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ARCHIVÉ - RMR 2009-2010 - Initiatives horizontales

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Affaires indiennes et du Nord Canada et la Commission canadienne des affaires polaires

Initiatives horizontales


Titre de l'initiative horizontale : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

Nom du ou des ministères responsables : Affaires indiennes et du Nord Canada (Bureau de l'interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits)

Activité de programme du ministère responsable : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2007

Date de clôture de l'initiative horizontale : 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 68,5 millions de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Élaborée en 1997, la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain a pour objectif de répondre aux besoins des Autochtones vivant dans les centres urbains. Pour ce faire, le gouvernement du Canada s'efforce d'établir des partenariats avec les divers ordres de gouvernement, les organisations communautaires et les Autochtones dans le but d'appuyer les projets qui tiennent compte des priorités locales. En 2007, il a renouvelé la Stratégie en investissant 68,5 millions de dollars sur une période de cinq ans en vue de combler les besoins des Autochtones vivant dans les principaux centres urbains.

À l'heure actuelle, la Stratégie permet d'améliorer la coordination entre les ministères et les organismes fédéraux dans le but de tirer le maximum des investissements du gouvernement du Canada. Le Bureau de l'interlocuteur fédéral s'assure donc que les priorités, les politiques et les dépenses qui profitent aux Autochtones des grands centres urbains contribuent parallèlement à l'avancement des objectifs du gouvernement du Canada. Ainsi, la Stratégie lui permet de résoudre les problèmes communautaires tout en tirant parti des possibilités locales et en harmonisant les programmes et les objectifs stratégiques des intervenants fédéraux, provinciaux, municipaux, autochtones et privés.

Le Bureau de l'interlocuteur fédéral transfère les fonds aux bénéficiaires admissibles grâce à une entente globale de financement, annuelle ou pluriannuelle. Il peut également conclure des ententes financières sur plusieurs années, conformément à ce qui est prévu dans la Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor et dans les conditions de renouvellement et de renforcement de la Stratégie. Toutes les composantes de la Stratégie sont admissibles au programme de contribution.

Résultats partagés : Les améliorations apportées à la nouvelle Stratégie ont pour but d'aider les Autochtones vivant en milieu urbain à affirmer leur autonomie et à s'ouvrir à de nouveaux choix de vie. En effet, ce programme est directement lié au résultat stratégique du Bureau de l'interlocuteur fédéral, c'est-à-dire assurer le bien-être socioéconomique des Métis, des Indiens non inscrits et des Autochtones vivant en milieu urbain.

De façon plus précise, les objectifs de la stratégie sont:

  • cibler les besoins socioéconomiques des Autochtones en milieu urbain par l'adoption de nouvelles mesures ou par le renouvellement des mesures déjà en place;
  • améliorer la coordination et l'accessibilité des programmes et des services;
  • coordonner la recherche stratégique et l'échange d'information dans les villes où résident les Autochtones;
  • resserrer les liens au sein du gouvernement fédéral et mieux harmoniser les politiques;
  • cerner les possibilités de partenariat avec les autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux, les administrations municipales, les groupes autochtones et le secteur privé.
  • Pour atteindre ces objectifs, la Stratégie prévoit des investissements dans trois domaines prioritaires :
  • améliorer les habiletés fondamentales;
  • encourager la formation professionnelle, l'acquisition de nouvelles compétences et l'entrepreneuriat;
  • venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones.

La réalisation des objectifs de la Stratégie permettra au gouvernement du Canada d'utiliser au mieux les fonds consacrés aux Autochtones en milieu urbain au profit des programmes provinciaux et municipaux.

Structures de gouvernance : Les collectivités visées par la Stratégie ont toutes mis sur pied un comité communautaire, qui travaille en partenariat avec le secteur privé et tous les ordres de gouvernement afin de résoudre, par la planification, la prise de décisions financières et l'élaboration de solutions, les problèmes qui se posent aux Autochtones en milieu urbain. Chaque comité communautaire est formé de représentants autochtones œuvrant dans différents secteurs d'activité de façon à s'assurer que les décisions sont prises en fonction des principales préoccupations et priorités locales.

Les projets entrepris dans le cadre de la Stratégie sont gérés et exécutés selon une approche locale, faisant appel soit au modèle d'entité communautaire, soit au modèle d'exécution partagée. Dans les deux cas, les propositions sont évaluées par différents ministères fédéraux. Ceux qui estiment que le projet cadre bien avec leur mandat ont le choix entre les deux options suivantes : 1) verser les fonds à Affaires indiennes et du Nord Canada ou à un autre ministère responsable, conformément aux modalités horizontales de la Stratégie, ce qui exige la signature d'un protocole d'entente et d'une lettre d'entente interministérielle; 2) négocier une entente distincte et financer directement l'organisation chargée de réaliser le projet.

Pour maximiser les investissements fédéraux, la Stratégie permet une homogénéisation des programmes d'application générale et des programmes autochtones offerts par les ministères signataires. D'ailleurs, cette pratique, considérée comme un modèle de coopération fédérale, a permis une plus grande compatibilité avec les programmes provinciaux et municipaux. Pour sa part, le Caucus national, un groupe consultatif formé des représentants de chacun des comités communautaires, s'occupe de fournir une perspective nationale aux responsables de la Stratégie.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Bureau de l'interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits   Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain 1 356 7000 $ 2 515 813 $ [*] Investir de façon stratégique dans trois domaines prioritaires : améliorer les habiletés fondamentales; encourager la formation professionnelle, l'acquisition de nouvelles compétences et l'entrepreneuriat; venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. AINC a conclu des partenariats avec le BIF, RHDCC, Service Canada, Patrimoine canadien, Santé Canada, Sécurité publique Canada, Diversification de l'économie de l'Ouest Canada, l'Agence de la santé publique du Canada et Service correctionnel Canada en vue de réaliser 34 projets distincts portant sur les habiletés fondamentales; la formation professionnelle, l'acquisition de nouvelles compétences et l'entreprenariat; l'aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones.
Durant les cinq années de validité des autorisations, les fonds attribués à chaque ministère fédéral varieront d'année en année en fonction du financement disponible et des priorités et projets choisis par la collectivité.
Ressources humaines et Développement des compétences Canada   Stratégie de développement des ressources humaines autochtones 137 072 $

Dépenses du partenaire :
200 717 $
Dépenses  d'AINC :
200 710 $
Total :

401 427 $[**]
Réaliser trois projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

à Vancouver, 24 Autochtones recevront une formation professionnelle ou acquerront de nouvelles compétences, qui leur permettront par la suite d'occuper un emploi spécialisé ou de poursuivre leur apprentissage;

un service de promotion de l'emploi sera mis sur pied; le degré de participation des Autochtones à ce nouveau service sera précisé dans un rapport de résultats;

à Prince George, 30 Autochtones auront la possibilité de parfaire leurs habiletés fondamentales et participeront à une formation professionnelle ou à un programme de perfectionnement des compétences.

Quatre projets conjoints relevant de la SAMU et de la SDRHA ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants à Prince George :

  • 62 Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes sur les habiletés fondamentales qui leur ont permis de renforcer leur estime de soi et d'acquérir des connaissances pratiques en vue d'une recherche d'emploi;
  • 39 élèves autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes sur les habiletés fondamentales et à des programmes éducatifs, avec pour résultat que ces 39 élèves ont tous poursuivi leurs études secondaires;
  • un programme d'emploi financé dans le cadre de la SAMU a permis à cinq jeunes Autochtones vivant en milieu urbain de terminer leurs études secondaires et d'obtenir un emploi;
  • 33 jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à un programme de tutorat après l'école dans le cadre duquel ils ont acquis d'importantes habiletés de base et trouvé le soutien nécessaire pour poursuivre leurs études – 24 de ces élèves ont poursuivi leurs études secondaires.
  Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance 1 109 677 $

Dépenses du partenaire :  401 427 $
Dépenses d'AINC :
151 052 $
Total :

533 876 $[**]
Réaliser huit projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

au total, 50 Autochtones participeront à des activités culturelles et à des projets de communication; on présentera un compte rendu des avantages et des résultats que ces projets auront engendrés pour les femmes autochtones;

à Winnipeg, 10 Autochtones itinérants se verront offrir un logement abordable; de même, on établira ou renforcera 3 partenariats avec les gouvernements locaux dans le but d'améliorer les programmes et les services;

au total, 104 Autochtones participeront à des activités culturelles et à des projets de communication et on offrira à 7 Autochtones des services d'aide à l'emploi;

on ajoutera un volet autochtone à un programme de dynamique de la vie et on donnera la possibilité à 5 Autochtones de participer à un programme de réunification familiale;

75 Autochtones auront la chance de parfaire leurs habiletés fondamentales;
12 Autochtones recevront une formation professionnelle ou acquerront de nouvelles compétences; de même, on établira ou renforcera 2 partenariats à long terme avec des organisations représentant les Autochtones en milieu urbain;

on offrira des programmes et des services à 40 Autochtones vivant en milieu urbain, et tout particulièrement aux femmes et aux enfants;

Autochtones auront la possibilité de parfaire leurs habiletés fondamentales et de participer à des mesures de réduction du risque.[note 1]

Quatre projets conjoints relevant de la SAMU et de l'Initiative de partenariats de lutte contre l'itinérance ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants :

  • Cinq hommes autochtones quittant  le système correctionnel ont été logés à Winnipeg jusqu'à maintenant, dans le cadre de ce projet qui se poursuivra jusqu'en 2011   (également financé par Service correctionnel Canada);  
  • 66 sans-abri autochtones vivant à Thompson (Manitoba) ont reçu une formation destinée à leur apprendre des habiletés de base, et 67 ont reçu une formation qui a  amélioré leur capacité à trouver un emploi et un logement permanent – le projet a aidé neuf sans-abri autochtones vivant en milieu urbain à trouver un logement permanent;
  • 14 055 Autochtones vivant à Prince George ont participé à des programmes d'acquisition d'habiletés de base et de réduction des risques en vue de prévenir le VIH, le SIDA et l'hépatite C;
  • 900 femmes autochtones vivant à Winnipeg ont amélioré leurs habiletés fondamentales, ce qui les a aidées à quitter la vie en refuge pour vivre dans un logement  permanent.
  Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones 328 691 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] Réaliser deux projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

12 Autochtones auront la chance de parfaire leurs habiletés fondamentales et pourront ainsi se trouver un emploi;

12 Autochtones participeront à un programme de dynamique de la vie et 10 autres, à un programme d'aide à l'emploi.
L'occasion ne s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints par l'entremise d'autres partenariats.
  Direction des affaires autochtones 15 000 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] Réaliser deux projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

à l'occasion d'une conférence, 250 Autochtones participeront à des projets axés sur le bien-être;

lors d'un forum international sur les questions autochtones, le Pacific Business and Law Institute examinera les mesures mises de l'avant pour promouvoir la culture et les traditions autochtones partout dans le monde.[note 2]
L'occasion ne s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints par l'entremise d'autres partenariats.
Santé Canada   Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits 30 000 $

Dépenses du partenaire : 
85 658 $
Dépenses d'AINC : 
205 577 $
Total :

291 235 $ [**]
Réaliser un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

à l'occasion de la 9e conférence nationale en matière de leadership pour les dirigeantes autochtones, 250 Autochtones participeront à des projets axés sur le bien-être.

Deux projets conjoints relevant de la SAMU et de la SDRHA ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants :

  • 25 femmes autochtones vivant à Toronto ont participé à des programmes sur les habiletés fondamentales, la diminution des risques et la culture, qui ont amélioré leurs habiletés fondamentales et leurs connaissances sur le diabète et les saines habitudes de vie en général;
  • 1 500 jeunes Autochtones vivant à Vancouver ont participé à des activités culturelles qui leur ont permis d'améliorer leurs habiletés fondamentales et leur estime de soi, et qui ont fourni des occasions de réseautage.
Patrimoine canadien   Initiative des centres urbains polyvalents pour les jeunes Autochtones 338 943 $

Dépenses du partenaire :
1 010 077 $
Dépenses d'AINC : 635 875 $
Total :

1 645 952 $ [**]
Réaliser sept projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

505 Autochtones recevront une formation professionnelle ou acquerront de nouvelles compétences;

à Calgary, 3 000 personnes participeront à des activités culturelles et à des projets de communication;

20 Autochtones auront la chance de parfaire leurs habiletés fondamentales;

des fonds seront investis afin d'améliorer 4 programmes de promotion de l'emploi;

à Prince Albert, 120 personnes participeront à des activités culturelles, à des projets de communication ou à des mesures de réduction du risque.

Cinq projets relevant de la SAMU et de l'Initiative des centres urbains polyvalents pour les jeunes Autochtones ont produit les bénéfices suivants :

  • Un projet à Vancouver (également financé par Service Canada) a donné lieu à plusieurs réussites : 
  • 160 Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes culturels ou de communication;
  • 20 Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes de réduction des risques qui ont amélioré leur estime de soi et leurs habiletés fondamentales;
  • Cinq jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont obtenu un emploi après avoir participé à un programme de formation améliorée offert par un organisme de services aux jeunes de Richmond;
  •  Sept jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont assisté à la conférence « Gathering Our Voices», qui leur a procuré une occasion  de faire du réseautage, d'améliorer leur estime de soi et d'être mieux sensibilisés sur le plan culturel;
  • Six jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont suivi une formation sur les habiletés fondamentales et sur l'emploi dans l'industrie de l'animation à Calgary;
  • 15 Autochtones vivant en milieu urbain ont reçu une formation culturelle et de base qui leur a non seulement permis d'améliorer leurs aptitudes sociales et leur employabilité, mais qui a également amélioré la capacité du cercle des aînés d'Edmonton de soutenir des projets et des activités communautaires ;
  • 254 Autochtones et non-Autochtones ont participé à des activités culturelles communautaires dans sept écoles d'Edmonton qui visaient à amener les élèves autochtones à poursuivre leurs études secondaires, notamment le premier cycle du secondaire – grâce à ce projet, 103 élèves ont poursuivi leurs études secondaires en 2009-2010; 
  • 130 Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des activités culturelles visant à encourager les élèves autochtones à rester à l'école –Combiné à un soutien personnalisé, ce projet a permis à 82 élèves autochtones de poursuivre leurs études à Edmonton.

Six projets relevant  de la SAMU et de l'Initiative des centres urbains polyvalents pour les jeunes Autochtones ont donné les résultats suivants :

  • 1 164 Inuits à Ottawa, St. John's, Edmonton, Winnipeg et Yellowknife ont participé à des programmes d'aptitude à la vie quotidienne qui leur ont permis de prendre connaissance de leur culture et de mieux la connaître, et d'améliorer leurs compétences langagières et leur estime de soi;
  • 200 Autochtones vivant à Prince Albert ont participé à des activités culturelles et ont suivi un programme d'aptitudes sociales qui ont amélioré leur estime de soi et leur ont permis de mieux se débrouiller dans la vie quotidienne;
  • 1 355 jeunes Autochtones vivant à Regina ont participé à des programmes de réduction des risques, et 78 ont reçu une formation en matière d'aptitudes à la vie quotidienne afin de les aider à sortir du commerce du sexe;
  • 75 jeunes Autochtones vivant à Prince Albert ont participé à des programmes culturels et 40 jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes de réduction des risques qui ont accru leur sensibilisation culturelle et amélioré leurs habiletés fondamentales et leur l'estime de soi;
  • 13 jeunes Autochtones vivant à Calgary ont reçu une formation en matière d'aptitudes sociales et de cinéma;
  • 371 jeunes Autochtones vivant à Prince Albert ont participé à des programmes de diversion qui les ont aidés à gagner de l'argent pour faire restitution et acquérir des habiletés fondamentales en vue de vivre une vie plus saine.
  Patrimoine canadien Nouveau partenariat; aucun montant prévu n'est fourni dans la RPP.

Dépenses du partenaire :
150 000 $
dépenses d'AINC :
344 734 $
Total :

494 734 $ [***]
Aucun résultat prévu parce qu'aucun projet n'a été planifié

Trois projets relevant de la SAMU et de Patrimoine canadien ont donné les résultats suivants :

  • 22 000 personnes ont participé aux célébrations entourant la Journée nationale des Autochtones, dans tout le pays ;
  • Cinq communications relatives aux Autochtones vivant en milieu urbain ont été soumises au Forum urbain mondial, où de nombreux participants canadiens ont appris comment certaines enseignements ailleurs dans le monde pouvaient s'appliquer au Canada;
  • 316 Autochtones vivant à Lethbridge ont participé à des programmes de réduction des risques et de bien-être qui ont amélioré leur capacité de faire face à la violence, aux sévices et aux blessures.

Service Canada

  Programme de conscientisation de la jeunesse 76 763 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] The UAS and the Youth Awareness Program will complete two joint projects that will result in the following benefits:

42 Aboriginal individuals served through employment development services.

60 personnes autochtones servies par des projets de réduction des risque en milieu urbains.
L'occasion ne s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints dans le cadre d'autres partenariats.
  Emplois d'été Canada

Programme fédéral d'expérience de travail étudiant
22 672 $

Dépenses du partenaire :
10 290 $
Aucune dépense pour AINC
Total :

10 290 $ [**]
Réaliser deux projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

152 Autochtones auront la chance de parfaire leurs habiletés fondamentales et on établira ou renforcera 2 partenariats à long terme avec des organisations représentant les Autochtones en milieu urbain;

à Saskatoon, 200 Autochtones participeront à des activités culturelles et à des projets de communication.

Un projet conjoint relevant de la SAMU et de Service Canada a produit les bénéfices suivants :

  • 750 personnes ont participé à des activités culturelles liées à l'amélioration de la capacité du Conseil autochtone de Lethbridge;
  • 245 autres personnes ont participé directement à une réunion communautaire portant sur certains enjeux et priorités;
  • 33 membres du Conseil ont suivi une formation visant à améliorer leur capacité de faire face aux problèmes auxquels sont confrontés les Autochtones vivant en milieu urbain;
  • Huit publications ont été diffusées en vue de mieux faire connaître auprès des non-Autochtones les enjeux  auxquels sont confrontés  les Autochtones vivant en milieu urbain.
  Nouveaux horizons pour les aînés Nouveau partenariat; aucun montant prévu n'est fourni dans la RPP.

Dépenses du partenaire :
4 901 $
Dépenses d'AINC :
7 558 $
Total :

12 459 $ [***]
Aucun résultat prévu parce que le partenariat n'était pas planifié

Un projet conjoint relevant de la SAMU et de Service Canada a été réalisé et a produit les bénéfices suivants :

125 autochtones vivant en milieu urbain ont participé à un processus de justice réparatrice visant à accroître le nombre de jeunes Autochtones fréquentant l'école à Edmonton, et à créer un réseau solide de personnes pouvant offrir du soutien aux jeunes élèves autochtones à Edmonton.
  Stratégie emploi jeunesse – Connexion compétences Nouveaux projets; aucun montant prévu n'est fourni dans le RPP

Dépenses du partenaire :
425 147 $
Dépenses d'AINC :
293 002 $
Total :

718 149 $ [***]
Aucun résultat prévu parce que les projets n'étaient pas planifiés

Trois projets conjoints relevant de la SAMU et de la Stratégie emploi jeunesse ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants :

  • Un projet à Vancouver (également financé par Patrimoine canadien) a été fructueux :
  • 160 Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes culturels ou de communication
  • 20 Autochtones vivant en milieu urbain ont participé à des programmes de réduction des risques qui leur ont permis d'améliorer leur estime de soi et leurs habiletés fondamentales;
  • Cinq jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont obtenu un emploi après avoir reçu une formation plus poussée dans un organisme de services aux jeunes de Richmond;
  • Sept jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont assisté à la conférence « Gathering Our Voices », ce qui leur a procuré une occasion  de faire du réseautage, d'améliorer leur estime de soi et d'être mieux sensibilisés à leur culture;
  • 40 jeunes Autochtones vivant à Calgary ont reçu une formation en habiletés fondamentales et  professionnelles qui ont amélioré leur capacité de trouver un emploi;
  • 36 jeunes Autochtones vivant à Lethbridge ont reçu une formation en habiletés fondamentales et  professionnelles qui ont amélioré leur capacité de trouver un emploi.
  Service Canada Nouveaux projets; aucun montant prévu n'est fourni dans le RPP

Dépenses du partenaire :
80 728 $
Dépenses d'AINC :
130 000 $
Total :

210 728 $ [***]
Aucun résultat prévu parce que les projets n'étaient pas planifiés

Un projet conjoint relevant de la SAMU et de Service Canada a été réalisé et a produit les bénéfices suivants :

  • 285 femmes et enfants autochtones vivant en milieu urbain ont reçu des services dans le cadre d'un projet financé par la SAMU dans un refuge de Regina appelé « My Aunt's Place », en vue de répondre à des besoins en matière de logement, pour leur permettre d'obtenir un logement permanent et un emploi.
Condition féminine Canada   Programme de promotion de la femme 50 000 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] Réaliser un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

200 Autochtones seront initiés à des mesures de réduction du risque; un rapport sur les pratiques exemplaires sera ensuite produit.
L'occasion de s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints dans le cadre d'autres partenariats.
Sécurité publique Canada   Stratégie nationale pour la prévention du crime 733 136 $

Dépenses du partenaire :
548 328 $
Dépenses d'AINC :
120 000 $
Total :

668 328 $ [**]
Réaliser, de concert avec le Centre national de prévention du crime, trois projets collectifs, qui généreront les retombées suivantes :

48 élèves autochtones poursuivront leurs études grâce aux programmes et aux mesures de réduction du risque;

60 Autochtones participeront à des activités culturelles, à des projets de communication ainsi qu'à des programmes de perfectionnement et de valorisation culturelle et auront accès à des services de formation, de consultation, de soutien et d'intervention;

10 Autochtones auront la chance de parfaire leurs habiletés fondamentales, d'accéder à des services de formation professionnelle et d'aide à l'emploi, de participer à un programme culturel et d'acquérir de nouvelles compétences.

Deux projets conjoints relevant de la SAMU et de la Stratégie nationale pour la prévention du crime ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants :

  • 14 jeunes Autochtones vivant à Regina ont participé à des programmes de prévention du crime et à des programmes de diversion, et 17 jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont reçu des services qui les ont aidés à sortir des gangs (également financés par AINC);
  • 19 femmes et enfants à Calgary ont participé à des programmes de prévention du crime et de réduction des préjudices en vue de prévenir la violence familiale ou d'y faire face.
  Recherche 50 000 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] Réaliser un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

une étude sur les Autochtones en milieu urbain sera entreprise afin de mieux comprendre et documenter leur expérience, leurs aspirations et leur quête identitaire.[note 3]
L'occasion de s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints dans le cadre d'autres partenariats.
Agence de santé publique du Canada  

Division de la préparation pandémique

(autrefois VIH et sida)
143 771 $

Dépenses du partenaire :
50 000 $
Dépenses d'AINC :
30 000 $
Total :

80 000 $ [**]
Réaliser, de concert avec la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance, un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

9 360 Autochtones auront la chance de parfaire leurs habiletés fondamentales et de participer à des mesures de réduction du risque.[note 4]

Un projet conjoint relevant de la SAMU et de l'Agence de la santé publique du Canada a été réalisé et a produit les bénéfices suivants :

  • 500 Autochtones vivant en milieu urbain dans tout le pays ont participé à des programmes ciblés de mieux-être visant à atténuer les répercussions du virus H1N1 sur la population autochtone vivant en milieu urbain.
Service correctionnel Canada   Groupe de la politique correctionnelle autochtone 100 000 $

Dépenses du partenaire :
152 597 $
Dépenses d'AINC :
119 889 $
Total :

272 486 $ [***]
Réaliser un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

12 Autochtones recevront une formation professionnelle ou acquerront de nouvelles compétences

Deux projets conjoints relevant de la SAMU et de Service correctionnel du Canada ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants :

  • Cinq hommes autochtones quittant le système correctionnel ont été logés à Winnipeg jusqu'à maintenant dans le cadre d'un projet qui se poursuivra jusqu'en 2011 (également financé par RHDCC);
  • 14 hommes autochtones vivant à Regina ont reçu une formation en habiletés fondamentales.
Diversification de l'économie de l'Ouest (DEO)   Programme Diversification de l'économie de l'Ouest Nouveaux projets; aucun montant prévu n'est fourni dans le RPP

Dépenses du partenaire : 276 669 $
Aucune dépense pour AINC
Total :

276 669 $ [***]
Aucun résultat prévu parce que les projets n'étaient pas planifiés

La phase 3 d'un projet conjoint de quatre ans relevant de la SAMU et de DEO sera terminée à l'été 201 Jusqu'à maintenant, le projet a produit les bénéfices suivants : 

  • achat d'équipement pour le programme de formation; 
  • quatre programmes en cours d,exécution;
  • 39 participants sont actuellement inscrits aux programmes de formation.
Société canadienne d'hypothèques et de logement   Recherche 50 000 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] Réaliser un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

une étude sur les Autochtones en milieu urbain sera entreprise afin de mieux comprendre et documenter leur expérience, leurs aspirations et leur quête identitaire.[note 5]
L'occasion de s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints dans le cadre d'autres partenariats.
Ministère de la Justice du Canada   Portefeuille des affaires autochtones 20 000 $ L'occasion ne s'est pas concrétisée et les fonds ont servi à financer d'autres activités [***] Réaliser un projet collectif, qui générera les retombées suivantes :

lors d'un forum international sur les questions autochtones, le Pacific Business and Law Institute examinera les mesures mises de l'avant pour promouvoir la culture et les traditions autochtones partout dans le monde.[note 6]
L'occasion de s'est pas concrétisée; les résultats ont été atteints dans le cadre d'autres partenariats.
Affaires indiennes et du Nord Canada   AINC Nouveaux projets; aucun montant prévu n'est fourni dans le RPP

Financement du partenaire
(autre financement d'AINC) : 2 396 604 $
Dépenses d'AINC :
277 416 $
Total :

2 674 020 $ [***]
Aucun résultat prévu parce que les projets n'étaient pas planifiés

Trois projets relevant de la SAMU et d'AINC ont été réalisés et ont produit les bénéfices suivants :

  • Un projet à Vancouver a permis de réaliser ce qui suit : 
  • 300 058 personnes ont participé à des activités culturelles autochtones qui ont permis d'améliorer la sensibilisation à l'échelle nationale et internationale à l'égard des peuples autochtones au Canada;
  • 289 médias ont été présents lors de diverses activités sur  les Autochtones; le site sur ces activités a fait l'objet de 61 957 requêtes;
  • 16 stagiaires travaillant à ce projet sont maintenant embauchés;
  • Dans le cadre d'un projet de communications à l'échelle nationale : un bulletin sur des enjeux actuels pour les Autochtones vivant en milieu urbain a été créé;
  • six publications universitaires sont prêtes à être publiées et diffusées;
  • un site Web de l'Association nationale des centres d'amitié portant sur les enjeux d'intérêt pour les Autochtones vivant en milieu urbain est en usage; 
  • 14 jeunes Autochtones vivant à Regina participent à des programmes de prévention du crime et de diversion et 17 jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont reçu des services qui les ont aidés à sortir des gangs (également financé par Sécurité publique  Canada).
             
           
           
           
Total 16 809 003 $ 8 290 353 $ [*]    

Commentaires sur les écarts :
Contexte:
La SAMU est une stratégie axée sur les occasions (et non sur des projets planifiés), qui vise à aller chercher d'autre fonds du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux, des administrations municipales et  du secteur privé pour ses trois secteurs prioritaires : les habiletés fondamentales; la formation professionnelle, l'acquisition de nouvelles compétences et l'entreprenariat; et l'aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. Le principal objectif de la SAMU est de favoriser une approche horizontale entre les ministères fédéraux, d'harmoniser les programmes avec ceux des gouvernements provinciaux et municipaux, et de trouver d'autres partenaires de financement afin d'accroître les effets des programmes du gouvernement sur les communautés autochtones urbaines. 

* En 2009-2010, un budget total de 13 567 000 $ a été affecté à la SAMU. Sur cette somme, 2 515 813 $ ont été dépensés pour 34 projets réalisés conjointement avec d'autres ministères fédéraux, qui ont fourni une contribution supplémentaire de 5 774 540 $ à ces projets. Le reste des fonds a servi à d'autres projets exécutés en collaboration avec des partenaires financiers ne relevant pas du gouvernement fédéral, comme des gouvernements provinciaux ou municipaux, ou d'autres partenaires non indiqués au tableau.

** Pour les raisons fournies ci-dessus (financement axé sur les occasions au lieu de dépenses particulières et planifiées), les écarts reflètent la sélection et la mise en œuvre d'activités qui n'ont pas été planifiées mais qui ont été financées grâce à 'une réaffectation prudente des ressources provenant de projets jugés non viables dans le RPP.

*** Malgré que certains projets indiqués dans le RPP ne se soient pas concrétisés, d'autres occasions ont été mises en œuvre et d'autres résultats ont été atteints dans les trois secteurs prioritaires que sont les habiletés fondamentales; la formation professionnelle, l'acquisition de nouvelles compétences et l'entreprenariat; et l'aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : La SAMU a fait la preuve de son efficacité dans sa capacité d'inciter divers partenaires à fournir une contribution tant en nature que financière. Pour les 34 projets relevant de la SAMU pour lesquels des partenaires du gouvernement fédéral contribuent au financement, la SAMU a également obtenu 8 282 112 $ auprès de gouvernements provinciaux et municipaux, du secteur privé et d'organisations autochtones.

Personne-ressource :
Allan MacDonald
Directeur général
Bureau de l'interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits
66, rue Slater
Ottawa (Ontario) K1A 0H4
Téléphone : 613-992-8186



Titre de l’initiative horizontale : Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations

Nom du ou des ministères responsables : Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)

Activité de programme du ministère responsable : L’infrastructure communautaire

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le 1er avril 2008

Date de clôture de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : Le gouvernement fédéral a alloué à cette initiative 735 639 806 dollars, répartis sur deux ans. De ce montant, 202 500 000 dollars par année seront financés à même les niveaux de référence de 2008-2009 et de 2009-2010. Dans le Budget de 2008, le cadre financier prévoyait également des investissements de 165 318 143 dollars en 2008-2009 et de 165 321 663 dollars en 2009-2010 pour couvrir notamment les régimes d’avantages sociaux et le coût des locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.

Ce programme a été prolongé de deux années additionnelles, et son financement ayant été confirmé dans le Budget de 2010. Ceci ajouterait une somme additionnelle de 845, 547 millions de dollars aux investissements en infrastructures pour le traitement de l’eau potable et des eaux usées pour deux autres années.

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Le Plan d’action a pour principal objectif d’aider les Premières nations dans les réserves à avoir accès à des services d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées d’une qualité comparable à celle dont se prévalent les autres collectivités canadiennes de taille et de situation semblables. Le Plan d’action se concentre sur cinq secteurs prioritaires : l’infrastructure; les pratiques d’exploitation et d’entretien; la formation; la surveillance et la sensibilisation du public; les normes.

Dans le but d’atteindre ces objectifs, on a apporté des améliorations au programme, notamment en entreprenant une évaluation technique de tous les réseaux qui existent à l’échelle nationale, en procédant à des consultations sur le nouveau cadre législatif fédéral relatif à l’eau potable et en investissant dans le Programme de formation itinérante. On a également modifié les politiques régissant les petits systèmes d’alimentation en eau et les fosses septiques, on a conclu des ententes sur la prestation de services d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, on a investi dans un programme national de gestion des eaux usées et, enfin, on a mis en place des procédures afin de mieux détecter les maladies d’origine hydrique.

En somme, la mise en œuvre du Plan d’action aide les Premières nations à avoir accès à un approvisionnement en eau potable et permet du coup au gouvernement fédéral de s’acquitter des engagements qu’il a pris dans le Budget de 2008 et dans le discours du Trône de 2007.

Le Plan d’action contribue également à l’atteinte du résultat stratégique d’AINC portant sur l’économie, notamment en aidant les Autochtones et les résidants du Nord à prendre une part plus active dans l’économie. De même, il permet d’obtenir « de meilleurs résultats en matière de santé et [de réduire les] inégalités entre l’état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens », un des résultats stratégiques établis par Santé Canada dans le cadre de ses programmes et services de santé destinés aux Premières nations et aux Inuit.

Pour d’autres renseignements sur le sujet, veuillez consulter les documents suivants :

Résultats partagés : Le Plan d’action vise quatre grands objectifs :

  • donner aux collectivités les moyens de régler les problèmes éventuels liés à la qualité de l’eau;
  • réduire les risques associés à l’approvisionnement en eau et à la qualité de l’eau potable;
  • veiller à ce que les installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées respectent les exigences du gouvernement fédéral;
  • amener les collectivités à avoir davantage confiance à la qualité de leur eau potable.

Structures de gouvernance : Le Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations succède à la Stratégie de gestion de l’eau des Premières nations (2003-2008) et au Plan d’action pour la gestion de l’eau potable dans les collectivités des Premières nations (2006-2008). En 2005, AINC et Santé Canada ont conclu un protocole d’entente par lequel ils s’engageaient à échanger toute information pertinente relative à l’eau potable. Par conséquent, AINC informe Santé Canada sur les investissements proposés dans les installations d’aqueduc et d’égouts, sur les inspections menées chaque année dans les usines de traitement de l’eau et des eaux usées et sur les mesures prises à la suite d’un avis concernant la qualité de l’eau. En retour, Santé Canada transmet des renseignements sur les échantillons d’eau qui ne respectent pas les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada et sur les raisons justifiant l’émission d’un avis concernant la qualité de l’eau. Sur le plan pratique, on a créé le Comité de gestion stratégique de l’eau dans les réserves, qui regroupe des représentants de Santé Canada, d’AINC, d’Environnement Canada et de l’Assemblée des Premières Nations. Ce comité offre une tribune privilégiée pour discuter, échanger de l’information et planifier les travaux collectifs. Même s’il n’a pas de pouvoir de décision comme tel, le Comité de gestion stratégique s’occupe de coordonner la mise en œuvre du Plan d’action et d’offrir aux collectivités des Premières nations un approvisionnement fiable en eau potable.

Les directeurs généraux et les sous-ministres adjoints d’AINC et de Santé Canada se réunissent, au besoin, pour discuter ou pour coordonner les activités à l’appui du Plan d’action.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Affaires indiennes et du Nord Canada L’infrastructure communautaire Programme d’immobilisations et d’entretien 671,0 $ 335,3 $ 310,7 $ Le pourcentage d’installations d’aqueduc et d’égouts présentant 85 % de risques acceptables. 85% des systèmes seront de  faibles risques ou des risques modérés Le pourcentage d’installations d’aqueduc présentant de faibles risques ou des risques modérés est passé de 93,8 % à 93,7 % (729 réseaux sur 778) en 2009‑2010.

Le pourcentage d’installations d’égouts présentant de faibles risques ou des risques modérés est passé de 87,7 % à 87,5 % (427 réseaux sur 488) en 2009‑2010.
Santé Canada Santé des Premières nations et des Inuits Programme sur la qualité de l’eau potable (fonds obtenus dans le cadre du Plan d’action) 54,6 $ 27,3 $ 21,3 $ Augmenter le nombre de collectivités au sud du 60e parallèle qui ont maintenu ou augmenté leur capacité à réduire les risques associés à l’approvisionnement en eau et à la qualité de l’eau potable et à surveiller la qualité de leur eau, conformément aux recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada

(A1) En 2009‑2010, toutes régions confondues, 683 collectivités sur 720 disposaient d’un contrôleur communautaire de la qualité de l’eau, ce qui représente une augmentation de 14 % par rapport au dernier exercice.

(A2) On note que 99 % des collectivités qui désiraient avoir accès à un laboratoire portatif ont pu y avoir accès.

(A3.1) Toutes régions confondues, 40 des 41 postes d’agents d’hygiène du milieu ont été comblés.

(A3.2) En 2010, dans toutes régions sauf la Saskatchewan, 53 % des réseaux de distribution d’eau potable comptant cinq connexions ou plus faisaient l’objet de contrôles hebdomadaires des paramètres bactériologiques, ce qui représente une hausse de 13 % par rapport au dernier exercice*.

(A3.3) En 2010 dans toutes les régions sauf la Saskatchewan,  un total de 112 027 

échantillons d’eau ont été recueillis et analysés dans les collectivités des Premières nations, ce qui représente une hausse de 10 % par rapport au dernier exercice [*].
  Programme sur la qualité de l’eau potable (budget des services votés) 10,0 $ 5,0 $ 5,0 $

(B1) Mise en œuvre d’une base de données d’alerte rapide

 

(B2) Mener une enquête sur les maladies hydriques et sur les poussées d’origine hydrique

 

(B3) Examen des projets proposés concernant l’eau potable et les eaux usées

 

 

 

 

 

 

(B4) Création d’un programme national des eaux usées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(B5) Élaboration de matériel d’information et de sensibilisation

 

 

 

 

 

 

 

 

(B6) Élaboration d’une stratégie de recrutement et de maintien en poste des agents d’hygiène du milieu

(B1) Une base de données existe dans les sept régions afin de contrôler les résultats des échantillons.

(B2) On n’a constaté aucun cas de maladie gastro-intestinale considérée comme d’origine hydrique.

(B3) L’administration centrale de Santé Canada a examiné 26 propositions de projets d’eau potable, d’eaux usées et de gestion des déchets solides en adoptant une perspective axée sur la santé publique. De plus, l’examen de 18 projets d’eau potable et d’eaux usées a été effectué au niveau régional.

(B4) On a développé et mis en œuvre le Cadre national pour le programme de santé environnementale et publique dans les communautés des Premières nations situées au sud du 60e parallèle.
Le document contient un chapitre décrivant les objectifs, les rôles, les responsabilités, les activités et les exigences en matière de rapport du Programme de santé environnementale et publique de Santé Canada concernant les eaux usées.

(B5) Santé Canada a créé et distribué des documents qui expliquent comment éviter la contamination des puits personnels, qui présentent des réussites en matière d’eau potable et de santé environnementale (dans un bulletin annuel) et qui invitent les élèves des Premières nations à créer des œuvres d’art, des nouvelles et des poèmes sur l’importance d’une eau potable salubre.

(B6) Des stratégies de recrutement et de maintien en poste des agents d’hygiène du milieu sont en place. Elles comprennent la mise en œuvre d’un programme d’échange, en collaboration avec les services de santé autochtone des États-Unis.

* À noter que la collecte de données concernant les points A3.2 et A3.3 a été retardée pour la région de la Saskatchewan. Les résultats seront mis à jour une fois la collecte de données terminée.
Total 735,6 $ 367,6 $ 337 $    

Commentaires sur les écarts :
AINC a reporté 5,2 millions de dollars de l’exercice 2009‑2010 à l’exercice 2010‑2011 pour l’Évaluation nationale des systèmes d’aqueduc et d’égout dans les collectivités des Premières nations, laquelle se poursuivra jusqu’en novembre 2010. De plus, 197,5 millions de dollars de la contribution d’AINC dans le cadre du Plan d'action pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations proviennent des ressources internes du Programme d'immobilisations et d'entretien. Ces fonds servent à traiter les questions prioritaires touchant l’infrastructure dans les collectivités des Premières nations. D’autres questions en lien avec les priorités en matière de santé et sécurité ont fait en sorte qu’AINC a dépensé environ 19,4 millions de dollars de moins que prévu pour l’infrastructure d’aqueduc et d’égout en 2009‑2010.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :
Sébastien Labelle
Directeur des politiques
Direction générale des infrastructures communautaires
Affaires indiennes et du Nord Canada
10, rue Wellington
Gatineau (Québec) K1A 0H4
Téléphone : 819-994-6466



Titre de l’initiative horizontale : Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador

Nom du ou des ministères responsables : Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC), principal responsable, Santé Canada et la Société canadienne d’hypothèques et de logement

Activité de programme du ministère responsable : Développement Social

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Juin 2001

Date de clôture de l'initiative horizontale : Mars 2010

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : En juin 2001, le Cabinet a approuvé la Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador et y a affecté 81 millions de dollars sur une période de trois ans; ces fonds ont été répartis entre AINC (59 millions de dollars), Santé Canada (20 millions de dollars) et le Solliciteur général (2 millions de dollars). Au départ, la Stratégie était censée prendre fin en mars 2004, mais elle a été prolongée d’une année. En conséquence, AINC a reçu un supplément de 15 millions de dollars afin d’offrir les programmes et les services essentiels, tandis que les 5,5 millions de dollars versés à Santé Canada ont servi à poursuivre le travail amorcé. En décembre 2004, le Cabinet a approuvé une nouvelle stratégie quinquennale mettant à contribution les divers partenaires d’AINC et de Santé Canada. Ainsi, dans son budget de 2005, le gouvernement a alloué 102,5 millions de dollars, répartis sur cinq ans (de 2005–2006 à 2009–2010), afin de donner un second souffle à la Stratégie.

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : AINC, Santé Canada et l’ancien Solliciteur général ont mis sur pied la Stratégie globale de guérison des Innus du Labrador dans le but de résoudre le problème d’inhalation de vapeurs d’essence auquel ont fait face les Innus du Labrador en 2000. La Stratégie avait donc pour but de régler les graves problèmes de santé, de sécurité et de société qui sévissaient au sein des collectivités de Davis Inlet et de Sheshatshiu. Des progrès importants ont été réalisés depuis, mais la situation demeure problématique. Pour y remédier, AINC et Santé Canada ont demandé au Cabinet l’autorisation de poursuivre la Stratégie et d’obtenir le financement requis. L’approche qu’ils ont proposée pour répondre aux besoins des Autochtones au Canada reflétait les priorités énoncées dans le discours du Trône d’octobre 2004.

Résultats partagés : En collaboration avec les Innus, les partenaires se sont entendus sur une approche qui se poursuivra pendant les cinq années du renouvellement de la Stratégie. De façon plus précise, le gouvernement fédéral, la Province et les Innus travailleront à assurer la guérison de la communauté innue; à parfaire la capacité des Innus à gérer et à offrir certains programmes gouvernementaux; à conclure une entente de principe sur le règlement des revendications territoriales; à aborder les questions de violence physique, sexuelle et psychologique; à améliorer la santé, l’éducation, le bien-être social et familial, le développement économique et communautaire, la sécurité publique et la gouvernance au sein de la Première nation; à assurer la gestion efficace et cohérente de la Stratégie.

Structures de gouvernance : La table de discussion principale est présidée par le négociateur en chef du gouvernement fédéral chargé du dossier des Innus du Labrador; elle regroupe les dirigeants des Innus du Labrador, les représentants de la Province de Terre-Neuve–et–Labrador et les divers partenaires fédéraux engagés dans la Stratégie.

On a également confié à des sous-comités tripartites la gestion de différents dossiers : la création d’une réserve, l’éducation, la construction d’une école à Sheshatshiu, l’aide au revenu, les services d’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille, le développement économique, la santé et l’évaluation.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Affaires indiennes et du Nord Canada L’infrastructure communautaire Plans de l’école de Sheshatshiu 0,1 $ 0,0 $ 0,0 $ Ouvrir l’école de Sheshatshiu en septembre 2009 L’école a été ouverte en septembre 2009.
L’éducation Éducation 14,8 $ 6,8 $ 7,2 $ Créer un conseil scolaire innu et lui confier la gestion des programmes d’éducation Le conseil a été créé et la gestion des programmes d’éducation lui a été confiée en septembre 2009.
Le développement social Aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille 27,9 $ 9,1 $ 8,0 $ Négocier une entente tripartite sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille qui mettrait davantage l’accent sur la prévention Une entente a été négociée sans toutefois mettre davantage l’accent sur la prévention. Des discussions concernant une prévention accrue sont toujours en cours; on révise présentement les modèles existants en plus de recenser les programmes provinciaux en place.
Le développement social Aide au revenu 6,1 $ 1,5 $ 0,75 $ Aide au revenu Les coordonnateurs communautaires sur place ont besoin que les évaluations soient finalisées.
L’infrastructure communautaire Électrification à Natuashish 6,0 $ 3,6 $ 4,0 $ Réaliser des travaux d’électrification à Natuashish Une entente concernant l’approvisionnement en hydroélectricité de la collectivité a été négociée avec la province.
L’infrastructure communautaire Entente sur le partage des coûts d’exploitation de l’aéroport à Natuashish 0,5 $ 0,1 $ 0,14 $ Conclure une entente sur le partage des coûts d’exploitation de l’aéroport de Natuashish avec la Province de Terre-Neuve–et–Labrador Une entente concernant l’entretien de la bande d’atterrissage a été négociée avec la province.
L’infrastructure communautaire Capacité à exploiter et à entretenir les installations 3,6 $ 0,45 $ 0,45 $

Confier l’exploitation des installations à un gestionnaire immobilier

Cette activité est en cours.
L’infrastructure communautaire Capacité à gérer le parc de logements 0,6 $ 0,0 $ 0,0 $ Non déterminé  
La certitude en matière de titres fonciers et d’accès aux ressources Capacité à offrir des services fonciers et fiduciaires 1,4 $ 0,12 $ 0,12 $ Améliorer la capacité à offrir des services fonciers et fiduciaires grâce à des programmes de formation Cette activité est en cours.
La certitude en matière de titres fonciers et d’accès aux ressources Création de la réserve 0,2 $ 0,0 $ 0,0 $ Créer la réserve  
La gouvernance et les institutions gouvernementales Planification du transfert des responsabilités et transition 0,75 $ 0,15 $ 0,16 $ Organiser des rencontres entre le groupe de travail sur l’éducation et le comité tripartite sur les services d’aide à l’enfance, à la jeunesse et à la famille Les activités se poursuivent à la table principale avec le représentant spécial du gouvernement fédéral, qui restera en place en 2010­2011 afin d’assurer la transition. Les travaux concernant l’équivalence du financement sont terminés.
L’éducation Nouveau sentier (pour les collectivités éloignées) 1,0 $ 0,2 $ 0,2 $ Organiser des excursions éducatives sur les terres innues afin de permettre aux membres des collectivités de vivre à la manière traditionnelle et ainsi de favoriser leur guérison En 2009‑2010, des fonds ont été alloués en vue d’aider les Innus à organiser des excursions communautaires sur leurs terres et à vivre à la manière traditionnelle. Pour les Innus, il s’agit d’une composante essentielle de leur guérison.
L’éducation Stratégies d’apprentissage 2,2 $ 0,5 $ 0,5 $ Mettre le comité mixte de transition à la disposition du conseil scolaire innu

Engager un directeur de l’éducation qui supervisera le transfert des responsabilités et la mise en œuvre des 61 recommandations du rapport Philpott
Cette initiative a été achevée en 2009‑2010 lors du transfert des responsabilités liées à l’éducation.
La gouvernance et les institutions gouvernementales Planification et consultation 0,5 $ 0,1 $ 0,1 $ Non déterminé Sans objet
Le développement social Refuges 1,4 $ 0,4 $ 0,4 $ Permettre l’accès en tout temps au refuge pour jeunes de Sheshatshiu et au refuge à double vocation de Natuashish Un refuge pour jeunes a été ouvert dans la collectivité de Sheshatshiu, tout comme un refuge à double vocation dans la collectivité de Natuashish. Les refuges sont ouverts tous les jours 24 heures sur 24. Cette activité est en cours.
Santé Canada   Santé mentale et toxicomanie 33,6 $ 3,1 $ 3,1 $ Poursuivre les thérapies au centre de traitement familial de Sheshatshiu et au pavillon de ressourcement de Natuashish Des programmes de thérapie ont été offerts dans le cadre du programme de traitement familial de Sheshatshiu et au pavillon de ressourcement de Natuashish.
  Santé de la mère et de l’enfant 8,3 $ 1,1 $ 0,8 $ Continuer d’offrir des programmes de promotion de la santé au centre de ressources familiales de Sheshatshiu et au centre du bien-être de Natuashish Des programmes de promotion de la santé ont été offerts au centre de ressources familiales de Sheshatshiu ainsi qu’au centre du bien-être, au pavillon de ressourcement et au refuge de Natuashish.
  Planification en santé communautaire 4,1 $ 0,5 $ 0,4 $ S’appuyer sur les résultats de l’évaluation pour élaborer les nouveaux programmes de santé dans les deux collectivités On a entamé une évaluation de la planification et des programmes en matière de santé dans les deux collectivités. On poursuit également la mise en œuvre des recommandations, ce qui permet de documenter les prochaines étapes.
  Gestion et soutien 7,0 $ 0,8 $ 0,7 $ Renouveler le mandat du Secrétariat de la santé du Labrador jusqu’à ce que les employés locaux aient acquis les compétences requises pour fournir de façon autonome les programmes et les services de santé

Assurer une coordination plus étroite entre les organismes de santé communautaires et les régies de la santé grâce à des projets tripartites misant sur l’intégration et l’adaptation

Les activités sous la responsabilité du personnel du Secrétariat de la santé du Labrador ont favorisé l’amélioration de la capacité en vue d’assurer la prestation des programmes par le personnel de la collectivité au fur et à mesure que celle-ci s’approche de l’autonomie en matière de gestion de programmes et de services de santé efficaces.

Les initiatives fédérales-provinciales-innues lancées conjointement avec les autorités sanitaires locales ont permis une meilleure intégration des programmes et services.

Société canadienne d’hypothèques et de logement   Refuges 0,95 $ 0,0 $ 0,0 $ Terminer la construction des refuges. Sans objet
Total 121,0 $ 28,52 $ 27,02 $    

Commentaires sur les écarts : Sans objet

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : On a pu constater une collaboration accrue entre les parties.

Personne-ressource :
Cassandra Lang,
Directeur, Direction des services sociaux et de la justice
Affaires indiennes et du Nord Canada
10 Wellington Street
Gatineau (QC)
K1A OH4
613-995-9103



Titre de l’initiative horizontale : Année polaire internationale

Nom du ou des ministères responsables : Affaires du Nord, Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)

Activité de programme du ministère responsable : Des collectivités nordiques en santé

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le 1er avril 2007

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 Mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 150 millions de dollars sur une période de cinq ans.

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Le gouvernement du Canada a investi 150 millions de dollars sur une période de cinq ans afin d’appuyer la participation du Canada à l’Année polaire internationale. Ces fonds ont servi à mettre en œuvre un programme de recherche novateur sur l’Arctique couvrant plusieurs disciplines. AINC dirige le Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale en collaboration avec sept autres ministères et organismes : Santé Canada, Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Ressources naturelles Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (au nom d’Industrie Canada), les Instituts de recherche en santé du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

En participant activement à l’Année polaire internationale de 2007-2009 et en y investissant des sommes appréciables, le gouvernement du Canada s’acquitte du mandat administratif qui lui incombe dans l’Arctique canadien. Le Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale fait participer les chercheurs canadiens et les collectivités du Nord à l’élaboration et à l’exécution d’activités diversifiées, comme la recherche, la formation et le perfectionnement des compétences.

En particulier, le Programme propose les activités suivantes :

  • entreprendre de nouveaux projets en sciences et en recherche sur le Nord, en collaboration avec les collectivités des régions nordiques;
  • assurer la santé et la sécurité des scientifiques et des collectivités qui prennent part aux travaux de recherche dans le Nord;
  • faire connaître le programme gouvernemental et les différents projets de recherche en cours;
  • offrir une formation aux jeunes et aux résidants du Nord de sorte qu’ils puissent participer plus activement à la recherche scientifique dans le Nord;
  • gérer, archiver et rendre publiques les nouvelles connaissances et données scientifiques;
  • encadrer la recherche scientifique au moyen de procédures, d’infrastructure et de règlements appropriés.

Les ministères et organismes fédéraux reçoivent des fonds en fonction de leur participation aux divers aspects du programme, que ce soit la réalisation de projets en sciences et en recherche, le soutien logistique, la planification des mesures d’urgence, les communications, la sensibilisation du public, la formation ou le perfectionnement des compétences. Les fonds sont versés aux quatre bureaux de coordination dans le Nord, qui assurent la liaison avec les chercheurs et les collectivités nordiques pour tout ce qui touche à l’Année polaire internationale. Ces bureaux de coordination forment un réseau régional qui appuie les divers aspects du Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale.

Résultats partagés :

  • Mieux comprendre les répercussions du changement climatique sur la santé et le bien-être des collectivités du Nord et s’en inspirer pour élaborer des politiques et pour prendre des décisions éclairées; et faire reconnaître le Canada en tant que spécialiste du Nord;
  • Renforcer la capacité de recherche sur le Nord, notamment en formant une nouvelle génération de scientifiques, en transférant le savoir et les compétences aux résidants du Nord et en faisant participer plus activement les résidants à la planification et à l’exécution de la recherche.

Structures de gouvernance :

  • Le Comité des sous-ministres adjoints pour l’Année polaire internationale (présidé par le sous-ministre adjoint des Affaires du Nord, AINC);
  • Le Bureau du Programme canadien de l’Année polaire internationale (installé dans les locaux d’AINC);
  • Les directeurs généraux des Comités des communications de l’Année polaire internationale;
  • Les sous-comités consultatifs de l’Année polaire internationale.

Le Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale travaille de concert avec le Comité national canadien et le Secrétariat canadien de l’Année polaire internationale; ces deux organismes assurent la liaison avec le Comité mixte international et les comités des autres pays participants.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Affaires indiennes et du Nord Canada Des collectivités nordiques en santé Programme du gouvernement du Canada pour l’Année polaire internationale 59 694 657 $ 16 896 000 $ 8 380 860 $ Améliorer l’infrastructure de recherche dans le Nord et celle des organisations de recherche et sauvetage

Faire participer davantage les résidants du Nord aux activités scientifiques entreprises dans l’Arctique

-Le large éventail d’intervenants de l’API était représenté lors d’un atelier sur les résultats préliminaires durant lequel 150 présentations ont été données à plus de 250 participants.
-La collectivité internationale de l’API (54 représentants provenant de 10 pays) a discuté des pratiques exemplaires et des leçons apprises en ce qui concerne la gestion des données polaires durant l’API.
-Les efforts d’AINC en matière de communications ont permis de mieux faire connaître les progrès et les résultats de l’API jusqu’ici, et se sont mérités des éloges autant à l’échelle nationale qu’internationale.
-On a commencé à planifier la conférence « De la connaissance à l’action », qui aura lieu à Montréal en 2012.

Santé Canada Hygiène de l’environnement durable   158 234 $ 15 009 $ 15 009 $ (Somme insuffisante pour établir des objectifs à atteindre) Un rapport a été rédigé au sujet des choix alimentaires et de la santé dans les collectivités de Cape Dorset, d’Iqaluit et de Kimmirut.
Environnement Canada La biodiversité est conservée et protégée

Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d’exercer une influence sur la prise de décisions

Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien
  11 169 875 $ 3 712 053 $ 3 022 471 $ Resserrer les liens entre les nations circumpolaires, renforcer les partenariats et protéger l’environnement

Améliorer la capacité à prévoir les conditions météorologiques et environnementales dans les régions polaires

Quelques projets scientifiques d’Environnement Canada (EC) dans le cadre de l’API en sont à l’étape d’analyse et de publication des données, et d’autres ont terminé les dernières activités sur le terrain. Les chercheurs d’EC ont communiqué les premiers résultats par l’entremise de diverses conférences et ateliers.

-Les travaux ont commencé en ce qui a trait à l’amélioration de l’infrastructure des installations d’EC à Eureka et à Alert.

-Le rapport d’Environnement Canada sur les réalisations dans le cadre de l’Année polaire internationale a été publié. Il résume les projets scientifiques d’EC dans le cadre de l’API et comprend les objectifs, les résultats préliminaires, les innovations technologiques et la participation communautaire.
Pêches et Océans Canada Climat des océans

Écosystèmes aquatiques
  31 542 477 $ 1 970 093 $ 2 629 993 $ Mieux connaître les effets du changement climatique sur les écosystèmes aquatiques et les espèces exploitables de l’Arctique et être mieux informé sur leur capacité de s’adapter à ces changements

Acquérir des connaissances de base sur les zones océaniques à la limite du territoire canadien, tant au point de vue physique qu’au point de vue biologique, et délimiter les principales zones et frontières afin de permettre des comparaisons temporelles et d’orienter les futurs travaux de recherche et de surveillance
Tous les objectifs ont été atteints.
Ressources naturelles Canada S’adapter au changement climatique et gestion du risque lié aux dangers   3 063 000 $ 532 770 $ 698 111 $ Évaluer les effets du changement climatique sur la masse terrestre et les régions côtières du Canada et élaborer des stratégies afin de s’adapter aux changements

Le ministère de l’Environnement du Nunavut a mené une initiative réussie.  Grâce au succès du projet Atuliqtuq (Ah-too-leek-took), partenariat relatif aux changements climatiques au Nunavut, le territoire se trouve au premier plan de la planification de l’adaptation au Canada. Le projet constitue un partenariat innovateur entre Ressources naturelles Canada, AINC, l’Institut canadien des urbanistes, et les ministères de l’Environnement et des Services communautaires et gouvernementaux du Nunavut. Parmi les autres intervenants du projet figurent l’Ittaq Heritage and Research Centre de Clyde River et l’Institut de recherches du Nunavut.

-Atuliqtuq a favorisé une étroite collaboration entre deux ordres de gouvernement, les professionnels en planification communautaire, les collectivités du Nunavut et les scientifiques. Le projet a permis aux collectivités de jouer un rôle proactif à l’égard de l’adaptation aux changements climatiques. De plus, il a fourni aux Nunavummiut les outils, les ressources et les connaissances nécessaires afin qu’ils puissent s’adapter aux incertitudes associées au changement climatique.

-Au cours de l’été 2009, les scientifiques du Secteur des sciences de la Terre, les universités partenaires (Memorial et Laval), les planificateurs de l’Institut canadien des urbanistes, les planificateurs et ingénieurs du gouvernement du Nunavut ainsi que les collectivités ont collaboré à la conception de plans d’adaptation aux changements climatiques dans cinq collectivités du Nunavut, soit Iqaluit, Arviat, Whale Cove, Kugluktuk et Cambridge Bay. C’était la première fois que des équipes d’experts si variées travaillaient ensemble sur le terrain au sujet de questions relatives à l’adaptation aux changements climatiques. Le Secteur des sciences de la Terre a apporté son expertise en ce qui concerne l’élévation du niveau de la mer, le pergélisol, les risques de terrain et la géomatique associée à l’approvisionnement en eau.
Gestion du risque lié aux écosystèmes Intégrer au processus décisionnel le savoir sur les forêts canadiennes Les projets de recherche qui ont été réalisés permettront de mieux comprendre les conséquences possibles des changements climatiques ainsi que les perturbations qui en découlent relativement à la productivité du peuplement forestier, aux taux de séquestration et d’accumulation de carbone, ainsi qu’au rapport entre les  puits et les sources de carbone dans les écosystèmes forestiers et tourbiers qui se trouvent le long de la vallée du Mackenzie.
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada     31 290 669 $ 5 213 952 $ 6 328 208 $ Acquérir de nouvelles connaissances sur l’environnement polaire et élaborer des stratégies afin de s’adapter aux changements observés dans ces régions Tous les objectifs ont été atteints.
Instituts de recherche en santé du Canada Recherche stratégique prioritaire   9 747 988 $ 1 403 376 $ 1 443 608 $ Établir et soutenir des collectivités nordiques en santé et capables d’adaptation

Évaluer la vulnérabilité et la capacité d’adaptation des collectivités et des écosystèmes
Les projets de recherche financés aideront à déterminer de quelle façon les changements climatiques et culturels touchent la santé des résidants du Nord, et serviront à alimenter les stratégies d’adaptation et de promotion de la santé pour les habitants des collectivités du Nord.
Agence canadienne d’inspection des aliments Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition   414 500 $ 11 250 $ 11 250 $ Améliorer les services de laboratoire dans les collectivités de l’Arctique en offrant notamment un soutien technique et une formation sur deux bactéries que l’on trouve dans la viande et qui sont susceptibles de menacer la santé publique

Les contributions de l’Agence canadienne d’inspection des aliments à l’API comprennent :

-l’analyse de 690 échantillons de surveillance prélevés sur des animaux sauvages en vue de déceler la trichinellose ;

-la création d’un protocole visant à extraire de l’ADN toxoplasmique d’échantillons tissulaires aux fins d’analyse;

-la conception d’un test ELISA pour espèces multiples visant à déceler la présence d’anticorps anti-toxoplasmiques dans le sérum des animaux sauvages.
Agence Parcs Canada Conserver les ressources patrimoniales   1 350,000 $ 385 000 $ 370 127,91 $ Faire l’inventaire de tous les écosystèmes terrestres qui composent le Parc national du Canada Wapusk

Analyser les données hiérarchiques recueillies en eau douce dans le Parc national du Canada Sirmilik

Mieux faire connaître les activités entreprises sous le mandat de l’Année polaire internationale
Tous les objectifs ont été atteints. De plus, des méthodes de surveillance de l’intégrité écologique de la toundra et de l’eau douce ont été élaborées, et le répertoire des sources d’eau douce du parc national Wapusk a été dressé.
Agence de la santé publique du Canada     617 000 $ 95 000 $ 95 000 $ Acquérir des connaissances générales essentielles pour réduire les inégalités observées au sein des populations autochtones du Nord sur le plan de la santé L’Agence de la santé publique du Canada a établi le taux de prévalence type du virus du papillome humain (VPH) dans les Territoires du Nord‑Ouest (T.N.‑O.). On a constaté qu’à cet endroit, ce taux était 30 % plus élevé que dans la population source (autres provinces canadiennes). L’analyse des données de la prévalence type a révélé que le vaccin contre le VPH pourrait aider à réduire les infections au VPH de plus de 50 % dans les T.N.‑O. Elle a aussi montré que dans les T.N.‑O., une personne atteinte du VPH a 35 fois plus de risques de contracter une dysplasie du col de l’utérus qu’une personne qui n’en est pas atteinte.
Agriculture et Agroalimentaire Canada     156 400 $ 0 $ 0 $ Non déterminé Sans objet
Musée canadien des civilisations Collect and Research   795 200 $ 91 800 $ 297 412 $ Acquérir de nouvelles connaissances sur les rapports qu’entretenaient les Inuit, leurs prédécesseurs tuniit (culture de Dorset) et les premiers Européens Des preuves recueillies au sud de l’île de Baffin permettent d’accroître notre compréhension à l’égard de la présence des Européens dans la région à l’époque médiévale, et du maintien possible de la relation entre les Autochtones et les Européens durant une bonne partie du dernier millénaire.
Total 150 000 000 $ 30 326 303 $ 23 292 050 $    

Commentaires sur les écarts : sans

AINC : La différence entre les dépenses prévues et les dépenses réelles découle d’un transfert de 2 432 242 $ à d’autres ministères dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses le solde résiduel ayant été reporté par l’intermédiaire de la mise à jour annuelle des niveaux de référence.

 Environnement Canada : La différence entre les dépenses prévues et les dépenses réelles peut s’expliquer par le report d’une série d’allocations depuis les années antérieures, de même que par des fonds additionnels provenant du Budget supplémentaire des dépenses. Puisque les initiatives financières de 2010‑2011 n’ont pas été achevées dans les délais impartis pour le report des dépenses futures, 690 000 $ n’ont pas été utilisés.

Pêches et Océans Canada : La différence entre les dépenses prévues et les dépenses réelles s’explique par un transfert de 659 900 $ d’AINC pour la logistique et les projets de communication et de sensibilisation dans le cadre de l’API.

Instituts de recherche en santé du Canada : La différence entre les dépenses prévues et les dépenses réelles découle d’un transfert de 40 232 $ d’AINC dans le cadre de la mise à jour annuelle des niveaux de référence.  

Musée canadien des civilisations : La différence entre les dépenses prévues et les dépenses réelles résulte d’un transfert de 202 000 $ au projet archéologique à l’île Banks, lequel était prévu en 2008‑2009, mais qui a été reporté en 2009‑2010.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :
Robert Fortin
Directeur, Bureau du Programme canadien de l’Année polaire internationale
Affaires indiennes et du Nord Canada
10 Wellington Street
Gatineau (QC)
K1A OH4
Tel: 819-997-0879
Fax: 819-934-0584
Robert.Fortin@ainc-inac.gc.ca



Titre de l’initiative horizontale : Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens (anciennement appelé le Programme de soutien en santé mentale)

Nom du ou des ministères responsables : Secteur de la résolution et des affaires individuelles, Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)

Activité de programme du ministère responsable : Le règlement des revendications

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Septembre 2003

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 Mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 112,353 millions de dollars.

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Le Programme de soutien en santé, une composante de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens, vise à s’assurer que les anciens élèves des pensionnats indiens et leur famille immédiate ont accès à des services de soutien adéquats afin qu’ils puissent aborder sans crainte tous les problèmes de santé mentale pouvant résulter du fait d’avoir raconté les sévices dont ils ont été victimes pendant leur enfance. De façon générale, le Programme offre aux personnes qui y sont admissibles la possibilité d’obtenir des services de soutien affectif offerts par des travailleurs en santé communautaire, des services de soutien culturel fournis par des aînés et un allègement des frais de déplacement qu’ils ont dû assumer pour accéder à des services de consultation professionnelle ainsi qu’aux services d’un guérisseur traditionnel ou d’un aîné.

Résultats partagés : Favoriser la guérison des anciens élèves des pensionnats indiens et de leur famille tout au long du processus.

Structures de gouvernance : Le Secteur de la résolution et des affaires individuelles à AINC supervise la mise en œuvre générale de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens et travaille en partenariat avec Santé Canada afin de coordonner et de fournir des services de soutien aux anciens élèves des pensionnats. Les deux ministères mettent en œuvre, chacun de leur côté, certaines composantes du Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens.

Voici les responsabilités qui incombent au Ministère :

  • administrer le service d’écoute téléphonique sans frais, qui est accessible en tout temps à l’échelle nationale et dont la gestion a été confiée à une organisation autochtone ayant à son service des conseillers formés en gestion de crise;
  • renseigner les anciens élèves des pensionnats indiens et les collectivités autochtones sur la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens et sur les diverses composantes du Programme de soutien en santé;
  • faciliter le processus de vérification de l’admissibilité par Santé Canada;
  • s’assurer que les responsables du programme à Santé Canada sont informés des dates auxquelles auront lieu les audiences sur le Processus d’évaluation indépendant et le Mode alternatif de règlement des conflits, les litiges, les activités commémoratives et les travaux de la Commission de vérité et de réconciliation de manière à ce que les coordonnateurs régionaux soient en mesure d’offrir un service optimal, surtout dans les régions où la demande est particulièrement forte.

Pour sa part, Santé Canada offre un soutien culturel, professionnel et paraprofessionnel aux membres, aux familles et aux collectivités et leur fournit un appui financier afin de les aider à couvrir leurs frais de transport, et ce, à toutes les étapes du processus, que ce soit dans le cadre des activités commémoratives et des travaux de la Commission de vérité et de réconciliation, lors des audiences sur le Processus d’évaluation indépendant ou encore avant, pendant ou après la présentation d’une demande de paiement d’expérience commune.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé  Canada Direction des programmes communautaires Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens 136,948 $ 22,451 $ 38,731 $ Offrir un soutien dans le cadre des audiences sur le Processus d’évaluation indépendant, des activités commémoratives et des travaux de la Commission de vérité et de réconciliation

Augmenter le nombre d’aînés disposés à offrir un soutien culturel

Augmenter le nombre de travailleurs en santé communautaire disposés à offrir un soutien affectif

Dans le cadre de cette initiative, la DGSPNI :
-a offert un soutien dans le cadre d’environ  80  % des audiences du PEI;

-a offert des services de soutien en santé au moment de la consignation des déclarations par la Commission de témoignage et réconciliation et lors des activités de commémoration organisées par la Commission;

-a augmenté le nombre  d’aînés de  87 % et le nombre de travailleurs en santé communautaire de 53 %, portant ainsi le nombre total de nouveaux travailleurs à 191, en 2009-2010.
Total 112,038 $M 22,451 $M 38,731 $M    

Commentaires sur les écarts : Les dépenses réelles sont supérieures aux dépenses prévues étant donné que de nouveaux fonds, de l’ordre de 24,5 millions de dollars, ont été débloqués à la fin de l’exercice afin de tenir compte du nombre accru de demandes au titre du PEC, de la hausse et de la complexité accrue des audiences du PEI, et du début des événements de témoignage et de réconciliation.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :
Patrick N. Mackenzie
Analyste des Politiques, Politiques et Réconciliation
Secteur De Résolution et des Affaires Individuelles
Affaires Indiennes et du Nord Canada
90 SPARKS STREET
Ottawa, Ontario K1A 0H4
Tel 613 947-9227
Patrick.Mackenzie@ainc-inac.gc.ca


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Agence canadienne d'inspection des aliments

3.2.6 Initiatives horizontales

3.2.6.1 : Initiative dont l’ACIA est responsable

Tableau A : L'Encéphalopathie spongiforme bovine


1. Nom de l'initiative : Programme national de surveillance de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)

2. Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) (de 2003-2004 à 2007-2008)

3. Activité de programme des organismes responsables : Risques liés aux zoonoses (ACIA seulement)

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2003-2004 (programmes améliorés)

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : Permanente

6. Total des fonds fédéraux versés (de la mise en oeuvre à la clôture) : 3 601,1 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 M$ (permanents)

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le Programme national de surveillance de l'ESB vise différents objectifs : protéger la santé humaine et animale par la recherche et par l'évaluation des risques liés à l'ESB et à d'autres encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) ainsi que par l'atténuation des risques d'exposition à du matériel infecté; maintenir la confiance du consommateur en évaluant l'efficacité des mesures d'atténuation des risques et en mettant en place des mesures de contrôle des flambées éventuelles; favoriser l'accès au marché des bovins et des produits connexes par la promotion du programme auprès des intervenants nationaux et internationaux.

Santé Canada effectue des recherches et des évaluations des risques concernant l'exposition des êtres humains à l'ESB et à d'autres EST; l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) mène également des activités de surveillance et des recherches à cet égard. L'ASPC est responsable de la surveillance en laboratoire à l'échelle nationale et de la caractérisation des maladies humaines à prions, attribuables à une infection ou non, ainsi que de l'atténuation, autant que possible, de leurs effets sur la santé publique. En outre, l'ASPC mène des recherches ciblées pour améliorer la rapidité, la fiabilité et le champ d'application des tests effectués en laboratoire en vue de diagnostiquer les maladies humaines à prions et pour mieux comprendre leur fondement biologique et l'étendue de leurs variations. L'ACIA s'assure que le matériel potentiellement infecté (p. ex. les matières à risque spécifiées ou MRS) est retiré de la chaîne alimentaire animale et humaine, vérifie si les produits à destination et en provenance du Canada respectent les normes canadiennes ou les normes du pays importateur, surveille la prévalence de l'ESB au sein de la population bovine, veille à la mise en place de mesures de contrôle des flambées potentielles, et décrit aux intervenants nationaux et internationaux les mesures prises par le Canada pour contrôler l'ESB (p. ex. le programme des vétérinaires à l'étranger) et ainsi maintenir la confiance à l'égard du Programme national de surveillance de l'ESB. AAC participe au soutien, à la stabilisation et au repositionnement de l'industrie canadienne du bœuf et du bétail, notamment en versant des paiements d'indemnisation aux intervenants touchés par la crise de l'ESB qui a débuté en 2003.

En 2003-2004, des fonds répartis sur cinq ans ont été alloués à des mesures visant à assurer l'avenir de l'industrie canadienne du bœuf. En 2004-2005, des fonds supplémentaires répartis sur cinq ans ont été reçus pour aider l'industrie canadienne du bœuf et du bétail à se repositionner de façon à assurer sa rentabilité et sa durabilité. En 2005-2006, des fonds répartis sur quatre ans ont été alloués à d'autres mesures visant à réduire les pressions exercées sur l'industrie des ruminants. En 2007-2008, un financement permanent a été accordé au renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail. En 2008-2009, des fonds supplémentaires ont été injectés pour prolonger le Programme national de surveillance de l'ESB, ce qui a permis d'examiner la version définitive du programme et d'élaborer une stratégie globale de gestion des risques liés à l'ESB. En 2009-2010, des fonds répartis sur cinq ans ont été accordés aux principales activités liées à l'ESB autres que l'interdiction frappant les aliments du bétail (p. ex. le retrait des MRS de la chaîne alimentaire humaine, la surveillance de l'ESB et l'identification du bétail).

8. Résultats partagés :
Amélioration de l'accès aux marchés nationaux et internationaux du bétail, du bœuf et des produits du bœuf canadiens en contribuant à la protection de la santé humaine et animale.

9. Structure de gouvernance : L'ACIA est l'organisme fédéral responsable de la prestation du Programme national de surveillance de l'ESB. En 2008, une évaluation sommative du programme montrait la nécessité de renforcer la structure de gouvernance du programme en vue d'améliorer la coordination et la communication relativement aux activités liées à l'ESB, tant à l'interne qu'avec les autres organismes partenaires. L'ACIA a accepté cette recommandation et a convenu de proposer des solutions pour améliorer le modèle de gouvernance et ainsi faciliter le dialogue horizontal inhérent aux modèles de gouvernance des initiatives horizontales.

a) ACIA
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Retrait des MRS de la chaîne alimentaire humaine 91,5 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) 9,5 M$ 8,4 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010 Salubrité des aliments. Poursuite de la mise en œuvre et de la surveillance du retrait des MRS par le personnel d'inspection de l'ACIA.
17. Résultats obtenus en 2009-2010

Les établissements de désossage et d'abattage inspectés par le fédéral continuent de faire l'objet de vérifications sur place, et le personnel d'inspection de l'ACIA examine les documents pour veiller à ce que :

  • l'exploitant suive son système HACCP écrit quant au retrait et à la surveillance des MRS;
  • le système HACCP écrit de l'exploitant respecte les exigences réglementaires liées au retrait et à la surveillance des MRS dans les établissements de désossage et d'abattage.

Au cours de l'exercice 2009-2010, un taux de conformité de 99 % a été atteint pour 5 538 tâches de mise en œuvre et de surveillance du retrait des MRS.

Les établissements d'abattage inspectés par le provincial continuent de faire l'objet de vérifications sur place, et le personnel d'inspection de l'ACIA examine les documents pour s'assurer que le retrait, la ségrégation et l'élimination des MRS sont effectués et pour évaluer le caractère adéquat des activités de surveillance provinciales.

Ces vérifications font toujours partie intégrante des efforts soutenus de l'ACIA pour améliorer l'uniformité et la qualité générale de ses inspections et activités connexes dans les établissements non agréés au provincial.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Contrôle des importations 2,8 M$ (de 2004-2005 à 2013-2014) 0,3 M$ 0,6 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Les produits importés au Canada sont conformes aux normes canadiennes. L'ACIA révise les politiques et les conditions d'importation actuelles relativement à l'ESB afin de suivre l'évolution des normes internationales et de la science.

  1. Mise à jour des politiques et des procédures d'importation (en ordre de priorité, minimum de 25 % par année) pour veiller au respect des exigences réglementaires et des mesures de lutte contre les maladies imposées par l'ACIA; soutien à l'accès aux marchés par l'amélioration de l'état de santé des animaux au Canada et par la production d'aliments, d'aliments du bétail et d'engrais sans risque faits d'ingrédients provenant d'animaux importés.
  2. Approbation par l'ACIA du système de catégorisation selon les risques d'ESB adopté par l'OIE pour les pays commerçants : risque négligeable, risque maîtrisé ou risque indéterminé.
  3. Évaluation conjointe des risques liés au processus de fabrication de la gélatine à partir de peaux de bovins provenant de pays pour lesquels le risque d'ESB est maîtrisé ou indéterminé.
17. Résultats obtenus en 2009-2010
  1. La politique révisée sur l'importation relativement à l'ESB (politique-cadre) a été signée par les partenaires de Santé Canada et par le vétérinaire en chef de l'ACIA. La politique a été soumise à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) afin qu'elle formule ses commentaires (2009) et qu'elle la mette en œuvre (2010).
  2. La directive sur les produits hautement transformés a été révisée et soumise à l'OMC, puis mise en œuvre en octobre 2009.
  3. L'ACIA a mis à jour 25 % des procédures d'importation en vue de les clarifier; d'autres mises à jour se poursuivant en 2010-2011 visent plus particulièrement à combiner les cinq directives sur les produits d'une usine de traitement (dits équarris) et les produits non comestibles en un seul document par type de marchandise.
  4. L'ensemble des activités de la section Importation de la Division de la santé des animaux terrestres vise à promouvoir les programmes nationaux de lutte contre les maladies (renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail, interdiction de 1997 frappant les aliments du bétail), à se conformer aux obligations internationales, à accroître les connaissances scientifiques, ainsi qu'à favoriser l'accès aux marchés en maintenant la bonne réputation du Canada en matière de santé des animaux.

 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Surveillance de l'ESB 159,9 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) 15,4 M$ 18,2 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Santé des animaux.

  1. Surveillance de la prévalence de l'ESB au Canada et évaluation de l'efficacité des mesures de lutte contre l'ESB, y compris l'interdiction frappant les aliments du bétail et le contrôle des importations.
  2. Étude des options de remaniement du Programme national de surveillance de l'ESB et consultation des intervenants au sujet de la possibilité d'exercer une surveillance encore plus ciblée.
17. Résultats obtenus en 2009-2010

La mise en œuvre du Programme national de surveillance de l'ESB se poursuit, conformément aux directives nationales et internationales (OIE).

  • L'ACIA a recueilli 34 618 échantillons en 2009-2010 et a versé, selon les critères d'admissibilité du programme national de remboursement, un nombre presque équivalent de paiements aux partenaires admissibles au programme, notamment des producteurs de bovins, des vétérinaires du secteur privé et des ramasseurs de cadavres d'animaux.
  • Le réseau des laboratoires de diagnostic des EST a analysé les 34 618 échantillons reçus et a décelé un cas d'ESB.

Dans le cadre d'un groupe de travail conjoint, l'ACIA et le gouvernement de l'Alberta ont étudié les façons d'affiner le programme en exerçant une surveillance encore plus ciblée, axée sur les échantillons d'animaux à risque élevé.

  • Les résultats du projet pilote de surveillance de l'ESB en Alberta sont examinés périodiquement.
  • D'autres analyses seront entreprises concernant l'intégration de certains facteurs dans le programme national amélioré.

L'ACIA a donné une formation nationale pour expliquer la technique d'échantillonnage et assurer la continuité de la chaîne de possession des échantillons.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Identification du bétail 29,2 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) 2,8 M$ 2,1 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Santé des animaux. Poursuite des activités de mise en application de la réglementation sur l'identification du bétail, notamment en veillant à ce que le bétail vendu aux enchères ou transporté aux abattoirs inspectés par le gouvernement fédéral ou provincial soit clairement identifié à l'aide d'une étiquette d'oreille.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Les abattoirs inspectés par le fédéral font régulièrement l'objet de vérifications pour satisfaire aux exigences réglementaires selon lesquelles le bétail reçu doit être identifié à l'aide d'une étiquette approuvée.

Au cours de l'exercice 2009-2010, un taux de conformité de plus de 99 % a été atteint pour 1 265 tâches de mise en application de la réglementation sur l'identification du bétail effectuées dans les abattoirs inspectés par le fédéral.

Le personnel d'inspection de l'ACIA continue de veiller au respect du programme canadien d'identification du bétail dans les ventes aux enchères, les établissements de ramassage de cadavres d'animaux, les fermes, les installations d'élevage, les parcs d'engraissement, les abattoirs inspectés par le provincial, les usines d'équarrissage ainsi que chez les distributeurs d'étiquettes.

Sur les 9 758 inspections effectuées, l'ACIA a observé un taux d'infraction de 1 % (97 % du bétail était étiqueté).

Les responsables du programme d'identification des animaux de l'ACIA ont travaillé sans relâche à :

  • l'élaboration de matériel de formation pour l'intégration du Système de vérification de la conformité (SVC) dans le programme d'identification des animaux;
  • la signature d'une entente d'échange de données sur la traçabilité du bétail entre l'ACIA et le ministère de l'Agriculture et du Développement rural de l'Alberta;
  • la conception d'un plan de mise en oeuvre d'une version améliorée du système de traçabilité du bétail.

 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Certification des exportations 53,2 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) 5,7 M$ 3,7 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Les produits exportés du Canada sont conformes aux exigences des pays étrangers. Les services de certification des exportations continuent d'être offerts à un large éventail d'industries visées.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ACIA demeure résolue à promouvoir un cadre de réglementation international pour protéger les exportateurs canadiens des obstacles discriminatoires et inutiles. De plus, l’Agence dirige l'élaboration d'ententes internationales et bilatérales ou y participe. Conformément à son cadre de coopération internationale relativement à la réglementation, l'Agence entretient d'étroites relations avec ses principaux homologues étrangers.

En maintenant le dialogue avec Singapour, elle a négocié la levée partielle de l'interdiction frappant l'importation de bœuf canadien; le bœuf canadien désossé provenant d'animaux de moins de 30 mois peut désormais être exporté à Singapour. Des progrès considérables ont été réalisés avec Hong Kong relativement au commerce du bœuf canadien, si bien que la plupart des restrictions sont maintenant levées. Une communication constante et la négociation des conditions d'exportation favorisent la continuité des activités commerciales tout en donnant aux exportateurs canadiens l'accès à de nouveaux marchés.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail 241 M$
(de 2004-2005 à 2013-2014) plus 26,6 M$ (permanents)
26,6 M$ 16,1 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Innocuité des aliments du bétail, des engrais et des aliments, et santé des animaux. Renforcement continu de l'interdiction frappant les aliments du bétail.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ACIA a commencé à faire appliquer un premier ensemble d'interdictions frappant les aliments du bétail en 1997. À l'époque, ces nouvelles exigences réglementaires ont été intégrées dans les programmes d'inspection existants pour les aliments du bétail ou leurs ingrédients fabriqués, distribués et utilisés par les établissements d'équarrissage de produits non comestibles, les provenderies commerciales et les fermes.

Par suite de la détection, en 2003, d'un cas d'ESB chez un animal né au Canada, l'ACIA a reçu des fonds supplémentaires en 2005-2006 et aux exercices suivants pour soutenir la mise en oeuvre et la mise en application d'un cadre de réglementation visant à renforcer l'interdiction frappant les aliments du bétail entrée en vigueur en 2007. Ce renforcement a principalement entraîné :

  1. l'augmentation de la capacité et de la fréquence d'inspection dans la chaîne d'approvisionnement et d'utilisation des aliments du bétail, c'est-à-dire dans les établissements d'équarrissage de produits non comestibles, les provenderies commerciales, les points de vente au détail et les fermes;
  2. l'introduction et l'administration d'un système de permis pour contrôler les MRS et d'activités de vérification de la conformité dans les abattoirs, les établissements de ramassage de cadavres d'animaux, les décharges et autres installations de traitement et d'élimination concernant la collecte, le transport, la manipulation et l'élimination des tissus bovins désignés comme MRS. Conformément aux nouveaux règlements, les MRS doivent être séparées, identifiées et bien gérées jusqu'à leur élimination finale. L'ACIA a dû assumer une tâche supplémentaire : superviser l'inspection de l'équipement et des installations de traitement des MRS, en faisant le suivi de leurs déplacements à différents moments de la chaîne jusqu'à leur élimination ou jusqu'à leur utilisation à d'autres fins qui ne font habituellement pas l'objet d'une inspection de l'Agence;
  3. le retrait des chaînes d'approvisionnement d'engrais et de suppléments, sources potentielles de MRS, sauf si un permis a été délivré en vertu du Règlement sur la santé des animaux. Les permis sont délivrés au cas par cas et sont assortis d'exigences relatives au traitement des matières (p. ex. le compostage) et à leur élimination afin d'atténuer les risques potentiels pour la santé humaine et animale et pour l'environnement.

En 2009-2010, l'ACIA a continué de vérifier la conformité à la nouvelle réglementation de 2007 dans les établissements d'équarrissage, chez les fabricants commerciaux d'aliments du bétail, les détaillants d'aliments du bétail, les fabricants d'aliments du bétail à la ferme et les établissements d'engraissement, ainsi que dans les établissements d'abattage et de transformation des viandes, les établissements de ramassage de cadavres de bovins, les entreprises qui transportent et reçoivent des MRS d'animaux couchés et d'animaux morts, et les installations de compostage et de fabrication d'engrais.

Principales réalisations (statistiques sur l'inspection des aliments du bétail à venir) :

  • Renouvellement et délivrance d'un total de 1 804 permis pour le contrôle des MRS au Canada
  • Nombre d'inspections (au total et par type d'établissement)
  • Nombre de tâches de vérification de la conformité évaluées (au total et par secteur)

(Contrôle des MRS)

  • Renouvellement et délivrance d'un total de 1 804 permis pour le contrôle des MRS au Canada
  • Recours aux services d'ingénieurs pour l'évaluation de quatre nouveaux sites d'élimination de MRS au Canada
  • Élaboration d'un protocole d'analyse de la cendre dans les incinérateurs autorisés à recevoir et à détruire des MRS

 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Aide technique relative à l'accès aux marchés 44,1 M$ (de 2004-2005 à 2013-2014) 5,0 M$ 1,2 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Confiance accrue à l'égard du système canadien d'élevage des animaux et de production des aliments, facilitation de l'accès aux marchés nationaux et internationaux. Poursuite des efforts pour établir et entretenir de bonnes relations avec les partenaires commerciaux, et démonstration d'influence et de leadership mondiaux quant à l'élaboration de politiques et de normes internationales.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ACIA continue de jouer un rôle actif sur la scène mondiale. De plus, l’Agence contribue et influence l'élaboration de normes scientifiques internationales pour la lutte contre l'ESB, éléments essentiels au commerce sans danger et au maintien de la confiance des marchés étrangers. Dans un cadre bilatéral, il s'agit notamment d'inviter les partenaires commerciaux à participer à des missions techniques au Canada pour confirmer sur place l'intégrité et la mise en œuvre des contrôles d'inspection. À l'échelle multilatérale, l'Agence conserve son statut officiel de pays à risques contrôlés pour l'ESB selon le système d'évaluation de l'OIE, qui comprend 167 membres. l’Agence continue de prendre part aux discussions de l'OIE, que ce soit en participant à l'assemblée générale ou à la révision des divers codes, en offrant un laboratoire de référence pour l'ESB ou en faisant siéger des employés de l'ACIA dans les commissions de l'OIE.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés aux zoonoses Examen des établissements 2,3 M$ (de 2004-2005 à 2006-2007) - -
Surplus de vieux bétail 0,3 M$ (2004-2005) - -
Réforme de l'inspection des viandes 9,2 M$ (de 2005-2006 à 2007-2008) - -
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Sans objet

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Sans objet

 
Total des fonds affectés pour l'ACIA (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour l'ACIA pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour l'ACIA pour 2009-2010
633,5 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 M$ (permanents) 65,3 M$ 50,3 M$

b) AAC
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
AAC Systèmes de gestion des risques liés à la salubrité et à la biosécurité des aliments Faciliter l'élimination des matières à risque spécifiées (MRS) 79,9 M$ (de 2006-2007 à 2009-2010) 17,5 M$ 13,9 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Atténuation de l'incidence du retrait de tous les matières à risque spécifiées sur la compétitivité de l'industrie. Amélioration de l'infrastructure en place pour les interdictions frappant les aliments du bétail.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Le financement fédéral alloué dans le cadre d'ententes de contribution fédéral-provincial a pris fin le 31 mars 2010. Le financement provincial a été prolongé dans cinq provinces pour veiller à ce que les projets admissibles liés aux MRS soient terminés. Plus de 300 projets ont été entrepris aux quatre coins du Canada grâce à des fonds servant à soutenir la compétitivité de l'industrie et à améliorer l'infrastructure (comme les sites de compostage et les incinérateurs) en vue de se conformer aux interdictions frappant les aliments du bétail. Des investissements en recherche ont été consentis pour trouver des utilisations à valeur ajoutée et à long terme pour les MRS.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
AAC Systèmes de gestion des risques liés à la salubrité et à la biosécurité des aliments Établissement 276,0 M$ (2003-2004) - -
Mise en œuvre 36,0 M$ (2003-2004) - -
Systèmes de suivi et de traçabilité 7,8 M$ (de 2003-2004 à 2004-2005) - -
Programme d'aide transitoire à l'industrie 934,6 M$ (2003-2004) - -
Mise en œuvre accélérée du système de traçabilité du bétail et de la viande 16,1 M$ (de 2004-2005 à 2006-2007) - -
Programme de paiements relatifs au revenu agricole 999,9 M$ (de 2004-2005 à 2005-2006) - -
Programme relatif aux animaux de réforme 202,4 M$ (de 2003-2004 à 2005-2006) - -
Pertes sur prêts 38,4 M$ (de 2004-2005 à 2008-2009) - -
Programme de retrait des bovins gras/ d'engraissement 296,3 M$ (de 2004-2005 à 2005-2006) - -
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Sans objet

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Sans objet

 
Total des fonds affectés pour AAC (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour AAC pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour AAC pour 2009-2010
2 887,3 M$ (de 2003-2004 à 2009-2010) 17,5 M$ 13,9 M$

6Les chiffres ayant été arrondis, ils peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués.

c) ASPC
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ASPC

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Services internes

Surveillance et recherche concernant les EST humaines 7,9 M$ (de 2004-2005 à 2013-2014) 0,8 M$ 0,8 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Les risques liés aux EST humaines au Canada demeurent bien définis et contrôlés.

17. Résultats obtenus en 2009-2010
  • L'ASPC a poursuivi, à l'échelle nationale, la surveillance en laboratoire des maladies humaines à prions au Canada.
  • Elle a résolu divers problèmes de santé publique qui pourraient être liés à des cas de maladie humaine à prions, y compris un cas présumé d'une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
  • Elle a renouvelé son mandat et son soutien à l'égard d'un laboratoire de référence externe en neuropathologie.
  • Elle a mené une étude de validation interne sur la fiabilité des marqueurs protéiniques du liquide céphalorachidien dans le diagnostic de la maladie de Creutzfeldt-Jakob sporadique.
  • Elle a effectué une étude de validation externe sur l'utilisation du buvardage de western pour déceler et identifier la forme pathologique de la protéine prion humaine dans le tissu cérébral.
  • Sous la direction de l'ACIA, elle a participé à la rédaction d'une publication sur les caractéristiques moléculaires, biochimiques et génétiques de l'ESB au Canada.
  • Elle a poursuivi l'élaboration de marqueurs de diagnostic pour déceler l'ESB dans l'urine des bovins.
  • Elle a noué des liens avec les participants d'un forum national sur la maladie débilitante chronique.

 
Total des fonds affectés pour l'ASPC (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour l'ASPC pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour l'ASPC pour 2009-2010
7,9 M$ (de 2004-2005 à 2013-2014) 0,8 M$ 0,8 M$

c) Santé Canada
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
Santé Canada

Aliments et nutrition

Produits de santé

Évaluation des risques et recherche ciblée 62,1 M$ (de 2004-2005 à 2013-2014) 6,2 M$ 5,9 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Les objectifs de programme de Santé Canada pour l'ESB et les autres EST sont les suivants :

  • i) protéger les consommateurs contre l'exposition à l'ESB et aux EST;
  • ii) maintenir, voire améliorer l'innocuité, la qualité et la disponibilité des aliments et des produits de santé en réduisant au minimum les risques posés par l'ESB et les EST;
  • iii) continuer à réduire le risque d'ESB et d'EST pour les consommateurs en maintenant, voire en améliorant la capacité scientifique et en retirant les tissus à infectiosité potentielle élevée des aliments et des produits de santé;
  • iv) établir des partenariats avec les États-Unis et la communauté internationale pour favoriser et faciliter l'adoption de mesures de protection de la santé publique équivalentes;
  • v) examiner les fichiers principaux et les demandes de licence de mise en marché pour les produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux qui peuvent être infectés par une EST.
17. Résultats obtenus en 2009-2010
  • i) Protéger les consommateurs
    • Élaboration de procédures normales d'exploitation pour l'examen des ingrédients médicinaux et non médicinaux qui risquent de contenir des prions.
    • Évaluations sommatives de l'ESB 1 et 11 en cours.
  • ii) Maintenir, voire améliorer l'innocuité
    • Groupe de travail qui élabore des directives et des politiques pour réduire au minimum le risque d'EST dans les produits de santé.
    • Élaboration de consignes internes pour réduire au minimum le risque d'EST dans les produits de santé naturels.
  • iii) Maintenir, voire améliorer la capacité scientifique
    • Examen des fichiers principaux et des demandes de licence de mise en marché pour les produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux qui peuvent être infectés par une EST.
  • iv) Partenariats et réseautage
    • Travaux en cours dans le cadre d'un protocole d'accord, d'une lettre d'entente ou d'un contrat entre le Secrétariat des EST et le département de l'Agriculture des États-Unis.
    • Projet de recherche terminé sur les EST chez les primates non humains et leurs effets sur la santé humaine (Transmissible spongiform encephalopathy (TSE) studies in non-human primates and the implications for human health), dans le cadre d'un protocole d'accord entre le Secrétariat des EST, la Direction des aliments et le Commissariat à l'Energie Atomique de la France.
    • Projet de recherche terminé sur l'analyse détaillée de la forme anormale de la protéine prion (PrPres) et la détection de l'infectiosité dans les matières provenant de bovins porteurs d'une forme classique ou atypique d'ESB en vue de mieux définir les MRS (Detailed analysis of abnormal prion protein (PrPRes) and infectivity detection in materials from cattle incubating classical or atypical bovine spongiform encephalopathy (BSE) in order to achieve a more substantiated specified risk material (SRM) definition), dans le cadre d'un protocole d'accord entre la Direction des aliments, le Secrétariat des EST et l'institut Friedrich-Loeffler d'Allemagne.
    • Trois projets de recherche terminés dans le cadre de lettres d'entente entre le Secrétariat des EST et l'ACIA : étude de l'infectiosité du sang des wapitis et des cerfs atteints de la forme clinique de la maladie débilitante chronique (Infectivity studies of blood from elk and deer with clinical CWD); étude comparative de la transmission orale expérimentale de la maladie débilitante chronique et de l'ESB chez le chat domestique (Experimental CWD and BSE in domestic cats: comparative oral transmission studies); collecte de données sur la surveillance de l'ESB pour alimenter le système du Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (Data collection to populate the Canadian Animal Surveillance Network (CAHSN) data system with Bovine Spongiform Encephalopathy (BSE) surveillance information).
    • Projet de recherche terminé sur la transmission orale et l'infectiosité des tissus pour tous les types d'ESB diagnostiqués chez les bovins canadiens (Oral Transmission and Tissue Infectivity Study for All Types of Bovine Spongiform Encephalopathy (BSE) Diagnosed in Canadian Cattle), dans le cadre d'une lettre d'entente entre la Direction des aliments, le Secrétariat des EST et l'ACIA.
    • Projet de recherche; dépistage des prions infectieux et des PrPSc dans le lait des chèvres infectées par la tremblante.
  • v) Examen
    • Poursuite de l'examen des fichiers principaux et des demandes de licence de mise en marché pour les produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux qui peuvent être infectés par une EST. Dans le cadre de l'évaluation des risques, une évaluation des ingrédients provenant d'animaux est requise à chaque examen. Pendant l'exercice, 99 présentations de drogue nouvelle ou générique ont été examinées, de même que 531 demandes de modification à déclaration obligatoire. Une partie de ces examens a été effectuée en sous-traitance.
  • Autres (reddition de comptes)
    • Mise au point d'un modèle logique conjoint de l'ACIA, de Santé Canada et de l'ASPC pour l'ESB de catégorie III, dirigée par les directions générales et les ministères, pour satisfaire aux exigences de présentation du Conseil du Trésor.
    • Évaluation continue du rendement et mise à jour du modèle logique pour l'ESB de catégorie III, dirigées par les directions générales et les ministères.
    • L'évaluation du Programme national de surveillance de l'ESB qui était prévue en 2009-2010 a été reportée à 2010-2011 en raison de l'allocation de fonds supplémentaires sur un an. Aucune somme n'a été dépensée.

Santé Canada
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
Santé Canada   Conformité et application 1,0 M$ (de 2003-2004 à 2007-2008) - -
Santé Canada   Évaluation des produits 6,2 M$ (de 2003-2004 à 2007-2008) - -
Santé Canada   Suivi et traçabilité 3,1 M$ (de 2003-2004 à 2007-2008) - -
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Sans objet

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Sans objet


 
Total des fonds affectés pour Santé Canada (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour Santé Canada pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour Santé Canada pour 2009-2010
72,4 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) 6,2 M$ 5,9 M$

Total pour l'initiative
Total des fonds alloués aux partenaires fédéraux Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour tous les partenaires fédéraux pour 2009-2010
3 601,1 M$ (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 M$ (permanents) 89,8 M$ 70,9 M$

18. Commentaire sur les écarts

ACIA : En 2009-2010, l'Agence a réaffecté les ressources allouées à l'ESB à ses autres priorités. Cette nouvelle répartition n'a eu aucune incidence sur les livrables et les résultats relatifs à l'ESB pour 2009-2010. En outre, l'ACIA reportera à l'exercice 2010-2011 les fonds qu'elle n'a pas utilisés.

AAC : Les dépenses réelles liées au programme Faciliter l'élimination des matières à risque spécifiées (MRS) incluent les montants de 2009-2010 dépensés à ce jour et les dépenses prévues d'ici à la fin de l'exercice. Puisque le programme est régi par la demande, les charges administratives sont relativement constantes. L'écart entre les dépenses prévues et réelles est attribuable aux projets qui n'étaient pas terminés à la date d'expiration du programme.

19. Résultats obtenus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Personnes-ressources

Agence canadienne d'inspection des aliments
Colleen Barnes
Directrice exécutive
Direction des politiques nationales
613-773-5901

Agriculture et Agroalimentaire Canada
John Ross
Directeur
Division de l'industrie animale
613-773-0220

Agence de la santé publique du Canada
Michael B. Coulthart
Directeur du Programme des maladies à prions
204-789-6026

Santé Canada
Geoff Middleton
Gestionnaire, Responsabilité
Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
613-954-2039

Tableau B : Programme national sur la santé des animaux aquatiques


1. Nom de l'initiative : Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA)

2. Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et Pêches et Océans Canada (MPO)

3. Activité de programme des organismes responsables : ACIA : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production MPO : Sciences pour les pêches et aquaculture durables

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2005

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : Permanente

6. Total des fonds fédéraux versés (de la mise en oeuvre à la clôture) : 59,05 M$ (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,33 M$ (permanents)

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le PNSAA vise à maintenir la productivité des ressources aquatiques du Canada de trois façons : en atténuant le risque d'introduction de maladies infectieuses préoccupantes; en éliminant les barrières non tarifaires imposées par les partenaires commerciaux, car les mesures réglementaires canadiennes de lutte contre les maladies ne sont pas conformes aux normes commerciales internationales; en permettant au Canada de contrôler les importations qui pourraient introduire des maladies au pays. Le PNSAA repose sur le cadre de gestion et le cadre législatif de l'ACIA visant la santé des animaux ainsi que sur l'infrastructure et l'expertise des laboratoires du MPO en ce qui concerne la recherche en santé animale. L'ACIA établit l'orientation générale du programme en vertu de la Loi sur la santé des animaux. Elle appuie les opérations locales de surveillance de l'aquaculture, d'intervention en cas d'urgence, de certification des exportations et de contrôle des importations. Quant au MPO, il surveille et contrôle les activités liées aux ressources sauvages, en plus d'offrir des services de diagnostic et de soutenir la recherche. Le financement permanent a été accordé par le Conseil du Trésor.

8. Résultats partagés : Productivité durable des ressources aquatiques et compétitivité des industries ayant pour matière première des animaux aquatiques.

9. Structure de gouvernance : L'ACIA est l'organisme fédéral responsable de la prestation du PNSAA. Les rôles et les responsabilités de l'ACIA et du MPO sont énoncés dans un protocole d'entente signé par les deux parties. Un comité directeur, formé des directeurs généraux des deux organismes, a été mis sur pied pour établir l'orientation stratégique du PNSAA et pour surveiller et analyser la mise en œuvre. La directrice de la Division de la santé des animaux aquatiques de l'ACIA et la directrice de la Direction de la recherche sur la santé des animaux aquatiques du MPO font également partie du comité. Le Comité de la santé des animaux aquatiques s'occupe de recueillir les commentaires des intervenants au sujet de la conception du PNSAA. Ce comité réunit notamment les autorités provinciales et territoriales chargées de la gestion des poissons et fruits de mer issus de l'aquaculture ou de la pêche sauvage, les représentants d'associations de médecins vétérinaires, les groupes autochtones ainsi que les intervenants des industries des ressources aquatiques d'élevage et sauvages. Le Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture (ACIA) et les comités des sous-ministres adjoints fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT) de l'agriculture chargés de la réglementation sont tenus au courant de toutes les étapes de conception et de mise en œuvre du PNSAA.

a) ACIA
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production Programme national sur la santé des animaux aquatiques 32,13 M$
(de 2005-2006 à 2009-2010) plus 6,35 M$ (permanents)
6,35 $M 4,35 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Modification des règlements après consultation approfondie (FPT, groupes autochtones et OMC). Ouverture de la discussion sur les protocoles d'entente FTP liés à l'intervention en cas d'urgence et délimitation des zones de contrôle interne des maladies.

Politiques et procédures prioritaires pour l'application des règlements révisés. Intégration du PNSAA aux principaux systèmes de GI-TI (SIMS, SARI, SCSI, SLI, SCGIU) et au SGDL du MPO.

Modules de formation sur les principales activités de mise en œuvre du PNSAA.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

En décembre 2009 ont été proposées dans la partie I de la Gazette du Canada des modifications au Règlement sur la santé des animaux, afin d'exiger l'obtention d'un permis d'importation pour les animaux aquatiques et leurs produits qui représentent un risque de maladies. La période de consultation publique de 75 jours a pris fin le 7 mars 2010. Le Règlement sur les maladies déclarables devrait coïncider avec la nouvelle version proposée du Règlement sur la santé des animaux.

L'ACIA a entamé des discussions avec les administrations FPT concernant l'intervention en cas d'urgence et a terminé la planification d'un exercice de simulation à mener en 2010-2011.

L'Agence a mis la touche finale aux politiques et aux procédures prioritaires pour l'application des règlements révisés. Citons notamment les plans spécifiquement liés aux risques et les plans fonctionnels, les procédures normales d'exploitation pour l'inspection initiale, le cadre stratégique pour les permis d'importation, le cadre stratégique pour l'exportation et le cadre de surveillance.

L'ACIA a posé les exigences relatives au projet et à la planification pour l'intégration du PNSAA aux systèmes de GI-TI et au SGDL du MPO. Ces exigences devront être mises en oeuvre avant la fin du prochain exercice.

L'Agence a terminé les cinq présentations de ses initiatives nationales de formation portant sur l'introduction au PNSAA, le contrôle des maladies et la planification en cas d'urgence, l'importation et l'exportation ainsi que les activités de surveillance; leur mise en œuvre est prévue pour 2010-2011.


b) MPO
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
Ministère des Pêches et des Océans (MPO) Des sciences pour des pêches et aquaculture durables Système de laboratoire national pour la santé des animaux aquatiques (SLNSAA) 26,92 M$ plus 3,98 M$ (permanents) 3,98 M$ 4,59 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010
  1. Validation des tests diagnostiques selon les exigences de l'OIE
  2. Système de gestion de l'information des laboratoires (SGIL) fonctionnel
  3. Modification du Règlement sur la protection de la santé des poissons (RPSP)
  4. Capacité d'effectuer des tests diagnostiques
17. Résultats obtenus en 2009-2010

Nom du programme : Système de laboratoire national pour la santé des animaux aquatiques (SLNSAA)

  1. Le MPO a continué d'élaborer et de valider des tests diagnostiques à l'appui des activités du PNSAA. Les normes de laboratoire et les systèmes de suivi sont conformes aux normes internationales de vérification et de contestation des certificats d'exportation et de contrôle des importations (normes internationales). Le MPO a établi une liste des maladies prioritaires avec l'aide de l'ACIA. Il validera les 35 maladies prioritaires d'ici 2013-2014.
  2. Le MPO a continué de développer le SGIL conformément à la norme ISO 17025, soit la norme principale utilisée par les laboratoires d'essai et d'étalonnage.
  3. Le MPO a collaboré avec l'ACIA à un cadre de transition des dispositions du RPSP aux nouvelles dispositions du Règlement sur la santé des animaux. Ce processus s'effectuera en deux étapes. La première étape consiste à retirer les dispositions du RPSP sur l'importation et l'exportation pour éviter les recoupements avec les nouvelles dispositions du Règlement sur la santé des animaux. La seconde étape consiste à remplacer le RPSP par le programme de reconnaissance d'installations dirigé par l'ACIA. Une fois la seconde étape terminée, le RPSP sera abrogé.
  4. En collaboration avec l'ACIA, le MPO a poursuivi la création d'un réseau de laboratoires d'essai tiers, à l'appui des activités du PNSAA.

 
Total des fonds alloués aux partenaires fédéraux Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour tous les partenaires fédéraux pour 2009-2010
59,05 M$ (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,33 M$ (permanents) 10,33 M$ 8,94 M$

18. Commentaire sur les écarts

ACIA : 1,2 M$ ont été réaffectés à d'autres priorités sans que cela aid d'incidence sur les livrables du PNSAA pour 2009-2010, et 0,8 M$ n'ont pas été utilisés en raison du report de certains livrables à 2010-2011.

MPO : Durant l'exercice 2009-2010, le MPO a réaffecté à l'interne des fonds supplémentaires à cette initiative afin de respecter les priorités décrites dans ce rapport.

19. Résultats attendus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

20. Personnes-ressources

Agence canadienne d'inspection des aliments
Annie R. Champagne,
directrice,
Division de la santé des animaux aquatiques,
613-221-3779

Ministère des Pêches et des Océans
Stephen Stephen,
Secteur des sciences du PNSAA,
613-990-0292

Tableau C : Listeria


1. Nom de l'initiative : Intervention et plan d'action du gouvernement à la suite de l'éclosion de listériose en 2008

2. Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada, Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

3. Activité de programme des organismes responsables :
ACIA : Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition
Santé Canada : Aliments et nutrition
ASPC : Surveillance et évaluation de la santé de la population

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2009-2010

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2011-2012

6. Total des fonds fédéraux versés (de la mise en oeuvre à la clôture) : 75.0 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012)

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L'objectif de cette initiative horizontale est de donner suite aux 57 recommandations formulées dans le rapport de Sheila Weatherill, enquêteure indépendante nommée par le gouvernement, qui a examiné les circonstances entourant l'éclosion de listériose de 2008 au Canada. Pour ce faire, l'administration fédérale s'est penchée sur un plan d'action qui s'articule autour de trois thèmes : l'atténuation des risques immédiats liés à la salubrité des aliments, l'intensification des activités de surveillance et de détection précoce, et l'amélioration de l'intervention du gouvernement en cas d'éclosion de maladies infectieuses d'origine alimentaire au Canada.

Pour mettre en œuvre le plan d'action, l'ACIA, Santé Canada et l'ASPC ont reçu l'autorisation de dépenser un total de 75 millions de dollars sur trois ans (46,8 millions pour l'ACIA, 17,7 millions pour l'ASPC et 10,5 millions pour Santé Canada). Les trois organismes ont déterminé les ressources requises, les résultats stratégiques, les objectifs et le plan de mise en œuvre pour chaque thème. La mise en œuvre de cette initiative horizontale permettra d'améliorer le système canadien de salubrité des aliments.

8. Résultats partagés : Atténuation des risques immédiats liés à la salubrité des aliments en mettant à jour les programmes de salubrité des aliments et les directives à l'intention de l'industrie, en renforçant la capacité d'évaluer jour et nuit les risques pour la santé, en augmentant le nombre d'employés d'inspection des viandes prêtes-à-manger, et en améliorant l'accès du personnel d'inspection à l'information électronique.

Intensification des activités de surveillance et de détection précoce en mettant à niveau le système national de surveillance de la santé publique (sur le Web), en améliorant les méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaires, en renforçant la capacité des laboratoires à effectuer des tests diagnostiques, et en améliorant les outils diagnostiques des laboratoires.

Amélioration de l'intervention du gouvernement en cas d'éclosion de maladies infectieuses d'origine animale au Canada en renforçant la capacité de l'administration fédérale à diriger l'intervention en cas d'éclosion, en révisant le Protocole d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA), en améliorant la façon dont les risques sont communiqués en cas d'urgence alimentaire, notamment en ciblant les populations vulnérables, et en améliorant l'accès du public à l'information intégrée sur la salubrité des aliments fournie par le gouvernement du Canada.

9. Structure de gouvernance : Les responsabilités à l'égard de la mise en oeuvre des 57 recommandations de l'enquêteure indépendante relèvent des mandats de l'ACIA, de Santé Canada et de l'ASPC. En outre, le sous-ministre d'AAC préside un comité spécial d'administrateurs généraux de l'ACIA, de Santé Canada et de l'ASPC qui font des recommandations visant à améliorer la façon dont les organisations collaborent pour exécuter leur mandat en matière de salubrité des aliments. L'ACIA, l'ASPC, Santé Canada et AAC travaillent dans une structure de gouvernance horizontale à appliquer toutes les recommandations et à surveiller leur mise en oeuvre.

Le cadre de gouvernance comprend un comité de SMA sur la salubrité des aliments, appuyé par un comité de directeurs généraux. Le comité de SMA sur la salubrité des aliments reçoit soutien et orientation des administrateurs généraux d'AAC, de l'ACIA, de l'ASPC et de Santé Canada. De plus, chaque organisme surveille la mise en œuvre des recommandations grâce à une structure de gouvernance qui lui est propre et qui comprend des comités interdirections formés de directeurs, de directeurs exécutifs, de vice-présidents et de membres de la haute direction.

A) ACIA
Atténuation des risques immédiats liés à la salubrité des aliments
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Embauche de personnel d'inspection dans les établissements de production de viandes prêtes-à-manger. 21,3 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 1,9 M$ 1,2 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Embauche de personnel d'inspection supplémentaire dans les établissements de production de viandes prêtes-à-manger pour mener d'autres activités d'inspection.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Le gouvernement a débloqué des fonds pour affecter à temps plein, sur trois ans, 170 nouveaux inspecteurs à la salubrité des aliments. Le budget de 2010 accorde 13 millions de dollars supplémentaires à l'ACIA pour lui permettre d'augmenter sa capacité d'inspection des établissements de transformation des viandes et de la volaille. Au 15 juin 2010, l'ACIA avait embauché 59 inspecteurs. Elle continuera d'en embaucher suivant les priorités.



10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Programmes de formation scientifique et technique 11,6 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 3,0 M$ 0,9 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010 Accroissement des connaissances scientifiques et techniques du personnel d'inspection des viandes prêtes-à-manger dans tous les établissements de transformation des viandes agréés au fédéral.
17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ACIA a élaboré et approuvé un plan national de formation des inspecteurs affectés aux établissements de transformation des viandes. Ce plan prévoit 29 semaines de formation mixte (autoformation, apprentissage en ligne, encadrement, cours en classe) pour les inspecteurs affectés aux établissements de transformation des viandes et met l'accent sur un nouveau programme ainsi que sur la formation continue des inspecteurs, qu'ils soient déjà en poste ou nouvellement embauchés. Les premières séances du programme de formation des inspecteurs ont débuté en avril 2010 et prendront fin cet automne. Les plans de formation des inspecteurs affectés aux établissements de transformation des viandes continueront à faire l'objet d'un examen et d'une évaluation tous les ans, en fonction des ressources disponibles. De plus, une évaluation nationale des besoins en formation liés au Système de vérification de la conformité (SVC) a été effectuée.



10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Amélioration de la connectivité pour les inspecteurs 3,0 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 1.0 M$ 0,6 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010 Connectivité accrue (accès haute vitesse, téléphones cellulaires, etc.) pour les inspecteurs de l'ACIA.
17. Résultats obtenus en 2009-2010

Dans la mesure du possible, l'ACIA a augmenté l'exploitation des technologies existantes comme les ordinateurs portatifs, les téléphones cellulaires et l'accès rapide aux réseaux. Elle a évalué de nouvelles technologies sans fil qui faciliteraient l'accès à l'information pour les inspecteurs, notamment ceux qui travaillent dans des régions éloignées. Un projet pilote a été mené le 1er avril 2010 afin d'évaluer si ces technologies permettraient aux inspecteurs d'accéder de façon sécuritaire au réseau informatique et aux applications de l'ACIA. L'ACIA examine actuellement les résultats de ce projet pour déterminer les répercussions et le coût de l'utilisation des nouvelles technologies.



10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Gestion améliorée des risques liés au Programme de salubrité des aliments 4,6 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 1.0 M$ 0,8 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010 Gestion améliorée des risques liés au Programme de salubrité des aliments grâce à la modernisation des normes, des programmes, des politiques et des procédures opérationnelles en matière de salubrité des aliments.
17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ACIA travaille à réviser ses programmes, ses règlements et ses directives de façon continue. Elle se penche également sur ses programmes de salubrité des aliments qui sont exécutés dans le secteur alimentaire non agréé au fédéral, conformément au Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation. L'Agence simplifie ses processus opérationnels de sorte que les manuels, y compris les directives, soient mis à jour régulièrement et que les modifications soient appliquées de façon efficace. Ces nouveaux processus opérationnels devraient être mise en œuvre graduellement à partir de mars 2011.



Intensification des activités de surveillance et de détection précoce
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire 1,2 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,2 M$ 0,7 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire pour augmenter la disponibilité et le choix des méthodes et rendre plus rapidement compte des résultats.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Grâce à son centre d'électrophorèse en champ pulsé, l'ACIA est en mesure de procéder à des tests périodiques pour dépister les bactéries pathogènes d'origine alimentaire et pour informer presque immédiatement les membres provinciaux et fédéraux de PulseNet Canada lorsqu'une telle bactérie est isolée. En outre, Santé Canada travaille avec l'ACIA à améliorer et à valider les méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire pour réduire le temps d'analyse et intervenir plus rapidement lors d'enquêtes sur la salubrité des aliments.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ACIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Autres tests de dépistage de la bactérie Listeria 4,1 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 1,3 M$ 0,9 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Tenue de tests supplémentaires de dépistage de la bactérie Listeria afin d'améliorer le processus décisionnel.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

En raison de l'augmentation du volume d'échantillons testés grâce à son programme de surveillance de la Listeria, l'ACIA est en mesure de fournir, tous les jours de la semaine, des services de laboratoire de microbiologie alimentaire. Cette année, le nombre d'échantillons de Listeria analysés par les laboratoires de l'ACIA a augmenté d'environ 60 %.



Amélioration de l'intervention du gouvernement en cas d'éclosion de maladies d'origine alimentaire
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
CFIA

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Portail sur la salubrité des aliments du gouvernement du Canada 1,0 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,2 M$ 0,3 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Développement et mise à jour du portail sur la salubrité des aliments du gouvernement du Canada de façon à améliorer l'accès du public à l'information intégrée sur la salubrité des aliments.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Le 25 février 2010, l'ACIA a lancé le portail en ligne sur la salubrité des aliments du gouvernement du Canada, un guichet unique pour obtenir de l'information sur la salubrité des aliments et les maladies d'origine alimentaire (www.salubritedesaliments.gc.ca) qui offre des liens vers les sites Web de Santé Canada, de l'ASPC et de l'ACIA. Pour faire connaître le portail, l'ACIA a envoyé un communiqué de presse aux médias sociaux, offrant ainsi bon nombre d'options de réseautage social et de partage de signets par rapport aux communiqués de presse classiques. Pour promouvoir le portail, les saines pratiques de manipulation des aliments et les procédures de rappel, l'ACIA a élaboré une stratégie dans le cadre de laquelle elle participera à six activités touchant à l'alimentation, de mai 2010 à mars 2011.


 
Total des fonds affectés pour l'ACIA (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour l'ACIA pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour l'ACIA pour 2009-2010
46,8 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 8,6 M$ 5,4 M$

b) ASPC
Intensification des activités de surveillance et de détection précoce
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ASPC

Renforcement des capacités en santé publique

Systèmes d'information fondés sur les connaissances 4,5 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 1,5 M$ 0,3 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Plateformes et outils nationaux en matière de santé publique.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ASPC travaille à un système de surveillance pancanadien. Elle prévoit un projet pilote de mise en oeuvre du système Panorama, financé par Inforoute Santé du Canada, afin de déterminer si le système peut servir à gérer les éclosions de maladies d'origine alimentaire qui relèvent de plusieurs administrations. Entre autres, ce projet étudiera la possibilité d'intégrer Panorama aux systèmes d'alerte actuels, comme le Centre canadien de surveillance intégrée des éclosions.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ASPC

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Science et innovation 2,9 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,3 M$ 0,2 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Renforcement des outils de diagnostic et de réseautage des laboratoires.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Les méthodes de laboratoire de la prochaine génération sont mises en œuvre à PulseNet Canada, un réseau coordonné par l'ASPC qui regroupe des laboratoires de santé publique provinciaux et fédéraux (dont ceux de l'ASPC, de l'ACIA et de Santé Canada). Ce réseau sert à échanger de l'information sur l'analyse des empreintes génétiques en vue de détecter les cas de maladies d'origine alimentaire, de les signaler et d'intervenir, le tout en temps réel. De nouvelles méthodes expérimentales de caractérisation des bactéries pathogènes ont été conçues dans les laboratoires membres de PulseNet au Canada et à l'étranger. Ces méthodes ont été évaluées et sont maintenant appliquées pour certains agents pathogènes. Elles se sont révélées particulièrement utiles lors des interventions à la suite de l'éclosion des bactéries E. coli, Salmonella et Listeria.


Amélioration de l'intervention du gouvernement en cas d'éclosion de maladies d'origine alimentaire
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ASPC

Infectious Disease Prevention and Control

Foodborne, Waterborne and Zoonotic Diseases $2.8M (2009-10 to 2011-12) $0.3M $0.5M
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Modernisation et mise en application du PRITIOA.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

Santé Canada, l'ACIA et l'ASPC ont produit conjointement une version révisée du Protocole d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA) et l'ont distribuée aux provinces et aux territoires en février 2010. Cette version renferme des précisions sur les rôles et les responsabilités des partenaires du système de salubrité des aliments, ainsi que des lignes directrices sur l'échange de renseignements pendant les enquêtes sur les maladies d'origine alimentaire. Les SMA provinciaux et territoriaux de l'Agriculture et de la Santé mettent actuellement la touche finale à leurs commentaires sur la version révisée du PRITIOA en vue de la faire approuver au printemps 2010.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
PHAC

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Méthodes de préparation et d'intervention en cas d'urgence

Maladies d'origine alimentaire et hydrique et zoonoses

Intervention en cas d'urgence

2,7 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,2 M$ 0,1 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Élaboration d'un cadre opérationnel offrant des procédures et des conseils au portefeuille de la Santé relativement à la coordination et à la gestion des urgences liées à des maladies d'origine alimentaire.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ASPC, en consultation avec Santé Canada et l'ACIA, travaille à une structure de commandement en cas d'incident afin de renforcer la coordination et la capacité des partenaires responsables de la salubrité des aliments lors d'éclosions de maladies d'origine alimentaire. L'ASPC perfectionne et met en oeuvre ce mécanisme d'intervention d'urgence afin de mieux se préparer en vue de telles éclosions et de mieux réagir. L'intégration de ce mécanisme au système de gestion des urgences de l'ACIA est en cours et sera évaluée en 2010.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ASPC

Renforcement des capacités en santé publique

Renforcement de la capacité des ressources humaines en santé publique

3,3 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,3 M$ 0,3 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Essai pilote d'un modèle de capacité d'intervention en cas d'urgence des experts en santé publique.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ASPC a mis sur pied un secrétariat chargé de coordonner sa capacité d'intervention conformément au PRITIOA. Ce bureau doit s'assurer que l'ASPC est en mesure d'affecter des personnes qualifiées à la gestion et à la résolution des éclosions qui relèvent de plusieurs administrations. L'Agence a pu identifier ces personnes en menant une enquête sur les compétences de son personnel.


 
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
ASPC

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Maladies d'origine alimentaire et hydrique et zoonoses

1,5 M$ 0,2 M$ 0,1 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010

Élaboration et mise en oeuvre d'un plan de communication des risques à plusieurs volets.

17. Résultats obtenus en 2009-2010

L'ASPC élabore actuellement une stratégie globale de communication des risques, qui orientera la façon dont elle communiquera avec les Canadiens au cours d'une éclosion de maladies d'origine alimentaire à l'échelle nationale. La stratégie comporte des plans de communication avec le public et les populations à risque à l'aide de divers moyens traditionnels et novateurs, dont les médias sociaux, le nouveau portail sur la salubrité des aliments et les webémissions audiovisuelles de l'administrateur en chef de la santé publique du Canada. En outre, l'ASPC collabore avec Santé Canada pour faire en sorte que l'information qu'elle transmet aux Canadiens pendant une éclosion de portée nationale soit acheminée régulièrement conformément au conseil avant éclosion en matière de salubrité des aliments de Santé Canada.


 
Total des fonds affectés pour l'ASPC (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour l'ASPC pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour l'ASPC pour 2009-2010
17,7 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 2,8 M$ 1,5 M$

c) Santé Canada
Atténuation des risques immédiats liés à la salubrité des aliments
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
Santé Canada

Aliments et nutrition

Renforcement de la capacité d'évaluation des risques pour la santé

4,9 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,6 M$ 0,6 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010
  • Élaboration et approbation d'une meilleure méthode de détection de la bactérie Listeria monocytogenes qui réduira le temps requis pour isoler la bactérie.
  • Essai de validation de la plateforme des laboratoires sur puce pour la détection d'agents pathogènes d'origine alimentaire, en ciblant la bactérie Listeria monocytogenes à la première application (résultats dans les 48 heures plutôt que dans les 10 jours).
  • Établissement de critères et de processus servant à déterminer les méthodes d'analyse microbienne à privilégier et à les soumettre à Santé Canada et à l'ACIA.
17. Résultats obtenus en 2009-2010
  • Santé Canada a élaboré une méthode permettant de détecter la bactérie Listeria monocytogenes en 3 ou 5 jours plutôt qu'en 10 jours. La méthode est actuellement à l'étude.
  • Sant Canada a entamé une collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada pour démontrer la validité de la plateforme des laboratoires sur puce.

Intensification des activités de surveillance et de détection précoce
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
Santé Canada

Aliments et nutrition

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire

3,6 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,6 M$ 0,4 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010
  • Exécution des premières étapes de la définition des critères permettant d'accorder la priorité aux interventions en matière de salubrité des aliments qui engendrent des bienfaits prouvés pour la santé et d'accélérer l'approbation de ces interventions.
  • Renforcement de la capacité d'évaluation des risques pour la santé afin d'être en mesure d'assurer une surveillance permanente et de mieux se préparer à intervenir en cas d'urgence.
17. Résultats obtenus en 2009-2010
  • Santé Canada a entrepris la rédaction de lignes directrices préliminaires pour définir les critères permettant d'accorder la priorité aux interventions en matière de salubrité des aliments qui engendrent des bienfaits prouvés pour la santé et d'accélérer l'approbation de ces interventions.
  • Il a embauché des ETP supplémentaires pour évaluer les risques liés à la santé et ainsi répondre aux besoins de l'ACIA.
  • Il a désigné une personne à contacter en cas d'urgence de sorte que l'ACIA puisse mener 24/7 des évaluations des risques pour la santé, et il a renforcé sa capacité d'intervention pour répondre aux besoins de l'ACIA.
  • Toutes les évaluations des risques liés à l'innocuité chimique et microbiologique des aliments, menées à la demande de l'ACIA, ont été effectuées dans les délais prescrits par les normes de service, ou plus rapidement.

Amélioration de l'intervention du gouvernement en cas d'éclosion de maladies d'origine alimentaire
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes des partenaires fédéraux 13. Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010
SC

Services internes

Stratégie de marketing social

2,0 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 0,9 M$ 0,8 M$
16. Résultats prévus pour 2009-2010 Lancement d'outils de communication ciblés visant à informer les populations vulnérables des risques liés à la salubrité des aliments.
17. Résultats obtenus en 2009-2010 Santé Canada a lancé la première étape d'une campagne de marketing ciblant les populations les plus à risque de développer des complications à la suite d'une maladie d'origine alimentaire (personnes âgées, femmes enceintes et personnes ayant un système immunitaire affaibli). Cette campagne prévoyait notamment la production de publicités sur le Web et à la radio, un plan de médias et la transmission d'information par les médias, la création de livrets, d'affiches et de vidéos, ainsi que le développement Web.

 
Total des fonds affectés pour Santé Canada (de la mise en oeuvre à la clôture) Total des dépenses prévues pour Santé Canada pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour Santé Canada pour 2009-2010
10,5 M$ (de 2009-2010 à 2011-2012) 2,1 M$ 1,8 M$

Total pour l'initiative:
Total des fonds alloués aux partenaires fédéraux Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux pour 2009-2010 Total des dépenses réelles pour tous les partenaires fédéraux pour 2009-2010
75,0 M$ 13,5 M$ 8,7 M$

18. Commentaire sur les écarts

ACIA : Malgré les progrès considérables qu'elle a accomplis sur le plan de la dotation au cours de la première année, l'ACIA a accumulé du retard. L'élaboration et la prestation de la formation ont également pris du retard. Une partie des fonds inutilisés ont été réaffectés à d'autres priorités de l'Agence.

ASPC : L'écart entre les dépenses prévues et réelles est attribuable aux retards dans la sélection d'un fournisseur de services pour le système de surveillance et dans l'exécution des activités de dotation.

Santé Canada : Les fonds alloués à la lutte contre la listériose ont été reçus très tard dans l'exercice. La mise en place d'un nouveau protocole de dotation à la Direction générale des produits de santé et des aliments a compliqué l'embauche d'ETP en vue de renforcer la capacité d'évaluation des risques pour la santé et d'élaborer de nouvelles méthodes.

19. Résultats obtenus des partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

20. Personnes-ressources

Agence canadienne d'inspection des aliments
Theresa Iuliano
Directrice principale
Direction des politiques et des stratégies
Direction générale des politiques et programmes
Téléphone : 613-773-5867

Agence de la santé publique du Canada
Mark Raizenne
100, chemin Colonnade
Directeur général
Centre des maladies infectieuses d'origine alimentaire, environnementale et zoonotique
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
Téléphone : 613-948-6883
Courriel : Mark.Raizenne@phac-aspc.gc.ca

Santé Canada
Samuel Godefroy
Directeur général
Direction des aliments
Direction générale des produits de santé et des aliments
Téléphone : 613-957-1821

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Agence de la santé publique du Canada

Initiatives horizontales

  1. Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada
  2. Initiative canadienne de vaccin contre le VIH
  3. État de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique

Nom de l’initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada

Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 13 janvier 2005

Date de clôture de l’initiative horizontale : Il s’agit d’une initiative permanente.

Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) : 72,6 millions de dollars (financement permanent).

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada se veut la réponse du gouvernement au problème du VIH/sida au Canada. À ce titre, elle renforce les mesures nationales visant à lutter contre le VIH et le sida, coordonne l’approche du gouvernement du Canada et appuie l’intervention mondiale à l’égard du VIH/sida. L’Initiative est axée sur la prévention et sur l’accès à une panoplie de services (diagnostic, soins, traitements et soutien) au profit des populations les plus touchées par le VIH et le sida au Canada, c’est-à-dire les personnes vivant avec le VIH et le sida, les homosexuels, les Autochtones, les utilisateurs de drogues injectables, les détenus, les jeunes, les femmes et les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique. Par ailleurs, l’Initiative fédérale appuie et renforce les partenariats multisectoriels existants en vue d’agir sur les déterminants de la santé. Elle épaule les efforts concertés qui visent à influer sur les facteurs augmentant le risque de transmission et d’acquisition du VIH et sur les problèmes de co-infection par d’autres maladies infectieuses (comme l’hépatite C et la tuberculose), dans l’optique de la progression de la maladie et du taux de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH/sida. L’analyse comparative entre les sexes et l’analyse des droits de la personne constituent deux éléments essentiels de cette approche. Les personnes qui vivent avec le VIH/sida ou qui sont vulnérables à ce problème participent activement à l’initiative et, à ce titre, contribuent à façonner les politiques et les pratiques susceptibles d’influencer leur vie.

Résultats partagés* :

Résultats de premier niveau :

  • Meilleures connaissances et sensibilisation accrue à l’égard de la nature du VIH et du sida et des méthodes de lutte contre la maladie.
  • Renforcement des capacités individuelles et organisationnelles.
  • Engagement et leadership accrus du Canada dans le contexte mondial.
  • Mobilisation et collaboration accrues au regard des approches pour faire face au VIH/sida.

Résultats de deuxième niveau :

  • Réduction de la stigmatisation, de la discrimination et des autres obstacles.
  • Meilleur accès à des services efficaces (prévention, soins, traitements et soutien).
  • Intervention fédérale fondée sur une perspective internationale.
  • Meilleure cohérence de l’intervention fédérale.

Résultats ultimes :

  • Prévention de l’acquisition et de la transmission de nouveaux cas d’infection.
  • Amélioration de la qualité de vie des personnes qui vivent avec le VIH ou le sida ou qui risquent de contracter l’infection ou la maladie.
  • Apport à l’effort international visant à freiner la progression du VIH/sida et à en atténuer l’impact.
  • Soutien de l’atteinte des résultats stratégiques des ministères partenaires.

* La définition des résultats partagés a été précisée à la suite du rapport intitulé lien Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada – Rapport d’évaluation de l’implémentation, publié en juin 2009, qui recommandait que soit renforcé le cadre de mesure du rendement de l’Initiative fédérale.

Structures de gouvernance : Le Comité des centres de responsabilité (CCR) est l’organe de régie de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Il réunit des représentants de neuf centres de responsabilité à qui l’Initiative octroie un financement. Sous la direction de l’ASPC, le CCR favorise la cohérence des politiques et des programmes des ministères et organismes participants tout en veillant au respect des engagements en matière d’évaluation et de rapports.

Dans les dossiers liés au VIH/sida au Canada, lien l’ASPC est le maître d’œuvre du gouvernement fédéral. Elle veille à la coordination générale, aux programmes nationaux et régionaux, à l’élaboration de politiques, à la surveillance et aux sciences de laboratoire, aux communications, au marketing social, à la présentation de rapports et à l’évaluation.

lien Santé Canada (SC) appuie l’éducation communautaire sur le VIH/sida, le renforcement des capacités de même que la prévention dans certaines collectivités inuites et dans les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves. De plus, le ministère exerce un leadership à l’égard des politiques et programmes de santé à l’échelle internationale. À titre d’organisme du gouvernement du Canada responsable de la recherche en santé, les lien Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) définissent les priorités du programme de recherches menées à l’externe tout en assurant la gestion de ce programme.

lien Sécurité publique Canada offre des services de santé, notamment des services de prévention, de diagnostic, de soins et de traitement à l’égard du VIH/sida, aux détenus qui purgent une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale
(de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
Dépenses prévues pour 2009-2010 Dépenses réelles pour 2009-2010 Écart pour 2009-2010 (entre les dépenses prévues et réelles) Résultats prévus (RP) pour 2009-2010 Résultats obtenus (RO) en 2009-2010
Agence de la santé publique du Canada Prévention et contrôle des maladies infectieuses a. VIH/sida Continu 28,0 23,5 4,5 lien RP 1.1
lien RP 1.2
lien RP 1.3
lien RP 1.4
lien RO 1.1
lien RO 1.2
lien RO 1.3
lien RO 1.4
b. Programme d’action communautaire sur le sida Continu 14,4 14,7 (0,3) lien RP 2.1
lien RP 2.2
lien RP 2.3
lien RO 2.1
lien RO 2.2
lien RO 2.3
Total Continu 42,4 38,2 lien 4,2    
Santé Canada Programmes et services destinés aux Premières Nations et aux Inuits a. Santé des membres des Premières Nations dans les réserves et des Inuits dans les collectivités Continu 4,0 4,0 0,0 lien RP 3.1
lien RP 3.2
lien RP 3.3
lien RP 3.4
lien RP 3.5
lien RP 3.6
lien RP 3.7
lien RO 3.1
lien RO 3.2
lien RO 3.3
lien RO 3.4
lien RO 3.5
lien RO 3.6
lien RO 3.7
Questions internationales de santé b. Engagement international Continu 1,4 0,8 0,6 lien RP 4.1
lien RP 4.2
lien RP 4.3
lien RO 4.1
lien RO 4.2
lien RO 4.3
Total Continu 5,4 4,8 lien 0,6    
Instituts de recherche en santé du Canada Projets de recherche sur le VIH et le sida et soutien du personnel a. Projets de recherche sur le VIH/sida et soutien du personnel Continu 20,6 21,6 (1,0) lien RP 5.1
lien RP 5.2
lien RP 5.3
lien RP 5.4
lien RP 5.5
lien RP 5.6
lien RP 5.7
lien RO 5.1
lien RO 5.2
lien RO 5.3
lien RO 5.4
lien RO 5.5
lien RO 5.6
lien RO 5.7
Total Continu 20,6 21,6 lien (1,0)    
Service correctionnel du Canada Garde

Surveillance dans la collectivité
a. Services de santé en établissement – Services de santé publique Continu 4,2 4,2 0,0 lien RP 6.1
lien RP 6.2
lien RP 6.3
lien RP 6.4
lien RP 6.5
lien RP 6.6
lien RP 6.7
lien RP 6.8
lien RP 6.9
lien RO 6.1
lien RO 6.2
lien RO 6.3
lien RO 6.4
lien RO 6.5
lien RO 6.6
lien RO 6.7
lien RO 6.8
lien RO 6.9
Total Continu 4,2 4,2 0,0    
Total – Initiative horizontale Sans objet 72,6 68,8 3,8    

Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO) :

Partenaire : Agence de la santé publique du Canada

RP 1.1 : Meilleure connaissance et sensibilisation accrue à l’égard :

  • du VIH et des comportements à risque;
  • des approches fondées sur des données probantes et ciblant des groupes particuliers;
  • des lacunes et des problèmes émergents qui touchent les populations vulnérables.

RO 1.1 : L’amélioration des programmes de surveillance du VIH et des comportements à risque a permis d’enrichir les connaissances à propos des facteurs qui contribuent à la propagation de l’infection à VIH. La création et la mise en œuvre de programmes de surveillance sentinelle du VIH/sida se poursuit au sein des populations à risque, et ce, dans le but de concevoir des études ciblées qui abordent les questions et lacunes liées à la surveillance de la déclaration des cas et dans le but de fournir des statistiques à l’appui des efforts de modélisation du VIH/sida qui tentent d’évaluer la face non connue de l’épidémie et d’établir des prévisions nationales en ce qui touche le VIH.

Des études épidémiologiques ont été mises au point ou améliorées. Parmi elles figurent I-TRACK (systèmes améliorés de surveillance qui s’intéressent aux personnes qui s’injectent des drogues, y compris les utilisateurs de drogues injectables), M-TRACK (systèmes nationaux améliorés de surveillance qui s’intéressent aux hommes gais, aux hommes bisexuels et aux autres hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe), A-TRACK (systèmes qui s’intéressent aux Autochtones), E-TRACK (systèmes qui s’intéressent aux ressortissants de pays où le VIH est endémique) et P-TRACK (systèmes qui s’intéressent aux personnes vivant avec l’infection à VIH). De concert avec les provinces et les territoires, l’ASPC a continué de renforcer la surveillance du VIH et la présentation de rapports connexes.

Des protocoles d’entente ont été établis afin d’appuyer les efforts déployés, à partir des provinces, par les agents de surveillance sur le terrain et afin de soutenir la détection des souches du VIH et de la pharmacorésistance au Canada.
 
Les laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie offrent des services de diagnostic hautement spécialisés à l’intention des intervenants provinciaux, territoriaux et internationaux. En matière de traitements et de soins aux malades, ces laboratoires administrent un éventail de programmes de surveillance et d’assurance de la qualité. Les laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie sont récemment devenus les premiers et les seuls établissements canadiens à avoir obtenu la certification ISO 15189 (« Laboratoires d’analyses de biologie médicale – Exigences particulières concernant la qualité et la compétence »).

Des services ont également été fournis à l’appui de la surveillance de la co-infection à VIH et des facteurs de risque connexes et à l’appui des travaux de recherche et d’épidémiologie. Les partenaires fédéraux collaborent étroitement pour assurer une approche intégrée de surveillance et de recherche et pour fournir des données, des analyses et des interprétations en vue d’informer et de soutenir les activités de prévention, de politiques et de programmes. Avec le concours des secteurs de la santé et de l’éducation et d’autres partenaires intersectoriels, l’Initiative fédérale fait la promotion du bien-être physique et psychosocial des Canadiens grâce à des activités de promotion de la santé sexuelle. Parmi ces activités, notons la mise au point de lignes directrices nationales, la publication de déclarations concertées nationales et de recommandations stratégiques, l’élaboration d’études de recherche ciblée ainsi que la coordination des efforts de diffusion et d’échange de renseignements, de façon à informer et sensibiliser les parties prenantes pour favoriser la prévention et le contrôle de l’infection à VIH et des co-infections connexes.

Dix-neuf projets ont obtenu des crédits provenant du Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis, un programme national qui a contribué à enrichir les connaissances et à améliorer la sensibilisation au profit des populations autochtones et des fournisseurs offrant des services à ces dernières. En conséquence, les fournisseurs de services ont été dotés de meilleurs moyens pour participer aux initiatives portant sur les nouveaux problèmes liés au VIH et au sida, sur la santé sexuelle, sur la prévention et sur la réduction des préjudices chez les Autochtones, le tout de façon appropriée à la culture.

Le Fonds national pour l’échange de connaissances concernant le VIH/sida a soutenu le Réseau canadien d’info-traitements sida (CATIE) dans l’exercice de sa fonction de courtier du savoir, de façon à assurer un partage dynamique et constant des renseignements liés au VIH/sida et, ainsi, contribuer au renforcement des interventions des organismes de première ligne qui participent à la prestation des activités de prévention ou de diagnostic, des soins, des traitements et de l’aide aux personnes touchées par le VIH/sida ou à risque d’être atteintes de la maladie.

On a procédé à la publication du Rapport d’étape sur le VIH/sida et les populations distinctes : Personnes provenant de pays où le VIH est endémique – Population noire de descendance africaine et caribéenne vivant au Canada. Ce document est disponible à l’adresse lien http://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/ps-pd/africacaribbe/index-fra.php. Le Rapport d’étape sur le VIH/sida et les populations distinctes : Autochtones a été rédigé et approuvé, et sa publication aura lieu à l’automne 2010.

RP 1.2 : Mobilisation accrue et meilleure harmonisation à l’échelon multisectoriel.

RO 1.2 : En réponse aux recommandations du rapport d’évaluation portant sur la mise en œuvre de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada, publié en janvier 2009, on a conçu un cadre de mesure horizontale du rendement ainsi qu’un outil d’implantation connexe. L’établissement conjoint de priorités et l’échange accru de renseignements ont permis de renforcer la gestion et la collaboration horizontales, à l’échelle de l’organe de gouvernance de l’Initiative fédérale et à l’échelle des quatre partenaires fédéraux qui participent à cette dernière.

On a procédé à un examen des besoins actuels et nouveaux en matière de coordination et de consultation, à l’appui de l’Initiative fédérale. Le rapport sommaire des résultats et conclusions concernant l’examen des mécanismes consultatifs et de coordination dans le cadre de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada confirme l’utilité des mécanismes en question. De plus, le rapport insiste sur la nécessité de réformer les structures et les processus qu’exploitent les instances actuelles de coordination et de consultation. Le travail se poursuit auprès des intervenants et des membres des comités afin de formuler une réponse aux recommandations du rapport.

Le Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur le sida et le Groupe thématique sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang ont établi un plan de travail conjoint qui raffermit leur engagement envers la quête de l’efficacité et de l’efficience. Le plan de travail mise sur la collaboration et prévoit la reconnaissance d’enjeux d’intérêt commun en vue de la prise de mesures concrètes pour aborder ces questions, en deçà des limites dictées par l’orientation et le mandat de chaque partie.

RP 1.3 : Renforcement des capacités individuelles et organisationnelles, à l’appui :

  • du recours à des approches de prévention et de diagnostic qui ciblent des groupes particuliers;
  • de l’apport à la protection de la santé mondiale.

RO 1.3 : En vue de participer à l’effort mondial visant à atténuer la progression du VIH/sida, l’ASPC a mis son savoir-faire technique au service d’initiatives déployées à l’étranger, offrant notamment un soutien technique dans le cadre de projets bilatéraux et multilatéraux associés à la lutte mondiale contre le VIH et le sida. Par le biais de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), un savoir-faire technique a été fourni pour la mise au point d’un système de surveillance des souches du VIH et de la pharmacorésistance en Amérique latine et dans les Caraïbes. Un savoir-faire technique a également été fourni par l’entremise du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à l’appui d’une utilisation plus efficace des données de surveillance au moyen de logiciels de modélisation permettant d’évaluer l’incidence du VIH.

RP 1.4 : Meilleure intégration des interventions de santé publique et des activités communautaires.

RO 1.4 : Le Comité national autochtone de coordination sur le VIH/sida a été l’hôte d’un symposium abordant différentes facettes de la co-infection à VIH et au virus de l’hépatite C. Intitulé Getting It Together, l’événement s’inscrivait dans la Cinquième conférence nationale autochtone sur l’hépatite C, qui a eu lieu en février 2010. Les exposés ont été faits par des conférenciers autochtones (dont un médecin de famille, un chercheur et un directeur général d’organisme communautaire) et ont porté sur les questions relatives au VIH et à la co-infection chez les peuples autochtones, sur le traitement de l’infection au virus de l’hépatite C ainsi que sur la réduction des préjudices.

RP 2.1 : Meilleure connaissance et sensibilisation accrue à l’égard de stratégies précises visant à joindre les populations prioritaires. Examen des problèmes de co-infection par l’hépatite C, la tuberculose ou les infections transmises sexuellement.

RO 2.1 : Le Programme d’action communautaire sur le sida (PACS) a contribué à l’enrichissement des connaissances à propos de stratégies particulières visant à joindre les populations prioritaires tout en favorisant une meilleure sensibilisation à cet égard. Le programme s’est également penché sur les problèmes de co-infection par l’hépatite C, la tuberculose et les infections transmises sexuellement (ITS). Le PACS joint des populations vulnérables qui sont exposées au risque de contracter le VIH et le sida, mais aussi l’hépatite C, la tuberculose et les ITS. En 2009-2010, seize projets financés par le PACS ont également reçu des crédits du Programme de prévention, de soutien et de recherche pour l’hépatite C. Sans égard au financement conjoint, on estime que 63 des 131 projets du PACS ayant obtenu des crédits en 2009-2010 se sont attaqués aux problèmes de co-infection. Par exemple, le PACS a financé la réalisation de nombreux projets de prévention de l’infection à VIH chez les homosexuels qui portaient également sur la prévention des ITS. De plus, le programme a financé des projets prévoyant des activités de mobilisation et de prévention ciblant les travailleurs de l’industrie du sexe et les usagers de la drogue.

Terminé au printemps de 2009-2010, le rapport sur l’évaluation du PACS pour la période de 2007 à 2009 sera publié à l’automne 2010. Ce rapport a permis d’enrichir le savoir au sujet des méthodes à suivre pour joindre efficacement, dans le cadre du programme, les populations vulnérables comme les Autochtones, les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique, les immigrants, les réfugiés ainsi que les hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe. Le rapport a également fourni des données pour faciliter le réaménagement du PACS dans le contexte élargi des infections transmises sexuellement et des infections à diffusion hématogène, selon une démarche de financement intégrée qui vise à octroyer des crédits pour lutter contre l’hépatite C et le VIH tout en établissant un lien avec les mesures ciblant les déterminants de la santé qui abordent aussi d’autres infections transmises sexuellement.

RP 2.2 : Renforcement des capacités individuelles et organisationnelles.

RO 2.2 : En octroyant des crédits à des organismes communautaires, les paiements de transfert effectués par l’ASPC dans le cadre de l’Initiative fédérale ont permis d’améliorer l’accès à des services efficaces de prévention, de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien liés au VIH/sida, au profit des huit grandes populations les plus touchées par l’infection à VIH et par le sida au Canada — soit les homosexuels, les utilisateurs de drogues injectables, les Autochtones, les détenus, les jeunes à risque, les femmes, les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique ainsi que les personnes vivant avec le VIH/sida. En 2009-2010, les crédits affectés aux paiements de transfert nationaux de l’ASPC ont soutenu 29 projets, ce qui représente des subventions et des contributions totales de 9,6 millions de dollars. Les crédits affectés aux paiements de transfert nationaux de l’ASPC, par le biais du PACS, ont soutenu 47 projets assortis de délais et 84 projets en activité dans tout le Canada, ce qui représente un total de 12,1 millions de dollars. Par ailleurs, on a mis la dernière main à un rapport d’évaluation qui dresse un bilan sommaire du Programme d’action communautaire sur le sida pour la période de 2007 à 2009. Ce rapport sera publié à l’automne 2010.

RP 2.3 : Sensibilisation accrue aux facteurs économiques et sociaux qui constituent des obstacles pour les personnes à risque et les personnes qui vivent avec le VIH/sida.

RO 2.3 : Le Comité des sous-ministres adjoints sur le VIH/sida du gouvernement du Canada a été l’hôte d’un premier forum interministériel sur les politiques concernant les déterminants de la santé et le VIH/sida. Réunissant des délégués de quatorze ministères et organismes gouvernementaux du secteur de la santé et d’autres secteurs, l’événement avait pour but : de façonner des liens et d’établir une compréhension commune des synergies entre les ministères fédéraux; de définir des priorités et des populations cibles; et de cerner des obstacles communs à la collaboration horizontale et formuler des stratégies permettant de surmonter ces obstacles. Les participants ont convenu de resserrer leur collaboration afin de s’attaquer aux grands déterminants sociaux et économiques de la santé, à l’appui de l’élaboration d’une approche pangouvernementale de promotion de la santé et du bien-être pour tous les Canadiens.

Les partenariats horizontaux établis entre l’ASPC et d’autres ministères fédéraux cherchent activement à réduire la vulnérabilité au VIH et au sida, notamment par le biais du projet-pilote horizontal pour les Autochtones sans-abri vivant avec le VIH/sida, qui a été mené à terme en 2009. Un partenariat conclu entre l’ASPC, Ressources humaines et Développement social Canada et le Nine Circles Community Health Centre de Winnipeg, au Manitoba, a soutenu la réalisation du projet, qui avait pour but d’améliorer l’état de santé des Autochtones vivant avec le VIH/sida et d’éviter qu’ils aient à choisir la voie de l’itinérance. Les résultats et les leçons retenues de ce projet ont éclairé la mise au point de trois autres projets horizontaux.

Les projets du PACS ont soutenu différentes initiatives visant à améliorer la sensibilisation à l’égard des facteurs économiques et sociaux qui créent des barrières pour les personnes à risque et celles vivant avec le VIH/sida. En 2009-2010, quelque 52 projets du PACS avaient pour objectif de lutter contre la stigmatisation ou la discrimination. Par exemple, de nombreux projets du PACS ont abordé la question de l’homophobie ou de l’attitude du public à l’endroit des personnes vivant avec le VIH et le sida. Par ailleurs, les projets du PACS ont organisé des activités communautaires — marches pour le sida ou veilles à la chandelle — en vue de sensibiliser la population à la maladie et à ses répercussions.

En participant aux travaux du Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur le sida, les gouvernements des provinces et des territoires ont facilité la coordination et la convergence des politiques adoptées par différentes administrations, de façon à s’attaquer efficacement aux facteurs sociaux et aux facteurs propres au système de santé qui minent la capacité de promouvoir le ressort psychologique et de réduire la vulnérabilité aux maladies transmissibles.

Partenaire : Santé Canada

RP 3.1 : Amélioration de la recherche et de la surveillance communautaires.

RO 3.1 : Souvent, en matière de recherche et de surveillance, les régions soutiennent des activités qui misent sur la participation active des collectivités des Premières nations. Par exemple, au moyen de rapports produits sur TeleForm, le personnel infirmier en santé communautaire de la région de l’Atlantique a recueilli des données de qualité sur les cas d’infection à VIH, d’infection aux pathogènes à diffusion hématogène et d’infections transmises sexuellement (ITS). Pour sa part, la région du Québec a financé la réalisation d’une enquête sur les comportements sexuels des jeunes et des adultes dans dix collectivités des Premières nations ainsi que sur les attitudes et les connaissances des répondants à l’égard des ITS. En outre, conformément à une entente de partenariat conclue entre l’University of Toronto et certaines collectivités des Premières nations de l’Ontario, un projet de recherche participative communautaire a permis de recueillir des données sur les ITS et d’organiser des groupes de discussion abordant les risques que posent ces infections, le tout dans le but d’améliorer les services existants en matière de santé sexuelle.

RP 3.2 : Sensibilisation accrue à l’égard de la nécessité de subir des tests de dépistage du VIH.

RO 3.2 : Dans le cadre de l’Initiative de messagerie pour la jeunesse — un projet conjoint de Santé Canada et de l’ASPC —, le Réseau canadien autochtone du sida (RCAS) a entrepris une campagne de marketing social fondée sur des messages créés par des jeunes et faisant notamment la promotion du dépistage du VIH auprès de la jeunesse. Au moyen d’affiches et de cartes postales, les messages que le Conseil national des jeunes autochtones sur le VIH/sida (une instance affiliée au RCAS) destine aux jeunes seront diffusés auprès d’organismes communautaires, de groupes jeunesse et d’écoles dans les réserves.

Dans les régions, des efforts ont été déployés en vue d’élargir l’accès au dépistage (en portant une attention toute particulière au respect de la vie privée et à la consultation avant et après l’administration des tests) et en vue de sensibiliser la population aux facteurs de risque pouvant justifier le dépistage du VIH. Ces efforts ont été soutenus par des accords de contribution conclus avec des organisations autochtones régionales ou par la prestation d’une formation permanente aux travailleurs de la santé œuvrant dans les collectivités autochtones.

RP 3.3 : Meilleur accès à une information préventive, à des réseaux de soins ou de soutien et à des milieux offrant un soutien adapté.

RO 3.3 : En matière de VIH et de sida, le Réseau canadien autochtone du sida (RCAS) constitue l’un des principaux partenaires nationaux de Santé Canada. On compte, parmi les membres du RCAS, des Autochtones vivant avec le VIH/sida qui acceptent de partager leur expérience. Le fait de donner ainsi un visage humain à l’épidémie représente un premier pas vers l’éveil de la compassion, de l’acceptation et du soutien, surtout pour les personnes qui gardent le silence sur leur état. L’accord de contribution conclu entre le RCAS et le gouvernement du Canada s’est traduit par la production de ressources telles que lien Take Me to Your Leader, un document stratégique qui propose une démarche pour soulever la question du VIH/sida avec les chefs autochtones, élus ou non élus, et qui recommande des orientations concernant la marche à suivre pour aborder les priorités et les lacunes auxquelles doivent s’attarder les populations autochtones lorsqu’il s’agit de VIH et de sida.

Autre partenaire national de Santé Canada, l’Assemblée des Premières nations (APN) déploie des initiatives de mobilisation des décideurs qui s’attaquent à la stigmatisation et à la discrimination. En décembre 2009, le chef national de l’APN a fait la déclaration suivante : « Surtout, les dirigeants ont clairement le devoir de briser le stigmate qui continue de marquer le VIH/sida. Nous devons prendre des mesures pour mettre fin aux divisions au sein de nos communautés et inclure tous les membres, en particulier ceux qui ont besoin de notre attention et de nos soins. » De plus, le chef national a exhorté les gouvernements des Premières nations à faire adopter, dans leurs collectivités respectives, une résolution qui protège les droits des membres atteints du VIH/sida et de leur famille. Dans le cadre de sa stratégie d’ensemble visant à instaurer un milieu favorable, l’APN a mis au point une trousse de sensibilisation au VIH et au sida (Leadership in Action: A Community Response to HIV and AIDS) ainsi que des documents de sensibilisation (cartes postales, affiches et films vidéo).

Avec l’aide d’organisations autochtones régionales et/ou de collectivités autochtones, les coordonnateurs régionaux se sont affairés à freiner la stigmatisation et la discrimination tout en mettant des ressources éducatives à la disposition des jeunes et des collectivités tout entières. Diverses activités de prévention et de sensibilisation ont été exercées, notamment par le biais d’avis publics, d’ateliers de prévention dans les collectivités, d’exposés dans les écoles et les foires et de séances de formation à l’intention des membres des communautés, y compris les jeunes chargés d’éduquer leurs pairs.

RP 3.4 : Resserrement de la collaboration entre partenaires en vue d’assurer le déploiement d’interventions coordonnées et intégrées.

RO 3.4 : À l’échelon national, de nouveaux partenariats ont été établis, d’une part avec les Instituts de recherche en santé du Canada dans le but de renforcer les capacités des chercheurs dans les collectivités et, d’autre part, avec le Programme national de lutte contre l’abus d’alcool et de drogue chez les Autochtones (une initiative de Santé Canada) dans le but de lancer des activités conjointes de renforcement des compétences à l’intention des travailleurs de première ligne.

À l’échelon régional, la concertation avec les administrations provinciales, les organisations autochtones et les représentants locaux des collectivités se poursuit et s’enrichit grâce à la mise en commun des ressources, à l’exploitation des réseaux et à la participation à des réunions convoquées par des groupes de travail et des comités multisectoriels. En conséquence, le programme de lutte contre le VIH/sida a réussi à optimiser ses ressources en vue d’accentuer son impact sur les collectivités.

RP 3.5 : Collaboration entre les collectivités et les fournisseurs de soins de santé régionaux de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits.

RO 3.5 : La collaboration entre les bureaux régionaux et les conseils tribaux se poursuit. De nouveaux accords de coopération ont été conclus, dont un entre la région de la Saskatchewan et la Northern Inter-Tribal Health Authority.

RP 3.6 : Apport aux activités mondiales de lutte contre le VIH/sida chez les peuples autochtones.

RO 3.6 : La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada a offert une aide en vue de la tenue du Dialogue politique international sur le VIH/sida et les peuples autochtones. Organisé par Santé Canada (Direction des affaires internationales de santé) en partenariat avec l’ASPC, cet événement a eu lieu à Ottawa, du 21 au 23 octobre 2009. Il a permis de réunir des intervenants-clés pour débattre les répercussions du VIH et du sida sur les populations autochtones et pour explorer des solutions d’avenir en matière de recherche et d’élaboration de politiques et de programmes.

RP 3.7 : Amélioration de l’accessibilité des interventions fondées sur des données probantes concernant le VIH.

RO 3.7 : Le Bureau régional de la Colombie-Britannique a aidé le programme Chee Mamuk du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique à mettre au point un document intitulélien Guide to Wise Practices for HIV/AIDS Education and Prevention Programs. Ce dernier s’appuie sur des expériences réussies qui dévoilent les pratiques les plus efficaces au sein des collectivités. Cette ressource essentielle peut être partagée avec différentes communautés, à qui il servira d’inspiration.

Autre exemple, le programme Chee Mamuk a déployé le projet Around the Kitchen Table, une initiative visant à habiliter les femmes autochtones pour qu’elles recommencent à exercer leur rôle traditionnel et créent leurs propres groupes d’entraide, au regard du VIH/sida et de la pratique d’une saine sexualité dans les collectivités. Par le biais de séances informelles dirigées par des animateurs locaux, les participants ont été invités à s’investir davantage dans la gestion de leur propre santé et à partager leur savoir avec autrui. En outre, les participants ont appris à découvrir le visage humain de la maladie et ont pris connaissance de méthodes suggérées pour offrir un soutien efficace aux personnes séropositives pour le VIH dans la collectivité. Les participants ont fait état d’un recul de la stigmatisation fondée sur le VIH dans leur milieu.

RP 4.1 : Participation accrue aux travaux d’organismes multilatéraux ou internationaux.

RO 4.1 : Le Dialogue international sur les politiques relatives au VIH/sida et à l’incapacité s’est déroulé en mars 2009. Les résultats de cette initiative ont été présentés le mois suivant, lors d’une assemblée internationale de l’OMS et de l’ONUSIDA tenue à Genève. Dans cette même ville, en juin, le portefeuille de la santé a communiqué ses conseils à l’occasion d’une réunion du Bureau du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, ce qui a permis d’éclairer les débats au sujet des questions de santé à l’ordre du jour. Par ailleurs, en tant que membre du groupe de travail principal de l’ONUSIDA, Santé Canada a participé à l’organisation de la séance thématique portant sur le VIH/sida et les migrations.

En 2009-2010, dans le cadre du Programme de subventions internationales à la santé, onze organismes canadiens ont reçu des subventions totalisant 0,4 million de dollars, à l’appui de la mise en œuvre d’initiatives associées au VIH/sida. Ces projets ont favorisé la création de partenariats et l’échange de ressources et de pratiques exemplaires visant à améliorer la sensibilisation, la prévention et les traitements relatifs au VIH/sida.

RP 4.2 : Renforcement du soutien accordé par les partenaires du monde entier à l’égard des efforts déployés par le secteur de la santé des pays en développement pour contrer le VIH.

RO 4.2 : En ce qui touche le VIH/sida et les peuples autochtones, les pays d’Amérique du Sud et d’Océanie ont reçu une aide sur le plan des orientations stratégiques et des orientations de programme, par le biais d’une participation au Dialogue politique international sur le VIH/sida et les peuples autochtones, qui a eu lieu en octobre 2009. Présidé par Santé Canada et organisé avec l’aide de l’ONUSIDA et de l’ASPC, cet événement a notamment réuni des délégués de l’ONUSIDA, de l’OPS et de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Les pratiques exemplaires ont été au cœur des débats des participants de ce dialogue sur les politiques.

Dans la foulée du Dialogue international sur les politiques relatives au VIH/sida et à l’incapacité, qui a eu lieu en mars 2009, Santé Canada a offert une aide portant sur la conception et la mise en œuvre d’une enquête internationale visant à cerner les besoins mondiaux en matière de renforcement des activités de communication et des activités concertées d’élaboration de politiques auxquelles participent les réseaux d’intervenants du secteur de l’incapacité et du secteur du VIH/sida. L’enquête a notamment permis de consulter des organismes nationaux et régionaux d’Afrique qui agissent comme porte-parole des personnes handicapées et des personnes vivant avec le VIH/sida sur ce continent.

Une aide a été consentie pour la mise au point d’un ensemble de données pratiques provenant du monde entier, à l’intention des avocats chargés d’affaires pénales portant sur la non-déclaration de cas d’infection à VIH. En communiquant aux juristes les plus récentes percées scientifiques et les fruits d’autres travaux de recherche pouvant s’avérer utiles en vue des plaidoiries, cette trousse a contribué au traitement efficace des affaires pénales visées par la mesure.

RP 4.3 : Cohérence des politiques relatives aux activités internationales que déploie le gouvernement fédéral.

RO 4.3 : Une série de mesures ont permis d’assurer la cohérence des politiques internationales en matière de VIH et de sida. Réunissant des représentants de ministères du gouvernement canadien qui s’intéressent aux enjeux liés à cette maladie ainsi que des porte-parole d’ONG canadiennes, le Groupe consultatif sur les questions posées par le VIH/sida à l’échelle mondiale s’est réuni à deux reprises en 2009-2010. L’ordre du jour de ces réunions a permis aux fonctionnaires fédéraux d’échanger des renseignements au sujet des politiques stratégiques associées aux activités et aux orientations pertinentes dans le dossier du VIH/sida. En outre, un secrétariat fédéral a été constitué en vue de réunir, à la table d’un même comité interministériel, l’ensemble des ministères du gouvernement du Canada qui interviennent en vue du Congrès international sur le sida de 2010. À deux reprises en 2009-2010, le secrétariat s’est réuni afin d’entreprendre la formulation de positions de principe et d’engagements coordonnés qui renseigneront le gouvernement en prévision du Congrès international sur le sida de 2010, qui aura lieu à Vienne (Autriche) en juillet 2010. Par exemple, les parties ont rédigé un document de politique qui énonce l’engagement stratégique du gouvernement canadien à l’appui du congrès.

Partenaire : Instituts de recherche en santé du Canada

RP 5.1 : Financement de projets de recherche sur le VIH/sida (recherche socio-comportementale, biomédicale ou clinique, recherche sur l’infrastructure d’essais cliniques et recherche communautaire).

RO 5.1 : Au total, dans le cadre de l’Initiative fédérale, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont investi 20,4 millions de dollars au titre de la recherche sur le VIH et le sida. Cette somme comprend les crédits accordés au Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC ainsi que les crédits affectés aux subventions et bourses de recherche du Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida des IRSC.

En tout, en 2009-2010, compte tenu des investissements liés à l’Initiative fédérale et des crédits supplémentaires versés, les IRSC ont appuyé l’octroi de quelque 277 subventions, 200 bourses de recherche et quatorze chaires de recherche du Canada, ce qui représente un apport de 41,7 millions de dollars pour soutenir la recherche sur le VIH/sida.

Les chercheurs du domaine du VIH/sida qui ont reçu l’aide des IRSC ont réalisé d’importantes percées à l’appui de la lutte contre l’épidémie de VIH et de sida, au Canada ou à l’échelle planétaire. Par exemple, parmi les huit titulaires des tout premiers prix IRSC-JAMC (Journal de l’Association médicale canadienne) pour les plus grandes réalisations du Canada dans la recherche en santé, on compte un bénéficiaire du soutien octroyé par les IRSC. Ces prix sont accordés pour honorer les personnes dont les travaux ont eu les répercussions les plus marquées sur la santé des populations au Canada et à l’étranger. Les noms des premiers gagnants, choisis par un comité d’évaluation par les pairs, ont été dévoilés en 2009. Parmi eux figure le chercheur qui, avec l’aide des IRSC, a réussi à démontrer l’efficacité de la circoncision masculine pour réduire la transmission du VIH en Afrique.

À la suite de l’élaboration d’une possibilité de financement stratégique en 2007 et d’un processus de demande par concours en 2008, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a entrepris, en 2009, de financer les activités de deux Centres de développement de la recherche en matière de VIH/sida des IRSC. Cet investissement représente une nouvelle stratégie de soutien de la recherche visant les soins de santé ainsi que la santé de la population dans le domaine. On croit qu’à l’avenir, cette stratégie aura d’importantes répercussions sur le mode de conduite de tels travaux au Canada.

Dans l’ensemble, les personnes et les groupes tirant parti des crédits octroyés par les IRSC participent à un large éventail d’activités de recherche qui soutiennent les centres d’intérêt de l’Initiative fédérale, y compris les déterminants de la santé, la prévention, l’amélioration des services de santé, le partage du savoir et la collaboration mondiale.

RP 5.2 : Mise au point d’une stratégie relative à l’application des connaissances et aux partenariats.

RO 5.2 : Les mesures prises pour favoriser la mise en application des résultats de la recherche sur le VIH/sida ont été promues dans le cadre d’une stratégie d’application des connaissances englobant : les exigences d’application des connaissances dans les subventions d’équipe; le financement direct lié aux subventions pour la synthèse des connaissances; les subventions de fonctionnement – des connaissances à la pratique; les subventions pour réunions, planification et dissémination; les fins de subvention pour l’application des connaissances; les subventions de voyage; et les subventions de partenariats pour l’amélioration du système de santé. Par ailleurs, les deux nouveaux Centres de développement de la recherche en matière de VIH/sida des IRSC ont également participé à la formulation de stratégies novatrices et intégrées d’application des connaissances.

En plus de soutenir les efforts d’application des connaissances, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida établit des partenariats efficaces et des relations durables qui ne cessent d’engendrer de nouvelles possibilités de partenariat. Par exemple, avec l’aide du National Institute of Mental Health des États-Unis et de l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC (Initiative de recherche sur le VIH/sida), le Réseau ontarien de traitement du VIH et le Teresa Group ont été les hôtes de Family Front and Centre, un forum communautaire organisé en parallèle avec le congrès de 2009 de l’American Psychological Association. Réunissant des universitaires, des chercheurs, des fournisseurs de services, des décideurs, des membres des collectivités ainsi que des personnes vivant avec le VIH, ce forum a connu un franc succès.

L’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC continue d’appuyer de nombreux partenariats novateurs. Parmi eux figure Positive Spaces, Healthy Places, une étude qui réunit de multiples partenaires et qui agit comme catalyseur en vue de l’établissement de partenariats locaux, nationaux et internationaux, à l’appui de meilleurs services d’aide et de logement pour les personnes vivant avec le VIH. Ce travail a été reconnu dans une publication des IRSC intitulée S’unir pour la santé : Recueil de cas de partenariat des IRSC, laquelle souligne les partenariats novateurs.

RP 5.3 : Instruments de financement souples.

RO 5.3 : L’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC continue de veiller à la bonne conception des programmes et à la pertinence de ces derniers au regard des besoins du milieu de la recherche sur le VIH/sida. À cette fin, des consultations permanentes ont été menées, notamment par l’entremise du Comité consultatif de la recherche sur le VIH/sida des IRSC et du Comité directeur de la recherche communautaire. En 2009-2010, ces instances ont organisé quatre réunions auxquelles ont participé de nombreux intervenants issus de différents secteurs, lesquels ont formulé des conseils relatifs aux orientations futures et à l’investissement des crédits.

L’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a enclenché des processus de consultation supplémentaires dans le but de guider la mise au point de nouveaux programmes de financement. Plus particulièrement, un groupe de travail a été créé afin d’aborder un domaine de recherche prioritaire connu : la co-infection et la co-morbidité associées au VIH et au sida. Réunissant des chercheurs, des organismes communautaires et des cliniciens, ce groupe de travail a formulé des conseils à propos du processus devant permettre aux IRSC de recueillir, à l’égard de cette thématique importante, des commentaires détaillés de la part d’un large éventail d’intervenants.

L’Initiative de recherche sur le VIH/sida a également donné suite à une évaluation de premier plan portant sur le Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida des IRSC. Lancée en 2008-2009 dans le but de vérifier le degré d’atteinte des objectifs fixés, l’évaluation a conclu, de façon générale, que le programme aidait les collectivités et les universitaires à intervenir pour contrer le VIH/sida et qu’il contribuait au renforcement des capacités de recherche à l’échelon communautaire et dans les milieux universitaires. Du même souffle, l’évaluation a formulé des recommandations précises en vue d’améliorer le programme. En 2009, à la lumière de ces recommandations, l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires a mis au point un plan de mise en œuvre qui en est maintenant aux derniers stades d’achèvement des travaux.

RP 5.4 : Financement de la tenue de conférences et d’ateliers sur le VIH ou le sida et participation à de tels événements.

