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Je suis heureux de remettre le présent Rapport ministériel sur le rendement de l’Office national de l’énergie (l’ONÉ ou l’Office), l’organisme qui réglemente le secteur énergétique de son ressort au Canada. Notre mandat est de réglementer, dans l’intérêt public canadien, les pipelines, la mise en valeur des ressources énergétiques et le commerce de l’énergie. Ses objectifs touchent la sécurité du grand public et des travailleurs, la protection de l’environnement et l’efficience de l’infrastructure et des marchés énergétiques.
Au cours de l’exercice 2010-2011, l’Office a étudié de nombreuses demandes d’autorisation visant de nouvelles installations pipelinières, des droits et tarifs pipeliniers et la cessation d’exploitation de pipelines, ainsi que des demandes pour résoudre des plaintes de parties intéressées à l’encontre de sociétés soumises à la réglementation de l’ONÉ. On notera particulièrement la décision de l’ONÉ d’autoriser le gazoduc Mackenzie, d’une longueur de 1 196 km, dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada.
Le mandat de l’ONÉ consiste aussi à réglementer l’exploration, la mise en valeur et la production de pétrole et de gaz dans le Nord canadien. Jusqu’à tout récemment, le rôle que joue l’Office dans les décisions touchant les forages extracôtiers dans l’Arctique retenait peu l’attention. L’explosion dans le golfe du Mexique a soudainement tout changé. En réaction à cet événement, l’Office a annoncé qu’il examinerait ses exigences actuelles en matière de sécurité et d’environnement pour les forages extracôtiers dans l’Arctique. Dans le cadre de cette revue, l’Office analysera la meilleure information disponible sur les dangers et les risques associés aux activités de forage extracôtier dans l’Arctique canadien, ainsi que les mesures de sécurité visant à prévenir les accidents et les défaillances et à intervenir au besoin. Le rapport définitif, qui sera rendu public d’ici la fin de 2011, présentera l’information dont l’Office aura besoin si des demandes de forage extracôtier dans l’Arctique canadien devaient être présentées ultérieurement.
Même si le secteur pipelinier canadien continue d’offrir un moyen sécuritaire pour transporter l’énergie, l’Office a constaté une augmentation du nombre et de la gravité des incidents depuis quelques années. La sécurité des pipelines, qui comprend la sécurité des Canadiens et Canadiennes qui travaillent à leur construction et à leur exploitation ainsi que celle des gens qui habitent à proximité de ces installations, demeure un enjeu important pour l’Office et la population canadienne. Afin de comprendre les raisons derrière cette tendance récente, l’Office a étudié plus d’une centaine d’incidents et a fait part de ses conclusions lors d’un atelier portant sur les stratégies susceptibles d’en réduire le nombre. L’ONÉ intégrera les leçons tirées de ces discussions à ses activités et aux améliorations constantes qu’il apporte à ses processus.
Par suite d’une modification apportée à la Loi sur l’Office national de l’énergie, l’ONÉ a mis sur pied un programme d’aide financière aux participants, qui a pour but de soutenir financièrement les membres du public désirant participer aux audiences orales qui se tiennent lorsqu’une demande liée à des installations lui est présentée en vertu de la Loi. Grâce à ce programme, les particuliers, les propriétaires fonciers, les organismes sans but lucratif et les groupes autochtones touchés par les demandes d’autorisation de pipelines peuvent obtenir un soutien pour participer aux processus d’audience.
De nombreux changements ont marqué la dernière année à l’Office national de l’énergie. Malgré tout, les Canadiens et Canadiennes ont bénéficié de notre engagement sans cesse renouvelé d’acquérir de nouvelles connaissances et de rendre des comptes. Nous sommes impatients de continuer à participer de façon active et efficace à la poursuite d’un avenir énergétique durable au Canada.
Le président et premier dirigeant,
Gaétan Caron
L’Office national de l’énergie (l’Office ou l’ONÉ) est un tribunal de réglementation fédéral indépendant et quasi judiciaire qui a été fondé en 1959 et dont la raison d’être est de promouvoir la sûreté et la sécurité, la protection de l’environnement et l’efficience économique dans l’intérêt public canadien, en vertu du mandat conféré par le Parlement au chapitre de la réglementation des pipelines, de la mise en valeur des ressources énergétiques et du commerce de l’énergie.
