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La version originale a été signée par
L'honorable Leona Aglukkaq
Ministre de la Santé
Message de l’administrateur en chef de la santé publique
Section II – Analyse des activités de programme
Section III – Renseignements supplémentaires
Je suis fière de présenter le Rapport sur les plans et les priorités de l’Agence de santé publique du Canada pour 2009-2010. L’Agence joue un rôle de premier plan dans la promotion et la protection de la santé des Canadiennes et des Canadiens.
Par ses efforts de prévention des maladies et des blessures, l’Agence renforce la capacité du gouvernement du Canada à protéger la santé des familles canadiennes. Axée sur la prévention, l’Agence a établi des partenariats dans tous les secteurs, provinces et territoires afin de promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène et éliminer les obstacles à l’adoption de comportements sains. À cette fin, l’Agence a lancé de nouveaux programmes d’information en santé publique et des activités, dont l’initiative pour une grossesse en santé, sa contribution au Guide mondial des villes-amies des aînés de l’Organisation mondiale de la Santé et la mise à jour des Guides d’activité physique canadiens destinés aux enfants, aux jeunes, aux adultes et aux aînés.
Les gouvernements, les groupes communautaires, l’ensemble des secteurs de la société et les citoyens ont un rôle à jouer pour aider les Canadiennes et les Canadiens à être en bonne santé et à le demeurer. L’Agence poursuivra ses efforts à l’échelle nationale pour appuyer les projets visant à promouvoir l’activité physique et la saine alimentation et collaborer avec les intervenants-clés en santé.
L’Agence travaille également à protéger la santé des Canadiennes et des Canadiens en consolidant l’état de préparation du Canada aux situations d’urgence, notamment pour la planification en cas de pandémie de grippe. Bien que nous ne puissions toujours prévoir le moment où se produiront des situations d’urgence et des pandémies, nous pouvons cependant nous y préparer du mieux possible. Grâce aux travaux de l’Agence et à ses mécanismes de surveillance, son service national de mise en quarantaine et ses protocoles efficaces d’intervention en cas d’urgence, nous sommes mieux préparés que jamais pour protéger la population canadienne et pour intervenir en cas de propagation de maladies infectieuses et de maladies d’origine alimentaire, et autres urgences qui affectent la santé humaine.
L’Agence compte près de 2 500 professionnels consciencieux qui exécutent ses programmes d’un bout à l’autre du pays. Je suis convaincue de leur capacité à se concentrer sur les priorités énoncées dans le présent rapport.
L’Agence rendra compte des progrès réalisés dans la mise en œuvre du présent plan dans son Rapport ministériel sur le rendement de 2009-2010.
L’honorable Leona Aglukkaq
Ministre de la Santé
Gouvernement du Canada
Créée en 2004, l’Agence de la santé publique du Canada a fait des progrès tangibles en ce qui touche le renforcement de la santé publique au Canada.
Ces progrès tiennent en grande partie de la façon dont nous avons réuni un ensemble de programmes, d’activités et d’attentes au sein d’une entité fédérale efficace et intégrée, chargée de promouvoir et de protéger la santé publique.
Aujourd’hui, il est clairement admis que les activités de santé publique contribuent au bien-être général de tout pays. De même, on s’accorde à reconnaître le rôle précieux qu’exerce l’Agence de la santé publique au regard de l’amélioration et de la protection de la santé des Canadiens.
Bien que les mesures et interventions d’urgence constituent une responsabilité importante, l’Agence s’intéresse aussi à toutes les facettes de la santé de la population. Certes, nous offrons une protection contre les situations d’urgence et l’éclosion des maladies et prenons des mesures pour y faire face. Cependant, nous nous vouons également à la prévention des facteurs de base qui, quotidiennement, tuent des Canadiens ou les rendent invalides. Avec le concours de nombreux partenaires, nous tâchons de réduire les disparités en matière de santé entre différents groupes et travaillons à l’établissement de conditions qui permettent à tous les Canadiens de soigner leur santé, peu importe leur âge, leurs antécédents, leur statut social ou leur situation économique.
Au cours de la prochaine année, l’Agence continuera de relever les défis de l’heure et de tirer parti des occasions afin de bien préparer le Canada à d’éventuelles catastrophes ou situations d’urgence. De plus, elle continuera d’agir pour mettre en œuvre des stratégies et des programmes axés sur la prévention des maladies infectieuses, la promotion de la santé ainsi que la prévention et le contrôle des maladies chroniques et des blessures. L’Agence s’attaquera à ces fonctions tout en menant à bien l’ensemble de son mandat selon une démarche stratégique, coordonnée et responsable.
Dr David Butler-Jones, M.D.