RO 5.4 : Les conférences et les ateliers offrent des tribunes précieuses pour échanger des renseignements et mobiliser des intervenants issus de différents secteurs, à l’appui de l’examen des enjeux importants soulevés par le VIH et le sida. En 2009-2010, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a octroyé des crédits en vue de la tenue de quinze conférences et ateliers. En outre, le personnel des IRSC a participé à des événements afin de communiquer des renseignements sur ses programmes et stimuler la participation aux activités de recherche portant sur le VIH/sida.

Les événements suivants comptent parmi ceux auxquels l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a contribué :

  • D’une durée d’une journée, le forum communautaire Family Front and Centre s’est intéressé à l’impact du VIH sur les enfants et les jeunes de même qu’aux fonctions que peut exercer la famille pour prévenir et combattre l’infection. Près de 200 personnes provenant de tout le Canada et des États-Unis ont pris part au forum, qui a eu lieu à Toronto en août 2009.
  • Une séance d’apprentissage portant sur l’engagement des citoyens et la recherche communautaire a été offerte aux membres de la communauté des IRSC. L’activité était orchestrée par l’équipe du Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida des IRSC, de concert avec la Direction des partenariats et de l’engagement des citoyens des IRSC.
  • Des représentants de l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC ont animé un certain nombre de séances lors de la conférence de 2009 du Réseau ontarien de traitement du VIH.
  • En plus d’y participer, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a soutenu l’organisation d’une séance axée sur le renforcement des capacités des stagiaires de recherche et des nouveaux chercheurs, à l’occasion du congrès de 2009 de l’Association canadienne de recherche sur le VIH.

Consciente de l’importance d’un libre dialogue et d’échanges transparents, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a été l’hôte, en novembre 2009, d’un Café scientifique organisé en partenariat avec le Réseau ontarien de traitement du VIH et la Commission de la santé mentale du Canada. Cet événement public s’est penché sur le besoin permanent de limiter la stigmatisation et la discrimination associées au VIH/sida qui touche les groupes prioritaires ainsi que sur la nécessité d’améliorer les attitudes et les comportements à l’égard du VIH/sida et des personnes vivant avec cette maladie. Des chercheurs et des membres du public ont participé aux débats portant sur les facteurs qui agissent de façon précoce sur le développement de la vulnérabilité au VIH chez les homosexuels.

RP 5.5 : Nouvelles possibilités de financement de projets de recherche pour les scientifiques travaillant dans des domaines de recherche stratégiques sur le VIH/sida.

RO 5.5 : Afin de continuer d’appuyer la recherche de qualité sur le VIH et de soutenir les activités d’application des connaissances, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a annoncé les possibilités de financement suivantes : subventions de fonctionnement de priorités; subventions catalyseur; subventions pour réunions, planification et dissémination; subventions de fonctionnement – des connaissances à la pratique; subventions de partenariats pour l’amélioration du système de santé; et subventions pour la synthèse des connaissances.

En matière de recherche communautaire, des possibilités visant des subventions catalyseur et des subventions de fonctionnement ont été annoncées en 2009-2010.

RP 5.6 : Amélioration des mesures visant à renforcer les capacités des chercheurs.

RO 5.6 : L’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC favorise l’émergence de la prochaine génération de chercheurs dans le domaine du VIH/sida. À cette fin, elle propose un éventail de possibilités de financement visant le renforcement des capacités, y compris : des annonces de priorités visant les bourses pour nouveaux chercheurs, les bourses de recherche et les bourses de recherche au doctorat dans tous les secteurs de la recherche sur le VIH; ainsi que des bourses à la maîtrise et des bourses au doctorat ciblant à la fois le volet de recherche autochtone et le volet de recherche générale du Programme de recherche communautaire.

RP 5.7 : Mise en œuvre du plan stratégique 2008-2013 pour l’Initiative de recherche sur le VIH/sida.

RO 5.7 : L’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC en est à la deuxième année de son plan stratégique. Un financement est accordé à l’appui de subventions et de bourses dans chacun des six domaines de recherche correspondant aux priorités stratégiques désignées.

Le prochain domaine de recherche prioritaire à devoir être privilégié, par le biais de possibilités de financement ciblées, est celui qui s’intéresse aux questions de co-infection et de co-morbidité associées au VIH et au sida. En 2009, un groupe de travail a été créé pour s’attarder à cette thématique. Avec le concours du Comité consultatif de la recherche sur le VIH/sida des IRSC, le groupe de travail a examiné des solutions en vue de soutenir la recherche dans le domaine. Il a été recommandé de procéder à une consultation nationale élargie auprès d’une gamme d’intervenants et de partenaires. Cette démarche de consultation atteindra son point culminant en 2010, avec la tenue d’une table ronde réunissant un groupe de spécialistes qui formuleront des conseils aux IRSC à propos des nouveaux programmes de financement de la recherche et des nouveaux partenariats à établir.

En 2009-2010, dans le cadre d’un partenariat conclu avec l’ASPC, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a contribué à la production de rapports d’étape sur le VIH/sida et les populations distinctes. Ainsi, l’Initiative a fourni des renseignements confirmant les subventions et les bourses de recherche octroyées par les IRSC en vue d’aborder les enjeux qui se posent pour les populations cibles.

Par ailleurs, l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a continué de collaborer avec l’ASPC et d’autres partenaires fédéraux en vue de renforcer la coordination entre les parties. Entre autres activités, elle a pris part aux travaux de différents comités et contribué à la mise au point continue d’une stratégie homogène et de mécanismes de présentation de rapports, à l’appui de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada.

Partenaire : Service correctionnel du Canada

RP 6.1 : Efforts accrus de surveillance et de collecte des données.

RO 6.1 : Les mesures suivantes ont été prises pour améliorer la surveillance et la cueillette de données :

  • Les formulaires de dépistage de la tuberculose ont été revus et diffusés.
  • Une surveillance nationale a été instaurée au regard de l’immunisation contre l’hépatite A et B, le tétanos, les pneumocoques et l’influenza.
  • Les méthodes habituelles d’analyse des données de surveillance ont été revues en ce qui touche les antécédents médicaux des nouveaux détenus au regard du VIH et du virus de l’hépatite C (dépistage et traitements antérieurs).
  • Les méthodes habituelles d’analyse des données de surveillance ont été revues en ce qui touche la séroconversion au VIH ou au virus de l’hépatite C.

RP 6.2 : Analyse des résultats de l’enquête sur les comportements à risque menée auprès des détenus.

RO 6.2 : Le travail s’est poursuivi en vue d’analyser les principales questions de recherche dégagées de l’enquête auprès des détenus, de façon à bien comprendre les comportements à risque et, ainsi, améliorer les politiques et les programmes de santé publique — notamment par l’éducation sanitaire et par un meilleur accès à des méthodes de réduction des préjudices (préservatifs, digues dentaires, eau de Javel).

RP 6.3 : Élargissement des mesures éducatives et des mesures de promotion de la santé.

RO 6.3 : Les mesures suivantes ont été prises afin d’améliorer les efforts d’éducation et de promotion de la santé :

  • Le cours d’éducation par les pairs a été revu et a fait l’objet d’un essai-pilote.
  • Le Programme de sensibilisation à la réception a été revu et a été mis à l’essai auprès de groupes cibles dans deux établissements.
  • La formule du programme Choisir la santé dans les prisons a été revue, et les exposés en classe ont été remplacés par une campagne mensuelle de sensibilisation. Tous les mois, des trousses abordant différents thèmes liés à la santé ont été produites. Chaque trousse renfermait un ensemble de ressources, dont des exposés, des mots cachés et d’autres aides didactiques. Parmi les thèmes abordés en 2009-2010, mentionnons le VIH/sida, la grippe saisonnière et la grippe A (H1N1), la santé sexuelle, l’éveil aux maladies du cœur et aux accidents vasculaires cérébraux de même que la tuberculose.

RP 6.4 : Échange accru de renseignements sur les pratiques exemplaires entre membres du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial des responsables des services correctionnels sur la santé.

RO 6.4 : En 2009-2010, les membres du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial ont pris part à deux réunions directes. En outre, des conférences téléphoniques ont été organisées afin de favoriser l’échange de renseignements et de pratiques exemplaires à propos des questions de santé dans les établissements. La planification en vue d’une pandémie a été l’un des grands thèmes abordés en 2009-2010.

RP 6.5 : Meilleure coordination de la planification des libérations, en fonction des besoins des détenus fédéraux atteints de maladies infectieuses tenaces.

RO 6.5 : Des plans ont été déployés en prévision de la libération de détenus atteints de maladies infectieuses. Ces plans s’attardent tout particulièrement aux éléments suivants :

  • Amélioration de la cohérence – des réunions et des conférences téléphoniques ont été régulièrement organisées avec les responsables régionaux de la planification de la mise en liberté, de façon à cerner les défis et les pratiques exemplaires.
  • Établissement de partenariats et identification de personnes-ressources à l’échelon national – des entretiens ont eu lieu avec des intervenants, y compris des groupes travaillant au dossier du VIH/sida.

RP 6.6 : Amélioration du soutien et de l’apprentissage offerts aux professionnels de la santé en milieu correctionnel.

RO 6.6 : Une demande de propositions a été rédigée et diffusée en vue de la mise au point d’une formation infirmière de cinq jours portant sur les maladies infectieuses. L’entrepreneur sera choisi au terme d’un examen des propositions reçues. Les travaux débuteront en mai 2010.

RP 6.7 : Amélioration des mesures et programmes de réduction des préjudices.

RO 6.7 : Le Service correctionnel du Canada a continué de déployer sa stratégie de réduction des préjudices. L’accent a été mis sur l’amélioration des programmes de promotion de la santé, de façon à renforcer les messages en faveur de la réduction des préjudices et à assurer le partage des outils de promotion de la santé avec les partenaires provinciaux et territoriaux de même qu’entre ces derniers. Des partenariats ont été établis avec différents intervenants (dont ceux du domaine de la santé publique à Ottawa) afin de partager et d’améliorer les stratégies de réduction des préjudices.

RP 6.8 : Mise en œuvre d’une stratégie relative aux détenues atteintes de maladies infectieuses.

RO 6.8 : La mise en œuvre d’une stratégie relative aux détenues atteintes de maladies infectieuses s’est poursuivie. Une trousse de santé pour femmes a été conçue et fabriquée par le biais de lien CORCAN, et l’implantation de cette ressource aura lieu en 2010-2011. Un groupe de travail multisectoriel sur la santé des femmes a été créé. Cette instance aura pour mandat d’établir une stratégie et de concevoir des approches concertées pour s’attaquer aux défis de santé que doivent relever les délinquantes.

RP 6.9 : Mise au point de programmes et de services de santé adaptés sur le plan culturel pour les Autochtones détenus dans les établissements correctionnels fédéraux.

RO 6.9 : Une stratégie pour la santé des Autochtones a été approuvée, et un plan d’action national biennal a été rédigé.

Commentaires sur les écarts :

ASPC : L’écart de 4,2 millions de dollars observé sur le plan des dépenses s’explique par des réaffectations internes et par des retards touchant l’approbation de diverses interventions, dont des mesures nationales de marketing social et d’autres mesures relatives au VIH/sida ciblant des groupes particuliers. Ces réaffectations et retards ont découlé de la réorientation des activités de l’Agence en faveur de la lutte contre l’éclosion de grippe A (H1N1), laquelle constituait une priorité imprévue en matière de santé publique.

Santé Canada : En raison de défis touchant la mise en œuvre et les opérations, y compris le remplacement temporaire de membres du personnel, les dépenses réelles ont été de 0,6 million de dollars inférieures aux dépenses prévues (1,4 millions de dollars).

Instituts de recherche en santé du Canada : Les crédits inutilisés par les IRSC dans le cadre des projets de l’ICVV ont servi à appuyer les travaux de recherche sur le VIH/sida faisant l’objet d’un soutien permanent dans le cadre de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. En conséquence, des dépenses supplémentaires de 1,1 million de dollars ont été engagées au titre de cette dernière.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les intervenants non gouvernementaux majeurs sont considérés comme partenaires à part entière de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Leur rôle consiste à s’engager et à collaborer avec tous les ordres de gouvernement, les collectivités, les autres organisations non gouvernementales, les groupes professionnels, les établissements et le secteur privé afin de faire progresser tous les résultats susmentionnés de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada.

Personne-ressource :
Dr Howard Njoo
Directeur général
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
613-948-6799 
Howard.Njoo@phac-aspc.gc.ca

 

Nom de l’initiative horizontale : Initiative canadienne de vaccin contre le VIH

Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activité de programme du ministère responsable : Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 20 février 2007

Date de clôture de l’initiative horizontale : Mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) : 111 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV), qui est la contribution du Canada à la Global HIV Vaccine Enterprise, est le fruit de la collaboration entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates. Elle vise à contribuer à l’effort mondial en vue de mettre au point un vaccin sûr, efficace, à prix abordable et universellement accessible contre le VIH. Cette collaboration repose sur l’engagement du gouvernement du Canada d’adopter une approche globale et à long terme à l’égard des techniques de prévention. Les ministères et organismes fédéraux participants sont lien l’Agence canadienne de développement international (ACDI), lien l’ASPC, lien Industrie Canada (IC), les lien Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et lien Santé Canada (SC). Les objectifs généraux de l’ICVV sont les suivants : renforcer la capacité de découverte de vaccins contre le VIH et la capacité de recherche sociale; renforcer la capacité et les réseaux d’essais cliniques, surtout dans les pays à revenu faible et moyen (PRFM); accroître la capacité de fabrication à l’échelle préindustrielle de vaccins contre le VIH en vue d’essais cliniques; renforcer les approches stratégiques et réglementaires sur les vaccins contre le VIH et promouvoir les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur un vaccin contre le VIH et la fourniture de ce vaccin; et veiller à maintenir une collaboration horizontale au sein de l’ICVV ainsi qu’avec les intervenants canadiens et internationaux.

Résultats partagés :

Résultats immédiats (à court terme) :

  • Accroissement et amélioration de la collaboration et du réseautage.
    Enrichissement du corpus de connaissances.
  • Accroissement de la préparation et des capacités au Canada et dans les PRFM.
  • Achèvement du processus de demande visant la capacité de fabrication à l’échelle préindustrielle de vaccins en vue d’essais cliniques.

Résultats intermédiaires :

  • Contribution accrue aux efforts mondiaux en vue d’accélérer la mise au point de vaccins sûrs, efficaces, à bon marché et universellement accessibles contre le VIH.

Résultats à long terme :

  • L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH contribue aux efforts mondiaux en vue de réduire la propagation du VIH/sida, en particulier dans les PRFM.

Structures de gouvernance :

Le ministre de la Santé, en consultation avec le ministre de l’Industrie et de la Coopération internationale, sera responsable de la coordination générale de l’ICVV. Les communications pour l’ICVV seront une responsabilité commune. Le Comité directeur interministériel, qui est formé de représentants des ministères et organismes fédéraux participants, coordonne les activités pour le gouvernement du Canada afin d’appuyer les ministres. Le Comité est chargé de fixer les orientations et priorités stratégiques et d’examiner les progrès réalisés. L’engagement multipartite auquel participent les gouvernements, le secteur privé, des intervenants internationaux, des personnes vivant avec le VIH/sida, des chercheurs, des organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres intervenants concernés, a été établi et continuera de l’être pour fournir de l’information à l’appui de l’ICVV. Les rôles des ministères et organismes qui participent à l’ICVV sont les suivants :

  • lien L’ASPC fournit une expertise dans le domaine des sciences, des politiques et des programmes en santé publique ainsi que des services de secrétariat pour l’ICVV.
  • lien SC met à profit sa source plus vaste d’expertise, notamment dans le domaine des politiques, règlements et protocoles liés aux vaccins. Le ministère facilite les réseaux de collaboration de spécialistes en mettant particulièrement l’accent sur les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur les vaccins et du développement et de la fourniture de ces vaccins. De plus, le ministère favorise la collaboration à l’échelle internationale.
  • Les lien IRSC offrent une orientation scientifique et stratégique grâce à leurs liens avec le milieu de la recherche canadien — une expertise cruciale en ce qui a trait aux mécanismes d’évaluation par les pairs — et fournissent des services de soutien professionnel connexes pour la sélection et le financement des projets admissibles sur les vaccins contre le VIH.
  • lien IC applique des connaissances et une expérience particulières relativement au secteur industriel en vue d’établir des liens avec l’industrie canadienne et internationale des vaccins. De plus, le ministère aide à régler les questions liées à l’industrie, notamment la mobilisation adéquate des collaborateurs potentiels du secteur privé.
  • lien L’ACDI offre des liens efficaces avec les initiatives dans le domaine du développement international et veille à assurer la cohérence des engagements internationaux du Canada. En outre, l’ACDI fournira des conseils stratégiques pour garantir que les objectifs de l’ICVV favorisent le développement et la fourniture de vaccins contre le VIH qui répondent aux besoins des pays en développement où l’infection à VIH et le sida sont fortement endémiques.
(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale
(de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
Dépenses prévues pour 2009-2010 Dépenses réelles pour 2009-2010 Écart pour 2009-2010 (entre les dépenses prévues et réelles) Résultats prévus (RP) pour 2009-2010 Résultats obtenus (RO) en 2009-2010
Agence de la santé publique du Canada Prévention et contrôle des maladies infectieuses a. Programme de contributions à la santé publique 27,0 10,7 2,4 link 8,3 link ER 1.1
link ER 1.2
link ER 1.3
link ER 1.4
link RA 1.1
link RA 1.2
link RA 1.3
link RA 1.4
Santé Canada Affaires internationales de santé a. Subventions versées aux organisations internationales et canadiennes sans but lucratif admissibles pour appuyer leurs projets ou programmes sur la santé 1,0 0,2 0,0 link 0,2 link ER 2.1 link RA 2.1
Industrie Canada Secteur de l’industrie – Science et technologie et innovation a. Non disponible 13,0 3,2 0,0 link 3,2 link ER 3.1
link ER 3.2
link RA 3.1
link RA 3.2
Agence canadienne de développement international Institutions – Capacité et efficacité accrues des institutions multilatérales et des organisations internationales et canadiennes d’atteindre les objectifs de développement a. Programme d’aide au développement international 60,0 6,2 1,2 link 5,0 link ER 4.1
link ER 4.2
link ER 4.3
link ER 4.4
link RA 4.1
link RA 4.2
link RA 4.3
link RA 4.4
Instituts de recherche en santé du Canada Initiative de recherche sur le VIH/sida – code 12300 de l’architecture des activités de programme a. Initiative de recherche sur le VIH/sida 10,0 1,3 0,9 link 0,4 link ER 5.1
link ER 5.2
link RA 5.1
link RA 5.2
Total 111,.0 21,6 4,5 17,1    

Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO) :

Partenaire : Agence de la santé publique du Canada

RP 1.1 : Achèvement d’un concours public transparent afin qu’une société sans but lucratif construise et exploite une unité de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots de vaccins en vue d’essais cliniques.

RO 1.1 : Le processus de sélection a été mené à terme. Aucune des sociétés candidates n’a pu répondre aux critères prédéfinis.

RP 1.2 : Négociation et mise au point définitive d’un accord de contribution avec la société sans but lucratif retenue.

RO 1.2 : En février 2010, le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé qu’ils n’iraient pas de l’avant avec l’établissement de l’unité de fabrication en raison de nouvelles circonstances démontrant l’existence de capacités de fabrication suffisantes. Par la suite, en juillet 2010, les deux mêmes partenaires ont annoncé le renouvellement de l’ICVV ainsi que la création de l’Alliance de recherche et de développement sur laquelle reposera désormais le projet.

RP 1.3 : Mise en œuvre d’un nouveau fonds pour les initiatives communautaires (en partenariat avec SC).

RO 1.3 : Les demandes de propositions ont été menées à terme. Cinq projets d’initiatives communautaires ont été établis en vue d’aborder les aspects communautaires et sociaux de la recherche sur un vaccin contre le VIH et de la prestation d’un tel vaccin.

RP 1.4 : Réalisation intégrale d’une évaluation.

RO 1.4 : L’évaluation formative de l’ICVV en est aux derniers stades d’achèvement des travaux

Partenaire : Santé Canada

RP 2.1 : Mise en œuvre d’un nouveau fonds pour les initiatives communautaires (en partenariat avec l’ASPC).

RO 2.1 : Les demandes de propositions ont été menées à terme, en partenariat avec l’ASPC.

Partenaire : Industrie Canada

RP 3.1 : Soutien d’un concours public transparent (dirigé par l’ASPC) afin qu’une société sans but lucratif construise et exploite une unité de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots de vaccins en vue d’essais cliniques.

RO 3.1 : Le processus de sélection a été mené à terme. Cependant, aucune des sociétés candidates n’a pu répondre aux critères prédéfinis.

RP 3.2 : Soutien de la négociation et de la mise au point définitive d’un accord de contribution avec la société sans but lucratif retenue.

RO 3.2 : Le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé en février 2010 qu’ils n’iraient pas de l’avant avec l’établissement de l’unité de fabrication en raison de nouvelles circonstances démontrant l’existence de capacités de fabrication suffisantes. Par la suite, en juillet 2010, les deux mêmes partenaires ont annoncé le renouvellement de l’ICVV ainsi que la création de l’Alliance de recherche et de développement sur laquelle reposera désormais le projet.

Partenaire : Agence canadienne de développement international

RP 4.1 : Dans le cadre du volet de découverte et de recherche sociale, et de concert avec les IRSC, formulation définitive d’une lettre d’intention et d’étapes pour les subventions de développement au regard du programme de subventions d’équipes qui vise à appuyer les équipes de recherche en collaboration constituées de membres provenant du Canada et de PRFM.

RO 4.1 : La possibilité de financement pour subventions de grande équipe a été mise au point, et la version définitive de l’accord de transfert entre l’ACDI et les IRSC a été rédigée. La possibilité de financement pour subventions de grande équipe sera lancée en 2010-2011.

RP 4.2 : Mise sur pied d’un programme visant à appuyer les équipes constituées de chercheurs et d’établissements de recherche provenant du Canada et de PRFM, afin de renforcer leur capacité d’effectuer des essais cliniques de qualité supérieure portant sur un vaccin contre le VIH et sur d’autres techniques de prévention connexes.

RO 4.2 : On a terminé l’examen des lettres d’intention visant le programme de renforcement de la capacité de procéder à des essais cliniques et de renforcement des réseaux. La mise au point de propositions complètes est en cours.

RP 4.3 : Soutien d’activités visant à améliorer les compétences de réglementation dans les PRFM, particulièrement là où des essais cliniques sont prévus ou réalisés en permanence.

RO 4.3 : Une subvention à été accordée à l’Organisation mondiale de la santé en vue d’appuyer le renforcement de la capacité réglementaire dans les PRFM.

RP 4.4 : Soutien d’un concours public transparent (dirigé par l’ASPC) afin qu’une société sans but lucratif construise et exploite une unité de fabrication à l’échelle préindustrielle de lots de vaccins en vue d’essais cliniques.

RO 4.4 : Le processus de sélection a été mené à terme. Cependant, aucune des sociétés candidates n’a pu répondre aux critères prédéfinis.

RP 4.5 : Soutien de la négociation et de la mise au point définitive d’un accord de contribution avec la société sans but lucratif retenue.

RO 4.5 : Le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé en février 2010 qu’ils n’iraient pas de l’avant avec l’établissement de l’unité de fabrication en raison de nouvelles circonstances démontrant l’existence de capacités de fabrication suffisantes. Par la suite, en juillet 2010, les deux mêmes partenaires ont annoncé le renouvellement de l’ICVV ainsi que la création de l’Alliance de recherche et de développement sur laquelle reposera désormais le projet.

Partenaire : Instituts de recherche en santé du Canada

RP 5.1 : Soutien des chercheurs canadiens qui travaillent seuls ou au sein de petites équipes, par le biais de programmes de subventions de fonctionnement ou de subventions catalyseur.

RO 5.1 : Trois subventions catalyseur ont été accordées à des chercheurs canadiens en vue de soutenir des activités novatrices qui constitueront la première étape d’une démarche visant des possibilités de financement plus complètes (subventions de financement et subventions d’équipe) et qui contribueront ultimement à l’effort international de mise au point d’un vaccin contre le VIH. On a également maintenu les crédits associés à cinq subventions de fonctionnement accordées antérieurement à des chercheurs de différentes régions au Canada. Les candidats à l’octroi de cinq subventions d’équipe émergente ont réussi à obtenir des fonds de démarrage qui leur permettront de concevoir des propositions complètes. Ainsi, chaque équipe pourra décrire l’apport qu’entendent faire les chercheurs canadiens sur le plan des connaissances utiles à la quête mondiale d’un vaccin contre le VIH. Le versement de l’enveloppe intégrale prévue a débuté pour deux équipes, à l’été 2010.

RP 5.2 : Dans le cadre du volet de découverte et de recherche sociale, et de concert avec l’ACDI, formulation définitive d’une lettre d’intention et d’étapes pour les subventions de développement au regard du programme de subventions d’équipes qui vise à appuyer les équipes de recherche en collaboration constituées de membres provenant du Canada et de PRFM.

RO 5.2 : La possibilité de financement pour subventions de grande équipe a été mise au point, et la version définitive de l’accord de transfert entre l’ACDI et les IRSC a été rédigée. La possibilité de financement pour subventions de grande équipe sera lancée en 2010-2011.

Commentaires sur les écarts :

Agence de la santé publique du Canada : Le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé en février 2010 qu’ils n’iraient pas de l’avant avec l’établissement de l’unité de fabrication en raison de nouvelles circonstances démontrant l’existence de capacités de fabrication suffisantes. Par la suite, en juillet 2010, les deux mêmes partenaires ont annoncé le renouvellement de l’ICVV ainsi que la création de l’Alliance de recherche et de développement sur laquelle reposera désormais le projet.

Santé Canada : En 2009-2010, une demande de propositions a été publiée en vue de la réalisation de projets de l’ICVV associés au Fonds des initiatives communautaires, lequel reçoit un financement par le biais du Programme de subventions internationales à la santé. Le nombre de propositions reçues en réponse à la demande s’est avéré insuffisant pour aller de l’avant. Par conséquent, les crédits originellement affectés pour 2009-2010 ont été reportés aux années financières ultérieures.

Industrie Canada : Le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates ont annoncé en février 2010 qu’ils n’iraient pas de l’avant avec l’établissement de l’unité de fabrication en raison de nouvelles circonstances démontrant l’existence de capacités de fabrication suffisantes. Par la suite, en juillet 2010, les deux mêmes partenaires ont annoncé le renouvellement de l’ICVV ainsi que la création de l’Alliance de recherche et de développement sur laquelle reposera désormais le projet.

Agence canadienne de développement international : L’écart s’explique en grande partie par des retards touchant le lancement du volet des essais cliniques, ce qui a donné lieu à des demandes de crédits moins élevées que prévu de la part de l’organisme d’exécution (Centre de recherches pour le développement international). De plus, les subventions de grande équipe n’ont pas encore été lancées, si bien qu’aucune dépense n’a été engagée au regard du volet de découverte et de recherche sociale du programme.

Instituts de recherche en santé du Canada : L’écart s’explique par le financement d’un nombre moins élevé que prévu de subventions catalyseur. De plus, les subventions de grande équipe n’ont pas encore été lancées, si bien qu’aucune dépense n’a été engagée au regard du volet de découverte et de recherche sociale du programme.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les intervenants non gouvernementaux — y compris les établissements de recherche et les organisations communautaires sans but lucratif — contribuent de façon essentielle au succès de l’ICVV. Leur rôle est de dialoguer et de collaborer avec les ministères et organismes participants, la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres organismes de financement en vue de faire avancer les objectifs de l’ICVV et d’apporter une contribution canadienne importante à la Global HIV Vaccine Enterprise.

Personne-ressource :
Steven Sternthal
Directeur
200, promenade Eglantine
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
613-952-5120
Steven.Sternthal@phac-aspc.gc.ca

 

Nom de l’initiative horizontale : État de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique

Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activités de programme du ministère responsable :

  • Prévention et contrôle des maladies infectieuses
  • Mesures et interventions d’urgence

Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : Fin 2006

Date de clôture de l’initiative horizontale : Il s’agit d’une initiative permanente.

Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) : 422 millions de dollars pour le portefeuille de la santé et 195 millions de dollars pour l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) (période de 2006-2007 à 2010-2011). À la suite d’un examen stratégique, l’ACIA a connu une réduction des crédits octroyés au titre de la grippe aviaire et pandémique, mais sans que cela n’influence la lutte contre la grippe A (H1N1). Dans le tableau ci-dessous, les dépenses prévues pour 2009-2010 tiennent compte de cette réduction. Par contre, le montant précité de 195 millions de dollars ne reflète pas ce changement.

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le Canada fait face à deux grandes menaces interdépendantes en matière de santé animale et de santé publique : la possible propagation du virus de l’influenza aviaire (H5N1) aux oiseaux sauvages et aux volailles du Canada ainsi que l’éventuelle apparition d’une souche adaptée à l’humain, ce qui aurait pour résultat une transmission interhumaine susceptible de déclencher une pandémie de grippe humaine. Il faut un plan coordonné et complet pour faire face aussi bien à l’influenza aviaire qu’à une pandémie de grippe.

En 2006, le portefeuille de la santé s’est vu octroyer 422 millions de dollars à dépenser sur cinq ans afin d’améliorer l’état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique. La plupart des initiatives sont en cours et concernent les domaines suivants : vaccins et antiviraux; capacité d’appoint; prévention et alerte rapide; préparation aux situations d’urgence; données scientifiques et réglementation essentielles; communication des risques; et collaboration entre les administrations. On s’efforcera aussi de combler les lacunes touchant la planification et l’état de préparation dans les réserves autochtones et d’augmenter la capacité fédérale d’affronter une pandémie dans les réserves.

En 2006, dans le cadre du projet « Se préparer à intervenir en cas d’urgence », l’ACIA s’est vu octroyer 195 millions de dollars à dépenser sur cinq ans afin d’améliorer l’état de préparation du Canada à l’influenza aviaire. Le Groupe de travail sur l’influenza aviaire du Canada a été créé en 2006 pour mettre à jour les politiques, protocoles, procédures opérationnelles et systèmes nécessaires à l’amélioration de l’état de préparation du Canada —par la collaboration et la création de partenariats —en se fondant sur cinq piliers de stratégies et de processus pour la prévention et l’alerte rapide, la préparation aux situations d’urgence, les interventions en cas d’urgence, la reprise des activités et les communications.

Depuis le lancement de cette initiative, les partenaires concernés —soit Santé Canada (SC), l’ACIA, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et l’ASPC —s’efforcent de collaborer selon le modèle de gouvernance horizontale prévu. Ce modèle a été écarté en raison de la pandémie de grippe A (H1N1), qui a débuté en avril 2009. Il sera rétabli à l’automne 2010.

Résultats partagés : Ces initiatives permettront au gouvernement fédéral de renforcer la capacité du Canada de prévenir la grippe aviaire et de réagir à ses conséquences immédiates sur la santé animale et l’économie, tout en augmentant l’état de préparation à une éventuelle pandémie.

On assurera une meilleure protection des Canadiens grâce à des vaccins et à des antiviraux améliorés, à une meilleure préparation en cas d’urgence, à une plus grande capacité d’appoint pour faire face au surcroît de demandes ainsi qu’à des processus scientifiques et réglementaires essentiels dans le domaine. Dans les réserves, la planification et la préparation seront renforcées, tout comme la capacité fédérale d’intervention en cas de pandémie.

On améliorera les connaissances et les délais d’intervention grâce à des mesures de prévention et d’alerte rapide, de communication des risques et de collaboration entre les administrations.

Structures de gouvernance : En janvier 2008, l’ASPC et lien Santé Canada ont mis la dernière main à un accord interministériel et inter-organismes sur la gouvernance de la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique. Par sa portée, l’accord s’attarde surtout à la gestion des initiatives horizontales particulières et/ou des programmes découlant de l’engagement d’un milliard de dollars prévu au budget de 2006 au titre de la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique. L’accord ne modifie en rien la responsabilité ministérielle, et il incombe toujours aux ministères et organismes de gérer les domaines sous leur mandat de même que les crédits dont ils sont dépositaires.

La structure qui sous-tend l’accord relève du Comité des sous-ministres pour la planification en cas de grippe aviaire et pandémique. L’application de l’accord est dirigée par le Comité des sous-ministres adjoints pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (CSMAPGAGP), lequel s’attarde à la mise en œuvre des initiatives faisant l’objet d’un financement prévu au budget de 2006.

Chargé de fixer des orientations stratégiques et de surveiller l’encadrement des activités, le CSMAPGAGP facilite la préparation de survols à l’intention du Secrétariat du Conseil du Trésor et en autorise la présentation. Les membres s’assurent d’appuyer le déploiement des mesures adoptées au sein de leur ministère ou organisme respectif. Pour informer de ses travaux le Comité des sous-ministres adjoints qui veille à la planification chapeautée par le Comité des sous-ministres, le CSMAPGAGP mise sur le fait que certaines personnes siègent aux deux instances.

Le Comité des directeurs généraux des opérations pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (CDGOPGAGP) soutient les travaux du CSMAPGAGP, formule des recommandations à son endroit et encadre la coordination de la démarche. Pour informer de ses travaux le Comité d’orientation des directeurs généraux qui veille à la planification chapeautée par le Comité des sous-ministres, le CDGOPGAGP mise sur le fait que certaines personnes siègent aux deux instances. L’ASPC et l’ACIA président le CDGOPGAGP, où siègent des porte-parole de SC et des IRSC (directeurs généraux ou l’équivalent) ainsi que les présidents de différents groupes de travail.

Des groupes de travail sont créés pour les secteurs où se chevauchent les activités des ministères et organismes. Ces groupes de travail relèvent du CSMAPGAGP, par l’entremise du CDGOPGAGP.

L’ASPC offre des services de secrétariat au CSMAPGAGP de même qu’au CDGOPGAGP.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale
(de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
Dépenses prévues pour 2009-2010 Dépenses réelles pour 2009-2010 Écart pour 2009-2010 (entre les dépenses prévues et réelles) Résultats prévus (RP) pour 2009-2010 Résultats obtenus (RO) en 2009-2010
Agence de la santé publique du Canada Prévention et contrôle des maladies infectieuses a. Préparation des vaccins et essais cliniques Continu 15,9 0,7 15,2 link ER 1.1
link ER 1.2
link RA 1.1
link RA 1.2
Prévention et contrôle des maladies infectieuses b. Mise au point et essai rapide de vaccins Continu 1,7 1,6 0,1 link ER 2.1 link RA 2.1
Prévention et contrôle des maladies infectieuses c. Contribution à la Réserve nationale d’antiviraux Continu 7,4 0,3 7,1 link ER 3.1 link RA 3.1
Prévention et contrôle des maladies infectieuses d. Capacité de préparation à une pandémie Continu 4,8 23,1 (18,3) link ER 4.1
link ER 4.2
link RA 4.1
link RA 4.2
Prévention et contrôle des maladies infectieuses e. Surveillance Continu 8,2 4,3 3,9 link ER 5.1 link RA 5.1
Prévention et contrôle des maladies infectieuses f. Ressources humaines en cas d’urgence Continu 0,4 0,4 0,0 link ER 6.1 link RA 6.1
Prévention et contrôle des maladies infectieuses g. Laboratoire national de microbiologie (LNM) de Winnipeg et optimisation de l’espace Continu 7,2 3,3 3,9 link ER 7.1
link ER 7.2
link RA 7.1
link RA 7.2
Prévention et contrôle des maladies infectieuses h. Renforcement du réseau de laboratoires de santé publique Continu 1,2 0,9 0,3 link ER 8.1 link RA 8.1
Prévention et contrôle des maladies infectieuses i. Réseau de recherche sur la grippe Continu 2,2 0,6 1,6 link ER 9.1
link ER 9.2
link RA 9.1
link RA 9.2
Prévention et contrôle des maladies infectieuses j. Modélisation et évaluation du risque de pandémie de grippe Continu 0,8 0,6 0,2 link ER 10.1
link ER 10.2
link RA 10.1
link RA 10.2
Prévention et contrôle des maladies infectieuses k. Rendement et évaluation Continu 0,6 0,5 0,1 link ER 11.1
link ER 11.2
link ER 11.3
link ER 11.4
link RA 11.1
link RA 11.2
link RA 11.3
link RA 11.4
Prévention et contrôle des maladies infectieuses l. Stratégie de communication des risques de pandémie de grippe Continu 1,8 2,2 (0,4) link ER 12.1
link ER 12.2
link RA 12.1
link RA 12.2
Prévention et contrôle des maladies infectieuses m. Effectif national de santé publique qualifié Continu 6,0 3,2 2,8 link ER 13.1
link ER 13.2
link ER 13.3
link ER 13.4
link ER 13.5
link RA 13.1
link RA 13.2
link RA 13.3
link RA 13.4
link RA 13.5
Mesures et interventions d’urgence a. État de préparation en cas d’urgence Continu 6,6 5,9 0,7 link ER 14.1
link ER 14.2
link ER 14.3
link ER 14.4
link ER 14.5
link ER 14.6
link RA 14.1
link RA 14.2
link RA 14.3
link RA 14.4
link RA 14.5
link RA 14.6
Total Sans objet 64,8 47,6 link $17.2    
Santé Canada Accès à des produits de santé et à des aliments sûrs et efficaces et à des renseignements permettant de faire des choix santé a. Activités réglementaires liées au vaccin contre la grippe pandémique Continu 1,5 1,5 0,0 link ER 15.1 link RA 15.1
Accès à des produits de santé et à des aliments sûrs et efficaces et à des renseignements permettant de faire des choix santé b. Ressources pour l’examen et l’approbation des présentations de médicaments antiviraux contre la grippe pandémique Continu 0,3 0,3 0,0 link ER 16.1 link RA 16.1
Accès à des produits de santé et à des aliments sûrs et efficaces et à des renseignements permettant de faire des choix santé c. Établissement d’une unité de gestion des risques en cas de crise, chargée de la surveillance et de l’évaluation post-commercialisation des produits thérapeutiques Continu 0,4 0,4 0,0 link ER 17.1 link RA 17.1
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l’état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens a. Capacité de pointe – Premières nations et Inuits 1,5 million de dollars
(2007-2008 à 2009-2010)
0,4 0,4 0,0 link ER 18.1 link RA 18.1
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l’état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens b. Renforcement des capacités fédérales en santé publique Continu 0,7 0,7 0,0 link ER 19.1
link ER 19.2
link ER 19.3
link RA 19.1
link RA 19.2
link RA 19.3
De meilleurs résultats en matière de santé et réduction des inégalités entre l’état de santé des Premières nations et des Inuits et celui des autres Canadiens c. Préparation, planification, formation et intégration en cas d’urgence chez les Premières nations et les Inuits Continu 0,4 0,4 0,0 link ER 20.1 link RA 20.1
Réduction des risques pour la santé et pour l’environnement causés par des substances et des produits réglementés, et milieux de vie et de travail plus sains a. Mesures et interventions d’urgence en santé publique dans les moyens de transport public Continu 0,3 0,4 (0,1) link ER 21.1
link ER 21.2
link ER 21.3
link ER 21.4
link RA 21.1
link RA 21.2
link RA 21.3
link RA 21.4
Total Sans objet 4,0 4,1 (0,1)    
Instituts de recherche en santé du Canada Initiative de recherche stratégique sur la capacité d’intervention en cas de pandémie a. Priorités en matière de recherche sur la grippe 38,2 millions de dollars (2006-2007 à 2010-2011) 10,7 13,0 (2,3) link ER 22.1
link ER 22.2
link ER 22.3
link ER 22.4
link RA 22.1
link RA 22.2
link RA 22.3
link RA 22.4
Total 38,2 millions de dollars (2006-2007 à 2010-2011) 10,7 13,0 link (2,3)    
Agence canadienne d’inspection des aliments Prévention et contrôle des maladies a. Mesures accrues de mise en application Continu 1,5 2,3 (0,8) link ER 23.1 link RA 23.1
Prévention et contrôle des maladies b. Biosécurité aviaire à la ferme Continu 2,7 0,9 1,8 link ER 24.1 link RA 24.1
Prévention et contrôle des maladies c. Exigences en biens immobiliers Continu 0,0 0,0 0,0 link ER 25.1 link RA 25.1
Prévention et contrôle des maladies d. Surveillance des animaux domestiques et des animaux sauvages Continu 3,1 2,1 1,0 link ER 26.1 link RA 26.1
Prévention et contrôle des maladies e. Renforcement du cadre économique et réglementaire Continu 0,9 0,1 0,8 link ER 27.1 link RA 27.1
Prévention et contrôle des maladies f. Évaluation du rendement Continu 1,1 1,0 0,1 link ER 28.1 link RA 28.1
Prévention et contrôle des maladies g. Communication des risques Continu 1,6 0,0 1,6 link ER 29.1 link RA 29.1
Mesures et interventions d’urgence a. Formation sur le terrain Continu 1,1 0,1 1,0 link ER 30.1
link ER 30.2
link RA 30.1
link RA 30.2
Mesures et interventions d’urgence b. Capacité renforcée de gestion de l’influenza aviaire Continu 1,0 2,1 (1,1) link ER 31.1 link RA 31.1
Mesures et interventions d’urgence c. Mise à jour des plans d’intervention d’urgence Continu 2,0 0,9 1,1 link ER 32.1 link RA 32.1
Mesures et interventions d’urgence d. Évaluation et modélisation des risques Continu 2,1 0,3 1,8 link ER 33.1 link RA 33.1
Mesures et interventions d’urgence e. Recherche sur l’influenza aviaire Continu 1,5 0,9 0,6 link ER 34.1
link ER 34.2
link ER 34.3
link RA 34.1
link RA 34.2
link RA 34.3
Mesures et interventions d’urgence f. Collaboration internationale Continu 1,6 0,3 1,3 link ER 35.1 link RA 35.1
Mesures et interventions d’urgence g. Banque de vaccins pour les animaux Continu 0,0 0,0 0,0 link ER 36.1 link RA 36.1
Mesures et interventions d’urgence h. Accès aux antiviraux Continu 0,1 0,0 0,1 link ER 37.1 link RA 37.1
Mesures et interventions d’urgence i. Équipement spécialisé Continu 0,0 0,2 (0,2) link ER 38.1 link RA 38.1
Mesures et interventions d’urgence j. Capacité d’appoint des laboratoires Continu 3,8 2,5 1,3 link ER 39.1 link RA 39.1
Mesures et interventions d’urgence k. Capacité d’appoint sur le terrain Continu 1,0 1,9 (0,9) link ER 40.1 link RA 40.1
Mesures et interventions d’urgence l. Réserve vétérinaire canadienne Continu 0,9 1,4 (0,5) link ER 41.1 link RA  41.1
Total Continu 26,0 17,0 link 9,0    
Total – Initiative horizontale Sans objet 105,5 81,7 23,8    

Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO) :

Partenaire : Agence de la santé publique du Canada

RP 1.1 : Lancement d’essais cliniques visant un vaccin prépandémique et évaluation de la pertinence de la conduite d’essais particuliers, compte tenu des besoins du Canada.

RO 1.1 : Dans le cadre d’un marché conclu avec ID Biomedical Corporation — propriété de GlaxoSmithKline Biologicals (GSK) —, un essai clinique a été réalisé en vue de l’évaluation d’un calendrier de vaccination accéléré prévoyant le recours à un vaccin à deux doses pour combattre le virus H5N1 prépandémique. Au terme des essais cliniques, un rapport final a été présenté à l’ASPC en 2009-2010. Les résultats des essais cliniques ont aussi été intégrés à la demande continue, présentée par GSK, en vue d’obtenir l’homologation du vaccin contre le virus H1N1 par Santé Canada. Les essais cliniques ont contribué à l’homologation opportune d’un vaccin efficace, à l’appui de la lutte contre la pandémie de grippe A (H1N1).

RP 1.2 : Renforcement de la capacité de surveillance de l’efficacité des vaccins en cas de pandémie et de surveillance des événements indésirables connexes.

RO 1.2 : La surveillance des événements indésirables liés à la vaccination a été renforcée grâce au maintien d’une collaboration poussée avec les provinces et les territoires et grâce à la diffusion constante de messages aux fournisseurs de soins de santé. Ainsi, la fréquence de déclaration des événements indésirables a été multipliée par cinq. En outre, par rapport aux années précédentes, la déclaration des incidents s’est faite en temps plus opportun.

RP 2.1 : Progrès réalisés en vue de la mise au point de vaccins commerciaux de qualité clinique contre le virus de l’influenza aviaire (H5N1).

RO 2.1 : ID Biomedical Corporation a réalisé des essais cliniques portant sur différentes souches du virus H5N1 et fabriqué un vaccin commercial contre le virus H5N1 qui servira à la constitution de réserves par l’État. L’homologation du vaccin n’a pas encore été obtenue au Canada, la demande ayant été suspendue en raison des impératifs d’examen et d’homologation d’un vaccin efficace pour lutter contre le virus H1N1 et ainsi combattre la pandémie. Conformément au marché visant l’approvisionnement en vaccins, le Canada s’est porté acquéreur d’une réserve de composants du vaccin contre le virus H5N1 détenue par GSK. L’antigène H5N1 et l’adjuvant AS03 pourraient être réunis et expédiés conjointement au Canada, selon le besoin, à l’appui d’une intervention en cas de pandémie de grippe H5N1 et en attente de l’homologation d’un vaccin définitif par Santé Canada.

RP 3.1 : Réduction du délai qui s’écoulerait entre le déclenchement d’une pandémie et le moment où il serait possible d’avoir accès à un vaccin.

RO 3.1 : Les efforts déployés par ID Biomedical Corporation pour mettre au point un vaccin contre le virus H5N1 prépandémique (y compris les essais cliniques financés par le gouvernement du Canada) ont enrichi la base de connaissances nécessaire à la mise au point rapide d’un vaccin contre le virus H1N1. GSK a réuni d’importants renseignements sur le vaccin prépandémique et les a communiqués à Santé Canada, aux fins d’utilisation pour l’homologation du vaccin contre le virus H1N1. La disponibilité de telles données sur le vaccin prépandémique a facilité l’homologation opportune du vaccin contre la grippe A (H1N1), ce qui a grandement réduit le délai entre la date de mise au point d’un vaccin antipandémique adéquat et la date de disponibilité de ce vaccin pour mise en service.

RP 4.1 : Présentation de la gamme des enjeux relatifs à la grippe aviaire et pandémique, à l’intention du ministre et des cadres supérieurs.

RO 4.1 : La pandémie de grippe A (H1N1) a donné lieu à des séances d’information quotidiennes entre la ministre de la Santé, l’administrateur en chef de la santé publique et la sous-ministre de Santé Canada, de façon à assurer un partage régulier de renseignements.

Le gouvernement fédéral et les gouvernements des provinces et des territoires ont signé un protocole d’entente qui définit les rôles et les responsabilités des parties à l’égard de la planification en vue d’une pandémie. La ministre de la Santé a approuvé le document avant que démarre la mise en œuvre des dispositions qu’il renferme.

Avant le déclenchement de la pandémie de grippe A (H1N1), la ministre de la Santé et son personnel ont participé à une séance d’information portant sur les enjeux liés à la préparation à une pandémie, y compris l’achat de vaccins contre le virus H5N1 et les capacités associées aux chaînes de remplissage de vaccins.

Dans le dossier de la grippe A (H1N1), un cycle d’activités officiel a été établi afin d’organiser des séances d’information portant sur les questions pertinentes, à l’intention du Bureau de la ministre, de l’équipe de direction des membres du portefeuille de la santé, des hauts fonctionnaires gouvernementaux ainsi que de l’administrateur en chef de la santé publique.

RP 4.2 : Renforcement des capacités découlant de l’exploitation accrue des systèmes de communication régionaux mis en place au cours des trois dernières années.

RO 4.2 : Le renforcement des capacités régionales a favorisé le déploiement de communications efficaces entre le gouvernement fédéral et ses partenaires des provinces et des territoires. À cet égard, les mécanismes suivants ont été utilisés :

  • des conférences téléphoniques, convoquées mensuellement ou de façon plus fréquente (parfois quotidiennement), selon le besoin;
  • l’échange de renseignements sur des enjeux communs;
  • une réunion directe, une fois l’an, afin d’approfondir l’examen des enjeux communs.

RP 5.1 : Renforcement de la capacité de reconnaissance et de déclaration opportunes des cas de grippe aviaire chez l’humain et des incidents pandémiques dignes d’intérêt touchant les soins de santé.

RO 5.1 : Par le truchement du Centre canadien de renseignements et de surveillance des éclosions (CCRSE), le module d’alerte du Réseau canadien d’information sur la santé publique (RCIPS) a été régulièrement mis à contribution pour informer les partenaires de la santé publique à l’échelon fédéral, provincial, territorial ou local de tout phénomène inhabituel lié à la grippe A (H5N1) ou à toute nouvelle grippe. De fait, on a eu abondamment recours au CCRSE au cours des quatre jours qui ont précédé l’annonce de l’éclosion du virus H1N1 pandémique à Mexico.

Le Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP) a été mis à contribution pour analyser les sources officielles et officieuses de renseignements utiles au dépistage précoce et à la déclaration de tout phénomène inhabituel associé à la pandémie de grippe, au virus H5N1 ou aux cas d’infection respiratoire d’étiologie inconnue.

RP 6.1 : Mise à jour du plan d’intervention visant les ressources humaines en cas d’urgence.

RO 6.1 : En juin 2009, une fois terminée la première vague de la pandémie de grippe A (H1N1), la Direction des ressources humaines a mis à jour le plan de détermination des ressources de l’Agence, ce qui a mené à la création, pour 2009-2010, du Plan de mise en œuvre des ressources lors des opérations d’urgence (PMOROU) de l’ASPC. Le Plan d’intervention d’urgence du portefeuille de la santé se veut un guide qui explique aux gestionnaires et intervenants du portefeuille de la santé la marche à suivre pour coordonner, dans l’exercice de leurs responsabilités autorisées, la planification des mesures et des interventions consécutives à des phénomènes ou à des situations d’urgence. Pour sa part, le PMOROU s’attarde aux dispositions à prendre pour favoriser une action rapide en vue de l’acquisition, de la mobilisation et de la gestion des ressources humaines nécessaires.

Le PMOROU a permis d’atteindre les résultats suivants :

  • la reconnaissance des besoins prévus en matière de détermination des ressources, tant pour les urgences sanitaires que pour les rassemblements de masse;
  • l’identification et la mobilisation de ressources à l’appui de la structure conjointe de gestion des incidents ayant servi tout particulièrement lors de la pandémie de grippe A (H1N1) et lors des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010;
  • l’attribution des pouvoirs de dotation en personnel visant les mesures d’urgence afférentes à de tels événements;
  • la définition de procédures de dotation en vue de tels événements ou situations d’urgence;
  • le repérage de sources pour l’acquisition de ressources humaines;
  • la surveillance des activités de détermination et de dotation des ressources;
  • l’application des modalités et conditions d’emploi et des autres dispositions relatives aux relations de travail;
  • le soutien du personnel (formation et programme d’aide aux employés);
  • la formulation d’une stratégie et d’un plan de communication axés sur les ressources humaines.

Une fois terminée la deuxième vague de la pandémie de grippe A (H1N1) et une fois clos les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, le PMOROU a fait l’objet d’un examen. Dans la foulée de ce dernier, on s’affaire à mettre au point un modèle de ressources humaines à l’appui des mesures et interventions d’urgence, lequel devrait être mis en œuvre en 2010-2011.

RP 7.1 : Parachèvement de la conception des travaux de rénovation du nouveau laboratoire. Parachèvement de la planification des travaux de rénovation du Laboratoire J.C. Wilt.

RO 7.1 : Les architectes de la société Smith Carter ont terminé les esquisses du Laboratoire J.C. Wilt. La première phase porte sur les travaux de démolition, y compris le retrait du matériel désuet (cloisons et carreaux de plafond ou de sol), et tout le matériel pouvant être remis en état ou réutilisé a été récupéré. La deuxième phase prévoit notamment la modification des murs extérieurs. Par souci d’économie, ces travaux seront réalisés par une entreprise de construction à qui un contrat sera attribué.

RP 7.2 : Renforcement de la capacité canadienne de recherche et d’intervention en laboratoire.

RO 7.2 : Les mesures suivantes ont permis de renforcer les capacités lors de la pandémie de grippe A (H1N1) :

  • Des trousses de dépistage de la résistance aux antiviraux ont été mises au point et diffusées auprès des laboratoires de santé publique.
  • Des réserves de secours de réactifs ont été constituées, à l’intention des laboratoires des provinces et des territoires.
  • La capacité d’appoint en cas d’éclosion d’influenza a fait l’objet d’une modélisation dans deux laboratoires de santé publique situés respectivement en Colombie-Britannique et en Alberta. Cet outil a permis aux établissements concernés de prendre des décisions éclairées en vue d’améliorer leur capacité d’épreuves en laboratoire.

Le magasin et le service de réception et d’expédition du Laboratoire national de microbiologie (LNM) ont été déplacés vers un autre site, ce qui a permis d’agrandir les surfaces consacrées à la recherche en laboratoire et aux capacités d’intervention. Une fois le déplacement terminé, les locaux vacants ont été rénovés de façon à élargir les capacités de recherche et d’aide à la recherche, au regard du stockage du matériel lié aux programmes et au regard de la chambre d’entreposage des échantillons congelés. Les rénovations ont permis de libérer de nouveaux locaux où reloger la zone de préparation médicale, ce qui permettra d’allouer plus d’espace au laboratoire homologué de niveau CL 2 (niveau de contamination 2).

RP 8.1 : Formation et déploiement des techniciens de liaison de laboratoire fédéraux dans les établissements provinciaux et territoriaux, dotation du matériel requis par ces techniciens en vue de contribuer à l’amélioration des communications entre le LNM et les laboratoires provinciaux et territoriaux et renforcement des capacités nationales en ce qui touche les laboratoires. Application des dispositions de l’annexe C du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza pour le secteur de la santé.

RO 8.1 : Des agents techniques de laboratoire chargés de la liaison ont été déployés dans sept des dix laboratoires de santé publique que comptent les provinces. Ces agents ont exercé une fonction essentielle à l’appui des interventions visant à contrer la pandémie de grippe A (H1N1), lesquelles ont permis de valider le contenu de l’Annexe C (Lignes directrices à l’intention des laboratoires en cas de pandémie d’influenza) du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza. Par ailleurs, les interventions ont servi de prélude aux initiatives suivantes, réalisées en 2009-2010;

  • la mise au point d’un document sur les pratiques exemplaires en laboratoire, conçu spécialement pour soutenir la lutte contre la pandémie de grippe A (H1N1) dans les laboratoires de santé publique;
  • l’examen des leçons retenues en 2009 à la suite de la pandémie de grippe A (H1N1);
  • la conduite d’un examen des capacités des laboratoires – Au cours de la première vague de la pandémie de grippe A (H1N1), on a procédé à une évaluation de la capacité d’intervention antigrippale des laboratoires de santé publique. Entre autres conclusions importantes, cet exercice a observé que les laboratoires avaient réussi à maintenir leur capacité d’épreuves en limitant ou en interrompant la prestation d’autres services.

RP 9.1 : Mise en place d’un programme de recherche qui pare aux besoins de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique.

RO 9.1 : Depuis le 1er avril 2010, le Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses est chargé de la gestion du programme de recherche de l’ASPC en matière de grippe aviaire et pandémique. Le programme actuel catégorise les différents projets de recherche en fonction des thématiques suivantes : antiviraux; biologie des virus et des organismes hôtes; soins cliniques; épreuves diagnostiques; gravité des maladies; éthique; prévention et contrôle des infections; technologie de l’information et formation; modélisation, prévisions et planification; recherche sur l’opinion publique; surveillance; transmission; vaccins; ainsi que santé humaine et animale et zoonoses.

RP 9.2 : Affectation optimale des ressources octroyées pour la recherche conformément à la décision du Conseil du Trésor concernant la préparation en cas de grippe aviaire et pandémique.

RO 9.2 : Le Réseau de recherche sur l’influenza de l’ASPC et des IRSC a été créé dans la foulée du partenariat conclu entre ces deux organismes.

Le financement initial de 10,8 millions de dollars sur trois ans a été annoncé le 5 juin 2009. Une enveloppe additionnelle de 2,7 millions de dollars sur trois ans a été annoncée le 27 août 2009 afin d’accélérer la planification et d’assurer la mise en place de procédures pour évaluer le vaccin contre la grippe A (H1N1) dans le contexte de la pandémie déclarée.

Le Réseau compte cinq groupes thématiques et trois groupes de soutien : essais rapides du vaccin; mise en œuvre rapide des programmes; couverture vaccinale; innocuité du vaccin; efficacité du vaccin; soutien en laboratoire; soutien informatique; et programme d’études et application des connaissances.

Le Réseau effectuera des travaux de recherche qui s’attarderont à l’évaluation rapide de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin contre la grippe A (H1N1) chez les populations à risque élevé — enfants et adultes autochtones, adultes atteints de maladies chroniques, enfants âgés de 6 à 35 mois et adultes ayant reçu un diagnostic de séropositivité pour le VIH.

Les priorités en matière de recherche sur la grippe ont d’abord été établies dans le cadre d’un projet conjoint avec les IRSC, lequel a donné naissance à l’Initiative de recherche stratégique sur la capacité d’intervention en cas de pandémie (IRSCIP). L’ASPC a octroyé des subventions totalisant 5,15 millions de dollars pour la période de 2008-2009 à 2010-2011. Cet investissement a permis d’appuyer une centaine de projets de recherche sur la grippe pandémique qui se sont notamment penchés sur :

  • la protéomique et la gémonique des cellules infectées par le virus de l’influenza;
  • l’empressement des travailleurs de la santé à se présenter au travail pendant une pandémie;
  • l’évaluation de l’immunisation dans des pharmacies dans les collectivités rurales.

RP 10.1 : Élaboration et mise en place de modèles de prévision et d’évaluation devant servir à la préparation à une pandémie.

RO 10.1 : Une modélisation des vaccins a été exercée afin d’établir les priorités relatives à ces derniers. Cette démarche a facilité la prise de décisions concernant le séquençage de l’administration des vaccins lors de la campagne d’immunisation de 2009.

RP 10.2 : Poursuite de la prestation d’une formation en modélisation mathématique dans les collèges et les universités, à l’intention d’apprenants éventuels qui pourront gonfler l’effectif de la profession.

RO 10.2 : L’Agence a organisé dix séances de formation offertes sur des campus universitaires ou collégiaux, dans le but de perfectionner le savoir-faire technique et les compétences en santé publique à l’ASPC et au sein de forums fédéraux-provinciaux-territoriaux élargis. L’importance accordée au perfectionnement professionnel se traduira par un dépistage opportun et une gestion efficace de toute une gamme d’éclosions de maladies, y compris celles associées à la grippe aviaire et/ou pandémique. En cas de pandémie, le nombre de décès et de personnes malades s’en trouvera réduit.

RP 11.1 : Mise en place d’un plan d’évaluation de l’état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique.

RO 11.1 : Un cadre de mesure du rendement et un plan d’évaluation ont été déployés en vue de recueillir des données de référence, à l’appui d’une évaluation qui sera réalisée en 2010-2011.

RP 11.2 : Mise en place des éléments d’un cadre de mesure du rendement au niveau des centres de responsabilité.

RO 11.2 : Les centres de responsabilité contribuant à l’état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique ont tous été mobilisés en vue de définir des indicateurs de rendement, de se les approprier et de fournir des données de mesure du rendement.

RP 11.3 : Adoption de mesures pour faciliter la cueillette de données au moyen d’un système Web.

RO 11.3 : Une application Web commune a été préparée en vue de faciliter la cueillette de données. Ce système a été achevé et mis à l’essai auprès d’utilisateurs avant que des ennuis techniques imprévus, liés aux sorties de données, ne provoquent l’interruption des travaux. Par la suite, un système électronique de saisie de données a été implanté et exploité à titre provisoire. On ne prévoit pas recourir à un système Web dans un proche avenir.

RP 11.4 : Recours aux données de surveillance et de mesure du rendement et aux données probantes à des fins de gestion et d’établissement de rapports.

RO 11.4 : Des données et des preuves ont été recueillies pendant tout le dernier trimestre de l’année financière 2009-2010, aux fins de mesure et de surveillance du rendement. En 2010-2011, ces renseignements serviront à l’exercice des fonctions de gestion, à la présentation de rapports et à la conduite d’évaluations. L’information recueillie porte sur le degré de réalisation des extrants et des résultats liés aux éléments suivants : formation; politiques et procédures; essais cliniques; planification et cadres; partenariats; renforcement des capacités; communications; mise au point de renseignements; ainsi que diffusion de l’initiative horizontale.

RP 12.1 : Apport à l’élaboration d’une stratégie en vue du lancement, à l’automne 2009, d’une campagne pancanadienne triennale de marketing social visant la prévention des infections et de la grippe aviaire.

RO 12.1 : Des plans ont été établis en vue du lancement de la Campagne de marketing sur la préparation des citoyens, une initiative multipartite de mise en valeur des comportements propices à la prévention des infections. Ce projet a notamment permis :

  • de mettre au point des formulations de message;
  • de dresser un inventaire de l’ensemble des activités de marketing et des messages conçus par les différentes administrations;
  • d’amorcer une collaboration entre partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux;
    de créer le site lien Combattezlagrippe.ca.

Avec l’émergence de la grippe A (H1N1), la Campagne de marketing sur la préparation des citoyens a subi les modifications suivantes :

  • de mai à août 2009 (première vague de la pandémie), intégration d’efforts de sensibilisation aux mesures de prévention des infections;
  • de septembre 2009 à mars 2010, lancement des phases 1 à 4 de la campagne de marketing, conformément à la stratégie sous-jacente du projet (avec le concours des intervenants fédéraux, provinciaux et territoriaux).

RP 12.2 : Mise au point d’un plan opérationnel de communication, à l’appui de l’annexe K du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza pour le secteur de la santé (annexe portant sur les communications).

RO 12.2 : Un plan opérationnel de communication a été mis au point pour soutenir l’Annexe K (Annexe sur les communications) du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza, dont le texte est disponible à l’adresse lien http://www.phac-aspc.gc.ca/cpip-pclcpi/ann-k-fra.php.

Le plan opérationnel a facilité :

  • la formulation de protocoles pertinents pour asseoir la collaboration et la coopération entre partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux;
  • l’élaboration d’une démarche coordonnée pour soutenir les communications à l’échelle pancanadienne, en cas de pandémie;
  • la définition de nouvelles formulations appropriées pour les messages ainsi que la formulation de stratégies et de mesures afin d’assurer que les communications portant sur la pandémie soutiennent la réalisation des buts du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza.

RP 13.1 : Parachèvement des protocoles d’accord conclus avec les institutions qui, partout au pays, accueilleront des agents de santé publique. Poursuite du déploiement des agents de santé publique.

RO 13.1 : Quatre protocoles d’entente ont été rédigés et signés en vue du déploiement d’agents de santé publique dans des organismes de santé publique de tout le Canada. Ces protocoles ont été conclus, respectivement, avec l’Eastern Health Authority (St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador), le ministère de la Promotion et de la Protection de la santé de la Nouvelle-Écosse (Halifax), le ministère de la Santé et des Services sociaux de l’Île-du-Prince-Édouard (Charlottetown) ainsi que le ministère de la Santé et des Services sociaux des Territoires du Nord-Ouest (Yellowknife). Par ailleurs, quatorze lettres d’entente, établies avec d’autres organismes d’accueil en vue du déploiement d’agents, sont prêtes à être signées. Toute opération de déploiement d’un agent doit faire l’objet d’une lettre d’entente avec l’organisme d’accueil concerné. On prévoit pourvoir à 26 postes d’ici la fin de l’année financière 2010-2011. En raison de récents changements apportés au Programme canadien de services en santé publique — tout particulièrement l’obligation pour les agents de santé publique de souscrire à des rotations biennales —, la conclusion d’accords avec des organismes d’accueil a connu des retards qui justifient le recours aux lettres d’entente. Ces dernières constituent une mesure temporaire, le temps que l’ASPC signe des accords-cadres qui, à l’avenir, engloberont un nombre maximal de représentants de l’Agence affectés aux services extérieurs dans chaque province.

Bien que le processus général de dotation se soit heurté à des obstacles imprévus, à l’interne comme à l’externe, le projet de terminer le déploiement des 26 agents de santé publique prévus d’ici la fin de 2010-2011 suit son cours. Jusqu’à présent, trois mesures de dotation collective ont été menées à bien, et 50 candidats ont été reçus pour les trois niveaux de classification. Neuf offres d’emploi supplémentaires étaient en traitement ou avaient été signées en date du 30 avril 2010. Huit autres candidats ont été jumelés à des postes, ce qui porte le nombre total à 23. Au 31 mars 2010, six agents de santé publique avaient été embauchés et déployés en différents points, un peu partout au pays. Selon le cas, le processus de dotation des postes restants en est à un stade plus ou moins avancé d’achèvement.

RP 13.2 : Poursuite du déploiement, dans tout le Canada, des coordonnateurs régionaux du Programme canadien de services en santé publique.

RO 13.2 : Six coordonnateurs régionaux du Programme canadien de services en santé publique ont été embauchés et travaillent actuellement dans les bureaux régionaux de l’ASPC pour la Colombie-Britannique et le Yukon, l’Alberta et les Territoires du Nord-Ouest, la Saskatchewan et le Manitoba, l’Ontario et le Nunavut ainsi que la région de l’Atlantique.

RP 13.3 : Élaboration de modules de formation et prestation de cette formation auprès des ressources déployées sur le terrain.

RO 13.3 : Vingt-trois modules de formation ont été conçus aux fins de présentation lors du premier Institut annuel de formation visant les services extérieurs, en mai 2009. Cependant, en raison de la pandémie de grippe A (H1N1) et des demandes d’aide afférentes visant les services extérieurs, la formation a été remise à mai 2010. Les dix agents de santé publique en poste à l’époque ont tous assisté à l’événement, d’une durée de cinq jours, tirant parti de l’éventail de cours offerts et de la possibilité de faire du réseautage avec d’autres membres du personnel de l’ASPC affectés aux services extérieurs.

RP 13.4 : Mise au point de profils de compétences pour les agents de santé publique.

RO 13.4 : Des descriptions de travail et des énoncés des critères de mérite ont été mis au point pour les 26 postes d’agent de santé publique.

RP 13.5 : Recrutement de nouveaux étudiants en santé publique, à l’appui de projets de déploiement dans des organismes de santé publique.

RO 13.5 : Au cours de l’année financière 2009-2010, le Programme canadien de services en santé publique a embauché deux étudiants inscrits au Programme des adjoints de recherche (PAJ) et a offert un stage à six étudiants inscrits à des programmes d’alternance travail-études. Tous ces candidats ont été déployés dans le Nord canadien. Par ailleurs, l’ASPC a recruté six autres étudiants inscrits à des programmes d’alternance travail-études et un autre étudiant inscrit au PAJ, aux fins de déploiement dans des organismes de santé publique du Nord pour la période estivale de 2010. Là, les candidats ont travaillé à un large éventail de projets ayant trait à la santé publique. Les organismes d’accueil sont choisis à la suite de consultations avec les intervenants de la santé publique du Nord. Pour leur part, les étudiants sont recrutés via les processus établis par le PAJ et les programmes d’alternance travail-études. L’ASPC prévoyait embaucher un nombre supérieur ou égal d’étudiants pour le semestre d’hiver 2010-2011. Toutefois, d’importantes contraintes budgétaires ont provoqué la suspension de toute nouvelle offre d’emploi. À l’instar des agents de santé publique, les étudiants ont été déployés ailleurs qu’à l’ASPC, dans des organismes d’accueil ne faisant pas partie de l’administration fédérale. Cependant, les déploiements ont strictement eu lieu à l’échelle des trois territoires nordiques qui sont ciblés par les efforts de placement des étudiants inscrits au Programme canadien de services en santé publique.

RP 14.1 : Mise en place d’une série d’éléments capables d’intervenir en cas d’éclosion de grippe aviaire ou en cas de pandémie de grippe.

RO 14.1 : À 800 professionnels de la santé, l’Agence a dispensé une formation portant sur les mesures et interventions d’urgence, laquelle abordait notamment les interventions en cas d’incident chimique, biologique, radioactif ou nucléaire. Trois cents fonctionnaires fédéraux ont été formés aux méthodes d’intervention lors de situations d’urgence en santé publique. La Réserve nationale de secours (RNS) de l’ASPC s’est enrichie de nombreux articles importants, acquis conformément à la stratégie de modernisation permanente de la RNS et dans le cadre de l’effort de lutte contre l’éclosion de grippe A (H1N1) du printemps 2009. Par exemple, plus de 400 ventilateurs ont été ajoutés, dont des unités pouvant servir en pédiatrie.

RP 14.2 : Accréditation de laboratoires ayant la capacité de travailler avec des souches grippales.

RO 14.2 : Chaque province compte au moins un laboratoire capable de traiter des souches grippales. Les laboratoires qui traitent les échantillons du virus H1N1 pandémique doivent détenir une homologation de niveau CL2. Les laboratoires qui traitent les cultures du virus H1N1 pandémique doivent détenir une homologation de niveau CL2+. À l’heure actuelle, le LNM compte 23 laboratoires qui participent aux programmes de vérification de la compétence pour les épreuves associées au virus de la grippe ainsi que 20 laboratoires qui participent au programme externe de vérification des performances portant sur la réaction en chaîne par polymérase de l’influenza.

RP 14.3 : Resserrement de l’intégration des postes de quarantaine et des services classiques au sein des trois grandes installations portuaires du Canada.

RO 14.3 : Les postes de quarantaine maritime au Port de Montréal et au Port d’Halifax sont pleinement intégrés aux services classiques de quarantaine. L’établissement des trois postes de quarantaine maritime et l’affectation des ressources connexes contribuent à renforcer les mesures d’urgence et la capacité d’appoint en vue d’interventions d’urgence dans les aéroports et aux autres points d’entrée du Canada.

RP 14.4 : Maintien de l’état de préparation de la Réserve nationale de secours et du Centre des opérations d’urgence.

RO 14.4 : Afin de maintenir l’état de préparation nécessaire, l’ASPC s’est dotée d’aires d’entreposage supplémentaires aux fins de stockage et de gestion des fournitures devant servir en cas de pandémie, y compris les antiviraux supplémentaires acquis lors de l’épisode de grippe A (H1N1). La Réserve nationale de secours maintient sa capacité d’intervention en tout temps, 24 heures sur 24, selon un calendrier de disponibilité sur appel.

Les entrepôts et les dépôts de distribution de la Réserve nationale de secours sont sécurisés conformément à la Norme opérationnelle sur la sécurité matérielle du SCT, aux lignes directrices de la Gendarmerie royale du Canada et à des mesures supplémentaires, établies à la lumière d’évaluations des menaces et des risques et à la suite de travaux portant sur la conception de la sécurité des lieux.

RP 14.5 : Établissement de plans avec les organisations non gouvernementales et les ministères provinciaux ou territoriaux chargés d’intervenir en cas d’éclosion de maladies.

RO 14.5 : Pendant l’éclosion de grippe A (H1N1), 44 guides ont été mis au point avec le concours des provinces et territoires et de nombreuses ONG. Ces documents pourront servir aux administrations provinciales et territoriales de tout le pays. Ils se répartissent en différentes catégories : directives cliniques; vaccin contre la grippe A (H1N1); prévention et contrôle des infections; traitement et soins; communautés éloignées et isolées; formation médicale continue; laboratoires; public et organisateurs d’événements; écoles, garderies, établissements postsecondaires et camps de vacances; surveillance; et gestion de cas de grippe A (H1N1) dans divers milieux.

De nature évolutive, le Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza est un document fédéral-provincial-territorial qui établit les assises des efforts de planification en vue d’une pandémie au Canada. Les quatre annexes suivantes ont fait l’objet de mises à jour en 2009-2010 :

  • Annexe B (Considérations relatives au plan de lutte contre la pandémie d’influenza pour les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves) – mise à jour en juin 2009;
  • Annexe E (Utilisation des médicaments antiviraux durant une pandémie) – mise à jour en octobre 2009;
  • Annexe I (Lignes directrices sur la gestion des décès de masse durant une pandémie d’influenza) – mise à jour en avril 2009;
  • Annexe P (Répercussions psychosociales de la pandémie d’influenza) – nouvelle annexe créée en juin 2009.

RP 14.6 : Amélioration de l’efficacité et de l’efficience des ressources régionales en poste pour faciliter la circulation de l’information entre les instances fédérales, provinciales et territoriales.

RO 14.6 : Lors de la pandémie de grippe A (H1N1), l’efficacité et l’efficience du flux de l’information entre les administrations fédérales, provinciales et territoriales et les ONG ont été assurées grâce à l’application du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza, lequel décrit les mécanismes de collaboration et d’intervention coordonnée à adopter en cas d’éclosion. Les instances suivantes ont facilité la mise en œuvre du plan :

  • le Comité consultatif spécial sur le H1N1 (CCS), un organe fédéral-provincial-territorial relevant du Réseau pancanadien de santé publique et de la sous-ministre de la Santé;
  • le Comité de coordination des interventions liées à la pandémie, qui relève du CCS;
  • un réseau de communication fédéral-provincial-territorial qui a minutieusement établi une stratégie coordonnée de communication lors de l’épisode de grippe A (H1N1).

La structure de gestion des incidents a été mise sur pied dans le but d’appuyer la coordination des interventions antipandémiques, au sein de l’Agence de même qu’entre les ministères fédéraux et les administrations provinciales et territoriales. Quant à l’entente multilatérale relative au partage de l’information, en cours de rédaction, il s’agit d’une initiative qui se veut complémentaire au système d’information pancanadien en matière de santé publique et qui vise à favoriser le partage opportun de renseignements, à l’appui des préparatifs et des interventions lors de situations d’urgence en santé publique.

Partenaire : Santé Canada

RP 15.1 : Établissement des épreuves en laboratoire requises par l’Organisation mondiale de la santé en vue de la distribution de lots de vaccins sur les marchés mondiaux.

RO 15.1 : Santé Canada (SC) a pris part à un ensemble d’activités à l’appui des préparatifs et des interventions de lutte contre la grippe A (H1N1) au Canada. Soucieux de faciliter les interventions pour freiner la pandémie, le ministère a collaboré aux réseaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) réunissant les organismes de réglementation qui s’intéressent aux vaccins antigrippaux et à la santé publique. De plus, Santé Canada s’est joint à l’Agence européenne des médicaments et à la Food and Drug Administration des États-Unis pour constituer un groupe tripartite, chargé d’appuyer la lutte contre la pandémie de grippe A (H1N1). Par ailleurs, des sous-groupes thématiques, axés sur le développement clinique et la pharmacovigilance, ont été créés afin de favoriser le déploiement coordonné d’une démarche harmonisée de partage de renseignements et de réglementation touchant les vaccins. Cinq procédures d’exploitation uniformisées ont été mises à jour, en vue des analyses relatives à la mise en circulation des lots de vaccins contre la grippe A (H1N1). Des plans ont aussi été établis afin de parer aux éventualités --- non-disponibilité de réactifs analytiques ou transformation génétique du virus H1N1 nécessitant la mise au point et la vérification de diverses épreuves biologiques, à utiliser lors de situations d’urgence. Par ailleurs, Santé Canada a conçu la toute première technique permettant de quantifier le composant neuraminidase (NA) du virus de l’influenza (le « N » du H1N1) : le NA slot blot immunoassay (immuno-essai de la NA selon la technique « slot blot »). Au moyen d’un large éventail de méthodes d’analyse, les scientifiques de Santé Canada ont examiné des échantillons du vaccin canadien contre le virus H1N1 afin de fournir des renseignements supplémentaires susceptibles d’éclairer les décideurs des organismes de réglementation. En vue de se préparer à une possible pandémie à l’automne, Santé Canada a revu ses plans d’urgence et ses méthodes de coordination avec les organismes internationaux de réglementation. De plus, le ministère a réexaminé les évaluations du risque et les plans concernant le vaccin contre la grippe saisonnière ainsi que le vaccin contre la grippe pandémique.

L’infrastructure de laboratoires a été mise à niveau pour permettre le traitement d’un grand nombre de lots de vaccins contre la pandémie. De même, l’infrastructure du Système de gestion de l’information des laboratoires a subi des rajustements en vue de permettre le traitement d’une multitude de données relatives aux lots de vaccins antipandémiques. Des plans d’urgence ont été élaborés afin d’assurer la sauvegarde des systèmes informatiques.

Le 21 octobre 2009, le vaccin contre le virus H1N1 pandémique a obtenu son homologation, selon une ordonnance provisoire visant la vente de ce produit. Santé Canada a examiné les rapports périodiques simplifiés de pharmacovigilance présentés par le fabricant ainsi que collaboré avec l’ASPC pour faire enquête à la suite de tout événement indésirable d’intérêt particulier. Le programme continue de surveiller les engagements après commercialisation liés au vaccin contre le virus H1N1, ce qui suppose, entre autres, l’examen des résultats des essais cliniques qui se poursuivent ainsi que la surveillance étroite de la stabilité du vaccin en vue de confirmer sa durée de conservation.

Les analyses et évaluations relatives à la mise en circulation des lots de vaccins antipandémiques, pour commercialisation au Canada et à l’étranger, ont été faites dans le cadre du programme de préqualification de l’OMS. Une enquête a été lancée à la suite d’observations dénotant une incidence anormalement élevée d’anaphylaxie pour un lot précis de vaccins antipandémiques. Les scientifiques du programme de produits biologiques ont réalisé des épreuves poussées, à la recherche d’un lien possible entre le fort taux d’anaphylaxie et un éventuel problème de qualité. Des enquêtes indépendantes ont également été faites par GlaxoSmithKline Incorporated et par l’ASPC. L’enquête de Santé Canada a pris fin le 19 mars 2010. Dans ses analyses, le ministère n’a décelé aucune corrélation entre les lots de vaccins visés et le fort taux d’anaphylaxie. En plus d’être rendues publiques, ces conclusions ont été communiquées à l’ASPC et aux provinces et territoires.

RP 16.1 : Établissement de procédures d’examen des présentations d’antiviraux, avant et pendant le déclenchement d’une pandémie.

RO 16.1 : Une ordonnance provisoire a été émise pour la vente, en situation de pandémie, d’antiviraux destinés aux enfants âgés de moins de 12 mois. Ainsi, l’ASPC a été mesure de publier un guide portant sur les soins cliniques, avec le concours des provinces et des territoires. L’ordonnance provisoire est maintenant périmée.

Au cours de la pandémie de grippe A (H1N1), un amendement a été publié afin de communiquer des orientations au sujet des affirmations concernant l’efficacité des désinfectants pour combattre le virus H1N1.

Lors de la pandémie de grippe A (H1N1), on a eu recours à la version préliminaire du protocole d’examen accéléré des drogues antipandémiques. L’expérience de la grippe A (H1N1) a permis d’apporter des modifications à cet outil, qui recevra une approbation finale et sera mis en œuvre comme prévu, en 2010-2011.

Santé Canada a reçu et traité des demandes d’examen accéléré visant quatre antiviraux censés combattre la grippe. Ces produits ont tous obtenu une homologation en vue de leur commercialisation au Canada.

Le personnel a continué de participer aux activités de différents groupes de travail, à l’échelle du portefeuille de la santé, afin : d’offrir une expertise clinique et un savoir-faire en matière de réglementation; de contribuer aux stratégies de gestion des réserves nationales de médicaments antigrippaux; et de collaborer à la planification et à la conduite d’exercices de simulation des situations d’urgence pouvant survenir en cas de pandémie.

RP 17.1 : Mise en place d’une fonction de communication et de gestion post-commercialisation des risques liés aux questions de sécurité que soulève l’utilisation des antiviraux et des vaccins.

RO 17.1 : L’Unité de gestion des crises a été créée et pourvue en personnel. Des activités de supervision et de coordination ont été exercées à l’appui, primo, de la gestion des risques liés aux antiviraux et autres produits de santé thérapeutique utilisés pour prévenir ou traiter la grippe pandémique et, secundo, de la surveillance post-commercialisation de tels produits. Par ailleurs, d’importants progrès ont été enregistrés au regard du plan de continuité des opérations de Santé Canada. Des communications constantes ont été maintenues avec l’ASPC et d’autres partenaires en ce qui touche l’innocuité des vaccins et des antiviraux.

RP 18.1 : Mise en œuvre de mesures éducatives et d’activités de formation visant le contrôle des infections et des pandémies.

RO 18.1 : À l’intention des Premières nations, les équipes régionales de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) ont continué de mettre au point du matériel didactique, dont des affiches et des gabarits, guides ou modules visant à accroître l’état de préparation à une pandémie. De plus, on a augmenté le nombre d’activités éducatives abordant des thèmes comme la prévention et le contrôle des infections, les mesures d’autogestion de la santé, la surveillance ou la planification et le dépistage en prévision d’une possible pandémie touchant les Premières nations (y compris la mise à l’essai de plans de vaccination massive).

Partout au Canada, les collectivités des Premières nations ont reçu une aide visant l’élaboration et la mise à l’essai continues des plans relatifs à d’éventuelles pandémies. À la suite de l’éclosion de grippe A (H1N1), le Groupe de travail sur les collectivités éloignées et isolées (une instance fédérale-provinciale-territoriale coprésidée par la DGSPNI) a produit de nombreux guides abordant les conditions particulières que connaissent les communautés éloignées et isolées. Le Groupe de travail réunit des représentants de diverses organisations autochtones nationales, d’Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) ainsi que des gouvernements des provinces et des territoires.

RP 19.1 : Collaboration avec l’ASPC, la Commission de la fonction publique et le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, à des fins de planification et d’intervention. Concertation avec l’ASPC au regard des besoins de surveillance.

RO 19.1 : Des liens ont été établis avec d’autres ministères fédéraux (dont l’ASPC et AINC), avec des organisations autochtones nationales et régionales et avec les administrations provinciales en vue d’assurer une intervention globale et coordonnée lors de situations d’urgence en santé publique (par exemple, une éclosion de grippe pandémique) dans les collectivités des Premières nations établies dans les réserves.

La DGSPNI a siégé à différents groupes de travail du comité de coordination chargé de la pandémie, de façon à s’assurer que les avis exprimés reflètent les conditions que connaissent les Premières nations.

Le chef national de l’Assemblée des Premières nations et les ministres fédéraux responsables de Santé Canada et d’AINC ont signé un protocole de communication qui souligne le partenariat conclu entre l’Assemblée et le gouvernement. Le protocole insiste notamment sur l’élaboration conjointe de produits de communication appropriés à la culture, à l’intention des collectivités des Premières nations.

RP 19.2 : Renforcement du soutien offert aux collectivités des Premières nations.

RO 19.2 : On a procédé à la diffusion d’une version à jour de l’annexe du Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza qui s’attarde aux Premières nations.

Dans le cadre des interventions contre la grippe A (H1N1), de grands efforts ont été déployés pour mobiliser les organisations autochtones nationales et régionales de même que les collectivités des Premières nations. Par exemple, des conférences téléphoniques ont été régulièrement convoquées dans le but d’échanger des renseignements.

Santé Canada a offert une aide aux collectivités afin qu’elles élaborent et renforcent leurs plans et leurs interventions en cas de pandémie. Par exemple, des coordonnateurs du personnel infirmier d’urgence affecté aux maladies transmissibles ont offert des séances de formation à l’intention des collectivités. De plus, les coordonnateurs du personnel infirmier ont conçu et diffusé un ensemble d’outils et de gabarits visant à soutenir la formulation et à la mise à l’essai de plans en cas de pandémie.

RP 19.3 : Établissement et maintien de liens avec le personnel du programme de mesures et d’interventions d’urgence (à l’échelon national et régional) de même qu’avec les provinces et les territoires.

RO 19.3 : La DGSPNI a établi et entretenu des liens avec la Direction générale des régions et des programmes de Santé Canada de même qu’avec l’ASPC et AINC. Par exemple, un plan d’action conjoint a été mis au point avec le programme de gestion des urgences d’AINC. En outre, avec le concours de l’ASPC et de l’Assemblée des Premières nations, la DGSPNI a conçu et mis en œuvre un plan de travail triennal (2008-2011) portant sur les pandémies.

Les bureaux régionaux de la DGSPNI emploient tous des coordonnateurs du personnel infirmier d’urgence affecté aux maladies transmissibles. L’épisode de grippe A (H1N1) s’est traduit par le déploiement et la mise à l’essai de plans régionaux. À la lumière d’une telle expérience, ces plans soient en voie d’être mis à jour.

La plupart des bureaux régionaux de la DGSPNI ont maintenu d’excellents rapports de collaboration et des efforts conjoints ininterrompus avec leurs homologues provinciaux. Le déploiement réussi des vaccins et la mise en place d’antiviraux dans les collectivités éloignées et isolées illustrent les résultats de cette coopération.

RP 20.1 : Maintien de l’appui visant la mise à l’essai et la révision des plans communautaires de préparation en cas de pandémie.

RO 20.1 : À la suite de l’épisode de grippe A (H1N1), les collectivités des Premières nations établies dans les réserves ont pris part à la planification relative à une éventuelle pandémie de grippe, mais pas toutes au même niveau.

Selon les déclarations recueillies, à l’échelle de tout le Canada, 98 % des collectivités des Premières nations disposeraient d’un plan communautaire en vue d’une pandémie, et plus de 86 % des collectivités auraient mis à l’essai certains éléments de leur plan.

L’élaboration et la mise à l’essai des plans communautaires en vue d’une pandémie ont suscité la participation de nombreuses organisations autochtones régionales, de gouvernements provinciaux et d’autres ministères fédéraux.

RP 21.1 : Enrichissement de la formation portant sur la mise en quarantaine et sur les mesures et interventions d’urgence, conformément à l’évaluation des besoins de formation, en vue d’assurer une préparation constante pour intervenir en cas de pandémie qui se propagerait par l’entremise des transports publics ou des points de services auxiliaires

RO 21.1 : Des séances de formation ont été organisées (formation maritime, formation portant sur le système de contrôle des incidents et formation aux fins d’agrément) afin que les participants approfondissent leur connaissance des fonctions liées aux mesures et d’interventions d’urgence et leur connaissance des rôles et responsabilités connexes. Deux employés ont reçu une formation de niveau 100 à 300 à l’égard du système de contrôle des incidents.

RP 21.2 : Développement et mise à l’essai d’une capacité d’appoint, à l’appui des interventions, en vue de réduire efficacement le risque de décès ou de maladies graves en cas de pandémie.

RO 21.2 : Des séances de formation par simulation ont été organisées dans trois régions en vue de mettre à l’essai les plans d’intervention. Par ailleurs, Santé Canada a pris part aux exercices de simulation Argent et Or, de façon à jouer un rôle actif lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010, dans l’optique des mesures et d’interventions d’urgence liées aux transports publics.

Santé Canada a continué de renforcer son partenariat avec l’ASPC dans le but d’assurer la cohésion des capacités d’intervention. Des séances de formation conjointe (formation maritime) ont été organisées à l’intention des agents d’hygiène du milieu de Santé Canada et des agents de quarantaine de l’ASPC. En outre, les employés de Santé Canada ont organisé des conférences téléphoniques bimensuelles avec leurs homologues de l’ASPC.

RP 21.3 : Vérification par des tiers et évaluation portant sur le programme de mesures et d’interventions d’urgence dans les moyens de transport public.

RO 21.3 : Santé Canada a participé à l’élaboration d’un cadre de gestion de programme, défini en consultation avec les autres centres de responsabilité contribuant à l’état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique. Des données ont été fournies pour la période de 2006 à 2010. La mise au point du cadre de gestion de programme vise à proposer un nouvel outil d’évaluation.

RP 21.4 : Poursuite de la prestation continue du programme et redressement de ce dernier à la lumière des constats formulés.

RO 21.4 : Santé Canada a organisé des exercices de formation, mis au point des procédures d’exploitation uniformisées, surveillé les appels à la quarantaine aux points d’entrée ainsi que participé aux activités de différents groupes de travail.

La capacité d’appoint de Santé Canada a été grandement minée avec la perte du programme des agents d’hygiène du milieu (ancien Programme de santé au travail et de sécurité du public) qui relevait de la Direction des mesures d’urgence et de santé au travail. D’autres solutions seront réexaminées en 2010-2011 dans le but de renforcer la capacité d’appoint.

Partenaire : Instituts de recherche en santé du Canada

RP 22.1 : Examen des projets de recherche par les pairs et financement des travaux.

RO 22.1 : Les demandes suivantes ont fait l’objet d’un financement en 2009-2010 :

  • le Réseau de recherche sur l’influenza de l’ASPC et des IRSC;
  • deux subventions pour chef d’équipe d’interventions en cas d’éclosion pandémique (phase II);
  • dix subventions catalyseurs – capacité d’intervention en cas de pandémie;
  • cinq subventions catalyseur – Intervention de recherche en cas d’éclosion pandémique;
  • deux subventions provisoires.

En 2009-2010, l’Initiative de recherche stratégique sur la capacité d’intervention en cas de pandémie (IRSCIP) a géré des fonds stratégiques totalisant 12,9 millions de dollars.

RP 22.2 : Mise au point et publication d’appels de demandes visant des projets de recherche, au besoin.

RO 22.2 : À la suite de la première éclosion de grippe A (H1N1), en mars et avril 2009, l’IRSCIP a procédé à la conception, au lancement et au financement de subventions catalyseur – Intervention de recherche en cas d’éclosion pandémique, de façon à agir rapidement pour contrer cette nouvelle menace particulière.

RP 22.3 : Examen des progrès réalisés au regard des projets financés et des résultats de recherche, prise de mesures visant à faciliter l’application des résultats de recherche ainsi qu’établissement de rapports et convocation de réunions en vue de consulter les chercheurs, les intervenants et les décideurs quant aux besoins futurs en matière de recherche.

RO 22.3 : Des rapports d’étape ont été obtenus de la part des principaux chercheurs, en mai et décembre 2009 ainsi qu’en janvier 2010. Ces documents ont servi à la rédaction du rapport de mars 2010 sur les activités et les résultats de l’IRSCIP.

La Rencontre canadienne sur la capacité d’intervention en cas de pandémie : Réponse de la recherche à l’éclosion de la grippe H1N1 a eu lieu en juillet 2009. L’événement réunissait 185 chercheurs et utilisateurs des connaissances provenant de 75 organismes. En plus de permettre la diffusion des résultats de recherche auprès des intervenants du milieu, cette réunion a favorisé le réseautage entre chercheurs.

RP 22.4 : Exercice de la présidence du groupe de travail sur la recherche relevant du CDGOPGAGP.

RO 22.4 : Aucune réunion du CDGOPGAGP n’a eu lieu en 2009-2010.

Partenaire : Agence canadienne d’inspection des aliments

RP 23.1 : Capacité accrue de soutien du dépistage chez les oiseaux vivants et les produits de la volaille aux différents points d’entrée du Canada, dans le but d’atténuer le risque d’éclosion d’influenza aviaire au pays.

RO 23.1 : Avec le concours de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a émis une alerte à la frontière en ce qui touche l’influenza aviaire. Cette alerte ciblait les cargaisons maritimes pouvant contenir des articles associés à l’influenza aviaire. Elle prévoyait aussi le déploiement de la campagne Pensez-y et déclarez auprès des voyageurs, là où l’ASFC déclare le nombre d’oiseaux interceptés par l’ACIA.

RP 24.1 : Mise en œuvre des normes nationales de biosécurité aviaire, poursuite des programmes d’information du public, de communications et de prise de contact ainsi que formulation d’un cadre de gouvernance portant sur les normes.

RO 24.1 : Les résultats de la Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles ont été intégrés aux programmes provinciaux d’encouragement et d’exécution touchant la biosécurité, à l’appui de campagnes de publicité et de mobilisation déployées à l’échelon fédéral et provincial. Les résultats ont été également diffusés par le biais d’associations nationales et de publications de l’industrie avicole. L’observation de la Norme nationale est volontaire, et son exécution est appuyée par le secteur privé et facilitée par les programmes de biosécurité des provinces. On s’efforce notamment d’incorporer les résultats de la Norme dans des cadres existants, tel que celui fourni par le Programme canadien de salubrité des aliments à la ferme.

RP 25.1 : Aucune dépense n’est prévue, car les investissements ont été effectués au cours des exercices précédents.

RO 25.1 : Sans objet.

RP 26.1 : Renforcement et intégration d’un système canadien de surveillance qui mise sur une solide plateforme informatique et sur l’analyse et l’interprétation des données recueillies afin d’assurer une détection et des interventions plus opportunes en cas d’éclosion d’influenza aviaire.

RO 26.1 : Pour une deuxième année consécutive, les IRSC ont poursuivi la mise en œuvre du Système canadien de surveillance de l’influenza aviaire à déclaration obligatoire (SCSIADO). En tant qu’outil de surveillance de la grippe aviaire chez les oiseaux de basse-cour, ce système répond aux exigences en matière de commerce international (Union européenne). En tout, de septembre 2009 à mars 21010, des échantillons ont été prélevés auprès de 382 troupeaux commerciaux de volailles de tout le Canada.

RP 27.1 : Renforcement de la capacité d’examen réglementaire, y compris l’analyse du cadre législatif et réglementaire actuel.

RO 27.1 : L’ACIA a continué de travailler au renforcement de la capacité d’analyse du cadre législatif et réglementaire.

RP 28.1 : Gestion et évaluation des activités de l’ACIA en matière d’influenza aviaire, y compris la mesure permanente du rendement à des fins de surveillance des résultats ainsi que la conduite d’une évaluation formative (cette dernière se penchera, d’une part, sur la conception, la prestation et la gestion des interventions ciblant l’influenza aviaire et, d’autre part, sur la probabilité d’atteindre les objectifs fixés de même que la pertinence de la stratégie de mesure et de déclaration du rendement).

RO 28.1 : En mars 2010, l’ACIA a mis la dernière main à une évaluation formative de la Stratégie de préparation face à une pandémie de grippe et d’influenza aviaire. L’évaluation conclut qu’en grande partie, la mise en œuvre de la stratégie en question s’est déroulée comme prévu. En outre, la stratégie a notablement renforcé les capacités de l’ACIA au regard des interventions en cas d’urgence zoosanitaire. L’évaluation cerne des possibilités d’amélioration sur le plan de la coordination générale, de la surveillance du rendement et de la présentation des rapports financiers.

RP 29.1 : Organisation, à l’échelon national, de séances d’information sur la biosécurité aviaire à la ferme et maintien de la campagne de prise de contact traitant des « notions de base sur la santé des oiseaux », poursuite de la mise en œuvre de la campagne de prise de contact intitulée « Pensez-y et déclarez » au sujet de la biosécurité aux frontières ainsi que surveillance permanente des reportages des médias, prestation d’une formation et communication des risques à propos des activités de prévention, de préparation et d’intervention ciblant l’influenza aviaire.

RO 29.1 : Les échanges directs avec les intervenants-clés se sont poursuivis en 2009-2010, à la faveur d’une campagne de sensibilisation élargie visant à promouvoir la santé animale. Les échanges ont eu lieu lors d’événements publics (foires agricoles et autres) ou lors d’événements ciblés comme des réunions et des congrès organisés par les associations nationales de l’industrie. On a continué de déployer la campagne internationale de mobilisation intitulée Pensez-y et déclarez, qui a donné lieu à la diffusion de messages d’intérêt public sur les vols offerts par une vingtaine de transporteurs aériens. Par ailleurs, l’ACIA a resserré sa collaboration avec les provinces en vue de fournir aux producteurs de l’information et des orientations en matière de biosécurité. De même, l’ACIA a maintenu ses activités de surveillance des médias et de communication des risques, au regard des mesures préventives, des préparatifs et des interventions portant sur la grippe aviaire.

RP 30.1 : Perfectionnement qui contribuera à la formation d’une main-d’œuvre compétente et expérimentée, prête à intervenir en cas d’éclosion d’influenza aviaire.

RO 30.1 : Soucieuse de renforcer sa capacité de dispenser une formation, l’ACIA a organisé une série d’activités de formation, y compris des séances thématiques portant sur le système de contrôle des incidents, sur la surveillance et l’exploitation du matériel ou sur la veinopuncture ainsi que des séances à l’intention des équipes chargées du transport des marchandises dangereuses ou de la première évaluation et de l’échantillonnage. Par ailleurs, le Centre opérationnel de l’Ouest a réalisé un exercice de simulation ciblant la volaille et prévoyant la prise d’échantillons et d’observations épidémiologiques, de façon à évaluer le matériel et les méthodes de travail du personnel sur le terrain ainsi que les protocoles nationaux et la formation offerte aux employés.

RP 30.2 : Élaboration constante de matériel didactique (à des fins d’apprentissage avec instructeur ou d’apprentissage électronique), à l’appui des procédures et des plans visant les interventions d’urgence, ainsi que perfectionnement continu d’instructeurs en vue de la prestation d’une formation aux utilisateurs finaux.

RO 30.2 : L’ACIA a continué de mettre au point des aides didactiques, notamment pour soutenir une formation sur les essais d’ajustement et appuyer la conception et l’exécution de simulations axées sur la mise à l’essai des interventions.

RP 31.1 : Saisie électronique de données à jour sur les efforts qui sont déployés sur le terrain afin de gérer et de déclarer les cas d’influenza aviaire et d’autres maladies animales provenant de l’étranger.

RO 31.1 : Le Système canadien de gestion des interventions d’urgence (SCGIU) a récemment fait l’objet d’une mise à jour poussée qui visait à améliorer les fonctions de saisie et d’interrogation des données sur les interventions d’urgence fournies par des sources sur le terrain. Des efforts constants sont investis en vue d’assurer la conception, l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle application qui remplacera le SCGIU : le Système de gestion des enquêtes et des interventions relatives aux maladies (SGEIRM). Par rapport au SCGIU, le SGEIRM proposera une conception différente, une portée élargie et un ensemble de fonctions beaucoup plus complet.

RP 32.1 : Poursuite de l’élaboration et de la mise à jour des procédures et des plans d’intervention d’urgence.

RO 32.1 : Au terme des exercices et des interventions, l’ACIA a rédigé des comptes rendus après action. Les groupes d’experts nationaux sur le contrôle des maladies ont continué de travailler à la mise au point et/ou à la révision et à la mise à jour des protocoles d’intervention contre les maladies, et ce, pour tout ce qui touche le dépistage, le confinement et l’éradication de poussées de souches hautement pathogènes de l’influenza aviaire.

RP 33.1 : Poursuite du travail de modélisation de l’influenza aviaire afin de mieux comprendre la propagation de la maladie et de déterminer l’efficacité des mesures de lutte afférentes.

RO 33.1 : Une étude documentaire critique à été entreprise en vue de cerner les stratégies et les paramètres utilisés pour modéliser la propagation du virus de l’influenza au sein des populations animales et humaines. En tout, 315 articles ont franchi toutes les étapes de présélection. Jusqu’à présent, des données ont été tirées de 32 des 315 textes. L’étude documentaire sera menée à terme à l’été 2010.

RP 34.1 : Investissements visant à améliorer la capacité fédérale en matière de modélisation mathématique, d’analyse statistique et de recherche opérationnelle sur les questions liées à l’influenza aviaire, de façon à mieux comprendre la propagation de l’influenza et de mieux déterminer l’efficacité des mesures de contrôle de la maladie (les investissements permettront également de prendre des décisions plus rapides, fondées sur des données probantes, au regard des interventions en cas d’influenza aviaire, ce qui aidera à réduire le risque de transmission aux humains et à diminuer les pertes sur les plans de l’économie et de la production).

RO 34.1 : L’évaluation des possibilités de modélisation des zoonoses — telles que la grippe A (H1N1) — au moyen du Modèle nord-américain de propagation des maladies animales (MNAPMA) et la création d’un cadre conceptuel reliant les modèles de propagation des maladies animales et des maladies humaines ont servi de préludes à la mise au point d’un cadre conceptuel initial servant à relier les modèles de propagation de ces deux types de maladies au moyen du MNAPMA et d’EpiFlex. Les principaux points de similitude et de divergence entre ces deux plateformes logicielles ont été soulignés. D’autres efforts seront nécessaires pour définir les paramètres épidémiologiques requis et rédiger le code informatique nécessaire à la liaison des logiciels. Le travail à cet égard sera terminé au courant de 2010.

RP 34.2 : Constatation des lacunes en matière de recherche sur l’influenza aviaire et mise au point, avec le concours des partenaires, d’outils et de connaissances efficaces qui facilitent la prise de décisions et la formulation de politiques.

RO 34.2 : L’ACIA a continué de recourir aux méthodes de dépistage et de reconnaissance rapides du virus de l’influenza aviaire, ce qui a permis d’instituer des méthodes de séquençage rapide et de planification des travaux de pyroséquençage. L’ACIA a pris part au forum canado-mexico-étasunien de recherche qui s’est penché sur la recherche et a établi les priorités concernant le virus de l’influenza aviaire. L’ACIA a continué de perfectionner les outils de réaction en chaîne par polymérase et les outils d’analyse ELISA, dans le cadre de l’éclosion de grippe aviaire de 2009, et a diffusé des épreuves à jour aux membres du Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ).

RP 34.3 : Projets de recherche portant sur la sacrification humanitaire et sur les méthodes efficaces d’élimination, à l’appui des besoins d’abattage et d’élimination intégraux d’animaux.

RO 34.3 : Le Groupe de travail national sur l’abattage sans cruauté a poursuivi ses travaux pour mettre au point et réviser les procédures relatives au gazage dans les bâtiments d’élevage, à la ventilation et à l’étanchéité de tels bâtiments, aux troupeaux non commerciaux, à la surveillance, aux dispositions législatives ainsi qu’au recours aux conteneurs à atmosphère modifiée pour abattre les espèces aviaires. Avec le concours de l’University of Guelph, l’ACIA a également réalisé des travaux de recherche portant sur le recours au dioxyde de carbone et à d’autres mélanges gazeux aux fins d’abattage sans cruauté de la volaille, des dindons, des canards et des oies.

RP 35.1 : Participation à des forums internationaux, consécutive au repérage d’occasions de contribuer à l’effort mondial de lutte contre la grippe aviaire et pandémique.

RO 35.1 : L’ACIA maintient une participation active dans l’arène mondiale. Par exemple, son personnel a contribué à la préparation de la délégation canadienne qui participera à la Septième conférence ministérielle internationale sur la grippe animale et pandémique, à Hanoï (Vietnam) en avril 2010.

RP 36.1 : Aucune dépense n’est prévue, car les investissements ont été effectués au cours des exercices précédents.

RO 36.1 : Sans objet.

RP 37.1 : Maintien de protocoles d’accès et d’une réserve d’antiviraux afin d’offrir une protection adéquate aux employés fédéraux et, par le fait même, d’assurer la rapidité et l’efficacité des interventions en cas d’épisode d’influenza aviaire tout en procurant une meilleure protection aux Canadiens.

RO 37.1 : L’ACIA continue de maintenir la réserve d’antiviraux.

RP 38.1 : Aucune dépense n’est prévue, car les investissements ont été effectués au cours des exercices précédents.

RO 38.1 : Sans objet.

RP 39.1 : Renforcement des capacités de coordination par la création, dans tout le pays, d’un réseau intégré de laboratoires (fédéraux, provinciaux ou universitaires) assurant le dépistage, la détection et la déclaration rapides de l’influenza aviaire.

RO 39.1 : L’ACIA a continué de renforcer la capacité de diagnostic du RCSZ, à la lumière de l’expérience de l’éclosion de virus H1N1 pandémique de 2009. Une formation sur place a été dispensée dans onze laboratoires, où 22 nouveaux analystes ont appris à connaître six épreuves biologiques. Des analystes certifiés ont reçu une nouvelle formation portant sur les épreuves biologiques fondées sur la réaction en chaîne par polymérase de l’influenza aviaire, dans l’optique des modifications à apporter aux protocoles, et sur la réaction en chaîne par polymérase du paramyxovirus aviaire. Par ailleurs, l’ACIA a créé et produit des panels utilisant la réaction en chaîne par polymérase et l’analyse ELISA, des contrôles PC recombinés et des contrôles d’analyse ELISA pour six épreuves biologiques — assurant également le contrôle de qualité de tous ces éléments.

Tirant parti d’un réseau établi de laboratoires capables de traiter le virus de la grippe aviaire, l’ACIA a établi une épreuve biologique fondée sur la technique de RT-PCR et exploitant des matrices de virus de la grippe porcine, pour utilisation rapide dans les laboratoires concernés, dès le début de l’éclosion. Des séquences d’amorce et de sonde et des protocoles apparentés, visant le virus H1N1 pandémique, ont aussi été distribués au Canada et à l’étranger. De plus, l’ACIA a distribué aux laboratoires du RCSZ des aides didactiques (applications sur disque numérique et applications Web) fournies par l’ISO/IEC et par la vérification interne ainsi que des procédures d’exploitation uniformisées provenant du Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE). L’application de surveillance syndromique a été complétée, donnant naissance à un système novateur qui permet la mise au point d’indicateurs servant à la détection des maladies en temps réel, à partir de demandes présentées aux laboratoires. L’application relative au virus de la grippe porcine a été programmée au moyen d’une base de données conçue pour appuyer les interventions d’urgence. Ainsi, la capacité de conception rapide, à partir du système, d’outils efficaces lors de situations d’urgence a été démontrée.

RP 40.1 : Formulation d’un plan d’intervention viable, élargi et amélioré, qui considère notamment l’équipement et la capacité en ressources humaines.

RO 40.1 : Les résultats suivants ont été obtenus :

  • La capacité de déploiement d’initiatives de formation multiples, aux fins d’interventions, a été renforcée.
  • Du matériel supplémentaire a été acheté pour soutenir la lutte contre la grippe aviaire, y compris des rampes et des boyaux d’alimentation en CO2 servant au gazage dans les bâtiments d’élevage.
  • Un inventaire de la réserve nationale a été fait, de façon à garantir l’accès rapide au matériel et aux fournitures nécessaires, dans les heures suivant la déclaration d’une situation d’urgence.
  • La mise au point d’un répertoire des compétences s’est poursuivie pour le Centre opérationnel de l’Ontario, dans le but de recenser l’expérience et les aptitudes des employés en matière de lutte contre les maladies.
  • L’élaboration d’une base de données s’est poursuivie, à l’appui du répertoire des compétences des ressources humaines. Ce répertoire constituera une source centrale de renseignements utiles au repérage des employés ayant reçu la formation qui s’impose pour participer aux interventions lors de situations d’urgence.

RP 41.1 : Formation continue d’une réserve de vétérinaires professionnels en vue de renforcer la capacité d’appoint, les connaissances spécialisées et la capacité d’intervention rapide, dans le cadre de la lutte contre les maladies animales.

RO 41.1 : Avec le concours de l’Association canadienne des médecins vétérinaires, on a continué de travailler à la mise au point de la Réserve vétérinaire canadienne, dont le but consiste à élargir la capacité d’intervention spécialisée en cas d’urgence de grande ampleur. Quarante-six réservistes ont été formés en 2009-2010, ce qui porte à 206 le nombre total de candidats formés.

Commentaires sur les écarts :

Agence de la santé publique du Canada : L’écart de 17,2 millions de dollars observé par rapport aux dépenses prévues s’explique surtout : par le report, aux années financières ultérieures, de crédits originellement affectés au projet de construction du Laboratoire J.C. Wilt; par des retards touchant les dépenses engagées pour l’installation d’une chaîne de remplissage de vaccins; par des transferts de crédits aux IRSC; par des compressions découlant d’un examen stratégique; et par l’inutilisation de crédits en raison de délais touchant l’exercice d’activités consécutives à l’éclosion de grippe A (H1N1).

Instituts de recherche en santé du Canada : Les dépenses prévues s’établissaient à 10,7 millions de dollars. Cependant, dans la foulée de l’éclosion de grippe A (H1N1), les IRSC ont lancé des possibilités de financement imprévues visant des projets particuliers, axés sur la pandémie de grippe A (H1N1). Cette décision a eu pour effet de porter le montant des dépenses à 13,0 millions de dollars.

Agence canadienne d’inspection des aliments : En 2009-2010, l’ACIA a réaffecté des ressources originellement destinées à la lutte contre la grippe aviaire, au profit d’autres priorités comme les coûts de fonctionnement des laboratoires ou l’exercice d’activités supplémentaires liées aux inspections. Cette réaffectation n’a eu aucun effet sur les extrants ou les résultats des activités de lutte contre la grippe aviaire, tels qu’établis pour 2009-2010.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les intervenants non gouvernementaux — y compris les gouvernements des provinces et des territoires — contribuent de façon essentielle à la planification et à la mise en œuvre de l’initiative horizontale portant sur l’état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique. Le Réseau pancanadien de santé publique et les groupes d’experts fédéraux-provinciaux-territoriaux qui s’y rattachent comptent parmi les mécanismes de collaboration et de partenariat qui soutiennent cette initiative.

Personne-ressource :
Dr. John Spika
Directeur général
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
613-954-1612
John.Spika@phac.aspc.gc.ca


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Agence de promotion économique du Canada atlantique

Initiatives horizontales


Nom de l’initiative horizontale 

Partenariat du tourisme du Canada atlantique (PTCA)

Nom du ministère responsable 

APECA

Activité de programme du ministère responsable

Développement des collectivités

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale 

Le 1er avril 2009

Date de clôture de l'initiative horizontale 

Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) 

9 975 000 $

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement)  

Le PTCA est un consortium de commercialisation panatlantique qui compte neuf membres, soit l’APECA, les associations du tourisme des quatre provinces de l’Atlantique et les ministères responsables du tourisme de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l’ÃŽle-du-Prince-Édouard. Le PTCA est destiné à promouvoir le Canada atlantique à titre de principale destination de vacances sur les principaux marchés des États-Unis, de l’Europe et des pays du Pacifique. L’entente sur le PTCA pour la période de 2009 à 2012 est dotée d’un budget de 19,95 millions de dollars. Elle prévoit notamment :

  • des stratégies de commercialisation entièrement intégrées visant les consommateurs, l’industrie du commerce ainsi que les relations avec les médias fondées sur des études de marché solides, la réalisation d’économies d’échelle et les similitudes;
  • des fonds qui s’ajoutent aux budgets de commercialisation des gouvernements provinciaux;
  • la préservation du capital-marques provincial;
  • des activités de commercialisation dictées par le marché;
  • des systèmes de mesure clairs et adaptés au bénéfice de chacune des provinces de l’Atlantique;
  • des évaluations de projets à la fin de l’entente.

Il est possible d’obtenir des renseignements supplémentaires sur le PTCA à l’adresse suivante : http://www.actp-ptca.ca/french/index.html.
Un protocole d’entente sur la reconduction du PTCA a été signé le 1er avril 2009, ce qui permet d’appuyer directement le résultat stratégique à long terme de l’APECA.

Résultats partagés 

L’objectif du PTCA s’assimile aux résultats stratégiques recherchés par l’APECA pour l’une de ses priorités, à savoir l’accroissement des revenus, des profits, des investissements et des salaires. Voici les résultats attendus par le PTCA :

  • accroître la compétitivité de la région de l’Atlantique dans les marchés ciblés;
  • promouvoir la coopération régionale (gouvernement fédéral-provinces-industrie);
  • promouvoir les activités de marketing qui représentent un apport différentiel;
  • réaliser des économies d’échelle en marketing;
  • mieux faire connaître la région de l’Atlantique en tant que destination touristique venant à l’esprit spontanément;
  • accroître l’affluence et les recettes touristiques dans les quatre provinces de l’Atlantique.

De 2009 à 2012, le PTCA devrait générer une activité économique supplémentaire de l’ordre de 10 $ pour chaque dollar investi dans la commercialisation. L’objectif est d’accroître de 190 millions de dollars sur trois ans les revenus des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur du tourisme du Canada atlantique.

Structures de gouvernance 

Un comité de gestion composé des dix personnes suivantes dirige les activités du PTCA :

  • le vice-président de l’APECA responsable du tourisme;
  • le directeur général de Tourisme Atlantique;
  • les quatre sous-ministres provinciaux responsables du tourisme;
  • les présidents des quatre associations de l’industrie touristique ou leurs représentants désignés.

Les décisions du comité sont prises par voie de consensus. Le quorum est établi à six personnes qui ensemble doivent représenter chacune des quatre provinces, le gouvernement et l’industrie ainsi que l’APECA. Un représentant de la Commission canadienne du tourisme est membre d’office du comité de gestion.

Le comité de gestion est responsable de l’administration et de la gestion de l’entente, de la répartition des budgets annuels de l’entente en fonction des marchés visés, de l’approbation des plans de travail du programme annuel et des budgets qui y sont alloués, de l’évaluation des activités du programme, de la supervision des travaux d’un comité de commercialisation, de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une politique des communications ainsi que de l’interprétation du programme et de la résolution de conflits.

Partenaire fédéral Activité de programme de partenaire fédéral Nom de programme de partenaire fédéral Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) 2009 - 2010
Dépenses
prévues
Dépenses
réelles
Résultats
prévus
Résultats
obtenus
APECA Développement des collectivités Partenariat du tourisme du Canada atlantique 9,975 millions
de dollars
3,325 millions
de dollars
2,12 millions
de dollars
55,2 millions de dollars en revenus d’exportation 38,6 millions de dollars en revenus d’exportation*

* Source : Ã‰valuation du Partenariat du tourisme du Canada atlantique pour 2009 2012, rapport annuel 2009 2010.

Commentaires sur les écarts (dépenses prévus par rapport aux dépenses réelles)

En 2009, le PTCA a instauré un changement d’orientation stratégique des ressources de commercialisation, délaissant les marchés établis de la Nouvelle-Angleterre au profit des marchés à plus haut rendement, mais en développement, des États du centre de la côte Atlantique et des États du Pacifique. Pendant cette année de transition, l’investissement dans la publicité s’adressant directement aux consommateurs du PTCA a été moins élevé que prévu, puisque le PTCA a mené plusieurs recherches clés relativement aux consommateurs, aux voyages et aux relations avec les médias afin d’orienter les achats de médias futurs. Les fonds non dépensés seront investis pendant la deuxième et la troisième année.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)

En tout, 10 $ en recettes touristiques pour chaque dollar investi dans la commercialisation.

Personne-ressource

Rob McCloskey
Directeur général, Tourisme Atlantique
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 40
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
C1A 7K2
Téléphone : 902-626-2479
Courriel : Rob.McCloskey@acoa-apeca.gc.ca


Nom de l’initiative horizontale 

Programme de promotion du commerce extérieur (PPCE)
(appuyant l’Entente sur la promotion du commerce extérieur)

Nom du ministère responsable 

APECA

Activité de programme du ministère responsable

Développement des entreprises

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale 

Le 11 avril 2005

Date de clôture de l'initiative horizontale 

Le 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) 

8,4 millions de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement)  

En mai 1994, l’APECA a signé l’ancienne Entente sur la promotion du commerce extérieur avec les quatre gouvernements provinciaux de la région de l’Atlantique, Affaires étrangères et Commerce international Canada et Industrie Canada afin de prendre des mesures précises pour optimaliser la coordination à l’échelle panatlantique et mettre en commun les ressources limitées des partenaires afin de coordonner des activités liées au commerce. Dotées en 1994 d’un investissement initial de 3 millions de dollars pour trois ans, l’entente a été prolongée en mars 1997 pour trois autres années et s’est vu accorder un budget de 2 millions de dollars. Une deuxième prorogation a été effectuée en 2000 pour une période de quatre ans jusqu’en 2004; le budget a été augmenté à 8 millions de dollars. Le gouvernement fédéral (par l’entremise de l’APECA) et les gouvernements provinciaux en partagent le financement à raison de 70 pour cent et de 30 pour cent respectivement.

En 2005, avec un montant de 7 millions de dollars provenant de son Programme de promotion du commerce extérieur (PPCE), l’APECA a conclu une nouvelle entente avec ses partenaires fédéraux et provinciaux pour continuer le travail entrepris au cours des années précédentes. L’engagement des partenaires à l’égard de ce programme, notamment l’augmentation des fonds qui y sont affectés, témoigne bien des résultats positifs de l’Entente et de son importance pour l’avenir de la promotion du commerce extérieur dans la région.

Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, consulter la page d’accueil de l’Entente : http://www.acoa-apeca.gc.ca/Français/EPCE/Pages/accueil.aspx.

Résultats partagés

Les résultats partagés découlant du PPCE, à l’appui de la sous activité Commerce de l’APECA sont les suivants :

  1. accroissement du nombre des nouveaux exportateurs;
  2. accroissement du nombre des exportateurs actuels qui réalisent des ventes sur de nouveaux marchés; et
  3. accroissement du nombre des exportateurs actuels qui augmentent leur chiffre d’affaires sur les marchés existants.

Depuis la création de l’entente originale en 1994, l’Agence et ses partenaires ont administré plus de 240 projets auxquels ont participé quelque 4 500 entreprises du Canada atlantique. Le PPCE a permis à 196 entreprises de commencer à exporter, à 455 exportateurs d’accroître leurs ventes à l’étranger et à 315 exportateurs d’étendre leurs activités à de nouveaux marchés.

Structures de gouvernance 

À titre d’organisme responsable de cette initiative, l’APECA héberge le secrétariat chargé d’administrer le programme. Un comité de gestion composé d’un représentant de chacun des partenaires s’occupe de la planification et de la gestion des programmes ainsi que de l’évaluation des projets.

Partenaires

Ministères et organismes fédéraux (70 pour cent du budget) :

  • APECA (ministère directeur)
  • Affaires étrangères et Commerce international Canada (partenaire non financier)
  • Industrie Canada (partenaire non financier)

Gouvernements provinciaux (30 pour cent du budget) :

  • Entreprises Nouveau-Brunswick
  • Entreprises Nouvelle-Écosse inc.
  • Ministère de l’Innovation, du Commerce et du Développement rural de Terre-Neuve-et-Labrador
  • Ministre de l’Innovation et de l’Enseignement supérieur de l’ÃŽle-du-Prince-Édouard
Partenaire fédéral Activité de programme  de partenaire fédéral Nom de programme de partenaire fédéral Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture)
(en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2009-2010
(en millions de dollars)
Dépenses réelles pour 2009-2010
(en millions de dollars)
Résultats
prévus
Résultats
obtenus pour
2009-2010
Accord quinquennal (de 2005-2006 à 2009-2010)
2009-2010
APECA Développement des entreprises Programme de promotion du commerce extérieur 8,4 1,1 0,9 Accroissement du nombre des nouveaux exportateurs : 40 8 4
Accroissement du nombre des exportateurs actuels qui réalisent des ventes sur de nouveaux marchés : 75 15 34
Accroissement du nombre des exportateurs actuels qui augmentent leur chiffre d’affaires sur les marchés existants : 150 30 41

Commentaires sur les écarts (dépenses prévus par rapport aux dépenses réelles)

Le PPCE n’a pas reçu le nombre prévu de projets permettant aux exportateurs éventuels de pénétrer des marchés internationaux. Le programme a appuyé davantage de projets qui ont aidé les exportateurs chevronnés à accroître leurs ventes sur les marchés existants ou à pénétrer de nouveaux marchés.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)

S.O.

Personne-ressource 

Michel Têtu
Directeur général, Commerce et investissement
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 6051
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9J8
Téléphone : 506 851 6496


Nom de l’initiative horizontale 

Équipe Canada Atlantique (ECA)

Nom du ministère responsable

APECA

Activité de programme du ministère responsable 

Développement des entreprises (sous-activité de programme Commerce)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale 

Avril 1999

Date de clôture de l'initiative horizontale 

Le 31 mars 2010 (le programme ne sera pas renouvelé dans sa forme actuelle)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) 

11,14 millions de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement)  

Fruit d’un partenariat entre l’APECA et les quatre gouvernements provinciaux de la région de l’Atlantique, ECA bénéficie de l’appui d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, d’Industrie Canada, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et de la Société d’expansion du Cap-Breton.

La démarche d’ECA est axée essentiellement sur la mission commerciale, qui permet aux petites et moyennes entreprises (PME) des quatre coins de l’Atlantique de rencontrer des acheteurs éventuels, des agents, des distributeurs et des partenaires stratégiques aux États-Unis. La mission est assortie d’un programme d’appui complet qui aide les entreprises participantes à obtenir les connaissances, les contacts et les conseils dont elles ont besoin pour tirer le meilleur parti possible de leurs débouchés avant, pendant et après leurs incursions à l’étranger. Pour le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux de la région de l’Atlantique, les missions représentent aussi une occasion exceptionnelle de promouvoir la région comme marché de choix pour les investissements étrangers. Pour obtenir de l’information supplémentaire, consulter le site Web d’ECA à www.equipecanadaatlantique.ca.

Résultats partagés 

Les objectifs des missions commerciales d’ECA sont les suivants :

  • aider les PME de la région de l’Atlantique à mieux se préparer en vue de l’exportation;
  • créer des partenariats et des alliances entre des PME de la région et des entreprises exploitées sur les marchés cibles;
  • accroître les ventes à l’exportation des PME de la région de l’Atlantique qui exportent sur de nouveaux marchés ou des marchés établis;
  • sensibiliser ces marchés à la région de l’Atlantique afin qu’elle soit perçue comme un endroit qui est bon pour les affaires.

Depuis sa création, EAC avait mené à bien quinze missions aux États-Unis, auxquelles 590 entreprises ont participé, pendant lesquelles plus de 3 906 réunions d’affaires se sont tenues; et dont le chiffre d’affaires réel dépassait 51 millions de dollars.

Structures de gouvernance 

  • Le comité de gestion composé de hauts fonctionnaires de l’APECA, du MAECI et des gouvernements provinciaux joue le rôle d’organe décisionnel qui dirige en surveillant la coordination et la mise en œuvre des missions d’ECA.
  • Le comité organisateur, qui se charge d’organiser les missions, est composé de représentants des quatre ministères provinciaux du Commerce de la région de l’Atlantique, du MAECI, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) et du secrétariat d’EAC.
  • Ce secrétariat, qui se trouve dans les locaux de l’APECA, est chargé de la coordination globale et de la mise en œuvre des missions d’ECA.

Partenaires

  •  APECA
  •  MAECI – partenaire non financier
  •  AAC – 7 000 $ par mission
Partenaire fédéral Activité de programme  de partenaire fédéral Nom de programme de partenaire fédéral Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture)
(en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2009-2010 (en millions de dollars) Dépenses réelles pour 2009-2010
(en millions de dollars)
Résultats
prévus pour
2009-2010
Résultats
obtenus pour
2009-2010
APECA Développement des entreprises Équipe Canada Atlantique 11,14 0,0 (S et C)
0,01 (F et E)
  Aucun résultat prévu. Il y avait un moratoire sur les missions commerciales d’ECA en 2009-2010. Aucun résultat n’a été obtenu en raison du moratoire sur les missions commerciales d’ECA en 2009-2010.
AAC Marchés et affaires internationales Équipe Canada Atlantique 0,132 0,0  

Commentaires sur les écarts (dépenses prévues par rapport aux dépenses réelles)

Après quinze missions d’ECA aux États-Unis, l’APECA travaille avec ses partenaires fédéraux et provinciaux en vue d’établir un nouveau format simplifié et rentable en raison de la conjoncture économique actuelle. Le nouveau concept sera axé sur le commerce intégré et les chaînes de valeur mondiales. Il fournira de nouveaux outils et de nouvelles méthodes qui répondent aux besoins du milieu des affaires de la région de l’Atlantique tout en diminuant les engagements en matière de ressources (financières et humaines) du gouvernement et en obtenant des résultats équivalents ou supérieurs à ceux obtenus au cours des missions antérieures.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) 

S.O.

Personne-ressource

Michel Têtu
Directeur général, Commerce et investissement
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 6051
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9J8
Téléphone : 506 851 6496


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Agence des services fontaliers du Canada

Initiatives horizontales

Des renseignements supplémentaires sur la participation de l'ASFC aux initiatives horizontales figurent sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à l'adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/hidb-bdih/home-accueil-fra.aspx.

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Agriculture et Agroalimentaire Canada

Initiatives horizontales

Agri-protection
Agri-investissement
Agri-relance – Programme d’aide aux agriculteurs en cas de catastrophe (PAAC)
Agri-stabilité
Agri-flexibilité
Volet Plan d’action en matière de réglementation pour l’agriculture de Cultivons l’avenir
Élaboration des initiatives de programme de Cultivons l’avenir
Initiative de développement coopératif
Partenariat rural du Canada


1. Nom de l’initiative horizontale : Agri-protection (programme législatif)

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Gestion des risques de l’entreprise (GRE)

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 1er avril 2008

5. Date de clôture de l’initiative horizontale :

Le programme Agri-protection est un programme législatif qui est en cours d’application. Les autorisations en vigueur qui visent la politique et le programme prennent toutefois fin le 31 mars 2012.

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

Puisqu’il s’agit d’un programme législatif qui est axé sur la demande, il est uniquement possible de fournir une estimation de son coût total. Selon l’estimation initiale, le coût du programme s’élèvera à 1 629,4 millions de dollars sur quatre ans (2008-2009 à 2011-2012).

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Agri-protection (auparavant appelé assurance-production et assurance-récolte) vise à atténuer les répercussions financières que subissent les producteurs en raison des pertes de production attribuables à des catastrophes naturelles incontrôlables, y compris la sécheresse, les inondations, le vent, le gel, la pluie abondante, la chaleur, la neige, ou les pertes résultant de maladies incontrôlables, d’infestations d’insectes et de dommages causés par la faune.

L’article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole, ainsi que Cultivons l’avenir : Accord-cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels et l’Accord fédéral-provincial sur le programme Agri-protection sont les fondements du programme.

Le programme est associé au résultat stratégique du Ministère Un secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de façon proactive et au résultat du gouvernement du Canada Une croissance économique forte.

8. Résultats partagés :

Atténuer les répercussions financières associées aux pertes de production en offrant une protection efficace.

9. Structures de gouvernance :

Agri-protection s’inscrit dans le cadre stratégique global pour l’agriculture, Cultivons l’avenir, élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, et relève de l’activité de programme intitulée GRE.

Agri-protection est un programme provincial-territorial auquel le gouvernement fédéral contribue financièrement au titre de l’Accord fédéral-provincial sur le programme Agri-protection. Chaque province administre le programme sur son territoire. Les gouvernements fédéral et provinciaux et les participants au programme se partagent une partie du coût des primes. Les gouvernements se partagent entièrement les frais d'administration du programme (proportion de 60:40 entre le fédéral et le provincial).

La structure de gouvernance comprend les différentes normes nationales énoncées dans le Règlement canadien sur l'assurance production. À l’instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du Programme se compose d’un certain nombre de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP), qui regroupe des responsables FPT et des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d’examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et, si on leur demande, d’élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints (SMA), aux sous-ministres et aux ministres FPT. Le CCNP offre des conseils par l’intermédiaire des SMA FPT.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total
des fonds
affectés
(de la mise
en œuvre
à la clôture)
14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC Gestion des risques de l'entreprise Agri-protection 1 629,4 sur quatre ans (2008-2009 à 2011-2012) 410,8 505,1 Minimiser les pertes de production et de biens causées par plusieurs catastrophes naturelles incontrôlables, y compris la sécheresse, les inondations, le vent, le gel, la pluie abondante, la chaleur, la neige, ou les pertes résultant de maladies incontrôlables, d’infestations d’insectes et de dommages causés par la faune Les pertes de production ont été atténuées grâce au versement d’indemnités totalisant 930 M$, puisque 64,5 millions d’acres sont protégés pour une valeur de 11 900,9 M$.
Total 1 629,4 410,8 505,1    

Remarque : Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

18. Commentaires sur les écarts :

L’augmentation des paiements de subvention et de contribution découle des hausses marquées des primes attribuables à la hausse du prix des céréales, ce qui se reflète dans les valeurs assurables.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

Les activités de planification et de développement sont réalisées en collaboration avec les provinces. Par conséquent, les résultats prévus sont les mêmes, mais les résultats obtenus varieront selon la province.

20. Personne-ressource :

Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l’entreprise
3e étage, bureau 241
1341, chemin Baseline, tour 7
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au Conseil du Trésor approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Comme ce programme est de nature législative et est axé sur la demande, les dépenses réelles pourraient varier. Voir également les initiatives horizontales connexes comme Agri-stabilité, Agri-investissement et Agri-relance. Le total des fonds affectés et les dépenses réelles tiennent compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Agri-investissement (programme législatif)

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Gestion des risques de l’entreprise (GRE)

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale :

Des ententes ont été signées avec les provinces le 19 décembre 2007 relativement à la mise en œuvre du programme pour l’année de programme 2007.

5. Date de clôture de l’initiative horizontale :

Agri-investissement est un programme législatif qui est en cours d’application. Les autorisations en vigueur qui visent la politique et le programme prennent toutefois fin le 31 mars 2012.

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

Puisqu’il s’agit d’un programme législatif qui est axé sur la demande, il est uniquement possible de fournir une estimation de son coût total. Selon l’estimation initiale, le coût du programme s’élèvera à 851,4 millions de dollars sur cinq ans (2007-2008 à 2011-2012).

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Le programme Agri-investissement permet aux producteurs de gérer eux-mêmes, au moyen d’un compte d’épargne producteur-gouvernement, la première tranche de 15 p. 100 de la baisse de leur marge pour une année de programme donnée, et/ou de faire des investissements afin de réduire les risques à la ferme ou d’augmenter les revenus agricoles. Dans le cadre du programme, les dépôts annuels des producteurs peuvent atteindre 1,5 p. 100 de leurs ventes nettes recevables auxquels s’ajoutent les fonds de contrepartie du gouvernement. Les dépôts du gouvernement font l’objet d’un partage des coûts entre le gouvernement fédéral et les provinces et les territoires selon un ratio 60:40. Agri-stabilité et Agri-investissement remplacent le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA). Agri-investissement s’occupe des faibles baisses de revenu alors qu’Agri-stabilité aide les producteur à gérer les pertes plus importantes.

Agri-investissement offre aux producteurs une source de soutien du revenu sécuritaire, accessible, prévisible et qui facilite l’emprunt bancaire, afin qu’ils puissent composer avec de faibles baisses de revenu agricole et gérer les risques à la ferme.

L’article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole, ainsi que Cultivons l’avenir : Accord-cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels et l’Accord fédéral-provincial-territorial relatif aux programmes Agri-stabilité et Agri-investissement sont les fondements du programme.

Le programme est associé au résultat stratégique du Ministère Un secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de façon proactive et au résultat du gouvernement du Canada Une croissance économique forte.

8. Résultats partagés :

Donner aux producteurs suffisamment de souplesse quant à la façon dont ils peuvent choisir de gérer et/ou d’atténuer les légères pertes de revenu en leur offrant un montant connu d’avance, en temps opportun.

9. Structures de gouvernance :

Le programme Agri-investissement s'inscrit dans le cadre stratégique global pour l'agriculture, Cultivons l'avenir, élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture, et relève de l'activité de programme intitulée GRE. Les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais d'administration, sont partagés entre le gouvernement fédéral et les provinces ainsi que le territoire du Yukon, selon un ratio de partage des coûts 60:40.

Pendant l'année de programme 2008, Agri-investissement a été exécuté par le gouvernement fédéral dans toutes les provinces sauf au Québec. Le gouvernement fédéral est en train d'établir l'infrastructure nécessaire, avec les institutions financières, pour permettre à celles-ci de créer et de détenir des comptes Agri-investissement à l'été 2010 pour l'année de programme 2009. Au Québec, le programme Agri‑investissement est administré par La Financière agricole du Québec et continuera de l'être.

À l'instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du programme se compose d'un certain nombre de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP), qui regroupe des responsables FPT et des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d'examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et, si on leur demande, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints (SMA), aux sous-ministres et aux ministres FPT. Le CCNP offre des conseils par l'intermédiaire des SMA FPT.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC Gestion des risques de l’entreprise Agri-investissement 851,4 168,9 147,0 Aider les producteurs à réduire et à atténuer les légères pertes de revenu (pertes d'au plus 15 % de leurs marges par rapport à leurs marges historiques) 73 % de tous les producteurs canadiens ont participé à Agri-investissement au cours de la première année (2007-2008) alors que la cible était fixée à 65 %. Une entente a été conclue avec les institutions financières pour qu'elles prennent en charge les comptes des producteurs pour l'année de programme 2009.
Total 851,4 168,9 147,0    

Remarque : Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

18. Commentaires sur les écarts :

Agri-investissement est axé sur la demande au lieu d’être financé à même une enveloppe établie pour chaque exercice financier. L’écart entre les paiements de subvention et de contribution d’une année à l’autre est directement lié à la participation et aux prix des produits, puisque les dépôts des producteurs et les contributions gouvernementales sont calculés en fonction d’un pourcentage du revenu généré par la vente des produits durant une année de production.

Le taux de participation à Agri-investissement a dépassé de 8 p. 100 son objectif au cours de la première année d’exécution du programme.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

En coordonnant la supervision et l’exécution avec le gouvernement fédéral, on s’assurera de dispenser le programme de façon uniforme, d’en atteindre les objectifs et de répondre aux exigences en matière de production de rapports.

20. Personne-ressource :

Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l’entreprise
3e étage, bureau 241
1341, chemin Baseline, tour 7
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au Conseil du Trésor approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Comme ce programme est de nature législative et est axé sur la demande, les dépenses réelles pourraient varier. Voir également les initiatives horizontales connexes comme Agri-protection, Agri-stabilité et Agri-relance. Le total des fonds affectés et les dépenses réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects. Le total des fonds affectés n’inclut pas le financement accordé au titre du Programme de démarrage d’Agri-investissement, une initiative exclusivement fédérale et ponctuelle.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Agri-relance – Programme d’aide aux agriculteurs en cas de catastrophe (PAAC) (programme législatif)

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Gestion des risques de l’entreprise (GRE)

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 6 décembre 2007

5. Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2011

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

437,2 millions de dollars sur quatre ans

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Le programme Agri-relance, un cadre d’aide en cas de catastrophe est l’un des quatre principaux piliers de l’ensemble de programmes de GRE offerts aux producteurs aux termes de Cultivons l’avenir. Agri-relance fournit en temps opportun une aide que les producteurs n’auraient pas obtenue dans le cadre d’autres programmes pour qu’ils rétablissent leurs sources de revenus et limitent les effets d’une catastrophe naturelle.

Dans le cadre d’Agri-relance, le PAAC aide à cibler les efforts de coordination en offrant des programmes dont le processus d’approbation est accéléré. Le gouvernement fédéral partage les coûts de ce programme avec les provinces et les territoires participants selon la formule 60:40. Des autorisations distinctes sont requises pour les initiatives d’Agri-relance autres que le PAAC.

Ce programme est associé au résultat stratégique du Ministère Un secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de façon proactive et au résultat du gouvernement du Canada Une croissance économique forte.

8. Résultats partagés :

Parmi les résultats partagés du PAAC d’Agri-relance, notons :

  • fournir rapidement une aide financière afin que les producteurs puissent reprendre immédiatement leurs activités à la suite d’une catastrophe;
  • aider les producteurs à reprendre rapidement leurs activités commerciales après une catastrophe;
  • permettre la prise de mesures à court terme en vue de minimiser ou de contenir les effets de la catastrophe sur les producteurs.

9. Structures de gouvernance :

Le cadre Agri-relance, y compris le PAAC, fait partie du cadre stratégique global pour l’agriculture et l’agroalimentaire, Cultivons l’avenir, élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture. Le programme relève de l’activité de programme intitulée Gestion des risques de l’entreprise.

À l’instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance d’Agri-relance et du PAAC se compose de plusieurs groupes de travail et comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la gestion des risques de l’entreprise et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP). Ces groupes sont chargés d’examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et, si on leur demande, d’élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints (SMA), aux sous-ministres et aux ministres FPT. Les groupes de travail FPT sont une particularité d’Agri-relance et du PAAC. Ils sont formés, au besoin, pour analyser une catastrophe et ses répercussions et, s’il y a lieu, élaborer des options pour un programme d’aide en cas de catastrophe, qui seront présentées aux ministres FTP participants.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses
réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC Gestion des risques de l’entreprise Programme d'aide aux agriculteurs en cas de catastrophe (Agri-relance) 437,2 122,6

(5,2)

(Dépenses réelles de l'exercice en cours : 5,6 moins le crédit de redressement de fin d'exercice de 10,8)

Aider les producteurs touchés par une catastrophe naturelle en offrant une aide en temps opportun pour couvrir les coûts extraordinaires engagés par les producteurs et les aider à reprendre rapidement leurs activités ou à prendre des mesures visant à atténuer les effets de la catastrophe. Six initiatives ont été mises en place au titre du PAAC afin d’aider les producteurs à surmonter une catastrophe.
Total 437,2 122,6 (5,2)    

Remarque : Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

18. Commentaires sur les écarts :

Les dépenses réelles engagées en 2009-2010 sont négatives en raison d’un redressement comptable attribuable à l’annulation d’une partie des dettes à rembourser à la fin de l’exercice. Par conséquent, un crédit a été affecté aux dépenses de l’exercice en cours. L’état pluriannuel des dépenses pour le programme a été révisé conformément aux conventions comptables. Malgré les écarts de financement susmentionnés, six initiatives ont été mises en place au titre du PAAC afin d’aider les producteurs à surmonter une catastrophe. Puisqu’Agri-relance est un programme législatif qui est axé sur la demande, l’écart entre les dépenses prévues et réelles variera en fonction du nombre de catastrophes naturelles qui surviennent et du nombre de producteurs qui participent au programme au cours d’un exercice donné.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

La planification et l’exécution conjointes (par le fédéral et les provinces) des programmes qui sont élaborés dans le cadre d’Agri-relance permettent de s’assurer que les objectifs et les résultats fédéraux et provinciaux sont toujours atteints et signalés.

20. Personne-ressource :

Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l’entreprise
Direction générale des programmes financiers pour l’agriculture
3e étage, bureau 241
1341, chemin Baseline, tour 7
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au Conseil du Trésor approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Comme ce programme est de nature législative et est axé sur la demande, les dépenses réelles pourraient varier. Voir aussi les initiatives horizontales connexes comme Agri-protection, Agri-investissement et Agri-stabilité. Le total des fonds affectés et les dépenses réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Agri-stabilité (programme législatif)

2. Nom du ministère responsable(s) : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Gestion des risques de l’entreprise (GRE)

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale :

Des ententes ont été signées avec les provinces le 19 décembre 2007 relativement à la mise en œuvre du programme pour l’année de programme 2007.

5. Date de clôture de l’initiative horizontale :

Agri-stabilité est un programme législatif qui est en cours d’application. Les autorisations en vigueur qui visent la politique et le programme prennent toutefois fin le 31 mars 2012.

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

Puisqu’il s’agit d’un programme législatif qui est axé sur la demande, il est uniquement possible de fournir une estimation de son coût total. Selon l’estimation actuelle, le coût du programme s’élèvera à 3 224 M$ sur cinq ans (2007-2008 à 2011-2012).

Un montant de 12,9 M$ (2,5 M$ pour l’exercice 2009-2010 et 10,4 M$ pour l’exercice 2010-2011) a été inclus dans le total des fonds affectés afin de tenir compte du transfert de l’exécution du programme du gouvernement fédéral à la Colombie-Britannique et à la Saskatchewan.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Agri-stabilité est un programme fondé sur la marge qui vise à aider les producteurs victimes d’importantes pertes de revenu agricole qui entraînent une baisse de leurs marges (revenu agricole admissible moins dépenses agricoles admissibles) de plus de 15 p. 100 pour une année de programme par rapport à leurs marges moyennes des années précédentes (c.-à-d. leurs marges de référence). Le programme octroie donc un paiement aux producteurs lorsque leurs marges pour une année de programme donnée fléchissent en deçà de 85 p. 100 de leurs marges de référence. Agri-stabilité comprend également une protection contre les marges négatives, ainsi que des mécanismes permettant d’avancer aux participants une partie de leurs paiements anticipés au cours de l’année lorsqu’une forte baisse de leurs revenus (paiements provisoires et avances ciblées) est prévue. Agri-stabilité et Agri-investissement remplacent le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole. Agri-investissement s’occupe des faibles baisses des revenus alors qu’Agri-stabilité aide les producteurs à gérer les pertes plus importantes.

L’article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole qu’ainsi que Cultivons l’avenir : Accord-cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels et l’Accord fédéral-provincial-territorial relatif aux programmes Agri-stabilité et Agri-investissement sont les fondements du programme.

Le programme est associé au résultat stratégique Un secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de façon proactive et au résultat du gouvernement du Canada Une croissance économique forte.

8. Résultats partagés :

Atténuer les répercussions à court terme liées à des pertes de revenu importantes

9. Structures de gouvernance :

Le programme Agri-stabilité s’inscrit dans le cadre stratégique global pour l’agriculture, Cultivons l’avenir, élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, et relève de l’activité de programme intitulée GRE. Les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais d’administration, sont partagés entre le gouvernement fédéral et les provinces et les territoires selon un ratio de partage des coûts 60:40.

C’est l’administration provinciale qui se charge de l’exécution du programme Agri-stabilité en Alberta, en Ontario, au Québec et à l’ÃŽle-du-Prince-Édouard. Le transfert de l’exécution du programme du gouvernement fédéral à la Colombie-Britannique et à la Saskatchewan a débuté en janvier 2010. Le Ministère continue de collaborer étroitement avec ces deux provinces afin de faciliter la transition. Ce sera le gouvernement fédéral qui assurera l’exécution du programme au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Yukon.

À l’instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du programme se compose d’un certain nombre de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP), qui regroupe des responsables FPT et des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d’examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et, si on leur demande, d’élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints (SMA), aux sous-ministres et aux ministres FPT. Le CCNP offre des conseils par l’intermédiaire des SMA FPT.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC Gestion des risques de l’entreprise Agri-stabilité 3 224,0 pour les exercices financiers 2007-2008 à 2011-2012 644,1 555,5 Aider les producteurs à protéger leurs exploitations agricoles contre les importantes baisses de revenu (pertes de plus de 15 p. 100 de leurs marges par rapport à leurs marges historiques) attribuables à des circonstances échappant à leur contrôle. En 2007-2008, les paiements versés au titre d'Agri-stabilité ont permis d'améliorer les marges des producteurs pour l'année en cours, leurs marges de référence passant d'environ 39 % à près de 72 % (cible : 65 %). Ces données sur le rendement ont été recueillies en 2009-2010.
Total 3 224,0 644,1 555,5    

Remarque : Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

18. Commentaires sur les écarts :

Agri-stabilité est axé sur la demande au lieu d’être financé à même une enveloppe établie pour chaque exercice financier. L’écart entre les paiements de subvention et de contribution d’une année à l’autre est directement lié à la participation et aux besoins du secteur agricole. Les dépenses réelles sont inférieures aux dépenses prévues en raison des revenus plus élevés des producteurs.

Les résultats de l’indicateur de rendement clé d’Agri-stabilité montrent que les paiements versés au titre d’Agri-stabilité ont aidé les producteurs à protéger leurs marges par rapport à leurs marges historiques et à atteindre un niveau dépassant la cible de 65 p. 100.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

En coordonnant la supervision et l’exécution avec le gouvernement fédéral, on s’assurera de dispenser le programme de façon uniforme, d’en atteindre les objectifs et de répondre aux exigences en matière de production de rapports.

20. Personne-ressource :

Danny Foster
Directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l’entreprise
3e étage, bureau 241
1341, chemin Baseline, tour 7
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au Conseil du Trésor approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Comme ce programme est de nature législative et est axé sur la demande, les dépenses réelles pourraient varier. Voir également les initiatives horizontales connexes comme Agri-protection, Agri-investissement et Agri-relance. Le total des fonds affectés et les dépenses réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Agri-flexibilité (programme voté)

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Les partenaires peuvent participer à cinq sous-activités du programme Agri-flexibilité, lesquelles sont toutes liées à différentes activités de programme : connaissances, technologies, information et évaluation sur le plan environnemental; mesures à la ferme; systèmes de gestion des risques liés à la salubrité et à la biosécurité des aliments; développement du commerce et des marchés; sciences, innovation et adoption; développement de l’agroentreprise.

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 21 juillet 2009

5. Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2014

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

485,5 millions de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Le Fonds de flexibilité pour l’agriculture (Agri-flexibilité) est un fonds quinquennal (2009-2014) dont l’objectif est de faciliter la mise en œuvre de nouvelles initiatives, tant à l’échelle fédérale qu’en partenariat avec les provinces, les territoires et l’industrie. Il a pour objectif d’améliorer la compétitivité du secteur et de l’aider à s’adapter aux contraintes en finançant des mesures non liées à la gestion des risques, comme celles qui réduiront les coûts de production, amélioreront la protection de l’environnement, faciliteront l’innovation et répondront aux défis du marché. Agri-flexibilité est mis en œuvre au moyen d’initiatives du gouvernement fédéral et de l’industrie, ainsi que d’initiatives à coûts partagés avec les provinces et les territoires. Le financement provient d’accords de contribution et d’accords bilatéraux. Cette initiative horizontale s’inscrit dans le Plan d’action économique du Canada.

Les initiatives suivantes, soit l’Initiative Agri-transformation et l’Initiative de promotion de la marque Canada (IPMC), ont été annoncées dans le cadre du programme Agri-flexibilité et sont à différentes étapes de la conception et de la mise en œuvre.

8. Résultats partagés :

  • Les producteurs, les partenaires et l’industrie prennent des mesures pour améliorer leurs pratiques environnementales.
  • Les producteurs, les partenaires et l’industrie prennent des mesures pour réduire leurs coûts de production.
  • Des investissements permettant de profiter de nouveaux débouchés et de relever de nouveaux défis, et de maintenir et d’améliorer l’accès aux marchés pour les produits agricoles et alimentaires du Canada.

9. Structures de gouvernance :

Les questions fédérales, provinciales et territoriales (FPT) concernant Agri-flexibilité sont examinées par le Comité FPT des SMA chargé des politiques. Voici une description de la gouvernance interne.

Le Comité des directeurs généraux responsables d’Agri-flexibilité est composé de directeurs généraux à l’échelle du Ministère et est présidé par le directeur général de la Direction des programmes de transformation du secteur agricole, Direction générale des programmes financiers pour l’agriculture (DGPFA). Le Comité examine les propositions présentées et formule des recommandations à l’un des conseils de la gestion intégrée, soit le Conseil des politiques, des programmes et des résultats (CPPR) ou le Conseil de gestion horizontale (CGH).

Le CPPR, dont le mandat est d’orienter l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de programmes complets et cohésifs, et d’obtenir des résultats, est composé de sous-ministres adjoints (SMA) à l’échelle du Ministère et est présidé par le SMA de la Direction générale des politiques stratégiques (DGPS). Le CGH, dont le mandat est d’orienter la gestion horizontale des ressources humaines, des systèmes et des finances, est composé de SMA à l’échelle du Ministère et est présidé par le SMA de la Direction générale des programmes financiers pour l’agriculture. Puisque ces deux conseils ont une composition très similaire et qu’ils se réunissent une semaine sur deux, l’un ou l’autre est utilisé pour examiner les propositions au titre d’Agri-flexibilité et formuler des recommandations relatives au financement dans le but de prendre des décisions en temps opportun au sujet des propositions.

Le CPPR et le CGH examinent toutes les propositions, établissent l’ordre de priorité concernant le financement et assurent l’uniformité de l’approche stratégique. Les propositions acceptées, y compris le financement, sont recommandées au sous-ministre. Les comités examinent également la situation financière du programme et les rapports d’étape.

Le ministre donne son approbation finale, fondée sur la recommandation du sous-ministre. Les propositions rejetées par le CPPR et le CGH sont envoyées au ministre à titre d’information.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC

Développement du commerce et des marchés

Sciences, innovation et adoption

Développement de l’agroentreprise

Agri-flexibilité 485,5 s/o 6,3 Voir tableau ci-dessous Voir tableau ci-dessous
Total 485,5 s/o 6,3    

Remarques :

Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

Sous la colonne Dépenses prévues, la mention sans objet (s/o) a été utilisée puisque ce programme n’avait pas encore été approuvé au moment de la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Pour l’exercice 2009-2010, un montant de 63,2 millions de dollars a été affecté à Agri-flexibilité.

Résultats prévus et état du rendement des projets ou des initiatives en cours
Projet ou
initiative
en cours
Résultats prévus Indicateur
de rendement
Cible,
s’il y a
lieu
État du
rendement
Initiative Agri-transformation Renforcement de la capacité des transformateurs agroalimentaires au moyen de la modernisation de leurs installations Nombre de transformateurs agroalimentaires qui renforcent leur capacité. 3 Deux installations ont été modernisées.
IPMC Conservation des exportations de produits canadiens sur les marchés prioritaires grâce à la mise en œuvre de plans de commercialisation Le pourcentage de la valeur des exportations de certains produits (évalué immédiatement, avant les répercussions des obstacles à l’exportation) est conservé. 75 % d’ici le 31 mars 2011 Il est trop tôt pour déterminer les progrès réalisés par rapport à la cible.
Projet AF0003 de Pulse Canada Augmentation de la demande des consommateurs en produits à base de légumineuses Augmentation du nombre de ventes de légumineuses au détail au Canada Aucune cible Le projet se terminera en mars 2013. Le rendement sera évalué à ce moment-là. Une base de référence est disponible.
Projet AF0001 de Pulse Canada Réduction des coûts de transport Changement des coûts pour les expéditeurs de légumineuses Aucune cible Le projet se terminera en mars 2013. Le rendement sera évalué à ce moment-là. Une base de référence est disponible.
Projet AF0009 du Conseil canadien du canola Réduction des coûts de production Changement au chapitre du rendement régional et du nombre d’acres en fonction de l’utilisation de la technologie Aucune cible Le projet se terminera en mars 2013. Le rendement sera évalué à ce moment-là. Une base de référence est disponible.
Projet AF0008 de Pulse Canada Amélioration de la chaîne de valeur Portée des mesures de commercialisation écologique adoptées par le secteur Aucune cible Le projet se terminera en mars 2013. Le rendement sera évalué par le truchement de deux sondages qui seront organisés au début et à la fin du projet.  
Saskatchewan Research Council Maintien et amélioration de l’accès au marché Amélioration de l’identification des variétés de blé Maintien de l’accès aux marchés du blé qui existent à l’échelle internationale Le projet se terminera en mars 2013. Le rendement sera évalué à ce moment-là. Une base de référence est disponible.

18. Commentaires sur les écarts :

Au cours de la première année, relativement peu de dépenses ont été engagées. De nombreux facteurs sont en cause :

  • Bien que le programme ait été lancé en juillet 2009, les promoteurs ont dû consulter leur industrie, obtenir un financement et préparer de bonnes propositions.
  • Le Ministère a évalué une vaste gamme de projets. Pour ce faire, il a suivi plusieurs étapes :
    • Il a évalué en profondeur des propositions souvent complexes qui nécessitaient la consultation d’experts à l’échelle du Ministère et des discussions avec le promoteur;
    • Il veillait à ce que les projets satisfassent non seulement aux critères d’admissibilité de base du programme, mais aussi à ce qu’ils démontrent clairement les avantages pour l’ensemble du secteur. Ainsi, 26 p. 100 des propositions présentées par l’industrie ont été rejetées;
    • Il veillait à ce que le projet ne chevauche pas et ne supplante pas d’autres programmes, ou qu’il ne soit pas de même nature que des programmes déjà en vigueur. Cette activité a pris un certain temps et a nécessité une consultation à l’échelle du Ministère et avec les régions; et
    • La rédaction d’un accord de contribution ou d’un accord bilatéral pour les propositions approuvées entraînait l’engagement de discussions et la prise de décisions concernant les plans de travail et les résultats attendus qui doivent être précisés davantage par exercice financier étant donné que les fonds ne peuvent pas être reportés.
  • Après la signature de l’accord de contribution, le promoteur a besoin de temps pour engager les dépenses qui seraient reportées à l’exercice 2009-2010.
  • Certaines provinces et certains territoires n’avaient pas les fonds nécessaires pour participer.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

Dans l’ensemble, les partenaires provinciaux, territoriaux et sectoriels doivent obtenir les mêmes résultats.

20. Personne-ressource :

Linda Parsons
Directrice générale
Direction des programmes de transformation du secteur agricole
Direction générale des programmes financiers pour l’agriculture
8e étage, bureau 220
1341, chemin Baseline, tour 7
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-1900
linda.parsons@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au Conseil du Trésor approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Volet Plan d’action en matière de réglementation pour l’agriculture de Cultivons l’avenir

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Facilitation de l’efficacité de la réglementation

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 1er avril 2008

5. Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2013

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

94,9 millions de dollars sur cinq ans

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

L’activité de programme Facilitation de l’efficacité de la réglementation cible quatre enjeux réglementaires identifiés par les intervenants, à savoir : 1) allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients; 2) application du règlement régissant l’enrichissement alimentaire; 3) reconduction du Programme des pesticides à usage limité; 4) médicaments vétérinaires. Les initiatives mises en œuvre dans le cadre de cette activité de programme appuient les principes généraux du gouvernement du Canada énoncés dans la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation. Elles traitent notamment de l’élaboration de cadres de réglementation fondés sur l’adoption de saines pratiques scientifiques, tout en renforçant la transparence, la rapidité, la souplesse, l’efficacité, l’intérêt public et la collaboration gouvernementale afin de minimiser le fardeau de la réglementation pour les intervenants.

8. Résultats partagés :

Surmonter les principaux obstacles en matière de réglementation dans le but de promouvoir un secteur compétitif et innovateur, tout en protégeant et en promouvant l’intérêt public.

9. Structures de gouvernance :

AAC et Santé Canada (SC) ont travaillé ensemble afin d’élaborer une structure de gouvernance globale. Les sous-ministres (SM) de SC et d’AAC superviseront le processus de gouvernance. Trois niveaux de gouvernance ont été établis par le truchement d’un protocole d’entente (PE) :

  • Un comité des sous-ministres adjoints (SMA) supervisera la gestion des PE et rendra des comptes aux SM.
  • Des comités de gestion mixtes (CGM), composés de directeurs généraux ou de représentants d’un niveau équivalent, seront mis sur pied pour gérer la mise en œuvre des PE. Ils devront rendre des comptes au comité des SMA deux fois par année.
  • AAC et SC créeront des groupes de travail pour les initiatives auxquelles ils participent en collaboration. Ces groupes de travail effectueront notamment des analyses de cas, prépareront des plans de travail portant indication des frais, détermineront les objectifs et les cibles de rendement, prépareront un budget et des rapports sur les dépenses. Les groupes de travail rendront des comptes régulièrement à leur CGM respectif.
(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC Facilitation de l’efficacité de la réglementation Allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients; pesticides à usage limité; médicaments vétérinaires 52,4 s/o 10,8 Un milieu de la réglementation amélioré qui promeut l'innovation, l'investissement et la compétitivité du secteur.

L'analyse des répercussions sur le secteur et les commentaires recueillis ont permis d'améliorer quatre politiques de réglementation des aliments.

Les directives fournies au secteur lui ont permis de fixer des priorités et de mieux comprendre les processus de réglementation et les exigences connexes.

Des données et des renseignements ont été générés pour quatre projets de règlement sur les aliments et 65 projets de règlement sur les pesticides à usage limité.

Des données et des renseignements ont été générés pour l'élaboration de quatre outils de réduction des risques liés aux pesticides.

.

Santé Canada

En ce qui concerne les allégations santé, les aliments nouveaux et les ingrédients, l'AP de SC est « Aliments et nutrition ».

En ce qui concerne les pesticides à usage limité, l'AP de SC est « Réglementation des pesticides ».

En ce qui concerne les médicaments vétérinaires, l'AP de SC est « Produits de santé ».

En ce qui concerne l'enrichissement alimentaire, l'AP de SC est « Aliments et nutrition ».

Allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients; enrichissement alimentaire; pesticides à usage limité; médicaments vétérinaires. 42,6 s/o 9,3 M Un milieu de la réglementation amélioré qui promeut l'innovation, l'investissement et la compétitivité du secteur.

Cinq nouvelles allégations santé ont été évaluées. Trois demandes d'aliments nouveaux et 12 demandes d'additifs alimentaires ont été examinées. Les documents d'orientation destinés aux intervenants ont été publiés. Des modifications ont été préparées pour moderniser la Loi sur les aliments et drogues.

170 nouveaux usages limités pour les pesticides et 114 nouveaux usages pour les biopesticides ont été homologués.

Les listes prioritaires de médicaments vétérinaires approuvés, dotés de limites maximales de résidus (LMR) fixées aux États-Unis et nécessitant l'imposition de LMR au Canada, ont été établies. On a commencé à rationaliser l'approbation des médicaments génériques et à accroître la capacité d'examen des demandes.

On a obtenu les commentaires des intervenants et établi un plan de collecte de données afin d'établir un cadre de réglementation pour l'élargissement de la gamme de produits enrichis. On a examiné les risques juridiques et les problèmes de conformité liés à la transition des aliments enrichis, du cadre de produits de santé naturels à celui des aliments.

Voir également le paragraphe 18 – Commentaires sur les écarts.
Total 94,9 s/o 20,1    

Remarques :

Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

Sous la colonne Dépenses prévues, la mention sans objet (s/o) a été utilisée puisque ce programme n’avait pas encore été approuvé au moment de la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Voici les montants autorisés pour chaque élément du programme au cours de l’exercice 2009-2010 :

AAC – Allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients; pesticides à usage limité; médicaments vétérinaires : 12,7 M$
SC – Allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients; pesticides à usage limité; médicaments vétérinaires; enrichissement alimentaire : 10,6 M$
Total des montants approuvés en 2009-2010 : 23,3 M$

18. Commentaires sur les écarts :

Des ressources ont été affectées spécialement pour que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) applique la nouvelle réglementation de Santé Canada qui autorise les fabricants à enrichir, sur une base facultative, une gamme élargie de produits. Toutefois, à la lumière des commentaires formulés par des consommateurs et des intervenants dans le domaine de la santé, Santé Canada a décidé par la suite de ne pas mettre en œuvre la nouvelle réglementation à court terme. L’ACIA n’a donc pas reçu les ressources. Santé Canada a reçu 0,9 M$ (aux termes d’un protocole d’entente conclu avec AAC) pour organiser d’autres consultations et effectuer d’autres analyses, et pour offrir à l’industrie la possibilité d’obtenir des lettres d’autorisation de mise en marché temporaire pour les aliments enrichis, sur une base facultative, de vitamines et de minéraux qui ne sont pas actuellement autorisés. Ainsi, Santé Canada sera en mesure d’établir la politique et une éventuelle réglementation ou des autorisations permanentes pour la gestion de l’enrichissement facultatif des aliments. Santé Canada entend mettre en place un régime pour faire un suivi plus rigoureux de l'enrichissement facultatif des aliments sur le marché canadien et des éventuelles répercussions sur la santé.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Sans objet

20. Personne-ressource :

Lynn Stewart
Directrice, Division des enjeux réglementaires en alimentation
1341, chemin Baseline, tour 5, 2e Ã©tage, bureau 242
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-0153
lynn.stewart@agr.gc.ca

Remarque : Cultivons l’avenir d’AAC est le nouveau cadre stratégique quinquennal qui remplace le Cadre stratégique pour l'agriculture à compter de l’exercice 2008-2009. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Élaboration des initiatives de programme de Cultivons l'avenir (programme voté)

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Systèmes de gestion des risques liés à la salubrité et à la biosécurité des aliments

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 1er avril 2009

5. Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2013

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

20,8 millions sur quatre ans

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Un protocole d'entente (PE) entre AAC et l'Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) définit les modalités générales, les rôles et les responsabilités en ce qui concerne la gestion et le financement des divers volets de l'Initiative canadienne intégrée de salubrité des aliments (ICISA), qui est financée par l'accord-cadre Cultivons l'avenir d'AAC. L'ACIA assure la mise en œuvre des initiatives suivantes, en collaboration avec AAC :

a) Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique dans le volet Systèmes nationaux de salubrité des aliments de l'Initiative canadienne intégrée de salubrité des aliments (ICISA) : L'initiative de reconnaissance des systèmes dirigée par l'ACIA permettra de faire reconnaître par le gouvernement les systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme mis au point par des organisations sectorielles de portée nationale (ou équivalente). L'ACIA continue d'élaborer et de mettre en œuvre des programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments. Dans le volet Soutien scientifique et technique, l'ACIA continue de fournir des conseils scientifiques et techniques à l'appui de l'élaboration de systèmes de salubrité des aliments fondés sur l'analyse des risques et la maîtrise des points critiques (principes HACCP).

b) Élaboration de normes nationales de biosécurité : Cette initiative permet à l'ACIA d'élaborer des normes de biosécurité animale et végétale uniformes à l'échelle nationale. Les normes sont élaborées en collaboration avec l'industrie, les associations sectorielles et les provinces. Lorsque l'ACIA approuvera les normes de biosécurité associées à un produit en particulier, ces normes deviendront la norme nationale de biosécurité pour le produit en question.

c) Élaboration de solutions au partage des données de traçabilité dans le volet Élaboration de systèmes nationaux de traçabilité de l'ICISA : L'initiative Élaboration de solutions au partage des données sur la traçabilité vise à examiner des moyens permettant à l'industrie et aux partenaires du gouvernement d'accéder aux bases de données sur la traçabilité et de les interroger, et ce, de manière planifiée, mesurable et constructive. Les fonds accordés servent à élaborer le matériel nécessaire pour établir et documenter les exigences de haut niveau et réaliser les activités initiales de planification de l'initiative, ce qui pourrait mener à l'approbation préliminaire de projets (APP). L'initiative est gérée conjointement par l'ACIA et AAC et est coordonnée par le Bureau de gestion de la traçabilité.

d) Structure législative et réglementaire du Bureau de gestion de la traçabilité dans le volet Élaboration de systèmes nationaux de traçabilité de l'ICISA : Le Bureau de gestion de la traçabilité est créé en vue de réaliser conjointement les travaux liés à la mise en place de la structure gouvernementale législative et réglementaire nécessaire à l'établissement des pouvoirs, des ententes et des protocoles en matière de traçabilité. Les fonds accordés à l'ACIA servent à établir la structure législative et réglementaire de l'initiative.

8. Résultats partagés :

Cette initiative contribue à ce Résultat stratégique d'AAC :

  • un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive.

Cette initiative contribue à ces Résultats stratégiques de l'ACIA :

  • les risques pour la santé du public associés à l'approvisionnement alimentaire et à la transmission de maladies animales aux humains sont atténués et gérés; et
  • assurer le maintien des ressources végétales et animales.

9. Structures de gouvernance :

Responsables de l'administration générale du protocole d'entente :

  1. AAC :
    Directeur g̩n̩ral РDirection des programmes de transformation du secteur agricole
    Directeur g̩n̩ral РDirection des politiques sectorielles
    Directeur g̩n̩ral РBureau de la chąne de valeur des aliments

  2. ACIA :
    Directeur ex̩cutif РDirection de la salubrit̩ des aliments et de la protection des consommateurs
    Directeur ex̩cutif РDirection de la sant̩ des animaux, Programmes
    Directeur ex̩cutif РDirection de la protection des v̩g̩taux et de la bios̩curit̩
    Dirigeant principal de l’information – ACIA
    Directeur ex̩cutif РDirection des politiques nationales

Le tableau ci-dessous montre que les fonds prévus pour 2009-2010 ont été versés à AAC, puis transférés à l’ACIA.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
AAC Systèmes de gestion des risques liés à la salubrité et à la biosécurité des aliments Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
Élaboration de normes nationales de biosécurité s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
Élaboration de solutions au partage des données de traçabilité s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
Structure législative et réglementaire du Bureau de gestion de la traçabilité s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
Total s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA s/o – Fonds transférés à l'ACIA    

Remarque : Puisque l’ACIA se charge de la mise en œuvre de ces programmes à l’aide des fonds reçus d’AAC, le financement total, les dépenses planifiées, les dépenses réelles et les résultats prévus figurent dans le tableau ci-dessous.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
ACIA Risques associés à la salubrité des aliments et à la nutrition Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique 7,3 s/o 1,7 1) Élaboration et acceptation du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme par le Comité FPT de la salubrité des aliments et les sous-ministres adjoints chargés de la réglementation

1a) Modifications apportées au Manuel des procédures de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme aux fins de la première étape de l'examen technique

1b) Manuel des procédures de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme – la mise en œuvre et l'évaluation des étapes II et III doivent être terminées le 31 mars 2011

2) Élaboration et acceptation du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme par le Comité FPT de la salubrité des aliments et les sous-ministres adjoints chargés de la réglementation 2)

Rédaction de la première ébauche de la première étape de l'examen technique pour le processus de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme – terminée

3) Examen et évaluation technique continus des programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme 3) Examens techniques de deux associations nationales de producteurs (ANP) – terminé.

Trois examens d’une durée de 18 mois sont terminés et cinq autres sont en cours
4) Soutien scientifique et technique offert au besoin à AAC et à ses intervenants 4) Exécution de 15 examens des demandes qui ont été présentées par les ANP dans le cadre du volet portant sur  le volet « Élaboration de systèmes de salubrité des aliments » de Cultivons l'avenir (AAC)
ACIA

Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production

 

 
Risques liés à la protection des végétaux et aux systèmes de production

 

Élaboration de normes nationales de biosécurité 9,5 s/o 0,9 1) Examen et adoption d'un processus d'approbation

1a) Examen du processus d'évaluation de la présentation par une tierce partie des normes nationales de biosécurité à la ferme pour le secteur des produits agroalimentaires et adoption du processus d'approbation

1b) Les lignes directrices ont été rédigées et sont terminées.