La Loi sur l’Office national de l’énergie (la Loi sur l’ONÉ) définit les principales responsabilités de l’Office, qui consistent à réglementer :
L’Office assume aussi des responsabilités en matière de réglementation relativement à l’exploration et à la production pétrolières et gazières ainsi qu’aux activités sur les terres pionnières qui ne sont pas, par ailleurs, assujetties à une entente fédérale-provinciale. Ces responsabilités en matière de réglementation lui sont accordées par la Loi sur les opérations pétrolières au Canada (LOPC) et la Loi fédérale sur les hydrocarbures (LFH). La compétence de l’ONÉ s’étend aux régions suivantes : la zone extracôtière de la côte Ouest, les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, la zone extracôtière de l’Arctique, la baie d’Hudson, une partie du golfe du Saint-Laurent, une partie de la baie de Fundy et l’île de Sable.
La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCÉE), la Loi sur la gestion des ressources de la vallée du Mackenzie et la Loi sur l’ONÉ confèrent en outre à l’Office des responsabilités sur le plan environnemental. Par ailleurs, le ministre du Travail nomme des inspecteurs de l’Office comme agents de santé et de sécurité afin d’assurer le respect de la Partie II du Code canadien du travail, pour ce qui est des installations et des activités réglementées par l’Office.
L’ONÉ surveille également les divers aspects de l’offre et de la demande, de la production, de la mise en valeur et du commerce des ressources énergétiques qui relèvent du gouvernement fédéral. Il rend compte au Parlement par l’intermédiaire du ministre des Ressources naturelles.
L’organigramme qui suit présente l’architecture de l’ONÉ en ce qui a trait à son résultat stratégique et à l’architecture de ses activités de programme. Les activités et les sous-activités de programme visent toutes à lui permettre d’atteindre son résultat stratégique.
Interprétation de ce diagramme
Définition des critères de rendement et des priorités
Dépassé : Plus de 100 % du niveau de rendement attendu (selon l’indicateur et l’objectif ou les activités et les résultats prévus) inhérent au résultat attendu ou à la priorité que précise le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) correspondant a été atteint au cours de l’exercice. Totalement atteint : Exactement 100 % du niveau de rendement attendu (selon l’indicateur et l’objectif ou les activités et les résultats prévus) inhérent au résultat attendu ou à la priorité que précise le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice. Essentiellement atteint : De 80 % à 99 % du niveau de rendement attendu (selon l’indicateur et l’objectif ou les activités et les résultats prévus) inhérent au résultat attendu ou à la priorité que précise le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice. Plutôt atteint : De 60 % à 79 % du niveau de rendement attendu (selon l’indicateur et l’objectif ou les activités et les résultats prévus) inhérent au résultat attendu ou à la priorité que précise le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice. Non atteint : Moins de 60 % du niveau de rendement attendu (selon l’indicateur et l’objectif ou les activités et les résultats prévus) inhérent au résultat attendu ou à la priorité que précise le RPP correspondant a été atteint au cours de l’exercice. |
Priorité | Type[a] | Résultat(s) stratégique(s) ou activité(s) de programme |
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Fournir un cadre de réglementation clair et cohérent | Nouveau | Réglementation de l’énergie |
Progrès : Essentiellement atteint | ||
La présence d’un cadre de réglementation clair et cohérent assorti de processus et d’outils de soutien est essentielle à l’atteinte du résultat stratégique de l’ONÉ, car il fait connaître ses attentes aux sociétés qu’il réglemente.
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[a] Le « type » est classé de la manière suivante : Déjà engagé, signifie qu’un engagement a été pris pendant le premier ou le deuxième exercice précédant celui visé par le rapport; Continu, indique que l’engagement a été pris au moins trois exercices avant celui visé par le rapport et Nouveau, signifie que l’engagement est pris durant l’exercice visé par le Rapport ministériel sur le rendement.
Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) ou activité(s) de programme |
---|---|---|
Améliorer le rendement des sociétés réglementées | Nouveau | Réglementation de l’énergie |
Progrès : Totalement atteint | ||
La capacité de l’ONÉ à influer sur les façons de faire des sociétés qu’il réglemente dans des facettes qui revêtent une grande importance (c.-à-d. la sécurité, l’environnement, la participation de la population, l’intégrité financière, la gestion des urgences et la sûreté) contribue grandement à l’atteinte du résultat stratégique.