Administrateur en chef de la santé publique
La santé publique a trait aux efforts organisés que déploie la société pour maintenir les personnes en santé et éviter les blessures, les maladies et les décès prématurés. Il s’agit d’un assemblage de programmes, de services et de politiques qui protègent et favorisent la santé de tous les Canadiens. Au Canada, les trois ordres de gouvernement, le secteur privé, les organisations non gouvernementales, les professionnels de la santé et le public se partagent la responsabilité de la santé publique.
L’Agence de la santé publique du Canada (« l’Agence ») a été créée en septembre 2004, à l’intérieur du portefeuille de la santé du gouvernement fédéral, afin de remplir l’engagement du gouvernement du Canada de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité de tous les Canadiens et d’accorder une plus grande importance à la santé publique, d’une part, et afin de contribuer à l’amélioration de la santé et au renforcement du système de santé, d’autre part. Ses activités portent avant tout sur la prévention et le contrôle des maladies chroniques ou infectieuses, sur la prévention des blessures de même que sur la prise de mesures permettant de réagir aux situations d’urgence en santé publique et de s’y préparer.
Les responsabilités suivantes incombent à l’Agence :
En vigueur depuis décembre 2006, la Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada procure les bases législatives qui permettent à l’Agence de continuer d’exercer ces fonctions importantes.
Soucieuse de remplir efficacement son mandat, l’Agence mise sur son architecture des activités de programme (représentée au diagramme suivant) pour atteindre un seul résultat stratégique.
2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 |
---|---|---|
653,5 | 605,5 | 586,1 |
2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 |
---|---|---|
2 434,9 | 2 446,5 | 2 445,1 |
* Calculé en fonction du nombre de jours travaillés, l’équivalent temps plein est une mesure qui rend convenablement compte des personnes ayant travaillé une partie de l’année et/ou des employés à temps partiel.
Indicateurs de rendement et cibles |
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L’Agence est à remanier sa structure de gestion, des ressources et des résultats, y compris les cibles et indicateurs de rendement relatifs à son objectif stratégique. |
Activité de programme | Résultats prévus | Prévisions des dépenses 2008-2009 |
Dépenses prévues | Harmonisation avec les résultats du gouvernement du Canada | ||
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | ||||
Promotion de la santé | Meilleure connaissance et sensibilisation accrue à l’égard de la santé et du bien-être, des facteurs qui influencent ces éléments ainsi que du rôle qu’ils peuvent jouer dans le maintien et l’amélioration de la santé des Canadiens, de leur famille et de leur collectivité | 198,2 | 194,5 | 191,3 | 191,5 | Des Canadiens en santé |
Prévention et contrôle des maladies chroniques | Accès à des renseignements et outils opportuns, qui font autorité et sont fondés sur des données scientifiques, à l’appui de la prise de décisions éclairées en matière de prévention des maladies chroniques et de réduction des risques pour la santé | 61,1 | 60,3 | 60,4 | 60,4 | Des Canadiens en santé |
Prévention et contrôle des maladies infectieuses | Diminution de l’incidence des maladies infectieuses de premier plan au regard de la santé publique au Canada ainsi que meilleures interventions dans les collectivités et les établissements de santé lors de l’éclosion de maladies infectieuses au Canada | 183,9 | 261,3 | 214,9 | 193,3 | Des Canadiens en santé |
Mesures et interventions d’urgence | Le Canada est préparé à réagir aux risques pour la santé publique que posent les urgences d’origine naturelle ou humaine et à rétablir la situation au cours de la période postérieure aux urgences | 45,3 | 32,3 | 31,2 | 32,0 | Des collectivités sécuritaires et sécurisées |
Renforcement des capacités en santé publique | En matière de santé publique, le Canada dispose de la main-d’œuvre, de l’information, des lois et des cadres éthiques nécessaires pour parer aux besoins du pays | 32,9 | 31,1 | 31,2 | 33,0 | Des Canadiens en santé |
Services internes | 82,0 | 74,0 | 76,5 | 75,9 | n/a | |
Total des dépenses prévues | 603,4 | 653,5 | 605,5 | 586,1 |
Priorité (type) | Description |
---|---|
Surveillance accrue (nouvelle) | La surveillance fusionne les renseignements sur la santé de la population et soutient les fonctions du savoir qui guident la prise de mesures efficaces en réponse aux problèmes émergents et aux défis qui se posent dans le domaine de la santé publique. Comptant parmi les fonctions centrales de la santé publique, la surveillance fournit les éléments de base sur lesquels reposent les autres fonctions principales de l’Agence, dont l’évaluation de la santé de la population, la prévention des blessures et des maladies, la promotion de la santé, la protection de la santé de même que les mesures et interventions d’urgence. À la lumière de son propre examen des activités de surveillance exercées par l’organisation, un groupe de travail pluridisciplinaire a établi une stratégie qui aidera l’Agence à réunir un vaste ensemble d’intervenants, de procédés et de technologies dans le cadre d’une démarche cohérente. |