2) État actuel de la biosécurité dans le secteur des produits

2a) Établissement de cinq groupes d'experts pour le bœuf, les abeilles, les produits laitiers, les pommes de terre et les animaux à fourrure

2b) Élaboration d'un outil d'analyse comparative et d'un plan d'échantillonnage national pour le bœuf

3) Rapport d'étape sur la biosécurité dans le secteur des produits 3) Engagement et contrats conclus avec les provinces pour distribuer le questionnaire
4) Préparation et diffusion de matériel d'enseignement et de formation 4) Élaboration et distribution de produits de communication (calendriers, affiches, cahiers de notes) et d'outils de planification
ACIA Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production Élaboration de solutions au partage des données de traçabilité 1,1 s/o 1,1 1) Achèvement de la charte de projet, de l'analyse de cas, des exigences opérationnelles et du plan de projet, et présentation de la Présentation au Conseil du Trésor 1) La charte de projet, l'analyse de cas, les exigences opérationnelles et le plan du projet initiaux sont terminés
2) Achèvement du dictionnaire des données 2) L'ébauche est terminée
3) Élaboration de l'architecture de l'information et des données 3) Architecture de haut niveau pour un projet pilote de mise en commun des données en vue de prouver les méthodologies de dictionnaire des données et de mise en commun des données - terminé
4) Données et normes techniques aux fins de mise en commun des renseignements 4) Les normes sont définies
5) Engagement des partenaires de l'industrie et du gouvernement 5) Les principaux documents précisant les risques et plans d'atténuation sont élaborés et suivis
Infrastructure législative et réglementaire du Bureau de gestion de la traçabilité 3,0 s/o 0,7 1) Établissement d'un cadre législatif national en matière de traçabilité

1a) Achèvement de l'analyse constitutionnelle des pouvoirs fédéraux pour mettre en œuvre tous les éléments en matière de traçabilité

1b) Le document de conception et de consultation sur la nouvelle législation en matière de traçabilité a été élaboré et fait l'objet d'un examen par la haute direction et les responsables FPT de la réglementation

2) Modification et amélioration continues du cadre de réglementation de la traçabilité 2) Des modifications provisoires au Règlement sur la santé des animaux ont été apportées, notamment l'établissement d'un système de production de rapport sur l'identification et le déplacement des porcs.
3) Élaboration d'ententes de mise en commun de renseignements avec les provinces 3)

Une entente sur la mise en commun de renseignements en matière de traçabilité a été signée avec l'Alberta, et des négociations sont en cours avec le Québec, le Manitoba et l'Ontario

4) Élaboration d'un cadre stratégique pour la traçabilité 4) Analyse de l'établissement des politiques pour les principaux éléments du nouveau cadre, notamment : mise en commun des renseignements, utilisations prévues des renseignements et pouvoir fédéral en matière de réglementation des trois piliers de la traçabilité (identification des animaux, identification des lieux et
déclaration des déplacements
5) Amorcer les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée 5) Évaluation des facteurs relatifs à la vie privée pour les données recueillies par l'Agence canadienne d'identification du bétail, conformément à la partie XV du Règlement sur la santé des animaux - terminée
Total 20,8 s/o 4,3    

Remarques :

Sous la colonne Dépenses prévues, la mention sans objet (s/o) a été utilisée puisque ce programme n’avait pas encore été approuvé au moment de la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Voici les montants autorisés pour l’ACIA pour chaque élément du programme au cours de l’exercice 2009-2010 :

Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique 2,1 millions de dollars
Élaboration de normes nationales de biosécurité 2,2 millions de dollars
Élaboration de solutions au partage des données de traçabilité 1,1 millions de dollars
Structure législative et réglementaire du Bureau de gestion de la traçabilité 0,4 million de dollars
Total des montants approuvés en 2009-2010 : 5,8 million de dollars

18. Commentaires sur les écarts :

Les fonds transférés à l’ACIA en novembre 2009 ont donné lieu à ce qui suit : 1) contrats qui chevauchent plusieurs exercices financiers; 2) retards au chapitre des postes à combler; 3) retards au chapitre des plans de travail, qui ont tous eu des répercussions sur les initiatives Élaboration de normes nationales de biosécurité et Reconnaissance des systèmes. De plus, le Comité FPT de la salubrité des aliments a dû rétablir le groupe de travail sur la reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme. Les coûts associés à l’initiative Bureau de gestion de la traçabilité étaient plus importants que prévu puisque les travaux ont été exécutés plus rapidement que prévu.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Sans objet

20. Personne-ressource :

Linda Parsons
Directrice générale
Direction des programmes de transformation du secteur agricole
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
1341, chemin Baseline Рtour 7, 8e ̩tage, bureau 220
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-1900
linda.parsons@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l'avenir d'AAC est le nouveau cadre stratégique quinquennal qui remplace le Cadre stratégique pour l'agriculture à compter de l'exercice 2008-2009. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Initiative de développement coopératif (initiative votée)

2. Nom du ministère responsables : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Développement des régions rurales et développement des coopératives

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale :

Première date de mise en œuvre proposée aux termes du Cadre stratégique pour l’agriculture (CSA) : 1er avril 2003
Date de mise en œuvre proposée aux termes du cadre Cultivons l’avenir : 1er avril 2008

5. Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2013

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

23,2 millions de dollars sur cinq ans (y compris les transferts de dollars au cours de l’exercice)

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Au moyen de l’Initiative de développement coopératif, le Secrétariat rural et aux coopératives fournit au gouvernement des conseils sur les politiques et les programmes touchant les coopératives et il conclut des partenariats au sein du gouvernement fédéral, ainsi qu’avec l’industrie, les provinces et d’autres intervenants clés afin de mettre en œuvre des initiatives qui favorisent le développement de coopératives. Le Secrétariat gère un programme de subvention et de contribution qui permet ce qui suit :

  • fournir des services consultatifs et financer des projets coopératifs innovateurs exécutés par le secteur coopératif; et
  • financer la recherche dans le but d’accroître les connaissances contribuant au développement des coopératives.

8. Résultats partagés :

Offrir des services à l’échelle du pays afin de créer un environnement favorable au développement et à la croissance des coopératives.

Un plus grand nombre de coopératives solides permet de répondre aux défis liés aux politiques publiques.

Les Canadiens sont plus à même d’utiliser le modèle coopératif pour satisfaire à leurs besoins socio-économiques.

9. Structures de gouvernance :

Le Secrétariat aux coopératives (maintenant fusionné en un seul Secrétariat rural et aux coopératives) a été créé pour assurer la liaison entre les coopératives canadiennes et les ministères et organismes fédéraux. Il a mis en place des mécanismes visant à faire connaître davantage et à inclure les coopératives dans les politiques et les programmes fédéraux. Ces mécanismes comprennent le dialogue et la collaboration avec des ministères fédéraux clés, ainsi qu'avec des homologues provinciaux et le secteur.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010
Secrétariat rural et aux coopératives (AAC) Développement des régions rurales et développement des coopératives Développement des coopératives 23,2 s/o 5,4

Des projets coopératifs innovateurs sont mis en œuvre.

L’accès aux services partout au pays crée un environnement favorable au développement et à la croissance de coopératives.

53 projets coopératifs innovateurs sont mis en œuvre.

Accès aux services dans chaque région du pays - à des degrés divers.

    Total 23,2 s/o 5,4    

Remarques :

Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

Le total des fonds correspond aux montants inclus dans les présentations au Conseil du Trésor (CT) approuvées et aux transferts en cours d’exercice. Il ne tient pas compte des coûts indirects. Sous la colonne Dépenses prévues, la mention sans objet (s/o) a été utilisée puisque ce programme n’avait pas encore été approuvé au moment de la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités (RPP) 2009-2010. Voici les montants autorisés pour chaque élément du programme au cours de l’exercice 2009-2010 :

AAC –Développement des coopératives 5,4 M$
Total des montants approuvés en 2009-2010 : 5,4 M$

18. Commentaires sur les écarts : Sans objet

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

L’Initiative de développement coopératif est exécutée par un organisme tiers, c.-à-d. du secteur coopératif. En plus des résultats mis en évidence précédemment, l’exécution du programme par un tiers a contribué à renforcer la capacité des réseaux régionaux et nationaux du secteur coopératif à appuyer le développement des coopératives.

20. Personne-ressource :

Donna Mitchell
Directrice exécutive
Secrétariat rural et aux coopératives
5560, rue Rochester, 5e étage, tour 1
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-759-7113
donna.mitchell@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l’avenir est le nouveau cadre stratégique quinquennal qui remplace le CSA à compter de l’exercice 2008-2009, passant par un cadre de continuité transitoire qui sera en vigueur jusqu’à l’instauration de la nouvelle politique et des nouveaux programmes en 2009-2010. Entre les deux cadres, les programmes peuvent avoir été modifiés pour refléter une nouvelle orientation stratégique. Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le RPP 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au CT approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du RPP 2009-2010. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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1. Nom de l’initiative horizontale : Partenariat rural du Canada (programme voté)

2. Nom du ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

3. Activité de programme du ministère responsable :

Développement des régions rurales et développement des coopératives

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale :

Date de mise en œuvre aux termes du cadre Cultivons l’avenir : 1er avril 2008
(Date de mise en œuvre initiale aux termes du Cadre stratégique pour l’agriculture – CSA : 1er avril 2003)

5. Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2013

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

52,1 millions de dollars sur cinq ans (y compris les transferts de dollars au cours de l’exercice)

7. Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Le Partenariat rural du Canada (PRC) dirige une approche pangouvernementale intégrée par le truchement de laquelle le gouvernement coordonne ses politiques économiques, sociales, environnementales et culturelles en fonction de son objectif de développement socio-économique et de renouveau pour le Canada rural.

8. Résultats partagés :

Favoriser la collaboration entre les collectivités rurales et les intervenants dans le but de surmonter les obstacles et les défis associés au développement local.

Offrir des renseignements et des outils aux régions et aux collectivités rurales en vue de développer les attraits locaux et d'autres atouts.

Mettre en œuvre de nouvelles activités économiques dans le Canada rural.

9. Structures de gouvernance :

Le PRC est géré par le Secrétariat rural et aux coopératives.  Il a mis en place des mécanismes qui visent à faire connaître davantage le Canada rural et à l'inclure dans les politiques et les programmes fédéraux. Il y a notamment :

  • le Réseau de développement rural : une tribune destinée aux décideurs de 26 ministères et organismes fédéraux;
  • le Réseau national de la recherche sur les questions rurales : il réunit des partenaires de recherche du milieu universitaire et du gouvernement en vue d'améliorer les connaissances sur les questions rurales et de prendre des décisions plus éclairées;
  • la Base de données sur les collectivités : une ressource gratuite accessible en ligne qui fournit des renseignements complets et fiables sur les facteurs socio-économiques et démographiques au niveau communautaire dans le but d'appuyer la prise de décisions et l'action; et
  • le Programme de développement des partenariats ruraux : il finance des initiatives favorisant la mise en œuvre d'activités économiques de collaboration au niveau communautaire.

Ces efforts sont renforcés par les équipes rurales de chaque province et territoire composées de représentants du gouvernement fédéral et d’intervenants du secteur.

(En millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues
2009-2010
15. Dépenses réelles
2009-2010
16. Résultats prévus
2009-2010
17. Résultats obtenus
2009-2010

Secrétariat rural et aux coopératives

26 ministères et organismes participent au Réseau de développement rural

Développement des régions rurales et des coopératives Développement rural 52,1 s/o 9,7

Des initiatives régionales et nationales de partenariat sont en place pour surmonter les obstacles liés au développement rural.

Des intervenants du milieu rural ont accès à des renseignements, à de l'expertise et à des outils nouveaux et révisés ou adaptés en matière de développement rural qui contribuent à éliminer les obstacles au développement innovateur.

19 initiatives pour les collectivités rurales ont été mises en œuvre dans le but d'inciter les partenaires communautaires à cerner les problèmes et/ou les possibilités liées au développement.

L'amélioration de la Base de données sur les collectivités (BDC) – 18 présentations et séances de formation – a permis d'accroître de 15 % le nombre de visites

10 initiatives d'apprentissage dirigées par les équipes rurales ont été mises en œuvre pour améliorer les renseignements mis à la disposition des collectivités rurales
Total 52,1 s/o 9,7    

Remarques :

Les montants ayant été arrondis, il est possible que leur somme ne corresponde pas aux totaux indiqués.

Le total des fonds correspond aux montants inclus dans les présentations au Conseil du Trésor (CT) approuvées et aux transferts en cours d’exercice. Il ne tient pas compte des coûts indirects. Sous la colonne Dépenses prévues, la mention sans objet (s/o) a été utilisée puisque ce programme n’avait pas encore été approuvé au moment de la rédaction du Rapport sur les plans et les priorités 2009-2010. Voici les montants autorisés pour chaque élément du programme au cours de l’exercice 2009-2010 :

AAC – Développement des régions rurales 10,3 M$
Total des montants approuvés en 2009-2010 : 10,3 M$

18. Commentaires sur les écarts :

Le financement de projets accordé au cours du premier exercice selon une formule de partage des coûts a été plus bas que prévu. Ceci est largement attribuable au ralentissement économique. De nombreux participants éventuels, qui sont généralement des petits organismes aux ressources limitées, ont eu de la difficulté quant aux obligations liées aux versements de contrepartie.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Sans objet

20. Personne-ressource :

Donna Mitchell
Directrice exécutive
Secrétariat rural et aux coopératives
560, rue Rochester, 5e étage, tour 1
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-759-7113
donna.mitchell@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l’avenir est le nouveau cadre stratégique quinquennal qui remplace le CSA à compter de l’exercice 2008-2009, passant par un cadre de continuité transitoire qui sera en vigueur jusqu’à l’instauration de la nouvelle politique et des nouveaux programmes en 2009-2010. Entre les deux cadres, les programmes peuvent avoir été modifiés pour refléter une nouvelle orientation stratégique. Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le RPP 2009-2010. Il s’agit des montants inclus dans le Budget principal des dépenses et dans les présentations au Conseil du Trésor approuvées. Toutefois, ils ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère pour l’exercice 2009-2010 par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses, en raison de la date de publication du Rapports sur les plans et les priorités 2009-2010. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada

Initiatives horizontales


CANAFE participera à titre de partenaire aux initiatives horizontales suivantes :

  1. Régime de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes
  2. Initiative de sécurité publique et d'antiterrorisme (SPAT)
  3. Stratégie nationale antidrogue (SNA)

Vous pouvez obtenir des renseignements supplémentaires sur les initiatives horizontales à l'adresse suivante : http://publiservice.tbs-sct.gc.ca/hidb-bdih/home-accueil-fra.aspx.


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Commission nationale des libérations conditionnelles

Initiatives horizontales

La Commission nationale des libérations conditionnelles est devenue un partenaire dans la mise en application courante des dispositions législatives sur les armes à feu en 1999-2000. L'adoption de ces dispositions et des modifications consécutives au Code criminel a prolongé la durée des peines pour les infractions comportant le recours à une arme à feu ou une fausse arme à feu. Ce prolongement des peines a entraîné un accroissement des examens en vue de la mise en liberté sous condition ce qui, en retour, a fait augmenter les coûts d'exécution du programme (salariaux et non salariaux) de la CNLC.

Partenaire fédéral : Commission nationale des libérations conditionnelles
Nom de l'initiative horizontale :
Armes à feu
Ministère ou organisme responsable : Centre des armes à feu Canada
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1995 Date de clôture de l'initiative horizontale : initiative permanente Fonds de la CNLC : 858 000 $ par année
Description de l'initiative horizontale : réduire le nombre de tragédies attribuables aux armes à feu, y compris des blessures ou des décès accidentels, ainsi que l'utilisation criminelle des armes à feu.
Résultat(s) commun(s) : des collectivités plus sûres
Structure(s) de gouvernance : rôles et responsabilités établis dans la loi (p. ex. Loi sur les armes à feu)

Parte-naires fédéraux Activité de programme Total des affecta-tions Dépenses prévues 2009-2010 Dépenses réelles 2009-2010 Résultats prévus pour 2009-2010 Résultats obtenus 2009-2010
CNLC Décisions relatives à la mise en liberté sous condition s.o.[1] 858 000 $ 858 000 $ Les dépenses prévues en 2009-2010 visaient à donner à la CNLC la capacité de gérer les charges de travail résultant des modifications au Code criminel concernant l'initiative des armes à feu. Ces modifications visaient à imposer des peines plus longues aux délinquants condamnés par suite d'une infraction liée à une arme à feu et ont obligé à procéder à plus d'examens en vue de la mise en liberté sous condition. Depuis 1999‑2000, la CNLC a effectué plus de 15 000 examens concernant des délinquants condamnés par suite d'une infraction liée à une arme à feu.

La Commission participera aussi à l'application de la Stratégie nationale antidrogue après la sanction royale des propositions législatives prévoyant l'introduction de peines minimales pour les infractions graves en matière de drogues. D'après les plans actuels, la somme de 7,2 millions de dollars, répartie sur quatre ans, serait affectée à la CNLC, y compris 2,2 millions de dollars en 2009-2010, pour gérer le nombre accru d'examens de la mise en liberté sous condition résultant de l'application de peines minimales obligatoires.

Partenaire fédéral : Commission nationale des libérations conditionnelles
Nom de l'initiative horizontale :
Stratégie nationale antidrogue
Ministère(s) responsable(s) :
Ministère de la Justice
Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2007-2008 Date de clôture de l'initiative horizontale : initiative permanente
Description de l'initiative horizontale Approche ciblée destinée à respecter les priorités que sont la réduction de l'offre et de la demande de drogues et la répression des activités criminelles que celles-ci entraînent.
Résultat(s) commun(s) : des collectivités plus sûres
Structure(s) de gouvernance : un comité de SMA et quatre groupes de travail composés de directeurs généraux

Partenaire fédéral : Commission nationale des libérations conditionnelles
Activité de programme Noms des programmes Total des affectations (de la mise en œuvre à la fin) Dépenses prévues en 2009-2010 Résultats escomptés en 2009-2010
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition Décisions relatives à la mise en liberté sous condition 4,4 M$ 1,3 M$ Note [2]
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition 1,8 M$ 0,5M$ Note [3]
Services internes Services internes 1,3 M$ 0,4M$ Programmes de soutien
Total 7,5 M$ [1] 2,2 M$ [1]  

[1] La Commission a obtenu une augmentation permanente de sa base de financement, qui s'est faite graduellement, passant de 437 000 $ en 1999-2000 à 858 000 $ par année en 2004-2005 et pour les années suivantes, en fonction de l'accroissement de la charge de travail.

Note [2]: Le projet de loi n'a pas reçu la sanction royale en 2009-2010 - les fonds demeurent bloqués. S'il reçoit la sanction royale, les fonds donneront à la CNLC la capacité de gérer efficacement ses responsabilités prévues dans la loi en ce qui a trait aux décisions de libération conditionnelle en conformité avec les exigences des nouvelles dispositions législatives. La CNLC recueillera des données et produira des rapports sur les charges de travail et résultats de la libération conditionnelle des délinquants sous responsabilité provinciale maintenus en incarcération en raison de ces nouvelles dispositions (p. ex., nombre et proportion des délinquants qui achèvent avec succès leur liberté conditionnelle).

Note [3]: Le projet de loi n'a pas reçu la sanction royale en 2009-2010 - les fonds demeurent bloqués. S'il reçoit la sanction royale, les fonds donneront à la CNLC la capacité de fournir des renseignements et une aide aux victimes d'actes criminels, aux observateurs aux audiences et aux particuliers qui demandent accès au registre des décisions en conformité avec les exigences des nouvelles dispositions législatives. La CNLC produira également des rapports sur le degré de participation des victimes et des observateurs aux processus de mise en liberté sous condition et sur leur degré de satisfaction en ce qui a trait aux renseignements et à l'aide fournis par la CNLC.

La gestion efficace de ces deux responsabilités contribuera à la sécurité publique et renforcera la confiance du public dans le système de justice.

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Conseil national de recherches Canada

Initiatives horizontales

  • Initiative de R-D en génomique (IRDG)

Titre de l'initiative horizontale : Initiative de R-D en génomique (IRDG)

Nom du ou des ministères responsables : Conseil national de recherches du Canada (CNRC)

Activité de programme du ministère responsable : Recherche et développement (R-D)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Avril 1999

Date de clôture de l'initiative horizontale : Mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 234,1 M $

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : L'Initiative a été créée pour doter l'administration publique canadienne d'une capacité de recherche en génomique permettant d'offrir des applications à valeur ajoutée pour répondre aux priorités nationales, créer de la richesse pour les Canadiens et donner à l'administration publique le moyen de s'acquitter de son mandat.

Résultats partagés : Les contributions en génomique améliorent la qualité de vie des Canadiens sur le plan de la santé, de la sécurité, de l'environnement et du développement économique et social.

Structures de gouvernance : Un comité de coordination interministériel de SMA sur la R-D en génomique gère et coordonne l'Initiative. Le comité veille à la mise en place de mécanismes efficaces d'établissement des priorités au sein des ministères et à ce que les investissements soient bien ciblés et répondent à une stratégie bien définie. Il s'assure par ailleurs que des principes de gestion communs sont appliqués et qu'une collaboration horizontale entre les organisations est maintenue. Le comité est constitué de représentants d'Industrie Canada ainsi que de représentants de chacun des partenaires fédéraux : le CNRC, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), Pêches et Océans Canada (POC), Santé Canada (SC), Ressources naturelles Canada (RNCan), Environnement Canada (EC) et les Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS). Un groupe de travail interministériel formule des recommandations et conseille le comité de coordination interministériel des SMA en ce qui a trait à la définition des priorités stratégiques et la gestion globale de l'Initiative. Le groupe de travail appuie également les évaluations et la communication de l'information. Le CNRC assume la présidence du comité et du groupe de travail.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Conseil national de recherches Canada (CNRC) Recherche et développement Initiative en génomique et en santé 71,1 6,0 6,0 Voir point 1 ci-dessous Voir points 1.1 et 1.2
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) Innovation et renouvellement Projet canadien de génomique des plantes cultivées 71,1 6,0 6,0 Voir point 2 Voir point 2.1
Pêches et Océans Canada (POC) Aquaculture Programme de R-D en biotechnologie et génomique aquatiques 10,6 0,9 0,9 Voir point 3 Voir point 3.1
Santé Canada (SC) Produits de santé Initiative de génomique de SC/ASPC 46,0 4,0 4,0 Voir point 4 Voir point 4.1
Ressources naturelles Canada (RNCan) Connaissance pour les Canadiens sur les ressources naturelles et la masse continentale Initiative de R-D en génomique de RNCan-SCF 23,0 2,0 2,0 Voir point 5 Voir points 5.1, 5.2 et 5.3
Environnement Canada (EC) Les Canadiens adoptent des habitudes de consommation et de production durables Applications stratégiques de la génomique à l'environnement 12,0 1,0 1,0 Voir point 6 Voir point 6.1
Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS) S. o. S. o. 0,5 S. o. S. o. Voir point 7 S. o.
Total 234,1 19,9 19,9    

Points

1. Des progrès commerciaux pertinents dans le domaine de la R-D en génomique liée à la santé humaine

1.1 Un réseau de biocapteurs à fibre optique a été mis au point afin de détecter les microorganismes à l'origine de maladies chez les humains.

1.2 Alethia Biotherapeutics, une société canadienne de biotechnologie, a obtenu sous licence les droits sur deux réalisations du CNRC : 1) la technologie relative aux anticorps monochronaux spécifiques de la clustérine, qui réduit la croissance des cellules cancéreuses et 2) un agent de biomarquage à base de peptides pour les techniques d'imagerie des tumeurs.

2. Augmentation de la valeur des cultures de céréales, de fèves de soya et de canola

2.1 On a identifié des gènes spécifiques permettant d'améliorer 1) la tolérance au froid, la résistance à la maladie du charbon bactérien et la teneur oléagineuse du canola; 2) la teneur en isoflavonoïde, et par conséquent, les avantages sur la santé, des fèves de soya et 3) la résistance du blé à la fusariose.

3. Connaissances en génomique pour une gestion durable des ressources aquatiques

3.1 Des jalons ont été franchis au moment prévu dans le cadre de projets de recherche en cours notamment dans le développement de techniques de surveillance génomique pour étudier la génétique de certaines espèces de poissons et de cétacés d'importance économique pour le Canada.

4. Connaissances en génomique à l'avantage du système canadien de réglementation de la santé

4.1 Des gènes ont été identifiés comme des biomarqueurs possibles pour 1) l'exposition aux radiations de source naturelle et aux radiations émises par certains appareils comme les téléphones cellulaires et 2) l'exposition à des mélanges complexes de carcinogènes chimiques. Ces biomarqueurs, lorsqu'ils auront été validés, mèneront à une meilleure compréhension des mécanismes biologiques en cause. Les connaissances ainsi acquises faciliteront la prise de décisions sur le plan réglementaire.

5. Connaissances en génomique pour la régénération et la protection des forêts

5.1 Plusieurs virus et champignons dotés d'une action létale sur certains insectes ont été découverts dans la recherche d'agents de lutte biologique. Leurs effets doivent cependant faire l'objet de nouvelles analyses.

5.2 Les gènes liés à la carie jaune annelée du Douglas ont été caractérisés à la fois dans l'arbre et dans le champignon qui cause la maladie.

5.3 Des marqueurs moléculaires ont été identifiés dans 11 599 gènes candidats en cause dans la croissance des arbres, dans la qualité du bois et dans sa résistance aux insectes nuisibles.

6. Applications de la génomique dans la réglementation environnementale et l'application de celle-ci

6.1 Des outils et des méthodes ont été élaborés afin d'évaluer les risques liés à certaines substances prioritaires comme les produits d'hygiène personnelle et les produits pharmaceutiques.

7. En 1999-2000, les ICRS ont reçu une allocation ponctuelle pour la création du Secrétariat de Génome Canada. Aucun résultat particulier n'est attendu de cet investissement.

Commentaires sur les écarts : Aucun écart n'a été signalé.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. o.

Personne-ressource :

Gary Fudge, ing.
Directeur, Initiatives horizontales des sciences de la vie
Conseil national de recherches Canada
613-949-0542


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Diversification de l'économie de l'Ouest Canada

Initiatives horizontales


Nom de l’initiative horizontale : Ententes de partenariat pour le développement économique de l’Ouest (EPDEO)

Nom du ministère responsable : Diversification de l’économie de l’Ouest Canada

Activités de programme du ministère responsable : Planification, développement et adaptation de l’économie des collectivités; Expansion des entreprises et entrepreneuriat; Innovation

Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : le 17 avril 2008 : le 17 avril 2008

Date de clôture de l’initiative horizontale : le 31 mars 2014

Total des fonds alloués par le gouvernement fédéral (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) : 100 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement) : Les EPDEO sont des ententes de partage des coûts, de 50 millions de dollars sur quatre ans, entre le gouvernement fédéral et chacune des quatre provinces de l'Ouest en vue de promouvoir les priorités communes de développement économique. De nouveaux projets peuvent être approuvés jusqu’au 31 mars 2012, alors que des dépenses liées aux projets approuvés pourront être engagées jusqu’en septembre 2013.

Résultat commun : Une plus grande collaboration fédérale-provinciale pour la réalisation du potentiel économique et régional de l’Ouest canadien par la création de collectivités innovatrices, entreprenantes et durables.

Structure de gouvernance : Des comités de direction conjoints fédéraux-provinciaux

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses prévues 2009–2010 Dépenses réelles 2009–2010 Résultats prévus 2009–2010 Résultats obtenus en 2009–2010
Diversification de l’économie de l’Ouest AP1 – Planification, développement et adaptation de l’économie des collectivités Diversification de l’économie de l’Ouest 10,0 5,1 0,4 Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé 4,33*
AP2 – Expansion des entreprises et entrepreneuriat Diversification de l’économie de l’Ouest 45,0 7,8 4,1 Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé 4,33*
AP3 - Innovation Diversification de l’économie de l’Ouest 45,0 8,1 14,0 Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé 4,33*
Total 100,0 21,0 18,5    

Commentaires sur les écarts : *Financement par effet de levier au moment de l’approbation, pour tous les projets approuvés et réalisés au cours de l’exercice 2009-2010.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux : Les gouvernements provinciaux de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba ont fourni une contribution pour la réalisation des priorités fixées par entente mutuelle pour chacune des quatre EPDEO. Les priorités fédérales incluent la commercialisation de la technologie ainsi que la productivité et la compétitivité des entreprises. Des projets ont aussi été approuvés ou financés pour appuyer des priorités provinciales telles que le développement et la diversification des collectivités et des régions ou le développement de l’économie par l’entremise de possibilités touristiques.

Personne-ressource : Myka Pappas-Beckers, analyste des programmes, 780-495-8259, Myka.Pappas_Beckers@wd-deo.gc.ca


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Environnement Canada

Initiatives horizontales

  1. Groupe canadien des observations de la Terre
  2. Mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril
  3. Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs
  4. Le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux
  5. Programme de la qualité de l'air

1. Nom de l’initiative horizontale : Groupe canadien des observations de la Terre (GCOT)

2. Ministère responsable : Environnement Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens.

4. Date de début de l’initiative horizontale : Juillet 2003

5. Date de fin de l’initiative horizontale : En cours

6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : Pas de nouveaux fonds – contributions pluriministérielles annuelles

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement) : Coordination interministérielle de la participation du Canada au sein du Groupe des observations de la Terre (GOT) international pour faire progresser de manière coordonnée, exhaustive et durable les observations de la Terre au Canada. Cette initiative est financée grâce à des transferts interministériels annuels et à des contributions en nature.

8. Résultats partagés :

  • Amélioration de l’accès aux données scientifiques tirées des observations de la Terre en vue de répondre aux exigences de surveillance environnementales et socioéconomiques canadiennes
  • Maximisation de l’efficacité des investissements canadiens dans les réseaux d’observation de la Terre, tant à l’échelle nationale qu’internationale
  • Amélioration du processus décisionnel fondé sur les preuves dans les domaines stratégiques et opérationnels en fonction d’observations de la Terre faites de manière coordonnée, exhaustive et durable

9. Structures de gouvernance :

  • Comité directeur des sous-ministres adjoints (SMA) (Président : Sous-ministre adjoint du Service météorologique du Canada)
  • Comité de coordination interministérielle des directeurs généraux (DG)
(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Financement total (du début à la fin) 14. Dépenses prévues pour
2009-2010
15. Dépenses réelles pour
2009-2010
16. Résultats prévus pour
2009-2010
17. Résultats atteints
 en 2009-2010
Environnement Canada Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien.

Le Groupe canadien des observations de la Terre est formé pour : a) coordonner la participation du Canada au sein du Groupe des observations de la Terre (GOT) intergouvernemental et b) faire progresser de manière coordonnée, détaillée et durable les observations de la Terre au Canada. Transferts et contributions en nature. Un petit secrétariat interministériel est financé grâce à des transferts interministériels annuels et des contributions en nature.
Surveillance météorologique et environnementale Non disponible 145  000 $ salaires

75 000 $ F et E

88 000 $ S et C
180 000 $ salaires

46 000 $ F et E

88 000 $ S et C
Le Système mondial des systèmes d'observation de la Terre (GEOSS) mise sur des partenariats et des efforts aux échelles interministérielle et mondiale dans le domaine de la science, de la surveillance, des prévisions et du service afin d’améliorer l’accès aux observations de la Terre dans le but de favoriser des décisions plus éclairées qui procureront des avantages sociétaux à tous les Canadiens. - Engagement interministériel à une participation active à la séance plénière du Groupe des observations de la Terre à Washington

- Organisation d’un forum sur les zones côtières et d’une journée d’échange des pratiques à l’ambassade du Canada à la suite de la séance plénière du Groupe des observations de la Terre à Washington

- Organisation d’un atelier international par le Groupe des observations de la Terre portant sur le radar à ouverture synthétique (ROS) à Kananaskis (Alberta) et formation notamment de représentants des pays en développement

- Équipe interministérielle qui se consacre à poursuivre le développement de la Stratégie fédérale des observations de la Terre

- Avancée des comités de travail du Groupe canadien des observations de la Terre (préparation de la proposition relative à la progression de l’humidité du sol, activité des collectivités de pratique)

- Participation active du Groupe canadien des observations de la Terre au sein du GEOSS des Amériques

- Activités bilatérales avec les États-Unis

- Participation active des experts canadiens dans les tâches et activités, comités et groupes de travail du Groupe des observations de la Terre
Ressources naturelles Canada Groupe canadien des observations de la Terre Secteur des sciences de la terre Non disponible   0,2 ETP en nature

50 000 $
F et E en nature
  Comme ci-dessus
Groupe canadien des observations de la Terre Service canadien des forêts Non disponible   0,3 ETP en nature

10 000 $ F et E en nature
   
Agriculture et Agroalimentaire Canada Groupe canadien des observations de la Terre Sciences et technologie Non disponible 35 000 $ F et E 15 000 $ F et E

0,75 ETP en nature

75 000 $ F et E en nature
  Comme ci-dessus
Groupe canadien des observations de la Terre Direction générale des services agroenvironnementaux Non disponible   20 000 $ F et E

0,75 ETP

75 000 $ F et E en nature
   
Agence spatiale canadienne Groupe canadien des observations de la Terre Observations de la Terre Non disponible 40 000 $ F et E 40 000 $ F et E

0,5 ETP en nature

50 000 $
F et E en nature
  Comme ci-dessus
Pêches et Océans Canada Groupe canadien des observations de la Terre Sciences et technologie Non disponible   0,3 ETP en nature

30 000 $ F et E en nature
  Comme ci-dessus
Santé Canada Groupe canadien des observations de la Terre Rayonnement Non disponible 5 000 $ F et E 5 000 $ F et E

0,3 ETP en nature

30 000 $ F et E en nature
  Comme ci-dessus
Statistique Canada Groupe canadien des observations de la Terre Agriculture Non disponible   0,5 ETP en nature

50 000 $ F et E en nature
  Comme ci-dessus
Affaires étrangères et Commerce international Canada Groupe canadien des observations de la Terre Environnement Non disponible   0,1 ETP en nature

10 000 $ F et E en nature
  Comme ci-dessus
Agence canadienne de développement international Groupe canadien des observations de la Terre   Non disponible 100 000 $ F et E 98 000 $ F et E   Comme ci-dessus
Total     180 000 $ salaires

224 000 $ F et E

3,7 ETP en nature

380 000 $ F et E en nature
   

18.  Commentaires sur les écarts :

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux : Non applicable

20. Coordonnées :
Michael Crowe, directeur de l’Intégration stratégique,
Service météorologique canadien, Environnement Canada,
141, avenue Laurier Ouest,
Ottawa (Ont.) K1A 0H3,
613-943-5580

 

1. Nom de l'initiative horizontale : Mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril

2. Nom du(des) ministère(s) responsable(s) : Environnement Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : La biodiversité est conservée et protégée.

4. Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 2000

5. Date de fin de l'initiative horizontale : En cours (certaines des ressources prévues pour une élimination progressive prendront fin en 2011-2012.)

6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : Ressources prévues en plus d’un montant total de 125 millions de dollars pour une élimination progressive (de 2007-2008 à 2010-2011) au sein des différents ministères.

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :  Cette initiative horizontale appuie l'élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et la Loi sur les espèces en péril (LEP) qui est entrée en vigueur en juin 2004. Environnement Canada, Pêches et Océans Canada et Parcs Canada sont les ministères/agences responsables de la protection des espèces en péril qui relèvent de la compétence du fédéral. En 2000, ils ont tous reçu des fonds du Conseil du Trésor pour la « mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et de leur habitat essentiel »; en 2003, pour la « mise en œuvre de la Loi concernant la protection des espèces en péril au Canada »; et en 2007 pour « l'obtention de résultats en vertu de la Loi sur les espèces en péril ».

8. Résultats partagés :

  • Mise en œuvre de la LEP
  • Protection des espèces en péril
  • Protection de la biodiversité

9. Structure(s) de gouvernance :

  • Structure de gouvernance officielle :
    • Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril (CCCEP) : ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la faune
  • Comités de représentants fédéraux :
    • Comité des sous-ministres (SM) : sous-ministres d'Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada et de Parcs Canada responsables des espèces en péril
    • Comité des sous-ministres adjoints (SMA) : sous-ministres adjoints d'Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada et de Parcs Canada responsables des espèces en péril
    • Comité des opérations des directeurs généraux (DG) : directeurs généraux d'Environnement Canada, de Pêches et Océans Canada et de Parcs Canada responsables des espèces en péril
  • Structures de soutien et consultatives :
    • Comité consultatif sur les espèces en péril (CCEP) : comité créé pour faciliter la consultation avec l'industrie et les groupes environnementaux
    • Comité des directeurs canadiens de la faune (CDCF) : directeurs fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la faune
    • Conseil autochtone national sur les espèces en péril (CANEP) : le Conseil autochtone national sur les espèces en péril est composé de six représentants des Autochtones du Canada, dont le rôle est de donner des conseils au ministre sur l'administration de la loi et de fournir des conseils et des recommandations au Conseil canadien pour la conservation des espèces en péril
(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Financement total (du début à la fin) 14. Dépenses prévues pour
2009-2010
15. Dépenses réelles pour
2009-2010
16. Résultats prévus pour
2009-2010
17. Résultats atteints
 en 2009-2010
1. Environnement Canada AP1 – Programme de la biodiversité et des espèces sauvages – Activité de programme principale a – Programme sur les espèces en péril d’EC En cours (certaines des ressources prévues pour élimination progressive prendront fin en 2011-2012.) 59 900 000 $ 47 763 000 $ Administration générale de la LEP, ce qui comprend la production du rapport annuel présenté au Parlement. Participation et Préparation de l'examen parlementaire quinquennal de la LEP, et, au besoin, participation à la Table ronde du ministre Administration de la LEP, ce qui comprend la production du rapport annuel présenté au Parlement. Participation et préparation de l'examen parlementaire quinquennal de la LEP.
2. Pêches et Océans Canada AP1 – Écosystèmes aquatiques sains et productifs sauvages – Activité de programme principale a – Programme sur les espèces en péril de Pêches et Océans Canada   26 000 000 $ 21 829 940 $ Suite donnée aux recommandations de la Table ronde du ministre sur la LEP (LEP, art. 127) Un rapport de la Table ronde présentant la réponse du Ministre aux recommandations reçues a été publié dans le Registre public des espèces en péril le 7 juillet 2009.
3. Parcs Canada AP2 – Conservation des ressources patrimoniales a – Programme sur les espèces en péril de Parcs Canada   14 100 000 $ 18 370 800 $ Officialisation et application des politiques La première ébauche de l'ensemble de politiques fédérales est terminée et des consultations publiques ont été menées.

Travaux d'analyse pour appuyer les conseils opérationnels du Ministère sur la désignation de l'habitat essentiel et sur la délivrance de permis en vertu de la LEP.

Des progrès ont été effectués en matière d'élaboration de documents d'orientation.
Poursuite de l'application du plan d'action en matière d'évaluation de la LEP Le plan d'action en matière d'évaluation de la LEP est presque terminé.
Administration permanente des programmes de contributions, ce qui comprend le Programme d'intendance de l'habitat (PIH), le Fonds autochtone pour les espèces en péril (FAEP) et le Fonds interministériel pour le rétablissement (FIR) Le Programme d'intendance de l'habitat (PIH), les Fonds autochtones pour les espèces en péril (FAEP) et le Fonds interministériel pour le rétablissement (FIR) ont été administrés et le financement a été fourni.
Préparation des réponses ministérielles aux évaluations du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) Les réponses ministérielles aux évaluations du COSEPAC ont été préparées.
Poursuite des travaux d'officialisation des ententes bilatérales avec les provinces et les territoires Poursuite des travaux d'officialisation des ententes bilatérales avec les provinces et les territoires ainsi que des ententes administratives avec d'autres ministères fédéraux, dont le protocole d'entente interministériel avec le ministère de la Défense nationale.
Consultations sur les stratégies d'inscription et de rétablissement Des consultations ont été entreprises sur les inscriptions additionnelles à l'annexe 1 et les stratégies de rétablissement proposées, y compris l'habitat essentiel. Des consultations ont également eu lieu à propos des plans de gestion et des plans d'action.
Initiatives réglementaires telles que requises, incluant les ajouts d'espèces à la Liste des espèces sauvage en péril Des initiatives réglementaires ont été accomplies avec les décrets du gouverneur général en conseil en ce qui concerne l'ajout d’espèces à la Liste des espèces sauvage en péril.
Élaboration de stratégies de rétablissement Des stratégies de rétablissement, des plans de gestion et des plans d'action ont été publiés dans le Registre public de la LEP.

Des documents d'orientation révisés sur la préparation de stratégies de rétablissement ont été élaborés afin de mieux refléter les exigences de la LEP.
Élaboration de matériel de sensibilisation, ce qui comprend les mesures d'application et de promotion de la conformité en ce qui concerne la LEP De la documentation de sensibilisation a été élaborée et utilisée pour la promotion de l'application et du respect de la LEP.

Production et mise en œuvre des lignes directrices sur la prévention de Parcs Canada, qui encouragent la conformité grâce à la sensibilisation et à la compréhension concernant les espèces en péril et leur habitat.

Agents formés de l'application de la loi.
Mesures prises en cas de contestation judiciaire Des mesures ont été prises en cas de contestation judiciaire. Réponse à la décision du tribunal à propos du Tétras des armoises (définition de l'habitat essentiel) et collaboration pour l'élaboration de documents sur l'épaulard et le naseux Nooky et leur soumission aux fins d'étude par le tribunal.
Autres résultats Évaluation et analyse des données de Pêches et Océans Canada pour appuyer la préparation de rapports de situation des espèces par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.

Élaboration d'un modèle préliminaire d'approche fondée sur le risque pour la formulation de recommandations ministérielles concernant l'inscription d'espèces sur la liste de la LEP.

Des mesures de rétablissement et des initiatives de restauration ont été mises en œuvre pour aider à rétablir les espèces en péril.
Total En cours 100 000 000 $ 87 963 740 $    

18. Commentaires sur les écarts :

  • D'Environnement Canada : Le montant non utilisé est dû au retard pris pour pourvoir aux postes vacants et aux conversions des fonds attribués à la LEP pour appuyer d'autres activités du programme relatives aux espèces sauvages. Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne la dotation de nouveaux postes, mais il faut en faire davantage pour effectuer le reste des nominations. Le déplacement de fonds des services votés attribués à la LEP pour appuyer des activités complémentaires dans d'autres programmes relatifs aux espèces sauvages (incluant les zones protégées et les oiseaux migrateurs) était également nécessaire au cours de cet exercice.

    De Pêches et Océans Canada : L’écart est principalement dû à la réaffectation temporaire des ressources à d’autres priorités du Ministère.

    De Parcs Canada : Les fonds reportés de 2008-2009 ont été affectés aux parcs nationaux et aux sites historiques nationaux appropriés qui abritent de nombreuses espèces en péril pour des initiatives sur le terrain (activités de rétablissement et restauration) et pour permettre de respecter les exigences légales en matière de mise en œuvre de stratégies de rétablissement.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

  • Évaluation et réévaluation des espèces, des sous-espèces et des populations par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).
  • En plus des réalisations du gouvernement fédéral, des stratégies de rétablissement ont été élaborées par les provinces et les territoires avec le concours de spécialistes des universités et des organisations non gouvernementales.
  • Protection de l’habitat important ou essentiel grâce aux Fonds autochtones pour les espèces en péril, qui appuient la participation des peuples autochtones à la protection et au rétablissement des espèces en péril, ce qui comprend les efforts pour protéger l’habitat essentiel.
  • Des activités d’intendance pour la protection de l'habitat des espèces en péril ont été menées par des partenaires des secteurs publics et privés, et par d'autres ministères et agences du gouvernement, à l’aide de financements provenant du Programme d'intendance de l'habitat et du Fonds interministériel pour le rétablissement.

20. Coordonnées :

Mary Taylor
Directrice
Division de la prestation des services de conservation et permis
Service canadien de la faune
Environnement Canada
819-953-9097
Mary.Taylor@ec.gc.ca

Susan Humphrey
Directrice régionale
Région de l'Ontario
Service canadien de la faune
Environnement Canada
416-739-5882
Susan.Humphrey@ec.gc.ca

 

1. Nom de l’initiative horizontale : Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs

2. Ministère responsable : Environnement Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Programme des initiatives sur les écosystèmes

4. Date de début de l’initiative horizontale : 1er avril 2005 [ressources du Plan d’action des Grands Lacs (PAGL) IV]

5. Date de fin de l’initiative horizontale : 31 mars 2010 (expiration des ressources du PAGL IV)

6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : 40 millions de dollars sur cinq ans (ressources du PAGL IV, plus les services votés du Ministère)

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement) : Grâce à l’Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs (IEBGL), Environnement Canada coordonne ses efforts pour restaurer et conserver l’intégrité chimique, physique et biologique de l’écosystème du bassin des Grands Lacs et s’assure de l’exécution des engagements fédéraux tels qu’ils sont exprimés dans l’Accord Canada-États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs. Environnement Canada utilise l’Accord Canada-Ontario concernant l’écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO) en vue d’appuyer les engagements d’autres ministères et de l’Ontario dans l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (AQEGL).

L’IEBGL d’Environnement Canada reflète les investissements du Budget de 2005 visant à poursuivre les travaux dans le cadre du Plan d’action des Grands Lacs (PAGL) afin d’améliorer l’intégrité écologique de l’écosystème du bassin des Grands Lacs. Un total de 40 millions de dollars sur cinq ans a été affecté au PGAL IV pour poursuivre la restauration environnementale des secteurs aquatiques préoccupants des Grands Lacs. Les ministères fédéraux utilisent aussi les ressources des services votés pour soutenir leurs efforts destinés à atteindre les résultats de l’Accord Canada-Ontario.

8. Résultats partagés : L’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs fixe de grands objectifs à long terme pour le Canada et les États-Unis en matière de restauration et de protection des Grands Lacs. L’Accord Canada-Ontario fournit un plan à court terme pour atteindre les engagements de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs au Canada. Grâce à l’Accord Canada-Ontario, les organismes fédéraux et provinciaux sont guidés par une vision commune d’un écosystème sain, prospère et durable dans le bassin des Grands Lacs pour les générations actuelles et futures. L’Accord Canada-Ontario définit aussi un but commun et des objectifs, des résultats et des engagements partagés dans quatre domaines prioritaires : la restauration des secteurs préoccupants, la réduction des polluants nocifs, la réalisation de la durabilité des lacs et des bassins, ainsi que la coordination de la surveillance, de la recherche et de l’information.

9. Structure(s) de gouvernance : Huit organisations fédérales sont engagées dans l’exécution des résultats de l’Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs en vertu de l’Accord Canada-Ontario : Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ressources naturelles Canada, Parcs Canada, Transports Canada, Infrastructure Canada et Santé Canada.

Le comité de gestion de l’Accord Canada-Ontario est l’organe de gestion supérieur fédéral-provincial responsable de la définition des priorités, de l’élaboration de stratégies pour garantir l’exécution de l’Accord Canada-Ontario, de la mise au point de positions communes et de plans d’action conjoints pour représenter les intérêts des Canadiens et de l’engagement dans des initiatives de coopération avec les organismes américains et la Commission mixte internationale.

La planification, l’établissement des priorités et l’affectation des fonds du PAGL IV sont gérés par le Comité exécutif fédéral des Grands Lacs, qui comprend les huit signataires fédéraux de l’Accord Canada-Ontario. Le Comité a pour mission d’approuver les directions et priorités stratégiques pour les activités de travail du Plan d’action des Grands Lacs IV et de coordonner les positions, stratégies et initiatives fédérales en appui aux activités et discussions entre les deux pays.

(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Financement total (du début à la fin) 14. Dépenses prévues pour
2009-2010
15. Dépenses réelles pour
2009-2010
16. Résultats prévus en
2009-2010

(Se reporter à l’Annexe à la fin du document pour les énoncés des résultats de l’Accord Canada-Ontario)
17. Résultats atteints
 en 2009-2010
Environnement Canada Programme des initiatives sur les écosystèmes Accord Canada-Ontario 37,5 millions de dollars (Plan d’action des Grands Lacs IV plus les services votés du Ministère) 8,0 millions de dollars (Plan d’action des Grands Lacs IV plus les services votés du Ministère) 4,9 millions de dollars (Plan d’action des Grands Lacs IV plus 3,4 millions de dollars les services votés du Ministère) Tous les résultats de l’Accord Canada-Ontario, excepté Ann. 2–3.2 Voir ci-dessous
Pêches et Océans Canada Écosystèmes aquatiques sains et productifs Accord Canada-Ontario 2,5 millions de dollars (Plan d’action des Grands Lacs IV plus les services votés du Ministère) 445 000 dollars (Plan d’action des Grands Lacs IV plus 5,164 millions de dollars des services votés du Ministère) 437 100 dollars (Plan d’action des Grands Lacs IV plus 5,45 millions de dollars des services votés du Ministère) Ann. 1-2.4; Ann. 1-2.6; Ann. 3-1.2; Ann. 3-1.3; Ann. 3-1.4; Ann. 3-3.1; Ann. 3-3.2; Ann. 3-4.1; Ann. 3-4.2; Ann. 3-5.1; Ann. 4-1.1; Ann. 4-2.2. Voir ci-dessous
Agriculture et Agroalimentaire Canada Santé de l’environnement Cultivons l’avenir 57 millions de dollars pour l’environnement et les changements climatiques du 1er avril 2008 au 31 mars 2013 De 8 à 10 millions de dollars 11 millions de dollars Ann. 1-1.2; Ann.1-2.2; Ann. 2-2.3; Ann. 3-1.2; Ann. 3-1.4; Ann. 3-2.2; Ann. 4-1.1; Ann. 4-2.2 Voir ci-dessous
Ressources naturelles Canada Le Canada est un chef de file mondial en matière de responsabilité environnementale dans le développement et l’utilisation des ressources naturelles. Projet de gestion des déchets à faible radioactivité à long terme à Port Hope Services votés du Ministère et budget temporaire 675 000 $ 545 000 $ Ann. 1-2.3; Ann. 3-1.4; Ann. 3-2.4 Voir ci-dessous
Récoltes forestières du SCF dans les zones riveraines
Gestion des risques liés aux écosystèmes : le Canada comprend et atténue les risques liés aux écosystèmes des ressources naturelles et à la santé humaine Programme des pesticides du Service canadien de la faune
Parcs Canada Conserver les ressources patrimoniales Accord Canada-Ontario Services votés du Ministère 0 $ 0 $ Ann. 3-1.1; Ann. 3-1.2; Ann. 3-1.3; Ann. 3-2.2; Ann. 3-3.2; Ann. 3-3.3; Ann. 4-1.1; Ann. 4-2.2. Voir ci-dessous
Transports Canada Protection et restauration de l’environnement; Programme canadien d’eau de ballast Accord Canada-Ontario Services votés du Ministère 507 000 $ 507 000 $ Ann. 3-1.3; Ann. 3-2.1; Ann. 3-4.1; Ann. 3-4.2 Voir ci-dessous
Infrastructure Canada Programmes de financement des infrastructures Plan Chantiers Canada (Fonds Chantiers Canada, Financement de base pour les provinces et les territoires et Fonds de la taxe sur l’essence), Fonds pour l’infrastructure verte, ainsi que des programmes progressifs (Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique, Fonds sur l’infrastructure municipale rurale) Aucune affectation de l’Accord Canada-Ontario Aucune affectation de l’Accord Canada-Ontario Aucune affectation de l’Accord Canada-Ontario Infrastructure Canada soutient les objectifs de l’Accord Canada-Ontario en mettant particulièrement l’accent sur ann. 1-1.1 et ann. 1-2.1. Voir ci-dessous
Santé Canada Environnements sains et sécurité des consommateurs Accord Canada-Ontario Services votés du Ministère Aucun financement des services votés. Engagement de l’Accord Canada-Ontario intégré aux initiatives du Plan de gestion des produits chimiques. $*** Ann. 2-3.2 Voir ci-dessous
TOTAL du Plan d’action des Grands Lacs IV

(plus le financement ministériel)
De 19,291-;a 1,291 millions de dollars 26,1391 millions de dollars      

* Pour Infrastructure Canada, les chiffres exacts ne sont pas disponibles.  Les projets qui doivent être financés peuvent être déterminés par un processus concurrentiel fondé sur le mérite, par des discussions conjointes entre le fédéral et les provinces, ou le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités peut accepter un plan d’immobilisations annuel les décrivant.

**Infrastructure Canada s’engage à atteindre les objectifs de l’Accord Canada-Ontario en mettant particulièrement l’accent sur ann. 1.2-1; Ann. 3-6.1; néanmoins, Infrastructure Canada utilise son propre processus de sélection des projets afin de s’assurer que les projets sélectionnés pour le financement répondent à des critères d’admissibilité précis.

*** Les activités du réseau de santé publique pour les Grands Lacs, telles que les webinaires et ateliers, sont appuyées financièrement par le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) du Canada.

17.  Résultats atteints en 2009-2010 :
Résultats précis par ministère :

Environnement Canada

Les travaux se sont poursuivis pour accomplir des progrès en matière de restauration des secteurs préoccupants des Grands Lacs, notamment :

  • La restauration de l’environnement est maintenant terminée dans le secteur préoccupant de Wheatley Harbour : il s’agit d’une grande réalisation. Les utilisations bénéfiques, altérées depuis l’origine, associées aux populations de poissons et d’animaux, à la qualité de l’eau, à l’incidence des sédiments et à l’habitat, ont été restaurées. Le rapport de l’étape 3, qui éclaire ces réussites, a été examiné et accepté par la Commission mixte internationale, puis finalisé et publié. Un événement officiel, afin d’annoncer la décision du Canada de radier les secteurs préoccupants de la liste et de célébrer la réussite, a eu lieu à Wheatley Harbour en avril 2010.
  • Toutes les mesures prioritaires ont été mises en œuvre dans les secteurs préoccupants du fleuve Saint-Laurent (Cornwall). Une ébauche du rapport de l’étape 3 est en cours de préparation; elle décrira les résultats de la surveillance visant à confirmer la restauration des utilisations bénéfiques. Les consultations au sein de la collectivité sont en cours et une décision est attendue en 2010-2011; il s’agit de décider de radier le secteur préoccupant de la liste ou de le reconnaître comme secteur en voie de rétablissement.
  • Le Fonds de durabilité des Grands Lacs a appuyé des études menant à une amélioration de la qualité de l’eau grâce à une gestion améliorée des eaux usées municipales. Ces projets ont mis l’accent sur la réduction des solides, des éléments nutritifs et des bactéries des débits par temps humide (trop-pleins d’égouts unitaires et eaux de ruissellement) dans les secteurs préoccupants de la rivière Sainte-Marie, de la baie de Quinte, de la rivière Niagara et de la région de Toronto.

Les travaux se sont poursuivis pour atteindre une meilleure compréhension de la situation et des tendances dans l’écosystème des Grands Lacs. Environnement Canada a travaillé avec des universités et d’autres organismes gouvernementaux sur de nombreux projets de recherche liés à l’eau et à la faune, notamment :

  • Les faits saillants et le rapport technique du Rapport sur l’état des Grands Lacs 2009, ainsi que le rapport Eaux Littorales des Grands Lacs ont été finalisés et distribués.
  • Conformément au Plan d’action national, les partenaires du Plan d’aménagement panlacustre du lac Supérieur ont réalisé l’ébauche d’un Plan binational de prévention contre les espèces aquatiques envahissantes.
  • Soutien de projets communautaires dans la réserve de la biosphère littorale du secteur oriental de la baie Georgienne, dans la vallée de la Nottawasaga et la crique de North Bayfield grâce au Lake Huron-Georgian Bay Watershed – A Canadian Framework for Community Action, qui fait partie du Partenariat binational du lac Huron.
  • Collaboration avec des organismes partenaires à l’étude sur le terrain et à la collecte de données sur le lac Érié dans le cadre de l’Initiative des sciences coopératives et de surveillance. Le rapport sur l’état des connaissances scientifiques en matière d’éléments nutritifs du Plan d’aménagement panlacustre du lac Érié a été achevé, tout comme les ébauches de cibles pour le phosphore. Ils faciliteront l’élaboration de la Stratégie binationale de gestion d’éléments nutritifs du lac Érié.
  • Achèvement d’une Stratégie relative à la conservation de la biodiversité du lac Ontario, visant à protéger 24 rivages, côtes et bassins versants importants du lac Ontario.

Les travaux se sont poursuivis pour réduire l’émission de substances nocives (Annexe 2). Environnement Canada a travaillé sur divers activités et projets, notamment :

  • Progrès réalisés envers l’élaboration d’un cadre canadien visant à déterminer et à prioriser les substances nouvellement préoccupantes dans les Grands Lacs.
  • Les activités de sensibilisation visant les citoyens de Thunder Bay se sont poursuivies et ont été proposées à d’autres collectivités de la côte Nord du lac Supérieur à propos de l’élimination sécuritaire de produits pharmaceutiques non utilisés ou périmés.
  • Un programme national de surveillance des eaux usées a été lancé, à l’appui du Plan de gestion des produits chimiques du Canada, afin d’accroître la compréhension de la présence et le sort des contaminants émergents dans les processus de traitement des eaux usées municipales et afin de déterminer si des mesures de contrôle sont nécessaires pour empêcher ces substances d’entrer dans le système des eaux usées municipales. Ce programme incluait cinq installations de traitement des eaux usées déchargeant leur contenu directement dans les Grands Lacs ou un de leurs affluents.
  • Progrès réalisés envers l’atteinte des objectifs ambitieux de la Stratégie binationale relative aux toxiques des Grands Lacs (SBTGL) portant sur les BPC, principalement grâce à la mise en œuvre du nouveau Règlement sur les BPC (SOR/2008-273, 5 septembre 2008).
  • Surveillance continue des niveaux de dioxines dans l’environnement, maintien de l’inventaire des émissions, collaboration avec les États-Unis pour réduire les sources de combustion non contrôlées, telles que les barils de brûlage, et lancement d’un modèle scientifique visant à mieux comprendre les répercussions transfrontalières associées aux émissions de dioxines/furanes depuis des sources nord-américaines et mondiales.
  • Mise à disposition de son rapport sur le test de poêles à bois neufs certifiés par l’Environmental Protection Agency des États-Unis, qui confirme qu’ils présentent des facteurs d’émissions de benzo(a)pyrène (BaP) plus faibles que prévu.
  • Publication, avec l’Environmental Protection Agency des États-Unis, du rapport d’étape 2008 sur la Stratégie binationale relative aux toxiques des Grands Lacs, résumant les efforts binationaux mis en place pour gérer les substances de Niveau 1 et les progrès réalisés pour élargir l’étendue de la stratégie afin d’y englober les substances nouvellement préoccupantes.

Pêches et Océans Canada

Les travaux se sont poursuivis pour diriger les sciences, améliorer les habitats des poissons et contrôler les répercussions négatives des espèces envahissantes établies. Parmi ces projets figurent les suivants :

  • Conduite d’essais en conditions réelles de phéromones de lamproies et capture afin de contrôler le frai des populations de lamproies.
  • Construction et entretien de barrières visant à bloquer la migration des lamproies.
  • Élaboration d’indices d’intégrité biotique et de productivité de l’habitat afin d’évaluer la diversité et les composants de biomasse productifs des populations de poissons près des côtes dans le port de Hamilton et la baie de Quinte.
  • Élaboration d’un classement des habitats de poissons et de modèles d’approvisionnement afin de mesurer la réussite de la restauration des habitats dans le port de Hamilton, le port de Toronto et la baie de Quinte.
  • Évaluation continue à long terme de l’état du réseau trophique dans la baie de Quinte et le port de Hamilton.
  • Soutien à la restauration de l’habitat du poisson en collaborant avec d’autres organismes sur des initiatives intégrées.

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Les travaux se sont poursuivis en vue d’accroître les pratiques de gestion agricole bénéfiques avec la participation de la collectivité agricole des Grands Lacs à de nombreux projets, notamment :

  • Conformément à l’accord passé avec l’Ontario, fourniture du Plan agro-environnemental Canada-Ontario et des Programmes de gérance agroenvironnementale Canada-Ontario aux agriculteurs, qui ont conduit à la mise en œuvre dans toute la province de 1 200 plans agroenvironnementaux et de 1 800 projets de pratiques de gestion bénéfiques dans les exploitations agricoles en 2009-2010.

Ressources naturelles Canada

Les travaux se sont poursuivis en vue de l’atteinte du développement durable des ressources énergétiques, forestières et des minéraux et des métaux dans le bassin des Grands Lacs, notamment :

  • Amélioration des politiques et pratiques destinées à atténuer les répercussions des forêts sur les ruisseaux et les rivières.
  • Amélioration de la précision des applications de pesticides sur les forêts pour réduire les répercussions sur les organismes aquatiques.
  • Conduite de la conception d’installations de gestion des déchets afin de gérer les déchets à faible radioactivité historiques de la région de Port Hope, suite aux décisions prévues concernant la délivrance des permis par la Commission canadienne de sûreté nucléaire en 2009 et 2011.

Parcs Canada

Exécute les programmes liés aux parcs nationaux et aux aires marines nationales de conservation et travaille en vue d’élaborer et de conserver un réseau viable d’aires protégées dans le bassin des Grands Lacs qui présente un intérêt pour les Canadiens. Parmi ces projets figurent les suivants :

  • Collaboration avec le Service canadien de la faune et d’autres organismes pour planifier et mettre en œuvre des mesures visant à protéger et à réhabiliter la sauvagine, les oiseaux de rivage et de marais des Grands Lacs, ainsi que les terres humides et les habitats associés.
  • Collaboration avec Pêches et Océans Canada pour appuyer la réhabilitation des espèces indigènes du lac Supérieur.

Transports Canada

Les travaux se sont poursuivis pour assurer la conformité aux règlements de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada liés à la santé de l’écosystème des Grands Lacs. Transports Canada a entrepris toute une série de programmes d’inspection, de surveillance et de formation, notamment :

  • Monter à bord de navires entrant dans les Grands Lacs pour veiller à leur conformité aux règlements liés à l’eau de ballast.
  • Conduire des analyses biologiques et des évaluations des navires ciblés dans le programme conjoint de visite des navires.
  • Appuyer les entreprises canadiennes intéressées par l’élaboration de programmes de conception d’une technologie pour l’eau de ballast, conformes aux normes de rejets d’eau de ballast de l’Organisation maritime internationale.

Infrastructure Canada

Les travaux se sont poursuivis en vue de fournir un financement aux projets d’infrastructure soutenant un environnement plus propre, notamment l’amélioration du traitement des eaux usées, entre autres objectifs. En vertu du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada et grâce au Fonds de stimulation de l’infrastructure, un financement fédéral a été annoncé pour de nombreux projets d’infrastructure des eaux usées situés dans des collectivités bordant les Grands Lacs.

En 2009-2010, en vertu du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada, ainsi que du Fonds pour l’infrastructure verte, un financement fédéral total de 264,6 millions de dollars a été annoncé pour appuyer neuf projets situés dans des collectivités proches des Grands Lacs.

Santé Canada

Les travaux se sont poursuivis afin d’améliorer les connaissances en santé environnementale au sein du bassin des Grands Lacs qui peuvent être intégrées aux politiques pour résoudre les risques pour la santé humaine par tous les niveaux de gouvernement. Parmi ces projets figurent les suivants :

  • Élaboration appuyée et facilitée de réseaux de santé publique environnementale dans le bassin des Grands Lacs.
  • Le réseau de santé publique pour les Grands Lacs a organisé un atelier de surveillance de la santé environnementale pour le personnel du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et municipaux en février 2010 à Toronto (Ontario).
  • Mise en œuvre d’activités destinées à gérer les substances définies dans le Plan de gestion des produits chimiques du Canada qui sont préoccupantes pour le bassin des Grands Lacs.
  • Élaboration d’un cadre sur les sciences de la santé visant à guider et à faciliter les activités de recherche en sciences de la santé, notamment pour les populations du bassin des Grands Lacs.

18. Commentaires sur les écarts :

Environnement Canada : Le financement consacré aux Grands Lacs (PGAL IV) est reçu uniquement par Environnement Canada et par Pêches et Océans Canada, qui contribuent aussi chacun aux services votés ministériels en vue d’atteindre les résultats en vertu de l’Accord Canada-Ontario. Tous les autres partenaires de l’Accord Canada-Ontario (fédéraux et provinciaux) atteignent ses résultats à l’aide du financement ministériel.

Ressources Naturelles Canada : Les dépenses réelles sont moins élevées que prévu pour 2009-2010 en raison du retard dans l’approbation de l’autorisation de passation des marchés pour le projet de gestion des déchets à faible radioactivité à long terme de Port Hope.

Parcs Canada : Les chiffres pour les dépenses prévues et réelles ne sont pas disponibles, étant donné que les systèmes de codage financier de Parcs Canada ne sont pas conçus pour séparer les activités propres aux Grands Lacs.

Santé Canada : Santé Canada soutient les travaux pour l’Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs grâce au Plan de gestion des produits chimiques conjoint d’Environnement Canada et de Santé Canada. Les chiffres précis liés aux ressources ne sont pas disponibles, car ces dépenses ne sont pas suivies séparément dans le système financier de Santé Canada.

Infrastructure Canada : Les programmes fédéraux de financement des infrastructures n’incluent pas d’affectation propre à l’Accord Canada-Ontario.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (s’il y a lieu) :

20. Coordonnées :
Jennifer McKay
Gestionnaire, Bureau de l’environnement des Grands Lacs
Environnement Canada
416-739-5712

Annexe – Énoncés des résultats de l’Accord Canada-Ontario

PRIORITÉ 1 : SECTEURS PRÉOCCUPANTS

Résultat 1.1 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs des eaux usées industrielles ou municipales pour l’atteinte des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants de Nipigon Bay et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.2 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs de sources rurales diffuses, conformément aux critères de radiation, dans le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent.

Résultat 1.3 – Stratégies de gestion des sédiments contaminés élaborées pour le secteur préoccupant de Wheatley Harbour et mises en œuvre dans le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.4 – Élaboration et mise en œuvre de plans de rétablissement des habitats et des populations de poissons et d’espèces sauvages, pour l’atteinte des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants de Wheatley Harbour et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.5 – Mesures efficaces et bien informées devant favoriser la collaboration entre les gouvernements, les collectivités et le public, destinées à attribuer les priorités nécessaires afin de mener à terme les mesures requises pour la radiation et de pouvoir confirmer le rétablissement de l’environnement, dans les secteurs préoccupants de Nipigon Bay, de Jackfish Bay, de Wheatley Harbour et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.6 – Surveillance environnementale et production de rapports pour documenter les améliorations et évaluer le rétablissement de l’environnement.

Résultat 2.1 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs des usines de traitement des eaux usées municipales, des trop-pleins d’égouts unitaires, des eaux pluviales urbaines et des eaux usées industrielles pour l’atteinte des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants des rivières St. Mary’s, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Toronto et sa région, et de la baie de Quinte.

Résultat 2.2 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs de sources rurales diffuses, conformément aux critères de radiation du Plan d’assainissement , dans les secteurs préoccupants des rivières Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton et de Toronto et sa région.

Résultat 2.3 – Réalisation de progrès dans l’élaboration de stratégies de gestion des sédiments destinées à réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine dus aux sédiments contaminés, dans les secteurs préoccupants de Thunder Bay, de Peninsula Harbour, des rivières St. Mary’s, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Port Hope et de la baie de Quinte.

Résultat 2.4 – Élaboration de plans de gestion à long terme et mise en œuvre de mesures prioritaires pour la radiation, afin de promouvoir la restauration et la protection des habitats et des populations de poissons et d’espèces sauvages, dans les secteurs préoccupants des rivières St. Mary’s, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Toronto et sa région, et de la baie de Quinte.

Résultat 2.5 – Établissement d’une collaboration bien fondée et efficace au niveau du gouvernement, des collectivités et du public, afin de mener à terme, avec les priorités nécessaires, les mesures requises pour la radiation dans les secteurs préoccupants, et de confirmer le rétablissement de l’environnement dans ceux-ci.

Résultat 2.6 – Détermination des besoins de surveillance, mise en œuvre des études requises et examen des résultats obtenus afin d’évaluer le rétablissement de l’environnement et de soutenir les stratégies d’assainissement dans les secteurs préoccupants.

PRIORITÉ 2 : POLLUANTS NOCIFS

Résultat 1.1 – Réduction des rejets des substances de la voie 1 au-delà des objectifs atteints en 2005, en visant leur quasi-élimination.

Résultat 2.1 – Réduction des rejets des principaux contaminants atmosphériques.

Résultat 2.2 – Activités coordonnées pour la réduction des rejets d’eaux usées municipales.

Résultat 2.3 – Élaboration et mise en œuvre d’un programme pour une saine gestion des substances chimiques dans le bassin des Grands Lacs.

Résultat 3.1 – Compréhension améliorée des sources, du devenir et des répercussions des polluants dangereux dans le bassin des Grands Lacs.

Résultat 3.2 – Compréhension et prise en compte des risques pour la santé humaine dus aux polluants dangereux dans le bassin des Grands Lacs.

PRIORITÉ 3 : DURABILITÉ DES LACS ET DES BASSINS

Résultat 1.1 - Augmentation de la sensibilisation et de l’appréciation des Grands Lacs et de leurs contributions au bien-être social, économique et environnemental.

Résultat 1.2 - Augmentation des mesures d’intendance en vue d’atteindre un équilibre entre le bien‑être et la prospérité de l’homme et des écosystèmes aquatiques sains.

Résultat 1.3 - Utilisation durable des terres, de l’eau et d’autres ressources naturelles pour profiter des avantages des Grands Lacs à présent et à l’avenir.

Résultat 1.4 - Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur les écosystèmes et les ressources aquatiques des Grands Lacs.

Résultat 2.1 - Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs provenant des eaux usées industrielles et municipales, des trop-pleins d’égouts unitaires et des sources d’eaux pluviales urbaines, en accord avec les mesures précisées dans les plans binationaux d’aménagement panlacustre et les plans d’action binationaux relatifs aux lacs.

Résultat 2.2 - Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs provenant de sources rurales en prenant des mesures précisées  dans les plans binationaux d’aménagement panlacustre et les plans d’action binationaux relatifs aux lacs.

Résultat 2.3 - Repérage des sédiments contaminés et élaboration de plans de gestion des sédiments pour réduire le rejet et l’incidence des contaminants se liant aux sédiments sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs.

Résultat 2.4 - Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.

Résultat 3.1 - Les écosystèmes et les habitats aquatiques des Grands Lacs sont protégés, restaurés et pérennisés en accord avec la planification binationale relative aux Grands Lacs.

Résultat 3.2 - Cheminement vers le rétablissement des espèces indigènes des Grands Lacs en vue de restaurer la santé des écosystèmes aquatiques, en accord avec la planification binationale relative aux Grands Lacs.

Résultat 3.3 - Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur les écosystèmes, les habitats et les espèces aquatiques des Grands Lacs.

Résultat 4.1 - Mise en œuvre du Plan d’action national pour contrer la menace des espèces envahissantes aquatiques dans les Grands Lacs.

Résultat 4.2 - Enrichissement des connaissances concernant les effets nocifs des espèces envahissantes aquatiques sur les écosystèmes aquatiques, les réseaux alimentaires et les espèces des Grands Lacs.

Résultat 5.1 - Les gouvernements et la collectivité des Grands Lacs comprennent les répercussions des changements climatiques sur la composition, la structure et la fonction des écosystèmes des Grands Lacs, y compris la biodiversité (les organismes et leur habitat), la qualité et la quantité de l’eau, la santé humaine et la sécurité (notamment l’accès à l’eau potable), le bien-être social et la prospérité économique.

Résultat 6.1 - Les risques potentiels pour les absorptions d’eau potable des Grands Lacs sont définis et évalués et des mesures précoces sont prises pour écarter les risques.

Résultat 6.2 - Perfectionnement des connaissances et de la compréhension des questions préoccupantes liées à la quantité et à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs en tant que sources d’eau potable.

PRIORITÉ 4 : COORDINATION DE LA SURVEILLANCE, DE LA RECHERCHE ET DE L’INFORMATION

Résultat 1.1 – Programmes de surveillance et de recherche adaptés et exhaustifs.

Résultat 2.1 – Amélioration des rapports sur les conditions environnementales, les changements et les progrès.

Résultat 2.2 – Partage accru des données et des informations entre les gouvernements, les organisations et les habitants du bassin.

 

1. Nom de l'initiative horizontale : Le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), approuvé en mars 2005 (qui a succédé au Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux [PAASCF] sur deux ans).

2. Nom des ministères responsables : Environnement Canada (EC) et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT).

3. Activité de programme des ministères responsables : Les Canadiens et l’environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets (Environnement Canada); élaboration et surveillance d’une politique de gestion (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada).

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux est en vigueur depuis avril 2005. L'ancien Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux sur deux ans a débuté en avril 2003.

5. Date de fin de l’initiative : Le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux devrait continuer jusqu’en 2020. Toutefois, l’approbation de la politique actuelle prend fin le 31 mars 2011.

6. Financement fédéral total alloué (du début à la fin) : 1 775,500 dollars (y compris les coûts d'aménagement de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada) jusqu'au 31 mars 2011.

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) offre un mécanisme à long terme de prise en charge des lieux contaminés fédéraux qui présentent les plus grands risques pour la santé humaine et l'environnement. À la fin de mars 2004, il s'agissait, pour les sites contaminés fédéraux, d'un engagement financier d'environ 3,5 milliards de dollars. Bien que la responsabilité pour les activités effectives de gestion et d'assainissement des lieux en question incombe aux ministères de garde, le programme est coadministré dans l'ensemble par Environnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

8. Résultats communs : Réduire l'engagement financier fédéral et les risques pour la santé humaine et l'environnement, ce qui comprend l'habitat du poisson. Accroître la confiance du public dans la gestion globale des biens immobiliers fédéraux par l'efficacité de la gestion des risques ou des mesures individuelles d'assainissement des lieux contaminés de ressort fédéral.

9. Structure(s) de gouvernance : Le Comité directeur des sous‑ministres adjoints chargé des sites contaminés fédéraux est appuyé par le Comité des directeurs généraux, le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés (GTGLC) et le Secrétariat du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (situé au sein d’Environnement Canada) qui assure la coordination générale des activités en question.

(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Financement total (du début à la fin) 14. Dépenses prévues pour
2009-2010
15. Dépenses réelles pour
2009-2010
16. Résultats prévus pour
2009-2010
17. Résultats atteints
 en 2009-2010
Agriculture et Agroalimentaire Canada Activités d'entreprises Gestion des biens 5 465 649 $ 877 000 $ 810 595 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Agence des services frontaliers du Canada Gestion et orientation organisationnelles Infrastructure et environnement 1 620 212 $ 264 507 $ 247 879 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Agence canadienne d’inspection des aliments s.o. s.o. 183 783 $ 0 $ 0 $ s.o. s.o.
Service correctionnel du Canada Services internes Services de gestion des installations et des biens 10 368 090 $ 2 817 669 $ 895 361 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Environnement Canada Programme de gestions des produits chimiques. Risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environnement 49 161 086 $ 6 506 004 $ 5 269 327 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Risques encourus par les Canadiens et les effets sur l’environnement posés par les substances toxiques et les autres substances nocives 44 900 126 $ 6 640 375 $ 5 463 939 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Total partiel     94 061 213 $ 13 146 379 $ 10 733 266 $    
Pêches et Océans Canada Services internes Services de gestion des biens 78 437 194 $ 22 277 365 $ 21 858 939 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Écosystèmes aquatiques sains et productifs Gestion de l'habitat 21 665 285 $ 3 335 637 $ 3 163 138 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Total partiel     100 102 479 $ 25 613 002 $ 25 022 077 $    
Santé Canada Santé des Premières nations et des Inuits Protection de la santé des Premières nations et des Inuits 7 445 162* 719 429 $ 323 829 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Sites contaminés Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs 43 721 890 $ 4 182 151 $ 4 276 806 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Total partiel     51 167 052 $ 4 901 580 $      
Affaires indiennes et du Nord Canada Intendance fédérale responsable Restauration des sites contaminés 148 254 393 $ 48 873 812 $ 36 810 343 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Terres et ressources du Nord Sites contaminés 685 536 311 $ 132 343 029 $ 112 120 853 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Total partiel     833 790 704 $ 181 216 841 $ 148 931 196 $    
Les ponts Jacques‑Cartier et Champlain Incorporée Gestion de l'infrastructure fédérale des ponts, autoroutes et tunnels ainsi que des biens dans la région de Montréal s.o. 955 672 $ 358 938 $ 94 552 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Marine Atlantique Inc. Gestion ministérielle PASCF (projets) 120 000 $ 50 000 $ 29 148 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Commission de la capitale nationale Gestion des biens immobiliers Gestion des terres et des biens immobiliers 8 600 052 $ 2 295 000 $ 2 295 000 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Défense nationale Contribuer au Canada et à la collectivité internationale Contribuer à la collectivité internationale conformément aux intérêts et aux valeurs du Canada 380 070 345 $ 57 133 697 $ 62 030 559 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Conseil national de recherche du Canada Services internes Activités environnementales 4 835 000 $ 2 380 000 $ 2 564 082 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Ressources naturelles Canada Gestion ministérielle L'apport d'analyses et de conseils stratégiques pertinents et opportuns quant à la prise de décisions sur les priorités gouvernementales et les responsabilités ministérielles 27 915 807 $ 17 650 000 $ 6 871 047 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Parcs Canada Conserver les ressources patrimoniales Gestion et restauration actives 38 814 369 $ 11 653 802 $ 10 577 140 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Gestion des locaux et des avoirs fédéraux Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (projets) 26 360 173 $ 8 535 964 $ 8 414 143 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
PASCF (services d'experts) 5 450 000 $ 900 000 $ 816 334 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Total partiel     31 810 173 $ 9 435 964 $ 9 230 477 $    
Gendarmerie royale du Canada Infrastructure ministérielle   23 100 214 $ 5 797 330 $ 4 974 127 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Transports Canada Politiques, programmes et infrastructure de soutien au développement durable Programmes environnementaux 150 768 925 $ 30 628 840 $ 21 200 981 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada Élaboration et surveillance de la politique de gestion Actifs et services acquis 2 747 200 $ 480 229 $ 479 039 $ Voir ci‑dessous Voir ci‑dessous
Tous les partenaires fédéraux (à l’exception des locaux de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada) 1 766 496 939 $ 366 700 778 $ 311 587 161 $    

16. Résultats prévus pour 2009‑2010 :

Agriculture et Agroalimentaire Canada : Restauration et gestion des risques de 1 projet (1 site).

Agence des services frontaliers du Canada : Restauration et gestion des risques de 1 projet (1 site).

Service correctionnel du Canada : Restauration et gestion des risques de 2 projets (2 sites).

Environnement Canada (gardien) : Restauration et gestion des risques de 4 projets (154 sites); évaluation d’environ 445 sites.

Environnement Canada (secrétariat et soutien d’experts) :

Secrétariat : Appuie le Comité directeur des sous‑ministres adjoints et le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés (GTGLC), gère les aspects non financiers du programme, y compris la gestion du processus de sélection du projet, du développement et de l’entretien de sites Internet ainsi que l’établissement de rapports sécurisés.

Soutien d’experts : Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens et au secrétariat du PASCF relativement à l’évaluation des risques écologiques des sites contaminés fédéraux; prestation d’une formation et d’une orientation sur l’évaluation des risques écologiques.

Pêches et Océans Canada (gardien) : Restauration et gestion des risques de 74 projets (108 sites); évaluation d’environ 1 014 sites.

Pêches et Océans Canada (soutien d’experts) : Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens relativement à la gestion des risques des sites contaminés fédéraux; participation au processus de présentation de projet, notamment l’examen des renseignements présentés par les gardiens; élaboration d’outils techniques.

Santé Canada (gardien) : Restauration et gestion des risques de 7 projets (7 sites).

Santé Canada (soutien d’experts) : Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens relativement à la gestion des risques pour la santé humaine que posent les sites contaminés fédéraux; prestation d’une formation et d’une orientation sur l’évaluation des risques pour la santé humaine; participation au processus de présentation de projet, notamment l’examen des renseignements présentés par les gardiens.

Affaires indiennes et du Nord Canada (Affaires indiennes et inuites) : Restauration et gestion des risques de 37 projets (83 sites); évaluation d’environ 2 797 sites.

Affaires indiennes et du Nord Canada (Affaires du Nord) : Restauration et gestion des risques de 27 projets (30 sites); évaluation d’environ 55 sites.

Les ponts Jacques‑Cartier et Champlain Incorporée : Restauration et gestion des risques de 1 projet (1 site).

Marine AtlantiqueInc. : Évaluation de 1 site.

Commission de la capitale nationale : Restauration et gestion des risques de 3 projets (3 sites).

Défense nationale : Restauration et gestion des risques de 42 projets (95 sites); évaluation d’environ 44 sites.

Conseil national de recherche du Canada : Restauration et gestion des risques de 2 projets (2 ites); évaluation d’environ 3 sites.

Ressources naturelles Canada : Restauration et gestion des risques de 1 projet (6 sites); évaluation d’environ 16 sites.

Parcs Canada : Restauration et gestion des risques de 6 projets (7 sites); évaluation d’environ 10 sites.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (gardien) : Restauration et gestion des risques de 10 projets (10 sites); évaluation d’environ 20 sites.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (soutien d’experts) : Mise au point d'outils de gestion de projet, diffusion de l’information concernant les innovations technologiques et les technologies utilisées dans le cadre de projets individuels.

Gendarmerie royale du Canada : Restauration et gestion des risques de 4 projets (4 sites); évaluation d’environ 2 sites.

Transports Canada : Restauration et gestion des risques de 15 projets (15 sites); évaluation d’environ 4 sites.

Secrétariat du Conseil du Trésor : Assure la conformité aux politiques du Conseil du Trésor sur la gestion des sites contaminés fédéraux, examine les aspects financiers des propositions, administre les fonds et offre des conseils à Environnement Canada sur la surveillance des progrès accomplis dans l'ensemble du gouvernement.

17. Résultats atteints en 2009‑2010 :

Agriculture et Agroalimentaire Canada : Restauration et gestion des risques de 5 sites; évaluation de 18 propriétés (32 sites).

Agence des services frontaliers du Canada : Contamination du sol et des eaux souterraines de Pleasant Camp, point d’entrée en Colombie‑Britannique, a réduit considérablement le système de restauration sur place. Le « rendement » découlant de la restauration a diminué considérablement en 2009‑2010 compte tenu de la diminution du panache de contamination, tel que prévu. La restauration in situ active a cessé et l’étendue de la contamination restante a été quantifiée grâce à une évaluation détaillée du site. Le site sera surveillé dans le cadre d’un plan continu de gestion des risques.

Service correctionnel du Canada : Restauration et gestion des risques de 3 sites; évaluation de 15 sites.

Environnement Canada (Gardien) : Restauration et gestion des risques de 9 projets (58 sites); évaluation de 46 propriétés (198 sites).

Environnement Canada (secrétariat et soutien d’experts) :

Le secrétariat :

  1. Préparation de documents sur le financement annuel pour l’approbation du ministre.
  2. Conception et coordination du processus de présentation de projets pour 2000‑2010.
  3. Prestation de services continus de secrétariat au groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés (GTGLC) et aux comités directeurs sur les sites contaminés fédéraux.
  4. Mise en œuvre au cours de la première année des activités du Plan d’action accéléré pour les sites contaminés fédéraux dans le cadre du Plan d’action économique du Canada (PAEC).
  5. Élaboration de la proposition pour le renouvellement du programme, aux fins de présentation au Cabinet à l’automne de 2010‑2011.

Soutien d’experts :

  1. Prestation d’une orientation rigoureusement scientifique et de conseils d'experts à 19 ministères gardiens pour la gestion de leurs sites de manière à éliminer ou à minimiser le risque pour l'environnement.
  2. Examen des exigences relatives à l’admissibilité pour plus de 230 projets/sites afin d’assurer que les projets de restauration et de gestion des risques sont admissibles au financement.
  3. Élaboration et prestation d’une formation nationale pour les gardiens sur l’examen des rapports d’évaluation des risques écologiques et sur les mesures pour l’assurance de la qualité et le contrôle de la qualité qui s’appliquent aux sites contaminés.
  4. Documents d’orientation supplémentaires sur l’évaluation des risques écologiques des sites contaminés complétés ou sur le point de l’être.
  5. Élaboration, en collaboration avec le secrétariat exécutif de Pêches et Océans Canada, du système de classification du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux pour les sites aquatiques contaminés et un cadre pour traiter et gérer ces sites.

Pêches et Océans Canada (gardien) : Restauration et gestion des risques de 167 projets (224 sites); évaluation de 1 547 sites.

Pêches et Océans Canada (soutien d’experts) :

  1. Prestation de conseils d’expert et d’une orientation sur les options pour la restauration et la gestion des risques pour environ 97 projets.
  2. Prestation de conseils sur la durabilité des ressources en poissons locaux pour environ 261 projets.
  3. Prestation d’une contribution aux documents d’orientation sur l’évaluation des risques écologiques des sites contaminés.
  4. Élaboration du système de classification des sites aquatiques (SCSA) et élaboration et prestation d’une formation nationale à l’équipe nationale de soutien d’experts, aux gardiens et autres intervenants au système de classification des sites aquatiques afin d’assurer un usage uniforme à l’échelle nationale.
  5. Élaboration d’un cadre pour traiter et gérer les sites aquatiques contaminés dans le cadre du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux.

Santé Canada (gardien) : Santé Canada a effectué 3 évaluations environnementales de sites en Colombie‑Britannique et a collaboré à 1 projet de restauration en Ontario et à 2 projets au Manitoba.

Santé Canada (soutien d’experts) :

  1. Prestation de conseils d’experts et d’une formation sur l’évaluation des risques pour la santé humaine, la gestion des risques et la participation du public pour les ministères gardiens dans le cadre du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux par la Division des sites contaminés de Santé Canada.
  2. Élaboration de lignes directrices sur la qualité du sol et élaboration d’un protocole pour la poussière intérieure et les sédiments.
  3. Élaboration de documents d’orientation ‑ 1) orientation sur l’évaluation des risques pour la santé humaine, y compris l’évaluation préliminaire et détaillée des risques, l’intrusion de vapeurs, les valeurs toxicologiques de référence de toxicité (VTR), la liste de vérification de l’évaluation par les pairs, l’orientation sur l’air supplémentaire et l’énoncé des travaux modèle pour l’évaluation des risques; 2) participation du public; 3) enquêtes sur le terrain.
  4. Soutien à la recherche dans les domaines de la bioaccessibilité/biodisponibilité et autres études directement applicables à l’élaboration de lignes directrices, à l’évaluation des risques pour la santé humaine et à la gestion des risques associés aux sites contaminés au Canada.
  5. Examen de projets et présentation de sites afin de déterminer l’admissibilité pour du financement.

Affaires indiennes et du Nord Canada (Affaires indiennes et inuites) : Restauration de 160 sites; évaluation de 111 sites.

Affaires indiennes et du Nord Canada (Affaires du Nord) : En 2009‑2010, la phase 1 d’une évaluation de site a été entreprise sur 155 sites aux Territoires du Nord‑Ouest. De plus, sur 21 sites, on a complété les phases I et II des évaluations au Nunavut. Pour terminer, on a complété les phases II et III des évaluations sur 16 sites en 2009‑2010. Par conséquent, le Programme a complété une certaine forme d’évaluation sur 191 sites (155 sur des sites qui n’ont jamais été évalués auparavant, et 36 évaluations plus rigoureuses) en 2009‑2010. En 2009‑2010, 20 projets ont été examinés pour la phase de restauration (étape 8 ou 9 du processus en 10 étapes du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux).

Les ponts Jacques‑Cartier et Champlain Incorporée : Réalisation d’évaluations géotechniques et hydrogéologiques de sites, début de la préparation des spécifications détaillées (devant être terminées en 2010‑2011).

Marine Atlantique Inc. : Phases I et III de l’évaluation environnementale de site complétées et mises à jour pour le site de la gare maritime de Bar Harbor (Maine).

Commission de la capitale nationale : Restauration et gestion des risques de 5 projets (8 sites); évaluation de 40 sites.

Défense nationale : Restauration et gestion des risques de 60 projets (79 sites) et travaux complétés sur 9 sites; évaluation de 54 projets (111 sites) et travaux complétés sur 31 sites.

Conseil national de recherche du Canada : Restauration et gestion des risques de 2 projets (2 sites); évaluation de 5 sites.

Ressources naturelles Canada : Restauration et gestion des risques de 1 projet (6 sites); évaluation de 14 sites et une évaluation des risques.

Parcs Canada : Restauration et gestion des risques de 29 projets (41 sites); évaluation de 46 projets (74 sites).

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (Gardien) : 34 évaluations environnementales de site complétées et 7 projets de restauration et de gestion des risques complétés.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (soutien d’experts) : Soutien à l’élaboration d’un outil indicateur de réduction des risques et au processus de fermeture de site en collaboration avec le ministère expert, Environnement Canada; prestation de cinq séances de formation lors de l’atelier national sur les sites contaminés fédéraux; participation à RemTech et engagement des fournisseurs de services externes; soutien à l’organisation, à l’examen des documents techniques, et coprésidence de l’atelier national sur les sites contaminés fédéraux; entretien annuel de Guide d’orientation pour la sélection de technologies (GOST) et prestation de 7 séances de formation régionales relatives à cet outil; préparation de profils de technologies innovatrices, d’études de cas, et élaboration de documents de commercialisation connexes; élaboration des prévisions de la demande pour le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux pour l’exercice financier 2010‑2012; participation aux groupes de travail interministériels régionaux (GTIR) et au Comité des directeurs généraux, le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminé; consultations avec les gardiens fédéraux principaux portant sur les outils et les modèles de gestion de projet du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux; élaboration de l’outil d’évaluation durable avec le soutien d’experts d’Environnement Canada et l’outil d’établissement des coûts associés aux sédiments; soutien du ministère expert Environnement Canada en aidant à l’élaboration de document de formation et à l’embauche d’un consultant pour offrir une série d’ateliers sur l’assurance et de la qualité et le contrôle de la qualité; coordination des processus de dotation collective avec les autres gardiens fédéraux.

Gendarmerie royale du Canada : Restauration et gestion des risques de 9 projets (10 sites); évaluation de 240 sites.

Les résultats atteints sont plus importants que prévu. Les projets planifiés dans le rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2009‑2010 ont été effectués en 2008‑2009 étaient planifiés avant le Plan d’action économique du Canada (PAEC). Une fois que le PAEC a été entrepris et que le financement accéléré est devenu disponible, de nombreux autres projets d’évaluation et de restauration que ceux qui étaient prévus dans le rapport sur les plans et les priorités de 2009‑2010 ont été entrepris.

Transport Canada : Transports Canada a entrepris 26 projets de restauration et de gestion des risques en 2009‑2010, desquels 10 projets ont été accélérés dans le cadre du Plan d’action économique du Canada. Dans le même ordre d’idées, 48 projets d’évaluation de sites environnementaux ont été entrepris, dont 33 étaient accélérés.

Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada :

  1. Soutien aux gardiens et au Secrétariat du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux d’Environnement Canada pour assurer que l’élaboration et la mise en œuvre de la première année des activités accélérées du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux dans le cadre du Plan d’action économique du Canada étaient uniformes avec les politiques du Conseil du Trésor sur la gestion des sites contaminés fédéraux.
  2. Soutien à Environnement Canada dans l’élaboration d’une proposition pour le renouvellement du programme, aux fins de présentation au Cabinet à l’automne 2010‑2011.
  3. Examen des aspects financiers des propositions et administration des fonds du PASCF.
  4. Administration de l’inventaire des sites contaminés fédéraux.
  5. Coordination de la planification pour l’atelier sur les sites contaminés fédéraux de mai 2010.

18. Remarques sur les écarts :

Agriculture et Agroalimentaire Canada : Les dépenses associées aux projets ont été moins importantes que les coûts évalués. La dotation d’un employé pour la gestion du programme des sites contaminés du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux a été retardée.

Agence des services frontaliers du Canada :

Service correctionnel du Canada : L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles du Service correctionnel du Canada est de 1 922 308 dollars. Il y a eu un transfert de 250 000 dollars au Conseil national de recherche du Canada dans le Budget supplémentaire des dépenses (B). Un montant de 1 500 000 dollars a été reporté au prochain exercice financier. Un montant de 172 308 dollars n’a pas été utilisé. Le principal facteur expliquant l’écart est que les autres évaluations de sites possiblement contaminés indiquaient qu’ils étaient beaucoup moins contaminés que prévu, ce qui a entraîné moins de dépenses pour la restauration.

Environnement Canada (gardien) : L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles d’Environnement Canada pour 2009‑2010 est de 1 236 677 dollars, desquels 500 000 dollars ont été transférés à Parcs Canada dans le Budget des dépenses supplémentaires (C). L’écart restant de 736 677 dollars peut être attribué aux projets nordiques et éloignés qui n’ont pas été réalisés comme prévu en raison de problèmes inattendus tels que les déplacements, le facteur temps et la température. Les coûts réels d’autres projets d’Environnement Canada ont également été moins élevés que le budget prévu.

Environnement Canada (secrétariat et soutien d’experts) : Un montant de 1 176 436 dollars provenant du programme n’a pas été utilisé en raison de retards dans la dotation et l’achèvement des contrats en partie à cause de travaux imprévus requis pour appuyer les engagements du programme dans le cadre du Plan d’action économique du Canada.

Pêches et Océans Canada (gardien) : Les dépenses réelles pour 2009‑2010 diffèrent du montant approuvé pour 2009‑2010 en raison de cas de péremption mineure dans les fonds alloués au projet et aux salaires. Le cas de péremption mineure dans les fonds alloués au projet découlait des projets entrant dans le budget, alors que le cas de péremption mineure dans les fonds alloués aux salaires était attribuable à l’incapacité de doter les postes au début de l’exercice financier.

Pêches et Océans Canada (soutien d’experts) : Le secrétariat exécutif de Pêches et Océans Canada a dépensé 95 % des fonds alloués, laissant un montant de 172 499 dollars non utilisé au cours de l’exercice financier de 2009‑2010.

Santé Canada (gardien) : Projets : L’achèvement de quatre projets de restauration en Ontario n’a pas fonctionné comme prévu parce que les communautés des Premières nations n’ont pas signé les accords de contribution pour ces travaux. Les projets de restauration ne représentaient pas une priorité pour ces communautés en 2009. Un des projets de restauration devait être terminé à la suite de l’installation d’un nouveau système de réservoirs de carburant. L’installation a été retardée et n’a pas été effectuée en 2009, retardant donc également le projet de restauration.

*Financement : Le Ministère a décidé de ne pas accéder à un montant de 921 600 dollars par le truchement d’une attribution de 1,8 million de dollars du mandat du gouverneur général, et d’utiliser plutôt 617 272 dollars dans les fonds de Santé Canada (ne faisant pas partie du PASCF). Le total des fonds alloués du PASCF (du début à la fin) dans la colonne 13 s’élève donc à 6 746 051  dollars (7 445 162  dollars moins 617 272 dollars).

Santé Canada (soutien d’experts) : L’écart de 94 655 dollars a été administré à l’interne.

Affaires indiennes et du Nord Canada (Affaires indiennes et inuites) : Un montant 10 075 158 dollars a été reporté et 1 988 311 dollars ont été administrés parce que quelques projets de restauration de grande valeur n’ont pas été réalisés comme prévu. Les raisons qui ont entravé leur réalisation étaient des préoccupations relatives à la santé et à la sécurité sur un site important, une élection non prévue dans une réserve, et des conflits entre Affaires indiennes et du Nord Canada, la société d’experts‑conseils et la Première nation.

Affaires indiennes et du Nord Canada (Affaires du Nord) : Notre programme comptait 112 120 853 dollars de dépenses. Un surplus de 16 500 000 dollars a été reporté à 2010‑2011, et 2 025 560 dollars ont été demandés pour un report tardif dont nous attendons l’approbation du Conseil du Trésor et du ministère des Finances. De plus, nous n’avons pas utilisé un montant de 1 776 616 dollars.

Les ponts Jacques‑Cartier et Champlain Incorporée : Des retards ont été causés par l’enquête supplémentaire requise recommandée par le consultant préparant les spécifications détaillées. Le budget qui n’a pas été utilisé a été reporté à 2010‑2011.

Marine Atlantique Inc. : Un projet a été présenté pour obtenir des soumissions et les consultants ont été en mesure de terminer l’évaluation en respectant le budget prévu réel (ci‑dessous).

Défense nationale : Les augmentations dans les « Dépenses prévues pour 2009‑2010 » peuvent être attribuées au montant supplémentaire de 5 millions de dollars transféré à la Défense nationale par Ressources naturelles Canada. Pour les fonds attribués à la gestion de projet et les fonds attribués à l’évaluation, 896 862 dollars sur 1 million et 5 630 915 dollars sur 6 millions ont été dépensés respectivement. Tous les fonds alloués à la restauration et à la gestion des risques ont été dépensés, y compris le montant supplémentaire de 5 millions de dollars et les fonds restants pour l’évaluation, pour un total de 55 502 782 dollars (50 133 697 dollars prévus + 5 000 000 de dollars supplémentaires provenant de Ressources naturelles Canada + 369 085 dollars de fonds restants pour l’évaluation). Par conséquent, le montant total dépensé est de 62 030 559 dollars (896 862 dollars pour la gestion de projet + 5 630 915 dollars pour l’évaluation + 55 502 782 dollars pour la restauration et la gestion des risques).

L’augmentation du nombre de projets et les changements dans le nombre de sites indiqués dans les « Résultats prévus pour 2009‑2010 » peuvent être attribués à la restructuration des projets et des sites connexes, ainsi qu’à une augmentation du financement disponible (c.‑à‑d. le transfert de Ressources naturelles Canada de 5 millions de dollars à la Défense nationale) qui a permis la réalisation de travaux supplémentaires. Dans le même ordre d’idées, le nombre de sites reportés comprend seulement les sites sur lesquels des travaux ont été effectués ou complétés en 2009‑2010.

Conseil national de recherche du Canada : Le Conseil national de recherche du Canada a reçu 250 000 dollars du service correctionnel du Canada qui ont été dépensés pour la restauration et la gestion des risques. Un montant de 65 918 dollars n’a pas été utilisé.

Ressources naturelles Canada : Un montant de 5 000 000 de dollars a été transféré au programme des sites contaminés du ministère de la Défense nationale et 5 778 953 dollars n’ont pas été utilisés.

Parcs Canada : Parcs Canada a reçu un montant supplémentaire de 2 374 785 dollars provenant de transferts d’Environnement Canada (500 000 dollars), de Transports Canada (1 200 000 dollars) et de la Gendarmerie royale du Canada (674 785 dollars) dans le Budget des dépenses supplémentaires (C). Un montant supplémentaire de 1 091 210 dollars a été reporté de 2008‑2009 et un montant de 586 500 dollars provenant des présentations pluriannuelles précédentes a augmenté les dépenses prévues de 2009‑2010 à 15 706 297 dollars. Parcs Canada a reporté 5 129 157 dollars en raison d’une dotation tardive, des coûts des projets moins élevés que prévu et des projets qui n’ont pas été réalisés pour des motifs imprévus.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (gardien) : 99 % du budget à été dépensé. L’écart de 1 % est dû à l’annulation tardive d’un projet d’évaluation.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (soutien d’experts) : Un montant de 83 666 dollars n’a pas été utilisé.

Gendarmerie royale du Canada : Alors que les dépenses prévues pour 2009‑2010 pour la GRC étaient de 5 797 330 dollars, les dépenses réelles étaient de 4 974 127 dollars. L’écart de 823 203 dollars peut s’expliquer par les facteurs suivants : deux transferts à Parcs Canada totalisant un montant de 674 785 dollars (un de 50 000 dollars et l’autre de 624 785 dollars), un report de fonds pour la gestion de programme de 130 200 dollars et 18 218 dollars de fonds non utilisés.

Transports Canada : Un montant de 1 200 000 dollars a été transféré à Parcs Canada par le truchement du Budget supplémentaire des dépenses. Une somme de 600 753 dollars de fonds accélérés n’a pas été utilisée. On demandera à ce qu’un montant de 7 627 106 dollars de fonds de base soit reporté de 2009‑2010 à 2011‑2012.

Secrétariat du Conseil du Trésor : Le SCT a dépensé 99 % des fonds alloués, n’utilisant pas 1 190 dollars au cours de l’exercice finance de 2009‑2010.

19. Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (s'il y a lieu) :

20. Coordonnées : Secrétariat du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux, Division des sites contaminés, 15e étage, Place Vincent Massey, 351, boul. St‑Joseph, Gatineau (Québec) K1A 0H3 (819‑934‑8153)


Programme de la qualité de l'air

Ministère responsable

Environnement Canada

Activité de programme du ministère responsable
3.3 Programme de la qualité de l'air
Partenaires fédéraux

Ressources naturelles Canada, Transport Canada, Santé Canada, Affaires étrangères et Commerce international Canada, Affaires indiennes et du Nord Canada, Agence de la santé publique du Canada, Conseil national de recherches du Canada, Industrie Canada, Ressources humaines et Développement des compétences Canada.

Date de début
Le 1er avril 2007
Date de fin Le 31 mars 2011

Description


Dans le cadre de son Programme de la qualité de l'air (PQA), le gouvernement du Canada prend des mesures concrètes en vue d'améliorer l'environnement canadien en s'attaquant aux enjeux que posent les changements climatiques et la pollution atmosphériquel1. Depuis 2007, le PQA assure le soutien:

  • d'initiatives réglementaires dans les secteurs des industries, des transports, de la consommation et du commerce.
  • de tout un éventail de mesures de programmes complémentaires qui favorise la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'amélioration de la qualité de l'air dans les endroits intérieurs, la diminution des répercussions des changements climatiques et l'engagement du Canada sur la scène internationale.

Le PQA est géré selon un cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de présentation de rapports. Ce cadre facilite l'examen exhaustif et systématique de la planification du rendement financier et non financier du PQA et de la présentation des rapports sur celle-ci. Depuis 2007, l'évolution du travail du PQA est rendue publique en conformité avec ce cadre horizontal.

Depuis 2007, le financement du PQA est passé de 1,9 milliards de dollars à 2,57 milliards de dollars. Le financement du PQA est assujetti au renouvellement à compter du 31 mars 2011 et aux décisions gouvernementales relatives à sa prolongation ou à son augmentation. Les résultats de ces décisions seront donc illustrés dans les futurs exercices budgétaires.

À la fin de la troisième année (le 31 mars 2010) de son mandat de quadriennal, les dépenses cumulatives réelles pour les trois premières années s'élevaient à 1340,4 millions de dollars2 par rapport aux dépenses cumulatives prévues de 1553,8 millions de dollars pour cette même période. Le total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux au cours de l'exercice 2010-2011 s'élève à 951,3 millions de dollars3.

Depenses prévues et actuelles

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1Le Canada annonce la cible de réduction des émissions visée au titre de l'accord de Copenhague: http://www.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=714D9AAE-1&news=EAF552A3-D287-4AC0-ACB8-A6FEA697ACD6 (Le 1er février 2010)

2Les Rapports horizontaux sur le rendement pour le Programme de la qualité de l'air de 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010 sont accessibles au http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/index-fra.asp

3Le Rapport horizontal sur les plans et les priorités pour le Programme de la qualité de l'air de 2010-2011 est accessible au http://www.tbs-sct.gc.ca/est-pre/index-fra.asp

Résultats partagés

Les 45 programmes du PQA se répartissent sous huit thèmes : programme réglementaire sur la qualité de l’air, énergie propre, transport écologique, qualité de l’air intérieur, mesures internationales, adaptation, partenariats ainsi que gestion et responsabilisation. Les résultats partagés de ces programmes sont les suivants :

  • les avantages réalisés dans les domaines de la santé, de l’économie et de l’environnement des Canadiennes et des Canadiens.
  • la réduction des risques pour la santé des Canadiennes, des Canadiens et de l’environnement découlant d’une exposition à la pollution atmosphérique.
  • la réduction des risques pour les collectivités et les infrastructures ainsi que pour la santé et la sécurité des Canadiennes et des Canadiens découlant des changements climatiques.

Résultats atteints en 2009-2010

Pour des résultats consolidés à l’échelle du PQA, veuillez consulter le Rapport sur le rendement du Canada 2009-2010 sur le site Web du SCT : http://www.tbs-sct.gc.ca/ppg-cpr/home-accueil-fra.aspx

Pour de plus amples renseignements sur les résultats obtenus dans le cadre du PQA en 2009-2010, les rapports ci-après illustrent en détail les résultats obtenus au niveau du thème et des programmes.

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

Pour réaliser les objectifs du PQA, les programmes du PQA ont notamment dû relever les défis clés suivants au cours de 2009-2010 :  

  • l’établissement d’une approche générale canadienne aux changements climatiques qui demeure suffisamment souple pour s’harmoniser avec l’approche qui sera adoptée aux États-Unis. Cela a nécessité la préparation de base de nombreuses approches stratégiques possibles.
  • le travail portant sur les répercussions du ralentissement économique qui ont présenté un défi pour certains programmes incitatifs (comme ceux de l’Énergie propre et du Transport écologique) puisque les participants industriels n’étaient pas en mesure de profiter des initiatives fédérales.
Total des fonds approuvés
selon le PQA
Total des dépenses prévues
en 2009-2010

Total des dépenses actuelles
en 2009-2010

Dépenses actuelles déclarées dans le plan d'action économique (PAE) en 2009-2010
2,572,940,366 $* 709,765,617 $ 640,313,053 $

231,653,448 $ (écoÉNERGIE Rénovation)

*Un montant de 18.5 millions de dollars est compris dans le total des fonds approuvés par le PQA en vue d'appuyer les programmes de réglementation de la qualité de l'air et celui-ci est inclus dans les dépenses prévues en 2011-2012.

Pour plus d'information, contacter: Karen Turcotte, directrice exécutive, Programme de la qualité de l'air - Secrétariat de la gestion lié aux résultats, Environnement Canada, (819) 953-5842, Karen.Turcotte@ec.gc.ca

PROGRAMME DE RÉGLEMENTATION DE LA QUALITÉ DE L'AIR - THÈME

Programmes:

ÉNERGIE PROPRE - THÈME

Programmes:

TRANSPORT ÉCOLOGIQUE - THÈME

Programmes:

QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR - THÈME

Programmes:

MESURES INTERNATIONALES - THÈME

Programmes:

ADAPTATION - THÈME

Programmes:

LES PARTENARIATS - THÈME

Programme:

LA GESTION ET LA RESPONSABILISATION - THÈME

Programme:

 

Thème : Programme de réglementation de la qualité de l'air (PRQA)

Ministère responsable

Environnement Canada

Partenaires fédéraux pour le thème Transport Canada, Ressources naturelles Canada, Santé Canada

Résultats attendus des programmes du thème

Résultats immédiats

  • Les secteurs industriels respectent les niveaux d'émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre (GES), afin de se conformer aux règlements, nouveaux ou modifiés, à la date exigée.
  • Le parc de véhicules et de moteurs automobile du Canada brûlera moins de carburant et sera plus propre en raison des nouveaux règlements qui seront mis en place à compter de 2011 sur la consommation de carburant des véhicules et des nouvelles normes sur le contrôle des émissions appliquées aux modes de transport réglementés et aux moteurs utilisés et vendus au Canada.
  • Les citoyens canadiens ont accès à des produits plus écologiques et éco-énergétiques, étant donné que les produits vendus au Canada sont conçus et fabriqués conformément aux nouveaux règlements sur l'efficacité énergétique et l'environnement.
  • Amélioration de la qualité de l'air suite à la prise de nouvelles lignes directrices fédérales sur l'acceptabilité des niveaux de contaminants dans l'air intérieur et suite au déploiement et la publication à grande échelle d'une stratégie nationale sur la gestion des risques liés au radon.
  • Le système de l'obligation de déclaration est amélioré et celui de la conformité est facilité pour les personnes réglementées, étant donné que ces processus sont simplifiés à l'échelle nationale, avec un système de rapport à guichet unique et la mise en place de mécanismes de conformité souples.

Résultats intermédiaires

  • Les émissions du Canada ont été réduites des niveaux de 2005, tout en maintenant le caractère concurrentiel des secteurs réglementés du Canada.
    • Pour les polluants atmosphériques ciblés : principalement les matières particulaires (MP), NOx , SOx , les COV et certains en particulier, tels que NH3 , Hg, benzène, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH), les fluorures.
    • Pour les GES (tels que les équivalents de CO2).

Résultats finaux

  • Amélioration de la santé humaine et de la qualité de l'environnement
    • En raison de la réduction d'émission de polluants atmosphériques intérieurs et extérieurs et de GES.

Résultats attendus par les programmes en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_Thème

Résultats atteints par les programmes 2009-2010

Pour appuyer la réduction des émissions atmosphériques, des progrès ont été réalisés en ce qui concerne l’avancement des approches visant à réduire les émissions de GES des secteurs industriels dans le contexte d’un régime nord-américain de plafonnement et d’échange de droits, y compris l’élaboration d’une politique d’harmonisation et le soutien à la prise de décisions par une analyse et une consultation sensées. De plus, un ensemble préliminaire de règles et de directives relatives au Système compensatoire du Canada été publié en juin 2009.

Une analyse économique complète des approches nationales et internationales du Canada sur les changements climatiques a été entreprise. Au Canada, des analyses de l’impact économique, des approches visant à réduire les émissions dans des secteurs sélectionnés ont été entreprises pour soutenir les décisions politiques clées ainsi que l’élaboration d’énoncés d’incidence sur l’évaluation réglementaire. En ce qui concerne les questions d’ordre international, l’analyse a été axée sur les conséquences d’une harmonisation avec l’approche des États-Unis (É.-U.) et les conséquences d’adopter diverses propositions internationales ayant émergé avant la conférence de Copenhague sur les changements climatiques. L’analyse des solutions de rechange au régime nord-américain de plafonnement et d’échange de droits a également été entreprise.

Environnement Canada (EC) travaille en étroite collaboration avec les provinces et les territoires à mesure que notre approche de réduction des GES continue d’être élaborée. Des accords de principe sur les changements climatiques ont été conclus avec la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique. EC a lancé un groupe de travail dirigé par le sous-ministre adjoint afin d’assurer la coordination fédérale, provinciale et territoriale des approches canadiennes en matière de changements climatiques. EC a par ailleurs dirigé un processus poussé d’une durée de plusieurs mois auquel ont participé d’autres ministères fédéraux, des provinces, l’industrie et des organisations non gouvernementales provenant d’une grande diversité de secteurs industriels, donnant lieu à un niveau sans précédent de collaboration avec d’autres ordres de gouvernements et intervenants afin d’élaborer une approche intégrée d’amélioration de la qualité de l’air. Une proposition d’un système de gestion de l’air a été finalisée et soumise à l’examen des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux.

À l’appui des mesures réglementaires, des évaluations scientifiques approfondies des polluants atmosphériques, de la qualité de l’air, des GES et des changements climatiques ont été entreprises. Ces activités ont permis de décrire les sources d’émissions et les tendances, les concentrations atmosphériques de polluants et de GES, leurs conséquences sur l’environnement et la santé humaine et les avantages prévus des mesures réglementaires visant à réduire les émissions atmosphériques. Ces évaluations permettent au gouvernement de déterminer si les mesures prises par lui et par d’autres sont efficaces pour réduire les risques liés aux émissions atmosphériques pour les humains et leur environnement. En outre, EC a élargi ses activités de surveillance, continué de mettre à jour ses systèmes de gestion des données et de surveillance, amélioré sa capacité analytique et perfectionné sa capacité de prévision fondée sur la modélisation atmosphérique. (Voir l'Inventaire canadien des gaz à effet de serre pour 2008: résumé des tendances: 1990-2008: page 1. (http://www.ec.gc.ca/ges-ghg/0590640B-87F7-449A-AA8F-D5674A7BAC57/2010 R%E9sum%E9 annuel des tendances.pdf)

Pour que le secteur des transports soit plus efficace et plus propre, le gouvernement du Canada a tenu des consultations auprès d’intervenants sur la réglementation relative aux moteurs marins, aux véhicules récréatifs hors route et aux moteurs diesels lourds routiers et hors route. Les règlements proposés sont actuellement mise à jour afin que leur harmonisation avec ceux des É.-U. soit conservée.

La mise en œuvre d’un règlement relatif aux émissions des véhicules et des moteurs s’est poursuivie, notamment par des analyses d’émissions. Le gouvernement a travaillé en étroite collaboration avec l’Environmental Protection Agency (EPA) des É.-U. et leurs services d’exécution dans le cadre d’activités d’administration réglementaire visant à éviter le chevauchement.

Un avis d’intention d’élaborer des règlements sur les émissions de GES en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999 pour les véhicules utilitaires légers a été publié.

Le gouvernement continue d’appuyer le protocole d’entente avec l’Association des chemins de fer du Canada sur la réduction des émissions dans le secteur ferroviaire. Le protocole d’entente, en vigueur de 2006 à 2010, a engendré des réductions considérables des émissions de polluants atmosphériques. En 2008, on a noté une amélioration de 23,3 % de l’intensité des émissions de GES liées aux opérations totales des trains de marchandises, comparativement à la valeur de référence de 1990.

Pour que les produits de consommation soient plus sûrs et plus écoénergétiques, deux règlements contrôlant la concentration en composés organiques volatils (COV) des produits de finition automobile et des revêtements architecturaux ont été finalisés et contribueront à diminuer la formation d’ozone troposphérique et de smog au Canada. Des consultations et des analyses ont été entreprises pour déterminer le prochain groupe de produits commerciaux et de consommation à cibler relativement aux réductions des COV et, ainsi, l’inclure dans le programme fédéral futur de réduction des COV.

Pour améliorer la qualité de l’air des maisons et des immeubles au Canada, 9 000 participants ont été recrutés pour l’étude pancanadienne sur le radon en 2009-2010. Des trousses ont été expédiées aux participants accompagnées de directives, d’un questionnaire et d’un détecteur de radon, et on a observé un taux de réponse d’environ 75 % au terme de la période d’analyse de trois mois. L’analyse des détecteurs de radon sera effectuée par le Laboratoire national du radon, de même que les analyses des essais menés dans les immeubles fédéraux.

Plus de 60 engagements sur le radon ont été conclus avec des intervenants d’organisations non gouvernementales, du milieu de la santé, des industries de la construction et de l’immobilier, d’autres ministères, d’autres ordres de gouvernement et du public. Le taux de consultation des sites Web de Santé Canada (SC) sur le radon a augmenté de plus de 50 % et plus de 200 000 brochures sur le radon ont été distribuées au Canada. De l’information sur le radon peut être obtenue à tous les centres de Service Canada à travers le pays.

SC a initié un programme canadien de certification pour l'homologation des mesures du radon et des fournisseurs de services d'atténuation du radon qui travaillent au Canada. Ce programme permettra de s'assurer que les services reliés au radon qui sont offerts aux propriétaires canadiens seront de haute qualité et que les fournisseurs de ces services auront une bonne formation. Dans le cadre de ce programme, SC collabore avec la National Environmental Health Association et le National Radon Safety Board (NEHA-NRPP). Un protocol d'entente a été institué en 2009 pour permettre au Conseil canadien des normes de commencer l'évaluation de NEHA-NRPP avec pour objectif de les approuver comme organisme d'homologuation pour le programme canadien de certification au radon.

Pour que les déclarations soient plus précises et pour faciliter la conformité des émissions atmosphériques : En 2009-2010, l’inventaire national des émissions de polluants atmosphériques de 2007 a été publié et les données de l’inventaire 2008 ont été compilées; les niveaux d’émissions de polluants atmosphériques par installation pour 2008, compilés au moyen de l’Inventaire national des rejets de polluants, a été publié; les résumés nationaux conformes des émissions de polluants atmosphériques de 2008 ont été soumis à la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe en vertu de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance. Enfin, dans l’ensemble, la capacité institutionnelle de tenir un système amélioré de surveillance, de reddition de comptes et de déclaration permettant de produire un système national d’inventaire des GES et un rapport d’inventaire national conformes aux normes des Nations Unies a été maintenue.

Un système de déclaration à guichet unique a été élaboré et lancé afin de recueillir des données relatives aux déclarations sur les émissions de GES. L’utilisation de cet outil est actuellement envisagée pour recueillir de l’information sur les GES en collaboration avec les provinces et les territoires. EC a mis en place un groupe de travail fédéral-provincial-territorial dirigé par le Conseil canadien des ministres de l’environnement afin de discuter de cette initiative, de prévenir le chevauchement et de parvenir à une meilleure harmonisation.

Le Canada a répondu aux exigences du Protocole de Kyoto (PK) relativement à l’établissement d’un registre national en lançant le Registre national canadien relatif au PK en février 2010. Ce registre se connecte directement au Relevé international des transactions opéré par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et permettra au Canada d’intégrer le marché international du carbone par l’entremise de ses comptes gouvernementaux. De l’information générale sur le Registre national a été publiée sur le site Web d’EC.

Réussites 2009-2010

Une proposition d'un système complet de gestion de l’air a été élaborée par un processus de collaboration faisant intervenir de multiples intervenants et dirigé par le gouvernement fédéral. Les provinces, les territoires et des intervenants d’une grande variété de secteurs industriels ont été invités à se joindre à cette initiative d’élaboration d’un cadre sur les polluants atmosphériques.

Le Canada a répondu aux exigences du PK relativement à l’établissement d’un registre national et peut, à la suite du lancement du Registre national canadien relatif au PK, intégrer le marché international du carbone par l’entremise de ses comptes gouvernementaux.

Des améliorations ont été apportées aux modèles sur la qualité de l’air, lesquelles aideront à éclairer les mesures réglementaires. De plus, le nouveau modèle de prévision de la qualité de l’air d’EC est entré en fonction en novembre 2009. Ce modèle incorpore une nouvelle technologie aux opérations de prédiction numérique d’EC. Le Canada devient ainsi le premier pays à adopter un modèle météorologique intégrant la chimie à ses programmes opérationnels. Il s’agit de la prochaine génération de modèles qui appuieront les efforts de gestion des questions liées au smog au Canada.

Un nombre considérable d’articles ont été préparés, présentés et publiés dans des revues évaluées par des pairs et présentés lors de conférences scientifiques sur la recherche et l'évalutation des activités menées dans le cadre du PRQA, témoignant de la crédibilité et de la pertinence de l’information scientifique étayant les mesures de réduction des émissions de polluants atmosphériques et de GES.

Des règlements ont été finalisés et mis en œuvre dans le but de limiter les concentrations en COV des produits de finition automobile et des revêtements architecturaux, lesquels contribueront à réduire la formation d’ozone troposphérique et de smog au Canada.

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

La principale difficulté à laquelle le Canada est confrontée dans l’établissement d’une vaste approche en matière de changements climatiques est la nécessité d’être assez souple et de disposer d’analyses pour être préparé à s’aligner à l’approche qui sera ultimement adoptée par les É.-U. Divers éléments de législation énonçant différentes approches macro-économiques, y compris en ce qui a trait au régime de plafonnement et d’échange de droits, ont été publiés. Au cas où aucune de ces législations ne serait adoptée, l’EPA des É.-U. élabore également des règlements sur les émissions de GES spécifiques aux secteurs. Le Canada n’adoptera un régime de plafonnement et d’échange de droits que si les É.-U. déclarent qu’ils en feront de même. Cette position en matière d’harmonisation est également valable pour la réglementation. Le Canada a déjà complété une grande partie du travail fondamental d’analyse et de consultation nécessaire pour se préparer à chacune de ces deux options.

La gestion, dans des délais serrés, de la coordination et de la communication entre un grand nombre d’intervenants clés est un aspect difficile de la plupart des activités du PRQA.

Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA
Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
434,865,749 $ 132,926,327 $ 96,156,461 $

 

Programme : Mesures réglementaires des secteurs industriels

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programmeen 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Des progrès ont été réalisés en 2009-2010 dans la mise en œuvre d’approches de gestion de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre (GES) par le secteur des transports, de l’industrie et d’autres sources. Le gouvernement du Canada a aligné son objectif national de réduction des GES (17 % au-dessous des niveaux de 2005 d’ici 2020) avec celui des États-Unis (É.-U.) et l’a inscrit à l’Accord de Copenhague.

Des progrès ont été réalisés pour faire avancer les approches visant à réduire les émissions de GES produites par les secteurs industriels dans le contexte d’un régime nord-américain de plafonnement et d’échange de droits :

  • Un ensemble préliminaire de règles et de directives relatives au Système compensatoire du Canada a été publié en juin 2009.
  • Un système de déclaration à guichet unique a été élaboré et lancé afin de recueillir des données pour les déclarations sur les émissions de GES.
  • Le Registre national du Canada, une exigence du Protocole de Kyoto, qui se connecte directement au Relevé international des transactions opéré par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a été lancé en mars 2010.

Bien que de nombreuses analyses aient été effectuées sur le régime nord-américain de plafonnement et d’échange de droits, l’un des éléments clés qui guide l’approche du Canada en matière de changements climatiques est que l’économie nord-américaine est intégrée à un point tel qu’il s’avère sensé d’harmoniser et d’aligner un éventail de principes, de politiques, de règlements et de normes. C’est pour cette raison que le Canada n’adoptera un régime de plafonnement et d’échange de droits que si les É.-U. déclarent qu’ils en feront autant. Cette position en matière d’harmonisation est également valable pour la réglementation. Le Canada a déjà mené une grande partie du travail fondamental d’analyse et de consultation nécessaire pour se préparer à chacune de ces deux options.

Environnement Canada (EC) travaille également en étroite collaboration avec les provinces et les territoires à l’élaboration de notre approche de réduction des GES. Des accords de principe sur les changements climatiques ont été conclus avec la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique.

L’automne dernier, les consultations auprès des provinces ont été reprises sous la direction du Conseil canadien des ministres de l’environnement afin de déterminer les principes directeurs appuyant l’élaboration d’un système à guichet unique de déclaration des GES. Une liste de lignes directrices a été finalisée en janvier 2010 et est utilisée pour établir des ententes bilatérales avec les provinces.

Le gouvernement fédéral a complété son travail avec des représentants des provinces, de l’industrie et d’organisations non gouvernementales afin d’élaborer une proposition pour un nouveau cadre de gestion de l’air visant à réduire les émissions de polluants atmosphériques. Le système complet de gestion de l’air propose des normes nationales de qualité de l’air ambiant, des exigences sur les émissions industrielles nationales et une gestion de la pollution de l’air qui prend en considération la qualité locale et régionale de l’air. Ainsi, il fournit des fondements solides pour aller de l’avant dans ce domaine. En intégrant un élément portant sur l’amélioration de la qualité locale et régionale de l’air, le système de gestion complet de l’air aborde directement une faiblesse ciblée par les intervenants dans l’approche proposée par le gouvernement annoncée dans le plan « Prendre le virage » (avril 2007). Le cadre proposé pour le système complet de gestion de l’air a été soumis à l’examen des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux.

Le rapport d’étape de 2007 sur l’Avis obligeant l’élaboration et l’exécution de plans de prévention de la pollution de la part de fonderies et affineries de métaux communs et les usines de traitement du zinc a été publié en mai 2009. Il démontre que la mise en œuvre de plans de prévention de la pollution consiste à réduire les émissions de polluants atmosphériques du secteur, et que l’on s’attend à ce que la plupart des installations atteignent leurs objectifs de 2008.

L’enquête sur la combustion des matières particulaires dans le secteur des produits du bois a été complétée en collaboration avec l’industrie. Elle a conduit à la réévaluation de l’Inventaire national des rejets de polluants pour les matières particulaires (MP), les MP 10 et les MP 2,5 et sert de fondement pour l’évaluation des futures mesures réglementaires dans le secteur des produits du bois.

Le financement relatif au développement du pouvoir réglementaire et aux systèmes de gestion a contribué à la formation des chargés de la réglementation d’EC dans le cadre de la stratégie du ministère de mettre en œuvre la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation. Cela a permis de renforcer la capacité et de perfectionner les connaissances des chargés de la réglementation fédérale.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour
2009-2010
91,846,667 $ 31,160,570 $ 17,978,917 $

 

Programme : Mesures réglementaires du secteur des transports

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_2a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Des consultations avec des intervenants ont été complétées relatives aux règlements finals en matière de moteurs nautiques à allumage commandé et de véhicules récréatifs hors route. Les règlements proposés sont actuellement mise à jour afin que leur harmonisation avec ceux des États-Unis (É.-U.) soit conservée.

Des consultations sur les modifications aux règlements sur les moteurs diesel lourds routiers et hors route ont eu lieu.

La mise en œuvre des règlements relatifs aux émissions des véhicules et des moteurs se poursuit. Cela comprend l’administration d’obligations législatives en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE, 1999) telles que l’enregistrement et le suivi des déclarations d’importation temporaire et l’enregistrement des Avis de défaut. Environnement Canada (EC) travaille en étroite collaboration avec l’Environmental Protection Agency (EPA) des É.-U. et leurs services d’exécution dans le cadre d’activités d’administration réglementaire visant à éviter le chevauchement.

EC a mené plus de 100 analyses d’émission sur 89 véhicules et moteurs ayant donné suite à plus de 50 recommandations aux services d’exécution. EC a également collaboré avec l’EPA des É.-U. dans l’évaluation des véhicules et des moteurs et a échangé des résultats avec cet organisme.

Les hauts fonctionnaires d’EC ont participé à des rencontres du Forum mondial sur l’harmonisation des règlements sur les véhicules et de son groupe de travail sur la pollution et l’énergie à l’appui de l’« Accord concernant l’établissement de règlements techniques mondiaux applicables aux véhicules à roues ainsi qu’aux équipements et pièces qui peuvent être montés et/ou utilisés sur les véhicules à roues » des Nations Unies, dont le Canada est signataire.

Le Programme de réglementation de la qualité de l’air prévoit l’élaboration, par Transport Canada, de règlements sur la consommation de carburant des voitures et des camions légers en vertu de la Loi sur les normes de consommation de carburant des véhicules automobiles. En mars 2009, EC a été chargé d’élaborer des règlements sur les émissions de gaz à effet de serre en vertu de la LCPE (1999). Le ministère a annoncé l’élaboration de règlements en avril 2009 et un avis d’intention a été publié dans la Gazette du Canada, Partie I.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
31,474,967 $ 10,897,521 $ 7,072,653 $

 

Programme : Mesures réglementaires du secteur des transports

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 L'air pur du secteur des transports

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_2b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Réductions d’émissions atmosphériques proposées (chemin de fer)
Le gouvernement a continué d’appuyer le protocole d’entente avec l’Association des chemins de fer du Canada sur la réduction des émissions dans le secteur ferroviaire. Le protocole d’entente, en vigueur de 2006 à 2010, a engendré des réductions considérables des émissions de polluants atmosphériques. En 2008, on a noté une amélioration de 23,3 % de l’intensité des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux opérations totales des trains de marchandises, comparativement à la valeur de référence de 1990.

Transport Canada (TC) a contribué à la préparation du rapport 2008 du Programme de surveillance des émissions des locomotives. Ce rapport devrait être publié vers le milieu de l’année 2010. De plus, TC continue de travailler à l’élaboration de règlements sur les émissions des locomotives pour 2011 en vertu de la Loi sur la sécurité ferroviaire.

Réductions d’émissions atmosphériques proposées (navires)
TC a poursuivi ses consultations techniques en vue de l’élaboration de règlements en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada (2001) afin d’appliquer des normes plus strictes en matière d’émissions de polluants atmosphériques.
 
Le ministère a appuyé l’élaboration d’une zone nord-américaine de contrôle des émissions, en collaboration avec les États-Unis et la France, ainsi que la présentation de la proposition à l’Organisation maritime internationale (OMI). De plus, le ministère a continué de participer à l’OMI afin de faire avancer l’élaboration de mesures mondiales uniformes destinées à réduire les émissions de GES des navires.

Réductions d’émissions atmosphériques proposées (véhicules à moteur)
La responsabilité de l’élaboration de règlements sur les émissions atmosphériques des véhicules légers a été transférée à Environnement Canada à compter du 1er avril 2009. En 2009-2010, TC a lancé deux initiatives visant à améliorer les données et la modélisation :

  • Élaboration d’une base de données complète sur le parc de véhicules routiers afin de faciliter l’analyse des politiques, au moyen de l’information primaire provenant des sources de données existantes.
  • Élaboration du modèle relatif à la consommation d’énergie et aux émissions dans le secteur des transports de TC, qui couvre tous les modes de transport. Le modèle comprend maintenant un module sur le choix des véhicules utilitaires légers, élaboré pour analyser les initiatives non réglementaires relatives aux nouveaux véhicules, comme les incitatifs économiques.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
19,170,216 $ 3,715,603 $ 2,263,577 $

 

Programme : Mesures réglementaires du secteur des transports

Ministère

Ressources naturelles du Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_2c

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

En avril 2009, le gouvernement du Canada a changé son approche réglementaire relative aux véhicules utilitaires légers pour passer de la Loi sur les normes de consommation de carburant des véhicules automobiles à l’application de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), 1999. Ce transfert de règlements vers la LCPE (1999) a été l’approche préconisée étant donné que l’emphase passait de la consommation de carburant aux émissions du tuyau d’échappement, une approche qui était plus en conformité avec les objectifs politiques du Canada. En raison de cette décision, la responsabilité de ces règlements a dû être transférée de Transport Canada à Environnement Canada (EC).

En 2009-2010, Ressources naturelles Canada a révisé les exigences d’étiquetage des nouveaux véhicules réglementés et a élaboré des options qui ont été soumises à l’examen d’EC. Des règlements préliminaires ont été publiés par EC dans la Gazette du Canada, Partie I, en avril 2010, mais ceux-ci ne comportaient aucune disposition spécifique à l’étiquetage.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
3,200,000 $ 400,000 $ 344,628 $

 

Programme : Mesures réglementaires relatives aux produits commerciaux et de consommation

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_3a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Deux règlements limitant la concentration en composés organiques volatils (COV) des produits de finition automobile et des revêtements architecturaux ont été finalisés et publiés dans la Gazette du Canada, Partie II, et contribueront à réduire la formation d’ozone troposphérique et de smog au Canada. Le troisième règlement limitant la concentration en COV de certains produits a été publié à titre de proposition dans la Gazette du Canada Partie I en 2008 et sera finalisé en 2010-2011.

D’autres catégories de produits commerciaux et de consommation ont été analysées en vue de leur intégration dans le programme fédéral de réduction des COV à plus long terme. Des consultations sur cette approche ont eu lieu en mars 2010 en vue de déterminer le prochain groupe de produits commerciaux et de consommation à cibler relativement aux réductions des COV.

Environnement Canada a participé à la mise à jour des normes de performance de l’Association canadienne de normalisation relativement aux appareils résidentiels de chauffage au bois et a complété des études techniques afin d’améliorer la compréhension de cette industrie par le ministère.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
12,000,000 $ 3,260,000 $ 2,232,712 $

 

Programme : Mesures réglementaires relatives aux produits commerciaux et de consommation

Ministère

Ressources naturelles du Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_3b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010


  • La mise en œuvre de la Modification 10 a été surveillée en portant une attention particulière aux exigences relatives aux normes d’étiquetage des systèmes de chauffage des habitations et des ampoules électriques.
  • Des consultations se poursuivent avec l’industrie des appareils d’éclairage et des intervenants en ce qui a trait à l’entrée en vigueur des normes sur les ampoules en 2012.
  • Des analyses et consultations ont été complétées relativement à la Modification 11, dont la prépublication est prévue pour juin 2010.
  • Des activités de conformité et de surveillance se sont poursuivies pour l’ensemble des produits assujettis à des normes et en ce qui a trait à l’étiquetage réglementé et volontaire.
  • Plus de 1 100 entreprises participantes ont été homologuées ENERGY STAR, une augmentation de 10 % par rapport à la période du rapport précédente.
  • D’importantes démonstrations de produits ont eu lieu dans les domaines de l’éclairage routier, de l’éclairage extérieur général et du contrôle adaptatif pour l’éclairage routier. Un examen approfondi des normes qui pourraient être appliquées en Amérique du Nord a été mené et 40 normes supplémentaires ont été identifiées pour la période se terminant en 2020. Les résultats ont été communiqués aux provinces et aux services publics et les efforts de planification coordonnée se poursuivent.
  • En septembre 2009, des modifications augmentant la portée et la souplesse de la Loi sur l’efficacité énergétique sont entrées en vigueur.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
32,000,000 $ 7,550,000 $ 7,578,076 $

 

Programme : Mesures de gestion de la qualité de l'air intérieur

Ministère

Santé Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.1.2, 3.1.6

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_4

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Mesures de gestion de la qualité de l’air intérieur

Contaminants biologiques et chimiques

Une meilleure compréhension des incidences sur la santé de l’exposition aux contaminants de l’air intérieur (libérées par les produits ménagés, les matériaux de construction, les appareils de combustion ou pénétrant dans la maison à partir de l’air extérieur) est cruciale étant donné que les Canadiens passent 90 % de leur temps à l’intérieur. Peu d’outils sont offerts aux professionnels de la santé pour orienter les interventions visant à améliorer la qualité de l’air intérieur et à réduire les conséquences négatives sur la santé. Voici les principales activités spécifiques menées en 2009-2010 pour atteindre ces objectifs:

  • Des études d’exposition portant sur les niveaux et sources de contaminants de l’air intérieur dans les habitations canadiennes ont été menées à Halifax et à Edmonton. Leurs résultats, de même que des données provenant d’études résidentielles antérieures effectuées dans d’autres villes canadiennes, seront utilisés pour élaborer un portrait national de l’exposition des Canadiens aux polluants intérieurs et éclaireront l’évaluation du besoin de mesures de gestion.
  • Un programme d’analyse des niveaux de formaldéhyde dans 800 habitations a été mené auprès de propriétaires ayant installé un produit de mousse isolante d’urée-formaldéhyde faisant l’objet d’une interdiction. Du matériel d’information ciblé sur les risques sanitaires et les mesures recommandées pour réduire les niveaux de formaldéhyde a été élaboré à l’intention des propriétaires.
  • En se basant sur l’expertise acquise lors de récentes études de surveillance et sur l’exposition intérieure et lors de l’élaboration d’évaluations du risque pour la santé, Santé Canada (SC) a fourni des conseils sur les lignes directrices de la qualité de l’air intérieur au groupe de travail européen de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et sur la qualité de l’air intérieur à des comités multiministériels. Cet échange continu de connaissances permettra une meilleure harmonisation des normes et des lignes directrices élaborées; réduira au minimum le dédoublement des efforts d’évaluation des substances particulières; et donnera l’occasion d’évaluer l’applicabilité des lignes directrices de l’OMS à la situation canadienne.
  • Des évaluations du risque pour la santé et l’élaboration de lignes directrices, y compris des actions visant à réduire l’exposition, ont été entreprises pour les contaminants de l’air intérieur suivants :
    • monoxyde de carbone et ozone - lignes directrices finales complétées.
    • toluène - proposition de ligne directrice complétée.
    • matières particulaires fines, dioxyde d’azote, benzène et naphtalène - évaluations commencées.
    • Legionella et acariens de la poussière – évaluations commencées
    • CO2en tant qu’indicateur de l’efficacité de la ventilation - commencé.
  • Les polluants de l’air intérieur, y compris les moisissures et le monoxyde de carbone, occupent maintenant une place centrale dans les outils de sensibilisation du public que constituent le nouveau Guide Halte-O-Risques de SC et le Guide sur la santé environnementale pour les Premières nations

Stratégie sur le radon

En 2009-2010, le Laboratoire national du radon a géré un inventaire, la livraison, la mise en place et l’analyse de détecteurs de radon dans le cadre de l’étude pancanadienne sur le radon et des essais menés dans les immeubles fédéraux. Le laboratoire a construit et livré 35 000 détecteurs et en a analysés 25 000 en 2009-2010.

En 2009-2010, environ 9 000 participants ont été recrutés pour l’étude pancanadienne sur le radon. SC a livré une trousse aux 9 000 participants accompagnée de directives, d’un questionnaire et d’un détecteur de radon. Un taux de réponse d’environ 75 % a été observé au terme de la période d’analyse de trois mois.

Le Canada a conclu plus de 60 engagements sur le radon avec des intervenants d’organisations non gouvernementales, du milieu de la santé, des industries de la construction et de l’immobilier, d’autres ministères, d’autres ordres de gouvernement et du public. Le taux de consultation des sites Web de SC sur le radon a augmenté de plus de 50 % et plus de 200 000 brochures sur le radon ont été distribuées au Canada. De l’information sur le radon peut être obtenue à tous les centres de Service Canada à travers le pays.

Un programme de certification canadien a été initié par SC pour la certification des mesures du radon et des professionnels d’atténuation du radon, des laboratoires menant des analyses du radon et de l’instrumentation liée au radon. L’élaboration du programme canadien devrait se terminer d’ici la fin de 2010. Le programme de certification canadien est élaboré en partenariat avec la National Environmental Health Association, le National Radon Safety Board et le Conseil canadien des normes.

Progrès à ce jour :

  • Les examens canadiens liés à la mesure et à l’atténuation du radon sont complétés.
  • Un programme de formation sur la mesure et l’atténuation du radon est en cours d’élaboration.
  • L’engagement des organisations canadiennes de formation est en cours en vue de favoriser l’élaboration et la disponibilité des formations.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
17,500,000 $ 5,478,000 $ 6,425,899 $

 

Programme : Science à l'appui des activités de réglementation et de la responsabilisation

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_5a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

En raison des délais liés au processus de révision par les pairs, le Résumé à l’intention des décideurs: évaluation du smog au Canada sera publié au cours de l’été 2010. Cette évaluation constitue le pallier scientifique de l’élaboration des nouvelles Normes nationales de qualité de l’air ambiant pour les matières particulaires et l’ozone. Il s’agit également d’un livrable d’Environnement Canada (EC) au Conseil canadien des ministres de l’environnement. L’évaluation canadienne du smog sera publiée en 2011.

Les cartes de l’air ambiant pour les matières particulaires et l’ozone ont été produites au moyen des données de 2001-2007 du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique, du Réseau de surveillance de l’air et des précipitations et de réseaux américains.

EC a élargi le réseau de surveillance des dépôts acides et a complété un programme d’échantillonnage de lacs à grande échelle dans l’ouest du Canada afin d’évaluer la sensibilité de cette région aux dépôts acides et de déterminer la capacité des lacs à résister aux apports de polluants acidifiants sans effets néfastes sur l’écosystème (c.-à-d., les charges critiques). Ces valeurs de charge critique permettent au gouvernement du Canada d’établir des valeurs maximales d’émissions acidifiantes, soit des valeurs qui ne doivent pas être dépassées dans l’ouest du Canada.

Afin de mieux connaître les effets des émissions intérieures et internationales sur la qualité de l’air, la santé humaine et l’environnement des émissions intérieures et internationales, le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (un réseau de surveillance fédéral-provincial dirigé par EC qui s’intéresse particulièrement à la qualité de l’air en milieu urbain) a continué de mettre à jour ses systèmes de surveillance et de gestion de données et a amélioré sa capacité analytique pendant que le Réseau de surveillance de l’air et des précipitations (un réseau de surveillance de la qualité de l’air dans des milieux ruraux et de référence) a continué d’ajouter de nouveaux sites et d’améliorer sa capacité analytique. Ces réseaux sur la qualité de l’air fournissent de l’information essentielle à l’établissement de points de référence visant à décrire l’efficacité des règlements et à évaluer les conséquences des décisions réglementaires et politiques passées.

La capacité d’EC à mesurer les polluants atmosphériques à des altitudes élevées s’est accrue en vue de quantifier la contribution transfrontalière des sources nord-américaines et mondiales à la qualité de l’air au Canada.

Notre compréhension de l’exposition de la population aux principaux polluants atmosphériques du sud-ouest de l’Ontario continue de s’améliorer, ce qui permet de parfaire les modèles sur la qualité de l’air et, ainsi, d’émettre des prévisions plus précises sur la qualité de l’air et d’augmenter le degré de confiance en matière d’application des politiques.

EC a complété une série d’études sur les réseaux trophiques (réseaux d’organismes liés par des relations proie-prédateur), les oiseaux aquatiques et les habitats visant à évaluer les concentrations de polluants acidifiants et de mercure ainsi que leurs effets dans des sites localisés dans la direction du vent de grandes sources d’émission ponctuelles et dans des sites de référence, afin d’établir les points de référence et d’ainsi évaluer l’efficacité des règlements intérieurs et internationaux proposés relativement aux polluants acidifiants et au mercure.

Des améliorations ont été apportées aux modèles sur la qualité de l’air (AURAMS et GEM-MACH). Ces améliorations ont augmenté la résolution des modèles afin qu’ils soient mieux adaptés aux émissions locales, ce qui a accru notre compréhension des interactions chimiques et physiques entre les polluants dans l’atmosphère et amélioré notre évaluation des effets du transport intercontinental de polluants. Cela permettra d’éclairer les activités réglementaires. Un nouveau prototype basé sur le modèle AURAMS a été créé afin d’évaluer l'impact des changements climatiques sur l’ozone et la pollution particulaire dans le contexte du cadre réglementaire canadien.

La version améliorée du modèle global sur le mercure atmosphérique a été utilisée pour évaluer l’incidence de diverses options réglementaires relatives aux émissions de mercure des centrales thermiques alimentées au charbon et de sources d’émissions intérieures et internationales sur les concentrations de mercure qui se dépose sur le territoire canadien. Ces travaux ont appuyé l’élaboration de la réglementation canadienne et les décisions relatives au positionnement qu’adoptera le Canada lors des négociations à venir sur une entente juridiquement contraignante sur le mercure dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’environnement.

EC a lancé l’évaluation canadienne du mercure de 2012 qui sera la première description complète de la présence du mercure dans l’environnement canadien. L’évaluation vise à documenter la prise de décision par les décideurs et les gestionnaires de recherche, et à établir une référence à partir de laquelle l’efficacité de l’élaboration de politiques canadiennes et internationales peut être évaluée.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
47,985,868 $ 16,913,673 $ 13,315,524 $

 

Programme : Science à l'appui des activités de réglementation et de la responsabilisation

Ministère

Santé Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.1.2

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_5b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

En 2009-2010, Santé Canada (SC) a effectué des recherches et des évaluations des risques à la santé afin de mieux comprendre les incidences de la qualité de l’air sur la santé des Canadiens. En fournissant une meilleure compréhension des sources de pollution atmosphérique et de l’ampleur de ses effets sur la santé, ces travaux contribueront à l’élaboration de règlements qui protègeront plus efficacement la santé des Canadiens, y compris des populations vulnérables. De plus, l’analyse économique des coûts sociaux de la pollution de l’air et des consultations avec l’industrie et des organisations non gouvernementales (ONG) aideront à garantir que ces règlements sont rentables, et qu’ils fourniront des avantages nets aux Canadiens en matière de qualité de vie. Voici les principales activités spécifiques menées en 2009-2010 pour atteindre ces objectifs:

  • SC a travaillé de concert avec Environnement Canada (EC), les provinces/territoires, l’industrie et des ONG à l’élaboration continue d’un système national de gestion de la qualité de l’air. Par l’entremise de ces discussions, SC a contribué à l’élaboration d’objectifs de réduction des émissions atmosphériques industrielles et d’objectifs nationaux relatifs à la qualité de l’air. Dans le cadre de ce processus, SC a élaboré une méthodologie visant à aider l’établissement d’objectifs nationaux en matière de qualité de l’air pour les matières particulaires (MP) et l’ozone en se fondant sur la proportion additionnelle de la population canadienne qui tirerait bienfait de ces avantages pour la santé. SC travaillent de concert avec des partenaires afin de déterminer les valeurs appropriées qui doivent être rattachées à ces objectifs.
  • SC a complété un examen complet des incidences sur la santé des MP et de l’ozone troposphérique. Les résultats de cet examen seront résumés et intégrés à l’évaluation canadienne du smog qui sera disponible en 2010. L’évaluation fournira aux Canadiens et aux décideurs une meilleure compréhension des incidences du smog sur la santé humaine afin de prendre des mesures visant à réduire l’exposition.
  • Des évaluations des risques liés au monoxyde de carbone, au dioxyde de soufre et au dioxyde d’azote ont été initiées. Une fois achevées, ces évaluations fourniront des données sur la santé qui serviront de base à la révision des lignes directrices, objectifs et normes actuels sur la qualité de l’air ambiant.
  • SC a entrepris une évaluation des incidences sur la santé humaine de la production, du transport, de l’entreposage et de l’utilisation de différents mélanges de biodiésel. De plus, par sa participation à un groupe de travail international et en collaboration avec l’industrie, SC a continué d’étudier les incidences potentielles sur la santé de différents additifs de carburant et des caractéristiques de divers carburants. Ces travaux en cours aideront à assurer que les normes canadiennes relatives au carburant sont en phase avec les normes américaines, et que toutes les incidences possibles sur la santé sont étudiées lorsque de nouveaux produits sont présentés en vue de leur introduction sur le marché canadien.
  • On a procédé à une évaluation prioritaire des nouvelles technologies d’atténuation des gaz à effet de serre en consultation avec les gouvernements, l’industrie et les universités. La capture et le stockage de carbone (CSC) et l’utilisation de la biomasse dans la production d’électricité ont été identifiés comme étant des processus clés et des évaluations de ces technologies ont été entreprises. Un examen de l’application des technologies de CSC aux centrales thermiques alimentées au charbon et de leurs facteurs d’émissions de polluants atmosphériques a été complété. Une analyse des émissions résultantes de polluants atmosphériques et de l’exposition humaine est en cours. Les technologies de la biomasse utilisées au Canada ont été passées en revue et l’identification des facteurs associés d’émission de polluants atmosphériques a été complétée.
  • SC a mené un certain nombre d’études afin de déterminer l’exposition des Canadiens à des polluants atmosphériques de sources diverses, et de connaître leur impact sur la santé humaine. Ce travail à long terme, nécessitant souvent de trois à quatre ans, fournit des renseignements fondamentaux pour évaluer le besoin de mesures de gestion de polluants et de secteurs industriels donnés en vue d’améliorer la santé des Canadiens, notamment celle des enfants et des personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou respiratoires. Voici les études entreprises:
    • Évaluation scientifique a publié des conséquences sur la santé humaine du manganèse en suspension dans l’air.
    • Étude menée à Windsor (Ontario) ayant permis de déterminer que les émissions des véhicules sont la principale source d’exposition humaine à la pollution atmosphérique dans la région.
    • Étude menée dans la vallée d’Annapolis, en Nouvelle-Écosse, ayant permis de déterminer que 50 % de toutes les matières particulaires de la région proviennent de la fumée de bois.
    • Étude sur la circulation routière menée à Toronto ayant établie une relation positive entre l’exposition cumulative de longue durée à la pollution provenant des véhicules et l’exacerbation de l’asthme chez les enfants.
    • Poursuite d’une étude menée à Montréal afin d’estimer les conséquences des émissions des raffineries de pétrole sur la santé respiratoire des enfants. D’autres études spécifiques aux secteurs ont été entreprises afin d’évaluer les conséquences sur la santé des émissions provenant des secteurs des pâtes et papiers, de la production d’électricité, de l’aluminium, du fer et de l’acier, et du ciment.
    • Une étude de cohortes a été planifiée, dans laquelle on aura recours à la télédétection pour étudier la relation entre l’exposition aux polluants couramment présents dans le smog (MP et ozone) et l’incidence de cancer et de mortalité prématurée. Une étude additionnelle est en cours portant sur les effets de l’exposition aux matières particulaires sur les systèmes respiratoires, cardiovasculaires et nerveux.
    • En se fondant sur la découverte d’une association possible entre l’appendicite et la pollution atmosphérique, de nouvelles recherches ont été entreprises afin d’examiner la relation possible entre l’exposition à la pollution atmosphérique et un vaste éventail de problèmes de santé comme les migraines, l’accident vasculaire cérébral, la maladie de Crohn et les troubles cutanés graves.
  • Des études économiques ont été menées dans le but de déterminer l’incidence sur la qualité de vie des maladies causées par la pollution atmosphérique. Les études comprenaient des analyses documentaires portant sur les coûts économiques de l’apparition de l’asthme et de l’exposition aux moisissures. Cette recherche sur les incidences socio-économiques aidera à s’assurer que les règlements relatifs à la qualité de l’air sont élaborés et mis en œuvre de façon rentable.
  • SC a utilisé l’Outil pour évaluer les avantages d’une meilleure qualité de l’air afin d’évaluer les incidences potentielles sur la santé et l’économie d’un bon nombre de règlements proposés relatifs à la qualité de l’air. L’outil de modélisation a également été mis à jour afin d’y intégrer des résultats de recherche plus récents en matière de santé et d’économie. SC a également utilisé la Cote air santé (CAS) afin de suivre les changements spatiaux et temporels de la qualité de l’air et les incidences de ces changements sur la santé. Une CAS a été élaborée pour l’ozone et les MP, et le perfectionnement de la méthode utilisée pour l’établissement de la CAS est en cours. 
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
71,300,000 $ 24,304,600 $ 20,751,732 $

 

Programme : Déclaration des émissions

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_6

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le Rapport sur l’inventaire national des gaz à effet de serre (GES) de 2007 a été soumis au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en avril 2009.

Le système du Programme des déclarations des gaz à effet de serre (PDGES) a été amélioré et a migré de Statistique Canada à Environnement Canada (EC). De plus, les données du PDGES ont été publiées sur le site Web d’EC en décembre 2009.

Un outil en ligne de collecte d’information a été créé pour appuyer la collecte électronique d’information sur les émissions de GES au Canada. L’utilisation de cet outil est actuellement envisagée pour recueillir de l’information sur les GES en collaboration avec les provinces et les territoires. L’automne dernier, les consultations auprès des provinces ont été reprises sous la direction du Conseil canadien des ministres de l’environnement afin de déterminer les principes directeurs appuyant l’élaboration d’un système à guichet unique de déclaration des GES. Une liste de lignes directrices a été finalisée en janvier 2010 et est utilisée pour établir des ententes bilatérales avec les provinces. L’utilisation d’un guichet unique pour la déclaration d’information sur les émissions contribuera à réduire le fardeau de gestion et de déclaration des données pesant sur l’industrie et le gouvernement.

EC a publié l’inventaire national des émissions de polluants atmosphériques de 2007 et compilé les données de 2008; les niveaux d’émissions de polluants atmosphériques par installation pour 2008, compilés au moyen de l’Inventaire national des rejets de polluants, ont également été publiés.

Le ministère a soumis les résumés nationaux conformes des émissions de polluants atmosphériques de 2008 à la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, tel qu’exigé par les obligations en matière de déclarations ratifiées par le Canada dans le cadre de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance. Dans l’ensemble, la capacité institutionnelle de tenir un système amélioré de surveillance, de reddition de comptes et de déclaration permettant de produire un système national d’inventaire des GES et un rapport d’inventaire national conformes aux normes des Nations Unies a été maintenue.

Amélioration des inventaires, des tendances et des projections relatifs aux polluants atmosphériques, obtenue au moyen d’études techniques, d’améliorations aux modèles d’estimation des émissions et de mesures.

Élaboration de protocoles de quantification, de rapport et de vérification pour l’estimation des émissions de polluants atmosphériques provenant des secteurs de l’aluminium, de la production d’énergie électrique et de la fabrication de l’acier; élaboration d’outils visant à accélérer le traitement et la création de fichiers de données d’émission pour les modèles sur la qualité de l’air.

Collecte des niveaux d’émissions par installation par l’entremise d’une application en ligne améliorée du système de déclaration à guichet unique.

En étroite collaboration avec des experts des secteurs, les programmes et les services d’exécution, la qualité des données déclarées en vertu de l’avis émis conformément à l’article 71, le Programme de réglementation de la qualité de l’air (PRQA) a été évaluée pour chaque avis relatif aux secteurs industriels concernés.

Une infrastructure de réseaux communs Protégé B visant une gestion, une utilisation et un traitement sûr de l’information confidentielle recueillie dans le cadre du PRQA ainsi qu’un accès protégé à cette information est actuellement en cours d’élaboration.

Une analyse comparative des exigences de quantification, de rapports et de vérifications spécifiées dans divers programmes nord-américain de déclaration obligatoire des GES (c.-à-d. le règlement de déclaration obligatoire de l’Environmental Protection Agency des États-Unis, la Western Climate Initiative, le programme de l’Alberta et celui d’autres provinces) est en cours.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
57,800,202 $ 16,325,127 $ 12,255,442 $

 

Programme : Échange de droits d'émissions

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_7

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Élaboration du programme d’échange de droits :

  • Environnement Canada (EC) fournit des conseils politiques sur les gaz à effet de serre (GES) fondés sur la nouvelle politique des États-Unis et sur notre évaluation des implications potentielles pour le Canada. De plus, les travaux préparatoires analytiques et consultatifs nécessaires à l’établissement d’un système national ou nord-américain unifié de plafonnement et d’échange de droits ont été effectués, principalement la publication des règles préliminaires du système compensatoire canadien pour les GES. Ce travail a également comporté une analyse des politiques et des consultations sur les mécanismes potentiels de conformité au cadre réglementaire, y compris un fond pour la technologie et des concepts d’investissement précertifiés.

Registre national canadien relatif au Protocole de Kyoto (PK) :

  • Le Registre est entré complètement en fonction avec l’arrivée du Relevé international des transactions (RIT) en février 2010. Le Canada a émis ses unités de quantité attribuées pour sa première période d’engagement et les a inscrites au compte du gouvernement du Canada du registre national. Le Canada a payé ses frais de RIT pour les années civiles 2009 et 2010.
  • EC a publié une page Web sur son site Internet fournissant de l’information générale sur le registre national, de même que de l’information sur les titulaires de compte et les transactions, tel que requis par le PK.

Système intérieur de suivi des crédits (SISC) :

  • Les délais dans la mise en œuvre d’un système canadien d’échange de droits d’émissions de GES et du Système compensatoire ont permis, en 2009-2010, d’aller au-delà d’un « SISC manuel » et d’élaborer un système de surveillance des bases de données pour les unités de conformité échangeables relatives aux GES, tel que l’octroi de crédits compensatoires. Ainsi, le ministère a complété la phase de conception du SISC avec la production d’une spécification fonctionnelle, d’une liste d’exigences et des échantillons de captures d’écran de site Web.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
32,656,213 $ 8,486,395 $ 3,387,888 $

 

Programme : Conseil d'application de la loi et rapport d'avancement

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_8

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Une étude de modélisation des récepteurs a été menée pour deux sites ruraux en Ontario et au Québec (Simcoe et Saint­Anicet). Les comparaisons des régions urbaines et rurales ont fournit des renseignements importants sur la variation spatiale des sources de matières particulaires (MP) 2,5 et de la contributions des sources d’échelles locale et régionale. Les résultats globaux de cette recherche devraient appuyer l’élaboration de stratégies de contrôle plus efficaces pour les polluants atmosphériques.

En octobre 2009, Environnement Canada a tenu une rencontre nationale sur la mesure des MP à laquelle ont assisté plus de 30 participants représentant 12 différents secteurs de surveillance canadiens et internationaux. La rencontre a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans la transition du réseau relatif aux MP 2,5 vers des instruments qui répondent au critère de performance du Standard pancanadien du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) pour les MP 2,5 et a fourni des recommandations relatives à une méthode nationale de transformation des données issues des instruments qui ne répondent pas à ce critère. En guise de suivi, il a également été recommandé qu’un groupe ad­hoc (organismes membres du RNSPA) élabore des méthodes de transformation et que ces dernières soient soumises à l’examen du RNSPA et du Conseil canadien des ministres de l’environnement dans un futur rapproché.

Le programme n’a pas traité d'autres initiatives prévues en raison de la réorientation de la politique du gouvernement, s’engageant plutôt dans des activités de politique et de soutien afin d’élaborer les fondements d’une approche nationale complète et responsable de réduction des émissions atmosphériques.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
7,000,000 $ 1,742,000 $ 886,797 $

 

Programme : Élaboration, analyse et coordination de politiques

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme sur l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/PRQA_9

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Des progrès ont également été réalisés en matière d’élaboration de politiques. En effet, la plus grande partie des travaux préparatoires analytiques et consultatifs nécessaires à l’établissement d’un système nord-américain de plafonnement et d’échange de droits a été complétée.

Une analyse préliminaire des politiques a été entreprise en ce qui a trait aux ententes d’équivalence et à la possibilité de baser les ententes sur l’équivalence des résultats environnementaux. Une autre analyse a porté sur les programmes de contrôles existants (règlements, processus de délivrance de permis/d’approbation, mesures volontaires) dans un certain nombre de provinces.

Le soutien analytique à l’élaboration générale de politiques a produit plusieurs livrables clés.

  • Des données de base sur l’énergie, les émissions et l’économie ont été établies pour servir de point de référence pour l’analyse des politiques et approches proposées en matière de changements climatiques. Ces données de base ont fourni une référence solide pour l’analyse des options stratégiques.
  • Les émissions et les conséquences économiques des approches visant à réduire les émissions dans des industries (p. ex., l’industrie du gaz et du pétrole et l’industrie de la production d’électricité) et des secteurs d’utilisation finale (p. ex., les véhicules à passagers) sélectionnés ont été examinées. Une analyse a également été entreprise pour appuyer l’objectif révisé du gouvernement de 17 % au-dessous des niveaux de 2005 d’ici 2020.

L'analyse des solutions de rechange au régime nord-américain de plafonnement et d'échange a également été entreprise.

Les profils économiques des principaux secteurs industriels ont été élaborés (pipelines; pâtes et papiers; produits chimiques; raffinage du pétrole; ciment; chaux et gypse; fer et acier; aluminium et fusion; minerai de fer; potasse et autres ressources minières; pétrole et gaz conventionnels; production d’électricité; sables bitumineux).

Une analyse économique a également été fournie pour appuyer l’élaboration d’énoncés d’incidence sur l’évaluation réglementaire relativement aux biocarburants, aux voitures à passagers et aux camions légers.

Dans le cadre d’un effort conjoint pour élaborer un cadre de rechange pour la gestion de la qualité de l’air, des consultations avec l’ensemble des provinces et territoires (par l’entremise des comités du Conseil canadien des ministres de l’environnement) et d’organisations non gouvernementales (par l’entremise du Réseau canadien de l’environnement) ont sensibilisé sur trois éléments du cadre de rechange et sur les options détaillées en discussion. Le cadre proposé est fondé sur les exigences relatives aux émissions industrielles de dioxyde de soufre, d’oxydes d’azote, de composés organiques volatils et de matières particulaires. Une analyse a été entreprise pour estimer les avantages potentiels de la mise en œuvre des objectifs préliminaires d’émissions relativement aux objectifs proposés dans le cadre de 2007.

Le Canada a participé au Groupe de travail nord-américain sur la qualité de l’air de la Commission de coopération environnementale.

Le Canada a continué de susciter l’engagement des États-Unis aux échelles nationales et régionales relativement au mouvement transfrontalier de polluants atmosphériques.

Sur le plan international, le Canada a fait des progrès en participant aux négociations sur les modifications au Protocole de Göteborg de 1999.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
10,078,576 $ 2,692,838 $ 1,662,616 $

 

 

Thème : Énergie propre

Ministère responsable

Ressources naturelles Canada

Partenaires fédéraux pour le thème

Affaires indiennes et du Nord Canada

Résultats attendus des programmes du thème

Résultats immédiats

  • Des partenariats et des ententes de collaboration avec les intervenants pour promouvoir les activités liées à l'énergie propre, qui donnent lieu à des émissions plus faibles de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).
  • La participation de l'industrie par l'élaboration et l'utilisation de produits, de services et de procédés éconergétiques, qui donnent lieu à des émissions réduites de GES et de PCA.
  • Le transfert ou l'utilisation de technologies et de pratiques d'énergie propre, menant à des émissions réduites de GES et de PCA.
  • Une sensibilisation et une compréhension chez les intervenants concernant le potentiel et les méthodes de réduction de GES et de PCA grâce à la production et à l'utilisation d'énergie.
  • Des politiques et une surveillance qui appuient les réductions de GES et de PCA.

Résultats intermédiaires

  • L'adoption de produits et de services éconergétiques, qui donnent lieu à une réduction de GES et de PCA.
  • L'adoption de produits et de services d'énergie renouvelable et d'une infrastructure consolidées, donnant lieu à une réduction de GES et de PCA.
  • La disponibilité de procédés, de produits et de services novateurs prêts pour le marché, qui donnent lieu à des réductions de GES et de PCA.

Résultats finaux

  • Des émissions réduites de GES et de PCA découlant d'activités d'énergie propre.

Résultats attendus par les programmes en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/EP_Thème

Résultats atteints par les programmes 2009-2010

Les programmes sous le thème de l’Énergie propre ont continué de dépasser les attentes en 2009-2010. Ces investissements ont procuré des avantages concrets aux Canadiens en continuant d’accroître l’efficacité énergétique et la production d’énergie renouvelable, et en favorisant de nouvelles technologies. Ces réalisations ont entraîné des réductions tangibles des GES au pays. 

Résultats immédiats

Tel que décrit dans les rapports du programme, les produits et services du thème de l’Énergie propre ont connu une demande sans précédent :

  • 49 nouvelles ententes de contribution ont été conclues dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable, soit la moitié du total de 98 demandes sur trois ans pour ce programme.
  • Plus de 1 000 gestionnaires de l’énergie dans l’industrie, plus de 6 500 professionnels des industries de la construction et du logement et plus de 1 900 représentants de petites et de moyennes organisations ont participé cette année à des séances d’information, à des ateliers et à des formations sur l’efficacité énergétique.
  • 30 ateliers sur l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique et la planification énergétique communautaire ont eu lieu dans 29 collectivités autochtones et nordiques, plus que pour les années précédentes.
  • Plus de 86 000 appels ont été reçus par Service Canada au sujet du programme écoÉNERGIE Rénovation, et le celui-ci a traité plus de 12 000 courriels reçus par l’entremise du sites Web.
  • Des intervenants canadiens et étrangers ont bénéficié de produits mis au point complètement ou en partie sous le thème de l’Énergie propre, y compris une carte routière sur les technologies éoliennes, un cadre sur les collectivités hors réseau, de l’information sur les nouvelles technologies, les codes du logement et du bâtiment, le Modèle du bilan du carbone, des modèles énergétiques, des outils de formation sur l’efficacité énergétique et d’autres produits.
  • Le Thème a contribué à des rapports du gouvernement canadien comme le « Cinquième rapport national du Canada sur les changements climatiques : 2010 », le « Rapport d’inventaire national d’Environnement Canada : 1990-2008 » et le « Plan sur les changements climatiques aux fins de la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto: 2009 ».
  • Il a appuyé ses réalisations de 2009-2010 par des conseils politiques stratégiques, des produits analytiques et des conseils en communication fournis aux cadres supérieurs et aux ministres de Ressources naturelles Canada et d’Affaires indiennes et du Nord Canada afin d’éclairer leur prise de décision, et par la rédaction de rapports précis sur les activités liées à l’énergie propre par l’entremise du Cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et d’autres rapports gouvernementaux. 

Résultats intermédiaires

L’adoption de produits et de services éconergétiques, qui donnent lieu à une réduction des émissions de GES et de polluants atmosphériques.

  • Grâce aux programmes d’Énergie propre, les Canadiens achètent davantage de produits éconergétiques pour leur habitation. Plus de 275 000 propriétaires ont reçu des subventions dans le cadre du programme écoÉNERGIE Rénovation – Maisons en date de la fin de 2009-2010, et les améliorations éconergétiques apportées réduiront leur consommation annuelle d’énergie de 22 %. Ce total s’élevait à 94 000 à la fin de 2008-2009.
  • La façon dont les bâtiments et les habitations sont commercialisés change. Plus d’un demi-million de nouvelles habitations et d’habitations établies ont été évaluées et ont reçu une étiquette écoÉNERGIE dans le cadre des programmes écoÉNERGIE, ce qui aidera à promouvoir l’efficacité énergétique dans le marché canadien de l’habitation. De plus, 77 % des nouveaux bâtiments certifiés LEED (Leadership in Energy Efficient Design) ont été certifiés au moyen de la méthode de validation de la conception du programme écoÉNERGIE pour les bâtiments et les habitations.
  • Les programmes fédéraux d’Énergie propre travaillent en synergie avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. Tous les territoires sauf un versent des contributions de subventions équivalentes ou partiellement équivalentes à celles du programme fédéral sur la rénovation des maisons, ce qui favorise l’adoption de produits éconergétiques par les propriétaires. Par ailleurs, six provinces ont annoncé des changements à leur code du logement en faveur de l’efficacité énergétique.
  • On a également obtenu la collaboration de propriétaires d’entreprise en matière d’efficacité énergétique. Cette année, 517 ententes de contribution ont été conclues avec de petites et moyennes organisations pour que des améliorations éconergétiques soient apportées à leur entreprise, et plus de 6 000 professionnels de l’industrie du bâtiment ont participé à des formations sur les outils et pratiques éconergétiques. De plus, un sondage a révélé que la plupart des participants au Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC) utilisent le réseau et les outils du PEEIC afin de mettre en œuvre des mesures éconergétiques. Plus de 2 200 entreprises sont des Leaders enregistrés du PEEIC; 321 d’entre elles se sont jointes au programme en 2009-2010, soit le plus grand nombre de nouvelles adhésions enregistrées en une seule année pour le programme écoÉNERGIE pour l’industrie.
  • Les collectivités autochtones et nordiques ont également été actives en matière d’énergie propre. Le soutien apporté par le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques a permis la mise en service réussie de dix projets. Ces projets aident à augmenter la production d’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique dans les collectivités autochtones et nordiques. 

L’adoption de services et de projets d’énergie renouvelable et d’une infrastructure consolidée, donnant lieu à une réduction des GES et des PCA.

  • Un total de 26 projets a été mis en service cette année dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable, ce qui a augmenté la capacité d’énergie renouvelable du Canada de 1 042,6 mégawatt (MW); ce programme recevra un soutien d’environ 338 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral. Au total, 55 des 98 projets faisant l’objet d’ententes de contribution dans le cadre de ce programme et ont été mise en service à ce jour. Ces 55 projets représentent une augmentation de la capacité d’énergie renouvelable du Canada de 2 600 MW, et les installations ont produit 8,2 térawatt (TWh) d’électricité renouvelable à ce jour. 
  • L’intérêt envers le programme écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable est demeuré très élevé en 2009-2010. Le programme a appuyé l’installation de 283 systèmes de thermie solaire dans les secteurs industriels, commercials et institutionnels, un nombre plus élevé que par les années précédentes et dépassant largement l’objectif de 175. Dans le secteur résidentiel, 466 systèmes ont été installés cette année, portant à 563 le total des systèmes installés dans le cadre du programme. De plus, un sondage national mené cette année a indiqué que l’industrie géothermique a connu une croissance de 65 % en 2009 comparativement à 2007.
  • L’initiative écoÉNERGIE sur la technologie a appuyé la démonstration des piles à combustible à hydrogène, avec 20 autobus à piles à combustible en fonction dans le Village olympique de Vancouver pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2010. On prévoit que ces autobus seront en opération pour une durée allant jusqu’à 20 ans.
  • Les programmes sur l’énergie renouvelable ont respecté tous leurs engagements énoncés dans le Rapport horizontal sur les plans et priorités sauf un : en raison des retards dans la mise en service de certains projets appuyés par le programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable, des projets représentant moins de 3 000 MW ont été mis en service au total. On prévoit que les projets retardés seront mis en service en 2010-2011.

Résultats finaux

Les programmes sur l’Énergie propre ont entraîné des réductions tangibles des émissions de GES.