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Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) ou activité(s) de programme |
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Rendre des décisions relatives à la réglementation en temps opportun, dans l’intérêt de la population canadienne | Nouveau | Réglementation de l’énergie |
Progrès : Essentiellement atteint | ||
L’atteinte du résultat stratégique repose entièrement sur la capacité de l’Office à rendre des décisions au titre de la réglementation en temps opportun, en aidant à respecter les droits et les intérêts des parties touchées par les installations et les activités réglementées par l’Office et en favorisant l’établissement de marchés énergétiques efficients.
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Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) ou activité(s) de programme |
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Fournir de l’information pertinente, neutre et crédible sur l’énergie | Nouveau | Information sur l’énergie |
Progrès : Essentiellement atteint | ||
Dans le cadre de son programme d’information sur l’énergie, l’ONÉ offre un large éventail de produits d’information sur le secteur de l’énergie afin d’aider les Canadiens et Canadiennes à mieux comprendre la consommation d’énergie au Canada et le rôle de l’Office dans la réglementation de ce secteur.
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Priorité | Type | Résultat(s) stratégique(s) ou activité(s) de programme |
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Veiller à ce que l’ONÉ ait la capacité nécessaire de remplir efficacement son mandat | Nouveau | Services internes |
Progrès : Totalement atteint | ||
Une gestion et un leadership efficaces contribuent à l’atteinte du résultat stratégique de l’ONÉ en améliorant le rendement de l’organisation.
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La prise en compte de l’environnement dans lequel l’ONÉ évolue constitue un facteur déterminant dans l’atteinte de son résultat stratégique. Au cours de l’exercice 2010-2011, la relance économique à l’échelle mondiale s’est confirmée davantage, alors qu’au Canada, elle a été plus forte que prévu. Si le secteur pétrolier a été vigoureux durant la période, le secteur du gaz naturel, aux prises avec de bas prix, a encore enregistré un niveau d’activité parmi les plus faibles jamais vus.
Les prix du pétrole brut sont passés de 80 $US le baril en mars 2010 à 103 $US le baril en mars 2011. Beaucoup de pipelines dont la construction avait été approuvée sont entrés en service, dont Keystone, Alberta Clipper d’Enbridge, le prolongement du pipeline Keystone Cushing et Southern Lights d’Enbridge. Par ailleurs, des plans de mise en valeur de plusieurs projets d’exploitation des sables bitumineux suspendus durant le ralentissement économique ont été relancés pendant l’exercice 2010-2011, en réaction aux perspectives économiques de plus en plus favorables qui apparaissaient à l’échelle mondiale. Pendant l’exercice 2010-2011, l’augmentation de la production et des activités liées à l’exploitation des sables bitumineux a soumis ce secteur à une plus forte attention des acteurs environnementaux.
Les prix du gaz naturel n’ont guère évolué depuis l’exercice 2009-2010, demeurant à l’intérieur d’une fourchette de 4 à 5 $US par million de BTU. Cette stabilité s’explique par les répercussions qu’a eues la récession économique sur la demande, ainsi que par la mise en valeur continue de ressources de gaz non classique, comme le gaz de schiste, partout en Amérique du Nord. L’exploitation de ces ressources de gaz non classique s’est poursuivie au Canada, en particulier dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Durant la période, l’expansion de l’infrastructure pipelinière pour amener ce nouvel approvisionnement de gaz naturel jusqu’au réseau nord-américain s’est poursuivie, notamment par l’achèvement du gazoduc Groundbirch en décembre 2010 et l’autorisation de la construction du gazoduc de Horn River, en janvier 2011.
L’embellie sur le plan économique a entraîné une augmentation des prix de l’électricité durant l’exercice 2010-2011, aussi bien sur les marchés de gros que d’utilisation finale. Par rapport à l’exercice précédent, la moyenne pondérée des prix de gros de l’électricité en Alberta et en Ontario a progressé de 45 % et de 30 % respectivement. Les tarifs réglementés ont également augmenté dans plusieurs autres provinces. Par ailleurs, la demande d’électricité était en hausse en Alberta et Ontario, une situation attribuable en partie à la croissance économique (Alberta) et à la forte utilisation de climatiseurs d’air durant l’été (Ontario). Ces deux provinces ont également réduit leur production d’électricité à partir du charbon. Les faibles précipitations enregistrées dans les principales régions productrices d’hydroélectricité (Québec, Ontario, Manitoba et Colombie-Britannique) ont fait chuter les exportations nettes d’électricité de 40 % par rapport à l’exercice précédent.
