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La version originale a été signée par
L'honorable James Moore
Ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles
1.3 Résultat stratégiques et Architecture des activités de programme (AAP)
1.5 Contribution des priorités à l’atteinte des résultats stratégiques
Partie II – Analyse des activités de programme par résultat stratégique
Partie III – Renseignements supplémentaires
Le gouvernement du Canada a à cœur d’édifier un pays où l’ensemble des citoyens et citoyennes ont l’occasion de participer à la vie culturelle et économique. Notre gouvernement reconnaît l’importance des arts et de la culture dans l’atteinte de cet objectif. Les agences et organismes du portefeuille du Patrimoine canadien, comme le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), œuvrent en ce sens en nous donnant l’occasion de partager et de célébrer notre riche patrimoine historique, culturel, artistique et social.
Les Canadiens peuvent être fiers d’avoir un système de radiodiffusion particulier qui est complété par la technologie numérique. Les créateurs et les diffuseurs explorent de nouvelles plateformes et trouvent des façons novatrices de communiquer notre culture au monde. Au cours de la dernière année, le CRTC a voulu s’assurer que le système de radiodiffusion s’adapte aux technologies numériques, dans l’intérêt de tous les Canadiens.
En 2008-2009, le CRTC a adopté de nouvelles politiques visant à guider la transition du système vers un environnement de radiodiffusion totalement numérique. Il a également lancé la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus, un programme conçu pour aider les Canadiens à préserver leur vie privée. De plus, le CRTC a amélioré ses mécanismes afin de régler efficacement les conflits entre les entreprises des secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications, avec le moins de répercussions possible sur les consommateurs.
À titre de ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, c’est avec plaisir que je vous présente le Rapport ministériel sur le rendement de 2008-2009 du CRTC. Ce rapport dresse un portrait des réalisations de cet organisme et témoigne de la façon dont il appuie les priorités de notre gouvernement. Je tiens à souligner les efforts que son personnel a déployés tout au long de l’année afin de renforcer les liens qui unissent les Canadiens et ainsi contribuer à notre fierté collective.
L'honorable James Moore
C.P., député
Je suis heureux de présenter le Rapport ministériel sur le rendement du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) 2008-2009. Ce rapport permet de faire le point sur les progrès que le CRTC a réalisés au cours du dernier exercice, qui marquait d’ailleurs le 40e anniversaire du CRTC.
Le 30 septembre 2008, le CRTC a lancé avec succès la Liste nationale des numéros de télécommunication exclus, programme qui vise à réduire le nombre d’appels de télémarketing non sollicités et à protéger la vie privée des Canadiens. Une enquête indépendante a d’ailleurs révélé que les Canadiens, qui ont fait inscrire plus de six millions de numéros sur la liste, reçoivent désormais moins d’appels de télémarketing. Le CRTC continuera de surveiller l’efficacité du programme et faire observer les règles de télémarketing.
En outre, le CRTC a pris des mesures concrètes pour combler les lacunes que présentent les services 911 au pays lorsque les appels d’urgence proviennent d’un téléphone cellulaire. En effet, le CRTC a ordonné à l’industrie du sans-fil d’assortir les services 911 de fonctions évoluées d’ici le 1er février 2010. Ces fonctions permettront aux agents d’intervention de cerner avec plus de précision le lieu de l’appel.
Par la création du Fonds pour l’amélioration de la programmation locale, le CRTC s’est assuré que les télédiffuseurs oeuvrant dans les petits marchés sont en mesure d’offrir une programmation qui répond aux besoins et aux intérêts de tous les Canadiens. Dès septembre 2009, les stations de télévision desservant des marchés comptant moins d’un million d’habitants pourront compter sur cet argent pour réaliser leurs émissions locales de nouvelles et autres.
En cette ère où la convergence est devenue réalité, le CRTC a tenu une seule et même audience publique pour examiner la question de l’accessibilité des services de radiodiffusion et de télécommunication. Le CRTC a également publié son premier Rapport de surveillance des communications, lequel brosse un tableau complet du paysage canadien des communications.
Enfin, le CRTC a réagi rapidement devant le ralentissement économique mondial qui s’est amorcé à l’automne 2008. Lorsque le CRTC a planifié l’audience publique d’avril 2009 en vue du renouvellement des licences de la plupart des télédiffuseurs conventionnels privés, il a décidé de n’y aborder que les questions les plus urgentes.
Pendant quatre décennies, le CRTC a joué un rôle de premier plan dans le développement du système des communications au Canada, mais jamais de toute son histoire n’a-t-il connu une période ponctuée de changements aussi rapides ou exigeants que maintenant. Je suis fier des réalisations du CRTC dans ce monde où la converge ne cesse de s’intensifier et c’est avec impatience que je m’attaquerai aux défis économiques et technologiques que nous réserve la prochaine année.
Konrad von Finckenstein, c.r.
Président
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est un organisme indépendant qui réglemente
et surveille les systèmes canadiens de la radiodiffusion et des télécommunications dans l’intérêt public.
Le CRTC a donc pour mandat de s’assurer que le système de radiodiffusion et le système de télécommunication servent
l’intérêt du public canadien. Le CRTC s’appuie sur les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion et la
Loi sur les télécommunications pour rendre ses décisions.
Le CRTC sert l’intérêt de la population canadienne en conciliant ses besoins et les réalités économiques de l’industrie des communications. Dans l’exercice de sa fonction de réglementation, le CRTC traite les questions d’ordre économique, social et culturel. Le Conseil :
Le CRTC a été constitué en vertu de la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de 1985. Son mandat est édicté par la Loi sur la radiodiffusion de 1991 et la Loi sur les télécommunications de 1993.
La Loi sur la radiodiffusion vise à garantir que tous les Canadiens ont accès à un large éventail d’émissions canadiennes de qualité. La Loi sur les télécommunications vise à garantir notamment que tous les Canadiens ont accès à des services téléphoniques et à d’autres services de télécommunication sûrs, abordables et de qualité.