  • En 2009-2010, les programmes écoÉNERGIE pour les bâtiments et les habitations, écoÉNERGIE Rénovation et écoÉNERGIE pour l’industrie avaient ensemble permis une réduction estimée des émissions de 3,22 mégatonne (Mt).
  • En 2009-2010, les projets mis en œuvre dans le cadre des programmes écoÉNERGIE pour l’électricité et le chauffage renouvelables ont entraîné des réductions d’émissions de GES de 2,94 Mt.

Réussites 2009-2010

Les programmes du thème de l’Énergie propre ont continué d’être hautement visibles et populaires en 2009-2010.

  • Le programme écoÉNERGIE Rénovation – Maisons a maintenant rejoint une habitation établie sur 20 et est accessible dans toutes les régions du Canada, avec des économies énergétiques moyennes de 22 % et de 3 tonnes par maison. La demande pour le programme a été tellement élevée que le budget a été quintuplé avant la fin de la période de réception des demandes en mars 2010. Pour la composante du programme s’adressant aux petites et aux moyennes organisations, l’objectif initial était de 800 projets sur 4 ans, mais l’objectif a été dépassé après seulement 3 ans avec 848 projets approuvés en date du 31 mars 2010.
  • En 2009, les États-Unis (É.-U.) ont reconnu le succès du modèle de partenariat industrie-gouvernement du programme écoÉNERGIE pour l’industrie administré par le PEEIC. Il a reçu le prix du Champion of Energy Efficiency in Industry de l’American Council for Energy-Efficient Economy.
  • L’intérêt envers le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques continue de s’accroître, comme le témoignent les demandes provenant de ces collectivités, de programmes fédéraux, de gouvernements provinciaux et territoriaux, de l’industrie et de services publics. On prévoit que les fonds du programme seront entièrement alloués d’ici novembre 2010. 
  • Cette année, la recherche scientifique réalisée dans le cadre de l’initiative écoÉNERGIE sur la technologie a été utilisée pour documenter les codes, les normes et les règlements facilitant l’adoption de nouvelles technologies. Par exemple, les changements apportés au Code canadien de l’électricité diminueront les risques d’investir dans la génération d’énergie éolienne.
  • Les programmes sur l’énergie propre ont été soulignés dans plusieurs rapports importants du gouvernement publiés en 2009-2010. Parmi ces rapports, on compte le « Cinquième rapport national du Canada sur les changements climatiques : 2010 » et le « Plan sur les changements climatiques aux fins de la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto: 2009 ».
  • Les hauts fonctionnaires des provinces canadiennes et des principaux pays émetteurs de GES (É.-U., Russie, Chine et Brésil) ont été informés de l’approche du Canada en matière de surveillance du carbone forestier. Par ailleurs, le thème de l’Énergie propre a aidé la Russie à mener à bien des analyses nationales (> 700 millions d’hectares) fondées sur un outil de modélisation canadien.

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

  • Des programmes complémentaires dans les provinces ont contribué à accroître la visibilité et la portée des programmes fédéraux sur l’énergie propre, mais cet intérêt accru peut mettre les ressources des programmes à rude épreuve, tel que ce fut le cas pour les programmes écoÉNERGIE Rénovation – Maisons et écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques. 
  • Compte tenu de l’achèvement de la phase d’évaluation énergétique avant rénovation du programme écoÉNERGIE Rénovation – Maisons, il s’est avéré difficile de maintenir en fonction le réseau de conseillers énergétiques. Ces conseillers sont nécessaires afin d’assurer que les propriétaires peuvent avoir accès à une évaluation après rénovation jusqu’au 31 mars 2011.
  • Le ralentissement économique a mis à rude épreuve certains programmes sur l’Énergie propre, car certains participants du secteur industriel n’étaient pas en mesure de profiter des incitatifs fédéraux. Dans le cas du programme écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable, cependant, des programmes complémentaires provinciaux et une augmentation à l’incitatif fédéral maximal par projet ont contribué à maintenir une forte demande. 
Dépenses totales approuvées du thème sous le PQA Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010

Dépenses totales actuelles pour 2009-2010 sous le Plan d'action économique (PAE)

1,462,000,000 $ 446,255,606 $ 433,767,156 $

231,653,448 $ (écoENERGIE Rénovation)

 

Programme : écoÉNERGIE pour les bâtiments et les habitations

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le programme écoÉNERGIE pour les bâtiments et les habitations appuie l’élaboration de codes, l’évaluation, l’étiquetage et la formation afin d’encourager la construction et la rénovation de bâtiments et d’habitations éconergétiques. Le programme a été lancé en 2007-2008.

Résultats immédiats

Des partenariats et des ententes de collaboration avec les intervenants pour promouvoir les activités liées à l’énergie propre, qui donnent lieu à des émissions plus faibles de gaz à effet du serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

  • Plus de 25 intervenants des provinces, des territoires, des municipalités, des services publics et de l’industrie offrent des programmes complémentaires pour les habitations nouvelles et établies qui reposent sur les outils de base élaborés par Ressources naturelles Canada.
  • À la fin de 2009-2010, six provinces avaient annoncé des changements à leur code du logement pour atteindre le niveau 80 de la cote ÉnerGuide d’ici 2012. 
  • La composante « Bâtiments » a contribué à rendre le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments 2011 25 % plus strict que le document de référence de 1997 avec 11 des 13 provinces et territoires ayant participé au processus.

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • En 2009-2010, plus de 529 000 habitations établies et de 12 000 nouvelles habitations ont été évaluées et ont reçu une étiquette. L’étiquetage fournit aux acheteurs d’habitations potentiels de l’information sur l’évaluation d’une habitation en matière d’efficacité énergétique. Le fait de fournir cette information rend les habitations éconergétiques relativement plus visibles et attrayantes, et permet ainsi de promouvoir l’efficacité énergétique sur le marché. Le nombre d’habitations étiquetées annuellement a connu une augmentation constante au cours de la durée du programme, avec 180 000 habitations établies et 11 500 nouvelles habitations évaluées et étiquetées en 2008-2009.
  • Sept projets pilotes d’étalonnage/étiquetage sont actuellement en cours avec des organisations canadiennes. Depuis le lancement du programme, 359 étiquettes ont été émises dans le cadre du programme pilote. 
  • Un programme de mise en service et remise au point des bâtiments commerciaux/institutionnels visant à s’assurer de l’efficacité énergétique des bâtiments a été discuté lors de la réunion des ministres de l’Énergie et des Mines en 2009.
  • Les pratiques éconergétiques dans les immeubles et les maisons ont été soutenues par 147 communications et produits de commercialisations, y compris des revues spécialisées et des publications d’associations professionnelles, des communiqués, le bulletin L’enjeu et des brochures.
  • En 2009-2010, plus de 1 700 professionnels du bâtiment ont participé à des ateliers de soutien technique et plus de 4 700 professionnels de l’habitation, constructeurs et conseillers énergétiques ont reçu une formation sur des logiciels et des techniques d’efficacité énergétique. Ces chiffres dépassent largement l’objectif du programme de 3 500 professionnels formés par année. 
  • En 2009-2010, le programme a offert 285 ateliers aux professionnels du bâtiment et du logement (dépassant l’objectif du programme de 205 ateliers pour l’année). 

Résultats finaux

Réduire les émissions de GES et de PCA grâce à des activités liées à l’énergie propre.

  • Depuis l’entrée en vigueur du programme, on estime que les émissions de GES ont diminué de 1,07 mégatonne.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
61,000,000 $ 16,533,000 $ 16,308,095 $

 

Programme : écoÉNERGIE rénovation

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_2

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

L’initiative écoÉNERGIE Rénovation fournit des subventions aux propriétaires d’habitations (composante « Maisons ») et des paiements de transfert aux propriétaires de petites et de moyennes organisations (composante « Petites et moyennes organisations (PMO) ») effectuant des rénovations axées sur l’efficacité énergétique. Le programme a été lancé en 2007-2008.

Résultats immédiats

Des partenariats et des ententes de collaboration avec les intervenants pour promouvoir les activités liées à l’énergie propre, qui donnent lieu à des émissions plus faibles de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

  • À la fin de 2009-2010, des ententes avaient été conclues avec neuf provinces, deux territoires et 8 services publics relativement au partage d’information et d’outils de soutien administratif afin que les propriétaires désireux d’obtenir des renseignements sur la participation à des initiatives conjointes ou de collaboration puissent obtenir cette information à partir d’une source unique.
  • Toutes les régions du Canada, sauf un territoire, ont versé des contributions équivalentes ou partiellement équivalentes pour les programmes qui fournissent aux propriétaires un accès continu à l’appui des deux ordres de gouvernement en matière de rénovation résidentielle.

Le transfert ou l’utilisation de technologies et de pratiques d’énergie propre, menant à des émissions réduites de GES et de PCA.

  • En date du 31 mars 2010, plus de 275 000 propriétaires avaient reçu des subventions dans le cadre du programme écoÉNERGIE Rénovation – Maisons après une évaluation avant rénovation leur ayant permis de recevoir des recommandations spécifiques à leur maison sur la façon de réduire leur consommation d’énergie et sur les nouvelles technologies qui pourraient être intégrées dans leurs plans de rénovation.

L’adoption de produits et de services d’énergie renouvelable et d’une infrastructure consolidée, donnant lieu à une réduction des GES et des PCA.

  • À la fin de 2009-2010, environ 25 % des participants au programme écoÉNERGIE Rénovation – Maisons avaient installé des technologies d’énergie renouvelable et/ou de l’équipement de conservation de l’eau. Cela représente une amélioration par rapport à l’année 2008-2009, où environ 20 % des participants au programme avaient installé de l’équipement de conservation de l’eau et/ou des technologies d’énergie renouvelable.

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • En 2009-2010 uniquement, plus de 86 000 appels ont été reçus par Service Canada, en plus d’un nombre non enregistré de courriels envoyés à divers sites Web, dont 12 000 ont été traités. En comparaison, plus de 48 000 appels ont été reçus en 2008-2009. 
  • En 2009-2010, plus de 1 900 participants ont pris part à des séances d’information sur le programme écoÉNERGIE Rénovation - PMO.

Résultats intermédiaires

L’adoption de produits et de services éconergétiques, qui donnent lieu à une réduction de GES et de PCA.

  • À la fin de 2009-2010, plus de 275 000 propriétaires avaient reçu une subvention appuyant des améliorations éconergétiques devant réduire leur consommation énergétique annuelle de 22 % et leurs émissions correspondantes de CO2 de 3 tonnes par maison par année. Les subventions s’élevaient à 1 390 dollars en moyenne par ménage en 2009-2010, comparativement à une moyenne de 1 305 dollars depuis le début du programme. 
  • Un total de 517 ententes de contribution ont été conclues en 2009-2010 avec de PMO afin de promouvoir les améliorations éconergétiques. (Les PMO qui ont moins de 500 employés ou occupent un espace de moins de 20 000 mètres-carrés.) L’an dernier, 279 ententes ont été conclues avec les petites et moyennes organisations dans le cadre du programme.  

Résultats finaux

La réduction des émissions de GES et de PCA grâce à des activités liées à l’énergie propre.

  • À la fin de 2009-2010, le programme écoÉNERGIE Rénovation avait entraîné des réductions de 1,05 mégatonne (Mt) de GES (0,90 Mt pour la composante « Maisons » et 0,156 Mt pour la composante « PMO »).

Dépenses totales approuvées
sous le PQA

Dépenses totales prévues pour
2009-2010
Dépenses totales actuelles du programme pour 2009-2010

Dépenses totales actuelles prévues sous le Plan d'action économique (PAE)

805,000,000 $ 291,897,900 $ 290,045,555 $ 231,653,448 $

 

Programme : écoÉNERGIE pour l'industrie

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_3

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le programme écoÉNERGIE pour l’industrie fournit de l’information et des outils afin de promouvoir le déploiement accéléré d’investissements éconergétiques par industrie. Le programme a été lancé en 2007-2008.

Résultats immédiats

Participation de l’industrie dans l’élaboration et l’utilisation de produits, de services et de procédés éconergétiques, qui donnent lieu à des émissions réduites de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

  • Pour l’année financière 2009-2010, 321 nouvelles entreprises ont formalisé leur engagement d’améliorer leur efficacité énergétique et sont devenues des Leaders du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC). En comparaison, 191 et 156 entreprises se sont jointes au PEEIC en 2008-2009 et en 2007-2008 respectivement. Plus de 2 200 entreprises sont des Leaders enregistrés du PEEIC.
  • Un total de 35 rencontres de réseau a eu lieu en 2009-2010, et 77 rencontres en 2008-2009. L’objectif de 30 rencontres de réseau a été dépassé pour les deux années.

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • Au cours de l’année financière 2009-2010, 1 060 gestionnaires de l’énergie dans l’industrie ont participé à des ateliers « Le gros bon $ens ». En comparaison, 760 gestionnaires de l’énergie dans l’industrie avaient participé à des ateliers « Le gros bon $ens » en 2008-2009. Ces ateliers fournissent de l’information en matière d’économie d’énergie. La participation à des ateliers n’est qu’une composante du PEEIC. 
  • Trois études de référence, des guides techniques et d’autres outils ont été élaborés en 2009-2010, ce qui a permis d’améliorer l’efficacité énergétique de l’industrie canadienne et d’atteindre l’objectif annuel. Six outils ont été créés en 2008-2009. 

Résultats intermédiaires

L’adoption de produits et de services éconergétiques, qui donnent lieu à une réduction de GES et de PCA.

  • Un sondage mené auprès des 156 nouveaux Leaders du PEEIC en 2007-2008, soit la première année de mise en œuvre du programme écoÉNERGIE pour l’industrie, a indiqué que :
    • Des nouveaux membres de l’industrie ayant enregistré leurs engagements d’entreprise en matière d’efficacité énergétique, 83 % avaient des objectifs de réduction de la consommation d’énergie.
    • 83 % des répondants ont indiqué qu’ils en avaient appris davantage au sujet des possibilités et pratiques d’économie d’énergie dans leur entreprise grâce aux outils et services offerts par le PEEIC.
    • 74 % des répondants ont indiqué que les outils et services du PEEIC ont entraîné la mise en œuvre de mesures éconergétiques dans leur entreprise.
  • Cinq études approfondies d’évaluation énergétique (études sur l’intégration des procédés et études numériques de la dynamique des fluides) ont été financées en 2009-2010 dans l’objectif de cerner les possibilités d’économie d’énergie.
  • Un total de 24 études d’évaluation énergétique (études sur l’intégration des procédés et études numériques de la dynamique des fluides) ont été complétées à ce jour. L’objectif du programme est de compléter 36 études d’ici la fin de mars 2011. La rétroaction de l’industrie montre que ces études ont relevé des économies d’énergie de 10 à 25 %.
  • Le programme a financé trois études de données et d’analyse en 2009-2010 : une étude d’attribution de l’impact, une étude sur les industries pétrolières et gazières en amont et une étude sur la production d’électricité.

Résultats finaux

La réduction des émissions de GES et de PCA grâce à des activités liées à l’énergie propre.

  • Depuis son entrée en vigueur, le programme écoÉNERGIE pour l’industrie a entraîné des réductions de 1,1 mégatonne (Mt) de GES, une valeur se situant dans l’intervalle cible de 0,4 à 1,7 Mt. La limite inférieure de l’intervalle ne concerne que les industries qui ne sont pas assujetties aux règlements sur les GES. La limite supérieure de l’intervalle concerne toutes les industries.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
18,000,000 $ 4,300,000 $ 4,348,323 $

 

Programme : écoÉNERGIE pour l'énergie renouvelable

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_4

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable offre un soutien incitatif à la production d’énergie renouvelable pour promouvoir les nouvelles sources d’énergie renouvelable (p, ex., l’énergie éolienne, hydroélectrique et solaire et la bioénergie). Les projets appuyés par ce programme comprennent, par exemple, des projets d’énergie éolienne représentant plus de 1 mégawatt (MW). Le soutien incitatif se poursuivra jusqu’en 2021.

Résultats immédiats

Le transfert ou l’utilisation de technologies et de pratiques d’énergie propre, menant à des émissions réduites de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

La production d’électricité propre à partir de sources renouvelables comme le vent, la biomasse, l’eau et l’énergie solaire menant à des émissions réduites de GES et de PCA.

  • Un total de 20 nouvelles demandes ont été enregistrées entre le 1er avril 2009 et le 31 mars 2010, pour un total de 239 projets inscrits à ce jour. En comparaison, le programme a reçu 68 demandes en 2008-2009. 
  • 49 nouvelles ententes de contribution ont été conclues avec des entreprises de production d’électricité, pour des projets qui généreront 1 660 MW de nouvelle capacité de production d’énergie renouvelable au Canada et 5 032 gigawattheures (GWh) par année de production additionnelle. En 2008-2009, 40 ententes de contribution ont été signées dans le cadre du programme. À la fin de 2009-2010, une entente de contribution avait été signée avec un total de 98 promoteurs.

Résultats intermédiaires

La production accrue d’électricité propre à partir de sources renouvelables tel le vent, la biomasse, l'hydroélectricité et l'énergie solaire, entraînant une baisse des émissions de GES et des PCA.

  • Un total de 26 projets a été mis en service en 2009-2010. Ceux-ci ont permis d’accroître la capacité d’énergie renouvelable du Canada de 1 042,6 MW et recevront un soutien d’environ 338 millions de dollars dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable, dépassant ainsi l’objectif prévu. Les projets mis en service en 2008-2009 représentent une capacité de 849 MW. 
  • On prévoit que les 26 projets mis en service cette année généreront environ 3,4 terawatt-heure (TWh) d’électricité annuellement.
  • Au total, 55 des 98 programmes pour lesquels une entente a été signée avaient été mis en service à la fin de 2009-2010, représentant 2 634,6 MW en capacité de production. Ces projets mis en service ont généré 8,2 TWh d’énergie renouvelable à faible impact depuis l’entrée en vigueur du programme (comprend la production totale des années 2007-2008 et 2008-2009 et la production partielle de l’année financière 2009-2010).
  • Le programme s’est engagé à verser un soutien incitatif d’environ 821 millions de dollars à ses 55 projets mis en service. Les 98 ententes de contribution signées représentent un financement fédéral prévu de 1,346 milliard de dollars.

Résultats finaux

La réduction des émissions de GES et de PCA grâce à la production d’énergie propre.

  • On prévoit que les 26 projets mis en service cette année entraîneront des réductions de 1,58 mégatonnes (Mt) d’équivalent CO2 annuellement pour chacune des dix années pour lesquelles ils recevront le soutien incitatif.
  • Les réductions attendues de GES découlant des 55 projets mise en service au cours de l’année financière 2009-2010 étaient de 2,92 Mt d’équivalent CO2, en se fondant sur la production annuelle des projets mis en service en 2007-2008 et en 2008-2009 et sur la production partielle des projets mis en service en 2009-2010. Lorsque l’ensemble des 55 projets mise en service aura été en production pendant une année complète, on prévoit alors des réductions d’émissions de GES d’environ 3,83 Mt/année ou de 38,3 Mt sur 10 ans.
  • Lorsque les 98 projets auront tous été mis en service, les réductions attendues d’émissions de GES devraient s’établir à environ 6,27 Mt par an. Cela concorderait avec l’objectif du programme de réduire les émissions de GES de 6 à 6,7 Mt par année d’ici 2012.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
276,000,000 $ 67,214,000 $ 59,076,622 $

 

Programme : écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_5

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le programme écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable fournit un soutien incitatif et de la formation et appuie l’élaboration de normes afin d’accroître l’utilisation des technologies d’énergie renouvelable pour le chauffage et la climatisation des locaux et le chauffage de l’eau dans les bâtiments.

Résultats immédiats

Le transfert ou l’utilisation de technologies et de pratiques d’énergie propre, menant à des émissions réduites de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

  • Trois ententes de contribution pour des projets résidentiels pilotes ont été signées en 2009-2010. Combinées aux 11 ententes conclues en 2008-2009, le programme avait 14 ententes de contribution en place à la fin de 2009-2010, dépassant ainsi l’objectif de huit ententes de contribution. Si tous les systèmes prévus sont installés, il y aura un total de 6 100 systèmes domestiques de chauffage solaire de l’eau d’ici la fin de 2010-2011. Cependant, pour des questions réglementaires et en raison des changements apportés au programme écoÉNERGIE Rénovation – Maisons dont il est question ci-dessous, on prévoit maintenant que le soutien incitatif offert dans le cadre du projet résidentiel pilote entraînera l’installation de seulement 3 000 systèmes d’ici la fin du programme le 31 mars 2011.
  • Dans les secteurs industriels/commerciaux/institutionnels (ICI), 252 ententes de contribution ont été conclues en 2009-2010. Combinées à celles des années précédentes, 831 ententes de contribution ont été signées, ce qui donnera suite à l’installation de 972 systèmes, dépassant ainsi l’objectif du programme de 700 systèmes. Il est important de noter que certaines ententes de contribution couvrent plus d’un système.

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • De nouvelles versions des normes de l'Association canadienne de normalisation (CSA) F379 et F383 ont été publiées en 2008-2009. En 2009-2010, des versions modifiées des normes CSA F379 et F383 ont été élaborées, mais celles-ci ne seront pas publiées avant 2010-2011. Une nouvelle version de la norme F378 a fait l’objet de progrès considérable en 2009-2010 et sa publication est prévue pour 2010-2011. La norme F379 a été établie par l’Association canadienne de normalisation pour l’évaluation des systèmes monobloc de chauffage solaire de l’eau domestique et la norme F383 décrit comment les systèmes doivent être installés.
  • Depuis l’entrée en vigueur du programme, des ententes ont été conclues avec neuf entreprises pour la certification de systèmes domestiques de chauffage solaire de l’eau. Ces ententes visent à assumer les coûts de ces certifications et à encourager la croissance au sein de cette industrie. Deux de ces systèmes ont été certifiés en 2009-2010. L’objectif fixé a donc été atteint et le nombre total de systèmes certifiés s’élève maintenant à 5. Par ailleurs, pour l’un des systèmes préalablement certifié, on a ajouté un modèle d’échangeur de chaleur à double paroi à la liste de certification. Dans certaines régions du Canada, notamment la Colombie-Britannique, les inspecteurs du bâtiment exigent des échangeurs de chaleur à double paroi.
  • Les logiciels de conception Enerpool et Watsun ont été mis à jour, conformément à l’objectif fixé. La mise à jour du logiciel Swift est presque complétée. Ces outils fournissent aux concepteurs de systèmes des prédictions réalistes de la performance des systèmes de thermie solaire avant l’achat et la construction et permet d’évaluer à l’avance les conséquences des choix de conception. Ainsi, ces outils permettent l’utilisation de systèmes plus performants et plus rentables.
  • Trois normes professionnelles destinées aux concepteurs et aux installeurs ont été élaborées et publiées en 2009-2010. Ces normes constituent les fondements de l’élaboration de programmes de certification et de formation de qualité en matière de thermie solaire, d’énergie photovoltaïque et d’énergie géothermique.

Résultats intermédiaires

L’adoption de produits et de services d’énergie renouvelable et d’une infrastructure consolidée, donnant lieu à une réduction des GES et des PCA.

  • Un total de 283 systèmes de thermie solaire a été installé dans les secteurs industriels, commercials et institutionnels en 2009-2010 (155 systèmes pour le chauffage solaire de l’air et 128 systèmes pour le chauffage solaire de l’eau). En comparaison, 259 systèmes (178 pour le chauffage solaire de l’air et 81 pour le chauffage solaire de l’eau) avaient été installés en 2008-2009, et 195 systèmes (171 pour le chauffage solaire de l’air et 24 pour le chauffage solaire de l’eau) avaient été installés en 2007-2008. 
  • L’objectif de 175 systèmes a été atteint.
  • Un total de 466 systèmes a été installé dans le cadre de projets résidentiels pilotes en 2009-2010. En 2008-2009, 97 systèmes ont été installés, portant à 563 le nombre total de systèmes installés. 
  • Un sondage national annuel a été réalisé auprès des industries de la thermie solaire et de l’énergie géothermique. Ce dernier a indiqué une croissance de 65 % de l’industrie de l’énergie géothermique en 2009 par rapport à 2007.

Résultats finaux

La réduction des émissions de GES et de PCA grâce à des activités liées à l’énergie propre.

  • On prévoit que les systèmes installés en 2009-2010 dans le cadre du programme entraîneront des économies d’énergie de 90 278 gigajoules (GJ)/année, soit 8,56 kilotonnes (kt) de réductions de GES par an. En 2008-2009, un mélange de sources d’énergie remplacées (gaz naturel, propane ou électricité) a entraîné des économies d’énergie de 91 018 GJ et des réductions de 5,5 Kt d’émissions de GES.
  • Cela dépasse l’objectif de 0,09 pétajoules (90 000 GJ) d’économie d’énergie et une réduction d’environ 5 Kt des émissions de GES.
  • En comparaison, on prévoit que les systèmes installés dans le cadre du programme en 2008-2009 entraînent des économies annuelles d’énergie de 91 018 GJ et 5,5 kt de réductions des GES et que ceux installé en 2007-2008 entraînent des économies annuelles d’énergie de 52 236 GJ et 3,3 kt de réductions des GES.
  • À ce jour, on estime que le programme a permis d’économiser environ 233 532 GJ d’énergie et de réduire les émissions de GES de 17,36 kt par année.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
36,000,000 $ 8,090,000 $ 6,849,640 $

 

Programme : écoÉNERGIE sur la technologie

Ministère

Ressource naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_6

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

L’initiative écoÉNERGIE sur la technologie appuie la recherche, l’élaboration et la démonstration de technologies d’énergie propre (p. ex., carbone et stockage de dyoxide de carbone (CSC), hydrogène et biomasse).

Résultats immédiats

Des partenariats et des ententes de collaboration avec les intervenants pour promouvoir les activités liées à l’énergie propre, qui donnent lieu à des émissions plus faibles de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

  • Pour cette initiative, tous les appels de propositions sont complétés et les fonds ont été entièrement alloués. Des ententes de contribution ont été signées pour huit projets de capture et de stockage de carbone (en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan), et tous les projets en sont maintenant au stade de l’ingénierie et de la caractérisation du stockage.

Le transfert ou l’utilisation de technologies et de pratiques d’énergie propre, menant à des émissions réduites de GES et de PCA.

  • Progrès considérable dans un vaste éventail de projets de recherche et développement visant à réduire les risques techniques (et les autres types de risques) dans les domaines des processus industriels à faibles émissions, des environnements éconergétiques, des systèmes de transport propres, de la production d’électricité décentralisée, de la bioénergie durable, du charbon propre et de la capture et du stockage du carbone. Par exemple :
    • Lancement d’études techniques préliminaires et démonstrations concernant des projets intégrés de capture et de stockage de carbone, et ce, en partenariat avec le secteur privé et des organismes povinciaux. Le projet de conception technique préliminaire de Capital Power est complété.
    • Établissement d’une carte routière efficace sur les technologies éoliennes, qui fixera des lignes directrices pour la participation fédérale future à la mise au point technique de l’énergie éolienne au Canada, ce qui inclura des systèmes d’énergie éolienne en mer.
    • Des progrès ont été accomplis dans la production d’inventaires des ressources existantes, nouvelles et occasionnelles de biomasse d’origine forestière et agricole, dans une base de données unique (portail Web basé sur un SIG).
    • La démonstration et l’intégration d’infrastructures et de technologies précommerciales axées sur l’hydrogène et les piles à combustible pour un projet pilote de parc de démonstration de véhicules, y compris 20 autobus à piles à combustible à hydrogène du Village olympique maintenant en fonction de façon régulière et qui devraient être en opération pour une durée allant jusqu’à 20 ans.
    • L’établissement d’outils, une amélioration de la conception de procédés, des vérifications en banc d’essai, ainsi que la validation de sites partenaires, en vue de réduire l’énergie/l’empreinte d’émissions pour l’industrie, et 13 projets sont maintenant en cours.
    • Sept projets liés au bitume, au pétrole et au gaz – principalement liés aux technologies de gestion des résidus, à la gestion de l’eau, aux processus d’extraction et aux émissions atmosphériques - progressent comme prévu et devraient être complétés en 2010‑2011. 
    • Détermination réussie des paramètres thermodynamiques contrôlant la séparation des hydrocarbures, et quantification du naphte dans les fractions de résidus en vue de l’amélioration des systèmes de récupération des solvants dans les opérations de sables bitumineux et, par conséquent, de la qualité de l’air par la réduction des émissions de composés organiques volatiles dans l’atmosphère. 
    • Début des progrès dans la mise en œuvre de partenariats avec des municipalités, des constructeurs et des promoteurs couvrant des éléments de la planification et de la construction de bâtiments et de communautés hautement éconergétiques par une négociation réussie de l’Initiative des collectivités EQuilibrium avec la Société canadienne d'hypothèques et de logement. Les projets couvriront les activités de planification communautaire à un stade précoce de même que les projets de construction de bâtiments. 
    • Production de bon nombre de publications, de rapports et d’ateliers scientifiques et technologiques, axés sur les intervenants agissant au stade suivant du continuum de l’innovation.
    • Élaboration de la feuille de route des solutions énergétiques communautaires au nom du groupe de travail sur la gestion axée sur la demande du Conseil des ministres de l’énergie. La feuille de route a été publiée à l’automne 2009.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
226,440,000 $ 48,172,706 $ 48,166,167 $

 

Programme: Politique, communications, surveillance et rapports

Ministère

Ressource naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_7

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Résultats immédiats

Politique

Des politiques et surveillance qui appuient les réductions de gaz à effet de serre (GES) et de principaux contaminants atmosphériques (PCA).

  • Production en temps opportun de conseils stratégiques, d’information, d’analyses d’options stratégiques et de recommandations au ministre et aux cadres supérieurs sur les enjeux des changements climatiques et de l’air pur, à l’appui de l’élaboration des politiques et des programmes et de la prise de décisions.
  • Production de conseils et recommandations de grande qualité qui ont influencé le perfectionnement du Cadre réglementaire sur les émissions industrielles de gaz à effet de serre.
  • Poursuite de la production d’analyses et de conseils politiques et économiques sur la capture et le stockage de carbone (CSC). Meilleure collaboration entre les intervenants en matière de CSC tels que les cadres supérieurs de Ressources naturelles Canada (RNCan), d’autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux, des organisations non gouvernementales et des promoteurs de projets liés à la CSC. 
  • Collaboration étroite avec Environnement Canada (EC) et d’autres ministères et organismes fédéraux à des activités de modélisation des changements climatiques; élaboration de scénarios de référence sur les émissions de GES et la production et la consommation d’énergie et évaluations économiques sectorielles pour le Programme de réglementation de la qualité de l’air.
  • Coordination et orientation de l’aide apportée par RNCan pour d’importants rapports du gouvernement du Canada, y compris le « Cinquième rapport national du Canada sur les changements climatiques » et « Plan sur les changements climatiques aux fins de la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto, 2009 ».
  • Direction des rapports horizontaux pour les programmes du Programme sur la qualité de l’air de RNCan.
  • Préparation d’une nouvelle projection de l’offre et de la demande énergétiques du Canada d’ici 2030 intitulée « Canada’s Energy Outlook to 2030: The Reference Case 2010. » Le rapport a bénéficié de longues consultations avec différents secteurs de RNCan, d’autres ministères fédéraux, des gouvernements provinciaux et territoriaux, de certains services publics et de grandes associations industrielles.
  • Renforcement continu de la capacité de modélisation de RNCan (MAPLE-C).

Communications stratégiques

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • 96 annonces, y compris pour des événements ministériels en lien avec les programmes écoÉNERGIE. Rédaction de 63 séries de notes du conférencier pour l’appui de ces événements.
  • Production d’une série de feuillets de documentation sur la CSC.
  • Réponse à 112 appels des médias concernant les initiatives écoÉNERGIE.
  • Élaboration de conseils en ligne destinés au public général sur la conservation de l’énergie.
  • Gestion efficace des questions, y compris l’identification proactive des questions et la planification et la mise en œuvre de réponses appropriées en matière de communication.
  • Production de matériel de commercialisation et de sensibilisation pour appuyer l’expansion de l’initiative écoÉNERGIE Rénovation - Maisons.

Politiques forestières et surveillance des forêts

Le transfert ou l’utilisation de technologies et de pratiques d’énergie propre, menant à des émissions réduites de GES et de PCA.

  • Intérêt solide et soutenu à l’endroit du Modèle du bilan du carbone CBM-CFS3, téléchargé plus de 675 fois par des utilisateurs de 45 pays depuis sa création (par rapport à 500 fois par des utilisateurs de 42 pays en 2008-2009).
  • Trois ateliers sur le modèle ont réuni 57 stagiaires de 5 pays (Canada, Mexique, Italie, Espagne et Corée du Sud) en 2009-2010. L’intérêt envers ces ateliers de formation est devenu exceptionnellement élevé au Canada. Ceux-ci affichaient déjà complet quelques jours après leur annonce. Les participants proviennent principalement de l’industrie forestière canadienne.
  • Des projets conjoints d’utilisation du modèle se poursuivent avec la Russie et le Mexique et de nouveaux projets ont été initiés avec l’Italie, la Corée du Sud et l’Australie (Tasmanie). 
  • Des discours-programmes sur invitation ont été présentés lors d’ateliers internationaux sur le carbone au Japon, en Chine et en Corée de même que des présentations sur invitation lors de réunions du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) au Brésil et au Japon.

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • Publication de onze documents scientifiques à impact élevé.
  • Des experts scientifiques et politiques du Service canadien des forêts (SCF) ont obtenu la collaboration d’intervenants pour directement encourager les mesures d’atténuation des GES dans le secteur forestier par de nombreuses présentations et la participation à des rencontres au Canada et à l’étranger. Par conséquent, on a noté une vive augmentation de l’intérêt envers les mesures d’atténuation dans le secteur forestier et de la sensibilisation aux difficultés et possibilités. 
  • Les scientifiques du SCF ont obtenu la collaboration de communautés scientifiques du Canada, des États-Unis et d’ailleurs dans le monde par l’affirmation croissante de leur leadership au sein d’organisations comme le GIEC, le Global Network for Forest Science Cooperation, l’International Boreal Forest Research Association, l’Agence internationale de l’énergie, le Programme canadien sur le carbone, le North American Carbon Program et d’autres programmes. On a obtenu la collaboration de l’ensemble des provinces et territoires afin d’améliorer la compréhension du carbone forestier, d’améliorer la surveillance et les déclarations sur le carbone et de renforcer la capacité aux échelles provinciales et territoriales.

Des politiques et surveillance qui appuient les réductions de GES et de PCA.

  • Discussions continues et analyse politique/technique conjointe avec les provinces et les territoires par l’intermédiaire du Comité national des puits forestiers (comité fédéral-provincial-territorial), y compris l’instauration d’un plan de travail pluriannuel visant à évaluer le potentiel et les options politiques en lien avec la réduction des émissions et l’absorption croissante des forêts aménagées canadiennes.
  • Poursuite des analyses pour étayer les négociations canadiennes sur les règles de comptabilisation internationale des forêts après 2012. Le leadership canadien dans l’élaboration de règles de comptabilisation pour le secteur de l’affectation des terres, des changements dans l’affectation des terres et de la foresterie en vue d’accroître les mesures d’atténuation a été reconnu à la fois de façon non officielle par des équipes de négociations d’autres parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et indirectement par ceux ayant adopté les approches canadiennes dans leurs propres analyses.
  • Transmission d’information liée aux forêts au sujet des émissions et suppressions de GES pour 1990‑2008 à EC en vue de l’intégration de cette information dans la déclaration sur l’inventaire national des GES de 2010 à la CCNUCC et dans le premier rapport national du Canada en vertu du Protocole de Kyoto (pour l’année 2008).
  • Poursuite de l’élaboration du Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts du Canada, y compris une migration continue vers une gestion des données et une architecture de système informatique de pointe et une amélioration des protocoles d’échange de données et d’information entre le SCF et Agriculture et Agroalimentaire Canada afin de s’assurer que les besoins commerciaux des trois ministères sont comblés.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
24,560,000 $ 6,298,000 $ 5,169,053 $

 

Programme : écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques

Ministère

Affaires indiennes du Nord Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

Collectivités nordiques saines

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Energie_8

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques continue de soutenir les collectivités autochtones et nordiques prenant part à des projets sur l’énergie propre, y compris les quelques 150 collectivités éloignées qui dépendent du diesel pour leur énergie. Grâce à des ententes de financement, le programme fournit aux collectivités autochtones et nordiques des connaissances et des outils visant à accroître l’efficacité énergétique des infrastructures communautaires, à donner un accès aux possibilités d’énergie renouvelable et à mettre en œuvre des projets rentables d’énergie renouvelable. Les 30 projets appuyés par le programme en 2009-2010 dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’efficacité énergétique et de la planification énergétique communautaire aideront à diminuer la dépendance des collectivités envers le diesel et à réduire leurs coûts énergétiques, contribueront à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des principaux contaminants atmosphériques (PCA) au Canada et, surtout, joueront un rôle dans l’amélioration de la santé des membres de ces collectivités. Le programme favorise non seulement la durabilité environnementale des collectivités, mais fournit un financement permettant aux collectivités autochtones et nordiques de pouvoir accéder à des occasions de développement économique qui leur apporteront des avantages directs.

Résultats immédiats

Le transfert ou l’utilisation de technologies et de pratiques d’énergie propre, menant à des émissions réduites de GES et de PCA.

  • En 2009-2010, les Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) a versé des contributions de 2,57 millions de dollars à 30 projets en matière d’énergie renouvelable, d’efficacité énergétique et de planification énergétique communautaire dans 29 des quelques 650 collectivités autochtones et nordiques du Canada. En comparaison, le programme avait versé des contributions de 2,69 millions de dollars pour 25 projets dans 24 collectivités en 2008-2009. Les 30 projets financés comprennent 17 projets d’énergie renouvelable, 7 projets d’efficacité énergétique et 6 projets de planification énergétique communautaire.
  • Des contributions ont été versées pour divers projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétiques. Parmi les exemples de projets recevant un financement figurent l’installation de systèmes photovoltaïques, de systèmes de récupération de la chaleur résiduelle et de pompes géothermiques ainsi que des projets de production d’énergie éolienne et hydroélectrique.
  • En date du 31 mars 2010, un total de 76 projets dans 64 collectivités autochtones et nordiques avaient reçu un financement fédéral de 7,3 millions de dollars par l’intermédiaire de ce programme. Les 76 projets financés comprennent 13 projets de planification énergétique communautaire, 14 projets d’efficacité énergétique et 49 projets d’énergie renouvelable.

Sensibilisation et compréhension chez les intervenants du potentiel et des méthodes de réduction des émissions de GES et des PCA liées à la production et à la consommation d’énergie.

  • Le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques continue de gagner de la popularité. Depuis le début du programme le 1er avril 2007, le nombre de demandes de financement a augmenté de façon constante : 24 demandes en 2007-2008, 34 demandes en 2008-2009 et 53 demandes en 2009-2010. On prévoit que le programme recevra encore une fois plus de 50 demandes en 2010-2011 et que tous ses fonds seront alloués d’ici novembre 2010.
  • En 2009-2010, 30 des 53 demandes reçues ont été approuvées et ont reçu un financement. Ces projets ont fournit des ressources à 29 collectivités, y compris 11 collectivités hors réseau, leur donnant les connaissances et les outils nécessaires pour accroître leur efficacité énergétique et accéder aux possibilités d’énergie renouvelable à l’échelle locale. Depuis le 1er avril 2007, un total de 64 collectivités autochtones et nordiques ont bénéficié de 76 projets financés par le programme.
  • L’intérêt envers le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques continue de s’accroître, comme le témoignent les demandes provenant de ces collectivités, de programmes fédéraux, de gouvernements provinciaux et territoriaux, de l’industrie et de services publics. On prévoit qu’avec l’augmentation des coûts mondiaux des carburants et les défis en matière de durabilité auxquels sont confrontées les collectivités autochtones et nordiques, ce type de programme continuera d’être en demande au-delà du 31 mars 2011.
  • Un cadre de travail sur les collectivités hors réseau a été élaboré en 2009-2010, lequel aidera AINC à favoriser la mise en œuvre de projets futurs d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique au sein de plus de 150 collectivités autochtones et nordiques hors réseau. Des groupes de travail nationaux et ministériels sur les collectivités hors réseau ont été établis pour discuter des difficultés auxquelles font face ces collectivités hors réseau du Canada et trouver ensemble des solutions pour surmonter ces difficultés. L’AINC copréside le groupe de travail national sur les collectivités hors réseau avec le gouvernement de la Colombie-Britannique et le Conseil national de recherches du Canada. Les membres du groupe de travail proviennent de divers secteurs d’AINC (administration centrale et bureaux régionaux), ministères et organismes fédéraux (Ressources naturelles Canada, Industrie Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Agence canadienne de développement économique du Nord, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada), des gouvernements provinciaux et territoriaux, de même que des membres des collectivités autochtones et nordiques.  
  • Le bureau régional d’AINC de l’Ontario a élaboré un plan de travail détaillé sur le grand nombre de Premières nations qui sont engagées dans des projets énergétiques. L’intérêt des Premières nations dans les projets d’énergie propre est en partie attribuable à la Loi sur l’énergie verte de l’Ontario qui favorise la participation et/ou la propriété des autochtones dans des projets d’énergie renouvelable. L’AINC fournit le financement de départ crucial qui permet aux Premières nations de mener des projets énergétiques respectueux de l’environnement.

Résultats intermédiaires

L’adoption de produits et de services éconergétiques, qui donnent lieu à une réduction de GES et de PCA. L’adoption de produits et de services d’énergie renouvelable et d’une infrastructure renforcée, donnant lieu à une réduction de GES et de PCA.

  • Des projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique financés depuis le 1er avril 2007, 10 ont été mis en service avec succès à ce jour et on prévoit que 13 projets supplémentaires seront complètement mis en service avant la fin du programme le 31 mars 2011. On prévoit que les projets mis en service entraîneront des réductions des émissions de GES de 0,001 mégatonne (Mt) en 2009 et de 0,009 Mt supplémentaire en 2010. Ces projets comprennent des installations alimentées par de l’énergie renouvelable et des améliorations éconergétiques intégrées aux infrastructures communautaires, comme les complexes récréatifs, les arénas, les centres communautaires, le chauffage à distance et les compteurs intelligents.

Résultats finaux

  • On prévoit que les projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique financés par le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques en 2009-2010 entraîneront des réductions de 1,481 Mt d’équivalents CO2 (sur une période de 20 ans) après leur mise en service. Depuis le 1er avril 2007, les réductions totales prévues d’émissions de GES des projets financés par le programme sont de 4,196 Mt (sur une période de 20 ans). Lorsque ces projets seront en service, ils créeront de nouvelles sources d’énergie renouvelable et atténueront la dépendance des collectivités autochtones et nordiques envers les combustibles fossiles, pour ainsi réduire les émissions de GES.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
15,000,000 $ 3,750,000 $ 3,803,701 $

 

 

Thème : Transport écologique

Ministère responsable

Transport Canada

Partenaires fédéraux pour le thème

Ressources naturelles Canada, Environnement Canada, Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Résultats attendus des programmes du thème

Résultats immédiats

  • Positions informées sur les politiques et les programmes qui exercent une influence sur les technologies et les pratiques liées au transport.
  • Application accrue de technologies qui réduisent la consommation d'énergie, les gaz à effet de serre (GES) ou des principaux contaminants atmosphériques (PCA).
  • Participation accrue du public cible dans les activités de réduction des émissions par l'intermédiaire de partenariats et autres activités de programme.
  • Une meilleure capacité du public cible à entreprendre des initiatives qui permettent de réduire la consommation d'énergie ou les GES, ou les PCA ou le rejet de substances toxiques.

Résultats intermédiaires

  • L'utilisation de technologies et de modes alternatifs de transport qui réduisent la consommation d'énergie ou les GES ou les PCA.
  • L'utilisation de pratiques exemplaires en matière de transport qui réduisent la consommation d'énergie ou les GES, ou les PCA.

Résultats Finaux

  • Des réductions de consommation d'énergie ou des GES, ou des PCA du transport.

Résultats attendus par les programmes en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/TE_Thème

Résultats atteints par les programmes 2009-2010

En 2009-2010, les programmes de transport écologique ont continué de relever les défis liés à la pollution et aux émissions de GES attribuables au mouvement des biens et des personnes au Canada et ils sont sur la bonne voie en vue de réduire les émissions de près de 2,4 mégatonnes en 2012. Les progrès ont eu lieu malgré la récession économique, qui a réduit la capacité financière des intervenants aux programmes tels que l’industrie, les gouvernements municipaux et les organisations non gouvernementales. Le thème, Transport écologique, a mis l’accent sur la réduction des obstacles liés aux finances et à l’information au bénéfice des technologies propres et des pratiques exemplaires.

L’harmonisation des règlements et des normes joue également un rôle important dans la réduction des émissions. Les programmes sur le thème, Transport écologique, ont contribué à l’élaboration de normes, de pratiques et de lignes directrices environnementales internationales sous les auspices de l’Organisation maritime internationale et de l'Organisation de l'aviation civile internationale. De plus, d’importants travaux de base ont mené à la mise en œuvre de règlements sur les limiteurs de vitesse pour les camions lourds dans deux provinces.

Plus spécifiquement, les programmes sur le thème, Transport écologique, ont permis d’atteindre des résultats très intéressants qui sont regroupés dans les cinq catégories de résultats suivantes :

Les positions sur les politiques et programmes ont été documentées

  • Avec le groupe de travail fédéral/provincial/territorial sur les transports durables, une stratégie de données nationales a été élaborée afin de parfaire la base de connaissances du secteur des transports.
  • Deux modules ont été ajoutés au modèle d’émissions et d’utilisation de l’énergie dans les transports afin de permettre l’analyse des initiatives en matière de programmes et de règlements pour ainsi améliorer l’efficacité du carburant des véhicules automobiles légers et évaluer le projet de règlement des émissions provenant des locomotives.
  • Le but visant à achever les études de recherche sur les possibilités de réduire les émissions du secteur du camionnage a été atteint. Les études ont été complétées par des expériences pratiques sur des options de réduction de moteurs tournant au ralenti, l’utilisation de dispositifs aérodynamiques sur les camions lourds et les pneus des camions de gros tonnage (l’examen de la traction des pneus en conditions hivernales et le processus d’achat utilisé par les compagnies).
  • Le programme écoTECHNOLOGIE pour véhicules a contribué à informer l’élaboration de nouvelles pratiques et de nouveaux codes et normes pour les véhicules de technologie avancée. À titre d’exemple, le programme a fait la promotion de l’élaboration de codes et de normes visant à mesurer les émissions d’échappement et l’économie de carburant des véhicules hybrides électriques rechargeables; a permis d’élaborer des données de rendement canadiennes pour les véhicules électriques à batterie, des technologies de véhicules hybrides rechargeables et de diesel propre afin d’informer l’élaboration de règlements et enfin, a permis de réaliser une étude sur les pneus à faible résistance au roulement afin d’informer les gouvernements, les fabricants de pneus, l’industrie et tous les autres intervenants.

Intérêt accru pour les technologies de réduction des émissions

  • Le programme écoTECHNOLOGIE pour véhicules a évalué et mis à l’essai l’efficacité sécuritaire et environnementale de huit différents véhicules de technologie avancée.
  • La mise en œuvre de nouveaux règlements en Ontario et au Québec visant à rendre obligatoire l’activation des limiteurs de vitesse sur les camions lourds (max 105 km/h) a été achevée.
  • Jusqu’à maintenant, les organisations de transport de marchandises ont reçu 6,5 millions de dollars dans le cadre du programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises afin de les aider à acquérir et à installer des technologies éprouvées de réduction des émissions. Plus de 180 demandes ont été reçues pour la seconde ronde de financement; elles ont en fait triplé depuis la première ronde et représentent une augmentation considérable de l’éventail de technologies que le programme doit envisager.
  • Le projet du port de Metro Vancouver qui vise à démontrer que la technologie d'alimentation à quai qui permet aux navires de croisière d'éteindre leurs génératrices a été achevé et ses effets font maintenant l'objet de vérifications et seront documentés.

Participation accrue de l’auditoire cible aux activités de réduction des émissions

  • Le programme de mise à la ferraille de véhicules a offert aux consommateurs des incitatifs afin de retirer de la route quelque 64 000 vieux véhicules hautement polluants des années modèles de 1995 et moins, permettant ainsi de réduire de 2 900 tonnes les émissions responsables de la formation du smog. La cible de 50 000 véhicules a été dépassée. Pour le gouvernement canadien, le coût de l’incitatif a été chiffré à environ 7 % du coût équivalent pour la mise sur pied par le gouvernement américain d’un programme similaire qui s’est déroulé de juillet à août 2009. Cinquante-sept pour cent des participants au programme ont déclaré que le programme les avait incités à se débarrasser de leur véhicule plus rapidement qu’ils ne l’auraient fait autrement.
  • Le programme de remise écoAUTO a pris fin après l’année modèle de 2008. L’analyse de sondages indique que lors de la période de mise en œuvre du programme de remise écoAUTO, les Canadiens et Canadiennes en sont graduellement venus à accepter qu’il y avait un lien entre l’utilisation du véhicule personnel et l’environnement et que le nombre croissant de véhicules économiques en essence sur la route sera bénéfique tant pour l’environnement que pour diminuer leurs coûts en essence.
  • Le programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules a dépassé son objectif grâce à la signature d’ententes de collaboration selon lesquelles l’industrie du camionnage remettra à neuf plus de 500 tracteurs et remorques à l’aide de composantes économiques en essence afin de démontrer leur utilisation au Canada. Ce programme devrait permettre d’économiser près de 3 millions de litres de carburant et 7 000 tonnes d’émissions de GES chaque année.

Capacité accrue de l’auditoire cible d’entreprendre des initiatives de réduction des émissions

  • Le programme écoMOBILITÉ a présenté un grand nombre d’événements et d’activités d’apprentissage qui ont rejoint au moins 850 professionnels municipaux de la Gestion de la demande en transport (GDT) et leur ont permis d’améliorer leur capacité à mettre en œuvre et à mesurer l’efficacité des politiques et programmes de GDT.
  • Environnement Canada a mis au point un code de pratique national pour le recyclage responsable des véhicules, accompagné de vérifications visant à en assurer la conformité. Le Ministère a également organisé des sessions de formation pour les entreprises de recyclage de véhicules à travers le Canada, en plus de mettre en œuvre un outil de formation en ligne.
  • Le programme écoÉNERGIE pour les véhicules personnels a dépassé son objectif en offrant une formation en classe sur les pratiques de conduite économiques en essence à plus de 350 000 nouveaux conducteurs. On a également publié dans le cadre du programme le guide de consommation de carburant ÉnerGUIDE 2010 et la liste des véhicules les plus économiques en carburant. Le programme a financé neuf propositions sur les 36 reçues, en plus de distribuer 1,7 million de dollars afin de permettre aux récipiendaires d’organiser des activités de sensibilisation visant à faire adopter aux consommateurs des pratiques économiques en carburant. On prévoit que 290 000 des 580 000 conducteurs qui ont reçu une formation depuis le début de ce programme feront concrètement appel aux techniques de conduites économiques en essence, permettant ainsi d’économiser plus de 17 millions de litres de carburant et 40 000 tonnes d’émissions de GES.
  • Le programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules a dépassé ses objectifs en formant près de 14 000 professionnels des transports sur les pratiques de conduite, d’entretien et de pratiques commerciales économiques en essence. Il est prévu que cela permettra d’économiser près de 45 millions de litres de carburant et 100 000 tonnes d’émissions de GES par année. Le programme a fourni des cours de formation lors de 88 ateliers, en plus de permettre l’accès à des sources d’aide à la décision et d’information telles que le guide sur l’aérodynamique En route vers un camion économique en carburant, le programme de site Web (qui a reçu 47 000 visites) et deux campagnes de réduction de moteurs tournant au ralenti. De plus, le programme a fait l’objet d’accords de financement qui permettront à 11 parcs de véhicules de démontrer et d’adopter des technologies économiques en carburant grâce à une contribution totale de 1,6 million de dollars.

Meilleure sensibilisation, connaissance et acceptation des technologies et pratiques exemplaires de transport éconergétique

  • Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises a accordé 4,1 millions de dollars pour l’achat, l’installation et la démonstration de nouvelles technologies sous-utilisées de réduction des émissions dans l’industrie du transport de marchandises. Les programmes écoMARCHANDISES ont également permis une utilisation indirecte de la technologie par les récipiendaires qui ont élargi l’usage des technologies en démonstration à une plus grande partie de leur parc automobile.
  • Le programme ÉcoMARCHANDISES Partenariats a commandité trois événements afin de faciliter le transfert de renseignements et de connaissances sur les technologies et les pratiques en matière de réduction des émissions à l’industrie du transport de marchandises : la tournée d’information dans sept villes de l’association The Supply Chain and Logistics (SCL), la session portant sur les expéditions à faible teneur en carbone de la conférence Globe 2010 et le Sommet sur les stratégies de la chaîne d’approvisionnement verte et efficiente du Strategy Institute. De plus, ce programme a commandité le Prix pour la chaîne d’approvisionnement la plus verte et le Prix du transport écoMARCHANDISES, présentés lors de la conférence annuelle de la SCL et de Globe 2010 respectivement, afin de reconnaître et de souligner les efforts déployés par l’industrie.
  • Le programme ÉcoMARCHANDISES Partenariats a publié sur son site Web les outils de renseignements et de prise de décision pour les entreprises d’expédition et de suivi de marchandises. Le nombre de visiteurs du site Web est passé de 12 932 en 2008 à 26 649 en 2009.
  • Le programme écoTECHNOLOGIE pour véhicules disposait de kiosques d’exposition lors de 22 événements majeurs afin de sensibiliser davantage la population sur les véhicules de technologie avancée et d’offrir l’occasion de monter à bord de ces véhicules et de les conduire.

Une évaluation du programme par thème a été entreprise en 2009-2010 et se poursuit en 2010-2011. L’évaluation traitera de la pertinence, du rendement et de la rentabilité du programme.

Réussites 2009-2010

Programmes de véhicules légers et de transport en milieu urbain

  • En vertu d'un protocole d'entente avec le programme écoÉNERGIE pour véhicules personnels, la province de l’Ontario a incorporé le sujet de l'efficacité de carburant dans le programme de formation obligatoire pour conducteurs en 2009-2010. En conséquence, plus de 150,000 nouveaux conducteurs seront formés en matière d'efficacité de carburant chaque année, en utilisant des matériaux développés par le programme écoÉNERGIE pour les véhicules personnels.
  • En 2009-2010, les activités du programme de mise à la ferraille de véhicules ont entraîné le retrait de plus de 64 000 vieux véhicules extrêmement polluants.
  • Le programme écoMOBILITÉ a réussi à appuyer les changements modaux en établissant un réseau fort et actif de professionnels de la GDT à travers le Canada, pour compléter les investissements faits en 2009-2010 dans le transport en commun grâce au financement de l’infrastructure fédérale.
  • Les résultats d’essais du programme écoTECHNOLOGIE pour les véhicules ont été essentiels afin de s’assurer que les problèmes climatiques liés au temps froid des hivers canadiens étaient considérés par le comité de la Society of Automotive Engineers (SAE J1634) dans l’élaboration de leurs procédures d’essai de plage et de consommation d’énergie des véhicules électriques (VE). Ces procédures seront essentielles en vue de déterminer les valeurs d’étiquettes d’énergie canadiennes pour les VE et la façon dont la page des VE est communiquée aux consommateurs canadiens.

Programmes de transport de marchandises

  • Depuis 2008, le programme Incitatifs pour les technologies de transport des marchandises, les Fonds de démonstration des technologies de transport, le Programme d’alimentation à quai des navires et le Programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules ont tous appuyé l’industrie dans le cadre de l’achat de plus de 3 100 pièces de réduction d’émissions dans le secteur des transports.
  • Le programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules a réussi à conclure quatre protocoles d’entente avec les provinces et les territoires et est en voie d’en négocier cinq autres. En vertu de ces ententes, la province ou le territoire incorporera les connaissances des techniques de conduite économiques en essence en tant qu’exigence pour l’obtention de permis de conduire commerciaux pour les conducteurs débutants et le programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules fournira le matériel d’enseignement et d’information nécessaire.
  • Au cours de 2009-2010, l’Ontario et le Québec, qui représentent 60 % de l’activité de camionnage au Canada, ont mis en œuvre un règlement sur les limiteurs de vitesse des véhicules lourds pour tous les camions en activité sur leur territoire.

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

  • La récession économique entraîne des répercussions majeures sur l’adoption des programmes. Elle a fait en sorte de réduire les fonds que les compagnies de transport de marchandises sont actuellement capables d’investir dans les nouvelles technologies d’efficacité de carburant, particulièrement lorsqu’il y a d’importants risques financiers ou technologiques en jeu. Elle a réduit la disponibilité des investissements provenant des intervenants traditionnels aux programmes tels que les gouvernements municipaux et les organisations non gouvernementales qui ont soit réduit leurs activités de sensibilisation, soit cessé complètement leurs activités.
  • En ce qui a trait à l’initiative d’harmonisation nationale pour l’industrie du camionnage, bon nombre de provinces n’appuient pas encore la mise en œuvre obligatoire du règlement qui exige l’ajout de dispositifs de limiteurs de vitesse. La capacité du gouvernement fédéral à encourager la mise en œuvre de ce règlement à la grandeur du pays est donc restreinte.
  • Quoique les bienfaits de l’alimentation électrique à quai pour la réduction des émissions aient été démontrés, la complexité de tels projets, y compris la nécessité d’établir une relation de rentabilité avec les fournisseurs en vue d’appuyer la technologie et d’établir un dossier commercial viable, ont limité le nombre de ports qui sont en position de mettre la technologie à l’essai à l’intérieur de la période du programme d’alimentation électrique à quai.

Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA

Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
463,000,000 $ 70,528,017 $ 52,992,779 $

 

Programme : écoMOBILITÉ

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Alors que le programme écoMOBILITÉ entame sa quatrième année, il est maintenant bien établi et a permis de tisser des relations avec l’auditoire cible y compris les provinces, les municipalités et d’autres organisations. Ces personnes fournissent de précieux renseignements au programme sur le manque de renseignements et les obstacles qui affectent leur capacité à mettre en œuvre les projets de Gestion de la demande de transport (GDT). En réponse à ces réactions, le programme a identifié les activités qui seront entreprises jusqu’à la fin du programme.

Appui financier

En 2009-2010, dans le cadre du programme ÉcoMOBILITÉ, 12 municipalités et agences de transport régionales ont signé une entente de collaboration pour 13 projets visant à mettre en œuvre des projets de GDT à travers le Canada. L’entente de collaboration d’un projet approuvé reste à être signé en 2010-2011. La contribution totale pour ces projets est de 3 millions de dollars dans le cadre de ce programme, qui a réussi à obtenir une somme additionnelle de 6 millions de dollars des autres partenaires.

Le financement fourni pour ces projets a permis d’atteindre le résultat immédiat du programme, soit d’augmenter la capacité de l’auditoire cible à entreprendre des initiatives qui réduisent la consommation d’énergie ou les gaz à effet de serre (GES) ou les substances toxiques des principaux contaminants atmosphériques (PCA) et d’augmenter la quantité d’activités du programme en cours. La composante de contribution du programme a appuyé la mise en œuvre et la mesure du rendement des projets de Gestion de GDT en vue d’accroître l’utilisation d’options de transport durables telles que le transport en commun, le covoiturage, les déplacements en vélo et à pied ainsi que les déplacements réduits grâce au télétravail. Avec ce programme, le gouvernement contribue à trouver des façons de répondre aux besoins en transport tout en protégeant l’environnement.

Partenariats et réseaux

Le programme écoMOBILITÉ a également permis d’élaborer une foule d’outils pour appuyer la mise en œuvre de projets de GDT verts, notamment les Lignes directrices canadiennes pour la mesure des résultats des initiatives de gestion de la demande en transport, un guide de l’utilisateur, un guide sur les Options de transport pour les petites communautés et les communautés rurales, un Guide du vélopartage et le document Les plans de déplacement pour les lieux de travail : un guide à l’intention des employeurs canadiens.

Une foule d’événements et d’activités d’apprentissage ont été organisés ou commandités par le programme écoMOBILITÉ pour les professionnels de la GDT et les décideurs à l’échelle municipale. Ces événements ont permis d’accroître les connaissances des participants et d’encourager la mise en œuvre et la mesure des politiques et des programmes de GDT déjà en cours. Voici des exemples d’événements qui ont eu lieu :

  • 8 webinaires dans les deux langues officielles entre juin 2009 et mars 2010.
  • 2 sessions commanditées aux conférences suivantes : Marketing social dans le cadre de l’atelier Moving Minds de la conférence de l’Association des transports du Canada (octobre 2009) et Mise en œuvre de projets de transport durables : Nouveaux guides pour les municipalités lors de la conférence sur les communautés durables de la Fédération canadienne des municipalités (février 2010).
  • Quatorze nouvelles études de cas et nouveaux documents de discussion.
  • 2 rencontres nationales afin de faire avancer la pratique de la GDT.
  • Un atelier pour les récipiendaires de financement en mars 2010 afin de partager les résultats et les connaissances sur la GDT verte.

Les webinaires ont attiré un grand nombre de participants et le programme a reçu des commentaires positifs dans le cadre de sondages réalisés après les événements sur l’information qui avait été partagée lors de ces événements.

Les outils mis au point et les événements organisés ont contribué à atteindre le résultat immédiat d’une sensibilisation, d’une connaissance et d’une acceptation accrues des technologies et pratiques exemplaires en matière de technologies de transport éconergétiques ainsi qu’une augmentation de la capacité d’entreprendre des initiatives de GDT.

Les activités d’apprentissage du programme écoMOBILITÉ énumérées ci-dessus ont permis de rejoindre directement 850 professionnels de la GDT, dépassant ainsi la participation visée de 200 professionnels. Dans le cadre des sondages réalisés après les événements, ces personnes ont affirmé avoir acquis de plus amples connaissances sur la GDT et être plus au courant des options de transport durable telles que le covoiturage, le transport en commun, le transport actif et les moyens de transport alternatifs aux voitures à passager unique grâce aux événements.

En 2010-2011, une approche améliorée et plus proactive pour le partage des connaissances sera mise de l’avant, à partir de l’expérience acquise. Par exemple, diverses sessions axées sur les produits du programme écoMOBILITÉ seront organisées lors des conférences d’importance et un bulletin sera envoyé à une vaste liste de distribution de plus de 2 000 professionnels de la GDT afin de promouvoir les nouvelles ressources et les activités d’apprentissage à venir. Le programme rejoindra ainsi un plus vaste auditoire.

Les outils mise au point et les événements organisés ont contribué à atteindre le résultat immédiat d’une sensibilisation, d’une connaissance et d’une acceptation accrues des technologies et pratiques exemplaires en matière de technologies de transport éconergétiques ainsi qu’une capacité accrue d’entreprendre des initiatives de GDT. 

Résultats intermédiaires

Les connaissances et la capacité accrues en matière de services, de politiques et de programmes de GDT verts découlant des activités énumérées ci-dessus ont permis de jeter les bases, parmi les municipalités canadiennes, d’un accroissement de la mise en œuvre de pratiques exemplaires en matière de transport qui réduiront la consommation d’énergie et les émissions de GES et de PCA. L’étendue de cet impact sera mesurée en 2011-2012.

Résultats à long terme

Il est trop tôt dans le programme pour fournir des renseignements sur la réduction des émissions de GES et de PCA attribuables aux activités du programme. Les récipiendaires de financement procèdent actuellement à la cueillette des données requises pour évaluer les résultats des projets financés et ces données seront disponibles en 2010-2011.

Une stratégie de mesure des impacts a été élaborée et sera achevée en 2011-2012; elle permettra au programme d’évaluer les réductions d’émissions directes et indirectes obtenues grâce au programme. Il est prévu que ce dernier permettra de réduire les émissions de 0,112 mégatonne en 2012.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
9,300,000 $ 2,878,067 $ 2,778,578 $

 

Programme : écoTECHNOLOGIE pour Véhicules

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_2

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Information, soutien et analyse de décisions

Le programme éTV a permis de tester et d’évaluer 20 différentes technologies de pointe pour véhicules (TPV), dont 8 en 2009-2010 (dépassant ainsi le nombre prévu de 5), afin de contribuer à un résultat immédiat de connaissances accrues sur les technologies de transport éconergétiques et de positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies de transport. Les résultats des essais et des évaluations ont accru la connaissance du rendement des technologies de véhicule émergentes au Canada, contribuant ainsi à documenter l’élaboration de normes, de programmes et de politiques en matière de consommation de carburant et d’émissions au Canada. Les résultats ont également accru la connaissance des Canadiens et Canadiennes des TPV grâce à une foule d’activités de sensibilisation et d’éducation.

Ces TPV ont été sélectionnées à partir d’un processus d’évaluation pour choisir les technologies qui présentent le meilleur potentiel de réduction de la consommation de carburant, des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des principaux contaminants atmosphériques (PCA) mais qui ont également le potentiel d’être techniquement viables au Canada. Les technologies prioritaires ont été identifiées selon les balayages technologiques réalisés par le personnel technique du programme et selon les discussions avec les associations, les fabricants de l’industrie, les ministères gouvernementaux et autres intervenants, tout en respectant les domaines technologiques précisés dans le Rapport horizontal sur les plans et les priorités. Vous trouverez plus de renseignements à propos de ce processus d’évaluation stratégique sur le site Web du programme à l’adresse www.tc.gc.ca/éTV - Rapport biennal).

En 2009-2010, le programme éTV a également réalisé deux études sur les obstacles potentiels à l’introduction de technologies de pointe pour véhicules sur le marché, GES ou de PCA. L’étude sur les pneus à faible résistance au roulement (FRR) contribuera à documenter les travaux du gouvernement du Canada, des fabricants de pneus, de l’industrie et des autres intervenants en vue de réduire les obstacles réglementaires dans l’éventualité où le règlement sur les pneus à FRR serait considéré au Canada. Le programme a également permis de collaborer avec l’industrie en vue d’identifier et de réduire les obstacles réglementaires potentiels à l’utilisation des véhicules à pile à combustible, en prévision de leur commercialisation, dans le cadre d’une étude réalisée conjointement par l’Institut d’innovation en piles à combustible du Conseil national de recherches du Canada et l’Association canadienne de l’hydrogène et des piles à combustible. L’étude a évalué les risques posés par la mise à l’air libre non intentionnelle de l’hydrogène des véhicules légers dans des espaces de stationnement clos.

Formation et éducation

En lien avec les engagements du programme en matière de rendement pour 2009-2010, éTV a réalisé ou contribué à réaliser 22 événements majeurs de sensibilisation de la population à travers le Canada dans le cadre de démonstrations pratiques, de diffusion de l’information et d’activités d’essai et de conduite de véhicules. Le programme a poursuivi la mise au point de son vaste site Web destiné à la population, fournissant ainsi aux Canadiens et Canadiennes un accès à des articles éducatifs, des vidéos, des fiches techniques et des résultats détaillés d’essais. Grâce à ces outils de sensibilisation, éTV a pu interagir avec plus de 50 000 Canadiens et Canadiennes en 2009-2010 (plus de 110 000 depuis la création du programme) parmi son principal auditoire cible en vue d’accroître leurs connaissances des bénéfices des TPV sur les plans du rendement et de l’environnement. Les objectifs de formation et d’éducation du programme ont été dépassés en 2009-2010 grâce à des partenariats uniques avec des établissements d’enseignement, y compris la Société du Musée des sciences et de la technologie du Canada, afin d’élaborer des outils d’apprentissage hybrides qui intègrent des technologies de transports verts et de TPV à l’intérieur du cursus scolaire secondaire. Le programme éTV a de plus appuyé le développement des connaissances en lien avec les TPV dans le secteur automobile en diffusant les résultats des essais lors de conférences académiques, de réunions d’associations de l’industrie, de colloques, de comités interministériels et d’autres événements.

Afin d’évaluer l’impact des activités de sensibilisation de la population aux éTV, le programme a fait appel à un formulaire de commentaires qui était distribué à la fin des événements de sensibilisation de la population aux éTV. En 2009-2010, plus de 1 000 visiteurs ont rempli le formulaire de commentaires. Les résultats démontrent que le programme éTV a réussi à accroître avec succès et constance la connaissance des TPV pour plus de 70 % des participants.

Ces activités de formation et d’enseignement ont contribué au résultat immédiat de sensibilisation, de connaissance et d’acceptation accrues des technologies et des pratiques exemplaires de technologies de transport éconergétiques.

Partenariats et réseaux

Les activités du programme éTV ont contribué à un résultat immédiat d’accroissement des TPV au Canada en identifiant et lorsque possible, en réduisant les obstacles commerciaux aux TPV à l’échelle des consommateurs, des codes et normes, des règlements ou de l’interface mécanique vis-à-vis l’infrastructure en :

  • Travaillant en partenariat avec l’industrie, les services publics d’électricité et au sein du Ministère afin de diminuer les obstacles réglementaires et faciliter le vaste déploiement et la démonstration des véhicules électriques à batterie (VEB) au Canada. Les résultats de ce projet aideront à identifier de façon proactive les obstacles techniques, commerciaux, réglementaires et relatifs aux codes et pratiques en ce qui a trait aux VEB au Canada, avant le début de leur commercialisation en 2011-2012. Selon les résultats de telles démonstrations, éTV travaillera en partenariat avec les intervenants en vue de mettre en œuvre des mesures proactives pour contourner les obstacles identifiés en 2010-2011.
  • Mettant au point des données de rendement spécifiques au Canada pour les TPV afin de documenter l’élaboration de pratiques exemplaires, de codes, de normes et de règlements. À titre d’exemple, l’étude exploratoire d’éTV sur les pneus à faible résistance au roulement contribuera à documenter les travaux du gouvernement du Canada, des fabricants de pneus, de l’industrie et d’autres intervenants dans l’éventualité où le règlement sur les pneus à FRR serait considéré au Canada.
  • Identifiant et réduisant les obstacles à l’approvisionnement des consommateurs en diesel et en hydrogène propre ainsi qu’en technologies de véhicules électrogènes d’appoint comme il a été démontré dans les commentaires des consommateurs qui avaient certaines préoccupations en lien avec le rendement et la fiabilité de ces technologies. Grâce aux activités d’éducation et de sensibilisation du programme, ces obstacles ont été dissipés à la lumière des résultats d’évaluation et d’essais d’éTV.

Résultats à long terme

Les activités du programme contribueront au résultat intermédiaire d’utilisation accrue des technologies visant à réduire la consommation d’énergie et au résultat ultime de réduction de la consommation d’énergie et des émissions.

Le programme surveille et évalue l’augmentation des TPV au Canada à l’aide du Système d’information sur l’économie du carburant des véhicules (SIECV), qui recueille des données sur la consommation de carburant et les technologies de véhicules automobiles provenant des fabricants et des importateurs de véhicules. 

Les réductions finales de GES seront évaluées en 2010-2011 à l’aide d’une méthodologie qui comprend l’analyse des données de transactions de ventes et le suivi de la pénétration accrue des technologies de pointe pertinentes pour véhicules. Les réductions de GES et de PCA proviendront des données d’efficacité du carburant fournies par le Guide de consommation de carburant, des profils de conduite disponibles grâce au Sondage sur les transports au Canada et du SIECV.

On s’attend à ce que le programme permette une réduction des émissions de GES de 0,201 mégatonne en 2012.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
14,100,000 $ 4,313,030 $ 3,281,752 $

 

Programme : Initiative d'harmonisation nationale pour l'industrie du camionnage

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_3

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Information, soutien et analyse de décisions

Deux provinces, l’Ontario et le Québec, ont mis en œuvre des règlements sur les limiteurs de vitesse pour les camions lourds en 2009. Le Ministère a réalisé d’importants travaux de base dans le cadre de l'Initiative d'harmonisation nationale pour l'industrie du camionage afin d'appuyer cette initiative et il a contribué financièrement au développement de la capacité d'application de ces nouvelles exigences. D'autres provinces envisagent d'adopter des lois sur les limiteurs de vitesse, mais aucune décision n'a encore été prise à ce sujet.

Ceci a appuyé les résultats immédiats et à moyen terme car une approche réglementaire harmonisée a été acceptée par deux provinces voisines (représentant une vaste proportion des activités de camionnage au Canada). De plus, une approche commune a été adoptée pour le retrait des obstacles réglementaires alors que le même réglage de limiteur de vitesse maximale (105 km/h) a été adopté par l’Ontario et le Québec et toutes deux suivi une approche uniforme relativement à la politique et à l’équipement de mise en application des règlements sur les limiteurs de vitesse.  

Transport Canada a de plus participé aux efforts d’application des règlements sur les limiteurs de vitesse des diverses agences d’application de la loi en acquérant la technologie permettant de vérifier la conformité le long de la route (ex. lecteurs portatifs pour interfacer avec l’ordinateur à bord du poids lourd et vérifier le réglage). De vastes consultations ont été entreprises afin de faciliter le processus et d’encourager une approche harmonisée relativement à l’utilisation de cette technologie.

Appuis financiers

Le programme a rendu un financement disponible aux provinces et aux territoires mais cet appui financier n’a pas été nécessaire.

Résultats à long terme

En outre, des études ont été réalisées sur l'évaluation et la mise à l'essai de technologies environnementales émergentes afin d'en vérifier la performance environnementale et la conformité aux exigences réglementaires relatives aux utilisations routières (p. ex. les carénages de remorque arrière (rétreints). On a étudié la faisabilité d'exiger l'installation de protecteurs latéraux sur les poids lourds et les remorques utilisés au Canada, y compris les avantages environnementaux que pourraient procurer des carénages latéraux encastrés.

Ces travaux pourraient contribuer à éliminer les obstacles à une plus grande adoption des technologies qui réduisent la consommation énergétique et les gaz à effet de serre (GES) émanant du camionnage. L’impact de ces technologies sur les émissions de GES sera estimé dans le contexte du fonds de démonstration des technologies de transport de marchandises et du programme d’incitatifs en vue d’éviter les problèmes de chevauchement ou de comptabilisation en double.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
5,400,000 $ 2,153,000 $ 545,862 $

 

Programme : Fonds de démonstration des technologies de transport

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_4

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Appui financier

En 2009-2010, les programmes ont poursuivi le financement et l’évaluation des résultats des 12 projets sélectionnés dans le cadre des deux rondes de sélection de projets. Ces projets sont admissibles à un financement allant jusqu’à 4 millions de dollars pour l’achat, l’installation et la démonstration de l’efficacité de nouvelles technologies ou de technologies sous-utilisées de réduction d’émissions dans l’industrie du transport de marchandises. Cette contribution a favorisé des investissements de l’ordre de 14 millions de dollars des promoteurs et de leurs partenaires.

Le portefeuille de projets sélectionné pour les deux rondes de financement appuie un mélange de technologies et de pratiques exemplaires telles que les suivantes : technologies innovatrices de grues portuaires, locomotives munies de groupes électrogènes à émissions ultra faibles, logiciel d’optimisation des routes et des modes de transport, véhicules de livraison électriques hybrides et de technologie de pointe, technologies pour camions (c.-à-d. jupes aérodynamiques de remorque, déflecteurs d’air, groupes électrogènes d’appoint et pneus à base large uniques, etc.) ainsi que des programmes de formation pour les conducteurs. Toutes les régions du Canada sont représentées dans le portefeuille de projets sélectionné.

Partenariats et réseaux

Le programme a permis de fournir de l’information sur les technologies de sorte à encourager la plus vaste adoption de technologies et de pratiques de transports propres au Canada.

Le programme a notamment permis de compter sur des études de cas dérivées des rapports de projets détaillés fournis par les promoteurs de projets choisis. À l’achèvement des projets, des études de cas ont été générées et utilisées aux fins de diffusion. Les études de cas ont présenté les objectifs de démonstration de nouvelle technologie et les résultats relativement aux obstacles identifiés. Ces études de cas ont été largement diffusées et rendues disponibles aux décideurs de l’industrie du transport de marchandises afin de les encourager à investir dans les technologies les plus prometteuses. Jusqu’à ce jour, 24 études de cas de projets technologiques soutenus par Transport Canada (TC) ont été publiées sur le site Web ÉcoMARCHANDISES de TC. Cette information a également été diffusée lors de sessions particulières dans le cadre de conférences à l’intention de l’industrie du transport de marchandises, d’assemblées générales annuelles et de salons professionnels. Les programmes du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises ont participé à l’événement Globe 2010, au salon professionnel de l’industrie du camionnage de l’Atlantique, à l’événement maritime écologique et à la conférence 2009 de l’Association CAL.

La démonstration et la commercialisation de nouvelles technologies dans l’industrie du transport de marchandises peuvent contribuer à réduire tant les émissions de gaz à effet de serre que les polluants atmosphériques sans pour autant nuire à la croissance économique. Il existe cependant des obstacles à l’adoption répandue de technologies de réduction des émissions, notamment le coût des essais de ces nouvelles technologies pour l’industrie, le risque financier au sein d’une industrie hautement concurrentielle, les préoccupations liées aux impacts des nouvelles technologies sur l’équipement et les biens coûteux, le manque d’antécédents sur les nouvelles technologies et le manque d’information indépendante et « concrète » sur les options technologiques.

En 2009-2010, l’accent du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises a été mis sur la nécessité d’aider l’industrie à investir dans des projets afin de démontrer les technologies qui permettront à la foi de réduire les émissions et les coûts d’exploitation au fil du temps, qui seront accompagnées de solides protocoles de mesure permettant de documenter le rendement environnemental et économique de ces technologies. Le programme a appuyé plus particulièrement une meilleure sensibilisation et un meilleur appui au sein de l’industrie canadienne du transport de marchandises, en plus de stimuler les efforts de cette industrie pour mettre à l’essai et appliquer un plus grand nombre d’approches innovatrices.

Résultats intermédiaires

En 2009-2010, les activités du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises ont visé à contrer les obstacles financiers et liés au manque d’information à l’utilisation de technologies et de pratiques de transport de marchandises qui permettent de réduire la consommation d’énergie et les émissions. De plus, les résultats du programme ont fourni de précieux renseignements pour l’élaboration de positions sur les politiques et les programmes qui influencent les transports et joueront éventuellement un rôle dans l’appui de règlements sur les véhicules utilitaires lourds.

Résultats à plus long terme

Le programme devrait réduire les émissions de GES de 1,37 mégatonne en 2012.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
9,300,000 $ 3,429,651 $ 1,039,811 $

 

Programme : Incitatifs pour les technologies de transport des marchandises

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_5

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Appui financier

Des 32 projets choisis pour recevoir un total de 7,5 millions de dollars en financement à travers les deux rondes du programme d’incitatifs, 28 sont actuellement en cours, des accords de contribution sont en places et les rapports finaux sont prévus en 2010-2011. Quatre projets sélectionnés n’ont pu aller de l’avant en raison de la récession.

Le portefeuille de projets sélectionné pour les deux rondes de financement appuie diverses technologies dont : les groupes électrogènes à émissions ultra-faibles pour locomotives, les carburants de remplacement pour les tracteurs à bagages, les multiples technologies de pointe pour les camions (éléments aérodynamiques, groupes électrogènes d’appoint de pointe, pneus à base large uniques et options pour les véhicules articulés allongés). Toutes les régions canadiennes sont représentées dans le portefeuille sélectionné.

Chaque récipiendaire présente les données de mise en œuvre et de rendement de la technologie sélectionnée, dont l’utilisation en carburant, la durée d’exploitation, la charge et la distance parcourue, ce qui permet en bout de ligne de calculer les réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et de Principaux contaminants atmoshpériques.

La mise en œuvre de technologies éprouvées au sein de l’industrie du transport de marchandises peut contribuer à réduire les émissions de GES et les polluants atmosphériques sans pour autant nuire à la croissance économique. Il existe cependant des obstacles à l’adoption répandue de technologies de réduction des émissions, y compris le coût des essais de ces nouvelles technologies pour l’industrie.

L’activité principale du programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises a consisté à fournir un appui financier en vue d’accélérer l’achat et l’installation de technologies éprouvées par les transporteurs de marchandises. Cette plus vaste adoption de technologies de pointe et de pratiques exemplaires par l’industrie du transport des marchandises est essentielle en vue de réduire les émissions de GES et de polluants atmosphériques attribuables au secteur des transports et d’améliorer l’efficacité de l’industrie du transport.

Résultats intermédiaires

En 2009-2010, les activités du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises ont visé à contrer les obstacles financiers à l’utilisation de technologies de transport qui permettent de réduire la consommation d’énergie et les émissions. De plus, les résultats du programme ont fourni de précieux renseignements pour l’élaboration de positions sur les politiques et les programmes qui influencent les transports et joueront éventuellement un rôle dans l’appui de règlements sur les véhicules utilitaires lourds.

Résultats à plus long terme

Le programme devrait réduire les émissions de GES de 1,37 mégatonne en 2012.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
9,350,000 $ 4,525,179 $ 2,205,550 $

 

Programme : Partenariats écoMARCHANDISES

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_6

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

En 2009-2010, le programme a continué de contribuer aux objectifs environnementaux de l’initiative ÉcoMARCHANDISES, qui devraient réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 1,37 mégatonne en 2012. Voici quelques exemples de résultats atteints :

Partenariats et réseaux : industrie nationale du transport des marchandises

  • Le programme écoMARCHANDISES partenariats a œuvré avec des intervenants clés du secteur du transport des marchandises afin de réduire les émissions attribuables aux activités de transport des marchandises.
  • ÉcoMARCHANDISES partenariats a contribué financièrement à l’enquête annuelle de l’Association canadienne de transport industriel (ACTI) pour une quatrième année d’affilée. Cette enquête fait état des considérations environnementales envisagées par les membres de l’ACTI dans le cadre de leur processus de prise de décision. L’appui et la participation continue dans le cadre de cette enquête ont permis au programme d’enregistrer les tendances de l’industrie relativement aux préoccupations environnementales. Les données recueillies sont maintenant suffisantes pour analyser les tendances et indiquer à Transports Canada (TC) comment et quand influencer l’industrie.
  • ÉcoMARCHANDISES partenariats a collaboré avec les leaders de l’industrie par le biais de réseaux de communication établis afin de transférer les connaissances et l’information sur les émissions attribuables au transport des marchandises en finançant et en appuyant des événements tels que le Breakfast Briefing Tour 2009 de l’Association chaîne d’approvisionnement et logistique Canada (CAL) qui a présenté les résultats d’une étude réalisée par Industrie Canada sur la logistique et la gestion de la chaîne d’approvisionnement; la session de la conférence Globe 2010 portant sur les expéditions à faible teneur de carbone réunissant un groupe d’experts qui ont souligné et partagé les pratiques de leurs entreprises respectives en vue de réduire les impacts environnementaux de leurs activités de transport et enfin, le Sommet sur les stratégies de la chaîne d’approvisionnement verte et efficience du Strategy Institute qui explorait les bénéfices d’une chaîne d’approvisionnement verte sur le plan économique et environnemental.
  • Le programme ÉcoMarchandises a collaboré avec des organisations et des associations afin de reconnaître les leaders de l’industrie qui ont amélioré leur rendement environnemental. Comme tel, le programme a commandité le Prix de la Chaîne d’approvisionnement verte et le Prix du transport ÉcoMARCHANDISES présentés lors de la Conférence annuelle de l’Association CAL et de la conférence Globe 2010 respectivement. La reconnaissance des leaders de l’industrie et de leurs réalisations contribue à encourager d’autres intervenants à suivre leurs pas.
  • Les résultats obtenus et les connaissances acquises grâce à tous les projets du programme ÉcoMarchandises (Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises, programme d’Incitatifs pour les technologies de transport des marchandises et programme d’Alimentation à quai des navires) feront l’objet d’une étude de cas qui sera affichée au début de l’exercice financier 2010-2011 sur le site Web d’ÉcoMARCHANDISES partenariats. L’analyse des tendances Web du site a démontré une augmentation constante du nombre de visites : de 5 614 visites en 2007-2008 à 23 753 en 2008-2009 et 32 881 en 2009-2010.

Lignes directrices et ententes : industrie du transport 

  • L’appui au protocole d’entente (PE) avec l’Association des chemins de fer du Canada sur la réduction des émissions dans le secteur des chemins de fer s’est poursuivi. Le secteur des chemins de fer a réussi à obtenir d’importantes réductions des émissions de polluants atmosphériques depuis 2006. En 2008, il y a eu une amélioration de 23,3 % de l’intensité des GES de l’ensemble des activités de transport de marchandises par trains comparativement au niveau de base de 1990. Transports Canada a appuyé la préparation du rapport annuel Programme de surveillance des émissions des locomotives de 2008, publié en juin 2010.
  • L’appui au PE avec l’Association canadienne Air Transport Association of Canada sur la réduction des émissions dans le secteur de l’aviation s’est poursuivi. L’industrie canadienne de l’aviation a dépassé la cible de 1,1% d’amélioration annuelle de l’efficacité en carburant établie dans le cadre du PE. L’amélioration moyenne annuelle totale d’efficacité en carburant atteinte en 2008 pour les activités de transport de passagers et de marchandises était de 1,9% comparativement au niveau de base de 1990. Le rapport de 2008 de l’industrie canadienne de l’aviation sur la réduction des émissions a été publié en mai 2010.
  • TC a participé à divers événements et conférences réunissant des experts des industries de l’aviation et des chemins de fer. Voici une liste de certains événements et conférences :
    • Réunions du comité de la protection de l’environnement en aviation (CPEA) de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Les ententes volontaires étaient un sujet de discussion lors de la huitième rencontre du CPEA, qui a eu lieu à Montréal le 12 février 2010. TC a profité de l’occasion pour partager les leçons retenues et les pratiques exemplaires en lien avec le PE actuel avec l’industrie de l’aviation.
    • Interface Chemins de fer-gouvernement 2009 organisé par l’Association canadienne des chemins de fer, qui avait lieu à Ottawa le 12 mai 2009. Parmi les principaux sujets de discussion, le partage de l’information sur les pratiques exemplaires visant à améliorer la durabilité et le bon rendement environnemental en lien avec l’entente volontaire actuelle.
    • Conférence sur les chemins de fer et l’environnement 2009, organisée à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign du 27 au 29 octobre 2009. Cette conférence comprenait la participation d’experts de l’industrie, du gouvernement et du milieu universitaire de partout en Amérique du Nord. L’un des sujets principaux était le partage d’information et les leçons retenues sur la facilitation des partenariats en vue d’encourager les améliorations au sein de l’industrie par des moyens réglementaires et non réglementaires.

Partenariats internationaux 

  • En 2009-2010, TC a joui d’une présence accrue sur la scène internationale et au sein de comités internationaux, permettant ainsi de profiter de positions plus éclairées sur les politiques et les programmes qui influencent la prise de décisions relatives aux transports au Canada; de favoriser de bonnes relations avec les autres pays et de partager l’information et les pratiques exemplaires en lien avec la réduction des émissions et avec l’amélioration globale de l’empreinte environnementale du secteur des transports. TC a également joué un rôle important dans le développement de négociations sur des positions, des mesures, des normes, des plans d’action, des déclarations et des énoncés de résultats (ex. : Convention cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques, 15e Conférence des Parties, réunions de haut niveau de l’OACI et de l’Organisation maritime internationale.
  • TC a également contribué sur le plan des finances et des ressources dans le cadre de recherches en lien avec les transports et l’environnement.

Programme d’efficacité du transport des marchandises et du transport commercial 

  • TC a entrepris des discussions avec l’Agence américaine de protection de l’environnement (United States. Environmental Protection Agency) en vue de partager l’information sur un outil de calcul de l’empreinte écologique des expéditeurs et les applications futures au Canada.
  • Le programme écoMARCHANDISES a permis de rédiger des histoires à succès soulignant les efforts de 3 entreprises qui ont pris des mesures en vue de réduire l’empreinte écologique de leur chaîne d’approvisionnement. Ces histoires à succès seront publiées sur le site Web du programme ÉcoMARCHANDISES.
  • TC a commandité et dirigé une session sur les activités d’expédition à faible teneur en carbone dans le cadre de la conférence internationale GLOBE 2010 qui a attiré des décideurs et des gens d’affaires de partout à travers le monde. La session examinait les initiatives et les options permettant aux expéditeurs de choisir les moyens les plus écologiques d’expédier leurs produits, en plus de présenter les entreprises les plus écologiques dans ce domaine.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
6,550,000 $ 1,856,980 $ 1,072,725 $

 

Programme : Programme d'alimentation à quai des navires

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_7

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Les communautés voisines des opérateurs de ports et de terminaux mettent de la pression sur ceux-ci afin qu’ils rendent leurs opérations plus écologiques et qu’ils améliorent leur rendement en matière de qualité de l’air. L’alimentation à quai permet aux navires d’arrêter leurs moteurs auxiliaires fonctionnant au diesel et de réduire leurs émissions alors qu’ils sont à quai en se connectant au réseau électrique de la ville à l’aide de pièces d’équipement spécialement conçues pour alimenter la charge du navire (ex. éclairage, air climatisé, équipement de communication, etc.).

Appui financier

Dans la première ronde de présentation de propositions, le programme a entrepris de fournir un financement au Port Metro Vancouver dans le cadre du projet Place Canada. En 2009-2010, le programme a fourni du financement tout en continuant de surveiller les résultats de ce projet en collaboration avec Port Metro Vancouver. 

Le projet d’alimentation à quai des bateaux de croisière de Place Canada est le troisième de ce genre au monde et le premier au Canada. Le Port Metro Vancouver a installé l’infrastructure d’alimentation électrique aux postes de mouillage est et ouest du terminal de navires de croisière de Place Canada au port de Vancouver. Le coût total de ce projet est de 9 millions de dollars, dont 2 millions de dollars ont été fournis par le programme d’alimentation à quai. Le Port Metro Vancouver a collaboré avec Holland America, Princess Cruises et BC Hydro dans le cadre de ce projet. Transports Canada, Western Diversification Canada et le ministère des Transports de la Colombie-Britannique sont également des collaborateurs financiers de cet important projet.

Un second appel d’offres en 2009-2010 pour un second projet d’alimentation à quai a été identifié aux fins de financement. Ce projet, spécifiquement conçu pour les navires porte-conteneurs, vient compléter l’autre projet d’alimentation à quai des navires, qui a été conçu pour les navires de croisière. En plus des importants bénéfices pour l’environnement, le projet aidera aussi le port des promoteurs à demeurer économiquement concurrentiel avec les autres installations portuaires offrant un service d’alimentation électrique similaire. Le promoteur de projet met actuellement la touche finale au plan financier du projet, qui sera ensuite annoncé et lancé officiellement.

Partenariats et réseaux

Un rôle important du programme consiste à fournir de l’information sur la technologie d’alimentation à quai aux autres ports canadiens pour leur permettre d’élaborer un dossier commercial pour la mise en œuvre de cette technologie. En 2009-2010, le programme devrait permettre de diffuser des renseignements sur le projet en cours lors d’événements afin de permettre le transfert de connaissances, y compris dans le cadre de conférences de l’industrie du transport de marchandises, de salons professionnels ou d’ateliers. En 2009-2010, le programme d’alimentation à quai a participé à l’événement Globe 2010 et à l’événement Green Marine.

Les principaux obstacles à la mise en œuvre du programme d’alimentation à quai dans les ports canadiens comprennent: le coût initial de ces installations pour les opérateurs de ports et de terminaux; le manque d’expérience au Canada avec cette technologie; et le manque de dossiers commerciaux éprouvés pour l’alimentation à quai au sein de l’industrie maritime. Les projets du programme d’alimentation à quai des navires démontrent comment cette technologie peut être mise en œuvre, comment les résultats peuvent être atteints, et comment fournir l’information permettant de réduire ces obstacles.

Résultats à plus long terme

Le programme d’alimentation à quai des navires devrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 4 000 tonnes en 2012.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
6,000,000 $ 1,405,110 $ 758,562 $

 

Programme : Soutien stratégique et analytique

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_8

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

En 2009-2010, Transport Canada (TC) a atteint les résultats suivants :

  • Mise à jour d’une liste détaillée d’indicateurs d’émissions de gaz à effet de serre (GES) attribuables aux transports pour tous les modes de transport à l’aide de données de 2005, y compris l’activité, l’intensité énergétique, l’intensité des GES, la consommation totale de carburant et les émissions de GES. C’est la première fois que les données sont mises à jour depuis que ces indicateurs ont été élaborés vers la fin des années 1990 dans le contexte des travaux de la table de concertation du secteur des transports de la stratégie nationale sur les changements climatiques. Ces indicateurs fournissent des indicateurs modaux de GES comparables qui permettent de mieux analyser les impacts environnementaux de diverses politiques en lien avec les transports afin de faciliter la prise de décisions. Des discussions sont en cours relativement à une initiative de collaboration avec le gouvernement des États-Unis (É.-U.) en vue d’élaborer des indicateurs Canada/É.-U. comparables.
  • Lancement d’un effort de collaboration dans le contexte du groupe de travail fédéral/provincial/territorial sur le transport durable en vue d’élaborer une stratégie de données détaillées. Parmi les projets de priorité élevée figurent celui d’améliorer les données afin d’appuyer l’élaboration de règlements sur la consommation de carburant ou sur les émissions.
  • Poursuite des travaux sur l’élaboration du modèle d’émissions et d’utilisation de l’énergie en transports de TC (Transport Canada Transportation Energy Use and Emissions Model (TCTEEM), qui couvre les transports sur route, sur chemins de fer et aérien. Le modèle comprend maintenant un module sur les véhicules légers qui a été élaboré afin d’analyser les initiatives non réglementaires pour les nouveaux véhicules tels les incitatifs économiques. De plus, une étude de délimitation de l’étendue a été mise en œuvre afin de conceptualiser un module d’émissions maritimes. Finalement, TC a ajouté au modèle un nouveau module sur les émissions des chemins de fer. Ces modules améliorent la capacité de TC d’évaluer les options réglementaires et non réglementaires permettant de réduire les émissions de GES.
  • Lancement d’une initiative visant à élaborer et à maintenir une base de données détaillée et à jour du parc de véhicules légers à l’aide du registre provincial des véhicules et de données de consommation de carburant qui facilitera l’analyse des politiques réglementaires et non réglementaires en lien avec l’utilisation de l’énergie et des GES.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
4,000,000 $ 985,000 $ 709,228 $

 

Programme : Programme de remise écoAUTO

Ministère

Transport Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Air pur - Transport

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_9a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Appui financier

En 2009-2010, une analyse a été réalisée sur l’impact du programme de remise écoAUTO sur les résultats et les indicateurs du programme :

  • Sensibilisation accrue des consommateurs et détaillants au Canada sur les options de rechange en termes de véhicules économiques en essence.
  • Nombre de consommateurs qui n’auraient pas acheté de véhicules économiques en essence sans le rabais.
  • Réductions estimées d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques grâce à l’introduction du programme de remise écoAUTO.

Afin de présenter des rapports sur ces indicateurs, Transport Canada (TC) a élaboré une méthodologie qui s’appuyait sur les données suivantes :

  • Information recueillie à partir de divers sondages d’opinion existants et du formulaire de demande du programme de remise écoAUTO.
  • Information sur les tendances du marché obtenue à partir du système d’information sur l’économie du carburant des véhicules de TC et autres sources de données disponibles.

À l’aide de cette information, une estimation a été développé sur les émissions de GES et les ventes de véhicules qui pourraient se produire si le programme de remise écoAUTO n’avait pas été offert. Ces estimations ont ensuite été comparées aux données de ventes réelles afin de prévoir une estimation du nombre de consommateurs qui n’auraient pas acheté de véhicules économiques en essence sans la remise et de l’impact du programme sur les émissions de GES.

Prise de conscience des options de rechange relativement aux véhicules économiques en essence 

L’analyse réalisée à partir des sondages d’opinions existants indique que pendant la période de mise en œuvre du programme de remise écoAUTO, les Canadiens et Canadiennes sont devenus plus conscients du fait qu’il existe un lien entre l’utilisation du véhicule personnel et l’environnement et que le fait d’augmenter le nombre de véhicules économiques en essence sur la route serait bénéfique pour l’environnement, tout en contribuant à réduire leurs coûts en essence. Le programme de remise écoAUTO a contribué à renforcer les messages du gouvernement sur la nécessité de tenir compte de l’économie en carburant lors du choix d’un nouveau véhicule.

Nombre de consommateurs qui n’auraient pas acheté de véhicules économiques en essence sans la remise 

Des analyses fondées sur les données de tendances du marché suggèrent que le programme de remise écoAUTO a eu un impact positif sur les ventes de nouveaux véhicules économiques en essence, bien que les données ne soient pas suffisantes pour déterminer l’ampleur de l’impact. Ce fait peut être largement attribuable à la courte durée du programme (mars 2007 à décembre 2008) et aux importantes fluctuations de prix de l’essence au cours de cette période (ex. : en mars 2007, le prix était de 103,1¢ le litre. Il a atteint un sommet de 136,2¢ le litre en juillet 2008 et un creux de 76,1¢ le litre en décembre 2008).

Une analyse des réponses au questionnaire du formulaire de participation au programme écoAUTO a déterminé que 80% des répondants ont déclaré que le programme avait eu un impact sur leur choix de modèle, bien que seulement 19% aient déclaré qu’ils auraient acheté un véhicule différent s’ils n’avaient pu profiter de la remise. Bien que le programme de remise écoAUTO ait entraîné un incitatif économique à acheter (ou à louer) des véhicules économiques en essence, il y a eu une sensibilisation accrue de l’importance du rendement du carburant lors de la période du programme. Comme une sensibilisation accrue, le prix moins élevé des véhicules (grâce à la remise) et des prix élevés de l’essence sont en corrélation positive avec la part de marché des véhicules économiques en essence, il serait très difficile d’évaluer avec précision l’impact individuel de chacune de ces influences. Une analyse ex ante réalisée à l’aide du modèle d’analyse North American Feebate Analysis de TC suggère que le programme a permis d’augmenter le nombre de ventes de véhicules économiques en essence de 8 000 véhicules.

Estimation des réductions d’émissions de GES et de polluants atmosphériques attribuables à l’introduction du programme de remise écoAUTO 

Les estimations suivantes ont été présentées dans le cadre de la publication du rapport Plan sur les changements climatiques pour la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto - 2010.

Réduction des émissions de GES (kilotonnes de CO2) –
Scénarios inférieurs, prévus et supérieurs

  2008 2009 2010 2011 2012
Scénarios intérieurs et prévus 10 10 10 10 10
Scénarios supérieurs 30 30 30 20 20

En 2009-2010, TC a terminé le traitement des demandes reçues en 2008-2009; la cueillette d'information aux fins d'analyses; l'archivage et l'expédition des fichiers écoAUTO à Bibliothèque et Archives Canada; la correspondance et la présentation des rapports et enfin, les activités générales de synthèse du programme.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
252,700,000 $ 1,943,000 $ 919,841 $

 

Programme : Programme de remise écoAUTO

Ministère

Ressources humaines et Développement social Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

4.1 Service central communautaire

4.1.2 Entrée d'application

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_9b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Les coûts totaux du programme sont d'environ 264 millions de dollars, alors que plus de 182 300 demandes ont été reçues, 169 800 demandes ont été approuvées et 191,2 millions de dollars en remise ont été payés (http://www.tc.gc.ca/fra/programmes/environnement-ecotransports-ecoauto-639.htm). On a annoncé dans le budget fédéral de 2008 que le programme de remise écoAUTO ne serait pas offert pour les modèles au-delà de 2008 et que les consommateurs pourraient récupérer le montant de la remise sur les véhicules admissibles jusqu'au 31 mars 2009.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
11,300,000 $ 300,000 $ 285,482 $

 

Programme : écoÉNERGIE pour les véhicules personnels

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_10

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Cibles pour 2009-2010

Appui financier – Le programme prévoyait recevoir 20 propositions pour le financement offert dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour les véhicules personnels, pour un montant maximal de 1,7 million de dollars. Cette cible a été dépassée. 36 propositions ont été reçues, demandant 3,2 millions de dollars en financement. Neuf des 36 propositions ont été financées et les fonds disponibles de 1,7 million de dollars ont été distribués.

Partenariats et réseaux – Ce programme prévoyait organiser 2 rencontres avec l’industrie de l’automobile. Cette cible a été dépassée. 3 rencontres ont été organisées avec l’industrie de l’automobile afin de discuter du guide annuel de consommation en carburant et des exigences connexes en terme de données, des prix d’efficacité énergétique des véhicules et des salons de l’auto.

Formation et enseignement – Le programme prévoyait que 125 000 nouveaux conducteurs recevraient une formation sur les pratiques de conduite éconergétique. Cette cible a été dépassée. Plus de 350 000 nouveaux conducteurs ont reçu une formation théorique sur les pratiques exemplaires en matière de conduite éconergétique.

Information, soutien et analyse de décisions  - Le programme prévoyait cibler les acquéreurs de nouveaux véhicules par le biais de la production du guide de consommation de carburant ÉnerGUIDE 2010 pour véhicules et de la liste des véhicules les plus éconergétiques. Cette cible a été atteinte. Les deux produits d’information ont été publiés à l’hiver de 2009.

Études de recherche – Le programme prévoyait préparer un rapport sur le deuxième objectif par intérim (2008) du protocole d’entente avec l’industrie automobile pour réduire sur une base volontaire les gaz à effet de serre (GES) des véhicules légers de 5,3 mégatonnes (Mt) en 2010. Cependant, le rapport du premier objectif par intérim (2007) a été reporté car le comité mixte gouvernement-industrie devait d’abord régler un certain nombre d’enjeux complexes liés à la méthodologie à emprunter pour estimer les réductions des émissions. Après temps et efforts considérables, un consensus a été atteint et le cadre de mesure et de rapport pour le protocole d’entente a été finalisé au cours de la période de présentation du rapport. Le rapport de 2007, qui démontre d’importantes réductions d’émissions, sera publié sous peu.

Cibles de résultats immédiats pour 2009-2010

Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant une influence sur les technologies et les pratiques de transport - Le programme prévoyait que la préparation d’un rapport par intérim de 2008 sur l’objectif du protocole d’entente avec l’industrie de l’automobile fournirait des renseignements clés décrivant l’efficacité énergétique et les tendances en matière de consommation dans le secteur des véhicules personnels. Alors que le rapport n’est pas encore publié, le cadre de mesure et de présentation de rapport qui a été achevé cette année, combiné avec l’information recueillie en vue de peupler le cadre, démontrent et quantifient les efforts de l’industrie automobile visant à réduire les émissions de GES et l’utilisation de l’énergie des véhicules à passagers et des camions légers au Canada. Le rapport sur le premier objectif par intérim, qui sera publié prochainement, démontrera que l’industrie de l’automobile a réduit les émissions de GES de 3,1 à 3,4 Mt, dépassant l’objectif par intérim de 2007 de 2,4 Mt, ce qui est considérable, et surpassant également l’objectif par intérim de 2008 de 3,0 Mt. 

Participation accrue aux activités de réduction des émissions grâce aux partenariats et aux autres activités du programme – Le programme prévoyait que la participation accrue aux activités de réduction des émissions serait atteinte grâce à la signature d’au moins cinq nouvelles ententes de collaboration. Cette cible a été dépassée. Neuf nouvelles ententes ont été financées en 2009-2010, qui permettront aux promoteurs d’offrir une formation sur les pratiques de conduite éconergétiques.

Capacité accrue d’entreprendre des initiatives qui réduisent la consommation d’énergie ou les GES ou les principaux contaminants atmosphériques (PCA) ou le rejet de substances toxiques – Près de 230 000 des 580 000 nouveaux conducteurs exposés aux nouveaux renseignements sur la conduite éconergétique ont écrit et passé un essai qui comprenait des questions visant à évaluer leurs connaissances des techniques de conduite éconergétiques dans le cadre du processus d’obtention d’un permis. À la suite de la publication du Guide 2009 de consommation de carburant, plus de 300 000 copies ont été distribuées aux concessionnaires et lors de salons de l’auto, offrant ainsi aux acquéreurs de nouveaux véhicules la capacité de considérer l’efficacité énergétique dans le cadre de leur décision d’achat. De plus, un financement de l’ordre de 1,7 million de dollars a été accordé aux promoteurs dans le cadre d’ententes de projets de réduction des émissions leur permettant de sensibiliser près de 9 millions de consommateurs, augmentant leur prise de conscience et leur adoption de pratiques d’achat, de conduite et d’entretien éconergétiques pour leur véhicule personnel.

Cibles de résultats intermédiaires pour 2009-2010

Adoption de pratiques de transport exemplaires qui permettent de réduire la consommation d’énergie ou les GES ou les PCA – À la suite de la formation donnée à 580 000 nouveaux conducteurs sur les pratiques de conduite exemplaire, on s’attend à ce que plus de 290 000 d’entre eux fassent concrètement appel aux techniques de conduite éconergétique pour économiser plus de 17 millions de litres d’essence et 0,04 Mt de GES, selon des sondages réalisés dans le cadre du programme, qui étudient les taux d’adoption et de rétention. De la même façon, parmi les 9 millions de consommateurs touchés par les campagnes de sensibilisation ciblées, l’on prévoit que plus de 800 000 Canadiens et Canadiennes auront changé leurs comportements afin d’économiser plus de 2 millions de litres d’essence et près de 5 000 tonnes d’émissions de GES annuellement.

Cibles de résultats finaux pour 2009-2010

Réductions de consommation d’énergie ou de GES ou de PCA attribuables aux transports -À la suite des activités entreprises dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour les véhicules personnels depuis son lancement en 2007, près de 1,4 million de nouveaux conducteurs ont été exposés à des renseignements sur la conduite éconergétique et des campagnes sur les changements de comportement ont été organisées dans les collectivités qui représentent 46 % de la population canadienne. Les Canadiens et Canadiennes rejoints au cours des années précédentes et qui ont adopté des pratiques éconergétiques continueront d’économiser l’énergie et de réduire les émissions de GES dans l’avenir. On estime que l’effet cumulatif de toutes les activités organisées dans le cadre de ce programme contribue à réduire la consommation d’énergie de 1,6 pétajoule annuellement et les émissions de GES de 0,1 Mt annuellement.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
21,000,000 $ 5,950,186 $ 5,530,868 $

 

Programme : écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_11

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Cibles pour 2009-2010

Appui financier – Le programme prévoyait recevoir 10 demandes pour le financement offert dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules, pour un montant maximal de 2 millions de dollars. Cette cible a été dépassée. 29 propositions ont été reçues pour un financement de 1,6 million de dollars. Le montant du financement, plus bas que prévu, peut être attribuable au fait qu’afin d’être admissible, les parcs devaient fournir au moins 50 % des coûts du projet. L’industrie du camionnage a été très durement touchée par la récession, qui a affecté le capital disponible pour les projets ce qui auraient pu réduire la consommation de carburant. Cependant, le haut niveau d’intérêt suscité, comme en fait foi le grand nombre de propositions reçues, indique que l’industrie s’intéresse beaucoup aux projets qui permettront en bout de ligne de réduire leurs coûts en carburant.

Partenariats et réseaux – Le programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules prévoyait participer à 15 salons professionnels et 30 rencontres avec l’industrie. La cible des rencontres avec l’industrie a été dépassée. Un total de 85 rencontres ont été organisées. La cible des salons professionnels n’a pas été atteinte car le programme a participé à seulement 10 des 15 salons prévus. La raison pour laquelle la participation a été moindre est que certains salons professionnels ont été annulés par l’industrie en raison de la récession et dans le cas de deux salons professionnels, le programme a jugé qu’ils ne rejoignaient pas vraiment l’auditoire ciblé par le programme selon des rapports sur les salons des années précédentes.

Formation et enseignement – Le programme prévoyait former 2 200 professionnels des transports, y compris des chauffeurs, des professeurs de conduite, des mécaniciens et des gérants de parcs de véhicules sur les pratiques de conduite éconergétiques, l’entretien et les pratiques commerciales en 2009-2010. Cette cible a été dépassée. Près de 14 000 professionnels des transports ont été formés. Le nombre de personnes rejointes, plus élevé que prévu, peut être attribué à l’adoption du matériel de formation des chauffeurs du programme ÉcoÉNERGIE pour les parcs de véhicules par les écoles de formation en conduite à travers le Canada.

Information, soutien et analyse de décisions – Le programme prévoyait la production de documents d’information sur les pratiques éconergétiques destinés au secteur des véhicules à caractère non routier. Cette cible a été atteinte. Le programme a produit un rapport axé sur le secteur des véhicules forestiers à caractère non routier, intitulé Modélisation de la consommation de carburant et de l’intensité du carburant des activités de culture forestière, de sylviculture et de construction routière (Modeling the Fuel Consumption and Fuel Intensity of Forest Harvesting, Silviculture and Road Construction Operations).

Études de recherche – Le programme prévoyait l’élaboration d’études de recherche examinant les options du programme pour les dispositifs de réduction de marche au ralenti, pour l’aérodynamique et les pneus et ayant pour but d’acquérir des connaissances sur les nouvelles possibilités de réduction des émissions du secteur du camionnage de sorte que le programme puisse planifier des initiatives de sensibilisation et des messages plus percutants pour le secteur du camionnage. Cette cible a été atteinte. Une revue de la documentation et un sondage auprès des intervenants ont été commandés afin d’évaluer les expériences avec diverses options de programmes de réduction de marche au ralenti et d’identifier les pratiques exemplaires issues d’anciens programmes et de programmes actuels. Les recherches sur les dispositifs aérodynamiques pour les camions lourds ont été compilées. Deux études ont été commandées sur les pneus des camions de gros tonnage, dont une sur la traction des pneus en conditions hivernales et l’autre sur un sondage auprès des consommateurs afin d’analyser le processus d’achat.

Cibles de résultats immédiats pour 2009-2010

Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant une influence sur les technologies et les pratiques de transport –Cette cible a été atteinte. À la suite de recherches sur l’aérodynamique, le programme en est venu à la conclusion que ces technologies étaient disponibles mais elles ne sont pas largement utilisées en raison de perceptions du secteur du camionnage à propos de leur durabilité et de leur potentiel de rendement du capital investi. En réaction, le programme, en collaboration avec les gouvernements provinciaux, a publié le guide En route vers un camion économique en carburant : Guide d’achat de dispositifs aérodynamiques pour les camions semi-remorques, qui identifie les principaux dispositifs aérodynamiques qui peuvent être installés sur les camions lourds afin de réduire la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre(GES). Le guide fournit aux propriétaires et aux opérateurs de camions l’information dont ils ont besoin pour sélectionner, installer, entretenir et conduire avec les principaux dispositifs aérodynamiques ainsi que la façon de calculer les économies de carburant prévues ainsi que le rendement du capital investi. À la suite de la revue de la documentation et du sondage sur les programmes de réduction de marche au ralenti, le programme a rédigé un guide des pratiques exemplaires en vue d’élaborer des programmes de réduction de marche au ralenti, qui a été distribué aux partenaires des gouvernements fédéraux et provinciaux, renforçant ainsi la collaboration et l’harmonisation entre les instances relativement à cet enjeu particulier. Les résultats des deux études sur les pneus seront utilisés par le programme pour organiser un atelier en 2010-2011, en vue de mobiliser les intervenants sur l’enjeu des pneus à haut rendement énergétique et de les faire participer à l’élaboration d’un cadre qui pourrait être utilisé au Canada afin de promouvoir ces pneus auprès des acheteurs de pneus pour camions lourds.

Participation accrue aux activités de réduction des émissions grâce à des partenariats et à d’autres activités du programme – Le programme prévoyait augmenter la participation aux activités de réduction des émissions grâce à la signature de dix nouvelles ententes de collaboration avec des parcs de véhicules. Cette cible a été dépassée. Onze nouvelles ententes de collaboration ont été signées, selon lesquelles l’industrie du camionnage s’engage à modifier plus de 500 camions gros porteurs en les dotant de composantes à haut rendement énergétique, pour en démontrer l’utilisation au Canada. Le programme fera la promotion des résultats de ces démonstrations auprès du secteur du camionnage.

Capacité accrue d’entreprendre des initiatives qui réduisent la consommation d’énergie ou les GES ou les principaux contaminants atmosphériques (PCA) ou le rejet de substances toxiques – La capacité de 14 000 professionnels des transports (chauffeurs, professeurs de conduite, mécaniciens et gestionnaires de parcs de véhicules) de traiter le problème des émissions par le biais de leurs prises de décisions a été améliorée grâce à l’information et à la formation qu’ils ont reçues lors des 88 ateliers organisés par le programme et grâce à l’accès aux outils d’aide à la décision et aux documents d’information tels que le guide sur l’aérodynamique En route vers un camion économique en carburant : Guide d’achat de dispositifs aérodynamiques pour les camions semi-remorques, aux 47 000 visites du site Web du programme et à deux campagnes de réduction de marche au ralenti. De plus, la capacité des parcs de véhicules d’entreprendre des projets de réduction des émissions a été accrue grâce à l’accès au financement dans le cadre d’ententes qui permettront à 11 parcs de véhicules de créer et de mettre en œuvre des plans d’action qui comprennent la démonstration et l’adoption de technologies à haut rendement énergétique pour les parcs.

Cibles de résultats intermédiaires pour 2009-2010

Utilisation de technologies et de modes de transport alternatifs qui permettent de réduire la consommation d’énergie ou les GES ou les PCA – À la suite du financement accordé à onze parcs de véhicules afin de démontrer et d’adopter des technologies à haut rendement énergétique, plus de 500 camions gros porteurs font l’objet de modifications qui devraient permettre d’économiser près de 3 millions de litres de carburant et plus de 7 000 tonnes d’émissions de GES annuellement.

Adoption de pratiques exemplaires en transport qui permettent de réduire la consommation énergétique ou les GES ou les PCA – À la suite de la formation de 14 000 professionnels des transports sur les techniques d’économie de carburant, on prévoit que ces parcs et chauffeurs feront appel aux techniques de conduite et de gestion des parcs éconergétiques afin d’économiser près de 45 millions de litres de carburant et 0,1 mégatonne (Mt) d’émissions de GES annuellement.

Cibles de résultats finaux pour 2009-2010

Réductions en consommation d’énergie ou en GES ou en PCA attribuables aux transports – À la suite des activités entreprises dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour les parcs de véhicules depuis son lancement en 2007, près de 42 000 professionnels des transports ont été formés. Les professionnels formés dans les premières années qui ont adopté des pratiques éconergétiques continueront d’économiser l’énergie et de réduire les émissions de GES dans l’avenir. On estime que l’effet cumulatif de toutes les activités encouragées par ce programme permettra de réduire l’utilisation de l’énergie de 4,24 pétajoules annuellement et les émissions de GES de 0,31 métagonnes annuellement.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
22,000,000 $ 6,030,814 $ 5,335,790 $

 

Programme : Mise à la ferraille de véhicules

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

Programme de la qualité de l'air

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Transpo_12

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

  • Environ 64 000 vieux véhicules hautement polluants des années modèles de 1995 et moins ont été retirés de la route dans le cadre du programme, connu sous le nom Adieu bazou, permettant ainsi une réduction des émissions contribuant au smog de 2 900 tonnes.
  • Les Canadiens et Canadiennes de toutes les provinces ont pu bénéficier de l’une des diverses récompenses offertes en échange de leur vieux véhicule, y compris 300 dollars en argent comptant, des laissez-passer de transport en commun, des rabais sur des bicyclettes ou des véhicules neufs, des abonnements à des systèmes de partage de voitures, etc. 86 % des participants ont choisi la récompense en argent comptant qui constitue l’incitatif le plus populaire.
  • En août 2009, les fabricants automobiles ont commencé à offrir aux participants au programme des rabais allant de 500 $ à 3 000 $ sur l’achat de l’un de leurs nouveaux véhicules. Ces rabais ont eu un impact majeur et positif sur la participation au programme.
  • Environ 300 entreprises de recyclage (ou 17 % des entreprises de récupération de véhicules connues au Canada) récupèrent les véhicules remisés dans le cadre du programme Adieu bazou. Pour participer au programme, les entreprises de recyclage doivent respecter le code de pratique national d’Environnement Canada, qui souligne les exigences environnementales à respecter dans le traitement des véhicules remisés. Des sessions de formation ont été offertes aux entreprises de recyclage de vieux véhicules à travers le pays et un outil de formation en ligne a également été mis en œuvre.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
92,000,000 $ 34,758,000 $ 28,528,730 $

 

 

Thème : Qualité de l'air intérieur

Ministère responsable

Santé Canada

Partenaires fédéraux pour le thème

Conseil national de recherches du Canada

Résultats attendus des programmes du thème

Résultats immédiats

  • La sensibilisation accrue du public, des gestionnaires de propriété et des gouvernements au sujet des risques à la santé et des causes de qualité réduite de l'air intérieur ainsi que des stratégies pour l'améliorer.
  • Des connaissances accrues sur les incidences sur la santé et les stratégies d'atténuation liées à la pollution de l'air intérieur.
  • Connaissances accrues et soutien pour l'élaboration de solutions technologiques pour une qualité de l'air intérieur (QAI) améliorée.

Résultats intermédiaires

  • La réduction des risques à la santé liés à l'air intérieur de mauvaise qualité.
  • L'élaboration et l'application efficace de règlements, de lignes directrices et de recommandations liées à la QAI.
  • La production et l'adoption de nouveaux produits et nouvelles techniques liés à la réduction des risques à la santé causés par la mauvaise QAI.

Résultats finaux

  • La réduction des effets négatifs de l'air intérieur de mauvaise qualité sur la santé des citoyens canadiens.

Résultats attendus des programmes en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/QAI_Thème

Résultats atteints par les programmes 2009-2010

Afin de favoriser le développement d'un intérêt accru et de meilleures bases pour l'élaboration de solutions technologiques visant à améliorer la QAI et à renforcer la capacité de recherche, plusieurs résultats ont été atteints :

  • Un document sur une technologie de solution de QAI, les épurateurs d'air mobiles, a été accepté pour la Conférence de 2010 sur la QAI, la ventilation et la conservation d'énergie dans les bâtiments, et sera soumis à une revue scientifique à des fins de publication.
  • Conformément aux objectifs, trois protocoles (épurateurs d'air mobiles, nettoyage commercial des conduits et systèmes de ventilation à récupération de chaleur) ont été retenus à des fins d'évaluation des technologies; ces protocoles ont été élaborés, évalués et validés.

Afin de favoriser une diminution des risques de la mauvaise QAI pour la santé, les résultats suivants ont été atteints :

  • Le Laboratoire de recherche sur l'air intérieur a conçu des interventions qui ont été mises en œuvre pour rénover les systèmes de ventilation à récupération de chaleur afin d'améliorer la circulation de l'air et d'accroître les taux de renouvellement de l'air. Plus précisément, un Groupe de travail d'intervention scientifique s'est rassemblé trois fois pour établir des critères et pour sélectionner les maisons qui feraient l'objet d'interventions.
  • Deux équipes sur le terrain ont étudié et mis sous surveillance 111 maisons où vivent des enfants atteints d'asthme. Un total de 89 maisons sur 111 ont été étudiées; des enquêtes sur la ventilation et la QAI ont été menées à deux reprises dans 89 maisons et à trois reprises dans 21 maisons. La phase d'intervention a déjà été initiée dans 12 maisons, et une série de 41 maisons supplémentaires répondant aux critères d'intervention ont été ciblées, permettant ainsi d'atteindre l'objectif de 50 % des maisons faisant l'objet d'une intervention.


Afin de favoriser l'appui à l'élaboration et à l'application efficace de règlements, de lignes directrices et de recommandations liés à la QAI, tous les résultats prévus ont été atteints :

  • Un nouveau comité national sur la QAI et les bâtiments a commencé à travailler à l'élaboration de guides des pratiques exemplaires aux fins de la définition d'une QAI acceptable et de l'évaluation de la QAI : le Comité canadien sur la QAI et les bâtiments (CCQAIB). Le CCQAIB a passé en revue et priorisé les domaines dans lesquels des études sont requises pour pallier les lacunes dans les connaissances. Le CCQAIB a fourni un rapport, qui constitue un examen indépendant des méthodes d'échantillonnage auxquelles ont accès les gestionnaires d'installations pour les composés organiques volatils (COV) et les composés organiques semi-volatils. Le CCQAIB a également élaboré une étude de référence (sous la forme d'un questionnaire) visant à évaluer le degré de sensibilisation et de compréhension à l'égard de la QAI des propriétaires et gestionnaires de bâtiments, l'un des livrables énoncés dans le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR).
  • Des essais et des tests de dépistage systématiques sur place ont été effectués dans environ 1 500 bâtiments fédéraux en 2009-2010, afin de connaître les niveaux actuels de radon et les comparer à ceux des nouvelles lignes directrices sur le radon.


Afin de favoriser l'appui à la production et à l'adoption de nouveaux produits et de nouvelles techniques liés à la réduction des risques pour la santé causés par la mauvaise QAI, les résultats suivants ont été atteints :

  • Les essais entrepris dans les immeubles fédéraux en 2008 dans la région de la capitale nationale, au Québec et au Manitoba se poursuivront et le projet a été étendu à différentes régions du Canada. On a également poursuivi les projets d'essai de grande envergure exécutés en collaboration avec le ministère de la Défense nationale en vue de procéder à des essais dans les immeubles et les logements familiaux sur les bases des Forces canadiennes, et en collaboration avec la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits en vue d'effectuer des essais dans les immeubles fédéraux sur les réserves à l'échelle du Canada.
  • Santé Canada (SC), en partenariat avec des intervenants internationaux, a complété la version finale du guide d'atténuation du radon à l'intention des propriétaires de maisons. Ce guide sera une référence précieuse pour aider les Canadiens à diminuer les taux de radon dans leur maison. 
  • SC a fait une présentation groupe de travail sur le Code canadien du travail (CCT); SC a fait valoir l'importance d'une révision des concentrations de radon énoncées dans le CCT pour que celles-ci passent de 800 Bq/m3 (valeur des anciennes lignes directrices) à 200 Bqm3, et le comité a affirmé qu'il appuierait les lignes directrices canadiennes révisées.

Réussites 2009-2010

Une évaluation à l'échelle du thème menée par Services conseils du gouvernement (SCG) a porté sur la pertinence, l'efficacité, l'efficience/économie et la conception/prestation du thème de la QAI pour la période allant de 2007-2008 à 2009-2010. L'évaluation a démontré que l'Initiative de recherche et développement sur l'air intérieur et la Stratégie sur le radon étaient toutes deux en phase avec les priorités du gouvernement et continuaient à refléter les besoins des Canadiens. D'après l'évaluation sur la QAI menée par SCG, la Stratégie sur le radon et l'Initiative de recherche et développement sur l'air intérieur sont sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs dans le respect des budgets.

Stratégie sur le radon

Bien que certaines mesures prévues de sensibilisation prévues pour les Canadiens à l'égard du radon ne soient pas disponibles (comme une recherche sur l'opinion publique), SC a connu une augmentation de 127 % des demandes du public.

Bien qu’il soit légèrement inférieur à l'objectif de 2 000 bâtiments, le bilan de 1 500 bâtiments fédéraux testés en 2009-2010 dépasse le nombre total de bâtiments testés au cours des deux années précédentes, ce qui témoigne d'une amélioration du processus. Des mesures ont été prises afin d’améliorer le processus de test des bâtiments fédéraux; les employés régionaux ont formé avec succès les ministères fédéraux sur la mise en place et la collecte des détecteurs de radon.

Initiative de recherche et développement sur l'air intérieur

Plusieurs activités liées à l'évaluation des effets d'une amélioration de la ventilation de l'air intérieur et de la distribution de l'air intérieur sur la santé humaine et sur la QAI ont porté fruit. Dans l'étude sur la ventilation portant sur des enfants asthmatiques, les visites des maisons ont été menées de façon efficace et environ 13 300 échantillons d'air intérieur ont été prélevés. Le taux d'abandon chez les participants à l'étude a été très faible.
    
De plus, le Laboratoire de recherche sur l'air intérieur a ouvert ses portes en juin 2009.

Le Laboratoire de recherche sur l'air intérieur et l'Initiative de recherche et développement sur l'air intérieur ont été à la une de la première édition du magazine Holmes on Homes (novembre 2009), ce qui favorisera une sensibilisation accrue des Canadiens en matière de QAI et de ventilation.

Plusieurs activités liées à l'évaluation des technologies et des solutions liées à la QAI ont été un succès. Des ateliers sur le nettoyage des conduits et les systèmes de ventilation à récupération de chaleur tenus en novembre 2009 et en mars 2010 ont atteint l'objectif de solliciter des conseils variés et des avis pour l'élaboration des deux protocoles prévus. Les travaux réalisés en matière de solutions de QAI ont été soulignés dans Air Information Review, le bulletin trimestriel du Air Infiltration and Ventilation Centre (vol. 30, n° 4, septembre 2009) et dans le magazine Holmes on Homes (numéro de janv./févr. 2010).

L'établissement d'un comité national s'intéressant à l'air intérieur a été une réussite; le Comité canadien sur la QAI et les bâtiments a établi un rapport d'échantillonnage pour les COV et quatre études supplémentaires ont été préparées.

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

Stratégie sur le radon

Il a été impossible de mesurer, au moyen de recherches sur l’opinion publique, l'efficacité de bon nombre d’activités prévues pour accroître la sensibilisation du public, des gestionnaires de propriétés et des gouvernements sur les risques pour la santé et les causes d'une mauvaise QAI et des stratégies associées. Ces activités comprenaient la deuxième phase de la campagne nationale de sensibilisation au radon et ont permis d'accroître le degré de sensibilisation « éclairée » des Canadiens. Dans ce cas, en tant que stratégie d'atténuation, la Stratégie sur le radon dépendra des sources de données secondaires disponibles.

Le nombre de bâtiments fédéraux testés est inférieur aux prévisions. L'objectif initial était de tester 15 000 bâtiments fédéraux sur la période de quatre ans (2007-2008 à 2010-2011), en se fondant sur le Répertoire des biens immobiliers fédéraux du Conseil du Trésor. En cours de projet, il est devenu évident que le nombre réel de bâtiments admissibles pour une évaluation est considérablement plus bas que prévu, car de nombreux bâtiments ne répondent pas aux critères d'évaluation.

Initiative de recherche et développement sur l'air intérieur

Une étude d'intervention portant sur les maisons sous-ventilées d'enfants atteints d'asthme a été planifiée dans un effort d'évaluer les conséquences d'une amélioration de la ventilation de l'air intérieur et de la distribution de l'air intérieur sur la santé humaine.  Étant donné que le recrutement d'enfants asthmatiques est plus long que prévu, on s'attend à ce que l'étude, qui devait se terminer au printemps 2010, soit plutôt complétée à l'automne 2010. Ce retard signifie également que pour certaines maisons, seulement deux visites seront effectuées après l'intervention au lieu de trois. En tant que stratégie d'atténuation, dans le but d'augmenter la signification statistique de l'étude, un financement supplémentaire sera demandé à l'Institut national de santé publique du Québec et au Conseil national de recherches Canada afin de pouvoir réaliser cette troisième visite dans le courant de la prochaine année financière.

Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA
Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
23,000,000 $ 5,700,000 $ 5,670,780 $

 

Programme : Initiative de recherche et de développement sur l'air intérieur

Ministère

Conseil national de recherches du Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

1.1 Recherche et développement

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/QAI_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Activité 1 - Évaluation des effets sur la santé humaine et sur la qualité de l'air intérieur (QAI), d'une amélioration de la ventilation de l'air intérieur et de la distribution de l'air intérieur

  • En date d'avril 2010, 111 maisons d'enfants asthmatiques étaient sous surveillance. Ce nombre permet de conserver une marge afin de s'assurer que l'objectif de 100 maisons est atteint, et que l'étude est statistiquement significative.
  • Tel que prévu, les visites des maisons ont été menées de façon efficace et 13 300 échantillons d'air intérieur ont été recueillis et analysés.
  • Tel que prévu dans les résultats attendus, la plupart des maisons ont été étudiées; des études sur la ventilation et la QAI ont été menées à deux reprises dans 89 maisons et à trois reprises dans 21 maisons, et ces participants ont complété tous les questionnaires connexes.
  • Le Groupe de travail d'intervention scientifique, composé de membres de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (présidence), de l'Institut national de santé publique du Québec, de Santé Canada (SC), de l’Agence d’efficacité énergétique du Québec et du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) s'est rassemblé trois fois en vue d'établir les critères d'intervention dans les maisons. La phase d'intervention, c.-à-d. l'installation de systèmes de ventilation à récupération de chaleur, a été initiée dans 12 maisons. On a identifié 41 maisons supplémentaires répondant aux critères d'intervention.
  • Le ministre de l'Industrie, M. Gary Goodyear, et le président du CNRC ont officiellement lancé l’ouverture du Laboratoire de recherche sur l'air intérieur (LRAI) en juin 2009. Le LRAI a été mis sur pied avec succès pour modéliser les scénarios d'intervention, tel qu'identifié dans la phase d'intervention.
  • Un résumé de conférence évalué par des pairs a été présenté et publié à la Healthy Buildings Conference à Syracuse (New York), du 13 au 17 septembre 2009, faisant état des découvertes relativement aux taux de ventilation et scénarios obtenus par différentes méthodes.

Activité 2 – Évaluation des technologies et des solutions liées à la QAI

  • Un Comité consultatif technique (CCT) a été mis sur pied avec des représentants de partenaires fédéraux (SC, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Société canadienne d'hypothèques et de logement et Ressources naturelles Canada), des organismes provinciaux (IRSST, BC Centre for Disease Control/National Collaborating Centre for Environmental Health), des associations industrielles (ICCCR, BOMA) et des Organisations non gouvernementales (Ontario Lung Association). Le CCT s'est rassemblé à trois reprises.
  • Grâce à ce comité, trois protocoles (épurateurs d'air mobiles, nettoyage commercial des conduits et systèmes de ventilation à récupération de chaleur) ont été retenus à des fins d'évaluation des technologies et ont été élaborés, évalués et validés. Les installations de recherche (LRAI et chambre d'essai grandeur réelle) et la préparation d'instruments analytiques requis pour évaluer l'impact de la technologie ont été complétées pour le protocole « épurateurs d'air mobiles » et sont en cours d'élaboration pour les protocoles « nettoyage commercial des conduits » et « systèmes de ventilation à récupération de chaleur ».
  • Des ateliers sur le nettoyage des conduits et les systèmes de ventilation à récupération de chaleur ont eu lieu en novembre 2009 et en mars 2010. Ils ont atteint l'objectif de solliciter des conseils variés et des avis pour l'élaboration des deux protocoles prévus.
  • Un document technique sur le premier protocole (épurateurs d'air mobiles) a été accepté pour la Conférence de 2010 sur la QAI, la ventilation et la conservation d'énergie dans les bâtiments, et sera soumis à une revue scientifique à des fins de publication. Le rapport sur l'essai technique connexe a subi des modifications finales fondées sur les commentaires du CCT et est actuellement en cours d'évaluation.

Activité 3 - Établissement d'un comité national consacré à l'air intérieur

  • Un nouveau comité national sur la QAI et les bâtiments a commencé à travailler à l'élaboration de guides des pratiques exemplaires aux fins de la définition d'une QAI acceptable et de l'évaluation de la QAI. Le Comité canadien sur la qualité de l'air intérieur et les bâtiments (CCQAIB) s'est rassemblé une fois, a été appuyé par deux rencontres du comité exécutif et a échangé de nombreux messages par courrier électronique. Le Comité a passé en revue et priorisé les domaines dans lesquels des études sont requises pour pallier les lacunes dans les connaissances. 
  • Le CCQAIB a mis sur pied une évaluation scientifique indépendante des méthodes d'échantillonnage existantes des composés organiques volatils (COV) et des composés organiques semi-volatils. L'évaluation a été achevée, est complète et comprend l'identification de lacunes dans les connaissances et des recommandations pour les surmonter.
  • Le rapport d'échantillonnage pour les COV a été reçu et quatre études supplémentaires ont été préparées.
  •  Le Comité a également élaboré une étude de référence (sous la forme d'un questionnaire) visant à évaluer le degré de sensibilisation et de compréhension à l'égard de la QAI des propriétaires et gestionnaires de bâtiments (qui sera réalisée au cours de l'année financière 2010-2011).
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
8,000,000 $ 2,000,000 $ 1,999,762 $

 

Programme : Stratégie sur le radon

Ministère

Santé Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.1 Santé environnementale et sécurité des consommateurs

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/QAI_2

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Cartographie

De nombreuses activités de la composante sur la cartographie de la Stratégie sur le radon ont été menées avec succès, ce qui a permis de cibler les régions exposées à un risque potentiel en raison de leur situation géographiques et de conditions climatiques associées à des niveaux accrus de radon. La cartographie permettra aux responsables de la santé publique et de Santé Canada (SC) d'identifier les populations à risque.  

En collaboration avec Ressources naturelles Canada, des données sur le radon dans les gaz du sol ont été recueillies à des fins de cartographie à plus de 300 sites au Canada. Même si le nombre prévu de sites était de 500, cette activité dépendante du temps n'a pas pu être réalisée aussi souvent que prévu en 2009-2010 en raison des taux de précipitations accrus. Cela n'entravera toutefois pas l'atteinte de l'objectif général, soit la production de cartes indiquant la présence possible de radon.

Des relevés aériens de la radiation terrestre ont été réalisés pour le sud de l'Ontario, les Cantons de l'Est (Québec) et une partie du sud du Manitoba. Ces mesures garantissent maintenant l'existence de données pour environ 30 % du territoire terrestre canadien et couvrent environ 75 % de la population canadienne.

Éducation et sensibilisation

La campagne publicitaire portant exclusivement sur le radon a été annulée et remplacée par la campagne de sensibilisation à la santé environnementale lancée en mars 2010. Le radon était un sujet central de la campagne et du guide imprimé. Aucune recherche sur l'opinion publique à l'égard du radon n'a été menée par SC en 2009-2010 afin d'évaluer l'augmentation de la sensibilisation au radon. Par conséquent, l'équipe a collaboré avec Statistique Canada pour intégrer des questions portant sur la sensibilisation au radon dans son enquête auprès des ménages de 2009. Ces données seront disponibles plus tard en 2010.

Essais

Environ 1 500 bâtiments fédéraux ont été testés en 2009-2010. Cela permet de s'assurer que le gouvernement fédéral a assumé ses responsabilités légales conformément au Code canadien du travail.
 
SC, en partenariat avec des intervenants internationaux, a complété la version finale du guide d'atténuation du radon à l'intention des propriétaires de maisons. Le guide final sera achevé à l'automne 2010, tel que prévu, et sera une référence précieuse pour aider les Canadiens à diminuer les taux de radon dans leur maison.    

Dans le cadre de ses efforts fructueux de faire réviser les lignes directrices sur les niveaux de radon du Code canadien du travail (CCT), SC a fait une présentation devant le groupe de travail sur la partie X du CCT au cours du quatrième trimestre de 2009-2010. Plus particulièrement, lors de cette présentation, SC a fait valoir l'importance d'une révision des concentrations de radon énoncées dans le CCT pour que celles-ci passent de 800 Bq/m3 (valeur des anciennes lignes directrices) à 200 Bqm3, et le comité a affirmé qu'il appuierait la ligne directrice canadienne révisée. Cette initiative appuie les résultats attendus de SC visant à s'assurer que les employés fédéraux ne sont pas exposés à des niveaux élevés de radon au travail.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
15,000,000 $ 3,700,000 $ 3,671,018 $

 

 

Thème : Mesures Internationales

Ministère responsable

Environnement Canada

Partenaires fédéraux pour le thème

Ressources naturelles Canada, Affaires étrangères et du Commerce international, Industrie Canada

Résultats attendus des programmes du thème

Résultats immédiats

  • Le Canada a respecté ses engagements financiers et autres, conformément aux traités et accords portant sur les changements climatiques.
  • Les prises de position du Canada vers une nouvelle entente sur les changements climatiques sont avancées.
  • Le Canada consulte davantage les intérêts des intervenants canadiens en ce qui a trait à l'élaboration des prises de position à négocier.
  • Développer davantage la prise de conscience menant à des débouchés commerciaux des technologies respectueuses du climat afin de réduire les émissions de polluants atmosphériques transfrontaliers ou d'aborder la question des changements climatiques.
  • Mise en œuvre des recommandations du Plan d'action du Programme relatif au Dialogue sur l'énergie propre.

Résultats intermédiaires

  • Les ententes internationales sur les changements climatiques sont compatibles avec les intérêts du Canada.
  • Le Canada améliore sa réputation en tant que fournisseur de technologies respectueuses du climat.
  • Les ententes internationales sur la qualité de l'air sont compatibles avec les intérêts du Canada.
  • Augmentation de la collaboration entre le Canada et les États-Unis (É.-U.) sur la recherche technologique de l'Énergie propre, démonstration et une plus grande participation avec les É.-U. sur le développement compatible de structures politiques/réglementaires en concordance avec les intérêts canadiens.

Résultats finaux

  • Les tendances internationales liées aux changements climatiques sont compatibles avec les intérêts du Canada.
  • Les innovations liées à la réduction de la pollution de l'air et qui traitent des changements climatiques ont permis au Canada de rester compétitif et de profiter d'avantages économiques.
  • Le mouvement des émissions de polluants atmosphériques transfrontaliers a diminué.

Résultats attendus des programmes du thème

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_Theme

Résultats atteints par les programmes 2009-2010

En 2009-2010, le thème des mesures internationales (MI) a appuyé les organisations internationales qui jouent un rôle clé dans l’analyse des options en lien avec un accord international sur les changements climatiques. Cette information a contribué à former les positions de négociation du Canada qui ont connu du succès lors des réunions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le Canada a payé sa contribution annuelle à la CCNUCC, assurant ainsi la poursuite de sa participation aux actions internationales sur les changements climatiques et maintenant la réputation internationale du Canada. De plus, le Canada a contribué à la CCNUCC en vue d’appuyer les pays les plus pauvres et les plus vulnérables aux changements climatiques.

2009-2010 fut une année de négociations intensives avec la CCNUCC, auxquelles ont participé les ministères actifs dans le cadre des MI – Environnement Canada (EC), le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et Ressources naturelles Canada (RNCan) – à toutes les sessions de négociations ainsi qu’à une variété de rencontres internationales sur les changements climatiques, telles que le G8/le G20 et le Forum des grandes puissances économiques, dirigé par les É.-U., où les enjeux en matière de changements climatiques étaient à l’ordre du jour. En décembre 2009, le Canada s’est officiellement associé à l’Accord de Copenhague, un nouvel accord politique international détaillé sur les enjeux principaux en lien avec les changements climatiques. Le gouvernement a annoncé que le Canada investira, dans une première étape, une somme de 400 millions de dollars au cours de l’exercice 2010-2011. Cela représente la part équitable du Canada au titre de l'Accord de Copenhague en ce qui a trait au financement promis par les pays développés afin d'aider les pays en développement à s'adapter aux effets des changements climatiques.1 L’Accord de Copenhague reflète les principes et objectifs principaux de négociation du Canada sur un vaste éventail de sujets dont les mesures d’atténuation, l’adaptation, les finances et les technologies. En janvier 2010, le Canada a proposé une cible d’émissions à l’échelle de l’économie de 17% sous les niveaux de 2005 d’ici 2020 dans le cadre de son engagement envers l’Accord de Copenhague.

EC a dirigé la coordination, la préparation et la publication de la communication du Cinquième rapport national du Canada sur les changements climatiques : 2010 une exigence en vertu de l'adhésion du Canada à la CCNUCC.

Le programme de partenariat Asie-Pacifique (PAP) a investi plus de 11 millions de dollars dans 28 projets de technologies et de services liés à l’énergie propre, agissant ainsi comme levier financier d’investissements de 77 millions de dollars du secteur privé au Canada. Le Canada collabore avec d’autres pays du PAP afin de construire des maisons à consommation énergétique nette zéro selon le projet phare du Canada. Les maisons modèles au Canada, en Australie, en Inde et au Japon accéléreront l’identification de technologies d’énergie propre, amélioreront les conditions pour l’innovation et transformeront le marché. 

Dans le cadre du programme Méthane aux marchés, le Canada a investi 884 000$ dans deux projets de technologie propre au Mexique dans les secteurs du pétrole et du gaz et des sites d’enfouissement, favorisant ainsi des contributions de l’ordre de 2,5 millions de dollars de la part des participants au projet. À titre de participant actif au Partenariat pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique (PEREE), le Canada a fourni sa part annuelle de 70 000 euros, somme qui a été utilisée pour transférer l’expertise canadienne sur les maisons à consommation énergétique nette zéro par le biais de charrettes sur les techniques de conception et de projets de démonstration. Ces activités ont accru la collaboration bilatérale avec le Mexique.

Le dialogue sur l'énergie propre (DEP) entre Canada-É.-U. est un nouveau programme qui s’inscrit dans le cadre du Thème d’actions internationales du Programme sur la qualité de l’air en 2009. Il vise à faire progresser la collaboration bilatérale sur les technologies d’énergie propre et à appuyer un objectif à long terme de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’aborder les changements climatiques. Trois groupes de travail ont été formés, avec la participation d’EC et de RNCan qui collaborent conjointement avec les É.-U. Le MAECI a participé à titre de conseiller. Le secrétariat du DEP a coordonné la préparation du plan d’action sur le DEP qui consistait en la réalisation de 20 projets. Le groupe de travail en recherche et développement a examiné la collaboration existante en matière de recherche et développement entre le Canada et les É.-U., en plus de faire progresser le cadre de collaboration sur la recherche, le développement et la démonstration en matière d’énergie propre.

En vertu de l'Accord sur la qualité de l'air (AQA) Canada-É.-U., le Canada et les É.-U. ont travaillé en collaboration sur des activités connexes à la science et aux politiques à l'appui de nouvelles discussions avec les É.-U. sur les matières particulaires (PM), annexe à l'AQA Canada-É.-U. Le Canada a également participé activement aux négociations visant à amender le protocole sur l'acidification, l'eutrophisation et l'ozone troposphérique et de ses annexes en vertu de la Convention des Nations Unies sur le transport à grande distance des polluants atmosphériques (TADPA).

Le thème sur les MI a été évalué au cours de l'année et les résultats définitifs seront publiés en 2010-2011.

___________________________________________

1Le gouvernement effectue des investissements majeurs pour les Changements Climatiques à l'échelle internationale: http://www.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=714D9AAE-1&news=FD27D97E-5582-4D93-8ECE-6CB4578171A9

Réussites 2009-2010

Le Canada s’est officiellement associé à l’Accord de Copenhague en décembre 2009 et a proposé d’inscrire une cible d’émissions à l’échelle de l’économie de 17% sous les niveaux de 2005 d’ici 2020. L’Accord représente une base solide pour l’élaboration d’une nouvelle entente internationale sur les changements climatiques qui est juste, efficace et détaillée, cohérente avec les principes généraux du Canada sur les changements climatiques.

Le secrétariat du PAP au Canada a organisé les rencontres et ateliers annuels du groupe de travail du PAP, y compris la première réunion conjointe de quatre groupes de travail, où les participants ont identifié les occasions de projets émergents à facettes multiples. 

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

La période de 2 ans du programme de DEP est ambitieuse compte tenu des exigences des projets et des efforts de collaboration requis pour entreprendre les projets et les mettre en œuvre. Alors que certains des objectifs du programme sont presque atteints, il a parfois été difficile d’obtenir le plein engagement des É.-U. en raison du nombre d’initiatives du secteur de l’énergie propre qui se concurrençaient mutuellement. 

Des décisions sont prises en matière de gestion atmosphérique tant au Canada qu’aux É.-U. Comme ces décisions formeront la base pour l’atteinte des objectifs de l’annexe sur les particules en vue de l’accord sur la qualité de l’air, ce programme ne pourra atteindre ses objectifs au cours de la présente période.

Le programme est allé de l’avant malgré le défi d'un budget en baisse au cours de la période de quatre ans de financement. Les négociations se sont intensifiées en vue d’un accord international post-2012 sur les changements climatiques à la suite de la 15e Conférence des Parties, donnant lieu aux résultats suivants :

  • Appui financier accru à la CCNUCC pour les réunions additionnelles.
  • Besoins accrus en ressources d’EC, RNCan et MAECI pour participer aux réunions à l'intérieur des Nations Unies ou autres réunions clées à haut niveau qui adressent les changements climatiques à l'international (ex. G8, conférences économiques internationaux).

Les besoins financiers du PAP ont entraîné une pression considérable sur la capacité interne du Ministère à gérer et administrer les contributions en temps opportun. Certains partenaires n’ont pu participer à leurs projets de PAP respectifs en raison d’un manque de financement rapide et certains ont vécu des complications car ils ont dû prendre le risque d’utiliser leurs propres fonds. Cette situation a été corrigée et ne se reproduira plus à l’avenir.

Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA
Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
57,174,617 $ 16,768,131 $ 19,471,808 $

 

Programme : Obligations internationales

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme de l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_1a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le Canada s’est conformé à l’exigence d’acquittement des frais relatifs au Relevé international des transactions à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le Canada a également versé des contributions à d’autres organisations internationales en vue d’accroître ses connaissances sur les options liées à l’établissement d’accords futurs en matière de changements climatiques.

Par sa participation au partenariat Methane to Markets (M2M) et au Partenariat pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique (PEREE), Environnement Canada (EC) a réalisé des accomplissements considérables avec des investissements modestes :

  • Il a fait valoir le leadership canadien en matière de capture des fuites de méthane et de solutions aux obstacles liés au déploiement de technologie d’énergie renouvelable.
  • Il a aidé le Canada à se positionner comme chef de file dans la mise en œuvre de solutions technologiques propres afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et accroître l’efficacité énergétique.
  • Il a créé des occasions commerciales pour les technologies canadiennes d’énergie propre dans de grandes économies émergentes.

Voici des accomplissements découlant de la participation active du Canada dans ces partenariats :

  • Investissement dans des projets publics-privés sur des technologies d’énergie propre.
  • Orientation et direction du Partenariat par le biais de sa structure de gouvernance existante.
  • Utilisation du partenariat M2M et du PEREE comme forum pour aider le Mexique à atteindre ses objectifs en matière de changements climatiques.

Dans le cadre du partenariat M2M, le Canada, en partenariat avec le secteur privé, a investi 884 000 $ dans deux grands projets d’énergie propre au Mexique dans les secteurs du pétrole et du gaz et de l’enfouissement. À ces projets sont venus se greffer des contributions de plus de 2,5 millions de dollars provenant des participants au projet, notamment de secteurs privés mexicains et internationaux, d’organismes gouvernementaux mexicains et de l’Environmental Protection Agency des États-Unis.

Dans le cadre du PEREE, la contribution annuelle du Canada (70 000 euros) au secrétariat de l’organisation est utilisée pour transmettre au Mexique l’expertise canadienne en matière de maisons à consommation énergétique nette zéro. Ces investissements stratégiques ont permis à EC de diriger une initiative de renforcement des capacités, de formation et de démonstration visant à promouvoir l’élaboration de projets de maisons à consommation énergétique nette zéro au Mexique. Le Canada a par ailleurs établi des partenariats avec plusieurs constructeurs mexicains pour la réalisation de projets dont nous ferons état l’an prochain.

En 2009-2010, le Canada était représenté au sein du comité de direction du partenariat M2M et sa participation a contribué, grâce à son leadership dans l’élaboration de politiques et de projets, à donner une orientation à long terme au partenariat; le Canada s’est également assuré que l’orientation stratégique du partenariat demeurait en phase avec les intérêts et objectifs du Canada. Par exemple, le Canada a affirmé son leadership lors des négociations relatives au cadre de référence du nouveau partenariat, qui ont eu lieu en mars 2010.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
2,892,000 $ 623,000 $ 1,728,291 $

 

Programme : Obligations internationales

Ministère

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

1.2 Diplomatie et soutien

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_1b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Les Affaires étrangères et Commerce internationale Canada (MAECI) s’est assuré que le Canada acquittait sa contribution à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en temps opportun. De plus, le MAECI a versé 158 650 $ à la CCNUCC pour appuyer le Groupe d’experts des pays les moins avancés et pour renforcer la capacité régionale en matière d’inventaire de gaz à effet de serre en Afrique. Il a également versé 200 000 $ à la CCNUCC pour la tenue d’un atelier non officiel du Nairobi Work Programme.

Par ailleurs, le MAECI a appuyé, par ses missions à l’étranger, la prise d’engagements bilatéraux avec des pays stratégiques. Le MAECI a également favorisé l’intégration des questions liées aux changements climatiques par l’intermédiaire du G8, du Conseil de l’Arctique, de l’Organisation de coopération et de développement économiques, de l’Agence internationale de l’énergie et d’autres forums multilatéraux.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
1,908,000 $ 477,000 $ 477,000 $

 

Programme : Participation et négociations internationales

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme de l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_2a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Des négociations intenses à la 15e Conférence des Parties (CdP) des Nations Unies de 2009 ont abouti à l’Accord de Copenhague, une percée importante dans les efforts mondiaux de lutte contre les changements climatiques. Le Canada s’est officiellement associé à l’Accord et, en janvier 2010, a présenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre (GES) de 17 % au-dessous des niveaux de 2005 d’ici 2020 pour l’ensemble de l’économie, lequel est aligné sur l’objectif des États-Unis (É.-U.). Le gouvernement a annoncé que le Canada investira, dans une première étape, une somme de 400 millions de dollars au cours de l’exercice 2010-2011. Cela représente la part équitable du Canada au titre de l'Accord de Copenhague en ce qui a trait au financement promis par les pays développés afin d'aider les pays en développement à s'adapter aux effets des changements climatiques1. Le Canada continue de s’engager dans le processus des Nations Unis (ONU) en vue de négocier un accord complet pour la période post-2012 fondé sur l’Accord de Copenhague. L’engagement du Canada dans le processus de l'ONU a été enrichi par sa participation au G8/G20 et à d’autres processus internationaux, notamment au Forum des grandes puissances économiques dirigé par les É.-U.

Pour favoriser la considération des intérêts des intervenants canadiens dans l’établissement des positions internationales de négociation du Canada en matière de changements climatiques, des séances de dialogue politique ont eu lieu avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, des groupes autochtones et des intervenants domestiques avant et après la 15e CdP. 

Le Canada continue de participer à deux autres activités internationales clés afin de faire avancer les intérêts et objectifs du Canada en matière de changements climatiques, soit le Partenariat Canada-Mexique (PCM) et le Groupe de travail Canada-Chine (GTCC). Lors de rencontres du PCM tenues en 2009-2010, le groupe environnemental a 1) élaboré un plan de travail et commencé à apporter des améliorations aux systèmes de surveillance, de rapport et de vérification de l’Inventaires national de GES; 2) établi des projets pour réduire les émissions de GES émissions sous les auspices de Methane to Markets dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l’enfouissement et de l’agriculture; 3) commencé des travaux visant à construire des maisons de démonstration à consommation énergétique nette zéro. Lors de la rencontre de juin 2009 du GTCC, le Canada et la Chine se sont entendus sur des questions d’intérêt commun à propos desquelles ces pays souhaitent discuter et coopérer davantage, notamment : des projets axés sur le marché, les inventaires nationaux de GES, la capture et le stockage de carbone et les technologies propres.

Le Canada a dirigé la coordination, la préparation et la publication de la communication du Cinquième rapport national du Canada sur les changements climatiques : 2010 une exigence en vertu de l'adhésion du Canada à la CCNUCC.  On peut retrouver le rapport à : http://www.ec.gc.ca/Publications/default.asp?lang=Fr&xml=EB302ECB-BA4E-4387-A279-DFFD600EA3EE

___________________________________________

Le Gouvernement du Canada effectue des investissements majeurs pour les Changements Climatiques à l'échelle internationale:http://www.ec.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=714D9AAE-1&news=FD27D97E-5582-4D93-8ECE-6CB4578171A9

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
11,400,000 $ 2,800,000 $ 4,622,272 $

 

Programme : Participation et négotiations internationales

Ministère

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

1.2 Diplomatie et soutien

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_2b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) a continué de fournir une aide analytique et politique considérable pour la formulation et la présentation des positions canadiennes relatives aux négociations de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de son Protocole de Kyoto. L’aide considérable apportée en temps opportun aux hauts fonctionnaires a permis une participation et un engagement éclairés aux processus internationaux. Le MAECI a participé activement au processus des Nations Unies (ONU), a dirigé les négociations sur l’adaptation et a coordonné les négociations sur le Protocole de Kyoto. Le MAECI a également permis une communication efficace et en temps opportun entre l’Ambassadeur aux changements climatiques et le réseau des ambassades du Canada et a offert par le biais de l’intranet de l’information à jour à l’intention des ambassades. Le MAECI a continué d’appuyer le rôle du Canada au sein du Groupe d’experts des pays les moins avancés par sa participation aux rencontres prévues et son apport important dans l’élaboration de documents analytiques et de séances de formation. De plus, le MAECI a fait valoir les positions du Canada dans d’autres processus multilatéraux, p. ex., le G8, le G20, le processus du Forum des grandes puissances économiques, la Coopération économique de la zone Asie-Pacifique, le Conseil de l’Arctique, le Commonwealth, d’autres événements de l'ONU, et par des voies bilatérales comme le réseau d’ambassades du MAECI et des missions à l’étranger. Le MAECI a également participé activement aux délibérations du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
6,400,000 $ 1,550,000 $ 1,550,000 $

 

Programme : Participation et négotiations internationales

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1.2 Domestique et politique internationales de l'énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_2c

Résultats atteints par le programme en 2009-2011

  • Le gouvernement du Canada s’est officiellement associé à l’Accord de Copenhague en janvier 2010 et s’est engagé à réduire, d’ici 2020, ses émissions de 17 % par rapport aux niveaux de 2005.
  • Ressources naturelles Canada (RNCan) affirme, au nom du gouvernement du Canada, son leadership dans de négociations internationales sur la technologie dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et de son groupe associé, le Groupe d’experts du transfert de technologies (GETT). À ce titre, RNCan collabore avec d’autres pays en vue d’élaborer une approche technologique pour l’établissement d’un accord sur les changements climatiques pour la période post-2012. De plus, en matière de financement des technologies, d’atténuation et d’adaptation, RNCan s’est assuré que son expertise dans ce domaine contribuait aux discussions et activités internationales, notamment le Forum des grandes puissances économiques, le G8 et le Partenariat Asie-Pacifique (PAP) sur le développement propre et le climat. 
  • RNCan a joué un rôle de chef de file en stimulant la participation des pays en développement en vue de faire progresser des objectifs de financement novateurs et d’encourager l’engagement du secteur privé pour répondre aux besoins financiers à long terme afin de lutter contre les changements climatiques mondiaux. Grâce aux partenariats que RNCan a établi avec des organisations clés comme la Banque mondiale et le World Business Council for Sustainable Development, des représentants de ces organisations rencontrent maintenant le GETT et des négociateurs, y compris le Canada, pour discuter des intérêts du secteur privé dans l’avancement des mesures sur les changements climatiques, particulièrement en ce qui concerne l’élaboration et le déploiement de technologies propres.
  • Le Canada/RNCan représentait le groupe de coordination des pays en tant que membre clé du GETT et a fait valoir son leadership dans ses efforts d’aborder diverses questions, notamment l’établissement d’un financement novateur pour l’élaboration de projets et le déploiement de technologies. En 2009, dans le cadre de son programme de travail continu, le GETT a publié les trois importants documents techniques suivants pour éclairer les négociations sur la technologie dans un nouveau régime climatique :
    • Recommendations on future financing options for enhancing the development, deployment, diffusion and transfer of technologies under the Convention (recommandations sur les options futures de financement afin de favoriser l’élaboration, le déploiement, la diffusion et le transfert de technologies dans le cadre de la Convention). 
    • Performance indicators to monitor and evaluate the effectiveness of the implementation of the technology transfer framework (indicateurs de performance pour surveiller et évaluer l’efficacité de la mise en œuvre du cadre de transfert de technologies.
    • A strategy paper for the long-term perspective beyond 2012, including sectoral approaches, to facilitate the development, deployment, diffusion and transfer of technologies under the Convention (document stratégique sur la perspective à long terme au-delà de 2012, y compris les approches sectorielles, pour favoriser l’élaboration, le déploiement, la diffusion et le transfert de technologies dans le cadre de la Convention).
  • Le ministre, le sous-ministre et d’autres hauts fonctionnaires ont favorablement représenté RNCan et le Canada dans une série de rencontres interministérielles, bilatérales et multilatérales stratégiquement sélectionnées, liées à l’énergie propre et aux changements climatiques et tenues ou non dans le cadre de la CCNUCC.
  • Le Canada était un membre fondateur (en date de 2009) de l’Institut mondial de la capture et du stockage du carbone (IMCSC), et a fourni à l’Institut les connaissances et l’expertise canadiennes sur le déploiement de projets de capture et de stockage de carbone (CSC).
  • Dans le cadre de l’engagement de 2008 du G8 de lancer 20 projets de démonstration de CSC de grande envergure, le Canada (par l’entremise de RNCan) a travaillé avec l’Agence internationale de l’énergie, le Carbon Sequestration Leadership Forum (CSLF) et l’IMCSC afin de s’assurer de la reconnaissance de l’appui proportionnellement élevé du Canada en matière de CSC (par rapport à ses homologues du G8).
  • S’est assuré de l’avancement des intérêts de RNCan et du gouvernement du Canada dans le contexte de divers forums internationaux, tels que le G8, le PAP et le groupe ministériel sur l’énergie propre du Forum des grandes puissances économiques (principaux émetteurs) dirigé par les États-Unis (19 et 20 juillet 2010).
  • A continué de fournir une aide continue en matière d’élaboration de politiques et de l’expertise ministérielle au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international pour l’exécution des principaux livrables associés à la préparation aux Sommets du G8 et du G20 tenus par le Canada en juin 2010.
  • A fourni de l’expertise aux groupes de travail sur l’atténuation et l’adaptation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), contribuant à l’élaboration du Cinquième rapport d’évaluation du GIEC.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
5,200,000 $ 1,349,000 $ 1,381,743 $

 

Programme : Partenariat Asie-Pacifique

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme de l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_3a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Au cours de 2009-2010, par l’entremise d’investissements modestes et stratégiques, le Canada a affirmé son leadership dans divers domaine, y compris en matière de maisons à consommation énergétique nette zéro. Ainsi la technologie et l’expertise de renommée internationale du Canada seront mises en valeur dans des projets de conception et de démonstration en Inde, au Mexique et en Chine, y compris lors de l’Exposition universelle de Shanghai de 2010.

Ces projets de démonstration mèneront à la mise en œuvre à grande échelle de technologies d’énergie propre qui, en retour :

  • entraîneront des réductions réelles et vérifiables des émissions de gaz à effet de serre (GES).
  • permettront aux produits et pratiques du Canada de percer des marchés supplémentaires dans des domaines d’expertise locale.
  • placeront le Canada dans une position lui permettant de tirer profit des occasions économiques mondiales pour ses technologies et services environnementaux de pointe.
  • feront progresser l’expertise technologique canadienne et la commercialisation des technologies propres canadiennes.

En collaboration avec ses partenaires fédéraux tels qu’Industrie Canada (IC), Ressources naturelles Canada (RNCan) et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (AECI), le secrétariat canadien du Partenariat Asie-Pacifique (PAP) a obtenu l’engagement de partenaires du secteur privé, parmi lesquels figurent :

  • de grandes entreprises comme Minto, Enbridge et NovaScotia Power.
  • des associations professionnelles et industrielles telles que l’Association de l’aluminium du Canada, l’Association canadienne du ciment, l’Association canadienne des producteurs d’acier, la Coalition canadienne de l’énergie géothermique.
  • des Universités ou instituts de recherche tels que la University of British Columbia, la University of Guelph et la St. Francis Xavier University.

Le Canada s’est assuré que sa participation au PAP était en phase avec les priorités canadiennes et internationales du gouvernement du Canada en mettant l’accent sur les politiques du Canada en matière d’efficacité énergétique et de technologie propre et en assurant une cohérence avec les objectifs internationaux de négociations du Canada en matière de changements climatiques.

En partenariat avec IC, RNCan et le MAECI, et en collaboration continue avec des associations professionnelles et industrielles et des partenaires internationaux du PAP, le secrétariat canadien du PAP a sollicité des propositions de projet de la part de l’industrie, a élaboré une grille d’évaluation et des critères complets et a formé une équipe de révision de projet afin de s’assurer que les projets financés par le PAP favorisaient l’élaboration, la diffusion et le déploiement de technologies propres. 

Le Canada a influencé la portée et la direction du PAP en participant à la troisième réunion des ministres du PAP et à son Comité de mise en œuvre des politiques à Shanghai (Chine). Le Canada par ailleurs a présidé le Groupe de travail pour l’énergie renouvelable et la production décentralisée et coprésidé le Groupe de travail pour le ciment. Le Canada a également été l’hôte d’un groupe de travail mixte du PAP.

À ce jour, le Canada, en partenariat avec le secteur privé, a investi 11,7 millions de dollars sur le total prévu de 15,4 millions de dollars sur 4 ans dans 28 projets de technologie propre. Ces projets ont permis de mobiliser plus de 77 millions de dollars en contributions des participants aux projets, notamment le secteur privé canadien et international, des organismes gouvernementaux étrangers et des instituts de recherches canadiens et internationaux.

Sur les 28 projets, 2 ont été complétés en 2009-2010.

  • Grâce à l’expertise et aux pratiques exemplaires canadiennes, l’Association de l’aluminium du Canada a établi un programme de formation pour aider les alumineries chinoises à réduire leurs émissions de tétrafluorométhane, un GES puissant émis lors de la production d’aluminium.
  • Une équipe canadienne comprenant une université, deux entreprises et une fondation a élaboré une solution exploitable et permanente pour l’extinction des feux dans les gisements de charbon en Chine. De tels feux souterrains sévissent dans le monde entier et brûlent depuis plus de 45 ans en Chine. La solution proposée par le Canada est actuellement mise en œuvre dans plusieurs mines de charbon en Chine.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
18,882,664 $ 5,738,166 $ 6,385,940 $

 

Programme : Partenariat Asie-Pacifique

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_3b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Ressources naturelles Canada (RNCan) a mis de l’avant un certain nombre de propositions de projets d’appui dans le cadre du financement du Partenariat Asie-Pacifique (PAP) par le Canada. Ces propositions ont été identifiées en tant qu’initiatives qui feraient progresser les objectifs du Canada en matière d’énergie propre sur le plan international. Les projets concernaient notamment le captage et le stockage de carbone, l’efficacité énergétique, la production d’énergie propre et le développement durable des ressources naturelles.

Le Canada était représenté à la 8e réunion du comité de mise en œuvre des politiques du PAP à Shanghai. La présence de RNCan au comité de mise en œuvre des politiques lui a permis de développer ses relations avec les principaux intervenants internationaux, d’explorer les occasions de partenariats dans le cadre de futurs projets et de promouvoir les priorités du Canada en matière d’énergie propre.

Au cours de l’exercice financier 2009-2010, RNCan a participé aux groupes de travail sur l’énergie fossile plus propre, sur la production et la transmission d’électricité et l’industrie du charbon tout en offrant son expertise technique au groupe de travail sur l’énergie renouvelable et la distribution. Cette implication au sein du PAP a exigé que les représentants du Ministère participent aux réunions des groupes de travail tout au long de l’année et a permis de faire progresser les projets menés par le Canada avec d’autres pays membres (ex. : projet en santé et sécurité des mines de charbon au Canada).

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
877,300 $ 211,800 $ 195,252 $

 

Programme : Partenariat Asie-Pacifique

Ministère

Industrie Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.3 Capacité de commercialisation et de recherche et développement dans les industries canadiennes ciblées 

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_3c

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Les agents d’Industrie Canada (IC) ont contribué positivement aux investissements de 12 millions de dollars du Partenariat Asie-Pacifique (PAP) dans 28 projets de technologie propre en travaillant avec des secteurs industriels privés à la présentation de propositions et à l’évaluation subséquente des propositions avec d’autres collègues du ministère. Ces projets ont suscité un financement équivalent de 77 millions de dollars de la part du secteur privé. Cela témoigne de l’intérêt du secteur privé dans l’établissement de partenariats avec le gouvernement visant à faire progresser les projets de technologie propre.

Les agents d’IC ont participé activement aux réunions des groupes de travail pour l’aluminium, le ciment et pour l’énergie renouvelable et la production décentralisée qui ont eu lieu en mars 2010 à Vancouver, en marge du GLOBE 2010. IC a également travaillé avec d’autres ministères pour tirer parti des réunions de Vancouver en tenant une séance mixte avec le PAP pour discuter des questions courantes, telles que le financement, l’évaluation de projets phares et les occasions de synergie entre les groupes de travail. L’une des principales conclusions de la séance mixte est qu’il existe un potentiel de projets de collaboration entre tous les groupes de travail.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
240,000 $ 50,000 $ 30,232 $

 

Programme : Annexe sur les matières particulaires

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme de l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Intl_4

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

  • Le Canada a poursuivi ses activités en lien avec les sciences et la politique en appui à une discussion renouvelée avec les États-Unis (É.-U.) sur l’annexe sur les particules en vertu de l’accord Canada-É.-U. sur la qualité de l’air.
  • Le gouvernement fédéral a terminé ses travaux avec les représentants des provinces, de l’industrie et des intervenants en vue d’élaborer un cadre réglementaire de rechange afin d’améliorer la gestion de la qualité de l’air. Le cadre proposé comprend une base d’exigences en matière d’émissions industrielles pour le dioxyde de soufre, les composés organiques volatiles et les particules.
  • Le projet de cadre du système de gestion de l’air du Canada pourrait contribuer à l’élaboration d’une marche à suivre pour l’avenir, qui alimentera les futures discussions sur l’annexe des particules en vertu de l’accord Canada-É.-U. sur la qualité de l’air.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
2,200,000 $ 550,000 $ 420,865 $

 

Programme : Dialogue sur l'énergie propre (DEP)

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.3 Programme de l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Note: Ce programme a été élaboré et approuvé après la publication du Rapport horizontal sur les plans et priorités de 2009-2010.

Secrétariat du Dialogue sur l’énergie propre

Les résultats prévus pour 2009-2010 étaient les suivants :

  • Coordonner une table ronde sur le Dialogue sur l'énergie prore (DEP) en juin 2009 (en présence d’experts externes et de hauts fonctionnaires gouvernementaux) afin de discuter de recommandations pour le plan d’action sur le DEP.
  • Identifier et surveiller les étapes clés pour les principaux livrables et effectuer la coordination entre les responsables de groupes de travail canadiens.
  • Coordonner la préparation du plan d’action sur le DEP et sa présentation au Premier ministre Harper et au Président Obama.
  • Préparer et informer le ministre de l’Environnement sur les réunions bilatérales avec les responsables américains.
  • Surveiller et coordonner les autres initiatives en matière d’énergie propre sur le plan international, le cas échéant.

