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La version originale a été signée par
L'honorable James M. Flaherty, c.p., député
Ministre des Finances
SECTION II: ANALYSE DES ACTIVITÉS DE PROGRAMME PAR OBJECTIF STRATÉGIQUE
II.1 Objectifs stratégiquesSECTION III: RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES
III.1 Liens avec les objectifs du gouvernement du CanadaSECTION IV: AUTRES QUESTIONS D'INTÉRÊT
IV.1 Information au sujet de l'organisation
J'ai le plaisir de présenter le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) pour l'exercice terminé le 31 mars 2008.
Le présent rapport met l'accent sur les avantages de la contribution du BSIF au bien-être des Canadiens et des Canadiennes et à la vigueur financière et économique du Canada. Il porte principalement sur les deux objectifs stratégiques du BSIF, à savoir, d'une part, réglementer et surveiller les institutions financières et les régimes de retraite privés de façon à contribuer à la confiance du public et, d'autre part, contribuer à la confiance du public dans le système public canadien de revenu de retraite. Ces deux objectifs appuient un rendement économique robuste et la sécurité du revenu pour les Canadiens, des résultats que souhaite le gouvernement. De plus, le programme d'aide technique du BSIF, qui vise à aider les économies de marché émergentes à améliorer leurs régimes de surveillance des institutions financières, appuie l'une des priorités du gouvernement, soit garantir un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale.
La dernière année s'est avérée tumultueuse pour le secteur des services financiers; la crise qu'a connue en début d'année le marché des prêts hypothécaires à taux croissants s'est rapidement propagée aux marchés financiers partout dans le monde, qui sont tous inextricablement liés. Les marchés des fonds propres et du crédit étant paralysés, certaines grandes institutions financières à l'étranger ont été reprises, et des pertes très réelles se sont fait sentir à l'échelle de la planète.
Lorsque ces événements sont survenus, les banques canadiennes disposaient de fonds propres amplement suffisants, ce qui leur a permis de s'en sortir relativement bien jusqu'à présent. Pourtant, certaines d'entre elles ont tout de même enregistré des pertes parfois importantes. De même, le marché canadien du papier commercial adossé à des actifs non bancaires (PCAA) a connu de graves difficultés. Cette question a éventuellement donné lieu à un vaste débat public au sujet des lignes de crédit pour PCAA et du rôle du BSIF. Nous avons bien expliqué que notre mission consiste à évaluer la solvabilité des banques, que les normes de fonds propres du BSIF ne s'appliquent qu'aux banques canadiennes – et non aux sociétés qui étaient au cœur du marché des PCAA non bancaires ou aux banques, pour la plupart, étrangères, avec lesquelles ces sociétés faisaient affaires – que ces normes sont prudentes et nécessaires à la solvabilité des banques, et que les commissions de valeurs mobilières ont pour mandat de protéger les investisseurs qui se procurent du PCAA.
Le changement est inexorable et le contexte financier continuera d'évoluer de façons qui nous sont impossible de prévoir avec certitude à l'heure actuelle. C'est pourquoi il importe de constituer des réserves suffisantes, et c'est la raison pour laquelle le BSIF se concentre sur les fonds propres, les liquidités et les simulations de crise des institutions financières. De même, au printemps 2007, le BSIF a pris des mesures visant à améliorer sa capacité de recenser les risques. Il a mis sur pied un Comité d'étude des risques nouveaux et a accentué ses échanges avec ses homologues étrangers dans le but de mieux évaluer les conséquences, pour les institutions financières et les régimes de retraite, de l'évolution du risque.
L'une des priorités du BSIF a été la mise en œuvre réussie de l'Accord de Bâle II sur les fonds propres. Le Dispositif révisé de mesure et des normes de fonds propres (Bâle II) s'applique aux banques canadiennes depuis le 1er novembre 2007. Il jouera un rôle clé dans l'amélioration des pratiques de gestion des risques des banques. Quoiqu'il en soit, compte tenu des connaissances acquises dans la foulée des récents événements, le Comité de Bâle a déployé des mesures pour mettre à jour les volets du dispositif de Bâle II à l'égard desquels les exigences fonds propres étaient insuffisantes.
Le Conseil des normes comptables (CNC) a décidé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'adopter les Normes internationales d'information financière (IFRS) à compter de 2011. La mise en œuvre des IFRS demeure l'une des priorités du BSIF afin que les rapports soient uniformes pour permettre de procéder à des comparaisons fiables et à une surveillance efficace des questions de sécurité et de solidité. Tant au pays qu'à l'étranger, les travaux en vue de la mise en œuvre des IFRS se poursuivent et le BSIF continuera à faire valoir le point de vue canadien dans les efforts internationaux visant à élaborer des directives relatives au régime des IFRS. À compter de 2008-2009, le BSIF effectuera des consultations à grande échelle auprès des institutions financières fédérales au sujet des conséquences de l'adoption des normes IFRS, dans le but de permettre une mise en œuvre harmonieuse.
Le BSIF a aussi pour priorité de réviser le régime actuellement en place concernant le Montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE) en tenant compte de l'évolution des IFRS et d'adopter, après avoir consulté le secteur de l'assurance-vie, des approches davantage axées sur le risque, comme cela s'est fait pour les banques dans le cadre de l'Accord de Bâle.
Les études effectuées par le Bureau de l'actuaire en chef (BAC) révèlent que le Canada est doté d'un système de pension public qui devrait être viable et abordable dans l'avenir. En 2007-2008, le BAC a publié l'Étude actuarielle no 6 sur la capitalisation optimale du Régime de pensions du Canada (RPC) qui présente une réflexion sur l'optimalité de la méthode actuelle de capitalisation du RPC par rapport à d'autres méthodes. Cette étude, et des études futures, visent à garantir la solidité financière du système de pension public du Canada.
Dans le cadre de ses activités de réglementation des régimes de retraite privés, le BSIF a amorcé un examen de ses systèmes et processus en place dans le but d'en accroître l'efficience et l'efficacité. Même si la volatilité des régimes de retraite privés est actuellement minimale, nous devons continuer d'être vigilants et de bien maîtriser les techniques de gestion des risques éventuels que peut poser la volatilité.
Pour ce qui est de l'avenir, nous entendons bien conserver la solide réputation dont nous jouissons à l'échelle mondiale, confirmée dans le rapport du Programme d'évaluation du secteur financier (PESF) du Fonds monétaire international publié en février dernier. Réalisation importante en 2007 2008, le rapport du PESF souligne qu'au Canada, « [...] un cadre solide de contrôle et de réglementation prudentielle sous tend la stabilité financière ». Le BSIF devra aussi composer avec le ralentissement de l'économie mondiale, qui aura des répercussions sur les institutions et les régimes qu'il supervise. Les mesures qu'il déploie en vue de mieux recenser les risques et l'augmentation prévue de dix pour cent de son effectif l'aideront à se préparer à faire face à toute situation.
Le BSIF tire pratiquement tous ses revenus du secteur des services financiers. Puisque le BSIF s'en remet dans une large mesure aux processus internes des institutions financières qu'il réglemente, ses coûts sont, de façon générale, inférieurs à ceux des organismes de réglementation qui n'ont pas recours à une telle démarche. Le BSIF continuera à engager et à maintenir en poste le personnel dont il a besoin pour relever les enjeux complexes inhérents au secteur des services financiers et être davantage en mesure de surveiller et d'évaluer les risques avec lesquels doivent composer les institutions financières et les régimes de retraite qu'il réglemente.
Le BSIF continuera à jouer un rôle charnière dans le secteur canadien des services financiers et conservera et renforcera sa réputation de chef de file mondial de la réglementation et de la surveillance des institutions financières. Je suis persuadée que nous continuerons à contribuer à la confiance justifiée qu'ont les Canadiens en leur système financier.
Mandat
En vertu du mandat législatif dont il a été chargé en 1996, le BSIF doit :
En s'acquittant de ce mandat, il contribue à la confiance du public dans le système financier.
Les dispositions législatives visant le BSIF tiennent aussi dûment compte de la nécessité de permettre aux institutions d'exercer une concurrence efficace et de prendre des risques raisonnables. Elles précisent en outre que la direction et les conseils d'administration des institutions financières, ainsi que les administrateurs des régimes de retraite, sont responsables au premier chef de l'élaboration de la stratégie et de la gestion des institutions financières et des régimes de retraite et que ceux ci peuvent faire faillite.
Le Bureau de l'actuaire en chef (BAC), entité indépendante au sein du BSIF, fournit des services actuariels et autres, au gouvernement du Canada.
I.3.2 Architecture d'activités de programme
I.3.3 Total des ressources humaines et financières
Le tableau qui suit fait état des ressources humaines et financières, prévues et réelles, du BSIF pour l'exercice 2007 2008. Pendant l'exercice, le nombre réel d'équivalents à temps plein (ETP) du BSIF a été en moyenne de 459, soit 2 de moins que prévu et 13 de plus que l'exercice précédent1.