Le CRTC s’acquitte de ses responsabilités en remplissant diverses tâches inter reliées, tel que :
Le CRTC s’assurer que ses politiques sont adaptées à la réalité des nouvelles technologies et que la réglementation, lorsqu’elle s’impose, est efficace.
À titre d’organisme fédéral, le CRTC rend compte au Parlement par l’intermédiaire du ministre du Patrimoine canadien. Le CRTC est inscrit à l’annexe 1.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Son budget et ses employés sont assujettis aux politiques et aux lignes directrices du gouvernement du Canada, ce qui garantit la responsabilité envers les Canadiens et l’excellence des services qui leur sont rendus.
Diligence, transparence, équité et prévisibilité sont les quatre grands principes qui guident le CRTC dans tout ce qu’il accomplit.
Durant l’exercice 2008–2009, le CRTC a été guidé sur un grand objectif stratégique : garantir que les secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications contribuent à la prospérité culturelle, économique et sociale du Canada.
Deux activités de programme ont contribué à l’atteinte de cet objectif : la Radiodiffusion canadienne, qui traite tout spécialement des activités et des priorités de l’ensemble du secteur de la radiodiffusion, et les Télécommunications canadiennes, qui concernent les activités et les priorités du secteur des télécommunications.Dépenses prévues | Total des autorisations | Dépenses réelles |
---|---|---|
45,9 | 60,2 | 58,5 |
Ressources prévues | Ressources réelles | Écart |
---|---|---|
460 | 466 | 6 |
Objectifs et Indicateurs | Rendement de 2008-2009 | |
---|---|---|
Aucun objectif ni indicateur n’ont été fixés dans le Rapport sur les plans et priorités du CRTC de 2008–2009[1] | En 2008–2009, les deux activités de programme ont contribué à garantir le dynamisme des industries canadiennes des communications, et elles ont aidé le CRTC de mener cet objectif stratégique à bien. Par exemple :
|
|
En 2008, les revenus de l’industrie des communications ont grimpé de 6 % pour se chiffrer à 54,3 milliards de dollars[4], et représentaient près de 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada[5]. Le secteur de la radiodiffusion a généré environ le quart de ces revenus (26 %); le secteur des télécommunications ayant généré près des trois quarts (74 %). |
||
Le CRTC incite les entreprises de radiodiffusion et de télécommunications à résoudre leurs différends en faisant appel à diverses méthodes de règlement telles que la médiation par un tiers indépendant, des négociations ou autres. Cependant, l’intensification de la concurrence dans un univers de convergence où la réglementation diminue fait en sorte que le CRTC aura davantage de différends à résoudre. En 2008–2009, le CRTC a adopté de nouvelles procédures concernant le règlement des différends et il s’est doté d’une équipe distincte qui s’occupe des dossiers d’arbitrage de l’offre finale et des audiences accélérées. Grâce à ces mesures, les partis disposent d’un cadre plus prévisible et plus efficace, ce qui leur permet d’offrir de meilleurs produits et services aux Canadiens. En 2008–2009, le CRTC a contribué au règlement de 61 différends. |
Activité de programme | 2007-2008 Dépenses réelles [6] |
2008-09 | Concordance avec les résultats du gouvernement du Canada | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles[8] |
|||
Radiodiffusion canadienne | 29,0 | 24,6 | 24,6 | 32,3 | 31,1 | Une culture et un patrimoine canadiens dynamiques (voir note 1) |
Télécommunications canadiennes | 26,6 | 21,3 | 21,3 | 27.9 | 27,4 | Un marché équitable et sécurisé (voir note 2) |
Total | 55,6 | 45,9 | 45,9 | 60,2 | 58,5 |
Note 1 : La contribution du CRTC au résultat du gouvernement du Canada, « Une culture et un patrimoine canadiens dynamiques », est très étendue. En effet, le CRTC adopte des mesures réglementaires et non réglementaires destinées à créer les conditions nécessaires pour que le système offre ce qu’il y a de mieux en matière de qualité, de diversité et d’accès au chapitre de la programmation canadienne. Ces mesures, qui comprennent notamment des obligations fixant des seuils en matière de diffusion et de dépenses, permettent de garantir que le système canadien de radiodiffusion est de contenu nettement canadien et appuient les artistes et les producteurs canadiens en créant une demande pour les produits.
