvelles activités souhaitables.
  • Les répercussions sur les responsabilités et les emplois actuels, lesquels doivent être redéfinis à la lumière des nouveaux processus.
  • Les services doivent avoir une apparence et donner une impression uniformes touchant l'accès direct et le libre service.

Choix

Là où c'est possible et justifiable sur le plan des coûts, les clients disposeront d'une gamme d'options sur la façon d'obtenir les services gouvernementaux.

Justification

  • Améliorer le service en offrant au client la possibilité de choisir le système qui correspond le mieux à ses besoins, dans une gamme d'options de service abordables.

Répercussions

  • La nécessité d'un mécanisme de rétroaction pour comprendre l'évolution des préférences et des besoins de la clientèle.
  • La nécessité d'un cadre d'évaluation pour connaître les coûts et les avantages des nouvelles et anciennes options de prestation des services.
  • La nécessité de mesures de rendement pour comparer la qualité des options de prestation des services.
  • La nécessité d'un investissement dans la technologie de réseau pour soutenir de multiples solutions de prestation par l'utilisateur final.

Uniformité

Si des services différents exigent des activités semblables, on mènera ces activités de la même façon.

Justification

  • Réduire les coûts :
    • en éliminant les processus administratifs ou de programme qui n'ont aucune valeur ajoutée;
    • en réduisant les besoins de conception, de mise en oeuvre, de maintenance et de formation relatifs aux différentes activités de travail;
    • en favorisant les applications communes afin de donner aux fonctionnaires une meilleure mobilité dans l'administration publique.

Répercussions

  • La nécessité d'une terminologie, de définitions et de transactions communes.
  • La nécessité de politiques et procédures relatives aux processus transformés, particulièrement pour la réaffectation du personnel dans les secteurs fonctionnels communs.
  • Il sera plus facile de transformer les services ayant une apparence et donnant une impression uniformes en processus homogènes.
  • Les processus et les activités qui n'ont pas de valeur ajoutée seront éliminés.
  • La mise en oeuvre sera longue étant donné la difficulté d'établir un consensus entre les nombreux ministères qui participent aux fonctions de prestation communes.

Affranchissement des contraintes de temps et de lieu

Les clients auront accès aux services gouvernementaux en tout temps et en de nombreux lieux si la chose est justifiée sur le plan des coûts et nécessaire.

Justification

  • Rendre possible la réduction des coûts tels que ceux des immobilisations, des locaux et du transport, en recherchant surtout les endroits géographiques moins coûteux, ainsi que les applications réseaux mettant à contribution à la technologie de l'information.
  • Améliorer le service puisque les clients se procurent les services quand ils le jugent à propos.

Répercussions

  • La nécessité de procurer aux personnes autorisées les outils et les privilèges d'accès nécessaires pour communiquer dans l'ensemble du réseau.
  • La nécessité de normes de qualité bien définies pour permettre l'autonomie quant au lieu et au moment.
  • La nécessité de répondre aux attentes des personnes ayant des besoins particuliers.
  • La nécessité d'investir dans le réseau de télécommunication et d'informatique, ainsi que dans leurs liaisons.
  • Les services automatisés doivent être offerts dans les deux langues officielles.

Amélioration continue du service

Les services seront améliorés de façon continue, les mécanismes d'évaluation étant inscrits dans les processus de service.

Justification

  • Il faut absolument définir les niveaux de service pour que les cadres hiérarchiques puissent réagir constamment aux réductions des budgets de fonctionnement, et faire les investissements nécessaires dans la technologie et dans des niveaux de service préétablis.
  • L'amélioration du service ne se produit pas qu'une seule fois, mais constamment.

Répercussions

  • La nécessité de revoir la relation de l'organisation avec les groupes extérieurs quand il y a restructuration.
  • La nécessité pour un cadre d'évaluer le rendement qui tient compte des niveaux de service et des ressources disponibles.
  • La nécessité de repenser le cadre de gestion pour l'axer sur le service à la clientèle.
  • La direction et les employés doivent de plus en plus participer collectivement.
  • Certains processus et activités pourraient être éliminés.