Prévention et contrôle des maladies (permanente) | Avec le concours des gouvernements provinciaux et territoriaux et des administrations locales, le gouvernement fédéral joue un rôle-clé en matière de lutte contre la menace que représentent les maladies infectieuses. Les maladies chroniques touchent déjà deux Canadiens sur cinq, et ce sont quatre Canadiens sur cinq qui risquent d’en être atteints un jour. Dans ce contexte, l’Agence joue un rôle capital au regard de la prévention des principales affections chroniques qui menacent les Canadiens, dont le diabète, les maladies du cœur, les maladies pulmonaires et les affections neurologiques. L’Agence mobilise les intervenants à tous les échelons afin de soutenir la mise au point de lignes directrices, de normes, de politiques, de programmes et d’interventions dans le domaine de la santé publique, à l’appui de la promotion de la santé et de la prévention des maladies, au Canada et ailleurs dans le monde. |
Révision de l’approche fédérale en matière d’immunisation, dans le but de renforcer la Stratégie nationale d’immunisation (nouvelle) | L’immunisation contribue à la prévention de nombreuses maladies, ce qui explique l’impact majeur qu’ont eu les programmes d’immunisation sur la santé de la population. De tels programmes se sont traduits par d’appréciables économies pour le système de santé et par une amélioration de la longévité et de la qualité de vie. Au Canada, l’immunisation est une responsabilité que se partagent le gouvernement fédéral et les gouvernements des provinces et des territoires. La Stratégie nationale d’immunisation formule une stratégie progressive, cohérente et concertée en vue de parer aux besoins d’immunisation de tous les Canadiens. Avec le concours des provinces et des territoires, l’Agence entreprend de réviser l’approche fédérale en matière d’immunisation afin de continuer de renforcer les mesures d’immunisation qui sont prises au Canada. |
Mesures d’urgence relative à l’éclosion de maladies, y compris la grippe pandémique (permanente) | Toute éclosion incontrôlée d’une maladie infectieuse risque d’avoir de graves répercussions. Au Canada et ailleurs dans le monde, la grippe pandémique et les infections émergentes suscitent de vives inquiétudes. En matière de prévention des désastres, les facteurs qui — au pays ou à l’étranger — influencent la santé commandent une perspective globale fondée sur une collaboration étroite. Au regard de la gestion des situations d’urgence, l’Agence adopte une approche proactive « tous risques » qui mise sur la participation des partenaires et intervenants travaillant aux mesures et interventions d’urgence partout au Canada, afin de se préparer aux urgences d’origine naturelle ou humaine et d’agir si de tels incidents surviennent, en tout temps et n’importe où au pays. Les mesures d’urgence englobent la mise au point de plans d’opération, de processus, d’activités permanentes de formation, d’exercices continus et de technologies ou d’outils de planification qui améliorent l’interopérabilité et les capacités d’intervention en situation d’urgence. |
Transformation des subventions et contributions (nouvelle) | Les subventions et contributions sont d’importants outils qui servent à la prestation des programmes de l’Agence. On s’affaire à améliorer le recours aux subventions et aux contributions, de façon à induire un changement transformationnel à l’échelle de la santé publique. |
Pour les gouvernements du monde entier, l’incertitude économique doit (et devra encore) constituer un important facteur de risque. Les gouvernements expriment tous la même volonté d’agir pour rétablir la confiance à l’égard des marchés et revitaliser l’économie. La récession s’accompagne de certains risques pour la santé, y compris la constitution progressive de nouveaux groupes vulnérables, à mesure qu’augmentent les taux de chômage et que s’essouffle la croissance économique. Dans ses efforts d’atténuation des risques, l’Agence tiendra compte des répercussions de la récession sur la santé et le bien-être des Canadiens.
Le visage du Canada se transforme au fil des changements démographiques. Les données actuelles démontrent que, dans bien des cas, les groupes dont la population connaît la croissance la plus vigoureuse sont aussi ceux sur qui pèsent les plus grandes menaces en raison des risques pour la santé. C’est le cas notamment des Autochtones. Par ailleurs, les besoins de santé publique sont façonnés par des phénomènes comme l’urbanisation et le vieillissement de la population. L’Agence tiendra compte de tous ces changements démographiques pour établir ses activités et interventions en santé publique, notamment ses efforts visant à réduire les disparités en matière de santé.
De concert avec des partenaires au pays et à l’étranger, on s’affaire à mettre au point des approches novatrices afin de comprendre, d’évaluer et d’aborder les déterminants non médicaux de la santé. De telles approches éclaireront l’adoption de mesures plus efficaces en vue de réduire les disparités en matière de santé qui touchent les populations les plus vulnérables du Canada, notamment les Premières nations, les Inuits et les Métis, les enfants, les aînés ainsi que les personnes vivant en milieu rural ou dans des régions éloignées.