Note 2 : Au cours du dernier exercice financier, le CRTC a contribué de différentes façons au résultat du gouvernement du Canada « Un marché équitable et sécurisé ». Par exemple, le CRTC a :
Priorités opérationnelles | Type[7] | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
1. La programmation canadienne qui reflète la diversité canadienne | Résultat statégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité culturelle, sociale et économique du Canada. |
||
a) Reflet de la dualité linguistique du Canada | Permanente | Satisfait à toutes les attentes[8]
|
Grâce aux efforts qu’il consacre à des projets qui favorisent la dualité linguistique du Canada, le CRTC encourage l’accès à une programmation plus diversifiée et favorise un essor culturel plus marqué. |
b) Examens stratégiques axés sur les objectifs énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion | Nouvelle | Satisfait à presque tous les attentes[10]
|
Ce processus d’examen fondamental et tous les suivis connexes ont contribué à l’établissement de cadres réglementaires et stratégiques régissant le financement et la création d’émissions canadiennes ainsi que l’accès des Canadiens à cette programmation. L’ensemble de ce processus a également permis au CRTC de réaliser un examen étendu du cadre de distribution concernant la programmation canadienne et étrangère. |
c) Diversité culturelle | Satisfait à toutes les attentes
|
Le CRTC permet l’accès à une programmation plus diversifiée aux Canadiens. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
2. Les Canadiens ont accès au système de radiodiffusion | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité culturelle du Canada. |
||
a) Introduction de nouveaux services | Déjà établie | Satisfait à toutes les attentes
|
En cette ère des nouveaux médias, le passage des médias canadiens au numérique accroît la prospérité culturelle. Cette tendance permettra un plus grand accès au contenu canadien à partir de diverses plateformes numériques. |
b) Accès aux services pour les personnes handicapées | Déjà établie | Satisfait à toutes les attentes
|
Garantir un meilleur service aux personnes ayant une déficience visuelle contribue à accroître la prospérité culturelle et sociale du Canada. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
3. Une réglementation efficace et efficiente de la radiodiffusion | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité culturelle, sociale et économique du Canada. |
||
a) Nouvelles mesures réglementaires simplifiées | Déjà établie | Satisfait à toutes les attentes
|
En simplifiant les mesures de réglementation en radiodiffusion, le CRTC favorise le recours au libre jeu du marché dans la plus grande mesure du possible. Lorsque la réglementation s’impose, le CRTC s’engage à appliquer des mesures ciblées et le moins interventionniste possible. Cette approche offre une latitude tout en maintenant la réglementation essentielle pour la prospérité culturelle et économique. |
b) Accélération des procédures pour les audiences publiques | Nouvelle | Satisfait dans une certaine mesure les attentes [12]
|
Le traitement accéléré et les normes de service permettent à l’industrie de la radiodiffusion d’obtenir des décisions rapides et prévisibles, ce qui contribue à la prospérité économique. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
4. Nouveaux médias | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité sociale, culturelle et économique du Canada. |
||
Initiative sur les nouveaux médias | Déjà établie | Satisfait à presque tous les attentes [14]
|
L’étude a constitué une excellente source de renseignements en prévision de l’instance publique, qui a examiné la question de la radiodiffusion dans les nouveaux médias. L’instance a également servi à vérifier si l’approche du CRTC d’exempter les entreprises de radiodiffusion néomédiatique et des entreprises de télédiffusion mobile convient toujours. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
5. Convergence des industries | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité économique et culturelle du Canada. |
||
Examen de l’environnement en convergence | Nouvelle | Satisfait à presque tous les attentes [15]
|
En procédant de manière plus efficace et avec plus d’exactitude pour recueillir les données et produire les rapports, le CRTC brosse un tableau plus complet de l’industrie des communications. Grâce à cette collaboration avec les ministères fédéraux (en particulier Industrie Canada et Statistique Canada), le CRTC a réussi à s’acquitter de la collecte de données et de la production de rapports de manière plus efficace et avec une plus grande exactitude. Il a également permis aux secteurs réglementés d’accroître leur efficacité du fait qu’il a allégé leurs obligations en matière de rapports. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
6. Acquisitions, transferts de propriété et autres transactions | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité économique du Canada |
||
a) Examen des transactions de propriété | Perma-nente |
Satisfait à toutes les attentes
|
L’évaluation des demandes s’est faite à la lumière d’une série de critères, dont les retombées économiques, et dans le contexte de la diversité des voix. |
b) Simplification de la collecte et de l’examen des documents annuels | Nouvelle | Satisfait à toutes les attente
|
L’assouplissement du processus de dépôt des documents sur la propriété permet d’obtenir plus de latitude et allège le fardeau administratif des radiodiffuseurs et du CRTC. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
8.Accès des Canadiens à des services de télécommunication fiables et de grande qualité | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints dans le cadre de cette priorité contribuent à la prospérité sociale du Canada. |
||
a) Initiatives visant à faciliter l’accès – Examen du cadre de réglementation | Déjà établie | Dépasse les attentes [17]
|
Le CRTC prévoit que l’issue de cette instance posera les jalons d’un système de communications apte à répondre aux besoins évolutifs des Canadiens et de l’industrie des communications. |
b) Liste nationale des numéros de télécommuni-cation exclus (LNNTE) | Déjà établie | Dépasse les attentes[18]
|
Le CRTC a lancé la LNNTE afin de protéger les Canadiens contre les appels de télémarketing non désirés et de les aider à préserver leur vie privée. |
c) Enquêteur délégataire | Nouvelle | Satisfait dans une certaine mesure les attentes [20]
|
Les enquêtes et suivis aux plaintes contribuent à diminuer les appels de télémarketing non désirés. |
d) Application des règles et enquête sur les compagnies en état d’infraction | Nouvelle | Satisfait à toutes les attentes
|
Le CRTC sévit lorsqu’il y a utilisation abusive de la LNNTE, et ce, afin de protéger les Canadiens. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
9. Mise en oeuvre des objectifs de la Loi sur les télécommunications en favorisant les forces du marché | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints à l’égard de cette priorité contribuent à la prospérité économique en favorisant le plus possible le libre jeu du marché. |
||
a) Abstention locale | Perma-nente |
Satisfait à toutes les attentes
|
Les fournisseurs de service bénéficient d’un allègement de la réglementation associée à leurs activités, ce qui aide l’industrie à opérer dans un environnement concurrentiel. |
b) Mise en oeuvre de nouvelles instructions | Nouvelle | Dépasse les attentes [22]
|
En simplifiant les procédures liées aux télécommunications, y compris les mécanismes d’approbation des tarifs des entreprises de services locaux concurrentes et des services de détail, le CRTC a allégé le fardeau réglementaire des entreprises de télécommunications et a renforcé le caractère prévisible de l’environnement commercial canadien. |
Priorités opérationnelles | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
10. Réglementation efficace et efficiente des télécommunications | Résultat stratégique 1 Les résultats atteints à l’égard de cette priorité favorisent la prospérité économique et sociale. |
||
a) Auto-réglementation de l’industrie | Déjà établie | Satisfait à toutes les attentes
|
Les Canadiens disposent dorénavant d’un recours clair pour déposer des plaintes au sujet des services de télécommunications non réglementés. |
b) Simplification des procédures en matière de télécommuni-cations | Déjà établie | Satisfait à toutes les attentes
|
En diminuant et en simplifiant les dépôts de tarifs, le CRTC permet d’écourter les délais et de réduire les coûts de la réglementation. Le respect des normes de service garantit la diligence et la prévisibilité, ce qui aide les entreprises de télécommunications à planifier leurs activités et l’industrie à alléger son fardeau. |
Priorités en matière de gestion | Type | Progrès accomplis | Liens avec les résultats stratégiques |
---|---|---|---|
11. Projets liés aux ressources humaines | Résultat stratégiques 1 Le CRTC s’est engagé à maintenir et à promouvoir une main-d’oeuvre hautement qualifiée pouvant s’adapter aux industries des communications qui évoluent sans cesse. |
||
a) Modernisation de la gestion des ressources humaines | Nouvelle | Satisfait à presque tous les attentes [26] Dans le cadre de sa planification stratégique sur l’Orientation future, le CRTC a fixé cinq priorités liées aux ressources humaines, soit la normalisation des postes, la planification de la continuité, le développement de la direction, l’université du CRTC et la rotation des emplois. Le CRTC a terminé la première phase de la mise en œuvre des priorités, sauf la dernière. |
|
b) Formation et recyclage | Déjà établie | Satisfait à presque tous les attentes[27] Le CRTC a offert des possibilités de formation et d’éducation au personnel, notamment lors du Salon d’orientation, des Radiodiffusion et Télécommunications 101, d’ateliers et de séances du transfert des connaissances des employés qui partent à la retraite. |
|
c) Recrutement et embauche | Déjà établie | Satisfait dans une certaine mesure les attentes [28]
|
|
d) Plan de relève |
Nouvelle | Satisfait à toutes les attentes
|
|
e) Diversité | Déjà établie | Satisfait dans une certaine mesure les attentes[29]
|
Aucune analyse des risques n’a été présentée dans le RPP 2008–2009.
