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J’ai le plaisir de vous présenter le Rapport ministériel sur le rendement 2010-2011. Il s’agit de la sixième année d’activité de l’organisation. Et tout porte à croire que le Tribunal a vraiment atteint sa vitesse de croisière : effectif complet de membres, expérience accrue de l’équipe et stabilisation relative du nombre de plaintes.
Le travail et la démarche opérationnelle du Tribunal au cours de l’année écoulée peuvent se résumer en un mot : innovation. Afin d’optimiser l’utilisation des ressources et de maintenir le coût des services à son niveau actuel, deux projets pilotes ont été réalisés avec succès : le projet pilote des conférences de règlement et celui de la médiation par téléconférence et par vidéoconférence. Les résultats ont été analysés, et les deux projets sont maintenant intégrés au processus opérationnel normal du Tribunal. Nous estimons que ces nouveaux outils s’avèreront utiles à nos intervenants pour régler les plaintes et permettront de réduire les coûts à la fois pour les parties et pour le gouvernement du Canada. Le soutien et l’engagement des employés et des intervenants ont été des facteurs clés dans le succès de ces projets pilotes.
En 2010-2011, le Tribunal s’est rapproché de son objectif qui consiste à rendre 80 % des décisions dans les quatre mois suivant la tenue de l’audience. Cet objectif demeure une priorité absolue pour le prochain exercice. Nous avons la certitude que grâce à son effectif de membres formés et expérimentés, le Tribunal continuera de progresser vers l’atteinte de cet objectif.
Nous avons d’autre part terminé la modification du règlement qui établit les pratiques et les procédures s’appliquant aux plaintes présentées au Tribunal. Le nouveau règlement – qui entre en vigueur en mai 2011 – sera plus clair et traduira l’évolution de nos pratiques et procédures.
La Cour d’appel fédérale a statué pour la première fois sur un pourvoi concernant une décision du Tribunal. Bien qu’elle ait confirmé le bien-fondé de l’appel et retourné le dossier au Tribunal aux fins de révision, elle a souscrit à l’interprétation donnée par celui-ci de l’abus de pouvoir dans le contexte de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique.
Depuis la création du Tribunal, plus de 90 % de toutes les plaintes reçues ont été réglées à différentes étapes du processus de plainte sans qu’une audience soit nécessaire. L’approche du Tribunal est axée sur la communication des renseignements, le dialogue véritable et le règlement des plaintes.
Aujourd’hui encore, nous continuons d’innover et de redéfinir nos processus et nos services. Le Tribunal joue un rôle de première importance pour ce qui est du respect des valeurs de dotation énoncées dans la Loi sur l’emploi dans la fonction publique : respect des employés, volonté réelle de dialogue et mécanismes de recours destinés à résoudre les questions relatives aux nominations.
Le président et premier dirigeant
Guy Giguère
Le Tribunal de la dotation de la fonction publique est un tribunal indépendant et quasi judiciaire créé en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. Il a pour mission d’instruire les plaintes relatives aux nominations internes et aux mises en disponibilité dans la fonction publique fédérale. Pour régler les plaintes qu’il reçoit, le Tribunal tient des audiences et offre des services de médiation.
Le Tribunal de la dotation de la fonction publique a été créé le 31 décembre 2005, au moment de l’entrée en vigueur de la nouvelle Loi sur l’emploi dans la fonction publique, dans le cadre des nouvelles mesures se rapportant aux recours en matière de dotation. Le mandat législatif du Tribunal consiste à instruire les plaintes liées aux nominations internes, aux mises en disponibilité, à la révocation de nominations et à l’application des mesures correctives ordonnées par le Tribunal, et à statuer sur celles-ci. Le Tribunal est en outre autorisé, en vertu de la Loi, à offrir des services de médiation en tout état de cause.
Dépassé : Plus de 100 % du niveau de rendement attendu (comme en témoignent l’indicateur et la cible ou les activités et résultats prévus) pour la priorité ou le résultat précisé dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) correspondant a été atteint au cours de l’exercice.
Entièrement atteint : 100 % du niveau de rendement attendu (comme en témoignent l’indicateur et la cible ou les activités et résultats prévus) pour la priorité ou le résultat précisé dans le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice.
Atteint en grande partie : De 80 à 99 % du niveau de rendement attendu (comme en témoignent l’indicateur et la cible ou les activités et résultats prévus) pour la priorité ou le résultat précisé dans le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice.
Plus ou moins atteint : De 60 à 79 % du niveau de rendement attendu (comme en témoignent l’indicateur et la cible ou les activités et résultats prévus) pour la priorité ou le résultat précisé dans le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice.