D’après les projections, les variations climatiques auront des conséquences néfastes sur la santé et la sécurité publiques. Bien que bon nombre des effets des changements climatiques sur la santé soient connus, seules quelques maladies vulnérables au climat ont fait l’objet d’études visant à chiffrer le fardeau qu’elles feront peser à l’avenir. Le savoir tiré de la reconnaissance et de l’évaluation quantitative des effets éventuels des changements climatiques sur la santé pourra servir à améliorer la conception et l’efficacité des mesures de prévention à prendre.
La cadence des découvertes scientifiques et des percées technologiques a connu une progression effarante au cours de la dernière décennie. En proposant de nouvelles méthodes visant à améliorer la santé et à prévenir les maladies, ces innovations contribuent à atténuer les pressions qui s’exercent sur le système de santé. Par exemple, les progrès de la génomique de la santé publique — un nouveau domaine qui évalue les répercussions de l’interaction entre les gènes et l’environnement sur la santé de la population — mènent à des découvertes qui pourront aider à prévenir les maladies et à améliorer la santé des Canadiens. Ce contexte se traduit à la fois par des risques et des possibilités pour l’Agence, car le gouvernement doit réussir, par ses travaux scientifiques, à se tenir au courant des percées dans le domaine, à en être le chef de file et à traduire les progrès en solutions concrètes et en politiques connexes, à l’appui de la santé des Canadiens.
Dans une grande mesure, l’Agence compte sur un large éventail de partenaires et d’intervenants pour atteindre des résultats avantageux à long terme, au profit des Canadiens. Pour améliorer ses chances d’obtenir de bons résultats, l’Agence mise sur une démarche fondée sur la collaboration et la complémentarité. Ainsi, par l’entremise d’organismes nationaux, elle mobilise les intervenants pour élaborer des normes, établir des consensus à propos de normes, mettre au point des systèmes de surveillance et cerner des pratiques exemplaires tout en favorisant la prise de mesures coordonnées en vue de respecter les priorités nationales et canaliser les ressources limitées qui sont affectées à la santé publique. Par ailleurs, les bureaux régionaux de l’Agence exercent une importante fonction de concertation et de liaison auprès des partenaires et des intervenants, à l’appui d’un éventail de dossiers. Il est indispensable d’harmoniser les activités de l’Agence avec celles de ses partenaires et intervenants, car l’atteinte des résultats liés à la prestation des programmes en dépend.
Pour 2008-2009, les prévisions des dépenses de l’Agence s’élèvent à 603,4 millions de dollars, comme l’indique le diagramme qui suit (« Mouvement des dépenses »). La baisse des dépenses prévues, observée entre l’exercice 2009-2010 et l’exercice 2010-2011, s’explique surtout par l’exigence de verser 49,7 millions de dollars aux provinces, en 2009-2010, dans le cadre du programme de services de santé offerts pour lutter contre l’hépatite C. Tous les cinq ans, ce programme octroie une indemnité aux provinces, au titre des soins dispensés aux personnes infectées par le virus de l’hépatite C. Les derniers versements auront lieu en 2014-2015. Par ailleurs, les dépenses liées au Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques ont été réduites en 2010-2011 afin de refléter la temporisation des crédits supplémentaires annoncés pour ce programme dans le budget de 2005 (4,9 millions de dollars). À ces réductions fait contrepoids l’affectation de crédits à l’Agence, à l’appui de deux mesures annoncées dans le budget de 2008, soit la lutte contre les risques pour la santé associés aux produits alimentaires et de consommation ou aux contaminants provenant de l’environnement (2,3 millions de dollars) ainsi que l’augmentation du financement visant l’introduction de mesures législatives sur les agents pathogènes connus chez l’humain (2,2 millions de dollars). L’écart restant s’explique par d’autres rajustements techniques mineurs (2,1 millions de dollars).
La baisse de 19,4 millions de dollars observée entre l’exercice 2010-2011 et l’exercice 2011-2012 s’explique surtout par une réduction découlant de l’échelonnement du financement de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (8,2 millions de dollars), par une réduction de la temporisation prévue du financement octroyé au Programme de l’air pur du Canada (2,5 millions de dollars) ainsi que par une majoration prévue des crédits visant l’introduction de mesures législatives sur les agents pathogènes connus chez l’humain (1,0 million de dollars). L’écart restant s’explique par d’autres rajustements techniques mineurs (9,7 millions de dollars).