Groupe de travail en recherche, développement et démonstration (RD-D) pour le Dialogue sur l'énergie propre

Les résultats prévus pour 2009-2010 étaient les suivants :

  • Élaborer un cadre de collaboration Canada-États-Unis (É.-U.) en RD-D pour l’énergie propre afin de fournir des mécanismes et des ressources pour des initiatives conjointes élargies.
  • Identifier et décrire, dans le cadre d’une initiative de feuille de route conjointe, la technologie et les voies en matière de politiques de RD-D connexes qui permettront au Canada et aux É.-U. d’atteindre nos objectifs respectifs d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.
  • Lancer immédiatement divers projets de collaboration.

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Secrétariat du Dialogue sur l’énergie propre 

  • A dirigé la préparation du plan d’action du DEP qui identifie 20 projets en se fondant sur les thèmes prioritaires ciblés lors de la table ronde du DEP (tenue en juin 2009 à Washington, D.C.).
  • A favorisé la mise en œuvre du plan d’action par l’élaboration d’outils et de produits conçus pour surveiller et suivre les progrès sur les principaux livrables.
  • A dirigé la préparation du premier Rapport aux leaders présenté au Premier ministre Harper et au Président des É.-U., M. Obama le 16 septembre 2009.
  • A fourni des conseils stratégiques au ministre de l’Environnement.
  • A favorisé les liaisons avec d’autres partenariats et initiatives liés à l’énergie propre, y compris le Partenariat Asie-Pacifique, le Sommet des leaders nord-américains (particulièrement en ce qui concerne la déclaration de 2009 sur l’énergie propre et les changements climatiques), ainsi que d’autres initiatives régionales et bilatérales.

Dialogue sur l’énergie propre et Groupe de travail sur la recherche et le développement

  • Le Canada a travaillé de concert avec les É.-U. afin de faire progresser les engagements en matière de recherche et développement sur l’énergie propre du plan d’action du DEP, dans le but de favoriser la collaboration en matière de RD-D dans les domaines des biocarburants de pointe, des moteurs et véhicules écologiques et de l’efficacité énergétique (y compris les maisons et les bâtiments).
  • Parmi les principaux accomplissements figurent les suivants :
    • Examen des collaborations existantes en RD-D sur l’énergie propre entre le Canada et les É.-U. sous la forme d’une étude scientométrique de publications approuvées par des pairs évaluant les forces de collaboration et les principaux acteurs institutionnels.
    • Appui aux projets de collaboration décrits dans le plan d’action du DEP, y compris ceux portant sur la biomasse algale et les matériaux légers pour les véhicules.
    • Progression du Cadre de collaboration sur la recherche, le développement et la démonstration en matière d’énergie propre par la conclusion d’ententes de collaboration en RD-D et l’appui à des ateliers d’élaboration de partenariats.
    • Progression de la Feuille de route sur la recherche, le développement et la démonstration en matière d’énergie propre par l’établissement de la portée de l’expansion au Canada d’une initiative de système de modélisation énergétique du ministère de l’énergie des É.-U.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
4,456,403 $ 2,223,115 $ 1,783,219 $

 

Programme : Dialogue sur l'énergie propre (DEP)

Ministère

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

 

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Note: Ce programme a été élaboré et approuvé après la publication du Rapport horizontal sur les plans et priorités de 2009-2010. Voici les résultats attendus par le programme.

Les résultats prévus du minisitère des affaires étrangères et Commerce international Canada (MAECI) pour les 7 premiers mois du programme (1er sept. 2009 au 31 mars 2010) (en appui au Dialogue sur l'énergie propre (DEP)) étaient les suivants:

  • Accomplir des activités de promotion ciblées en vue de faire progresser les objectifs du Canada dans le cadre du DEP.
  • Bâtir et maintenir des relations avec les principaux acteurs du secteur de l’énergie aux États-Unis (É.-U.).
  • Faire progresser la cueillette de renseignements et coordonner la diffusion des mises à jour sur les développements en matière d’énergie et de changements climatiques aux É.-U., y compris des analyses et rapports économiques, juridiques et politiques concernant les relations Canada-É.-U. sur les changements climatiques et sur l’énergie.
  • Renforcer la voix du Canada au sein des processus réglementaires américains sur les enjeux en lien avec les changements climatiques et l’énergie ayant des répercussions sur le Canada.
  • Tirer parti davantage de la présence actuelle du Canada au sein des États américains et en faire la coordination grâce aux ressources existantes en lien avec l’énergie présentes dans les consulats afin d’assurer un message cohérent.
  • Faciliter la mise en œuvre de divers projets et initiatives politiques soulignés dans le plan d’action du DEP.

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

  • Coordination de diverses visites ministérielles à Washington, y compris celle du ministre Prentice (février 2010) et celle du ministre Paradis (avril 2010), pour rencontrer des hauts fonctionnaires de l’administration ainsi que des législateurs.
  • Surveillance active et présentation de rapports sur la possibilité de normes sur le carburant à faible teneur en carbone dans la législation fédérale et des États en appui aux efforts de défense des intérêts des consulats canadiens dans les territoires ciblés.
  • Participation à divers comités sur les technologies propres, l’énergie et les réseaux électriques intelligents à Ottawa, Washington, Santa Clara et Atlanta, afin de livrer un message clair et cohérent sur le DEP et la plus vaste relation sur l’énergie.
  • En consultation avec Ressources naturelles Canada, Environnement Canada et le MAECI, élaboration de messages de pression sur les sables bitumineux qui comprenaient un plus vaste message sur le rôle du DEP dans l’amélioration de la collaboration Canada-É.-U. sur les technologies d’énergie propre.
  • Appui et assistance aux groupes de travail sur le DEP afin de mettre en œuvre les projets et initiatives politiques soulignés dans le plan d’action du DEP, y compris par le biais d’activités de défense régulières, et de faciliter les réunions directes entre les membres du groupe de travail.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
956,900 $ 356,900 $ 281,384 $

 

Programme : Dialogue sur l'énergie propre (DEP)

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1 Énergie propre

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Note: Ce programme a été élaboré et approuvé après la publication du Rapport horizontal sur les plans et priorités de 2009-2010. Voici les résultats attendus par le programme.

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Groupe de travail sur le captage et le stockage du carbone (CSC)

  • Un document a été préparé sur les enjeux réglementaires pour les projets de CSC entre le Canada et les États-Unis (É.-U.) en appui aux travaux en vue d’obtenir des règles, des normes et des pratiques compatibles entre les deux pays.
  • Un document sur l’élaboration d’un cadre de partage des connaissances sur la collaboration relativement aux projets de démonstration sur le CSC a été commandé. Il offre un aperçu des cadres existants de partage des connaissances, des résultats de la consultation auprès de promoteurs et de spécialistes du milieu universitaire canadiens de projets de CSC canadiens à grande échelle sur le partage des connaissances et la diffusion des apprentissages, ainsi que des recommandations de haut niveau sur l’élaboration de tels cadres au Canada.
  • Un plan de collaboration en matière de technologie de CSC de prochaine génération a été élaboré. Il souligne les priorités principales entre le Canada et les É.-U. et fournit un contexte pour divers domaines technologiques.
  • Un programme de travail pour l’élaboration de la portion canadienne de l’Atlas nord-américain du carbone a été soumis et accepté en vue de recevoir un financement en 2010-2011. Une réunion tripartite du projet d’Atlas nord-américain du carbone a été organisée à Mexico en mars 2010 afin de discuter de l’avancement du projet. Une entente est intervenue au sujet des enjeux en cours relativement à la méthodologie et des prochaines étapes.
  • Les travaux du projet Weyburn-Midale de l’AIE se sont déroulés comme prévu. Une nouvelle proposition d’élargissement des travaux sur le thème de l’intégrité du puits a été acceptée par le gouvernement canadien et américain et un financement additionnel combiné de 5,2 millions de dollars pour cette tâche a été accordé en janvier 2010.

Groupe de travail sur le réseau électrique

  • Un forum Canada-É.-U. intitulé « La formation des travailleurs de l’électricité de demain » a été organisé à Toronto les 17 et 18 février 2010. Ce forum traitait d’enjeux liés à la formation et au recrutement dans le secteur de l’électricité.
  • Un document d’information « Réaliser le potentiel de stockage de l’énergie » a été préparé afin d’examiner le potentiel de stockage existant et d’identifier les obstacles commerciaux qui empêchent de faire un usage plus efficace du stockage. Il a été distribué aux principaux intervenants et aux représentants des gouvernements provinciaux et est disponible à la population sur demande. 
  • Les discussions en cours et les réunions trimestrielles régulières entre Ressources naturelles Canada et les organismes de réglementation provinciaux et américains ont insisté plus particulièrement sur les normes de fiabilité et sur la cybersécurité. De plus, les ministères et organismes fédéraux ont commencé à aborder les normes d’interopérabilité du réseau électrique intelligent.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
1,761,350 $ 839,150 $ 615,610 $

 

 

Thème : Adaptation

Ministère responsable

Ressources naturelles Canada, Affaires indiennes et du Nord Canada

Partenaires fédéraux pour le thème

Santé Canada, Environnement Canada, Agence de la santé publique du Canada

Résultats attendus des programmes du thème

Résultats immédiats

  • La disponibilité accrue d'information et de produits liés à l'adaptation et à la qualité de l'air.
  • La sensibilisation et la compréhension accrues concernant les risques liées aux changements climatiques et les incidences de la qualité de l'air sur la santé et les stratégies d'intervention.
  • Une plus grande collaboration en place pour aborder la planification de l'adaptation et les incidences de la qualité de l'air sur la santé.
  • La capacité accrue d'assurer l'exécution et l'application de principes scientifiques liés à l'adaptation et à la qualité de l'air.


Résultats intermédiaires

  • L'utilisation accrue d'information et de produits liés à l'adaptation et à la qualité de l'air.
  • Capacité accrue des Canadiens à s'adapter aux changements climatiques et à réduire les impacts sur leur santé reliés à la qualité de l'air.
  • D'autres approches d'adaptation aux changements climatiques sont élaborées dans les domaines cibles.


Résultats finaux

  • La réduction des vulnérabilités et des risques propres aux collectivités, à l'infrastructure ainsi qu'à la santé et à la sécurité des citoyens canadiens découlant des changements climatiques.
  • Exposition réduite aux risques à la santé liés à la qualité de l'air.

Résultats attendus des programmes en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_Thème

Résultats atteints par les programmes 2009-2010

Résultats immédiats

Disponibilité accrue d’information et de produits liés à l’adaptation et à la qualité de l’air

L’information et les produits liés à l’adaptation et à la qualité de l’air ont été largement diffusés grâce à des mécanismes d’exécution novateurs et à des partenariats uniques. La Cote air santé (CAS) a été mise en œuvre dans six régions métropolitaines de recensement (RMR) additionnelles, portant à 16 le nombre total de RMR ayant accès à la cote. On a fait connaître le programme par un partenariat pluriannuel avec The Weather Network/Météo-Média, des médias sociaux, un DVD éducatif et un système téléphonique. Pour partager l’information sur la chaleur, Santé Canada (SC) a tenu trois webinaires sur divers sujets liés à la chaleur, pour lesquels le taux de participation moyen a été de plus de 60 ouvertures de session par webinaire.

De nombreuses collectivités nordiques ont élaboré un éventail d’outils éducatifs et d’adaptation, y compris des vidéos, des livres, des publications et des présentations. Certains renseignements et outils ont été diffusés par la tenue d’un atelier sur la gestion du risque, un webinaire, de la documentation traitant des réussites du projet et du matériel de formation.

De l’information sur les maladies infectieuses et l’adaptation aux changements climatiques a également été transmise à des collectivités pilotes, et des ententes de contribution avec six universités sont en place pour accroître les connaissances et élaborer des outils permettant de prédire quelles régions et sous-populations sont exposées à un risque accru de maladies infectieuses spécifiées.

Les extrants des modèles climatiques mondiaux et régionaux sont diffusés aux utilisateurs par l’entremise du serveur de données du Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique. Les résultats de recherche sont diffusés sur des sites Web interactifs et dans des publications.

Un certain nombre d’outils sont également en cours d’élaboration et d’évaluation. Une trousse de communication sur les vagues de chaleur et la santé, des lignes directrices sur la chaleur accablante à l’intention des travailleurs de la santé et des feuillets de documentation sur les vagues de chaleur et la santé ont été préparés et feront l’objet d’un examen par des experts. De plus, un modèle climatique régional a été élaboré dont la mise à l’essai et l’évaluation sont en cours. Leurs résultats devraient être diffusés au cours de la prochaine année.

Sensibilisation et compréhension accrues concernant les risques liés aux changements climatiques et les incidences de la qualité de l’air sur la santé et les stratégies d’intervention

Le degré de sensibilisation et de compréhension du risque lié aux changements climatiques n’a pas été officiellement mesuré chez tous les publics cibles. Des données montrent toutefois que des progrès ont été accomplis, les partenaires faisant preuve d’une plus grande sensibilisation.

La plupart des collectivités qui ont demandé un financement de SC entre 2008 et 2010 afin de mener des activités de planification sur les changements climatiques et l’adaptation en matière de santé dans le Nord présentaient une demande pour la première fois, ce qui témoigne d’une compréhension accrue des risques liés aux changements climatiques par ces collectivités. Plus de 20 projets couvrant divers sujets ont été financés au cours des deux années. On a également noté un intérêt accru envers le programme de financement d’Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC). Ainsi, 36 projets ont été financés en 2009-2010, comparativement à 24 en 2008-2009. On s’attend par ailleurs à ce que ce nombre continue d’augmenter en 2010-2011 et à ce que les fonds du programme soient entièrement alloués d’ici avril 2010. Les projets couvrent à la fois les territoires et les provinces.

Des partenaires externes de la CAS ont obtenu des données régionales et locales témoignant d’un degré accru de sensibilisation et de compréhension. SC et la University of British Columbia ont travaillé à accroître la sensibilisation dans certaines populations ciblées en offrant, en 2009-2010, une formation en ligne aux médecins et à d’autres professionnels de la santé.

L’utilisation des modèles existants sur les changements climatiques accroît également la sensibilisation et la compréhension des risques liés à ces changements à l’échelle mondiale et régionale. Les modèles fournissent de l’information à jour sur les changements climatiques.

Plus grande collaboration en place pour aborder la planification de l’adaptation et les incidences de la qualité de l’air sur la santé

Le thème de l’Adaptation a considérablement progressé, comme le témoigne l’établissement et la consolidation de collaborations avec des partenaires d’autres ordres de gouvernement, ainsi que des partenaires internationaux, d’organisations non gouvernementales et du secteur privé.

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a tissé un réseau national comportant des ramifications internationales grâce à la création d’un Comité consultatif d’experts international. L’ASPC a également bâti, au sein des collectivités et des régions, des réseaux favorisant un meilleur échange d’information. Quatre projets pilotes orientés sur les collectivités, recevant chacun un financement de 125 000 $, font appel à une approche communautaire pour évaluer les risques de maladies infectieuses liés aux changements climatiques et les plans d’intervention.

À l’échelle internationale, SC a collaboré avec l’Organisation panaméricaine de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé, de même qu’avec le Centre for Disease Control des États-Unis (É.-U.); à l’échelle nationale, SC a également collaboré avec la Croix-Rouge pour l’élaboration de matériel éducatif et avec des professionnels de la santé des milieux cliniques, de la santé publique et de la recherche par la création d’un comité consultatif d’interventions et de formation des professionnels de la santé.

Les responsables de la CAS ont travaillé de concert avec des partenaires municipaux et provinciaux pour promouvoir cette cote et diffuser du matériel éducatif et des conseils sur la qualité de l’air et la santé. Ils ont créé 11 subventions et contributions avec des organisations non gouvernementales nationales et locales pour promouvoir sa mise en œuvre.

Les évaluations et projets relatifs à l’adaptation des collectivités nordiques financés par SC et l’AINC ont suscité une collaboration avec des jeunes, des aînés, des universitaires, des scientifiques et des organisations et gouvernements inuits, des Premières Nations et nordiques.

Les gouvernements territoriaux élaborent actuellement une stratégie d’adaptation pannordique en vue de déterminer les principales priorités des territoires. L’AINC collabore avec les territoires pour élaborer des ententes de partenariat visant à définir le support et la collaboration nécessaires pour aborder ces priorités.

Cinq Initiatives de collaboration pour l’adaptation régionale (ICAR) ont été établies en Colombie-Britannique., dans les Prairies, en Ontario, au Québec et au Canada atlantique. L’ICAR nordique est en cours d’élaboration et sa mise en œuvre est prévue pour l’année 2010-2011. Un total de 15 et de 20 sous-ententes ont été mises en place en C.-B. et au Québec, respectivement, rassemblant des partenaires qui, dans de nombreux cas, n’ont pas officiellement travaillé ensemble.

Le Réseau canadien des scénarios de changements climatiques s’est élargi et comprend maintenant des nœuds régionaux pour le Pacifique, les Prairies, l’Ontario, le Québec et le Nord, et des négociations ont été menées pour le nœud de l’Atlantique.

Capacité accrue d’assurer l’exécution et l’application de principes scientifiques liés à l’adaptation et à la qualité de l’air

Bien qu’il soit difficile de mesurer l’accroissement d’une capacité, des efforts ont été mise en place pour accroître la capacité d’assurer l’exécution et l’application de principes scientifiques liés à l’adaptation et à la qualité de l’air. Quatre ateliers ont eu lieu dans les collectivités afin de former les participants sur l’utilisation des guides de gestion du risque de Ressources naturelles Canada (RNCan). On a également tenu des ateliers avec 13 universités pour discuter des liens entre les connaissances et les politiques en matière d’adaptation. Les professionnels de la santé du secteur public ont reçu une formation sur les maladies infectieuses et les changements environnementaux/climatiques. On a également organisé des séances de formation portant sur l’utilisation des scénarios sur les changements climatiques, auxquelles ont participé des membres d’autres ministères gouvernementaux, des provinces, des territoires, des municipalités et du secteur privé. L’évaluation de ces séances de formation a été très positive et les participants demandent des renseignements additionnels.

De nouvelles données ont également été intégrées aux systèmes existants afin d’accroître leur efficacité. Plus de 7 000 valeurs de calcul climatiques ont été mises à jour pour le Code national du bâtiment du Canada, de même que des cartes pour plusieurs normes nationales. De l’information sur les tendances climatiques relatives aux extrêmes à court terme continue d’être ajoutée aux nœuds régionaux des Dangers atmosphériques utilisés pour la gestion des urgences. En collaboration avec d’autres partenaires, Environnement Canada continue d’élaborer de nouvelles méthodes permettant d’intégrer aux codes et normes nationaux futurs les analyses et les incertitudes sur le temps extrême lié aux changements climatiques.

Résultats intermédiaires

Utilisation accrue d’information et de produits relatifs à l’adaptation et à la qualité de l’air

Les activités de formation et la diffusion de l’information dont il a été question dans la section « Résultats immédiats » contribueront à une utilisation accrue d’information et de produits relatifs à l’adaptation et à la qualité de l’air.

Capacité accrue des Canadiens à s’adapter aux changements climatiques et à réduire les impacts sur leur santé reliés à la qualité de l’air

La capacité est difficile à mesurer, mais des outils ont été créés afin de permettre aux Canadiens d’utiliser l’information disponible pour s’adapter aux changements climatiques. La CAS est disponible dans 40 lieux au Canada et l’information pertinente sur la Cote est largement diffusée par The Weather Network et Météo-Média. Des plans de systèmes pilotes d’avertissement et de réponses à la chaleur ont été préparés par quatre collectivités pilotes, des évaluations des points vulnérables ont été réalisées dans deux collectivités pilotes et des exercices de simulation ont été menés dans les deux collectivités restantes. D’après la rétroaction des participants, les évaluations et les exercices ont réussi à accroître la sensibilisation au risque que constitue la chaleur pour la santé.

D’autres approches d’adaptation aux changements climatiques sont élaborées dans des régions ciblées

En date du 31 mars 2010, le programme de l’AINC a financé plus de 60 projets visant à augmenter la capacité adaptative de 72 collectivités autochtones et nordiques, des organisations et des gouvernements de l’Arctique canadien, au sud du 60e parallèle ainsi qu’à l’échelle nationale. Ces projets généreront également des outils et de l’information qui pourront être partagés et utilisés par d’autres collectivités au pays afin de les aider à s’adapter aux conséquences des changements climatiques.

Dans le cadre de la CAS, l’élaboration d’une formation en ligne offerte par l’UBC et un projet pilote de mise en œuvre à Québec particulièrement axé sur les populations vulnérables sont quelques exemples de nouvelles approches permettant de transmettre l’information sur la Cote air santé aux Canadiens.

Résultats finaux

Réduction des vulnérabilités et des risques propres aux collectivités, à l’infrastructure ainsi qu’à la santé et à la sécurité des citoyens canadiens découlant des changements climatiques

Exposition réduite aux risques sanitaires liés à la qualité de l’air

Il est trop tôt pour mesurer de façon précise et démontrer les aboutissements directs relativement à l’atteinte de ces deux résultats finals. Les programmes ont terminé leur deuxième année d’activité et s’efforcent d’atteindre ces résultats finaux au cours des prochaines années. Les réussites seront tributaires des accomplissements réalisés dans le cadre des programmes existants de même que de la continuité de ces initiatives au-delà du calendrier actuel du Programme sur la qualité de l’air.

Réussites 2009-2010

L’année 2009-2010 étant la première année complète de mise en œuvre des programmes, de nombreux accomplissements ont été réalisés sous le thème de l’Adaptation en une courte période de temps. Voici quelques-uns des principaux accomplissements et résultats :

  • les demandes de financement ont excédé le financement disponible pour plusieurs programmes.
  • dans le cadre de nombreux programmes, un certain nombre de collectivités de tout le pays ont mené des évaluations, élaboré des plans et des outils et ont accès à de l’information de qualité qui les aidera à réagir aux difficultés découlant des changements climatiques.
  • sur les 10 provinces, 6 ont abandonné leurs anciens indices de la qualité de l’air en faveur de la CAS, qui a été qualifiée de programme fédéral pertinent par des intervenants externes clés. Les prévisions de la CAS sont maintenant diffusées dans 9 des 10 provinces.
  • les nouveaux partenariats créés dans le cadre des programmes du thème de l’Adaptation génèrent des idées novatrices et un appui solide des intervenants clés, y compris les gouvernements provinciaux et territoriaux, dans chacune des régions.
  • un modèle climatique mondial canadien a été élaboré à l’intérieur d’un modèle de « système terrestre » de concurrence internationale.

Risques et difficultés pour l'année 2009-2010

Les programmes sous le thème de l’Adaptation du Programme sur la qualité de l’air constituent la première série de programmes visant directement à supporter les Canadiens dans leur adaptation aux changements climatiques. Les ministères mettant en œuvre ces programmes n’ont pas reçu d’approbation avant la deuxième année de mise en œuvre du Programme sur la qualité de l’air, et ont reçu un financement au milieu de leur première année de mise en œuvre (2008-2009). Par conséquent, l’année 2009-2010 était la première année où des résultats clés ont commencé à être obtenus. À mesure que l’année avançait, il est devenu évident que, même si les programmes du thème de l’Adaptation répondaient à certains des besoins des Canadiens en ce qui concerne leur adaptation aux changements climatiques, les besoins dépassaient la portée des programmes existants et continuent d’augmenter.

Voici quelques risques et difficultés rencontrés par les programmes du thème de l’Adaptation :

  • certains ministères appliquent des conditions qui limitent les programmes à une seule année de financement, ce qui a rendu difficile l’élaboration et la mise en œuvre d’activités de recherche et de projets de planification fructueux.
  • dans de nombreux ministères, le traitement des ententes de contribution a été très chronophage et a entraîné des délais importants pour les promoteurs, réduisant ainsi le temps réservé à l’exécution des projets.
  • pour certains programmes, des ressources limitées ont diminué la capacité de fournir un soutien et d’élargir les projets aux principales populations vulnérables ou aux régions géographiques clés.
  • malgré les demandes pour les programmes, certains promoteurs n’avaient pas l’entière capacité d’y participer initialement. Ainsi, les programmes ont été adaptés, en collaboration avec les promoteurs, afin de les aider à concevoir des projets pertinents. Cela a entraîné des délais, mais a permis une mise en œuvre plus réussie.
  • certains programmes font l’objet d’un trop grand nombre de demandes et l’intérêt continue de grandir à mesure que des résultats sont obtenus.
  • certains programmes ont été contraints de reporter le financement à l’année financière 2011-2012 afin de disposer du temps nécessaire pour effectuer des recherches pertinentes et produire des résultats.
  • en l’absence d’une orientation future claire des programmes, il s’avère difficile de retenir le personnel qualifié.
Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA
Dépenses totales approuvées pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
115,900,000 $ 33,337,536 $ 30,911,780 $

 

Programme : Aide aux collectivités du Nord à évaluer les principaux points vulnérables et les principales occasions

Ministère

Affaires indiennes et du Nord Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

5.3 Terres et ressources du Nord

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Le programme « Aide aux collectivités du Nord à évaluer les principaux points vulnérables et les principales occasions » des Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) a financé un total de 36 projets en 2009-2010. Les divers projets financés comprenaient des évaluations du risque lié aux changements climatiques, une analyse des besoins et des lacunes en matière d’information sur les changements climatiques, le renforcement des capacités de planification en matière d’adaptation de même que de l’appui pour l’élaboration de scénarios et de stratégies. 

Résultats immédiats

La disponibilité accrue d’information et de produits liés à l’adaptation et à la qualité de l’air;

La sensibilisation et la compréhension accrues concernant les risques liés aux changements climatiques et les incidences de la qualité de l’air sur la santé et les stratégies d’intervention;

Une plus grande collaboration en place pour aborder la planification de l’adaptation et les incidences de la qualité de l’air sur la santé;

La capacité accrue d’assurer l’exécution et l’application de principes scientifiques liés à l’adaptation et à la qualité de l’air.

  • Le programme d’adaptation d’AINC a continué de gagner de la popularité pendant l’année et la demande pour le programme est élevée. Depuis le début du programme le 1er avril 2008, celui-ci a connu une augmentation continue de son nombre de demandes de financement et du nombre total de projets financés. Au cours de l’année 2009-2010, le programme a financé 36 projets, comparativement à 24 en 2008-2009. On s’attend à ce que le programme reçoive 40 demandes excédentaires au cours de l’année 2010-2011 et à ce que ses fonds soient entièrement alloués d’ici avril 2010. 
  • Le programme a été en mesure de financer le travail d’organisations partenaires portant sur les risques liés aux changements climatiques et la capacité adaptative des collectivités autochtones au sud du 60e parallèle. Le programme a également financé la mise en œuvre d’une ligne directrice nationale sur le pergélisol, les changements climatiques et les infrastructures des collectivités qui sera appliquée partout au Canada par l’Association canadienne de normalisation. Le programme a été en mesure de financer le travail d’organisations partenaires portant sur les risques liés aux changements climatiques et la capacité adaptative de collectivités autochtones au sud du 60e parallèle, et la mise en œuvre d’une ligne directrice nationale sur le pergélisol, les changements climatiques et les infrastructures des collectivités qui sera appliquée partout au Canada par l’Association canadienne de normalisation. L’évaluation des collectivités autochtones au sud du 60e parallèle sera utilisée pour déterminer le nombre de programmes nécessaires pour gérer les risques liés aux changements climatiques ressentis dans ces collectivités. 
  • Le programme a poursuivi sa collaboration avec des partenaires locaux au nord et au sud du 60e parallèle. En travaillant avec ces partenaires, le programme a été en mesure de financer 11 projets (sur 36) qui permettaient de générer des connaissances, d’élaborer des outils d’adaptation et de partager de l’information. Parmi les exemples de ce travail figurent la tenue d’un atelier de gestion du risque lié aux changements climatiques, l’élaboration d’outils de formation, y compris un webinaire, l’élaboration de scénarios sur les changements climatiques à l’échelle du territoire et de la documentation qui sera utilisée pour partager les réalisations des projets financés par le programme. Grâce à ces projets, les partenaires locaux du nord et du sud seront en mesure de partager leurs connaissances sur les risques liés aux changements climatiques et sur la façon dont ils prévoient aborder ces risques, ce qui en retour renforcera la capacité adaptative des collectivités.
  • Au cours de l’année 2009-2010, le programme a appuyé 10 projets de planification de l’adaptation (sur 36), qui traitaient de l’adaptation aux changements climatiques à l’échelle de la collectivité.
  • Les trois gouvernements territoriaux élaborent actuellement une stratégie d’adaptation pannordique qui décrira les principales priorités des territoires dans le contexte de l’intérêt accru pour le Nord. Le programme d’adaptation d’AINC a suscité la collaboration avec les gouvernements territoriaux afin d’élaborer des ententes de partenariat visant à définir comment l'AINC peut appuyer la mise en œuvre de leurs principales priorités d’adaptation.
  • Le programme a continué de travaillé avec le gouvernement du Nunavut sur son projet communautaire d’adaptation aux changements climatiques, en collaboration avec Ressources naturelles Canada (RNCan) et des partenaires du projet. Ce projet, également financé par le programme en 2008-2009, sera utilisé comme outil auprès d’autres collectivités du territoire. Jusqu’ici, le projet répond aux besoins de 12 collectivités du Nunavut.
  • Le programme a réussi à renforcer les relations avec les secteurs d’AINC, à l’administration centrale et aux bureaux régionaux, afin de maximiser la réussite du programme d’adaptation d’AINC. Le programme a également permis de rehausser le profil d’adaptation au sein du ministère en ce qui concerne les opérations ministérielles. L’AINC procède actuellement à une évaluation ministérielle de la vulnérabilité aux changements climatiques qui permettra au ministère de mieux intégrer les questions liées aux changements climatiques à ses politiques et à ses programmes. Il est prévu que l’évaluation sera terminée d’ici l’automne 2010. Les résultats de cette évaluation seront utilisés pour élaborer un outil d’intégration pour le ministère.
  • L’AINC a travaillé avec des partenaires ministériels de Santé Canada, d’Environnement Canada et de RNCan afin de s’assurer que les programmes financent des projets qui permettent de suffisamment renforcer la capacité adaptative des collectivités. Parmi ces travaux figuraient l’élaboration de scénarios régionaux de changements climatiques au Yukon, le renforcement des capacités en matière de planification communautaire de l’adaptation aux changements climatiques au Nunavut, l’aide à la planification et à la création de l’Initiative de collaboration pour l’adaptation régionale au nord du 60e parallèle et la participation à des comités de révision des propositions.
  • Le programme a financé 15 projets (sur 36) en lien avec des recherches scientifiques liées à l’adaptation et l’évaluation du risque. Ces projets comprenaient des travaux sur la modélisation et la surveillance du pergélisol, la surveillance écologique terrestre et aquatique, la surveillance de la glace d’eau de mer et d’eau douce et des évaluations de la vulnérabilité. Les résultats de ces projets serviront à l’élaboration de scénarios sur les changements climatiques et la création de plans d’adaptation aux changements climatiques.

Résultats intermédiaires

L’utilisation accrue d’information et de produits liés à l’adaptation et à la qualité de l’air.

La capacité accrue des Canadiens à s’adapter aux changements climatiques et à réduire les impacts sur leur santé reliés à la qualité de l’air.

D’autres approches d’adaptation aux changements climatiques sont élaborées dans des régions ciblées.

  • Depuis le 1er avril 2008, le programme d’adaptation d’AINC a financé plus de 60 projets qui permettront de renforcer la capacité adaptative de 72 collectivités autochtones de l’Arctique canadien, du sud du 60e parallèle et d’ailleurs au pays. Ces projets permettront d’améliorer le partage de l’information et l’identification du risque; les collectivités acquerront en outre une meilleure capacité de gestion du risque par la mise en œuvre d’outils et de mesures visant à pallier les conséquences des changements climatiques. 

Résultats finaux

La réduction des vulnérabilités et des risques propres aux collectivités, à l’infrastructure ainsi qu’à la santé et à la sécurité des citoyens canadiens découlant des changements climatiques.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
14,000,000 $ 5,400,000 $ 5,346,299 $

 

Programme : Cote air santé nationale et programme de prévision de la qualité de l'air

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

2.1.2

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_2a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

La Cote air santé (CAS) a été élaborée conjointement par Environnement Canada (EC) et Santé Canada (SC), de concert avec des intervenants provinciaux/territoriaux et non gouvernementaux, afin d’informer les Canadiens sur les conditions et prévisions quotidiennes locales en matière de qualité de l’air et de leur fournir des renseignements visant à promouvoir les comportements sains à adopter en réponse à la qualité de l’air.

Résultats immédiats

La disponibilité accrue d’information et de produits liés à l’adaptation et à la qualité de l’air

  • La CAS a été mise en œuvre dans six régions métropolitaines de recensement (RMR) additionnelles en 2009-2010, portant à 16 le nombre total de RMR ayant accès à la cote. Parmi les six nouvelles RMR figurent les suivantes : Winnipeg, Saskatoon, Régina, St. John’s, la province de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), et l’île du Cap-Breton (y compris Sydney). Un projet pilote de mise en œuvre a été instauré à Québec avec une attention particulière aux populations vulnérables. Avant la fin de 2009-2010, la CAS était disponible dans 40 lieux au Canada.

La sensibilisation et la compréhension accrues concernant les risques liés aux changements climatiques et les incidences de la qualité de l’air sur la santé et les stratégies d’intervention

  • Des partenaires externes ont obtenu des renseignements non scientifiques révélant une sensibilisation et une compréhension accrues, mais le programme est toujours à un stade pilote à de nombreux endroits et ne peut donc pas être évalué à l’échelle nationale.

Une plus grande collaboration en place pour aborder l’adaptation et les incidences de la qualité de l’air sur la santé

  • SC a conclu un protocole d’entente avec des partenaires provinciaux et municipaux, y compris le British Columbia Ministry of Healthy Living and Sport, le Bureau de santé publique de Toronto, l’Institut national de santé publique du Québec, Nova Scotia Environment, Prince Edward Island Department of Health et la ville d’Ottawa. Ces ententes officielles ont permis la participation à des efforts de sensibilisation à la CAS, y compris la diffusion de matériel éducatif et de conseils sur la qualité de l’air et la santé à des auditoires publics cibles. Par exemple, des partenaires ont réussi à promouvoir l’utilisation de la CAS sur leur territoire par divers moyens : promotion de la CAS par des médias sociaux comme Twitter et Facebook en Colombie-Britannique, un DVD éducatif contenant des outils de sensibilisation à l’intention de tous les partenaires de Toronto et un système téléphonique à Québec conçu pour alerter les membres les plus vulnérables de la population dans les cas d’une CAS prévue de 6 ou plus.
  • EC a créé 11 subventions et contributions avec des organisations non gouvernementales nationales et locales afin d’appuyer la mise en œuvre locale et nationale de la CAS en recourant particulièrement à la sensibilisation à la CAS pour encourager l’amélioration environnementale. Voici quelques exemples de résultats atteints : présentations sur la CAS dans les écoles et présence au Village olympique par l’intermédiaire d’un partenariat avec les Champions air pur, présence accrue de la CAS à Toronto dans le cadre de la campagne « 20/20 Way to Clean Air » et intégration du message sur la CAS à l’initiative « Ambassadeur de l’asthme » de la Société canadienne de l’asthme.

Aucun résultat intermédiaire n’a été évalué jusqu’ici pour les raisons présentées dans la section « Résultats immédiats 2 ».

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
21,300,000 $ 5,800,000 $ 5,568,987 $

 

Programme : Cote air santé nationale et programme de prévision de la qualité de l'air

Ministère

Santé Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.1.2

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_2b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

La Cote air santé (CAS) a été élaborée conjointement par Santé Canada (SC) et Environnement Canada (EC), de concert avec des intervenants provinciaux/territoriaux et non gouvernementaux, afin d’informer les Canadiens sur les conditions et prévisions quotidiennes locales en matière de qualité de l’air et de leur fournir des renseignements visant à promouvoir les comportements sains à adopter en réponse à la qualité de l’air.

  • La CAS a été mise en œuvre dans six régions métropolitaines de recensement (RMR) additionnelles en 2009-2010, portant à 16 le nombre total de RMR ayant accès à la cote. Parmi les six nouvelles RMR figuraient les suivantes : Winnipeg, Saskatoon, Régina, St. John’s, la province de l’Île-du-Prince-Édouard et l’île du Cap-Breton (y compris Sydney). Un projet pilote de mise en œuvre a été instauré à Québec avec une attention particulière aux populations vulnérables. Avant la fin de 2009-2010, la CAS était disponible dans 40 lieux au Canada.  
  • SC s’est engagé dans un partenariat pluriannuel avec The Weather Network/Météo-Média visant à placer à l’avant-plan les prévisions sur la CAS, à fournir les lectures actuelles et le matériel connexe par l’entremise de diverses plates-formes médiatiques, notamment la télévision, Internet, les applications sans fil, les ordinateurs de bureau et les journaux, de même qu’à promouvoir la CAS par des conseils, des capsules et des reportages par leurs divers médias. Les premiers conseils ont été diffusés en mars 2010.
  • SC a travaillé de concert avec la University of British Columbia (UBC) pour créer une formation accréditée en ligne sur demande intitulée « Air Quality and Human Health and the AQHI » (la qualité de l’air, la santé humaine et la CAS) à l’intention des médecins et d’autres professionnels de la santé. Cette formation permettra au programme sur la CAS d’atteindre l’auditoire cible direct que constituent les fournisseurs de soins de santé et, indirectement, d’atteindre l’auditoire cible des populations à risque ou vulnérables. En date du 31 mars 2010, plus de 200 professionnels s’étaient inscrits à la formation ou l’avaient suivie.
  • En 2009-2010, des protocoles d’entente ont été élaborés avec des partenaires provinciaux et municipaux, y compris le British Columbia Ministry of Healthy Living and Sport, le Bureau de santé publique de Toronto, l’Institut national de santé publique du Québec, Nova Scotia Environment, Prince Edward Island Department of Health et la ville d’Ottawa. Ces ententes officielles ont permis la participation à des efforts de sensibilisation à la CAS, y compris la diffusion de matériel éducatif et de conseils sur la qualité de l’air et la santé à des auditoires publics cibles. Par exemple, des partenaires ont réussi à promouvoir l’utilisation de la CAS sur leur territoire par divers moyens : promotion de la CAS par des médias sociaux comme Twitter et Facebook en C.-B., un DVD éducatif contenant des outils de sensibilisation à l’intention de tous les partenaires de Toronto et un système téléphonique à Québec conçu pour alerter les membres les plus vulnérables de la population dans les cas d’une CAS prévue de 6 ou plus.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
8,700,000 $ 2,200,000 $ 2,183,845 $

 

Programme : Scénarios améliorés en matière de changements climatiques

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

Améliorer les scénarios du changement climatique

Résultats attendus des programmes du thème publié en RHPP 2009-2010

Cette information se trouvera au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_3

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Sous-composante 1 

  • Des améliorations continuent d’être apportées au modèle climatique mondial canadien. Par exemple, on a amélioré la représentation des cycles du soufre et du carbone, du transfert radiatif, de la physique des nuages et des processus océaniques, entraînant une augmentation continue de la capacité de simulation du climat historique et de projections futures.
  • La recherche se poursuit également sur l’initialisation de modèles climatiques entièrement couplés et sur l’application de tels modèles à des fins de prévisions climatiques saisonnières et interannuelles, par exemple par l’entremise de la participation au projet coordonné à l’échelle internationale de prévision historique par système couplé afin d’évaluer les capacités du modèle et de les comparer à d’autres modèles de pointe.
  • Un nouveau modèle climatique régional qui sera utilisé pour mettre à l’échelle les prévisions mondiales liées aux changements climatiques a été élaboré, dont la mise à l’essai et l’évaluation sont déjà en cours. Ces modèles continuent de fournir de l’information à jour sur les changements climatiques, contribuant à la sensibilisation et à la compréhension des risques liés aux changements climatiques et appuyant l’élaboration d’une politique climatique aux échelles mondiale (p. ex., par l’entremise du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)) et régionale. 
  • Les extrants des modèles climatiques mondiaux et régionaux continuent d’être transmis aux utilisateurs par l’entremise du serveur de données du Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique (CCMAC) et les résultats de recherche à être diffusés dans des sites Web interactifs et des publications.

Sous-composante 2 (année 2)

  • Le Réseau Canadien des scénarios de changements climatiques (RCSCC) s’est élargi et comprend maintenant des nœuds régionaux pour : le Pacifique (University of British Columbia), les Prairies (University of Regina), l’Ontario (University of Toronto), le Québec (Université McGill), le Nord (Yukon College), et des négociations ont été complétées en 2009-2010 pour le nœud de l’Atlantique (University of Prince Edward Island).
  • Le RCSCC a connu un grand succès et a atteint plus de 2 millions de visites. Les avancées les plus récentes de tous les extrants des modèles climatiques mondiaux et régionaux du GIEC ont été analysées et converties en une information utilisable pour les Canadiens. On continue d’apporter des améliorations constantes, à vérifier les nouvelles percées scientifiques et à contrôler la qualité (p. ex., la modélisation sur les changements climatiques régionaux de la University of Regina). Pour de l’information, veuillez consulter le site Web http://www.cccsn.ca/.
  • Des séances de formation continuent d’être tenues à travers le Canada, parfois à la demande des intervenants, sur l’utilisation des scénarios sur les changements climatiques auprès de participants d’autres ministères gouvernementaux, des provinces, des territoires, des municipalités et du secteur privé. Les évaluations des formations ont été très positives et des demandes d’information supplémentaire ont été formulées.
  • Des outils ont été créés pour être utilisés avec les scénarios sur le changement climatique (p. ex., mise à l’échelle des modèles statistiques, profils bioclimatiques, Évaluation rapide des conséquences du changement climatique). Ces outils aident les utilisateurs et les décideurs à interpréter les extrants scientifiques complexes des modèles sur les changements climatiques afin de s’assurer que des décisions éclairées sont prises et de diminuer la vulnérabilité des Canadiens aux conséquences des changements climatiques et des conditions météorologiques extrêmes.
  • Les extrants des plus récentes versions du Modèle canadien du climat régional, lequel est utilisé à OURANOS, continuent d’être ajoutés au site Web du RCSCC afin d’accroître la sensibilisation à la nouvelle information sur le climat ainsi que l’accès à cette information. 

Sous-composante 3 (année 2) :

  • Les améliorations aux sites Web du Réseau canadien sur les dangers atmosphériques (RCDA) ont été complétées et tous les nœuds régionaux sont entrés en service le 31 mars 2010. L’information est disponible sur le site Web http://www.hazards.ca/. Le RCDA est la source nationale d’information régionale sur les dangers atmosphériques et gagne de la popularité à mesure que de nouveaux nœuds régionaux entrent en service (déjà plus de un million de visites aux nœuds de l’Ontario et du Canada atlantique uniquement).
  • De l’information sur les tendances climatiques relatives aux extrêmes à court terme continue d’être ajoutée aux nœuds régionaux des Dangers atmosphériques utilisés pour la gestion des urgences, et l’ajout de projections futures est prévu. De concert avec Gestion des situations d’urgence Ontario, une enquête a été menée auprès de 200 municipalités en Ontario afin de déterminer les événements climatiques présentant le plus haut risque pour les municipalités et les priorités en matière de planification de la gestion des urgences. L’étude comprenait également une évaluation de la façon dont les dangers atmosphériques et les évaluations du risque sont intégrés dans les plans municipaux de préparation aux situations d’urgence. Des négociations sont en cours pour élargir l’enquête à d’autres régions du Canada.
  • Grâce à une invitation à participer à des comités d’intervenants nationaux, Environnement Canada (EC) a été en mesure de mettre à jour, selon la priorité, plus de 7 000 valeurs de calcul climatiques pour le Code national du bâtiment du Canada (CNBC), de même que des cartes pour plusieurs normes nationales. Des discussions en cours avec des comités sur les codes et normes nationaux, le Conseil canadien des ingénieurs, l’Association des transports du Canada et de nombreuses autres organisations aident à façonner des méthodes novatrices d’intégration des données scientifiques et des incertitudes sur les changements climatiques aux codes et normes nationaux futurs (p. ex., CNBC 2015). À la suite des consultations auprès de l’Association canadienne de normalisation, EC a contribué aux nouveaux guides de planification et de construction de fondations dans les régions pergélisolées et dirigeait l’élaboration du guide national sur l’utilisation de l’information sur l’intensité, la durée et la fréquence des chutes de pluie pour la conception des infrastructures d’eaux pluviales. 
  • Des efforts considérables pour élargir les consultations auprès des intervenants ont été entrepris avec un grand succès.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
15,000,000 $ 4,899,641 $ 4,168,985 $

 

Programme : Adaptation des collectivités inuites et du Nord en matière de santé et de changements climatiques.

Ministère

Santé Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

4.1 Programme et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/inst/doe/st-ts05-fra.asp#Adapt_4

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Les trois ateliers prévus ont été complétés en 2008-2009 et les résultats ont été rapportés l’année dernière. En 2009-2010, l’accès à des plans d’adaptation liés aux changements climatiques et à la santé s’est élargi grâce à des visites communautaires et des séances d’information. Neuf visites communautaires ont été entreprises au Yukon en collaboration avec le Conseil des Premières nations du Yukon. Des présentations sur le programme ont été offertes aux chefs et aux conseils et aux ministères de la santé et des ressources naturelles. Des séances d’information ont également été offertes 1) à Inuvik au Young Leader’s Summit on Northern Climate Change (70 participants), 2) à Yellowknife dans le cadre du 14e symposium international en santé circumpolaire dans le cadre duquel les résultats de 10 projets financés l’année précédente ont également été présentés par les collectivités (650 participants), et 3) à Ottawa, lors d’une conférence de l’Organisation nationale de la santé autochtone (700 participants). De plus, les rapports de 10 projets financés en 2008-2009 ont été complétés et leurs résumés ont été inclus dans le guide de présentation des demandes de 2010-2011. 

Entre 2008 et 2010, le Programme a financé 20 projets dans trois régions inuites ainsi qu’aux Territoires du Nord-Ouest et au Yukon. Les projets couvraient divers sujets et enjeux liés à la santé, y compris les changements de la glace marine, le déclin et l’érosion du pergélisol, les changements de la salubrité et de la sécurité de l’eau potable et de la nourriture traditionnelle, les changements dans les ressources de médecine traditionnelle, les changements de température et la température moins prévisible. Des brochures et des guides de présentation des demandes pour l’année 2010-2011 ont été publiés sur Internet et envoyés aux collectivités nordiques avec les coordonnées des personnes-ressources pour le financement qui sera octroyé l’an prochain (2010-2011).

En 2009-2010, 15 collectivités/organisations ont demandé un financement, dont 13 pour la première fois, ce qui témoigne d’une sensibilisation et d’une compréhension accrues des risques des changements climatiques pour la santé.

Des 15 propositions, 14 répondaient aux critères énoncés dans le document intitulé : « Programme sur l’adaptation et la santé liées aux changements climatiques pour les communautés du Nord, des Inuits et des Premières nations 2009-2010 - Guide de présentation des demandes de financement ».

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
7,000,000 $ 2,150,000 $ 2,064,571 $

 

Programme : Outils innovateurs de gestion des risques/ partenariats pour les mesures d'adaptation régionale

Ministère

Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.1 L'adaptation d'un climat en changement et la gestion du risque

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_5

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Outils innovateurs de gestion des risques

Deux outils d’évaluation des risques liés aux changements climatiques ont été élaborés. Les guides, l’un pour l’Alberta et l’autre pour la C.-B., aident les gouvernements locaux à évaluer les risques liés aux changements climatiques et à trouver des solutions d’adaptation. Quatre ateliers ont été organisés, deux dans chaque province, afin de former les collectivités à utiliser les guides, renforçant ainsi la capacité de ces groupes à utiliser l’information sur les changements climatiques pour planifier des mesures d’adaptation. Les guides seront diffusés sur le site Web sur l’adaptation de Ressources naturelles Canada (RNCan). L’Institut canadien des urbanistes a progressé dans l’évaluation du besoin de nouveaux outils améliorés de planification de l’utilisation des terres en consultation avec des urbanistes d’ailleurs au pays et terminera cette tâche dans le courant de l’année financière 2010-2011. Avec l’appui du programme, le groupe de travail sur l’adaptation du Conseil canadien des ministres de l’Énergie a complété un examen de la capacité d’adaptation du secteur canadien de l’électricité. L’examen était fondé sur des entretiens approfondis avec des intervenants de ce secteur. Les résultats ont révélé que des études de cas montrant de quelle façon l’information sur les changements climatiques est utilisée seraient préférables à des outils pour accroître la sensibilisation et la compréhension de la question dans ce secteur. 

Partenariats pour les mesures d’adaptation régionale

Cinq Initiatives de collaboration pour l’adaptation régionale (ICAR) ont été établies (en Colombie-Britannique (C.-B.), dans les Prairies, en Ontario, au Québec et au Canada atlantique. En collaboration avec les provinces, les ICAR rassemblent des décideurs de tous les ordres de gouvernement et du milieu des affaires, de même que d’autres intervenants, afin que ceux-ci trouvent ensemble des solutions à plusieurs questions prioritaires d’adaptation. Le niveau de collaboration requis dans chaque région pour concevoir et organiser la prestation d’un plan de travail détaillé permettant de traiter des priorités en matière d’adaptation a déjà produit certains des résultats immédiats. Par exemple, 15 sous-ententes sont maintenant en place en C.-B. et 20 au Québec, rassemblant directement des partenaires qui, dans de nombreux cas, n’ont pas officiellement travaillé ensemble, augmentant ainsi les initiatives de collaboration en place pour aborder l’adaptation. De plus, dans le cadre de l’ICAR de l’Ontario, un atelier auquel ont participé 13 universités a été organisé pour discuter des liens entre les connaissances et les politiques en matière d’adaptation, augmentant ainsi la capacité de bien cerner les recherches scientifiques et d’en appliquer les résultats dans la prise de décisions. Des ateliers et d’autres activités ont été organisés dans le cadre de toutes les ICAR pour encourager la participation des décideurs dans les projets. L’ICAR du Nord est en cours d’élaboration par les gouvernements territoriaux et devrait être opérationnelle au cours de l’année financière 2010-2011.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
35,000,000 $ 8,500,000 $ 6,913,474 $

 

Programme : Élaboration de systèmes d'alerte et de réaction relatifs au climat et aux maladies infectieuses, afin de protéger la santé des Canadiens

Ministère

Santé Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.1 Santé environnementale et sécurité des consommateurs

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_6a

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Information, soutien aux décisions et formation (résultats) :

  • Ébauche de Boîte à outils sur les communications sur la chaleur et la santé préparée pour examen par des experts identifiés. La boîte à outils a fourni des conseils aux responsables de la santé publique et de la gestion des urgences sur la façon de communiquer efficacement les risques à la santé attribuables aux épisodes de chaleur accablante. 
  • Ébauche de lignes directrices à l'intention des travailleurs de la santé au sujet de la chaleur accablante préparée pour examen par des experts. Les lignes directrices ont été rédigées afin de traiter des lacunes en matière de connaissances en fournissant aux travailleurs de la santé des documents d’enseignement et de formation au sujet de la chaleur accablante, qui les aideront plus particulièrement à prévenir, à diagnostiquer et à gérer les maladies liées à la chaleur.
  • Trois ébauches de fiches techniques sur la chaleur et la santé préparées pour examen par des experts identifiés et par des partenaires communautaires. Les fiches techniques ont été rédigées afin de sensibiliser autrui aux impacts liés à la chaleur sur la santé et de fournir des renseignements sur les mesures efficaces qui peuvent être prises pour protéger la santé. 
  • Rédaction de l’ébauche du Guide des pratiques exemplaires concernant les systèmes d’alerte et d’intervention à la chaleur (SAIC) entreprise. L’objectif de ce guide est de fournir aux responsables de la santé publique et de la gestion des urgences des renseignements sur les interventions les plus efficaces permettant de réduire les risques pour la santé attribuables aux épisodes de chaleur accablante au Canada.
  • Santé Canada (SC), en collaboration avec la Croix-Rouge, a entrepris l’élaboration d’un nouveau module sur la chaleur et la santé qui sera ajouté à la série de livrets d’activités de la Croix-Rouge intitulés Prévoir l’imprévisible. Les livrets sont conçus afin de fournir un environnement d’apprentissage explicite aux enfants âgés entre 7 et 13, à leurs parents et éducateurs, leur permettant de discuter des façons de planifier et de répondre aux urgences. 

 Outils, processus et systèmes (résultats) :

  • Des systèmes pilotes d’alerte et d’intervention à la chaleur ont été mis en œuvre dans quatre collectivités : Winnipeg, Manitoba; Régie régionale de la santé d’Assiniboine, Manitoba; Windsor, Ontario; et Fredericton, Nouveau-Brunswick.
  • SC a entrepris un projet de recherche en vue d’élaborer une nouvelle approche pour la gestion des quatre variables de la chaleur : le vent, la charge solaire, la température et l’humidité. Des sondes mesurant ces 4 variables de la chaleur ont été installées dans quatre collectivités pilotes et les données recueillies ont été analysées.

Partenariats et réseaux (résultats) :

  • En 2009-2010, SC a mis sur pied le comité consultatif en formation et en intervention des professionnels de la santé qui a organisé deux réunions, une en avril et une en novembre 2009. Le principal objectif du comité consultatif est de fournir une orientation stratégique pour la conception globale et la structure des lignes directrices destinées aux travailleurs de la santé, en plus de réviser les versions préliminaires de ce document. Le comité consultatif réunit des professionnels de la santé des communautés du secteur clinique, de la santé publique et de la recherche.
  • En 2009-2010, SC a organisé une rencontre du comité consultatif sur les SAIC (novembre), dont les membres provenaient notamment des secteurs de la santé publique, de la gestion des urgences, de la recherche et du milieu universitaire, de la santé et sécurité en milieu de travail, des agences des services sociaux et des gouvernements locaux. Le comité a revu les versions préliminaires de divers documents clés et a fourni une orientation stratégique dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie de diffusion de ces produits.
  • SC a organisé 3 webinaires sur une variété de sujets en lien avec la chaleur : Développement de collectivités et d’individus résilients à la chaleur au Canada; Évaluation de la vulnérabilité de la collectivité à la chaleur et Communications sur la chaleur et la santé. En moyenne, une soixantaine d’ouvertures de sessions étaient comptabilisées par webinaire (en sachant également que plus d’une personne visionnerait le webinaire par ouverture de session). Les webinaires se sont révélés un outil efficace de sensibilisation aux enjeux liés à la chaleur et à la santé avec les régies et les acteurs du secteur de la santé publique, de la gestion des urgences et d’autres secteurs connexes.
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
7,900,000 $ 2,150,000 $ 2,626,510 $

 

Programme : Élaboration de systèmes d'alertes et de réaction relatifs au climat et aux maladies infectieuses, afin de protéger la santé des Canadiens

Ministère

Agence de la santé publique du Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

1.2 Prévention et contrôle des maladies

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Adapt_6b

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Des protocoles d’entente ont été conclus avec quatre collectivités pilotes, qui ont maintenant entrepris des projets communautaires visant à évaluer les risques de maladies infectieuses liés aux changements climatiques et élaborer des plans d’intervention. De l’information sur les maladies infectieuses et l’adaptation aux changements climatiques ont été fournie à ces collectivités.

Des ententes de contribution et des contrats ont été conclus avec six universités afin d’accroître les connaissances et la capacité de prédire quelles régions et quelles sous-populations seront les plus à risque, en raison des changements dans l’incidence, la prévalence et la propagation des maladies infectieuses spécifiées qui sont causées par les changements climatiques.

Des collectivités pilotes ont été mises en contact avec des universités afin de permettre une liaison entre les projets universitaires et les projets communautaires.

Résultats :

  • Renforcement de la capacité de l’Agence de santé publique du Canada (de son personnel) à prévoir les incidences environnementales et à diminuer l’apparition de maladies humaines et d’épidémies.
  • Élaboration d’outils liés à la santé publique (y compris les cartes améliorées de risques de la maladie de Lyme).
Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme pour 2009-2010
7,000,000 $ 2,237,895 $ 2,039,109 $

 

 

Thème : Les partenariats

Ministère responsable Environnement Canada
Partenaires fédéraux pour le thème

 

Résultats attendus du programme en 2009-2010

Le programme à été annulé.

Résultats atteints par le programme 2009-2010

En 2009-2010, le programme des Partenariats communautaires relatifs à l’air pur (PCAP) a été aboli. Le ministère en est venu à la conclusion que des résultats similaires pouvaient être atteints de façon plus économique grâce à des programmes existants, tel que le Programme de financement communautaire ÉcoAction. Dans les trois premières années de PCAP, 1,38 millions de dollars ont été investis dans l’élaboration de matériels et d’outils pédagogiques, des salaires du personnel des programmes et des investissements pour soutenir le programme sur la qualité de l'air et les changements climatiques déjà en cours d'examen par le ministère en 2007-2008.

Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA
Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
12,000,000 $ 3,000,000 $ 37,025 $

 

Programme : Partenariats communautaires relatifs à l'air pur

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

Le programme n'est pas lancé

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/Part_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

En 2009-2010, le programme des Partenariats communautaires relatifs à l’air pur à été aboli.  Le ministère en est venu à la conclusion que des résultats similaires pouvaient être atteints de façon plus économique grâce à des programmes existants, tel que le Programme de financement communautaire ÉcoAction. Dans les trois premières années du programme, 1,38 millions de dollars ont été investis dans l’élaboration de matériels et d’outils pédagogiques, des salaires du personnel des programmes et des investissements pour soutenir le programme sur la qualité de l'air et les changements climatiques déjà en cours d'examen par le ministère en 2007-2008.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
12,000,000 $ 3,000,000 $ 37,025 $

 

 

Thème : La gestion et la responsabilisation

Ministère responsable

Environnement Canada

Partenaires fédéraux pour le thème

Ressources naturelles Canada, Transport Canada, Santé Canada, Affaires étrangères et Commerce international Canada, Affaires indiennes du Nord Canada, Agence de la santé publique du Canada, Conseil national de recherches du Canada, Industrie Canada

Résultats attendus du programme du thème

Résultats immédiats

  • Des rôles, des responsabilités et des responsabilisations claires pour la mise en œuvre, la gestion et la déclaration d'activités du Programme sur la qualité de l'air (PQA).
  • L'équilibre approprié de responsabilisations ministérielles et horizontales du PQA.
  • L'architecture cohérente du PQA.
  • L'harmonisation efficace de ressources avec les priorités du PQA.
  • La collecte et la déclaration efficaces et opportunes d'information sur le rendement.


Résultats intermédiaires

  • L'engagement actif de ministères et d'organismes partenaires dans les aspects horizontaux des activités du PQA.
  • La prise de décision efficace concernant les activités du PQA.
  • La responsabilisation améliorée du gouvernement fédéral à l'égard des parlementaires et des citoyens canadiens pour les dépenses et les activités du PQA.


Résultats finaux

  • La capacité accrue d'atteindre les résultats du PQA.

Résultats attendus du programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/GetR_Theme

Résultats atteints par le programme 2009-2010

Au cours des dernières années, Environnement Canada a continué de diriger la mise en œuvre du Cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapport (CHGRR) pour 45* programmes et 8 thèmes du PQA, en se concentrant sur l’atteinte des résultats ciblés à court terme et l’assurance de la responsabilisation envers les progrès dans l’atteinte des résultats à plus long terme du PQA. Cela comportait le commencement des évaluations des thèmes du PQA afin d’en cerner les forces et les faiblesses en matière de rendement, de gestion et de responsabilisation à mi-chemin du PQA et de mieux planifier la prochaine tranche des programmes du PQA.

Alors que la mise en œuvre initiale du CHGRR portait sur l’implantation du contexte institutionnel dans lequel les partenaires fédéraux pourraient travailler collectivement, les travaux de l’année dernière ont porté sur l’élaboration de façons d’améliorer les processus visant à appuyer la responsabilisation à l’égard des décideurs en temps opportun. Cela comportait la remise de rapports complets aux organismes centraux sur la gestion des ressources et le rendement du PQA, de même qu’aux responsables des thèmes, tel qu’exigé.

Lorsque nécessaire, la gouvernance du PQA a été mise à contribution aux niveaux appropriées afin de discuter des progrès réalisés relativement aux résultats du PQA. Pour ce faire, il a fallu permettre aux membres de la haute direction (directeurs généraux, sous-ministres adjoints et directeurs financiers) de se rencontrer afin de discuter du programme et des difficultés liées à la gestion des thèmes. On a également suscité la participation de la haute direction (directeurs généraux, sous-ministres adjoints, directeurs financiers et sous-ministres) pour l’évaluation et l’approbation des rapports annuels sur la planification et le rendement, de même que pour approuver l’article de fond sur le PQA du Rapport sur le rendement du Canada pour la deuxième année.

Afin d’appuyer l’amélioration continue des rapports sur le rendement, les rapports sur le rendement des deux premières années ont été passés en revue afin de relever les points à améliorer. Cela a permis une approche plus organisée, cohésive et raisonnée pour la collecte et l’analyse continue d’information sur le rendement et le rapport des progrès réalisés relativement aux engagements. Étant donné que ces rapports sur le rendement sont publiés au cours du cycle de rapport du budget des dépenses, une transparence continue est favorisée et les décideurs et les parlementaires ont un accès facile à de l’information détaillée sur les investissements du Programme sur la qualité de l’air du cadre horizontal.

En 2009, l’appui au cadre du PQA a été renforcé par des investissements supplémentaires dans les programmes du PQA dans le cadre du plan d’action économique annoncé dans le budget 2009, et dans le cadre des investissements dans les efforts internationaux à l’égard des programmes fédéraux à long terme sur les changements climatiques. (*Le nouveau programe pour le Dialogue de l'énergie propre a été ajouté au PQA).

Dépenses totales approuvées du thème
sous le PQA
Dépenses totales prévues pour la durée du thème de 2009-2010 Dépenses totales actuelles du thème pour 2009-2010
5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,305,264 $

 

Programme : La gestion et la responsabilisation

Ministère

Environnement Canada

Activité de programme du ministère 2009-2010

3.2 Programme de l'air pur

Résultats attendus par le programme en 2009-2010

Cette information se retrouve au sein du Rapport horizontal sur les plans et priorités à: http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2009-2010/GetR_1

Résultats atteints par le programme en 2009-2010

Maintien d’une responsabilisation complète envers les parlementaires et les Canadiens à l’égard des résultats atteints par les programmes du Programme de la qualité de l'air (PQA) par l’entremise de rapports publics sur le budget des dépenses (Rapport horizontal sur les plans et les priorités, Rapport horizontal sur le rendement et apport au Rapport sur le rendement du Canada).

Appui à l’amélioration continue de ces rapports par l’évaluation par une tierce partie des rapports de 2007 à 2009 sur le rendement, laquelle était fondée sur les critères d’évaluation du vérificateur général pour les rapports sur le rendement. Les résultats ont été partagés avec les responsables des thèmes du PQA afin d’appuyer leur leadership dans leurs rapports sur les investissements du PQA et pour éclairer les discussions en cours sur les attentes en matière de rendement.

Amélioration des processus liés à l’élaboration des rapports sur le rendement en rationalisant le processus de consignation des données et en amélioration l’efficacité de gestion de documents en se fondant sur les leçons tirées de 2007 à 2009.

Élaboration d’analyses des données financières et non financières sur le rendement afin d’appuyer les évaluations de la haute direction, fournissant les points de vue détaillés des ministères, thèmes et programmes sur le rendement des programmes du PQA.

Engagement de la participation des comités de gouvernance du Cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapport du PQA (sous-ministres, sous-ministres adjoints, directeurs financiers et directeurs généraux) dans la gestion continue du PQA par les processus d’approbation des rapports sur la planification et le rendement. Appui des rencontres des sous-ministres adjoints et des directeurs généraux qui suscitaient la discussion sur des questions de gestion horizontale et les nouvelles difficultés en fournissant des analyses complètes des données sur le rendement.

Direction de l’élaboration de quatre évaluations de thème, faisant intervenir au besoin des évaluations de programme, la participation des organismes centraux et des experts indépendants. Contribution à l’avancement des vérifications.

Dépenses totales approuvées sous le PQA Dépenses totales du programme prévues pour 2009-2010 Dépenses totales actuelles du programme
pour 2009-2010
5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,305,264 $
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Gendarmerie royale du Canad

Initiatives horizontales



Titre de l’initiative horizontale : Sécurité et protection publique pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2010 à Vancouver.

Nom du ou des ministères responsables : La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dirige un groupe intégré de la sécurité (GIS) connu sous le nom du GIS V2010. Ce groupe est composé du ministère de la Défense nationale (MDN), du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), d’Industrie Canada (IC), de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), de Transports Canada (TC), de Sécurité publique Canada (SP), du Bureau du Conseil privé (BCP) et de Santé Canada (SC).

Activité de programme du ministère responsable : Services de police de protection

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2004-2005

Date de clôture de l'initiative horizontale : 2010-2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : environ 900 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

En tant qu’organisme responsable de la planification et de la prestation des services de sécurité pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2010, la GRC est à la tête d’un groupe multiorganismes pour la sécurité appelé Groupe intégré de la sécurité pour les Jeux olympiques et paralympiques de Vancouver 2010 (GIS V2010). Ce groupe est responsable de coordonner et d’assurer la sécurité pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2010.

Les ministères et organismes participants collaborent étroitement et suivent un processus à quatre étapes pour la planification d’événements majeurs : conception et planification; exercice et mise à l’essai efficaces visant à obtenir la préparation opérationnelle; opérations pendant les Jeux; démobilisation et compte rendu.

Le GIS V2010 vise principalement à assurer la sécurité et la protection des athlètes, des représentants et des visiteurs pendant les Jeux, et ce, au moyen d’un modèle intégré de la sécurité et d’une étroite collaboration avec les partenaires, y compris tous les échelons du gouvernement, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver (COVAN) et les sociétés privées.

Le budget total pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2010 est estimé à 900 millions de dollars. La province de la Colombie Britannique partage les dépenses conformément au Protocole d’entente sur le partage des coûts liés à la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010.

Résultats partagés :

Les résultats partagés des partenaires de la sécurité et de la protection publique pendant les Jeux sont les suivants.

a. 1 Sécurité et protection publique pendant les Jeux

  • Les incidents de sécurité survenus n’ont pas perturbé les Jeux.

b. Services de police efficaces dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain

  • GRC - Les responsables du contrôle d'accès ont empêché avec succès les véhicules, le matériel et les personnes non autorisées de pénétrer dans certaines zones.
  • GRC - Les athlètes, les officiels et les autres personnes autorisées ont été transportées avec succès entre le village des athlètes et tous les autres sites, selon le plan.
  • GRC - La circulation, dans la zone et à proximité, a été bien contrôlée.
  • GRC - Il y a eu la fluidité nécessaire, sans que les procédures de sécurité ne s'en ressentent.

c. Sécurité terrestre

  • MDN - L'interception terrestre a fonctionné.
  • TC - Taux élevé d'observation de la politique, des règlements et des critères volontaires.

d. Sécurité aérienne

  • MDN - L'interception aérienne a fonctionné.
  • GRC - Les systèmes et les équipes en place ont pu détecter rapidement les aéronefs qui s'étaient introduits dans l'espace aérien contrôlé.
  • TC - Taux élevé d'observation de la politique, des règlements et des critères volontaires.

e. Sûreté maritime

  • MDN - L'interception maritime a fonctionné.
  • GRC - Les intrusions d'embarcations dans la zone d'exclusion ont été réglées adéquatement.
  • TC - Taux élevé d'observation de la politique, des règlements et des critères volontaires.

f. Renseignements

  • SCRS - Divulgation efficiente et efficace des renseignements au Groupe mixte du renseignement (GMR).
  • MDN - Information et renseignements pertinents communiqués en temps utile.
  • GRC - Les renseignements communiqués étaient aussi exacts que possible.
  • TC - Circulation fluide de l'information entre le GMR et TC.

g. Intégrité des frontières

  • ASFC - Prestation réussie de services frontaliers intégrés.
  • ASFC - a prouvé avant, pendant et après les Jeux qu'elle était capable d'évaluer un volume de données de plus en plus gros, selon des critères plus sévères qu'avant. En rendant ce service aux cadres supérieurs, elle a facilité la prise de décisions, et elle le fera encore lors des événements majeurs à venir.
  • GRC - Les individus tentant d'entrer illégalement au Canada sans passer par les bureaux d'entrée ont été repérés et interceptés.
  • GRC - Réponse adéquate et opportune aux signalements de traite de personnes (transnationale / par le crime organisé).

h. Soutien opérationnel

  • SCRS - Respect de l'accord sur les niveaux de service (ANS) signé avec la GRC relativement au programme d'accréditation.
  • SCRS - Participation entière au programme d'exercices, ce qui a permis de confirmer la circulation de l'information et des renseignements, ainsi que les rôles et responsabilités des agents du SCRS affectés aux Jeux.
  • MDN - Déploiement en temps utile.
  • MDN - Les logements et le transport pour les principaux éléments des FC devant assurer la sécurité ont répondu aux besoins.
  • IC - Beaucoup d'organismes de sécurité ont demandé l'accès au spectre des radiofréquences, et l'ont obtenu le plus souvent. Dans le cas contraire, il y a eu des solutions de rechange appropriées.
  • IC - Confirmation que la planification précoce avait porté ses fruits : les radiofréquences assignées étaient libres d'interférences, ou alors les interférences y étaient extrêmement improbables, résultat d'une bonne analyse du système proposé et d'une bonne connaissance des radiofréquences.
  • IC - Perturbations de la communication radio élucidées et résolues en temps utile.
  • IC - Priorité absolue aux demandes de systèmes de sécurité.
  • SP - Tous les intervenants régionaux, fédéraux et municipaux prennent part à la connaissance de la situation ainsi qu'aux interventions.
  • SP - Bonne communication entre SP, le Centre régional d'opérations d'urgence de la province (CROUP) et le GC : verticalement entre le GC et les responsables du Plan fédéral d'intervention d'urgence (PFIU), et horizontalement entre le GC et ses partenaires fédéraux et provinciaux quand il s'agit de mettre en branle une intervention d'urgence.
  • GRC - Les vérifications des antécédents ont été efficientes compte tenu des outils disponibles.
  • GRC - Contrôles pour garantir le respect des recommandations formulées par l’Équipe de triage et de vérification en matière d'accréditation (EFVA).
  • TC - Les centres des opérations ont été pourvus selon les exigences de la GRC.
  • TC - Renseignements exacts et opportuns pour le GIS et la haute direction de TC.

i. Technologie de l’information

  • SCRS – Installation de technologies de télécommunications pour que les agents déployés puissent communiquer avec le reste du SCRS, ainsi qu'avec leurs collègues des ministères et autres organismes.
  • MDN - Flot ininterrompu de renseignements exacts et pertinents pour les décideurs.
  • GRC - Détection des tentatives d'intrusion par le SPDI.
  • TC - Résolution des demandes d'assistance adressées à l'équipe du soutien informatique.

Structures de gouvernance :

Le groupe de la sécurité et de la protection publique pendant les Jeux a établi un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) pour la sécurité comme l’exigeait le Secrétariat du Conseil du Trésor. Le CGRR officialise l’engagement de la GRC et de ses partenaires fédéraux à rendre compte de la mise en œuvre de la présente initiative. Le CGRR renferme les rôles et les responsabilités des ministères et organismes fédéraux participant à cette initiative horizontale ainsi que les buts et objectifs de l’initiative, ses éléments et les résultats prévus. Il comprend également un plan coordonné de mesure et d’évaluation du rendement.

Le Commissaire de la GRC relève du ministre de Sécurité publique. Les ministères et organismes participants travaillent avec la GRC et relèvent de leur ministre respectif.

Le Groupe de travail des sous ¬ministres est présidé par le coordonnateur de la sécurité pour les Jeux olympiques et le G 8 de 2010. Ce groupe de travail est composé des responsables de la sécurité des ministères et organismes qui participent en tant que membres afin de faciliter une démarche fédérale intégrée pour la sécurité.

($ millions)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale
(de la mise en œuvre
à la clôture)
Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
ASFC AP1

Évaluation des risques

5,311 $ 0,711 $ 0,514 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

Parachever et mettre en œuvre les plans, les processus et les politiques.

Donner la formation et procéder à des contrôles d'accréditation.

Préparation opérationnelle.

g. Intégrité des frontières.


a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

L’ASFC a parachevé et mis en œuvre ses plans, processus et politiques.

Elle a, avec succès, donné la formation requise et procédé aux contrôles d'accréditation.

Elle a pu se déclarer en état de préparation opérationnelle bien avant le début des Jeux.

Elle a prodigué des services frontaliers intégrés.

AP2 Programme d’application de la loi 1,095 $ 1,095 $ 1,350 $
AP3 Programme des frontières facilitées 3,780 $ 3,780 $ 3,309 $
AP4 Programme conventionnel à la frontière 2,134 $ 2,134 $ 2,002 $
AP5 Secteur commercial 0,184 $ 0,184 $ 0,212 $
AP6 Recours
  0,009 $
AP5 Services internes 3,296 $ 3,296 $ 3,090 $
  Total 15,800 $ 11,200 $ 10,486 $
CIC AP1 a) Sélection et traitement des demandes de résidents temporaires

5,1 $ Financement
sur plusieurs
exercices

2,1 $ Recettes
cédées 2

3,7 $ 3,68 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

g. Intégrité des frontières

Résultats 2009-2010 à l'égard des objectifs « Sécurité et protection publique pendant les Jeux » et « Intégrité des frontières » :

Nombre de demandes traitées (tous secteurs d’activité confondus) :
41 522

Nombre de refus à l'endroit des membres de la famille olympique ou paralympique, et de la main-d’œuvre : 105

SCRS AP1 a) Programme de renseignements 11 $ 8,8 $ 6,8 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

f. Renseignements;

h. Soutien opérationnel;

i. Technologie de l’information;

Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

f. Le SCRS a communiqué de façon efficace son information et ses renseignements au Groupe mixte du renseignement.

h. Le SCRS a été un membre actif du Groupe de travail sur l'accréditation olympique (GTAO) dirigé par la GRC.

Le SCRS a contribué au déploiement du Système de gestion des accréditations de sécurité (SGAC) de la GRC.

Il a respecté l'accord sur les niveaux de service (ANS) conclu avec la GRC relativement au programme d'accréditation.

Non seulement le Service a créé de nouveaux plans de continuité des activités et consolidé ceux qui existaient déjà, mais il a mis à l'épreuve leur robustesse et leur validité.

Il a participé pleinement au programme d'exercices, ce qui a permis de confirmer la circulation de l'information et des renseignements, ainsi que les rôles et responsabilités des agents du SCRS affectés aux Jeux.

Ses besoins en matière de soutien aux opérations ont été planifiés et coordonnés de façon à ce que les dépenses réelles ne dépassent pas le budget.

i. Le SCRS a installé des technologies de télécommunications pour que ses agents déployés puissent communiquer avec le reste du SCRS, ainsi qu'avec leurs collègues des ministères et autres organismes.

Le Service a éprouvé la robustesse et la validité de ses technologies de la télécommunication et autres TI par des exercices en bonne et due forme.

AP2 b) Programme de filtrage de sécurité
MDN
AP1 a) Exécution des opérations 231,1 $ 197 $ 169,8 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

c. Sécurité terrestre;

d. Sécurité aérienne;

e. Sûreté maritime;

f. Renseignements; Intelligence;

h. Soutien opérationnel;

i. Technologie de l’information;

a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

c. Les interceptions terrestres ont réussi : l'armée de terre et la GRC ont rencontré dans la zone d'accès contrôlé plusieurs personnes, qu'elles ont expulsées le plus vite possible. Aucun incident à signaler. Lors de toutes les interventions, les FC secondaient la GRC.

d. Les interceptions aériennes ont réussi: Le temps des Jeux, on avait désigné plusieurs zones d'intérêt visées (ZIV). Tous les incidents se sont réglés. Dans toutes les patrouilles aériennes, les FC secondaient la GRC.

e. Les interceptions maritimes ont réussi : aucune incursion dans les zones à accès contrôlé maritimes. Dans toutes les patrouilles, les FC secondaient la GRC.

f. Information et renseignements communiqués en temps utile à tous les partenaires du domaine de la sécurité.

f. Information et renseignements communiqués en temps utile à tous les partenaires du domaine de la sécurité.

h. Personnel déployé en temps utile; tout s'est fait selon les ordres, y compris l’accueil, le stationnement transitoire et le mouvement vers l'avant (ASTMA), et tous les besoins opérationnels des FC ont été satisfaits.

h. Les logements et le transport pour les principaux éléments des FC devant assurer la sécurité ont répondu aux besoins. Les accords interministériels et sur mesure en ce sens sont passés par des contrats et des ententes de location entre la GRC, le ministère des Forêts et des Gardes forestiers de la C.-B., et le MDN. Grâce à des économies d’argent et d’effort, les FC n'ont pas dépassé leur budget.

i. Flot ininterrompu de renseignements exacts et pertinents pour les décideurs : rapports de situation quotidiens pour le GC et le CNO. Les agents de liaison et les Communications interministérielles ont renseigné en temps utile nos partenaires du domaine de la sécurité. De même, les Communications internes, par des breffages opportuns, ont tenu le CEMD au courant de la situation.

SC AP1 Hygiène de l’environnement durable 1,196 $ 1,046 $ 1,046 $

b. Services de police efficaces dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain;

h. Soutien opérationnel;

h. SC a dirigé une équipe interministérielle fournissant des IA à la GRC et aux AHM; il a aussi fourni des instruments, des conseils et des analyses sur place (laboratoire), ainsi que des services (prodigués par des IA) de détection en temps réel des matériaux radioactifs, et de distinction entre les dangers d'ordre naturel, médical ou délictuel.
IC AP1 Accès au spectre des radiofréquences 9,8 $ 6,8 $ 3,4 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

h. Soutien opérationnel;

i. Technologie de l’information;

a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

h. AP1 : 2 800 fréquences radio ont été attribuées pour les Jeux olympiques de 2010. Tous les organismes de sécurité publique et autres membres du dispositif ont pu combler leurs besoins à cet égard.

AP2 : On a donné suite par des enquêtes à 84 rapports d'interférences radio, selon les normes de service retenues; aucune activité de sécurité ni de protection publique n'a été compromise par les interférences sur les fréquences radio des organismes participants.

AP2 Minimisation des répercussions de l’interférence aux systèmes de transmission radio
ASPC AP1

Mesures et intervention d’urgence


0,9 $ ,660 $ 4,4 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

f. Renseignements;

h. Soutien opérationnel;

i. Technologie de l’information;

a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

f, h, i : Équipe d'intervention en cas d'urgence microbiologique (EIUM)

Comme membre de l'équipe nationale CBRNE, l’EIUM était présente sur place pour détecter rapidement les menaces biologiques parmi les articles soumis par la GRC et la Défense. Elle s'est tenue prête à seconder le British Columbia Centre for Disease Control tout le long des Jeux.

Système de la réserve nationale d'urgence (SRNU)

À Vancouver comme à Whistler, le SRNU avait entreposé du matériel, notamment en prévision d'un éventuel incident CBRN.
Surveillance

L’ASPC a participé aux conférences téléphoniques interrégionales sur la surveillance de 2010, fourni à ses partenaires locaux et provinciaux du domaine de la santé des produits du Réseau mondial d'information en santé publique et du GIS, et envoyé à Vancouver ainsi qu'à Whistler du personnel de soutien en épidémiologie.

Formation

Quelque 400 employés du portefeuille dans les régions et à Ottawa ont reçu de la formation sur la structure d'intervention du centre des opérations d'urgence, sur la préparation aux situations d'urgence et sur les interventions en cas d'urgence.

SP AP1

Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale

1,2 $ ,300 $ S.O. *

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

h. Soutien opérationnel;

a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

h. Coordination de la famille fédérale par des réunions quotidiennes du Comité des SMA sur la GU (un sous comité de V2010), tout au long des Jeux.

- Liaison entre tous les ordres de gouvernement pour une circulation fluide de l'information, par plusieurs moyens : réunions quotidiennes du Comité des SMA sur la GU, et présence des agents de liaison régionaux aux opérations au Centre des opérations du gouvernement, au Groupe intégré de la sécurité, au CROUP et au CCT tout au long des Jeux.

 

Communications

,634 $

* ,343 $ Fonds réaffectés
depuis la Gestion des
mesures d'urgence
et sécurité nationale
(GMUSN)

* ,291 $ Fonds
réaffectés des
Communications

 

- A coordonné les communications sur la sécurité des Jeux d'hiver de 2010 par l'intermédiaire du Groupe des affaires publiques des partenaires gouvernementaux (GAPPG) – Sécurité et protection publique. Le GAPPG a réalisé une coordination sans précédent entre les partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux ainsi que certaines entreprises publiques ou privées jouant un rôle de premier plan ou un rôle de soutien dans la sécurité et la protection publique.

- À des fins de coordination, les Communications de SP Canada ont mis sur pied à Vancouver le temps des Jeux le Centre des affaires publiques des partenaires gouvernementaux (CAPPG). Y étaient colocalisés avec les employés de SP des représentants en affaires publiques de la Colombie-Britannique, du Groupe intégré de la sécurité, de l'Agence des services frontaliers du Canada, du ministère de la Défense nationale, de Patrimoine Canada, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Vancouver 2010 (COVAN).

  Police et exécution de la loi     ,277 $ h. Soutien opérationnel;

h. Conseils et assistance à la GRC sur les questions de sécurité découlant de la mise en œuvre du plan des opérations.

- Projet de recherche : l'incidence des Jeux sur la traite des personnes au Canada, et tout particulièrement dans le Lower Mainland en Colombie-Britannique.

- A supervisé avec la province l'écoulement des biens que le Groupe intégré de la sécurité (dirigé par la GRC) avait achetés pour les Jeux.

GRC AP1 Services de police de protection 558 $ 465,6 $ 430,5 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

b. Services de police efficaces dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain;

d. Sécurité aérienne;

e. Sûreté maritime;

f. Renseignements;

g. Intégrité des frontières;

h. Soutien opérationnel;

i. Technologie de l’information;

a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

b. Le GIS a conçu et exécuté avec succès, dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain, les mesures de sécurité suivantes :

Des permis d'accèset de stationnement (PAS), grâce auxquels seuls les véhicules autorisés ont pu accéder aux sites.

Un échéancier principal, donc des services et des livraisons sur les sites à des moments prévus d'avance.

Des zones de contrôle des véhicules à l'écart (ZCVE), où les véhicules, marchandises et matériaux suspects ont été examinés, puis déclarés admissibles.

Des zones de transbordement où tout le matériel destiné aux zones de sécurité était contrôlé; et où l’on se concentrait sur le matériel lui-même, et non pas sur le véhicule ou sur le conducteur.

Des zones de contrôle des véhicules (ZCV) sur les différents sites pour contrôler les véhicules, leurs occupants et leur chargement.

Des postes de contrôle piétonniers (PCP) pour vérifier les piétons et fouiller leurs effets personnels à la recherche d'articles prohibés, illégaux ou dangereux.

Le programme d'accréditation des fournisseurs, par lequel les commanditaires et fournisseurs officiels étaient accrédités pour inspecter, contrôler et sceller leurs marchandises eux mêmes avant de les apporter sur le site des Olympiques.

Le Système périmétrique de détection des intrusions (SPDI), installé temporairement pour détecter électroniquement les intrusions sur les sites.

Le plan de sécurité « en transit », qui a garanti un transport sécuritaire aux athlètes, officiels d'équipes et autres travailleurs désignés utilisant le système de transport des athlètes du COVAN.

d. Succès de la sécurité aérienne :

Le Comité directeur fédéral sur le transport aérien (CDFTA), qui transmettait les conseils des intervenants au Groupe de travail technique fédéral sur le transport aérien (GTTFTA).

Le GTTFTA, qui s'est chargé des plans de sécurité aérienne, de l'organisation de l'espace aérien, de la gestion et de la circulation aériennes le temps des Jeux olympiques et paralympiques.

Un programme des enregistrements et des autorisations de vol (EAV), pour effectuer des vérifications de sécurité sur les équipages et pour régir l'accès à l'espace aérien contrôlé (EAC).

Un centre de coordination des opérations liées aux services aériens, entité interorganismes mise sur pied le temps des Jeux pour rendre plus efficaces les mesures de sécurité, notamment aériennes, sur le théâtre des Olympiques.

En bref :

43 jours de régulation de l'espace aérien

Plus de 90 000 déplacements d'aéronefs enregistrés

17 795 aéronefs autorisés et restitués par le GIS

7 495 aéronefs inspectés dans des installations temporaires

6 incursions aériennes (violations mineures de l'espace aérien)

e. Succès de la sécurité maritime :

Le Groupe de travail technique maritime fédéral (GTTMF), qui a contribué à dresser un plan global de sécurité maritime et de sécurité de surface pour l'événement.

Conceptualisation et exploitation d'un centre des opérations maritimes pour les Olympiques, entité inter-organismes dont le travail concerté a bonifié l'efficacité de la sécurité maritime.

Le groupe de travail pour les exercices maritimes (GTEM), qui s'est concentré sur la planification des exercices maritimes nécessaires pour les différents sites, en tenant compte des différentes considérations régionales, nationales et internationales.

Grâce au travail continu d'un membre du Groupe des relations avec la communauté auprès des intervenants maritimes, et à des comptes-rendus réguliers au public et à certains groupes d'intérêts sur les questions maritimes (breffages, avis publics, etc.), nous avons su communiquer et faire accepter nos exigences de sécurité.

Pendant la période opérationnelle, il y avait 23 bateaux à l'eau tous organismes confondus; 400 embarcations ont été interceptées ou vérifiées.

f. Le GMR a su produire opportunément du renseignement fiable et utile pour tenir le GIS et les autres organismes partenaires au courant de toutes les menaces et autres événements intéressant la sécurité des Jeux.

L'équipe d'enquête du renseignement financier (EERF) avait pour mission de surveiller la construction et la passation de marchés. Le public en a été clairement informé – d'où, croit-on, l'absence de preuves que le crime organisé se soit mêlé de la construction.

Création de l'équipe de gestion de la liaison pour entretenir le lien avec les organismes canadiens et étrangers, ce qui a mené à des renseignements exacts et opportuns.

L'intégration des agents de liaison des Forces canadiennes et du SCRS, de même que l'utilisation du Groupe du traitement des renseignements sensibles (GTRS) au GIS, ont été essentielles pour un échange de renseignements en temps utile.

g. La désignation de l'intégrité des frontières comme priorité globale pendant la période des Olympiques (du 7 février au 24 mars 2010) s'est traduite par une attention particulière envers les secteurs à risque élevé de ce domaine – tout particulièrement envers la frontière. Aucun incident de traite de personnes n'a été signalé ni découvert, et les quelques passages clandestins de la frontière ne semblent pas avoir les Jeux comme fil conducteur. Finalement, si les chiffres ont légèrement augmenté par rapport à l'année précédente, c'est aussi le cas du taux d'arrestation.

h. Signes que le soutien aux opérations a rempli sa mission :

L’Équipe de triage et de vérification en matière d'accréditation (ETVA) est parvenue à vérifier les antécédents de plus de 200 000 personnes.

La mise sur pied du Groupe de travail sur l'accréditation olympique a encouragé et catalysé les discussions entre le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), et Patrimoine Canada.

Le nouveau Système de gestion des accréditations de sécurité (SGAC) s'est avéré un outil sécuritaire pour les vérifications d'antécédents, et la GRC pourra l'utiliser lors d'événements majeurs futurs.

Bilan des Jeux : avec le SGAC, l’EACV a vérifié les antécédents de quelque 205 000 bénévoles et membres des forces de sécurité, de la main-d'œuvre et de la famille olympique.

L'efficacité du soutien opérationnel pendant la période visée tient directement à l'exhaustivité du programme d'exercices, celui-ci ayant permis de définir clairement les rôles et les responsabilités de tout le personnel des différents centres de commandement et d'opérations situés un peu partout sur le théâtre.

i. Le GIS-GRC a prodigué une assistance informatique efficace grâce à différentes mesures : création de nouveaux systèmes (à commencer par le Système de gestion des événements (SGE) et le SGAC) par le Secteur du DPI; utilisation de SAP par les Opérations techniques; acquisition de produits commerciaux (Common Operating Picture); contrat de service pour le SPDI. Performance exceptionnellement bonne de tous les systèmes, et le GIS avait prévu un accord sur les niveaux de service bien défini ainsi qu'un centre de rechange pour l'éventualité d'une défaillance complète au centre de commandement.


TC AP1 Réseau de transport sûr

8,3 $

NAV Canada a
demandé
24,7 M$
supplémentaires

2008-2009 - 6,6 M$

2009-2010 - 17,9 M$

2010-2011 - 250k$

*chiffres retravaillés
conformément à la
décision 834526 du CT

5,6 $

Nav Canada
17,9 $

4,9 $ (comprend le RPE
et le logement)
NAV Canada 15,9 M$

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;

c. Sécurité terrestre;

d. Sécurité aérienne;

e. Sûreté maritime;

f. Renseignements;

h. Soutien opérationnel;

i. Technologie de l’information;

a. Il en sera question dans le RMR 2010-2011.

c, d, e. Taux d’observation très élevé dans tous les modes pendant les Jeux. Mineurs, les cas d’inobservation se sont réglés facilement sans aucune atteinte à la sécurité.

- 113 sociétés de TMD enregistrées

- 706 véhicules de MD autorisés

- 780 conducteurs autorisés – 215 visites de sites ferroviaires

- 2 443 km de chemin de fer inspectés

- 7 500 aéronefs contrôlés/fouillés

- 68 embarcations inspectées

- 316 installations maritimes inspectées

- espace aérien contrôlé pendant 43 jours; à peine trois incursions mineures présumées

f. Aucun incident à signaler qui ait perturbé le flot d'information entre le GMR et TC.

h. Les centres des opérations et de la coordination ont été dotés d'un personnel dédié, selon leurs besoins.

Circulation de renseignements exacts et opportuns entre TC et le GIS.

i. Les demandes de service en matière de TI ont été réglées rapidement.

Total 869,196M $ 709,606M $ 651,823M $    

Commentaires sur les écarts :

Aux fins de la sécurité et de la protection publique aux Jeux, le MDN et les FC ont pu fournir toute une gamme de services militaires inestimables, sans puiser aucunement dans leur fonds de prévoyance. Le Ministère a réalisé des économies et des réductions de coûts non négligeables, surtout parce qu'il a revu sa définition de l'assistance, géré ses contrats activement et imposé des contrôles financiers.

Le SCRS a moins dépensé que prévu pour les raisons suivantes : le nombre de demandes d'accréditation a été très inférieur aux prévisions (salaires), de même que les frais de voyage et d'accueil et les coûts de mise à niveau des installations essentielles.

IC a moins dépensé que prévu à cause de frais de voyage et d'accueil bien inférieurs aux prévisions, d'économies dans l'assistance réseau et les services professionnels, et du fait qu'il n'a pas eu à puiser dans son fonds de prévoyance (1,7 M$).

GRC : Au budget de sécurité de 492,5 M$ attribué à la Gendarmerie est venu s'ajouter le fonds de contingence fédéral pour les Olympiques (65,5 M$), pour un budget de sécurité total de 558 M$.

TC : Écart du côté de Nav Canada, les coûts véritables ayant été soit plus élevés que les prévisions, soit plus bas. Réduction du niveau de service dans certains secteurs (besoins revus à la baisse), donc baisse des coûts en salaires.

Résultats que doivent obtenir les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :

Insp. Jane MacLatchy,
Coordonnatrice de la sécurité fédérale pour Vancouver 2010
Police de protection, Événements majeurs
Gendarmerie royale du Canada
613-949-2120


1 Résultat prévu en 2010-2011 : Sécurité et protection publique pendant les Jeux.

2Les recettes cédées ne sont pas affectées aux niveaux de références de CIC. On vise à obtenir pour le cadre financier une source de fonds pour les frais exclus et donc non déposés dans le Trésor.


Titre de l’initiative horizontale : Investissements dans la lutte contre l’utilisation d’armes à feu des fins criminelles (ILUAFC)

Nom du ou des ministère responsable : Gendarmerie royale du Canada (GRC)

Activité de programme du ministère responsable : Programme canadien des armes à feu

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Mai 2004

Date de clôture de l'initiative horizontale : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : Initialement 49,9 millions de dollars sur 5 ans qui est maintenant prolongé pour une période indéterminée. 3

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Le principal objectif des ILUAFC est d’améliorer la collecte, l’analyse et l’échange des renseignements sur les armes à feu à l’échelle nationale. Le financement est distribué, au sein de la GRC, au Programme canadien des armes à feu (PCAF), la Direction des renseignements criminels (DRC), et aux Services canadien de renseignements criminels (SCRC). Dans le cadre de cette initiative, des fonds sont aussi donnés à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et à Sécurité publique Canada (SPC).

Les ILUAFC soutiennent directement l’objectif du gouvernement de lutter contre les crimes avec violence (en particulier les infractions impliquant une arme à feu liées au crime organisé et aux gangs de rue), tel qu’énoncé dans le discours du Trône de 2008.

Résultats partagés : Améliorer la capacité de la GRC et de l’ASFC de recueillir, d’analyser et d’échanger les renseignements criminels afin de mieux mener les enquêtes et connaître l’ampleur et les tendances de la contrebande et du trafic des armes à feu utilisées à des fins criminelles. Ces activité soutiendront l’élaboration d’une stratégie nationale d’exécution de la loi fondée sur le renseignement.

Structures de gouvernance : Une équipe de gestion conjointe (EGC) coordonne les activités des ILUAFC. Les partenaires prendront une part active aux réunions de l’EGC.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Sécurité Publique Canada Police et exécution de la loi

ILUAFC

En cours 275 K$ 268 K$ Prestation de conseils stratégiques indépendants au ministre relativement aux armes à feu et aux actes criminels liés aux armes à feu; établissement d’un plan pour l’évaluation de l’initiative. Conseils stratégiques régulièrement fournis au ministre. Organisation d’un atelier préparatoire pour l’évaluation. Élaboration d’une méthodologie pour l’évaluation sommative de l’initiative.
Gendarmerie royale du Canada Programme canadien des armes à feu

ILUAFC

En cours 8,215 M$ 8,106 M$ Limitera l’influence du crime organisé en continuant d’appuyer les organismes d’application de la loi, en fournissant l’aide spécialisée nécessaire à la réalisation d’enquêtes, à la collecte des preuves requises et l’échange de renseignements criminels pour intenter avec succès des poursuites contre tout individu impliqué dans le mouvement illégal d’armes à feu. Utilisation des données tirées de rapports sur les armes à feu des agents publics comme outil d’analyse en vue d’améliorer les enquêtes liées aux armes à feu. Formation et soutien accrus relativement aux enquêtes liées aux armes à feu. Ajout de 6646 dossiers dans la base de données du Tableau de référence des armes à feu.
La direction des renseignements criminels (DRC)

ILUAFC

En cours $1,12M $867 K$ Le Renseignement criminel a joué un rôle crucial dans le soutien des stratégies de première ligne en fournissant des renseignements permettant la prise de mesures. Leurs efforts ont permis d’identifier et d’arrêter des suspects impliqués dans des actes criminels liés aux armes à feu.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) Direction du renseignement et des opérations de ciblage

ILUAFC

En cours 1,33M$ 1,437 M$ Obtention, coordination et échange de renseignements tactiques et opérationnels sur la contrebande transfrontalière d’armes à feu et sur d’autres activités criminelles, en soutien aux enquêtes locales, régionales, nationales et internationales.

Saisie de 458 armes à feu sans restriction, à autorisation restreinte et prohibées, à divers points d’entrée au Canada, en 2009.

Obtention de renseignements sur des personnes et des entreprises soupçonnées d’être impliquées dans la circulation transfrontalière illégale d’armes à feu.

Soutien en matière de renseignements auprès des organismes canadiens d’application de la loi en ce qui concerne le trafic d’armes à feu.

Total En cours 10,94 M$ 10,678 M$    

Commentaires sur les écarts : DRC avait deux postes vacants au cours de l’exercice 2009-2010. Des efforts sont déployés pour doter ces postes sans plus tarder. ASFC : La différence entre le financement obtenu et les fonds dépensés peut être attribuée à l’augmentation des crédits salariaux rapportés par les régions, qui ont été financés à l’interne par l’ASFC.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personne-ressource :

Surint. pr. Geoffrey Francis,
Directeur, Direction des services d’enquête et d’application de la loi en matière d’armes à feu / GRC, Programme canadien des armes à feu
1450 rue Meyerside, bureau 415
Mississauga (Ontario) L5T 2N5
Tél : 905-795-5205
Courriel : Geoffrey.Francis@rcmp-grc.gc.ca


Titre de l’initiative horizontale : Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF)

Nom du ou des ministère responsable : Gendarmerie royale du Canada (GRC)

Activité de programme du ministère responsable : Opérations fédérales et internationales (OFI)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le 1er avril 2009

Date de clôture de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2010

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) :

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Le mandat des Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF) consiste à améliorer l’intégrité de la frontière canado-américaine en identifiant les personnes et les organisations qui représentent une menace pour la sécurité nationale ou qui se livrent à d’autres activités criminelles, en enquêtant sur elles et en leur interdisant l’entrée au pays.

Résultats partagés :

Augmentation de la sécurité des frontières et amélioration des relations internationales le long de la frontière partagée par un échange efficace d’informations entre les organismes d’exécution de la loi du Canada et des États-Unis et par des enquêtes axées sur le renseignement menées conjointement par les deux pays. En avril 2009, les hauts fonctionnaires des cinq organismes principaux de l’EIPF et des partenaires clés des gouvernements du Canada et des États-Unis se sont réunis pour élaborer la vision stratégique de l’EIPF. Un cadre a été créé afin de réaliser cette vision d’ici 2015. Selon la vision stratégique, des équipes totalement intégrées et colocalisées seraient stratégiquement positionnées le long de la frontière canado-américaine. Les équipes disposeront de fonds approuvés et d’un personnel spécialisé qui mènera opérations policières conjointes des deux côtés de la frontière en fonction des évaluations conjointes de la menace et des risques. L’EIPF exercera ses activités selon un modèle de gouvernance commun et assurera la continuité de l’application des lois du Canada et des États-Unis. La vision stratégique de l’EIPF transformera la surveillance de la frontière grâce à l’amélioration et à l’intégration des opérations, de la technologie et des infrastructures et augmentera ainsi la capacité à cerner et à écarter les menaces à la sécurité des frontières.

Structures de gouvernance :

L’Équipe de cogestion internationale (ECI), qui assure la surveillance et l’orientation du programme, est composée de hauts fonctionnaires des cinq organismes principaux : la GRC, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et l’US Customs and Border Protection/Border Patrol, l’US Immigration and Customs Enforcement et l’US Coast Guard du Department of Homeland Security. Les équipes régionales de cogestion des 15 régions de l’EIPF assurent la prise de décisions conjointes et l’orientation du programme de l’EIPF au niveau local. L’Équipe de coordination internationale est composée de représentants des cinq partenaires principaux au niveau de la Direction générale et fournit une orientation stratégique aux organismes participants et au programme. De plus, elle facilite la réalisation des objectifs de l’Accord sur la frontière intelligente et du mandat de l’EIPF.

(en dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010

GRC

ASFC

OFI EIPF 206 930 021 30 446 854 27 557 442
  1. Réduire l’exploitation de nos frontières par des terroristes et des groupes du crime organisé.
  2. Repérer rapidement les menaces, les vulnérabilités et les tendances émergentes.
  3. Améliorer continuellement la technologie de l’exécution de la loi à la frontière.
  4. Augmenter la compréhension des enjeux frontaliers.
  5. Assurer une approche de gestion intégrée et multidimen-sionnelle de la frontière.
 
Total 206 930 021 30 446 854 27 557 442    

Résultats atteints en 2009-2010:

Les avancées technologiques ont fourni aux EIPF une connaissance de la situation, y compris des capacités en matière d’analyse, de renseignement et de prévision qui ont amélioré les interventions lors d’intrusions à la frontière et de planifier plus efficacement les opérations de la police des frontières. Les systèmes vidéo, radar et de détection parfaitement intégrés qui ont été déployés le long de la frontière de la Colombie-Britannique et de l’État de Washington lors des Jeux olympiques de Vancouver 2010 en témoignent. Les EIPF continuent de chercher des solutions technologiques innovatrices pour la sécurité à la frontière. Elles font participer les collectivités frontalières à leurs efforts grâce à des activités de sensibilisation et de mobilisation, et cherchent à obtenir leur collaboration sur les questions de l’application de la loi pour assurer une approche équilibrée à la sécurité à la frontière. De plus, l’échange efficace d’information a augmenté la capacité des EIPF à cerner, à évaluer et à écarter les menaces à la sécurité publique et à la sécurité nationale.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Parmi les partenaires principaux de l’EIPF, l’on trouve l’US Customs and Border Protection/Border Patrol, l’US Immigration and Customs Enforcement et l’US Coast Guard, qui font tous partie du Department of Homeland Security. Le programme de l’EIPF contribue largement à la réalisation de leur objectif qui est d’améliorer l’intégrité des frontières canado-américaines en identifiant les personnes et les organisations qui représentent une menace pour la sécurité nationale ou qui se livrent à d’autres activités criminelles, en enquêtant sur elles et en leur interdisant l'entrée au pays. Ces organismes adhèrent au programme de l’EIPF afin d’atteindre l’objectif du Plan d'action pour une frontière intelligente qui vise à assurer : 1) la circulation sécuritaire des personnes, 2) la circulation sécuritaire des biens, 3) la sécurité des infrastructures et 4) la coordination et l’échange d’information dans l’atteinte de ces objectifs.

Personne-ressource :

Surint. Warren Coons, directeur de l’EIPF


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Industrie Canada

Initiatives horizontales

Industrie Canada participe à plusieurs initiatives horizontales en partenariat avec d’autres ministères fédéraux, d’autres administrations, des organismes non gouvernementaux et des organismes du secteur privé. Le Ministère contribue ainsi à la réalisation de ses résultats stratégiques.

Industrie Canada a été désigné ministère responsable des grandes initiatives horizontales suivantes :

  • PerLE
  • Réseau Entreprises Canada

Résultat stratégique : Les entreprises concurrentielles sont les moteurs de la création de la richesse durable

Nom de l’initiative horizontale : PerLE

Nom du ministère responsable : Industrie Canada

Activité de programme du ministère responsable : Économie de l’entrepreneuriat

Date de mise en œuvre : 31 janvier 2005

Date de clôture : 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés : 15,5 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement) : PerLE est un outil en ligne qui offre aux entreprises un point d’accès unique aux renseignements sur les permis et les licences requis de tous les ordres de gouvernement pour mettre sur pied et exploiter une entreprise. En ce sens, il illustre une collaboration exceptionnelle entre les administrations publiques fédérale, provinciales-territoriales et municipales.

Intégré aux sites Web ou aux portails des administrations publiques locales, PerLE fournit un point de contact unique aux entrepreneurs, à qui il permet de savoir rapidement quels sont les permis et licences exigés par les administrations publiques municipales, provinciales-territoriales ou fédérale.

Le financement fédéral appuie les services de secrétariat, l’expansion et le développement du service et le rôle du gouvernement. Aucun des participants (provinces, territoires ou municipalités) ne reçoit de fonds fédéraux pour l’initiative PerLE. Ils fournissent un appui « en nature » dans leur domaine de compétence respectif. Les participants des provinces et des territoires versent également des fonds à un compte à fins déterminées pour appuyer les coûts de fonctionnement de base, conformément à une formule de partage des coûts fondée sur la taille de la population.

Résultats communs :

  • Meilleure connaissance des permis et des licences exigés par les administrations publiques, et accès amélioré à ces documents.
  • Économies de coût accrues pour les entreprises (moins de risques de non-conformité involontaire).
  • Contribution aux efforts gouvernementaux visant à réduire la paperasserie et la bureaucratie qui pèsent sur les propriétaires et les exploitants de petites entreprises.

Structure de gouvernance : PerLE suit un modèle de gouvernance partagée qui réunit des participants des administrations publiques fédérale, provinciales, territoriales et municipales. Industrie Canada gère l’expansion et l’évolution du service PerLE et tisse des relations entre les administrations publiques participantes.

Bien que la gouvernance soit partagée entre divers comités, Industrie Canada rend compte des ressources fédérales versées à l’initiative PerLE. En outre, Industrie Canada est chargé d’inciter les ministères fédéraux à participer à PerLE et il offre une aide centralisée au partenariat*.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activité de programme des partenaires fédéraux Nom des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés pour toute la durée de l’initiative Dépenses prévues 2009-2010 Dépenses réelles 2009-2010 Écart
Industrie Canada (ministère responsable) Services axés sur le marché et les petites entreprises et Opérations régionales – Développement économique PerLE 15,5 3,0 2,2 0,8
Ressources naturelles Canada Gestion et surveillance (Services internes) PerLE Sans objet Sans objet    
Total 15,5 3,0 2,2 0,8

Résultats prévus pour 2009-2010 : Expansion accélérée du service à toutes les administrations publiques provinciales et territoriales intéressées et à toutes les administrations municipales participantes au sein de ces provinces et territoires.

Résultats obtenus en 2009-2010 : À l’heure actuelle, 11 provinces et territoires participent à l’initiative PerLE; plus de 300 municipalités offrent le service. Industrie Canada poursuivra ses efforts afin d’obtenir la participation des deux autres provinces et territoires.

Commentaire sur les écarts :

Résultats obtenus par des partenaires non fédéraux : Sans objet

Personne-ressource :
Directeur exécutif
Prestation des services et partenariats
Services axés sur le marché et les petites entreprises
Industrie Canada
613-954-3576

Remarque : Ce tableau sera présenté sur le principal site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada consacré au RMR, ainsi que sur le site Web de la base de données des résultats des initiatives horizontales.

* La description de la structure de gouvernance a été modifiée depuis la publication du RPP pour mieux définir l’initiative.

Nom de l’initiative horizontale : Réseau Entreprises Canada (regroupement des Centres de services aux entreprises du Canada et du Portail des affaires)

En janvier 2009, le Plan d’action économique a annoncé un investissement annuel de 15 millions de dollars sur deux ans, par le truchement du Réseau Entreprises Canada, dans l’amélioration des services offerts aux propriétaires de petites et moyennes entreprises.

De plus, un financement à même les services votés a été accordé aux petites entreprises. Les ministères responsables du Réseau sont l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Développement économique Canada pour les régions du Québec, Industrie Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada. Ces quatre organisations rendront compte, dans leurs RPP et RMR respectifs, de la réalisation des objectifs stratégiques et du rendement relativement au Réseau.

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Infrastructure Canada

Initiatives horizontales



Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique

1. Nom de l'initiative horizontale : Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique.

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2003-2004

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2012-2013

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 4,9 milliards de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) :

Le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique, qui a été voté dans les budgets fédéraux de 2001 et de 2003. Il s’agit d’un programme de contribution à frais partagés pour les projets d’infrastructures stratégiques. À ce jour, le financement de 75 projets a été approuvé.

Les investissements sont destinés aux projets de grande importance nationale et régionale et à être faits dans des domaines indispensables au soutien de la croissance économique et à l’appui d’une meilleure qualité de vie pour les Canadiennes et les Canadiens. Le fonds est mis en œuvre dans le cadre d’ententes négociées avec les gouvernements provinciaux ou territoriaux, ou des administrations locales, des partenaires du secteur privé ou des organisations non gouvernementales. Les ententes de contribution sont élaborées en fonction des exigences des projets.

La Loi sur le Fonds canadien pour l’infrastructure stratégique définit les principales catégories d’investissement dans les projets qui comportent des immobilisations utilisées ou exploitées dans l’intérêt du public. Les catégories admissibles en vertu du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique sont :

  • l’infrastructure routière ou ferroviaire;
  • Infrastructures de transport local;
  • l’infrastructure visant le tourisme ou le développement urbain;
  • l’infrastructure du traitement de l’eau et des eaux usées;
  • les autres éléments d’infrastructure approuvés par règlement, tels que les télécommunications de pointe, les réseaux à large bande à haute; vitesse et l’Infrastructure du Nord.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique, veuillez consulter le site suivant : http://www.infc.gc.ca/ip-pi/csif-fcis/csif-fcis-fra.html.

8. Résultats partagés :

Les résultats globaux escomptés qu’Infrastructure Canada espère obtenir dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique sont liés aux investissements dans des projets qui :

  • facilitent la circulation des biens et des personnes sur le réseau routier national afin d’accroître la productivité, l’efficacité économique et la sécurité du réseau de transport de surface du pays;
  • facilitent la circulation sûre et efficace des biens et des personnes et diminuent la congestion routière ou l’émission de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques;
  • font en sorte que le tourisme continue à contribuer au bien‑être économique des Canadiennes et des Canadiens;
  • font en sorte que l'eau potable est sûre, saine et fiable aux installations d'eau potable, assurent le traitement des eaux usées de façon durable et agrandissent les réseaux à large bande au Canada.

9. Structure(s) de gouvernance :

Tous les projets du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique sont sélectionnés sous l’autorité du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Avant de sélectionner les projets, le ministre consulte d’autres ministres qui s’intéressent à la région ou au secteur fondamental du projet. Après la sélection des projets, l’approbation du Conseil du Trésor est requise pour chaque contribution. En parallèle, les fonds de fonctionnement supplémentaires requis pour la gestion et la surveillance des projets par les ministères/les organismes de mise en œuvre sont déterminés et demandés dans la présentation au Conseil du Trésor.

Le fonds est mis en œuvre dans le cadre de partenariats qui font principalement intervenir trois groupes de collaborateurs essentiels :

  1. Infrastructure Canada : En qualité d’agent de coordination et de financement, Infrastructure Canada est responsable de l’examen, de la sélection et de l’approbation des projets, de même que des annonces publiques, de l’évaluation environnementale dans certains cas, et de l’évaluation du programme. Il dirige la négociation des ententes de contribution avec chacun des bénéficiaires du financement. Il élabore aussi, de concert avec le ministère ou l'organisme chargé de la mise en œuvre, la présentation au Conseil du Trésor en vue de l'approbation du financement. Pour surveiller les activités et les jalons tout au long du cycle de vie d’un projet, un représentant d’Infrastructure Canada participe au Comité directeur de l’entente, habituellement en assurant la coprésidence fédérale, sauf dans les projets de transport pour lesquels Transports Canada est le ministère directeur.

  2. Un ministère/organisme de mise en œuvre : Les relations d’Infrastructure Canada avec chaque ministère ou organisme de mise en œuvre varient en fonction de la capacité de ce dernier et de la complexité du projet. Les responsabilités sont aussi négociées spécifiquement pour chaque projet. Le ministère/l’organisme de mise en œuvre peut fournir de l’aide technique pour analyser l’étude de rentabilisation, déterminer les coûts et les retombées du projet et donner des conseils sur l’élaboration de l’entente de contribution et de la présentation au Conseil du Trésor. Le ministère/l’organisme de mise en œuvre appuiera la réalisation des projets du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique d’une manière qui assure une diligence raisonnable du gouvernement fédéral dans les domaines comme la surveillance de la mise en œuvre des mesures d’atténuation précisées dans l’évaluation environnementale, l’évaluation de l’admissibilité et de la vraisemblance des coûts du projet, la prestation d’information sur les mouvements de trésorerie et le budget, l’approbation des demandes de remboursement, les paiements et les vérifications et évaluations des projets. Le ministère/l’organisme de mise en œuvre est normalement représenté au comité directeur de l’entente. Le ministère/l’organisme de mise en œuvre assure également le respect des exigences au titre de la gestion de l’information, y compris l’utilisation du Système partagé de gestion de l’information sur les infrastructures qui sert à saisir, à surveiller et à communiquer l’information touchant le projet. Le ministère/l’organisme de mise en œuvre apporte aussi un soutien en matière de communications.

  3. Le bénéficiaire du financement : Le bénéficiaire du financement peut être un gouvernement provincial ou territorial ou une administration locale, un partenaire privé, une organisation non gouvernementale ou une combinaison de ces intervenants. Une fois le projet choisi, Infrastructure Canada mène les négociations pour élaborer une entente de contribution. Il incombe au bénéficiaire du financement de s’assurer que le projet est achevé conformément aux modalités de l’entente de contribution.

(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour
2009-2010
16. Résultats prévus pour 2009‑2010 17. Résultats atteints en 2009‑2010
1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) AP1 a. 152,8 millions de dollars 9,3 millions de dollars 11,4 millions de dollars

Projet d’amélioration des installations de traitement d’eau de Corner Brook (Terre‑Neuve) : Ce projet visera la conception et la construction d’une nouvelle usine de traitement de l’eau centralisée, d’un réservoir de retenue et d’une installation de pompage pour la ville de Corner Brook et les collectivités avoisinantes, soit Massey Drive et Mount Moriah.

Assainissement du port de Saint John (Nouveau‑Brunswick) : Le projet visera la construction d’une nouvelle installation de traitement des eaux usées et d’un certain nombre de stations de pompage et de tuyaux collecteurs d’égout dans la ville de Saint John. Ce projet éliminera le déversement d’eaux d’égout brutes d’un certain nombre d’endroits dans le port de Saint John.

Expansion des systèmes d’aqueduc et d’eaux usées de Stratford : Ce projet visera l’expansion et l’amélioration des systèmes municipaux d’aqueduc et d’eaux usées ainsi que des installations d’épuration des eaux usées.  

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS).

En 2009 2010, on a commencé la phase de construction de deux projets : l’amélioration du système de traitement de l’eau de Corner Brook à Terre‑Neuve, grâce à une contribution totale du gouvernement fédéral de 12 millions de dollars (coût total du projet : 43,4 millions de dollars), et l’assainissement du port de Saint John au Nouveau‑Brunswick, grâce à une contribution fédérale totale de 26,6 millions de dollars (coût total du projet : 79,8 millions de dollars).

De plus, au cours de la même période, Infrastructure Canada, avec son partenaire l’APECA, ont terminé le projet d’expansion du système d’aqueduc et du réseau des eaux usées de Stratford à l’Île‑du‑Prince‑Édouard, qui bénéficie d’une contribution fédérale totale de 3,6 millions de dollars, pour des coûts de projet totaux de 10,8 millions de dollars. L’achèvement de ce projet a permis d’atteindre divers résultats stratégiques en s’assurant que l’eau potable est sûre, saine et fiable aux installations d’eau potable et que les eaux usées sont traitées de façon durable.

2. Développement économique du Canada pour les régions du Québec (DECRQ) AP1 a. 144,5 millions de dollars 43,1 millions de dollars 9,7 millions de dollars

Le Projet de traitement des eaux usées de la rivière Saint‑Charles à Québec aidera à protéger l’environnement de cette rivière en minimisant la quantité d’eaux usées contaminées qui s’y écoulent, et en rétablissant l’habitat naturel des berges afin de les rendre mieux adaptées aux activités récréatives.

Le projet de la station du Mont‑Tremblant visera à mettre en place des infrastructures accessibles au public pour deux nouveaux villages, en l’occurrence le Versant Soleil et le Versant Nord. Ce projet comprendra d’autres composantes connexes, notamment un centre multifonctionnel, des transports entre les villages et des sentiers à usages multiples.

Projet relatif à l’eau Atwater/Des Baillets : Les stations de traitement de l’eau Atwater (arrondissement de Verdun) et Charles-J. Des Baillets (arrondissement de LaSalle) feront l’objet de rénovations et de modernisation pour garantir la fiabilité et la sécurité de l’approvisionnement en eau potable. Ce projet permettra d’améliorer ou de remplacer l’équipement, certaines pièces ayant dépassé la fin de leur vie utile. Ce projet permettra d’améliorer la qualité des processus de filtration, de désinfection et d’ozonisation existants.

Au cours de 2009‑2010, Infrastructure Canada et Développement économique du Canada pour les régions du Québec (DECRQ) ont continué à assurer la supervision et la gestion des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS) au Québec.

Les projets suivants ont poursuivi leur lancée en 2009‑2010 :

  • le projet de traitement des eaux usées de la Rivière Saint‑Charles (contribution fédérale totale : 36,5 millions de dollars; coût total du projet : 100 millions de dollars);
  • le projet de la station du Mont‑Tremblant (contribution fédérale totale : 47,5 millions de dollars; coût total du projet : 95 millions de dollars);
  • le projet relatif à l’eau Atwater/Des Baillets (contribution fédérale totale : 58,5 millions de dollars; coût total du projet : 253,8 millions de dollars).
3. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) AP1 a. 398,0 millions de dollars 34,6 millions de dollars 40,9 millions de dollars

Le projet lié au Festival international du film de Toronto comprendra la construction d’un complexe de cinq étages qui servira de bureau central (Centre du Festival) pour le Festival international du film de Toronto.

Le projet lié au centre Evergreen Brick Works vise la restauration du site historique de la Don Valley Brick Works à Toronto, en Ontario, et la transformation de ses 15 structures patrimoniales en un complexe immobilier polyvalent intégré qui servira de centre éducatif environnemental et axé sur la collectivité.

Le projet du Niagara Convention and Civic Centre (NCCC) comprendra la construction d’un centre des congrès dans la ville de Niagara Falls, en Ontario, avec un espace d’expositions de 100 000 pieds carrés et d’un espace de réunions de 30 000 pieds carrés. Le Niagara Convention and Civic Centre occupera une parcelle de terrain de 25 acres dans le district de Fallsview de la ville, à environ 500 mètres de Horseshoe Falls.

L’ensemble des projets relatifs aux eaux usées à Sarnia et à Brockville en Ontario comprendra deux projets distincts. Le projet à Brockville portera sur les installations de traitement des eaux usées au niveau secondaire de traitement, ce qui réduira les concentrations d’ammoniac, de chlore et d’autres matières polluantes et permettra de traiter les eaux usées provenant de fosses septiques privées. Le projet devrait tenir compte de l’accroissement de la population au cours des 25 prochaines années. À Sarnia, la ville ira améliorer son réseau d’égout, notamment en installant une conduite principale d’égout et les infrastructures connexes, et en séparant le réseau d’égout unitaire existant.   

Le projet de nettoyage du port de Hamilton visera à améliorer la qualité de vie des résidents de la ville de Hamilton et à contribuer à la protection et à l’amélioration de la santé publique et de l’environnement. Les résultats positifs de ces travaux contribueront au retrait du port de Hamilton de la liste des secteurs préoccupants, en vertu de l’accord sur la qualité de l’eau des Grands Lacs conclu entre le Canada et les États‑Unis.

Le projet de lutte contre la pollution des eaux de Kingston (Ravensview) permettra de réduire la demande biochimique en oxygène des effluents et des matières solides totales, d’améliorer l’élimination des nutriments lors du rejet des effluents non toxiques et d’accroître l’efficacité énergétique en modernisant ou remplaçant l’équipement vétuste.

Le projet lié à l’aqueduc et au traitement des eaux usées de Thunder Bay comprendra la modernisation de la station d’épuration des eaux usées, pour la faire passer du traitement primaire au traitement secondaire. Il aura également permis de retirer l’ammoniac et le chlore des effluents et de réduire l’eau de surface et l’eau d’infiltration qui nuisent au rendement de la station d’épuration des eaux. Le projet a également permis de réduire le rejet des eaux usées dans les cours d’eau et de prévenir les inondations des sous-sols et a permis le transfert des eaux rejetées de l’usine Bare Point Water Treatment vers les installations sanitaires de la ville pour qu’elles soient traitées à la station d’épuration des eaux usées.

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le sud de l’Ontario ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du  Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique.

Au cours de 2009‑2010, deux projets ont poursuivi leur lancée : le projet lié au Festival international du film de Toronto, avec une contribution fédérale totale de 25 millions de dollars, et des coûts totaux s’élevant à 114,5 millions de dollars, ainsi que le projet lié au centre Evergreen Brick Works, avec une contribution fédérale totale de 20 millions de dollars et des coûts de projet totaux de 55 millions de dollars.

Au cours de la même période, on a entrepris la construction des projets suivants : le projet du Niagara Convention and Civic Centre, qui bénéficie d’une contribution fédérale totale de 35 millions de dollars pour des coûts de projet totaux de 79,2 millions de dollars; l’ensemble de projets en Ontario relatifs aux eaux usées à Sarnia et à Brockville, qui bénéficie d’une contribution fédérale totale de 40,5 millions de dollars pour des coûts totaux de 81 millions de dollars; et le projet de nettoyage du port de Hamilton, avec une contribution fédérale totale de 35 millions de dollars et des coûts totaux de 91,6 millions de dollars.

Enfin, deux projets ont été menés à terme en 2009‑2010 : le projet de contrôle de la pollution de l’eau à Kingston (Ravensview) et le projet lié à l’aqueduc et au traitement des eaux usées de Thunder Bay. Chaque projet a bénéficié d’une contribution fédérale totale de 25 millions de dollars; les coûts totaux du projet de Kigston se sont établis à 80 millions de dollars, et ceux du projet de Thunder Bay, à 91 millions de dollars.

4. Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) AP1 a. 41,0 millions de dollars 12,6 millions de dollars 0,9 million de dollars

Le projet de développement de secteurs riverains du Yukon comprendront une série d’initiatives d’aménagement urbain pour renforcer la fonction des secteurs riverains à Whiteforce et à Carcross, et à en améliorer l’apparence, et pour favoriser d’autres initiatives de développement. Les travaux comprendront la modernisation et le prolongement des conduites (eau, égouts) et les rues, l’aménagement paysager, la construction d’un quai, la restauration d’édifices à valeur patrimoniale et d’autres améliorations de nature esthétiques. Les fonds alloués à ce projet servront également à venir en appui aux centres d’art et de culture, à améliorer les quais, à prolonger le circuit du trolley et à réaliser d’autres travaux.

Au cours de 2009‑2010, Infrastructure Canada et l’Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) ont continué d’assurer conjointement la supervision et la gestion des ententes de contribution pour la mise en œuvre d’initiatives de développement dans le cadre du projet de développement des secteurs riverains du Yukon.

Au départ, ce projet devait bénéficier d’une contribution fédérale totale de 11 millions de dollars, mais une modification de l’entente de contribution a été signée le 31 mars 2010. Cette modification a accru le financement alloué par le gouvernement fédéral de 9 millions de dollars pour la construction du centre culturel de la Première nation des Kwanlin Dun et pour la phase 2 du projet d’aménagement du secteur riverain de Carcross. Les coûts totaux associés au projet de développement de secteurs riverains du Yukon s’élèvent à 50,4 millions de dollars.

5. Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEOC) AP1 a. 655,5 millions de dollars 69,1 millions de dollars 43,7 millions de dollars

Le projet d’expansion du canal de dérivation de la rivière Rouge à Winnipeg, qui comporte trois phases, permettra d’améliorer les composantes du canal de dérivation actuel pour accroître la protection contre les inondations pour la ville de Winnipeg pour la faire passer de 1 événement tous les 90 ans à 1 événement tous les 700 ans. Le projet permettra notamment de faire passer la capacité du canal de dérivation de 1 700 m3 d’eau par seconde à 4 000 m3, de remplacer et de modifier les traversées de pont, d’excaver de nouveau et de reconfigurer les ouvrages de franchissement (pour l’eau et l’électricité), de moderniser et de rénover les structures de contrôle de l’entrée et de la sortie et d’agrandir la digue ouest.

Le projet des réseaux régionaux ruraux d’approvisionnement d’eau de la Saskatchewan permettra de financer l’établissement ou la modernisation d’installations de traitement de l’eau et de distribution régionale pour environ 20 collectivités dans les régions de Water West, de Saskatchewan Landing, de Caronport et de La Ronge.

Le projet de réaménagement du sud du centre‑ville de Saskatoon.

Le Vancouver Convention and Exhibition Centre (centre de congrès et d’expositions de Vancouver).

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEOC) ont continué à assurer conjointement la surveillance et la gestion des ententes de contribution visant la mise en œuvre de projets dans le cadre du programme du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS).

Au cours de 2009‑2010, deux projets poursuivi leur lancée : le projet d’expansion du canal de dérivation de la rivière Rouge à Winnipeg (digue ouest), qui a bénéficié d’une contribution fédérale totale de 332,5 millions de dollars pour ses trois phases (pour des coûts totaux de 665 millions de dollars) ainsi que le projet des réseaux régionaux ruraux d’approvisionnement d’eau de la Saskatchewan, avec une contribution fédérale totale de 27,3 millions de dollars, et des coûts totaux de 63 millions.

Au cours de la même période, les projets suivants ont été menés à terme :

  • le projet de réaménagement du sud du centre‑ville de Saskatoon, qui a bénéficié d’une contribution fédérale totale de 13,7 millions de dollars, pour des coûts de projet totaux de 31,9 millions de dollars;
  • le projet lié au Vancouver Convention and Exhibition Centre (centre de congrès et d’expositions de Vancouver) – qui a été le Centre international de radio et télévision pendant les Jeux Olympiques d’hiver de 2010 ‑, qui a bénéficié d’une contribution fédérale totale de 222,5 millions de dollars, et dont le coût total est de 883,2 millions de dollars.
6. Transports Canada AP1 a. 3 340,5 millions de dollars 332,6 millions de dollars 308,8 millions de dollars    
total : 4 732,3 millions de dollars 501,3 millions de dollars 415,4 millions de dollars  

18. Commentaires sur les écarts : Aucun.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, Directeur général, Intégration des programmes; Tél. : 613‑948‑9392; Courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Fonds sur l'infrastructure frontaliére

1. Nom de l'initiative horizontale : Fonds sur l'infrastructure frontalière

2. Nom du ou des ministères responsable : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Fonds sur l’infrastructure frontalière

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2003-2004

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2013-2014

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 675 millions de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) :

Le Fonds sur l'infrastructure frontalière, qui a été annoncé dans le budget de 2001, est un programme de contribution à frais partagés de 675 millions de dollars. Il complète d’autres programmes d’infrastructure du gouvernement du Canada, comme le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique et le Programme stratégique d’infrastructures routières, un programme de Transports Canada.

Dans le cadre de « l’engagement du Canada à alléger les pressions aux routes d’accès en direction des points d’entrée frontaliers, comme la congestion routière, et à continuer de faciliter les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis », les contributions du fonds sont destinées aux routes qui conduisent aux postes frontaliers canado-américains, particulièrement aux six plus importants :

  • Windsor (Ontario);
  • Sarnia (Ontario);
  • Fort Érié (Ontario);
  • Niagara Falls (Ontario);
  • Douglas (Colombie-Britannique);
  • Lacolle (Québec).

Dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière, on consacre également des fonds aux petits postes frontaliers, d’importance régionale, dans tout le Canada. Une fois qu'ils seront terminés, les projets financés par ce fonds contribueront à réduire les encombrements aux postes frontaliers, à augmenter la capacité du système et à promouvoir la déclaration sur la frontière intelligente. (Une déclaration Canada-États-Unis; voir http://www.dfait-maeci.gc.ca/anti-terrorism/declaration-fra.asp).

Pour obtenir de plus amples renseignements à propos de ce Fonds, veuillez consulter le site suivant : http://www.infc.gc.ca/ip-pi/bif-fsif/bif-fsif-fra.html.

8. Résultats partagés :

Les résultats globaux prévus qu’Infrastructure Canada espère atteindre par le truchement du Fonds sur l’infrastructure frontalière sont des investissements dans des projets qui contribuent à la sécurité et à l’efficacité des opérations transfrontalières. Les résultats escomptés sont l’allégement de la congestion routière à la frontière et l’augmentation de la capacité des postes frontaliers, le renforcement de la sûreté et de la sécurité aux postes frontaliers, ce qui renforcera l’efficacité commerciale aux postes frontaliers.

9. Structure(s) de gouvernance :

Tous les projets du Fonds sur l’infrastructure frontalière sont sélectionnés sous l’autorité du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Avant de sélectionner les projets, le ministre consulte d’autres ministres qui s’intéressent à la région ou au secteur fondamental du projet. Après la sélection des projets, le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités fait l’annonce au public. L’approbation du Conseil du Trésor est requise pour chaque contribution. En parallèle, les fonds de fonctionnement supplémentaires requis pour la gestion et la surveillance des projets par Transports Canada sont déterminés et demandés dans la présentation au Conseil du Trésor.

Le fonds est mis en œuvre dans le cadre de partenariats qui font principalement intervenir trois groupes de collaborateurs essentiels :

  1. Infrastructure Canada : En qualité d'agent de coordination et de financement, Infrastructure Canada est responsable de l'examen et de la sélection des projets. Infrastructure Canada dirige la négociation des ententes de contribution avec chacun des bénéficiaires du financement et est responsable de l’évaluation du programme. Pour surveiller les activités et les jalons tout au long du cycle de vie d’un projet, un représentant d’Infrastructure Canada siège au comité directeur de l’entente.

  2. Transports Canada : Ce ministère possède les connaissances techniques propres à chaque projet. Transports Canada fournit des analyses et des conseils pour l’examen et l’approbation des projets. Transports Canada est responsable de la mise en œuvre des projets du Fonds sur l’infrastructure frontalière d’une manière à assurer une diligence raisonnable du gouvernement fédéral dans les domaines comme l’évaluation environnementale, l’admissibilité et la vraisemblance des coûts du projet, la prestation d’informations sur les mouvements de trésorerie et le budget, l’approbation des factures, les paiements et les vérifications et l’évaluation des projets. Transports Canada examine l’analyse de rentabilisation du projet et en détermine les coûts et retombées. Transports Canada coordonne avec Infrastructure Canada la négociation conjointe des ententes et prépare la présentation au Conseil du Trésor. Le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités signe les deux documents. Transports Canada assure la coprésidence fédérale du comité directeur de l’entente concernant le projet. Transports Canada assure aussi le respect des exigences au titre de la gestion de l’information pour saisir, surveiller et communiquer l’information touchant le projet.

  3. Le bénéficiaire du financement : Le bénéficiaire du financement peut être un gouvernement provincial ou territorial ou une administration locale, un partenaire privé ou une combinaison de ces intervenants. Une fois le projet choisi, le bénéficiaire du financement entreprend des négociations avec Infrastructure Canada en vue d’élaborer une entente de contribution. Il incombe au bénéficiaire du financement de s’assurer que le projet est achevé conformément aux modalités de l’entente de contribution.

(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009‑2010 16. Résultats prévus 2009‑2010 17. Résultats atteints en 2009‑2010
1. Transports Canada AP1 a. 542 millions de dollars 66,7 millions de dollars 80,8 millions de dollars

Le projet Windsor/ VACIS est un projet conjoint avec le Chemin de fer Canadien Pacifique Limitée (CFCP) qui porte sur les couloirs ferroviaires du CFCP de 7,5 km entre Walker Road et Windsor et la frontière des États‑Unis. Le projet vise à protéger le tronçon de voie ferrée et à préparer l’emplacement pour l’aménagement des systèmes d’inspection des véhicules et des cargaisons par le gouvernement des États‑Unis.

Infrastructure Canada et Transports Canada ont continué à assurer conjointement la supervision et la gestion des projets mis en œuvre dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière (FIF) à l’échelle du Canada.

total : 542 millions de dollars 66,7 millions de dollars 80,8 millions de dollars  

18. Commentaires sur les écarts : Aucun.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, Directeur général, Intégration des programmes; Tél. : 613‑948‑9392; Courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Fonds sur l'infrastructure municipale rurale

1. Nom de l'initiative horizontale : Fonds sur l'infrastructure municipale rurale

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Fonds sur l’infrastructure municipale rurale.

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2004-2005

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2013-2014

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 1,1 milliard de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) :

Le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale de 1,1 milliard de dollars a été conçu pour répondre de façon équilibrée aux besoins en infrastructure locaux de toutes les collectivités canadiennes, qu'elles soient urbaines ou rurales, et fera en sorte que tous les Canadiens et toutes les Canadiennes, qu'ils ou elles vivent dans des collectivités grandes, petites ou éloignées, bénéficient des avantages de ces investissements dans l’infrastructure.

Le fonds permettra d’améliorer les infrastructures publiques de base et d’en accroître le nombre, dans des secteurs tels que l’eau potable, les eaux usées, la culture et les loisirs et de toutes ces choses qui font que nos collectivités sont des endroits dynamiques et productifs, où il fait bon vivre, travailler et élever nos enfants. Il cible les collectivités de moins de 250 000 habitants et les collectivités des Premières nations. Comme les autres programmes d’infrastructure, le but du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale est d’assurer que les projets financés appuient les objectifs du gouvernement fédéral, encouragent la création d’approches nouvelles et novatrices et stimulent les partenariats tout en mettant l’accent sur des projets verts durables qui, en outre, réduisent les émissions de gaz à effet de serre.

Par l’intermédiaire du fonds, le gouvernement du Canada continuera de travailler de concert avec les provinces, les territoires et les municipalités, ainsi que les Premières nations et le secteur privé, en vue d’investir dans des projets d’infrastructure locaux. Ces projets seront indispensables au soutien de la croissance économique et à l’amélioration de la qualité de vie dans les collectivités canadiennes.

Le fonds sera géré sur une base de partage des coûts, et le gouvernement du Canada versera, en moyenne, le tiers des coûts admissibles totaux des projets. Les deux autres tiers proviendront des administrations provinciales et municipales. En reconnaissance des circonstances uniques qui prévalent dans les territoires et pour les Premières nations, où de nombreuses collectivités n’ont pas d’assiette fiscale, le gouvernement du Canada pourra couvrir plus du tiers des coûts.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Fonds, veuillez consulter le site suivant : http://www.infc.gc.ca/ip-pi/mrif-fimr/mrif-fimr-fra.html.

8. Résultats partagés :

Les résultats globaux escomptés sont :

  • l’amélioration et l’augmentation des infrastructures publiques de base dans des secteurs tels que l’eau potable, les eaux usées, la culture et les loisirs;
  • une qualité de vie améliorée et l’accroissement des débouchés économiques pour les petites collectivités et les Premières nations.

9. Structure(s) de gouvernance :

Le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale repose sur des ententes de partenariat entre Infrastructure Canada et cinq ministères fédéraux : Diversification de l'économie de l'Ouest du Canada, Industrie Canada (pour les projets de l'Ontario), Agence de développement économique Canada pour les régions du Québec, Agence de promotion économique du Canada atlantique et Affaires indiennes et du Nord canadien. Le fonds fait intervenir 14 sous­programmes, soit un sous­programme conjoint pour chaque province et territoire et un sous­programme pour les collectivités des Premières nations. Chacun des 14 sous-programmes respecte les mêmes conditions générales, priorités et approches. En outre, de façon à rendre compte de la nature particulière de chaque sous-programme, les diverses ententes reflètent la nature du partenariat en ce qui a trait à l’ordre de gouvernement.

Afin d’atteindre des résultats attendus, les projets admissibles au Fonds sur l'infrastructure municipale rurale doivent respecter un cadre d'optimisation des politiques commun, mais adaptée à chaque administration. Pour assurer un vaste appui et la prestation efficace et novatrice des projets, divers types de partenariats (y compris des partenariats publics­privés) sont encouragés pour l’élaboration et la réalisation des projets relatifs au fonds. Le programme repose sur l’obtention de commentaires solides de la part des municipalités locales et rurales, notamment des conseils locaux de représentants élus. En outre, des représentants municipaux prendront part au processus et à la gestion du programme dans leur province ou territoire respective(tif).

(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats atteints en 2009‑2010
1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) AP1 a.

143,4 millions de dollars

37,5 millions de dollars 26,6 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) continuerons  à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).

Voici l’état d’avancement des projets à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, à l’Île‑du‑Prince‑Édouard, en Nouvelle‑Écosse et au Nouveau‑Brunswick depuis la mise en œuvre des projets dans ces provinces dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale :

  • Terre‑Neuve‑et‑Labrador :  156 projets ont été approuvés : 49 projets sont terminés et 72 sont en cours.
  • Île‑du‑Prince‑Édouard : 97 projets ont été approuvés : 67 projets sont terminés et 28 sont en cours.
  • Nouvelle‑Écosse : 81 projets ont été approuvés : 71 projets sont terminés et les 10 autres projets sont en cours.  
  • Nouveau‑Brunswick : 59 projets ont été approuvés. La phase de construction de 51 projets est terminée ou sur le point de l’être. Les 8 autres projets sont en cours.
2. Développement économique Canada pour les régions du Québec (DECRQ) AP1 a. 241,8 millions de dollars 166,3 millions de dollars 47,0 millions de dollars

Infrastructure Canada et Développement économique Canada pour les régions du Québec (DECRQ)  continuerons à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR) au Québec.

Infrastructure Canada et Développement économique Canada pour les régions du Québec (DECRQ) ont continué à assurer conjointement la surveillance et l’administration des ententes de contribution visant la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale au Québec.

3. Diversification de l’économique de l’Ouest Canada (DEOC) AP1 a. 286,3 millions de dollars 151,3 millions de dollars 81,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l’économique de l’Ouest Canada (DEOC) continuerons d’assurer conjointement la surveillance et l’administration des ententes de contribution visant la mise en œuvre des projets dans le cadre du programme Fonds sur l’infrastructure municipale rurale.

Voici l’état d’avancement des projets en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie‑Britannique depuis la mise en œuvre des projets dans ces provinces dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale :

  • Saskatchewan : 300 projets ont été approuvés : 251 projets sont terminés, 49 projets sont en cours et 1 projet devait commencer au début de l’été 2010.
  • Alberta : 85 projets ont été approuvés : 21 projets sont terminés et 44 sont en cours.
  • Colombie‑Britannique : 102 projets ont été approuvés : 17 projets sont terminés et 82 sont en cours.
4. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedFev Ontario) AP1 a. 373,3 millions de dollars 99,1 millions de dollars 54,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario continuerons à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR) en Ontario.

Depuis la mise en oeuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale en Ontario, 744 projets ont été approuvés et 440 projets ont été menés à bien.

5. Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) AP1 a. 59,1 millions de dollars 29,5 millions de dollars 10.8 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) continuerons à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).

Voici l’état d’avancement des projets au Yukon, aux Territoires du Nord‑Ouest et au Nunavut depuis le début de la mise en oeuvre des projets dans ces territoires dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale :

  • Yukon : 20 projets ont été approuvés : 13 projets ont été menés à bien alors que 5 projets sont en cours.
  • Territoires du Nord‑Ouest : 17 projets ont été approuvés : 12 projets sont terminés et 5 projets sont en cours.
  • Nunavut : 12 projets ont été approuvés : 4 projets sont terminés et 8 projets sont en cours.
total : 1 103,9 millions de dollars 483,7 millions de dollars 221,2 millions de dollars  

18. Commentaires sur les écarts : Aucun.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Coordonnées de la personne‑ressource : Claude Blanchette, Directeur général, Intégration des programmes; Tél. : 613‑948‑9392, Courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Programme infrastructures Canada

1. Nom de l'initiative horizontale : Programme infrastructures Canada

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Dans l’ancienne architecture des activités de programme (AAP) structure d’Infrastructure Canada, ce programme a été en vertu de l’activité de programme titulée Financement axé sur les projets d’infrastructure ciblés. Comme le programme sera mené à terme en 2010-2011, il n’a pas devenu une activité de programme sur son propre titre dans l’actuel l’architecture des activités de programme (AAP) structure.

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2000-2001

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2010-2011

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 2,05 milliards de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) :

Le Programme infrastructures Canada est un programme de contribution, qui a été lancé en 2000 pour les projets d’infrastructures municipales. Le gouvernement du Canada fournit une contribution égale à celle des gouvernements provinciaux-territoriaux, et finance jusqu'à un tiers des coûts de chaque projet d'infrastructure municipale. Il s’agit d’un programme assorti d’un budget de 2,05 milliards de dollars, qui se poursuivra jusqu’en 2010-2011. Le programme est en bonne voie de réalisation et des projets sont en cours dans toutes les régions du pays. Presque tous les fonds ont été soit attribués à des projets approuvés, soit affectés en principe à des projets à l'étude.

La première priorité du programme en matière de financement est l’ensemble des « projets municipaux verts », c.­à­d. ceux qui présentent des avantages pour l’environnement et en améliorent la qualité ou qui comportent des avantages pour la santé humaine et améliorent la qualité de vie. Les autres priorités du programme englobent également le logement à prix abordable, la culture, le tourisme et les loisirs, les télécommunications dans les collectivités rurales et éloignées, l’accès à haute vitesse pour les institutions publiques et le transport locaux. Reconnaissant que ce sont les collectivités individuelles qui connaissent le mieux leurs besoins, le programme adopte une approche prenant ses assises à la base et donne aux municipalités et aux Premières nations la latitude requise pour établir leurs propres priorités en matière d’infrastructure. Il comprend également des dispositions qui garantissent une répartition équitable des fonds destinés aux collectivités urbaines et rurales.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site suivant : http://www.infc.gc.ca/ip-pi/icp-pic/icp-pic-fra.html.

8. Résultats partagés :

Les résultats globaux prévus sont les suivants : bonifier une infrastructure municipale urbaine et rurale au Canada et améliorer la qualité de vie des Canadiennes et des Canadiens grâce à des investissements qui protègent l’environnement et appuient la croissance communautaire et économique à long terme.

9. Structure(s) de gouvernance :

Les principaux rôles et responsabilités des partenaires sont les suivants :

  • ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités – gestion globale du programme et responsabilisation envers le Parlement, y compris les relations avec les médias, la nomination des membres du comité de gestion, l’approbation des projets lorsque la part du fédéral est comprise entre 1et 10 millions de dollars;
  • Infrastructure Canada – surveillance et suivi du programme pour assurer une gestion efficace et une approche coordonnée en matière de communication et de prestation de services, y compris les services opérationnels, la gestion de l’information et les services de communication;
  • ministres ou ministres d’État responsables de la prestation (Industrie Canada; Diversification économique de l’Ouest; Développement économique Canada pour les régions du Québec; Agence de promotion économique du Canada atlantique; Affaires indiennes et du Nord Canada), avec le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités - pouvoir conjoint de conclure des ententes de contribution avec les provinces et les territoires, et approbation de projets lorsque la part du fédéral est inférieure à 1 million de dollars;
  • comités de gestion fédérale­provinciale­territoriale (un par administration) – administration et gestion du Programme infrastructures Canada selon les conditions de l’entente fédérale­provinciale­territoriale applicable;
  • provinces/territoires – signataires des ententes négociées avec le gouvernement fédéral;
  • administrations locales – principaux requérants des projets du Programme infrastructures Canada; également responsables des projets de parrainage avec les organisations non gouvernemental et/ou le secteur privé;
  • Organisation non gouvernementale et secteur privé – autorisés à proposer des projets qui sont parrainés soit par une municipalité, une province, un territoire, soit par le gouvernement fédéral;
  • autres ministères gouvernementaux – fournissent l’expertise essentielle pour la totalité ou une partie des projets du Programme infrastructures Canada (p. ex., Transports Canada, Pêches et Océans, Agence canadienne d’évaluation environnementale).
(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009‑2010 15. Dépenses réelles pour 2009‑2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats atteints pour 2009-2010
1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) AP1 a. 188,2 millions de dollars 0,0 million de dollars 0,8 million de dollars

En Nouvelle‑Écosse, la municipalité de Baddeck, dans le comté de Victoria, a apporté des améliorations à son réseau de traitement des eaux usées qui permettront de traiter 287 habitations, pour que ces eaux soient de meilleure qualité, tout en raccordant 80 autres habitations au réseau de traitement des eaux usées. De plus, la modernisation du système d’aqueduc du village de Dorchester, au Nouveau‑Brunswick, permettra d’alimenter en eau potable les résidences de cet endroit.

L’usine de traitement des eaux usées de Glenwood‑Applewood, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, permettra d’accroître la qualité de l’eau potable pour 540 habitations.

Ce projet a été mené à bien.

2. Développement économique Canada pour les régions du Québec (DECRQ) AP1 a. 525,3 millions de dollars 12,4 millions de dollars 11,7 millions de dollars

 

Depuis la création du programme, Développement économique Canada pour les régions du Québec a géré plus de 890 projets, pour une contribution fédérale totale de 503,3 millions de dollars.

3. Diversification de l’économie de l’Ouest (DEOC)

AP1 a. 568,3 millions de dollars 6,8 millions de dollars 2,9 millions de dollars

 

Diversification de l’économie de l’Ouest Canada a géré plus de 1 600 projets financés dans le cadre du Programme infrastructures Canada (PIC) depuis sa création. Ces projets représentent une contribution fédérale totale de plus de 540 millions de dollars.

4. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) AP1 a. 693,8 millions de dollars 0,0 million de dollars 3,7 millions de dollars

 

Depuis la création du Programme Infrastructures Canada, Industrie Canada a géré plus de 530 projets pour une contribution fédérale totale de près de 671 millions de dollars.

5. Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) AP1 a. 40,0 millions de dollars 0,0 million de dollars 0,0 million de dollars

 

Affaires indiennes et du Nord du Canada (AINC) a géré plus de 100 projets dans le cadre du Programme infrastructures Canada. Ces projets représentent une contribution fédérale totale de plus de 38 millions de dollars. 

total : 2 015,6 millions de dollars 19,2 millions de dollars 19,1 millions de dollars  

18. Commentaires sur les écarts : Aucun.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Coordonnés de la personne-ressource : Claude Blanchette, Directeur général, Intégration des programmes; Tél. : 613‑948‑9392; Courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Fonds Chantiers Canada

1. Nom de l'initiative horizontale : Fonds Chantiers Canada

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activités de programme du ministère responsable : Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada et Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2007-2008

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2016-2017

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 8,5 milliards de dollars1

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) :

Le Fonds Chantiers Canada est centré sur les projets qui profitent à tous les Canadiens sur les plans social, économique et environnemental.

Les priorités nationales du financement versé aux termes du fonds comprennent les routes principales du réseau routier national, l’eau potable, les eaux usées, le transport en commun et l’énergie verte. Les autres catégories admissibles comprennent les projets qui appuient la croissance et le développement économiques (transport ferroviaire et maritime à courte distance, connectivité et large bande, tourisme et aéroports régionaux et locaux), les projets environnementaux (gestion des déchets solides), ainsi que les projets qui contribuent au développement continu de collectivités fortes et sécuritaires (atténuation des effets des catastrophes, culture, sports, routes et ponts locaux, et réaménagement des friches industrielles). Le financement sert à appuyer les infrastructures publiques appartenant aux provinces, aux territoires et aux municipalités, ainsi qu’au secteur sans but lucratif et à l’industrie privée, dans certains cas.

Le financement est affecté à des projets dans l’ensemble des provinces et des territoires, en fonction de leur population (selon le recensement de 2006). Dans les provinces, le programme est exécuté par le truchement de deux volets, soit le volet Grandes infrastructures et le volet Collectivités. Dans les territoires, compte tenu du nombre peu élevé d’habitants, le financement du Fonds Chantiers Canada est versé aux termes du Fonds de financement de base pour les provinces et les territoires, et géré en vertu des modalités de ce programme dans chaque territoire.

Le volet Grandes infrastructures vise les grands projets stratégiques d’importance régionale et nationale. Aux termes de ce volet, deux tiers du financement national sont consacrés aux priorités nationales mentionnées ci-dessus. Les projets du volet Grandes infrastructures sont sélectionnés conjointement en fonction du mérite au moyen d’un processus de négociation fédéral-provincial/territorial. De plus, tous les projets doivent répondre à des critères liés à l’environnement, à l’économie et à la qualité de vie. On mettra également l’accent sur les technologies novatrices et les partenariats.

Le volet Collectivités est axé sur les projets dans les collectivités comptant moins de 100 000 habitants. Les projets sont choisis en fonction d'un processus fondé sur les demandes reçues. Tout comme pour le volet Grandes infrastructures, les projets proposés seront évalués en fonction de la mesure dans laquelle ils correspondent aux objectifs touchant l'environnement, l'économie et la qualité de vie. Ce volet permettra d’aider considérablement les petites collectivités à répondre à leurs besoins urgents en matière d’infrastructure. C’est un outil complémentaire au Fonds de la taxe sur l’essence.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Fonds Chantiers Canada, veuillez consulter le site suivant : http://www.buildingcanada-chantierscanada.gc.ca/funprog-progfin/target-viser/bcf-fcc/bcf-fcc-fra.html.

8. Résultats partagés :

Les résultats généraux prévus consistent à fournir des résultats qui comptent pour les Canadiennes et les Canadiens - la propreté de l'air et de l'eau, la sécurité routière, la réduction du temps de transport, ainsi que la mise en place de collectivités prospères et viables - tout en appuyant les priorités du Canada, à savoir le renforcement de l'économie, l'assainissement de l'environnement et le renforcement des collectivités. Une économie plus forte, un environnement plus sain et des collectivités plus prospères.

9. Structure(s) de gouvernance :

i. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada

Tous les projets du volet Grandes infrastructures sont choisis sous l’autorité du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Les priorités sont établies à la suite de discussions avec les provinces et les territoires, y compris par l’entremise des comités de l’entente-cadre en matière d’infrastructure. Avant de choisir les projets, le ministre consulte d’autres ministres qui ont un intérêt pour la région ou le secteur touché par le projet. À la suite du processus de diligence raisonnable, on sollicite l’approbation du Conseil du Trésor pour les contributions à tout projet dépassant le seuil des pouvoirs délégués (p. ex. contribution fédérale de 50 millions de dollars). En parallèle, les fonds de fonctionnement supplémentaires requis pour la surveillance et la gestion des projets par le ministère/l’organisme chargé de la mise en œuvre sont décrits dans la présentation au Conseil du Trésor.

Le volet Grandes infrastructures est principalement exécuté en partenariat avec trois collaborateurs clés :

  • Infrastructure Canada : À titre de responsable de la coordination et du versement de la contribution, Infrastructure Canada doit établir les priorités, recommander l’approbation de tous les projets du volet Grandes infrastructures au ministre, faire les annonces publiques, effectuer dans certains cas des évaluations environnementales, et procéder à l’évaluation du programme. Pour ce qui est des projets qui ne sont pas liés aux transports, Infrastructure Canada se charge également de l’examen des projets et du processus de diligence raisonnable, de la sélection des projets, ainsi que des négociations concernant les ententes de contribution avec chaque bénéficiaire des fonds. Infrastructure Canada élabore, en coordination avec le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre, la présentation au Conseil du Trésor en vue de l’approbation du financement. En ce qui concerne les projets relatifs aux transports, Transports Canada se charge de l’examen des projets et du processus de diligence raisonnable pour le compte d’Infrastructure Canada, conclut les ententes de contribution et prépare les présentations au Conseil du Trésor. Afin de surveiller les activités et les jalons tout au long du cycle de vie des projets, un représentant d’Infrastructure Canada participe au comité de direction de l’entente de chaque projet. Enfin, Infrastructure Canada est responsable de la surveillance générale de tous les projets aux termes du programme.
  • Le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre : La relation entre Infrastructure Canada et chaque ministère ou organisme chargé de la mise en œuvre varie en fonction des capacités du ministère ou de l’organisme en question et de la complexité du projet. Les responsabilités font également l’objet de négociations particulières pour chaque projet. Le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre peut offrir un soutien technique pour l’examen de l’analyse de rentabilisation, pour l’établissement des coûts et des avantages prévus, ainsi que pour donner des conseils sur l’élaboration de l’entente de contribution et de la présentation au Conseil du Trésor. Le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre appuie Infrastructure Canada dans la mise en œuvre des projets du volet Grandes infrastructures, de façon à soutenir le processus fédéral de diligence raisonnable dans les domaines suivants : la supervision de la mise en œuvre des mesures d’atténuation établies dans l’évaluation environnementale; l’évaluation de l’admissibilité et du bien-fondé des coûts du projet; la communication de renseignements au sujet des mouvements de trésorerie et du budget; l’approbation des demandes de remboursement; l’émission des paiements; et l’exécution des vérifications et des évaluations du projet. Le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre désigne généralement un représentant qui participe au comité de direction de l’entente. De plus, le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre veille à satisfaire aux exigences d’Infrastructure Canada en ce qui concerne la gestion de l’information, y compris l’utilisation du Système partagé de gestion de l'information sur les infrastructures, qui permet de saisir, de surveiller et de présenter les renseignements concernant les projets. Le ministère ou l’organisme chargé de la mise en œuvre apporte également un soutien à Infrastructure Canada en ce qui concerne les communications. 
  • Le bénéficiaire du financement : Le bénéficiaire peut être une province, un territoire ou une administration locale, un partenaire privé, une organisation non gouvernementale ou une combinaison de ces entités. Une fois le projet choisi, Infrastructure Canada dirige les négociations en vue d’élaborer une entente de contribution, sauf pour les questions liées aux transports, dont se charge Transports Canada. Le bénéficiaire du financement doit s’assurer que le projet est exécuté conformément aux modalités de l’entente de contribution.

ii. Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada

Le volet Collectivités est régi par des ententes de financement fédérales-provinciales distinctes. Chaque entente est gérée par un comité de surveillance établi par le comité de l’entente-cadre en matière d’infrastructure, qui est composé de hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux. Pour soutenir le fonctionnement du volet Collectivités et des comités de surveillance, chaque administration dispose d’un secrétariat conjoint fédéral-provincial formé de représentants du partenaire d’exécution fédéral et de fonctionnaires provinciaux.

Toutes les demandes soumises au titre du volet Collectivités font l’objet d’un processus concurrentiel. Le secrétariat conjoint administre le processus, mais l’association municipale provinciale compétente (dans les provinces qui ont de telles associations) peut être appelée à jouer un rôle important, tel qu’il aura été déterminé dans le cadre du processus d’étude des demandes. Si les secrétariats conjoints et les comités de surveillance disposent d’une certaine souplesse pour exécuter le processus, ils sont toutefois tenus de lancer des appels de demandes (soit en une seule période ouverte ou en plusieurs périodes plus courtes assorties de dates de clôture) dans le cas de tous les processus. Certaines provinces peuvent limiter le nombre de demandes par collectivité au cours d’un appel de demande ou de l'ensemble des appels de demande.

Les secrétariats conjoints assurent le premier niveau de diligence raisonnable, ce qui comprend l’étude des demandes sur les plans technique, environnemental et juridique, et préparent les documents de breffage pour les comités de surveillance. Les comités de surveillance étudient ensuite les demandes et les classent en fonction des critères obligatoires et d’autres critères établis dans le cadre d’optimisation des politiques du Fonds Chantiers Canada. Le comité de surveillance soumet la liste des projets recommandés à l’examen du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou du ministre responsable du partenaire d’exécution fédéral, conformément à la délégation de pouvoir. Après avoir consulté d’autres ministres ayant un mandat à remplir dans le secteur fondamental du projet, le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou le ministre responsable du partenaire d’exécution fédéral communique ses commentaires relatifs à la liste des projets au comité de surveillance. Ce dernier revoit une dernière fois la liste et fait une recommandation au ministre concerné, conformément à la délégation de pouvoir. Les projets qui recevront l’aide financière du gouvernement fédéral sont annoncés lorsqu’ils ont fait l’objet d’une approbation finale écrite.

Les ententes-cadres stipulent que les ententes de financement fédérales-provinciales individuelles régissent le volet Collectivités dans chaque province et sont gérées par un comité de surveillance, relevant du comité de l’entente-cadre en matière d’infrastructure. Chaque comité de surveillance est composé de hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux, mais peut également comprendre des représentants des associations municipales provinciales (s’il y a lieu). Le coprésident fédéral du comité de surveillance est un cadre supérieur d’Infrastructure Canada nommé par le ministre.

Conformément à l’entente de contribution fédérale-provinciale, les parties conviennent d’établir un secrétariat conjoint pour prêter main-forte au comité de surveillance et administrer le volet Collectivités. Ce secrétariat est doté d’un personnel composé de hauts fonctionnaires du gouvernement provincial et du partenaire d’exécution fédéral.

(en millions de dollars)
10. Partenaires fédéraux 11. Activité de programme (AP) des partenaires fédéraux 12. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux 13. Total des fonds affectés (de la mise en oeuvre à la clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009‑2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats atteints en 2009‑2010
1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) AP1 a. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC) 12,0 millions de dollars 5,4 millions de dollars 12,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) continueront à assurer conjointement l’élaboration, la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC).

À l’Île‑du‑Prince‑Édouard : la phase 2 du par éolien de Summerside a été annoncée. Le projet bénéficie d’une contribution fédérale de 4,5 millions de dollars.

En Nouvelle‑Écosse : Six projets ont été annoncés, pour une contribution fédérale d’environ 54,7 millions de dollars. Ce montant comprend une contribution de 18,7 millions de dollars destinée à appuyer la construction d’une nouvelle bibliothèque centrale dans la ville d’Halifax.

Au Nouveau‑Brunswick : Deux projets ont été annoncés, pour une contribution fédérale d’environ 16 millions de dollars. Cette somme comprend une contribution de près de 10 millions de dollars destinée à appuyer la construction d’un barrage et d’un réservoir sur le chemin Tower, à Turtle Creek.
b. Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique (FCIS) 26,6 millions de dollars 9,3 millions de dollars 6,7 millions de dollars

Port de St. John’s.

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS).

c. Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada (VC du FCC) 148,3 millions de dollars 30,0 millions de dollars 14,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) superviseront de concert la mise en œuvre des ententes de contribution modifiées ainsi que les progrès réalisés à l’égard de tous les projets financés par le gouvernement fédéral.

Terre‑Neuve : La totalité du montant de 56,3 millions de dollars alloué au titre du volet Collectivités régulier du Fonds Chantier Canada a été engagée. Plus de 100 millions ont été obtenus des partenaires financiers. Des 53 projets approuvés, 3 projets ont été menés à terme et les 51 autres projets sont en cours. De plus, la totalité du montant alloué au titre du Complément du volet Collectivités du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, soit 7,4 millions de dollars, a été engagée. Des 18 projets approuvés, un projet a été mené à terme et les 17 autres projets sont en cours.

Île‑du‑Prince‑Édouard : La totalité du montant alloué au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, soit 22 millions de dollars, a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 40 millions de dollars. En 2009‑2010 précisément, 37 projets du volet Collectivités régulier ont été annoncés, représentant un engagement fédéral de plus de 14,4 millions de dollars. Les partenaires financiers se sont engagés à verser environ 28,5 millions. Des 53 projets financés dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, 19 projets ont été menés à terme et les 36 autres projets sont en cours. Le seul projet financé dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada est en cours. Il bénéficie d’une contribution fédérale de 2,1 millions de dollars et a mobilisé 4,2 millions de dollars des partenaires financiers.

Nouvelle‑Écosse : La totalité des 37 millions de dollars alloués au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 70 millions de dollars. En 2009‑2010 précisément, 17 projets dans le cadre du volet Collectivités ont été annoncés, pour une contribution fédérale de plus de 17 millions de dollars. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 32 millions de dollars. Des 49 projets financés dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, 10 projets ont été menés à terme et les autres 39 projets sont en cours. De plus, la totalité de l’allocation de 14 millions allouée au titre du Complément du volet Collectivité a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser environ 28 millions de dollars. Des 38 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivité du Fonds Chantiers Canada, 5 projets ont été menés à terme et 33 sont en cours.

Nouveau‑Brunswick : La totalité de l’allocation de 33 millions de dollars allouée au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 60 millions de dollars. Dix projets réguliers dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada ont été annoncés en 2009‑2010. Des 42 projets financés dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, 1 projet a été mené à terme et 40 sont en cours. De plus, la totalité de l’allocation de 11,1 millions de dollars allouée au titre de Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires fédéraux se sont engagés à verser environ 20 millions de dollars. Des 21 projets financés dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, un projet a été mené à terme 19 sont en cours.

d. Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR) 23,2 millions de dollars 8,5 millions de dollars 3,4 millions de dollars

 

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).

2. Développement économique du Canada pour les régions du Québec (DECRQ) AP1 a. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC) 40,0 millions de dollars 11,0 millions de dollars 14,0 millions de dollars

Infrastructure Canada et Développement économique du Canada pour les régions du Québec (DECRQ) continueront d’assurer conjointement l’élaboration, la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC).

Dix projets ont été annoncés, représentant une contribution fédérale d’environ 282,5 millions de dollars. Celle‑ci comprend la contribution de 46,8 millions de dollars destinée à appuyer la modernisation des usines de traitement d’eau potable à Laval, au Québec, et la contribution de 63,8 millions de dollars destinée à appuyer l’amélioration du procédé de désinfection de la station de traitement des eaux usées Jean R. Marcotte de Montréal, au Québec.

b. Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada (VC du FCC) 210,0 millions de dollars 0,0 million de dollars 1,7 million de dollars

Infrastructure Canada et Développement économique du Canada pour les régions du Québec (DECRQ) superviseront conjointement la mise en œuvre des ententes de contribution modifiées ainsi que les progrès réalisés à l’égard de tous les projets financés par le gouvernement fédéral.

Québec : Environ 188 millions de dollars de l’allocation de 210 millions allouée au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada ont été engagés. Les partenaires financiers se sont engagés à verser près de 330 millions de dollars. Cent vingt et un projets ont été annoncés en 2009‑2010. La construction de 61 de ces projets devait commencer. De plus, la totalité de l’allocation de 112,5 millions de dollars allouée au titre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser près de 226 millions de dollars. La phase de construction des 106 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada devait commencer.

c. Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR) 39,8 millions de dollars 19,8 millions de dollars 7,9 millions de dollars

 

Infrastructure Canada et Développement économique du Canada pour les régions du Québec (DECRQ) ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).

3. Transports Canada

AP1 a. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC) 1 517,7 millions de dollars 239,2 millions de dollars 92,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et Transports Canada continueront d’assurer conjointement l’élaboration, la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC).

Vingt‑neuf projets, bénéficiant d’une contribution fédérale totale d’environ 1,1 milliard de dollars, ont été annoncés pour des projets d’infrastructure publique à l’échelle du pays. Ce montant comprend la contribution de 22,5 millions de dollars pour soutenir le prolongement de la route Team Gushue à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, la contribution de 241,9 millions de dollars pour soutenir l’achèvement de l’élargissement à quatre voies de l’autoroute 185 au Québec, la contribution de 333 millions de dollars pour soutenir la construction d’une ligne de métro léger le long de l’avenue Sheppard, à Toronto, en Ontario, et la contribution de 41,5 millions de dollars pour appuyer les travaux effectués sur les échangeurs de la route 63 en Alberta.

b. Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique (FCIS) 100,0 millions de dollars 32,6 millions de dollars 37,7 millions de dollars

Autoroutes au Nouveau‑Brunswick

Infrastructure Canada et Transports Canada ont continué à assurer la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS).

4. Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) AP1 a. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC) 100,0 millions de dollars 47,4 millions de dollars 44,5 millions de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada continueront d’assurer conjointement l’élaboration, la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC).

Trois projets ont été annoncés, bénéficiant d’une contribution fédérale d’environ 29,2 millions de dollars. Cette somme comprend la contribution de 18,2 millions de dollars à l’appui de la construction d’une nouvelle artère à Winnipeg, au Manitoba.

Saskatchewan : Trois projets ont été annoncés, pour une contribution fédérale d’environ 22,5 millions de dollars. Cette somme comprend la contribution de 13 millions de dollars à l’appui de la construction d’une galerie d’art à Saskatoon, en Saskatchewan.

Alberta : Trois projets ont été annoncés, représentant une contribution fédérale d’environ 107,1 millions de dollars. Cette somme comprend la contribution de 75,1 millions de dollars à l’appui des projets de transport en commun à Edmonton, en Alberta.

Colombie‑Britannique : Une étude de faisabilité conçue pour aider le District régional de la capitale dans la planification du traitement des eaux usées a été annoncée. Elle bénéficie d’une contribution fédérale de 3,3 millions de dollars.

b. Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique (FCIS) 170,5 millions de dollars 47,2 millions de dollars 27,0 millions de dollars

Canal de dérivation de la rivière Rouge.

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS).

c. Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada (VC du FCC) 359,5 millions de dollars 47,5 millions de dollars 26,3 millions de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) superviseront conjointement la mise en œuvre des ententes de contribution modifiées ainsi que les progrès réalisés à l’égard des projets financés par le gouvernement fédéral.

Manitoba: L’allocation totale de 41 millions de dollars allouée au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 87 millions de dollars. Des 30 projets approuvés du volet Collectivités régulier, 22 projets sont en cours. De plus, la totalité de la contribution de 18,1 millions de dollars allouée au Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser près de 40 millions de dollars. Des 22 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, 2 projets ont été menés à terme et 20 sont en cours.

Saskatchewan : La totalité de l’allocation de 98,6 millions de dollars allouée au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser environ 196,6 millions de dollars. En 2009‑2010 précisément, 53 projets ont été annoncés, pour une contribution fédérale de près de 65 millions de dollars. Les partenaires financiers se sont engagés à verser 134,4 millions de dollars. Des 99 projets approuvés dans le cadre du volet Collectivités régulier, 14 projets ont été menés à terme et 85 sont en cours. De plus, la totalité de l’allocation de 15,1 millions de dollars allouée au titre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser près de 30 millions de dollars. Des 48 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, 3 projets sont terminés et les 45 autres projets sont en cours.

Alberta : La totalité de l’allocation de 88 millions de dollars allouée au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser environ 197 millions de dollars. En 2009‑2010 précisément, 33 projets ont été annoncés, avec une contribution fédérale de plus de 60,4 millions de dollars. Les partenaires financiers se sont engagés à verser environ 152,4 millions de dollars. Des 53 projets approuvés dans le cadre du volet Collectivités régulier du Fonds Chantiers Canada, 6 projets sont terminés et 47 projets sont en cours. De plus, la totalité de l’allocation de 52 millions de dollars allouée au titre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Des 38 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivités, 2 sont terminés et 35 sont en cours.

Colombie‑Britannique : 111 millions de l’allocation initiale de 136 millions de dollars allouée au titre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada ont été engagés, et les 25 millions restants sont réservés pour l’atténuation des inondations. Les partenaires financiers se sont engagés à verser près de 234 millions de dollars. En 2009‑2010 précisément, 27 projets ont été annoncés, avec un engagement fédéral de plus de 64 millions de dollars. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 132 millions de dollars. Des 67 projets réguliers approuvés dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, 3 ont été menés à terme et 51 sont en cours. De plus, la totalité de l’allocation de 64,4 millions de dollars allouée au titre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 148 millions de dollars. Des 58 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivités, 1 projet a été mené à terme et 49 projets sont en cours.

d. Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR) 58,5 millions de dollars 46,0 millions de dollars 0,0 million de dollars

 

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada ont continué à assurer conjointement la supervision et la d’administration des ententes de contribution pour la mise en oeuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).

5. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) AP1 a. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC) 50,1 millions de dollars 24,8 millions de dollars 30,8 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) continueront d’assurer conjointement l’élaboration, la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre de projets dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC).

Huit projets ont été annoncés, pour une contribution fédérale d’environ 204,3 millions de dollars. Cette somme comprend la contribution de 55 millions de dollars à l’appui de la construction d’un réseau à large bande et à haute vitesse dans l’Est de l’Ontario, et la contribution de 46,7 millions de dollars à l’appui de la modernisation et des projets de construction à l’usine d’épuration de Duffin Creek, dans la région de York, en Ontario.

b. Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada (VC du FCC) 362,0 millions de dollars 35,0 millions de dollars 56,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) superviseront conjointement la mise en œuvre des ententes de contribution modifiées ainsi les progrès réalisés à l’égard des projets financés par le gouvernement fédéral.

Ontario : La totalité de l’allocation de 362 millions de dollars allouée dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 717 millions de dollars. En 2009-2010 précisément, deux projets ont été annoncés, pour une contribution du gouvernement fédéral de 12,1 millions de dollars. Les partenaires financiers se sont engagés à verser plus de 24 millions. Des 291 projets réguliers approuvés dans le cadre du volet Collectivités. 48 projets ont été menés ;a terme et 243 projets sont en cours. De plus, la totalité de l’allocation de 196 millions de dollars allouée au titre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada a été engagée. Des 182 projets approuvés dans le cadre du Complément du volet Collectivités, 18 projets ont été menés à terme et 53 sont en cours.

c. Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR) 64,0 millions de dollars 33,0 millions de dollars 11,0 millions de dollars

 

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) ont continué à assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).  

d. Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique (FCIS) 0,0 million de dollars 0,0 million de dollars 25,7 millions de dollars

 

 

6. Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) AP1 a. Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR) 9,5 millions de dollars 6,3 millions de dollars 0,2 million de dollars

 

Infrastructure Canada et l’Agence canadienne de développement économique du Nord (ACDEN) ont continué d’assurer conjointement la supervision et l’administration des ententes de contribution pour la mise en œuvre des projets dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR).

total : 3 291,7 millions de dollars 643,0 millions de dollars 414,1 millions de dollars  

18. Commentaires sur les écarts : Aucun.

19. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

20. Coordonnées de la personne‑ressource : Claude Blanchette, Directeur général, Intégration des programmes; Tél. : 613‑948‑9392; Courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


  1. Au moment de l'annonce de sa création, le Fonds Chantiers Canada était doté d'un budget de 8,8 milliards de dollars en financement fédéral. Cependant depuis, certaines portions du financement sont prises en charge par d'autres mécanismes de gestion des fondsmechanisms.
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Ministère de la Justice du Canada

Initiatives horizontales

1. Nom de l'initiative horizontale : Stratégie nationale antidrogue

2. Nom du ministère responsable : ministère de la Justice

3. Activité de programme du ministère responsable : politiques, lois et programmes en matière de justice

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2007-2008

5. Date de clôture de l'initiative horizontale : 2011-2012 (continu)

6. Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 579,8 millions de dollars

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'entente de financement) :

Le gouvernement du Canada a lancé la Stratégie nationale antidrogue en 2007. Cette stratégie porte sur les drogues illicites et met l'accent sur les jeunes. Elle a pour but de contribuer à l'instauration de collectivités plus saines et plus sécuritaires grâce à des mesures coordonnées de prévention de la consommation de drogues illicites, de traitement de la dépendance et de réduction de la production et de la distribution de drogues illicites. Elle englobe trois plans d'action : prévention, traitement et application de la loi.

Le Plan d'action sur la prévention soutient les mesures visant à empêcher les jeunes de consommer des drogues illicites en leur faisant prendre conscience des répercussions sociales et sanitaires négatives de la consommation de drogues illicites ainsi qu'à élaborer et à mettre en œuvre des interventions et des initiatives communautaires de prévention de la consommation. Le Plan d'action sur le traitement soutient des mécanismes et services efficaces de traitement et de réadaptation au moyen de l'élaboration et de la mise en œuvre de méthodes innovatrices et coordonnées. Le Plan d'action sur l'application de la loi a pour objet de perturber les activités liées aux drogues illicites de façon sécuritaire et il cible particulièrement les organisations criminelles.

8. Résultats partagés :

  • Réduction de la demande de drogues illicites au sein des populations et zones ciblées.
  • Réduction des effets de la consommation de drogues illicites au moyen de mesures de prévention et de traitement.
  • Réduction de l'offre en matière de drogues illicites.

9. Structure de gouvernance :

La structure de gouvernance de la Stratégie comprend le Comité directeur des sous-ministres adjoints de même que des groupes de travail sur les politiques et le rendement, la prévention et le traitement, l'application de la loi et les communications. La structure de gouvernance est soutenue par la Stratégie relative à la justice pour les jeunes et l'Unité des initiatives stratégiques et de la réforme du droit du ministère de la Justice du Canada.

Le Comité directeur des sous-ministres adjoints (CDSMA), qui est présidé par le ministère de la Justice du Canada, supervise la mise en œuvre de la Stratégie, prend les décisions nécessaires à la promotion de l'initiative, le cas échéant, et veille à l'obtention de résultats appropriés, en temps opportun, ainsi qu'à la reddition de comptes en ce qui a trait à l'utilisation des ressources affectées à l'initiative. Le CDSMA prépare des questions pour étude par les sous-ministres, le cas échéant.

Le Groupe de travail pour la prévention et le traitement, présidé par Santé Canada, supervise la mise en œuvre des plans d'action sur la prévention et le traitement. Le Groupe de travail sur la mise en application, présidé par le ministère de la Sécurité publique du Canada, supervise la mise en œuvre du Plan d'action sur l'application de la loi. Le Groupe de travail sur les politiques et le rendement, présidé par le ministère de la Justice du Canada, surveille les orientations stratégiques et les résultats de la Stratégie et supervise les travaux du sous-comité sur l'évaluation et le rendement. Le Groupe de travail des communications, présidé par le ministère de la Justice du Canada, supervise les communications relatives à la Stratégie, notamment la prise des décisions requises pour faire progresser les communications sur l'initiative, et assure la coordination des activités de communication.

(Millions de dollars)
10. Partenaire fédéral : ministère de la Justice
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
A1 - Politiques, lois et programmes de Justice a. Tribunaux de traitement de la toxicomanie 16,2 $ 3,6 $ 3,6 $ Lien 1 Lien 1
b. Fonds de justice pour les jeunes

(Plan d'action sur le traitement)
6,8 $ 1,6 $ 1,4 $ Lien 2 Lien 2
c. Justice Canada, premier responsable de la Stratégie nationale antidrogue 1,4 $ 0,3 $ 0,2 $ Lien 3 Lien 3
C1 - Services internes d. Justice Canada, premier responsable de la Stratégie nationale antidrogue 1,5 $ 0,3 $ 0,4 $ Lien 4 Lien 4
e. Stratégie nationale antidrogue 0,3 $ 0,1 $ 0,1 $    
Total : 26,2 $ 5,9 $ 5,7 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 : Réduction des récidives de ceux qui comparaissent devant les tribunaux de traitement de la toxicomanie.

Lien 2 :
Résultats dans l'ensemble :

  • Collaborer avec les provinces et territoires intéressés ainsi qu'avec d'autres intervenants afin de recenser les lacunes des programmes de traitement de la toxicomanie pour les jeunes dans le système de justice.
  • Offrir dans le système de justice, sous forme de projets pilotes, des options de traitement de la toxicomanie pour les jeunes et évaluer ces options.
  • Échanger les connaissances tirées des programmes pilotes de traitement de la toxicomanie et les pratiques prometteuses avec les provinces et territoires ainsi que d'autres intervenants intéressés.

Retombées immédiates :

  • Projets d'amélioration des services et programmes de traitement.
  • Capacité accrue de planifier un éventail de programmes et services de traitement et de les offrir aux groupes ciblés.

Lien 3 :
Leadership efficace de la réponse fédérale aux préoccupations concernant la prévention, le traitement et l'application de la loi à l'égard des drogues illicites par les moyens suivants :

  • Assumer la responsabilité globale en matière de politiques et de coordination.
  • Maintenir la structure de gouvernance de la SNA.

Lien 4 :
Leadership efficace de la réponse fédérale aux préoccupations concernant la prévention, le traitement et l'application de la loi à l'égard des drogues illicites par les moyens suivants :

  • Diriger et coordonner toutes les activités de communication de la SNA.
  • Assumer la responsabilité principale de la reddition de comptes - évaluation et rapports sur le rendement.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Six ententes de financement signées pour 2010-2012 dans le cadre du Programme de financement des tribunaux de traitement de la toxicomanie (PFTTT).
  • Renouvellement des conditions du PFTTT.
  • Mise en œuvre du Système d'information des tribunaux de traitement de la toxicomanie et analyse des résultats préliminaires.
  • Étant donné le manque d'uniformité dans la collecte des données, il est difficile d'établir, à ce stade-ci, si le PFTTT a entraîné une réduction des récidives de ceux qui comparaissent devant les tribunaux de traitement de la toxicomanie.

Lien 2 :
En 2009-2010, 39 projets ont été financés - 22 par des contributions et 17 par des subventions. De ce nombre, quatre résultaient d'ententes de contribution d'exercices antérieurs. La valeur totale de ces projets s'établissait à 1 099 896 $ en contributions et à 181 222 $ en subventions. Sur les 39 projets :

  • 9 visaient un gouvernement provincial ou un organisme désigné par ce dernier;
  • 9 visaient des forces policières municipales ou provinciales; et
  • 21 visaient des organisations communautaires de première ligne.

Les projets financés se retrouvaient dans les domaines suivants : vulgarisation et information juridiques, formation/vulgarisation, échange d'information, évaluation et projets pilotes.

Lien 3 :

Le ministère de la Justice a fourni un leadership efficace de la réponse fédérale visant les préoccupations sur la prévention, le traitement et l'application de la loi liés aux drogues illicites au moyen de son travail dans les quatre domaines suivants : politiques et coordination, structure de gouvernance de la SNA, activités de communication et évaluation et rapports sur le rendement.

Politiques et coordination :

  • A soutenu le processus d'examen au Parlement d'un projet de loi du gouvernement relatif aux crimes graves liés aux drogues.
  • A collaboré avec des ministères partenaires pour effectuer l'évaluation de la mise en œuvre et élaborer une réponse commune de la direction, y compris des plans d'action sur le suivi des trois recommandations résultant de l'évaluation.
  • A lancé un processus de renouvellement de la Stratégie.
  • A organisé et accueilli les conférences sur la SNA.
  • A supervisé la contribution de la SNA à l'élaboration d'une nouvelle stratégie en matière de lutte antidrogue à l'échelle de l'hémisphère à l'Organisation des États américains.
  • A participé à des réunions et à des ateliers de la Commission des stupéfiants des Nations Unies.

Gouvernance :

  • A présidé le Comité directeur des sous-ministres adjoints, SNA, et a fait office de secrétariat.
  • A présidé le Groupe de travail sur les politiques et le rendement, SNA, et a fait office de secrétariat.
  • A participé aux réunions des groupes de travail sur la prévention et le traitement et sur l'application de la loi.
  • A participé à la révision du mandat du Groupe de travail sur la prévention et le traitement.

Lien 4 :

Le ministère de la Justice a fourni un leadership efficace de la réponse fédérale visant les préoccupations sur la prévention, le traitement et l'application de la loi liés aux drogues illicites au moyen de son travail dans les quatre domaines suivants : politiques et coordination, structure de gouvernance de la SNA, activités de communication et évaluation et rapports sur le rendement.

Communication :

  • A organisé les réunions du Groupe de travail des communications de la SNA et de nombreuses réunions horizontales entre les conseillers en communications de la SNA.
  • A effectué le travail de production et de coordination relatif aux infocapsules visant la diffusion des divers rapports sur les drogues.
  • A supervisé 12 annonces relatives à la SNA, un message provenant de trois ministères et un message du ministère de la Santé.
  • A tenu à jour le site Web de la SNA.

Évaluation et rapports :

  • A effectué l'évaluation de la mise en œuvre de la SNA.
  • A effectué une étude de faisabilité sous l'angle du rapport coût-efficacité.
  • A produit le rapport annuel de la SNA.
  • A signé des protocoles d'entente bilatéraux avec des partenaires de la SNA afin d'établir formellement l'engagement de chaque partenaire à l'égard des activités de mesure du rendement et d'évaluation de la SNA.
  • A assuré la coordination des processus du RMR et du RPP.
  • A présidé le sous-comité sur l'évaluation et le rendement du Groupe de travail sur les politiques et le rendement.
10. Partenaire fédéral : Santé Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
3.4.3 Substances contrôlées a. Campagne médiatique de masse

(Plan d'action sur la prévention)
29,8 $ 6,0 $ 5,6 $ Lien 1 Lien 1
3.4.3 Substances contrôlées b. Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA)

(Plan d'action sur la prévention)
59,0 $ 11,3 $ 10,5 $ Lien 2 Lien 2
3.4 Consommation de drogue et toxicomanie c. Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT)

(Plan d'action sur le traitement)
124,7 $ 30,8 $ 10,7 $ Lien 3 Lien 3
4.1.1.2 Santé mentale et toxicomanie chez les Premières nations et les Inuits d. Programme de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA)

(Plan d'action sur le traitement)
35,5 $ 7,9 $ 6,6 $ Lien 4 Lien 4
3.4.3 Substances contrôlées e. Bureau des substances contrôlées

(Plan d'action sur l'application de la loi)
14,4 $ 3,0 $ 2,1 $ Lien 5 Lien 5
f. Service d'analyse des drogues

(Plan d'action sur l'application de la loi)
49,2 $ 9,4 $ 9,2 $ Lien 6 Lien 6
3,4 $ [1] [1] [1]
Total : 316 $ 68,4 $ 44,7 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Meilleures sensibilisation et compréhension relativement aux drogues illicites et à leurs répercussions négatives.

Lien 2 :

  • Meilleures sensibilisation et compréhension relativement aux drogues illicites et à leurs répercussions négatives.
  • Acquisition accrue de connaissances dans les collectivités pour permettre à ces dernières d'aborder le problème de la consommation de drogues illicites et ses conséquences négatives.

Lien 3 :

  • Amélioration de la collaboration sur les réponses à apporter et de la connaissance des questions relatives aux activités de traitement.
  • Renforcement de la capacité de planifier et de fournir un éventail de services et programmes de traitement à des populations ciblées.
  • Renforcement des engagements des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en vue de l'amélioration des mécanismes de traitement dans les domaines ciblés où des besoins ont été recensés.

Lien 4 :

  • Renforcement de la capacité de planifier et de fournir un éventail de services et programmes de traitement à des populations ciblées.

Lien 5 :

  • Renforcement de la capacité de contrôler et de superviser les substances contrôlées et les produits chimiques précurseurs.

Lien 6 :

  • Capacité accrue de recueillir, d'analyser et de partager l'information et d'analyser les données.
  • Meilleure sensibilisation aux problèmes relatifs aux drogues illicites et aux produits chimiques précurseurs à l'intention des fonctionnaires chargés de l'application de la loi.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :

Recherche sur l'opinion publique (ROP-08-07); enquête de référence en ligne auprès des jeunes sur la SNA réalisée avant le lancement en décembre 2009 de la campagne médiatique de masse visant les jeunes de 13 à 15 ans. La sensibilisation, les connaissances et les perceptions des jeunes à l'égard des drogues ont été mesurées et seront comparées à la recherche sur l'opinion publique (ROP-09-23) intitulée Recherche de suivi sur la SNA lorsque les résultats seront connus au cours de l'exercice 2010-2011.

Lien 2 :

À ce jour, le Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA) finance 25 projets visant le renforcement de la sensibilisation et de la compréhension concernant les choix de style de vie et les répercussions négatives des drogues illicites de même que 30 projets axés sur l'acquisition/l'amélioration de la capacité (connaissances et habiletés) permettant d'éviter la consommation de drogues illicites.

La majorité des projets financés par le FICSA ont commencé la planification et le partage de l'information afin de garantir que les conclusions et les leçons tirées de leurs projets sont transmises aux auditoires cibles. Des mesures ont aussi été prises afin de produire des outils ou ressources d'information destinés au public et pour établir des mécanismes d'échange de connaissances.

Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT) - La Stratégie de prévention en toxicomanie chez les jeunes Canadiens s'est concentrée sur la définition de normes canadiennes relatives à la conception et à la mise en œuvre de programmes de prévention, de partenariats durables et d'un consortium d'organisations médiatiques et d'entreprises au service des jeunes.

Lien 3 :

Le Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT) a lancé 13 projets d'amélioration des systèmes de traitement de la toxicomanie et huit projets de services de traitement au 31 mars 2010, dans le cadre de la SNA. Les projets de services de traitement n'en sont qu'à leurs premiers stades de mise en œuvre, mais les données à ce jour indiquent des progrès importants dans la création de partenariats et de réseaux communautaires à l'appui de services de traitement nouveaux et améliorés et une collaboration renforcée entre les provinces et territoires dans le cadre d'activités à l'échelle nationale comme l'élaboration, la collecte et la diffusion d'indicateurs nationaux sur le traitement.

En 2009-2010, huit projets ont investi dans l'embauche de personnel nouveau et dans des activités d'orientation et de formation afin d'offrir de nouveaux services de traitement. Les projets financés ont déjà contribué à établir un plus vaste éventail de services par l'élaboration de partenariats dans la collectivité, l'augmentation du nombre d'heures de service, l'implantation de centres de service dans divers endroits et l'offre d'un éventail d'activités pour attirer la clientèle jeunesse.

Lien 4 :

Au cours de 2009-2010, les investissements de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) liés à la SNA ont amélioré encore plus la capacité de planification et de mise en œuvre d'un éventail de services et programmes de traitement destinés aux populations cibles par l'amélioration de la qualité, de l'efficacité et de l'accès des services de traitement de la toxicomanie dans les réserves. Plus précisément, les fonds de la SNA ont été investis dans les activités suivantes :

  • Activités de redéfinition et de modernisation des centres de traitement visant à renforcer et à élargir les services du Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA) en fonction des besoins des collectivités et des lacunes déjà ciblées en matière de services (p. ex., femmes, jeunes et familles) dans les collectivités des Premières nations.
  • Augmentation du financement aux centres de traitement afin que ces derniers puissent satisfaire aux normes d'un organisme d'accréditation reconnu. Quarante (ou 68 %) des 57 centres de traitement étaient accrédités ou en cours d'accréditation à la fin de l'exercice 2009-2010.
  • Initiatives de perfectionnement de la main-d'œuvre visant l'amélioration de la qualité et de l'efficacité des services de traitement de la toxicomanie par l'augmentation du nombre d'intervenants compétents en toxicomanie dans les réserves grâce au soutien des moyens d'éducation reconnus (p. ex., formation sur le traitement à donner aux consommateurs de drogues illicites) et offrant de stimulants financiers aux travailleurs afin qu'ils obtiennent et conservent l'accréditation d'un organisme national reconnu.
  • Création et déploiement de huit équipes pilotes du bien-être mental au Canada dans les collectivités des Premières nations et des Inuits. Il s'agit d'équipes multidisciplinaires axées sur les collectivités qui combinent approches communautaire, clinique et culturelle au bien-être.
  • Poursuite du travail relatif au processus de renouvellement du PNLAADA (examen fondé sur des données) et particulièrement l'élaboration d'un nouveau cadre concernant les services de traitement de la toxicomanie dans les réserves, fournira un cadre d'orientation valable fondé sur des données de recherche et un engagement important auprès des Premières nations eu égard à l'amélioration de la qualité et de l'efficacité de la prestation des services et de l'accès à ces derniers.

Lien 5 :

Renforcement de la capacité de contrôle et de surveillance des substances contrôlées et des produits chimiques précurseurs par l'embauche de deux employés. L'élaboration d'outils facilitant la formation des inspecteurs (apprentissage en ligne) se poursuit. En 2009-2010, 171 inspections ont été effectuées en vertu de la réglementation sur les produits chimiques précurseurs et 1 170 rapports de pertes ou de vols ont été reçus. En tout, 129 806 autorisations d'élimination de substances contrôlées saisies ont été traitées. Il s'agit d'une augmentation comparativement à 2008-2009, où 110 inspections en vertu de la réglementation sur les produits chimiques précurseurs avaient été effectuées et 1 419 rapports de pertes ou de vols avaient été reçus. Au cours de l'exercice précédent, un total de 126 812 autorisations d'élimination de substances contrôlées saisies avaient été traitées.

Lien 6 :

Le Service d'analyse des drogues (SAD) de Santé Canada a joué un rôle dans l'augmentation de la capacité de collecte, de partage et d'analyse des données en analysant 95 924 produits pouvant être des drogues illicites et en fournissant du personnel pour aider les agents d'exécution à fermer et à démanteler 34 laboratoires clandestins de drogue (583 jours-personne du SAD ont été consacrés aux enquêtes sur les laboratoires clandestins en 2009-2010). Le délai moyen de réponse aux demandes d'analyse était de 56 jours en 2009-2010, soit un dépassement de l'objectif de 60 jours. Il s'agit d'une amélioration comparativement à 90 jours en 2007-2008 et à 59 jours en 2008-2009.

Le SAD a amélioré la sensibilisation à l'égard des problèmes relatifs aux drogues illicites et aux produits chimiques précurseurs en offrant 37 séances de formation à 1 027 participants, surtout des agents de police. Soixante-treize pour cent des répondants au sondage sur la formation ont déclaré avoir constaté une amélioration de la sensibilisation à l'égard des risques et des dangers associés aux produits chimiques retrouvés dans les laboratoires clandestins de drogues, 64 % d'entre eux ont signalé une amélioration de la sensibilisation à l'égard des procédures sécuritaires de démantèlement d'un laboratoire clandestin et 82 % d'entre eux ont constaté une amélioration de la sensibilisation à l'égard des tendances en matière de consommation de drogue au Canada.

10. Partenaire fédéral : Instituts de recherche en santé du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
1.4 Avancées en santé et dans les services de santé Recherche sur le modèle de traitement de la toxicomanie

(Plan d'action sur le traitement)
4,0 $ 1,0 $ 0,3 $ Lien 1 Lien 1
Total : 4,0 $ 1,0 $ 0,3 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :
Amélioration de la collaboration en ce qui concerne les réponses relatives aux problèmes de traitement et la connaissance de ces derniers.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :
Les IRSC ont favorisé l'amélioration de la collaboration en ce qui concerne les réponses relatives aux problèmes de traitement et la connaissance de ces derniers en finançant deux programmes de subvention permanents en 2008. Ces programmes de subvention sont axés sur la réalisation de recherches en collaboration sur la façon de renforcer des activités de prévention et de traitement conformes aux avancées de la science sur les drogues illicites et mettent l'accent sur l'élaboration de thérapies à long terme visant à inverser les modifications neuronales causées par la méthamphétamine (méthamphétamine en cristaux) dans le cerveau. Une fois que ces recherches en collaboration entre les organismes subventionnés auront été réalisées, les IRSC et leurs instituts participant au programme (Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies en partenariat avec l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents et de l'Institut de la santé des hommes et des femmes) partageront leurs connaissances avec la Stratégie. Ces connaissances prendront la forme de rapports finals remis par les organismes subventionnés.

Les IRSC ont aussi sollicité des demandes en 2009 concernant des activités de traitement de consommateurs de drogues illicites.

10. Partenaire fédéral : ministère de la Sécurité publique du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
3. Application de la loi a. Coordination nationale des mesures d'amélioration des renseignements, des connaissances, de la gestion, de la recherche et de l'évaluation

(Plan d'action sur l'application de la loi)
4,0 $ 0,8 $ 0,8 $ Lien 1 Lien 1
5. Prévention du crime b. Financement et programme en matière de prévention du crime (Fonds d'action en prévention du crime)

(Plan d'action sur la prévention)
20,0 $ 5,0 $ 8,5 $ Lien 2 Lien 2
Total : 24,0 $ 5,8 $ 9,3 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Des collectivités plus sûres et des services policiers plus efficaces grâce à des politiques stratégiques nationales d'application de la loi.

Lien 2 :

  • Soutien accru relativement à des populations à risque ciblées.
  • Meilleures connaissances dans les collectivités pour s'attaquer à la consommation de drogues illicites et à ses répercussions négatives.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :

  • La Coordination nationale du Plan d'action sur l'application de la loi elle-même a dirigé le Plan d'action national sur la coordination et l'application de la loi (juin 2009 à mars 2010). Participation avec des intervenants, par l'intermédiaire d'organismes nationaux et internationaux, à la mise en œuvre du Plan d'action sur l'application de la loi et diffusion des connaissances et de l'information (p. ex., Comité de coordination FPT des hauts fonctionnaires, Comité des chefs de police du Canada sur l'abus des drogues, comité directeur et groupe de travail sur la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue, Commission des stupéfiants de l'Organisation des Nations Unies (mars 2010), Commission interaméricaine de lutte contre l'abus des drogues (novembre 2009 et février 2010), qui comprenait une participation active à l'élaboration d'une stratégie et d'un plan d'action à l'échelle de l'hémisphère de même que d'autres consultations en matière de sécurité (p. ex. Canada-Colombie), stratégie antigang de l'Organisation des États américains et Sommet des leaders nord-américains). Financement de sept (7) initiatives, notamment en matière de recherche, à l'appui du Plan d'action sur l'application de la loi. Soutien au ministère de la Sécurité publique, au moyen de séances d'information pour réagir aux problèmes nouveaux liés au Plan d'action sur l'application de la loi.

Lien 2 :

  • Dépassement du nombre prévu de projets financés à l'appui des objectifs de la SNA, ce qui a entraîné un soutien accru offert aux populations à risque ciblées.
  • Réalisation d'une petite étude pilote afin d'évaluer la portée et la qualité des résultats de la SNA selon le CGRR de cette dernière (exercice d'exploration des activités finales des projets et des rapports d'évaluation). Cette étude pilote nous signale certaines lacunes et certains défis que nous devrons affronter dans la collecte de données sur les résultats de la SNA. Une stratégie visant à aborder cette question sera élaborée au cours de l'exercice 2010-2011.
10. Partenaire fédéral : Gendarmerie royale du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
1.1.2.7 a. Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé

(Plan d'action sur la prévention)
15,1 $ 3,0 $ 1,9 $ Lien 1 Lien 1
3.5.2 Programmes communautaires et pour les jeunes b. Programme national d'intervention et de déjudiciarisation à l'intention des jeunes

(Plan d'action sur le traitement)
3,4 $ 0,7 $ 0,5 $ Lien 2 Lien 2
1.1.2.9 c. Équipes de laboratoires clandestins et équipes des installations de culture de la marijuana/produits de la criminalité

(Plan d'action sur l'application de la loi)
91,4 $ 17,3 $ 11,2 $ Lien 3 Lien 3
Total : 109,9 $ 21,0 $ 13,6 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Meilleures sensibilisation et compréhension relativement aux drogues illicites et à leurs répercussions négatives chez les jeunes ciblés par l'intermédiaire de la programmation du SSDCO.

Lien 2 :

  • Des lieux de mise en œuvre sont aménagés dans les divisions participantes de la GRC.
  • Des représentants des divisions de la GRC sont choisis pour participer à la prestation des programmes locaux et à la collecte des données.

Lien 3 :

  • Renforcement de la capacité de lutte contre les producteurs et distributeurs de drogues illicites, particulièrement par le démantèlement d'installations de culture de la marijuana et de production de drogues synthétiques.
  • Capacité renforcée de recueillir, d'analyser et/ou de partager de l'information et des données d'analyse, grâce à des ressources supplémentaires dans le domaine des renseignements criminels.
  • Modification du nombre d'ICM ou de laboratoires clandestins visés par des enquêtes et/ou démantelés.
  • Poursuite du maintien de l'intégration, de la collaboration et de la capacité entre secteurs, organismes d'application de la loi, gouvernements, collectivités et partenaires internationaux afin de contrer l'importation et/ou l'exportation, la production et la distribution illicites liées aux ICM ou aux OFDS.
  • Renforcer la sensibilisation aux problèmes relatifs aux drogues illicites et aux produits chimiques précurseurs parmi les fonctionnaires chargés de l'application de la loi et les premiers répondants.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :
Étant donné l'affectation de la plupart des membres du SSDCO aux Jeux olympiques et les compressions budgétaires, une diminution du nombre d'exposés donnés, d'activités de formation dispensées et de publications distribuées est observée. En tout, 3 068 exposés de sensibilisation ont été donnés à l'intention de 124 981 personnes comprenant jeunes, parents, jeunes autochtones, parents autochtones et professionnels.

Au total, 117 séances de formation du SSDCO ont été offertes à des professionnels, à des parents et à des élèves au cours du présent exercice.

En tout, 6 391 partenariats ont été établis et maintenus en activité avec des partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux, autochtones et non gouvernementaux de même qu'avec d'autres organismes d'application de la loi/détachements de police.

Les coordonnateurs du SSDCO ont distribué 212 016 exemplaires de publications dans des collectivités de tout le Canada.

  • Programme Les enfants et la drogue :
    Deux cent quarante-six nouveaux animateurs ont été formés dans diverses collectivités du Canada pour donner le programme Les enfants et la drogue à des parents. Sur le plan international, l'ambassade du Canada à Caracas, au Venezuela, a demandé qu'un spécialiste du SSDCO se rende dans ce pays pour participer à une initiative de prévention d'une durée d'une semaine qui comprenait exposés, discussions, participation aux activités de groupes de spécialistes et animation d'un atelier sur notre programme Les enfants et la drogue. L'ambassade a traduit en espagnol notre livret de prévention à l'intention des parents pour que les experts en prévention de ce pays en prennent connaissance.
  • D.A.R.E. :
    Organisation de 3 069 séances D.A.R.E. (chacune comportant dix leçons) et de dix exposés destinés à 208 parents. Le programme a rejoint 68 882 élèves de 1 386 écoles, dont 6 503 Autochtones.
  • Enfants menacés par la drogue :
    Il s'agit d'une initiative d'intervention précoce visant à mettre un terme au cycle d'abus causé par l'exposition à la drogue. Elle prévoit un guide de ressources et des programmes de formation pour les employés affectés à la prestation de services, les superviseurs/gestionnaires, les partenaires du protocole et le grand public. Le manuel a fait l'objet d'une révision complète à partir de contenus canadiens. Un guide de l'animateur est en cours d'élaboration et il fera l'objet d'essais à l'automne 2010.
  • Programme Bouclier autochtone :
    Le Programme progresse bien; vingt-cinq (25) représentants de dix collectivités autochtones du pays ont suivi une formation en novembre 2009 et ont donné le programme à leur arrivée dans leurs collectivités respectives. Même s'il s'agit encore d'un programme pilote, le SSDCO a choisi au hasard un échantillon de personnes ayant répondu à des questions avant et après le programme afin de recueillir des données pour le présent rapport; les résultats montrent une augmentation de 39 % des connaissances sur le sujet. Le Programme est destiné aux trois principales cultures autochtones du Canada, soit les Inuits, les Premières nations et les Métis. Le bulletin destiné aux parents a aussi été traduit en inuit pour que les parents inuits puissent prendre connaissance du programme dans leur langue.
  • La drogue et le sport :
    Ce programme de prévention a été donné à 2 569 athlètes amateurs et professionnels. En tout, 2 424 exemplaires de la brochure La drogue et le sport ont été distribués.
  • Les drogues en milieu de travail :
    Cent treize exposés axés sur la prévention ont été donnés dans des entreprises du Canada.
  • Formation des agents chargés de la sensibilisation aux drogues (FASD) :
    Une séance de cinq jours de ce cours devait avoir lieu à l'automne 2009; cependant, à cause des compressions budgétaires, le cours a été reporté en juin 2010.

Initiative sur les drogues synthétiques (IDS) :

  • En août 2009, afin d'aborder de manière plus approfondie le problème des drogues synthétiques au Canada, la GRC a lancé le programme national de l'IDS qui s'appuie sur trois piliers : (1) prévention, (2) dissuasion et (3) application de la loi. Les drogues synthétiques ont été désignées comme une priorité tactique nationale.
  • Projet Sensibilisation aux drogues sur Internet : projet fondé sur l'histoire vécue d'une jeune femme décédée après avoir consommé de la MDMA (ecstasy). Une affiche et un site Web décrivant son histoire et donnant des renseignements sur les drogues chimiques ont été créés. Ce projet a été lancé à l'automne 2009 et 20 000 affiches intitulées " L'agonie de l'ecstasy " ont été distribuées dans le pays. Ces affiches incitent les gens à consulter un nouveau site Web contenant de l'information et des ressources à l'intention des parents et des jeunes. La promotion de l'initiative a été effectuée par de nombreux partenaires comme Santé Canada, l'Association canadienne pour la santé en milieu scolaire, l'Association canadienne des chefs de police (ACCP) et le Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT). Au cours des premiers mois de la campagne de promotion, 2 444 visiteurs ont été enregistrés au site Web du projet Sensibilisation aux drogues; ils ont consulté 12 572 pages.
  • Vidéo sur les laboratoires clandestins : une vidéo éducative a été créée pour sensibiliser les citoyens à la présence de laboratoires clandestins de drogue dans des quartiers de tous les jours et sur les dangers qui en résultent. Le DVD contient une vidéo de 14 minutes (en anglais) et une autre de 22 minutes (en français) destinées aux élèves des écoles secondaires et aux adultes. Le SSDCO a rédigé un guide de présentation à utiliser en relation avec le DVD afin de maximiser l'apprentissage et l'assimilation de l'information.

Lien 2 :

  • Création de trois établissements pilotes offrant consultations dans la collectivité, élaboration de protocoles d'aiguillage et atelier de la GRC sur la LSJPA, les facteurs de risque/de protection et le tamisage des risques.
  • Soixante-quinze jeunes repérés formellement en fonction du risque qu'ils présentent au moyen de l'outil d'examen des jeunes à risque.
  • Amélioration de partenariats communautaires dans des établissements pilotes.
  • Élaboration de protocoles de collecte de données préliminaires afin d'enregistrer les caractéristiques des jeunes repérés au moyen de l'outil d'examen.
  • Début de l'évaluation suivant la mise en œuvre.

Lien 3 :

  • Vu la présence d'analystes affectés en exclusivité à cette question, un rapport de base sur les drogues synthétiques a été établi et diffusé. En consultation avec le Service canadien de renseignements criminels (SCRC), des processus (y compris un modèle) ont été élaborés afin de recueillir plus de renseignements sur les saisies de laboratoires de drogues synthétiques au Canada.
  • Le nombre et la complexité des enquêtes demeurent à la hausse; par conséquent, il faut que les interventions soient très bien coordonnées. Les ressources ont été réparties de façon stratégique selon les renseignements existants sur les régions prioritaires, en fonction des besoins.
  • Afin de renforcer la capacité d'intervention, un groupe de travail formé de partenaires de l'administration fédérale a été créé : Santé Canada (affaires réglementaires); Agence des services frontaliers du Canada (sécurité aux frontières); Environnement Canada (problèmes relatifs à l'élimination des déchets des laboratoires de drogues); ministère de la Justice et Service des poursuites pénales du Canada (affaires législatives); Sécurité publique et ministère des Affaires internationales et du Commerce international.
  • Plusieurs rencontres avec des groupes de travail externes se sont déroulées afin d'aborder des problèmes essentiels, notamment : (1) questions réglementaires dans le cadre du Règlement sur les précurseurs, (2) détournement des produits chimiques précurseurs et (3) relations avec les pays étrangers, une des sources des produits chimiques précurseurs. Par suite des activités de ces groupes de travail, les partenariats de la GRC avec des organismes gouvernementaux ont été améliorés et renforcés.
10. Partenaire fédéral : Service correctionnel du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
3.0 Surveillance communautaire Préparation des cas et supervision des délinquants provinciaux

(Plan d'action sur l'application de la loi)
23,3 $ [2] [2] [2] Lien 1 Lien 1
Total : 23,3 $ [2] [2] [2]    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Préparation rapide des cas; pourcentage de délinquants réintégrés avec succès dans la collectivité (si la législation concernant les peines minimales obligatoires pour les infractions graves en matière de drogues est adoptée).

17. Results Achieved in 2009-10:

Lien 1 : S. O. [2]

10. Partenaire fédéral : Commission nationale des libérations conditionnelles
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
Transparence et responsabilisation pour les décisions en matière de libération conditionnelle Décisions en matière de libération conditionnelle

(Plan d'action sur l'application de la loi)
4,4 $ [3] [3] Lien 1 S. O.
Décisions en matière de libération conditionnelle Transparence et responsabilisation pour les décisions en matière de libération conditionnelle

(Plan d'action sur l'application de la loi)
$1.8 [3] [3] Lien 2 S. O.
Services internes Transparence et responsabilisation pour les décisions en matière de libération conditionnelle

(Plan d'action sur l'application de la loi)
1,3 $ [3] [3]    
Total : 7,5 $ [3] [3] [3]    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :
Si le projet de loi reçoit la sanction royale, les fonds réservés à cette fin donneront à la CNLC la capacité de gérer efficacement les responsabilités que lui confie la loi en ce qui concerne la prise de décisions sur la libération conditionnelle des délinquants en fonction des exigences de la nouvelle législation. La CNLC recueillera de l'information et fera rapport sur la charge de travail et l'issue de la libération conditionnelle des délinquants provinciaux incarcérés par suite de l'application des nouvelles dispositions législatives (p. ex., nombre et proportion de délinquants réussissant leur libération conditionnelle).

Lien 2 :

  • Si le projet de loi reçoit la sanction royale, les fonds réservés à cette fin donneront à la CNLC la capacité de fournir de l'information et de l'aide aux victimes de crimes, aux observateurs lors des audiences et aux personnes qui veulent avoir accès aux registres de décisions en relation avec les exigences de la nouvelle législation. De la même façon, la CNLC fera rapport sur l'importance relative de la participation des victimes et des observateurs aux processus de libération conditionnelle et sur le degré de satisfaction de ces personnes eu égard à l'information et à l'aide fournies par la CNLC.

La gestion efficace de ces deux responsabilités favorisera la sécurité du public et renforcera la confiance de ce dernier à l'égard du système de justice.

17. Results Achieved in 2009-10:

Lien 1 : S. O. [3]

Lien 2 : S. O. [3]

10. Partenaire fédéral : Bureau du directeur des poursuites pénales
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
1.1 Poursuites relatives aux drogues, au crime organisé et aux infractions visées par le Code criminel a. Poursuites et services liés aux poursuites

(Plan d'action sur l'application de la loi)
8,6 $ 1,6 $ 1,5 $ Lien 1 Lien 1
b. Poursuites des infractions graves en matière de drogue prévues par la LRDS

(Peines minimales obligatoires)
33,5 $ [4] [4] [4] Lien 2 Lien 2
2.1. Services internes Plan d'action sur l'application de la loi 1,3 $ 0,2 $ 0,2 $    
Total : 43,4 $ 1,8 $ 1,7 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Prestation de conseils juridiques préalables à l'inculpation et soutien au contentieux de même que poursuite des infractions en matière de drogues en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS) en réponse à la charge de travail créée par l'amélioration des équipes antidrogue et des renseignements criminels de la GRC et du personnel de soutien des opérations.

Lien 2 :

  • Prestation de conseils liés aux poursuites et soutien au contentieux lors d'enquêtes policières, et poursuite des infractions liées aux drogues en vertu de la LRDS découlant des peines minimales obligatoires, sous réserve de l'obtention de la sanction royale pour la législation proposée.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 : En 2009-2010, le BDPP a traité 20 520 dossiers de poursuite concernant des infractions de production et de distribution de drogue (aux termes des paragraphes 5(1), 5(2), 6(1), 6(2), 7(1) et 7(2) de la LRDS). De ce nombre, 18 287 poursuites concernaient des infractions de distribution et 2 233, des infractions de production. Environ 13,6 % du nombre total de dossiers concernaient à la fois des infractions de production et de distribution.

Lien 2 : S. O. [4]

10. Partenaire fédéral : Agence des services frontaliers du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
Évaluation du risque Division du développement du renseignement et du soutien aux régions, Section du crime organisé et de la contrebande, Détournement de précurseurs chimiques, Analyse et services scientifiques

(Plan d'action sur l'application de la loi)
4,7 $ 2,0 $ 1,6 $ Lien 1 Lien 1
Application de la loi Renseignements sur les frontières, Détournement des précurseurs chimiques, Analyse et services scientifiques

(Plan d'action sur l'application de la loi)
7,0 $ 0,1 $ 0,3 $ Lien 2 Lien 2
Services internes Division du développement du renseignement et du soutien aux régions, Section du crime organisé et de la contrebande, Détournement de précurseurs chimiques, Analyse et services scientifiques

(Plan d'action sur l'application de la loi)
1,0 $ 0,2 $ 0,2 $    
Total : 12,7 $ 2,3 $ 2,1 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Les ressources seront axées sur la collecte de renseignements, le partage de l'information, les activités d'application de la loi, les capacités d'évaluation et le soutien et les services concernant les laboratoires clandestins.

Lien 2 :

  • Les ressources seront axées sur la collecte de renseignements, le partage de l'information, les activités d'application de la loi, les capacités d'évaluation et le soutien et les services concernant les laboratoires clandestins.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 : l'ASFC a conçu et mis au point le premier laboratoire mobile utilisé dans des opérations relatives à des produits chimiques et à des produits chimiques précurseurs éventuels. Le laboratoire mobile a aussi été utilisé aux Jeux olympiques 2010 pour l'établissement de la nature de marchandises suspectes, en relation avec la saisie et le dépistage de la cocaïne, de l'héroïne, de la méthamphétamine, de la gamma butyrolactone (GBL - précurseur de la drogue du viol (GHB)) et des stéroïdes anabolisants.

L'ASFC constate encore la présence d'importantes quantités de GBL (saisie digne de mention au moyen du laboratoire mobile à Tellier - 69 barils) et a constaté un accroissement du nombre d'échantillons de « pré-précurseurs » composés de drogues non contrôlées, y compris les PNP, la substance la plus fréquemment utilisée dans la fabrication illicite de fentanyl et de 2-chlorophényl cyclopentyle cétone (à trois étapes de la kétamine). Il y a aussi eu des saisies de 2C-H, une substance utilisée pour fabriquer de la 2C-B (ou d'autres phénéthylamines).

Lien 2 : la Division des enquêtes criminelles (DEC) continue à collaborer avec des partenaires internes et externes relativement à cette initiative pour appuyer et compléter les efforts déployés en matière d'application de la loi. La Division continue de mener des enquêtes sur les renvois en ce qui a trait aux infractions à la Loi sur les douanes relativement à l'importation et à l'exportation illégales de produits chimiques précurseurs.

10. Partenaire fédéral : ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
1.2 Diplomatie et promotion - Opérations et programmes internationaux Contributions annuelles à l'ONUDC et à la CICAD

(Plan d'action sur l'application de la loi)
4,5 $ 0,9 $ 0,9 $ Lien 1 Lien 1
Total : 4,5 $ 0,9 $ 0,9 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Renforcement de la capacité de l'ONUDC d'accomplir son mandat dans la lutte contre les drogues et la criminalité internationale à l'échelon mondial.
  • Renforcement de la capacité de la CICAD d'accomplir son mandat dans la lutte contre les drogues dans les Amériques.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Le MAECI a mené à bien les projets touchant l'offre d'activités de formation et la fourniture d'équipement et d'expertise technique et juridique, ce qui a accru la capacité des États et des gouvernements bénéficiaires de prévenir et de combattre la criminalité internationale et les drogues.
  • Les activités de renforcement des capacités ont visé à la fois l'offre et la demande de drogues illicites, tout en respectant les priorités du Canada en matière de politiques.
10. Partenaire fédéral : Agence du revenu du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
4 Conformité à l'obligation de faire rapport Programme spécial d'application de la loi

(Plan d'action sur l'application de la loi)
4,2 $ 0,8 $ 0,8 $ Lien 1 Lien 1
Total : 4,2 $ 0,8 $ 0,8 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Quinze vérifications de cibles reliées à des installations de culture de la marijuana ou aux drogues illicites ont permis de recueillir quelque 750 000 $ en impôts fédéraux.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Quinze vérifications de cibles reliées à des installations de culture de la marijuana ou aux drogues illicites ont permis de recueillir quelque 1 170 000 $ en impôts fédéraux.
10. Partenaire fédéral : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
1.7 Programmes et services spécialisés Groupe de gestion juricomptable

(Plan d'action sur l'application de la loi)
1,6 $ 0,2 $ 0,2 $ Lien 1 Lien 1
Total : 1,6 $ 0,2 $ 0,2 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :
Éliminer l'incitatif financier de l'exercice d'activités criminelles.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :
Le Groupe de gestion juricomptable effectue des analyses juricomptables spécialisées dans le cadre d'enquêtes de la GRC en relation avec la SNA. Cette analyse est le principal moyen par lequel il est possible d'établir si les actifs des suspects ont été tirés d'activités criminelles, ce qui permet au gouvernement du Canada de saisir ces actifs et, par conséquent, d'éliminer l'incitatif financier de l'exercice d'activités criminelles.

10. Partenaire fédéral : Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada
11. Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) 12. Noms des programmes des partenaires fédéraux 13. Total des fonds versés (mise en œuvre-clôture) 14. Dépenses prévues pour 2009-2010 15. Dépenses réelles pour 2009-2010 16. Résultats prévus pour 2009-2010 17. Résultats obtenus en 2009-2010
2004113 Programmes de détection et de dissuasion relatifs au blanchiment d'argent et au financement des activités terroristes Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada

(Plan d'action sur l'application de la loi)
2,5 $ 0,5 $ 0,5 $ Lien 1 Lien 1
Total : 2,5 $ 0,5 $ 0,5 $    

16. Résultats prévus pour 2009-2010 :

Lien 1 :

  • Renforcement du soutien aux organismes chargés de l'application de la loi.
  • Collecte de renseignements financiers.
  • Assurer la conformité dans les secteurs déclarants à haut risque.

17. Résultats obtenus en 2009-2010 :

Lien 1 :
Le CANAFE continue à augmenter sa capacité d'analyse de l'information qu'il reçoit afin d'accumuler de l'information financière pertinente en relation avec les affaires de drogue et de renforcer les communications entre les organismes chargés de l'application de la loi et les divers services de renseignement. En 2009-2010, le CANAFE a transmis 579 affaires à ces organismes, y compris 190 affaires exclusives liées à au moins une infraction en matière de drogues; il s'agit d'une augmentation modeste comparativement aux 174[1] affaires exclusivement reliées aux drogues communiquées en 2008-2009. Le tableau suivant donne une répartition des affaires de production et de distribution selon le type de drogue (veuillez noter que le total n'est pas égal à 190 étant donné qu'une seule affaire peut être reliée à des infractions multiples en matière de drogues) :

Affaires liées aux drogues divulguées Nombre d'affaires
Distribution - Cocaïne 57
Distribution - Hachisch (résine de cannabis) 3
Distribution - Héroïne 12
Distribution - Marijuana 49
Distribution - MDMA (ecstasy) 8
Distribution - Méthamphétamine 5
Distribution - Drogues synthétiques 2
Distribution - Opium 5
Distribution - Drogues non précisées 70
Production - Marijuana 44
Production - MDMA (ecstasy) 3
Production - Méthamphétamine 4

Il est important de souligner que les infractions sous-jacentes (liées aux drogues) ont été recensées au moyen d'un examen manuel des données transmises par le CANAFE; dans certains cas, ces infractions n'ont pas été liées formellement aux drogues lorsque les enquêteurs ou les rapports fournissaient un contexte insuffisant pour permettre l'établissement de la nature de l'infraction sous-jacente. Certaines affaires peuvent concerner plus d'une infraction sous-jacente.

La conformité améliore la qualité des données contenues dans les rapports sur les opérations financières reçus et réduit les occasions de blanchiment d'argent par le recensement des entités déclarantes qui ne sont pas conformes. L'approche fondée sur les risques du CANAFE pour obtenir la conformité des entités visées garantit qu'il met l'accent sur les entités et sur les secteurs déclarants à haut risque. En 2009-2010, le CANAFE a apporté un changement fondamental à sa gestion des opérations de conformité; essentiellement, il a délaissé la sensibilisation pour passer en mode surveillance de la conformité. Par conséquent, en 2009-2010, le nombre d'examens de conformité effectués est passé à 691, une augmentation de plus de 50 % comparativement à l'exercice 2008-2009.

Total des fonds versés pour tous les partenaires fédéraux (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux, 2009-2010 Total des dépenses réelles pour tous les partenaires fédéraux, 2009-2010
579,8 $ 108,6 $ 79,8 $

18. Commentaires sur les écarts :

Santé Canada :

  • Campagne médiatique de masse - le montant des dépenses réelles représente une estimation étant donné que toutes les factures pour l'exercice 2009-2010 n'ont pas encore été reçues.
  • Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA) - le montant comprend S et C, F et E, salaires et CFSS. Le montant de F et E comprend le montant qui devrait être alloué au programme, mais ne tient pas compte des réaffectations mineures.
  • Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT) - l'autorisation parlementaire totale en matière de S et C en 2009 2010 s'établissait à 6 M$. L'écart de 20,1 M$ s'explique par un report de 15,4 M$, une conversion de 2,5 M$ des S et C au F et E et des ajustements internes.
  • Service d'analyse des drogues - le montant originellement alloué selon le CGRR est de 62,4 M$. L'écart s'explique par une réaffectation interne à l'appui des activités du Service (recherche, politiques, élaboration de règlements).

Instituts de recherche en santé du Canada :

  • L'excédent de 0,7 M$ en 2009-2010 s'explique par des difficultés dans le recrutement de pairs examinateurs pour le deuxième concours. Par conséquent, la constitution du comité de pairs examinateurs a été reportée en 2010-2011, ce qui a repoussé d'autant la date de versement de la subvention.

Sécurité publique Canada :

  • Comparativement aux estimations originales, un nombre bien plus grand de projets satisfaisaient à l'objectif de la SNA. La plupart de nos projets financés par le CNPC visent les jeunes à risque, susceptibles de consommer des drogues illicites.

GRC :

19. Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (s'il y a lieu) : S.O.

20. Personne-ressource :

Catherine Latimer
Avocate générale et directrice générale
Justice applicable aux jeunes, Initiatives stratégiques et Section de la réforme du droit
613-957-9623
clatimer@justice.gc.ca

[1] Ce financement de mise en œuvre des peines minimales en matière d'infractions graves liées aux drogues fait l'objet d'une affectation bloquée, qui sera débloquée lorsque la législation proposée sera adoptée par le Parlement et recevra la sanction royale.

[2] Ce financement de mise en œuvre des peines minimales en matière d'infractions graves liées aux drogues fait l'objet d'une affectation bloquée, qui sera débloquée lorsque la législation proposée sera adoptée par le Parlement et recevra la sanction royale.

[3] Ce financement de mise en œuvre des peines minimales en matière d'infractions graves liées aux drogues fait l'objet d'une affectation bloquée, qui sera débloquée lorsque la législation proposée sera adoptée par le Parlement et recevra la sanction royale.

[4] Ce financement de mise en œuvre des peines minimales en matière d'infractions graves liées aux drogues fait l'objet d'une affectation bloquée, qui sera débloquée lorsque la législation proposée sera adoptée par le Parlement et recevra la sanction royale.

1Selon le Plan d'action sur l'application de la loi du CANAFE en relation avec la SNA, pour 2008-2009, 232 communications relatives à des affaires liées à la drogue ont été faites à des organismes chargés de l'exécution de la loi en 2008-2009. Malheureusement, ce nombre de 232 ne correspondait pas à des divulgations « uniques », mais plutôt à des cas possibles de production ou de distribution de drogue parmi les affaires divulguées par le CANAFE. Le nombre exact de communications concernant des affaires simples liées à la drogue pour 2008-2009 était 174.

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Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

Initiative horizontale - Fonds pour la paix et la sécurité mondiales (FPSM)

Titre de l'initiative horizontale : Fonds pour la paix et la sécurité mondiales (FPSM)

Nom du ou des ministères responsables : Affaires étrangères et Commerce international Canada

Activité de programme du ministère responsable : Diplomatie et Défense des intérêts

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 3 octobre 2005; opérationnalisation : 18 septembre 2006

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 1 134,9 millions de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'entente de financement) : financé à partir des éléments de l'enveloppe de l'aide internationale touchant la paix et la sécurité, le FPSM permet de combler un écart financier en affectant des ressources aux activités qui sont nécessaires pour répondre rapidement aux situations de crise ou dans les pays où risquent de se produire des crises, mais qui ne relèvent pas à proprement parler du ministère de la Défense nationale ou ne font pas partie du programme canadien traditionnel d'aide publique au développement. Parmi les exemples d'activités, mentionnons l'appui aux opérations de paix et aux processus de paix, le soutien à la réforme du système judiciaire et de sécurité, la promotion de la réconciliation et l'amélioration de la justice transitoire ainsi que des capacités de la police et de l'armée de faire régner la paix en Afrique et dans les Amériques. Les principaux bénéficiaires du financement sont l'Afghanistan, le Soudan et Haïti.

Le FPSM est à la fois un programme souple et directif, mis sur pied pour fournir une aide internationale opportune, ciblée, efficace et responsable en réponse à des enjeux cruciaux liés à la paix et à la sécurité. Le MAECI collabore étroitement avec un certain nombre de ministères fédéraux, y compris l'Agence canadienne de développement international, Sécurité publique Canada, la Gendarmerie royale du Canada, le ministère de la Défense nationale, Service correctionnel du Canada, l'Agence des services frontaliers du Canada et le ministère de la Justice Canada. Conjugués aux autres formes d'aide, ces partenariats apportent une expertise essentielle aux composantes civiles des opérations de paix des Nations Unies dans les domaines de la réforme du système judiciaire et de sécurité.

Résultats partagés :

  • des environnements plus sûrs et propices à la stabilisation, à la remise sur pied et à la reconstruction à long terme;

  • une protection accrue des droits et de la sécurité des personnes et des populations;

  • un renforcement des capacités régionales et mondiales pour répondre aux situations de crise.

Structures de gouvernance :

Le FPSM est géré par le Groupe de travail sur la stabilisation et la reconstruction (GTSR) dans le contexte d'une démarche pangouvernementale coordonnée par l'entremise du conseil consultatif du GTSR. Sous la présidence du directeur général du GTSR et réunissant des hauts fonctionnaires de l'ensemble du gouvernement, le conseil consultatif du GTSR est responsable de l'établissement d'une politique stratégique pangouvernementale, de l'établissement des priorités et des orientations concernant les États fragiles et des urgences complexes dans le cadre des autorisations ministérielles individuelles. De plus, il doit offrir une plateforme d'échanges de renseignements sur les activités liées au programme de façon à garantir la complémentarité et à éviter le double emploi. Le secrétariat du GTSR fait partie du Secteur des programmes et de la sécurité ministérielle du MAECI et doit rendre des comptes au MAECI, qui est chargé d'offrir des ressources financières, humaines et matérielles au GTSR.


(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) du partenaire fédéral Nom des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés
(de la mise en œuvre à la l'échéance)
Dépenses prévues
2009-2010
Dépenses réelles
2009-10
Résultats prévus
2009-10
Résultats obtenus
2009-10
Affaires étrangères et Commerce international Canada (MAECI) AP 2 : Diplomatie et Défense des intérêts Programme pour la paix et la sécurité mondiales, Programme d'opérations mondiales de soutien de la paix et Programme Glyn-Berry pour la paix et la sécurité   91,8 86,4 Renforcement de la contribution canadienne à la paix et à la sécurité, ainsi qu'à la sécurité et au bien-être des bénéficiaires vivant dans les régions ciblées Une contribution accrue à la paix et à la sécurité grâce à l'élaboration d'un cadre d'orientation stratégique face aux conflits et à la fragilité des États; de nouveaux mécanismes spécialement conçus pour le déploiement d'experts civils canadiens et de spécialistes internationaux du secteur de la justice; a montré le rôle de chef de file du Canada à l'échelle internationale lors de la crise provoquée par le séisme en Haïti
Gendarmerie royale du Canada (GRC) AP 1 : Activités fédérales et internationales L'arrangement sur la police civile au Canada et le programme de missions internationales des policiers affectés au maintien de la paix (PMIPMP) 63,7 11,4 12,5 Mise en œuvre des projets de police de la GRC pour le maintien de la paix dans le monde Déploiement de 182 agents de police, en moyenne, auprès de huit missions internationales, avec pour mandat de fournir de l'encadrement, de la formation et des conseils, principalement en Afghanistan, en Haïti et au Soudan
2 Agence canadienne de développement international (ACDI) AP1 : Programmes géographiques s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.
Corporation commerciale canadienne (CCC) s. o. Prestation d'assistance internationale en vertu du protocole d'entente entre la CCC et le MAECI Voir note 6,5 13,4 Soutien logistique des opérations de paix au Soudan (MINUAD) s.o.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) AP 1 : Sécurité Frontière de l'Afghanistan; soutien du Canada au processus de paix du Moyen-Orient; stabilisation et reconstruction à Haïti. Voir note s.o. 0,2 Renforcement des capacités douanières le long de la frontière afghane Formation et encadrement des agents frontaliers afghans
Ministère de la Justice Canada AP 1 : Politiques, lois et programmes du ministère de la Justice Canada s. o. s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Ministère de la Défense nationale (MDN) AP 1 : Contribution au Canada et à la communauté internationale Opérations en Afghanistan Voir note 10,4 8,5 Soutien à la mise en œuvre de projets à Kandahar Soutien opérationnel à la mise en œuvre, à la surveillance et à la gestion financière de projets
Service correctionnel du Canada (SCC) AP 1 : Interventions correctionnelles Opérations en Afghanistan et stabilisation et reconstruction en Haïti Voir note 2,0 2,9 A aidé au déploiement de conseillers en matière de services correctionnels auprès de l'Équipe provinciale de reconstruction en Afghanistan Déploiement de 14 agents correctionnels, en moyenne, en Afghanistan et en Haïti, avec pour mandat de fournir de l'encadrement, de la formation et des conseils
Total       111,7 123,9    

Note : Les fonds alloués par le FPSM sont déterminés sur une base annuelle; par conséquent, il n'y a pas de montant prévu du début jusqu'à l'échéance du programme.


Commentaires sur les écarts :

Corporation Commerciale Canadienne (CCC) : au début de l'année financière 2009-2010, le FPSM a alloué 6,5 millions de dollars de son budget de programmation à des projets mis en œuvre par la CCC. Pour l'exercice 2009-2010, les dépenses réelles du FPSM par la CCC ont été de 13,43 millions de dollars. Étant donné que le FPSM répond aux situations de crises, il est difficile de déterminer le partenaire d'exécution des projets au début de l'année financière. À titre d'exemple, le séisme en Haïti a réorienté les priorités de programmation du FPSM vers la fourniture d'équipement afin de soutenir les efforts de secours. Puisque la CCC a acquis une expertise en matière d'approvisionnement, le FPSM a travaillé avec la Corporation en tant que partenaire d'exécution de ces activités.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personne-ressource :

Elissa Golberg
Directrice générale, secrétariat du GTSR
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Tél. : 613-665-6689
Téléc. : 613-944-5911
Courriel : elissa.golberg@international.gc.ca

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Ministère des Finances Canada

Initiatives horizontales


Titre de l’initiative horizontale : Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, anciennement appelé Initiative nationale de lutte contre le blanchiment d'argent (INLBA).

Nom du ou des ministères responsables : Ministère des Finances Canada

Activité de programme du ministère responsable : Cadre des politiques économique et fiscale

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Juin 2000

Date de clôture de l'initiative horizontale : 2009-2010

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 455 408 $ (milliers de dollars)

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

L'Initiative nationale de lutte contre le blanchiment d'argent (INLBA) a été lancée formellement en 2000 dans le cadre des mesures systématiques qui sont prises par le gouvernement pour lutter contre le blanchiment d'argent au Canada. Une loi adoptée cette année-là, la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité (LRPC), mettait en place un système de déclaration obligatoire des opérations douteuses, des mouvements transfrontaliers d'espèces de grande valeur et de certaines opérations interdites. La LRPC établissait également le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), chargé de colliger et d'analyser des rapports sur ces opérations financières et de communiquer l'information pertinente aux organismes d'application de la loi et de renseignement. En décembre 2001, la LRPC a été modifiée afin d'y ajouter des mesures de lutte contre le financement des activités terroristes, et par la suite elle a été prénommée Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT).

La portée de l'INLBA a été élargie et l'initiative est dorénavant désignée comme le Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. En décembre 2006, le projet de loi C-25 a modifié la LRPCFAT pour s'assurer que la législation canadienne demeure conforme aux normes internationales en matière de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes énoncées par le Groupe d'action financière (GAFI) et à ce qu'elle s'applique à des secteurs présentant des risques au Canada. Au nombre des modifications, il y a un renforcement des exigences concernant l'identification des clients, la création d'un régime d'enregistrement pour les entreprises de transfert de fonds et l'instauration d'un régime de sanctions administratives et pécuniaires pour contrer les infractions moindrement importantes à la Loi.

Résultats partagés : Détecter et décourager le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes ainsi que faciliter les enquêtes et les poursuites pour blanchiment d'argent et financement d'activités terroristes.

Structures de gouvernance :

Le Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes est une initiative horizontale à laquelle participent des partenaires financés et non financés par l'État. Parmi les partenaires financés, il faut citer le ministère des Finances Canada, le ministère de la Justice Canada, le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC), le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), l'Agence du revenu du Canada (ARC), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS)  et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Au nombre des partenaires non financés, on compte Sécurité publique Canada (SPC), le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada (MAECI). Un groupe de travail interministériel au niveau des sous-ministres adjoints, incluant des représentants de tous les partenaires et dirigé par le ministère des Finances Canada, a été mis sur pied pour coordonner le travail gouvernemental contre le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes. De plus, le ministère des Finances Canada préside un comité consultatif composé de représentants des secteurs public et privé qui est chargé de donner une orientation générale à la politique canadienne de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Ministère des Finances Politique du secteur financier Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 2 700 300 295 Surveillance efficace du Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (le Régime). Le ministère des Finances Canada a continué de fournir des moyens de régler les questions stratégiques et opérationnelles afin de s'assurer que le Canada dispose d'un Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes efficace. Le Ministère a aussi été l'hôte au printemps et à l'automne d'une réunion du Comité consultatif public privé et d'une réunion des sous-ministres adjoints.  
Amorcer une évaluation décennale du Régime mandatée par le Conseil du Trésor afin d'évaluer l'efficacité et l'accès à un financement continu. Le Ministère a amorcé l'évaluation décennale du Régime et il a dirigé le groupe de travail interministériel chargé de l'évaluation, laquelle sera achevée en 2010‑2011.
Surveiller les risques de recyclage des produits de la criminalité et de financement des activités terroristes ainsi que d'autres risques financiers émergents dans le secteur des services financiers. Le Ministère a mis au point et déposé des modifications à la LRPCFAT relativement à des contre‑mesures visant à s'attaquer au financement illicite. Les modifications ont pour but aussi de faire de sorte que l'évasion fiscale devienne une infraction sous‑jacente du blanchiment de capitaux. La version définitive du nouveau règlement sur les centrales des caisses de crédit a aussi été publiée.
Participer à des tribunes internationales liées à la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, en particulier les réunions d'experts financiers du G7, le Groupe d'action financière (GAFI), le Groupe d'action financière des Caraïbes (GAFC), et le Groupe antiblanchiment de l'Asie-Pacifique (GAP). Le ministère des Finances a activement participé aux réunions plénières et intercessionnelles du GAFI, du GAFIC et du GAP ainsi qu'aux réunions d'experts financiers du G7 et il y a joué un rôle de premier plan.  

En tant que chef de la délégation canadienne dans les tribunes internationales de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/LFAT), le Ministère a :

– coordonné les contributions des partenaires fédéraux;  

– procédé à un examen rigoureux de remise en question dans le processus d'évaluation mutuelle du GAFI, du GAP et du GAFIC, un processus global d'examen par les pairs qui est la pierre angulaire de la mise en œuvre partout dans le monde des normes du GAFI (les 40 + 9 recommandations);

– contribué à l'élaboration de la politique, aux normes du GAFI et à l'analyse des nouvelles tendances et typologies au chapitre de la LRPC et de la LFAT;

– participé aux travaux du Groupe d'examen des questions de coopération internationale (GEQCI) du GAFI, groupe mis sur pied pour déterminer quelles sont les administrations à haut risque et celles à surveiller. Le Ministère a notamment présidé le groupe d'examen régional pour les Amériques.

Рtrouv̩ des fonds pour appuyer le renforcement de la capacit̩ et l'aide technique du GAP et du GAFIC ainsi que la formation de leurs membres;

– a donné des conseils et des consignes aux pays membres du GAFIC sur la mise en œuvre des 40 + 9 recommandations du GAFI et sur les questions de capacité et de gouvernance.
Ministère de la Justice Canada Initiative nationale de lutte contre le blanchiment d'argent Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 7 000 100 100 La Section du droit pénal du ministère de la Justice Canada joue un rôle important à l'égard du Régime. Il est prévu qu'en 2009-2010, les ressources de la Section seront consacrées à l'exécution de travaux relatifs au GAFI, y compris la participation à ses réunions internationales. Des ressources seront également prévues afin que la Section continue de contribuer à l'élaboration des politiques relatives au blanchiment d'argent et au financement des activités terroristes. Finalement, la Section des droits de la personne recevra les crédits nécessaires pour s'occuper des questions constitutionnelles connexes qui pourraient être soulevées durant les poursuites. En 2009‑2010, le ministère de la Justice Canada a contribué à la préparation de politiques nationales portant sur le blanchiment d'argent en donnant périodiquement des conseils juridiques en la matière et en participant aux travaux de comités ministériels étudiant le financement des activités terroristes. Justice Canada a aussi travaillé sur les questions stratégiques relatives au GAFI en formulant beaucoup de remarques sur les évaluations et rapports du GAFI, en assistant aux réunions plénières du GAFI et en y participant activement ainsi qu'au projet du GAFI sur la confiscation. 
Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) Aborder les problèmes de droit pénal afin de créer une société plus sécuritaire pour le Canada Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 9 200 2 300 3 028 Le SPPC joue un rôle primordial à l'égard du Régime. Pour 2009‑2010, on s'attend à ce que l'information communiquée aux organismes d'application de la loi par le CANAFE suscite une augmentation des conseils juridiques en matière de poursuites qui leur sont fournis. De plus, davantage d'accusations seront portées pour le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes, ce qui entraînera une augmentation de la charge de travail des procureurs. Le SPPC a aussi des responsabilités relativement à la LRPCFAT. Les travaux prévus comprennent des demandes d'ordonnances de production et l'augmentation des saisies aux frontières et des confiscations associées à de présumés produits de la criminalité, ainsi que des poursuites relatives aux nouvelles infractions énoncées dans la Loi. En outre, des ressources seront affectées à la formation des procureurs et du personnel chargé de l'application de la loi ainsi qu'à l'élaboration et à la coordination de politiques concernant le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes. Finalement, des ressources du SPPC seront consacrées à l'exécution de travaux relatifs au GAFI, y compris la participation à ses réunions internationales. Parmi les nouvelles accusations portées en vertu du Régime en 2009‑2010, il y a eu 5 910 accusations pour possession de produits de la criminalité, 40 accusations de blanchiment d'argent en vertu des dispositions du Code criminel et 47 accusations, en vertu de la LRPCFAT.  (Aucune accusation relative aux dispositions sur le financement des activités terroristes du Code criminel n'a été portée pendant la période visée).

En ce qui a trait à ces nouvelles accusations en vertu du Régime, l'avocat interne a donné des conseils juridiques dans 54 p. 100 des dossiers pour possession de produits de la criminalité, 47 p. 100 des dossiers de blanchiment de capitaux et 28p. 100des dossiers en vertu de la LRPCFAT. Contrairement aux exercices précédents, le SPPC n'a reçu aucune demande d'ordonnance de production en vertu de l'article 60 de la LRPCFAT.


Enfin, en 2009‑2010, le procureur du SPPC a donné de la formation officielle et spéciale au personnel chargé de l'application de la loi dans le cadre des enquêtes. Des ressources ont aussi été affectées à l'élaboration des politiques et à la coordination pour garantir l'uniformité dans l'ensemble des régions.
Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) Collecte, analyse et diffusion de renseignements financiers Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 269 085 37 500 40 315 Le CANAFE produit une analyse des renseignements financiers effectuée au moyen de la technologie et la divulgation de cas qui sont largement utilisées par les organismes de renseignements et d'application de la loi, au moyen d'un programme qui favorise la conformité des entités déclarantes. En 2009–2010, le CANAFE a divulgué à ses partenaires en matière d'application de la loi et de sécurité,  579 cas de blanchiment d'argent et de financement des activités terroristes présumés et de menaces à la sécurité du Canada. Il s'agit d'une augmentation continue du nombre de cas : une hausse légère par rapport aux 556 cas communiqués en 2008‑2009, hausse importante par rapport aux 210 cas communiqués en 2007‑2008. En 2009‑2010, la rapidité moyenne avec laquelle les cas sont analysés a augmenté de 17 %, passant de 82 à 68 jours. Cette amélioration a été réalisée avec une rétroaction de plus en plus positive de la part des partenaires en matière d'application de la loi et de la sécurité quant à l'utilité, la pertinence et la rapidité de la communication de cas.

Le CANAFE a aussi continué de satisfaire aux besoins des divers partenaires et intervenants en produisant et en diffusant toute une gamme d'évaluations de renseignements financiers stratégiques, de mémoires et de rapports. Ces produits ont servi à renseigner les décideurs du gouvernement ainsi que les entités déclarantes au sujet des enjeux, des méthodes, des indicateurs et des études de cas au chapitre du recyclage des produits de la criminalité et du financement des activités terroristes et ainsi à les aider à mieux combattre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.

Afin d'augmenter le taux de couverture des évaluations de conformité, le CANAFE a commencé à effectuer des examens au bureau parallèlement aux inspections sur place de la mesure dans laquelle les entités déclarantes respectent leurs obligations en vertu de la LRPCFAT. Ainsi, le CANAFE avait effectué à la fin de l'exercice 691 inspections, en hausse de 52 p. 100 par rapport à l'exercice précédent, dont 327 (47 p.100) sur place et 364 (53 p.100), au bureau.  

En 2009‑2010, le CANAFE a fini de mettre en œuvre le régime de sanctions administratives pécuniaires (SAP). Pour la première année, 14 SAP ont été émises dont 7 ont été affichées sur le site Web du CANAFE. En 2009‑2010, c'était aussi le premier exercice d'exploitation du registre des entreprises de transfert de fonds (ETF). Pendant l'exercice, 223 ETF de plus se sont enregistrées auprès du CANAFE, ce qui porte le total des entités enregistrées à 954.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)   Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 57 008 7 727 7 745 Les agents des services frontaliers de l'ASFC sont responsables de la mise en application des dispositions du DMTE relatives à l'application de la loi, ce qui comprend des fouilles, l'interrogation d'individus et la saisie d'espèces non déclarées ou faussement déclarées ainsi que de produits présumés d'activités criminelles. De plus, le CANAFE communique des renseignements à l'ASFC, Immigration, qui a un rôle clé à jouer pour empêcher que le territoire canadien soit utilisé par les criminels et les personnes qui constituent une menace à la sécurité du Canada.

L'ASFC est responsable de l'application de la Partie II de la LRPCFAT, le programme « Déclaration des mouvements transfrontaliers d'espèces et d'effets » (DMTE). Le DMTE des exige que les voyageurs déclarent l'importation et l'exportation d'espèces et d'instruments monétaires dont la valeur égale ou excède 10 000 $CAN. La Partie II de la Loiprévoit la mise en application des dispositions du DMTE relatives à l'application de la loi, ce qui comprend des fouilles, l'interrogation d'individus et la saisie d'espèces non déclarées ou faussement déclarées ainsi que de produits présumés d'activités criminelles.
Au cours de l'exercice 2009‑2010, l'ASFC a participé à plus de 2 480 saisies en vertu de la Loi, dont la valeur représentait plus de 40 millions de dollars. Sur ce montant, environ 8 millions de dollars ont été confisqués au profit de l'État et les sanctions pécuniaires ont été évaluées à plus de 1 000 000 $. Plus de 200 saisies ont donné lieu à des confiscations de produits présumés de la criminalité ou de fonds présumés comme destinés au financement d'activités terroristes.
Agence du Revenu du Canada (ARC) Direction des organismes de bienfaisance Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 7 429 4 976 3 631 Il incombe à l'ARC d'administrer le système d'enregistrement des organismes de bienfaisance aux termes de la Loi de l'impôt sur le revenu. L'existence d'un solide mécanisme réglementaire de dissuasion contre l'utilisation des organismes de bienfaisance par des terroristes contribue à la suppression du financement des activités terroristes au Canada, et aide à protéger et à préserver la cohésion sociale et le mieux-être des Canadiens.

Le cadre de surveillance réglementaire de la part des organismes de bienfaisance à l'ARC a été renforcé par la promulgation de mesures complémentaires aux termes de la Loi sur l'enregistrement des organismes de bienfaisance (renseignements de sécurité) et de la LRPCFAT et au moyen de modifications apportées à la Loi de l'impôt sur le revenu autorisant un plus vaste échange de renseignements entre les organismes du régime. En vertu de ces pouvoirs, les renseignements de sécurité fournis à l'ARC l'aident à s'acquitter de l'aspect de son mandat qui consiste à protéger l'intégrité du système d'enregistrement des organismes de bienfaisance, et les renseignements communiqués par l'ARC peuvent servir à des fins d'enquête.

Pour 2009-2010, on prévoit que l'ARC utilisera les ressources qu'elle reçoit pour renforcer sa capacité d'intervenir et de cerner les cas susceptibles d'être liés à des activités terroristes au moyen d'investissements dans les installations et dans le développement des TI, ainsi que d'une augmentation des équivalents à temps plein affectés à des programmes directs permanents).
Voici les résultats de l'exercice 2009‑2010.
– Aménager les installations (projets exécutés à temps et selon le budget).  
РObtenir et instaurer des outils et syst̬mes technologiques permettant de rehausser les capacit̩s d'analyse et d'application de la loi.
– Remanier la structure organisationnelle.
– Recruter du personnel en fonction des compétences nécessaires pour combler les besoins opérationnels actuels et futurs et pour attirer des agents du renseignement chevronnés et prêts à travailler, ainsi que des jeunes diplômés en renseignement.
– Assurer la formation du personnel.

Les activités usuelles, soit examiner les demandes d'enregistrement des organismes de bienfaisance, surveiller les organismes enregistrés et échanger avec les partenaires du Régime de l'information en vertu des autorisations juridiques par rapport aux risques d'appui des activités terroristes, se sont poursuivies tout au long de l'exercice. La Direction des organismes de bienfaisance a aussi continué d'améliorer les rapports avec les partenaires du Régime et la formation offerte, de faciliter l'accès aux renseignements de sécurité et d'assurer une forte présence de l'ARC au sein des comités interministériels responsables d'activités transversales d'élaboration de politiques et d'examen pertinentes au Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
Agence du Revenu du Canada (ARC) Programme spécial d'exécution Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 21 568 2 200 2 413 L'ARC met l'accent sur les quatre piliers suivants:
– participation à des comités et à des initiatives de gestion et d'amélioration du régime;
Рam̩lioration des rapports op̩rationnels avec le CANAFE et d'autres partenaires du r̩gime;
– réalisation des recherches et des analyses; 
– contribution aux travaux des organisations internationales visant à accroître la collaboration entre les administrations fiscales et les autorités de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes en participant aux activités du sous-groupe de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) sur les délits à caractère fiscal et le blanchiment.

Tous les renseignements divulgués au CANAFE sont examinés attentivement, et les plus prometteurs sont soumis à une vérification du Programme spécial d'exécution. Le nombre prévu de vérifications s'élève à 90, et le montant d'impôt fédéral recouvré devrait atteindre 7 000 000 $.
Nombre total de vérifications effectuées : 108

Total des gains réalisés au moyen des vérifications fiscales : 16 812 471 $

Nombre de cas soumis aux fins d'une enquête : 8

Nombre de cas acceptés pour enquête : 3
Gendarmerie royale du Canada (GRC) – unités de lutte contre le blanchiment d'argent Unités de lutte contre le blanchiment d'argent Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 55 898 6 872 3 657 Accroître, à l'échelle nationale et internationale, les occasions de déceler les activités de blanchiment d'argent et de mener des enquêtes à leur sujet. Le projet Mercury était une opération conjointe de lutte contre le trafic d'argent qui s'est déroulée du 19 au 22 avril 2010. Y ont participé l'ASFC, les membres des unités mixtes de contrôle des produits de la criminalité (UMCPC) de la GRC, les équipes intégrées de la sécurité nationale (EISN) de la GRC et le CANAFE. Des vols entrants et sortants ont été ciblés dans cinq aéroports internationaux, soit Ottawa, Montréal, Toronto, Vancouver et Calgary.
Intensifier les communications de la part du CANAFE et la collecte de renseignements en général, de sorte que les ressources des unités mixtes de contrôle des produits de la criminalité ou d'autres unités au sein de la GRC soient consacrées aux enquêtes en vue de multiplier les saisies. Il y a eu 25 saisies liées aux divulgations du CANAFE en 2009, pour une valeur totale de 4 997 754 $.
Le niveau des ressources dans les trois principaux centres urbains du Canada (Vancouver, Toronto et Montréal) a été haussé en 2007 et il continue d'y renforcer la capacité d'enquêter sur des pistes relatives au Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité. Dans les trois principaux centres urbains (Vancouver, Toronto et Montréal), il y a actuellement six grandes enquêtes liées au blanchiment d'argent qui ont été amorcées en 2009.  
GRC (Équipes de lutte contre le financement des activités terroristes) Initiatives spéciales Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 22 937 5 158 5 579 L'équipe de lutte contre le financement des activités terroristes (ELFAT) s'efforcera d'utiliser les renseignements financiers qu'elle recueille et analyse pour mener des enquêtes proactives, ce qui renforcera la capacité du Canada de déceler et de prévenir le financement des activités terroristes. L'ELFAT continue de soutenir six projets d'enquête sur le financement d'activités terroristes en cours partout au pays et d'aider à répondre aux nombreuses demandes d'information venant d'organismes intérieurs et étrangers et il a amorcé deux nouvelles enquêtes.

L'ELFAT, en collaboration avec l'ASFC, le SCRS, le CANAFE et les unités de contrôle des produits de la criminalité de la GRC, a participé à des travaux d'application de la loi dont les noms de code sont Atlas et Mercury. Des organismes d'application de la loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes de la GRC et de l'ASFC ont pris part à ces mesures d'interdiction des passeurs de fonds qui se sont simultanément déroulées pendant trois jours dans certains aéroports internationaux.  

Une enquête effectuée en Colombie‑Britannique par la National Security Financial Investigation Unit a donné lieu à une accusation de financement d'activités terroristes. Le projet Needle est pratiquement achevé avec le démantèlement d'une cellule d'approvisionnement et de financement d'activités terroristes des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (TLET). Les États‑Unis ont condamné trois des six Canadiens accusés d'approvisionnement et de financement d'activités terroristes. Une ordonnance d'extradition a été émise contre deux autres Canadiens et un autre sujet est en attente d'extradition vers les États-Unis pour faire face aux mêmes accusations.

En novembre 2009, une enquête d'envergure s'est soldée par l'arrestation à Montréal de 30 personnes pour fraude de cartes de crédit, contrefaçon de pièces gouvernementales d'identification, par exemple, passeports et visas, et facilitation d'immigration illégale. Les membres de l'ELFAT  qui ont fait partie de l'équipe chargée de cette enquête en raison des problèmes de sécurité nationale et des liens avec le terrorisme, la circulation des terroristes entre les frontières internationales et le financement des activités terroristes. Aucune accusation n'a été portée en vertu de l'article 83 du Code criminel.
Des audiences sur la contrefaçon sont en cours concernant l'argent et les biens saisis dans le cadre de deux enquêtes dont a fait l'objet le Mouvement mondial des Tamouls.

Les membres de l'ELFAT continuent d'offrir de la formation à la GRC et à des organismes partenaires. Des investigateurs financiers faisant partie de diverses équipes intégrées chargées de la protection de la sécurité nationale (EPSN) et certains représentants d'organismes partenaires comme le SCRS, l'ARC, le CANAFE et le Royaume-Uni ont participé au cours donné à l'automne 2009 et y ont donné des présentations. Le prochain cours devrait avoir lieu à l'automne 2010 à Vancouver.

L'ELFAT continue d'appuyer le GAFI, le GAP et le Groupe d'action financière du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (GAFIMOAN). Pendant l'année écoulée, des membres de l'ELFAT se sont joints pour la première fois à la délégation canadienne auprès du GAFIMOAN. L'ELFAT a aidé à donner de la formation à la police royale de la Malaisie et à l'Union africaine. L'ELFAT est toujours membre, avec le FBI et le SCRS, du groupe de travail bilatéral sur le financement du terrorisme qui se réunit tous les trimestres. L'ELFAT est aussi membre fondateur du groupe de travail international sur le financement du terrorisme, qui se réunit une fois l'an. Deux membres de l'ELFAT ont assisté à la conférence annuelle en Australie en mai 2010.

L'ELFAT doit maintenant vérifier avec une diligence raisonnable les éventuels investisseurs étrangers en vertu de la version révisée de la Loi sur Investissement Canada qui comporte maintenant des dispositions sur la sécurité nationale.
Total 453 1251 67 133 66 763    
1. Certains partenaires du Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes sont exemptés de la production des rapports; les chiffres indiqués dans le tableau pourraient donc ne pas correspondre au montant total affecté.  

Commentaires sur les écarts :

SPPC : Les dépenses réelles dépassent les dépenses prévues d'environ 0,7 million de dollars. L'écart est attribuable à la hausse appréciable du nombre d'accusations portées relativement aux produits de la criminalité.  

CANAFE : Le montant des dépenses prévues ne comprend pas le financement supplémentaire approuvé par le Conseil du Trésor et versé pendant l'exercice 2009‑2010. Au nombre des ressources additionnelles reçues, mentionnons les réinvestissements découlant des examens stratégiques, le report des fonds de l'INLBA de 2008‑2009, les rajustements pour les besoins en matière de rémunération du Conseil du Trésor (crédit 30) et les rajustements de fin d'exercice du régime des avantages sociaux des employés.

ARC, Direction des organismes de bienfaisance : L'écart est attribuable aux processus de classification et de dotation qui ont pris plus de temps que prévu et qui se poursuivent en 2010‑2011.

GRC, Unités de lutte contre le blanchiment d'argent : L'écart est attribuable aux affectations budgétaires moindres et aux taux d'inoccupation à l'échelle du programme. Des contraintes semblables sont prévues en 2010‑2011.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :
Rachel Grasham
Chef, Section des crimes financiers
Téléphone : 613-943-2883


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Patrimoine canadien

Erratum

Une modification a été apportée à la version française de ce document. Une ligne manquante a été ajoutée au tableau, sous le Résultat immédiat 1.3. Il s'agit du programme Appui à l'immigration francophone au Nouveau-Brunswick de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique.

Initiatives horizontales


Titre de l'initiative horizontale : Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 - La réalisation de nos engagements

Nom du ou des ministères responsables : Ministère du Patrimoine canadien

Activité de programme du ministère responsable : Sport

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2003-2004

Date de clôture de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 580.24M$

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Surveiller et en rendre compte de l'apport du gouvernement du Canada aux Jeux d'hiver de 2010, qui engagent les Canadiens et les Canadiennes de tout le pays, tiennent compte des valeurs et des priorités canadiennes dans leur planification, leur réalisation et leur profil international, et favorisent les occasions de promouvoir les objectifs de politique publique et de faire des investissements stratégiques qui appuient des avantages économiques concrets à long terme de même que des legs d'ordre sportif, social, culturel et environnemental pour toute la population canadienne (www.pch.gc.ca).

Le gouvernement du Canada est un partenaire essentiel des Jeux d'hiver de 2010. Le Secrétariat fédéral 2010 (SF 2010), qui fait parti du ministère du Patrimoine canadien, adopte une approche horizontale pour soutenir et promouvoir la participation du gouvernement fédéral dans la planification et la réalisation des Jeux, y compris la prestation de services fédéraux essentiels de haute qualité, de même que l'attribution de fonds pour les immobilisations et l'utilisation ultérieure des installations. En tout, 15 ministères fédéraux fournissent des services qui sont jugés essentiels afin d'assurer le succès des Jeux. Par conséquent, ces ministères, s'ils ont reçu du financement supplémentaire ou ils utilisent leurs fonds existants, sont responsables de fournir ces services fédéraux essentiels, une obligation qui découle de l'Entente multipartite, signée en 2002.  Le SF 2010 travaille en collaboration avec des partenaires et intervenants pour tirer parti des Jeux afin d'atteindre les objectifs de politique  publique, d'établir des legs durables et d'en retirer le plus d'avantages possible pour tous les Canadiens (www.canada2010.gc.ca).

Patrimoine canadien est responsable de la participation du gouvernement fédéral aux Jeux d'hiver de 2010 à l'exception de la sécurité rattachée aux Jeux et à celle du public. En octobre 2007, le premier ministre a nommé Ward Elcock coordonnateur de la sécurité des Jeux olympiques et du Sommet du G8 et a créé un bureau au sein du Bureau du Conseil privé (BCP). À la suite de cette nomination, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est devenue le responsable de la coordination pour élaborer un Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) horizontal afin d'assurer la sécurité des Jeux et celle du public en collaboration avec l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), le ministère de la Défense nationale (MDN), Industrie Canada (IC), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Sécurité publique Canada (SP), Transport Canada (TC), Santé Canada (SC), la Garde côtière canadienne (GCC), Postes Canada et le BCP. En tant qu'organisme responsable de l'organisation et du maintien de la sécurité des Jeux d'hiver de 2010, la GRC dirige un groupe responsable de la sécurité intégrée composé de représentants de nombreuses organisations, connu sous le nom de Groupe intégré de la sécurité de Vancouver 2010 (GIS­V2010), qui a la responsabilité générale de coordonner et d'assurer la sécurité lors des Jeux d'hiver de 2010. Les ministères et les organismes chargés d'assurer la sécurité dans le cadre des Jeux d'hiver de 2010 rendent compte de leurs réalisations conformément aux engagements établis dans le volet sur la sécurité du CGRR par l'entremise de la GRC (renvoi et lien au Rapport ministériel sur le rendement [RMR] de la GRC concernant la sécurité) et ne figurent pas dans le présent rapport.

Veuillez prendre note que le montant de 108,3 M$ indiqué au départ dans ce RMR figure maintenant dans le RMR de la GRC. Aussi, le 17 septembre 2009, 35,54 M$ supplémentaires ont été approuvés pour les besoins des Jeux d'hiver de 2010, et la subvention des Premières nations est passée de 34,55 M$ à 34 M$. Cette subvention a été versée dans sa totalité en 2008-2009.

Résultats partagés1 :

Il y a trois niveaux de résultats partagés tel qu'identifiés ci-dessous :

  • Résultats finaux
    • Des legs seront établis dans les domaines du sport, de l'économie, des affaires sociales et de la culture, au profit de tous les Canadiens;
    • Promotion de l'excellence et des valeurs du Canada aux échelles nationale et internationale; et
    • Reconnaissance du Canada en tant qu'hôte compétent et inclusif.
  • Résultats intermédiaires
    • Engagement pancanadien dans des activités sportives, économiques, sociales et culturelles associées aux Jeux d'hiver de 2010;
    • Améliorer les profils national et international du Canada; et
    • Les participants canadiens et étrangers ont droit à des Jeux sécuritaires et de grande qualité.
  • Résultats immédiats
    • Profiter des Jeux d'hiver de 2010 afin de promouvoir les priorités fédérales actuelles;
    • Une image positive et une reconnaissance accrue du GC à titre de partenaire clé des Jeux d'hiver de 2010; et
    • Prestation réussie des services fédéraux essentiels mandatés.

Structures de gouvernance :

SF 2010

Groupe de travail représentatif (GTR)

Le SF 2010, sous la direction de la Sous-ministre de Patrimoine canadien, appuie le Cadre fédéral de coordination (CFC). Le CFC est le principal mécanisme visant à favoriser la gestion horizontale des Jeux d'hiver. Cette structure de gouvernance comprend trois niveaux.

  • Un Comité de coordination des sous-ministres et des chefs d'organismes qui facilite la consultation et la coordination interministérielle et intergouvernementale des questions et des engagements liés aux Jeux;
  • Un Groupe de travail représentatif des sous-ministres adjoints (GTR) qui rend compte de l'évolution de la prestation des services fédéraux essentiels; et
  • Un Comité des services fédéraux essentiels (Comité SFE) fut mis en place en 2007 sous l'autorité du GTR afin d'appuyer, promouvoir, coordonner et veiller à la planification continue des services fédéraux essentiels

Des groupes thématiques de travail permettent la coordination intergouvernementale et l'échange d'information.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-20102
Résultats
obtenus en
2009-2010
Résultats finaux : Des legs seront établis dans les domaines du sport, de l'économie, des affaires sociales et de la culture, au profit de tous les Canadiens; Reconnaissance du Canada en tant qu'hôte compétent et inclusif
Résultats intermédiaires : Engagement pancanadien dans des activités sportives, économiques, sociales et culturelles associées aux Jeux d'hiver de 2010; Les participants canadiens et étrangers ont droit à des Jeux sécuritaires et de grande qualité
Résultats immédiats : Profiter des Jeux d'hiver de 2010 afin de promouvoir les priorités fédérales actuelles; Prestation réussie des services fédéraux essentiels mandatés
Secteur de service : Coordination fédérale
A. Patrimoine canadien Les Canadiens participent et excellent dans les  sports

Programme d'accueil de manifestations sportives

SF 2010

412 M$

47,062 M$

9,8 M$
Salaires et fonctionnement

10,792 M$ Construction des sites

26,47 M$ Opérations paralympiques

0 M$
Subvention de la  Société du legs des Jeux de 2010

Visibilité nationale et internationale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le SF 2010 a offert un soutien aux partenaires, aux intervenants et aux ministères fédéraux afin qu'ils profitent des Jeux d'hiver de 2010 pour promouvoir les priorités du gouvernement fédéral grâce à 35 initiatives coordonnées. Le SF 2010 a coordonné et soutenu régulièrement les comités de gouvernance relevant du CFC afin d'appuyer l'approche pangouvernementale adoptée à l'égard des Jeux. Quarante-six sociétés d'État, organismes et ministères fédéraux (y compris les ministères responsables de la prestation des services fédéraux essentiels) étaient représentés au sein de ces comités et ont collaboré de façon harmonieuse et horizontale à la tenue des Jeux d'hiver de 2010; un certain nombre de tâches extrêmement complexes touchant un large éventail de domaines d'intérêt différents ont toutes été bien gérées au cours de cette période; toutes les possibilités existantes et nouvelles qui ont été offertes en tant que pays hôte ont été définies, et les Canadiens ont pu en tirer profit; un legs en matière de partenariats solides et de savoir collectif a été créé dans le but de renforcer les activités et les investissements futurs du gouvernement fédéral. Le gouvernement du Canada a été reconnu en tant que principal partenaire des Jeux d'hiver de 2010, comme en témoignent les résultats d'une recherche sur l'opinion publique réalisée avant la tenue des Jeux en février 2010. En janvier 2010, le Secrétariat fédéral 2010 a conclu un contrat avec le Centre de recherche Décima pour effectuer une recherche sur l'opinion publique qui visait à évaluer la sensibilisation générale de plus de 2000 Canadiens à l'égard des Jeux d'hiver de 2010 et à étudier leur perception des avantages socioéconomiques et culturels associés à la tenue de ces Jeux au Canada. Deux séries de recherches sur l'opinion publique sur ce sujet avaient été menées auparavant : en juin 2007 et en janvier 2009. Comme le démontrent les résultats de la recherche sur l'opinion publique réalisée avant les Jeux, la plupart des Canadiens croyaient que les Jeux d'hiver de 2010 auraient une incidence positive sur le pays. 

Selon le sondage, les Jeux auraient une incidence positive en particulier sur l'industrie du tourisme (92 %), la fierté nationale (88 %) et l'image du Canada à l'étranger (85 %). Les résultats du sondage relatif à la fierté indiquent que la tenue des Jeux a une incidence importante sur la façon dont les Canadiens se sentent liés à leur pays. La majorité des répondants (73 %) était en mesure d'indiquer correctement le rôle du gouvernement du Canada dans l'organisation des Jeux d'hiver de 2010 (soit en tant que l'un des principaux partenaires financiers et un fournisseur de services tels la sécurité et les douanes). L'ensemble des résultats de cette étude ont été rendu public en août 2010. Un sondage après les Jeux sur la connaissance et la perception générale de l'incidence des Jeux a été réalisé en mai 2010, et les résultats seront accessibles au public à l'été 2010.

Les Canadiens ont eu la possibilité de prendre part à des événements et des activités de promotion en lien avec les Jeux d'hiver de 2010 organisés par le SF 2010. Plus d'un demi-million de personnes, dont 40 % habitant d'autres pays, ont visité le site Web Canada 2010, qui avait été conçu par le SF 2010. Le site Web a permis d'accroître la sensibilisation aux priorités du Canada relativement aux Jeux de 2010 de même qu'à accroître le niveau de compréhension de celles­ci. Ce site Web sera archivé par Bibliothèque et Archives Canada pour veiller à ce qu'il demeure gravé dans la mémoire nationale des Jeux.

Au cours de l'été et de l'automne 2009, le SF 2010 s'est joint à un pavillon itinérant pour effectuer une tournée de 9 villes en vue de promouvoir les Jeux d'hiver de 2010 auprès des Canadiens. En tout, quelque 80 000 Canadiens ont reçu de l'information au sujet des Jeux, du rôle du gouvernement du Canada, ainsi que des avantages et des possibilités découlant de la tenue des Jeux dans son pays.

Tous les accords de contribution gérés par le SF 2010 permettant à diverses organisations de procurer des avantages ont été mis en place dans les délais prévus.

Le Canada a établi des legs aux niveaux sportif, social et culturel.

Legs sportifs : En tout, cinq nouveaux sites de compétition ultramodernes ont été construits : l'Anneau olympique de Richmond; le Parc olympique et paralympique de Whistler; le Centre des sports de glisse de Whistler; le Centre olympique et paralympique de Vancouver; le UBC Thunderbird Arena. De plus, quatre installations déjà en place ont fait l'objet d'importants travaux d'amélioration : le site de Cypress Mountain; le Pacific Coliseum; le site de Whistler Creekside; le stade BC Place. En outre, cinq nouveaux sites non destinés à la compétition ont été construits, soit les villages olympiques et paralympiques de Vancouver et de Whistler, le Centre des athlètes de Whistler, ainsi que deux nouveaux centres communautaires ayant servi d'installations d'entraînement lors des Jeux.

Le gouvernement du Canada et la province de la Colombie-Britannique ont contribué dans une mesure égale au plan d'immobilisations du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver (COVAN) en vue de la construction ou de la rénovation des principaux sites des Jeux. 

B. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC)

 

Bureau de la traduction (nouveau financement)

5,3 M$

5,3 M$

3,3 M$

Les services de traduction et d'interprétation sont fournis au COVAN en temps opportun

Le Bureau de la traduction a assuré la prestation de services de traduction qui ont aidé le COVAN à offrir des communications de qualité dans les deux langues officielles du Canada.

Afin d'offrir des services de traduction de qualité, le Bureau a mis sur pied trois centres de traduction aux mandats distincts à différents endroits au pays pour travailler en partenariat avec le COVAN :

  1. Le centre de traduction de Gatineau s'est spécialisé dans la traduction et la mise à jour quotidienne de quelque 4 500 biographies (athlètes et entraîneurs), ainsi que des textes décrivant les réussites des équipes olympique et paralympique. Tous ces textes étaient destinés à la presse internationale ou à la publication sur Internet.
  2. Le centre de traduction de Vancouver, dont les bureaux étaient situés au centre-ville et aux quartiers généraux du COVAN, comptait deux équipes distinctes. La première équipe était responsable de la traduction de documents destinés à des publics internes et externes et les activités de la deuxième équipe étaient consacrées au centre des médias.
  3. Le centre de traduction de Québec s'est chargé de la traduction d'une variété de textes pour les Jeux, s'occupant de tous les documents ne faisant pas partie des responsabilités des autres centres.  

Non seulement les normes du Bureau de la traduction et des professionnels de l'industrie de la langue ont été respectées, mais tous les délais convenus ont également été respectés, et l'ensemble des biographies ont été traduites et mises à jour dans les délais prévus.

Le Bureau de la traduction a également offert des services d'interprétation pour les besoins des Jeux paralympiques et a assuré la présence sur place de six interprètes des langues officielles. Jamais auparavant dans l'histoire des Jeux des services d'interprétation officiels n'avaient été fournis à l'occasion des Jeux paralympiques. En outre, le Bureau de la traduction a évalué et validé l'infrastructure d'interprétation mise en place par le COVAN pendant la durée des Jeux olympiques.

Résultat final : Établissement de legs dans les domaines du sport, de l'économie, des affaires sociales et de la culture au profit de tous les Canadiens; promotion de l'excellence et des valeurs du Canada aux échelles nationale et internationale

Résultat intermédiaire : Engagement pancanadien dans des activités sportives, économiques, sociales et culturelles associées aux Jeux d'hiver de 2010;amélioration de l'image nationale et internationale du Canada

Résultat immédiat : Mise à profit des Jeux d'hiver de 2010 afin de promouvoir les priorités fédérales actuelles; une visibilité et une reconnaissance accrue du gouvernement du Canada en tant que partenaire clé des Jeux d'hiver de 2010

Secteur de service : Promotion et participation

C. Patrimoine canadien

 

1)   Programme des célébrations et des commémorations (PCC)
et Espaces culturels Canada (ECC)

 

80,23 M$

1) 17,05 M$ (sites de célébration)

1) 9,3 M$ (PCC)

9,0 M$ (ECC)

1) Les Canadiens ont accès à des renseignements sur les activités associées aux Jeux d'hiver de 2010;
Les Canadiens ont la possibilité de prendre part à des activités associées aux Jeux d'hiver de 2010

Sites des Jeux olympiques et paralympiques en direct à Vancouver et à Whistler : Les Canadiens et tous les visiteurs ont eu gratuitement accès aux infrastructures physiques de Whistler ainsi qu'aux sites d'activités et aux sites en direct de Vancouver afin de vivre les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver et les événements artistiques. La construction des sites en direct a été achevée et les sites étaient fonctionnels afin de permettre la tenue des Jeux olympiques et paralympiques de 2010, conformément aux accords de contribution respectifs. Le grand public a  eu l'occasion de rencontrer des athlètes, de regarder des spectacles d'artistes locaux, canadiens et internationaux, de suivre la couverture médiatique des compétitions et de regarder les cérémonies d'ouverture sur écran géant. Pendant les Jeux olympiques, on a estimé que 550 000 personnes se sont rendues aux sites de célébration à Vancouver et 680 000 personnes au site de célébration à Whistler.

       

24,5 M$ (relais des flammes)

23,3 M$

 

Relais des flammes olympique et paralympique : Le ministère du Patrimoine canadien, dans le cadre du PCC, a versé des subventions à 189 collectivités de célébration à l'appui des célébrations communautaires locales. En outre, le Ministère a également appuyé 96 projets visant les jeunes ayant pour thème les Jeux olympiques qui ont donné aux jeunes Canadiens l'occasion de faire preuve de créativité et d'énergie.
 
On a estimé qu'environ 1,5 million de personnes ont participé aux célébrations en lien avec les relais des flammes olympique et paralympique. Au total, 1 036 collectivités ont été visitées (dont 119 étaient autochtones) et ont fait office d'hôtes des relais. On a présenté 189 plaques commémoratives aux maires des villes hôtes en tant que legs commémorant la célébration communautaire officielle du relais de la flamme olympique.

       

0,4 M$ [Édition numérique de l'Olympiade culturelle (CODE)]

0,4 M$

 

Cérémonies de remise de médailles : Sept provinces et territoires ont reçu une aide financière pour assurer une programmation et des performances francophones lors des événements précédant les cérémonies de remise de médailles.  La couverture médiatique et les rapports indiquent un niveau d'enthousiasme, de participation et de satisfaction très élevé chez la population canadienne.

       

17,4 M$ (Cérémonies d'ouverture)

17,4 M$

  Soutien des cérémonies d'ouverture : Le ministère du Patrimoine canadien a appuyé la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver qui a mis en valeur les talents canadiens ainsi que la culture et l'histoire du Canada. La cérémonie d'ouverture a été l'événement télévisé le plus regardé dans l'histoire canadienne jusqu'à présent, et a connu des cotes d'écoute de 13,3 millions de téléspectateurs canadiens.
   

2) Programme des Autochtones

 

0,9 M$
(Cérémonies de remise des médailles)
(nouveau financement)

 

 

2) 0,4 M$
(Coordination des quatre Premières nations hôtes)

0,2 M$

 

 

 

 

2) 0,4 M$

2) Les langues et les cultures autochtones sont communiquées au monde entier

Les peuples autochtones obtiennent la diffusion des Jeux olympiques d'hiver de 2010 en langues autochtones

Cérémonies de remise de médailles : Sept provinces et territoires ont reçu une aide financière pour assurer une programmation et des performances francophones lors des événements précédant les cérémonies de remise de médailles.  La couverture médiatique et les rapports indiquent un niveau d'enthousiasme, de participation et de satisfaction très élevé chez la population canadienne.

2) 317 jeunes Autochtones (24 Inuits, 24 Métis et 269 issus des Premières nations) de partout au Canada ont participé à des aspects culturels et linguistiques. Le nombre de participants était inférieur que prévu en raison de la disponibilité des jeunes.

Les compétitions sportives étaient diffusées dans 8 langues autochtones différentes. APTN a diffusé les Jeux d'hiver de 2010 pendant plus de 200 heures.

   

3) Pavillon du Canada (nouveau financement)

 

3) 10,4 M$
(nouveau financement)

3) 9,9 M$

3) Les Canadiens et les visiteurs internationaux ont accès à des renseignements sur l'excellence et l'innovation canadiennes en sport et sur la contribution du gouvernement du Canada aux Jeux. Le contenu et la programmation souligneront les possibilités touristiques du Canada auprès des touristes de partout dans le monde, et reflèteront la richesse culturelle du Canada, ses deux langues officielles et la diversité de ses régions.

3) En septembre 2009, Gary Lunn, le ministre d'État (Sport), a annoncé une aide financière de 10 M$ consacrée au Pavillon du Canada pour les Jeux d'hiver de 2010. Le Pavillon du Canada a ouvert ses portes au public pendant les Jeux, du 13 février au 21 mars 2010. Situé sur le site de célébration Vancouver VilleVivante, le Pavillon accueillait également les activités et les événements des ministères et organismes du gouvernement canadien. Tout au long des Jeux olympiques et paralympiques, le Pavillon du Canada a accueilli 137 163 visiteurs. De multiples jeux, vidéos, expositions et événements ont appuyé le thème du Pavillon « L'excellence dans le sport canadien » de façon uniforme et thématisée et ont présenté la diversité régionale, culturelle et linguistique du Canada.

   

4) Sport Canada
(nouveau financement)

 

4) 1,75 M$
(nouveau financement)

4) 0,4 M$

4) Les succès des athlètes sont célébrés

4) La cérémonie d'hommage aux athlètes a eu lieu le 22 avril 2010 à la Chambre des communes. Participation : Athlètes
olympiques : 94
Entraîneurs olympiques : 24
Athlètes paralympiques : 29
Entraîneurs paralympiques : 13
Dirigeants sportifs : 15

       

5) 0,28 M$ Protocole de la gouverneure générale

5) 0,224 M$

5) Laisser une impression favorable du Canada en tant qu'hôte compétent

5) La gouverneure générale et le premier ministre ont organisé conjointement des réceptions pour les dignitaires nationaux et internationaux de haut niveau qui venaient assister aux cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.

D. Commission canadienne du tourisme (CCT) 

 

 

26,0 M$

7,7 M$

9,9 M$
(Comprend 2009 + janvier à mars 2010). Remarque : Ce montant total englobe le financement supplémentaire alloué aux partenariats

Relations établies avec les principaux partenaires des médias pour les Jeux de 2010

Croissance continue des recettes provenant du tourisme étranger au Canada

La valeur d'équivalence publicitaire de janvier à juin 2009 est de 9 M$.

83,3 M$ (impression uniquement) pour 2009.
 
La valeur d'équivalence publicitaire de janvier à mars 2010 s'élève à 784 262 912 $. 

Les recettes provenant du tourisme étranger sont fournies annuellement par Statistique Canada. Le résultat préliminaire de janvier à décembre 2009 s'élève à 14,2 milliards de dollars.

E.Ministère des Affaires étrangeres et du Commerce International (MAECI)

 

Total

Direction générale de l'investissement au Canada : Initiative pour les dirigeants d'entreprises de calibre mondial

3,41 M$

1,53 M$
(nouveau financement)

1,53 M$

Renforcement de la notoriété mondiale de la marque du Canada et des avantages relatifs aux investissements au Canada

Les parties intéressées à investir au Canada peuvent profiter d'un réseautage en personne et de la possibilité de créer des liens avec des investisseurs potentiels nouveaux ou existants

Plus de 100 entreprises/représentants étrangers ont entendu des témoignages et ont reçu des documents promotionnels sur le Canada. Trente-trois grands dirigeants d'entreprises de calibre mondial ont pris part au programme.

La Journée des dirigeants d'entreprises de calibre mondial a mobilisé avec succès 115 investisseurs étrangers potentiels, des hauts dirigeants de multinationales ayant déjà des investissements au Canada, des chefs d'entreprises canadiennes et certains principaux dirigeants gouvernementaux. L'événement, organisé en association avec le Financial Times, a également fait participer des chefs d'entreprise de calibre mondial au moyen de 7 avis d'événement publiés dans l'édition nord-américaine du Financial Times, laquelle est consultée par 462 000 lecteurs influents aux États-Unis, et de bannières publicitaires sur le site FT.com, lesquelles ont été visualisées plus de 2,5 millions de fois.
La Journée des dirigeants d'entreprises de calibre mondial était le seul événement d'information sur les investissements qui a rassemblé tous les partenaires provinciaux et territoriaux de promotion des investissements pour présenter une image du Canada cohérente et uniforme au public d'affaires durant les Jeux. Au total, 47 dignitaires et représentants gouvernementaux y ont assisté : 3 ministres fédéraux canadiens, le premier ministre de la Colombie­Britannique, l'ambassadeur américain au Canada, 8 ministres provinciaux responsables du commerce, des investissements, de l'industrie, des finances ou des relations intergouvernementales, et plusieurs sous-ministres des provinces et des territoires, des cadres de niveau C d'organismes régionaux de développement économique et autres cadres supérieurs.

Le Cabinet du ministre du Commerce international a organisé 18 réunions individuelles avec des investisseurs potentiels, créé des occasions de réseautage et communiqué avec les responsables d'entreprises internationales lors des visites des sites.

La participation des provinces a été sollicitée par le biais de la mise en commun de liens établis lors d'événements et par la mise au point conjointe de mécanismes à cet égard.

Les dirigeants d'entreprises de calibre mondial ont été joints avec succès grâce aux initiatives de visibilité suivantes : (a) Une campagne de grande envergure étalée sur huit semaines ciblant les voyageurs de commerce dans douze importants aéroports internationaux situés dans les principales capitales financières et d'affaires dans le monde. (b) Un programme de bannières pour les immeubles fédéraux situés dans trois importants emplacements d'affaires à Vancouver de même que dans cinq bureaux à l'étranger. (c) Les vidéos promotionnelles intitulées « Le Canada a vos affaires à cœur » ont été présentées aux sites des Jeux olympiques d'hiver de même qu'à tous les événements de rayonnement d'affaires « Investir au Canada » organisés pendant les Jeux. (d) Vingt-cinq événements axés sur l'investissement et marquant le compte à rebours avant les Jeux ont été organisés dans 15 marchés d'investisseurs prioritaires sollicitant la participation de plus de 1 700 invités d'entreprises diverses, de dignitaires et de représentants médiatiques.

   

Bureau du protocole 

 

1,88 M$
(nouveau financement)

0,567 M$

Les services essentiels relatifs au protocole sont fournis aux chefs d'État et de gouvernement de manière opportune pendant les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver pour permettre au Canada de s'acquitter de ses obligations internationales

 

Laisser une impression favorable du Canada en tant qu'hôte compétent

Le programme de dédouanement accéléré et de courtoisie nationale a traité plus de 160 dispenses de formalités douanières et a respecté tous les délais. Au total, 1 579 personnes ont été traitées pendant les Jeux olympiques et paralympiques (39 chefs d'État et de gouvernement, 2 vice­présidents, 1 premier ministre, 55 ministres, 4 vice­premiers ministres, 1 chef d'une organisation internationale, 24 autres dignitaires et des membres délégués accompagnateurs pendant les Jeux olympiques).

Le protocole du MAECI a permis de respecter ses obligations internationales, lesquelles répondaient aux attentes des dignitaires et de même qu'à celles du COVAN et du Comité international olympique (CIO) énoncées dans le contrat de la ville hôte.

39 chefs d'État ou de gouvernement ont bénéficiés de dispenses de formalités douanières.
13 chefs d'État ou de gouvernement ont reçus des services protocolaires tel que mandaté.

Deux entreprises ont été engagées au moyen du processus de soumission (demande de propositions) afin d'assurer le transport local et de répondre aux besoins qui ne sont pas offerts par la GRC ni le COVAN.

Le premier ministre a rencontré le vice­président américain Biden, le premier ministre néerlandais et le secrétaire général de la francophonie.
Le ministre de la Défense nationale a rencontré le ministre des Affaires étrangères de la Finlande.

Le Cabinet du ministre du Commerce international a rencontré le président de l'Estonie, le premier ministre de la Lettonie, le vice­premier ministre de la Russie et le ministre des Affaires étrangères de la Slovaquie. Toutes les personnes susmentionnées se sont vu offrir un accueil raisonnable.

Le chef du protocole a reçu de la rétroaction positive de la communauté diplomatique sur les services exceptionnels offerts pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Les deux obligations ont été respectées et remplies en temps opportun. Le premier ministre et la gouverneure générale ont organisé conjointement des réceptions pour les dignitaires nationaux et internationaux de haut niveau qui venaient assister aux cérémonies d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques. Il y avait une excellente collaboration avec le protocole de la Colombie­Britannique et du COVAN, les villes de Vancouver, de Whistler et de Richmond, le SF 2010, la GRC, Santé Canada (SC) et la première collaboration avec les quatre Premières nations hôtes (QPNH) à titre de partenaire à part entière.

Un partenariat solide a été é établi afin d'assurer une coordination sans faille de la prestation des services protocolaires.
 
MAECI a éliminé le chevauchement des tâches, optimisé les ressources et établi un centre des opérations sous un même toit.

Résultat final : Reconnaissance du Canada en tant qu'hôte compétent et inclusif

Résultat intermédiaire : Les participants canadiens et étrangers ont droit à des Jeux sécuritaires et de grande qualité

Résultat immédiat : Prestation réussie des services fédéraux essentiels mandatés

Secteur de service : Services fédéraux essentiels

F. Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC)

Augmenter la productivité et la participation canadiennes grâce à un marché du travail efficace et favorisant l'intégration, à des milieux de travail concurrentiels et à un accès à l'apprentissage

Travailleurs étrangers et immigrants

S.O.
Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) n'a reçu aucun financement par l'intermédiaire de ce mécanisme pour appuyer son processus olympique

S.O.
Le PTET n'a reçu aucun financement par l'intermédiaire de ce mécanisme pour appuyer son processus olympique

 

RHDCC et Service Canada, en collaboration avec CIC et l'ASFC, élaboreront un processus de bout en bout pour faciliter l'entrée de travailleurs étrangers temporaires, lorsque cela est justifié, pour aider les employeurs lors des Jeux de 2010.

Un processus de bout en bout pour faciliter l'entrée de travailleurs étrangers temporaires, lorsque cela est justifié, afin d'aider les employeurs lors des Jeux de 2010 a été élaboré et mis en œuvre.

Les sites Web de RHDCC et de CIC ont été mis à jour en 2009 pour refléter les changements apportés aux politiques en lien avec l'entrée de travailleurs étrangers au Canada pendant les Jeux d'hiver de 2010.

Normes de service

  • Au total, 98,4 % des demandes d'avis relatif à la main-d'œuvre primaire ont été approuvées dans les 10 jours et toutes les lettres d'avis relatif à la main-d'œuvre primaire ont été envoyées dans un délai de 2 jours ouvrables.
  • Les demandes d'avis relatif à la main-d'œuvre secondaire ont été traitées rapidement.

Résultats concernant le traitement et les séances de sensibilisation en date du 1er avril 2010

  • 116 séances de sensibilisation ont été organisées à l'intention de 1 672 employeurs et commanditaires.
  • 1 263 demandes d'avis relatif à la main-d'œuvre primaire ont été confirmées pour 2 965 postes.

51 demandes d'avis relatif à la main-d'œuvre secondaire ont été confirmées pour 241 postes.

G. Santé Canada (SC)

Les risques posés par les polluants et d'autres substances nocives ou dangereuses dans l'environnement sont réduits, et les milieux de travail et de vie plus sécuritaires

Direction générale des régions et des programmes

  • Protection de la santé des dignitaires étrangers

 

 

Soutien du Conseil du Trésor (CT) : 2,6 M$

Soutien du CT :
1,275 M$

 

 

1,757 M$

 

 

Les normes d'intervention et d'accès aux services de santé sont élevées

 

 

 

SC a élaboré le protocole pour la réalisation d'une évaluation de l'état de préparation opérationnelle relative à l'opération de l'unité des mesures d'interventions d'urgence physique (UMIUP) de Vancouver en prévision des Jeux de 2010. Les équipes possèdent toutes les connaissances nécessaires, ont effectué des exercices opérationnels conjoints (exercice aux Installations des Opérations techniques et des Missions de protection et exercice Gold) et la formation des agents a commencé au troisième trimestre de 2009­2010. Des employés et des professionnels de la santé mentale des Services d'aide aux employés (SAE) étaient sur place pour intervenir au besoin et sur demande. En Colombie-Britannique, personne n'a fait appel aux SAE. Les SAE ont répondu à la demande de soutien avec succès dans la région de la capitale nationale.

Deux équipes ont été déployées conformément au concept des opérations. Ces équipes ont été déployées avec l'équipe responsable des matières dangereuses du Service d'incendie et de secours de Vancouver. L'UMIUP était en mesure de répondre aux demandes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Aucun incident ne s'est produit.

 

  • Protection de la santé des fonctionnaires

 

 

 

0,200 M$

 

0,304 M$

 

 

Besoins des personnes jouissant de la protection internationale (PPI) satisfaits

 

Les besoins en matière de santé et de soins médicaux des PPI et des membres de leur famille ont été comblés à 100 %. Il y avait suffisamment de professionnels, d'équipement, de fournitures et d'ambulances pour répondre aux besoins.

 

Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs

  • Protection de la santé des touristes

 

 

0,200 M$

 

 

0,180 M$

 

Tous les moyens de transport répondent aux normes et aux lignes directrices recommandées en matière de santé

 

Deux agents d'hygiène du milieu (AHM) ont travaillé à temps plein à l'aéroport de Vancouver pour prêter assistance à l'équipe locale au besoin.  Le gestionnaire local d'hygiène du milieu était disponibilite 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Des documents d'orientation en matière de nettoyage et de désinfection ont été envoyés aux exploitants de moyens de transport en novembre 2009. Les exploitants de moyens de transport ont été avisés individuellement de communiquer directement avec le gestionnaire d'hygiène du milieu pour signaler toute activité inhabituelle en matière de santé publique. Des rapports quotidiens ont été reçus de la part de la province au moyen du système provincial de surveillance. Les systèmes de surveillance n'ont relevé aucune augmentation des maladies transmissibles (y compris la grippe A [H1N1]) au Canada pendant les Jeux olympiques.

 

Direction générale des produits de santé et des aliments

  • Importation de médicaments et produits de santé
  0,325 M$ 0,325 M$ S'assurer que tous les points d'entrée répondent aux normes ou aux lignes directrices recommandées en matière de santé publique SC a reçu 21 demandes de 17 pays différents aux fins d'examen pendant la période; 75 demandes ont été examinées et approuvées (y compris les demandes reçues au cours du trimestre précédent). Dix demandes d'exportation ont été reçues après les Jeux olympiques.

H. Agence de la Santé publique du Canada (ASPC)

 

 

2,7 M$

1,5 M$

1,5 M$

Les procédures d'exploitation uniformisées (PEU), les infrastructures et la capacité opérationnelle sont assurées pour un fonctionnement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des centre des opérations d'urgence (COU) et du Centre régional de coordination des opérations (CRCO) du portefeuille de la Santé en Colombie-Britannique.

 

 

À la suite de l'intervention découlant de la grippe A (H1N1), une série de leçons ont été tirées et des analyses après action ont été réalisées pour cerner les changements et les améliorations à apporter aux PEU et aux documents liés au COU.  

En s'appuyant sur les leçons retenues, une politique sur la gestion de l'information a été élaborée et les employés ont été formés relativement à son utilisation. L'information relative aux Jeux de 2010 a été enregistrée dans TeamWorks et archivée à la suite des Jeux.

Une formation sur les mesures et l'intervention d'urgence a été donnée aux employés des régions de la Colombie-Britannique, de Winnipeg et de la région de la capitale nationale.

Le CRCO de la Colombie­Britannique a été mis en service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 au niveau 2 du 3 février au 21 mars et le Centre des opérations d'urgence du portefeuille de la Santé a été mis en service au niveau 2 du 3 février au 21 mars 2010. Le Centre des opérations du Laboratoire national de microbiologie (COLNM) a été mis en service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, au niveau 2 du 4 janvier 2010 au 29 mars 2010. Ces mises en service ont été précédées d'activités exhaustives de planification, de formation et de collaboration avec les intervenants régionaux ainsi que la participation aux exercices Bronze, Silver et Gold.

 

Capacité accrue permettant de recevoir un plus grand nombre de passagers aux ports d'entrée au Canada.

Des agents de quarantaine supplémentaires provenant d'autres stations de quarantaine ont permis au programme de répondre au besoin supplémentaire en matière de soutien de la part des intervenants et à l'augmentation du nombre de passagers aux ports d'entrée en Colombie­Britannique.

 

 

Stratégie fédérale de communication en matière de santé publique pendant les Jeux de 2010

 

 

 

 

Le cadre de communication des Jeux d'hiver de 2010 a été élaboré, ainsi que des plans détaillés sur les relations avec les médias, les communications électroniques, la promotion de la santé ainsi que des plans de communication interne. Certaines des activités contenues dans ces plans, telles que le lancement d'un site Web du portefeuille des Jeux d'hiver de 2010, l'élaboration d'un module de discours, de messages clés et d'un bon reportage sur les modes de vie, la détermination des opportunités ministérielles potentielles en lien avec le relais des flammes, l'élaboration de messages à l'intention du personnel faisant la promotion de modes de vie sains et des partenariats provinciaux, ont été réalisées. Une trousse d'infocapsules toujours d'actualité a été mise au point.
Les exigences de l'ASPC en matière de soutien des communications pour le COU du portefeuille de la Santé et le CRCO ont été définies et satisfaites.

 

Plan de grand rassemblement de l'Agence de la santé publique et annexe 2010

 

 

Le Plan de grand rassemblement du portefeuille de la Santé de l'Agence de la santé publique pour les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 a été approuvé et mis en œuvre avec succès pendant cet événement.

 

Équipe d'évaluation hâtive sur place pendant les Jeux de 2010 et équipe d'intervention d'urgence en santé (EIUS) prête à être déployée au cours de cette période

Une subvention de 1 M$ de l'ASPC a été versée au COVAN à l'appui de la dotation, de la formation et de l'exploitation d'une unité médicale mobile qui a servi de salle d'urgence et d'unité de soins intensifs. Vingt et un médecins, infirmiers et thérapeutes respiratoires de l'ÉIUS de l'agence ont fait partie de l'équipe médicale qui a travaillé à l'unité pendant 60 jours.

 

Les Bureaux régionaux de la Colombie­Britannique et du Yukon participeront à des activités et en assureront la surveillance à plusieurs niveaux dans la région de façon à contribuer à toutes les activités de l'Agence associées aux Jeux et à assurer une collaboration dans la prestation de services à l'échelle locale

Le CRCO a servi de centre pour les activités d'intervention en cas d'urgence du portefeuille, et a agi à titre de voie de communication; a surveillé les événements liés au portefeuille; a permis aux autres centres des opérations de prendre connaissance de la situation; a assuré la liaison avec les principaux points de contact régionaux tels que le Centre d'épidémiologie de la Colombie­Britannique, Sécurité publique Canada, Vancouver Coastal Health et le COVAN; et a coordonné les activités courantes.

I. Environnement Canada (EC)

Les prévisions et les services météorologiques et environnementaux réduisent les risques et contribuent eu bien-être des Canadiens

De meilleures connaissances et de meilleurs renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales influencent la prise de décision.

9,3 M$

2,3 M$

2,56 M$

Prestation de services météorologiques à l'appui des partenaires fédéraux, des opérations associées aux Jeux et dans l'intérêt du public et des visiteurs du Canada.

Toutes les infrastructures et technologies de soutien nécessaires ont été construites et mises en œuvre bien avant la tenue des cérémonies d'ouverture.  L'achèvement du réseau de surveillance s'est déroulé au troisième trimestre de 2009­2010 et celui­ci était entièrement opérationnel, y compris le radar à Whistler et le profileur de vent à Squamish. Un réseau secondaire d'instruments plus scientifiques et axés sur la recherche a fonctionné parallèlement au réseau de base avant et pendant les Jeux.

Nouveaux de 2010, les services météorologiques publics ont fait l'objet de prototypes à l'aide du très populaire site d'EC (http://www.meteo.gc.ca), notamment les prévisions des sites, les prévisions routières et les vignettes météorologiques destinées aux médias. De nombreuses vignettes étaient accessibles sur YouTube, comme l'étaient les comptes rendus météorologiques quotidiens, dans les deux langues officielles. Un service météorologique a été offert dans le cadre du relais pancanadien de la flamme olympique.

Plus de 99 % des observations météorologiques ont été présentées à temps, comme l'a démontré le système de surveillance en place. Toutes les prévisions ont été présentées à temps pendant les Jeux de 2010. Les prévisions ont été utilisées de façon proactive pour modifier l'horaire des compétitions, parfois plusieurs jours avant la tenue des épreuves prévues au départ. Il s'agit de la plus vaste utilisation de prévisions météorologiques dans l'histoire des Jeux olympiques, et elle témoigne de la qualité du travail et du niveau élevé de confiance du COVAN.

Les services météorologiques routiniers et spécialisés ont été offerts aux organismes responsables des services fédéraux essentiels avant et pendant les Jeux, notamment un accès facile aux services de pointe en matière de modélisation et de prévisions météorologiques aux fins de la sécurité et de l'intervention en cas d'urgence environnementale.

L'avenir de la plupart des systèmes d'observation a été décidé. La plupart des sites seront mis hors service au cours de l'exercice 2010-2011. Des négociations relatives à plusieurs accords de legs en lien avec le maintien des opérations de certains réseaux d'observation météorologique des Jeux olympiques sont en cours et prendront fin en 2010-2011. Au nombre des autres projets de legs figurent un cours sur la météorologie en montagne, des outils de prévision, des données et des connaissances scientifiques, ainsi que l'échange de renseignements avec les fournisseurs de services météorologiques pour les Jeux de 2012 à Londres et les Jeux de 2014 à Sotchi, ainsi que pour les besoins du soutien offert par EC dans le cadre des Jeux panaméricains de 2015.

Le capital naturel du Canada restauré, protégé et amélioré

 

               

 

Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages.

 

2,6 M$

0,5 M$

0,49 M$

Promotion de la durabilité environnementale dans le contexte des Jeux d'hiver de 2010 et établissement de legs durables pour les Canadiens

EC a participé à plusieurs événements au cours de l'exercice 2009-2010 visant à promouvoir la durabilité globale de l'environnement et à mettre en valeur l'innovation, les technologies et les pratiques exemplaires canadiennes à cet égard, de même qu'à accroître la sensibilisation aux initiatives de durabilité de l'environnement associées aux Jeux d'hiver de 2010. EC a aussi participé à des activités de plusieurs autres comités interministériels tout au long de l'année visant à réduire l'empreinte écologique.

EC a participé à de nombreux événements de démonstration et de sensibilisation du public, notamment aux activités de l'Institut canadien de planification environnementale en 2009, au salon professionnel de la Semaine nationale de la fonction publique (SNFP), Défi Transport, au salon de la durabilité du COVAN, aux activités de Governexx, au salon des transports,  au Défi durabilité de Vancouver 2010 et autres. Ces événements ont permis de sensibiliser un grand nombre de personnes au sein de la fonction publique et du grand public.

Plusieurs types de matériel promotionnel et de produits d'information conçus pour communiquer les messages sur la durabilité ont été créés aux fins d'utilisation lors des événements : fiches de renseignements, matériel supplémentaire pour la vidéo sur la durabilité, diapositives pour la présentation des démonstrations, produits d'information sur la biodiversité, etc.

Des conseils ont été prodigués dans le cadre des activités de divers comités et de diverses réunions.

Le rôle de coordination d'EC en matière de durabilité a été élargi afin de contribuer à la planification opérationnelle du Ministère pendant les Jeux, comprenant entre autres la coordination et la diffusion des ressources d'information, la liaison entre les diverses unités responsables des activités quotidiennes d'EC, la préparation et la coordination des documents d'information destinés à la haute gestion. 

EC a suivi et consigné des efforts déployés par les ministères responsables des services fédéraux essentiels en vue de réduire leur empreinte écologique associée aux Jeux à l'appui des engagements du gouvernement du Canada à l'égard de la durabilité des Jeux.

EC a participé, en tant que membre du comité technique sur les événements durables, à l'élaboration d'une norme provisoire de l'Association canadienne de normalisation aux fins d'examen public.

La trousse d'outils 2010 de l'ÉcoGouvernement a été lancée. Un projet pilote régional a été conçu pour aider les employés à écologiser les opérations du gouvernement. Un événement a été organisé à l'intention d'environ 35 fonctionnaires, représentant plus de 20 ministères et organismes.  Des exposés sur la trousse d'outils 2010 de l'ÉcoGouvernement ont été présentés au comité national de TPSGC sur la Stratégie de développement durable, à 60 employés du Secteur de la résolution de conflits d'AINC pendant la semaine de l'environnement, dans le cadre de la journée portes ouvertes du Secrétariat fédéral pendant la SNFP, lors de la conférence de Governexx ainsi qu'à l'occasion de divers déjeuners­conférences ministériels. Il y a eu aussi de la collaboration avec un groupe interministériel régional pour la production d'un bulletin d'information faisant la promotion de la trousse à outils et des exemples de réussite qui en découlent de même qu'à la diffusion de ce bulletin auprès d'environ 30 ministères et organismes de la région.

EC a contribué à la création du parcours durable de Vancouver 2010 et a offert un soutien financier à cet égard. L'initiative dirigée par le COVAN a permis d'élaborer une vidéo d'animation en vue d'aider à raconter l'histoire de la durabilité des Jeux. Le matériel promotionnel a été créé pour compléter le parcours durable de Vancouver 2010. EC a produit de versions adaptées (hors champ et superposition textuelle sur deux thèmes distincts) de la vidéo d'animation du « parcours durable de Vancouver 2010 ».
Les vidéos ont été diffusée au public sur YouTube (www.youtube.com/environnementcan). Des vidéos spécialement adaptées du « parcours durable de Vancouver 2010 » ont été présentées au Pavillon du Canada pendant les Jeux, et ont également été diffusées par grande échelle au moyen de modes de prestation fédéraux, et diffusées à Service Canada et autres. 

EC a établi un partenariat avec le COVAN, le Programme des Nations Unies pour l'environnement  et d'autres partenaires des Jeux dans le cadre du concours de vidéos « Faites votre part » visant les jeunes. Le ministre de l'environnement, Jim Prentice, a assisté à la cérémonie de remise des prix où il a prononcé un bref discours.

EC a élaboré du matériel d'éducation et de sensibilisation du public pour tenter d'établir un lien entre les efforts de protection de l'environnement déployés lors de la construction des sites des Jeux d'hiver de 2010 afin de promouvoir l'Année internationale de la diversité biologique en 2010. Six profils de la biodiversité ont été créés en tant qu'annexes à la BioTrousse Urbaine et à la BioTrousse Nature interactives mises au point par la Biosphère d'EC, afin de mettre en valeur la biodiversité présente près de plusieurs des grands sites des Jeux d'hiver de 2010. Ces profils ont été créés pour l'Anneau olympique de Richmond, l'UBC Thunderbird Arena, le Village olympique et le Village paralympique de Whistler, Cypress Mountain, le Parc olympique de Whistler, Whistler Creekside et le Centre des sports de glisse de Whistler. Les profils de la biodiversité ont été distribués par la Commission géologique du Canada de Ressources naturelles Canada (RNCan) ayant pignon sur rue sur la rue Robson, et sont maintenant affichés sur la page Web d'EC réservée à la BioTrousse. Ces profils servent de précurseurs à l'élaboration d'une BioTrousse de Vancouver, qui sera conçue en 2010-2011 en collaboration avec le Service canadien de la faune et plusieurs partenaires éventuels, dont la région métropolitaine de Vancouver, la Stanley Park Ecology Society, Études d'Oiseaux Canada, Conservation de la nature Canada et le Sentier transcanadien.

Élaboration de projets du Green Guide :
Le 2010 Green Guide comprend des projets situés dans la région métropolitaine de Vancouver et le corridor Sea-to-Sky et mettra en valeur le leadership en matière de durabilité sur la côte ouest du Canada, et plus particulièrement dans la région métropolitaine de Vancouver et la région du corridor Sea-to-Sky. Le 2010 Green Guide fournira aux visiteurs et aux résidants un recueil à jour et interactif d'études de cas constituant des « pratiques exemplaires » sur les bâtiments écologiques ainsi que les nouveautés et les technologies connexes qui sont à la fois éducatives et inspirantes. Le site Web connexe a été lancé à l'adresse suivante : www.seatoskygreenguide.ca
La carte et le site Web bilingues du Sea-to-Sky Green Guide ont été présentés au kiosque sur les legs durables dans le cadre de la conférence GLOBE 2010, la conférence et le salon professionnel internationaux les plus importants au Canada voués à l'environnement.

Au cours du dernier trimestre de l'exercice 2009-2010, six activités et événements importants ont été tenus pendant et après les Jeux en vue de promouvoir la durabilité de l'environnement des Jeux de 2010.   
Il y avait deux présentations sur le programme des observateurs du CIO, deux annonces faites par le ministre (compensation en fixation de carbone, concours de vidéo pour les jeunes), le vidéo sur la durabilité au Pavillon du Canada, et le kiosque à l'événement GLOBE 2010. La portée des Jeux a été élargie grâce à l'augmentation du trafic sur le site Web et de la sensibilisation du public.

EC a collaboré avec le MAECI, RNCan et TC à une exposition sur la durabilité des Jeux de 2010 lors de l'événement GLOBE 2010. Le kiosque a souligné les contributions du gouvernement du Canada aux legs des Jeux d'hiver de 2010 dans les domaines des bâtiments durables, du transport durable, de la réduction de l'empreinte écologique, ainsi que l'engagement du gouvernement pour la sensibilisation à l'environnement. Environ 350 visiteurs se sont adressés directement au personnel responsable du kiosque, c'est-à-dire qu'ils sont soit passés prendre de la documentation ou ont discuté avec les employés du kiosque. Des produits de durabilité créés auparavant ainsi que de nouveaux produits élaborés au cours de ce trimestre ont été exposés.

L'évaluation environnementale fait partie intégrante du processus décisionnel en matière de programmes et de politiques.

Évaluations environnementales efficaces

1,5 M$

0,1 M$

0,1 M$

Réaliser des activités de suivi de l'évaluation environnementale.

Toutes les évaluations environnementales ont été réalisées auparavant au besoin.
Aucune activité de suivi n'a été demandée au cours de cette période (2009-2010).

J. Pêches et Océans Canada

Des écosystèmes aquatiques sains et fertiles.

Gestion de l'habitat

0,6 M$

0,1 M$

0 $

Mener des travaux d'évaluation environnementale, au besoin.

Toutes les évaluations environnementales ont été réalisées auparavant au besoin.

Total :

 

 

546,24 M$

143,052 M$

140,099 M$

 

 

Commentaires sur les écarts : AINC a versé une subvention de 34 M$ aux Premières nations en 2008-2009. Ce montant figure dans le « total des fonds non liés à la sécurité alloués par le gouvernement fédéral » de 580,24 M$, mais ne figure pas dans les totaux de la colonne affectation totale du corps du rapport.


Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.


Personne-ressource : Charles-Antoine Drouin, 819-956-9792



Titre de l'initiative horizontale : La Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013 : Agir pour l'avenir

Nom du ou des ministères responsables : Ministère du Patrimoine canadien

Activité de programme du ministère responsable : Promotion de la compréhension interculturelle

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2008

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 1 110,1 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

La Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013 : Agir pour l'avenir (Feuille de route) est un énoncé de politique du gouvernement du Canada. Il comprend diverses initiatives destinées au renforcement et à la promotion de la dualité linguistique. Quatorze institutions fédérales ont reçu des fonds pour des activités et des programmes sectoriels liés aux langues officielles. La Feuille de route contribue à la réalisation d'un des résultats stratégiques de Patrimoine canadien (Les Canadiens ont conscience de leur identité canadienne) ainsi qu'à un des résultats stratégiques du gouvernement du Canada (Une société diversifiée qui favorise la dualité linguistique et l'inclusion sociale).

Une autre composante clé de la Feuille de route est la mise en œuvre d'un plan de responsabilisation et la mise en place d'une coordination globale de l'approche des langues officielles à l'échelle du gouvernement. La mise en œuvre de la Feuille de route est une composante du grand Programme des langues officielles, tel que défini et approuvé par le Comité des sous-ministres responsables des langues officielles en décembre 2004.

Site web : http://www.pch.gc.ca/slo-ols/

Résultats partagés :

Trois niveaux de résultat ont été établis.

Un résultat ultime : Les Canadiens bénéficient des avantages de la dualité linguistique; ils vivent et travaillent au sein de communautés reflétant les valeurs canadiennes en ce qui concerne l'utilisation des langues française et anglaise et ont accès aux services gouvernementaux dans la langue de choix.

Trois résultats intermédiaires :

  • Capacité accrue des Canadiens d'expression française dans l'ensemble du Canada et d'expression anglaise au Québec de vivre et de travailler au sein de communautés dynamiques dans la langue de choix.
  • Proportion accrue de Canadiens conscients des avantages et dotés d'outils nécessaires pour apprécier la dualité linguistique.
  • Renforcement de la capacité du gouvernement du Canada en matière de langues officielles.

Huit résultats immédiats :

  • L'accès continu et accru à des services de justice dans les deux langues officielles.
  • L'accès continu et accru à des services de santé dans les deux langues officielles.
  • Le développement social et économique accru des communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM).
  • La capacité de l'industrie langagière renforcée.
  • La meilleure connaissance et l'utilisation des deux langues officielles.
  • L'accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.
  • La coordination renforcée du Programme des langues officielles (PLO).
  • La dualité linguistique renforcée au sein de la fonction publique fédérale.

Structures de gouvernance :

Le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles a la responsabilité de la mise en œuvre de la Feuille de route. Le Secrétariat des Langues officielles (SLO) (Patrimoine canadien) appuie le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles et, sur le plan des rôles et responsabilités, il est imputable pour le développement et la coordination des résultats de la Feuille de route. Le SLO s'assure de rassembler toute l'information (financière et non financière) dont il a besoin et de faire état de l'ensemble des contenus de tous les modèles logiques de la structure de la Feuille de route. Le SLO est aussi responsable de la mise en œuvre complète et de la reddition de comptes pour la Feuille de route. Ce rôle a été transmis aux partenaires par l'élaboration du Cadre de gestion de la Feuille de route qui définit la structure des activités et des résultats, la structure de gouvernance ainsi que les rôles et responsabilités des ministères et des différents comités interministériels tout en identifiant les questions opérationnelles pertinentes concernant sa mise en œuvre horizontale. Le SLO appuiera également la gouvernance du Programme des langues officielles grâce à divers mécanismes et comités.

Une structure de gouvernance a été mise en place. L'échelon le plus élevé de la structure est le Comité des sous-ministres adjoints sur les langues officielles (CSMALO). Il agit au nom de l'ensemble des ministères, agences et organismes fédéraux qui sont partenaires de la Feuille de route, et ce, à différents niveaux : il appuie le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles  ainsi que tous les ministres ayant des responsabilités en vertu de la Loi sur les langues officielles; il assure le leadership de la gestion du PLO, en particulier de la Feuille de route, en prenant des décisions et il veille à la coordination des actions des partenaires; il assure la direction de la mise en œuvre du Cadre horizontale de gestion sur le rendement axé sur les résultats (CHGRR) et il veille à l'évaluation de la stratégie gouvernementale (la Feuille de route) en matière de langues officielles. Lors des rencontres du CSMALO, plusieurs ministères ayant des responsabilités particulières eu égard à la Loi comme le ministère du Patrimoine canadien, Justice Canada et l'Agence de la fonction publique du Canada, rendent compte sur les réalisations qui sont particulières à leur mandat et mettent en relief les défis et les enjeux liés à ces responsabilités.

Le CSMALO est appuyé dans sa tâche par trois comités interministériels qui lui font des recommandations. Tout d'abord, le Comité interministériel de politiques (CIP) offre un forum d'échange d'information aux partenaires afin de présenter une approche commune à l'égard des questions stratégiques concernant le PLO. Ensuite, le Comité interministériel de gestion du Programme des langues officielles (CIGPLO) veille à officialiser et à structurer la coordination interministérielle du PLO, notamment en évaluant la mise en œuvre du PLO et en renforçant l'ensemble des processus de gestion et de reddition de comptes. Enfin, le Comité de coordination de la recherche sur les langues officielles (CCRLO) veille à ce que la recherche sur les langues officielles soit menée de manière coordonnée. Les comités peuvent, au besoin, mettre en place, des groupes de travail afin de mener à bien un projet particulier. Par exemple, un Groupe de travail a été créé à l'été 2008 pour effectuer la révision du CHGRR.
(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010

Résultat ultime : Les Canadiens bénéficient des avantages de la dualité linguistique; ils vivent et travaillent au sein de communautés reflétant les valeurs canadiennes en ce qui concerne l'utilisation des langues française et anglaise et ont accès aux services gouvernementaux dans la langue de choix.

Résultat intermédiaire 1: Capacité accrue des Canadiens d'expression française dans l'ensemble du Canada et d'expression anglaise au Québec de vivre et de travailler au sein de communautés dynamiques dans la langue de choix.

Résultat immédiat 1.1 : L'accès continu et accru à des services de justice dans les deux langues officielles.

Justice Canada

Justice, politiques, lois et programmes

Fonds de mise en application de la Loi sur les contraventions

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Capacité accrue d'exercer des activités judiciaires et d'offrir des services extrajudiciaires relatifs aux contraventions fédérales dans les deux langues officielles.

47,46 M$ 9,49 M$ 5,13 M$

Accès continu et accru à des services de justice dans les deux langues officielles par la mise en œuvre du régime de contraventions dans une province.

La négociation d'ententes comporte de multiples volets qui nécessitent une collaboration étroite avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. 
Les négociations avec le gouvernement de Terre-Neuve et Labrador ont progressé en 2009-2010. Compte tenu des changements de personnel à TNL, une entente n'a pas été conclue en 2009 -2010, mais une entente signée est prévue pour 2010-2011. 
Les négociations avec le Gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard pour modifier l'entente afin d'inclure des dispositions qui accroîtront la capacité de la province à offrir des services judiciaires et extrajudiciaire dans les deux langues officielles ont été actives.
Parmi les quatre provinces pouvant offrir des services judiciaires et extrajudiciaires dans les deux langues officielles (Colombie-Britannique, Manitoba, Ontario, Nouvelle-Écosse), la Nouvelle-Écosse a élargi ses activités pour inclure plus d'enseignes bilingues et plus de personnel bilingue.

Justice Canada

Services internes

Fonds de mise en application de la Loi sur les contraventions

1,92 M$ 0,38 M$ 0,26 M$

S.O

S.O

Justice Canada

Justice, politiques, lois et programmes

Initiative d'appui à l'accès à la justice dans les deux langues officielles (nouveau volet : formation en justice)

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Capacité accrue des partenaires et du Ministère à mettre en œuvre des solutions en matière d'accès à la justice dans les deux langues officielles.

38,02 M$ 6,97 M$ 4,46 M$

Priorités de formation établies suivant les résultats de l'analyse pancanadienne des besoins de formation dans les deux langues officielles dans le domaine de la justice.

 

 

Le sous-comité sur l'accès à la justice dans les deux langues officielles s'est réuni en novembre 2009. L'objectif de la rencontre était notamment de motiver les participants à établir des partenariats afin de développer des projets correspondant aux conclusions  de l'Analyse pancanadienne des besoins de formation en langues officielles dans le domaine de la justice.

 

Mécanisme de coordination lié au volet de formation créé et fonctionnel.

Huit ententes conclues à l'égard du financement de base en vertu du Fonds d'appui.

30 % des projets financés seront axés sur la sensibilisation ou les connaissances.

35 % des projets auront d'autres sources de financement (en plus du financement du Ministère).

Cinq projets auront trait au volet de la formation, sensibilisation ou les connaissances.

Le mécanisme de coordination lié au volet formation est créé et fonctionnel (comité des Sages).

Le Ministère a continué à fournir du financement de base à la Fédération des associations de juristes et à ses sept associations provinciales.

50% des projets financés par le Fonds d'appui ont porté sur l'information juridique et la sensibilisation.

75% des projets financés comportaient un partenariat.

Le Ministère a financé 33 projets qui répondaient aux besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire. Des ces projets, 14 ont porté sur la nouvelle Initiative de formation en langues officielles dans le domaine de la justice, une composante du Fonds d'appui à l'accès à la justice dans les deux langues officielles

Justice Canada

Services internes

Initiative d'appui à l'accès à la justice dans les deux langues officielles (nouveau volet : formation en justice)

1,89 M$ 0,44 M$ 0,21 M$

S.O

S.O

Résultat immédiat 1.2 : L'accès continu et accru à des services de santé dans les deux langues officielles.

Santé Canada

Système de santé canadien

Formation, réseaux et accès aux services de santé

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Augmentation du nombre de professionnels de la santé pour répondre aux besoins en services de santé des CLOSM dans les deux langues officielles.

2) Coordination et intégration accrue des services de santé aux CLOSM en sein des institutions et des communautés.

3) Augmentation des partenariats et de l'Interaction des réseaux  dans les systèmes de santé.

4) Plus grande conscience chez les intervenants que les réseaux sont un point de convergence pour répondre aux préoccupations des CLOSM en santé.

5) Plus grande diffusion et mise en application des connaissances/ pratiques exemplaires pour répondre aux préoccupations des CLOSM en santé.

174,3 M$ 34,8 M$ 36,3 M$

Réaliser une étude préliminaire dont le but est d'identifier les lacunes dans l'information pour renforcer la base de données et pour collecter systématiquement l'information de base sur les indicateurs de rendement qui serviront de points de référence pour mesurer les changements au fil du temps.



Des gabarits pour la collecte de l'information sur le rendement ont été développés en collaboration avec les bénéficiaires du Programme de contribution pour les langues officielles en santé en 2009-2010. La première ébauche de l'étude préliminaire fut complétée en juin 2010 mais devra être révisée en 2010-2011 suivant  les premières données fournies par les bénéficiaires pour l'exercice 2009-2010.

 

 

Réaliser un guide du requérant pour fournir des lignes directrices aux requérants sur la nature des exigences du programme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les guides du requérant ont été élaborés pour chacune des cinq sphères d'activités du Programme de contribution pour les langues officielles en santé et partagés avec les bénéficiaires du programme en mars 2009. Les cinq sphères d'activités sont les suivantes :

  1. Réseautage en santé;
  2. Formation et maintien en poste des professionnels de la santé dans les communautés francophones;
  3. Formation et maintien en poste des professionnels de la santé dans les communautés anglophones;
  4. Formation culturelle et linguistique dans les communautés francophones en situation minoritaire;
  5. Projets pour la santé des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

 

Conclure de nouveaux accords de financement avec tous les destinataires principaux du financement.

23 accords de contribution ont été signés entre Santé Canada et des instituts de formation ainsi que des organismes d'intervenants communautaires dans le but de lancer les nouvelles activités du programme et d'atteindre les objectifs de celui-ci.

965 inscriptions d'étudiants en 2009-2010 dans des programmes de formation sous l'égide du Consortium national de formation en santé dans 11 collèges et universités francophones hors-Québec.

Coordination par l'Université McGill, au Québec, de l'offre de formation linguistique à environ 1000 professionnels de la santé en 2009-2010.

Des nouveaux projets pour la santé des CLOSM sont mis en œuvre, notamment la mise sur pied d'un nouveau site de télésanté francophone au Manitoba (Société Santé en français) et une initiative d'amélioration de la porte d'entrée aux services de santé et aux services sociaux en anglais dans la région de l'Estrie, au Québec (Réseau communautaire de santé et de services sociaux).

Pour plus d'information sur ces projets, veuillez consulter les sites internet suivant des bénéficiaires du Programme de contribution pour les langues officielles en santé:

-Société Santé en français [http://santefrancais.ca/]

-Community Health and Social Services Network [http://www.chssn.org/]

-Consortium national de formation en santé [http://www.cnfs.net/]
-Université McGill [http://www.mcgill.ca/hssaccess/]

Résultat immédiat 1.3 : Le développement social et économique accru des communautés de langues officielles en situation minoritaire

Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Développement social

Renforcer les moyens desOrganisation non gouvernementales pour le développement de la petite enfance

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) La capacité des ONG dans le développement de la petite enfance en milieu minoritaire est accrue.

4,0 M$ 0,8 M$ 0,8 M$

Développer des outils pour la mise en œuvre du Cadre national de collaboration en développement de la petite enfance afin de promouvoir la langue et la culture des communautés minoritaires francophones au Canada :

- Répertorier les ressources existantes pour la formation en développement de la petite enfance en français.

- Recenser les recherches existantes en matière de petite enfance en français.

- Développer un mécanisme de partage d'information pour les membres de la table nationale en développement de la petite enfance en français et leurs organisations affiliées au sein des communautés de l'ensemble du Canada.

Plusieurs outils et documents pédagogiques ont été développés :
-une analyse des programmes de formation existant dans le développement de la petite enfance(DPE).
-Un répertoire des recherches sur le DPE en français.
-2 capsules vidéo démontrant différents concepts de centres de la famille et de la petite enfance.
-un répertoire des bonnes pratiques de réseautage pour les professionnels.
-un répertoire des bonnes pratiques de promotion de la vitalité culturelles et de construction identitaire dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

La Commission nationale des parents francophones, bénéficiaires de fonds de subvention, a développé un cadre pour la collecte des données en DPE et un guide pour aider ses membres à élaborer les plans stratégiques pour leur région respective. Des plans stratégiques ont été complétés dans chaque région et des plans ont été établis pour assurer le suivi des progrès réalisés en DPE dans chaque province.

Deux forums interprovinciaux ont été organisés afin de permettre aux parents et aux professionnels en DPE de partager leurs connaissances.

Compétences et emploi

Initiative d'alphabétisation familiale

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les acteurs communautaires ont la capacité d'intervenir en alphabétisation familiale et des outils et du soutien sont accessibles et utilisés par ceux qui en ont besoin au sein des CLOSM.

7,5 M$ 1,8 M$ 1,2 M$

Lancer quatre projets de recherche sur les besoins spécifiques en alphabétisation de nouveaux groupes tels les immigrants, pères, grands-parents, familles exogames, ayants droits, ainsi que sur des façons d'intégrer l'alphabétisation familiale dans d'autres domaines comme les milieux de travail, les sports, et le théâtre.

Cinq projets de recherche ont été lancés afin d'identifier 1) les besoins spécifiques en alphabétisation familiale des nouveaux groupes suivants : nouveaux parents, grands-parents, les travailleurs saisonniers, les familles exogames et les ayants droits, et 2) les façons d'intégrer l'alphabétisation familiale dans d'autres domaines, tels que les milieux de travail.

 

 

Lancer le développement, la mise à l'essai et l'adaptation de six nouveaux modèles d'alphabétisation familiale répondant aux besoins de nouveaux groupes.

Le développement, la mise à l'essai et l'adaptation de trois nouveaux modèles d'alphabétisation familiale répondant aux besoins de nouveaux groupes a débuté et se poursuit.
Le développement de trois nouvelles stratégies de promotion et de sensibilisation des organismes partenaires aux nouveaux groupes a débuté.

Lancer le développement de quatre nouvelles stratégies de promotion et de sensibilisation pour les organismes d'alphabétisation partenaires visant de nouveaux groupes.
Mettre en œuvre un cadre de mesure de rendement axé sur les résultats.
Un cadre de mesures de rendement axé sur les résultats a été mis en œuvre.

Services internes

Projet pilote de garde d'enfants

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Nouvelles connaissances sur les services de garde pour les communautés francophones en milieu minoritaire.

13,5 M$ 2,7 M$ 1,7 M$

Mener des évaluations des enfants et des enquêtes auprès des parents et des communautés dans la perspective d'accroître la connaissance collective de ce qui fonctionne afin permettre d'assurer le développement d'habilités auprès des enfants francophones vivant en situation minoritaire qui entament leur cheminement scolaire.

La deuxième des deux années vouées à la prestation du programme préscolaire et aux activités de recherche a été complétée dans les six communautés francophones en milieu minoritaire participantes.

Les effets du programme préscolaire sur la préparation à l'école française des enfants ont été analysés.

Les activités de recherche pour mesurer les résultats scolaires futurs des enfants, 12 et 24 mois après la fin du programme préscolaire, ont débuté.

 

Compétences et emploi

Fonds d'habilitation pour les communautés

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Contribution aux synergies entre les programmes du gouvernement du Canada concernant les CLOSM; les bénéficiaires des contributions sont informés et contribuent à l'acquisition des connaissances et à la résolution des enjeux touchant les politiques et programmes; Partage des connaissances entre les partenaires fédéraux, les bénéficiaires des contributions et les CLOSM.

2) Les résultats du programme éclairent les enjeux touchant la gestion, les programmes et les politiques.

3) Accès des CLOSM aux programmes et services du gouvernement du Canada.

4) Accords de collaboration.

69,0 M$ 13,8 M$ 13,8 M$

Conclure des ententes de contribution avec 14 organismes responsables de favoriser le développement économique communautaire et le développement des ressources humaines des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

Conclure de nouveaux protocoles d'entente entre Ressources humaines et Développement des compétences Canada, les autres ministères fédéraux et les partenaires communautaires qui participent aux activités des deux comités nationaux afin de préciser les activités de ces deux comités.
Produire des rapports annuels qui décrivent les activités et les résultats pour chacun des deux comités nationaux.

Quatorze accords ont été signés avec les organismes délégués des communautés minoritaires de langues officielles, incluant un pour chaque province et territoire et un pour le réseau francophone au niveau national (le Réseau de développement économique et d'employabilité – RDÉE  Canada).

Plusieurs projets ont été développés qui soutiennent une gamme d'activités dont la planification et le développement de partenariats, en appui au développement économique communautaire et des ressources humaines. Par exemple, le RDÉE du  Nouveau-Brunswick a commencé la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement provincial en matière d'économie du savoir au sein des communautés francophones et acadiennes grâce à une subvention de 13 M$.

Le Fonds d'habilitation a permis aux communautés d'accéder aux ressources d'autres paliers de gouvernement, du secteur privé et des organismes sans but lucratif.  Les données disponibles, provenant de 11 des 14 ententes, démontrent que pour chaque dollar investi par le Fonds d'habilitation, 5$ sont investis par d'autres partenaires (85% en argent, 15% en nature) pour un total de plus de 46 M$ en 2009-2010.

Trois rencontres des Comités nationaux ont eu lieu (deux avec la communauté anglophone du Québec et une avec les communautés francophones du Canada) permettant des échanges entre les représentants communautaires et des institutions fédérales concernant des enjeux de développement économique et des ressources humaines.

Citoyenneté et immigration Canada (CIC)

Intégration des immigrants d'expression française

Recrutement et intégration des immigrants

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les immigrants francophones obtiennent des services d'établissement renforcés dans les communautés francophones en milieu minoritaire.

20,0 M$ 4,5 M$ 6,77 M$

Pour la période 2009-2010, CIC poursuivra les activités déjà en place afin de favoriser l'immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire. De surcroît, cette période servira à intensifier et concrétiser les efforts quant à la mise en œuvre de priorités du Plan stratégique pour favoriser l'immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire.

Plus spécifiquement, CIC s'attend à :

- Une intensification des activités de coordination, de concertation et de recherche entre les principaux partenaires (Intégration).

- Ce que davantage d'immigrants d'expression française potentiels soient au fait des possibilités d'immigration dans les communautés francophones en situation minoritaire (Recrutement et promotion).

- Un renforcement des services d'établissement qu'obtiennent les immigrants d'expression française dans les CFSM (Intégration).

Deux comités co-présidés par CIC et la communauté regroupent nos partenaires des gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux ainsi que  des représentants de la communauté.

1) Le Comité directeur CIC-Communautés francophones en situation minoritaire (CFSM) a tenu une réunion le 1er juin 2009. Une grande majorité des participants se sont révélés satisfaits ou très satisfaits du contenu de la réunion (plus de 90% de satisfaction à la majorité des critères). Quatre priorités annuelles ont été entérinées.

2) Le Comité de mise en œuvre du Plan stratégique a tenu trois réunions en 2009-2010. Les trois groupes de travail  qui s'y rapportent  (international, social, économique) ont aussi eu au total trois rencontres.

L'adoption d'une définition commune pour les réseaux communautaires est l'un des résultats majeurs du  travail de concertation.

CIC est en voie de produire une compilation des programmes des partenaires appuyant la mise en œuvre du Plan stratégique. Sa distribution prévue en 2010-2011 s'inscrira dans nos efforts de communication et d'échange de pratiques exemplaires.

Dans le cadre du congrès national Métropolis en mars 2010, CIC a co-organisé une séance de travail sur le rôle des gouvernements, des réseaux et des partenaires communautaires. Cette séance a regroupé des représentants de partout au pays et a permis des discussions très fructueuses sur les meilleures pratiques et les possibilités de partenariats. Le Recueil de pratiques exemplaires en matière d'immigration francophone au Canada et le Cahier de la recherche actuelle sur l'immigration francophone au Canada y ont été lancés.

Finalement, grâce au financement de CIC, Statistique Canada a rendu public un Portrait statistique de la population immigrante de langue française au Canada, qui dévoile les tendances récentes des caractéristiques des immigrants de langue française.

En matière de recrutement et de promotion, Destination Canada 2009 a permis à 79 représentants de 10 provinces, 2 territoires, des organismes francophones, régions et municipalités de rencontrer plus de 2200 candidats potentiels à l'immigration. Pour la première fois, des agents des bureaux de visas d'Abidjan, de Bucarest, de Damas, du Caire, de Rabat et de Tunis ont également participé à la réunion préparatoire dans le but de partager dans leurs régions le potentiel de recrutement francophone.
CIC a également financé 46 sessions d'information en France et en Belgique, quatre salons d'études ainsi qu'un voyage de presse avec six journalistes européens et un journaliste africain.

Le ministère continue d'encourager les provinces et territoires à désigner plus de candidats d'expression française au moyen du Programme de candidats des provinces.
Le site internet de CIC sur l'immigration francophone a été mis à jour, assurant une meilleure visibilité et un accès simplifié à de l'information sur les programmes destinés à la clientèle francophone.

Un projet pilote avec RDÉE Canada a permis l'élaboration d'une base de données d'immigrants d'expression française potentiels pouvant être mis en lien avec des employeurs dans les CFSM. Une autre initiative avec RDÉE Canada étudie la capacité et les besoins des entreprises en matière d'embauche d'immigrants d'expression française.

Les services d'établissement et d'intégration dans les CFSM ont été renforcés au cours de la période 2009-2010, alors que plus d'une centaine d'ententes de contribution ont été financées. Un total de 121 points de services directs sont maintenant disponibles à travers le pays, et sont offerts par des organismes francophones dans 24 villes.

CIC a entrepris ou consolidé la mise en place de dix réseaux communautaires à temps plein et de deux réseaux à temps partiel au sein des CFSM à travers le pays afin de concrétiser et d'intensifier les efforts d'intégration économique, sociale et culturelle des immigrants d'expression française.

Un projet pilote au Manitoba a permis d'offrir un service d'accompagnement et d'intégration pour 50 réfugiés d'expression française pendant leur premières quatre à six semaines au pays. Ce projet sera renouvelé en 2010-2011.

En matière de formation linguistique, les lignes directrices du programme d'enseignement des cours de langue pour les immigrants au Canada (CLIC) en français ont été publiées en mai 2009 pour les niveaux 1 à 7. La nouvelle batterie de tests de classement est maintenant disponible auprès de fournisseurs de services en région. Le programme de formation linguistique en ligne est en développement et sera offert, en tant que projet pilote, à l'automne 2010.

Finalement, des projets ont également été mis en place pour faciliter l'intégration sociale des nouveaux arrivants d'expression française : les partenariats locaux en immigration, les partenariats d'établissement dans les bibliothèques et les travailleurs d'établissement dans les écoles assurent la dissémination d'information et des services d'aiguillage adaptés aux clients.

Industrie Canada  –FedNor

Développement communautaire économique et régional
L'économie du Nord

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Développement du savoir-faire grâce à l'innovation, à la diversification des activités ainsi que grâce à des partenariats et à un soutien accru des petites entreprises.

2) Compréhension des enjeux économiques des CLOSM accrue.

10,5 M$

2,60 M$

0,89 M$

Consultations sur les collectivités à un niveau national avec les partenaires tenues par Industrie Canada.

FedNor : Développement de 30 projets avec les montants prévus pour cette même année.  Accent sur des initiatives de planification stratégique communautaire et de développement économique et d'entreprise afin de favoriser le développement économique des CLOSM.

Industrie Canada a tenu deux consultations avec les PME des communautés Anglophones du Québec et avec celles des CLOSM, à travers RDÉE Canada et les Comités d'employabilité et de développement économique communautaire (CEDEC) en vue de mieux connaître les réalités et les défis de ces PME. Les consultations nationales seront par contre tenues en septembre et octobre 2010. Une analyse socio-économique basée sur le recensement de 2006 ainsi que trois études menées avec des partenaires ont permis d'obtenir des données et informations sur les besoins des CLOSM et de mieux les  comprendre. 245,032.15$ ont été investis pour les consultations et les études et 104,967.85$ ont été reportées.

Suite à la création de FedDev, les fonds ont été repartis entre FedNor et FedDev, la nouvelle agence de développement régional pour le Sud de l'Ontario

FedNor: 39 projets ont obtenu un appui financier de $1.9M, sur une base pluriannuelle. De cela, 13 projets ont eu des fonds en 2009-2010 pour un total of $345,950. Les autres dépenses faites dans le cadre de l'IDE en 2009-2010 sont : 81,500$.

FedDev : 10  ententes de contribution avec des groupes communautaires pour soutenir le développement économique des CLOSMs pour un montant total de 1million dollars. Un montant total de 214 467 a été dépensé.

Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC)
Note : La programmation dans le cadre de la Feuille de route a été transférée à CanNor en août 2009
    0,4M$ 0,1 M$ 0,1 M$

AINC : Appui au développement économique des CLOSM dans les territoires et compensation des efforts menés par ces collectivités.

CanNor :  Encourager le développement économique des CLOSM dans tous les territoires et complémenter les efforts de développement économique actuels dans ces collectivités.

CanNor a soutenu le développement socioéconomique des CLOSM par l'attribution de fonds pour un projet mené par l'Association des Francophones du Nunavut qui comprend la participation de partenaires francophones de tout le Nord. Ce projet a reçu 100% des fonds IDE de CanNor et un montant additionnel de 73 000 $ d'autres programmes de CanNor.

Développement économique Canada (DEC) pour les régions du Québec

Développement des collectivités

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Développement du savoir-faire grâce à l'innovation, à la diversification des activités ainsi que grâce à des partenariats et à un soutien accru des petites entreprises.

2) Compréhension des enjeux économiques des CLOSM accrue.

10,2 M$ 2,0 M$ 1,02 M$

DEC : mise en œuvre de l'Initiative de développement économique pour les communautés anglophones du Québec. Accent mis notamment sur des projets de planification locale, d'entreprenariat, de création et de développement de PME, de tourisme, d'intégration des groupes cibles ou de capital attrayant afin de créer un environnement économique qui favorise et attire le développement des entreprises dans les CLOSM, particulièrement pour les jeunes.

10 projets IDE en cours en 2009-2010.

Résultat 1- Capacités renforcées des entreprises et des collectivités : 5 projets: 3 projets qui appuient des activités de développement de capacités et de développement visant la diversification économique et 2 projets qui appuient des activités de partenariat visant à favoriser l'intégration des CLOSM et leur participation aux instances de développement local.

Résultat 2 – PME des CLOSM développées : 5 projets qui appuient des activités de développement / maintien des PME des CLOSM ou le développement de leurs capacités.

Résultat 3 – Communautés CLOSM développées : aucun projet en cours  visant le développement des communautés CLOSM

Diversification économique de l'Ouest Canada

Recherche et analyse
Planification, développement et adaptation économique des collectivités
Développement des entreprises et entreprenariat
Innovation

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Développement du savoir-faire grâce à l'innovation, à la diversification des activités ainsi que grâce à des partenariats et à un soutien accru des petites entreprises.

2) Compréhension des enjeux économiques des CLOSM accrue.

3,2 M$

0,8 M$

0,68 M$

Compréhension améliorée des questions économiques de l'Ouest canadien ainsi que des défis, des occasions et des priorités.

Occasion économiques accrues à la portée des collectivités et la capacité de répondre aux défis.

PME fortes dans l'Ouest du Canada avec une capacité accrue de rester compétitives dans un marché global.
Économie basée sur le savoir plus forte.

Initiative du Manitoba visant à appuyer les jeunes, la diversification de l'économie rurale et le développement des entreprises:
-Jeunes : création/maintien/expansion de 31 entreprises faisant appel à des jeunes.
-Planification : 2 projets de planification du développement économique des collectivités achevés.
-Nouveaux immigrants : 19 entreprises créées/maintenues/agrandies et 52 emplois créés.
-8,5 M$ investis dans les entreprises de l'économie rurale et 9,6 M$ dans l'économie urbaine

Place de la francophonie 2010 :
- Participation de 24 PME et Organisme sans but lucratif (OSBL) à un événement international visant à promouvoir les industries agroalimentaire et du tourisme francophone, à encourager le tourisme culturel et à renforcer la croissance économique des communautés minoritaires de langue officielle.

Agence de promotion économique du Canada atlantique

Développement des collectivités

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013:

1) Développement du savoir-faire grâce à l'innovation, à la diversification des activités ainsi que grâce à des partenariats et à un soutien accru des petites entreprises.

2) Compréhension des enjeux économiques des CLOSM accrue.

6,2 M$

1,8 M$

0,35 M$

Nombre de partenariats dans le Canada atlantique avec des groupes représentant les CLOSM (10).

Nombre de projets approuvés (10).

Vingt partenariats ont été créés avec les représentants des CLOSM en Atlantique

 



Six projets ont été approuvés

Agence de promotion économique du Canada atlantique Développement des collectivités Appui à l'immigration francophone au Nouveau-Brunswick

Résultat de la Feuille de route 2008-2013:

Capacité accrue d'appuyer l'immigration francophone au Nouveau-Brunswick.

10,0 M$ 2,7 M$ 0,66 M$ Nombre de centres d'immigration ouverts dans les CLOSM (2).

Nombre de sessions d'information sur l'immigration offertes aux propriétaires d'entreprises (4).

Un centre a été ouvert dans la Péninsule acadienne.

Vingt-huit sessions d'information ont été offertes aux propriétaires d'entreprises.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Éducation dans la langue de la minorité –
Volet : Appui à l'enseignement dans la langue de la minorité.

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Les CLOSM ont un accès accru à une éducation de qualité dans leur langue, dans leur milieu.

280,0 M$ 56,0 M$ 56,0 M$

Renouvellement du Protocole multilatéral avec le Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) (CMEC) et des ententes assorties de plans d'action avec les provinces et territoires quant à l'éducation dans la langue de la minorité.

Renouvellement de treize ententes relatives à l'enseignement dans la langue de la minorité avec les provinces et les territoires ainsi que du Protocole multilatéral avec le CMEC.
Toutes les ententes ont été signées et sont entrées en vigueur le 31 mars 2009.
Ces ententes ont permis aux provinces et aux territoires d'offrir des programmes d'apprentissage et des activités visant à promouvoir l'accès à l'apprentissage dans la langue de la minorité à 215 000 élèves. 

Patrimoine canadien

Langues officielles

Éducation dans la langue de la minorité –
Volet : Moniteurs de langues officielles

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Les CLOSM ont un accès accru à une éducation de qualité dans leur langue, dans leur milieu.

5,2 M$

1,04 M$

1,04 M$

Mise en place d'une entente avec le CMEC pour la prestation du programme de moniteurs Accent et Odyssée (Moniteurs) visant à appuyer les enseignements en milieu minoritaire.

Maintien du nombre de participants dans le programme Odyssée à 108 personnes.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Éducation dans la langue de la minorité –
Volet : Bourses d'été de langues

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 : 1) Les CLOSM ont un accès accru à une éducation de qualité dans leur langue, dans leur milieu.

1,72 M$

0,34 M$

0,34 M$

Mise en place d'une entente avec le CMEC pour la prestation du programme Destination Clic (bourses) pour les jeunes francophones des CLOSM.

Ce programme permet à près de 185 jeunes francophones hors Québec d'enrichir leur langue maternelle en découvrant différentes communautés du Canada.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Initiatives jeunesse.

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Capacité accrue des CLOSM à vivre dans leur propre langue, dans leur milieu et accès accru à une gamme de programmes et services offerts dans leur langue (notamment pour la jeunesse).

