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Le Partenariat frontalier pour le transport entre le Canada et les États-Unis, qui planifie le nouvel ouvrage de franchissement international de la rivière Detroit, se compose des membres suivants :
Le projet est une solution canado-américaine de bout en bout reliant la route américaine Interstate 75 à la route canadienne 401 et comportant cinq volets : un nouvel ouvrage de franchissement international; l’esplanade douanière canadienne; l’esplanade douanière américaines; l’échangeur entre le pont et l’esplanade douanière américains et l’Interstate 75; le raccordement routier entre le pont et l’esplanade douanière canadiens et la route 401.
Le Partenariat a l’intention d’établir un partenariat public-privé pour les volets du pont et des esplanades douanières du projet et un autre partenariat public-privé pour la connexion de l’autoroute sur le côté canadien.
Le nouvel ouvrage de franchissement de la rivière Detroit sera un pont à six voies, soit trois voies en direction du Canada et trois en direction des États-Unis. La capacité du nouvel ouvrage permettra de répondre à la demande future, à la fois sur le plan de la capacité et sur celui de la flexibilité des courants de circulation sur le pont afin d’améliorer le franchissement de la frontière (voie désignée nexus/expres).
Le nouvel ouvrage, qui sera construit de manière à relier les esplanades douanières des côtés canadien et américain de la rivière Detroit, sera un élément essentiel du nouveau réseau de transport intégré qui reliera la route 401 au réseau américain d’autoroutes interétats. L’ouvrage comportera un pont principal qui franchira la rivière Detroit sur toute sa largeur et qui sera conçu pour offrir une hauteur libre pour la navigation répondant aux exigences américaines et canadiennes. Il comprendra également des voies d’accès au pont principal qui seront reliées aux esplanades douanières canadienne et américaine.
Le choix du type de pont aura lieu au cours des phases de conception ultérieures de ce projet. Aucun des deux types de ponts n'exige de placer les piles dans la rivière Detroit.
Au Canada, on a conçu des solutions de remplacement des installations d’inspection à la frontière pour tenir compte du besoin d’améliorer les installations de traitement à la frontière afin de répondre à la demande future et de satisfaire aux exigences de sûreté du poste frontalier. La nouvelle esplanade douanière sera conçue pour faire face à la future demande du poste frontalier (en 2035 et au-delà). Il se peut que les travaux de construction préliminaires de l’esplanade ne portent pas sur l’esplanade intégrale, car celle-ci pourrait être conçue en plusieurs étapes. La construction préliminaire sera telle que son agrandissement futur sera possible en y aménageant d’autres postes d’inspection ou de péage.
L’esplanade a été conçue de concert avec l’Agence des services frontaliers du Canada et elle offre une superficie suffisante pour des voies d’inspection principales et pour l’inspection secondaire sur place des voyageurs et des marchandises. L’option prévoit également des voies réservées nexus et expres ainsi qu’une très nette augmentation de la capacité de traitement du poste frontalier.
L’esplanade douanière sera située dans les limites du parc industriel de Brighton Beach, lequel est délimité par la rivière Detroit, la rue Chappus, la promenade Ojibway et la rue Broadway. L’esplanade douanière comprendra une superficie totale de 202 acres (72,8 ha); un total de 29 voies d’inspection à l’arrivée; un total de 103 places de stationnement pour l’inspection secondaire des véhicules utilitaires; 9 voies de perception des péages; des caractéristiques de gestion des eaux de pluie pour contrôler la qualité et la quantité d’écoulement de ces eaux.
La nouvelle route d’accès sera une liaison routière à accès limité longue d’environ 11 km située entre le complexe frontalier et le réseau routier provincial. Cet axe est une autoroute urbaine à six voies qui comprend des échangeurs, des carrefours à niveaux différents, des voies fermées et des voies de service. Il s’agira d’une combinaison de tronçons enterrés, à niveau et surélevés et de 11 sections couvertes (courts tunnels). La largeur de l’emprise varie et, dans la mesure du possible, on se servira des emprises existantes. Le long du couloir, la largeur maximale de la nouvelle emprise, ce qui exclut l’emprise actuelle, est d’environ 300 m.
Le gouvernement de l’Ontario est parvenu à une entente financière avec le consortium Windsor Essex Mobility Group en vue de concevoir, de construire, de financer, d’exploiter et d’entretenir la promenade Windsor-Essex. Les travaux de construction de la promenade ont officiellement débuté en août 2011. Dans le budget de 2010, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser un financement pouvant atteindre 1 milliard de dollars afin de financer 50 p. 100 des coûts d’investissement admissibles de la promenade en vertu du Fonds pour les portes d’entrée et les passages frontaliers
Le poste frontalier Windsor-Detroit est le poste le plus emprunté en Amérique du Nord.
Le pont et l’esplanade douanière du passage international de la rivière Detroit en sont à l’étape de planification initiale. Le 3 décembre 2009, l’évaluation environnementale fédérale du nouveau pont, de l’esplanade douanière et de la route d’accès au pont - la promenade Windsor-Essex - a été approuvée. Les travaux de construction ont débuté sur la promenade Windsor-Essex au mois d’août 2011.