Postevoté ou législatif | Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes | 2006-07 Dépenses réelles |
2007-08 Dépenses réelles |
2008-09 Budget principal des dépenses |
2008-09 Dépenses réelles |
---|---|---|---|---|---|
45 | Dépenses de programmes | 2,3 | 9,9 | - | 12,2 |
(S) | Contributions au régime d’avantages sociaux des employés | 5,4 | 5,5 | 5,5 | 5,9 |
Total | 7,7 | 15,4 | 5,5 | 18,1 |
Les dépenses réelles ont augmenté en 2007–2008 et 2008–2009. Pendant cette période, le CRTC a obtenu un financement temporaire pour faire face à la charge de travail accrue liée à ses responsabilités de nature réglementaire et légale. Les montants correspondants à ces trois années comprennent également des reports autorisés du budget de fonctionnement et des transferts de crédits du Conseil du Trésor applicables.
La circulaire de radiodiffusion CRTC 2007‑9 et la circulaire de télécom CRTC 2007‑18 du 21 décembre 2007 contiennent des détails sur les hausses approuvées et l’incidence sur la facturation pour les industries de la radiodiffusion et des télécommunications. Pour en savoir plus au sujet de ces décisions, on peut consulter : http://crtc.gc.ca/fra/archive/2007/c2007-9.htm.
CRTC actual spending totalled $58.5 million in 2008-09 ($18.1 million related to voted and statutory items and $40.4 million for expenditures netted against revenue (i.e. vote-netted revenue – see section on Sources of Respendable and Non-respendable Revenue for additional information)).
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
---|---|---|---|---|---|
Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
24,6 | 32,3 | 31,1 | 248 | 239 | 9 |
Résultats attendus |
Objectifs et Indicateurs |
État du rendement |
Sommaire du rendement |
|
---|---|---|---|---|
Atteindre les objectifs stratégiques sociaux et culturels énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion en assurant une prédominance du contenu canadien et en fournissant aux Canadiens un accès au système de radiodiffusion, à titre d’auditeurs et de participants au sein de l’industrie. | Aucun objectif ni indicateur n’ont été précisés dans le RPP 2008– 2009 du CRTC. |
Satisfait à tous Le CRTC a publié quelque 355 décisions en matière de politiques et de réglementation, notamment des décisions réitérant la prédominance des services de programmation canadienne. De plus, il a amorcé un processus en matière de politique concernant l’octroi de licence par groupes de propriété aux stations de télévision conventionnelle afin d’en fixer le cadre de réglementation. |
Nonobstant le contexte économique actuel, le secteur de la radiodiffusion demeure majoritairement canadien. De nombreuses mesures ont été amorcées ou mises en place en 2008–2009 afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de la politique de la Loi sur la radiodiffusion ou d’appuyer l’industrie dans un contexte économique difficile. |
|
Étudier les nouveaux médias et la façon dont ils contribuent à l’atteinte des objectifs énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion | Satisfait à tous Le CRTC a mené à bon port une instance publique visant à examiner les possibilités et les enjeux associés à la radiodiffusion néomédiatique et à établir des politiques adéquates, en prévision de la décision du Conseil à être publiée en juin 2009. |
L’instance a permis de se pencher sur la radiodiffusion dans le contexte des nouveaux médias et de se demander si la réglementation du Conseil dans le cadre d’ordonnances d’exemption applicables aux entreprises de radiodiffusion néomédiatique et aux entreprises de télédiffusion mobile continue d’être appropriée. |
La radiodiffusion canadienne apporte une contribution importante à l’économie canadienne et à l’identité culturelle des Canadiens. Le CRTC assure que les Canadiens ont accès à une variété d’émissions canadiennes de qualité.
En 2008, les recettes totales de la radiodiffusion canadienne se chiffraient à 14 milliards de dollars, une hausse de 7 % par rapport à l’année précédente. De ce total, 11 % provenait des activités des radiodiffuseurs, 39 % des télédiffuseurs et 50 % des activités de diffusion des entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR).
L’industrie de la radiodiffusion emploie plus de 32 700 Canadiens, offre un large éventail de services qui relient les entreprises et les citoyens canadiens, et contribue à leur prospérité économique, culturelle et sociale.
En 2008, les diffuseurs ont versé plus de 2,5 milliards de dollars pour les activités de développement, de création et de promotion associées au contenu et aux talents canadiens.
Les émissions de nouvelles et de divertissement diffusées par les centaines de services canadiens de télévision, ainsi que l’information et la musique diffusées par les centaines de services radiophoniques canadiens jouent un rôle clé dans le reflet de l’identité culturelle canadienne.