Principes relatifs à l'information

Gestion de l'information gouvernementale

L'information gouvernementale, sous toutes ses formes (p. ex., imprimée, vocale, électronique ou visuelle), est une ressource stratégique qui sera effectivement gérée tout au long de son cycle de vie.

Justification

  • Améliorer le service :
    • en renforçant la disponibilité et la qualité de l'information relatives au traitement des transactions et aux prises de décision;
    • fournir aux clients et aux prestataires de services l'information dont ils ont besoin, par l'intermédiaire de média divers et sous des formes également diverses.

Répercussions

  • La nécessité de gérer effectivement l'information gouvernementale et les «métadonnées» connexes (c'est-à-dire l'information sur l'information, y compris les processus de travail liés à cette dernière, l'information elle-même, et les applications ainsi que la technologie de soutien).
  • La nécessité d'établir des normes en matière de reddition de compte et de service pour la gestion de l'information et des métadonnées.
  • La nécessité de pouvoir classer et définir les données et les métadonnées.
  • La nécessité d'offrir des services de répertoire pour fournir aux clients un moyen sûr, simple et précis de trouver l'information gouvernementale, et de fournir des services de dépôt pour le stockage des métadonnées.
  • La nécessité d'établir des politiques et de fournir une orientation relativement à la production et à la publication de l'information gouvernementale ainsi qu'à l'établissement de son prix, y compris en ce qui a trait aux questions touchant les droits d'auteur de l'État.
  • La nécessité d'intégrer la gestion de l'information sur support électronique et de l'information sur support papier ainsi que celle des réseaux phoniques et des réseaux informatiques.
  • La nécessité d'adopter des textes législatifs et des politiques pour faciliter l'accès du public approprié à l'information gouvernementale par l'intermédiaire de sources diverses (c'est-à-dire les bibliothèques, l'industrie et les réseaux d'information privés).
  • La nécessité d'applications et d'infrastructures technologiques capables d'entreposer, de transporter et de traiter l'information sous des formes et dans des médias multiples.

Administration des données

Toute l'information gouvernementale sera assujettie à l'administration des données pour que les définitions utilisées soient communes, pour que son intégralité soit préservée et pour qu'il y ait uniformité d'usage.

Justification

  • Améliorer le service grâce à une qualité et à une uniformité accrues de l'information et améliorer l'efficacité globale des systèmes d'information de gestion.
  • Réduire les coûts du fait que la gestion de l'information est plus efficiente et plus facile.
  • Favoriser la saisie des données une seule fois et le partage de solutions et de données à jour et exactes pour les besoins des processus communs.

Répercussions

  • La nécessité d'un dictionnaire des données et d'un service d'archivage.
  • La nécessité de tenir un catalogue complet des définitions de données normalisées.
  • La nécessité de mécanismes permettant d'accéder aux définitions normalisées de l'information et de les communiquer aux concepteurs des systèmes.
  • La nécessité de normes de données communes à tous les niveaux de l'architecture de l'information de la prestation des programmes du gouvernement.

Partage et réutilisation de l'information

L'information sera saisie une seule fois, le plus près possible de la source, puis partagée et réutilisée par les utilisateurs autorisés.

Justification

  • Réduire les coûts :
    • en éliminant la saisie en double des données et en réduisant les erreurs découlant de la transcription et de la nouvelle saisie;
    • en améliorant l'uniformité de l'information afin de la partager et de la réutiliser et éliminer la saisie et l'emmagasinement en double des données;
    • en améliorant la qualité de l'information du fait d'une normalisation accrue, afin qu'il soit moins nécessaire de concilier des informations incohérentes et qu'on réduise les risques de mauvaises décisions fondées sur de l'information erronée.
  • Améliorer le service en n'obligeant plus les clients à fournir de l'information qui a déjà été saisie.