10,5 M$

10,5 M$

10,5 M$

Subventions et contributions pour la mise en œuvre de projets et d'activités jeunesse dans divers domaines permettant l'utilisation de la langue de la minorité.

Mise en œuvre de projets et d'activités jeunesse permettant et promouvant l'utilisation de la langue de la minorité.

Nota : La Direction générale des programmes d'appui aux langues officielles n'a pas pu effectuer l'enquête prévue pour 2009 qui permettrait de mesurer la capacité des CLOSM à vivre dans leur propre langue dans leur milieu. Le PALO examine actuellement sa stratégie de mesure du rendement.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Appui aux communautés de langue officielle en situation minoritaire

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Capacité accrue des CLOSM à vivre dans leur propre langue, dans leur milieu et accès accru à une gamme de programmes et services offerts dans leur langue.

22,5 M$
(incluant les coûts administratifs)

4,5 M$

4,5 M$

Subventions et contributions pour la création, l'amélioration et la prestation d'activités et de services à l'appui de milieux de vie favorisant l'utilisation de la langue en milieu minoritaire.

L'investissement inscrit dans la Feuille de route a permis d'améliorer les programmes en vue de la création, de l'amélioration et de la prestation d'activités et de services destinés aux CLOSM favorisant un sentiment d'appartenance, comme des investissements dans des organismes appuyant la culture francophone et les médias communautaires en situation minoritaire.

Nota : La Direction générale des programmes d'appui aux langues officielles n'a pas pu effectuer l'enquête prévue pour 2009 qui permettrait de mesurer la capacité des CLOSM à vivre dans leur propre langue dans leur milieu. Le PALO examine actuellement sa stratégie de mesure du rendement.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Coopération intergouvernementale

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les CLOSM ont un accès accru à des services provinciaux, territoriaux et municipaux dans la langue de la minorité.

22,5 M$

4,5 M$

4,5 M$

Mise en place d'ententes avec les gouvernements provinciaux et territoriaux visant la prestation de services provinciaux et territoriaux dans la langue de la minorité.

Renouvellement de huit ententes relatives à l'enseignement dans la langue de la minorité avec les provinces et les territoires.
Le renouvellement de toutes les ententes a été signé et est entré en vigueur le 31 mars 2009.

Nota : La Direction générale des programmes d'appui aux langues officielles n'a pas pu effectuer l'enquête prévue pour 2009 qui permettrait de mesurer la capacité des CLOSM à vivre dans leur propre langue dans leur milieu. Le PALO examine actuellement sa stratégie de mesure du rendement.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Fonds de développement culturel

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Accès accru à des services provinciaux, territoriaux et municipaux dans la langue de la minorité.

2) Capacité accrue des CLOSM à vivre dans leur propre langue dans leur milieu et accès accru à une gamme de programmes et services offerts dans leur langue (notamment en matière de culture).

14,0 M$

3,5 M$

3,5 M$

Subventions et contributions pour la mise en œuvre de services, activités ou produits culturels favorisant le développement d'une vitalité culturelle au sein des CLOSM.

L'investissement inscrit dans la Feuille de route a permis la mise en œuvre de 79 projets (services, activités et produits culturels) favorisant le développement d'une vitalité culturelle au sein des CLOSM.

Nota : La Direction générale des programmes d'appui aux langues officielles n'a pas pu effectuer l'enquête prévue pour 2009 qui permettrait de mesurer la capacité des CLOSM à vivre dans leur propre langue dans leur milieu. Le PALO examine actuellement sa stratégie de mesure du rendement.

Résultat intermédiaire 2 : Proportion accrue de Canadiens conscients des avantages et dotés d'outils nécessaires pour apprécier la dualité linguistique.

Résultat immédiat 2.1 : Capacité de l'industrie langagière renforcée

Travaux publics et services gouvernementaux Canada

Gestion linguistique et services connexes

Initiative de l'industrie de la langue

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les projets financés contribuent au renforcement de la capacité, de la diversité et de l'efficacité du secteur langagier.

10,0 M$

1,68 M$

0,44 M$

Lancement de l'initiative de l'industrie de la langue au printemps 2009.

En juillet 2009, le Programme de renforcement du secteur langagier au Canada de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) a procédé à un appel de propositions de projets visant à appuyer la formation d'une main-d'œuvre qualifiée et à renforcer la capacité du secteur langagier au Canada.

Suite à cet appel de propositions, TPSGC a signé en 2009-2010, et ce, pour une période de trois ans, huit accords de contribution pour appuyer la promotion de l'industrie de la langue, l'intégration des technologies langagières et des projets d'innovation visant à renforcer le secteur langagier au Canada.

Travaux publics et services gouvernementaux Canada

Gestion linguistique et Services connexes

Programme de bourses universitaires en traduction

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les bourses contribuent à encourager les étudiants à poursuivre des études postsecondaires en traduction, en interprétation et en terminologie.

8,0 M$

1,45 M$

0,67 M$

Lancement du Programme de bourses universitaires en traduction à l'automne 2009.

En juillet 2009, le Programme de renforcement du secteur langagier au Canada de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) a procédé à un appel de propositions de projets visant à appuyer la formation d'une main-d'œuvre qualifiée et à renforcer la capacité du secteur langagier au Canada.

Suite à cet appel de propositions, TPSGC a signé en 2009-2010, et ce, pour une période de trois ans, cinq accords de contribution pour l'attribution de bourses et de stages universitaires en traduction visant appuyer la formation d'une main-d'œuvre qualifiée au Canada.

Conseil national de recherches Canada

Technologies de l'information

Centre de recherche en technologies langagières

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Collaboration avec des partenaires clés à l'exécution d'une stratégie R-D répondant aux besoins de l'industrie.

2) Prototypes d'outils novateurs d'aide à la traduction et à la génération et gestion de contenu multilingue et multiculturel.

3) Transferts de connaissances  et de technologies.

10,0 M$

2,0 M$

2,07 M$

Résultat immédiat – Transferts de connaissances et de Technologies : installation du système de traduction automatique PORTAGE au Bureau de la Traduction (Travaux publics et Services gouvernementaux Canada) et dans au moins un cabinet de traduction du secteur privé. Négociation d'une licence commerciale pour la technologie de traduction automatique PORTAGE.

Résultat immédiat – Prototypes d'outils novateurs d'aide à la traduction et à la génération et gestion de contenu multilingue et multiculturel : rodage du système de traduction automatique PORTAGE.

Résultat immédiat – Collaboration avec des partenaires clés à l'exécution d'une stratégie R-D répondant aux besoins de l'industrie : signature d'au moins deux ententes de collaboration avec des cabinets de traduction canadien, un cabinet gouvernemental et un cabinet du secteur privé.

Les négociations se sont poursuivies avec le Bureau de la Traduction (BtB) à propos de l'utilisation du système de traduction automatique statistique PORTAGE au BtB. Un grand cabinet de traduction  du secteur privé canadien a mis PORTAGE à l'essai; les résultats positifs ont amené ce cabinet à acquérir une licence commerciale de PORTAGE au début de 2010-2011. Le prototype de l'outil de recherche terminologique Terminoweb a été déployé à l'École de traduction et d'interprétation de l'Université d'Ottawa.

Rodage de PORTAGE : l'amélioration de la qualité des traductions machine a été démontrée par les excellents résultats obtenus lors da la  compétition internationale NIST 2009. Une procédure d'estimation de confiance de la qualité des traductions PORTAGE a été développée afin de mieux intégrer PORTAGE en milieu opérationnel. Terminoweb 2.0. a été développé et déployé sur le Web. BICAT, un catégoriseur capable de tirer parti de l'existence de plusieurs versions linguistiques d'un même texte a été développé.
Cinq collaborations avec entreprises canadiennes ont été mises en place (valeur totale de 443 K$) : trois concernant PORTAGE (une avec un cabinet de traduction et deux avec des entreprises en technologies langagières), une concernant Terminoweb et une concernant la catégorisation automatique. Un protocole d'entente a été signé avec le BtB.

Résultat immédiat 2.2 : Meilleure connaissance et utilisation des langues officielles

Travaux publics et services gouvernementaux Canada (TPSGC)

Gestion linguistique et Services connexes

Portail linguistique du Canada

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les Canadiens ont un meilleur accès à des ressources linguistiques de qualité dans les deux langues officielles.

16,0 M$

4,48 M$

4,48 M$

Lancement du Portail linguistique du Canada à l'automne 2009.

TPSGC a développé le Portail linguistique du Canada visant à donner accès gratuitement à la population canadienne à une vaste gamme de ressources et d'outils d'aide à la rédaction, y compris TERMIUM, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada. Le Portail a été officiellement lancé le 8 octobre 2009 et est accessible depuis à tous les internautes.

Les professionnels du Bureau de la traduction enrichissent et mettent à jour quotidiennement le contenu du Portail, tant par la création de nouveaux éléments que par la révision de contenus existants. En 2009-2010, 392 articles et manchettes, 358 jeux et quiz éclair, ainsi que 8 articles de collaborateurs ont été publiés sur le Portail. Trois ententes de collaboration avec des partenaires externes ont également été signées pour le développement de ressources linguistiques afin d'enrichir le contenu du Portail.

En outre, la section Découvrir du Portail contient plus de 1000 hyperliens qui réfèrent entre autres aux communautés anglophones et francophones vivant en situation minoritaire et à la formation linguistique au Canada, à des outils et ouvrages linguistiques canadiens, ainsi qu'à des ressources et articles issus des provinces et traitant de la situation des langues au Canada.

École de la fonction publique du Canada

Apprentissage de base
Apprentissage des langues officielles
Services pour le maintien des acquis
Élaboration de nouvelles technologies, méthodologies et de nouveaux produits

Élargir l'accès des produits d'apprentissage linguistiques aux universités canadiennes

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Accès accru pour les Canadiens aux produits d'apprentissage par le biais de nouveaux partenariats avec les universités canadiennes.

2,5 M$

0,9 M$

0,68 M$

Nouveaux partenariats établis avec certaines universités canadiennes.

10 nouveaux partenariats établis avec des universités canadiennes

Patrimoine canadien

Langues officielles

Éducation dans la langue – Volet : Appui à l'enseignement de la langue seconde

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Un plus grand nombre de Canadiens ont une connaissance pratique des deux langues officielles

190,0 M$

38,0 M$

38,0 M$

Renouvellement du Protocole multilatéral avec le Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) (CMEC) et des ententes assorties de plans d'action avec les provinces et territoires quant à l'apprentissage de la langue seconde

Renouvellement de treize ententes relatives à l'enseignement de la langue seconde avec les provinces et les territoires ainsi que du Protocole multilatéral avec le Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) (CMEC).

Le renouvellement de toutes les ententes a été signé et est entré en vigueur le 31 mars 2009.

Ces investissements et ces ententes ont permis une bonification aux programmes et activités des provinces et des territoires visant l'apprentissage du français et de l'anglais, secondes langues officielles pour 2,5 millions d'élèves.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Apprentissage de la langue – Volet : Moniteurs de langues officielles

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Un plus grand nombre de Canadiens ont une connaissance pratique des deux langues officielles.

14,8 M$

2,96 M$

2,96 M$

Mise en place d'une entente avec le CMEC pour la prestation du programme Odyssée (moniteurs) visant à appuyer les enseignements dans les classes de langue seconde.

Maintien du programme Odyssée, lequel permet la participation de 240 élèves.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Apprentissage de la langue – Volet : Bourses d'été de langues

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Un plus grand nombre de Canadiens ont une connaissance pratique des deux langues officielles.

38,3 M$

7,66 M$

7,66 M$

Mise en place d'une entente avec le CMEC pour la prestation du programme Explore qui offre des bourses de langue seconde.

Un total de 7 767 boursiers ont profité du programme Explore, qui leur permet un échange culturel pour parfaire leurs compétences dans l'apprentissage de la langue seconde.

Patrimoine canadien

Langues officielles

Promotion de la dualité linguistique – Volet : Initiatives jeunesse

Résultats de la Feuille de route 2008‑2013 :

1) Un plus grand nombre de jeunes Canadiens ont une connaissance pratique de leur langue seconde.

2.0 M$

2.0 M$

2.0 M$

Subventions et contributions pour la mise en oeuvre de projets et d'activités jeunesse dans divers domaines permettant l'utilisation de la langue seconde et l'exposition à celle-ci.

Mise en œuvre de projets et d'activités jeunesse promouvant l'utilisation de la langue seconde et l'exposition à celle-ci.

Résultat immédiat 2.3 : Accès aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques

Patrimoine canadien

Langues officielles
Politiques et programmes de la radiodiffusion

Étude du CRTC

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Le rapport du CRTC sur la disponibilité et la qualité des services de radiodiffusion est publié pour les communautés francophones et anglophones minoritaires du Canada.

2) Les résultats du rapport informeront la politique et la prise de décisions sur la disponibilité et la qualité des services de radiodiffusion dans les communautés francophones et anglophones minoritaires du Canada.

Non monétaire

S.O.

S.O

Étude du CRTC sur l'accessibilité et la qualité des services de radiodiffusion offerts aux communautés francophones et anglophones en situation minoritaire complétée le 31 mars 2009.

1) Dans le cadre de la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne, le Gouvernement a émis un ordre en conseil, en vertu de l'article 15 de la Loi sur la radiodiffusion, demandant au CRTC d'évaluer la disponibilité et la qualité des services de radiodiffusion de langue française et de langue anglaise dans les communautés francophones et anglophones minoritaires du Canada et de proposer des mesures afin d'encourager et de favoriser l'accès au plus large éventail possible à ces services.

Le 30 mars 2009, à l'issue d'un processus public, le CRTC a publié son Rapport à la gouverneure en conseil sur les services de radiodiffusion de langues française et anglaise dans les communautés francophones et anglophones en situation minoritaire au Canada.

2) Dans son rapport, le CRTC conclut que : l'accès des communautés de langue officielle en situation minoritaire aux services télévisuels est convenable;  la Société Radio-Canada et les stations de radio communautaire jouent un rôle des plus importants dans ces communautés;  que le reflet des communautés dans la programmation des services disponibles au sein du système de radiodiffusion canadien peut être amélioré; et qu'à moyen et long terme, les nouveaux médias représentent la meilleure solution en vue d'assurer l'accès à un nombre maximum de services et de permettre aux communautés de langue officielle en situation minoritaire d'être mieux reflétées au sein du système canadien de radiodiffusion.

Le gouvernement a pris bonne note des conclusions et des recommandations contenues au rapport du CRTC et il les prendra en considération dans le cadre de son engagement à promouvoir les deux langues officielles du Canada, et l'accès pour tous les Canadiens à des services de radiodiffusion en français et en anglais de qualité, et ce à travers le Canada.

 

Industries culturelles

Vitrines musicales pour les artistes des communautés

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.

4,5 M $

1,0 M$

1,0 M$

Ententes de financement en place avec les partenaires qui organisent les vitrines et financent les artistes.

Vitrines musicales organisées et présentées.

Ententes conclues avec Musicaction et FACTOR, administrateurs tiers  responsables du financement pour  l'organisation de vitrines musicales destinées aux artistes provenant des CLOSM.

Plus de 500 vitrines musicales organisées lors d'événements d'envergure régionale, nationale et internationale.

Prestations d'artistes des CLOSM lors de ces vitrines. 233 artistes issus de CLOSM ont eu accès à ces vitrines.

Programme national de traduction pour l'édition du livre

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.

5,0 M $

0,75 M$

0,75 M$

Fonds attribués aux éditeurs de livres pour des traductions admissibles.

Les fonds ont été attribués aux éditeurs de livres pour des traductions admissibles.

Traductions de livres d'auteurs canadiens dans les deux langues officielles produites par des  éditeurs canadiens. 61 traductions de livres d'auteurs canadiens dans les deux langues officielles par des éditeurs canadiens ont été financées.

Résultat intermédiaire 3: Renforcement de la capacité du gouvernement du Canada en matière de langues officielles.

Résultat immédiat 3.1: La coordination renforcée du Programme des langues officielles (PLO).

Justice Canada

Services juridiques au gouvernement

Cadre d'imputabilité et de coordination

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Appuyer les ministres ayant des responsabilités législatives ou sectorielles en langues officielles et de travailler avec eux.

2,18 M$

0,44 M$

0,46 M$

Prestation de services axée sur les clients. 
Gestion efficace des risques juridiques.

Services d'avis et conseils juridiques offerts aux institutions fédérales :

  • 42 avis formels;
  • 80 avis courriels et oraux; et
  • 3 avis-cadres sur des enjeux horizontaux.

Surveillance de l'environnement médiatique, juridique et parlementaire

Conférences, sessions de formation :
-1 conférence majeure tenue (40e de la LLO);
-23 présentations sur des enjeux ponctuels ;
-2 cours offerts

Outils diffusés :
Lois fédérales annotées, 8 Fiches relatives à la Charte (art. 16 à 23), Module sur la Loi sur les langues officielles, 4 Sommaires des litiges linguistiques, 1 Note au Réseau des langues officielles sur le jugement Picard, 5 articles rédigés dans des publications du Ministère sur des décisions rendues (Nguyen, Picard, Via Rail).

Analyse du jugement Caldech et participation active au Groupe de travail mis sur pied pour élaborer une stratégie de gestion de risque pour mettre en œuvre le jugement.

Justice Canada

Services internes

Cadre d'imputabilité et de coordination

0,15 M$

0,03 M$

0,03M$

S.O

S.O

Patrimoine canadien

Langues officielles

Cadre d'imputabilité et de coordination

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Le gouvernement du Canada est doté de stratégies en langues officielles.

2) Les partenaires sont appuyés dans la mise en œuvre de leurs initiatives en langues officielles.

3) Les résultats de recherche en matière de langues officielles sont communiqués aux partenaires.

4) Le ministre des Langues officielles est informé du dossier des langues officielles.

5) La qualité de l'information sur les résultats (financière et non financière) fournie par les partenaires est améliorée.

13,5 M$

2,8 M$

2,12 M$

Appui au ministre des Langues officielles et aux cadres supérieurs par la préparation de documentation en temps opportun, en insistant sur la qualité de l'information transmise et les conseils stratégiques.

Appui au ministre des Langues officielles et aux cadres supérieurs
Le Secrétariat des langues officielles (SLO) a coordonné la conférence ministérielle sur la francophonie canadienne (CMFC) qui s'est tenue en septembre 2009. Dans le cadre de la CMFC, le SLO a élaboré la documentation qui a orienté les discussions stratégiques entre le ministre des Langues officielles et les ministres provinciaux et territoriaux de la CMFC.

Mise à jour du Cadre de responsabilisation et de coordination en langues officielles en coordination avec les partenaires (concision du document, qualité de l'information, documentation utile pour les partenaires).

Mise à jour du Cadre de responsabilisation et de coordination
En collaboration avec les autres partenaires de la Feuille de route, le SLO a mis à jour le Cadre de responsabilisation et de coordination. Le Cadre a été approuvé par le comité des sous-ministres adjoints sur les langues officielles du 28 janvier 2010. Le document fera prochainement l'objet d'une approbation finale par le ministère du Patrimoine canadien et des Langues officielles, Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor ainsi que d'une stratégie de communication.

Facilitation de la mise en œuvre de la Feuille de route par l'organisation de rencontres régulières des comités interministériels de différents niveaux, par la consultation avec les partenaires, par la coordination de la collecte d'information pour les rapports ministériels, par le partage d'information financière et non financière en temps opportun et par la préparation de l'organisation d'un symposium sur la recherche en langues officielles.

 

Coordination des comités
Dans le cadre de la mise en œuvre du Cadre horizontal de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CHGRR) de la Feuille de route, le SLO a continué de coordonner les rencontres du CSMALO et ses comité d'appui le CIP, le CIGPLO et le CCRLO.
Afin de se concentrer sur des discussions stratégiques et agir plus comme un comité de direction, le CSMALO à confié à ses comités d'appui, le CIP, le CCRLO et le CIGPLO, la réalisation de certaines de ses priorités telles que l'élaboration du document public du CHGRR, la révision du Cadre d'imputabilité et de coordination, les clauses linguistiques, le suivi des litiges linguistiques tels que CALDECH, Via Rail, l'affaire Caron etc.
La coordination des comités interministériels permet d'assurer une mise en œuvre efficace de la Feuille de route.

L'importance de la mise en œuvre de la Feuille de route et l'engagement du gouvernement du Canada pour les langues officielles ont été au cœur de la célébration du 40ème anniversaire de la Loi sur les langues officielles en 2009.

Mise en place du CHGRR. Élaboration du document public du CHGRR
En collaboration avec les partenaires de la Feuille de route, le SLO a élaboré le document public du CHGRR. La publication présente la structure des activités, des résultats et de la gouvernance de la Feuille de route, ainsi que les stratégies mises en place pour mesurer, évaluer et rendre compte de résultats tout au long du cycle de vie de l'initiative horizontale.
Suite à la publication du CHGRR de la Feuille de route par le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, une stratégie de communication a été mise en place pour en assurer une meilleure diffusion. La diffusion a notamment été faite auprès des principaux représentants des communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM), du Commissariat aux langues officielles, des comités parlementaires des langues officielles et auprès de l'ensemble des canadiens et canadiennes.
Résultat immédiat 3.2 : Dualité linguistique renforcée au sein de la fonction publique fédérale

Bureau du dirigeant principal des ressources humaines3

Programme d'orientation stratégique, de partenariats et d'intégration
Programme d'intégrité et de durabilité

Centre d'excellence

Résultat de la Feuille de route 2008-2013:

1) Dualité linguistique renforcée au sein de la fonction publique fédérale.

17,0 M$

3,4 M$

2,76 M$

Des instruments de politique sur les langues officielles simplifiés, modernisés et restructurés pour permettre aux administrateurs généraux de mieux s'acquitter de leurs responsabilités quant à la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles.

Un service d'interprétation des instruments de politique mis à la disposition des institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles.

Un appui à l'exercice de révision des instruments de politique des autres centres de politique pour tout ce qui touche les langues officielles.

Un service d'appui, d'avis et de conseils mis à la disposition des institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles afin de mieux les aider à appliquer les dispositions des instruments de politique pertinents.

Des séances d'information et des ateliers offerts aux institutions fédérales pour les aider à mieux comprendre les exigences de la Loi et des instruments de politiques.
Des activités de sensibilisation auprès de la haute direction des institutions ayant besoin d'un appui supplémentaire.

Les quelque 130 exigences contenues dans les instruments de politique sur les langues officielles  ont fait l'objet d'un examen minutieux et d'une analyse de risques au moyen d'une lentille utilisant la charte des règles astucieuses du Secrétariat du Conseil du Trésor.
8 instruments de politique provenant d'autres centres de politiques ont été commentés. De plus, des lignes directrices sur les médias sociaux ont été ébauchées et devraient être diffusées bientôt.

38 demandes d'interprétation personnalisées ont été traitées.

3 interprétations horizontales ont été faites. Parmi celles-ci, citons l'interprétation pour la mise en application de la décision CALDECH de la Cour suprême.

Cette fonction a été regroupée avec celle visant à fournir des instruments de politiques simplifiés.

Cette fonction n'a pas été renouvelée dans le cadre de la réorganisation survenue en 2009.

11 séances d'information et ateliers ont été offerts aux institutions fédérales. De plus, un forum des bonnes pratiques a été organisé.

Cette fonction ne fait pas partie des fonctions renouvelées en 2009.

Programme de services stratégiques

 

 

 

 

Renouvellement du mode de collaboration avec les champions afin de favoriser un leadership plus fort par rapport aux langues officielles.

Renouvellement du mode de collaboration renouvelé avec les comités consultatifs en vue de leur proposer des pistes de réflexion et de les inciter à entreprendre des initiatives communes en vue d'améliorer le rendement global des institutions à l'égard des langues officielles.

Le mode de collaboration a été renouvelé. Une conférence du réseau des champions a été organisée.

Le mode de collaboration a été renouvelé. Les comités consultatifs sont plus autonomes et les institutions prennent une part plus active dans les travaux de ces comités. 2 rencontres du CCMLO et 2 rencontres du CCSÉLO ont été tenues.

 

Programme d'intégrité et de durabilité

 

 

 

 

Un suivi des pratiques et des contrôles de gestion concernant les langues officielles dans le cadre de l'exercice des bilans annuels sur les langues officielles fondé sur les risques.

Une évaluation de l'état des langues officielles dans les institutions faisant partie de l'administration publique centrale dans le contexte du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG).

Un rapport annuel sur les langues officielles au Parlement qui présente un portrait stratégique du Programme dans les institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles tout en ciblant un thème particulier pour l'année.

La méthode utilisée pour l'exercice des bilans annuels sur les langues officielles a été complètement repensée pour reposer sur une meilleure gestion des risques. Les pratiques et contrôle de gestion des langues officielles dans les institutions ont été examinées en 2009-2010 au moyen de cette nouvelle méthode. 77 bilans annuels ont été demandés aux institutions et 72 ont été reçus.

Les langues officielles ont été évaluées dans le contexte du CRG.

La structure et le contenu du rapport annuel ont été complètement repensés pour fournir un portrait stratégique du Programme dans les institutions. Le rapport de 2007-2008 est le premier à être rédigé selon cette nouvelle méthodologie. Le rapport annuel 2007-2008 a été déposé en octobre 2009.

Total

1 108,4 M$

235,61 M$

220,79 M$

 

 

Commentaires sur les écarts :

APECA : IDÉ: Le montant total des projets approuvés jusqu'au 31 mars 2010 se chiffre à 2 110 725,00$.  Cependant, en raison des délais accusés dans la mise en œuvre des projets, seul le montant de 348 639$ a été réclamé en 2009-2010.
IMMIGRATION FRANCOPHONE: Le requérant a mis  l'accent sur la tenue des sessions de sensibilisation dans les communautés où doivent s'ouvrir des centres d'accueil. Ainsi, seul un centre a ouvert ses portes en 2009-2010 et malgré les prévisions, moins de réclamations de financement ont été soumises. 
Bureau du Dirigeant principal des ressources humaines : Centre d'excellence : Au cours de l'exercice 2009-2010, les fonctions du Centre d'excellence en langues officielles du SCT ont été harmonisées avec les modalités du nouveau régime de gestion des ressources humaines mis en place pour donner suite aux conclusions de l'examen horizontal des fonctions de gestion des ressources humaines et aux recommandations du Comite consultatif sur la fonction publique.
CIC : Veuillez noter que le total des dépenses réelles de CIC en 2009-2010 est supérieur aux fonds affectés pour 2009-2010. En effet, un montant supplémentaire de 2,5 M$ (10 millions sur quatre ans) a été réservé à même les fonds d'établissement de CIC pour la mise en place des initiatives en langues officielles, tel que stipulé dans la soumission de CIC au Conseil du trésor dans le cadre de la Feuille de route.
DEC : Le SCT et les Finances ont donné leur accord pour le report en 2010-2011 d'un montant de 1 100 000 $ du budget de contribution.
DEO : L'écart (subventions et contributions) provient des fonds non dépensés basés sur les sorties de fonds des réclamations traitées, par opposition au montant de l'IDE alloué pour la période.
EFPC : La soumission pour la Feuille de route au Conseil du Trésor a été approuvée en décembre 2008 sous condition. Pour cette raison, tant que les conditions de la lettre de décision n'étaient pas remplies, les fonds pour mettre en œuvre les initiatives de la Feuille de route ne pouvaient être octroyés.
Patrimoine Canadien et ses partenaires ont travaillé à développer un cadre de gestion plus détaillé répondant aux exigences du Ministre. Une nouvelle présentation a été faite au Conseil du trésor en avril 2009.
Cette fois, la soumission a été acceptée et les fonds ont été octroyés.
Une fois les fonds obtenus pour le projet-pilote avec les universités (et les autres projets de la Feuille de route bien entendu), le processus d'embauche a débuté et des employés se sont joints au projet en juin 2009.
Une campagne de recrutement a été lancée auprès des universités et une sélection a été faite en août 2009.
L'annonce et le lancement officiels du projet-pilote ont été effectués par le secrétaire du ministre, Andrew Saxton, le 14 octobre 2009 à l'université Simon Fraser. Jusqu'à cette date, l'information concernant les universités sélectionnées était sous embargo. Ce n'est qu'une fois l'annonce officielle faite que l'École a pu commencer les discussions avec les universités.
Certaines universités ont fait face à des difficultés de recrutement occasionnées par le bref délai pour faire la sélection des étudiants et pour les sensibiliser au projet, et par certains défis administratifs au sein de leur organisation.  Ceci a fait en sorte que certaines universités sont devenues actives dans l'initiative non pas en janvier, mais en février, en mars 2010 et une commencera d'ailleurs en septembre 2010. Les étudiants se sont donc joints au projet-pilote au fur et à mesure (la majorité entre la fin janvier et la fin mars). Cette situation et une question de volume ont fait en sorte que tous n'ont pas pu passer les tests de la Commission de la fonction publique et de ceux du Service des plans d'apprentissage linguistique de l'École avant la fin de l'exercice 2009-2010.  Une partie des sommes prévues pour ces tests n'a donc pas été dépensée.  Les tests vont se poursuivre en 2010-11.
Pour les raisons invoquées ci-dessus, l'École a dépensé 681 401 $ sur un budget de 900.000 $ pour l'exercice 2009-2010, un écart de 218 599 $.
Industrie Canada : L'écart entre les prévisions et la réalité est dû au fait que suite à la création de l'Agence en Août 2009, la nouvelle structure n'était pas en mesure de prendre des décisions aussi vite que souhaité.  L'Agence avait besoin de temps supplémentaire pour assurer un processus adéquat au bon fonctionnement du programme. De ce fait, 1 M$ a été reporté à 2010-2011.
En ce qui concerne FedNor, de nombreux projets sont pluriannuels et le financement a été reporté également à l'année 2010-2011.
Justice Canada :
CONTRAVENTIONS : La province de Terre-Neuve-et-Labrador n'a pas signé d'entente de financement tel que prévu en 2009-2010.
La province de l'Île-du-Prince-Édouard n'a pas conclu d'entente en 2009-2010.
L'Alberta et la Saskatchewan ont communiqué avec le Ministère afin d'entamer des discussions entourant la conclusion d'une entente. À ce jour, aucune entente n'a été signée.
LANGUES OFFICIELLES: Il y a eu moins de projets liés à la composante de formation que prévus au courant de l'exercice 2009-2010.
Santé Canada : 2 M$ en financement additionnel fut accordé aux 11 institutions membres du Consortium national de formation en santé pour faire la promotion de ses activités et programmes, recruter des étudiants, élargir l'étendue des programmes de formation à distance, renforcer la formation en clinique par l'achat d'équipements médicaux et améliorer la formation continue par l'embauche de personnel enseignant. De plus, puisque des bénéficiaires du programme n'ont pas tous dépensé les contributions auxquelles ils avaient accès en 2009-2010, il en a résulté que les dépenses réelles du programme se sont élevées à 36,3 M$.
TPSGC :
Initiative de l'industrie de la langue : Du total des dépenses autorisées pour 2009-2010, une somme de 800 000 $ est reportée à 2010-2011.
Programme de bourses universitaires en traduction : Du total des dépenses autorisées pour 2009-2010, une somme de 700.000 $ est reportée à 2010-2011 et 2011-2012
PCH (SLO) :
L'écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est dû au report, à l'année 2010-2011, des journées de dialogue et de la phase de développement du Système de gestion de l'information et du rendement pour les langues officielles (SGIRLO).


Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.


Personne-ressource : Kirk Giroux (819-997-0622)

1 L'énoncé des résultats partagés est plus détaillé que celui annoncé dans le RPP 2009-2010 afin de renforcer la reddition de comptes. Depuis que le CGRR horizontal pour la sécurité publique lors des Jeux a été publié en mars 2009, le Secrétariat fédéral de 2010 a mis à jour le CGRR / CVAR horizontal intégré, le modèle logique et la stratégie de mesure du rendement afin de refléter la nature évolutive de l'initiative horizontale; par la suite, les résultats partagés ont été précisé d'avantage.

2 Un financement supplémentaire a été obtenu en septembre 2009, qui ne figure pas dans le RPP de 2009-2010. Par la suite, deux ministères qui sont bénéficiaires d'un financement sur plusieurs exercices ont été visés par l'initiative horizontale, à savoir le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC).

3 En février 2009, le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines a été créé. Il regroupe l'Agence de la fonction publique du Canada et les parties du Secrétariat du Conseil du Trésor qui s'occupent de la rémunération et des ressources humaines.

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Pêches et Océans Canada

Initiatives horizontales

Santé des océans (SO)

Nom du ou des ministères responsables : Pêches et Océans Canada

Activité de programme du ministère responsable : Gestion des océans

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le 1 avril 2007

Date de clôture de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 61,5 million $

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Partant des réalisations dans le cadre du Plan d'action sur les océans, l’initiative sur la Santé des océans est une initiative d’une durée de cinq ans et d’un montant de 61,5 millions de dollars engagé par cinq ministères, soit Pêches et Océans Canada (MPO), Transports Canada (TC), Environnement Canada, Parcs Canada et Affaires indiennes et du Nord Canada, dans le but d’améliorer la santé de l’environnement océanique. Pour sa part, le MPO obtiendra la somme de 23,2 millions de dollars afin d’appuyer ses efforts dans le domaine de la protection et la conservation. Les principales initiatives du MPO consistent, entre autres, à mettre sur pied six nouvelles aires marines protégées (AMP) en vertu de la Loi sur les océans, à appuyer un réseau national d’AMP, à mener des recherches scientifiques pour faciliter la désignation de nouvelles AMP, à créer quatre nouveaux centres d'expertise nationaux sur les océans, ainsi qu’à mettre en valeur la capacité d’intervention et de planification d’urgence en cas de déversements dans l’océan Arctique. Pour connaître la liste complète, veuillez consulter le tableau ci-dessous. Le MPO coordonnera dans l’ensemble l’initiative sur la Santé des océans, ce qui comprendra la surveillance semestrielle du rendement, la préparation de rapports annuels sommaires, ainsi que la préparation en vue d’une évaluation sommative finale.

Résultats partagés :

  • Quatre nouveaux centres d'expertise sur les océans.
  • Stratégie fédérale des aires marines protégées : finalisation des directives de planification aux fins du réseau fédéral des AMP.
  • Stratégie fédérale des aires marines protégées : préparation d’un rapport de situation des AMP fédérales.
  • Réseau fédéral-provincial-territorial d’aires marines protégées (2012).
  • Création d’aires marines protégées.
  • Collaboration avec le Fonds mondial pour la nature au Canada.
  • Présentation d'une série d’indicateurs permettant d’évaluer et de surveiller les écosystèmes dans l'Arctique.
  • Lien avec des outils d’évaluation de la gestion intégrée des océans et de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE).

Structures de gouvernance : Cette initiative fait l’objet d’une gouvernance interministérielle grâce au Comité interministériel sur les océans, lequel se compose de sous-ministres adjoints, avec l’aide d’un comité fantôme constitué de directeurs généraux. Cette structure de gouvernance permet d’évaluer régulièrement les initiatives et d’approuver les rapports annuels destinés aux ministres et portant sur les progrès réalisés dans le cadre de cette initiative.

(En milliers de $)
Partenaires fédéraux
/ Activité de programme
Noms des programmes
des partenaires fédéraux
Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) Dépenses prévues
2009-2010
Dépenses réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
Obtenus
2009-2010
Pêches et Océans
Gestion des océans Mise en œuvre de la Stratégie fédérale sur les AMP au ministère des Pêches et des Océans (MPO) 1 250,0 250,0 218,11 Mesures visant à favoriser la création, d'ici 2012, d'un réseau fédéral d'aires marines protégées afin de contribuer à la Santé des océans du Canada, ce réseau étant mis sur pied et géré dans le cadre de la gestion intégrée des océans. Collaboration FPT dans le cadre d'ateliers, de réunions et de conférences téléphoniques, en particulier lors de l'élaboration d'un cadre national pour le réseau canadien d’AMP.
Finalisation d’un document interne intitulé « Guide fédéral de planification axée sur la collaboration des aires marines protégées » afin de favoriser ainsi la collaboration entre les trois organismes responsables des aires marines protégées au moment d’identifier et de sélectionner d'éventuelles aires marines protégées.
Établissement d'un réseau fédéral-provincial-territorial d'AMP 2 500,0 725,0 701,32 Progrès considérables réalisés afin de planifier et favoriser un réseau (fédéral-provincial-territorial) d’aires marines protégées sur les trois océans du Canada. Élaboration d’un cadre de politiques pour le réseau national d’AMP du Canada, incluant des questions et réponses.
On a élaboré une stratégie d’engagement pour assurer un degré adéquat et approprié de participation des intervenants lors de l’élaboration du cadre.
On a dressé l'inventaire des AMP fédérales-provinciales-territoriales (FPT) au Canada en collaboration avec des collègues FPT. On a ensuite résumé le tout dans un rapport intitulé Pleins feux consacré aux AMP qu'on doit publier à l'occasion de la Journée mondiale des océans (le 8 juin 2010).
On a coopéré avec le Secteur des sciences du MPO lors de la planification d’un atelier national du SCCS consacré à la conception d’un réseau d’AMP. On aura ultimement 13 réseaux biorégionaux d’AMP qui feront partie du réseau canadien d’AMP.
Conseil de l'Arctique - Projets de gestion écosystémique 1 000,0 275,0 146,23 Un rapport sur l’état du bassin de l’Arctique et le recours à des stratégies communes de surveillance des écosystèmes dans les eaux communes et limitrophes d’ici 2012.
Participation du Canada à des ateliers d’experts et à des conférences majeures consacrés à l’approche axée sur les écosystèmes afin de favoriser les concepts et les approches en matière de GAÉ pour ainsi rehausser le leadership du Canada dans le cadre de la GAÉ appliquée dans l’Arctique, en plus d’échanger des renseignements et des pratiques avec d’autres pays circumpolaires, dont les États-Unis.
Un article sur la GAÉ dans l’Arctique canadien publié dans les revues d’experts ou dans les débats des ateliers.
Un éventail d’indicateurs aux fins de la surveillance et de l’évaluation de l’état et des tendances des écosystèmes, des aspects socio-économiques et des structures de gouvernance en place dans l’Arctique.
Le rapport du Conseil de l'Arctique consacré aux pratiques exemplaires dans le domaine de la gestion des océans axée sur les écosystèmes dans l’Arctique (un produit essentiel de la réunion des ministres qui avait lieu en 2009).
On a élaboré une carte de travail des grands écosystèmes marins (GÉM) qui servira de base à l’élaboration de documents sommaires décrivant l’état et la condition de la biodiversité à l'intérieur des GÉM.
On a entrepris au pays des discussions dans le but d'examiner l'utilité du projet pilote canado-américain dans la mer de Beaufort, lequel vise à mettre à l'essai des indicateurs de GÉM en les appliquant pour surveiller et évaluer les écosystèmes marins aux fins de leur gestion pour ensuite produire des rapports sur le sujet.
Centres d'expertise sur les océans (zones côtières, coraux, intégration des données, savoir écologique traditionnel) 3 000,0 700,0 751,94 Création de quatre centres d'excellence. Élaboration et mise en place d’approches et d'outils communs au sein des cinq VZGO afin de protéger les récifs de coraux et d’éponges en haute mer, intégrer le savoir traditionnel, élaborer des normes en matière de gestion et d’échange d’information, ainsi que pour accélérer les progrès lorsqu’on s’attaque aux problèmes de gestion des côtes. On a mis sur pied des centres d'expertise en 2008-2009. En 2009-2010, les CE ont étendu leur implication auprès des intervenants, dont le milieu universitaire, les ONG, les communautés, les provinces, le secteur privé, etc. en fonction des besoins.
On a consulté les intervenants et d’autres experts (dont des experts internationaux) dans le cadre de l’élaboration d’outils et de mécanismes, en plus d’avoir défini les produits livrables, les activités et les prochaines étapes pour chaque année.
On a publié un rapport de situation sur la conservation des coraux et des éponges au Canada afin de présenter un survol des politiques, des lois, des efforts en matière de conservation, de sciences et de recherche dans le domaine.
Trois régions (soit les VZGO de Terre-Neuve et Labrador, de la Nouvelle-Écosse et du Pacifique) ont rédigé des rapports initiaux sur l’état des océans. Ces rapports doivent être publiés au cours du prochain exercice financier.
Collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) 213,0 42,6 42,6 Contribution accrue de la part des organisations non gouvernementales de l'environnement dans l’initiative sur la Santé des océans. Le FMN (Canada) participe à des réunions, des ateliers et des comités en présentant ses commentaires et son expertise en rapport avec les activités de la région de Terre-Neuve et Labrador (T.-N. et L.) du MPO.
Élaboration et identification des priorités en matière de conservation associées à la vaste zone de gestion des océans de la baie de Plaisance et des Grands bancs (VZGO de la BP/GB), incluant une évaluation des risques.
Processus de planification du plan de gestion intégrée de la BP/GB.
Processus de planification des aires marines protégées et de sélection des zones d'intérêt (ZI) pour la VZGO de la BP/GB.
Planification du rétablissement de la morue.
Élaboration et mise en oeuvre d’une Stratégie de conservation des coraux en eau froite.
Processus consultatif scientifique national concernant la présence, la sensibilité et le rôle écologique des coraux, des éponges et des griffons hydrothermaux.
Examen des données actuelles sur les coraux dans la région de T.-N. et L.; identification des lacunes et des possibilités au niveau de la recherche; et identification des objectifs à long terme.
Golfe du Maine (MPO) 750,0 147,5 132,65 Cette initiative repose sur l’actuelle collaboration transfrontière qui connaît un énorme succès, ainsi que sur la gestion des stocks de poisson de fond dans le cadre du Comité directeur canado-américain, ainsi que sur l’excellente coopération entre les états et les provinces dans le cadre du Conseil du golfe du Maine. Partant de la norme nationale du MPO, on a élaboré un examen de la documentation et un plan de travail du projet en vue de préparer un rapport conjoint du Canada et des États-Unis consacré à un survol et une évaluation des écosystèmes de la Baie de Fundy et du golfe du Maine dans le cadre du Plan d'action sur les océans de 2005. On a mis sur pied un processus conjoint d’examen par les pairs d’un survol des écosystèmes sous l’égide du Comité directeur transfrontière du Canada et des États-Unis.
On prévoit élaborer un rapport sur l'état de l'environnement (RÉE). Ce rapport reposera sur le rapport de survol des écosystèmes (RSÉ), alors qu’on y identifiera les principales priorités pour la Baie de Fundy et le golfe du Maine dans le cadre d’un partenariat axé sur la collaboration. On a préparé un document consacré au contexte du rapport, alors que le format du RSÉ a été approuvé. Les premiers sujets des documents consacrés à divers thèmes ont été identifiés et on en a même complété certains sous forme d’ébauche.
Des discussions sont en cours afin d’étudier les liens entre les mécanismes de gouvernance des régions côtières et des océans au Canada et aux États-Unis.
Établissement d'aires marines protégées 5 250,0 1 500,0 1 495,96 On désignera six nouvelles AMP d’ici 2010, alors qu’on procédera à la mise en place d’un système de surveillance et de reddition des comptes pour toutes les AMP régies par la Loi sur les océans. Toutes les régions ont analysé leurs zones importantes sur les plans écologique et biologique (ZIEB) afin d'établir une liste des zones d'intérêt (ZI) candidates.
Les régions ont tenu des consultations pour faire en sorte qu'on appuie la désignation d'une ZI.
Six régions sur 7 ont identifié et initialé le site d'une ZI en vue d'une analyse plus poussée, incluant la préparation de rapports de survol et d'évaluation des ZI.
Gestion de l'habitat Liens entre les outils d'évaluation de la gestion intégrée et ceux de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale 1 450,0 425,0 313,7 On a élaboré des processus et des outils visant à favoriser la gestion intégrée des océans et à promouvoir la Santé des océans en rapport avec une évaluation environnementale et une évaluation environnementale stratégique de divers projets particuliers dans le cadre de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale afin d'étudier les impacts cumulatifs au niveau des écosystèmes. On a procédé à une analyse de la LCEE en rapport avec la gestion intégrée (GI), ce qui a permis de faire comprendre la LCEE et sa relation avec la gestion des océans et des côtes.
On a offert des présentations à divers groupes pour leur démontrer les avantages et les possibilités d’application des outils et des processus de GI.
On a réalisé des progrès dans le cadre de l’élaboration de méthodologies d’identification des valeur spatiales culturelles et sociales en tant qu’outil unifié d’une évaluation environnementale améliorée et pour la gestion intégrée des océans.
On a élaboré des directives relatives à des modèles de cheminement des effets afin de mieux comprendre les effets spécifiques et cumulatifs, ainsi que les impacts des activités d’utilisation par l’homme dans les écosystèmes côtiers et marins.
Science pour écosystèmes aquatiques
sains et productifs
Soutien aux sciences écosystémiques et avis sur la santé des océans 5 500,0  1 100,0 1 100,0 Conseils scientifiques touchant les aires marines protégées, ainsi que les impacts et les mesures d'atténuation particuliers aux secteurs prioritaires. On a complété la prestation de conseils scientifiques touchant les paramètres de conception du réseau d’AMP.
On a jeté les bases scientifiques solides de différentes initiatives dans le cadre de la SO, dont la désignation d’AMP (incluant des rapports de survol des écosystèmes, les zones importantes sur les plans écologique et biologique (ZIEB), ainsi que la surveillance (incluant les indicateurs et les seuils), la conception d’un réseau d’AMP, les rapports sur la Santé des océans, etc.
Garde côtière canadienne Capacité en matière de déversements et stratégie d'intervention d'urgence 2 260,0 750,0 1 061,08 On a évalué la capacité d’intervention du Canada en cas de déversement dans l’Arctique, acheté de l’équipement et mis en place des systèmes dans le but de réagir face aux risques uniques. On a procédé à l’acquisition de conteneurs, d’ensembles utilisés sur le rivage et de nécessaires de rinçage pour les plages.
On a identifié des sites au sein des communautés pour y installer l’équipement et on a dressé la liste des exigences de ces sites.
La GCC prévoit distribuer les systèmes aux communautés – doit être complété en 2010-2011.
Environnement Canada
Biodiversité et Services intégrés Mise en œuvre de la Stratégie fédérale sur les aires marines protégées à EC 1 250,0 250,0 161,69 On a réalisé des progrès au niveau de la création, d’ici 2012, d’un réseau fédéral d’aires marines protégées qui contribuent à la Santé des océans du Canada, en plus de les avoir créées et gérées à l'intérieur d’un cadre de gestion intégrée des océans. On a poursuivi la collaboration avec Pêches et Océans Canada et Parcs Canada.
On a contribué à la version finale du Guide fédéral sur la planification axée sur la collaboration des aires marines protégées.
On a participé à des ateliers visant à produire des rapports de situation et/ou à informer les gens au sujet de la planification et des progrès au niveau de la planification du réseau d’aires marines protégées (planification du réseau biorégional).
On a dressé un inventaire des ZMP actuelles au niveau FPT. On a ensuite résumé cet inventaire qu’on a présenté dans un document intitulé Pleins feux sur les aires marines protégées au Canada.
On a élaboré au sujet du système de rapport et de suivi des aires de conservation (SRSAC) afin de créer une base de données centrale pour toutes les aires marines protégées au Canada.
On a élaboré une interface connexe pour la planification, l’examen et les rapports concernant les aires marines protégées au Canada.
On a coordonné et/ou contribué à la planification des activités dans le cadre de la Journée des océans, incluant un projet de vidéo présentant le concept d’AMP, aux activités publiques au Musée canadien de la nature et à une réception en soirée qui avait lieu sur la colline parlementaire.
On a réalisé des progrès au niveau d’une stratégie d’éducation et d’implication et défini les publics cibles.
On a collaboré à l’élaboration d’outils de rayonnement, comme des fascicules, des affiches et un portail sur le Web.
Établissement d'aires marines protégées 2 000,0 507,0 471,710 La réserve faunique nationale de l’île de Sable et la zone faunique marine des îles Scott seront prêtes pour leur désignation d’ici 2012, alors qu’on a contribué au processus de création du réseau fédéral d’aires marines protégées. Île Scott
On a entrepris des discussions consacrées au cadre de référence du comité directeur avec d’autres ministères du fédéral, des Premières nations et la province de la C.-B.
On a élaboré une ébauche de cadre de référence pour le comité consultatif.
On a entrepris une analyse et des examens de l’information écologique et socio-économique.
On a tenu des réunions avec les Premières nations, des ONGE, les gouvernements locaux et les régions afin de fournir de l’information sur l’état de la désignation et pour demander leurs commentaires sur leur degré d’implication.
  • Île de Sable

En janvier 2010, on a procédé à la mise sur pied d’un groupe d'étude chargé d’étudier l’option qui consiste à désigner l’île de Sable comme une zone faunique nationale plutôt que comme un parc national. On a alors recommandé au ministre d’en faire un parc national. Le rôle d’Environnement Canada changera, alors que le ministère agira plutôt comme un médiateur dans le transfert des installations et de l’administration des terres du MPO à Parcs Canada, ainsi que pour collaborer à l’élaboration d’un plan de gestion et à la tenue des consultations correspondantes.
On a mis sur pied ou rajeuni plusieurs structures de gouvernance afin de répondre aux objectifs : le comité directeur fédéral-provincial s’est réuni en octobre afin d’examiner le cadre de référence et les progrès réalisés au niveau des activités; on a modifié le Groupe de travail fédéral sur l’île de Sable, de sorte qu’il sera désormais coprésidé par le MPO et EC.
On a identifié divers enjeux sur le plan immobilier en rapport avec les infrastructures actuelles, les permis d’occupation, les squatteurs, ainsi que l’aliénation des biens. (Il faut résoudre la question des responsabilités sur le plan juridique afin de pouvoir transférer l’île de Sable du MPO à EC.)
EC continue de diriger le Groupe de travail des experts immobiliers. On a ajouté des représentants de l'APC.
On a complété et analysé les études de l’île de Sable, alors qu’on fait présentement circuler l'information.

Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions et Services intégrés Station météorologique de l'île de Sable 4 000,0 800,0 800,0 On a réduit le risque de perte de vie ou des biens attribuable aux phénomènes météorologiques pour les marins, les citoyens du Canada et la communauté internationale en améliorant la précision des prévisions et des avertissements météorologiques grâce aux données de la station météorologique de l'île de Sable.
On parvient maintenant  mieux à comprendre les conditions dans la haute atmosphère et le flux de polluants atmosphériques en favorisant la recherche scientifique grâce à l’existence continue des infrastructures de la station météorologique de l’île de Sable.
L’écosystème unique et fragile de l’île de Sable est conservé afin de le protéger contre la dégradation d’origine humaine.
On a procédé à l’entretien et à la réparation des installations et des infrastructures pour garantir la fonctionnalité de la station météorologique.
On a offert un soutien continu dans le cadre de l’exploitation des programmes météorologiques dans la haute atmosphère et en surface, ainsi que dans le cadre des autres programmes de recherche atmosphérique et scientifique.
On a offert un soutien sous forme d’installations, entre autres en érigeant des locaux, des moyens de transport, des systèmes d’électricité, des aqueducs, des réseaux de communications et des outils.
On a fourni des services municipaux, comme la production d’électricité et d’énergie, l’approvisionnement en eau, les égouts, l’élimination des déchets, le transport et le stockage, le transport de marchandise, de fournitures, d’équipement et de personnel.
On a réalisé des activités de planification et d’éducation.
On a offert des services d’urgence et de sécurité à des exploitants locaux, des visiteurs, ainsi que d’autres ministères du fédéral et à l’industrie.
Les Canadiens adoptent des approches qui permettent d'assurer l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités et des Services intégrés Golfe du Maine (à EC) 751,0 148,0 148,0 Soutien accru au Conseil du golfe du Maine et à la mise en oeuvre du plan d'action quinquennal conjoint du Canada et des États-Unis, qui comprend la mise en place de stratégies régionales en matière d’adaptation au changement climatique, l’élaboration d’indicateurs, l’éducation et l’engagement, ainsi que la surveillance conjointe des contaminants toxiques dans l’écosystème transfrontière. On a créé la fonction de secrétariat pour le Conseil du golfe du Maine : conférences téléphoniques, soutien logistique et administratif lors des réunions; plans de travail annuels et compilation des budgets, surveillance des mesures de suivi, attribution des tâches et échéances.
On a élaboré et distribué un plan d’échantillonnage de certains contaminants; on a également coordonné un programme d’échantillonnage et les participants; on a entrepris le processus d’échantillonnage; et on a organisé le processus de traitement et d’analyse des échantillons de contaminants.
Coordination des conférences téléphoniques des comités et des sous-comités en rapport avec le Partenariat sur les indicateurs des écosystèmes; préparation et affichage en ligne des ‘écritures de journal’ à titre d’information sur la collecte de données relatives aux indicateurs et/ou pour utiliser dans le golfe du Maine; présentations à divers intervenants pour les inciter à s’engager. 
On a révisé l’outil de rapports sur les indicateurs qu’on avait diffusé.
On a produit des rapports de référence sur les effets possibles des précipitations extrêmes et d’autres impacts en matière de changement climatique sur l’écoulement fluvial et la qualité de l’eau dans le golfe du Maine.
Agence Parcs Canada
Établir des lieux patrimoniaux Mise en œuvre de la Stratégie fédérale sur les aires marines protégées à Parcs Canada 1 250,0 361,0 230,111 Favoriser d’ici 2012 la création d’un réseau fédéral d’aires marines protégées qui contribuent à la santé des océans du Canada, ces zones étant établies à l'intérieur d’un cadre de gestion intégrée des océans. On a complété une analyse régionale et des études de recherche dans le but d’identifier les zones marines représentatives de Parcs Canada en vue de participer au réseau national d’AMP.
Collaboration continue entre Pêches et Océans Canada et Environnement Canada.
On a contribué à la version finale du Guide fédéral de planification des aires marines protégées axée sur la collaboration.
On a participé à des ateliers visant à produire des rapports d'étape et/ou dans le cadre de la planification et pour présenter les progrès au niveau de la planification du réseau d’aires marines protégées (planification d’un réseau biorégional).
Élaboration d’un inventaire des aires marines protégées actuelles au niveau fédéral, provincial et territorial. On a résumé cet inventaire et on l’a ensuite compilé dans un document intitulé Pleins feux sur les Aires marines protégées au Canada
On a coordonné et/ou collaboré à la planification des événements et des activités dans le cadre de la Journée des océans.
On a participé à l’avancement d’une stratégie d’éducation et d’engagement et déterminé les publics cibles.
On a contribué à l’élaboration d’outils de rayonnement, comme des fascicules, des affiches et un portail Web.
On a tenu un atelier dans le but d’élaborer une stratégie de rayonnement et d’éducation publique à l'intention du réseau national d’AMP. Cette réunion a donné lieu à un plan d'action à l'intention de publics cibles et à des activités qu’on devra élaborer au cours des quelques prochaines années.
Aire marine nationale de conservation dans le détroit Lancaster 5 000,0 1 250,0 012 D’ici 2012, comprendre dans les moindres détails la possibilité de créer une aire marine protégée à Lancaster Sound avec l’aide des Inuits, du Nunavut et des principaux intervenants du secteur, menant ainsi à la conservation d’un élément représentatif important de l’environnement marin du Canada et à une démonstration claire de la souveraineté de l’Arctique dans le passage du Nord-Ouest.   On a signé en décembre 2009 un protocole d'entente entre le gouvernement du Canada, le gouvernement du Nunavut et les Inuits de Qikiqtani au sujet d’une étude ayant pour but d’examiner la possibilité de créer une aire marine protégée à Lancaster Sound. Les travaux et une réunion trilatérale se poursuivent dans les domaines, comme la dotation, les limites de la zone d’étude et l’achèvement du projet.
Transports Canada
Sécurité et sûreté des transports et Services internes Application de la réglementation sur l'eau de ballast 4 500,0 966,5 1 010,213 Exécution des règlements pour minimiser le risque d’introduction d’organismes aquatiques nuisibles et de pathogènes laissés par l’eau de ballast dans les eaux relevant de la compétence canadienne. On a fourni l’équipement nécessaire afin de vérifier la conformité aux règlements, élaboré des outils d’évaluation du risque que présente l’eau de ballast provenant de certains ports en particulier et élaboré des options de traitement pour l’eau de ballast.
On a procédé à des mises à jour du programme d’exécution relatif à l’eau de ballast en 2009-2010, alors qu’on a tenu une réunion d’un groupe de travail national constitué d’inspecteurs régionaux à Ottawa, sans compter des voyages de suivi à Québec et à Halifax.
On a fait l’achat de nouvel équipement d’essai de l’eau de ballast à l'intention des inspecteurs.
On a ratifié la Convention de l’OMI sur la gestion de l’eau de ballast.
On a mis à jour la base de données nationale sur l’eau de ballast à partir des formulaires de rapport recueillis auprès des navires. Ces données sont utilisées par les inspecteurs pour faire respecter les règlements et par les scientifiques dans le cadre de leurs efforts au niveau des espèces envahissantes. 
Tous les rapports sur l’eau de ballast reçus des navires à l’arrivée ont fait l’objet d’un examen de la part des inspecteurs et on a pris les mesures nécessaires pour que tous les navires soient conformes aux règlements.
La conformité initiale des réservoirs des navires provenant d’outremer demeure très élevée à 97 %, alors qu’on a pris des mesures correctives pour les 3 % restants.
Prévention de la pollution - Surveillance 13 000,0 3 181,6 3 181,6 Exécution des règlements canadiens sur la prévention de la pollution dans le Pacifique, dans l’Atlantique, dans les eaux sur la côte est, dans le golfe Saint-Laurent et dans l’estuaire du Saint-Laurent. Trois aéronefs du PNSA ont réalisé des missions de surveillance dans les régions de l’Atlantique, du Québec, de l’Ontario et du Pacifique.
TC a réalisé en tout 2274,1 heures de patrouille productives à l'échelle nationale en 2009-2010. 
On a détecté 109 déversements en 2009-2010.
Prévention de la  pollution - armement du Dash 7 5 000,0 100,0 167,314 Exécution des règlements canadiens sur la prévention de la pollution dans le Pacifique, dans l’Atlantique, dans les eaux sur la côte est, dans le golfe Saint-Laurent et dans l’estuaire du Saint-Laurent. Modernisation  de l’actuel aéronef de surveillance Dash 7 pour en faire un aéronef de surveillance équivalent au Dash 8 spécialisé pour les côtes est et ouest. On a installé le système de surveillance maritime sur l’aéronef Dash 7 de surveillance de la pollution.
On a complété la formation, l’installation et le soutien technique.
On a déployé l’aéronef Dash 7 dans l’Arctique le 29 juin et effectué la surveillance dans le cadre des initiatives touchant la pollution, les glaces, la sécurité maritime et les pêches.
L’équipe de reconnaissance aérienne en  mer de la région du Centre et de l'Arctique a réalisé 513,7 heures de patrouille productive en 2009-2010.
Le projet est maintenant complété.
Évaluation du risque lié à la navigation maritime internationale dans l'Arctique 550,0 50,0 153,315 On a procédé à une évaluation des activités de navigation prévues, ainsi que des impacts connexes sur les plans environnemental, social et économique, alors que la disparition de la glace peut entraîner une intensification du trafic maritime dans l’Arctique. On a complété le rapport au cours de l’exercice financier précédent.
Les fonds obtenus pour cet exercice ont servi à publier la version en anglais du rapport de l’AMSA et à traduire celui-ci en français et en inuktitut.
Le projet est maintenant complété.
Prévention de la pollution - Réduction des déchets produits par les navires 800,0 200,0 172,516 Installations adéquates de réception des déchets. Lois et normes appropriées. On a confié à un entrepreneur le contrat d’étude technologique des déchets des navires. Cette étude a pour but d’examiner la technologie disponible afin de gérer les déchets à bord des navires dans les communautés portuaires éloignées afin de pouvoir ainsi présenter des options pour les petits et les gros navires, ainsi que les ports.  
On a confié à TPSGC un contrat afin d’estimer les quantités habituelles de déchets produits à bord des navires de tailles et de types différents. Cette étude permettra aux exploitants des navires et aux installations maritimes à terre de mieux comprendre les quantités de déchets produits à bord des navires pour les aider à sélectionner les technologies de traitement appropriées.
On a entrepris des travaux afin de mettre à jour le Guide sur la sécurité nautique de Transports Canada à partir d’information sur la protection de l’environnement et pour ensuite publier ce guide à jour à l'échelle nationale.
Affaires indiennes et du Nord Canada
Ressources terrestres du Nord Évaluation de la navigation maritime dans l'Arctique/Protection de l'environnement marin arctique contre les sources terrestres pollution 175,0 0,0 0,0 Programme d’action régional étendu pour les sources de pollution terrestres dans l’Arctique; compréhension améliorée de l’utilisation des ressources marines par les Autochtones dans l’Arctique; et compréhension accrue des impacts sociaux, économiques et environnementaux attribuables au changement des habitudes de navigation au sein des communautés nordiques et autochtones. On a complété cette initiative en 2008-2009.

 

 

Total   61 449,0 12 480,5 12 459,5    

1 On a réaffecté le reste des fonds à d'autres initiatives dans le cadre du Programme des océans.
2 On a réaffecté le reste des fonds à d’autres initiatives dans le cadre du Programme des océans.
3 Le besoin de résoudre les problèmes juridiques, le défaut d’obtenir la collaboration des partenaires étrangers dans le projet pilote prévu qui doit impliquer les différentes instances, ainsi que la perte du gestionnaire de projet ont tous contribué à l’absence d’activités dans le cadre de ce projet.
4 On a alloué des fonds additionnels à partir du budget de services votés.
5 On a transféré les fonds des salaires à une autre priorité de la SO afin de compenser le déficit.
6 On a reporté les activités d’une région à la suivante. Certaines présentaient un écart positif, alors que d’autres avaient un écart négatif, tout dépendant de l’état de leurs activités.
7 L’écart au niveau des fonds dépensés est attribuable aux délais dans la réalisation des activités. L’harmonisation et l'éducation des partenaires constituent les principaux facteurs qui ont contribué aux délais.
8 On a reporté des fonds de 2008-2009. Le solde qui en a résulté n’a pas été dépensé entièrement, alors qu’on a soumis une partie des fonds de 2009-2010 en vue d’un report vers 2010-2011.
9 On n’a pas dépensé tout près de 5 mois en salaires destinés aux congés parentaux et de maternité. De même, l’écart au niveau des coûts de F et E peut être expliqué par le roulement du personnel et par l’écart qui en a résulté au niveau des capacités.
10 Le solde des fonds est devenu périmé en raison de délais ayant entouré le traitement d’un contrat.
11 Les délais inévitables au niveau des activités ont donné lieu à un report.
12 En plus des montants non dépensés en 2009-2010, le report de 2008-2009 a donné lieu à un écart positif (plus que les dépenses prévues ont été demandées pour un report vers 2010-2011). Les délais au niveau de la signature du PE sont principalement responsables des délais au niveau de ce projet.
13 On a consacré des fonds additionnels à ce projet. Les principaux facteurs contributifs sont le surtemps et le rajustement des projets dans le but de permettre une intensification des activités de conformité.
14 Les fonds additionnels qu’on a consacrés à cette initiative provenaient d’un report de 2008-2009.
15 On a obtenu de Transports Canada un « financement du Trésor » afin de couvrir les coûts de traduction.
16 Les autres fonds sont devenus périmés en raison de délais dans l'octroi du contrat.

Commentaires sur les écarts : Voir les notes en bas de page.

Résultats obtenus par les partenariats non fédéraux (le cas échéant) :

Personne-ressource
Harvey Brodkin
Pêches et Océans Canada
200 rue Kent
(Ottawa) Ontario
K1A 0E6
Numéro de téléphone: 613-991-6692
Adresse de courrier: Harvey.Brodkin@dfo-mpo.gc.ca

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Ressources humaines et du Développement des compétences

Initiatives horizontales

Compétences et emploi


Titre de l’initiative horizontale : Partenariats pour les compétences et l’emploi des Autochtones

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Compétences et emploi

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 3 octobre 2003

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 290 millions de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : L’initiative de Partenariat pour les compétences et l’emploi des Autochtones (PCEA) est un programme de développement des compétences des Autochtones géré à l’échelon national. Le programme PCEA appuie les stratégies pluriannuelles de formation et d’emploi élaborées et gérées au moyen de partenariats officiels qui visent à former des personnes pour des emplois particuliers.

Les partenariats officiels, y compris avec le secteur privé et les organismes autochtones (et d’autres partenaires, comme les gouvernements provinciaux et les établissements de formation), sont responsables de l’élaboration et de la gestion conjointes de plans de développement des compétences (de la formation à l’emploi) pluriannuels et complets qui mènent directement à des emplois particuliers. Le plan doit intégrer un engagement selon lequel les employeurs offriront au moins 50 postes à long terme à des Autochtones. Le partenariat doit également apporter une contribution financière importante au plan de formation (au moins 50 %) et élaborer un modèle de gouvernance qui permettra de gérer et de surveiller les activités du projet.

Le programme PCEA a été lancé en 2003-2004 sous forme d’une initiative de 85 millions de dollars et a été bonifié en 2007, avec un financement supplémentaire de 105 millions de dollars, et prolongé jusqu’en 2012. Dans le cadre du Plan d’action économique du Canada (Budget 2009), on a annoncé un investissement triennal supplémentaire de 100 millions de dollars à compter de 2009-2010.

Résultats partagés : Emplois durables à long terme pour les Autochtones.

Structures de gouvernance : Le PCEA est un programme national axé sur les projets qui s’appuie sur un modèle de collaboration. Les partenariats officiels permettent d’élaborer et gérer des plans de formation et d’emploi pluriannuels tout au long de la vie d’un projet. Le partenariat doit se doter d’un modèle de gouvernance et créer une société sans but lucratif à la seule fin de mettre en œuvre l’accord de contribution pluriannuel du PCEA.

Les projets du PCEA sont reçus par l’intermédiaire d’un processus de demandes de propositions et sont évalués dans le cadre d’un processus d’évaluation pluriministériel. Les auteurs des propositions liées au PCEA obtiennent un soutien direct au moyen d’un accord de contribution pluriannuel négocié avec RHDCC, en fonction du « plan relatif au cheminement de la formation à l’emploi » du projet. Les auteurs de propositions liées au PCEA sont responsables des rapports financiers et des rapports sur le rendement provisoires et finaux.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Ressources humaines et Développe-
ment des compétences Canada
Marché du travail Partenariats pour les compétences et l’emploi des Autochtones 290 M $ 47,3 M $ 33,3 M $ Clients autochtones servis : 7 500

Interventions achevées : 6 500

Clients occupant un emploi à la suite d’une intervention du PCEA :
3 000
Clients autochtones servis : 7 534 plus 3 870 (pour les projets financés dans le cadre du PAE)

Clients occupant un emploi à la suite d’une intervention du PCEA :

4 165 plus 2 153 (pour les projets financés dans le cadre du PAE)
* Le responsable du secteur de programme a indiqué que les chiffres révisés ci dessous représentent les résultats escomptés et les résultats obtenus pour 2009-2010 seulement, et non pour toute la durée du programme.
Affaires indiennes et du Nord Canada   PCEA 0 M $ 2,3 M $ 2,3 M $ Clients autochtones servis : 2 653

Clients occupant un emploi : 1 134
2 731 clients autochtones ont été servis

1 027 personnes travaillaient, et 14 nouveaux partenariats ont été créés
Ressources naturelles Canada   PCEA 0,2 M $
(en nature)
s.o. s.o.

Diversification économique de l’Ouest

  PCEA (aucun
financement
en 2009‑2010)
     
Total 290 M $ 49,6 M $ 35,6 M $    

Commentaires sur les écarts : Une étape de mise en œuvre et de démarrage d’au moins six mois est prévue pour l’établissement d’un projet visé par le PCEA, d’un partenariat et de mécanismes appropriés aux fins de mise en œuvre et de gestion du projet. Le temps nécessaire pour l’élaboration de projets varie en fonction de la complexité du partenariat, de l’économie locale et des fluctuations industrielles/sectorielles. Les projets pluriannuels durent en moyenne de trois à cinq ans. Depuis la création du programme, trois demandes de propositions ont été entreprises, et les projets sont donc à différentes étapes de leur cycle pluriannuel. Les dépenses relatives au programme augmentent au milieu du cycle de financement des projets, à la suite de l’étape initiale de réception et d’élaboration du projet, et elles diminuent généralement vers la fin du programme. Comme les projets prévoient une formation professionnelle pluriannuelle, des facteurs comme les fluctuations économiques donnent lieu à des variations annuelles et à des rajustements des dépenses.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personne-ressource :

Catherine Adam, directrice générale
Direction des affaires autochtones
819-997-8551
Catherine.adam@hrsdc-rhdcc.gc.ca
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)



Titre de l’initiative horizontale : Programme des travailleurs étrangers temporaires

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Compétences et emploi

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 13 juin 2007*

Date de clôture de l'initiative horizontale : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : (Il s’agit d’une initiative continue)

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) permet aux employeurs canadiens d’embaucher des travailleurs étrangers temporaires pour répondre à leurs besoins immédiats en matière de compétence et de main d’œuvre lorsque des Canadiens ne sont pas disponibles. Le Programme est géré conjointement par Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) et Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC). Le PTET compte plusieurs volets relatifs aux programmes, dont le Programme des travailleurs agricoles saisonniers, le Programme des aides familiaux résidants et le Projet pilote relatif aux professions exigeant un niveau réduit de formation, ainsi que des volets relatifs aux situations où l’Avis relatif au marché du travail (AMT) n’est pas requis.

Dans la province de Québec, le PTET est géré sous le régime de l’Accord Canada Québec sur l’immigration.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Programme, veuillez consulter le site suivant :
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/competence/travailleurs_etrangers/index.shtml.

Résultats partagés :

  • Les besoins en matière de ressources humaines temporaires des employeurs sont satisfaits.
  • Les droits des travailleurs étrangers temporaires sont respectés et protégés.
  • Les besoins temporaires du marché du travail sont satisfaits.
  • La migration temporaire est conforme aux normes, aux obligations internationales et aux règlements fédéraux, provinciaux et territoriaux.
  • La migration procure des avantages importants au chapitre du développement économique, social et culturel du Canada.

Structures de gouvernance :

  • Il incombe à RHDCC de fournir un AMT à CIC et aux employeurs pour indiquer si l’embauche du travailleur étranger temporaire aura probablement des effets positifs, négatifs ou neutres sur le marché du travail canadien et de traiter les demandes d’AMT afin de soutenir le processus de demande de permis de travail.
  • Il incombe à CIC d’évaluer les demandes de permis de travail et de délivrer un permis et un visa de travail aux travailleurs étrangers temporaires.
  • Chaque ministère est responsable de la conception et de la gestion de ces éléments du programme dont il doit rendre compte.
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités
de
programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Compétences
et emploi et services internes
Programme des travailleurs
étrangers temporaires
En cours 32,6 M $ 35,5 M $ Améliorations du programme, y compris le renforcement de la protection des travailleurs, la prise de mesures relatives à l’intégrité du programme et l’adoption de processus plus souples et efficients.

Renforcement des exigences liées aux efforts déployés par l’employeur pour embaucher des Canadiens.

Mise en œuvre de mesures conjointes de surveillance et de conformité par l’employeur.

Augmentation et amélioration de la disponibilité des formulaires de demande d’AMT en ligne.

Traitement des AMT en fonction du secteur/de la profession.

Élaboration et mise en œuvre d’ententes sur l’échange d’information avec les provinces/
territoires pour contribuer à l’administration et à l’application de la loi et pour aider RHDCC à gérer les AMT.

En partenariat avec CIC, créer des groupes de travail (FPT) sur les travailleurs étrangers temporaires et y participer.

Participation avec CIC à la négociation et à la mise en œuvre d’annexes fédérales-provinciales sur les travailleurs étrangers temporaires.

Évaluation conjointe du programme.
Publication préalable des modifications réglementaires visant à améliorer l’intégrité du PTET et à mieux protéger les travailleurs.

Liste d’initiatives fédérales et provinciales pour encourager les employeurs à embaucher des Canadiens et des résidents permanents sans emploi.

Élimination de l’option de prolongation d’un AMT.

Établissement d’une période de validité d’au plus six mois à compter de la date de délivrance d’un AMT.

Tenue de 241 examens de la conformité des employeurs dans le cadre du Projet pilote d’AMT en mode accéléré, ce qui a donné lieu à 30 refus de service.

Lancement d’une initiative de surveillance de l’employeur après la délivrance d’AMT et formation offerte.

Élaboration d’un système d’authenfication de l’employeur et de comptes en ligne pour le lancement du service électronique prévu en 2011.

Examen du Projet pilote sur les professions de niveaux C et D de la CNP (professions peu spécialisées).

Mise en œuvre d’un processus dirigé à l’intention de l’effectif primaire et secondaire des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.

Élaboration de nouvelles politiques pour ce qui suit :
  • Programme des aides familiaux résidants;
  • professionnels et techniciens exerçant un emploi indépendant;
  • harmonisation du secteur agricole;
  • méthode et processus de rémunération uniformisés.
Établissement d’un échange régulier d’informations/de données, conformément aux lettres d’entente signées avec les signataires provinciaux.

Participation aux groupes de travail (FPT) sur les travailleurs étrangers temporaires avec les provinces suivantes : Alberta, Colombie-
Britannique, Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec et Terre‑Neuve-
et-Labrador.

Négociation d’une annexe sur les travailleurs étrangers temporaires à intégrer dans l’accord sur l’immigration conclu avec la Colombie-
Britannique.

Début des négociations avec le gouvernement du Québec concernant un processus axé sur les professions.

Élaboration d’un plan et d’une DP aux fins d’évaluation conjointe du PTET en 2010-2011.
Citoyenneté et Immigration Canada Programme
des résidents
temporaires
Programme des
travailleurs
étrangers
temporaires
En cours 33,2 M $ 31,7 M $ Améliorations du programme, y compris le renforcement de la protection des travailleurs, la prise de mesures relatives à l’intégrité du programme.

Élaboration de mesures conjointes de surveillance et de conformité par l’employeur.

Protocole d’entente fédéral et provincial sur l’échange d’information.

Négociation et mise en œuvre  d’annexes sur les travailleurs étrangers temporaires aux ententes fédérales-
provinciales, en partenariat avec RHDCC.

Tenue d’une évaluation formative conjointe.
Publication préalable des modifications réglementaires visant à améliorer l’intégrité du PTET et à mieux protéger les travailleurs.

Début de la planification opérationnelle pour la mise en œuvre de la réglementation proposée en 2011, y compris des mesures de surveillance et de conformité.

Début des négociations pour des ententes d’échange d’information avec les provinces.

Participation aux groupes de travail (FPT) sur les travailleurs étrangers temporaires avec les provinces suivantes : Alberta, Colombie-
Britannique, Saskatchewan,
Manitoba, Ontario, Québec et Terre‑Neuve-
et-Labrador.

Élaboration d’un plan et d’une DP aux fins d’évaluation conjointe du PTET en 2010-2011.
Total En cours 65,8 M $ 67,2 M $    

Commentaires sur les écarts : Concernant RHDCC, l’écart de 2,9 millions de dollars tient surtout au fait qu’on a répondu à un plus grand nombre de demandes en raison des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, ce qui a donné lieu à une évaluation plus rigoureuse des AMT pour veiller à ce que les emplois offerts par les employeurs aux étrangers n’aient pas d’effets néfastes sur le marché du travail canadien et pour améliorer les mesures de surveillance et d’intégrité du programme, dont un engagement accru de l’employeur.

En ce qui concerne CIC, l’écart de 1,5 million de dollars est attribuable aux fonds de fonctionnement général inutilisés ainsi qu’aux retards liés à l’examen et à la mise en œuvre subséquente d’un modèle de prestation de services révisé à l’intention des unités responsables des travailleurs étrangers temporaires dans les régions et à l’administration centrale.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :

Andrew Kenyon, directeur général
Travailleurs étrangers temporaires – Direction de l’information sur le marché du travail
Direction générale des compétences et de l’emploi
819-994-1021
andrew.kenyon@hrsdc-rhdcc.gc.ca
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)

Remarque : *La date de mise en œuvre prévue en juin 2007 représente les dernières autorisations relatives au PTET. Le montant des dépenses prévues mentionné précédemment concerne uniquement CIC et RHDCC. Comme les montants excluent les dépenses prévues pour les autres ministères (p. ex. MAECI, TPSGC), ils ne représentent pas les coûts totaux engagés par le gouvernement canadien au chapitre du PTET.



Titre de l’initiative horizontale : Stratégie emploi jeunesse

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Compétences et emploi

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 18 mars 1999

Date de clôture de l'initiative horizontale : En cours (aucune date fixée)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : (Il s’agit d’une initiative continue)

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : La Stratégie emploi jeunesse (SEJ) appuie les jeunes Canadiens qui entrent dans le monde du travail. La Stratégie contribue au perfectionnement de la main d’œuvre du Canada en offrant aux jeunes Canadiens un accès à des programmes et services qui leur permettent d’acquérir les compétences, les connaissances et l’expérience de travail ainsi que d’obtenir les renseignements sur les carrières dont ils ont besoin pour trouver et conserver un emploi et pour faire la transition vers le marché du travail.

La SEJ vise à régler les difficultés liées au marché du travail auxquelles font face les jeunes âgés de 15 à 30 ans. La Stratégie est composée des trois volets suivants : Connexion compétences, Objectif carrière et Expérience emploi été, qui comprend l’initiative Emplois d’été Canada. Le programme Connexion compétences offre aux jeunes à risque l’occasion d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour trouver un emploi ou pour retourner aux études. Le programme Objectif carrière aide les diplômés de niveau postsecondaire à trouver un emploi dans leur domaine de spécialisation. Le programme Expérience emploi été aide les diplômés de niveau secondaire et postsecondaire à acquérir des compétences liées à leur choix de carrière et à financer leurs études par l’intermédiaire d’emplois d’été.

Le soutien qu’offre le gouvernement du Canada aux jeunes Canadiens est une responsabilité partagée et représente un partenariat entre un grand nombre de ministères et d’organismes. Ressources humaines et Développement des compétences, de concert avec 11 autres ministères fédéraux, travaille avec d’autres ordres de gouvernement, des organismes autochtones, des établissements d’enseignement, des organismes des secteurs privé, sans but lucratif et bénévole aux fins de réalisation d’initiatives de la SEJ.

Les paiements de transfert effectués dans le cadre de la SEJ prennent principalement la forme de contributions versées par les ministères participants à titre de subventions salariales pour les jeunes participants ou pour l’élaboration et la prestation de services de soutien destinés aux jeunes. Ces services de soutien comprennent l’évaluation des clients, la gestion de cas et les outils relatifs à l’employabilité qui visent à aider les participants à acquérir les compétences dont ils ont besoin. Les paiements de transfert contribuent directement à la réalisation des objectifs du programme en encourageant les organismes à offrir aux jeunes des possibilités enrichissantes et axées sur l’amélioration des compétences.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web suivant : http://www.jeunesse.gc.ca/fra/accueil.shtml.

Résultats partagés :

  • Les services offerts aux jeunes prendront la forme d’expériences de travail ou d’interventions personnalisées, et une partie des jeunes participants retourneront à l’école pour continuer leurs études ou acquérir des compétences ou décrocheront un emploi ou deviendront travailleurs indépendants.

Structures de gouvernance : La SEJ est dotée d’un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats de portée générale qui témoigne de l’engagement de 11 ministères fédéraux participants à assurer la collecte continue de données communes sur la gestion du rendement pour assurer l’efficacité d’ensemble de la gestion du rendement des programmes.

La surveillance de l’initiative horizontale de la SEJ est assurée par un comité de collaboration. Il incombe à RHDCC d’assurer la coordination entre les ministères et les organismes qui financent les activités de la SEJ. En tant que ministère responsable de cette initiative horizontale, RHDCC, avec l’aide de la présidence de Service Canada, est responsable de la coordination et de la gestion du Comité interministériel des opérations de la SEJ et du sous comité d’évaluation de la SEJ. Il incombe donc à RHDCC d’obtenir les résultats escomptés liés à la SEJ, et il est investi du pouvoir de décision finale en ce qui concerne les questions liées à l’ensemble des politiques, à la conception et à la mise en œuvre de la SEJ.

Les initiatives de la SEJ sont réalisées aux échelons national, régional et local à l’aide de divers instruments de financement, comme des accords de contribution, et de certaines méthodes de prestation directe. Les paiements de transfert sont principalement versés par les ministères participants dans le cadre d’accords de contribution et d’ententes de prestation de services pour aider à couvrir les coûts des participants liés à la rémunération et aux frais généraux.

Des protocoles aux fins de mécanismes de planification conjoints concernant les jeunes ont été signés avec les provinces suivantes : Terre-Neuve et Labrador, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick et Manitoba.

(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités
de
programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Ressources humaines
et Développement
des compétences
Canada
Marché du
travail
Objectif
carrière
En cours 13 M $ 10,1 M $ Objectif carrière de RHDCC

Clients servis :
400 – 500

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
300 – 350

Retour aux études :
10 – 30

Accords de contribution :
80 – 110

Programme sectoriel – Objectif carrière jeunesse

Clients servis :
S.O.

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
S.O.

Retour aux études :
S.O.

Accords de contribution :
S.O.

Fonds obtenus :
S.O.
Objectif carrière de RHDCC1

Clients servis :
498

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
195

Retour aux études :
28

Accords de contribution :
254

Fonds obtenus :
4 182 582 $

Programme sectoriel – Objectif carrière jeunesse

Clients servis :
419

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
S.O.3

Retour aux études :
S.O.3

Accords de contribution :
13

Fonds de contrepartie obtenus :
2 067 622 $
Connexion compétences En cours 136,6 M $ 132,3 M $ Connexion compétences

Clients servis :
14 000 – 16 000

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
6 000 – 6 900

Retour aux études :
1 350 – 1 500

Accords de contribution :
1 100 – 1 300

Fonds de contrepartie obtenus : S.O.
Connexion compétences 2

Clients servis :
16 151

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
5 113

Retour aux études :
2 062

Accords de contribution :
1 467

Fonds de contrepartie obtenus :
37 312 442
Expérience
emploi
été (Emplois
d’été Canada)
En cours 111,6 M $ 109,6 M $ Emplois d’été Canada

Clients servis :
30 000 – 35 000

Accords de contribution :
15 000 – 20 000
Emplois d’été Canada2

Clients servis :
37 500

Accords de contribution :
22 275
Agriculture et Agroalimentaire Canada   Objectif carrière En cours 1,1 M $ 0,5 M $ S.O. Clients servis :
615

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
56

Retour aux études :
06
Agence canadienne de développement international   Objectif carrière En cours 6,4 M $ 2,4 M $ S.O. Clients servis :
322

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
S.O.8

Retour aux études :
S.O.8
Patrimoine canadien   Objectif carrière En cours 0,9 M $ 1 M $ S.O.

Clients servis :
88

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
32

Retour aux études :
6

Expérience emploi été En cours 8 M $ 7,7 M $ S.O. Clients servis :
1 642
Environnement Canada   Objectif carrière En cours 3,3 M $ 3 M $ S.O. Clients servis :
235

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
159

Retour aux études :
18
Industrie Canada   Objectif carrière En cours 9,8 M $ 8,4 M $ S.O. Clients servis :
1 14710

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
S.O.11

Retour aux études :
S.O.11
Expérience emploi été En cours 7,4 M $ 5,7 M $ S.O. Clients servis :
78410
Conseil national de recherches   Objectif carrière En cours 5,4 M $ 15,2 M $ S.O. Clients servis :
606

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
21013

Retour aux études :
1113
Ressources naturelles Canada   Objectif carrière En cours 0,6 M $ 0,3 M $ S.O. Clients servis :
33

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
21

Retour aux études :
4
Société canadienne d’hypothèques et de logement   Connexion compétences En cours 1 M $ 1 M $ S.O. Clients servis :
124

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
22

Retour aux études :
14
Affaires indiennes et du Nord Canada   Connexion compétences En cours 18,6 M $ 17,5 M $ S.O. Clients servis :
30 121

Travailleurs ou travailleurs indépendants :
150

Retour aux études :
217
Expérience emploi été En cours 8 M $ 8,3 M $ S.O. Clients servis :
4 846
Parcs Canada   Expérience emploi été En cours 2 M $ 2 M $ S.O. Clients servis :
265
Total – Objectif carrière En cours 40,5 M $ 40,9 M $    
Total – Connexion compétences En cours 156,2 M $ 150,8 M $    
Total – Expérience emploi été En cours 138,8 M $ 133,3 M $    
Total – Stratégie emploi jeunesse En cours 335,4 M $ 325 M $    

1 Ne comprend pas le budget alloué à l’initiative Mobilité Académique Internationale (MAI). Même si l’initiative MAI est un volet du budget du programme Objectif carrière, elle figure sous la rubrique de l’activité de programme Apprentissage dans le RMR.
2 Ces chiffres sont fondés sur les résultats de la P-12, car les résultats de la P-14 n’étaient pas disponibles au moment d’achever le RMR.
3 Aucun résultat n’était disponible au moment de l’achèvement du RMR de 2009-2010 en raison du début tardif de l’établissement du programme.
4 Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a obtenu l’autorisation de reprendre le programme Objectif carrière au début de décembre 2009. En conséquence, AAC n’a pas été en mesure de dépenser tout le budget alloué au programme Objectif carrière en 2009-2010.
5 Les résultats comprennent les projets qui ont débuté en 2008-2009 et qui ont pris fin en 2009-2010 ainsi que les projets qui ont débuté en 2009-2010 et qui prendront fin en 2010-2011.
6 Les résultats comprennent les projets qui ont débuté en 2008-2009 et qui ont pris fin en 2009-2010. Les résultats des projets qui ont débuté en 2008-2009 et qui se termineront en 2010-2011 figureront dans le RMR de 2010-2011.
7 Le Programme de stages internationaux pour les jeunes a reporté 3,2 millions de dollars aux exercices subséquents visés par le programme, ce qui donne lieu à un budget annuel de 6,7 millions de dollars pour les exercices 2010-2014.
8 Aucun résultat n’était disponible au moment de l’achèvement du RMR de 2009-2010 en raison du début tardif de l’établissement du programme.
9 Au moment de l’achèvement du RMR de 2009-2010, tous les responsables de projets n’avaient pas présenté leurs dépenses finales à Industrie Canada (IC).
10 Les résultats ne sont pas complets. Tous les résultats fournis par IC figureront dans le RMR de 2010-2011.
11 Aucun résultat n’était disponible au moment de l’achèvement du RMR de 2009-2010.
12 Comprend les 10 millions de dollars supplémentaires versés par le Conseil national de recherches (CNR) en 2009-2010 dans le cadre du Plan d’action économique du Canada. Le montant total comprend les dépenses liées aux nouveaux projets en 2009-2010 et à ceux qui ont débuté en 2008-2009 et qui se poursuivent en 2009-2010.
13 Ce sont les résultats de 2008-2009. Les résultats de 2009-2010 figureront dans le RMR de 2010-2011.
14 En 2009-2010, 35 000 $ du budget destiné aux subventions et contributions de Ressources naturelles Canada ont été transférés à Patrimoine canadien, et 261 862 $, au CNR.
15 En 2009-2010, AINC a réaffecté 300 000 $ de son programme Connexion compétences à son programme Expérience emploi été et a transféré 524 800 $ à RHDCC aux fins de financement de l’organisme gouvernemental régional Kativik.

Commentaires sur les écarts : L’écart tient à des retards liés à la mise en œuvre de projets de Connexion compétences ainsi qu’à l’incapacité de certains employeurs de combler tous les postes pour lesquels un financement a été approuvé dans le cadre de l’initiative Emplois d’été Canada.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :

John Atherton, directeur général
Direction des mesures actives d’emploi
Direction générale des compétences et de l’emploi
819-994-6916
john.atherton@hrsdc-rhdsc.gc.ca
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)


Apprentissage


Titre de l’initiative horizontale : Programme canadien de prêts aux étudiants

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Apprentissage

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Septembre 1964

Date de clôture de l'initiative horizontale : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : En cours

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : L’objectif du Programme canadien de prêts aux étudiants (PCPE) est le suivant :

  • promouvoir l'accessibilité aux études postsecondaires des personnes qui nécessitent une aide financière en réduisant les obstacles financiers par l'octroi de prêts et de bourses.

Le public trouvera des renseignements sur l'épargne, la planification et le financement des études postsecondaires et des renseignements précis qui s’adressent aux clients du PCPE (y compris de l’information sur les possibilités d’apprentissage, la planification financière et la façon de présenter une demande, de gérer et de rembourser les prêts étudiants) à l’adresse suivante : http://www.cibletudes.ca.

Résultats partagés : Maintien de l'engagement du gouvernement à l'égard de l'accessibilité aux études postsecondaires en faisant ce qui suit :

  • réduire les obstacles financiers liés aux études postsecondaires en offrant une aide financière aux Canadiens admissibles;
  • veiller à ce que le fardeau de la dette des emprunteurs étudiants soit raisonnable.

Structures de gouvernance : Le gouvernement du Canada a conclu des ententes d'intégration avec quatre provinces (Ontario, Saskatchewan, Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador) dans le but de créer un service selon la formule « un étudiant, un prêt ». Ensemble, ces quatre provinces comptent pour plus de 60 % des emprunteurs du PCPE.

L'administration du Programme actuel découle d’une collaboration entre Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Service Canada, l'Agence du revenu du Canada (ARC), les provinces participantes, le Yukon, un fournisseur de services, des institutions financières et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC). Il incombe à ces responsables de mener au moins une activité au cours du cycle de vie du prêt. Les documents et les outils de communication liés au Programme sont généralement préparés en collaboration et en accord avec le gouvernement fédéral et les provinces et territoires participants. Le Québec, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ne participent pas au PCPE. Ces administrations reçoivent un montant compensatoire qui les aide à assumer les coûts administratifs d'un programme semblable d'aide financière aux étudiants.

La responsabilité fondamentale du PCPE consiste à gérer efficacement le Programme et les relations avec les tiers. Les activités du Programme comprennent, par exemple, la définition des processus opérationnels et financiers pour l'exécution du Programme par le fournisseur de services, la fonction de contrôleur et les relations avec les clients lorsque les cas remontent jusqu’à lui.

Le processus de demande et d’évaluation des besoins est géré par les bureaux provinciaux et territoriaux d'aide aux étudiants. Les provinces participantes et le Yukon font ce suit :

  • déterminer l'admissibilité aux prêts et aux subventions en fonction des critères fédéraux;
  • évaluer les besoins financiers des étudiants en fonction des critères fédéraux;
  • délivrer des certificats de prêts;
  • gérer et verser les subventions;
  • désigner les établissements d'enseignement que les étudiants recevant une aide du PCPE peuvent fréquenter.

Même si le PCPE fournit des conseils et une orientation sur la façon dont les services doivent être dispensés, le fournisseur de services assume la responsabilité de la gestion des prêts une fois que le contrat de prêt est signé et soumis aux fins de traitement. Les responsabilités du fournisseur de services sont les suivantes :

  • la vérification des contrats de prêts;
  • la gestion de la période d'exemption d'intérêts durant les études;
  • la supervision du remboursement de prêts;
  • la gestion des activités de gestion de la dette et la prestation de conseils aux emprunteurs sur les options en matière de gestion de la dette.

Il incombe à TPSGC de verser des prêts et des subventions aux emprunteurs et aux établissements d'enseignement (lorsque le financement est destiné au paiement des frais de scolarité).

Les services de recouvrement non fiscaux de l'ARC sont responsables du recouvrement des créances. Les prêts garantis et à risques partagés qui sont en souffrance deviennent une créance de l'État lorsque le gouvernement du Canada rachète la dette des institutions financières. Les prêts financés directement qui sont en souffrance sont retournés au gouvernement après que le fournisseur de service a tenté de recouvrer les sommes dues durant une période donnée et que l'emprunteur n'a fait aucun paiement sur son prêt ni ne s'est montré disposé à le rembourser. L'ARC peut également confier ces tâches à des agences de recouvrement privées embauchées sous contrat. Ces agences de recouvrement privées doivent se conformer aux lignes directrices fixées par l'ARC lorsqu'elles procèdent au recouvrement des dettes de l'État.

(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités
de
programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Apprentissage Programme canadien de prêts aux étudiants Financement
législatif en cours
1 005,5 M $
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants :
1,8 G $
1 158 M $
Prêts consentis en vertu de la Loi fédérale sur l’aide financière aux étudiants :2,1 G $
Nombre estimatif de Canadiens qui bénéficieront des prêts et des bonifications d’intérêts non remboursables en cours d’études (pendant l’année de prêt 2009, qui commence le 1er août 2009) reçus dans le cadre du PCPE :
455 000 $a

Nombre estimatif de Canadiens qui bénéficieront du Programme canadien de subventions aux étudiants (PCSE) (pendant l’année de prêt 2009, qui commence le 1er août 2009) :
245 000 $b
Environ 490 000 Canadiens ont bénéficié de prêts et de bonifications d’intérêts non remboursables en cours d’études (pendant l’année de prêt 2009).

Environ 275 703 Canadiens ont tiré avantage du PCSE (pendant l’année de prêt 2009).
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Services du Receveur général           Sans objet
Agence du revenu du Canada Comptes débiteurs et Observation en matière de production des déclarations           Sans objet
Total          

a Veuillez noter qu’il s’agit d’un nombre estimatif, car les prêts sont accordés en fonction de l’admissibilité et du besoin justifié des clients. Le nombre de prêts et le nombre de subventions ne sont pas mutuellement exclusifs, puisque le même client peut recevoir les deux.
b Veuillez noter qu’il s’agit d’un nombre estimatif, car les subventions sont accordées en fonction de l’admissibilité et du besoin justifié des clients. Le nombre de subventions et le nombre de prêts ne sont pas mutuellement exclusifs, puisque le même client peut recevoir les deux.

Commentaires sur les écarts : L’écart est surtout attribuable à une augmentation des montants compensatoires occasionnée par la hausse du coût net total du Programme lié à la mise en œuvre du PCSE et du Programme d’aide au remboursement. Les montants compensatoires versés aux administrations non participantes sont fondés sur les coûts nets du programme fédéral de prêts aux étudiants.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :

Marc LeBrun, directeur général
Direction des prêts aux étudiants du Canada
200, rue Montcalm
Gatineau (Québec)
Canada
K1A 0J9
819-997-6684
marc.lebrun@hrsdc-rhdcc.gc.ca


Développement social


Titre de l’initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Développement social

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2008

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 13 050 000 $

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Les principaux objectifs de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés sont d’accroître la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés dans toute la société et, plus particulièrement, auprès des aînés, de leur famille et des groupes professionnels clés, et de veiller à ce que les renseignements, les ressources et les outils appropriés concernant les mauvais traitements envers les aînés soient disponibles.

Les activités des divers ministères fédéraux en matière de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés sont coordonnées et supposent la collaboration et la coopération du ministère de la Justice du Canada, de l’Agence de la santé publique du Canada et de la Gendarmerie royale du Canada, sous la direction de RHDCC.

Le point central de l’Initiative est la tenue d’une campagne de sensibilisation du public misant sur divers supports. Des renseignements généraux et des ressources documentaires à l’intention des intervenants de première ligne (santé publique, professionnels de la santé, professionnels juridiques, police et professionnels du secteur financier) sont élaborés pour fournir aux groupes professionnels clés les renseignements nécessaires pour savoir repérer les cas de mauvais traitements envers les aînés, accéder aux ressources appropriées et prendre les mesures nécessaires pour offrir de l’aide aux victimes.

Résultats partagés : Aider les aînés et d’autres personnes à reconnaître les signes et les symptômes de mauvais traitements envers les aînés et fournir des renseignements sur l’aide offerte.

Structures de gouvernance : Le Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions (SPAP) de RHDCC est le point central des activités du gouvernement canadien liées aux aînés.

Le groupe de travail sur la lutte contre les mauvais traitements envers les aînés du SPAP est composé de représentants de ministères/d’organismes partenaires et coordonne la mise en œuvre d’initiatives du gouvernement du Canada aux fins de sensibilisation et d’élaboration et de diffusion d’outils et de services d’aide aux intervenants de première ligne. Les ministères/organismes partenaires demeurent responsables de la planification et de l’établissement de programmes et du budget selon leurs ressources pour mettre en œuvre leurs activités.

Le groupe de travail a élaboré un cadre de mesure du rendement, y compris un modèle logique, pour déterminer les relations entre les activités ministérielles/organisationnelles, les extrants et les résultats, ainsi qu’une série d’indicateurs de rendement pour mesurer les progrès réalisés par rapport aux extrants/résultats. Le groupe de travail coordonnera les rapports et surveillera le rendement et les résultats tout au long de la durée de l’initiative.

Le Comité interministériel sur les aînés offrira une surveillance globale et des conseils en ce qui a trait à l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés. Le Comité mettra en place un forum pour tenir au courant les ministères fédéraux sur les réalisations et les progrès de l’Initiative et offrira des occasions d’harmoniser l’Initiative avec d’autres initiatives et priorités gouvernementales.

(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités
de
programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Développement social   10,22 M $ 4,87 M $ 3,84 M $ En 2009‑2010, les ministères partenaires accroîtront la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés au moyen de messages publicitaires et de la participation d’intervenants clés. Mise en œuvre de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés en collaboration avec des ministères et des organismes partenaires, y compris une campagne nationale de sensibilisation du public. Une campagne de sensibilisation a été tenue du 15 au 29 juin 2009 et du 28 septembre à octobre 2009, au moyen de la télévision, dans des publications et sur Internet. Selon un sondage effectué après la campagne, 58 % des répondants avaient entendu parler de la lutte contre les mauvais traitements envers les aînés ou vu des messages publicitaires à ce sujet, ce qui dépasse la norme publicitaire de 36 % du gouvernement et démontre la réussite de la campagne.

Au total, 6 nouveaux projets de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés ont été approuvés en vue d’aider les organismes à l’échelle nationale à élaborer, adapter et diffuser des ressources concernant les mauvais traitements envers les aînés à l’intention de travailleurs de première ligne.
Ministère de la Justice     1,41 M $ 0,44 M $ 0,163 M $   Publication de quatre brochures sur la fraude envers les aînés; publication des résultats de la recherche sur l’opinion publique concernant la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés; financement d’organismes régionaux chargés de la vulgarisation de l’éducation et de l’information juridiques aux fins de la production de ressources liées aux mauvais traitements envers les aînés.
Agence de la santé publique du Canada     1,42 M $ 0,47 M $ 0,445 M $   A. Événements
1)  Appui de la toute première conférence nationale sur les mauvais traitements envers les aînés du Réseau ontarien pour la prévention des mauvais traitements envers les personnes âgées
2)  Journée internationale de sensibilisation pour contrer les abus envers les personnes âgées – Version jeunesse (In-A-Box Teen Edition)

B.  Création d’outils
1)  Répertoire des services offerts aux victimes âgées
2)  Centre national d’information sur la violence dans la famille (ASPC) – Série de trois (3) bulletins électroniques concernant les initiatives axées sur la santé publique de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés
3)  Programme éducatif Across the Generations, dont la vidéo Seniors are Cool pour promouvoir la sensibilisation intergénérationnelle aux mauvais traitements envers les aînés
4)  Campagne Voisines, amies et familles pour promouvoir la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés et appuyer les citoyens ordinaires qui agissent

C.  6 Analyse du contexte – Pour accroître la sensibilisation aux approches/outils existants au Canada
1)  Formation sur les mauvais traitements envers les aînés et la négligence à l’intention d’aides de maintien à domicile (établissements universitaires)
2)  Violence à l’égard des aînés au Canada : une analyse comparative entre les sexes
3)  Soins aux aînés, mauvais traitements envers les aînés et négligence : un examen International
4)  Approches prometteuses en vue de prévenir et de contrer les mauvais traitements envers les personnes âgées dans les collectivités des Premières nations
5)  Aperçu 2009 : Approches prometteuses en vue de prévenir et de contrer les mauvais traitements envers les personnes âgées dans les établissements communautaires
GRC       Provenant
d’un financement
interne
Provenant
d’un financement
interne
Avoir des policiers mieux sensibilisés aux mauvais traitements envers les aînés et qui sont mieux préparés pour travailler avec leur collectivité sur des problèmes pertinents concernant les aînés. Lancement d’un volet sur la lutte contre les mauvais traitements envers les aînés dans le site interne des services nationaux de prévention du crime de la GRC à l’intention des agents de première ligne (juillet 2009)

Lancement d’une trousse d’outils concernant les mauvais traitements envers les aînés sur le site interne de la GRC pour accroître les ressources offertes aux agents de première ligne, y compris des politiques, des dispositions législatives, des sources de financement, des outils et des fiches d’information (mai 2010)

Publication de la GRC mise à la disposition de 750 détachements de la GRC et collectivités – « Guide de sécurité à l’intention des aînés »

Élaboration et mise en œuvre d’une stratégie de communication à l’intention des tous les détachements de la GRC pour accroître la sensibilisation à la boîte d’outils sur les mauvais traitements envers les aînés de la GRC, parallèlement à la Journée internationale de sensibilisation pour contrer les abus envers les personnes âgées
Efforts continus pour établir un réseau policier sur les mauvais traitements envers les aînés avec d’autres services de police canadiens
Total 13,05 M $ 5,78 M $ 4,44 M $    

Commentaires sur les écarts : Il y a eu au départ un retard lié au lancement de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés. De plus, le fait que l’Initiative intègre de multiples partenaires a entraîné un retard dans la mise en œuvre de plusieurs activités, y compris la campagne de sensibilisation du public, le projet d’évaluation et l’appel de propositions.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Dans le cadre d’un processus d’appel de propositions, les associations nationales recevront un appui à l’égard de l’élaboration de documents d’information sur les mauvais traitements envers les aînés à l’intention des professionnels de première ligne qui sont régulièrement en contact avec des personnes âgées canadiennes.

Personne-ressource :

Dominique La Salle, directeur général
Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Sécurité du revenu et développement social
Place Vanier, Tour B
355, chemin River Nord
Ottawa (Ontario)
K1A OJ9
dominique.lasalle@hrsdc-rhdsc.gc.ca



Titre de l’initiative horizontale : Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Développement social

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2009

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 269,6 millions de dollars sur deux ans

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : La Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) effectue des investissements stratégiques dans les priorités communautaires et comporte un processus de planification qui encourage la collaboration entre les gouvernements, les agences et les organismes communautaires afin qu'ils puissent trouver des solutions locales pour venir en aide aux sans-abri et aux personnes qui sont à risque de le devenir. La SPLI vise à offrir du soutien à 61 collectivités désignées et à certaines petites collectivités rurales et autochtones pour mettre au point des mesures communautaires afin d'aider les personnes et les familles autochtones à atteindre l'autosuffisance et, par le fait même, à contribuer à la société et à l'économie. Même si la responsabilité à l’égard des programmes de lutte contre l’itinérance revient à RHDCC, la majorité des volets de programme de la SPLI sont offerts par le personnel régional, qui fait maintenant partie de Service Canada.

La SPLI vise à faire ce qui suit :

  • aider les collectivités à tirer profit de leurs réussites et mettre l’accent sur des interventions visant à prévenir et à briser le cycle de l’itinérance;
  • obtenir des résultats pour les Canadiens en misant non pas uniquement sur des mesures temporaires, mais sur l’atteinte de l’autosuffisance;
  • exiger que les fonds fédéraux ciblent davantage la mise en place de logements supervisés et de transition et l’amélioration de l’accès à des services permettant d’aider les sans-abri à devenir autosuffisants (p. ex. formation axée sur les compétences, services de santé, traitement de la toxicomanie);
  • accroître les partenariats avec les provinces et territoires, les collectivités et les secteurs privé et bénévole aux fins de renforcement de la capacité et de la durabilité;
  • mener des recherches pour favoriser une meilleure compréhension de l’itinérance et réunir et diffuser des pratiques exemplaires qui aident à concevoir les interventions les plus efficaces.

La SPLI compte sept volets de financement.

Les volets de financement régional gérés par la Direction générale des opérations de programmes et offerts par Service Canada sont les suivants :

  • collectivités désignées;
  • collectivités éloignées;
  • collectivités autochtones.

Les volets de financement national gérés par le Secrétariat des partenariats de lutte contre l’itinérance sont les suivants :

  • Projets pilotes horizontaux du gouvernement fédéral
  • Programme de développement des connaissances sur l’itinérance
  • Système de gestion de l’information sur l’itinérance
  • Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri (IBIEFSA).

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site de la SPLI à l’adresse suivante : http://www.homelessness.gc.ca.

Résultats partagés : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et bien être des personnes, des familles et des collectivités.

Structures de gouvernance : La réalisation de la SPLI s’appuie sur les deux modèles suivants :

  • Modèle de l’entité communautaire : Dans le cadre de ce modèle, le conseil consultatif communautaire (CCC) recommande des projets à l'entité communautaire (organisme constitué en personne morale) qui est l'organisme décisionnaire responsable d'approuver les propositions de projets et d'en évaluer l'admissibilité. Il incombe à RHDCC de gérer l'accord de contribution et toutes les activités connexes. La collectivité, en consultation avec Service Canada, confie la responsabilité de l'administration du programme à un organisme local précis.
  • Modèle de responsabilité partagée : Dans le cadre de ce modèle, le CCC examine les propositions de projets et présente des recommandations à RHDCC, qui gère l'accord de contribution et toutes les activités connexes. Service Canada et la collectivité travaillent en partenariat pour appuyer les priorités de financement, de façon à obtenir un processus conjoint de sélection et de prise de décisions. Le ministre approuve les propositions de projets.

Au Québec, la SPLI est gérée selon une entente officielle Canada-Québec, en collaboration avec la province de Québec.

La SPLI reconnaît que la prévention et la réduction de l'itinérance exigent la collaboration de tous les ordres de gouvernement et, plus particulièrement, celle du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et territoriaux. Les provinces et les territoires sont invités à conclure des ententes bilatérales avec le gouvernement fédéral pour appuyer les efforts communautaires visant à réduire l'itinérance. Le but des ententes est d’offrir aux provinces et territoires la possibilité de participer à la planification communautaire et à l'établissement des priorités dès le départ. Ces ententes permettront d’appuyer l'alignement des investissements fédéraux, provinciaux et territoriaux pour améliorer les liens entre les services sociaux et les services de logement et assurer la viabilité opérationnelle des projets communautaires. Cette approche de partenariat permettra de veiller à ce que l'ensemble des outils et des mesures de soutien nécessaires soient en place pour que les sans-abri puissent accéder à des logements et à des mesures de soutien qui répondent effectivement à leurs besoins et pour que les personnes à risque puissent obtenir un logement stable.

L’IBIEFSA fournit des biens immobiliers excédentaires fédéraux aux organismes communautaires, au secteur sans but lucratif et à d’autres ordres de gouvernement dans le cadre de projets visant à contrer et à prévenir l’itinérance. L’IBIEFSA est un programme de la SPLI géré conjointement par TPSGC et RHDCC, avec des conseils et un soutien de la Société canadienne d’hypothèques et de logement.

(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités
de
programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Développement social Projets réalisés à l’échelle régionale dans le cadre de la SPLI 219,2 M $ 109,6 M $ 97,49 M $ Les projets réalisés à l’échelle régionale dans le cadre de la SPLI reçoivent un financement de contrepartie d’autres partenaires.

Augmentation de la disponibilité d’un éventail de services et d’établissements de soins (p. ex. urgence, logements supervisés et de transition) offerts aux sans-abri et de l’accès à ceux-ci.
Pour chaque dollar investi par la SPLI dans les projets réalisés à l’échelle régionale, le montant investi dans les collectivités par les partenaires externes était de 2,27 $.

Au total, 74,3 % des investissements de la SPLI effectués dans les projets réalisés à l’échelle régionale ciblaient des logements supervisés et de transition à long terme et des services connexes, ce qui dépassait l’objectif de 65 %.
Projets pilotes horizontaux du gouvernement fédéral 5,2 M $ 2,6 M $ 1,44 M $ Projets pilotes horizontaux – Mise en œuvre de projets avec des ministères clés, dont Justice Canada, Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, le Service correctionnel du Canada et la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Le Ministère a lancé six nouveaux projets pilotes horizontaux avec d’autres ministères et organismes fédéraux pour se pencher sur les facteurs qui pourraient entraîner l’itinérance, dont l’incarcération, l’emploi, la santé mentale, la violence familiale et l’immigration.

De plus, sept projets pilotes horizontaux mis en œuvre précédemment avec d’autres ministères et organismes fédéraux ont été prolongés en 2009‑2010, pour six mois en vue de renforcer l’évaluation des projets et d’obtenir des résultats plus solides.
Programme de développement des connaissances sur l’itinérance 3,7 M $ 1,85 M $ 1,24 M $ Accroître les connaissances (p. ex. pratiques exemplaires, conclusions de recherche) mises en commun avec des fournisseurs de services communautaires, des chercheurs et tous les ordres de gouvernement qui travaillent sur des questions concernant l’itinérance. Financement versé à trois demandeurs pour des projets axés sur des leçons tirées du recensement du nombre de sans-abri dans les collectivités.

Prolongation du protocole d’entente avec Citoyenneté et Immigration Canada/
Metropolis pour la présentation d’un appel de propositions (AP) conjoint au sujet de l’immigration et de l’itinérance et présentation de l’AP avec CIC et Metropolis d’ici la fin de l’exercice.
Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain/SPLI 35,5 M $* 17,75 M $* 17,64 M $* Meilleures coordination et complémentarité entre les politiques et les programmes du gouvernement du Canada qui s’intéressent aux enjeux liés à l’itinérance chez les Autochtones et d’autres problèmes. Dans le cadre de la SPLI, le volet de financement des collectivités autochtones appuie les partenaires communautaires et vise à veiller à ce que les services répondent aux besoins marqués et précis liés à l’itinérance des Autochtones hors-réserve, que ce soit en milieu urbain ou rural. Comme la SPLI et la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain sont des programmes communautaires, une collaboration informelle a lieu à l’échelon communautaire.

De plus, une collaboration horizontale a lieu à l’échelle nationale dans le but d’accroître l’efficience et de maximiser les résultats pour les Autochtones sans abri ou à risque de le devenir.

Dans le cadre de la SPLI, le volet de financement des projets pilotes horizontaux appuie le travail horizontal avec d’autres politiques et programmes pertinents du gouvernement fédéral dont les résultats ont une incidence sur l’itinérance ou sont touchés par l’itinérance.

En date du 6 juin 2010, la SPLI et la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain avaient contribué à trois projets pilotes horizontaux qui s’attachent à diverses difficultés liées à l’itinérance chez les Autochtones vivant en milieu urbain.

*Il faut noter que les chiffres sont uniquement fondés sur des projets réalisés dans le cadre du volet de financement des Autochtones de la SPLI.
TPSGC   IBIEFSA Financement
géré
par TPSGC :
6 M $
Financement
géré
par TPSGC :
3 M $
3,71 M $
gérés
par TPSGC
Accroître la capacité des collectivités d’offrir des installations aux personnes et aux familles sans abri Un total de 65 unités de logement a été créé. Parmi elles, 92 % étaient des unités de logement à  long terme, et 6 %, des unités de logement supervisés et de transition. De plus, une propriété a été transférée et sera le site d’une maison d’hébergement.

Toutes les propriétés à St. John's, à Gander, à Ucluelet et à Oskana ont été cédées à un bénéficiaire admissible. D’importants progrès ont été réalisés au chapitre de la mise en œuvre des projets à Ottawa et à Montréal.

Élaboration d’une trousse d’outils régionale à l’intention des partenaires et des intervenants intéressés à proposer un projet dans le cadre de l’IBIEFSA.

Élaboration d’une base de données en ligne sur les propriétés disponibles que les Canadiens peuvent consulter et présenter une demande électronique.
Total 269,6 M $ 134,8 M $ 121,5 M $    

Commentaires sur les écarts :

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Barbara Lawless, directrice générale
Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance
Place du Portage, Phase II
165, rue de l’Hôtel-de-Ville
Gatineau (Québec)
819-994-4748
barbara.lawless@hrsdc-rhdcc.gc.ca


Sécurité du revenu


Titre de l’initiative horizontale : Initiative fédérale/provinciale/territoriale de la Prestation nationale pour enfants

Nom du ou des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Sécurité du revenu

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1998

Date de clôture de l'initiative horizontale : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : Législatif

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : Par l'intermédiaire de l’initiative fédérale-provinciale-territoriale (FPT) de la Prestation nationale pour enfants (PNE), le gouvernement du Canada collabore actuellement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux1 pour offrir un soutien du revenu, des prestations et des services aux familles à faible revenu avec enfants. L'initiative comprend également un volet visant les Premières nations.

Le gouvernement du Canada contribue à l'initiative de la PNE en offrant un supplément à sa Prestation fiscale canadienne pour enfants (PFCE), appelé le Supplément de la PNE. Outre la prestation de base de la PFCE, qui cible les familles à faible et à moyen revenu, le Supplément de la PNE offre un soutien du revenu supplémentaire aux familles à faible revenu avec enfants. Les dépenses fédérales liées à la PFCE, y compris le Supplément de la PNE, font l’objet d’un suivi par l'Agence du revenu du Canada (ARC), qui s’occupe de verser la PFCE.

Résultats partagés : Les trois objectifs de l’initiative FPT de la PNE sont les suivants :

  • aider à prévenir et à réduire l'étendue de la pauvreté chez les enfants;
  • favoriser la participation au marché du travail en veillant à ce qu'il soit toujours plus avantageux pour les familles de travailler;
  • réduire les chevauchements et le double emploi en uniformisant les objectifs des programmes et les prestations et en simplifiant l'administration.

Les rapports d'étape annuels sur la PNE comprennent des renseignements sur le niveau de dépenses de toutes les administrations. Il y a un processus de collecte des données auquel contribuent toutes les administrations participantes pour que des renseignements comparables sur les programmes et services liés à la PNE destinés aux familles à faible revenu soient présentés. Les données fournies par chaque administration sont examinées conjointement afin d'assurer l'uniformité des rapports. Pour obtenir le dernier rapport d’étape ou de plus amples renseignements, veuillez consulter le site de l’initiative FPT de la PNE : http://www.prestationnationalepourenfants.ca.

Dépenses du gouvernement fédéral

En 2009-2010, le gouvernement fédéral prévoit offrir par l’intermédiaire de la PFCE, y compris le Supplément de la PNE, un financement annuel total de 9,96 milliards de dollars, dont 3,69 milliards de dollars au moyen du Supplément de la PNE.

Dépenses des provinces, des territoires et des Premières nations

Dans le cadre de l’initiative de la PNE, les provinces, les territoires et les Premières nations offrent des prestations et des services qui permettront d’atteindre les objectifs de l’initiative. Selon le rapport d’étape de 2007 sur la PNE, en 2006-2007, les provinces, les territoires et les Premières nations ont dépensé 833,6 millions de dollars au chapitre de programmes et services dans les domaines clés suivants : initiatives de garde d’enfants ou de garderies, supplément de la prestation pour enfants et supplément au revenu gagné, services à la petite enfance et services aux enfants à risque, prestations de maladie supplémentaires et initiatives jeunesse. Dans le cadre de l’initiative de réinvestissement de la PNE chez les Premières nations, les économies découlant de la réduction du montant d’aide au revenu peuvent être réinvesties dans des projets visant à réduire la pauvreté infantile. Les dépenses de 833,6 millions de dollars mentionnées précédemment comprennent des réinvestissements par les Premières nations dans des programmes et services, à savoir environ 52,7 millions de dollars en 2006-2007 et 54,8 millions de dollars en 2007-2008.

Indicateurs et répercussions

Le rapport d'étape de 2007 sur la PNE comprend une analyse des indicateurs sociétaux, qui mesurent des aspects comme le faible revenu et la participation à la population active sans supposer que les changements découlent de l'initiative, et des indicateurs de résultats directs, qui mesurent uniquement les changements directement attribuables à la PNE.

Concernant les indicateurs sociétaux, le rapport montre que la proportion de familles à faible revenu avec enfants a beaucoup diminué depuis le milieu des années 1990, passant de 17,6 % en 1996 à 10,5 % en 2005, selon les seuils de faible revenu après impôt de Statistique Canada. Au cours de cette période, le nombre d'enfants vivant en situation de faible revenu est passé de 1 304 000 en 1996 à 787 894 en 2005, soit une baisse d'environ 516 106 enfants. Quant aux indicateurs de résultats directs, on estime dans le rapport que, en 2005, les résultats directs de l’initiative de la PNE sont les suivants2 :

  • Au total, 171 100 enfants dans 78 800 familles ne se sont pas retrouvés à vivre sous le seuil de pauvreté fixé en fonction des Mesures de la pauvreté fondées sur un panier de consommation, soit une baisse de 13,7 %. Cela signifie que, en 2005, il y avait 13,7 % moins de familles à faible revenu avec enfants que si une PNE n’avait pas été offerte. Le revenu disponible moyen de ces familles a augmenté d’environ 2 400 $ (9,5 %).
  • Quant aux familles avec enfants qui sont demeurées en situation de faible revenu, la PNE a permis d’augmenter le revenu disponible de 2 200 $ en moyenne (13 %). Cela signifie que l'écart de faible revenu (le montant de revenu supplémentaire dont ont besoin les familles à faible revenu pour atteindre le seuil de faible revenu) s'est rétréci de 21,9 % en 2005.

En outre, en juin 2005, les gouvernements FPT ont publié un rapport de synthèse sur une évaluation globale des trois premières années de l'initiative de la PNE (1998-1999, 1999-2000, 2000-2001). L'évaluation a permis de compiler des éléments probants provenant de plusieurs études et de démontrer que les objectifs de la PNE ont été atteints. De plus, une autre évaluation est en cours. La publication des résultats est prévue pour 2011.

Pour obtenir une analyse complète des indicateurs, veuillez consulter les chapitres 4 et 5 du rapport d'étape de 2007 sur la PNE. Pour obtenir une analyse des résultats de l'évaluation, veuillez consulter l’Évaluation de l’initiative de la Prestation nationale pour enfants : Rapport de synthèse. Ces rapports sont disponibles gratuitement sur le site de la PNE à l’adresse suivante : http://www.prestationnationalepourenfants.ca.

Structures de gouvernance : Le Cadre de gestion et de responsabilité de la PNE décrit les principales caractéristiques du partenariat FPT : collaboration, transparence, souplesse, évolution et responsabilité. À titre d'initiative de collaboration entre les gouvernements, la PNE allie les forces d'un programme national avec la souplesse des initiatives provinciales et territoriales conçues pour répondre aux conditions et aux besoins particuliers de chaque administration.

Concernant la responsabilité, selon le Cadre de gestion et de responsabilité, les ministres FPT responsables des services sociaux se sont engagés à mettre en commun des données sur les initiatives de réinvestissement et à passer en revue les résultats et les effets obtenus en vue de cerner les pratiques exemplaires. Les gouvernements FPT se sont également entendus pour établir à l’intention du public un rapport annuel mettant principalement l’accent sur le rendement de l’initiative. Pour l’instant, neuf rapports d’étape annuels ont été publiés ainsi qu’un rapport de synthèse sur l’évaluation globale des trois premières années de l’initiative.

Rôle du gouvernement fédéral

Dans le cadre de la PNE, le gouvernement du Canada offre un soutien du revenu supplémentaire aux familles à faible revenu avec enfants par l’intermédiaire du volet du Supplément de la PNE de la PFCE. L'ARC gère et verse ces prestations aux familles.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) est chargé de l'élaboration des politiques concernant l'initiative de la PNE, et le ministre de RHDCC représente le gouvernement du Canada dans le cadre de cette initiative FPT.

La PFCE (y compris le Supplément de la PNE) est une prestation fiscale et est gérée par l’ARC. Affaires indiennes et du Nord canadien est responsable de l’initiative de réinvestissement de la PNE chez les Premières nations. CIC gère le Programme d’aide au rétablissement, financé dans le cadre de la PNE, et offre un soutien du revenu aux enfants réfugiés.

Rôle des provinces et territoires

Dans le cadre de la PNE, les provinces, les territoires et les Premières nations offrent des prestations et des services qui permettent d’atteindre les objectifs de l'initiative. Celle-ci vise à offrir aux provinces, aux territoires et aux Premières nations la souplesse nécessaire pour élaborer et offrir les programmes et les services qui répondent le mieux aux besoins et aux priorités de leur collectivité. Cette souplesse permet aux provinces et aux territoires de rajuster les paiements d'aide sociale ou de prestation pour enfants jusqu'à concurrence d'un montant équivalant au Supplément de la PNE. En conséquence, les familles avec enfants bénéficiant de l'aide sociale reçoivent au moins le même montant de prestations, tandis que des sommes supplémentaires sont affectées à de nouveaux programmes ou à des programmes améliorés des provinces et territoires qui visent les familles à faible revenu avec enfants.

Il importe de souligner que, comme l’initiative de la PNE a pris de la maturité, la majorité des provinces et des territoires ne recouvrent plus les rajustements liés au Supplément de la PNE. Cela signifie que la grande majorité des enfants issus de familles à faible revenu, y compris celles bénéficiant de l’aide sociale, reçoivent actuellement une partie ou l’intégralité du Supplément de la PNE.

Dans le cadre de la PNE, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les Premières nations se sont engagés à réaffecter les fonds d'aide sociale disponibles dans des prestations et des services pour les familles à faible revenu avec enfants afin de contribuer à l'atteinte des objectifs de l'initiative. Les administrations ont principalement réinvesti dans les secteurs clés suivants :

  • supplément de la prestation pour enfants et supplément au revenu gagné;
  • services de garde;
  • services à la petite enfance et services aux enfants à risque;
  • prestations de maladie supplémentaires;
  • initiatives jeunesse;
  • autres prestations et services.

Rôle des Premières nations

Le gouvernement fédéral veille à ce que les programmes pour les enfants des Premières nations vivant dans les réserves soient comparables à ceux qui sont offerts aux autres enfants au Canada. Dans le cadre de l’initiative de la PNE, les Premières nations ont la possibilité de réinvestir les économies découlant des rajustements de l'aide sociale dans des programmes et services conçus pour répondre aux besoins et aux priorités de chaque collectivité. Près de 500 Premières nations participent à l'initiative de la PNE et mettent en œuvre leurs propres programmes.

(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités
de
programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des programmes
des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-
2010
Dépenses
réelles
2009-
2010
Résultats
prévus
2009-
2010
Résultats
obtenus en
2009-
2010
Agence du revenu du Canada3 Gère le Supplément de la PNE et offre des prestations de revenu directement aux familles à faible revenu a. Supplément de la PNE En cours 3,69 $ G Non disponible Progrès continus liés aux objectifs de l’initiative de la PNE, comme il a été décrit dans la rubrique « Résultats communs Â», plus haut. Résultats obtenus en 2005 (dernière année où des résultats ont été rendus publics) sont décrits sous la rubrique « Indicateurs et répercussions », plus haut. (Dans le rapport d’étape de 2007 de l’initiative FPT de la PNE, on estime que, en 2005, grâce à l’initiative de la PNE, 171 100 enfants dans 78 800 familles ne se sont pas retrouvés à vivre sous le seuil de pauvreté fixé en fonction des Mesures de la pauvreté fondées sur un panier de consommation, soit une baisse de 13,7 %. Le revenu disponible moyen de ces familles a augmenté d’environ 2 400 $ (9,5 %).
Total          

Commentaires sur les écarts : S.O.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

François Weldon, directeur général par intérim
Direction des politiques sociales
Direction générale de la politique stratégique et de la recherche
RHDCC
819-994-3184


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Ressources naturelles Canada

Initiatives horizontales


Nom de l'initiative horizontale : Amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources naturelles

Nom du ou des ministères responsables : Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère responsable : Sécurité, sûreté et intendance – Systèmes et connaissances sur les ressources naturelles et la masse continentale

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er octobre 2007

Date de clôture de l'initiative horizontale : 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 150 M$ sur une période de 5 ans

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Afin de répondre à la croissance récente du nombre de grands projets de ressources et de donner suite aux engagements à l'égard de la création d'un processus d'examen du régime de réglementation davantage opportun, prévisible et responsable, le gouvernement a attribué 150 M$ répartis sur une période de cinq ans pour créer le Bureau de gestion des grands projets (BGGP) au sein de Ressources naturelles Canada (RNCan) et pour accroître la capacité scientifique et technique des principaux ministères et organismes chargés de la réglementation.

Le BGGP a été créé afin d'offrir un point d'accès unique au régime fédéral de réglementation pour tous les intervenants, d’assurer la gestion générale de ce régime pour les grands projets de ressources naturelles et de diriger des recherches et des analyses stratégiques menées en collaboration sur des initiatives à court, à moyen et à long terme afin d’améliorer davantage le rendement du régime réglementaire. La nouvelle capacité de financement obtenue dans le cadre de cette initiative permettra de s'assurer que les principaux ministères et organismes responsables de la réglementation seront en mesure de répondre à l'augmentation récente du nombre de nouveaux grands projets de ressources et permettra également aux ministères de mieux assumer leurs responsabilités juridiques en ce qui a trait aux exigences en matière de consultation entre l'État et les Autochtones sur les grands projets de ressources.

Le Bureau fournira la surveillance et la capacité nécessaires pour régler les problèmes qui nuisent au rendement du régime fédéral de réglementation. En résumé, il jettera les bases d'un régime de réglementation davantage prévisible et responsable qui permettra d'améliorer la compétitivité des industries des ressources canadiennes tout en assurant une meilleure prise en compte des normes environnementales et des exigences techniques.

Résultats partagés :

Parmi les améliorations tangibles que procure cette initiative, mentionnons l'amélioration de la rapidité d'exécution et de la prévisibilité du processus réglementaire. L'objectif visé est de réduire de quatre ans et plus à environ deux ans la durée des phases d'examen environnemental et d'octroi de permis environnementaux liés aux grands projets de ressources.

Au nombre des autres résultats importants issus de cette proposition, citons les suivants :

  • un processus d'examen de la réglementation plus responsable, prévisible et opportun qui facilitera la prise de décisions en matière d'investissement et de planification, et améliorera la compétitivité des industries des ressources du Canada;
  • des évaluations de qualité supérieure des incidences environnementales et sociales de la mise en valeur des ressources de sorte que les décisions que prend le gouvernement fédéral au sujet des projets assurent la protection de l'environnement et la promotion de la durabilité;
  • une exécution plus cohérente, adéquate et judicieuse des responsabilités relatives aux consultations avec les Autochtones.

Structures de gouvernance :

La directive du Cabinet sur l'amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources contient un nouveau cadre de gouvernance à l'intention des ministères et organismes fédéraux afin de les aider à accomplir de manière efficace, coordonnée et simultanée leurs tâches, fonctions et obligations prévues par la loi en ce qui a trait à la réglementation des grands projets de ressources. Elle encourage ces entités fédérales à collaborer afin de déterminer les secteurs où il serait possible d'améliorer l'uniformité et l'efficacité du régime fédéral de réglementation, et également d'élaborer et de mettre en œuvre des améliorations au système. Ces activités ont comme objectifs d'améliorer la responsabilisation, la transparence, la rapidité et la prévisibilité du régime fédéral de réglementation pour les grands projets de ressources.

Le ministre des Ressources naturelles est le ministre responsable de cette initiative. Avec la collaboration de ses homologues des autres ministères responsables de la réglementation, il présentera deux fois par an au Cabinet un rapport sur les progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs et présentera un rapport annuel au Parlement et au public conformément aux exigences en matière de présentation de rapports annuels de RNCan.

Un comité des sous-ministres en matière de grands projets a été créé afin d'agir comme organisme de gouvernance pour la mise en œuvre de cette initiative. Ce comité fournira des directives pour la résolution des problèmes propres aux projets et veillera à l'application de la directive du Cabinet. Les membres du comité sont les suivants : les sous-ministres de RNCan (président), de Pêches et Océans Canada, d'Environnement Canada, du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, du ministère des Transports, le sous-ministre délégué d'Industrie Canada, les présidents de l'Agence canadienne d'évaluation environnementale et de la Commission canadienne de sûreté nucléaire ainsi que de l'Office national de l'énergie.

Le BGGP a été créé afin d'assurer la gestion générale du régime fédéral de réglementation pour les grands projets de ressources. Il assurera cette gestion avec le concours des ministères et organismes fédéraux chargés de la réglementation afin de déterminer les secteurs où il est possible d'améliorer l'uniformité et l'efficacité du processus fédéral de réglementation et travaillera en collaboration avec ceux-ci pour la mise en œuvre des changements. En outre, il apportera un soutien au Comité des sous-ministres en matière de grands projets en lui fournissant des données, des analyses et d'autres informations.

Des groupes de travail interministériels ont été créés aux niveaux des sous-ministres adjoints, des directeurs généraux et aux niveaux opérationnels afin d'assurer une communication efficace avec les ministères fédéraux responsables de la réglementation sur des questions clés et de faciliter la collaboration et la coopération.

(en millions de dollars)

Partenaires fédéraux/
Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux
Noms des
programmes des partenaires
fédéraux
Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats prévus
2009-2010
Résultats obtenus en
2009-2010
Ressources naturelles Canada
Systèmes et connaissances sur les ressources naturelles et la masse continentale Bureau de
gestion des
grands projets
13 000 000 $ 4 737 000 $ 4 666 874 $

Diriger l'élaboration et la mise en œuvre d'une approche pangouvernementale cohérente relativement aux consultations avec les Autochtones;

Assurer une intégration et une coordination efficaces des processus d'examen de la réglementation et d'évaluation environnementale des grands projets de ressources par l'élaboration d'accords relatifs aux projets;

Améliorer la transparence et la responsabilisation dans le cadre du processus fédéral d'examen de la réglementation par le biais d'une surveillance accrue et la tenue d’activités régulières de contrôle, de suivi et de présentation de rapports sur les progrès réalisés relativement aux engagements pris dans les accords relatifs aux projets;

Déterminer et mettre en œuvre des façons d'améliorer le processus afin de continuer à accroître l'efficacité du régime fédéral de réglementation pour les grands projets de ressources

 

À la suite de sa deuxième année en activité, le BGGP surveille maintenant le processus d’examen de la réglementation fédérale relativement à plus de 50 grands projets de ressources naturelles, qui représentent environ 100 milliards de dollars en nouveaux investissements éventuels.

Afin d’accroître l’efficacité et l’efficience du processus d’examen des projets, le BGGP a apporté beaucoup d’améliorations importantes, notamment :

  • Des lignes directrices ont été élaborées pour améliorer la clarté des processus, faciliter la participation des promoteurs de projet, des groupes autochtones et des responsables de la réglementation dès le début du processus et assurer la coordination de l’approche dans l’ensemble du gouvernement fédéral durant tout le processus d’examen;
  • Des normes de service ont été établies, y compris des échéances cibles pour chaque examen de grand projet, qui seront reflétées dans les accords interministériels relatifs aux projets remis aux promoteurs de projet et qui sont accessibles au public (p. ex. délai cible de deux ans);
  • Une nouvelle approche pangouvernementale de consultation des Autochtones a été appliquée avec succès pour les projets de pipeline Groundbirch et Keystone XL.
  • Le rendement des examens fédéraux des projets sous l’égide de l’initiative du BGGP fait l’objet d’un suivi et d’une surveillance publics afin d’accroître la transparence et la responsabilité.

RNCan et le BGGP président également des réunions mensuelles du comité des sous-ministres en matière de grands projets et appuient les comités des SMA et des DG afin d’assurer une résolution rapide des problèmes liés au projet et de faire progresser la mise en œuvre des nouvelles politiques, procédures et analyses afin d’améliorer le rendement du régime de réglementation fédéral pour les grands projets de ressources;

De plus, le BGGP s’est chargé des activités fédérales afin de relever les occasions d’améliorer en profondeur les processus d’évaluation environnementale et d’octroi des permis, de même que les activités de consultation des Autochtones. En premier lieu, le budget de 2010

  • contient des modifications précises à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale en vue d’améliorer l’exécution des évaluations environnementales, de permettre aux évaluations de commencer plus tôt, de réduire les retards et les chevauchements ce qui, dans l’ensemble, améliorera les évaluations; 
  • a annoncé la mise sur pied d’un Fonds d’aide financière aux participants pour la CCSN et l’ONÉ afin d’appuyer la participation opportune et significative de tous les Canadiens et Canadiennes aux audiences publiques.

En tant que co-président du Groupe de travail fédéral-provincial chargé de l'amélioration de l'efficacité de la réglementation, le BGGP a également collaboré étroitement avec les gouvernements provinciaux afin de relever les occasions d’améliorer l’intégration des processus fédéraux et provinciaux; 

En collaboration avec les partenaires fédéraux, des projets-pilotes, comme les accords de délégation avec la C.-B. pour la mine de charbon Line Creek et pour le projet de ligne de transport d’énergie du nord-ouest, ont également été mis en œuvre pour améliorer l’intégration avec les régimes provinciaux et l’efficacité globale de l’examen des projets;

En collaboration avec l’Agence canadienne de développement économique du Nord, le Bureau de gestion des projets nordiques a été mis sur pied.

Total RNCan 13 000 000 $ 4 737 000 $ 4 666 874 $    
Agence canadienne d'évaluation environne­mentale
Soutien à l’évaluation environne­mentale   33 824 000 $ 8 400 000 $ 6 172 528 $

Soutenir l'adoption d'une approche pangouvernementale pour la résolution des problèmes relatifs aux évaluations environnementales stratégiques et aux évaluations liées à des projets particuliers, notamment en appuyant la mise en œuvre de l'initiative des grands projets de ressources;

Gérer le processus fédéral d'évaluation environnementale et les activités connexes de consultation des Autochtones pour les grands projets de ressources;

Élaborer et fournir des services de formation et d'orientation à l'appui de l'initiative.

Travail en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP afin de renforcer au niveau fédéral la coordination des EE (comme la coordination de la participation fédérale aux commissions d'examen), d'englober de façon plus efficace l'EE dans le processus de réglementation fédéral et de soutenir une approche à guichet unique qui intégrera la consultation avec les Autochtones au processus d'EE des grands projets de ressources;

Direction du processus fédéral d'évaluation environnementale des grands projets de ressources naturelles (à l'exception de la présélection et des études approfondies de la CCSN et de l'ONE), coordination de la participation autochtone ainsi que des activités de consultation lors de l'EE de ces projets, comme il est requis dans la Directive du cabinet sur l'amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources et ses protocoles d'entente;

Achèvement d'un outil de suivi et de production de rapports (dépôt de données du projet) visant à améliorer la phase précédant l'EE et la phase d'EE du processus de réglementation. L’outil a été mis en oeuvre en juillet 2009, et des améliorations supplémentaires y seront apportées en octobre 2009.

Prestation d'une orientation et d'une formation internes au personnel de l'Agence (actuel et nouveau) au sein de la RCN et de 6 bureaux régionaux afin d'appuyer les sujets pertinents à l'initiative du BGGP, notamment les cours Gestion des EE , Sensibilisation et consultation des groupes autochtones, la mise à jour des procédures d’EE et un guide en ligne sur les grands projets de ressources;

Projet pilote de prestation des cours adaptés Gestion des projets d’EE et Consultation auprès des groupes autochtones dans le cadre de l'évaluation environnementale et de cours à des employés d’autres organisations fédérales qui participent à l’initiative du BGGP;

Prestation d’une formation sur les procédures d’EE et d’un guide en ligne sur les grands projets de ressources à tous les ministères durant les ateliers à l’automne 2009.

Du soutien a été fourni aux initiatives du BGGP visant à collaborer avec les intervenants en vue de déterminer les occasions d’amélioration du régime de réglementation (atelier d’automne sur la rédaction de l’ébauche de la stratégie pangouvernementale d’amélioration de la réglementation).
Développe­ment de l'évaluation environne­mentale   3 497 000 $ 874 000 $ 1 058 953 $

Soutien de la mise en place de cette initiative horizontale axée sur l'amélioration du processus, de la capacité et des consultations connexes avec les Autochtones en ce qui concerne les grands projets de ressources;

Contribution à l'élaboration continue de politiques, de procédures et de lignes directrices visant à améliorer la coordination et la collaboration afin de réaliser des évaluations environnementales prévisibles, en temps opportun et de haute qualité dans le cadre du processus réglementaire d'approbation;

Contribution à l'élaboration de politiques et de procédures appuyant l'intégration des consultations entre l'État et les Autochtones dans le processus réglementaire d'approbation et d'évaluation environnementale.

Conception, en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP, de documents et de modèles de procédures visant à améliorer la clarté du processus, à faciliter les communications entre les promoteurs du projet et les organismes de réglementation dès le début et à assurer l'application d'une approche fédérale coordonnée tout au long du processus d'examen;

Établissement, en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP, de politiques et de lignes directrices visant à améliorer la coordination et la collaboration concernant les évaluations environnementales prévisibles, menées en temps opportun et de haute qualité, dans le cadre du processus réglementaire d'approbation, comme des lignes directrices sur les procédures touchant les études approfondies et les examens intergouvernementaux (juillet 2009) ainsi que des directives sur le calendrier de publication de l’avis de lancement concernant les grands projets de ressources;

Développement continu, en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP, de nouvelles politiques, procédures, lignes directrices et de nouveaux processus sur l'intégration des consultations entre l'État et les Autochtones dans le processus réglementaire d'approbation et d'évaluation environnementale, notamment un cadre stratégique provisoire afin de guider l’exécution des activités de l’Agence en tant que coordonnateur des consultations pour l’État concernant les grands projets de ressources.

Soutien interne   10 004 000 $ 2 426 000 $ 2 798 232 $ Des services de soutien de base sont fournis pour appuyer l'exécution des programmes.

Processus nationaux clés de dotation achevés;

Nouveau personnel intégré avec succès à l'organisme;

Prise des mesures d’accommodement exigées;

Fourniture du soutien de l’infrastructure pour l’exécution des programmes.
Total de l’ACEE 47 325 000 $ 11 700 000 $ 10 029 714 $    
Environne­ment Canada
Conservation et protection de la biodiversité Programme sur la faune 2 352 116 $ 466 159 $ 328 881 $

L'efficience et l'efficacité du rôle en matière de réglementation du Service canadien de la faune (SCF) pour les grands projets de ressources sont améliorées;

Des lignes directrices sont élaborées à l'appui de la participation du SCF au processus d'évaluation environnementale pour les grands projets de ressources.

Élaboration en cours d’ébauches de politiques relatives à la délivrance de permis conformément à la Loi sur les espèces en péril, à la Loi sur les espèces sauvages au Canada et à la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs.

Développement d’ébauches de documents d’orientation pour faciliter la prise en compte des espèces sauvages dans le processus d’évaluation environnementale pour les grands projets de ressources.
Une eau salubre, propre et sécuritaire Conservation et protection des écosystèmes aquatiques 614 683 $ 123 841 $ 133 429 $ Les responsabilités d'Environnement Canada associées à la Loi sur les ouvrages destinés à l'amélioration des cours d'eau internationaux (LODACI) sont appuyées par des procédures normalisées d'exploitation et des politiques pour l'octroi de permis.

Les responsabilités d'EC au cours du processus d'EE associé à la Loi sur les ouvrages destinés à l'amélioration des cours d'eau internationaux pour les grands projets de ressources naturelles sont appuyées par des lignes directrices, des processus et des examens des enjeux qui fournissent des commentaires sur l’hydrologie, la quantité d’eau et la gestion des eaux.

L’examen des procédures administratives en vertu de la LODACI a débuté, et l’ébauche de nouveaux règlements a été rédigée pour fins d’examen par le Ministère.

Un examen préliminaire des outils de modélisation des eaux a été effectué pour déterminer leur applicabilité pour les examens des projets du BGGP et de  la LODACI.

Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des terres exploitées. Évaluation environne­mentale
et surveillance écologique
4 533 659 $ 868 975 $ 456 800 $

La participation d'Environnement Canada au Comité des sous-ministres en matière de grands projets et à la structure de gouvernance connexe est appuyée;

Les processus d’EE ministériels sont rationalisés afin d'assurer l'efficacité du processus réglementaire du BGGP pour les grands projets de ressources;

Les bureaux régionaux sont appuyés dans l'exécution des priorités de rationalisation pour les grands projets de ressources;

La participation d'EC à l'initiative d'amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources est bien coordonnée.

La structure de gouvernance du BGGP est appuyée au moyen de la participation au Comité des sous-ministres en matière de grands projets et aux comités et groupes de travail connexes.

Les processus ministériels d’EE ont été rationalisés afin de respecter les délais impartis et d’intégrer les leçons apprises lors des expériences antérieures d’EE dans le cadre d’ateliers, d’évaluations postérieures aux projets et de contribuer aux énoncés de politique opérationnelle;

Les bureaux régionaux ont bénéficié de soutien personnalisé pour la mise en œuvre des priorités de rationalisation concernant les grands projets de ressources dans le cadre des activités de liaison et la coordination du Programme national;

La participation d’EC à l’initiative d’amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources est bien coordonnée grâce à la fonction de liaison du Programme national, dont les responsabilités sont bien définies et qui fournit des renseignements à jour sur les progrès relatifs à l’initiative et aux accords de projet.

EC a contribué à l’analyse de l’incidence interministérielle des décisions de la Cour suprême et a appuyé les lignes directrices connexes sur la conformité.

Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environne­­ment

Gestion des risques / Atténuation des
risques et mise
en œuvre

2 723 837 $ 562 122 $ 590 299 $

EC contribue au processus fédéral d’EE pour les grands projets de ressources en fournissant son expertise;

Les décisions réglementaires d'EC relatives à l'octroi de permis autorisant l'immersion de déchets en mer sont prises en temps opportun;

La participation d'Environnement Canada au processus de réglementation des grands projets de ressources naturelles est appuyée par des lignes directrices.

EC a fourni des conseils d’expert sur des grands projets concernant l’immersion des déchets en mer, des projets relatifs à l’énergie, des projets miniers et le Règlement sur les effluents des mines de métaux (REMM) pour de confinement des résidus.

Les permis d’immersion des déchets en mer ont été évalués conformément à la norme de 120 jours, et le besoin de réduire le délai de traitement des permis a été examiné.

La participation d’EC au processus de réglementation relatif aux grands projets de ressources est appuyée par des systèmes de triage et l’élaboration d’une étude d’impact de la réglementation en vue d’apporter des modifications au  REMM.

Le délai de traitement des modifications au REMM a été réduit de 60 % depuis 2006.
Les relations avec les autres gouverne­ments et partenaires sont gérées efficacement afin de soutenir les priorités environnemen­tales Relations intergouvernementales et avec les
intervenants
596 818 $ 122 302 $ 91 961 $

Prestation régulière et opportune de conseils stratégiques sur la consultation et la participation des groupes autochtones tout au long du processus de réglementation lié aux grands projets de ressources naturelles;

La participation d'Environnement Canada aux travaux du Comité de surveillance de l'État et des groupes de travail connexes sur les consultations avec les Autochtones bénéficie du soutien nécessaire.

Collaboration avec le BGGP concernant la mise en place d’un système de gestion des dossiers de l’État.

Prestation de conseil et de soutien concernant la participation publique et les consultations des Autochtones en ce qui a trait aux grands projets de ressources naturelles.

Élaboration d’une politique ministérielle sur la participation publique et la consultation des Autochtones.

Participation assurée d’Environnement Canada aux divers groupes de travail sur la consultation des Autochtones.
Le soutien de la gestion stratégique permet au Ministère d'atteindre ses objectifs Services juridiques 650 739 $ 141 844 $ 162 100 $ Prestation opportune d'avis juridiques pour soutenir la réalisation du programme national d'évaluation environnementale des grands projets de ressources. Appui à l’exécution du programme national d’EE en fournissant des conseils juridiques en temps opportun et du soutien dans des secteurs comme les contestations judiciaires et les EE de projets précis.
Services internes Services de soutien de base 1 028 148 $ 214 757 $ 251 180 $ Services de soutien de base offerts afin d'appuyer la mise en place du programme. Des services de soutien de base sont fournis afin d'appuyer la mise en place du programme.
Total EC 12 500 000 $ 2 500 000 $ 2 014 650 $    
Ministère des Pêches et des Océans
Gestion de l’habitat Programme de gestion de l’habitat 34 041 800 $ 6 808 360 $ 6 296 195 $

Participation aux mécanismes de gouvernance, p. ex. le Comité des sous-ministres en matière de grands projets et à d'autres structures de gouvernance connexes;

Soutien technique du MPO pour ce qui concerne la Loi sur les pêches, la Loi sur les espèces en péril (LEP), la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE) et les activités de consultation des Autochtones au sujet des décisions réglementaires du MPO concernant les grands projets de ressources relevant de la présente initiative.

Participation aux mécanismes de gouvernance, c'est-à-dire le Comité des sous-ministres en matière de grands projets et d'autres structures de gouvernance connexes;

Apport de commentaires et de rétroaction pour opérationnaliser l'initiative;

Apport de commentaires aux analyses des problèmes réglementaires/législatifs et des enjeux stratégiques associés au cadre réglementaire fédéral et au développement d'un cadre stratégique et d’autres initiatives relevant de ce cadre;

Participation à l’élaboration de nombreux accords de projet; Prestation d’expertise technique concernant la Loi sur les pêches, la Loi sur les espèces en péril (LEP), la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE) et les activités de consultation des Autochtones au sujet des décisions réglementaires du MPO concernant les grands projets de ressources relevant de la présente initiative.

Services juridiques Services juridiques 958 200 $ 191 640 $ 83 508 $ Fourniture du soutien des services juridiques au MPO afin de concrétiser les initiatives qui se rapportent aux problèmes liés à la Loi sur les pêches, à la LCEE, à la LEP et aux activités de consultation des Autochtones dans le cadre des projets de ressources relevant de la présente initiative.

Apport de conseils juridiques et d'un soutien à la participation du MPO aux mécanismes de gouvernance, c'est-à-dire le Comité des sous-ministres en matière de grands projets et d'autres structures de gouvernance connexes;

Apport de conseils juridiques et d'un soutien aux commentaires du MPO au BGGP sur l'opérationnalisation de l'initiative;

Apport de conseils juridiques et soutien des commentaires du MPO sur les analyses du BGGP des problèmes réglementaires/législatifs et développement d'un cadre stratégique et des initiatives découlant de ce cadre;

Apport de conseils juridiques et soutien des différents produits de travail du MPO, y compris les procédures et les lignes directrices ministérielles;

Apport de conseils juridiques et d'un soutien aux fonctionnaires du ministère par le biais de réunions mensuelles avec le BGGP;

Apport de conseils juridiques et d'un soutien à la participation du MPO au développement de nombreux accords de projet;

Participation hebdomadaire au groupe de travail des services juridiques du BGGP et à certaines réunions d'une demi-journée.

Total du MPO 35 000 000 $ 7 000 000 $ 6 379 703 $    
Affaires indiennes et du Nord Canada
Terres et ressources du Nord Organisation des affaires du Nord 6 600 000 $ 1 320 000 $ 1 473 657 $

Améliorer la capacité du bureau régional du TNO de l’AINC afin de lui permettre de mieux s’acquitter de ses responsabilités concernant les évaluations environnementales, la consultation des Autochtones et la réglementation;

Fournir du financement aux organismes de réglementation du TNO afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs responsabilités concernant la consultation des Autochtones, l’octroi de permis en vertu des règlements et les évaluations environnementales pour les grands projets de ressources.

Pour chacune des six évaluations environnementales, direction de la participation et à la fourniture de commentaires techniques d’AINC et contribution à la planification et à l’évaluation des consultations de l’État.

Déploiement du système de rapports d’inspection et d’évaluation des risques (DIER) en avril 2009, y compris trois mises à jour supplémentaires visant à améliorer le système.

Élaboration, en collaboration, de cadres stratégiques, grâce à la poursuite des travaux du Groupe consultatif sur les consultations de la région du TNO, publication d’une brochure sur les communications visant à informer l’industrie et le public sur les consultations en vertu de l’art. 35 et prestations de soutien sur les dossiers les plus urgents en matière de consultation.

Participation aux initiatives nationales, collaboration avec les tables de négociation des traités et mise en place d’un système central de classement des dossiers qui sera utilisé à l’Administration centrale et dans les régions.

Utilisation des fonds fournis pour la participation à six groupes de travail différents sur les terres et les eaux ainsi que pour l’établissement d’un registre électronique public des applications réglementaires et des processus d’approbation. Certains comités d’évaluation environnementale ont utilisé les ressources pour élaborer un plan stratégique, réaliser des activités et élaborer des documents sur les procédures réglementaires.  

Intendance fédérale responsable Gestion des terres, du développe­ment économique et de l'environne­ment 3 400 000 $ 680 000 $ 256 343 $

Améliorer la capacité des bureaux régionaux d’AINC pour leur permettre de mieux s’acquitter de leurs responsabilités en matière d’évaluation environnementale, de consultation des Autochtones et de réglementation.

Fournir du financement aux Premières nations afin d’accroître leur capacité de coordination des grands projets de développement de ressources et leur participation.

L’AC a fourni aux régions (Saskatchewan, Alberta et Ontario) du financement pour les ETP et les dépenses F et E afin d’appuyer la participation aux équipes de projet.

L’AC et les Régions ont examiné tous les accords de projet du BGGP et ont fourni de la rétroaction à leur égard.

L’AC et les Régions ont examiné les descriptions des projets et ont fourni de la rétroaction sur les énoncés des incidences environnementales, qui est une des responsabilités du Ministère.

L’AC a participé aux initiatives d’amélioration de la réglementation et a géré et appuyé le programme du BGGP.

270 000 $ des S et C ont été placés dans une affectation bloquée, en attente de l’adoption du CGRR/CVAR d’AINC par le SCT. Ces fonds ont été déclarés excédentaires parce qu’ils ne pouvaient être utilisés vers la fin de l’exercice, lorsque les fonds ont été finalement débloqués.

Total 10 000 000 $ 2 000 000 $ 1 730 000 $    
Transports Canada
Sécurité et sûreté des transports   3 365 555 $ 864 421 $  

Participation aux divers mécanismes de gouvernance pour le BGGP;

TC (le personnel des régions et de l'administration centrale) participera aux groupes de travail, notamment à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi importants nécessaires pour opérationnaliser le BGGP;

TC participera aux projets réalisés sous l'égide du BGGP.

Participation de TC à différents mécanismes de gouvernance établis dans le cadre de l'initiative du BGGP ou qui aident l'initiative du BGGP, y compris les comités du Directeur général, du sous-ministre adjoint, des sous-ministres et le Comité des projets d'évaluation environnementale (CPEE);

Participation de TC (personnel de l'Administration centrale et des bureaux régionaux) aux groupes de travail interministériels pour aider à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi clés nécessaires à l'opérationnalisation de l'initiative du BGGP;

TC a conservé un comité à l'administration centrale du BGGP afin de s'assurer que les nouveaux processus du BGGP sont appliqués au niveau interne de la manière la plus efficace possible et que le sous-ministre délégué reçoit des conseils de manière opportune et coordonnée.

Développe­ment de politiques de transport et programmes d'infrastructure   1 813 090 $ 448 991 $ Note : Les dépenses réelles engagées pour cette activité de programme ont été transférées au programme Développement du transport durable et l'environnement TC élaborera des procédures pour la conduite des consultations avec les Autochtones et participera à ces consultations. TC a mis sur pied un service de consultation des Autochtones à l’AC et dans les Régions afin de faciliter la mise en œuvre des consultations relatives aux projets du BGGP. Il a également élaboré des lignes directrices sur la consultation et l’accommodement des groupes autochtones, des outils et du matériel de formation. Enfin, TC communique avec le BGGP et d’autres ministères en vue de développer une approche pangouvernementale de consultation des Autochtones.
Développe­ment du transport durable et l'environne­ment   5 413 592 $ 1 341 515 $  

Participation aux divers mécanismes de gouvernance du BGGP;

TC (le personnel des régions et de l'administration centrale) participera aux groupes de travail, notamment à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi importants nécessaires pour opérationnaliser le BGGP;

TC travaillera sur les processus ministériels afin de veiller à ce que les processus du BGGP soient appliqués d'une manière efficace à l'interne;

TC participera aux projets réalisés sous l'égide du BGGP.

Participation de TC à différents mécanismes de gouvernance établis dans le cadre de l'initiative du BGGP ou qui appuient l'initiative du BGGP, y compris les comités du Directeur général, du sous-ministre adjoint, des sous-ministres et le Comité des projets d'évaluation environnementale (CPEE);

Participation de TC (personnel de l'administration centrale et des bureaux régionaux) aux groupes de travail pour aider à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi clés nécessaires à l'opérationnalisation de l'initiative du BGGP;

TC a conservé un comité à l'administration centrale du BGGP afin de s'assurer que les nouveaux processus du BGGP sont appliqués au niveau interne de la manière la plus efficace possible et que le sous-ministre délégué reçoit des conseils de manière opportune et coordonnée;

L'Administration centrale de TC a organisé des téléconférences mensuelles avec le personnel des bureaux régionaux afin de s'assurer que l'initiative est mise en œuvre de façon harmonieuse;

Les fonds reçus ont été utilisés pour augmenter la capacité d'effectuer un examen technique des évaluations environnementales (EE) ainsi que pour d'autres aspects clés de la tenue d'EE pour les grands projets de ressources.

Services internes   3 407 763 $ 845 073 $  

TC devra engager des avocats afin d'augmenter sa capacité à traiter les problèmes juridiques associés au processus d'examen réglementaire partout au pays;

TC appuiera la participation ministérielle

TC a engagé son personnel juridique afin que ce dernier revoie les différents documents du BGGP;

Les services juridiques ont appliqué une approche de gestion de portefeuille pour régler les problèmes juridiques associés au processus de réglementation dans l’ensemble du pays.
Total TC 14 000 000 $ 3 500 000 $      
Total 131 825 000 $ 31 200 000 $      

* La totalité des fonds octroyés dans le cadre de cette initiative (c.-à-d., 150 M$ répartis sur cinq ans) ne correspond pas à la totalité des fonds attribués aux ministères et organismes en raison des modifications apportées
** Agence canadienne d’évaluation environnementale : 1 400 000 $ des dépenses prévues ont été reportés à l’exercice suivant, ce qui a entraîné un faible surplus de 270 000 $ en 2009-2010. 

Commentaires sur les écarts :

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Personne-ressource :

M. Philip Jennings
Sous-ministre adjoint
Bureau de gestion des grands projets
Ressources naturelles Canada
155, rue Queen, 2e étage
Ottawa (Ont.) K1A 0E4


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Santé Canada

Initiatives horizontales

Titre de l'initiative horizontale :

Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (Plan d'action)

Nom du ou des ministères responsables :

La responsabilité est partagée entre l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

Activité de programme du ministère responsable :

  • Santé Canada : produits de santé, produits de consommation, aliments et nutrition ainsi que réglementation des pesticides
  • ACIA : salubrité des aliments;
  • ASPC : promotion de la santé, prévention des maladies chroniques et des maladies transmissibles et lutte contre ces deux types de maladies;
  • IRSC : recherche correspondant aux priorités stratégiques

Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale :

Exercice 2008-2009 :

Date de clôture de l'initiative horizontale :

Exercice 2012-2013 (et année subséquente)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) :

489,4 millions de dollars sur cinq ans jusqu'en 2012-2013, et 126,7 millions de dollars par la suite.

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

Le gouvernement fédéral est responsable de promouvoir la santé et la sécurité des Canadiens. Un élément essentiel de ce rôle est de s'assurer que les produits utilisés par les Canadiens sont sans danger. Les conséquences indésirables associées à des produits non sécuritaires ont des répercussions non seulement sur le public canadien, mais aussi sur l'économie canadienne. Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (Plan d'action) est une initiative horizontale visant à moderniser et à renforcer le système de sécurité du Canada en ce qui concerne les produits alimentaires, de santé et de consommation. Un certain nombre d'incidents récents très médiatisés tels que la présence de plomb et d'aimants pouvant être ingérés dans les jouets pour enfants, des contaminants dans les produits alimentaires importés et le retrait massif de certains médicaments d'ordonnance ont mis en lumière la nécessité d'une action gouvernementale.

Le Plan d'action modernise le système réglementaire du Canada afin de mieux protéger les Canadiens contre les produits de consommation non sécuritaires en raison des réalités actuelles et des pressions futures. Le Plan d'action soutient le système réglementaire canadien en permettant de modifier les lois désuètes sur la santé et la sécurité et de les remplacer par de nouveaux régimes législatifs correspondant aux réalités modernes, et d'améliorer les programmes de sécurité dans des secteurs où les outils législatifs modernes existent déjà. Le Plan d'action veille à ce que les Canadiens possèdent les renseignements nécessaires pour évaluer les risques et les bienfaits associés aux produits de consommation et de santé qu'ils choisissent d'utiliser et pour réduire les risques associés à la salubrité des aliments.

Le Plan d'action est un plan intégré fondé sur des risques qui comprend une série d'initiatives axées sur trois principaux piliers : prévention active, surveillance ciblée et intervention rapide. Nous nous concentrerons sur la prévention active afin d'éviter le plus grand nombre d'incidents possible et nous collaborerons étroitement avec l'industrie pour sensibiliser davantage le public, fournir des directives quant aux règlements et aider à déterminer les préoccupations de sécurité tôt dans le processus. La surveillance ciblée assure la détection précoce des problèmes de sécurité et une vérification supplémentaire à l'étape appropriée du cycle de vie d'un produit. Afin d'améliorer les capacités d'intervention rapide et de veiller à ce que le gouvernement ait la capacité d'agir rapidement et efficacement le cas échéant, nous nous efforcerons d'améliorer les évaluations des risques pour la santé, de renforcer la capacité de rappel et d'accroître notre efficacité par des réponses et des communications claires destinées aux consommateurs et aux intervenants.

En plus d'examiner les préoccupations susmentionnées, le Plan d'action fournit une plateforme qui encourage la participation active du Canada au Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité (PSP), en particulier en appuyant les engagements récents qui visent à accroître la sécurité des produits importés en Amérique du Nord. Il permettra également au Canada de mieux se conformer aux normes américaines, ce qui aura des répercussions favorables sur la confiance des consommateurs et le climat commercial.

Résultats partagés :

  • Connaissances accrues en matière de risques alimentaires et de sécurité des produits (activités scientifiques et de surveillance)
  • Connaissance et compréhension accrues de l'industrie en ce qui concerne les exigences réglementaires
  • Conformité accrue de l'industrie aux normes de sécurité
  • Connaissance et compréhension accrues des consommateurs en ce qui concerne les risques de sécurité associés aux produits de santé et de consommation ainsi qu'aux aliments
  • Surveillance et intervention renforcées en cas d'incidents de sécurité
  • Confiance accrue des consommateurs envers les produits de santé et de consommation et la nourriture
  • Confiance accrue des partenaires d'affaires envers les mécanismes de contrôle canadiens, lesquels respectent les normes internationales
  • Disponibilité accrue de produits sécuritaires et efficaces
  • Équité des règles du jeu lorsqu'il peut être démontré que les produits importés respectent les normes canadiennes

Structures de gouvernance :

La ministre de la Santé et le ministre d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont la responsabilité commune d'obtenir des résultats et de fournir de l'information sur les progrès accomplis quant au Plan d'action.

Un cadre de gouvernance a été établi et adopté pour tous les ministères et organismes partenaires. Afin de faciliter la coordination horizontale, les groupes de travail de niveau des directeurs généraux (DG) et des directeurs exécutifs (DE) suivants ont été créés : groupe de travail sur les produits de santé, groupe de travail sur les produits de consommation, groupe de travail sur les aliments, groupe de travail sur les communications et groupe de travail sur les lois et les règlements. Les groupes de travail relèvent d'un comité de coordination de niveau des DG/DE. Un comité de direction de niveau des sous-ministres adjoints (SMA) et des vice-présidents (VP) fournit l'orientation au comité de coordination. Un comité de surveillance composé d'administrateurs généraux facilite la formulation de directives de haut niveau au comité directeur.

La Direction générale de la politique stratégique (DGPS) de Santé Canada assure la fonction de secrétariat pour le Plan d'action. Elle joue un rôle intégral dans l'appui des activités continues et la prise de décisions des comités de gouvernance, la surveillance et l'intégration du rendement par rapport aux engagements et la formulation de recommandations à l'intention des cadres supérieurs. La DGPS coordonne aussi la mise en oeuvre des initiatives relatives aux lois et aux règlements.

La Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC) de Santé Canada et l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) travaillent, de concert avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), à la mise en oeuvre des activités du Plan d'action associées aux produits de consommation.

Avec le soutien dispensé par la Direction générale de la politique stratégique de Santé Canada (DGPS) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre d'une initiative (connaissances accrues concernant l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché), la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) de Santé Canada assume la responsabilité principale de mettre en oeuvre les activités du Plan d'action associées aux produits de santé.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) de Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) travaillent de concert pour mettre en oeuvre les activités du Plan d'action associées à la salubrité des aliments.

