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Tout au long de l'examen, nous avons observé que certains éléments décrits dans le Cadre avaient été adoptés par le SCT. Nous avons remarqué que certaines pratiques sont plus efficaces que d'autres pour la surveillance exercée par le SCT. Nous avons également observé que les secteurs de politique comprennent généralement le niveau de risque, une composante importante du Cadre. Toutefois, nous avons constaté que les éléments de surveillance ne sont pas appliqués d'une façon constante à la grandeur du SCT.
À la suite de nos entrevues avec les représentants des centres de décision du SCT et des ministères, nous avons résumé notre compréhension de ce que devraient être des pratiques de surveillance efficaces, des secteurs à considérer, du niveau de risque et des contraintes associées à la surveillance de chaque politique formant l'échantillonnage. Nous avons rencontré à nouveau les représentants des centres de décision du SCT pour confirmer notre compréhension, pour leur présenter le Cadre et pour en discuter avec eux en relation avec la politique.
Par la suite, nous avons mis fin à notre analyse en évaluant l'efficacité des différents éléments du Cadre pour les 13 politiques de l'échantillonnage qui posaient, selon notre évaluation, un risque allant de moyen à élevé. Nous avons combiné les évaluations de l'efficacité de chacune de ces politiques et établi une cote d'efficacité relative pour chaque élément du Cadre. La cote générale d'efficacité de tout élément est influencée par le nombre de politiques dans lesquelles se retrouve l'élément et par l'efficacité évaluée de l'élément dans chacune des politiques.
Nous avons illustré les résultats de cette analyse dans le graphique à barres présenté à la figure 4. Chaque barre correspond à l'une des pratiques principales définies précédemment dans le rapport par élément du Cadre et est mesurée par rapport à l'évaluation que nous avons faite d'une cote d'efficacité faible, moyenne et élevée.
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Le SCT semble utiliser efficacement un certain nombre d'éléments du Cadre. Par exemple, tel qu'on peut le voir dans la figure 4, les « Groupes de travail et comités » et les « Conseils aux ministères » ont été inscrits au rang des pratiques efficaces. Le Cadre contient certains autres éléments, comme la « collecte de l'information » et l'« intégration aux processus financiers clés du SCT » qui, d'après nous, requièrent moins que d'autres la prise de mesures par le SCT. Nous ne discuterons pas davantage dans le présent rapport des éléments de ces deux groupes. Cependant, les observations sommaires, y compris les pratiques efficaces du SCT, sont présentées dans un tableau à la section 4.2.10 du présent rapport.
Nous avons observé que certains autres éléments du Cadre comme, par exemple, l'élément « fonds engagés », ne sont pas appliqués d'une façon constante et pourraient faire l'objet d'améliorations. D'autres éléments du Cadre comme, par exemple, « indicateurs de rendement clés » nous semblent très importants et justifient une attention spéciale. Dans la prochaine section, nous soumettrons nos observations et discuterons de nos recommandations d'améliorer les huit éléments du Cadre qui s'inscrivent dans ces deux groupes.
Le Cadre définit les 19 éléments d'une surveillance des politiques efficace. De ce nombre, neuf pourraient à notre avis être améliorés, dont huit se retrouvent dans le graphique présenté à la figure 4, plus le niveau de risque. Ces neuf éléments sont les suivants :
Ces éléments sont décrits dans les sections qui suivent. Les recommandations sont présentées sous la rubrique « Points à considérer ».
Observations
On note l'absence d'un classement et d'une surveillance systématiques du niveau de risque associé aux politiques.
Le nombre de politiques n'a cessé d'augmenter sans que soient vraiment éliminées ou regroupées les politiques devenues désuètes ou moins pertinentes. Par conséquent, le SCT a enjoint ses différents secteurs d'activité de réviser le nombre et le contenu de ses politiques et d'en améliorer l'efficacité.
Points à considérer
La gestion du risque est l'une des quatre priorités du Cadre de surveillance des politiques. Elle est conforme au Cadre de responsabilisation de la gestion du SCT et aux pratiques de gestion moderne.