Au moyen de ses activités de surveillance et de réglementation, le CRTC garantit que tous les Canadiens ont accès à une vaste gamme de services de programmation canadienne et étrangère. Il garantit également la prédominance des services.
Démonstration – faits et statistiques
Au 31 décembre 2008, il y avait quelque 707 services de télévision autorisés à diffuser au Canada, soit une hausse de 3
% par rapport à 2007. De ce nombre, 24 % offraient des services de télévision conventionnelle, et 29 % des services canadiens
spécialisés, à la carte et de vidéo sur demande. Les autres 47 % offraient des services axés sur la communauté ainsi que
la distribution autorisée de services étrangers par satellite.
Les stations de télévision conventionnelle doivent réserver annuellement au moins 60 % de leur programmation et au moins
50 % de leur grille-horaire en soirée (de 18 h à minuit) à des émissions canadiennes, et diffuser au moins huit heures par
semaine, aux heures de grande écoute, d’émissions prioritaires comme des dramatiques, documentaires, émissions musicales
et de variétés. Les groupes de propriété de stations de télévision de langue anglaise sont tenus de garantir qu’au moins
75 % de leur programmation prioritaire est produite par des sociétés de production indépendante. TVA doit pour sa part consacrer
des sommes minimales de 20 millions de dollars par an à des émissions de langue française produites par des sociétés indépendantes.
Quelque 90 % des foyers canadiens souscrivent à un service de distribution de radiodiffusion auprès d’une entreprise de distribution par câble ou par satellite.
Les chaînes de télévision qui offrent des services facultatifs doivent diffuser un nombre minimal d’émissions canadiennes et consacrer un pourcentage minimal de leurs recettes à la production d’émissions canadiennes, en fonction de la nature ou du genre du service de programmation.
En tenant compte du contexte économique et de sa situation financière, le CRTC a produit des résultats valables pour les Canadiens, à la fois par ses activités prévues et non prévues, grâce à son activité de programme Radiodiffusion canadienne et a réussi à s’acquitter pleinement de son mandat en vertu de la Loi sur la radiodiffusion.
Résultats liés aux activités prévues
Revue de la règlementation
Au cours du dernier exercice financier, parmi les autres mesures culturelles et économiques adoptées, le CRTC a apporté
de nombreuses modifications à son approche en matière de politique et de réglementation. Par exemple, en avril 2008,
le Conseil a tenu une audience publique pour examiner le cadre de réglementation des entreprises de distribution de radiodiffusion
et des services de programmation facultatifs.
Octroi, modification et renouvellement de licences
En 2008–2009, le Conseil a examiné 502 demandes associées à de nouveaux services, à des modifications ou à des renouvellements
de licences. Il a tenu 14 audiences publiques échelonnées sur 54 jours, et publié 97 avis pour accuser réception de demandes
et solliciter des observations sur diverses questions liées à des politiques.
Les processus ont donné lieu à 19 529 observations ou interventions, ce qui représente une hausse de 9 % des activités de réglementation du CRTC par rapport à l’exercice 2007-2008.
Résultats partiellement réalisés
Comme expliquées à la partie I, certaines des attentes prévues quant aux résultats du Conseil n’ont pas été entièrement
satisfaites. Trois raisons principales peuvent expliquer la situation :
1. Au cours du dernier semestre de l’exercice, la diminution importante des recettes publicitaires a entraîné des situations difficiles pour les radiodiffuseurs conventionnels. Par conséquent, le CRTC a revu son approche traditionnelle concernant le renouvellement de licences des stations de télévision conventionnelle. Le Conseil a annoncé un processus public en deux étapes visant à limiter la portée des audiences d’avril 2009 portant sur le renouvellement de licences afin d’examiner des mesures d’allégement réglementaire ou de soutien destinées aux diffuseurs conventionnels. De plus, il a annoncé qu’il amorcerait une instance portant sur les politiques à l’automne 2009 afin de se pencher sur les modalités et les conditions entourant les octrois de licences par groupes de propriété, s’interroger sur les autres mécanismes de soutien possible pour la programmation locale et établir les seuils minimaux appropriés que les télédiffuseurs de langue anglaise sont tenus de consacrer à la programmation canadienne.
2. Lors de la planification de ses activités pour 2008–2009, le CRTC prévoyait une hausse de son budget provenant des droits de licences. Par contre, en raison du déclin économique, le Conseil a décidé d’y renoncer. Il a donc annulé certaines activités, notamment la création d’un processus d’audience accéléré et de normes de service connexes.
3. Quatre principales activités non planifiées l’ont emporté sur certaines activités prévues et ont fait appel aux ressources du CRTC.
Importants résultats liés aux activités non planifiées
Propriété de TQS
Au printemps 2008, TQS inc. était techniquement en faillite. En juin 2008, le CRTC a tenu une audience publique et publié
une décision approuvant le transfert du contrôle effectif du réseau de télévision et le renouvellement des licences de télédiffusion.
Le processus s’est tenu dans un contexte où les délais étaient extrêmement serrés et les pressions du public nombreuses; la demande a en effet été reçue seulement quelques semaines avant la tenue de l’audience, le service de télévision était sur le point de cesser ses activités, et les nouveaux propriétaires menaçaient de renoncer à l’acquisition si le CRTC n’éliminait pas l’exigence que ce service diffuse de nouvelles émissions.
En fin de compte, le CRTC est parvenu à un équilibre acceptable. Compte tenu de la situation financière de TQS, les nouveaux propriétaires ont obtenu un allégement au chapitre de la diffusion de nouvelles locales, réduisant leur obligation de diffuser de telles émissions à deux heures par semaine, à Montréal et à Québec, à la condition que ces obligations soient revues au printemps 2011.