Répercussions

  • La nécessité d'une infrastructure des applications et de la technologie pour soutenir la transmission électronique de l'information du point de saisie au point d'utilisation.
  • La nécessité d'une infrastructure de la technologie et d'outils permettant aux utilisateurs de repérer toute l'information dont ils ont besoin pour leur travail et d'y accéder.
  • La nécessité de normes à la grandeur du gouvernement pour la description et la définition de l'information commune et spécifique.
  • La nécessité de définir les exigences des utilisateurs pour qu'ils accèdent à l'information.
  • La nécessité de protéger la confidentialité et la sécurité de l'information conformément aux lois applicables et aux meilleures pratiques de gestion.
  • L'information commune et spécifique doit être conforme aux modèles et aux normes à la grandeur du gouvernement.
  • Faire en sorte que l'information soit accessible et que la qualité de l'information soit maintenue.

Échange d'information

Une fois saisie, l'information gouvernementale devrait être emmagasinée et échangée électroniquement pour éviter qu'elle soit transcrite ou saisie de nouveau manuellement.

Justification

  • Réaliser des économies grâce à la réduction de l'usage et de l'entreposage du papier, à une productivité accrue, à la réduction du taux d'erreurs de saisie et de la nécessité du rapprochement de l'information.
  • Améliorer le service du fait que l'information nécessaire sera facilement disponible et que son intégrité sera plus sûre.

Répercussions

  • La nécessité d'assurer la sécurité et la confidentialité nécessaires de l'information afin que seuls les utilisateurs autorisés qui doivent en prendre connaissance puissent accéder aux données.
  • La nécessité de normes d'échange des données et d'un réseau commun pour accéder à ces données.
  • La nécessité d'adopter une politique relative aux responsabilités touchant l'entretien des données.
  • L'échange des données informatisées peut avoir des répercussions sur l'organisation du travail.

Protection de l'information

La sécurité, l'intégralité et la confidentialité de l'information gouvernementale seront garanties grâce à la fusion des mesures de sécurité de la technologie de l'information et des mesures de sécurité matérielles ainsi que des enquêtes de sécurité sur le personnel et des autres activités du même genre.

Justification

  • Réduire les coûts du fait que l'information est protégée contre la perte, l'endommagement, l'accès non autorisé ou la modification, et abaisser les frais de récupération de l'information.

Répercussions

  • La nécessité d'adopter une approche intégrée pour assurer la confidentialité, l'intégralité et la disponibilité de l'information et des processus connexes dans la conception des systèmes et de la technologie de l'information.
  • La nécessité de mécanismes de sécurité et de sauvegarde.
  • La nécessité de solutions peu coûteuses en matière de sécurité pour les systèmes en réseau local.

Conservation de l'information

L'information gouvernementale ne sera conservée que si elle est nécessaire à la conduite des affaires du gouvernement, ou si elle répond à une exigence prévue par la loi ou par une politique, ou encore si elle a une importance historique ou archivistique.

Justification

  • Réduire les coûts du fait de l'élimination de l'emmagasinement et de la gestion de l'information qui n'est plus nécessaire.
  • Améliorer le service du fait que l'information nécessaire est disponible au moment voulu et que l'information périmée est supprimée tandis que l'information de valeur permanente est conservée.

Répercussions

  • La nécessité de considérer la conservation et l'élimination de l'information comme une partie de la gestion de la durée de vie de l'information.
  • La nécessité d'intégrer les exigences relatives à la conservation et à l'élimination de l'information dans la conception des systèmes et de la technologie de l'information.
  • La nécessité de prévoir des services pour l'archivage et l'élimination de l'information.

Gérance

Il incombera à des unités organisationnelles déterminées de gérer certaines catégories désignées d'information gouvernementale, ce qui permettra de garantir l'intégralité, la qualité et la pertinence de l'information, et de limiter son accessibilité aux seuls utilisateurs autorisés.

Justification

  • Améliorer le service du fait que :
  • les gestionnaires et le personnel peuvent compter sur une information fiable et accessible;
  • les clients ont accès à l'information selon les besoins et les fournisseurs de services disposent des moyens d'offrir des services répondant aux besoins.
  • Réduire les coûts. La productivité étant améliorée, l'employé chargé d'une responsabilité dispose de l'information nécessaire pour exécuter ses tâches.