Prévues | Autorisées | Réelles |
90,5 | 90,5 | 85,7 |
Prévues | Réelles | Écart |
461 | 459 | 2 |
I.3.4 Priorités2
Nom | Type | Rendement |
Priorités de gestion | ||
A. Planification d'intervention | Nouveau | Attentes respectées |
B. Bâle II | Déjà établie | Attentes respectées |
C. Programme d'évaluation du secteur financier (PESF)/ Groupe d'action financière (GAFI) | Nouveau | Attentes respectées |
D. Normes comptables | Déjà établie | Attentes respectées |
E. Montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE) |
Nouveau | Attentes respectées |
F. Systèmes et processus visant les régimes de retraite |
Nouveau | Attentes respectées |
G. Intégration de la planification des ressources humaines à la planification des activités | Nouveau | Attentes respectées |
Priorités de programme permanentes | ||
1. Évaluation des risques et intervention | Permanente | Attentes respectées |
2. Établissement de règles | Permanente | Attentes respectées |
3. Agréments | Permanente | Attentes respectées |
4. Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | Permanente | Attentes respectées |
5. Aide internationale | Permanente | Attentes respectées |
6. Bureau de l'actuaire en chef (BAC) | Permanente | Attentes respectées |
Priorités permanentes à l'appui des programmes | ||
7. Rapports de haute qualité sur la gouvernance interne et les questions connexes | Permanente | Attentes respectées |
8. Ressources et infrastructure nécessaires à l'appui des activités de surveillance et de réglementation | Permanente | Attentes respectées |
I.3.5 Activités de programme par objectif stratégique
Résultats escomptés | Rendement | 2007-2008 (M$) |
Contribue aux priorités suivantes | ||
Dépenses prévues | Dépenses réelles | ||||
Objectif stratégique 1: Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à protéger contre les pertes indues. |
|||||
Activité de programme 1.1 Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales |
|||||
|
Exactitude de l'évaluation des risques et intervention précoce; soutien et aide efficaces aux fins de la mise en œuvre de Bâle II | Attentes respectées | 53,5 | 51,4 | Priorités de gestion A, B, C et G |
|
Cadre de réglementation équilibré; règles de capitalisation et rapports réglementaires prudentiels et harmonisation avec les autres administrations | Attentes respectées | 14,7 | 14,2 | Priorités de gestion D, E et G |
|
Processus d'agrément prudentiel et pertinent | Attentes respectées | 7,7 | 7,2 | Priorité de gestion G |
Activité de programme 1.2 Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux (priorité de programme permanente 4) |
Exactitude de l'évaluation des risques et intervention précoce | Attentes respectées | 6,5 | 5,8 | Priorités de gestion F et G |
Activité de programme 1.3 Aide internationale (priorité de programme permanente 5) |
Amélioration des pratiques de réglementation et de surveillance des organismes de réglementation étrangers | Attentes respectées | 2,0 | 2,0 | Priorité de gestion G |
Objectif stratégique : Contribuer à la confiance du public dans le système public canadien de revenu de retraite |
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Activité de programme 2.1 Bureau de l'actuaire en chef (priorité de programme permanente 6) |
Évaluations et conseils actuariels spécialisés et opportuns | Attentes respectées | 6,1 | 5,1 | Priorité de gestion G |
Nota : Les services internes, conformément à l'Architecture d'activités de programme (AAP) du BSIF, sont considérés comme faisant partie de chaque activité de programme et sont liés aux priorités permanentes numéro 7 et 8 de soutien de programmes du BSIF.
I.4.1 Cadre opérationnel
Le BSIF a été mis sur pied en 1987 en vertu de la Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financières. Celle‑ci prévoit en outre que le surintendant est le seul détenteur de l'exercice des pouvoirs que lui confèrent les dispositions législatives à caractère financier, et qu'il lui incombe de faire rapport au ministre des Finances de l'application des lois ayant trait aux institutions financières. Le surintendant comparaît à l'occasion devant divers comités de la Chambre des communes et du Sénat.
Le Bureau de l'actuaire en chef (BAC) a été mis sur pied au sein du BSIF à titre d'entité distincte pour fournir des services actuariels et autres, au gouvernement du Canada et aux gouvernements provinciaux qui participent au Régime de pensions du Canada (RPC). L'actuaire en chef est le seul responsable du contenu des rapports préparés par le BAC et des opinions actuarielles qui y figurent. L'actuaire en chef comparaît périodiquement devant divers comités de la Chambre des communes et du Sénat.
Principaux partenaires
Le BSIF collabore avec un certain nombre de partenaires clés. Ensemble, ces organismes constituent le réseau canadien des organismes de réglementation et de surveillance du secteur financier et offrent un régime de protection des déposants et des souscripteurs.
Cadre de réglementation et de surveillance – Rôles | |
Organisme gouvernemental | Rôle |
Ministère des Finances |
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Société d'assurance‑dépôts du Canada |
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Banque du Canada |
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Agence de la consommation en matière financière du Canada |
|
Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada |
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Le BSIF collabore également, au besoin, avec les organismes de réglementation et de surveillance des provinces et des territoires, de même qu'avec les associations et organisations du secteur privé, particulièrement au chapitre de l'élaboration des règles.
Le BSIF joue un rôle de premier plan au sein d'organisations internationales comme le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB), l'Instance conjointe, le Forum sur la stabilité financière, l'Association internationale des contrôleurs d'assurance, les Surveillants financiers intégrés, l'Association of Supervisors of Banks of the Americas, l'Association Actuarielle Internationale et le Groupe des superviseurs bancaires francophones.
Entités réglementées
Le BSIF est le principal organisme de réglementation des institutions financières et des régimes de retraite privés fédéraux du Canada. Il surveille et réglemente toutes les institutions de dépôts enregistrées ou constituées sous le régime d'une loi fédérale, les sociétés d'assurance-vie, les sociétés d'assurances multirisques et les régimes de retraite privés fédéraux. Ces 1 809 organisations géraient des actifs totalisant 3 823 milliards de dollars au 31 mars 2008.
Institutions financières et régimes de retraite privés fédéraux et actifs connexes
Institutions de dépôts | Sociétés d'assurance‑vie | Sociétés d'assurances multirisques | Régimes de retraite privés fédéraux | Total | |
Nombre d'entités | 151 | 112 | 196 | 1 350 | 1 809 |
Actifs | 3 103 G$ | 479 G$ | 109 G$ | 132 G$ | 3 823 G$ |
En outre, le BSIF surveille certaines institutions financières provinciales, moyennant le recouvrement des coûts, en vertu d'ententes contractuelles avec les provinces en cause. On trouvera des précisions sur le site Web du BSIF, sous Le Bureau / Entités réglementées.
Recouvrement des coûts
Le BSIF recouvre ses coûts auprès de plusieurs sources. Ses activités sont principalement financées par des cotisations que lui versent les institutions financières et les régimes de retraite privés qu'il réglemente et surveille en fonction de leur actif, de leurs revenus-primes ou selon le nombre de leurs participants, et par un programme d'utilisateur-payeur à l'égard de certains services.
Le BSIF tire également des revenus de la prestation de services à frais recouvrés. Cela comprend les sommes reçues de l'Agence canadienne de développement international (ACDI) au titre de l'aide internationale; celles versées par les provinces dont le BSIF assure la surveillance des institutions financières aux termes d'un marché et les revenus provenant d'autres organismes fédéraux auxquels le BSIF fournit un soutien administratif.
Dans l'ensemble, le BSIF a recouvré la totalité de ses charges pour l'exercice 2007-2008.
Le budget du Bureau de l'actuaire en chef provient de droits perçus en contrepartie de services actuariels visant le Régime de pensions du Canada, le programme de la Sécurité de la vieillesse, le Programme canadien de prêts aux étudiants et divers régimes de retraite et d'avantages sociaux du secteur public, et de crédits approuvés par le Parlement.
Pour plus de détails, se reporter au Rapport annuel du BSIF, qui est publié sur le site Web du BSIF (Notre organisme / Rapports / Rapports annuels).
I.4.2 Contexte
Contexte financier et concurrentiel
Les difficultés des marchés de crédit ont dominé le paysage financier mondial en 2007. La situation a été pénible, surtout pour les banques présentes à l'échelle mondiale, et la période d'ajustement pourrait être longue.
À partir de l'été 2007, l'accumulation des pertes au titre des prêts hypothécaires à taux croissants aux États-Unis a perturbé à grande échelle le système financier international. Des titres structurés complexes ont été marqués par des pertes importantes. Les institutions ont réduit leur soutien et accru la demande d'actifs liquides. Beaucoup de marchés du crédit sont devenus illiquides, freinant l'octroi du crédit. Plus de huit mois après les premiers soubresauts du marché, les bilans des institutions financières demeurent alourdis par des actifs dont la valeur a diminué et affectés par la perte de liquidité du marché. Même si ces événements n'ont pas épargné les banques canadiennes, elles s'en sortent collectivement relativement bien.
Dans l'ensemble, le rendement financier des grandes banques canadiennes en 2007 a été relativement vigoureux; or, quelques banques ont dû radier des sommes importantes et ont été pressées d'inscrire de nouveau au bilan leurs actifs titrisés au quatrième trimestre de 2007 et au premier trimestre de 2008.
Lorsque les marchés du papier commercial adossé à des actifs (PCAA) ont commencé à être ébranlés, en août 2007, le BSIF est intervenu pour en évaluer l'impact sur l'ensemble des institutions financière fédérales et des régimes de retraite. Bien peu des institutions qu'il surveille étaient exposées de façon importante au PCAA non bancaire, marché le plus durement touché. Quant à l'importance relative du marché non bancaire, selon les données publiées par la Banque du Canada en décembre 2007 dans la Revue du système financier, il y avait en circulation, en juillet 2007, l'équivalent d'environ 35 milliards de dollars de papier commercial adossé à des actifs non bancaires, alors que la valeur du marché total du PCAA s'élevait à 116 milliards de dollars.