Instances liées à un décret
i) Décret portant sur la disponibilité des services de radiodiffusion dans les communautés francophones et anglophones minoritaires
Dans le décret C.P. 2008-1293, la gouverneure en conseil a demandé au CRTC de consulter le public et de faire rapport sur trois questions le 31 mars 2009. Le Conseil devait :
Malgré un calendrier de projets de réglementation extrêmement chargé, le CRTC a tenu une audience publique du 13 au 16 janvier 2009, a examiné et pris en considération les observations écrites soumises auparavant ainsi que les arguments exposés lors de l’audience, et déposé son rapport le 30 mars 2009.
ii) Décrets portant sur l’octroi de licences à de nouveaux services radiophoniques devant desservir Ottawa et Gatineau
Le 26 août 2008, dans la décision de radiodiffusion CRTC 2008-222, le CRTC a approuvé les demandes présentées par Astral
Media Radio inc. et par Frank Torres, au nom d’une société devant être constituée, en vue d’exploiter de nouvelles stations
commerciales de radio FM de langue anglaise devant desservir Ottawa et Gatineau.
Le 20 novembre 2008, en vertu des décrets C.P. 2008-1769 et C.P. 2008-1770, la gouverneure en conseil a renvoyé la décision
au Conseil pour réexamen et nouvelle audience.
Les décrets exprimaient l’opinion qu’il est essentiel que, dans le cadre de son réexamen et de la nouvelle audience, le
Conseil étudie et explique sa façon d’évaluer les besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire
et comment elle s’applique au cas présent.
Le Conseil a tenu une audience publique à compter du 31 mars 2009 afin d’examiner ces demandes. Le processus sera parachevé
au début de l’exercice 2009–2010.
Guichet unique pour les petites entreprises
La mise en place d’un guichet unique pour les petites entreprises de radiodiffusion a été lancée en novembre 2008 afin de
faciliter le processus de demandes de licences. Au 31 mars 2009, l’équipe de liaison du secteur de la Radiodiffusion avait
traité 375 demandes de renseignements.
En réalisant ses résultats tout au long de l’exercice financier 2008-2009, le CRTC a appris certaines leçons, telles que :
Ressources financières 2008-2009 (millions de dollars) |
Ressources humaines 2008-2009 (ETP) |
||||
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Dépenses prévues |
Total des autorisations |
Dépenses réelles |
Ressources prévues |
Ressources réelles |
Écart |
21,3 | 27,9 | 27,4 | 21,2 | 22,7 | 15 |
Résultats attendus |
Objectifs et Indicateurs | État du rendement |
Sommaire du rendement |
---|---|---|---|
Veiller à ce que les Canadiens aient accès à des services téléphoniques fiables ainsi qu’à d’autres services de télécommunication de qualité, à des prix abordables, en favorisant une confiance accrue dans les forces du marché et en s’assurant que la réglementation, là où elle est nécessaire, est efficace et efficiente. |
Aucun objectif ni indicateur n’ont été précisés dans le RPP 2008– 2009 du CRTC. | Satisfait à tous Les Canadiens peuvent compter sur une industrie des télécommunications qui bénéficie de plus en plus d’un allégement de la réglementation, qui favorise le libre jeu du marché et qui continue à offrir des services de télécommunication fiables, abordables et de haute qualité. |
Les principales réalisations énoncées ci-après ont contribué aux résultats attendus associés à l’activité de programme Télécommunications canadiennes :
|
Au moyen de ses activités de surveillance et de réglementation, le CRTC garantit que tous les Canadiens bénéficient de services de télécommunications fiables, abordables et de haute qualité, peu importe où ils vivent. Le CRTC doit veiller à ce que le marché soit concurrentiel et ne réglementer que si les forces du marché ne protègent pas les intérêts des consommateurs.
Voici quelques exemples d’avantages directs dont profitent les Canadiens :
Le Canada se compare avantageusement aux autres pays. Parmi les pays du G7, le Canada arrive au premier rang en ce qui a trait au nombre de foyers ayant accès aux services à la large bande. Les prix des services filaires et sans fil correspondent aux prix moyens d’autres pays[33].
En 2008–2009, le CRTC a atteint les résultats attendus et respecté ses engagements liés à l’activité de programme Télécommunications canadiennes. Le Conseil a satisfait aux attentes énoncées dans le RPP 2008–2009.
Le rendement du CRTC concernant cette activité de programme est principalement décrit à la partie I. Les quatre activités suivantes en sont des exemples de réalistions-clés :
Simplification des procédures en matière de télécommunications
Grâce à ses efforts visant à simplifier ses processus de réglementation, notamment les mécanismes d’approbation des demandes
tarifaires des entreprises de services locaux concurrentes concernant les services de détail, le CRTC a contribué à créer
un environnement commercial plus efficace pour l’industrie des télécommunications. La simplification des procédures a allégé
le fardeau réglementaire des fournisseurs de services de télécommunications. En raison des changements récents effectués
par le CRTC, les fournisseurs de services bénéficient d’un allégement de la réglementation dans l’exercice de leurs activités,
et les décisions du CRTC sont publiées plus rapidement, ce qui profite à l’industrie.
Parmi les autres mesures, le CRTC a adopté les suivantes :
Gestion du trafic Internet
En avril 2008, l’Association canadienne des fournisseurs Internet (ACFI) a demandé au CRTC d’ordonner à Bell Canada de cesser
ses pratiques de « gestion du trafic »[34] associées aux services de lignes numériques
à paires asymétriques et aux services de gros connus sous le nom de services d’accès par passerelle (SAP). La gestion du
trafic s’entend du ralentissement de la vitesse de transfert d’applications (ou de fichiers) de poste à poste au cours des
périodes de pointe. Bell Canada a amorcé la gestion du trafic Internet de ses abonnés des services de détail en octobre
2007 et celui des clients des SAP des fournisseurs de services Internet en mars 2008.
Le 20 novembre 2008, le Conseil a rejeté la demande de l’ACFI, mais a amorcé une instance visant à examiner les pratiques de gestion du trafic Internet actuelles et nouvelles dont la portée dépassait celle de l’instance initiale. L’ACFI en a appelé depuis de cette décision du CRTC.