Ministère responsable | Transports Canada |
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Autorité contractante | Deloitte |
Ministères participants | Agence des services frontaliers du Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Pêches et Océans Canada, Environnement Canada |
Entrepreneur principal |
Deloitte |
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Sous-traitants principaux |
Prévision des investissements, du trafic et des recettes Conseiller sur la qualité de l’air Conseiller sur les coûts Conseiller technique du pont Plan de gestion environnementale |
Liste des principaux jalons | Date |
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Lancement de l’évaluation environnementale assortie de l’examen de 15 options. | Février 2005 |
Le nombre d’options est ramené à 3 emplacements éventuels de l’ouvrage de franchissement, à 3 emplacements éventuels du complexe et à 5 tracés éventuels de la route d’accès. | Mars 2006 |
La route d’accès privilégiée sur le plan technique en Ontario est annoncée. | 1er mai 2008 |
L’option privilégiée sur le plan technique et environnemental pour les emplacements de l’ouvrage de franchissement et du complexe est annoncée. | 18 juin 2008 |
L’énoncé final américain des incidences environnementales est publié pour dernier commentaire. | 5 décembre 2008 |
Le rapport définitif d’évaluation environnementale de l’Ontario est présenté au ministère de l’Environnement de l’Ontario et le rapport définitif d’évaluation environnementale du Canada est présenté à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale. | 31 décembre 2008 |
Le rapport de décision des États-Unis est rendu public. | 14 janvier 2009 |
L’évaluation environnementale de l’Ontario est approuvée. | 24 août 2009 |
L’évaluation environnementale fédérale est approuvée. | 3 décembre 2009 |
La construction de la promenade Windsor-Essex est amorcée. | 18 août 2011 |
Le projet a été conçu en vue d’atteindre les grands objectifs suivants :
En poursuivant les objectifs énoncés plus haut, l’évaluation et la gestion des options d’approvisionnement devront respecter les objectifs de traitement suivants :
L’investissement dans les nouvelles infrastructures frontalières aura un certain nombre de retombées économiques. Des études réalisées récemment révèlent que, parmi les répercussions directes et indirectes (c.‑à‑d. les matériaux, l’équipement, les services, etc.) de ce projet d’infrastructures frontalières, il y aura création d’environ 23 000 emplois, dont environ 13 000 possibilités d’emplois directs et 10 000 possibilités d’emplois indirects. Il est important de souligner ce fait étant donné que Statistique Canada affirme que la région de Windsor-Essex a l’un des taux de chômage les plus élevés au Canada. Parmi les avantages accessoires de ces emplois, mentionnons une augmentation prévue des dépenses de consommation grâce à l’augmentation du revenu personnel et des bénéfices des entreprises dans la région.
En outre, le projet aura de grandes retombées pour les entreprises locales, qui pourront participer aux travaux de construction et à d’autres projets.
La vaste majorité (62 p. 100) des échanges commerciaux bilatéraux entre le Canada et les États-Unis franchissent notre frontière terrestre commune. Chaque jour, près de 36 000 camions franchissent la frontière canado-américaine, dont près du tiers (12 000) au poste Windsor-Detroit. Non seulement ce projet améliorera l’efficacité des postes frontaliers de la région, mais il permettra des raccordements routiers directs qui réduiront les coûts se rattachant aux expéditions de même que les émissions de gaz à effet de serre et autres polluants résultant de la marche au ralenti des véhicules.
Au cours des 30 prochaines années, on s’attend à ce que les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis augmentent nettement. En vertu des scénarios de forte croissance, la demande du trafic transfrontalier pourrait dépasser la capacité des postes frontaliers existants dans la région de la rivière Detroit dès 2015.
Compte tenu de la forte interdépendance des économies du Canada et des États-Unis, rien n’importe plus aux yeux des exportateurs et des importateurs des deux côtés de la frontière que d’être en mesure d’assurer le mouvement efficace des biens à la frontière et de maintenir le dynamisme de la chaîne d’approvisionnement internationale.
Les entreprises d’un océan à l’autre, aussi bien au Canada qu’aux États-Unis, dépendent d’un réseau de transport fiable et sécuritaire. La production industrielle dépend dans une large mesure du transport rapide et prévisible par camion de pièces, d’éléments et de produits finis à travers la frontière, en particulier entre Windsor et Detroit.
On prévoit que les répercussions directes et indirectes de la totalité du projet d’infrastructure frontalière sur le PIB de la province s’élèveront à 1,6 milliard de dollars. En outre, si l’on prend le ratio d’attribution des deux tiers de l’Ontario, on peut prédire qu’environ 15 000 emplois seront créés au total dans la région de Windsor-Essex, ce qui contribuera environ 587 millions de dollars au PIB de cette région.
Le Partenariat frontalier pour le transport entre le Canada et les États-Unis collabore avec les organismes d’inspection à la frontière dans les deux pays pour faire en sorte que les installations prévues de traitement à la frontière répondent à la future demande de déplacements et aux impératifs de sûreté au franchissement de la frontière. Les esplanades seront conçues de manière à répondre à la future demande de déplacements (jusqu’en 2035). Ces nouvelles esplanades sont conçues de concert avec l’Agence des services frontaliers du Canada et le Customs and Border Protection Branch du Department of Homeland Security des États-Unis afin de prévoir un nombre suffisant de voies d’inspection principales et de postes d’inspection secondaires des voyageurs et des marchandises. La conception des esplanades prévoit des voies réservées nexus et expres et une nette amélioration de la capacité de traitement à la frontière, notamment des secteurs réservés au matériel permanent d’inspection aux rayons gamma.
Avec près de 2 milliards de dollars canadiens d’échanges transfrontaliers quotidiens avec les États‑Unis, il est indispensable d’assurer le libre écoulement du commerce pour garantir la prospérité économique des deux pays. Il est tout aussi important de protéger la frontière contre les éventuelles menaces qui planent contre la santé, la sûreté et l’économie. Des infrastructures additionnelles permettent de maintenir la frontière ouverte en cas d’incident à un autre poste frontalier.
1 Selon la définition de la Politique sur la gestion des projets.