Nous recommandons au SCT de se doter d'une série de critères d'évaluation des risques associés à chaque secteur de politique. Ces critères pourraient comprendre, entre autres, l'incidence sur les ministères et les secteurs de risque au sein du ministère. Les mesures suivantes pourraient également être prises en compte :
Observations
D'une façon générale, les objectifs des politiques et les besoins en matière de surveillance à l'appui des politiques du SCT que nous avons étudiées ne sont que des énoncés généraux qui ne précisent pas les résultats escomptés ou les critères de succès. Les nouvelles politiques en voie d'élaboration cherchent à présenter des énoncés clairs des résultats, des indicateurs de rendement clés et des rôles et responsabilités. Par exemple, la Politique sur l'apprentissage continu, adoptée dans un format de politique différent de ceux des politiques traditionnelles du SCT, présente les engagements du ministère, ses attentes, les échéanciers ainsi qu'une description détaillée des rôles et des responsabilités.
Points à considérer
Dans le cadre des efforts de renouvellement des politiques du SCT, nous suggérons de formuler des objectifs de politique et des résultats qui font état :
Observations
La lacune la plus importante relevée dans l'échantillonnage des politiques étudiées avait trait à l'établissement et à la surveillance des indicateurs de rendement clés (IRC). Les améliorations apportées à l'infrastructure de collecte de données et d'information et au suivi des indicateurs de rendement ont davantage retenu l'attention sous l'angle des politiques en préparation (par. ex. Équité en emploi utilise les indicateurs pour mesurer le rendement).
Points à considérer
Nous recommandons au SCT de continuer d'imposer les indicateurs de rendement clés (IRC) pour l'élaboration et le suivi de politiques. Voici les mesures possibles à cette fin :
Observations
Un des sujets qui a été souvent soulevé par les personnes du SCT interviewées portait sur le fait que les ressources limitées minaient la capacité du SCT d'effectuer une surveillance des politiques et de préparer des rapports. De plus, le SCT a eu de la difficulté à maintenir son effectif et à recruter les meilleurs éléments.
Dans le cas de la majorité des politiques étudiées, le budget de services votés fournit les ressources aux centres de décision du SCT. Même si nous n'avons pas étudié le niveau de ressources assigné par politique, il semble que le montant des ressources et, par ricochet, l'approche de surveillance, varie considérablement au sein du SCT. Dans certains cas, la variation de la surveillance peut s'expliquer par le niveau de risque associé à la politique. Toutefois, dans d'autres cas, la relation entre les niveaux de risque et les ressources n'était pas apparente.
Dans le cas de deux secteurs de politique (Modernisation de la fonction de contrôleur - gestion intégrée du risque et Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux – gestion des sites contaminés), la mise en œuvre est appuyée par un financement de projet.
Points à considérer
Nous recommandons que le SCT assigne des ressources aux activités de surveillance en adoptant les stratégies suivantes :
Observations
En collaboration avec les ministères, le SCT continue d'évaluer ses exigences en matière de rapports par le truchement de différentes initiatives, dont le Cadre de responsabilisation de la gestion.
Les rapports sont en général plutôt statistiques et font rarement l'objet d'un suivi par le SCT. Les pratiques relatives à l'établissement des rapports étaient très variées dans l'échantillonnage de politiques étudiées, par exemple :
L'analyse qualitative était minimale et s'expliquait par l'insuffisance des ressources du SCT.
Points à considérer
Nous recommandons l'adoption d'autres façons d'améliorer la surveillance et les rapports, dont les suivantes :
Observations
Notre étude a révélé différentes pratiques efficaces pour la mise en œuvre de la politique, dont les suivantes :
Points à considérer
Outre les outils efficaces de mise en œuvre du SCT dont il a été fait mention précédemment, nous recommandons au SCT d'adopter d'une façon plus systématique les pratiques présentées ci-après de manière à faciliter la surveillance de la mise en œuvre de la politique :
Observations
Nous avons relevé dans les politiques formant l'échantillonnage plusieurs pratiques démontrant le leadership de la haute direction du SCT et des principaux ministères participants qui appuyaient l'orientation, l'élaboration et la surveillance de la politique. Le greffier du Conseil privé exerce lui aussi un leadership dans certains secteurs en ce sens qu'il établit les priorités de gestion du gouvernement dans son ensemble. Au nombre des pratiques principales que nous avons observées, citons les suivantes :
Points à considérer
Pour les secteurs de politique posant un risque élevé, nous recommandons que le SCT élabore un protocole à suivre pour renvoyer les questions aux paliers supérieurs ainsi que pour les procédures à suivre au sein du SCT et des ministères pour faire rapport des cas d'exception sur le plan du rendement à la haute direction du SCT. Il faudra à cette fin établir des mécanismes permanents de rapports et d'analyses sur les lacunes des résultats de la politique.