Nouveau cadre réglementaire applicable aux petites compagnies de téléphone locales
Le CRTC a établi un cadre de réglementation pour la mise en œuvre du transfert des numéros de services sans fil dans les
territoires d’exploitation des petites compagnies de téléphone locales, à la fin de 2008. De plus, il a amorcé un processus
afin de fixer un cadre d’abstention de la réglementation applicable aux services locaux dans ces mêmes territoires.
Services 911 sans fil
Au cours de la dernière année, le Conseil a fait des progrès importants au chapitre de la protection des Canadiens en modifiant
les services d’urgence 911 pour les abonnés des services sans fil. Parfois, les intervenants en cas d’urgence ont de la
difficulté à localiser une personne qui compose le 911 à partir d’un appareil sans fil, de sorte que le CRTC a demandé aux
fournisseurs de services sans fil de résoudre le problème sur le plan technique.
Par conséquent, l’industrie a trouvé une solution au moyen d’une technologie spécialisée, telle que le système de positionnement global, afin d’améliorer la sécurité du public. Le CRTC a exigé que les fournisseurs mettent à niveau leurs services d’urgence 911 d’ici au 1er février 2010.
En réalisant ses résultats tout au long de l’exercice financier 2008-2009, le CRTC a appris certaines leçons, telles que :
Condensée état de la situation financière À la fin de l'exercice (Mars 31, 2009) |
Variation en % |
2009 | 2008 |
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Actif | |||
Total de l'actif | 37 % | 4,1 | 3,0 |
Total | 37 % | 4,1 | 3,0 |
Passif | |||
Total du passif | 2% | 17,5 | 17,1 |
Équité | |||
Total des capitaux propres | -5% | (13,4) | (14,1) |
Total | 37% | 4,1 | 3,0 |
Condensée déclaration des opérations De l'exercice (terminé Mars 31, 2009) |
Variation en % |
2009 | 2008 |
---|---|---|---|
Dépenses | |||
Total des dépenses | 9% | 75,4 | 68,9 |
Chiffre d'affaires | |||
Total des revenus | 2% | 55,9 | 54,9 |
Coût net des opérations | 39% | 19,5 | 14,0 |
On peut obtenir une copie complète des états financiers à l’adresse : http://www.crtc.gc.ca/eng/publications1.htm
Le tableau Sources des revenus disponibles et des revenus non disponibles est affiché sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor à l’adresse suivante : www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/st-ts-fra.asp
Le tableau Frais d’utilisation/ frais externes du CRTCest affiché sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor à l’adresse suivante : www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/st-ts-fra.asp.Une liste complète des conseillers du CRTC se trouve à l’adresse suivante : http://www.crtc.gc.ca/fra/about/commissioners.htm.
[1] Le RPP du CRTC de 2008‑2009 est disponible à l’adresse suivante : http://crtc.gc.ca/fra/publications/reports/rpps/2008_09.htm
[2] L’abstention est le pouvoir de s’abstenir de réglementer des services précis que la Loi sur les télécommunications confère au CRTC dans la mesure où l’exercice de ce pouvoir va dans le sens des objectifs de la politique énoncés dans la Loi.
[3] Le CPRST offre aux clients résidentiels et aux petites entreprises un recours efficace, accessible et axé sur le consommateur auquel ils peuvent faire appel lorsqu’ils n’arrivent pas à résoudre un problème avec leur fournisseur de services de télécommunication. Le CPRST a pour mandat de traiter les plaintes des consommateurs et des petites entreprises au sujet des services déréglementés.
[4] Les chiffres présentés dans ce rapport sont tirés des données du CRTC, à moins d’indication contraire.
[5] Source : Statistique Canada. En 2008, le Canada a affiché un PIB d’environ 1,2 billion de dollars.
[6] Les dépenses réelles ont effectivement augmenté en 2007‑2008 et en 2008‑2009. Durant cette période, le CRTC a reçu un financement supplémentaire pour absorber la charge supplémentaire de travail dans le cadre de ses responsabilités légales et réglementaires. Durant ces exercices, le budget comprenait également des montants autorisés du report du budget de fonctionnement ainsi que les virements de crédits applicables du Conseil du Trésor. Les détails relatifs aux augmentations approuvées et à leur incidence sur les droits facturés aux industries de la radiodiffusion et des télécommunications sont présentés dans la circulaire de radiodiffusion 2007‑9 et dans la circulaire de télécommunication 2007‑18 en date du 21 décembre 2007. Il est également possible d’obtenir plus d’information sur ces décisions en consultant l’adresse suivante : http://crtc.gc.ca/fra/archive/2007/c2007-9.htm.
[7] Définition des types : priorité déjà établie – établie au cours du premier ou du deuxième exercice précédant l’exercice visé dans le rapport; priorité permanente – établie au moins trois exercices avant l’exercice visé dans le rapport; priorité nouvelle – établie au cours de l’exercice 2008-2009.
[8] L’attribution des cotes d’évaluation du rendement est expliquée en détail à : http://www.crtc.gc.ca/fra/publications/reports/rmr1-dpr1.htm
[9] Le rapport est disponible à : http://www.crtc.gc.ca/fra/backgrnd/language/lo0903-ol0903.htm
[10] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique que « le CRTC entend tirer ses conclusions au début de 2008 » par rapport à sa politique sur les grands succès. Or, il a publié la politique en février 2009.
[11] Service en langue française offert aux personnes ayant une déficience visuelle.
[12] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique qu’« en 2008-2009, le CRTC entend : […] élaborer des normes de services connexes [processus accéléré]; augmenter le nombre d’audiences publiques […] ».
[13] Des 138 demandes traitées en 2008–2009, plus de 50 concernaient le renouvellement de licences de câblodistribution. La majorité de ces renouvellements exigeaient d’examiner le rendement des titulaires sur une période de 15 ans de manière à tenir compte des changements importants concernant les cadres de réglementation ainsi que des problèmes liés au non-respect des conditions. Comme tous les renouvellements ont été finalisés avant la date d’expiration des licences fixée au 31 août 2008, le délai de traitement au-delà de huit mois n’a eu aucune incidence concrète sur les titulaires.