L’ONÉ prend très au sérieux les menaces potentielles pour la sécurité du public et l’environnement. Durant l’exercice 2010-2011, les importants déversements de pétrole qui sont survenus aux États-Unis ont eu des répercussions immédiates, et peut-être même durables, sur la perception des Canadiens et Canadiennes à l’égard de la sécurité de la filière énergétique. Les attentes des parties intéressées au Canada en matière d’examen et de reddition de comptes sont plus élevées que jamais. La population canadienne veut avoir la certitude que toutes les mesures sont prises pour éviter que des incidents du genre se produisent au Canada. Sensible à ces demandes, l’Office a annoncé, en mai 2010, qu’il procéderait à une revue des exigences relatives à la sécurité et à l’environnement pour les forages extracôtiers dans l’Arctique. L’Office se prépare, de façon proactive, aux demandes à venir et tire des leçons des déversements de pétrole récents. Pour mener à bien cette revue, l’Office a modifié ses priorités et réaffecté des ressources qui étaient consacrées à d’autres projets nordiques, comme l’amélioration du cadre législatif pour le Nord et les zones extracôtières.
Le nombre de demandes de renseignements des médias et de demandes faites en vertu de la Loi sur l’accès à l’information (LAI) ainsi que de comparutions devant des comités parlementaires par du personnel de l’ONÉ a considérablement augmenté durant l’exercice 2010-2011. Cet intérêt sans précédent dans l’histoire de l’Office l’a forcé à réagir rapidement pour répondre aux nouvelles demandes. Il a préparé de nouvelles marches à suivre pour traiter les demandes présentées en vertu de la LAI et les enquêtes des parlementaires et a consacré de nouvelles ressources en réaffectant celles qu’il avait à sa disposition.
Afin d’améliorer sa capacité stratégique pour faire face aux nouveaux défis et aux nouvelles attentes, l’ONÉ a entrepris une réorganisation au début de 2011. Deux nouveaux postes de direction ont été créés : chef de la stratégie – Réglementation et chef de la stratégie – Intégration opérationnelle. Un nouveau comité de la haute direction, appelé Groupe des chefs de la stratégie, a aussi été formé pour améliorer la planification stratégique et la fonction d’orientation de l’Office.
Même si le nombre d’audiences durant l’exercice 2010-2011 est comparable à celui des dernières années, dans une perspective historique, il a été élevé. Le personnel de l’Office a accompli un énorme travail de préparation auprès des groupes autochtones et des parties prenantes, afin de faire connaître ses processus et les occasions qui sont offertes au public d’y participer. Ces tâches de préparation, ainsi que le nombre élevé d’audiences, a nécessité des ressources supplémentaires pour les audiences et obligé le personnel à faire preuve de souplesse pour gérer cette charge de travail.
Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
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52,5 | 63,1 | 58,8 |
Prévues | Réelles | Écart |
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392,6 | 374,3 | 18,3 |
Indicateurs de rendement | Objectifs | Rendement pour l’exercice 2010–2011[b] |
---|---|---|
Fréquence des blessures invalidantes et des défaillances de pipelines | Aucune blessure invalidante ni défaillance de pipeline; évaluation reposant sur les incidents signalés et l’amélioration d’une année à l’autre | Essentiellement atteint Blessures invalidantes : Aucune. Il s’agit d’une diminution par rapport aux trois blessures invalidantes durant l’exercice 2009-2010. Accident mortel : Un[c]. Il s’agit d’une augmentation par rapport à l’absence d’accident mortel durant l’exercice 2009-2010. Défaillances de pipelines : Une. Cela représente une diminution par rapport aux quatre défaillances durant l’exercice 2009-2010. |
Fréquences des rejets importants dans l’environnement (rejet important = supérieur à 100 m³ d’hydrocarbures liquides) |
Aucun rejet; évaluation reposant sur les incidents signalés et l’amélioration d’une année à l’autre | Totalement atteint Rejets importants > 100 m³ : Aucun. Il s’agit d’une diminution par rapport aux trois rejets importants de l’exercice 2009-2010. |
Marchés canadiens de l’énergie et du transport par pipeline qui fonctionnent bien |
Capacité pipelinière en place suffisante, d’après les taux d’utilisation des pipelines |
Essentiellement atteint Il a fallu recourir à la répartition sur quelques oléoducs canadiens durant l’exercice 2010-2011, ce qui indique que la capacité était insuffisante. Cette situation s’explique par des ruptures sur des oléoducs adjacents aux É.-U., qui ont empêché le pétrole brut canadien d’atteindre les marchés américains. Il s’en est suivi une interruption de la production. La capacité pipelinière pour le gaz naturel et les produits pétroliers était suffisante. Les prix du pétrole et du gaz au Canada ont été comparables à ceux des États-Unis, ce qui indique que les marchés canadiens fonctionnent bien. Le taux de satisfaction des expéditeurs a été, en moyenne, de 3,48 sur une échelle de 1 à 5 (1 = très insatisfait et 5 = très satisfait). Il s’agit d’une baisse par rapport à la moyenne de 3,54 sur les deux derniers exercices. Les principales récriminations des expéditeurs se situent dans le service à la clientèle et les problèmes de fonctionnement. Cependant, 55 % des expéditeurs ont indiqué qu’ils étaient satisfaits ou très satisfaits du service dans son ensemble. |
[b] Toutes les statistiques présentées dans le présent rapport correspondent à l’exercice financier. Les statistiques contenues dans les autres publications de l’ONÉ, par exemple le Rapport annuel et les rapports sur les indicateurs de rendement en matière de sécurité, portent sur l’année civile. Cette méthode affecte la comparabilité des données entre les diverses publications.