Observations
L'étude a révélé que le SCT est aux prises avec des ressources restreintes, ce qui a une incidence sur le suivi actif et la surveillance des résultats de la politique et de son rendement. Les mesures de suivi et l'établissement de rapports ne semblent pas être effectués d'une façon constante et systématique.
Points à considérer
Nous recommandons d'améliorer les mécanismes d'échange de l'information au sein du SCT et de convertir l'information en points à corriger, dont :
Observations
La majorité des politiques étudiées font référence à la fiabilité des vérifications ministérielles internes comme élément-clé et, dans de nombreux cas, comme seul mécanisme de surveillance identifié. Toutefois, ces responsabilités ne correspondent pas au rôle de la vérification interne. La Politique sur la vérification interne confirme la fonction de vérification interne comme fournisseur de services d'assurance à la gestion du ministère. Les missions de vérification sont structurées en fonction des besoins de l'organisme qui sont déterminés à l'aide d'une évaluation du risque et en consultation avec la haute direction. Même si les vérifications internes donnent l'assurance que les cadres appropriés de surveillance et de contrôle sont en place, elles ne doivent pas être considérées comme le principal mécanisme de contrôle des différentes politiques et de rapport sur celles-ci. Les plans de vérification interne sont axés sur le ministère et, par conséquent, n'assurent pas une couverture systématique à la grandeur de l'appareil gouvernemental.
Les évaluations ne sont pas des vérifications. La vérification donne des services d'assurance tandis que l'évaluation est un outil de gestion qui a deux utilisations principales :
De l'échantillonnage des 17 politiques utilisées aux fins de l'examen, neuf politiques prévoient spécifiquement que les ministères doivent effectuer des vérifications internes ou des évaluations de la politique. Toutefois, les politiques sur les marchés, sur les paiements de transfert et sur la sécurité du gouvernement sont les seules politiques pour lesquelles il semble y avoir eu des vérifications internes ou des évaluations.
Nous avons observé que l'information émanant des vérifications ministérielles n'est pas facilement échangée ni communiquée d'une façon efficace au sein du SCT. Les rapports de vérification interne sont distribués à la grandeur du SCT et sont révisés par différents secteurs, mais il ne semble pas exister une approche centralisée d'évaluation de l'incidence de l'information contenue dans les rapports de vérification.
Points à considérer
Nous recommandons de ne plus exiger des vérifications internes de la conformité de certaines politiques comme exigence de politique générique étant donné que cette exigence ne reflète pas la façon dont la vérification interne est planifiée et effectuée. L'approche de vérification axée sur le risque adoptée par le SCT et par les ministères ne correspond pas à la surveillance de la politique spécifiquement requise pour le SCT et les ministères. Plus que les autres mécanismes de surveillance et de rapport adoptés pour les politiques, la vérification interne devrait être considérée comme un fournisseur d'assurance. S'il y a lieu, la politique devrait souligner le rôle de la vérification interne en faisant référence à la Politique sur la vérification interne.
Nous recommandons également de tenter d'identifier les risques nouveaux et de faire connaître les résultats de la vérification à l'aide des moyens suivants :
Pendant l'élaboration du Cadre, diverses activités efficaces de surveillance du SCT ont été identifiées dans les politiques formant l'échantillonnage de l'étude et ont été incluses au nombre des éléments importants. Ces activités sont présentées dans le tableau qui suit :
Élément du cadre |
Politiques du SCT |
Pratiques efficaces du SCT |
Lois existantes Organismes externes |
Équité en emploi Langues officielles Accès à l'information |
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Groupes/Comités de travail efficaces |
Politique de gestion des sites contaminés fédéraux Gestion intégrée du risque (GIR) Langues officielles |
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Intégration aux processus financiers principaux du SCT |
Politique de gestion des sites contaminés fédéraux Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée |
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Rapports destinés à la direction |
Équité en emploi Langues officielles Accès à l'information |
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Communications |
Gestion intégrée du risque |
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Collecte d'information |
Divers |
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Outils pour l'échange de connaissances |
Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée Gestion intégrée du risque Marchés |
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Conseils aux ministères |
Politique sur la sécurité du gouvernement |
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Relations solides avec les ministères |
Politique de gestion des sites contaminés fédéraux Gestion intégrée du risque |
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La haute direction du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) reconnaît la nécessité d'adopter, au SCT, des pratiques efficaces en matière de surveillance des politiques, et est dans l'ensemble d'accord avec les recommandations découlant de cet examen, qui visent à améliorer les pratiques en vigueur au SCT.