La Direction générale des affaires publiques, de la consultation et des communications (DGAPCC) fournit un soutien aux communications pour toutes les initiatives mentionnées ci-devant et coordonnera ou dirigera de nombreuses activités horizontales du Ministère menées dans le cadre de la stratégie d'information des consommateurs.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Santé Canada Produits de santé Prévention active 57,6 $ 10,80 $ 10,88 $ Sensibilisation et connaissances accrues de l'industrie à l'égard des exigences réglementaires
  • Tenue de 109 réunions préalables aux présentations relativement aux produits biologiques et pharmaceutiques.
  • Tenue de 59 réunions préalables aux présentations avec l'industrie relativement aux produits biologiques et radiopharmaceutiques.
  • Tenue de 11 réunions préalables aux présentations sur les médicaments oncologiques.
  • Réception de 5 présentations de médicaments oncologiques ayant fait l'objet d'une réunion préalable. Deux d'entre elles font l'objet d'une présélection et trois ont été approuvées à des fins d'examen.
  • Aucune enquête n'a encore été prévue - il est trop tôt pour présenter des données relativement à cet indicateur.
  • Conformité aux exigences de déclaration après commercialisation = 100 % des établissements inspectés ont démontré un niveau de conformité acceptable en ce qui a trait à la Loi sur les aliments et drogues (LAD).
  • Humains = 96,3 % des essais cliniques inspectés ont démontré un niveau de conformité acceptable en ce qui a trait à la LAD.
  • Bonnes pratiques cliniques = 90 % des essais cliniques inspectés ont démontré un niveau de conformité acceptable en ce qui a trait à la LAD.
Connaissance accrue du risque posé par les produits de santé après leur mise sur le marché afin de prendre des décisions éclairées
  • Plans de pharmacovigilance (PPV) reçus et examinés en 2009-2010
    • Reçus : 30
    • Examinés : 25
  • Les normes de service pour les PPV sont en cours d'élaboration et font l'objet d'un projet pilote.
  • Aucun PPV n'a été rejeté, même si des lacunes (le cas échéant) ont été notées et communiquées aux détenteurs d'une autorisation de mise en marché (DAMM).
Surveillance accrue des stratégies de gestion et d'atténuation du risque posé par les produits de santé
  • Documents d'orientation concernant précisément les plans de gestion des risques - 4 :
    • Questions et réponses relatives à la mise en oeuvre de la gestion des risques
    • Avis concernant la mise en oeuvre de la planification de gestion des risques, y compris l'adoption des lignes directrices « Planification de la pharmacovigilance Â», thème E2E de la Conférence internationale sur l'harmonisation (CIH).
    • Description des documents actuels de communication des risques concernant les produits de santé commercialisés destinés aux humains - Procédure opératoire normalisée (PON)
    • Diffusion par les détenteurs d'une autorisation de mise sur le marché de communications aux professionnels de la santé et de communications au public.
  • Plans de gestion et d'atténuation des risques (PGAR) reçus : 30
  • Programmes de gestion des risques (PGR) examinés : 25
  • 100 % des PGAR reçus ont été jugés satisfaisants après la réception des clarifications provenant des DAMM.
Sécurité accrue des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) grâce à la conformité de l'industrie à la LADet à son Règlement afférent.
  • Des consultations auprès des membres de l'industrie et d'autres ministères ont été réalisées relativement au cadre réglementaire proposé.
  • Des inspections des IPA sont en suspens en attendant certaines modifications réglementaires.
  • Des consultations avec les intervenants sur le cadre proposé prévues au calendrier - Des consultations auprès des membres de l'industrie et d'autres ministères ont été réalisées.
Amélioration du respect des délais dans les examens de précommercialisation
  • Médicaments pour usage humain - présentation de drogue nouvelle (PDN), supplément à une présentation de drogue nouvelle (SPDN), présentation abrégée de drogue nouvelle (PADN), et suppléments à une présentation abrégée de drogue nouvelle (SPADN) combinées - 63 % des décisions prises répondaient à 90 % des objectifs liés au rendement.
  • Autrement, lorsqu'ils étaient présentés comme des nouveaux médicaments par rapport aux médicaments génériques, le rendement était bien meilleur pour les nouveaux médicaments avec 80 % des objectifs atteints (PDN 72 %, SPDN 83 %). En ce qui concerne les médicaments génériques, 44 % d'entre eux répondaient aux objectifs (PADN 36 % et SPADN 71 %). Le Programme des produits pharmaceutiques à usage humain continue de concentrer ses efforts sur l'augmentation de la rapidité de la prise de décisions avant la mise en marché tout en visant une réduction du retard dans les examens cliniques et ceux des médicaments génériques.
  • Au cours du présent exercice financier, des efforts ont été fournis pour trouver les économies possibles à l'interne et en utilisant de façon stratégique des marchés scientifiques à l'externe.
  • Note : *Aucune nouvelle embauche. Le financement est destiné à l'examen du personnel embauché dans le cadre de la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques (SAPT). En outre, le financement de la SAPT était moins élevé pour l'exercice 2009-2010.
  • La DPBTG a maintenu son objectif de 90 % des décisions prises en respectant les délais pour tous les types de présentations sauf les PDN
Type Quantité examinée % respectant les délais
PADN 1 100 %
PDN 18 66,7 %
SPDN 76 89,5 %
DEC 245 99,2 %
MDEC 471 99,8 %
PM 433 93,8 %
DIN B 37 91,9 %
Sensibilisation et compréhension accrues des consommateurs et des professionnels de la santé à l'égard de l'utilisation sécuritaire des produits de santé
  • Au total, 52 intervenants ont rencontré le SMA pendant une série de six réunions bilatérales et multilatérales dans le cadre du programme de rencontres entre les intervenants et le SMA.
  •  Ã‰valuation réalisée et mesures de suivi surveillées.
  • Évaluation du rendement de la campagne de sensibilisation sur les médicaments pédiatriques contre la toux et le rhume réalisée et partagée avec les intervenants.
  • Recherche, consultations à l'interne et à l'externe et analyse des besoins réalisées dans le cadre de la conception d'une proposition visant à créer un bassin de patients et de clients à partir duquel la Direction générale pourra choisir des intervenants mobilisés et informés pour participer à la prise de décision.
  • Une ébauche du module d'apprentissage en ligne pour les intervenants des patients et des consommateurs a été conçue.
  • Établissement de données de base et conception d'outils de suivi pour déterminer le nombre de consommateurs au courant des risques associés aux produits de santé importés pour un usage personnel.
  1. Documents généraux affichés par la DPSC sur le site Web de Santé Canada en matière de :
    1. 3 - Gestion des risques et intervention
    2. 2 - Collecte de données, surveillance et traitement
    3. 2 - Autres
  2. Avis/mises en garde en matière de communication des risques affichés sur le site Web de Santé Canada (MedEffet Canada) :
    1. Publiés par Santé Canada : 108
    2. Publiés par les DAMM : 60
  • La DPT fait remarquer qu'il n'y aura pas de nouveaux employés embauchés en raison de contraintes budgétaires.
  • Création d'une carte sur la sécurité du contenu concernant les produits de santé sur le Web indiquant toute l'information en matière de produits de santé sur le Web afin de préparer l'ajout d'un contenu nouveau et révisé au Portail sur la sécurité des consommateurs.
  • Une analyse de toutes les recherches sur l'opinion publique liées à la sécurité des consommateurs, des aliments et des produits de santé a été réalisée.
  • Conception d'un modèle d'avis convivial pour les consommateurs et d'une procédure opératoire normalisée pour l'ensemble du Ministère relativement à la production de communications sur les risques; meilleure utilisation des médias sociaux (en particulier Twitter) pour la diffusion des avis, des mises en garde et des rappels.
Santé Canada Produits de santé Surveillance ciblée 34,6 $ 3,90 $ 2,07 $ Capacité accrue de Santé Canada et de l'industrie à relever les questions liées au risque et à y répondre
  • Rapports périodiques de pharmacovigilance (RPPV) reçus/examinés en 2009-2010
  • Direction des produits de santé commercialisés (DPSC) niveau I (présélection) - 104/68 + 71/71 = 175/139
  • DPSC niveau II (complet/ciblé) - 37/37 + 56/56 = 93/93
  • DPT (RPPV-C) - 20
  • Nombre de nouveaux signaux de l'innocuité découlant des examens du RPPV :
    • En 2008-2009, quatre nouveaux signalements ont été obtenus directement de l'évaluation des RPPV. 
    • Des statistiques plus complètes seront accessibles pour 2010-2011, puisque jusqu'à récemment, le processus consistait à examiner des RPPV pour lesquels nous soupçonnions déjà des problèmes possibles et que cet examen prend la forme d'un examen de niveau II « amélioré Â».
  • Dans le but d'établir un système de suivi pour les RPPV, les fonds de la DGPSA et de la DPSC ont été transférés à la Direction des produits thérapeutiques (DPT) de la DGPSA.
  • L'unité de traitement des demandes de la DPT a aussi conçu une procédure pour intégrer les RPPV à docuBridgeMD (un outil de visualisation électronique) afin que ces rapports sur l'innocuité puissent être examinés par l'entremise d'un ordinateur.
  • L'unité a aussi établi les capacités de suivi des RPPV au sein de la base de données du Système de suivi des présentations de drogues (SSPD). 
  • L'unité offrira ensuite à la DPSC une formation sur le SSPD et des rapports continus sur l'entretien et le volume au besoin. 
Capacité accrue à relever les enjeux liés à la sécurité des produits de santé présents sur le marché
  • Les lois pertinentes concernant la déclaration obligatoire n'ont pas encore été adoptées et, par conséquent, aucun effet indésirable (EI) n'a été signalé en vertu de la déclaration obligatoire.
  • 100 % des rapports prioritaires sur des EI (entraînant la mort ou constituant un danger de mort et rapports dignes d'intérêt) ont été examinés dans le respect de la norme de service établie (15 jours).
  • Les normes de rendement pour tous les autres rapports ont été mises en oeuvre pour l'exercice 2010-2011. Elles font l'objet d'un projet pilote. Les résultats seront analysés en 2010-2011 (Note - de nouvelles lois sont nécessaires pour rendre la déclaration obligatoire).
  • Certaines données pour le T4 ne sont pas encore accessibles.
  • Rapports sur les EI des produits pharmaceutiques reçus depuis le début de l'exercice : 11 759
  • Veuillez noter que la répartition des réalisations selon la gamme de produits n'est pas encore disponible à partir du système de vigilance canadien.
  • Nombre total de rapports sur les EI reçus à l'échelle nationale (toutes les gammes de produits) : 27 139 (hausse de 20,7 % depuis l'exercice précédent)
  • Nombre de rapports sur les EI produits à l'échelle nationale : 30 314
  • 100 % des rapports sur les EI reçus sont traités; parmi les autres rapports produits se trouvent les ceux dont l'accomplissement était en suspens.
  • Évaluation et examen des signaux :
    • Signaux prioritaires : 29
    • Signaux traités : 54
    • Signaux restants : 11
  • Veuillez noter que la répartition des communications des risques selon la gamme de produits n'est pas encore disponible.
  • Nombre total de communications des risques exécutées :
    • par Santé Canada : 108; exercice précédent : 102
    • par les détenteurs d'une autorisation de mise en marché (DAMM) : 60; exercice précédent : 60
Connaissance accrue de l'innocuité et de l'efficacité des médicaments après leur mise sur le marché afin de prendre des décisions éclairées

Capacité accrue, au Canada, à entreprendre des recherches correspondant aux priorités sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché
  • Voir aussi : Instituts de recherche en santé du Canada, Recherche correspondant aux priorités stratégiques, Surveillance ciblée
  • Les partenaires du RIEM ont mobilisé des partenaires à l'échelle internationale mettant en oeuvre des initiatives afférentes (p. ex. EnCepp et Sentinel aux É.-U.) pour partager des pratiques exemplaires et explorer des possibilités de partager des données.
  • Santé Canada et les IRSC ont travaillé ensemble à l'élaboration du cadre de mesure et d'évaluation du rendement du RIEM qui sera présenté par la haute direction de Santé Canada et des IRSC au printemps 2010 pour être approuvé.
  • Santé Canada et les IRSC ont collaboré pour tenir un Échange entre experts en mars 2010 intitulé « The Methods Gap: What Can Pharmacoepidemiology Tell Decision Makers About Drug Safety and Effectiveness? Â». Cet événement d'une journée a même permis de rassembler des décideurs canadiens et internationaux en matière de médicaments (y compris des hauts fonctionnaires de la DGPSA) et des chercheurs pour discuter de la collaboration internationale quant à des mesures permettant d'améliorer la disponibilité et la qualité de l'information requise afin de prendre des décisions fondées sur des données probantes de même que pour promouvoir cette collaboration. Selon un sondage, la satisfaction globale des participants à l'événement était de 84 %, avec une note moyenne de 76 pour décrire dans quelle mesure les deux principales attentes des participants ont été satisfaites.
  • L'équipe de mise en oeuvre du projet du RIEM de Santé Canada a été formée par la DGSPA. Cette équipe (composée de représentants de la DGPSA et de la DGSPNI) vise notamment à rassembler les questions de recherche du personnel de Santé Canada pour les examiner dans le cadre du programme de recherche national du RIEM. Deux demandes ont été faites pour obtenir les questions de recherche de Santé Canada afin que le RIEM les examine pendant cette période, et les questions obtenues lors de la première demande ont été soumises aux IRSC pour qu'ils les examinent dans le cadre du lancement de la première occasion de financement du RIEM.
Capacité accrue de surveillance et de contrôle des importations de produits de santé
  • Les dernières étapes de l'élaboration de la base de données nationale sur les refus aux douanes sont en cours et la mise en oeuvre est prévue au début de l'exercice 2010-2011. Cette initiative permettra de répertorier les envois refusés qui ont été signalés à Santé Canada en raison d'une alerte à l'importation. Lorsque la base de données sera mise en oeuvre, un objectif pourra être établi pour l'exercice 2011-2012.
  • Tous les importateurs de produits de santé inadmissibles sont informés de l'infraction. La fiche de renseignements de Santé Canada « Votre santé et vous Â» concernant les dangers associés à l'achat de médicaments sur Internet, la lettre de la GRC au sujet des médicaments de contrefaçon, des copies des avertissements/avis destinés au public et des avis de refus sont envoyés aux importateurs pour un usage personnel au besoin. Santé Canada cherche d'autres moyens de communication pour avertir les Canadiens des dangers associés aux médicaments et au matériel médical de contrefaçon.
Santé Canada Produits de santé Intervention rapide Ressources actuelles 0,00 $ 0,00 $ Aptitude d'intervention améliorée grâce à de meilleurs outils pour intervenir en cas d'incidents liés à la sécurité De nouveaux outils sont en suspens en raison d'un retard dans l'adoption de nouvelles lois.
Santé Canada Produits de consommation Prévention active 41,0 $ 4,16 $ 2,47 $ Sensibilisation et compréhension accrues de l'industrie des produits de consommation à l'égard des obligations relatives à la sécurité des produits
  • La clé pour favoriser la sensibilisation de l'industrie aux obligations relatives à la sécurité des produits est l'élaboration de guides à l'intention de l'industrie sur les produits de consommation. En 2009-2010, un certain nombre de guides ont été produits (p. ex. les exigences liées aux briquets, les bijoux pour les enfants, les tentes, les produits d'occasion).
  • Ils comprenaient les mises à jour liées aux publications suivantes :
    • Guide d'étiquetage des ingrédients des cosmétiques
    • Guide de consultation rapide de la Loi sur les produits dangereux pour les fabricants, les importateurs, les distributeurs et les détaillants - 2009.
Sensibilisation et compréhension accrues de l'industrie des produits de consommation à l'égard des normes
  • Mémorandum d'accord avec le Conseil canadien des normes afin de favoriser la participation des consommateurs et des petites entreprises au Système national de normes.
  • Mise en oeuvre et appui de la norme de sécurité des produits ISO avec l'Association canadienne de normalisation
  • Début de la collaboration trilatérale entre Santé Canada, l'U.S. Consumer Product Safety Commission (CPSC) et l'Union européenne afin de déterminer des solutions permettant de s'occuper des couvre-fenêtres à cordon.
  • Des normes pour les berceaux et des méthodes d'essai sont sur le point d'être adoptées par l'U.S. CPSC et l'American Society for Testing and Materials (ASTM).
  • Des normes relatives à la déclaration du bruit des appareils ont été rédigées.
  • Second document provisoire terminé en ce qui a trait à la révision du Guide canadien de qualité en mammographie.
  • Direction continue de comités de normes et participation à ceux-ci, p. ex. Commission électrotechnique internationale et Organisation internationale de normalisation dans des domaines comme l'acoustique, l'électromagnétisme, les appareils à rayons X et les lasers ainsi que l'optoélectronique.
Sensibilisation et compréhension accrues des consommateurs à l'égard des questions relatives à la sécurité des produits de consommation
  • Les publications sur la sécurité des produits de consommation sont toujours aussi populaires auprès des intervenants et du public en général. Votre enfant est-il en sécurité est le plus populaire et traite de bon nombre de sujets communs concernant les ménages qui ont des enfants. Un peu moins de 200 000 copies ont été transmises dans les deux langues officielles. Le second document en termes de popularité est Radar et la sécurité - populaire pour les événements liés aux enfants - dont environ 50 000 copies ont été distribuées.
  • Lancement du Portail sur la sécurité des consommateurs en ligne comprenant une section complète et conviviale sur les produits destinés aux enfants, des éléments de médias sociaux, un sondage et une structure facilitant la navigation.
  • Conception d'un modèle convivial pour les avis et d'une procédure opératoire normalisée pour l'ensemble du Ministère relativement à la production de communications sur les risques; plus grande utilisation des médias sociaux (en particulier Twitter) pour diffuser les avis, les mises en garde et les rappels.
  • Promotion du nouveau formulaire de plainte et de déclaration d'incident en matière de sécurité des produits de consommation en ligne.
  • Des produits de communication associés au code de sécurité 6 (2009), comme les feuillets de documentation et les FAQ, ont été conçus.
  • Les documents suivants de la série Votre santé et vous ont été publiés sur le site Web de Santé Canada : 1) Scanners corporels dans les aéroports 2) Utilisation sécuritaire des ampoules fluocompactes.
  • Ébauche des modifications apportées aux documents de la série Votre santé et vous 1) Bruit urbain, 2) le bruit des avions près des aéroports et 3) Le baladeur et le risque de perte auditive (en attente de publication).
  • Mise à jour de la page Internet de Santé Canada sur la protection contre le soleil.
  • Analyse complète des sections concernant l'innocuité des produits alimentaires, de santé et de consommation sur les pages Internet (plus de 800 pages).
  • Nouvelle page Internet consacrée à la présentation des médias sociaux de Santé Canada.
  • Quatre sites de partage de signets ont été ajoutés au site de Santé Canada (Digg, Delicious, Facebook et Twitter)
  • Nouveau canal YouTube conçu précisément pour Santé Canada et lancé le 23 décembre 2009.
  • Plus de 2 000 adeptes sur Twitter reçoivent instantanément les mises à jour concernant les rappels de produits de consommation, les avis et les mises en garde.
  • Conception horizontale d'un guide de rédaction clair destiné au Ministère.
  • Lancement du premier widget du Ministère, permettant aux utilisateurs de joindre à leurs propres sites Web un fil de nouvelles se mettant à jour automatiquement pour diffuser les nouvelles concernant les avis, les mises en garde et les rappels de Santé Canada.
  • Le Centre de contact a mis en oeuvre un nouveau système logiciel conçu pour répertorier et consolider les demandes des consommateurs (statistiques 2009 : environ 22 224 appels et 28 536 courriels ont été traités par le Centre de contact).
Santé Canada Produits de consommation Surveillance ciblée 15,7 $ 2,10 $ 1,15 $ Amélioration de l'à-propos et de la qualité de l'information relative à la sécurité des produits de consommation
  • En 2009-2010, Sécurité des produits de consommation de Santé Canada comptait un total de 7 844 abonnés distincts. Les consommateurs peuvent maintenant s'inscrire pour obtenir les renseignements sur la sécurité des produits qui sont publiés (p. ex. avis, mises en garde et rappels) dans les deux langues officielles.
  • Les plaintes et les incidents liés à la sécurité des produits ont augmenté de façon constante au cours des quatre derniers exercices (2006-2007 567 plaintes; 2007-2008 - 672; 2008-2009 - 944; 2009-2010 - 1102).
  • Pour les 1 102 plaintes reçues en 2009-2010, Santé Canada a respecté ses objectifs de service en répondant à 100 % des plaignants ainsi que sa norme de service en assurant un suivi auprès de 100 % des entreprises. Selon la gravité de l'incident rapporté, des mesures peuvent être prises comme l'inspection du produit, le suivi et des mesures coercitives, y compris le rappel du produit ou la diffusion d'un avis, au besoin. De plus, un suivi a été effectué auprès des entreprises en question pour s'assurer que des mesures appropriées avaient été prises.
  • Les données indiquent que l'augmentation des déclarations par des consommateurs est liée à la hausse des inscriptions sur le site Web des rappels et témoigne d'une sensibilisation accrue des consommateurs aux risques associés aux produits de consommation.
Amélioration du Règlement sur les cosmétiques de la Loi sur les aliments et drogues
  • Des modifications au Règlement sur les cosmétiques de la Loi sur les aliments et drogues ont été rédigées, toutefois, les modifications n'ont pas été présentées devant la Chambre en raison de la prorogation du Parlement.
  • Des travaux ont été mis en oeuvre quant à l'utilisation d'écrans solaires par les consommateurs (pour des raisons liées à la réglementation de la classification).
  • Grâce à une capacité accrue et une efficacité améliorée, le processus de notification pour les cosmétiques a permis de réduire les arriérés pratiquement jusqu'à zéro. Des modifications seront apportées aux systèmes de TI pour améliorer le traitement et la notification.
Partage accru d'information avec les organismes de réglementation internationaux
  • Mise en oeuvre continue du protocole d'entente avec la Chine concernant la fabrication sécuritaire des produits de consommation. Un certain nombre de réunions du groupe de travail technique ont eu lieu.
  • Des discussions préliminaires ont été tenues avec le Vietnam.
  • Il a été question du PE avec l'UE dans le cadre des négociations FT.
  • Discussions bilatérales en cours avec les É.-U. et l'Australie.
  • Participation continue en tant que membre du Comité de surveillance scientifique, qui surveille le projet international sur la fréquence électromagnétique (EMF) de l'OMS. Ce projet recueille de l'information concernant les travaux de recherche terminés, actifs et proposés sur les effets du rayonnement électromagnétique sur la santé humaine.
  • Direction continue de comités des normes et participation à ceux-ci; par exemple Commission électrotechnique internationale et Organisation internationale de normalisation dans des domaines comme l'acoustique, l'électromagnétisme, les appareils à rayons X et les lasers ainsi que l'optoélectronique.
Santé Canada Produits de consommation Intervention rapide 17,9 $ 3,40 $ 3,95 $ Amélioration de la compétence législative et des outils pour les produits de consommation
  • En raison de la prorogation du Parlement en 2009-2010, la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC) n'a pas reçu la sanction royale. La LCSPC (projet de loi C-36) a été déposée à nouveau devant la Chambre des communes le 9 juin 2010.
Amélioration de la compétence et des outils pour les dispositifs émettant des radiations
  • Réalisation d'une analyse environnementale internationale et tenue d'un atelier de consultation avec des collaborateurs à l'interne de Santé Canada.
  • Examen et analyse des recherches existantes sur l'opinion publique et des inquiétudes indiquées par les intervenants sur le site Web de TPSGC relativement aux dispositifs émettant des radiations.
  • Élaboration d'une proposition mentionnant les données probantes nécessaires pour résumer les risques pour la santé et la sécurité associés aux dispositifs émettant des radiations afin d'étoffer le résumé d'analyse.
  • Analyse juridique des pouvoirs de la LDER en cours.
  • Élaboration d'un plan de travail pour améliorer la collaboration avec le Bureau des matériels médicaux et l'Inspectorat de la DGPSA.
Surveillance améliorée en matière de produits de consommation et cosmétiques En 2009-2010, les activités de vérification de la conformité et d'application de la loi se sont poursuivies conformément au plan d'évaluation cyclique :
  • Jouets - métaux lourds : 2009-2010 : 55 échantillons - 89 % conformes (2008-2009 : 95 %)
  • Jouets - bruit : 2009-2010 : 120 Ã©chantillons - 100 % conformes (2005-2006 : 96 %)
  • Briquets à usages multiples : 2009-2010 : 15 Ã©chantillons - 7 % conformes
  • Costumes d'Halloween : 2009-2010 : 22 Ã©chantillons - 95 % conformes (2008-2009 : 84,2 %)
  • Produits céramiques émaillés : 2009-2010 : 121 Ã©chantillons - 92 % conformes (2004-2005 : 67 %)
  • Produits pour les enfants p. ex. mobilier, produits d'apprentissage : 2009-2010 : 31 échantillons - 90 % conformes (2007-2008 : 79 %)
  • Bijoux pour enfants : 2009-2010 : 107 Ã©chantillons- 60 % conformes (2008-2009 : 74 %)
Santé Canada Réglementation des pesticides Prévention active 6,9 $ 1,34 $ 1,15 $ Sensibilisation accrue de l'industrie (fabricants et détaillants) à l'égard des risques et des exigences réglementaires connexes
  • Réalisation d'une analyse de l'information concernant la conception et la prestation du programme lié à l'assurance de la qualité pour la fabrication des pesticides qui sera mis en oeuvre en 2010-2011.
  • Contribution à des discussions internes continues concernant l'approche stratégique et réglementaire liée aux articles traités comprenant des discussions au sujet de l'approche de conformité.
  • Travaux continus liés aux connaissances des vendeurs en ce qui a trait à la capacité de se conformer aux lois, p. ex. ne vendre que des produits enregistrés.
  • Une nouvelle méthodologie du programme en matière de prévention active quant à l'utilisation de produits pour la lutte antiparasitaire à l'intérieur de structures par les gestionnaires de propriétés a été conçue pour aider à mieux comprendre la causalité, c.-à-d. pourquoi la conformité existe ou non.
  • Discussions en cours à l'échelle FPT au sujet des programmes et des activités qui peuvent être liés aux produits de consommation. Un certain intérêt pour la prévention active liée à l'utilisation de produits non conventionnels non enregistrés, p. ex. l'ail.
  • Des travaux supplémentaires ont été réalisés visant à favoriser la transparence dans les travaux sur la conformité et les décisions.
Santé Canada Réglementation des pesticides Intervention rapide 8,0 $ 1,00 $ 0,76 $ Surveillance accrue des produits de lutte antiparasitaire à l'aide d'une approche axée sur la gestion du risque
  • Des inspections ciblées ont été effectuées chez des fabricants et des vendeurs de produits de consommation. Plus de 200 vendeurs de produits pour animaux domestiques ont fait l'objet d'une inspection à l'échelle nationale; le manque de connaissances concernant les exigences réglementaires constituait la principale raison expliquant la non-conformité.
  • Certains travaux réalisés en lien avec l'intégrité des frontières (dans le cadre du projet pilote Ensemble vers l'amélioration).
  • Consultations tenues auprès de collègues américains de l'EPA concernant les obstacles communs liés aux produits importés non enregistrés, aux publicités trompeuses ou fausses et aux pratiques exemplaires.
  • En C.-B., au Québec et en Ontario, un certain nombre de situations détectées de non conformité ont fait l'objet d'un suivi. Beaucoup de produits de consommation non conformes étaient utilisés sur des animaux.
Santé Canada Aliments et nutrition Prévention active 29,6 $ 4,90 $ 4,78 $ Détermination de l'outil ou de l'ensemble d'outils appropriés, y compris les mesures réglementaires et non réglementaires (normes, politiques, etc.) nécessaires pour s'attaquer aux problèmes immédiats Santé Canada a conçu et publié plusieurs documents d'orientation fournissant aux Canadiens de meilleurs renseignements concernant ce qu'ils mangent et comment utiliser les aliments de façon sécuritaire, p. ex. la caféine, les allergènes, les produits frais et les préparations en poudre pour nourrissons.

Dans le cadre de ses modifications aux Tableaux des additifs alimentaires, Santé Canada a publié 9 avis d'autorisation de mise en marché provisoire dans la Partie I de la Gazette du Canada.

Santé Canada a publié dans la Partie II de la Gazette du Canada trois modifications réglementaires concernant les additifs alimentaires pour un total de 13 demandes. Des modifications provisoires ont été élaborées pour plusieurs autres additifs et une publication est prévue à l'été 2010.
Compréhension accrue des risques associés à la salubrité des aliments de la part de Santé Canada, de l'ASPC et de l'ACIA
  • Un modèle et un outil de relevé des risques ont été conçus et mis en oeuvre.
  • Activités d'établissement du profil et de la priorité des risques en cours.
Engagement accru de la population canadienne dans le système réglementaire

Connaissance accrue de l'industrie à l'égard de l'étiquetage alimentaire
  • Des consultations publiques, y compris une consultation en ligne, ont été menées sur l'amélioration du système permettant l'étiquetage préventif relatif aux allergènes alimentaires. Le but des consultations était de donner l'occasion aux intervenants de commenter si oui ou non et comment l'étiquetage préventif relatif aux allergènes alimentaires doit être réglementé. Santé Canada a aussi tenu deux consultations techniques 1-pour permettre l'utilisation de l'enzyme asparaginase -2- en ce qui a trait aux seuils maximaux proposés par Santé Canada au chapitre de la présence de la mycotoxine ochratoxine A dans les aliments.
  • Contribution à l'initiative d'éducation en matière de valeur nutritive, une collaboration entre Santé Canada et l'association commerciale de l'industrie alimentaire - Produits alimentaires et de consommation du Canada (PACC), pour faire progresser l'éducation relative à l'étiquetage nutritionnel des Canadiens.
  • Une campagne de trois ans sur la salubrité des aliments a été lancée, en commençant par une recherche pertinente sur l'opinion publique, la conception d'aspects créatifs, la planification des médias, l'impression et le développement Web. Une campagne radio promouvant la salubrité des aliments pour les 60 ans et plus a été diffusée à l'échelle nationale du 22 au 31 mars.
  • Plus de 90 000 publications de Santé Canada sur la salubrité des aliments ont été distribuées à partir du centre de distribution en 2009-2010.
Compréhension et participation accrues, de la part l'industrie, relativement à l'élaboration et à la mise en oeuvre des processus d'atténuation du risque associé à la salubrité des aliments

Amélioration de la collaboration internationale dans l'étude des risques communs associés à l'importation
  • Le Ministère a conclu un certain nombre d'ententes officielles (lettres d'accord, protocoles d'entente) avec d'importants organismes de réglementation internationaux pour améliorer la collaboration (p. ex. l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Australian National Measurements Institute (NMI)) pour favoriser le partage rapide de l'information et augmenter les possibilités de partage du travail.
  • Le ministère a établi des collaborations avec plusieurs partenaires nationaux et internationaux afin de valider, de concevoir et de diffuser des méthodes d'analyse de laboratoire liées aux quatre secteurs prioritaires du PASCF (allergènes, toxines naturelles, nouveaux pathogènes d'origine alimentaire et bioactifs) et donner des conseils à ce sujet.
  • Le Conseil d'administration de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a adopté la résolution en matière de promotion des initiatives sur la sécurité alimentaire. La résolution, dirigée par Santé Canada et d'autres partenaires canadiens, vise à promouvoir des initiatives mondiales sur la sécurité alimentaire et complète les recommandations des résolutions antérieures.
  • Santé Canada a commencé à amener davantage les intervenants et le public à participer. Plus important encore, il a formé un Comité consultatif sur la réglementation des aliments pour fournir des conseils d'experts stratégiques de large portée en matière de salubrité et de qualité des aliments.
Santé Canada Aliments et nutrition Intervention rapide 1,3 $ 0,20 $ 0,17 $ Compréhension accrue du public à l'égard des risques associés à la salubrité des aliments, de systèmes d'alerte et de systèmes de sécurité
  • Un sondage a été mené en février 2010 par Ekos pour le compte de Santé Canada et les conclusions tirées ont fourni de l'information utile concernant les connaissances et les comportements des Canadiens en ce qui a trait à la salubrité des aliments.
Agence canadienne d'inspection des aliments Salubrité des aliments Prévention active 114,2 $ 20,10 $ 16,40 $ Compréhension accrue des risques associés à la salubrité des aliments de la part de Santé Canada, de l'ASPC et de l'ACIA
  • Un modèle et un outil de relevé des risques ont été conçus et mis en oeuvre.
  • Activités d'établissement du profil et de la priorité des risques en cours.
Détermination de l'outil ou de l'ensemble d'outils, approprié, y compris les mesures réglementaires et non réglementaires (normes, politiques, etc.) nécessaires pour s'attaquer aux problèmes immédiats
  • Conception d'un régime de réglementation proposé pour le secteur des aliments importés.
Compréhension et participation accrues, de la part de l'industrie, relativement à l'élaboration et à la mise en oeuvre des processus d'atténuation du risque associé à la salubrité des aliments

Amélioration de la collaboration internationale dans l'étude des risques communs associés à l'importation
  • Approbation de la politique de délivrance des permis pour les importateurs.
  • Participation de partenaires internationaux, en particulier par l'entremise d'ententes avec la Chine, d'une mise en valeur de l'entente avec le Mexique et d'ententes avec les É.-U.
  • Ébauche de documents sur les exigences entourant l'identification et la vérification des IMFS.
  • Consultation au sujet du Guide sur la salubrité des aliments auprès des partenaires gouvernementaux et à l'interne terminée.
Engagement accru de la population canadienne dans le système réglementaire

Connaissance accrue de l'industrie à l'égard de l'étiquetage alimentaire
  • Consultations prévues dans le but d'apporter des modifications réglementaires.
  • L'ACIA a consulté des intervenants relativement au Guide sur la salubrité des aliments.
Agence canadienne d'inspection des aliments Salubrité des aliments Surveillance ciblée 77,0 $ 13,20 $ 8,30 $ Vérification accrue des mesures prises par l'industrie en matière de salubrité des aliments
  • 9 nouveaux cours de formation pour les inspecteurs en sont à différentes étapes de leur conception afin d'améliorer les inspections.
Amélioration de la capacité à surveiller et à contrôler l'importation d'aliments
  • Approbation préliminaire de projet (APP) accordée par le Conseil du Trésor pour les projets opérationnels axés sur la GI/TI.
  • Poursuite de la mise en oeuvre d'éléments fondamentaux en vertu de l'APP.
  • Poursuite de l'élaboration d'une demande d'ADP pour des améliorations fonctionnelles.
  • 40 enquêtes au point d'entrée réalisées.
  • 107 vérifications après l'entrée réalisées.
  • 6 inspections ciblées depuis le 1er décembre (ouest de la C.-B.).
Agence canadienne d'inspection des aliments Salubrité des aliments Intervention rapide 32,2 $ 6,00 $ 8,60 $ Capacité de procéder à des rappels rapides et efficaces
  • Embauche et formation accrues du personnel d'inspection.
Compréhension accrue du public à l'égard des risques associés à la salubrité des aliments, de systèmes d'alerte et de systèmes de sécurité
  • Les vidéos Farm to Fork et Safe Food Handling ont été tournées en février.
  • La campagne de recherche sur l'opinion publique a été lancée en février dans le but de déterminer la confiance de la population en la salubrité des aliments au Canada et dans d'autres pays, de rapporter de l'information sur la sensibilisation aux rappels alimentaires et de déterminer les ressources que la population utilise pour obtenir de l'information sur la salubrité des aliments.
  • Des brochures pour les populations à risque (personnes âgées, femmes enceintes et personnes immunodéprimées) sont en cours d'élaboration et pourraient être publiées en collaboration avec Santé Canada, qui travaille sur une initiative similaire.
  • Des établissements comme des restaurants et des maisons de retraite ont commencé à être informés de l'adresse du portail sur la salubrité des aliments et une stratégie de réseau social sera bientôt mise en application.
  • L'ACIA répond aux demandes du public et de l'industrie en raison de la sensibilisation accrue au PASCF. Un certain nombre d'initiatives de sensibilisation des intervenants, y compris des conférences avec l'industrie et les consommateurs, des séances d'information et des ateliers sont mises en oeuvre.
Agence de la santé publique du Canada Prévention et contrôle des maladies infectieuses Prévention active 18,3 $ 4,00 $ 3,20 $ Compréhension accrue des risques associés à la salubrité des aliments de la part de Santé Canada, de l'ASPC et de l'ACIA
  • Des activités de surveillance (C-Enternet) ont été élargies pour inclure des échantillonnages et des essais afin de déterminer les produits importés représentant un risque élevé dans un but de prévention.
  • Identification des pathogènes; établissement d'un MOA et début d'une activité dans un deuxième site sentinelle en C.-B.
  • Élaboration et évaluation conjointes d'une méthode de laboratoire de la prochaine génération (MLVA) pour l'E. coli et la Salmonella par l'ASPC en collaboration avec le CDC des É.-U.
  • PulseNet Canada mettra bientôt en place la méthode MLVA pour l'E. coli pour tous les membres de PulseNet Canada.
  • De nouvelles plateformes technologiques ont été évaluées pour être utilisées dans le futur afin d'augmenter la capacité de surveillance en temps réel des infections à entérobactéries.
  • Expansion de la capacité du système de rapports sommaires sur les éclosions de l'ASPC, conçu en tenant compte des commentaires des PT, qui permet la diffusion normalisée des résultats des enquêtes relatives à l'éclosion de maladies. À la suite du lancement en 2008 du module sur les maladies entériques de l'application en C.-B., le module sur les maladies entériques et le module sur les maladies respiratoires et les maladies évitables par la vaccination ont été lancés en Nouvelle-Écosse en octobre 2009. L'ASPC travaille avec des partenaires au lancement de l'application dans d'autres P/T tout au long de 2010. 
  • ASPC - De nouvelles plateformes technologiques ont été évaluées pour être utilisées dans le futur afin d'augmenter la capacité de surveillance en temps réel des infections à entérobactéries.
Agence de la santé publique du Canada Promotion de la santé et prévention et contrôle des maladies chroniques Surveillance ciblée 8,0 $ 1,00 $ 0,47 $ Données de meilleure qualité et en plus grand nombre sur les accidents, les blessures, les maladies et les décès imputables aux produits de consommation

Participation des intervenants en matière d'évaluations des risques
  • La conception de la BCDCML se poursuit
  • Expansion du SCHIRPT
  • Application et diffusion des connaissances par le biais des rapports du SCHIRPT et du document Étude des blessures chez les enfants et les jeunes - Axée sur la sécurité des produits de consommation
Instituts de recherche en santé du Canada Recherche sur les priorités stratégiques Surveillance ciblée 27,1 $ 2,30 $ 1,90 $ Connaissance accrue de l'innocuité et de l'efficacité des médicaments après leur mise sur le marché afin de prendre des décisions éclairées

Capacité accrue, au Canada, à entreprendre des recherches correspondant aux priorités sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché
  • Voir aussi : Santé Canada, Produits de santé, Surveillance ciblée
  • L'établissement du bureau de coordination du RIEM des IRSC a pris fin avec la nomination du directeur exécutif du RIEM en janvier 2010.
  • Les IRSC ont présenté un appel de candidature pour les membres du comité directeur du RIEM (CD RIEM) en février 2010. Les membres du CD RIEM devraient être nommés au printemps 2010. Le CD RIEM donnera des conseils au sujet de l'orientation stratégique et des priorités de recherche du RIEM. La haute direction de la DGPS et de la DGPSA (trois membres) représenteront Santé Canada au sein de ce comité.
  • Les IRSC ont mis en oeuvre le programme Subvention catalyseur : L'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché en août 2009, ce qui a entraîné le financement de 14 projets de recherche en mars 2010 au moyen de subventions du RIEM totalisant 1 M$ et de 330 000 $ supplémentaires provenant de partenariats avec 5 instituts et initiatives des IRSC pour un total de 1,33 M$ investis dans la recherche. Les premiers travaux de recherche du RIEM devraient prendre fin au printemps 2011 et la diffusion des données de recherche ainsi que l'application des connaissances commenceront après le printemps 2011.
Total 489,4 $ 78,40 $ 66,23 $    

Commentaires sur les écarts

Produits de santé En 2009-2010, la réunion préalable au dépôt des présentations n'a pas eu lieu, principalement en raison des arriérés et d'autres pressions causées par la charge de travail. En outre, la procédure est en place depuis un certain nombre d'années, il est donc possible de déterminer quand demander une réunion et le type de questions et d'information qui doivent être abordées pendant la réunion.

L'objectif pour le traitement des rapports obligatoires n'a pas été atteint en raison du roulement de personnel et des contraintes budgétaires de la Direction générale liées à l'unité de pharmacovigilance. Une dotation en personnel limitée a été mise en place en respectant les allocations budgétaires pour 2010-2011.

En ce qui concerne l'intégralité des frontières, deux mesures du rendement énoncées ne sont pas très représentatives du succès des programmes. À mesure que le programme sera mis sur pieds et qu'il évoluera en 2010-2011, les outils disponibles seront examinés et des mesures du rendement plus représentatives seront élaborées.
Produits de consommation À cause de la prorogation du Parlement en 2009-2010, la sanction royale pour le projet de Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation n'a pas été accordée. Plusieurs activités prévues, y compris la dotation en personnel, ont été reportées ce qui a entraîné un écart d'environ 1 M$.

Le calendrier de planification pour la conception des systèmes de TI associés à la déclaration obligatoire des incidents liés à la sécurité des produits a été modifié en raison des retards dans l'adoption du projet de Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, qui comprend des dispositions relatives à la déclaration obligatoire. Ce problème a entraîné le report en 2010-2011 d'un transfert de fonds de 1 M$ pour l'élaboration des systèmes.
Salubrité des aliments La deuxième année du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation de l'ACIA a donné lieu à une initiative continue consistant à offrir la formation nécessaire au renforcement de la capacité acquise pendant la première année. De plus, des travaux essentiels dans un certain nombre de domaines (p. ex. établissement de politiques) ont été réalisés, ce qui facilitera l'atteinte des résultats prévus. Les fonds périmés sont reportés à des années ultérieures.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

S.O.

Personne-ressource :

Hélène Quesnel, directrice générale
Direction de l'élaboration des politiques
Direction générale de la politique stratégique
Santé Canada
Téléphone : 613-952-3484
Courrier électronique : helene_quesnel@hc-sc.gc.ca

Liens hypertextes


Titre de l'initiative horizontale :

Développement des jeunes enfants, et apprentissage et garde des jeunes enfants

Nom du ou des ministères responsables :

Santé Canada (SC)

Activité de programme du ministère responsable :

Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits

Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale :

DJE - octobre 2002.
AGJE - décembre 2004

Date de clôture de l'initiative horizontale :

Stratégie relative au DPE - permanente.
Guichet unique de l'AGJE - permanent.

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) :

365 millions de dollars de 2002-2003 à 2006-2007 (DPE : 320 millions de dollars, AGJE : 45 millions de dollars). Années subséquentes : DPE : 65 millions de dollars par année, AGJE : 14 millions de dollars par année.

DPE : 320 millions de dollars de 2002-2003 à 2006-2007 (60 millions de dollars en 2002-2003 et 65 millions de dollars par la suite). Années subséquentes : 65 millions de dollars par année.

AGJE : 45 millions de dollars de 2005-2006 à 2007-2008 (14,5 millions de dollars en 2005-2006; 15,3 millions de dollars en 2006-2007; 15,2 millions de dollars en 2007-2008). Années subséquentes : 14 millions de dollars par année.

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

La Stratégie de développement des jeunes enfants des Premières nations et des autres Autochtones a été annoncée le 31 octobre 2002. La stratégie prévoit un montant de 320 millions de dollars sur cinq ans en vue d'améliorer et d'élargir les programmes et services de DPE en cours destinés aux enfants autochtones, d'améliorer la capacité et les réseaux de DPE, de lancer de nouvelles initiatives de recherche en vue de mieux apprécier les progrès réalisés par les enfants autochtones et de travailler à la mise en place d'une approche à guichet unique afin d'assurer une meilleure intégration et coordination des programmes fédéraux de DPE à l'intention des Autochtones.

En décembre 2004, comme première étape à la mise en place d'un « guichet unique », le Cabinet a approuvé un financement supplémentaire de 45 millions de dollars sur trois ans (14 millions/année subséquente) pour améliorer l'intégration et la coordination de deux programmes de DJE (Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves et Initiative de services de garde d'enfants pour les Premières nations et les Inuits), à compter de 2005-2006.

Ces fonds sont utilisés pour faciliter l'accès aux programmes d'apprentissage et de garde des jeunes enfants destinés aux Premières nations qui vivent dans les réserves et pour améliorer l'intégration et la coordination des deux programmes au moyen d'une planification et d'une formation communes et d'un regroupement de services.

La planification conjointe comprendra également les programmes de garde des enfants financés par Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) en Alberta et en Ontario.

Résultats partagés :

La Stratégie fédérale de DPE vient compléter l'accord de septembre 2000 des premiers ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) en matière de DPE. Elle prévoit combler les écarts entre les chances d'épanouissement des enfants autochtones et celles des enfants non autochtones en améliorant les possibilités de développement des jeunes enfants autochtones (de 0 à 6 ans) et de leur famille.

Le financement approuvé en décembre 2004, qui vise à améliorer l'AGJE pour les enfants des Premières nations qui vivent dans les réserves ainsi qu'à mettre en place la première étape d'une approche à guichet unique, s'ajoute au financement accordé aux provinces et aux territoires en vertu du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants en vue de faciliter l'accès aux programmes et aux services d'AGJE.

Structures de gouvernance :

  • Comité directeur interministériel des sous-ministres adjoints (SMA) sur le DPE
  • Groupe de travail interministériel sur le DPE
(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
1. Santé Canada Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits a. Programme d'aide préscolaire aux Autochtones des réserves (PAPA) 107 595 $ (20022003 à 2006-2007; 21 519 $/année). 21 519 $/année subséquente

Dépenses engagées en 2002.

24 000 $ (de 2005-2006 à 2007-2008,
7 500 $ en 2005-2006, 8 300 $ en 2006-2007;
8 200 $ en 2007-2008).
7 500 $ en 2008-2009 et les années subséquentes
Dépenses engagées en 2005.
21 519 $

7 500 $
27 293 $
(DPE et AGJE)
Soutien et amélioration du programme

Amélioration de l'intégration, de la coordination, de l'accès et de la qualité
Environ un tiers des établissements du PAPA au pays utilisent des services de proximité ou des visites à domicile pour faire augmenter le nombre d'enfants qu'ils peuvent desservir, et pour une grande proportion de ces établissements, les services de proximité et les visites à domicile constituent le seul moyen de fournir des services aux enfants.  

En 2009-2010, une évaluation du programme d'échange communautaire du PAPA a été effectuée et a fourni un portrait bien défini de l'avancement du programme, des bienfaits perçus, des défis que doivent relever les participants, des leçons retenues à ce jour et des recommandations pour des améliorations futures. L'objectif du programme est de fournir aux travailleurs communautaires du PAPA l'occasion d'échanger des connaissances, de faire part de leurs expériences et de découvrir comment les autres collectivités des Premières nations gèrent leurs établissements du PAPA.

Les travaux se poursuivent en collaboration avec les ministères partenaires afin d'améliorer l'intégration et la coordination au sein du PAPA, de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC), de l'ISGPNI et des garderies de l'Alberta et de l'Ontario financées par AINC. 
  b.
Ensemble des troubles causés par l'alcoolisation foetale - Volet Premières nations et Inuits
(ETCAF-VPNI)
70 000 $ (2002-2003 à 2006-2007;
10 000 $ en 2002-2003 et 15 000 $ par la suite). 15 000 $ par année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
15 000 $ 13 272 $ Terminer l'étude spéciale sur le projet de mentorat pour guider les projets de mentorat et fournir de la formation et du soutien

Soutien et évaluation des projets pilotes de coordonnateurs communautaires de l'ETCAF dans le but d'élaborer un cadre de travail fondé sur des preuves

Élaboration de stratégies fondées sur des résultats pour le soutien des femmes des Premières nations et Inuits aux prises avec une dépendance
L'étude spéciale sur le programme de mentorat du Programme de lutte contre l'ETCAF de la DGSPNI a été complétée en mars 2010.

Neuf projets pilotes de coordonnateurs communautaires de l'ETCAF ont été complétés. Huit des projets ont fait l'objet d'un processus d'évaluation en groupe et pour trois des projets, les consultations individuelles sont terminées. Les consultations individuelles qui restent à effectuer seront terminées d'ici juin 2010.

La première année du projet de deux ans a été complétée avec succès.
  c. Renforcement de la capacité 5 075 $ (2002-2003 à 2006-2007; 1 015 $ $/année). 1 015 $/année subséquente

Dépenses engagées en 2002.
1015 $ 0,868 $ Renforcement des capacités à l'aide des organismes nationaux autochtones.

Renforcement des capacités des éducateurs de la petite enfance dans les communautés
En raison du volet sur le renforcement de la capacité de la Stratégie fédérale de 2002, Santé Canada alloue des fonds à des organismes nationaux autochtones pour renforcer la capacité et l'expertise en ce qui a trait au développement de la petite enfance. En 2009-2010, un financement a été alloué à l'Assemblée des Premières nations (APN), à l'Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) et à l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC). De plus, Affaires indiennes et du Nord Canada alloue un financement annuel à l'organisme Pauktuutit Inuit Women of Canada. En 2009-2010, ce financement a permis à ces organismes de participer à l'élaboration de la Stratégie fédérale en planifiant de façon stratégique et en renforçant leurs capacités.

Le financement provenant de la Stratégie fédérale a également appuyé l'établissement d'un réseau de fournisseurs de services autochtones, soit le Cercle d'apprentissage à la petite enfance autochtone (CAPEA). Au cours de 2009-2010, le CAPEA a été mis à jour et appuyé par l'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA).

Du financement pour de la formation horizontale a été accordé à des régions en vue de soutenir la formation des travailleurs du DPE dans les sites du PAPA et de l'ISGPNI. Santé Canada est en train d'élaborer une stratégie de formation pour les travailleurs oeuvrant dans le domaine du DPE et les autres travailleurs communautaires qui assurera l'offre d'une formation et d'une reconnaissance professionnelle adaptées à la culture aux fournisseurs de programmes sur le développement sain des enfants dans les réserves, et qui appuiera la coordination entre les programmes de Santé Canada, de RHDCC et d'AINC.
2 ASPC Promotion de la santé des enfants et des adolescents Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et Nordiques (PAPACUN) 62 880 $ (2002-2003 à 2006-2007; 12 576 $ par année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
12 576 $ 10 788 $ Le nombre d'inscriptions au PAPACUN a connu une hausse de presque 10 %. L'expansion et l'amélioration du Programme répondra aux besoins spéciaux croissants des enfants et fournira au personnel les outils nécessaires. Le niveau d'inscription au PAPACUN est demeuré stable (c.-à-d. une augmentation de 6,1 % du nombre d'enfants depuis 2004). L'expansion des services et du soutien destinés aux enfants à risque et à leur famille comprend une utilisation accrue des outils d'évaluation pour détecter des besoins spéciaux et des retards de développement.  
Promotion de la santé des enfants et des adolescents b.
Renforcement des capacités
2 500 $ (2002-2003 à 2006-2007; 500 $ par année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
0,500 $ 0,236 $ Capacité accrue Renforcement et augmentation de la capacité en matière d'évaluation des programmes de développement de la petite enfance au moyen d'ateliers de formation (aperçu de l'évaluation et de l'Inventaire du développement des enfants de Brigance) et de réunions à Halifax et à Ottawa.
3 RHDCC Apprentissage continu - Ressources humaines en santé (RHS) a.
Initiative de services de garde d'enfants pour les Premières nations et les Inuits (ISGPNI)
45 700 $ (2002-2003 à 2006-2007; 9 140 $ par année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.

21 000 $ (2005-2006 à 2007-2008; 7 000 $ par année). 6 500 $ par année subséquente.

Dépenses engagées en 2005.
9 140 $
et en permanence

6 500 $ et en permanence
9 140 $

6 500 $
Expansion et amélioration du programme

Amélioration de l'intégration, de la coordination, de l'accès et de la qualité
Environ 8 500 places en garderie situées dans 462 sites de Premières nations et d'Inuits et gérées par 58 signataires de l'Entente sur le développement des ressources humaines autochtones (EDRHA).
Apprentissage continu - RHS b.
Recherche et connaissances
21 200 $
(2002-2003 à 2006-2007); 4 240 $ par année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
4 240 $
et en permanence
900 $
pour l'EEA

700 $
pour CPE
Information sur le bien-être des enfants autochtones par l'intermédiaire de l'Enquête sur les enfants autochtones (EEA) et du volet autochtone de l'initiative « Comprendre la petite enfance Â» (CPE). Les résultats de l'Enquête sur les enfants autochtones de 2006 ont été publiés en octobre 2008 et mis à la disposition du milieu de la recherche sur les politiques. Une série d'articles, de portraits et de présentations sur le bien-être des enfants des Premières nations et des enfants du groupe des Inuits et des Métis ont été élaborés ou sont en cours d'élaboration.

Le projet avec le Grand conseil de Prince Albert, dans le cadre de l'initiative « Comprendre la petite enfance Â» (CPE), a fait participer la collectivité, et les collectes de données associées à ce projet ont été complétées. Plusieurs autres projets de CPE comprennent des activités destinées aux enfants autochtones et à leur famille.
4 AINC Les gens - le développement social a. Initiatives relatives à la capacité familiale 5 500 $ (2002-2003 à 2006-2007; 1 010 $ par année 2007-2008 et année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
1 010 $
et en permanence
0,999 $ Partenariat avec d'autres ministères et avec les Premières nations pour l'amélioration de la coordination et de l'intégration des programmes et des services de DJE AINC a fourni une capacité de financement à l'organisme « Pauktuutit Inuit Women of Canada Â», a appuyé Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada afin de financer des recherches, et a appuyé l'Inuit Tapiriit Kanatami pour qu'un rassemblement national des Inuits ait lieu.
Total DEP : 320 000 $
(60 000 $ en 2002-2003 et 65 000 $/année jusqu'en 2006-2007); 65 000 $/année subséquente.

AGJE : 45 000 $
(14 500 $ en 2005-2006; 15 300 $ en 2006-2007; 15 200 $ en 2007- 2008) et
14 000 $ par année subséquente.
DPE : 65 000 $ par année subséquente.

AGJE : 14 000 $ par année subséquente.
   

Commentaires sur les écarts :

RHDCC examine actuellement la possibilité de réunir les collectes de données sur les adultes et les enfants autochtones au sein d'une stratégie globale relative aux données sur les Autochtones; AINC deviendrait le principal responsable de ce dossier.

Le volet autochtone de l'Initiative « Comprendre la petite enfance » : Bien qu'une affectation continue de 800 000 $ soit indiquée à la colonne des dépenses prévues, les fonds réels (700 000 $) fournis annuellement à l'Initiative sont indiqués à la colonne des dépenses réelles.

Les dépenses prévues de l'ASPC correspondent au budget total du programme, y compris les coûts ministériels. Les dépenses réelles sont comptabilisées après déduction des charges générales (RASE et salaire), ce qui entraîne la surestimation des écarts.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

S.O.

Personne-ressource :

Mme Cathy Winters
Coordonnatrice principale des politiques
Division de l'enfance et de la jeunesse
Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits, Santé Canada
Indice de l'adresse : 1920D, pré Tunney, Ottawa
Téléphone : 613-952-5064
Télécopieur : 613-952-5244
Courrier électronique : cathy.winters@hc-sc.gc.ca


Titre de l'initiative horizontale :

Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme 2007-2011

Nom du ou des ministères responsables :

Santé Canada

Activité de programme du ministère responsable :

Consommation et abus de substances

Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale :

2001-2002

Date de clôture de l'initiative horizontale :

Exercice 2007-2008 et années subséquentes

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) :

368,5 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) :

La Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT) établit un cadre d'une démarche exhaustive, pleinement intégrée et polyvalente de lutte antitabac. Elle est dictée par l'engagement de longue date du gouvernement du Canada à atténuer les effets graves et indésirables du tabac sur la santé des Canadiens. Elle est fondée sur quatre éléments qui se renforcent mutuellement : la prévention, le renoncement, la protection et la réglementation.

Résultats partagés :

Le résultat à long terme de la SFLT consiste à réduire les maladies et les décès associés au tabac au Canada.

En vue d'atteindre l'objectif à long terme, la SFLT contribuera au but et aux objectifs suivants en matière de lutte contre le tabagisme pendant la période du 1er avril 2007 au 31 mars 2011.

But : Réduire le taux global de tabagisme au Canada de 19 % (en 2005) à 12 % d'ici 2011.

Objectifs

  • Réduire le taux de jeunes Canadiens (de 15 à 17 ans) qui fument pour qu'il passe de 15 % à 9 %;
  • Augmenter de 1,5 million le nombre de Canadiens adultes qui renoncent au tabac;
  • Réduire la prévalence de l'exposition quotidienne à la fumée secondaire de 28 % à 20 %;
  • Examiner la prochaine génération de politiques antitabac au Canada;
  • Contribuer à la mise en oeuvre mondiale de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac;
  • Surveiller et examiner les activités de contrebande de produits du tabac et renforcer la conformité.

Structures de gouvernance :

Des ressources ont été affectées à un certain nombre de ministères et d'organismes pour la mise en oeuvre de la SFLT. Santé Canada est le ministère responsable de la SFLT. Il est chargé de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac ainsi que d'élaborer, de mettre en oeuvre et de promouvoir des initiatives de réduction ou de prévention des effets néfastes du tabac sur la santé.

Les ministères et organismes partenaires sont les suivants :

  • Sécurité publique Canada (SP) : responsable de la gestion du financement versé sous forme de contribution en vue de contrôler les activités relatives à l'établissement des niveaux de contrebande de cigarettes. SP offre également des conseils stratégiques et du soutien sur les questions de contrebande et dirige la délégation du Canada qui est en train de négocier un protocole international sur le commerce illicite de produits du tabac.
  • Bureau du directeur des poursuites pénales (BDPP) : responsable de la surveillance des amendes fédérales imposées relativement au tabac et à d'autres types d'infractions en vue de les faire appliquer et de recouvrir celles qui sont impayées.
  • Gendarmerie royale du Canada (GRC) : responsable de l'application de la réglementation relative à la circulation internationale des produits du tabac (y compris la fabrication, la distribution et la possession illicites de produits de tabac de contrebande).
  • Agence du revenu du Canada (ARC), anciennement Agence des douanes et du revenu du Canada : responsable de l'administration de l'imposition et du prélèvement des taxes sur les produits du tabac et du contrôle des exportations de tabac.
  • Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), faisant auparavant partie de l'Agence des douanes et du revenu du Canada : responsable du contrôle et de l'évaluation du marché de contrebande du tabac, au Canada et à l'échelle internationale et de l'amélioration de la gestion concernant l'évaluation et le prélèvement des nouvelles taxes sur les produits du tabac importés.
(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en oeuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Santé Canada Consomma-tion et abus de substances SFLT 287,34 52,88 49,51 La SFLT a établi un objectif sur quatre ans visant à faire passer le taux global de tabagisme de 19 % (en 2005) à 12 % d'ici 2011. Il est prévu que toutes les activités contribueront à l'atteinte de ce résultat. Selon les dernières données disponibles (2008), le taux global de prévalence du tabagisme s'élève à 17,9 %. Les résultats ci-dessous contribuent aux efforts que déploie Santé Canada en vue d'abaisser ce taux à 12 % d'ici 2011.

Au total, 84,3 % des détaillants de produits du tabac respectent la réglementation qui interdit aux mineurs d'acheter de tels produits; il s'agit d'une hausse importante par rapport au taux de 69,8 % en 2000.

Le soutien apporté par Santé Canada au gouvernement en vue de l'adoption du projet de loi C-32, la Loi restreignant la commercialisation du tabac auprès des jeunes, qui a reçu la sanction royale en octobre 2009 et aidera à réduire l'usage de produits du tabac chez les jeunes Canadiens, a constitué une étape importante dans l'amélioration du cadre de réglementation visant le contrôle du tabagisme. Les résultats du programme démontrent l'efficacité des avertissements relatifs à la santé apposés sur les produits du tabac et le maintien des taux de conformité des détaillants à un niveau élevé.
SP S.O. SFLT 3,05 0,61 0,61 Améliorer l'accord de partenariat avec le Service de police mohawk d'Akwesasne.

Diriger la participation à la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l'Organisation mondiale de la Santé, ainsi que les activités pour s'y préparer.
Voir les résultats atteints par les partenaires non fédéraux ci-dessous.

À Genève, Sécurité publique dirige la délégation canadienne en ce qui concerne la participation aux négociations concernant un protocole international qui vise à réduire le commerce illicite de produits de tabac, ainsi que les activités pour s'y préparer. Deux séances de l'organe intergouvernemental de négociation ont été tenues en 2009-2010, soit aux mois de juin/juillet et de mars. Il s'agissait respectivement des troisième et quatrième séances de négociations.
GRC S.O. SFLT 8,6 1,72 1,038
  1. Présentation de mises à jour sur le commerce illicite du tabac au ministère des Finances, à Santé Canada et aux autres partenaires.
  2. Surveillance des activités illégales le long de la frontière canado-américaine grâce à l'installation d'un équipement de surveillance et de détection stratégique.
  3. Renforcement de la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  4. Achèvement du premier rapport d'étape pour la mise en oeuvre de la Stratégie de lutte contre le tabac de contrebande.
  1. Le ministère des Finances et Santé Canada ont régulièrement reçu des rapports sur la situation relative au commerce illicite du tabac. Des rapports connexes ont été fournis sur demande à d'autres partenaires et aux organismes ministériels clés, p ex. le Groupe de travail sur les produits illicites du tabac, la Conférence des Hauts fonctionnaires du revenu et la Conférence des enquêtes interprovinciales. Les analystes du tabac ont régulièrement participé à des réunions pour informer le ministère des Finances.
  2. La sécurité à la frontière a été renforcée au moyen de l'installation d'équipements technologiques de pointe permettant la détection et la surveillance des intrusions illégales au pays, ce qui a entraîné la production de renseignements essentiels.
  3. La GRC a participé à la tenue conjointe par les États-Unis et le Canada d'un atelier sur le détournement des produits du tabac en 2009 avec des organismes canadiens et américains et prépare actuellement l'atelier de 2011 qui aura lieu en avril. Cet atelier rassemble des membres canadiens et américains des organismes d'application de la loi et de réglementation qui s'intéressent directement au marché du tabac illicite en ce qui a trait à la contrebande, à la contrefaçon, au vol ou à d'autres activités illicites. Au cours des dernières années, un nombre accru d'invités de la collectivité internationale et oeuvrant dans le domaine de l'application des lois sur le tabac ont assisté à cet atelier en tant que participants et conférenciers. L'atelier s'inscrit dans le cadre d'un engagement continu de la part de tous les organismes susmentionnés visant à aborder la question du marché illicite du tabac en expansion et sa circulation à la frontière en adoptant une démarche intégrée d'échange de services de police et du renseignement.
  4. Publication du premier rapport d'étape pour la mise en oeuvre de la Stratégie de lutte contre le tabac de contrebande, diffusé auprès du public et accessible en ligne sur le site Web Douanes et accise de la GRC.
  5. Les deux (2) analystes du tabac nationaux ont suivi plusieurs cours de formation concernant le tabac de contrebande à titre d'élèves et de présentateurs; en voici quelques-uns :
    Conférence des enquêtes interprovinciales : L'objectif consiste à établir, à accroître et à maintenir la coopération parmi toutes les personnes qui luttent contre le marché du tabac de contrebande en fournissant des renseignements à jour et les coordonnées de personnes-ressources au sein d'autres administration.
    Atelier destiné aux analystes des EIPF et aux agents du renseignement : Cet atelier a permis de présenter un aperçu des tendances relatives à la criminalité, de la stratégie en matière de technologie et de la situation dans les régions.
    Cours de l'ATF sur le détournement de l'alcool et des produits du tabac : Ce cours a pour but de transmettre des directives sur les nombreux divers aspects du trafic de contrebande et aborde des sujets tels les lois et règlements des É.-U., les sources de renseignement et d'information ainsi que les tendances et schémas actuels en matière de trafic de contrebande.
  6. En 2009, la GRC a saisi environ 975 000 cartouches de cigarettes illicites et près de 34 000 kilogrammes de tabac de contrebande haché fin.
BDPP S.O. SFLT 12,22 2,44 2,35 Les résultats prévus pour 2009-2010 seront diffusés dans le Rapport sur les plans et priorités du BDPP.
  1. Environ 6 M$ ont été recouvrés pour l'ensemble des amendes imposées jusqu'ici en 2010, soit une augmentation de 16 % par rapport à l'année précédente. Plus de 1 700 dossiers ont été réglés. Ces renseignements concernent toutes les amendes et non seulement celles liées au tabac.
  2. En raison des efforts accrus des services de police et de la patrouille frontalière, du nombre de condamnations relatives à la contrebande de cigarettes et d'autres amendes liées au tabac, les amendes totalisent maintenant 872 dossiers, dont 658 ne concernent que la contrebande. Le montant recouvrable de ces amendes se chiffre à 15,6 M$.
  3. À elle seule, la mise en oeuvre de compensations avec l'ARC comptait pour près de 800 k$ en amendes (cela est compris au point 1). Les compensations forment l'une des méthodes de recouvrement les plus rentables.
  4. Des 2 253 amendes payées en compensation, la majorité entièrement respectées se situaient dans la fourchette de 0 à 10 k$. Cet inventaire comprend d'anciennes amendes dont les responsables n'ont pu être localisés. La diminution de cet inventaire permettra aux unités de concentrer leurs efforts à des amendes plus importantes.
  5. L'inscription des amendes imposées aux Autochtones au programme de compensation de l'ARC porte fruit. Bien que nous ne puissions pas saisir les biens des Autochtones dans les réserves, nous avons la permission de saisir tout remboursement de la TPS ou de l'impôt sur le revenu d'une personne au moyen de la compensation pourvu qu'elle produise une déclaration.
  6. Plus de 7 200 interventions ont été consignées au cours de cette période.
  7.  Au total, 268 personnes ont été emprisonnées pour défaut ou refus de paiement de leur amende au cours de cette période; 27 d'entre elles ont choisi de payer leur amende au lieu de demeurer incarcérées.
ARC

Cotisations et services à la clientèle (ancienne-ment Cotisations et recouvre-ments)

Direction de l'accise et des décisions de la TPS/TVH et Direction générale de la politique législative et des affaires réglementai-res
S.O. SFLT 4,44 0,89 0,2

0,69
  1. Ajuster et entretenir les systèmes afin de tenir compte des changements législatifs qui touchent les taux, la production de rapports et les remboursements, et changer les programmes afin d'inclure les boutiques hors taxes et les provisions de bord.
  2. Vérification des exportations.
  3. Renforcement de la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  4. Travailler avec les intervenants pour surveiller et évaluer l'efficacité des mesures servant à réduire le tabac de contrebande.
  5. Conseiller le ministère des Finances en ce qui concerne l'élaboration de politiques et la détermination de l'ampleur et du moment approprié de futures augmentations de taxes.
  6. Appuyer les activités relatives à la loi de la GRC.
  1. Les systèmes et les capacités relatives à la production de rapports ont été entretenus de façon à respecter les exigences du programme.
  2. Le programme de vérification de la mise en application des lois sur le tabac (sur le terrain) a permis de surveiller efficacement le transport des produits du tabac exportés.
  3. Les agents des droits d'accise ont mené des vérifications et des examens réglementaires des fabricants titulaires de licence afin d'assurer leur conformité avec les exigences législatives.
  4. L'ARC a participé aux activités de plusieurs comités travaillant sur la surveillance et le contrôle des produits du tabac, y compris ceux qui travaillent sur les dossiers interprovinciaux. Elle a de plus organisé conjointement l'atelier canado-américain sur le détournement des produits du tabac avec des organismes américains et canadiens.
  5. Rencontre avec le ministère des Finances, au besoin. Communication de renseignements sur l'industrie et les produits.
  6. Un soutien a été fourni à la GRC pour l'application de la loi au moyen de renseignements sur certaines transactions relatives aux produits du tabac, de témoignages d'experts et d'affidavits.
ASFC Évaluation des risques a. SFLT

b. Perte de la concession de ventes hors taxe
52,8 10,56 6,15
  1. Offre de conseils au ministère des Finances sur les questions qui auront une incidence sur la future structure des taxes sur le tabac.
  2. Surveillance de la contrebande de produits du tabac au Canada et présentation de rapports.
  3. Renforcement de la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  4. Perception des taxes sur le tabac imposées sur les importations personnelles des Canadiens de retour au pays.
  1. Participation à des réunions mensuelles avec le ministère des Finances et les partenaires pour discuter des questions relatives à la taxation du tabac et servir de référence à cet égard.
  2. Présentation d'une analyse mensuelle sur la contrebande au pays par la compilation des rapports reçus des régions. Établissement de partenariats avec la GRC pour l'évaluation annuelle des risques relatifs à la nature et à l'étendue de la contrebande de produits du tabac. Coordination d'une collecte de données sur le tabac dans les régions. Grâce aux capacités de ses agents et de ses analystes de s'infiltrer sur le marché, de recueillir des renseignements, d'établir des liens avec d'autres organismes et de traiter les dossiers, l'ASFC a réussi à accroître le nombre de cibles à examiner (entreprises et personnes), à cerner les éléments de risque potentiels non perçus auparavant et à renforcer la sensibilisation à l'égard des tendances et des menaces émergentes.
  3. L'ASFC a participé activement aux opérations policières conjuguées avec les partenaires d'application de la loi dans l'ensemble des régions. Elle a aussi établi et maintenu des liens avec les responsables internationaux de l'application de la loi en relation avec le tabac.
  4. En 2009-2010, les agents de première ligne de l'ASFC ont perçu des droits et des taxes sur des importations personnelles de produits du tabac.
Grand total : 368,47 69,10 60,55    

Commentaires sur les écarts :

En 2009-2010, 2,5 million de dollars dans les contributions liées aux produits du tabac ont été transférés du Programme antitabac de la Direction générale des régions et des programmes en vue de répondre aux pressions ministérielles en matière de financement.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Santé Canada collabore avec divers partenaires (p. ex. provinces, territoires, ONG) en vue d'atteindre des résultats dans la lutte contre le tabagisme.

Personne-ressource :

Brenda Paine, directrice
Bureau de la politique et de la planification stratégique
Direction des substances contrôlées et de la lutte au tabagisme
Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
Santé Canada
Téléphone : 613-941-9826
Courrier électronique : brenda_paine@hc-sc.gc.ca


Titre de l'initiative horizontale :

Plan de gestion des produits chimiques

Nom du (des) ministère(s) responsable(s) :

Santé Canada et Environnement Canada

Date de mise en oeuvre de l'initiative horizontale

Exercice 2007-2008

Date de clôture de l'initiative horizontale

Exercice 2010-2011

Total des fonds fédéraux affectés

299,2 M$

Description de l'initiative horizontale :

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) fait partie du plan environnemental global du gouvernement et il est géré conjointement par Santé Canada et Environnement Canada (EC). Les activités exposées dans ce plan tirent parti de la position de chef de file mondial du Canada dans la saine gestion des substances et des produits chimiques, et portent sur des mesures opportunes à l'égard des principales menaces pour la santé et l'environnement. Le plan comprend notamment l'évaluation des risques, la gestion des risques, le contrôle et la surveillance ainsi que la recherche sur des produits chimiques qui peuvent être nuisibles à la santé humaine et à l'environnement.

Le PGPC génère également, par des mesures réalistes et applicables, un niveau de responsabilité accru pour l'industrie. En outre, il stimule l'innovation et augmente la compétitivité canadienne dans un marché international où de plus en plus d'attention est portée à l'innocuité des substances chimiques et des produits.

Santé Canada et Environnement Canada gèrent ensemble le financement du PGPC et s'assurent qu'il cadre avec les priorités en matière de santé humaine et d'environnement.
En 2009-2010, les secteurs de programme énumérés ci-après ont été touchés par les activités du PGPC.

À Santé Canada

  • Direction générale des produits de santé et des aliments
    • Direction des aliments
    • Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques
    • Direction des produits de santé naturels
    • Bureau de la science et de la gestion des risques
    • Direction des produits thérapeutiques
    • Direction des médicaments vétérinaires
  • Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
    • Direction de la sécurité des produits de consommation
    • Direction de la sécurité des milieux
    • Direction des sciences de la santé environnementale et de la radioprotection
  • Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

À Environnement Canada

  •  Direction générale de la gérance de l'environnement
    • Direction des secteurs de produits chimiques
    • Direction des affaires législatives et réglementaires
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction de l'énergie et du transport
    • Direction des activités de protection de l'environnement
  • Direction générale de la science et de la technologie
    • Direction de la science et de l'évaluation des risques
    • Direction des sciences de la faune et des paysages
    • Direction de la science et de la technologie de l'atmosphère
    • Direction de la science et de la technologie de l'eau
  • Direction générale de l'application de la loi
  • Direction générale de la politique stratégique
  • Direction générale de l'analyse économique

Résultats partagés

Parmi les résultats de haut niveau concernant le PGPC, mentionnons les suivants :

  • les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets néfastes des produits chimiques;
  • le processus de détermination, d'évaluation, d'atténuation et de prévention des risques et de meilleure gestion en ce qui a trait aux substances chimiques et à leur utilisation est mis en oeuvre de manière efficace;
  • l'orientation, la collaboration et la coordination des activités scientifiques et administratives sont assurées;
  • la compréhension des risques liés aux substances chimiques et des possibilités de les atténuer est accrue;
  • la surveillance biologique et environnementale des substances est efficace;
  • l'évaluation et la gestion des risques sont mises en oeuvre;
  • les intervenants et la population canadienne sont mieux informés.

Structure de gouvernance

Santé Canada partage la responsabilité du PGPC avec EC. Le PGPC consiste en cinq éléments de programme interdépendants à planifier, à offrir et à évaluer dans le contexte d'un cadre intégré, géré conjointement par les deux ministères.

La gouvernance du PGPC est assurée par l'entremise d'un comité mixte formé de sous-ministres adjoints (comité du PGPC des SMA) de Santé Canada et d'EC de même que du comité exécutif interministériel de gestion des produits chimiques (CEGPC). Ces comités ont été mis sur pied en vue de maximiser la coordination des efforts tout en réduisant la répétition inutile d'activités au sein des deux ministères.

Le comité du PGPC des SMA offre une fonction d'orientation stratégique, de coordination et de remise en question pour la mise en oeuvre globale du PGPC ainsi que le suivi des résultats de ses activités et de l'utilisation des ressources. Le comité sert de forum de haut niveau pour la formulation de recommandations sur la gestion des produits chimiques qui seront présentées aux sous-ministres.

Le CEGPC est le principal comité de gestion à l'échelon des directeurs généraux qui contribue à l'élaboration d'orientations stratégiques communes entre EC et Santé Canada. Il constitue également un organe officiel pour les consultations et les coopérations en vue d'assurer des actions concertées opportunes dans la mise en oeuvre intégrée des activités du PGPC. Les rapports du CEGPC au Comité des SMA contiennent des recommandations sur la mise en oeuvre de programmes, sur les résultats et sur l'utilisation des ressources.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme Nom des programmes Total des fonds affectés (de la mise en oeuvre à l'échéance) Dépenses prévues
2009-2010
Dépenses réelles
2009-2010
Santé Canada Hygiène de l'environnement durable

(Sous-activité de la gestion des produits chimiques)
a. Évaluation des risques 9,9 2,5 2,5
b. Gestion des risques 50,1 14,0 11,91
c. Recherche 26,6 10,9 10,6
d. Contrôle et surveillance 34,0 11,5 11,5
e. Gestion des programmes 5,4 1,4 1.32
Produits de consommation a. Évaluation des risques 12,6 3,4 3.03
Réglementation des pesticides a. Évaluation des risques 9,9 3,1 3,1
b. Gestion des risques 13,6 4,2 4.2
Produits de santé a. Évaluation des risques 3,3 0,8 0,8
b. Gestion des risques 12,5 4,3 4,3
c. Recherche 2,5 0,5 0,5
d. Contrôle et surveillance 1,1 0,3 0,3
e. Gestion des programmes   0.1 0.12
Aliments et nutrition a. Évaluation des risques 3,8 1,2 1,51
b. Gestion des risques 6,2 1,9 0,91
c. Recherche 1,2 0,3 1,11
d. Contrôle et surveillance     2,11
Environnement Canada Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et leur environnement a. Recherche 2,1 $ 0,0 0,0
b. Contrôle et surveillance 26,4 $ 7,3 7,3
c. Évaluation des risques 13,1 $ 3,1 3,1
d. Gestion des risques 64,9 $ 19,3 17,04
Total partiel (Environnement Canada) 106,5 29,7 27,4
Total partiel (Santé Canada) 192,7 60,4 59,7
Grand Total : 299,2 90,1 87,1

Résultats prévus pour l'exercice 2009-2010 (selon le Rapport sur les plans et les priorités de 2009-2010) :

Santé Canada

  • Plus grande sensibilisation du public canadien aux questions relatives à la gestion des produits chimiques et aux mesures prises à cet égard, notamment les risques associés à la contamination chimique des aliments, aux pesticides et aux produits de consommation.
  • Réalisation de l'évaluation des risques et des objectifs de la gestion du risque concernant les règlements et autres instruments de contrôle pour les substances et les produits de biotechnologie, y compris les risques associés à la contamination des aliments, aux pesticides et aux produits de consommation.
  • Tendances à la baisse dans les niveaux de risque, les effets indésirables ainsi que les maladies et blessures associées aux substances chimiques toxiques dans l'environnement et à leur utilisation ou au risque d'exposition pour les Canadiens, notamment l'utilisation de pesticides, de produits de consommation et de produits régis par la Loi sur les aliments et drogues.
  • Connaissance accrue des contaminants chimiques d'origine environnementale et de leurs effets sur la santé humaine; évaluation des risques et décisions d'ordre règlementaire ciblées pour réduire le niveau d'exposition des Canadiens à ces substances, y compris les risques associés à la contamination chimique des aliments, aux pesticides et aux produits de consommation.

Environnement Canada

  • Les risques que courent les Canadiens et les effets sur l'environnement qui sont posés par les substances toxiques et d'autres substances nocives sont atténués.
  • L'orientation, la collaboration et la coordination des activités scientifiques et administratives sont assurées.
  • Connaissance accrue des risques associés aux substances chimiques toxiques grâce à la recherche et options permettant de les atténuer.
  • Réalisation rapide des évaluations des risques, au besoin.
  • Atteinte des objectifs en matière de gestion des risques, p. ex. contrôles efficaces ciblés et mis en oeuvre.

Connaissance accrue des intervenants et du public canadien concernant les activités d'évaluation et de gestion des risques, y compris connaissance de l'efficacité des mesures de contrôle.

Résultats obtenus en 2009-2010

Un élément clé du PGPC est de prendre des mesures immédiates à l'égard des 200 substances chimiques présentant la priorité la plus élevée qui ont été relevées dans le cadre du programme Défi. Par l'intermédiaire du Défi aux intervenants, de l'information est recueillie et utilisée dans le but d'éclairer les décisions concernant la meilleure approche à adopter pour protéger les Canadiens et leur environnement contre les risques que présentent certaines substances. Les 200 substances ont été réparties en lots plus restreints et seront examinées dans l'ordre d'ici 2010. Au 31 mars 2010, la totalité des 12 lots dans le cadre du PGPC avaient été lancés, et les décisions provisoires ou définitives relativement à l'évaluation avaient été publiées pour les 151 substances des lots 1 Ã  9.

Toutes les évaluations des risques prévues dans le cadre du PGPC à des fins de publication au cours de l'exercice 2009-2010 ont été achevées. Ces dernières comprenaient la diffusion des rapports définitifs d'évaluation préalable pour les substances des lots 4 Ã  7 ainsi que les ébauches des rapports d'évaluation pour les substances des lots 6 Ã  9. Au total, les ébauches des rapports d'évaluation préalable de 63 substances (ou lots de substances) et les rapports d'évaluation définitifs de 65 substances (ou de lots de substances) ont été publiés. En outre, un rapport définitif d'évaluation préalable sur les sels d'aluminium, qui figurent sur la deuxième Liste des substances d'intérêt prioritaire, a été publié en plus de rapports d'évaluation pour 6 pesticides, 104 substances organostanniques et naphtalènes chlorés de même que 2 substances faisant partie d'un projet pilote visant les évaluations préalables lancé en 2001.

Au cours de 2009-2010, l'évaluation d'environ 160 produits chimiques principalement destinés à l'industrie pétrolière a pris de l'ampleur dans le cadre de l'approche pour le secteur pétrolier. Le travail d'évaluation s'est poursuivi pour près de 70 substances pétrolières (mazouts lourds, gazoles, naphtes à faible point d'ébullition et gaz de pétrole) désignées comme étant restreintes aux raffineries de pétrole et aux usines de valorisation (elles sont aussi appelées substances pétrolières « propres à un site Â» ou « restreintes aux industries Â»).Les stratégies et méthodes en vue de l'évaluation des substances restantes (ou groupes de substances) qui devront être évaluées en fonction des risques qu'elles posent, lorsque la quantité d'informations scientifiques sur la plupart des substances s'avère faible ou très faible, font toujours l'objet d'études et d'essais.

Dans le cadre du Défi, les avis émis en vertu de l'article 71 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) (LCPE) ont entraîné des initiatives de collecte d'information sur les substances des lots 10, 11 et 12 (les derniers lots de substances du Défi). Un plan de promotion de la conformité en ce qui a trait à la collecte d'information en vertu du PGPC se poursuit et des séances d'information destinées aux intervenants ont eu lieu à Toronto et par l'entremise d'une série de webinaires offerts en juin 2009 et janvier 2010. Les animateurs de ces séances ont expliqué le Défi aux intervenants et leur ont donné des directives sur la façon de présenter des renseignements.

Un avis émis en vertu de l'article 71 a aussi été publié afin de recueillir des données sur environ 500 produits chimiques dans le cadre de la mise à jour de l'inventaire de la Liste intérieure des substances (LIS). Ces renseignements compléteraient ceux recueillis ou générés lors du processus de catégorisation de la LIS afin de permettre l'établissement de priorités au sujet de ces substances et la gestion des activités subséquentes d'évaluation et de gestion des risques.

Dans le cadre du Défi, des approches de gestion des risques ont été publiées pour 9 substances dans les lots 4 Ã  7 qui respectaient l'article 64 de la LCPE, et la portée de la gestion des risques a été définie pour 13 substances des lots 6 Ã  9 proposées en vue de se conformer également à cet article. Cette année, les mesures prises ou suggérées relativement aux substances évaluées au cours du Défi comprenaient des ajouts proposés à la Liste critique des ingrédients des cosmétiques de Santé Canada (publiés le 23 octobre 2009), des modifications proposées à l'homologation du naphtalène en tant qu'ingrédient actif dans les préparations de boule-à-mites (publiées le 15 décembre 2009) et un règlement définitif interdisant la publicité, la vente ou l'importation des biberons de polycarbonate qui contiennent du bisphénol A (publié le 31 mars 2010). 

En ce qui concerne les substances pour lesquelles une exposition récente ne présente pas de risques, mais qui, à long terme, peut être néfaste à la santé humaine ou à l'environnement, les dispositions relatives à une nouvelle activité (NAc) de la LCPE prévoient la collecte d'information et l'évaluation avant le début de cette nouvelle activité ou utilisation. Les NAc ont été soit proposées soit mises en oeuvre pour 42 substances du Défi pour lesquelles il a été déterminé qu'elles ne respectaient pas l'article 64 de la LCPE ou n'étaient pas vendues au pays. La mise en oeuvre des NAc touchant environ 153 substances hautement prioritaires ne faisant pas partie du Défi se poursuit.

Le gouvernement du Canada continue de solliciter des conseils et des commentaires auprès du Conseil consultatif des intervenants du PGPC (les membres proviennent notamment d'organisations non gouvernementales et de l'industrie). Santé Canada et EC ont conjointement dirigé trois réunions en personne au cours desquelles le Conseil a formulé des avis et des observations à propos des activités liées au PGPC. Le gouvernement a aussi invité le Groupe consultatif du Défi à lui donner des conseils sur l'application du principe de précaution et sur le poids de la preuve dans les évaluations effectuées pendant le Défi du PGPC (lots 6 Ã  9) ainsi que pour les produits chimiques non liés au Défi.

Dans le cadre du financement accordé au volet Contrôle et surveillance du PGPC de Santé Canada, 19 projets pluriannuels sont en cours, dont 7 ont été entrepris durant l'exercice 2009-2010. Un appel de propositions pour les fonds restants en vue du prochain exercice a été lancé et a entraîné l'attribution des derniers 500 k$ dans l'ensemble des 19 projets en place. Les résultats préliminaires de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) ont été présentés, montrant une diminution importante dans les niveaux de plomb dans le sang depuis 1978. Les documents d'information sur le rapport d'exposition de l'ECMS sont en cours de rédaction. Le lancement du second cycle de l'ECMS, qui comprend les jeunes enfants, a eu lieu en septembre 2009.

L'Étude mère-enfant sur les composés chimiques de l'environnement (étude Mirec) surveille la présence de ces produits chez les mères et les nouveaux-nés. Le recrutement pour l'étude MIREC est en cours à divers endroits au Canada. Les résultats de l'étude fourniront de l'information pour la prise de décisions en matière de gestion des risques et recenseront des sources potentielles d'exposition et des prédicateurs d'exposition des produits chimiques environnementaux.

Les programmes de surveillance environnementale ont été intégrés et renforcés en vertu du PGPC afin d'offrir un programme véritablement national, capable de faire respecter les engagements actuels du gouvernement en matière de surveillance et d'être sensible aux nouveaux produits chimiques préoccupants. Ces programmes comprennent le contrôle et la surveillance des produits chimiques dans l'environnement, que ce soit dans l'air, l'eau, les sédiments, les poissons et les oiseaux, de même que les rejets provenant des eaux usées et des sites d'enfouissement. Afin de mieux comprendre l'exposition et les effets de divers produits chimiques désignés comme prioritaires dans le cadre du PGCP, un vaste programme de recherche concurrentielle sur les priorités du PGPC s'est poursuivi. Les thèmes et les priorités du PGPC abordés comprennent notamment les effets, l'exposition, l'élaboration d'outils et de modèles, les perturbateurs du système endocrinien, les métaux, les mélanges, les composés d'alkyle perfluoré, et environ 3 000 autres substances prioritaires. De plus, les travaux relatifs à un programme de recherche dirigée continuent en vue de combler les lacunes dans la connaissance réglementaire du bisphénol A.

La liste qui suit présente les activités liées au PGPC qui ont été menées durant l'exercice 2009-2010.

  • Le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN), qui reçoit des fonds supplémentaires par l'entremise du PGPC en vue de la surveillance de la santé humaine dans le Nord, a publié son 3e rapport d'évaluation sur la santé humaine en juin 2009. Ce travail faisait partie du rapport d'évaluation sur la santé humaine correspondant du Programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (PSEA) circumpolaire.
  • La portée du programme sur les indicateurs de la santé environnementale a été réorientée afin de répondre aux besoins des utilisateurs partout au Canada, et une évaluation des besoins a été finalisée.
  • Des stratégies destinées à traiter des substances modérément prioritaires sont en cours d'élaboration. Des stratégies font l'objet de mise à l'essai au moyen des données recueillies sur 500 substances représentant un sous-ensemble des 3 000 substances prioritaires restantes après le mois de mars 2010. En outre, un plan visant à traiter de certaines substances azoïques et à base de benzidine liées au secteur des colorants a été préparé.
  • La mise à jour du site Web du PGPC a été achevée. Tous les renseignements y ont été affichés dans les délais prescrits.
  • Des activités de sensibilisation, notamment la rédaction et la publication des fiches de renseignements sur le PGPC ainsi que les activités continues de l'administration centrale et des régions à l'appui de la gestion et de la communication des risques, comme les ateliers destinés aux intervenants, se poursuivent dans le respect du calendrier.
  • La préparation de l'examen toxicologique provisoire sur le plomb a toujours cours tout comme celle d'une approche provisoire de gestion des risques et de recommandations concernant les révisions du taux de plomb dans le sang.
  • Des travaux ont été effectués en étroite collaboration avec les intervenants afin d'achever l'élaboration d'un cadre de travail et de le mettre en oeuvre en vue de réviser la liste qui comprend plus de 9 000 substances présentes dans les produits règlementés par la Loi sur les aliments et drogues (LAD) qui ont été sur le marché entre janvier 1987 et septembre 2001, soit la Liste des substances commercialisées (LSC).Les substances énumérées dans la LSC révisée seront catégorisées, et les priorités seront établies. Par la suite, les évaluations des risques sur la santé et l'environnement seront effectuées.
  • Des consultations auprès d'intervenants ont été menées en vue d'élaborer les règlements sur l'évaluation environnementale qui visent à traiter les effets potentiels sur l'environnement et la santé humaine des nouvelles substances contenues dans les produits qui sont réglementés en vertu de la LAD.
  • Une analyse coût-avantage a été réalisée en ce qui a trait à la réglementation interdisant l'usage du bisphénol A dans les biberons. 
  • Les résultats de trois études de surveillance du bisphénol A (enquête sur la présence de bisphénol A dans les eaux embouteillées, enquête sur la présence de bisphénol A dans les aliments pour bébés préemballés dans les pots en verre à couvercle métallique, enquête sur la présence de bisphénol A dans les préparations en poudre vendues en conserve à l'intention des nourrissons) ont été complétés et publiés sur le site Web de Santé Canada.
  • De nouvelles stratégies de gestion des risques posés par les aliments ont été étudiées pour les produits chimiques à profil élevé faisant partie du PGPC, notamment l'examen de modifications réglementaires comme la mise à jour des seuils de tolérance pour les contaminants dans les aliments en fonction des données scientifiques actuelles, le retrait des additifs alimentaires du Règlement sur les aliments et drogues, la collaboration avec les intervenants en vue d'élaborer des lignes directrices à l'intention de l'industrie ou d'encourager cette dernière à mettre au point et à utiliser des solutions de rechange plus sûres, la formulation de conseils auprès des consommateurs au sujet des substances préoccupantes, la réalisation d'évaluations des risques pour la santé et l'ajout de substances préoccupantes à l'Étude sur l'alimentation totale.
  • Un document d'orientation provisoire sur l'évaluation des risques pour la santé des agents génotoxiques cancérogènes d'origine alimentaire a été achevé.
  • L'Agence canadienne d'inspection des aliments a reçu des conseils sur les ajouts de substances au Programme national de surveillance des résidus chimiques axé sur la conformité, en fonction des conclusions du PGPC, et des moyens d'améliorer la force exécutoire des directives administratives pour les contaminants environnementaux dans les aliments ont été explorés.
  • Dans le cadre de son engagement aux termes de l'élaboration de la Stratégie de gestion des risques relatifs à la présence d'acrylamide dans les aliments, Santé Canada a mis en oeuvre un plan de surveillance de l'acrylamide.
  • Les données canadiennes sur les risques de l'acrylamide d'origine alimentaire et sur l'exposition à cette substance ont été présentées au Comité mixte FAO/OMS d'experts sur les additifs alimentaires afin d'appuyer l'évaluation internationale sur l'acrylamide réalisée en février 2010.
  • Des conférences téléphoniques avec des intervenants ont eu lieu; elles présentaient les répercussions que les substances des lots 6 Ã  9 avaient sur les aliments.
  • La réévaluation de pesticides plus anciens a été accélérée en vue de déterminer s'ils respectent les normes actuelles relatives à la santé et à l'environnement. En date du 31 mars 2010, 360 (90 %) des 401 ingrédients actifs des pesticides plus anciens avaient été traités.
  • Au cours de l'exercice 2009-2010, neuf nouveaux ingrédients actifs antiparasitaires ont été enregistrés, desquels un provenait d'études mixtes ou d'un partage de travail avec d'autres compétences.
  • Des suites du financement accordé au PGPC, Santé Canada a mis sur pied un programme de déclaration obligatoire des incidents liés aux pesticides qui ont eu un effet sur la santé humaine et l'environnement, dans le cadre duquel les tendances sont évaluées et des mesures réglementaires appliquées au besoin. Les évaluations d'incidents graves et le premier rapport annuel se trouvent sur le site Web de Santé Canada. Cette année, les rapports d'incidents ont permis de relever d'éventuels effets indésirables chez les chats et les chiens attribuables à l'utilisation de produits antipuces et antitiques. Santé Canada prend désormais des mesures pour prévenir l'application d'une dose trop forte sur les petits animaux et pour contrôler l'utilisation abusive de ces pesticides.

*Est toxique toute substance qui pénètre ou peut pénétrer dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à :

  1. avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l'environnement ou sur la diversité biologique;
  2. mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie; ou constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines. (article 64)

Commentaires sur les écarts

  • Un montant de 2 millions de dollars a été transféré du programme Hygiène de l'environnement durable (gestion des risques) au programme Aliments et nutrition en vue d'accroître la capacité d'évaluation relatives aux aliments des produits chimiques prioritaires du PGPC.
  • Un montant de 100 000 $ a été transféré du programme Hygiène de l'environnement durable (gestion de programme) au volet des produits de santé en vue d'appuyer la coordination de l'entrée des données dans les évaluations des risques du PGPC.
  • Un montant de 400 000 $ a été transféré du volet des produits de consommation à celui de la recherche du programme Hygiène de l'environnement durable.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

s.o.

Personne-ressource

Suzanne Leppinen, directrice
Gestion des programmes horizontaux et internationaux
Direction de la sécurité des milieux
Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs
Santé Canada
Téléphone : 613-941-8071
Courrier électronique : suzanne_leppinen@hc-sc.gc.ca

Mark Cuddy, directeur
Coordination de la Direction générale de l'intendance environnementale
Direction générale de l'intendance environnementale
Environnement Canada
Téléphone : 819-994-7467
Courrier électronique : Mark.Cuddy@ec.gc.ca

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Sécurité publique Canada

Initiative horizontale


(en dollars)
Équipes intégrées de police des marchés financiers (EIPMF)

Nom et l’activité de programme du ministère responsable : Sécurité publique Canada, Application de la loi

Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale: 2003-2004

Date de clôture : Permanent

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) :
304 299 000 $ de 2003-2004 à 2012-2013 (y compris les coûts liés au régime d’avantages sociaux des employés et aux locaux de TPSGC), 40 000 000 $ par année par la suite.

Description de l’initiative horizontale : Le programme de l’EIPMF vise à faire appliquer efficacement la loi en ce qui concerne les fraudes graves sur les marchés financiers au Canada. Afin d’atteindre cet objectif, l’EIPMF a pour mandat de mener des enquêtes sur les fraudes graves sur les marchés financiers prévues dans le Code criminel qui revêtent une importance régionale ou nationale et qui menacent la confiance des investisseurs ou la stabilité économique du Canada.

Résultats partagés : Accroître la confiance des investisseurs canadiens et internationaux dans l’intégrité du marché financier du Canada.

Structures de gouvernance : Le conseil exécutif des EIPMF est constitué de cadres supérieurs de la Gendarmerie royale du Canada (coprésidence), du ministère des Finances (coprésidence), du Bureau du directeur des poursuites pénales, du ministère de la Justice et du ministère de la Sécurité publique. Il fournit une orientation stratégique pour le programme des EIPMF.

Partenaires fédéraux

Activité de programme des partenaires fédéraux

Noms des programmes
des partenaires fédéraux

Affectation totale
(de la mise en
œuvre à la clôture)

Dépenses
prévues
2009-10

Dépenses
réelles
2009-10

1. Sécurité publique Canada

Application de la loi

EIPMF

AF 2003-2004 à
l’AF 2007-2008:
1 125 000 $

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
1 703 290 $

Total 2 828 290 $

340 658 $

340 658 $

Services internes

 

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
590 660 $

318 132 $

318 132 $

Total :

3 418 950 $

658 790 $

658 790 $

2. Ministère de la Justice[1]

Politiques, lois et programmes en matière de justice

Programme de fonds de réserve des EIPMF

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
10 780 000 $

2 405 156$

186 190 $

Services au gouvernement

EIPMF

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
840 000 $

168 822 $

162 263 $

Services internes

 

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
110 000 $

22 685 $

22 685$

Total :

11 730 000 $

2 596 663 $

371 138 $

3. Bureau du directeur des poursuites pénales[2]

Programme de poursuites des infractions aux règlements et des crimes économiques

EIPMF

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
29 226 685 $

5 853 337 $

3 726 547 $

Gendarmerie royale du Canada

Opérations fédérales et internationales

EIPMF

AF 2003-2004 à
 l’AF 2007-2008:
74 000 000 $

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
154 584 010 $

Total: 228 584 010 $

30 718 817 $

22 514 025 $

Ministère des finances

Cadre des politiques économiques et fiscales

Politique du secteur financier

AF 2008-2009 à
l’AF 2012-2013:
872 040 $

172 393 $

172 393 $

TOTAL :

304 299 000 $

40 000 000 $

27 442 893 $

(de 2003-2004 à 2012-2013)

 

[1] Tous les montants incluent les coûts de locaux de TPSGC d’un montant total de 27 000 $ pour les dépenses prévues et réelles de 2009-2010. Le ministère de la Justice a reçu pour l’exercice financier 2003-2004 à 2007-2008 un financement total de 26,67 M$ (y compris les locaux) et un transfert supplémentaire de 3,75 M$ a été accordé au BDPP pour l’exercice 2007-2008 après la création de cette organisation.

[2] Avant la création du Bureau du directeur des poursuites pénales (BDPP) en 2006, les fonds alloués à cette activité de programme étaient affectés au Service fédéral des poursuites de Justice Canada.

Partenaires fédéraux

Partenaires fédéraux

Résultats prévus
2009-2010

Résultats obtenues
2009-2010

Sécurité publique Canada

Remplir les responsabilités de Sécurité publique Canada à l’égard de la gestion du programme des EIPMF, y compris la coordination de l’établissement des rapports, des évaluations, de l’élaboration des politiques et des travaux de recherche.

Résultats prévus obtenus, notamment :

  • SP a lancé et mené une évaluation complète du programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor.
  • SP a coordonné la commande d’une étude spécialisée afin de guider la mise en place de jalons permettant de mesurer la rapidité des enquêtes et des poursuites entamées par les EIPMF.
  • SP a participé à part entière au conseil exécutif et au groupe de travail des EIPMF.

Ministère de la Justice (Politiques, lois et programmes en matière de justice)

Faciliter les poursuites provinciales en couvrant les dépenses exceptionnelles encourues à la suite d’enquêtes menées par les EIPMF.

A pris en charge les fonds de réserve des EIPMF

Ministère de la Justice
(Services au gouvernement)

  • Aider le personnel des EIPMF dans la préparation des demandes d’entraide juridique.
  • Assurer la liaison entre la direction générale et les bureaux régionaux des EIPMF.
  • Donner des conseils au personnel des EIPMF ayant besoin d’information et de conseils juridiques relatifs à l’entraide juridique.
  • Examiner et approuver toutes les demandes d’entraide juridique afin de s’assurer qu’elles sont conformes au traité applicable et fournir une base suffisante pour chercher les éléments de preuve demandés à l’État requérant.
  • Transmettre les demandes d’entraide juridique des EIPMF à l’autorité centrale de l’État requérant.
  • Effectuer le suivi avec le personnel des EIPMF et les autorités centrales étrangères pour s’assurer que la demande d’entraide juridique est exécutée conformément aux dispositions du traité visé et aux conditions de la demande.
  • Examiner les nouvelles demandes d’entraide juridique des EIPMF afin de s’assurer qu’elles respectent les dispositions du traité visé et les exigences de la loi canadienne.
  • Préparer pour la direction générale et les bureaux régionaux des EIPMF les mises à jour mensuelles de l’état de leurs demandes d’entraide juridique.
  • Participer aux réunions trimestrielles avec la direction générale des EIPMF et le SPPC pour examiner la situation des causes en cours des EIPMF et pour discuter de l’état des demandes d’entraide juridique qui s’y rapportent ainsi que des besoins potentiels concernant les futures demandes d’entraide juridique pour ces causes.
  • Offrir de la formation en matière d’entraide juridique au personnel des EIPMF.
  • A aidé le personnel des EIPMF dans la préparation des demandes d’entraide juridique.
  • A régulièrement assuré la liaison entre la direction générale et les bureaux régionaux des EIPMF.
  • A donné des conseils juridiques et du soutien en matière d’entraide juridique au personnel de la direction générale et des bureaux régionaux des EIPMF (Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver) en ce qui concerne les demandes d’entraide juridique des EIPMF en cours et à venir.
  • Examiner et approuver les demande d’entraide juridique des EIPMF
  • A transmis les demandes d’entraide juridique des EIPMF à l’autorité centrale de l’État requérant.
  • A effectué le suivi avec le personnel des EIPMF et les autorités centrales étrangères pour s’assurer que les demandes d’entraide juridique étaient exécutées conformément aux dispositions du traité visé et aux conditions de la demande.
  • A participé à la collecte d’éléments de preuve pour des demandes d’entraide juridique relatives à huit enquêtes des EIPMF.
  • A examiné les nouvelles demandes d’entraide juridique des EIPMF afin de s’assurer qu’elles respectaient les dispositions du traité visé et les exigences de la loi canadienne.
  • A préparé pour la direction générale et les bureaux régionaux des EIPMF les rapports d’étapes mensuels de leurs demandes d’entraide juridique.
  • A participé aux réunions trimestrielles avec la direction générale des EIPMF et le SPPC et a donné des conseils juridiques en ce qui concerne les demandes d’entraide juridique en cours et à venir.
  • A offert de la formation en matière d’entraide juridique au personnel des EIPMF.

Bureau du directeur des poursuites pénales

Donner des conseils juridiques avant l’inculpation et offrir du soutien pour les recours en justice, ainsi que dans le cas des poursuites relatives aux infractions de fraude au titre du Code criminel compte tenu de la charge de travail résultant des EIPMF.

  • Le conseil du BDPP a consacré 13 580 heures à la prestation de conseils juridiques avant l’inculpation et de soutien en 2009‑2010. (Ce qui représente 72,7 % des heures consignées pour l’ensemble des activités des EIPMF.)
  • Le conseil du BDPP a agi à titre d’avocat adjoint dans deux poursuites menées par les EIPMF. Dans un des cas, la province a par la suite décidé d’assumer seule ce rôle. 
  • De plus, le BDPP a puisé dans le fonds de réserve des EIPMF afin de retenir les services d’un mandataire pour poursuivre une cause, et permettre aux avocats-conseils à l’interne d’appuyer ce mandataire.

Gendarmerie royale du Canada

  • Évaluer les programmes de façon exhaustive
  • Conserver la confiance des investisseurs
  • Mettre en œuvre les recommandations du rapport Le Pan
  • Évaluation des programmes terminée
  • Confiance des investisseurs conservée
  • Rapport Le Pan mis en œuvre
  • Création d’un groupe d’agents de haut niveau responsables de la police des marchés financiers

Ministère des finances

Le ministère des Finances :

  • fournit une orientation stratégique au programme des EIPMF qui tient compte du programme des marchés financiers du gouvernement du Canada;
  • joue un rôle de premier plan en incitant les partenaires externes à déployer des efforts visant à améliorer le rendement du programme.

En tant que coprésident du Conseil exécutif des EIPMF et du Groupe de travail, le ministère des Finances a fourni une surveillance et une orientation stratégique au programme des EIPMF. Le ministère des Finances a participé à la deuxième rencontre des hauts fonctionnaires responsables de la réglementation des valeurs mobilières, forum qui réunit les principaux agents d’application de la loi pour échanger de l’information et examiner les possibilités de mieux coordonner les activités relatives à l’application de la loi du Canada.


Commentaires sur les écarts :

Ministère de la Justice : En raison de la complexité et de la durée des enquêtes, ainsi que du nombre limité de causes ayant procédé à l’instruction, le Fonds de réserve n’a pas complètement été utilisé.

Bureau du directeur des poursuites pénales : La sous-utilisation des fonds est due à une charge de travail relative aux poursuites au niveau fédéral moins élevée que prévue.

Liens électroniques :

http://www.rcmp-grc.gc.ca/imet-eipmf/index-fra.htm
http://canada.justice.gc.ca/fra/pi/dgp-pb/fina-fund/ipmf-imet.html

Personne-ressource :

Barry MacKillop
Directeur général
Application de la loi et Stratégies frontalières
Sécurité publique Canada
613-991-4281

Remarque : Le tableau sera publié dans le site principal des RMR du Secrétariat et le site de la base de données sur les résultats des initiatives horizontales.

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Transports Canada

Initiatives horizontales


Titre de l’initiative horizontale : Stratégie écotransports

Nom du ou des ministères responsables : Transports Canada (TC)

Activit̩ de programme du minist̬re responsable : Air pur РTransport

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2007-2008

Date de clôture de l'initiative horizontale : 2010-2011*
(* Le programme écomobilité et le Programme d’alimentation à quai des navires ont été prolongés jusqu’en 2011-2012.)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) :
461,6 millions $*
(*À compter de 2012, l’allocation totale sera de 463 millions $ en raison d’une allocation de 1,4 million $ au titre de la prolongation d’un an des programmes écomobilité [1,1 million $] et d’alimentation à quai des navires [0,3 million $].)

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : La Stratégie écotransports englobe plusieurs initiatives visant à réduire la consommation de carburant, à améliorer l’efficience des transports et à mettre en place des technologies de transport plus écologiques. Lancée dans le cadre du Programme de l’air pur du gouvernement, cette stratégie comprend le programme écomobilité, le programme écotechnologie pour véhicules, le programme écoénergie pour les véhicules personnels de Ressources naturelles Canada (RNCan) ainsi que les programmes écomarchandises : le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises, le programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises, le programme écomarchandises partenariats, l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage et le programme écoénergie pour les parcs de véhicules de Ressources naturelles Canada.

Le Programme de remise écoauto et celui de mise à la ferraille de véhicules d’Environnement Canada (EC) ont été lancés séparément, mais ils sont complémentaires aux programmes pour les véhicules personnels.

Pour de plus amples renseignements concernant les programmes de la stratégie écotransports, consultez le site Web.

Pour les résultats détaillés de l’exercice 2009-2010, veuillez consulter les résultats du thème réseau de transport respectueux de l’environnement du Programme de l’air pur du gouvernement dans le tableau de l’initiative horizontale du Rapport ministériel sur le rendement (RMR) 2009-2010 d’Environnement Canada sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Dans le cadre de la stratégie écotransports, chacun des trois ministères participants (TC, RNCan et EC) gérera ses programmes respectifs selon les structures de gouvernance définies pour les programmes individuels concernés. Chaque programme est assujetti à un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR), qui inclut des structures de comité, des stratégies de gestion des risques et des dispositions pour la mesure du rendement, la gestion de l’information, les vérifications, les évaluations et l’établissement de rapports. En outre, un cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapports (CHGRR) plus large pour le Programme de l’air pur a été élaboré et il englobe, entre autres, toutes les initiatives de programmes et de réglementation pour des transports respectueux de l’environnement, y compris celles de la stratégie écotransports. Le CHGRR comprend des structures de gouvernance, des stratégies de gestion financière, de mesure du rendement, de gestion des risques et de gestion de l’information ainsi que les voies hiérarchiques. TC 2.1 Air pur - Transport a) écomobilité 9,300 $ 2,803 $ 2,778 $

Études de faisabilité, ressources et outils municipaux pour mettre en œuvre une gestion de la demande de transport (GDT), projets pilotes de GDT, documents de formation et ateliers d’apprentissage.

Réduction des émissions de GES et de polluants atmosphériques en raison de changements modaux vers les transports publics, d’un taux d’occupation plus élevé des véhicules personnels et du transport actif, toutes des options de transport générant moins d’émissions.

Des résultats détaillés pour 2009-2010 figurent dans les résultats liés au thème du transport écologique dans le Programme de l’air pur, dans le tableau des initiatives horizontales du Rapport ministériel sur le rendement 2009-2010 d’Environnement Canada qui se trouve sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor.

TC 2.1 Air pur - Transport b) écotechnologie pour les véhicules 14,100 $ 5,512 $ 3,281 $

Évaluer et faire la démonstration des technologies avancées à court et à long terme du marché des véhicules canadien, notamment des moteurs à essence et au diesel, des moteurs électriques, solaires, des piles à hydrogène, le biodiesel plus propres et plus efficients ainsi que des composants de technologie avancée individuels.

Réduire les émissions de GES et de polluants atmosphériques à mesure que les technologies avancées pénètrent le marché.

RNCan 2.1 – Énergie propre c) écoénergie pour les véhicules personnels 21,0 $ 5,950 $ 5,530 $

Offrir aux consommateurs de l’information sur la consommation de carburant et des outils de prise de décision comme les étiquettes sur les voitures, des guides et des renseignements, et établir des partenariats pour encourager davantage les achats et les pratiques de conduite et d’entretien éconergétiques.

Administrer le protocole d’entente sur les gaz à effet de serre (GES) avec l’industrie automobile.

Réduire la consommation de carburant avec les réductions des émissions de GES afférentes. Les émissions de polluants atmosphériques seront également réduites.

RNCan 2.1 – Énergie propre d) écoénergie pour les parcs de véhicules 22,0 $ 6,030 $ 5,335 $

Formation des chauffeurs professionnels représentant les chauffeurs de poids lourds, de véhicules de transport en commun, de cars interurbains, d’autobus scolaires, de véhicules légers et moyens ainsi que de machinerie hors route, y compris les tracteurs miniers et ceux de la construction et de ferme.

Il est prévu que les exploitants de parcs prendront des mesures afin de réduire la consommation de carburant et les émissions.

Il est prévu que les exploitants d’arrêts routiers participeront à des campagnes annuelles d’arrêts routiers sans marche au ralenti.

Réductions prévues dans la consommation de carburant avec les réductions des émissions de GES afférentes. Les émissions de polluants atmosphériques seront également réduites.

TC 2.1 Air pur - Transport e) Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises 9,300 $ 3,718 $ 1,039 $

Soutien des démonstrations de technologies pour tous les modes de transport et stimulation de la montée technologique dans les quatre modes du transport des marchandises selon la distribution modale des projets.

Réduction des émissions de GES et de polluants atmosphériques à mesure que les technologies avancées pénètrent le marché.

TC 2.1 Air pur - Transport f) Incitatifs pour les technologies de transport des marchandises 9,350 $ 4,110 $ 2,205 $

Offre de financement à frais partagés aux entreprises et aux organismes à but non lucratif du secteur du transport des marchandises pour les aider à acheter et à installer des technologies éprouvées de réduction des émissions.

Réduction des émissions de GES et de polluants atmosphériques à mesure que les technologies avancées pénètrent le marché.

TC 2.1 Air pur - Transport g) écomarchandises partenariats 6,550 $ 1,860 $ 1,072 $

Bâtir et maintenir des partenariats au sein du secteur des transports afin de réduire les émissions causées par le transport des marchandises au moyen d’actions volontaires, rapides et souples qui peuvent appuyer le cadre de réglementation.

Appuyer les ententes avec l’industrie dans tous les modes de transport des marchandises.

TC 2.1 Air pur - Transport h) Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage 5,400 $ 2,153 $ 0,545 $ Les avantages environnementaux sont reflétés dans la montée technologique prévue à la suite des activités réalisées dans le cadre du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises et des Incitatifs pour les technologies de transport des marchandises.
TC 2.1 Air pur - Transport i) Alimentation à quai des navires

6,000 $*

*inclut une
allocation
de 0,3 million
de dollars en
2011-2012 en
raison de la
prolongation
du programme

1,406 $ 0,758 $

Démonstration de l’utilisation de l’alimentation à quai pour les navires dans les ports canadiens afin de réduire la pollution atmosphérique causée par la marche au ralenti des moteurs des bateaux à l’arrêt dans les plus grands centres urbains du Canada.

Réduction des polluants atmosphériques dans le centre-ville des villes portuaires importantes.

TC 2.1 Air pur - Transport j) Programme de remise écoauto

264,000 $

Inclut
11,3 millions
de dollars
pour les
besoins
opérationnels
de Services
Canada

2,243 $

Inclut
300 000 $
pour les
besoins
opérationnels
de Services
Canada

1,204 $

Offre de remises aux consommateurs afin d’encourager l’achat de véhicules écoénergétiques.

Combiné à un écoprélèvement afin de décourager l’achat de véhicules énergivores (administré par Finances Canada et l’Agence du revenu du Canada (ARC)).

Réduction de la consommation de carburant donnant lieu à des réductions des émissions de GES.

EC 3.3.1 – Programmes sur les priorités relatives à l’air k) Mise à la ferraille 92,0 $ 34,758 $ 28,528 $ Programme national sur quatre ans qui prévoit des incitatifs afin de retirer plus rapidement de la route les véhicules plus anciens.
TC 2.1 Air pur - Transport l) Soutien analytique et stratégique 4,000 $ 1,194 $ 0,709 $ Fournir l’expertise analytique et stratégique nécessaire pour appuyer et faire progresser davantage la recherche, les politiques et les programmes liés aux priorités fédérales relatives au transport durable, à l’assainissement de l’air et aux changements climatiques.

a) Programme écomobilité

Le programme écomobilité est une initiative qui vise à travailler avec les municipalités pour réduire les émissions provenant du transport urbain de passagers en encourageant les Canadiens à choisir le transport en commun ou tout autre mode de transport durable. Grâce à une collaboration avec les municipalités de tout le Canada, cette initiative contribuera à élaborer des programmes, des services et des produits qui amélioreront les choix de transport durable dans les régions urbaines. Ce programme a été prolongé de un an, soit jusqu’en 2012.

b) Programme écotechnologie pour véhicules

Le programme écotechnologie pour véhicules comporte la mise à l’essai complète et la démonstration de technologies avancées pour les véhicules afin de sensibiliser la public et de favoriser l’établissement de nouveaux partenariats importants avec l’industrie automobile pour encourager l’adoption d’une vaste gamme de technologies environnementales au Canada.

c) Programme écoénergie pour les véhicules personnels

Le programme écoénergie pour les véhicules personnels, dont est responsable Ressources naturelles Canada, offre des renseignements sur la consommation de carburant et des outils pour faciliter la prise de décisions afin d’encourager les consommateurs à acheter des véhicules éconergétiques déjà sur le marché.

d) Programme écoénergie pour les parcs de véhicules

Le programme écoénergie pour les parcs de véhicules vise à réduire la consommation de carburant et les émissions des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels au moyen de la formation, de l’échange de pratiques exemplaires, de campagnes pour réduire la marche au ralenti, d’analyses techniques pour trouver des améliorations éventuelles et d’autres possibilités technologiques.

e) Fonds de démonstration des technologies de transport deS marchandises

Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises vise à mettre à l’essai et à mesurer des technologies nouvelles de transport des marchandises en situation réelle.

F) Programmes d’incitatifs en matière de technologies du transport des marchandises

Les programmes d’incitatifs en matière de technologies du transport des marchandises fournissent un financement à frais partagés afin d’appuyer l’acquisition et l’installation de technologies.

g) Programme écomarchandises partenariats

Le programme écomarchandises partenariats crée des partenariats et des réseaux à l’échelle nationale et internationale avec l’industrie du transport des marchandises.

h) Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage

L’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage vise à déterminer les obstacles entourant la réglementation et à trouver des solutions en collaboration avec les provinces et les territoires pour favoriser l’adoption de technologies réduisant les émissions au sein de l’industrie canadienne du camionnage.

i) Programme d’alimentation à quai des navires

Le programme d’alimentation à quai des navires, qui a été prolongé de un an, soit jusqu’en 2012, démontre l’installation et l’utilisation de l’alimentation à quai pour les navires faisant escale dans les ports canadiens.

j) Programme de remise écoauto

Le Programme de remise écoauto, lequel a pris fin en mars 2009, offrait des remises axées sur le rendement aux personnes qui achetaient des véhicules éconergétiques. Afin de recevoir une subvention, les véhicules admissibles devaient être achetés au plus tard le 31 décembre 2008 et les demandes devaient être reçues au plus tard le 31 mars 2009. Les demandes reçues avant le 31 mars 2009 mais non traitées avant cette date, étaient traitées au début de l’exercice 2009-2010 et imputées à l’exercice 2008-2009.

k) Programme de mise à la ferraille d’Environnement Canada

Le Programme de mise à la ferraille d’Environnement Canada est un programme qui prévoit des incitatifs afin de retirer plus rapidement de la route les véhicules plus anciens.

l) Appui aux analyses et aux politiques

L’objectif crucial de cette initiative est d’aider à assurer la présence des compétences spécialisées en matière d’analyse et de politiques nécessaires afin d’appuyer et de pousser plus loin la recherche, les politiques et les programmes associés aux priorités fédérales concernant le transport durable, l’assainissement de l’air et les changements climatiques.



Titre de l’initiative horizontale : Sûreté maritime

Nom du ou des ministères responsables : Transports Canada

Activité de programme du ministère responsable : Sûreté maritime

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Budget de 2001

Date de clôture de l'initiative horizontale : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : Sans objet

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : La sûreté maritime est une initiative horizontale liée à la priorité clé du gouvernement, soit Un Canada sécuritaire et sécurisé. Elle vise à renforcer la sûreté du réseau maritime canadien, notamment dans les eaux territoriales, les voies navigables intérieures et les ports canadiens. Cette initiative comprend les éléments suivants :

  • Le renforcement de la vigilance dans le secteur maritime, de la surveillance et du suivi du trafic maritime;
  • L’amélioration de la coordination et de la coopération sur la sûreté maritime, notamment l’établissement des centres des opérations de la sûreté maritime (COSM);
  • Programme d’habilitation de sécurité pour les employés du secteur maritime;
  • De nouveaux équipements de détection dans les ports canadiens pour surveiller les conteneurs;
  • Des ressources supplémentaires pour renforcer la capacité aux fins des interventions d’urgence et de l’application de la loi dans le milieu maritime;
  • Des initiatives internationales qui permettront au Canada de répondre aux normes et obligations internationales en vigueur, y compris celles établies par l’Organisation maritime internationale (OMI).

Résultats partagés : Ci-après figurent les résultats communs et les activités prévus dans le domaine de la sûreté maritime. Les activités clés comprennent :

  • Vigilance – Efforts de surveillance et de sensibilisation du Canada dans les zones maritimes;
  • Réactivité – Efforts d’application déployés conjointement avec toutes les forces policières et tous les organismes de sûreté compétents;
  • Protection – Efforts déployés pour renforcer la sûreté matérielle de l’infrastructure maritime ou de toute autre infrastructure essentielle située dans les zones maritimes ou en périphérie;
  • Collaboration – Efforts fournis dans le cadre de toutes les autres activités pour veiller à la collaboration des divers ministères fédéraux et provinciaux, organismes, corps policiers et autres groupes assumant une responsabilité de sûreté maritime.

Résultats immédiats :

  • Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.
  • Présence sur l’eau accrue.
  • Amélioration des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes.
  • Capacité accrue d’intervention en cas de menaces maritimes.
  • Sensibilisation et compréhension accrues des intervenants.
  • Capacité accrue des intervenants de satisfaire aux exigences en matière de sûreté maritime.
  • Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Résultats à moyen terme :

  • Vigilance efficace dans le secteur.
  • Intervention rapide et efficace en cas de menaces et d’incidents maritimes.
  • Culture sensible à la sûreté adoptée par les intervenants.
  • Conformité des intervenants à la réglementation sur la sûreté.
  • Augmentation de la collaboration : internationalement, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

Résultats finaux :

  • Système de sûreté maritime efficace et efficient.
  • Grande confiance de la population à l’égard du système de sûreté maritime du Canada.
  • Un système de sûreté maritime qui facilite le mouvement efficace et légitime des personnes et des biens.

Résultat stratégique

  • Système maritime qui contribue à la sûreté, à la sécurité et à la prospérité des Canadiens et de nos alliés.

Structures de gouvernance : Le gouvernement du Canada a mis sur pied le Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime (GTISM), présidé par Transports Canada, qui a pour mandat de définir et de coordonner les interventions fédérales à l’appui des objectifs du Canada en matière de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme maritime et de ses obligations concernant la sûreté maritime à l’échelle internationale. Conformément aux directives du GTISM, les principaux ministères intéressés assument les responsabilités suivantes :

Transports Canada (TC)

Dirige les initiatives gouvernementales en matière d’amélioration de la sûreté maritime, notamment :

  • Coordination des politiques.
  • Présidence du GTISM.
  • Élaboration de règlements à l’appui des initiatives de sûreté maritime.
  • Programme de surveillance et d’application de la législation sur la sûreté maritime.
  • Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime.
  • Programme de contribution à la sûreté maritime.
  • Participation aux centres des opérations de la sûreté maritime.

Ministère des Pêches et des Océans et Garde côtière canadienne (MPO et GCC)

Le Ministère contribue à améliorer le niveau de vigilance dans le secteur maritime dans les limites de la Zone économique exclusive (ZEE) canadienne par une augmentation des activités de surveillance et la mise en place d’une infrastructure terrestre pour le Système d’identification automatique (SIA) et le développement d’une capacité de localisation à distance des navires. En outre, il a accru sa capacité d’intervention en mer afin de fournir un appui opérationnel lors d’incidents relatifs à la sûreté maritime. Il participe aussi aux centres des opérations de la sûreté maritime.

Sécurité publique Canada (SP)

Sécurité publique Canada (SP) est le ministère responsable de la sécurité publique au Canada. Sécurité publique coordonne les efforts avec les organismes du portefeuille, ses partenaires fédéraux, d’autres ordres de gouvernement (y compris des partenaires internationaux), et des intervenants à l’établissement de politiques et de programmes nationaux sur la sécurité nationale, la gestion des urgences, l’application de la loi, les mesures correctives, la prévention du crime et l’intégrité des frontières. Il doit également, par exemple, concevoir et instaurer des exercices de lutte contre le terrorisme maritime.

Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)

L’ASFC a pour mandat de gérer les frontières du pays aux points d’entrée en administrant et en appliquant les lois intérieures qui régissent les échanges commerciaux et les déplacements, de même que les conventions et accords internationaux. Parmi les fonctions de l’ASFC, il faut mentionner le repérage et l’interdiction des particuliers et des biens à haut risque, la collaboration avec les organismes d’application de la loi afin d’assurer l’intégrité des frontières et la participation à des activités d’application de la loi, notamment la saisie de marchandises, les arrestations, les détentions, les enquêtes, les audiences et les renvois.

Gendarmerie royale du Canada (GRC)

La GRC est chargée d’appliquer les lois fédérales et de diriger les enquêtes en matière de sécurité nationale et de crime organisé partout au Canada, à terre et en mer. Elle veille également à l’intégrité des frontières entre les différents points d’entrée.

Ministère de la Défense nationale (MDN)

Contribue à renforcer la vigilance pour surveiller les secteurs côtiers stratégiques à fort trafic. Dirige les centres des opérations de la sûreté maritime (COSM) le long des côtes, et participe à celui des Grands Lacs/Voie maritime du Saint-Laurent. Travaille en collaboration avec des ministères et organismes partenaires pour améliorer les opérations tactiques interministérielles. Mène le projet IMIC3 qui améliorera les communications tactiques entre les navires en mer des divers ministères et organismes.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Transports Canada Sûreté maritime a) Fonds de coordination à la sûreté maritime 16,2 $ 2,0 $ 2,0 $

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Amélioration des mesures de sécurité aux ports et aux installations maritimes.

Culture sensible à la sûreté adoptée par les intervenants.

Augmentation de la collaboration : internationalement, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

Un financement a été accordé aux projets suivants, qui ont surpassé les résultats attendus :

Protocole national de coordination de la surveillance aérienne des activités maritimes;

Projet de coordination de la sécurité portuaire interinstitutions;

Étude de faisabilité en vue d’une installation intégrée visant l’application de la loi sur la sûreté maritime;

Projet opérationnel pour une boîte à outils;

Communications tactiques protégées;

Base de données sur les permis d’embarcations de plaisance.

b) Surveillance et application de la loi 54,07 $ 11,553 $ 13,8 $

Procédures de sûreté accrues aux ports, aux installations maritimes et dans les bâtiments canadiens.

Sensibilisation et compréhension accrues des intervenants.

Conformité des intervenants à la réglementation sur la sûreté.

Culture sensible à la sûreté adoptée par les intervenants.

Le Règlement sur la sûreté des traversiers intérieurs a été promulgué et est entré en vigueur à temps pour les Jeux olympiques d’hiver de 2010, qui ont eu lieu à Vancouver.

D’importants progrès ont été réalisés concernant la révision du Règlement sur la sûreté du transport maritime.

À l’échelle nationale, on a effectué plus de 835 inspections de sécurité dans des installations portuaires et 1 258 inspections de bâtiments aux fins de sécurité (canadiens et étrangers). Plus de 250 certifications ont également été délivrées à des navires ou à des installations maritimes (y compris des installations et des traversiers canadiens) en
2009-2010.

Un soutien et une coordination considérables ont été offerts pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, notamment l’élaboration d’un plan d’urgence et d’un concept d’opération pour la sûreté maritime et la tenue de plus de 300 inspections périodiques des ports, des installations et des bâtiments dans la région du Pacifique.

Un programme d’évaluation de la sûreté axé sur les risques a été élaboré et mis en œuvre. En collaboration avec des partenaires fédéraux clés, on a également élaboré et mis en œuvre le protocole d’intervention en cas d’événements maritimes en vue de prendre les mesures nécessaires en cas d’événements maritimes d’importance et de gérer ces derniers au moyen d’une approche intégrée et coordonnée du gouvernement du Canada.

De nombreux bulletins et politiques sur les opérations de la sûreté maritime ont été émis afin de sensibiliser les intervenants, les inspecteurs régionaux et les autres ministères.

c) Politique de sûreté maritime et coordination interministérielle 5,0 $ 1,0 $ 0,7 $

Amélioration des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes.

Culture sensible à la sûreté adoptée par les intervenants.

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Augmentation de la collaboration : internationalement, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

On a tenu un exercice pilote sur la reprise du commerce maritime à Vancouver, et un plan de reprise du commerce maritime régional a été élaboré pour la
Colombie-Britannique.

D’importants progrès ont été réalisés au sujet de l’élaboration d’une stratégie de sûreté maritime, d’une stratégie de sensibilisation au secteur maritime, ainsi que d’un plan d’action et d’un rapport sur la sûreté côté eau.

On a terminé la stratégie et le programme de sensibilisation sur la sûreté des petits bâtiments et des installations.

Une entente de principe a été conclue en vue d’établir un protocole d’entente entre Transports Canada et l’Office
Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers au sujet de la sûreté des installations en mer.

Ce programme a permis de participer aux projets liés au renforcement de la capacité en matière de sûreté maritime qui se sont déroulés dans les Caraïbes et en Amérique latine avec l’Organisation des États américains (OEA).

d) Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime 11,8 $ 2,0 $ 1,2 $

Sensibilisation et compréhension accrues des intervenants.

Amélioration des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes.

Conformité des intervenants à la réglementation sur la sûreté.

Tous les ports inscrits en vertu du Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime (PHSTM) se conforment entièrement.

Jusqu’à présent, les dossiers de plus de 12 000 travailleurs portuaires ont été examinés à l’échelle canadienne dans le cadre de ce programme.

Des outils d’aide pour les formulaires d’inspection actuels ont été élaborés afin d’aider les inspecteurs dans leurs activités quotidiennes visant à assurer la conformité et l’application.

e) Programme de contribution à la sûreté maritime 115,0 $ 12,50 $ 12,4 $

Capacité accrue de satisfaire aux exigences en matière de sûreté maritime.

Amélioration des mesures de sécurité aux ports et aux installations maritimes.

Culture sensible à la sûreté adoptée par les intervenants.

Conformité des intervenants à la réglementation sur la sûreté.

L’exercice 2009-2010 constituait la cinquième et dernière année du Programme de contribution à la sûreté maritime. Des 12,5 millions de dollars alloués aux dépenses prévues, le programme a versé 11,8 millions de dollars (95 %) des fonds admissibles à 297 projets visant à améliorer la sûreté dans les domaines suivants :

  • équipement de surveillance;
  • sûreté des quais et de leur périmètre;
  • équipement de commandement, de contrôle et de communication;
  • formation sur la sûreté.

L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est attribuable à la différence entre les coûts prévus et les coûts admissibles soumis par les bénéficiaires.
On s’attend à ce que l’évaluation du Programme de contribution à la sûreté maritime soit terminée en 2011-2012.

f) Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs/Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) Nouveau
financement
1,9 $ 0,3 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Vigilance efficace dans le secteur.

Augmentation de la collaboration : international, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

La mise en œuvre du Centre des opérations de la sûreté maritime (COSM) pour le réseau des Grands Lacs a commencé de façon satisfaisante.

On prévoit mettre en place une capacité d’exploitation intérimaire au cours de l’automne 2010. Le COSM renforcera davantage la capacité du Canada de détecter, d’évaluer et d’appuyer une intervention en cas de menace à la sûreté maritime.

Le processus de dotation en personnel pour le COSM du réseau des Grands Lacs a été quelque peu retardé en raison du processus complexe nécessaire pour recruter du personnel dans ce domaine de sécurité spécialisé.

Pêches et Océans Canada Voies navigables sécuritaires et accessibles a) Augmentation des patrouilles en mer

10,0 $

(annuel
et
continu)

10,0 $ 10,0 $

Présence sur l’eau accrue.

Vigilance efficace dans le secteur.

101 % – Ce pourcentage représente le nombre actuel des jours opérationnels des flottes par rapport à ceux qui avaient été prévus.
b) Système automatisé d’identification et système d’identification et de suivi à distance 32,5 $ 12,0 $ 5,605 $

Volume accru de données sur le trafic maritime.

Vigilance accrue.

Vigilance efficace dans le secteur.

L’installation d’un système d’identification automatique (SIA) a été achevée et le repérage des navires se fait. La mise en œuvre nationale du système sera achevée en 2010-2011.

La mise en œuvre nationale du Système d’identification et de repérage de longue portée des navires (IRLPN) a été achevée.

c) Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs/Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception)

3,0 $

(annuellement
et en cours)

3,0 $ 1,54 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Vigilance efficace dans le secteur.

Augmentation de la collaboration : internationalement, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

Fiabilité de l’information de la Garde côtière canadienne (GCC) sur le trafique maritime des Maritimes afin de l’utiliser aux centres d’opérations de la sûreté maritime (une proportion de l’information annuelle est disponible).

Cible : 99,7 %
99,4 %

La majorité du temps alloué aux pannes est attribuée à des problèmes d’accès des fournisseurs de service. Ils seront surveillés à l’avenir.

d) Équipes sur l’application de la loi de la sûreté maritime 18,0 $ 5,0 $ 5,185 $

Présence sur l’eau accrue.

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Capacité accrue d’intervention en cas de menaces maritimes.

Vigilance efficace dans le secteur.

Intervention rapide et efficace en cas de menaces et d’incidents maritimes.

Des organismes d’application de la loi ont été appuyés pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2010 à Vancouver. Les navires avaient été équipés de radios tactiques sécuritaires qui amélioraient les services. De plus, un bateau et trois navires ont été fournis par la GCC.

Les effectifs de la GCC ont été remis la tâche d’appuyer les Jeux de 2010 et d’assister à de la formation en Tactiques de défense policières et de familiarisation à l’application de la loi

A fourni des effectifs au centre régional d’intervention du ministère des Pêches et des Océans, le centre d’opérations de sûreté maritime pour les Jeux olympiques; centre d’opérations de sûreté maritime (ouest);

A mis en œuvre un centre d’appui pour les Jeux olympiques à l’Administration centrale (AC) ouvert 24 heures sur 24, sept jours par semaine, et coordonné par le ministère des Pêches et des Océans.

A appuyé des demandes spéciales d’application de la loi dans tous les secteurs des eaux canadiennes.

97,7 % des jours opérationnels prévus ont été réalisés.

Voies navigables sécuritaires et accessibles e) Construction de patrouilleurs semi-hauturiers 100,9 $ 4,6 $ 8,6 $

La GCC fera l’acquisition de patrouilleurs semi-hauturiers (PSH).

La GRC fera rapport des résultats du programme des EESM en matière d’application de la loi.

Adjudication du contrat pour les patrouilleurs semi-hauturiers. La mise en service des navires pour les équipes d’enquêtes de sûreté maritime (EESM) aura lieu en 2011; tous les navires auront été livrés d’ici 2013.
Voies navigables sécuritaires et accessibles f) Accroissement des patrouilles de surveillance aérienne

7,0 $

(annuel
et
continu)

7,0 $ 7,0 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Vigilance efficace dans le secteur.

Adjudication d’un nouveau contrat le 8 juin 2009, avec un fournisseur actuel. Conservation et protection (C&P) a fourni de la surveillance aérienne pendant la période des Jeux olympiques. Toutes les opérations de C&P ont été un succès. C&P a achevé environ 5 500 heures de vol lors de l’exercice 2009-2010.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) Évaluation des risques a) Initiative sur le matériel de détection des radiations

5,42 $

(par année
et en cours)
(sur cinq ans)

5,42 $ 0,28 $ Mesures de sûreté renforcées dans les ports et les installations maritimes. 34 portiques de détection des radiations ont été placés aux ports et installations maritimes de l’AFSC. 1 100 dispositifs de contrôle portatif ont été fournis afin de détecter des isotopes radio dans le secteur maritime. Encore plus de coopération et de collaboration entre l’AFSC et les partenaires d’industrie. Les mesures de sûreté ont été augmentées aux ports et installations maritimes.
Application de la loi 5,11 $
Total       5,39 $    
Évaluation des risques b) Initiative sur le contrôle des équipages maritimes et des passagers

7,22 $

(par année
et en cours)

7,224 $ 3,37 $ Mesures de sûreté renforcées dans les ports et les installations maritimes.

Les mesures de sûreté ont été augmentées aux ports et installations maritimes.

La totalité des navires qui viennent en eaux canadiennes a fait l’objet de contrôle.

Venu à bord de certains vaisseaux signalés à un niveau de risque élevé.

Application de la loi 0,24 $
Programme de facilitation à la frontière 0,12 $
Programme conventionnel à la frontière 3,47 $
Total       7,20 $    
Application de la loi c) Inspections des paquebots de croisière

4,65 $

(par année
et en cours)

4,65 $ 0,41 $ Mesures de sûreté renforcées dans les ports et les installations maritimes.

Les mesures de sûreté ont été augmentées aux ports et installations maritimes.

La totalité des navires qui viennent en eaux canadiennes ont fait l’objet de contrôle.

Venu à bord de certains vaisseaux signalés à un niveau de risque élevé.

Programme conventionnel à la frontière 4,22 $
Services internes 0,13 $
Total       4,76 $    
Sécurité publique Division des exercices nationaux a) Exercices de formation à la lutte contre le terrorisme relatifs à la sûreté maritime (parfois appelés formation au moyen de scénario)

0,2 $
(continu)

1,0 $
(jusqu’à
présent)

0,2 $ 0,2 $ Meilleure compréhension des rôles et responsabilités; contribution à l’élaboration de procédures interministérielles rigoureuses pour améliorer la coordination interministérielle relativement à la vigilance dans le secteur portuaire et aux urgences ou gestion des conséquences.

On a tenu les conférences de planification suivantes :

Conférence de planification initiale : avril 2009

  • Définir les objectifs
  • Déterminer les participants

Conférence de planification en cours de processus : juin 2009

  • Rédiger le scénario
  • Élaborer la liste principale de la séquence des événements
  • Préparer les manuels et les autres documents connexes

Conférence de planification finale : septembre 2009

  • Examiner tout le matériel
  • Terminer la préparation des documents
  • Offrir des séances de formation

Exécution de l’exercice à grande échelle : octobre 2009

Police et application de la loi b) Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs/Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) 1,6 $ 0,308 $ 0,132 $

Coordination stratégique globale de la mise en œuvre de la direction du Centre permanent des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs/Voie maritime du Saint-Laurent.

Amélioration de la vigilance dans la région des Grands Lacs/de la Voie maritime du Saint-Laurent grâce à la mise en œuvre d’une installation permanente.

Participation au groupe de travail des représentants nationaux du COSM du réseau des Grands Lacs et prestation de coordination et soutien politique à l’élaboration du concept d’opération et de l’analyse juridique du COSM du réseau des Grands Lacs.

Participation au groupe de travail sur la sensibilisation au secteur maritime et prestation de soutien politique en vue de la préparation d’une présentation au Conseil du Trésor (CT) sur l’établissement d’une installation permanente pour le COSM du réseau des Grands Lacs.

Ministère de la Défense nationale Mettre sur pied et maintenir en puissance une force intégrée – mettre sur pied et maintenir en puissance une force efficace sur le plan maritime – unités opérationnelles a) Centres des opérations de la sûreté maritime sur les côtes 165,0 $ 22,45 $ 9,8 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Vigilance efficace dans le secteur.

Capacité opérationnelle intérimaire pour les COSM côtiers atteinte en octobre 2009.

Capacité opérationnelle visionnaire finale adoptée.

Déclaration de réquisitions opérationnelles des COSM adoptée.

Une matrice nationale pour cibler les bâtiments a été mise en œuvre par Transports Canada.

En collaboration avec la GCC, Transports Canada a élaboré des processus et des normes de fonctionnement normalisées pour le Système d’identification et de repérage de longue portée des navires (IRLPN).

b) Commandement maritime interministériel intégré de contrôle et de communication

10,0 $

+7,000,000
annuel
répétitif
de F et E
débutant
en 2013

0,135 $

(pour la
phase de
définition)

0,069 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Adjudication du projet le 11 janvier 2010 (34,2 millions $).

Le projet est approuvé le 10 janvier. On travaille en partenariat avec d’autres ministères et organismes pour améliorer les opérations tactiques interministérielles. Mène le projet IMIC3 qui améliorera les communications tactiques entre les navires en mer des divers ministères et organismes.
Conduite des opérations – Opérations nationales et continentales – Opérations et services permanents pour la population canadienne c) Augmentation de la présence en mer/Coordination (FMAR(A) et FOI(P))

5,0 $

Montant
annuel
récurrent

5,0 $ 5,0 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Présence sur l’eau accrue.

Vigilance efficace dans le secteur.

A fourni du temps additionnel en mer aux ressources des centres des opérations maritimes, ce qui a contribué à la surveillance maritime dans les approches côtières du Canada.
Gendarmerie royale du Canada Sûreté maritime a) Projet sur les ports nationaux 8,403 $ 1,029 $ Compris
dans les
résultats
réels pour
6 b). Voir
ci-dessous.
Protection.

Les équipes nationales de la police des ports (ENPP) ont développé des relations très étroites avec les partenaires principaux, comme ASFC et d’autres organismes d’application de la loi.

Entre les équipes des ports de Halifax, de Montréal, de Hamilton et de Vancouver, plus de 4 000 dossiers ont été ouverts en 2009-2010, et les sujets varient de l’aide apportée à d’autres unités ou organismes aux enquêtes liées au crime organisé.

b) Équipes intégrées de la police des ports (EIPP) (2003) 22,350 $ 4,44 $ 5,229 $

Les EIPP sont des équipes intégrées axées sur le renseignement qui mènent des enquêtes relatives à l’application des lois fédérales applicables aux ports canadiens.

L’objectif en matière d’application de la loi consiste à prévenir, à détecter et à interdire les activités du crime organisé, de contrebande et des personnes qui pourraient représenter une menace pour la sécurité et la sûreté du Canada et des autres pays.

Les EIPP ont développé des relations très étroites avec les partenaires principaux, comme l’ASFC et d’autres organismes d’application de la loi.

Entre les équipes des ports de Halifax, de Montréal, de Hamilton et de Vancouver, plus de 4 000 dossiers ont été ouverts en 2009-2010, et les sujets varient de l’aide apportée à d’autres unités ou organismes aux enquêtes liées au crime organisé.

c) Formation des équipes d’intervention d’urgence de la sûreté maritime (2003) 3,920 $ 0,56 $ 0,344 $

Capacité accrue d’intervention en cas de menaces maritimes.

Intervention rapide et efficace en cas de menaces et d’incidents maritimes.

Le cours de formation pour les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime est offert sur une base régulière et il met l’accent sur la compétence et la sécurité dans un environnement maritime.

Un soutien est offert aux groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime grâce à la recherche et à l’amélioration continues de l’équipement nécessaire pour mener des opérations sécuritaires et efficientes.

d) Équipes d’intervention d’urgence de la sûreté maritime

Report de fonds à l’exercice 2007-2008

32,7 $

0 $

5,63 $

0 $

4,223 $

Capacité accrue d’intervention en cas de menaces maritimes.

Intervention rapide et efficace en cas de menaces et d’incidents maritimes.

Les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime ont participé à plus de 85 séances de formation au cours du dernier exercice.

Un programme de recrutement est en place pour désigner les candidats qualifiés en vue d’assurer la viabilité des ressources humaines.

Toutes les équipes ont participé à des exercices de formation avant les Jeux olympiques d’hiver de 2010 de Vancouver et elles ont également été déployées pendant les Jeux olympiques.

Les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime ont aussi participé à plusieurs opérations à risque élevé et elles ont aidé d’autres unités et organismes.

En collaboration avec la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent, les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime ont mis en place un plan d’urgence dans la région du Québec.

Identité judiciaire e) Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime 2,160 $ 0,18 $ 0,139 $ Amélioration des mesures de sécurité aux ports et aux installations maritimes. Un nombre considérable de prises d’empreintes digitales provenant de Transports Canada ont été traitées.
Sûreté maritime f) Centres des opérations de la sûreté maritime Grands Lacs/ Voie maritime du Saint-Laurent (2005-2008) (2008-2013)

31,461 $

Nota :le
financement
provisoire
a pris fin le
31 mars 2008.
Le financement
permanent a
été approuvé
à compter de
l’automne
2008-2009.

2,491 $ 2,538 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Collaboration accrue entre les ministères et les organismes gouvernementaux chargés de la sûreté maritime.

Vigilance efficace dans le secteur.

Augmentation de la collaboration : internationalement, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

La mise en œuvre du plan de rassemblement des COSM et l’engagement accru des partenaires principaux et d’autres organismes d’application de la loi au sein de la Voie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs contribuent à une meilleure représentation de la sensibilisation au secteur maritime au sein des secteurs d’activité des COSM.

L’évaluation des menaces et des risques est terminée.

L’utilisation de radars mobiles par les COSM a augmenté considérablement. Un nombre important d’unités et d’organismes d’application de la loi ont demandé de pouvoir utiliser ces radars afin de les aider dans le cadre de leurs opérations conjointes, qui comprennent notamment des opérations avec des partenaires des Etats-Unis.

g) Équipe nationale de coordination de la sécurité côté eau (2005) 4,805 $ 0,839 $ 0,673 $

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Vigilance efficace dans le secteur.

La phase 2 de l’examen côté eau de 2009 est terminée, et les résultats seront envoyés au Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime (GTISM) très prochainement.

Le succès de l’équipe de coordination passe immanquablement par des partenariats; la GRC a donc eu recours à l’expertise d’un partenaire d’application de la loi et elle tente d’avoir recours aux services de deux autres partenaires.

h) Équipes sur l’application de la loi en sûreté maritime (2005)

28,422 $

(récurrent)

7,432 $ 4,776 $

Présence sur l’eau accrue.

Surveillance accrue et sensibilisation à l’environnement de sûreté maritime.

Augmentation de la capacité de répondre à des menaces maritimes.

Vigilance efficace dans le secteur.

Réponse rapide et efficace aux menaces et incidents maritimes.

Tous les membres des équipes des enquêtes sur la sûreté maritime ont été déployés à titre de professionnels pendant les Jeux olympiques. Leurs tâches consistaient à agir d’agent de liaison à bord des bâtiments du MDN, d’opérateur de bâtiments tactiques avec les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime, d’opérateur de bâtiments ou à travailler au Centre des opérations maritimes olympique.

Les EESM participent à la formation des groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime sur une base régulière.

Les EESM contribuent à accroître la sensibilisation au secteur maritime en fournissant au COSM les renseignements recueillis au cours de leurs patrouilles.

On a eu recours aux services EESM dans le cadre de plusieurs opérations conjointes (à la fois à l’échelle nationale et internationale). Le partenariat avec des organismes des États-Unis est particulièrement étroit dans le corridor entre Windsor et Sarnia ainsi que dans la région des Mille-Îles.

Les EESM ont aidé la division de Cornwall de la GRC ainsi que l’ASFC au cours du déplacement très controversé du point d’entrée de l’Agence.

Total 202,07 $ 30,933 $ 30,4 $    

Commentaires sur les écarts :

Transport Canada

  1. Les dépenses prévues correspondent aux dépenses réelles : le fonds de coordination a été entièrement souscrit en 2009-2010.
  2. En raison des contraintes liées aux projets critiques sur la sûreté maritime, notamment la gestion des urgences et la reprise du commerce, le Comité exécutif de gestion (CGX) de Transports Canada a réaffecté 1,4 million de dollars afin de couvrir ces projets.
  3. On a utilisé de petits excédents pour compenser les contraintes au point 1 b. pour les secteurs liés à la surveillance et à l’application de la loi.
  4. On a utilisé de petits excédents pour compenser les contraintes au point 1 b. pour les secteurs liés à la surveillance et à l’application de la loi.
  5. L’écart entre la contribution financière prévue de 12,5 millions de dollars et le décaissement réel de 11,5 millions de dollars est attribuable à la différence entre les coûts prévus et les coûts admissibles soumis par les bénéficiaires. Il est important de noter que le programme n’a reçu aucun financement administratif en 2008-2009 ou en 2009-2010; ces coûts ont été réaffectés au sein de Transports Canada en tant que financement des contraintes, pour un total de 12,4 millions de dollars.
  6. Les frais liés aux services juridiques pour le Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime étaient moins élevés que ce qui avait d’abord été prévu.

MPO et GCC

  1. Activités additionnelles du parc automobile : S.O.
  2. Système d’identification automatique (SIA) et Système d’identification et de repérage longue portée des navires (IRLPN) : Les retards de livraison du logiciel par l’entrepreneur ont entraîné l’écart dans le budget de 2009-2010.
  3. COSM de la Voie maritime du Saint-Laurent et du réseau des Grands Lacs : Une somme de 1,46 million de dollars a été reportée de 2009-2010 à 2010-2011. La dotation vient tout juste de reprendre et par conséquent, tous les fonds n’ont pas été dépensés.
  4. Équipes des enquêtes sur la sûreté maritime de la Voie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs : On a dépensé 972 000 $ de moins que ce qui avait été prévu en raison des changements apportés au plan initial quant à la disponibilité et au genre des bâtiments.
  5. Acquisition de navires de patrouille semi-hauturiers pour les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent : On a dépensé 4 millions de dollars de plus que ce qui avait été prévu étant donné que le projet a été mis en œuvre plus rapidement que prévu en 2009-2010. Le coût estimatif total actuel pour neuf navires de patrouille semi-hauturiers est de 227 millions de dollars. Le coût par navire est passé à 25,22 millions de dollars (donc 227 millions de dollars pour neuf navires). L’accroissement des coûts a été communiqué dans l’Aide-mémoire au Cabinet. Le RMR de Transports Canada devrait refléter le budget à jour pour les quatre navires de sûreté, qui est de 100,9 millions de dollars. Le total des dépenses prévues pour 2009-2010 était de 10,3 millions de dollars, en ne calculant pas les reports, et une somme de 4,6 millions de dollars était consacrée aux quatre navires de sûreté. Les dépenses réelles sont plus élevées que prévu en raison de la mise en œuvre plus rapide du projet. Les renseignements relatifs aux navires de patrouille semi-hauturiers dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de Transports Canada de 2010-2011 n’ont pas été mis à jour afin de refléter la somme de 25,22 millions de dollars par navire; on notera donc une discordance entre le RMR de 2009-2010 et le RPP de 2010-2011.
  6. Augmentation des vols de surveillance aérienne pour la conservation et la protection : S.O.

Sécurité publique

Nota : Les chiffres réels pour les points 6 a) et 6 b) ont été combinés.

Personne-ressource : Fulvio Fracassi, Directeur général, Sûreté maritime, Transports Canada, 613-991-4173, fulvio.fracassi@tc.gc.ca



Titre de l’initiative horizontale : Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique

Nom du ou des ministères responsables : Transports Canada

Activité de programme du ministère responsable : Portes d’entrées et corridors

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le 19 octobre 2006

Date de clôture de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) : 1,01 milliard de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris de l'accord de financement) : L’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique (IPCAP) a pour objet de renforcer la position concurrentielle du Canada au sein du commerce mondial. Elle constitue un ensemble intégré de mesures d’investissements et de politiques qui permettra d’accroître la capacité et l’efficience de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Elle reflète l’engagement du gouvernement du Canada à travailler en partenariat avec les gouvernements provinciaux, des dirigeants du secteur privé et d’autres intervenants dans le but de développer encore plus les avantages géographiques et le réseau de transport robuste de la côte Ouest du Canada et de mieux en tirer profit. Enfin, elle vise à faire de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique le meilleur réseau de transport contribuant aux chaînes d’approvisionnement mondiales entre l’Amérique du Nord et l’Asie.

Résultats partagés : Ci-après figurent les résultats communs et les activités prévus dans le cadre de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

Les activités clés comprennent :

  • La capacité de la Porte : investir dans l’infrastructure stratégique et améliorer le réseau;
  • La compétitivité : augmenter le nombre d’échanges commerciaux du Canada avec l'Asie-Pacifique;
  • L’efficience et la fiabilité : améliorer le transport des marchandises au sein des chaînes d’approvisionnement;
  • La sûreté et l’efficience frontalière : assurer un réseau de transport sûr et efficient reliant les marchés canadiens et nord-américains;
  • Des cadres stratégiques intégratifs et une réglementation qui répondent à de nouvelles approches en matière de gouvernance.

Résultats finaux :

  • Accroître le commerce du Canada avec la région de l’Asie-Pacifique.
  • Augmenter le nombre d’importations par porte-conteneurs provenant d’Asie qui arrivent en Amérique du Nord par cette Porte.
  • Améliorer l’efficience et la fiabilité de la Porte pour les exportations canadiennes et nord- américaines.
  • S’assurer que les routes de transit sont sécuritaires et ouvertes à la circulation de transit et qu’elles minimisent les répercussions environnementales.

Structures de gouvernance : Le ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique dirige cette initiative, et il est appuyé dans ses efforts par Transports Canada. Le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités est responsable de la gestion du Fonds d’infrastructure de transport de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Ces deux ministres sont conjointement responsables de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

L’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique est une initiative horizontale dont l’élaboration et la mise en œuvre concernent un certain nombre de ministères et d’organismes fédéraux importants. Bien qu’en définitive, chacun soit responsable de ses propres programmes, activités et ressources connexes provenant du financement de l’Initiative, les ministères et organismes fédéraux concernés doivent également contribuer aux objectifs généraux de l’IPCAC. Tous les partenaires fédéraux sont responsables de la gestion quotidienne de leurs éléments respectifs de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. De plus, on s’attend à ce que chaque ministère et organisme fournisse régulièrement des comptes rendus aux deux ministres responsables par l’intermédiaire du Comité de direction interministériel, niveau des directeurs généraux, sur l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

Un cadre de rendement horizontal global pour l’IPCAP a été conçu avec le concours de tous les ministères et organismes participant à l’Initiative. Ce cadre offrira une stratégie d’évaluation et de mesure de rendement saine, coordonnée et continue afin d’évaluer globalement le processus de mise en œuvre de l’Initiative. Les ministères partenaires et leur rôle dans le cadre de l’IPCAP sont les suivants :

Transports Canada

Transports Canada, à titre de ministère responsable, relève du ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique et du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Le Groupe des politiques de Transports Canada est chargé de la coordination, de la gestion, de l’intégration ainsi que de l’élaboration et de la mise en œuvre stratégique continues de l’IPCAP dans son ensemble. Les autres ministères et organismes fédéraux, les quatre provinces de l’Ouest et les intervenants du secteur privé sont consultés et mis à contribution dans l’établissement d’un consensus sur les décisions liées à l’IPCAP.

Transports Canada est également responsable de la gestion du Fonds d’infrastructure de transport de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique, dont l’objectif premier consiste à surmonter les obstacles liés à la capacité touchant la Porte et le Corridor de l’Asie-Pacifique. Les projets financés dans le cadre du Fonds contribueront à améliorer la compétitivité, l’efficience et la capacité du réseau de transport multimodal du Canada, et ils seront axés particulièrement sur le transport pour le commerce international entre l’Asie-Pacifique et l’Amérique du Nord.

Bien que l’infrastructure de transport en soit l’élément central, l’IPCAP porte également sur des questions interreliées qui ont une incidence sur la poursuite de l’établissement et de l’exploitation de la Porte d’entrée et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Pour développer des directions stratégiques à long terme pour l’Initiative, Transports Canada prend part à un certain nombre de mesures non liées à l’infrastructure et à la compétitivité, notamment les suivantes :

  • Le programme de renouvellement des politiques visant à examiner les questions stratégiques qui ont une incidence directe sur l’efficience de l’infrastructure de transport qui définit la Porte et le Corridor ou l’exploitation de ces derniers;
  • L’examen de la sûreté afin d’évaluer les questions précisément liées à la réputation et au rendement de la Porte;
  • Des tables rondes qui se dérouleront dans les provinces de l’Ouest et une conférence internationale pour accroître la compréhension des obstacles et des possibilités à long terme de la Porte en tirant parti de l’expertise universitaire canadienne et internationale;
  • L’intégration des trois ports principaux dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique afin d’améliorer l’efficience et la capacité;
  • Un appui quant à l’établissement d’un forum sur le camionnage dans le Lower Mainland afin de formuler des recommandations, par voie de consensus, sur des méthodes qui permettront d’améliorer l’efficience des activités de camionnage dans les ports de Vancouver;
  • Des études directement liées aux activités et à l’efficience de la Porte dans le but de mieux comprendre et d’améliorer le réseau d’infrastructure multimodale et d’accroître le rendement de la chaîne d’approvisionnement dans son ensemble.

Affaires étrangères et Commerce international

Le Groupe du marketing international de la porte d’entrée du Pacifique, établi par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre continues d’une stratégie de commercialisation internationale conjointement avec tous les intervenants. L’objectif consiste à encourager les importateurs, les exportateurs, les investisseurs et les entreprises de transport de l’Amérique du Nord et de l’Asie-Pacifique à utiliser davantage la Porte à titre d’itinéraire idéal pour les voyages et les chaînes d’approvisionnement de l’Asie-Pacifique.

Cette stratégie, élaborée en collaboration avec les intervenants, met à contribution des produits de communication ciblée, tout comme les missions canadiennes à l’étranger ou au Canada. Les avantages de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique sont mis en évidence à d’importants salons, congrès et colloques portant sur le commerce, l’investissement et la technologie au Canada, en Asie-Pacifique, en Europe et en Amérique du Nord.

Les principales missions du MAECI à l’étranger contribuent activement à faire progresser le Canada à titre de porte d’entrée et de corridor de choix grâce à l’établissement d’un dialogue avec les entreprises de transport, les producteurs, les exportateurs ou les importateurs dans chacune de leur région respective dans le but de mettre en évidence les forces du réseau de transport canadien. Ces missions favorisent l’investissement et le transfert de technologies, défendent les questions clés de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique telles que la sûreté et l’efficience frontalière, fournissent des renseignements au Canada afin de soutenir l’élaboration de politiques et de contribuer à cerner les messages qui se dégagent au sein de leurs marchés.

Le MAECI a établi un groupe central de délégués commerciaux provenant de missions de l’Asie-Pacifique et de l’Amérique du Nord. Ces gens comprennent les aspects de la porte et les possibilités qu’elle présente pour l’économie canadienne et ils sont, par conséquent, en mesure d’appuyer l’objectif du gouvernement, qui désire que le Canada soit la porte d’entrée et le corridor de premier choix entre l’Amérique du Nord et l’Asie-Pacifique.

Agence des services frontaliers du Canada

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) est responsable de la mise en œuvre d’un service d’inspection des conteneurs maritimes au port de Prince Rupert. Ce service d’inspection permet à l’Agence de s’assurer que les conteneurs en provenance des pays étrangers sont inspectés convenablement au moyen de processus efficaces et d’une technologie de pointe. Le service d’inspection des conteneurs maritimes de l’ASFC joue un rôle essentiel et stratégique, tout en étant intégré à l’IPCAP dans son ensemble.

Agence Parcs Canada

Parcs Canada est responsable de l’entretien et de la réfection des routes qui passent dans les parcs nationaux, notamment la Transcanadienne. Une route pancanadienne principale qui relie la côte ouest, y compris ses liens à l’Asie-Pacifique, avec le reste du Canada, particulièrement les marchés des provinces de l’Ouest.

Parcs Canada a procédé à l’élargissement d'un tronçon de 10 km très fréquenté de la Transcanadienne qui passe dans le parc national Banff du Canada, ce qui en améliorera la capacité et l’efficience. Le financement fourni par l’IPCAP a assuré l’achèvement en temps opportun de l’amélioration de ce tronçon de route et ainsi la réalisation de l’objectif de l’Initiative visant à améliorer le transport des marchandises qui passent par la Porte et le Corridor de l’Asie-Pacifique.

Diversification de l’économie de l’Ouest Canada

Le ministère de la Diversification de l’économie de l’Ouest (DEO) était responsable d’une initiative axée sur les possibilités d’affaires et la sensibilisation intitulée « Saisir l’occasion de la Porte et du Corridor : le défi de l’Ouest canadien et de l’Asie-Pacifique », ainsi que du financement des travaux de dragage du fleuve Fraser afin de pouvoir continuer de compter sur un chenal de navigation compétitif.

Dans le cadre de l’initiative « Saisir l'occasion de la Porte et du Corridor la DEO a accordé son appui à la recherche de projets économiques réussis dans le contexte des portes commerciales et à la recherche des meilleurs moyens de profiter des possibilités commerciales à long terme à valeur ajoutée offertes par l’expansion du marché de l’Asie-Pacifique; à une présence canadienne à la Foire internationale de Chine pour les investissements et le commerce; à un voyage d’étude des capacités d’innovation de l’Ouest canadien, effectué par des délégués commerciaux des missions du Canada en Asie-Pacifique; à une évaluation des besoins des collectivités de la Saskatchewan et du Manitoba en vue de faire des affaires en Asie et avec l’Asie.

Le ministère de la Diversification de l’économie de l’Ouest a reçu une subvention de 4 millions de dollars sur deux ans à l’intention de l’Administration portuaire du fleuve Fraser afin de financer les travaux de dragage du chenal de navigation du fleuve Fraser. Ce financement a permis à l’Administration portuaire de poursuivre ses activités existantes et de se positionner en vue d’attirer de nouvelles entreprises, tirant ainsi parti des possibilités de la porte de l’Asie-Pacifique. Cette mesure temporaire permet à l’administration portuaire de répondre aux besoins des cargos de plus en plus grands jusqu’à ce qu’une solution à long terme permette un accès autonome aux installations portuaires.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) est responsable de la Table sur les compétences de la Porte d’entrée de l’Asie-Pacifique. Modelé sur le Programme des conseils sectoriels, la Table sur les compétences a été établie en mars 2008 en vue de trouver des solutions aux pressions touchant les compétences et la main-d’œuvre dans la Porte d’entrée de l'Asie-Pacifique.

Parvenant de l’IPCAP, RHDCC a reçu 3 millions de dollars sur quatre ans pour financer des projets auxquels la Table sur les compétences a accordé la priorité. RHDCC fournit actuellement 2 millions de dollars supplémentaires pour appuyer l’établissement et le fonctionnement de la Table sur les compétences (investissement fédéral total de 5 millions de dollars).

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2009-2010
Dépenses
réelles
2009-2010
Résultats
prévus
2009-2010
Résultats
obtenus en
2009-2010
Transports Canada Initiative de la Porte et du Corridor de l'Asie-Pacifique Fonds d’infrastructure de transport 900,15 $ 224,61 $ 75,54 $ Faire progresser les projets d’infrastructure multimodale stratégiques de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l'Asie-Pacifique avec les partenaires publics et privés.

Deux annonces de financement pour les projets de la région commerciale de la Côte-Sud.

Six ententes de contributions signées.

Quatre nouveaux projets passent à l’étape de construction.

Cinq projets terminés.

Coordination, gestion 6,50 $ 1,30 $ 1,33 $ Coordination et gestion interministérielles continues de l’IPCAP. A coordonné et intégré la politique à TC et dans les ministères fédéraux au moyen des comités directeurs interne et interministériel.
Processus accéléré 2,30 $ 0,00 $ 0,00 $ S.O. (terminé en 2007-2008). S. O. (terminé en 2007-2008)
Investissement en matière de compétitivité 12,65 $ 5,52 $ 2,63 $

Détermination des possibilités d’attirer des activités à valeur ajoutée et des investissements dans des secteurs complémentaires à la Porte et au Corridor de l’Asie-Pacifique.

Partenariats internationaux approfondis.

Lancement du programme d’engagement du public.

A lancé des projets pilotes pour promouvoir l’utilisation des programmes par types de zones commerciales étrangères du Canada.

Harmonisation des règlements relatifs aux tarifs douaniers pour les conteneurs maritimes internationaux.

Atelier avec l'industrie pour améliorer la compétitivité de fret aérien.

A renforcé les relations avec la Chine au moyen de nombreuses missions ministérielles, de la signature d’un protocole d’entente (PE) et un programme d’échange de l’industrie de la logistique.

A élargi sa portée internationale à Singapour, à la Malaisie et au Vietnam.

Accords signés avec la Corée du Sud et le Japon sur le transport aérien pour en faire bénéficier les voyageurs et les expéditeurs.

Lancement d’un appel de propositions pour le programme d’engagement du public.

Développement des indicateurs de performance et recherche sur la capacité du système.

A consulté l’industrie sur l’amélioration du système pour l’efficacité et la fiabilité.

Affaires étrangères et Commerce international Commerce international – Gestion et prestation de services commerciaux et de conseils aux entreprises canadiennes Commercialisation de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique 7,00 $ 2,00 $ 1,70 $ Utilisation accrue de la Porte canadienne du Pacifique par les intervenants davantage sensibilisés d’Asie et d’Amérique du Nord.

A coordonné 3 tournées de présentation interentreprises en Asie du Nord et aux É.-U. et une présence dans 4 évènements (internationaux) de l’industrie.

A mis en œuvre une campagne publicitaire qui comprenait le placement dans 15 publications clés internationales de transport et de logistique.

A facilité 7 missions de médias étrangers sur l’IPCAP de l’Asie et des É.-U. qui ont produit des articles dans 158 publications et une station de télévision.

A terminé les études sur les chaînes d’approvisionnement sur les marques importées de Chicago, de Memphis et de Chine vers l’Amérique du Nord et un sondage sur les perceptions américaines des ports de l’Amérique du Nord.

Agence des services frontaliers du Canada

Évaluation des risques

Mesures coercitives

Frontières conventionnelles

Services internes

Service d’inspection des conteneurs maritimes au port de Prince Rupert 28,00 $ 5,00 $ 7,82 $ Achèvement de l’instauration du programme d’inspection des conteneurs maritimes.

Les activités d’inspection des conteneurs du port de Prince-Rupert sont pleinement opérationnelles.

A forgé des partenariats avec différents intervenants pour renforcer la sécurité de la chaîne d’approvisionnement.

A continué le peaufinage des activités de l’ASFC afin d’assurer une prestation efficace et efficiente de tous les programmes de l’ASFC.

Agence Parcs Canada Gestion des routes de transit Élargissement de la Transcanadienne dans le parc national Banff 37,00 $ 5,00 $ 4,40 $ Achèvement du dédoublement d’une section de trois kilomètres de la Transcanadienne à Banff. Projet terminé, à l’exception des demandes finales, le nettoyage, etc., qui seront effectués en 2010-2011.
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada Développement des entreprises et entrepreneuriat Initiative « Saisir l’occasion de la Porte et du Corridor » 0,40 $ 0,00 $ 0,00 $ S.O. (terminé en 2007-2008). S.O. (terminé en 2007-2008).
Dragage du fleuve Fraser 4,00 $ 0,00 $ 0,00 $ S.O. (terminé en 2007-2008). S.O. (terminé en 2007-2008).
Ressources humaines et développement des compétences Table sur les compétences de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique Pressions relatives aux compétences et à la main-d’œuvre 3,00 $ 0,94 $ 0,76 $ Lancement de plusieurs projets pour résoudre les pressions relatives aux compétences dans les secteurs de la Porte d’entrée.

La table ronde sur l’emploi dans le domaine de la sûreté de la C.-B. a été terminée et a produit un rapport.

4 autres projets étaient en cours, y compris la prestation de nombreux ateliers sur la planification des ressources humaines et des cours de formation dans le milieu de travail.

Total 1 001 $ 244,369 $ 94,18 $    

Commentaires sur les écarts : Fonds d’infrastructure de transport lié à l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique de Transports Canada : les conditions du marché et de l’économie ont eu pour résultat que les coûts de construction étaient moins élevés que prévu, entraînant des soumissions plus basses que prévu pour les offres. De plus, la conformité réglementaire, les retards d’acquisition de la propriété, les changements de concept et les restrictions ont aussi contribué aux retards du projet.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource : Paul Sandhar-Cruz, Directeur, Coordination de la Porte d'entrée du Pacifique, 613-949-0654


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Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Initiatives horizontales


Titre de l’initiative horizontale : Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney 

Nom du ou des ministères responsables : TPSGC

Activité de programme du ministère responsable : Programmes et services spécialisés

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : Le 12 mai 2004

Date de clôture de l'initiative horizontale : Le 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l’échéance) :

Total des fonds accordés par le gouvernement fédéral (de la mise en œuvre à la fin du Projet) : 
282 millions de dollars pour TPSGC, dans le cadre de l’entente de partage des coûts avec le gouvernement de la Nouvelle‑Écosse (la part de la Nouvelle‑Écosse s’élève à 120 millions de dollars, pour un coût total de 402 millions de dollars). Répartition des coûts non visés par l’entente de partage des coûts : TPSGC, ministère fédéral responsable, 25,8 M$; Environnement Canada, 7,6 M$ et Santé Canada, 5,5 M$.

Description de l’initiative horizontale (y compris entente de financement)
Cette initiative est une entente fédérale-provinciale de partage des coûts liés à l’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney situés sur des terrains appartenant aux gouvernements fédéral et provincial au cœur de la ville de Sydney, en Nouvelle‑Écosse. La contamination des sites en question découle de l’exploitation, pendant un siècle, des aciéries qui s’y trouvaient. Le Projet s’inscrit dans l’initiative de développement durable du gouvernement fédéral, qui reconnaît l’importance environnementale, sociale et économique de la région de Sydney. Il aura des retombées à long terme pour tous les Canadiens. Lorsque les opérations d’assainissement seront terminées, la Nouvelle‑Écosse prendra possession des terrains. Elle gérera et surveillera alors tous les contaminants résiduels, conformément au Protocole d’entente. Le site Web de l’organisme provincial responsable de la mise en œuvre du Projet se trouve à l’adresse suivante : http://www.tarpondscleanup.ca. Le Projet a été soumis au processus fédéral d’évaluation environnementale, sous la forme d’une évaluation par une commission d’examen conjointe, conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale. Le site Web de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale se trouve à l’adresse suivante : http://www.ceaa-acee.gc.ca/050/viewer_f.cfm?cear_id=8989 

Résultats communs :
Les résultats que se sont imposés les partenaires se traduiront par des retombées environnementales, économiques et sociales à long terme pour la Nouvelle‑Écosse, les Premières nations et tous les Canadiens. De nouveaux terrains seront disponibles et prêts à être aménagés au centre‑ville de Sydney, ce qui favorisera la revitalisation d’une région économiquement éprouvée.

Structures de gouvernance

  1. Un mémoire au Cabinet daté d’avril 2004 désigne Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) ministère fédéral responsable du Projet.
  2. Un protocole d’entente (PE) entre le Canada et la Nouvelle‑Écosse est signé le 12 mai 2004.
  3. L’entente provisoire de partage des coûts conclue avec la Nouvelle‑Écosse le 20 octobre 2004 prévoit la gouvernance et le financement provisoires ainsi que la mise en œuvre des travaux préventifs et des travaux préliminaires décrits dans le PE.
  4. Le gouvernement de la Nouvelle‑Écosse met sur pied la Sydney Tar Ponds Agency, chargée de la gestion et de la mise en œuvre du Projet. La charte constitutive est établie le 18 août 2004.
  5. En octobre 2005, les deux parties nomment un ingénieur indépendant chargé de surveiller et de confirmer l’intégrité financière et technique du Projet au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
  6. Un Comité de gestion du Projet (CGP), composé de cadres supérieurs des gouvernements fédéral et provincial, supervise tous les aspects du Projet.
  7. Un secrétariat seconde le CGP dans l’administration au quotidien des ententes.
  8. Un comité consultatif appuie le CGP en coordonnant toutes les opérations nécessaires pour mettre en œuvre et mener à bien les travaux prévus.
  9. Un Comité de gestion environnementale appuie le CGP en coordonnant les conseils et avis présentés par les gouvernements fédéral et provincial au promoteur et au CGP sur les questions liées à la gestion environnementale du Projet.
  10. Un Comité de liaison communautaire composé de représentants de la communauté joue le rôle de groupe de rétroaction sur les activités de la STPA, l’avancement du Projet et les travaux prévus.
  11. Le 28 octobre 2005, un protocole d’entente prévoyant une participation économique active des communautés des Premières nations est signé. Des contrats réservés sont soumis à la concurrence d’entreprises des Premières nations seulement.
  12. Un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et un cadre de vérification axé sur les risques sont établis.
  13. L’entente définitive de partage des coûts est signée le 27 septembre 2007. Elle tient compte des recommandations de la commission conjointe, confirme les engagements sur le plan financier et précise la structure de gouvernance pour les sept dernières années du Projet, soit jusqu’en 2014.
  14. Le 18 mars 2009, le Canada et la Nouvelle‑Écosse signent un protocole d’entente visant le partage de l’expertise et la coordination des processus réglementaires pertinents.
(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activité de programme des partenaires fédéraux Noms des programmes pour les partenaires fédéraux Affectation totale (2004-2014) Dépenses prévues pour 2009-2010 Selon le RPP Dépenses réelles en 2009 2010
TPSGC Fonctionnement AP 1

Ministère fédéral responsable

a. Programmes et services spécialisés – Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney 25 870 000 $ 2 342 059 $ 2 154 938 $
Partage des coûts avec le gouvernement de la Nouvelle‑Écosse 282 240 000 $ 39 708 751 $ 37 208 751 $
2. ENVIRONNEMENT
CANADA
AP 1
Conseils et avis à TPSGC sur les questions techniques, les études antérieures et les questions scientifiques liées aux sites contaminés.
a. S/O 7 640 000 $ 677 621 $ 610 668 $
3. SANTÉ CANADA AP 1
Conseils et avis à TPSGC sur les questions liées à la santé, les questions techniques et l’évaluation des risques.
a. S/O 5 500 000 $ 285 662 $ 197 240 $
Total 321 250 000 $ 43,014,093$ 40,171,597$

Résultats prévus pour 2009-2010

  • Conseils spécialisés et conseils techniques;
  • L’équipe de projet de TPSGC, le ministère fédéral responsable, veille à la conformité du Projet aux ententes, à l’utilisation judicieuse des fonds publics, à l’application des normes et politiques fédérales et à la bonne communication avec les parties concernées, en exerçant une surveillance adéquate et en appliquant le principe de la diligence raisonnable. 

Commentaires sur les écarts
L’écart de 2,8 M$ entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est dû à des retards dans les opérations et dans le processus d’appel d’offres des éléments principaux qui touchent maintenant à leur fin.       

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)
La Sydney Tar Ponds Agency, qui voit à la mise en œuvre au jour le jour des aspects techniques des éléments du Projet conformément aux ententes signées par les partenaires gouvernementaux, a exécuté les travaux d’assainissement au coût, partagé, de 62 M$ (part du gouvernement fédéral : 37,2 M$).

Coordonnées des personnes‑ressources
Randy Vallis, directeur, Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney, 295, rue Charlotte, Sydney (N.‑É.)  B1P 6J9
Tél. : 902‑564‑2543; Courriel : randy.vallis@pwgsc-tpsgc.gc.ca

Brenda Powell, chef, Gestion des activités, Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney
Tél. : 902‑368‑0359; Courriel : brenda.powell@pwgsc-tpsgc.gc.ca