En 2007, le rendement moyen des capitaux propres a atteint 21,2 %, comparativement à 23,2 % en 2006. Le ratio moyen du total des fonds propres aux actifs pondérés en fonction des risques s'est établi à 11,9 %, ce qui dépasse nettement le seuil minimal de 8 % établi par la Banque des règlements internationaux et la cible de 10 % fixée par le BSIF. Ces hauts niveaux de fonds propres servent de coussin contre de futurs événements financiers et économiques défavorables.
Grâce à ses capitaux et à son rendement robustes, le secteur de l'assurance-vie était en bonne santé à la fin de 2007-2008; il est toutefois confronté à plusieurs défis découlant du ralentissement de l'économie mondiale, des changements qui s'opèrent dans les marchés financiers et de la possibilité d'une période prolongée de faibles taux d'intérêt. Le rendement moyen des capitaux propres s'est élevé à 13,4 %, en légère baisse par rapport à 13,7 % l'année précédente. Le BSIF a fixé une cible de surveillance à l'égard du ratio du Montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE) des sociétés canadiennes à 150 %. Le ratio moyen du MMPRCE des assureurs-vie canadiens s'élevait à 218 % en 2007, ce qui dépasse largement la cible établie par le BSIF et atteste de la bonne dotation en capital à l'échelle du secteur.
Après plusieurs années de résultats d'exploitation favorables, le secteur des assurances multirisques commence à afficher des signes d'essoufflement. Même si les résultats de l'industrie pour 2007 sont encourageants, la plupart des indices pointent vers un recul du rendement d'une année sur l'autre. Le rendement des capitaux propres du secteur a atteint 16,1 %, en baisse comparativement au résultat de 20,3 % de l'année précédente. L'un des principaux indices de rentabilité est le ratio combiné, qui mesure le rapport entre les frais de règlement et le revenu-primes. Un résultat inférieur à 100 % signifie que le revenu‑primes est supérieur aux frais de règlement (abstraction faite du rendement des placements connexe). En 2007, le ratio combiné est passé de 88,6 % à 91,9 %. Malgré cette hausse, on constate que les activités névralgiques du secteur des assurances multirisques demeurent rentables.
Les conditions favorables du marché en 2006 et au début de 2007 ont atténué les problèmes de capitalisation de nombreux régimes au début de 2007. Les pressions à la baisse sur les taux d'intérêt ont semblé s'estomper. Cependant, à la fin de l'année, le taux d'escompte des passifs n'avait que légèrement augmenté par rapport à l'année précédente et, compte tenu de la turbulence qui a frappé le marché au milieu de 2007, le rendement moyen des placements pour l'ensemble de 2007 a été très modeste. Les rendements se sont caractérisés par de fortes variations d'un régime à l'autre, selon la stratégie d'investissement et la composition des actifs.. Résultat, les tensions liées à la capitalisation des régimes n'ont pas disparu.
Cadre stratégique
Au Canada et sur la scène internationale, le secteur et les organismes de réglementation ont amorcé l'analyse des leçons tirées de cette situation et l'élaboration de consignes et de processus visant à rétablir la stabilité et la confiance dans les marchés financiers. Les organismes gouvernementaux canadiens se sont réunis périodiquement afin de discuter des retombées pour le secteur et les institutions, et la Banque du Canada a injecté des liquidités dans le système.
La surintendante a participé, avec ses homologues étrangers, à l'élaboration du rapport du Forum sur la stabilité financière (FSF) intitulé Enhancing Market and Institutional Resilience. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du Groupe des Sept (G7) ont institué le FSF en 1999 afin de promouvoir la stabilité financière internationale grâce à un meilleur échange d'information et à une coopération internationale accrue en matière de supervision et de contrôle des marchés financiers.
Le rapport du FSF renferme plus de 60 recommandations endossées par les ministres des Finances du G7 et couvre des questions importantes comme les fonds propres et les liquidités des banques, de même que le besoin d'une plus grande transparence. Les banques centrales et les organismes de réglementation et d'établissement de normes ont déjà beaucoup fait pour cerner les causes de la crise qui a secoué le marché mondial et déterminer les mesures à prendre. Cela dit, bien qu'elle nécessitera un effort considérable, la mise en œuvre des recommandations qui se trouvent dans le rapport contribuera de façon très marquée à raffermir le système financier mondial. Le BSIF travaille à l'heure actuelle avec d'autres organismes de réglementation afin de mettre ces recommandations en œuvre au Canada.
Modifications de la législation régissant les institutions financières
La Loi modifiant la législation régissant les institutions financières et comportant des mesures connexes et corrélatives a reçu la sanction royale en mars 2007. Même si la plupart de ses dispositions sont en vigueur, en 2007‑2008, le BSIF a continué de travailler en étroite collaboration avec le ministère des Finances pour élaborer des mesures réglementaires
relativement à la mise en œuvre de certains aspects de cette loi.
Initiatives de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes
Le Parlement a édicté d'importantes modifications à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes en 2007-2008. La plupart des modifications réglementaires devaient entrer en vigueur en juin 2008. Le BSIF a modifié sa méthode d'évaluation en fonction de ces nouvelles exigences.
I.4.3 Rendement global
Malgré les nouveaux défis que pose la volatilité des marchés mondiaux, le BSIF est quand même parvenu à respecter les attentes découlant de toutes ses priorités. Outre six priorités permanentes, le BSIF a indiqué dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2007‑2008 (RPP) sept priorités de gestion. Même si le rendement du BSIF à l'égard de toutes les priorités est analysé en détail à la Section II, voici certaines des réalisations du Bureau pendant la période à l'étude.
Priorités de gestion
L'exécution du mandat du BSIF dépend de la capacité de ce dernier de recenser, d'évaluer, de prioriser et de développer, en temps utile et de manière efficace, des initiatives axées sur les aspects où son exposition au risque est la plus élevée. Dans son RPP de 2007‑2008, le BSIF a recensé plusieurs risques externes et internes et il a, tout au long de l'année, pris des mesures pour tenir compte de ces risques.
Préparation d'un plan d'intervention
Le BSIF a pris des mesures pour faire en sorte qu'il soit prêt à faire face de façon adéquate à des chocs découlant d'une crise ou d'une pandémie, et à la nature cyclique du secteur. Le BSIF a notamment passé en revue les plans de continuité des opérations des institutions financières fédérales, terminé l'analyse et la planification des ressources pour lui permettre de prendre en
compte les profils de risque en hausse dans l'ensemble des secteurs qu'il réglemente et mené un exercice de simulation avec les membres de la haute direction du BSIF afin de tester la structure de commandement et de contrôle en période de réinstallation dans un centre de commandement d'urgence fictif.
Accord de Bâle II sur les fonds propres
Le Dispositif révisé de mesure et des normes de fonds propres (Bâle II) s'applique aux banques canadiennes depuis le 1er novembre 2007. Le BSIF a autorisé diverses banques à utiliser l'approche notations internes (NI) avancée, en plus d'aider des institutions de dépôts de plus petite taille à instaurer l'approche standard pour risque de crédit. Le BSIF a aussi passé en revue ses
pratiques pour les harmoniser avec les exigences de Bâle II; il a notamment révisé les lignes directrices sur les normes de fonds propres (NFP) en tenant compte de précisions apportées par le secteur financier, et publié des préavis mettant à jour ses lignes directrices en fonction de l'évolution des marchés, des normes comptables et des exigences législatives.
Normes comptables
Le Conseil des normes comptables du Canada (CNC) a décidé d'adopter les Normes internationales d'information financière (IFRS). Ainsi, à compter de 2011, toutes les sociétés publiques qui exercent des activités au Canada devront produire leurs renseignements financiers selon ces normes. Cela aura des répercussions importantes tant pour le BSIF que pour les institutions qu'il
réglemente. Afin de bien évaluer les conséquences du passage aux IFRS pour les institutions financières et d'être prêt de son côté à modifier ses consignes ou à en produire de nouvelles, le BSIF a élaboré un plan de projet détaillé et mis sur pied une équipe chargée d'orienter les efforts internes de mise en œuvre des nouvelles normes. Il a également collaboré de près avec les
principales organisations nationales et internationales afin de présenter son opinion à propos de ces questions.
Montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE)
Le BSIF a poursuivi ses efforts en vue de l'adoption des nouvelles règles régissant le MMPRCE en collaborant avec le secteur de l'assurance-vie, par l'entremise du Comité consultatif du MMPRCE (CCM), afin de développer des techniques plus poussées de mesure des risques et de les intégrer au MMPRCE. Toujours par l'entremise du CCM, le BSIF a diffusé un document sur la vision d'un
nouveau cadre de fonds propres plus sensible au risque pour les assureurs-vie. Le document d'orientation du Comité consultatif du MMPRCE se trouve sur le site Web du BSIF sous À l'intention des entités réglementées / Assurance-vie et de secours mutuels / Documents du BSIF.