Les principales pratiques en vigueur au SCT touchant la surveillance des politiques ont été regroupées dans un Cadre de contrôle des politiques, pour servir d'outil systématique au SCT pour définir les exigences en matière de surveillance des politiques et de reddition de comptes sur les politiques à venir. L'adoption du cadre devrait permettre une meilleure surveillance des politiques.
Nous avons convenu de prendre les mesures mentionnées dans le rapport en vue d'adopter les éléments critiques du cadre proposé de surveillance des politiques, y compris, en priorité, quatre des neuf points recommandés, plus un autre :
En ce qui concerne les risques, nous sommes d'accord avec les propositions générales en vue d'évaluer les risques rattachés à chaque domaine de politique, y compris la nécessité de procéder à des évaluations périodiques des risques afin de déterminer les niveaux appropriés de surveillance des politiques et d'assurer la concordance de la capacité nécessaire (ressources et compétences) pour effectuer la surveillance des politiques. On accordera une attention spéciale à la façon dont les politiques comportant des risques élevés sont surveillées, et à la façon dont la surveillance structurée pourrait être intégrée au cadre des politiques.
Dans le contexte du présent examen, par la haute direction du SCT, des initiatives de la restructuration des processus administratifs du SCT (dont l'examen des politiques de gestion du CT fait partie), nous reverrons la répartition interne des ressources requises pour assurer la surveillance des politiques comportant des risques élevés, et nous recommanderons les investissements supplémentaires nécessaires ou la réaffectation de ressources à cette fin. Les décisions connexes seront prises au cours du présent exercice.
Comme on l'a recommandé à l'issue de l'examen de la surveillance des politiques, et conformément aux principes de l'examen courant des politiques de gestion du CT, nous continuerons à envisager et à mettre en œuvre des améliorations dans les secteurs suivants :
Règle générale, nous veillerons à ce que la surveillance des politiques soit faite conformément à la nouvelle approche adoptée par le SCT en matière de surveillance stratégique et d'évaluation des risques, y compris au moyen d'évaluations connexes du rendement en matière de gestion et de dépenses, à l'échelle des ministères et de l'ensemble de l'administration fédérale, en fonction du Cadre de responsabilisation de gestion. Nous donnerons suite aux exigences en matière de surveillance des politiques relevées durant l'examen des politiques de gestion du CT, en fonction du calendrier suivant :
Remarques générales
Les recommandations découlant de cet examen visent à guider l'examen des politiques des gestions du CT, en vue de rationaliser les politiques du CT et les exigences en matière de rapports. À l'issue de l'examen des politiques de gestion du CT, on pourra appliquer les recommandations qui en découleront de manière cohérente à toutes les politiques.
On examinera notamment de quelle façon on pourrait mieux rattacher la surveillance des politiques et les exigences en matière de rapports au Cadre de responsabilité de gestion et au Système d'information sur la gestion des dépenses. Cela favorisera l'acquisition et le transfert des connaissances et réduira le dédoublement quant à la communication des résultats.
Il ressort de l'examen qu'« il faudrait arrêter de procéder systématiquement à des vérifications internes de la conformité de certaines politiques, étant donné que cette façon de faire ne reflète pas la façon dont les vérifications internes sont planifiées et réalisées ». Étant donné que les pratiques de planification des vérifications en fonction du risque sont reconnues dans l'ensemble de l'administration fédérale, nous sommes d'accord avec l'idée de mettre fin à la pratique générale de faire des vérifications internes de la conformité des politiques. Nous examinerons la possibilité d'éliminer les exigences en matière de vérification précisées dans certaines politiques, en les examinant une à une. Cependant, les exigences en vigueur ne seront pas supprimées d'emblée avant que d'autres options permettant d'assurer une surveillance similaire soient établies et mises en œuvre. En attendant, l'obligation de procéder à des vérifications internes de la conformité de certaines politiques restera en vigueur.
Nous suggérons d'envisager des exigences particulières en matière de vérification dans les politiques, s'il y a un risque généralisé par rapport à la politique visée, en consultation avec les spécialistes des politiques de vérification interne du SCT. Dans le contexte d'examens plus généraux (p. ex. en vue de renforcer la conformité à la Loi sur la gestion des finances publiques et les sanctions connexes), nous examinons actuellement la gamme de mécanismes possibles pour assurer la conformité aux politiques et aux lois. Les recommandations qui en résulteront joueront sur la façon dont nous donnerons suite aux exigences en matière de vérification dans les politiques du CT.