Crédit voté ou législatif* | Libellé tronqué pour le crédit voté ou législatif | Budget principal des dépenses 2009-2010 (en millions de dollars) |
Budget principal des dépenses 2008-2009 (en millions de dollars) |
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40 | Dépenses de fonctionnement | 352,7 | 360,5 |
45 | Dépenses en capital | 9,6 | 0,0 |
50 | Subventions et contributions | 255,4 | 199,6 |
(L) | Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés | 30,3 | 30,4 |
Total pour l’Agence | 648,0 | 590,5 |
* Les numéros des crédits sont en instance d’approbation par le Secrétariat du Conseil du Trésor.
La baisse de 7,8 millions de dollars de l’affectation relative au crédit 40, observée entre le budget principal des dépenses 2008-2009 et le budget principal des dépenses 2009-2010, s’explique surtout par la restructuration des dépenses en capital au sein d’un crédit distinct ainsi que par une réduction des fonds affectés à la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique. À ces baisses font contrepoids une augmentation du financement visant à contrer les risques pour la santé associés aux produits alimentaires et produits de santé et de consommation ainsi qu’une majoration des crédits octroyés pour la tenue des jeux Olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.
L’augmentation de 9,6 millions de dollars de l’affectation relative au crédit 45, observée entre le budget principal des dépenses 2008-2009 et le budget principal des dépenses 2009-2010, s’explique par la création d’un nouveau crédit visant les dépenses en capital associées, d’une part, au projet de réaménagement du Laboratoire Ward (Logan) de Winnipeg et, d’autre part, à l’achat d’autres appareils destinés à l’Agence.
L’augmentation de 55,8 millions de dollars de l’affectation relative au crédit 50 comprend une enveloppe de 49,7 millions de dollars, à verser aux provinces dans le cadre du programme de services de santé offerts pour lutter contre l’hépatite C.
L’Agence compte un seul résultat stratégique : des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique. La présente section décrit les six activités de programme par la voie desquelles l’Agence travaille à l’atteinte de ce résultat stratégique. On y énonce les résultats prévus, les cibles et les indicateurs de rendement établis pour chaque activité. En plus d’expliquer comment l’Agence compte s’y prendre pour atteindre les résultats prévus, le texte décrit les ressources humaines et financières qui seront réservées pour chaque activité de programme.
Aperçu de l’activité de programme – Avec le concours de partenaires, l’Agence soutient la prise de mesures efficaces qui aident à promouvoir la santé, à édifier des collectivités saines et à aborder les principaux déterminants de la santé. Ces mesures contribuent à l’enrichissement du savoir, favorisent la collaboration et améliorent l’échange de renseignements entre les secteurs et les administrations.
Résultats prévus pour l’activité de programme |
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Indicateur(s) de rendement | Cible(s) |
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Connaissances, pratiques et documents de politique qui sont produits et diffusés en vue d’améliorer la santé et le bien-être des groupes vulnérables — notamment les personnes âgées, les enfants et les Autochtones — et/ou en vue de soutenir et d’éclairer les politiques judicieuses et les saines pratiques en matière de santé publique | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2010 |
Collaborations externes entre les secteurs et les administrations afin d’agir sur la santé, la santé publique ou les déterminants communs de la santé et/ou du bien-être social | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2011 |
Participation des Canadiens à des programmes, activités et initiatives de promotion de la santé | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2011 |
Ressources financières (en millions de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
194,5 | 191,3 | 191,5 | 567,0 | 561,3 | 562,5 |
Le principal changement observé entre l’exercice 2009-2010 et l’exercice 2010-2011 a trait à la décision de réduire les dépenses liées au Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques afin de refléter la temporisation des crédits supplémentaires annoncés pour ce programme dans le budget de 2005 (4,9 millions de dollars).
Afin d’atteindre les résultats prévus, l’Agence compte exercer les activités suivantes :
La promotion de la santé est le processus qui vise à permettre aux particuliers d’améliorer et de bien contrôler leur santé. Cette démarche repose sur une compréhension de l’influence marquée qu’exercent, sur une personne, les déterminants de la santé comme le sexe, le revenu et les connaissances en matière de santé. Dépassant le simple cadre de l’éducation sanitaire et de la modification des comportements personnels, les activités de promotion de la santé vont jusqu’à promouvoir des changements d’ordre social, institutionnel et communautaire. Ainsi, soucieuse d’agir positivement sur la santé des enfants et des adolescents, l’Agence misera sur des efforts de promotion de la santé qui font appel : aux mécanismes communautaires qui soutiennent les familles et les enfants vulnérables du Canada ; à la collaboration des partenaires canadiens et étrangers pour diffuser des connaissances et des travaux de recherche pertinents au regard de la promotion de la santé ; et au partage des pratiques exemplaires ou prometteuses afin d’améliorer la santé des Canadiens et de lutter contre les disparités en matière de santé qui touchent les enfants du pays et leur famille.
