La génération Y à Affaires mondiales Canada répond à cinq questions de base

Isabelle Fleury-Hache

Qui : Chelsea Sayers, 28 ans, agente de développement international, Direction du Maghreb et des relations commerciales régionales, Affaires mondiales Canada (AMC).

Quoi : Je dirais que ce qu’il y a de mieux et de plus enrichissant dans mon travail est de voyager sur le terrain. En effectuant des missions sur le terrain, en rencontrant des partenaires et en constatant l’évolution des projets, je suis en mesure de mieux comprendre le contexte général du projet, ses partenaires, ses obstacles et difficultés, son avancement, etc. Je tire aussi une perception concrète des projets que je gère à l’administration centrale. De plus, je forge de précieuses relations avec mes homologues et mes partenaires de projet durant une mission.

Pourquoi : Le temps que j’ai passé à Affaires mondiales Canada a été pour le moins unique et épanouissant. Il m’a donné l’occasion de gérer des projets à grande échelle et de voyager à l’étranger. Jusqu’ici, mes expériences et les habiletés que j’ai acquises se sont avérées très utiles.

 : Ottawa, mais mon équipe est basée au Maroc et j’ai la chance de m’y rendre dans le cadre de mon travail.

Quand : Je suis arrivée au sein de la fonction publique en 2008, comme étudiante au Programme fédéral d'expérience de travail étudiant (PFETE). J’ai passé cinq ans à Emploi et Développement social Canada (EDSC), et en 2013, alors que j’avais complété la moitié de ma maîtrise, j’ai eu la chance de décrocher un stage coopératif auprès de ce qui s’appelait auparavant le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement – aujourd’hui connu sous le nom Affaires mondiales Canada. Ce stage m’a amenée à occuper un poste dans mon équipe actuelle pour une durée indéterminée.

Comment : J’ai suivi le programme de baccalauréat et de maîtrise de l’Université Carleton Mon programme de baccalauréat était centré sur les sciences politiques et j’ai aussi fait une mineure en espagnol. J’ai décroché ma maîtrise à la Norman Paterson School of International Affairs (NPSIA) de l’Université Carleton, avec une spécialisation en analyse des conflits. Je crois que l’obtention de ma maîtrise à la NPSIA a joué un grand rôle dans mon cheminement professionnel, car cela m’a ouvert la porte à Affaires mondiales Canada.

Conseil : Mon meilleur conseil aux étudiants et aux nouveaux diplômés qui souhaitent entrer dans la fonction publique est d’être persévérant. Je crois que la patience, la persévérance et la détermination m’ont amenée là où je suis aujourd’hui.

Ce mois-ci, Chelsea continue de mener sa carrière de l’avant en allant travailler comme agente principale de projet dans le programme de l’Afghanistan.

Sasha Ash

Qui : Peter Wright, 30 ans, agent principal de programme (Syrie), programme pour la stabilisation et les opérations de paix, Affaires mondiales Canada. 

Quoi : Le meilleur aspect de mon travail, jusqu’ici, est d’avoir eu la chance de réfléchir de façon critique sur l’engagement du Canada dans des situations de conflit armé. J’ai également eu l’occasion de rencontrer des Syriens qui, malgré ce qu’ils ont vécu, sont activement mobilisés pour façonner l’avenir de leur pays et améliorer la vie de leurs familles. Cela me rappelle que nous sommes là pour tenter d’améliorer la vie de gens bien réels.

Pourquoi : Avant mon arrivée à Affaires mondiales Canada, j’ai travaillé pour une organisation internationale d’aide humanitaire, ce qui m’a amené à voyager au Niger, au Kenya, au Soudan du Sud, aux Philippines et en Turquie. J’ai travaillé dans des situations de conflit armé et d’exode à grande échelle ainsi que dans des camps de réfugiés au sein d’une équipe qui tentait d’aider des gens à se relever d’une guerre ou de catastrophes naturelles. J’ai adoré cette expérience, mais je me suis rapidement rendu compte que l’aide que nous pouvions apporter dans bon nombre de ces situations était fonction des politiques gouvernementales. J’ai décidé de retourner aux études afin d’apprendre comment je pouvais exercer une bonne influence sur ces politiques.

Où : Je travaille à Ottawa. Je dois toutefois me déplacer de temps à autre à Washington DC ou à Istanbul, en Turquie, pour participer à des efforts de planification avec des alliés internationaux.

Quand : Je suis entré dans la fonction publique au mois de mai 2014, dans le cadre d’un programme coopératif offert durant ma maîtrise à l’Université d’Ottawa. Ma première affectation a été au ministère de la Défense nationale. J’ai bénéficié de beaucoup d’encadrement de la part de mes supérieurs immédiats, ce qui m’a aidé à construire un réseau et à travailler pour réaliser mes objectifs professionnels.

Comment : J’ai obtenu un diplôme en sciences politiques à l’Université Queen’s, une maîtrise en théologie (Divinity) de l’Université Ambrose et une maîtrise ès arts en affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa. Je crois aussi que mon expérience pertinente à l’étranger m’a vraiment aidé dans ma demande.

Conseil : Si vous êtes étudiant(e) et que vous souhaitez travailler au sein du gouvernement, envisagez d’étudier à une université offrant un bon programme coopératif. C’est un excellent moyen d’acquérir de l’expérience au gouvernement, qui ouvre la porte à bien d’autres possibilités. Le fait de bénéficier d’une expérience sur le terrain vous aidera également beaucoup à développer votre vision et à vous construire une crédibilité en matière d’enjeux internationaux. Il existe de nombreuses possibilités dans les organisations de calibre international, mais vous devez faire preuve de souplesse dans vos attentes : cela pourrait signifier d’habiter dans une maison de terre au Kenya ou dans une tente à l’extérieur d’un camp de réfugiés. Finalement, soyez toujours reconnaissant (e) pour la rétroaction que vous recevrez, car elle vous permettra de vous perfectionner, et intéressez-vous sérieusement à toutes les tâches qu’on vous donne; vous produirez ainsi de meilleurs résultats et les gens le remarqueront.

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