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ARCHIVÉ - Partenariats intersectoriels pour les laboratoires fédéraux à vocation non règlementaire

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Section 6 – Conclusions

Le Groupe s'est vu confier un mandat important et s'il a réussi à s'en acquitter dans le bref délai qui lui avait été imparti, c'est en grande part grâce à l'excellent soutien qu'il a reçu du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et aux observations constructives des représentants et des scientifiques du gouvernement et d'autres secteurs. De surcroît, les mécanismes intersectoriels permettant d'améliorer les activités de S et T et les liens de ces dernières avec l'innovation sont un thème de discussion de plus en plus populaire et ils sont intégrés à la politique nationale du Canada et d'autres pays, ce qui n'a pas manqué d'imprimer un sentiment d'urgence au travail du Groupe.

L'actualité des initiatives gouvernementales se rapportant à la collaboration intersectorielle en matière de S et T a été renforcée par l'intérêt croissant et l'optimisme qui se sont manifestés chez les parties prenantes au fur et à mesure des travaux du Groupe. La détermination du gouvernement du Canada à concrétiser les avantages des démarches axées sur la collaboration a été reconnue comme une manifestation de l'importance que revêtent la science et la technologie et de la nécessité d'une approche holistique pour relever les défis en la matière auxquels la nation fait face actuellement et fera face à l'avenir. Il ressort des nombreuses réponses positives à l'appel de propositions que des progrès significatifs s'imposent au chapitre de l'intégration des activités du secteur gouvernemental, du secteur universitaire et du secteur privé, et que la promotion de l'IIST doit devenir une préoccupation plus importante et plus systématique du gouvernement.

Les personnes qui travaillent dans les laboratoires fédéraux et qui en assurent la gestion savent fort bien qu'ils doivent faire face à une vive concurrence dans des domaines clés du recrutement, y compris en ce qui concerne l'accès à un savoir-faire complémentaire et la qualité des installations et de l'équipement. À leurs yeux, des partenariats avec d'autres secteurs permettraient de créer un environnement enrichi pour attirer de nouveaux employés.

Les laboratoires gouvernementaux et leur personnel sont très respectés dans la collectivité canadienne des S et T. Les représentants de l'entreprise privée, et particulièrement des PME, ont souligné à quel point il était important de maintenir et d'améliorer l'accès aux laboratoires gouvernementaux et leurs interactions positives avec ces laboratoires. De toute évidence, chacun des trois secteurs a un rôle distinct et important à jouer au sein du système canadien de science et d'innovation. On peut et on doit rechercher des occasions en matière d'IIST afin de renforcer les atouts de tous les secteurs sans affaiblir la capacité de chacun de s'acquitter de son rôle propre.

L'indépendance du Groupe et le processus consultatif auquel il a eu recours ont été des éléments de premier plan qui ont convaincu les parties prenantes de participer activement aux discussions. On peut en déduire que des caractéristiques semblables pourraient se révéler utiles pour tout mécanisme qui est mis sur pied par le gouvernement pour évaluer les initiatives d'IIST à l'avenir.

Le Groupe conclut que le cadre de référence qu'il propose en matière d'IIST pourrait être adopté rapidement comme guide général de l'évaluation des futures propositions d'IIST qui font appel aux laboratoires fédéraux – que ces propositions viennent de ministères et organismes fédéraux ou soient la réponse à un appel général de propositions. Le Groupe est d'avis que ce cadre est suffisamment robuste et qu'il correspond à un concept suffisamment bien établi pour que le gouvernement considère des propositions au-delà des cinq « premiers candidats » recommandés dans ce rapport. Par ailleurs, l'examen de certaines initiatives d'IIST autres que celles qui ont été proposées au Groupe était déjà bien avancé au moment où la constitution du Groupe a été annoncée. Il est probable que certaines initiatives puissent être harmonisées au cadre proposé sans retard significatif. Il est permis de penser qu'à mesure qu'on acquerra de l'expérience dans l'exploitation de ces nouvelles entités, certaines modalités de partenariat qui, à l'origine, faisaient appel au gouvernement fédéral pourront évoluer et devenir des entités non gouvernementales à part entière.