Mise à jour du Programme d'évaluation du secteur financier (PESF) / Évaluation mutuelle des membres du Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI)
En 2007-2008, le BSIF a participé à deux études importantes. Le Fonds monétaire international (FMI) a procédé à un examen de mise à jour du Canada dans le cadre du Programme d'évaluation du secteur financier (PESF) et le GAFI a évalué les régimes canadiens de lutte contre le recyclage des produits et de la criminalité et le financement des activités terroristes. Selon le rapport
PESF du FMI sur le Canada, le BSIF respecte les quatre principes de base évalués; on y précise que le système financier canadien est solide et que les grandes banques canadiennes sont en mesure de faire face à d'importants chocs du système financier. En outre, on peut lire dans le rapport d'évaluation mutuelle sur le Canada, produit par le GAFI, que les activités du BSIF en matière de
surveillance couvrent bien les secteurs des banques et des sociétés de fiducie fédérales. On y souligne également l'efficacité du rôle du BSIF dans le cadre du régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
Risques liés aux ressources humaines
Attirer, motiver, perfectionner et maintenir en poste des employés compétents est une grande priorité pour le BSIF, et plus particulièrement d'attirer et de maintenir en poste des employés dont les compétences sont en demande dans le secteur financier. Le BSIF a pris des mesures pour instaurer une meilleure planification intégrée à long terme; il a notamment mis sur pied une nouvelle
équipe de surveillance à Ottawa pour aider le Groupe des institutions financières (GIF) de Toronto à gérer la charge de travail engendrée par la progression des profils de risque des secteurs réglementés, et il a créé de nouveaux postes en 2008-2009 afin d'accroître la capacité et d'étoffer les compétences techniques ciblées en prévision des risques émergents. Le BSIF a aussi continué
à recruter des spécialistes en diverses matières.
Systèmes et processus visant les régimes de retraite
L'environnement externe dans lequel évoluent les régimes de retraite se caractérise par des travaux de plus en plus complexes et par un plus grand nombre de litiges. Ainsi, les employés du BSIF doivent avoir de plus grandes compétences et ils doivent pouvoir compter sur un système d'information sur les régimes de retraite mis à niveau. Le BSIF a perfectionné ses processus internes
pour accélérer le traitement des demandes d'agrément des régimes de retraite et le rendre plus efficace, et il a commencé à améliorer les systèmes de technologie de l'information (TI) pour appuyer des processus d'agrément efficients. Le Bureau a aussi poursuivi l'élaboration d'un nouveau cadre d'évaluation des risques pour les régimes de retraite; s'y ajouteront des améliorations du
système de TI des régimes de retraite à l'appui de processus de surveillance efficients.
Priorités de programme et de soutien permanentes
En 2007-2008, les activités du BSIF au chapitre des risques et de l'intervention ont été en grande partie dictées par les événements survenus sur le marché. Ainsi, le BSIF a mis l'accent sur la gestion de l'impact de la volatilité des marchés financiers et du crédit sur le niveau des liquidités et du capital des institutions financières fédérales (IFF). Outre sa participation, avec ses homologues étrangers, à l'élaboration du rapport du Forum sur la stabilité financière (FSF) intitulé Enhancing Market and Institutional Resilience et l'annonce, par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, d'un train de mesures visant à accroître la résilience du système bancaire, le BSIF est intervenu de manière proactive auprès de plusieurs institutions dans le but d'améliorer leurs pratiques de gouvernance et de gestion des risques. Il a aussi mis à jour le profil de risque de toutes les institutions financières fédérales – une cote de risque composite faible ou modérée a été assignée à 94 % de toutes les institutions évaluées en 2007‑2008.
Le BSIF a continué à faire progresser le cadre réglementaire régissant les institutions financières qu'il surveille. Voici certaines des principales réalisations de l'année. Le BSIF a mis à jour un certain nombre de lignes directrices et de préavis ayant trait à la mesure et aux normes de fonds propres des banques et des sociétés de fiducie et de prêt, a amorcé des discussions avec le secteur de l'assurance‑vie sur la mise à jour de la méthode actuelle de calcul des exigences de capital réglementaire des sociétés d'assurance-vie en fonction des nouvelles normes comptables qui modifient sensiblement les postes au bilan utilisés dans la mesure des risques pris en compte dans les exigences, et a publié la ligne directrice E-17, rebaptisée Évaluation des antécédents des administrateurs et dirigeants d'une entité fédérale (EF). Elle est conforme aux changements constatés sur la scène internationale et aux normes réglementaires d'administrations étrangères comparables.
Pour être en harmonie avec le contexte externe des pensions et en suivre l'évolution, le BSIF a poursuivi l'examen de son cadre d'évaluation des risques des régimes de retraite amorcé en 2006-2007 afin de renforcer la démarche fondée sur les risques à l'égard de la surveillance des régimes et d'optimiser l'affectation de ses ressources. En outre, le BSIF a collaboré avec le
ministère des Finances dans le but de formuler des dispositions législatives et réglementaires aux fins de la retraite progressive et des ressources supplémentaires ont été affectées et des processus plus rationalisés ont été mis en œuvre pour accélérer le traitement des demandes tout en veillant à ce que les opérations complexes soient dûment prises en compte.
Sur la scène internationale, le BSIF a poursuivi ses travaux avec les organismes de réglementation étrangers et a continué à partager son expertise pour améliorer les pratiques de surveillance et de réglementation dans bien des pays. Les percées importantes réalisées dans des pays africains l'an dernier ont été renforcées grâce aux relations de travail étroites qui se sont formées
avec le Ghana, le Nigeria et la Malaisie pour les aider à passer à un régime de surveillance des institutions financières fondé sur les risques. De plus, l'examen fait par l'ACDI du rendement du Groupe des consultations internationales (GCI) indique que les ateliers de formation sont jugés utiles et qu'on constate des répercussions généralement viables sur le développement des
capacités dans les pays où le GCI a établi des relations soutenues.
Enfin, le BSIF, par l'entremise du Bureau de l'actuaire en chef (BAC), a continué à offrir à l'administration fédérale ses services d'évaluation et ses conseils actuariels spécialisés afin de garantir la gestion financière rigoureuse des programmes de retraite et d'assurance de la fonction publique. Le BAC a préparé des rapports actuariels sur le Régime de pensions du Canada, le Programme canadien de prêts aux étudiants, les régimes de pension des parlementaires et des juges de nomination fédérale et sur le régime de prestations de retraite financé au moyen du Fonds de pension des personnes à charge – Gendarmerie royale du Canada. Ces rapports fournissent de l'information actuarielle aux décideurs, aux parlementaires et au grand public, augmentant du coup la transparence et la confiance dans le système de revenu de retraite. Un examen externe par les pairs – le Groupe de l'examen actuariel du RPC – a confirmé que le 23e rapport actuariel sur le RPC respectait des normes professionnelles élevées et qu'il reposait sur des hypothèses raisonnables dans le but de prodiguer aux Canadiens de judicieux conseils actuariels.
Vérifications et examens internes
Le BSIF s'est doté d'une fonction de vérification interne indépendante qui examine, contrôle et analyse de manière objective ses activités clés. En 2007-2008, certains examens ont été réalisés et des aspects à améliorer ont été déterminés. Les rapports de vérification interne comportent une réponse de la direction et sont affichés sur le site Web du BSIF, sous Notre organisme / Rapports / Rapports de vérification interne.
Le rapport de vérification interne sur le processus de dotation indiquait que le cadre de dotation est fondamentalement sain, mais qu'il faut apporter des améliorations à certaines politiques et directives et à certains processus pour garantir que les activités et les dossiers sur les mesures de dotation appuient pleinement les décisions prises. Pour donner suite à toutes les préoccupations soulevées, un programme d'amélioration a été instauré.
Le rapport de vérification interne sur les activités et les processus de planification du BSIF présente les résultats d'une évaluation du processus et des outils de planification actuels du BSIF et tient compte des grandes améliorations que le Bureau a apportées ou amorcées pendant le cycle de planification de 2008 à 2011. Un programme d'amélioration pluriannuel a été instauré pour donner suite aux constatations et recommandations issues du rapport.
Un examen du Groupe des institutions financières – Institutions de dépôts (GIF‑ID) s'est penché sur la question à savoir si la surveillance des institutions de ce groupe était axée sur les risques et si les évaluations des risques en découlant étaient raisonnables et bien appuyées. Les résultats de l'étude ont démontré que les membres de l'équipe du GIF‑ID comprennent bien les activités commerciales des institutions dont ils sont responsables et les risques inhérents cotés de ces activités. Or, ils ont aussi révélé que la méthodologie doit être mieux appliquée à certains égards. Un programme d'amélioration a été élaboré.
Une étude du Groupe de soutien de la surveillance – Division du risque de crédit visait à évaluer si la méthode de surveillance et les pratiques connexes du BSIF sont appliquées de manière uniforme dans le processus de surveillance de la Division du risque de crédit (DRC) pour appuyer l'examen par les équipes de surveillance de leurs opérations de crédit. Un programme d'amélioration a été instauré pour donner suite aux recommandations découlant de l'étude.
Informer les Canadiens
Le BSIF maintient son engagement d'informer les Canadiens de ses activités et de ses plans, et de contribuer à un dialogue sur les grandes questions auxquelles le secteur financier et les régimes de retraite sont confrontés.
En 2007-2008, le BSIF a diffusé plusieurs rapports publics et publié trois numéros de son bulletin d'information, Le Pilier. Le site Web a fait l'objet de 1 215 595 consultations; le BSIF a traité 12 916 demandes de renseignements du public et a répondu à 102 demandes de renseignements de députés et à 149 demandes de renseignements de représentants des médias.