[14] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique que « la troisième étape du projet consistera à amorcer des instances publiques en vue d’aborder les problèmes et les solutions et de déterminer la position à prendre à l’égard des pouvoirs publics ».
[15] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique que « le CRTC se penchera sur cet environnement de convergence afin de mieux saisir son impact sur les politiques et les règlements actuels ».
[16] Mise en œuvre d’une procédure de dépôt annuel des renseignements relatifs à la propriété de radiodiffusion, Bulletin d’information, Ottawa, le 21 novembre 2008.
[17] Le CRTC a dépassé les attentes en matière de mise en œuvre prévues dans le RPP de 2008‑2009. Par exemple, le RPP indique qu’« au cours de l’année prochaine, le CRTC entend revoir son cadre concernant l’accès des personnes handicapées aux services de communication ». À l’origine, l’examen devait essentiellement porter sur l’accès accru des personnes handicapées aux services de télécommunication.
[18] Le CRTC a dépassé les attentes en matière de mise en œuvre prévues dans le RPP de 2008‑2009. Par exemple, le RPP indique que : « on prévoit que la liste sera lancée le 30 septembre 2008 ». Les prévisions quant au nombre d’inscriptions sur la liste reposaient en partie sur l’expérience de l’Australie, où les inscriptions au registre national se chiffraient à plus de 2,3 millions après la première année de fonctionnement du programme.
[19] Enquête VoxPop - Voice of the people, réalisée par Harris-Decima pour l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM), mars 2009.
[20] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique que « dans la décision intitulée Délégation des pouvoirs d’enquête du Conseil concernant les plaintes déposées en vertu des Règles sur les télécommunications non sollicitées (décision de télécom CRTC 2008‑6), le Conseil a établi que les pouvoirs d’enquête (…) seront délégués à un tiers ».
[21] Une circonscription est l’unité de base d’une entreprise de services locaux titulaires associée à l’administration et à la fourniture de services téléphoniques.
[22] Les résultats à l’égard de la priorité 9.b dépassent les attentes. En effet, le RPP 2008-2009 indiquait ce qui suit concernant cette priorité : « […] le CRTC a créé un plan d’action triennal comportant un calendrier pour l’examen des mesures de réglementation […]. Au cours de l’année prochaine, le CRTC poursuivra l’examen des mesures de réglementation énumérées dans son plan d’action. » En plus de l’ensemble des mesures prévues pour 2008-2009, deux mesures prévues pour 2009-2010 ont été examinées en 2008-2009.
[23] Un groupe de partageurs désigne un groupe d’au moins deux personnes qui utilisent, en vertu d’une entente ne comportant pas de revente, les services de télécommunications loués d’une compagnie. Les règles régissant les groupes de partageurs permettent aux petits utilisateurs de combiner leur utilisation d’un service de télécommunications afin d’obtenir un avantage économique de l’utilisation partagée (tarifs à rabais), un avantage qui n’est offert autrement qu’aux gros clients.
[24] Les demandes de type 1 concernent généralement un nombre restreint de parties et ne soulèvent aucun enjeu de politique important.
[25]Les demandes de type 2 concernent de nombreuses parties ou soulèvent des enjeux de politique importants.
[26] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique : « […] le CRTC continuera à maximiser la flexibilité qui lui est offerte par les nouvelles lois pour attirer, recruter et développer du personnel ayant le talent et l’expertise nécessaires […] ».
[27] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique : « […] le CRTC fournira une variété d’occasions de formation et de [recyclage] ». La principale activité prévue a été l’élaboration d’un plan de formation pour les employés et les gestionnaires.
[28] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique : « […] le CRTC vient de terminer avec succès sa première campagne de recrutement postsecondaire 2007/2008. […] Le CRTC lancera une nouvelle campagne en septembre 2008 ».
[29] Certaines activités prévues dans le RPP 2008-2009 ont été réalisées en partie seulement ou n’ont pas été mises en œuvre comme prévu. Par exemple, le RPP indique : « […] le CRTC s’est engagé à ce que 30 % de ses nouvelles recrues pour 2008‑2009 soient des minorités visibles ».
[30] Définition de l’activité de programme Radiodiffusion canadienne : la Loi sur la radiodiffusion impose au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes la responsabilité de réglementer et de surveiller les radiodiffuseurs et les services de radiodiffusion, incluant la radio, la télévision, la câblodistribution et les systèmes de radiodiffusion directe par satellite, par voie d’attribution de licences. Le programme est important, car il garantit la prédominance du contenu canadien et le plein accès des Canadiens au système de radiodiffusion, à titre d’auditeurs ou de participants de l’industrie.
[31] Définition de l’activité de programme Télécommunications canadiennes : la Loi sur les télécommunications impose au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes la responsabilité de réglementer et de surveiller l'industrie des télécommunications, en approuvant les tarifs et en favorisant la concurrence. Ce programme permet aux Canadiens d’avoir accès à des services téléphoniques fiables et autres services de télécommunication de grande qualité, à des prix raisonnables, grâce à l’influence de plus en plus grande des forces du marché et grâce à une réglementation efficace et efficiente, au besoin.
[32] Ce chiffre correspond à la moyenne des données totales mensuelles entre avril 2008 et mars 2009 de Statistique Canada. Tableau 281-0023 – Emploi (l’EERH), estimations non désaisonnalisées, selon le type d’employé pour une sélection d’industries selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN), mensuel (personnes), CANSIM (base de données).
[33] Des données détaillées sur la façon dont le Canada se compare à l’échelle internationale figurent dans le Rapport de surveillance des communications 2009 (http://www.crtc.gc.ca/fra/publications/reports/policymonitoring/2009/cmr.htm).
[34] Dans sa demande, l’ACFI évoque également les activités de Bell Canada visant à « lisser », à « restreindre » et à « étrangler » le trafic Internet. Le terme « gestion du trafic » couvre l’ensemble de ces expressions.