Répercussions

  • La nécessité de définir le rôle de gardien et d'élaborer un cadre pour l'obligation de rendre compte.
  • La nécessité de normes de rendement pour mesurer l'efficacité du rôle du gardien.
  • La nécessité de définir les normes pour l'échange de données (p. ex., bandes magnétiques, EED).
  • La nécessité de déterminer l'information à rendre accessible à divers fournisseurs de services.
  • La nécessité d'une politique relative à la propriété des données.
  • La nécessité de services de répertoires pour faciliter l'accès aux données nécessaires.
  • L'accès à l'information doit être possible peu importe l'emplacement physique ou la forme de l'information.
  • La nécessité de gérer l'accessibilité à l'information conformément aux politiques du Conseil du Trésor.

Principes relatifs aux applications

Partage des systèmes

Les systèmes informatiques appuyant les fonctions ou processus communs seront partagés à l'échelle de tout le gouvernement.

Justification

  • Réduire les frais d'élaboration et de maintenance des systèmes puisque les ministères ne géreraient plus ceux-ci séparément.
  • Améliorer le service grâce à l'amélioration de la gestion du «produit» et à l'accroissement de la capacité de partage de l'information.

Répercussions

  • La nécessité d'établir un cadre de gestion axé sur l'utilisateur avec des responsabilités clairement définies relativement aux systèmes partagés.
  • La nécessité de régler les questions relatives à la gestion du changement.
  • La nécessité de trouver des mécanismes pour financer les efforts de collaboration.
  • La nécessité de planifier et de coordonner l'élaboration et la migration des applications partagées.
  • La nécessité de tenir compte de facteurs tels que les besoins opérationnels des ministères et les investissements faits par ceux-ci dans les systèmes existants.
  • La mise en oeuvre prendra du temps.

Modularité

Les applications seront conçues à l'aide d'éléments modulaires pour les fonctions de base et optionnelles.

Justification

  • Réduire les coûts du fait :
    • que des solutions partageables et communes sont encouragées;
    • que chaque application est moins coûteuse et plus rapide à développer et à maintenir;
    • que sont offertes de nouvelles façons de travailler parce que les éléments des systèmes peuvent être facilement reconfigurés.

Répercussions

  • La nécessité de déterminer les critères pour déterminer les modules d'application.
  • La nécessité de sensibiliser les gens aux modules de base.
  • La nécessité d'encourager des approches relatives à la conception des systèmes de façon à assurer la modularité et la séparation des fonctions des applications.
  • La nécessité d'une organisation et d'un mécanisme pour conduire et diriger l'utilisation des éléments des applications modulaires.
  • La nécessité de reconnaître les exigences à la fois communes et particulières de la clientèle.
  • La préférence accordée aux applications toutes faites plutôt qu'au développement sur mesure, si elles sont disponibles et rentables.
  • La séparation fonctionnelle doit être invisible pour l'utilisateur.

Élaboration rapide des applications

Pour limiter les risques liés à l'élaboration des applications, utiliser des équipes mixtes d'élaboration chargées de réaliser des projets de courte durée (c.-à-d. de 4 à 6 mois), axés sur la production d'un prototype fonctionnel qui pourra être amélioré par une série d'itérations successives jusqu'à la mise en oeuvre.

Justification

  • Réduire les frais en éliminant l'apport de modifications inutiles et coûteuses aux fonctions et aux conceptions, ce qui permettra d'éviter les retards et les dépassements de budget.
  • Réduire les coûts liés aux échecs grâce à la présence de points de décision à chaque étape successive du processus de perfectionnement du prototype.
  • Améliorer le service en faisant collaborer étroitement les clients et les professionnels de la technologie de l'information dans l'élaboration des applications et en fournissant aux clients des systèmes qui peuvent répondre rapidement à l'essentiel de leurs besoins.

Répercussions

  • Les utilisateurs assumeront une plus grande responsabilité dans l'élaboration des applications.
  • Il faudra trouver des outils d'élaboration rapide des applications permettant un prototypage rapide parmi des plates-formes multiples.
  • Il faudra réviser la méthodologie relative au cycle de développement des systèmes qui appuiera cette approche itérative.
  • Les ministères devraient changer leur attitude, de façon à favoriser les partenariats avec les clients en matière de technologie de l'information, dans des délais serrés et exigeants.
  • Les professionnels de la technologie de l'information devront acquérir les compétences nécessaires pour gérer de courts projets d'élaboration rapide des applications.

Capacité de réutilisation

Les applications seront conçues de façon à utiliser des éléments communs et partageables.

Justification

  • Réduire les coûts du fait :
    • que la réutilisation est facilitée pour encourager l'usage efficient des ressources et minimiser le double emploi;
    • qu'il faut moins de temps pour développer et maintenir les nouvelles applications.

Répercussions

  • La nécessité d'une méthodologie et d'une organisation responsable pour repérer, acquérir et gérer les modules communs.
  • La nécessité de déterminer qui est chargé de maintenir les modules.
  • La nécessité d'un service d'archivage pour les modules et les documents communs.
  • La nécessité de déterminer les besoins communs auxquels on peut répondre par des éléments communs et partagés, compte tenu du fait que les besoins uniques de certains clients ne peuvent être satisfaits de cette façon.
  • L'utilisation de modules communs aura des répercussions importantes sur le processus de développement actuel de la technologie de l'information.

Décentralisation

Les applications et les outils seront structurés de façon à ce qu'ils puissent être reproduits et décentralisés dans le réseau d'entreprise du gouvernement.

Justification

  • Réduire les coûts de fonctionnement du réseau du fait que les applications sont facilement réparties et maintenues au moyen du réseau.
  • Améliorer le service du fait que les clients disposent des applications nécessaires lorsqu'ils en ont besoin.

Répercussions

  • La nécessité de définir les niveaux d'architecture et les univers des applications qu'ils soutiennent.
  • La nécessité de tenir compte de tous les coûts connexes et des problèmes de gestion liés à la décentralisation.
  • La nécessité de tenir compte des divers critères pour déterminer l'endroit où seront placées les applications.
  • La nécessité de classer, d'organiser, de décentraliser et de gérer les applications d'après leur champ d'utilisation.
  • La nécessité d'offrir l'accès aux applications peu importe leur emplacement concret.
  • La nécessité d'examiner les questions relatives aux accords de licence, aux partenariats et aux ententes de partage pour les applications.
  • La décentralisation physique des applications peut être souhaitable pour améliorer l'accessibilité.
  • Les applications peuvent résider sur diverses plates-formes et fonctionner seules ou avec d'autres.
  • La nécessité possible de contrôles accrus, comme des procédures de sauvegarde et de récupération, étant donné la plus grande dispersion.

Interfaces d'interapplications normalisées

On utilisera des interfaces normalisées entre les modules d'applications pour faciliter le partage de l'information et le transfert des transactions.

Justification

  • Réduire les coûts et améliorer le service du fait :
    • que le partage et la réutilisation sont encouragés;
    • que la connectivité et l'intégration sont encouragées;
    • que la modularité est maintenue.

Répercussions

  • La nécessité de normes d'interface de programme d'application (IPA).
  • La nécessité d'un processus pour fixer, adopter et gérer les normes d'interface de programme d'application.
  • La nécessité d'une gestion des données au niveau de l'infrastructure pour les messages interapplications.
  • S'il y a lieu, les applications seront interconnectées entre les fonctions administratives et dans l'ensemble du gouvernement.

Uniformité

Les applications seront conçues afin de pouvoir utiliser des interfaces utilisateurs normalisées qui répondent aux normes de l'industrie et qui soient uniformes d'aspect et de contact pour les utilisateurs des multiples applications et outils.

Justification

  • Réduire les coûts du fait :
    • que l'utilisation est facilitée, d'où une amélioration de l'efficience;
    • qu'il faut moins de formation et de recyclage du personnel qui utilise les applications nouvelles ou élargies;
    • qu'est supprimée une bonne partie du codage et des tests pour le développement et la maintenance.

Répercussions

  • La nécessité de prendre des décisions concernant les meilleures interfaces à adopter.
  • La nécessité d'évaluer les produits d'interfaces utilisateurs dans l'industrie.
  • La nécessité de définir les catégories d'utilisateurs et de postes de travail.
  • Favoriser la mobilité du personnel pour obtenir une meilleure utilisation des employés.
  • La mise en oeuvre sera longue en ce qu'il est essentiellement difficile de s'entendre sur une application et une apparence communes.
  • La nécessité d'établir une distinction entre la gestion des interfaces utilisateurs et l'application.
  • L'interface utilisateur doit comprendre des options permettant de répondre aux besoins d'utilisateurs particuliers.

Principes relatifs à la technologie

Modularité

L'architecture utilisera des éléments technologiques permettant facilement l'expansion, l'augmentation de capacité et la substitution, avec des perturbations minimales dans les services.

Justification

  • Réduire les coûts de développement du fait que seront prescrits et utilisés des éléments permettant une approche par modules pour l'élaboration de l'architecture technique.
  • Favoriser l'amélioration du service et la souplesse de fonctionnement compte tenu des changements constants dans les activités, l'organisation et la technologie.
  • Favoriser l'utilisation efficiente de la technologie en faisant en sorte que les plates-formes répondent aux exigences locales et que les éléments puissent être réutilisés.

Répercussions

  • La nécessité de préciser et d'élaborer des éléments normalisés pour les univers des applications, les univers techniques et les types de plates-formes de matériel.
  • La nécessité d'un mécanisme pour gérer et maintenir les éléments.
  • La nécessité d'une stratégie soignée de migration avec de nouveaux investissements.
  • Les fournisseurs doivent développer des familles de fonctionnalités spécialisées pouvant servir avec les divers éléments de traitement du gouvernement (c.-à-d. qui sont évolutives).
  • L'architecture doit être en mesure de tirer profit des développements extérieurs.
  • Les technologies évolutives seront préférées à d'autres choix plus limités.

Interfonctionnement, connectivité, portabilité

Les éléments de la technologie de l'information seront interactifs grâce à des outils modernes de connectivité et à des éléments et interfaces normalisées.

Justification

  • Améliorer le service en faisant en sorte que chaque poste de travail et utilisateur autorisés puissent avoir accès à l'ensemble des applications, des services et des données dans le réseau d'entreprise du gouvernement.
  • Offrir des solutions rentables au gouvernement grâce à une concurrence accrue sur le marché.

Répercussions

  • La nécessité de normes pour les univers de traitement, de réseau et de développement.
  • La nécessité d'élaborer des spécifications fondées sur des normes reconnues et des outils communs de connectivité et d'interface. Éviter le plus possible des solutions exclusives au gouvernement du Canada pour favoriser des solutions ouvertes indépendantes des fournisseurs.
  • La nécessité d'accorder plus d'importance à la sécurité, à la largeur de bande du réseau et au coût des télécommunications.
  • La nécessité de faire en sorte que les anciens systèmes soient en interface avec les nouveaux, en attendant qu'ils soient remplacés ou améliorés pour qu'ils répondent aux critères d'«ouverture».

Décentralisation

S'il y a lieu, les technologies de traitement, d'emmagasinement et de communication pourraient être décentralisées à des niveaux multiples dans l'architecture, pour appuyer les opérations dispersées exigées par la conduite des affaires.

Justification

  • Améliorer le service en reconnaissant la diversité des besoins en matière d'accès et de partage des applications, des services et de l'information dans les divers ministères, selon les niveaux de travail et de gestion, et le lieu de travail.
  • Assurer une souplesse pour placer les applications, les services et l'information à divers niveaux et en divers lieux de travail pour optimiser le rendement, la disponibilité, le coût, la gestion et d'autres facteurs.

Répercussions

  • La nécessité de déterminer la façon de fournir des services de soutien à la gestion des univers décentralisés.
  • La nécessité d'un moyen de déterminer et d'évaluer les options de décentralisation.
  • Le réseau d'entreprise est essentiel au fonctionnement de l'architecture décentralisée.
  • La décentralisation à des niveaux multiples entraîne une complexité du travail et de la gestion.

Orientation vers le poste de travail

Les postes de travail intelligents multifonctions dotés d'interfaces utilisateurs normalisées de l'industrie seront utilisés de préférence comme mode de prestation des fonctions aux utilisateurs finals.

Justification

  • Améliorer le service du fait qu'il existe une souplesse maximale à l'interface avec l'utilisateur.
  • Procurer une plate-forme de traitement à faible coût qui peut être réservée aux fonctions de l'utilisateur local (traitement de texte, chiffriers) ou à des tranches d'applications partagées, d'où l'allégement des réseaux et des hôtes (serveurs).
  • Réduire les coûts de formation du fait que l'utilisateur du poste de travail se retrouve dans un univers qui lui est familier et d'utilisation facile.

Répercussions

  • La nécessité de procédures et d'un appui facilement accessible, permanent et peu coûteux pour les utilisateurs.
  • Une augmentation possible des coûts d'acquisition du matériel au départ pour bien équiper les utilisateurs.
  • Le choix du poste de travail devrait être fonction des besoins réels, compte tenu des exigences d'interfonctionnement, de connectivité et de portabilité.

Orientation réseau

Tous les postes de travail seront raccordés (par câble ou sans câble) au réseau d'entreprise du gouvernement et seront dotés de liens de communication sûrs avec tous les serveurs et utilisateurs autorisés.

Justification

  • Améliorer le service du fait que les utilisateurs auront accès à l'information et disposeront des outils nécessaires pour offrir les services.
  • Diminuer les coûts du fait de la réduction de la multiplication des efforts pour la planification, la mise en oeuvre et l'exploitation des installations des services comme le courrier électronique, le transfert des fichiers, les services de développement, la gestion des répertoires et du réseau.

Répercussions

  • La nécessité de gérer les risques de sécurité du réseau.
  • La nécessité d'adopter des normes appropriées de communication et de travail en réseau.
  • Certains univers d'applications et de technologie pourraient exiger un raccordement direct à un unité central de traitement, chose à éviter ou minimiser.
  • Les nouvelles relations avec d'autres gouvernements et le secteur privé exigeront plus d'accès dans les deux sens.
  • Le réseau d'entreprise du gouvernement doit être géré en tant que ressource institutionnelle.
  • La nécessité accrue d'obtenir de plus grandes largeurs de bande et de limiter du coût des télécommunications.

Gestion de l'infrastructure

L'architecture prévoira la gestion et la sécurité de l'infrastructure technologique.

Justification

  • Réduire les coûts et améliorer le service en facilitant la planification et la gestion efficaces des affaires et des systèmes. L'architecture procurera une information à jour et exacte relativement aux charges de travail, aux tendances d'utilisation et au rendement.
  • Réduire les frais du fait de la diminution du coût de la collecte manuelle (et peut-être incohérente) de l'information sur l'utilisation et le rendement.
  • Favoriser l'amélioration et le changement constants.

Répercussions

  • La nécessité de déterminer qui gérera l'infrastructure.
  • La nécessité de déterminer les exigences de base pour assurer l'intégrité et la protection des applications, des services et des données.
  • La nécessité d'un ensemble intégré de mesures de sauvegarde pour assurer la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité de l'information.
  • La nécessité de déterminer les niveaux multiples de sécurité que l'architecture peut soutenir.
  • La nécessité de définir et de surveiller les responsabilités de gestion en matière de sécurité.
  • La nécessité de déterminer les ressources et les outils de gestion nécessaires à la surveillance et à la gestion de l'infrastructure.
  • La nécessité de normes de service de l'infrastructure et d'un cadre de mesure du rendement qui tiennent compte également de critères non techniques.
  • La nécessité d'élaborer un mécanisme pour tenir compte de l'utilisation et des coûts.
  • La nécessité de gérer la reprise des opérations dans tout le réseau.
  • La nécessité d'un cadre de vérification et de responsabilité.