Le BSIF est reconnu comme un modèle international par les organismes de réglementation prudentielle et il reçoit de nombreuses demandes de participation à des conférences et autres événements. Ainsi, la surintendante et les membres de la direction du BSIF ont présenté plus de 35 exposés dans le cadre de tribunes du secteur et d'organismes de réglementation, partout au Canada et à l'échelle mondiale. La surintendante a fait plusieurs exposés auprès de comités parlementaires, dont le Comité permanent des finances de la Chambre des communes et le Comité sénatorial permanent des banques et du commerce. La plupart des discours et des exposés sont disponibles sur le site Web du BSIF (Notre organisme / Discours).
Deux objectifs stratégiques sont déterminants pour la réalisation de la mission du BSIF et essentiels à sa contribution au système financier du Canada:
Trois activités de programme appuient le premier objectif stratégique du BSIF, qui consiste à réglementer et à surveiller les institutions financières et les régimes de retraite privés de manière à contribuer à la confiance du public.
Les trois volets de ce programme de surveillance et de réglementation sont étroitement liés. La fonction de surveillance repose sur un cadre approprié de règles et de consignes. Dans certains cas, l'agrément est requis parce qu'une transaction proposée pourrait avoir une nette incidence sur le profil de risque de l'institution. L'approbation d'un tel changement exige une évaluation à la fois de réglementation et de surveillance. Les activités de surveillance mettent souvent au jour des questions devant faire l'objet de règles nouvelles ou modifiées.
Comme l'indique son mandat, le BSIF doit aussi reconnaître que les institutions financières doivent pouvoir exercer une concurrence efficace. La sûreté et la solidité à long terme du système financier dépendent en bonne partie de la viabilité et de la prospérité des institutions réglementées. Le BSIF doit donc établir un équilibre adéquat entre promouvoir la prudence et permettre aux institutions financières de prendre des risques raisonnables pour concurrencer et prospérer.
Une quatrième activité de programme, le Bureau de l'actuaire en chef, appuie le deuxième objectif stratégique du BSIF, soit contribuer à la confiance du public dans le système de revenu de retraite canadien.
Depuis 2001, le BAC procède également à l'examen actuariel du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) en évaluant le portefeuille des prêts et les coûts à long terme de celui-ci.
Le BSIF a recours à divers types de mesures du rendement, y compris des sondages auprès du secteur, des examens par les pairs et des indicateurs internes. Pour chaque priorité, le rapport dépend des types de mécanismes de surveillance employés.
En 1998, le BSIF a lancé un processus de consultations périodiques, anonymes et indépendantes auprès des intervenants du secteur. Il s'agit habituellement de cadres et de professionnels qui représentent le groupe d'intervenants qui sont par la suite désignés observateurs compétents. Il a ainsi un indice de son rendement dans les domaines de programme, y compris s'il offre les directives et l'orientation nécessaires aux intervenants.
Le mandat du BSIF stipule explicitement que les institutions financières qu'il règlemente peuvent faire l'objet de fermetures et de cessations, et ce n'est pas en soi une indication du rendement de l'organisme. En examinant les fermetures et les cessations qui se produisent, le BSIF évalue la mesure dans laquelle il s'est bien acquitté de son mandat d'intervention précoce, qui consiste à cerner la situation et à intervenir comme il se doit.
Il faut reconnaître que le rendement du BSIF n'est pas le seul facteur ayant une incidence sur ses objectifs stratégiques. En effet, la Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financières prévoit nombre de facteurs et d'intervenants dont les actions ou l'inaction sont susceptibles d'avoir une incidence sur les objectifs stratégiques. Le BSIF surveille l'environnement externe pour s'assurer qu'il comprend bien les facteurs qui influent sur ses objectifs stratégiques clés et pour voir d'autres façons permettant au Bureau en soi de continuer à contribuer à la réalisation de ces objectifs.
En 2007-2008, le BSIF a amélioré son cadre de mesure du rendement et ses mesures du rendement aux fins des rapports adressés au Parlement, au Conseil du Trésor et aux autres intervenants. Ce cadre, qui se compose de mesures, d'indicateurs, de cibles et de cycles de déclaration, satisfait aux exigences de la Politique sur la Structure de gestion des ressources et des résultats (SGRR) du Conseil du Trésor et a été intégré au Rapport sur les plans et les priorités de 2008‑2009 du BSIF. Quand il est possible et pertinent de le faire, le BSIF prépare ses rapports en fonction des mesures à jour du cadre amélioré figurant dans son Rapport ministériel sur le rendement de 2007‑2008.
Les données ont parfois cessé d'être recueillies en fonction des anciennes mesures au profit des mesures améliorées du BSIF. Dans d'autres cas, de nouvelles mesures ont été mises au point pour appuyer les nouvelles priorités. Les mesures de rendement qui apparaissent pour une première fois dans le présent rapport sont désignées NOUVEAU.
Le diagramme ci-après indique les liens entre les priorités du BSIF et son Architecture d'activités de programme.
En plus des priorités de programme ci-haut, le BSIF a des priorités de soutien des programmes (voir section IV.3).
Les tableaux qui suivent donnent une idée du rendement du BSIF en regard de ses priorités de programme et des priorités de gestion.
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |||||||||||||
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |||||||||||||
Sous‑activité de programme : Évaluation des risques et intervention | |||||||||||||
Priorité 1 : Évaluer de manière exacte les risques qui pèsent sur des institutions financières; intervenir et assurer une rétroaction de manière efficace et en temps opportun. (Permanente) | |||||||||||||
Description Surveiller et superviser les institutions financières; surveiller le contexte financier et économique pour recenser les nouveaux enjeux et risques. Intervenir en temps opportun pour protéger les déposants et les souscripteurs tout en tenant compte du fait que le BSIF ne peut éliminer la possibilité de faillites. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007‑08 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
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Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières (M$)
Ressources humaines (nombre moyen d'équivalents à temps plein, y compris les services internes)
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PRIORITÉ A
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |
Sous‑activité de programme : Évaluation des risques et intervention | |
Priorité A : Planification d'intervention (Nouveau) | |
Description
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
Mesures prévues pour améliorer le rendement :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans la priorité 1 |
PRIORITÉ B
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |
Sous‑activité de programme : Évaluation des risques et intervention | |
Priorité B : Bâle II : Étape de mise en œuvre (Déjà établie) | |
Description La mise en œuvre de l'Accord de Bâle II sur les fonds propres au Canada est une initiative pluriannuelle. En 2007‑2008, le programme visait à :
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – Attentes respectées 2005-06 – S.O. 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O.
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – Attentes respectées 2005-06 – S.O. |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
Mesures prévues pour améliorer le rendement : Le programme de Bâle II est maintenant passé à l'étape consécutive à la mise en œuvre. Au cours du prochain exercice :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans la priorité 1 |
PRIORITÉ C
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |
Sous-activité de programme : Évaluation des risques et intervention | |
Priorité C : Programme d'évaluation du secteur financier (PESF) – Mise à jour / Groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) (Nouveau) | |
Description Participer à la mise à jour dans le cadre du PESF et à l'examen du GAFI, et veiller à ce que le BSIF soit en mesure de donner suite à toute rétroaction qui en découlera. |
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Principaux résultats escomptés Le BSIF recevra une opinion indépendante à savoir s'il élabore et maintient un cadre de réglementation qui respecte les exigences minimales internationales ou les dépasse, et s'il y contribue. |
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif : PESF
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans la priorité 1. |
PRIORITÉ 2
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |||||||||||||
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |||||||||||||
Sous‑activité de programme : Établissement de règles | |||||||||||||
Priorité 2 : Établir un cadre réglementaire équilibré et pertinent regroupant des consignes et des règles qui respectent ou dépassent les exigences minimales internationales. (Permanente) | |||||||||||||
Description Diffusion de consignes et contribution aux lois et aux règlements fédéraux ayant une incidence sur les institutions financières, contribution au besoin d'une optique d'organisme de réglementation aux normes comptables, actuarielles et de vérification et contribution aux activités internationales d'établissement de règles prudentielles. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O.