En aidant les Canadiens à améliorer leur santé et en appuyant les établissements et gouvernements canadiens pour qu’ils abordent efficacement les facteurs qui façonnent et influencent la santé et les disparités en matière de santé, les interventions associées à cette activité de programme sous-tendront les progrès que réalise l’Agence au regard de l’atteinte de son objectif stratégique : des Canadiens en meilleure santé, une réduction des disparités en matière de santé et un renforcement des capacités en santé publique.
En collaboration avec les administrations et intervenants régionaux, provinciaux, territoriaux, nationaux et internationaux (y compris les organisations non gouvernementales), le programme fournit des services nationaux d’évaluation et de surveillance de la santé de la population axés sur les maladies chroniques. De plus, il assure et soutient l’exercice d’un leadership et la prestation d’un savoir-faire touchant l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies pancanadiennes de prévention, de contrôle et de prise en charge des maladies chroniques. Ce programme est nécessaire, car les maladies chroniques comptent parmi les problèmes de santé les plus courants, les plus facilement évitables et les plus coûteux que les Canadiens aient à affronter.
Résultat prévu pour l’activité de programme |
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Les Canadiens ont accès à des renseignements et outils opportuns, qui font autorité et sont fondés sur des données scientifiques, à l’appui de la prise de décisions éclairées en matière de prévention des maladies chroniques et de réduction des risques pour la santé |
Indicateur(s) de rendement | Cible(s) |
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Maladies dont on suit l’évolution et qui font l’objet d’un signalement | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2010 |
Maladies chroniques dont on établit les facteurs de risque | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2010 |
Interventions qui apparaissent au Portail canadien des pratiques exemplaires | Dresser une liste de 300 interventions d’ici le 31 mars 2010 |
Ressources financières (en millions de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
60,3 | 60,4 | 60,4 | 237,4 | 237,2 | 237,2 |
De concert avec les intervenants à tous les échelons, l’Agence exerce un leadership dans tout le Canada et ailleurs dans le monde en ce qui touche la prévention et le contrôle des maladies chroniques. Ce leadership passe par l’élaboration de politiques et de programmes intégrés, par des activités de surveillance et par l’enrichissement et la diffusion du savoir. Pour l’exercice 2009-2010, les principales étapes suivantes sont prévues :
Par ses activités de prévention et de contrôle des maladies chroniques, l’Agence fournira aux praticiens en santé publique des données, des analyses, des outils Web et des conseils techniques qui soutiennent les politiques, les programmes et les interventions de santé publique visant à prévenir les maladies chroniques. Les décideurs, les responsables de politiques et les praticiens en santé publique seront mieux informés des solutions éprouvées qui s’offrent au regard des politiques et programmes de prévention susceptibles de contribuer à l’allègement du fardeau que font peser les maladies chroniques au Canada.
Le programme a pour but d’améliorer l’état de santé des Canadiens au regard des maladies infectieuses, par le biais de mesures de santé publique telles que la surveillance et l’épidémiologie, la gestion des risques, l’élaboration de politiques de santé publique ainsi que le déploiement de programmes de prévention, de soins et de sensibilisation. Ce programme est nécessaire, car les maladies infectieuses exigent une attention et des efforts nationaux, étant donné leurs répercussions actuelles et éventuelles sur la santé des Canadiens et le système de santé canadien, et compte tenu de la grave menace que peuvent présenter les maladies infectieuses nouvelles, existantes ou réémergentes pour la santé et le bien-être social et économique des Canadiens.
Résultats prévus pour l’activité de programme |
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Indicateur(s) de rendement | Cible(s) |
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Incidence de la tuberculose, de l’hépatite, des infections transmises sexuellement, du virus du Nil occidental et du VIH chez les Canadiens | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2011 |
Accords conclus avec les provinces et les territoires en ce qui touche la gestion de l’information lors d’un épisode d’éclosion où le gouvernement fédéral joue un rôle | D’ici le 31 mars 2001, voir à ce que 40 % des provinces et territoires concluent des accords prévoyant un meilleur partage de renseignements |
Ressources financières (en millions de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
261,3 | 214,9 | 193,2 | 831,9 | 830,7 | 822,9 |
La baisse observée entre l’exercice 2009-2010 et l’exercice 2010-2011 s’explique surtout par l’exigence de verser 49,7 millions de dollars aux provinces, en 2009-2010, dans le cadre du programme de services de santé offerts pour lutter contre l’hépatite C. Tous les cinq ans, ce programme octroie une indemnité aux provinces, au titre des soins dispensés aux personnes infectées par le virus de l’hépatite C. Les derniers versements auront lieu en 2014-2015.
La baisse observée entre l’exercice 2010-2011 et l’exercice 2011-2012 s’explique surtout par une réduction découlant de l’échelonnement du financement de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (8,2 millions de dollars).