Non atteint : Moins de 60 % du niveau de rendement attendu (comme en témoignent l’indicateur et la cible ou les activités et résultats prévus) pour la priorité ou le résultat précisé dans le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice.
Priorité | Type1 | Résultat stratégique Résolution juste et impartiale de différends survenant dans le cadre des nominations internes et des mises en disponibilité dans le gouvernement du Canada |
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Processus efficaces et simplifiés | Déjà établie | Les priorités du Tribunal se rapportent directement à son résultat stratégique et à son activité de programme, soit l’arbitrage et la médiation des plaintes déposées en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. L’amélioration et la simplification des outils, des politiques et des processus qui aident le Tribunal à régler efficacement les plaintes et à mieux gérer l’organisation contribuent directement à l’atteinte de son résultat stratégique. |
État du rendement : atteint en grande partie | ||
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Priorité | Type | Résultat stratégique Résolution juste et impartiale de différends survenant dans le cadre des nominations internes et des mises en disponibilité dans le gouvernement du Canada |
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80 % des décisions finales rendues dans les quatre mois suivant l’audience | Déjà établie | Les priorités du Tribunal se rapportent directement à son résultat stratégique et à son activité de programme, soit l’arbitrage et la médiation des plaintes déposées en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. En rendant ses décisions en temps opportun, le Tribunal réalise son mandat et contribue directement et efficacement à l’atteinte de son résultat stratégique. |
État du rendement: non atteint | ||
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Priorité | Type | Résultat stratégique Résolution juste et impartiale de différends survenant dans le cadre des nominations internes et des mises en disponibilité dans le gouvernement du Canada |
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Un lieu de travail où tous se sentent valorisés et connaissent l’importance de leur contribution |
Déjà établie | Un effectif engagé et un milieu de travail sain entraînent une productivité et une satisfaction accrues – contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs du Tribunal – et appuient son unique activité de programme : l’arbitrage et la médiation des plaintes déposées en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. |
État du rendement : atteint en grande partie | ||
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Le TDFP a été en mesure de gérer efficacement ses dossiers, car il a reçu 775 plaintes, ce qui représente une légère augmentation par rapport à l’exercice précédent. Le nombre de plaintes reçues s’est quelque peu stabilisé au cours des quatre dernières années à environ 773 plaintes par année en moyenne. Toutefois, étant donné que la fonction quasi judiciaire du Tribunal consiste à instruire les plaintes qu’il reçoit, la planification demeure difficile. Actuellement, il y a lieu de craindre que les mises en disponibilité prévues dans certains secteurs de la fonction publique et les processus de nomination d’envergure menés dans d’autres donnent lieu à une augmentation considérable du nombre de plaintes présentées au Tribunal. Dans le but d’atténuer ces risques, le Tribunal continue de chercher à réaliser des économies par une utilisation accrue de la technologie, par la réduction des coûts liés aux déplacements et à la location grâce à la tenue de conférences de règlement et de séances de médiation par téléconférence et par vidéoconférence, et par l’embauche de médiateurs qui se trouvent dans différentes régions du Canada.
Le Système de gestion de cas du Tribunal (SGC) continue de présenter un risque, étant donné que les démarches visant à trouver un produit commercial approprié n’ont pas abouti. Le soutien aux utilisateurs pour le logiciel utilisé actuellement ne sera plus offert après 2012. Tout au long de l’année, le personnel du Tribunal a collaboré avec d’autres organismes quasi judiciaires qui cherchent également à remplacer leur SGC en vue de trouver une solution commune. Le Tribunal a pris part à l’étude du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) intitulée « Évaluation des solutions de gestion des dossiers pour les ministères et organismes de petite taille ». Au cours du prochain exercice, le Tribunal poursuivra sa collaboration avec le SCT et d’autres organismes de petite taille afin de trouver une solution commune.
Au fil des ans, le Tribunal est parvenu à réaliser un objectif que de nombreuses organisations quasi judiciaires trouvent difficile à atteindre, c’est-à-dire de ne pas accumuler d’arriéré de dossiers. Bien que certains dossiers soient reportés à l’exercice suivant, le Tribunal ferme presque autant de dossiers qu’il en reçoit chaque année. En 2010-2011, 775 plaintes ont été reçues et 722 dossiers ont été clos. Cependant, certains dossiers complexes ayant trait aux droits de la personne et où les plaignants se représentent eux-mêmes continuent de poser des difficultés et constituent un des facteurs qui influent sur le temps nécessaire pour traiter un dossier, puis rédiger la décision.
La disponibilité des parties pour assister à une séance de médiation, à une conférence de règlement ou à une audience a également une incidence sur le temps nécessaire pour traiter un dossier. Afin d’atténuer le problème, le Tribunal établit maintenant la date de l’audience de quatre à six mois à l’avance et envoie immédiatement l’avis d’audience aux parties.
En plus du temps de traitement, la qualité des décisions constitue également un facteur de risque. Des décisions qui ne sont ni cohérentes ni fondées sur des principes juridiques solides créeraient une jurisprudence entachée d’erreurs et susciteraient de l’incertitude chez les intervenants. Cela souligne l’importance de la qualité des nominations au Tribunal effectuées par le gouverneur en conseil ainsi que de la formation et du soutien offerts aux membres du Tribunal.
Le TDFP, à l’instar d’autres organismes de très petite taille, fait face à des difficultés en matière de ressources humaines attribuables aux départs à la retraite et au manque de possibilités d’avancement professionnel. L’incidence du roulement du personnel peut être considérable. Le maintien des connaissances organisationnelles du Tribunal nécessite de se focaliser sur la formation et la planification de la relève. Au cours du dernier exercice, le Tribunal a accordé une attention particulière à son programme d’apprentissage et a offert aux employés des occasions d’élargir leurs possibilités de perfectionnement professionnel au moyen de détachements dans d’autres organisations.
Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
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5 463 | 5 598 | 4 747 |
*Remarque : Les ressources financières devraient correspondre à la somme des lignes de total pour les activités de programme et les services internes.*
Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
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39 | 34 | 5 |
Indicateurs de rendement | Objectifs | Rendement de 2010-2011 |
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Pourcentage de plaintes ayant fait l’objet d’une révision judiciaire au motif que le Tribunal a omis de respecter le principe de la justice naturelle, l’équité procédurale ou toute autre procédure. | 3 % | Seulement 0,7 % de toutes les décisions finales ont fait l’objet d’une révision judiciaire au motif que le Tribunal a omis de respecter le principe de la justice naturelle, l’équité procédurale ou toute autre procédure. Tout résultat inférieur à
l’objectif de 3 % indique que le Tribunal a atteint ou dépassé son objectif de rendement. Sur les 140 décisions finales rendues (33 décisions avec motifs et 107 décisions-lettres), seulement une demande de révision judiciaire a été présentée pour le motif mentionné ci-dessus. |
Activité de programme | Dépenses réelles de 2009-2010 (en milliers de $) |
2010-20112 (en milliers de dollars) | Harmonisation avec les résultats du gouvernement | |||
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Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
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Arbitrage et médiation des plaintes déposées en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique. | 3 264 | 3 884 | 3 884 | 4 000 | 3 477 | Des activités gouvernementales bien gérées et efficaces. |
Total | 3 264 | 3 884 | 3 884 | 4 000 | 3 477 |
Activité de programme | Dépenses réelles de 2009-2010 (en milliers de $) |
2010-2011 (en milliers de dollars) | |||
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Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
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Services internes | 1 621 | 1 579 | 1 579 | 1 598 | 1 270 |
Les dépenses réelles du Tribunal ont atteint 4,7 millions de dollars en 2010–2011. Les dépenses du Tribunal ont augmenté depuis l’entrée en vigueur de la LEFP en décembre 2005, compte tenu de l’accroissement considérable du nombre de plaintes qui lui ont été présentées. Depuis sa création en 2005, le Tribunal n’a cessé de renforcer sa capacité et d’investir dans son infrastructure afin de mener ses activités.
Au départ, le budget des dépenses prévues du Tribunal s’élevait à 5 millions de dollars. Ce budget avait été déterminé en fonction d’une estimation d’environ 400 plaintes par année. Or, le Tribunal a atteint ce nombre au cours de sa deuxième année de fonctionnement (2006-2007). En moyenne, il a reçu 773 plaintes par année au cours des quatre derniers exercices (du 1er avril 2007 au 31 mars 2011). Malgré l’augmentation importante du nombre de plaintes, le Tribunal a continué de fonctionner avec les ressources qui lui avaient été attribuées au départ. En 2010-2011, le Tribunal a reçu 775 plaintes, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux 742 plaintes de l’exercice précédent.
Le diagramme ci-dessous indique la tendance des dépenses du Tribunal sur une période de trois ans.
Pour en savoir plus sur nos crédits organisationnels et/ou dépenses législatives, prière de consulter les Comptes publics du Canada 2010-2011 (Volume II). La version électronique des Comptes publics est accessible sur le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada3.