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
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Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
Mesures prévues pour améliorer le rendement :
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Ressources financières (M$)
Ressources humaines (nombre moyen d'équivalents à temps plein, y compris les services internes)
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PRIORITÉ D
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |
Sous‑activité de programme : Établissement de règles | |
Priorité D : Normes comptables : Mettre en œuvre le passage des principes comptables généralement reconnus (PCGR) aux Normes internationales d'information financière (IFRS) (Déjà établie) | |
Description Mettre en œuvre le passage des principes comptables généralement reconnus aux Normes internationales d'information financière en apportant des modifications au régime prudentiel du BSIF, y compris la prise en compte des changements de la comptabilité de l'assurance. Il s'agit d'une priorité pluriannuelle qui devrait être tout à fait mise en œuvre en 2011. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – S.O. 2006-07 – Attentes respectées 2005-06 – S.O. |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans la priorité 2 |
PRIORITÉ E
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |
Sous‑activité de programme : Établissement de règles | |
Priorité E : Montant minimal permanent requis pour le capital et l'excédent (MMPRCE) (Nouveau) | |
Description Élaborer un cadre de capitalisation pour les sociétés d'assurance‑vie et en convenir. Il s'agit d'une priorité pluriannuelle qui devrait progressivement être mise en œuvre à compter de 2011. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans la priorité 2 |
PRIORITÉ 3
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |||||||||||||
Activité de programme : Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | |||||||||||||
Sous‑activité de programme : Agrément | |||||||||||||
Priorité 3 : Appliquer une procédure d'agrément efficace au plan prudentiel, équilibrée et pertinente. (Permanente) | |||||||||||||
Description Comprend les agréments exigés aux termes de la législation régissant les institutions financières et ceux requis aux fins de surveillance. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes surpassées 2006-07 – Attentes surpassées 2005-06 – Attentes surpassées |
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Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières (M$)
Ressources humaines (nombre moyen d'équivalents à temps plein, y compris les services internes)
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PRIORITÉ 4
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |||||||||||||
Activité de programme : Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | |||||||||||||
Sous-activité de programme : Activités liées à la réglementation et à la surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | |||||||||||||
Priorité 4 : Évaluer de manière exacte les risques qui pèsent sur les régimes de retraite, intervenir et fournir une rétroaction de manière efficace et en temps opportun, et appliquer un cadre de réglementation équilibré et pertinent, de même qu'une procédure d'agrément efficace sur le plan prudentiel et pertinente. (Permanente) | |||||||||||||
Description Cette activité intègre l'évaluation du risque et l'intervention, ainsi que l'établissement de règles et l'agrément en rapport avec les régimes de retraite privés fédéraux assujettis à la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
Pour les mesures 2, 3 et 4 ci‑haut : En 2005, le BSIF a procédé à des consultations indépendantes auprès des répondants des régimes de retraite et de leurs conseillers professionnels. Le degré de satisfaction des répondants (62 %) et des professionnels (79 %) à l'égard du BSIF en tant qu'organisme de réglementation des régimes de retraite privés fédéraux était modérément élevé. Source : Rapport sur les consultations de 2005 auprès des régimes de retraite10 |
Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – S.O. 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. 2007-08 – S.O. 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. 2007-08 – S.O. 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
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Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières (M$)
Ressources humaines (nombre moyen d'équivalents à temps plein, y compris les services internes)
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PRIORITÉ F
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |
Activité de programme : Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | |
Sous-activité de programme : Activités liées à la réglementation et à la surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | |
Priorité F : Systèmes et processus visant les régimes de retraite (Nouveau) | |
Description Rehausser la capacité du BSIF d'évoluer comme il se doit dans le milieu des régimes de retraite de plus en plus complexe. Il s'agit d'une priorité pluriannuelle qui devrait être entièrement mise en œuvre en 2010‑2011. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans la priorité 4 |
PRIORITÉ 5
Objectif stratégique : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | |||||||||||||
Activité de programme : Aide internationale | |||||||||||||
Sous-activité de programme : Activités liées à l'aide internationale | |||||||||||||
Priorité 5 : Contribuer à sensibiliser les organismes de réglementation de certains pays étrangers aux impératifs de la surveillance et de la réglementation, de même qu'aux améliorations qu'il convient d'apporter aux mécanismes connexes, en exécutant un Programme d'aide internationale. (Permanente) | |||||||||||||
Description Cette activité de programme englobe des initiatives visant à aider certains autres pays à qui cherchent à accroître leur capacité en matière de surveillance et de réglementation. Le coût de ce programme est recouvré principalement en vertu d'un protocole d'entente entre le BSIF et l'Agence canadienne de développement international (ACDI). |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées |
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Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières (M$)
Ressources humaines (nombre moyen d'équivalents à temps plein, y compris les services internes)
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Objectif stratégique : Contribuer à la confiance du public dans le système canadien de revenu de retraite | |||||||||||||
Activité de programme : Bureau de l'actuaire en chef (BAC) | |||||||||||||
Sous‑activité de programme : Régime de pensions du Canada et Sécurité de la vieillesse; régimes de pensions publics et Programme canadien de prêts aux étudiants. | |||||||||||||
Priorité 6 : Contribuer à la santé financière des régimes de retraite de l'État et d'autres programmes fédéraux. (Permanente) | |||||||||||||
Description Le BAC fournit toute une gamme de services actuariels, en vertu de la législation, au Régime de pensions du Canada (RPC) et à certains ministères fédéraux. Il estime les dépenses et les revenus à long terme ainsi que le passif actuel du RPC et les dépenses à long terme du programme de Sécurité de la vieillesse, et il prépare les rapports actuariels triennaux exigés par la loi sur la situation financière des régimes de pension et d'avantages sociaux du secteur public. Le BAC procède en outre à l'examen actuariel du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE). |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – Attentes respectées 2005-06 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – Attentes respectées 2005-06 – Attentes respectées 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
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Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières (M$)
Ressources humaines (nombre moyen d'équivalents à temps plein, y compris les services internes)
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Appuyés par nos plans et priorités, les objectifs stratégiques du BSIF sont étroitement liés aux objectifs plus larges du gouvernement, à savoir une croissance économique forte, la sécurité du revenu pour les Canadiens et un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale, comme l'indique le rapport Le rendement du Canada 2007, publié par le SCT. Le tableau qui suit établit un lien entre les objectifs stratégiques et les activités de programme du BSIF et les objectifs du gouvernement du Canada. Les liens particuliers sont décrits plus en détail à la suite du tableau.
Objectif stratégique 1 : Réglementer et surveiller de manière à contribuer à la confiance du public dans le système financier canadien et à éviter les pertes indues. | ||||
Dépenses réelles 2007‑2008 (M$) |
Objectifs correspondants du gouvernement du Canada | |||
Budgétaires | Non budgétaires | Total | ||
Activité de programme 1.1 Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales |
72,8 | 72,8 |
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Activité de programme 1.2 Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux |
5,8 | 5,8 |
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Activité de programme 1.3 Aide internationale |
2,0 | 2,0 |
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Objectif stratégique 2 : Contribuer à la confiance du public dans le système public canadien de revenu de retraite. | ||||
Activité de programme 2.1 Bureau de l'actuaire en chef |
5,1 | 5,1 |
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Une croissance économique forte
Un système financier qui fonctionne bien et qui a toute la confiance des consommateurs contribue nettement à la performance de l'économie canadienne. Le BSIF surveille et réglemente plus de 450 institutions financières fédérales et intervient en temps opportun pour protéger les déposants et les souscripteurs tout en reconnaissant qu'on ne saurait éviter toutes les faillites.
En 2007-2008, le BSIF a mis l'accent sur l'évaluation de l'impact de la volatilité des marchés financiers et du crédit sur le niveau des liquidités et du capital des IFF.
Sécurité du revenu et des emplois pour les Canadiens
Le BSIF surveille et réglemente plus de 1 300 régimes de retraite couvrant les employés des secteurs relevant de la compétence fédérale et cherche à promouvoir une gestion des risques des régimes, une gouvernance et des pratiques actuarielles responsables.
En 2007-2008, le BSIF a souligné que les administrateurs des régimes devaient évaluer leur exposition aux risques, de marché et autres, considérer leur tolérance pour le risque, et prendre des mesures afin de gérer adéquatement le risque.
Le Canada a mis en place un système de pension public qui devrait demeurer viable et abordable à long terme, malgré les changements démographiques. Le Bureau de l'actuaire en chef (BAC) vérifie les coûts futurs des divers régimes de retraite et des programmes sociaux dont il a la charge.
En 2007-2008, le BAC a produit et déposé au Parlement des rapports actuariels sur le Régime de pensions du Canada, divers régimes de pension et d'assurance des employés du secteur public et le Programme canadien de prêts aux étudiants.
Un monde sécuritaire et sécurisé grâce à la coopération internationale
Le BSIF appuie la priorité du gouvernement en vue de bâtir un monde sécuritaire et sécurisé en participant à la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/FAT). À cette fin, le BSIF fournit des consignes et procède à des examens de surveillance visant le fonctionnement des programmes adoptés par les institutions financières pour se conformer aux exigences de la LRPC/FAT.
En 2007-2008, le BSIF a mis l'emphase, dans le cadre de son programme d'évaluation de la LRPC/FAT, sur le secteur de l'assurance‑vie et a constaté que des progrès ont été réalisés dans l'élaboration de programmes de LRPC/FAT efficaces. Il est cependant intervenu dans la mesure nécessaire pour veiller à ce que les institutions corrigent les faiblesses et les lacunes constatées.
Le Canada et d'autres pays du G7 reconnaissent que l'accroissement de la capacité de surveillance des organismes de surveillance des économies de marché émergentes peut aider à renforcer la stabilité du système financier mondial. Le Canada joue un rôle important à cet égard, en partie par l'entremise du programme d'aide technique du BSIF, qui vise à aider certaines économies de marché émergentes à améliorer leurs systèmes de surveillance des institutions financières en accord avec les normes internationales de surveillance des banques et des sociétés d'assurances.
En 2007‑2008, le Groupe des consultations internationales (GCI) du BSIF a exécuté plusieurs programmes bilatéraux et multilatéraux, parfois de concert avec d'autres fournisseurs d'aide technique, dans 30 pays, ce qui a nécessité des visites de suivi dans bon nombre de cas.
La présente section renferme certains tableaux financiers détaillant les revenus, les dépenses et les paiements législatifs du BSIF pour 2007-2008. Les tableaux 1 et 2 sont conformes aux exigences du Conseil du Trésor. Les tableaux 3, 4A, 4B, 5, 6, 7 et 8 fournissent des précisions sur les revenus disponibles et non disponibles, les droits d'utilisateur, les normes de service applicables aux frais d'utilisation externes, les réponses aux comités parlementaires, les vérifications internes et les politiques sur les voyages, conformément aux exigences du Conseil du Trésor. (NOTA : Conformément aux lignes directrices du SCT, les tableaux 3, 4A, 4B, 5, 6 et 7 ne font pas partie du présent document, mais des liens sont fournis. Un lien donne également accès aux états financiers (tableau 8).)
Contexte
Dans l'ensemble, le BSIF a recouvré la totalité de ses dépenses pour l'exercice 2007‑2008, d'après les revenus et les charges comptabilisés selon la comptabilité d'exercice conformément aux Principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada applicables au secteur privé. Les tableaux ci-après fournissent des précisions sur les dépenses du BSIF en regard du Rapport sur les plans et les priorités de 2007-2008.
On trouvera des précisions au sujet de la situation financière du BSIF dans les états financiers vérifiés de ce dernier (voir les rapports annuels du BSIF sur le site Web du Bureau, sous la rubrique Notre organisme/ Rapports/ Rapports annuels).
NOTA : Le BSIF utilise la comptabilité d'exercice et les tableaux suivants renferment des données établies selon une version modifiée de la comptabilité de caisse; il y a donc des différences entre les données des états financiers vérifiés et celles des tableaux qui suivent. L'écart découle habituellement du traitement comptable appliqué aux immobilisations et aux débiteurs.
Tableau 1 : Comparaison entre les dépenses prévues et réelles (y compris le nombre moyen d'équivalents à temps plein)
Le BSIF a quatre activités de programme : (1) réglementation et surveillance des institutions financières fédérales, (2) réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux, (3) aide internationale et (4) Bureau de l'actuaire en chef. Le tableau ci-après permet de comparer les dépenses prévues aux dépenses réelles du BSIF pour 2007-2008 selon l'activité de programme et aux dépenses réelles des deux exercices précédents.
Les montants indiqués correspondent aux dépenses nettes, c'est-à-dire le total des dépenses moins le total des revenus. Puisque le BSIF doit recouvrer les coûts et dépenses de tous ses programmes – autres que le Bureau de l'actuaire en chef – les dépenses prévues sont nulles selon une version modifiée de la comptabilité de caisse. Le BSIF a recouvré la totalité de ses coûts selon la comptabilité d'exercice comme l'indiquent ses états financiers vérifiés, mais des différences au chapitre des méthodes comptables donnent lieu à des fluctuations des dépenses d'une année sur l'autre. Le tableau 1 ci‑dessous illustre ces fluctuations.
(en milliers de dollars) | 2005–2006 Réelles |
2006–2007 Réelles |
2007–2008 | |||
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations |
Réelles | |||
(1) Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | (6 757) | 4 150 | - | - | - | (3 931) |
(2) Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | 1 584 | 447 | - | - | - | (1 402) |
(3) Aide internationale | 380 | 273 | - | - | - | 379 |
(4) Bureau de l'actuaire en chef | 32 | 434 | 784 | 784 | 873 | 603 |
Total | (4 761) | 5 304 | 784 | 784 | 873 | (4 351) |
Moins : Revenus non disponibles | 805 | 227 | - | - | - | 374 |
Plus : Coût des services reçus à titre gracieux * | 438 | 658 | - | - | - | 113 |
Coût net du programme | (5 128) | 5 735 | 784 | 784 | 873 | (4 612) |
Nombre moyen d'ETP | 434 | 446 | 461 | 459 |
* Les chiffres de 2007-2008 comprennent les services provenant du Bureau du vérificateur général (85 000 $) et du ministère de la Justice (28 000 $)
Selon la version modifiée de la comptabilité de caisse, les revenus du BSIF en 2007-2008 ont été supérieurs à ses dépenses. Cela résulte principalement du recouvrement, au cours de l'exercice, de débiteurs en souffrance se rapportant à l'exercice 2006-2007 et de cotisations de base pour l'exercice en cours, ce qui comprend des frais d'amortissement (un poste hors caisse) liés à des immobilisations au cours des exercices antérieurs. Ces différences chronologiques entraînent des fluctuations, d'une année sur l'autre, des dépenses du BSIF selon une version modifiée de la comptabilité de caisse et expliquent pourquoi les rentrées de fonds ont totalisé 4,351 millions de dollars en 2007-2008 comparativement à des dépenses nettes de 5,304 millions l'année précédente.
Les immobilisations du BSIF ont également diminué par rapport aux prévisions puisque des projets de gestion de l'information et de technologie de l'information ont été amorcés plus tard que prévu ou reportés à l'exercice 2008‑2009.
Tableau 2 : Crédits et postes législatifs
Crédit ou poste législatif |
Libellé tronqué du crédit ou du poste législatif |
2007–2008 (en milliers de dollars) |
|||
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Total des autorisations |
Total des dépenses réelles | ||
30 | Dépenses de fonctionnement | 784 | 784 | 873 | 603 |
Total | 784 | 784 | 873 | 603 |
Le tableau ci‑haut résume les crédits votés par le Parlement, c'est‑à‑dire les ressources accordées au BSIF. Ce dernier reçoit du Parlement des crédits annuels en vertu de l'article 16 de la Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financières à l'appui de son mandat en ce qui a trait au Bureau de l'actuaire en chef.
Au cours de l'exercice à l'étude, le BSIF a reçu des crédits totalisant 873 000 $ (768 000 $ en 2007). Ces crédits parlementaires servent à couvrir les dépenses liées à la prestation de services actuariels aux divers régimes de retraite et d'assurance des employés du secteur public, dont les Forces canadienne, la Gendarmerie royale du Canada, les juges de nomination fédérale et les parlementaires.
À noter que les crédits sont calculés suivant une version modifiée de la comptabilité de caisse plutôt que d'après la comptabilité d'exercice intégrale. Cette différence donne lieu à des variations entre l'utilisation des fonds par le BSIF et les crédits votés.
Conformément aux lignes directrices du SCT, les tableaux suivants ne sont disponibles que sur support électronique.
Tableau 3 : Sources de revenus disponibles et non disponibles
Tableau 4A : Loi sur les frais d’utilisation
Tableau 4B : Politique sur les normes de service applicables aux frais d’utilisation externes
Tableau 5 : Réponse aux rapports des comités parlementaires et des vérifications externes
Tableau 6 : Vérifications internes et évaluations
Tableau 7 : Politiques sur les voyages
Pour de plus amples renseignements au sujet de ces tableaux, consultez le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, à la rubrique Budget des dépenses / Rapports ministériels sur le rendement de 2007-2008, à l’adresse que voici : http://www.tbs-sct.gc.ca/dpr-rmr/st-ts-fra.asp.
Tableau 8 : États financiers
Les états financiers vérifiés du BSIF sont publiés systématiquement dans le rapport annuel de l'organisation, qui est déposé devant le Parlement à l'automne. On trouvera le Rapport annuel de 2007-2008 sur le site Web du BSIF, à la rubrique « Notre organisme / Rapports / Rapports annuels ».
Le BSIF englobe trois secteurs (voir l'organigramme ci-après), chacun relevant d'un surintendant auxiliaire. Chaque secteur travaille de manière solidaire à la réalisation des objectifs stratégiques du BSIF. Il y a aussi une fonction indépendante de vérification interne et de consultation qui relève directement du surintendant. À cela s'ajoute un Comité de vérification majoritairement constitué de personnes venant de l'extérieur.
Le Bureau de l'actuaire en chef (BAC) a été mis sur pied au sein de l'organisation à titre d'entité distincte pour fournir des services, actuariels et autres, efficaces au gouvernement du Canada et aux gouvernements provinciaux qui sont les intervenants du Régime de pensions du Canada (RPC).
Effectif
Au 31 mars 2008, le BSIF comptait 467 employés répartis entre ses bureaux d'Ottawa, de Montréal, de Toronto et de Vancouver.
Secteur | Au 31 mars 2007 | % du total | Au 31 mars 2008 | % du total |
Surveillance | 177 | 38 % | 177 | 38 % |
Réglementation | 127 | 27 % | 134 | 28 % |
Bureau de l'actuaire en chef | 26 | 6 % | 26 | 6 % |
Services intégrés et autre16 | 132 | 29 % | 130 | 28 % |
TOTAL | 462 | 100 % | 467 | 100 % |
Se reporter à la liste des services internes dans l'AAP du BSIF, à la Section I.
Pour faciliter les récapitulations à l'échelle du gouvernement, le coût des activités des services internes et de soutien des programmes est attribué à chacune des activités de programme pour indiquer le coût total des programmes. Le tableau suivant indique la répartition du coût réel des services internes du BSIF pour 2007-2008 entre ses autres activités de programme.
(en milliers de dollars) | Activité de programme | ||||
Réglementation et surveillance des institutions financières fédérales | Réglementation et surveillance des régimes de retraite privés fédéraux | Aide internationale | Bureau de l'actuaire en chef | Total –Dépenses réelles – 2007‑2008 | |
Technologie de l'information | 9 939 | 648 | 138 | 564 | 11 289 |
Gestion des ressources humaines | 6 981 | 455 | 97 | 396 | 7 929 |
Gestion des locaux et des actifs | 3 389 | 221 | 47 | 192 | 3 849 |
Affaires publiques et communications | 2 583 | 168 | 36 | 147 | 2 934 |
Gestion de l'information | 1 728 | 113 | 24 | 98 | 1 963 |
Gestion financière | 1 372 | 89 | 19 | 78 | 1 558 |
Vérification interne | 1 223 | 80 | 17 | 70 | 1 390 |
Gestion et supervision | 916 | 60 | 12 | 52 | 1 040 |
Autres services de soutien | 690 | 45 | 9 | 39 | 783 |
Services juridiques | 513 | 33 | 7 | 29 | 582 |
Gestion de la chaîne d'approvisionnement | 199 | 13 | 3 | 11 | 226 |
TOTAL Services internes |
29 533 | 1 925 | 409 | 1 676 | 33 543 |
Le BSIF poursuit deux priorités de soutien de programme qui appuient les activités de programme. De plus, en 2007‑208, le BSIF avait une priorité administrative à l'appui des activités de programme. Ces trois priorités et le rendement au titre de celles‑ci sont expliqués ci‑après.