Afin d’atteindre les résultats prévus, l’Agence compte, au cours de l’exercice 2009-2010, exercer des activités dans des domaines comme la prévention, les soins et la sensibilisation, la surveillance, les mesures et interventions en cas d’éclosion de maladies ainsi que la science et l’innovation. Les principales étapes suivantes sont prévues :
En conséquence des efforts déployés par l’Agence au titre de cette activité de programme, les Canadiens participeront à la réduction du risque de contracter des maladies infectieuses au pays de même qu’à allégement du fardeau que font peser ces affections. En cas d’éclosion d’une maladie infectieuse, les activités de surveillance et l’état de préparation de l’Agence doteront le Canada de capacités accrues d’intervention rapide et efficace, de sorte que la maladie aura des effets restreints.
L’Agence exerce la fonction de pivot national en matière de prévention, de préparation, d’intervention et de rétablissement, dans un contexte de complications sanitaires pour la santé publique provoquées par des catastrophes naturelles ou d’origine humaine. Le programme applique les dispositions législatives et réglementaires de la Loi sur la quarantaine tout en s’harmonisant avec les dispositions de la Loi sur la gestion des urgences.
Travaillant de concert avec Santé Canada et d’autres ministères fédéraux, les provinces et territoires, les organisations internationales et le secteur bénévole et communautaire, l’Agence exerce un leadership au regard d’activités de surveillance, d’analyse et de gestion des risques qui visent à contrer les nouvelles menaces qui se dessinent. De plus, elle s’affaire à mettre en œuvre les priorités relatives à l’état de préparation.
Par l’entremise de ce programme, l’Agence gère et soutient l’élaboration des plans d’intervention d’urgence en santé, notamment en appuyant le Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza pour le secteur de la santé. En outre, elle met au point et parraine une formation sur les mesures d’urgence et coordonne les préparatifs en cas d’incident terroriste mettant en cause des substances dangereuses. L’Agence aide les provinces et les territoires en assurant la gestion de la Réserve nationale de secours et en offrant une capacité d’appoint au regard des services de santé et services sociaux d’urgence. L’Agence assure également la gestion du Centre des opérations d’urgence, dont les capacités en matière de vidéocommunications et de télécommunications, d’échange de données et de gestion d’activités spéciales permettent de centraliser la direction, le contrôle et la coordination des activités lors de situations d’urgence.
Résultats prévus pour l’activité de programme |
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Le Canada est préparé à réagir aux risques pour la santé publique que posent les urgences d’origine naturelle ou humaine — y compris l’éclosion de maladies infectieuses, les ouragans, les inondations, les séismes et les incidents chimiques, biologiques, radioactifs ou nucléaires — de même qu’à rétablir la situation au cours de la période postérieure aux urgences |
Indicateur(s) de rendement | Cible(s) |
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Gravité des lacunes observées lors d’un incident ou d’un exercice quant aux capacités de préparation et d’intervention du Canada | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2011 |
Pourcentage de mise en œuvre du Règlement sanitaire international au Canada | Faire face à l’engagement de conformité intégrale d’ici 2012 |
Ressources financières (en millions de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
32,3 | 31,2 | 32,0 | 200,2 | 219,0 | 224,2 |
Afin d’atteindre le résultat prévu, l’Agence compte exercer les activités suivantes :
Ces activités contribueront au renforcement des capacités canadiennes en matière de mesures et interventions d’urgence. De plus, elles limiteront les conséquences néfastes d’éventuelles situations d’urgence tout en accélérant le processus de rétablissement ultérieur.
En collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux, l’Agence développe et fournit des outils, des applications, des pratiques, des programmes et une vision qui appuient et renforcent les capacités des praticiens de première ligne en santé publique partout au Canada. L’Agence facilite la création et le maintien de réseaux avec les provinces, les territoires et les autres partenaires et intervenants en vue d’atteindre les objectifs fixés en matière de santé publique. Le travail de l’Agence améliore la pratique de la santé publique, accroît la capacité des ressources humaines au sein des administrations, contribue au développement des connaissances et des systèmes d’information et appuie un système législatif et un ensemble de politiques en matière de santé publique qui évoluent au rythme des attentes et des besoins changeants de la population.