[c] Le travailleur a été impliqué dans un accident de véhicule.
Activité de programme | Dépenses réelles 2009-2010 (en millions de dollars) |
2010-11[d] (en millions de dollars) | Arrimage sur les résultats du gouvernement du Canada | |||
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Budget principal | Dépenses prévues | Total des autorisations[e] | Dépenses réelles | |||
Réglementation de l’énergie | 29,1 | 23,9 | 23,9 | 32,8 | 30,8 | Croissance économique vigoureuse |
Information sur l’énergie | 6,8 | 4,0 | 4,0 | 7,6 | 7,2 | Croissance économique vigoureuse |
Total | 35,9 | 27,9 | 27,9 | 40,4 | 38,0 |
[d] À partir du cycle de préparation du Budget des dépenses principal 2009-2010, les ressources pour l’activité de programme des services internes sont affichées séparément des autres activités de programme et ne sont plus réparties entre les activités de programme restantes comme auparavant. Cette méthode affecte la comparabilité des données sur les dépenses et les ÉTP par activité de programme entre les exercices.
[e] Il existe des écarts entre les dépenses prévues et le total des autorisations/dépenses réelles car les dépenses prévues ne tenaient pas compte des crédits accordés pour le réseau de NOVA Gas Transmission Ltd., l’ICQF et le programme de participation accrue des Autochtones.
Activité de programme | Dépenses réelles 2009-2010 (en millions de dollars) |
2010–2011 (en millions de dollars) | |||
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Budget principal |
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
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Services internes | 20,3 | 24,6 | 24,6 | 22,7 | 20,8 |
Le financement de l’ONÉ provient de crédits parlementaires. Le gouvernement du Canada recouvre environ 90 % de ses crédits auprès des sociétés réglementées. Les revenus sont déposés directement dans le Trésor. Ce processus relève du Règlement sur le recouvrement des frais qui découle de la Loi sur l’ONÉ.
Au cours des trois dernières années, on a observé une tendance à la hausse des dépenses de l’ONÉ. La hausse enregistrée durant l’exercice 2008-2009 résulte des modifications négociées à la convention collective et à l’accroissement des ÉTP approuvés par le Conseil du Trésor. Pour l’exercice 2009-2010, la hausse provenait principalement de la décision de l’Office, rendue en février 2009, de prendre en charge la réglementation du réseau NOVA Gas Transmission Ltd. (NGTL) de TransCanada PipeLines. Par suite de l’élargissement des responsabilités de l’ONÉ, des fonds supplémentaires lui ont été accordés pour ajouter les ÉTP nécessaires. Ces postes ont été partiellement pourvus en 2009-2010.
Au cours de l’exercice 2010-2011, les dépenses ont augmenté puisque l’ONÉ a pleinement ressenti les effets de l’élargissement de sa compétence au réseau NGTL et a complété le recrutement pour les postes ÉTP supplémentaires. La hausse est également attribuable à l’initiative de revue des exigences de forage dans l’Arctique.
Interprétation de ce diagramme
Le lecteur trouvera plus d’information sur les crédits votés de l’organisme et les dépenses législatives dans la publication intitulée Comptes publics du Canada 2010-2011 (Volume II). On peut se procurer une version électronique des comptes publics dans le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada[1].