PRIORITÉ 7
Priorité 7 : Soumettre des rapports de haute qualité sur la gouvernance interne et les questions connexes. (Permanente) | |
Description Les activités de programme du BSIF bénéficient du soutien d'activités intégrées dont le coût est attribué à chaque activité de programme. Ces activités comprennent notamment la gestion et la supervision, la gestion financière, les affaires publiques et les communications, la vérification interne. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – Attentes respectées 2005-06 – Attentes respectées
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
Discussion du rendement
Les mesures suivantes ont été prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans les priorités 1 à 6. |
PRIORITÉ 8
Priorité 8 : Mobiliser les ressources et l'infrastructure nécessaires à l'appui des activités de surveillance et de réglementation. (Permanente) | |
Description Les activités de programme du BSIF bénéficient du soutien d'activités intégrées dont le coût est attribué à chaque activité de programme. Cela comprend notamment la gestion et la supervision, la gestion des ressources humaines, la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la gestion des locaux et des actifs, la gestion de l'information, la technologie de l'information et d'autres services de soutien. |
|
Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées
2007-08 – S.O. 2006-07 – Attentes respectées (pour les actuaires) 2005-06 – Attentes respectées (pour les membres de l'équipe affectée aux régimes de retraite)
2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – Attentes respectées 2007-08 – Attentes respectées 2006-07 – S.O. 2005-06 – S.O. |
Discussion du rendement
Mesures prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans les priorités 1 à 6. |
PRIORITÉ G
Priorité G : Intégration de la planification des ressources humaines (RH) à la planification des activités (Nouveau) | |
Description S'assurer que le BSIF a les ressources humaines nécessaires à l'exécution de son mandat grâce à une meilleure planification intégrée à long terme. |
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Principaux résultats escomptés
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Principales mesures de rendement / Résultats obtenus
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Cotes
2007-08 – Attentes respectées |
Discussion du rendement Mesures prises pendant l'exercice à l'étude à l'appui de cet objectif :
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Ressources financières et ressources humaines : Prévues dans les priorités 1 à 6. |
Cette section résume la participation du BSIF à certaines initiatives.
Architecture d'activités de programme – Cadre de mesure du rendement
En décembre 2007, le Secrétariat du Conseil du Trésor a approuvé le cadre de mesure du rendement (CMR) du BSIF ainsi que la structure de gouvernance des objectifs stratégiques et de l'Architecture d'activités de programme du Bureau du surintendant des institutions financières. Le CMR et la structure de gouvernance ont été mis au point pour respecter les normes de l'étape 2 de la mise
en oeuvre de la Politique sur la Structure de gestion des ressources et des résultats. Le CMR servira de fondement pour recueillir de manière systématique et permanente des renseignements sur le rendement.
Divulgation proactive
En accord avec les politiques instaurées par le gouvernement du Canada en 2004, le BSIF publie sur son site Web des renseignements sur les frais de voyages et les dépenses d'accueil du surintendant, des surintendants auxiliaires et de l'actuaire en chef, de même que sur les contrats de plus de 10 000 $ attribués par le BSIF ou pour son compte. Depuis le printemps de 2006, il
faut aussi divulguer les subventions et contributions.
Toute l'information faisant l'objet de la divulgation proactive est mise à jour chaque trimestre sur le site Web du BSIF.
Lois et règlements
On trouvera des renseignements complémentaires sur les lois et les règlements administrés par le BSIF ou ayant un impact sur ce dernier sur son site Web www.osfi-bsif.gc.ca , sous Le Bureau / Dispositions législatives . Les lois sont affichées sur le site Web de Justice
Canada sous “Lois” à l'adresse http://laws.justice.gc.ca/fr/home .
Publications
Pour des précisions à ce sujet, se reporter au site Web du BSIF www.osfi-bsif.gc.ca .
1 Dans son Rapport ministériel sur le rendement pour l'exercice se terminant le 31 mars 2007, le BSIF a fait état de 456 équivalents à temps plein, en moyenne. Ce chiffre a été ramené à 446 pour se conformer à la présentation adoptée pendant l'exercice 2007-2008.
2 Vous trouverez une description détaillée des résultats à la Section II.4
3 Mesure approximative servant à déterminer si le BSIF est intervenu suffisamment tôt pour éviter des pertes indues pour les déposants et (ou) les souscripteurs. L'estimation des recouvrements s'entend du montant sur le dollar par sinistre que chaque souscripteur ou déposant recevrait une fois la liquidation terminée. Attente > 0,90 $.
4 Le BSIF a chargé un cabinet de sondage indépendant, The Strategic Counsel, de réaliser une étude auprès des présidents et chefs de la direction des institutions financières fédérales. Tous ont été invités à prendre part à un sondage téléphonique ou en personne; 166 (61 %) d'entre eux ont accepté. Le BSIF ne connaît pas l'identité des participants. La version intégrale du rapport se trouve sur le site Web du BSIF, à la rubrique Notre organisme / Rapports / Consultations et sondages.
5 Le BSIF a chargé un cabinet de sondage indépendant, The Strategic Counsel, de réaliser une étude auprès des présidents et chefs de la direction des institutions financières fédérales. Tous ont été invités à prendre part à un sondage téléphonique ou en personne; 166 (61 %) d'entre eux ont accepté. Le BSIF ne connaît pas l'identité des participants. La version intégrale du rapport se trouve sur le site Web du BSIF, à la rubrique Notre organisme / Rapports / Consultations et sondages.
6 En 2006-2007, 87 % des cadres et professionnels des sociétés d'assurance-vie ont attribué à cet aspect une cote très bon, bon et passable. Quand la cote passable est prise en compte dans les résultats de 2007-2008, la cote totale correspond à 92 %.
7 Le BSIF a chargé un cabinet de sondage indépendant, The Strategic Counsel, de réaliser une étude auprès des présidents et chefs de la direction des institutions financières fédérales. Tous ont été invités à prendre part à un sondage téléphonique ou en personne; 166 (61 %) d'entre eux ont accepté. Le BSIF ne connaît pas l'identité des participants. La version intégrale du rapport se trouve sur le site Web du BSIF, à la rubrique Notre organisme / Rapports / Consultations et sondages.
8 90 % des présomptions d'agrément doivent être traitées au plus 30 jours civils après leur réception. Pour une liste détaillée de toutes les autres normes de rendement, prière de se reporter au site Web du BSIF, sous À l'intention des entités réglementées / Banques / Frais d'utilisation / Frais de service.
9 Mesure approximative servant à déterminer si le BSIF est intervenu suffisamment tôt pour éviter des pertes indues aux bénéficiaires des régimes. Le recouvrement estimatif correspond au pourcentage de la prestation promise que chaque bénéficiaire recevrait une fois la liquidation terminée.
10 En 2005-2006, le BSIF a chargé un cabinet de recherche indépendant, The Strategic Counsel, de réaliser une étude auprès des répondants et des professionnels des régimes de retraite – 399 d'entre eux ont été invités à prendre part à l'exercice, 158 (40 %) ont accepté. The Strategic Counsel a également interviewé 69 personnes dans le cadre d'entretiens individuels et confidentiels. Les échantillons de participants ont été constitués de façon indépendante par The Strategic Counsel, à partir de la liste que lui a fournie le BSIF. L'identité des participants est inconnue du BSIF. La version intégrale du rapport se trouve sur le site Web du BSIF, sous Notre organisme / Rapports / Consultations et sondages
11 Des sondages sont effectués auprès des participants aux ateliers quand les membres de l'équipe du GCI sont les présentateurs principaux. En 2007 2008, le GCI a animé 27 de ces ateliers auxquels 1 009 personnes ont participé. Au total, 808 sondages ont été effectués et le taux de réponse a été de 80,1 %. Une version révisée du questionnaire a été mise en œuvre au milieu de l'exercice ; la deuxième mesure de rendement y figurait. 458 participants ont répondu à cette question.
12 Le RPC fait l'objet d'un examen par les pairs aux trois ans. Le plus récent examen date de mars 2008.
13 Le BAC est tenu, en vertu de la loi, de préparer un rapport actuariel triennal sur le RPC. Le prochain rapport sera publié en 2010.
14 Le BVG engage un expert conseil pour examiner les divers rapports actuariels et documents du BAC sur les régimes de pension publics pertinents à l'information divulguée dans les Comptes publics du Canada.
15 Le PCPE fait l'objet de rapports actuariels annuels
16 Autre – s'entend de l'effectif du bureau du surintendant, des Services de vérification interne et de consultation et du Secrétariat du Comité de vérification.
17 À l'automne de 2007, Talentmap, un cabinet de recherche indépendant, a réalisé un sondage confidentiel en ligne auprès des employés du BSIF. Au total, 375 employés y ont participé pour un taux de réponse de 83 %.