Résultats prévus pour l’activité de programme |
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En matière de santé publique, le Canada dispose de la main-d’œuvre, de l’information, des lois et des cadres éthiques nécessaires pour parer aux besoins du pays |
Indicateur(s) de rendement | Cible(s) |
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Répertoire des capacités en santé publique | Établir un point de référence d’ici le 31 mars 2012 |
Ressources financières (en millions de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
31,1 | 31,2 | 32,0 | 222 | 222 | 222 |
En 2009-2010, l’Agence continuera de travailler au renforcement des capacités en santé publique. Plus précisément, elle :
L’Agence dispose de nombreux systèmes de surveillance qui recueillent d’importantes données au sujet de la santé publique. Dans ce contexte, une stratégie générale de surveillance fournira les assises d’une démarche intégrée englobant les renseignements, le savoir et les interventions de l’Agence en cette matière, soutenant du coup la prise de mesures à l’échelon provincial et territorial. En 2009-2010, l’Agence :
Lorsqu’il s’agit de protéger la santé des Canadiens, l’échange de renseignements constitue un facteur décisif pour affronter les situations d’urgence en santé publique. En 2009-2010, l’Agence s’affairera à conclure et à mettre en œuvre des accords bilatéraux et multilatéraux visant l’échange de renseignements avec les provinces et les territoires.
L’Agence s’efforce de cultiver un nouveau savoir qui facilitera la prise de décisions concernant la santé publique. En 2009-2010, elle :
À l’automne 2009, l’administrateur en chef de la santé publique de l’Agence déposera devant le Parlement son rapport annuel sur l’état de la santé publique au Canada.
Sont également prévues les mesures suivantes de soutien des capacités en santé publique :
Travaillant de concert avec les intervenants et les autres gouvernements, l’Agence s’attaque aux lacunes relevées sur le plan des capacités en santé publique, tant dans ses propres rangs qu’au sein des autres administrations. Dans le domaine de la santé publique, l’Agence contribue à l’édification d’une main-d’œuvre dotée des connaissances et des compétences requises pour parer aux besoins du Canada. Ainsi, ce dernier sera davantage en mesure de cerner les grands enjeux touchant la santé publique, d’agir pour les régler et d’intervenir lors d’éventuelles urgences en santé publique.
La capacité du Canada de suivre avec exactitude l’évolution des affections ainsi que de dresser des plans et d’intervenir pour lutter contre les maladies dépend en grande partie d’une surveillance efficace et opportune. À mesure que s’institue un système national intégré de surveillance, le recours aux technologies d’avant-garde permettra de fournir, en temps utile, des données exactes aux décideurs, aux cliniciens et aux laboratoires. En raison des efforts déployés en ce sens par l’Agence, les travailleurs du domaine de la santé publique pourront lancer des interventions plus efficaces, fondées sur une gestion améliorée de l’information et sur une plus grande accessibilité des éléments de données importants.
Les groupes chargés des Services internes parent aux besoins des programmes et s’acquittent d’autres obligations générales. Ils voient notamment aux services associés à diverses fonctions : gestion et surveillance ; communications ; fonctions juridiques ; gestion des ressources humaines ; gestion financière ; gestion de l’information ; technologie de l’information ; biens immobiliers ; matériel ; acquisitions ; déplacements et autres fonctions administratives. Les ressources humaines et financières affectées aux Services internes se rattachent à des activités qui sont exercées au profit de toute l’Agence. Là où les services visent un seul programme, les coûts et équivalents temps plein afférents sont imputés directement à ce dernier.
Ressources financières (en millions de dollars) |
Ressources humaines (équivalents temps plein) |
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2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | |
74,0 | 76,5 | 75,9 | 376,4 | 376,4 | 376,4 |
Les principaux renseignements financiers prospectifs que communique le présent rapport sur les plans et les priorités donnent un aperçu général de la situation financière et des résultats de l’Agence. Établis selon la méthode de la comptabilité d’exercice, les états financiers prospectifs favorisent une meilleure responsabilisation, une plus grande transparence et une gestion financière améliorée.
(en millions de dollars) | Résultats prospectifs 2010 |
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Dépenses | |
Total des dépenses | 690,5 |
Revenus | |
Total des revenus | 0,5 |
Résultats d’exploitation nets | 690,0 |
Le diagramme suivant illustre les dépenses prospectives totales de l’Agence pour 2009-2010.
Deux rajustements principaux expliquent l’écart de 36,4 millions de dollars observé entre les résultats d’exploitation nets prospectifs et les dépenses prévues de l’Agence. Le premier rajustment vise les postes qui influencent les résultats d’exploitation nets, mais pas les crédits, notamment les services offerts sans frais par d’autres ministères (- 22,7 millions de dollars), l’amortissement des actifs corporels (- 8,1 millions de dollars), la diminution des prestations de départ (- 3,6 millions de dollars) ainsi que les revenus non disponibles pour dépenser (0,5 million de dollars). Le second rajustment a trait aux postes qui influencent les crédits, mais pas les résultats d’exploitation nets, notamment les virements provenant du Crédit du Conseil du Trésor (‑ 9,3 millions de dollars), les postes du Budget supplémentaire des dépenses (- 2,8 millions de dollars) ainsi que les acquisitions d’actifs corporels (9,6 millions de dollars).
Les tableaux suivants sont présentés sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor :