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ARCHIVÉ - Agence canadienne d'inspection des aliments - Tableaux supplémentaires

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2010-2011
Rapport ministériel sur le rendement



Agence canadienne d’inspection des aliments






Renseignements supplémentaires (Tableaux)






Table des matières




Sources des revenus disponibles et des revenus non disponibles

Revenus disponibles


Activité de programme 2008-2009
Revenus
réels
(en millions de dollars)
2009-2010
Revenus
réels
(en millions de dollars)
2010-2011 (en millions de dollars)
Budget
principal
des dépenses
Revenus
prévus
Autorisations
totales
Revenus
réels
 
Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition 29,9 31,2 29,9 29,9 31,6 31,6
Risques liés aux zoonoses 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,2
Risques pour la santé animale et systèmes de production 2,2 2,4 2,2 2,2 2,6 2,6
Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production 3,8 3,9 3,8 3,8 4,1 4,1
Protection de la biodiversité 0,3 0,4 0,3 0,3 0,4 0,4
Cadres réglementaires intégrés 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0
Accès aux marchés nationaux et internationaux 18,3 15,3 15,0 15,0 15,2 15,2
Services internes 0,1 0,2 0,0 0,0 0,1 0,1
Total des revenus disponibles 54,6 53,5 51,2 51,2 54,2 54,2

 

Revenus non disponibles


Activité de programme 2008-2009
Revenus
réels
(en millions de dollars)
2009-2010
Revenus
réels
(en millions de dollars)
2010-2011
(en millions de dollars)
Budget principal des dépenses Revenus
prévus
Total des autorisations Revenus
réels
 
Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition 0,8 1,4 S. O. 0,9 S. O. 0,9
Risques liés aux zoonoses 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Risques pour la santé animale et systèmes de production 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Protection de la biodiversité 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Cadres réglementaires intégrés 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Accès aux marchés nationaux et internationaux 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Services internes 0,0 0,0 S. O. 0,0 S. O. 0,0
Total des revenus non disponibles 0,8 1,4 S. O. 0,9 S. O. 0,9



Frais d’utilisation et redevances réglementaires/Frais externes

Frais d’utilisation et redevances réglementaires


Activité de programme : Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
31 203 31 592 329 043 2011-2012 30 378 327 877
2012-2013 30 962 319 522
2013-2014 30 962 318 895

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Risques liés aux zoonoses

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
200 187 67 817 2011-2012 180 67 577
2012-2013 183 65 855
2013-2014 183 65 725

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
2 397 2 620 84 198 2011-2012 2 520 83 899
2012-2013 2 569 81 761
2013-2014 2 569 81 601

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
3 862 4 095 74 531 2011-2012 3 937 74 267
2012-2013 4 013 72 374
2013-2014 4 013 72 233

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Protection de la biodiversité

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
448 446 11 764 2011-2012 429 11 722
2012-2013 437 11 424
2013-2014 437 11 401

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Cadre de réglementation intégré

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
40 36 7 470 2011-2012 35 7 444
2012-2013 35 7 254
2013-2014 35 7 240

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Accès aux marchés nationaux et internationaux

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
15 221 15 185 37 643 2011-2012 14 601 37 510
2012-2013 14 882 36 554
2013-2014 14 882 36 482

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Services internes

Type de frais1 : R

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'ACIA

Date de la plus récente modification : 1998

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
78 75 173 157 2011-2012 72 172 544
2012-2013 74 168 147
2013-2014 74 167 817

Autres renseignements : s.o.


Activité de programme : Services internes

Type de frais1 : A

Pouvoir d’établissement des frais : Loi sur l'accès à l'information

Date de la plus récente modification : 1992

Normes de rendement : Voir note ci-dessous

Résultats en matière de rendement : Voir note ci-dessous


2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
11 6 1 988 2011-2012 6 1 981
2012-2013 6 1 930
2013-2014 6 1 927

Autres renseignements : s.o.


Totaux des frais d'utilisation


  2010-2011
(en milliers de dollars)
Années de planification
(en milliers de dollars)
Revenus prévus Revenus réels Coût total2 Exercice Revenus prévus Coût total estimatif3
Sous-total - redevances réglementaires 53 449 54 236 785 623 2011-2012 52 152 782 840
2012-2013 53 155 762 891
2013-2014 53 155 761 394
Sous-total -autres produits et services 11 6 1 988 2011-2012 6 1 981
2012-2013 6 1 930
2013-2014 6 1 927
Total 53 460 54 242 787 611 2011-2012 52 158 784 821
2012-2013 53 161 764 821
2013-2014 53 161 763 321

1. R = réglementaire, A = autres produits et services

2. Le coût total englobe toutes les dépenses directes et indirectes, ainsi que les services fournis gratuitement par d'autres ministères.

3. Ces chiffres sont tirés des niveaux de référence établis dans la mise à jour annuelle des niveaux de référence (MJANR) et comprennent les montants estimatifs des services fournis gratuitement par d'autres ministères.

Remarque: L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a entrepris un examen systématique des activités de tous ses secteurs de programme dans le but de moderniser son barème de frais d'utilisation et la structure de ses normes de service. Il peut s'écouler un certain temps entre la rédaction de la version provisoire de propositions de frais et la mise en œuvre du nouveau barème de frais d'utilisation et de la nouvelle structure de normes de service. En effet, la Loi sur les frais d'utilisation (LFU) impose des exigences, des attentes et des conditions aux ministères et aux organismes qui proposent de nouveaux frais, l'élargissement de l'application des frais ou l'augmentation des frais existants. Il faut, entre autres, consulter les parties concernées, mettre sur pied, au besoin, un comité indépendant d'examen des plaintes et soumettre les propositions aux deux chambres du Parlement. Ce processus prend environ 18 mois. Une fois les modifications aux frais mises en œuvre, l'ACIA évaluera avec plus d'attention le rendement et la production de rapports sur les normes de service, deux exigences de la LFU.

Frais d'utilisation externes


Frais d'utilisation externes Norme de service Résultats liés au rendement Consultation des intervenants
Frais exigés pour le traitement des demandes d'accès faites selon la Loi sur l'accès à l'information (LAI) La réponse est donnée dans les 30 jours suivant la demande. Ce délai peut être prorogé conformément à l'article 9 de la LAI. Les avis de prorogation sont envoyés dans les 30 jours suivant la réception de la demande. Des 424 demandes faites selon la LAI au cours du dernier exercice, 132 (31 %) ont été traitées dans les 30 jours; 52 (12 %), dans les 31 à 60 jours; 84 (20 %), dans les 61 à 120 jours; 156 (37 %), dans les 121 jours ou plus. Les normes de service sont établies par la LAI et le Règlement sur l'accès à l'information. Le ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont consulté les intervenants lors des modifications apportées en 1986 et en 1992.
Service d'inspection à destination (fruits et légumes frais) http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/frefra/dis/disf.shtml Objectif : que les inspecteurs répondent à 80 % des demandes d'inspection dans les 8 heures et à 100 % dans les 24 heures.

Résultats à l'échelle nationale : 81,5 % dans les 8 heures et 95,2 % dans les 24 heures. Il s'agit d'une augmentation de 3,86 % et de 7,96 % respectivement par rapport à 2009 2010.

Atteint

Des normes de service ont été établies pour le Service d'inspection à destination, en collaboration avec le secteur des fruits et légumes frais. L'ACIA consulte régulièrement le secteur des fruits et légumes frais en organisant des rencontres annuelles avec le Conseil consultatif national des services d'inspection à destination.
Avis sur les prix de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, partie 11 – Prix applicables à la santé des animaux. Services relatifs aux produits biologiques vétérinaires (article 40). Pour être conformes aux normes de prestation de service de l'ACIA portant sur les produits biologiques vétérinaires, les services de réglementation avec recouvrement des coûts doivent respecter des normes de service. Ces normes se trouvent à l'adresse suivante : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/vetbio/leg/vb105f.shtml.

Pendant l'exercice, le Centre canadien des produits biologiques vétérinaires (CCPBV) de l'ACIA a respecté les normes de service essentielles portant sur les services de réglementation des produits biologiques vétérinaires.

Atteint

Les intervenants sont consultés à l'occasion de rencontres semestrielles du Comité consultatif canadien de réglementation des médicaments vétérinaires (CCCRMV) et de rencontres bilatérales avec l'Institut canadien de la santé animale. Les entreprises réglementées et les autres intervenants sont satisfaits des délais de prestation des services de réglementation avec recouvrement des coûts du secteur des produits biologiques vétérinaires.
Examen des dossiers (présentation de nouveaux produits, modification de la formulation de produits ou modification des allégations sur les étiquettes) Les normes applicables se trouvent à l'adresse suivante : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/vetbio/leg/vb105f.shtml.

Atteint

 
Fabricants canadiens de produits biologiques vétérinaires
1. Examen de la demande initiale et préparation d'une réponse Délai de réponse maximal : 4 mois.

Délai de réponse moyen : 3 mois.

Atteint

Afin de répondre aux préoccupations des intervenants, un système d'examen par étapes a été mis en place pour permettre l'examen des demandes et la préparation des réponses pendant la collecte d'information et de données.
2. Examen des données additionnelles et préparation d'une réponse Délai de réponse maximal : 6 semaines.

Délai de réponse moyen : 4 semaines.

Atteint

 
Fabricants américains de produits biologiques vétérinaires
3. Examen de la demande initiale et préparation d'une réponse Délai de réponse maximal : 4 mois.

Délai de réponse moyen : 3 mois

Atteint

Pour répondre aux préoccupations des intervenants concernant la distribution rapide des produits des fabricants américains, un système d'examen parallèle a été mis en œuvre. Il permet d'examiner les demandes et de préparer les réponses pendant que le processus d'homologation suit son cours aux États Unis.
4. Examen des données additionnelles et préparation d'une réponse Délai de réponse maximal : 6 semaines.

Délai de réponse moyen : 4 semaines.

Atteint

 
Fabricants d'autres pays de produits biologiques vétérinaires
5. Examen de la demande initiale et préparation d'une réponse Délai de réponse maximal : 6 mois.

Délai de réponse moyen : 4 semaines.

Atteint

 
6. Examen des données additionnelles et préparation d'une réponse Délai de réponse maximal : 6 semaines.

Délai de réponse moyen : 4 semaines.

Atteint

 
Essai en laboratoire des produits biologiques vétérinaires
7. Chaque lignée cellulaire mère Délai de réponse maximal : 4 mois.

Délai de réponse moyen : 3 mois.

Atteint

 
8. Chaque culture de la souche mère Délai de réponse maximal : 4 mois.

Délai de réponse moyen : 3 mois.

Atteint

 
9. Chaque série mise à l'essai préalablement à l'homologation, jusqu'à un maximum de trois Délai de réponse maximal : 4 mois.

Délai de réponse moyen : 3 mois.

Atteint

 
Inspection et vérification des établissements de produits biologiques vétérinaires
10. Fabricants canadiens Annuelle.

Annuelle en moyenne.

Atteint

 
11. Importateurs canadiens Au moins tous les 3 ans.

Tous les 3 ans en moyenne.

Atteint

 
12. Fabricants américains Au moins tous les 3 ans.

Tous les 3 ans en moyenne.

Atteint

Dans le cas des établissements inspectés annuellement et agréés par l'Animal and Plant Health Inspection Service du département de l'Agriculture des États-Unis (USDA-APHIS), le CCPBV peut effectuer une inspection lorsque le produit est homologué pour la première fois au Canada. Des inspections ultérieures seront faites au besoin. Le CCPBV peut exiger une copie des rapports d'inspection de l'USDA-APHIS.
13. Autres fabricants non canadiens Au moins tous les 4 ans.

Tous les 4 ans en moyenne.

Atteint

Dans le cas des établissements régulièrement inspectés concernant les bonnes pratiques de fabrication, le CCPBV peut effectuer une inspection lorsque le produit est homologué pour la première fois au Canada. Des inspections ultérieures sont faites au besoin.
14. Délivrance de permis, de licences et de certificats d'exportation Délai de réponse maximal : 2 semaines.

Délai de réponse moyen : 2 semaines.

Atteint

 
Mise en circulation de séries de produits biologiques vétérinaires
15. Si non mis à l'essai Délai de réponse maximal : 5 jours.

Délai de réponse moyen : 2 ou 3 jours.

Atteint

 
16. Si mis à l'essai Délai de réponse maximal : 35 jours.

En raison des exigences liées à la planification et à l'exécution des essais, le délai de réponse moyen s'est constamment rapproché du délai de réponse maximal de 35 jours.

Atteint

 
17. Examen et approbation de l'étiquette Délai de réponse maximal : 4 semaines.

Délai de réponse moyen : 2 semaines.

Atteint

 
18. Examen et approbation de la publicité Délai de réponse maximal : 4 semaines.

Délai de réponse moyen : 2 semaines.

Atteint

Pour répondre aux préoccupations des intervenants, le matériel publicitaire n'est plus soumis à l'examen ni à l'approbation du CCPBV.
19. Examen du protocole des études sur l'efficacité ou la sécurité Délai de réponse maximal : 45 jours.

Délai de réponse moyen : 30 jours.

Atteint

 
20. Révision du protocole de production Délai de réponse maximal : 4 semaines.

Délai de réponse moyen : 2 semaines.

Atteint

 
21. Réactions indésirables soupçonnées Délai de réponse maximal : 4 semaines.

Délai de réponse moyen : 2 semaines.

Atteint

 
Demande d'enregistrement d'aliments du bétail et d'approbation d'ingrédients
(i) Rapidité d'exécution : au moins 90 % des demandes reçues
  (a) La Section des aliments du bétail fait un premier tri des demandes dans les 10 jours suivant leur réception.

Impossible à mesurer.

 
  (b) Pour les produits exigeant l'examen des données sur leur efficacité, elle effectue un examen préliminaire dans les 10 jours suivant le premier tri et en communique les résultats au demandeur.

Impossible à mesurer.

 
  (c) La Division des aliments du bétail examine l'efficacité du produit et son innocuité pour le bétail, les humains et l'environnement, puis répond au demandeur dans les 90 jours.

14,9 % des demandes ont été traitées dans les 90 jours.

Pour répondre aux préoccupations des intervenants, le Comité consultatif canadien de réglementation des médicaments vétérinaires (CCCRMV) de l'ACIA se penche sur la capacité et la rapidité d'exécution du processus d'approbation réglementaire.
  (d) Le laboratoire effectue un examen sur dossier de la méthode proposée d'analyse dans les quatre semaines suivant sa réception. Si des essais en laboratoire sont nécessaires, ils ont lieu dans les 12 semaines suivant la réception d'une méthode convenable et d'échantillons, selon la disponibilité de l'équipement spécialisé.

Impossible à mesurer.

 
(ii) Qualité
  (a) Le Règlement sur les aliments du bétail est constamment interprété et appliqué dans les décisions concernant les agréments et les approbations.

Atteint

 
  (b) L'information est communiquée librement entre les clients et les spécialistes de l'évaluation.

Atteint

 
  (c) Les méthodes d'analyse sont évaluées quant à leur spécificité, à leur sélectivité, à leur fiabilité et à leur exactitude, au moyen de procédures de validation normalisées à l'échelle mondiale.

Atteint

 



Status Report on Projects Operating with Specific Treasury Board Approval


Project Original Estimated
Total Cost
($ Millions)
Revised Estimated
Total Cost
($ Millions)
Actual Total Cost
($ Millions)
2010-11 ($ Millions) Expected Date of
Close-Out
Main
Estimates
Planned
Spending
Total
Authorities
Actual
Program Activity: Food Safety and Nutrition Risks
Food Safety Action Plan IM/IT Enabled Business Projects – Definition Phase II and Implementation Phase I 36.4 36.4 12.9 8.4 8.4 8.7 7.2 2013
Traceability National Information Portal – Definition Phase 12.7 12.7 12.7 0.0 0.0 0.0 0.6 2012
 Program Activity: Zoonotic Risks, Plant Health Risk and Production Systems, Food Safety and Nutrition Risks
EAP – Modernizing Federal Laboratories – Implementation Phase 24.0 24.0 23.8 14.2 14.2 16.0 15.8 2011
 Program Activity: Applicable to all Program Activities
Skyline Headquarters Complex 9.6 9.6 9.5 0.0 0.0 0.0 0.0 2011



Renseignements sur les programmes de paiements de transfert


Nom du programme de paiements de transfert : Paiements d'indemnisation prévus par la loi

Date de mise en œuvre : s. o.

Date de clôture : s. o.

Description du programme de paiements de transfert : paiements d'indemnisation conformes aux exigences prévues par les règlements pris en application de la Loi sur la protection des végétaux et autorisés selon la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Ces paiements indemnisent les citoyens canadiens, conformément aux règlements visés, pour les plantes dont la destruction a été ordonnée aux fins de contrôle d'une maladie.

Résultats stratégiques : des ressources végétales et animales salubres et durables.

Résultats obtenus : 53 citoyens ont été indemnisés pour des plantes dont la destruction a été ordonnée.

Activité de programme : Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 0 0 0 0 0 0
Total des contributions 0 0 0 0 0 0
Total des autres types de paiements de transfert 11,9 3,0 0,8 0,7 0,7 -0,1
Total des activités de programme 11,9 3,0 0,8 0,7 0,7 -0,1

Commentaires sur les écarts : Les paiements compensatoires réels versés aux citoyens ont été inférieurs de 100 000 $ seulement au montant inscrit dans les prévisions de dépenses.

Vérification effectuée ou prévue : Aucun

Évaluation réalisée ou prévue : Aucun


Nom du programme de paiements de transfert : Paiements d'indemnisation prévus par la loi

Date de mise en œuvre : s. o.

Date de clôture : s. o.

Description du programme de paiements de transfert : paiements d'indemnisation conformes aux exigences prévues par les règlements pris en application de la Loi sur la protection des végétaux et autorisés selon la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Ces paiements indemnisent les citoyens canadiens, conformément aux règlements appropriés, pour les animaux dont la destruction a été ordonnée aux fins de contrôle d'une maladie.

Résultats stratégiques : des ressources végétales et animales salubres et durables.

Résultats obtenus : 127 citoyens ont été indemnisés pour des animaux dont la destruction a été ordonnée.

Activité de programme : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production
(en millions de dollars)
  2008-2009
Dépenses
réelles
2009-2010
Dépenses
réelles
2010-2011
Dépenses
prévues
2010-2011
Autorisations
totales
2010-2011
Dépenses
réelles
Écart(s)
Total des subventions 0 0 0 0 0 0
Total des contributions 0 0 0 0 0 0
Total des autres types de paiements de transfert 8,6 4,3 0,7 2,9 2,9 2,2
Total des activités de programme 8,6 4,3 0,7 2,9 2,9 2,2

Commentaires sur les écarts : Commentaire sur les écarts : Les paiements compensatoires réels versés aux citoyens ont été supérieurs de 2,2 millions de dollars au montant de 0,7 million inscrit dans les prévisions de dépenses. Cette augmentation est en grande partie attribuable à l'influenza aviaire (1,2 millions) et à la maladie débilitante chronique (0,7 million).

Vérification effectuée ou prévue : Aucun

Évaluation réalisée ou prévue : Aucun



Initiatives horizontales

Tableau A : Encéphalopathie spongiforme bovine


Nom de l’initiative horizontale : Programme de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)

Nom des ministères responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) (de 2003-2004 à 2007-2008)

Activité de programme du ministère responsable : Risques liés aux zoonoses et Services internes (ACIA seulement)

Date de mise en œuvre : 2003-2004 (programme amélioré)

Date de clôture : Permanente

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :
3 601,1 millions (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 millions (financement permanent)

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le programme national de surveillance de l'ESB vise différents objectifs : protéger la santé humaine et animale par des activités de surveillance, de recherche et d'évaluation des risques liés à l'ESB et à d'autres encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), ainsi que par l'atténuation des risques d'exposition à du matériel infecté; maintenir la confiance du consommateur en évaluant l'efficacité des mesures d'atténuation des risques et en mettant en place des mesures de contrôle des éclosions éventuelles; favoriser l'accès au marché des bovins et des produits connexes par la promotion du programme auprès des intervenants au pays et à l'étranger.

L'ACIA s'assure que les matières à risque spécifiées (MRS) sont retirées de la chaîne alimentaire animale et humaine; vérifie si les produits à destination et en provenance du Canada respectent les normes canadiennes et les normes du pays importateur; surveille la prévalence ou l'absence de l'ESB au sein de la population bovine; veille à la mise en place de mesures de contrôle des éclosions éventuelles; et décrit aux intervenants nationaux et étrangers les mesures prises par le Canada pour contrôler l'ESB (par exemple le programme des vétérinaires à l'étranger). Pour maintenir la confiance dans le programme de surveillance de l'ESB du Canada, Santé Canada fait des recherches et des évaluations des risques concernant l'exposition des êtres humains à l'ESB et à d'autres EST. L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) mène de son côté des activités de surveillance et de recherche ciblées à cet égard. Par ailleurs, AAC participe au soutien, à la stabilisation et au repositionnement de l'industrie canadienne du bœuf et du bétail, notamment en versant des paiements compensatoires aux intervenants touchés par l'ESB au pays.

 
Year Departments Funding Period Intent of Funds
2003-2004 ACIA, AAC, SC 2003-2004 à 2007-2008 Mesures visant à assurer l'avenir de l'industrie canadienne du bœuf
2003-2004 ACIA 2003-2004 à 2007-2008 Retrait des MRS de la chaîne alimentaire et réintégration des marchés d'exportation (Initiative de surveillance intensifiée de l'ESB)
2004-2005 ACIA 2004-2005 à 2008-2009 Repositionnement de l'industrie canadienne du bœuf et du bétail pour assurer la rentabilité et la durabilité de ses activités
2004-2005 ACIA 2004-2005 et 2005-2006 Renforcement des restrictions frappant les aliments du bétail
2005-2006 ACIA 2005-2006 à 2008-2009 Autres mesures visant à réduire les pressions exercées sur l'industrie des ruminants
2006-2007 ACIA 2006-2007 Poursuite des activités de l'ACIA ayant trait au renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail
2007-2008 ACIA Permanent Renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail
2008-2009 ACIA 2008-2009 Prorogation de certains éléments de l'Initiative de surveillance intensifiée de l'ESB qui devaient être éliminés graduellement
2009-2010 ACIA, ASPC, SC 2009-2010 à 2013-2014 Poursuite des principales activités liées à l'ESB

8. Objectifs communs : Favoriser l'accès aux marchés nationaux et internationaux du bétail, du bœuf et des produits du bœuf canadiens en contribuant à la protection de la santé humaine et animale.

9. Structure de gouvernance : L'ACIA est l'organisme fédéral responsable de la prestation du Programme national de surveillance de l'ESB. En 2008, une évaluation sommative du programme a montré la nécessité de renforcer sa structure de gouvernance en vue d'améliorer la coordination et la communication relativement aux activités liées à l'ESB, tant à l'interne qu'avec les organismes partenaires. L'ACIA a accepté cette recommandation et a convenu de proposer des solutions pour améliorer le modèle de gouvernance et ainsi faciliter le dialogue horizontal inhérent aux modèles de gouvernance des initiatives horizontales. En 2010, l'ACIA s'est dotée d'une nouvelle structure de comités pour harmoniser sa structure de gouvernance globale avec les besoins opérationnels, qui changent constamment. La nouvelle structure met l'accent sur l'importance de communiquer l'information à l'interne, tout en simplifiant et en améliorant la structure des comités de direction. Elle devrait favoriser l'adoption d'un processus décisionnel à l'échelle de l'Agence et contribuer à la réalisation de ses activités courantes. Pour veiller à ce que le processus décisionnel tienne compte du point de vue des différents secteurs, les trois comités de la haute direction sont appuyés par quatre comités responsables de la santé animale, des végétaux, des aliments et de la gestion horizontale.

10. Points saillants : En 2010-2011, l'administration a poursuivi ses principales activités concernant l'ESB pour contribuer à protéger la santé humaine et animale.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques liés aux zoonoses

Services internes

Retrait des MRS de la chaîne alimentaire humaine 91,5 (de 2003-2004 à 2013-2014) 9,5 7,0 Salubrité des aliments. Continuer de mettre en œuvre et de surveiller le retrait des MRS par le personnel d'inspection de l'ACIA.

Les établissements de désossage et d'abattage inspectés par le fédéral continuent de faire l'objet de vérifications sur place, et le personnel d'inspection de l'ACIA effectue un nombre sans précédent d'examens pour veiller au respect des exigences suivantes :

L'exploitant respecte le système HACCP écrit relativement au retrait et à la surveillance des MRS;

Le système HACCP écrit de l'exploitant respecte les exigences réglementaires liées au retrait et à la surveillance des MRS dans les établissements de désossage et d'abattage.

Au cours de l'exercice 2010-2011, un taux de conformité de 99,76 % a été atteint pour 5 023 tâches de mise en œuvre et de surveillance du retrait des MRS.

Les établissements d'abattage inspectés par le provincial continuent de faire l'objet de vérifications sur place, et le personnel d'inspection de l'ACIA effectue un nombre sans précédent d'examens pour s'assurer du retrait, de la séparation et de l'élimination des MRS. Ces examens servent aussi à évaluer la pertinence des activités de surveillance provinciales.

Ces vérifications font toujours partie intégrante des efforts soutenus de l'ACIA pour améliorer l'uniformité et la qualité générale de ses inspections et activités connexes dans les établissements non agréés au provincial.

Contrôle des importations 2,8 (de 2004-2005 à 2013-2014) 0,3 0,4

Les produits importés au Canada sont conformes aux normes canadiennes.

L'ACIA révise les politiques et les conditions d'importation actuelles relativement à l'ESB afin de suivre l'évolution des normes internationales et de la science.

Mise à jour des politiques et des procédures d'importation (en ordre de priorité, minimum de 25 % par année) pour veiller au respect des exigences réglementaires et des mesures de lutte contre les maladies imposées par l'ACIA; pour soutenir l'accès aux marchés par l'amélioration de l'état de santé des animaux au Canada et par la production d'aliments, d'aliments du bétail et d'engrais sans risque faits d'ingrédients provenant d'animaux importés.

Approbation par l'ACIA du système de catégorisation de l'OIE selon les risques d'ESB dans les pays commerçants : risque négligeable, risque maîtrisé ou risque indéterminé.

Évaluation scientifique conjointe avec Santé Canada du processus de fabrication de la gélatine à partir de peaux de bovins brutes provenant de pays pour lesquels le risque d'ESB est maîtrisé ou indéterminé.

La politique révisée sur l'importation relativement à l'ESB (politique-cadre) a été signée par les partenaires de Santé Canada et par le vétérinaire en chef de l'ACIA. Elle a été soumise à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour qu'elle formule des commentaires (2009) en vue de sa mise en œuvre (2010).

L'ACIA a mis à jour 25 % des procédures d'importation en vue de les clarifier. D'autres mises à jour se poursuivant en 2010-2011 visent en particulier à combiner les cinq directives sur les produits d'une usine de traitement (dits équarris) et les produits non comestibles en un seul document par type de marchandise.

Les activités de la section Importation de la Division de la santé des animaux terrestres aident les programmes nationaux de lutte contre les maladies (renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail, interdiction de 1997 frappant les aliments du bétail) à se conformer aux obligations internationales, à accroître les connaissances scientifiques et à favoriser l'accès aux marchés en maintenant la bonne réputation du Canada en matière de santé des animaux.

L'ACIA continue d'évaluer les risques d'EST pour appuyer le Programme national de santé des animaux terrestres.

L'ACIA a mené avec Santé Canada une étude scientifique sur la réduction de l'infectiosité de l'ESB dans la production de gélatine dérivée de peau de bovin brute.

Surveillance de l'ESB 159,9 (de 2003-2004 à 2013-2014) 15,4 18,8

Santé des animaux et salubrité des aliments.

1. Surveillance de la prévalence de l'ESB au Canada et évaluation de l'efficacité des mesures de lutte contre l'ESB, y compris de l'interdiction frappant les aliments du bétail et du contrôle des importations.

2. Étude des options de remaniement du Programme national de surveillance de l'ESB et consultation des intervenants au sujet de la possibilité d'exercer une surveillance encore plus ciblée.

La mise en œuvre du Programme national de surveillance de l'ESB se poursuit, conformément aux directives nationales et internationales (OIE).

L'ACIA a recueilli 35 655 échantillons pendant l'année civile 2010 et a fait, selon les critères d'admissibilité du programme national de remboursement, un nombre presque équivalent de paiements aux partenaires admissibles au programme, notamment des producteurs de bovins, des vétérinaires du secteur privé et des ramasseurs de cadavres d'animaux.

Le réseau des laboratoires de diagnostic des EST a analysé les 35 655 échantillons; un cas d'ESB a été détecté.

Dans le cadre d'un groupe de travail conjoint, l'ACIA et le gouvernement de l'Alberta ont étudié des façons de perfectionner le programme par une surveillance encore plus ciblée, axée sur les échantillons d'animaux à risque élevé.

Les résultats du projet pilote de surveillance de l'ESB par le Canada et l'Alberta sont examinés périodiquement.

D'autres analyses doivent être entreprises concernant l'intégration de critères d'évaluation du projet pilote dans le programme national actuel.

L'ACIA a donné une formation à l'échelle nationale pour expliquer la technique d'échantillonnage et assurer la continuité de la chaîne de possession des échantillons (la formation a commencé en septembre 2010 et se poursuivra jusqu'en février 2011).

Identification du bétail 29,2 (de 2003-2004 à 2013-2014) 2,8 2,2

Santé des animaux et salubrité des aliments.

Poursuivre les activités de mise en application de la réglementation sur l'identification du bétail, notamment en veillant à ce que le bétail vendu aux enchères ou transporté aux abattoirs inspectés par le gouvernement fédéral ou provincial soit clairement identifié à l'aide d'une étiquette d'oreille.

Les abattoirs inspectés par le fédéral font régulièrement l'objet de vérifications servant à confirmer que le bétail reçu est identifié à l'aide d'une étiquette approuvée.

Au cours de l'exercice 2010-2011, un taux de conformité de 99,76 % a été atteint pour 1 265 tâches de mise en application de la réglementation sur l'identification du bétail effectuées dans les abattoirs inspectés par le fédéral.

Le personnel d'inspection de l'ACIA continue de veiller au respect du programme canadien d'identification du bétail dans les ventes aux enchères, les établissements de ramassage de cadavres d'animaux, les fermes, les installations d'élevage, les parcs d'engraissement, les abattoirs inspectés par le provincial, les usines d'équarrissage ainsi que chez les distributeurs d'étiquettes. Au total, 8 848 visites ont été effectuées; moins de 0,7 % d'entre elles ont donné lieu à un constat d'infraction. 98 % du bétail était étiqueté.

Les responsables du programme d'identification et de traçabilité du bétail de l'ACIA ont consacré beaucoup d'efforts à :

  • l'élaboration de matériel de formation pour l'intégration du Système de vérification de la conformité (SVC) dans le programme d'identification des animaux;
  • la conclusion d'une entente d'échange de données sur la traçabilité du bétail entre l'ACIA et le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Initiatives rurales du Manitoba;
  • la conception d'un plan d'amélioration du système de traçabilité des bovins au plan épidémiologique, de la lutte contre les maladies et de la vérification de la conformité;
  • la révision du cadre d'approbation et de révocation des étiquettes dans le but d'améliorer la performance des étiquettes approuvées;
  • l'élaboration d'options de conception et de réalisation du programme pour combler les attentes ministérielles relativement à la traçabilité du bétail;
  • la rédaction d'un cadre législatif qui renforcera la traçabilité pour les autorités responsables d'établir les normes;
  • la conception d'un guichet unique réunissant, pour les utilisateurs autorisés, les données sur la traçabilité recueillies dans de multiples bases de données, afin d'améliorer notre capacité de gérer les questions sanitaires et de vérifier la conformité.
Certification des exportations 53,2 (de 2003-2004 à 2013-2014) 5,7 3,4

Conformité des produits exportés du Canada aux exigences des pays étrangers.

Continuer d'offrir des services de certification des exportations à un large éventail d'industries.

L'ACIA demeure résolue à promouvoir un cadre de réglementation international pour protéger les exportateurs canadiens des obstacles inutiles ou discriminatoires. De plus, elle dirige l'élaboration d'ententes internationales et bilatérales ou y participe. Conformément à son cadre de coopération internationale relativement à la réglementation, l'Agence entretient d'étroites relations avec ses principaux homologues étrangers.

Renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail 241,0 (de 2004-2005 à 2013-2014) plus 26,6 (financement permanent) 26,6 16,8

Innocuité des aliments du bétail, des engrais et des aliments, santé des animaux.

Continuer de renforcer l'interdiction frappant les aliments du bétail.

L'ACIA a commencé à faire appliquer un ensemble d'interdictions frappant les aliments du bétail en 1997. À l'époque, ces nouvelles exigences réglementaires (qui ne faisaient l'objet d'aucun financement supplémentaire) ont été intégrées dans les programmes d'inspection existants pour les aliments du bétail ou leurs ingrédients fabriqués, distribués et utilisés par les établissements d'équarrissage de produits non comestibles, les provenderies commerciales et les fermes.

Par suite de la détection, en 2003, d'un cas d'ESB chez un animal né au Canada, l'ACIA a reçu des fonds supplémentaires en 2005-2006 et aux exercices suivants pour soutenir la mise en œuvre et la mise en application d'un cadre de réglementation visant à renforcer l'interdiction frappant les aliments du bétail entrée en vigueur en 2007. Ce renforcement a principalement entraîné :

1. l'augmentation de la capacité et de la fréquence d'inspection dans la chaîne d'approvisionnement et d'utilisation des aliments du bétail, c'est-à-dire dans les établissements d'équarrissage de produits non comestibles, les provenderies commerciales, les points de vente au détail et les fermes;

2. l'introduction et l'administration d'un système de permis pour le contrôle et d'activités de vérification de la conformité dans les abattoirs, les établissements de ramassage de cadavres d'animaux, les décharges et les autres installations de traitement et d'élimination relativement à la collecte, au transport, à la manipulation et à l'élimination des tissus bovins désignés comme MRS. Conformément aux nouveaux règlements, les MRS doivent être séparées, identifiées et bien gérées jusqu'à leur élimination finale. L'ACIA a dû assumer une tâche supplémentaire : superviser l'inspection de l'équipement et des installations de traitement des MRS, en faisant le suivi de leurs déplacements à différents moments de la chaîne jusqu'à leur élimination ou jusqu'à leur utilisation à d'autres fins qui ne font habituellement pas l'objet d'une inspection de l'Agence;

3. pendant l'exercice 2010-2011, l'ACIA a poursuivi la surveillance des engrais et des suppléments dans les points de vente des MRS (lorsque c'était possible), à moins que leur utilisation ait été autorisée par un permis délivré en vertu du Règlement sur la santé des animaux. Les permis sont délivrés au cas par cas et sont assortis d'exigences relatives au traitement des matières (p. ex. le compostage) et à leur élimination (p. ex. l'utilisation non alimentaire sur des terres ne servant pas à l'agriculture ni au pâturage) afin d'atténuer les risques potentiels pour la santé humaine et animale et pour l'environnement. Comme mesure supplémentaire, un programme de surveillance du marché axé sur la tenue des dossiers et les procédures de rappel a été mis sur pied pour s'assurer que les fabricants, les distributeurs, les importateurs et les vendeurs pourraient procéder rapidement à un rappel au besoin.

Pendant l'année civile 2010, l'ACIA a continué de vérifier la conformité à la nouvelle réglementation de 2007 dans les établissements d'équarrissage, chez les fabricants commerciaux d'aliments du bétail, les détaillants d'aliments du bétail, les fabricants d'aliments du bétail à la ferme et les établissements d'engraissement, dans les établissements d'abattage et de transformation des viandes, les établissements de ramassage de cadavres de bovins, les entreprises qui transportent et reçoivent des MRS d'animaux couchés et d'animaux morts, et les installations de compostage et de fabrication d'engrais.

Sommaire du rendement

  • Inspections des aliments du bétail de l'année civile 2010 :
  • Provenderies commerciales : 4 884 tâches ont été exécutées dans 460 établissements;
  • Entreprises d'équarrissage : 884 tâches ont été exécutées dans 45 établissements;
  • Points de vente au détail : 2 473 tâches ont été exécutées dans 468 établissements;
  • Fermes : 332 tâches ont été exécutées dans 73 établissements.
  • Renouvellement et délivrance de 1 401 permis pour le contrôle des MRS au Canada.
Aide technique relative à l'accès aux marchés 44,1 (de 2004-2005 à 2013-2014) 5,0 1,8

Confiance accrue dans le système canadien d'élevage des animaux et de production des aliments, amélioration de l'accès aux marchés nationaux et internationaux.

Continuer d'établir et d'entretenir de bonnes relations avec les partenaires commerciaux et d'exercer une influence et un leadership mondiaux sur l'élaboration de politiques et de normes internationales.

L'ACIA continue de jouer un rôle actif sur la scène mondiale. De plus, elle contribue à l'élaboration de normes scientifiques internationales pour la lutte contre l'ESB, fondements essentiels au commerce sans danger et au maintien de la confiance des marchés étrangers. Dans un cadre bilatéral, il s'agit notamment d'inviter les partenaires commerciaux à participer à des missions techniques au Canada pour confirmer sur place l'intégrité et la mise en œuvre des contrôles d'inspection. À l'échelle multilatérale, l'Agence conserve au Canada le statut officiel de pays à risques contrôlés pour l'ESB selon le système d'évaluation de l'OIE, qui compte 176 membres. Elle continue de prendre part aux discussions de l'OIE, que ce soit en participant à l'assemblée générale ou à la révision des codes. Elle possède aussi un laboratoire de référence pour l'ESB associé à l'OIE. En outre, des employés de l'Agence sont membres de commissions de l'OIE.

Examen des établissements 2,3 (de 2004-2005 à 2006-2007) - -

Sans objet

Sans objet

Surplus de vieux bétail 0,3 (2004-2005) - -

Sans objet

Sans objet

Réforme de l'inspection des viandes 9,2 (de 2005-2006 à 2007-2008) - -

Sans objet

Sans objet

Sous-total de l'ACIA 633,5 (de 2004-2005 à 2013-2014 plus 26,6 (financement permanent) 65,3 50,4    
Agence de la santé publique du Canada

Surveillance et évaluation de la santé de la population +

Surveillance de la santé publique +

Programme des maladies à prions 7,9 0,8 0,8 Surveillance prospective permanente des EST humaines au Canada, pour que les risques de transmission primaire (d'un animal à un humain) et secondaire (d'un humain à un autre) de zoonoses soient surveillés étroitement, examinés promptement, décrits en détail et atténués de façon appropriée.

Le Système de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (SSMCJ) de l'ASPC joue toujours le rôle de système de surveillance nationale global des EST humaines. Des statistiques détaillées peuvent être consultées au http://www.phac-aspc.gc.ca/hcai-iamss/cjd-mcj/cjdss-ssmcj/stats-fra.php. Toutes les formes d'EST humaines (sporadique, génétique et acquise par transmission infectieuse) continuent d'être dépistées au Canada directement grâce aux services de laboratoire de grande qualité et d'autres types de soutien offerts aux professionnels de la santé canadiens par le SSMCJ.

Le taux estimatif de mortalité de toutes les maladies à prions humaines au Canada en 2009, plus récente année civile pour laquelle les données du SSMCJ sont complètes, était de 1,57 par million, ce qui concorde avec les données de référence mondiales.

Un cas de variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (le second à ce jour touchant un résident du Canada) a été confirmé par le SSMCJ en février 2011 (voir http://www.phac-aspc.gc.ca/ccdrw-rmtch/2011/ccdrw-rmtcs1011r-fra.php). On a constaté que ce cas avait été « importé », ce qui a confirmé que la salubrité du bœuf canadien ne pouvait pas être mise en cause. La recherche se poursuit dans le but d'élaborer de nouvelles méthodes de dépistage et de diagnostic des maladies à prions humaines et animales. Par exemple, le Programme des maladies à prions de l'ASPC a permis de découvrir des biomarqueurs potentiels des ESB dans l'urine, et le SSMCJ a achevé une étude prospective de six ans de la précision du diagnostic des maladies à prions humaines à partir des biomarqueurs dans le liquide céphalorachidien.

Sous-total de l'ASPC 7,9 0,8 0,8    
Santé Canada Produits de santé Évaluation des risques et recherche ciblée 44,0 4,4 3,5

Examen des fichiers principaux et des demandes de licence de mise en marché de produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux, donc qui peuvent être infectés par une EST.

Relever tous les ingrédients de chaque demande qui proviennent de tissus d'origine animale et évaluer le risque d'ESB.

Compétences et connaissances accrues en ce qui a trait à la recherche sur l'ESB et les EST, aux risques et à la surveillance des produits.

Santé Canada poursuit l'examen des fichiers principaux et des demandes de licence de mise en marché de produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux et qui peuvent être infectés par une EST. Dans le cadre de l'évaluation des risques, une évaluation des ingrédients provenant d'animaux est requise à chaque examen. Au cours de cette période, environ 80 demandes pour un nouveau médicament et 210 demandes pour un médicament générique ont été examinées, dont 15 % environ en sous-traitance. En outre, 250 demandes de modification à déclaration obligatoire et 15 présentations de fiches maîtresses des médicaments (FMM) ont été examinées par des contractuels.

La provenance des tissus d'origine animale a été évaluée dans tous les cas. À ce jour, environ 32 % des licences de mise en marché de produits délivrées (soit 9 176 licences) mentionnent une forme de tissu provenant de bovins ou de bétail; 2088 de ces licences ont été délivrées en 2010, et 496 en 2011 à ce jour.

Activités d'examen des produits biologiques avant leur mise en marché avec les évaluations de risques connexes relativement à la variante de la MCJ (équivalent humain de la maladie de la vache folle) ou à l'ESB. Ces activités sont menées dans le cadre du processus d'examen des produits biologiques pour confirmer que les matières d'origine animale utilisées dans leur fabrication présentent un risque faible de transmission de l'ESB à la population.

Activités liées à l'élaboration de stratégies de gestion du risque pour atténuer le risque d'ESB ou de vMCJ dans les produits sanguins (après la mise en marché, avec l'ASPC). Surveillance continue pour déterminer la nécessité de recourir à l'exclusion lorsque des preuves révèlent un risque potentiel de transmission de l'ESB et de la vMCJ. Des mesures appropriées de gestion du risque sont appliquées après consultation de l'ASPC.

Contribution scientifique et clinique aux politiques liées à la gestion des risques de vMCJ (directives relatives à la vMCJ et analyse permanente de la pertinence de l'exclusion des voyageurs canadiens relativement aux risques d'exposition à l'ESB). On s'assure ainsi que les plus récentes preuves scientifiques et cliniques sont prises en considération dans l'élaboration ou la révision des directives liées à la vMCJ afin de réduire au minimum les risques d'exposition des citoyens canadiens à l'ESB.

Efforts de collaboration internationaux pour harmoniser les stratégies de gestion du risque d'exposition à l'ESB et à la vMCJ par les produits biologiques. Maintien de la collaboration avec les partenaires étrangers pour assurer l'échange d'information scientifique et clinique et le développement de stratégies harmonisées visant à contrer les risques connus de transmission de l'ESB par les produits biologiques.

Mise à jour du Draft Guidance Document: Regulatory Requirements to Minimize the Risk of Transmission of Transmissible Spongiform Encephalopathies (TSEs) via Animal-Sourced Materials used in the Manufacture of Schedule D (Biologic) Drugs, de la DPBTG pour tenir compte de l'information contenue dans le document révisé de l'OMS intitulé Tables on Tissue Infectivity Distribution in Transmissible Spongiform Encephalopathies (tableaux de la répartition de l'infectiosité des tissus relativement aux encéphalopathies spongiformes transmissibles).

Conformité et application* 1,0 (de 2003-2004 à 2007-2008) - - Sans objet Sans objet
Évaluation des produits* 6,2 (de 2003-2004 à 2007-2008) - - Sans objet Sans objet
Suivi et traçabilité* 3,1 (de 2003-2004 à 2007-2008) - - Sans objet Sans objet
Aliments et nutrition Évaluation des risques et recherche ciblée 18,1 1,8 1,3

Résultat : Compétences et connaissances accrues en ce qui a trait à la recherche sur l'ESB et les EST, aux risques et à la surveillance des produits

Extrants/activités : Consulter les intervenants, collaborer à la recherche et à la formation avec des tiers et assister à des conférences.

L'évaluation sommative du Programme national de surveillance de l'ESB, initialement prévue pour 2009 2010, a été reportée à 2010-2011 en raison de l'allocation de fonds supplémentaires sur un an. Elle devrait être réalisée en 2011-2012.

Santé Canada (SC) continue d'évaluer les risques d'EST et de mener des projets de recherche uniques en collaboration avec des partenaires externes (l'ACIA, l'Allemagne et la France) pour produire des données nouvelles et importantes sur l'ESB, la pathogénie des EST et les matières à risque spécifiées afin de contribuer à la caractérisation des dangers, à l'évaluation des risques et à l'établissement des normes. En outre, SC a continué de remplir son rôle scientifique et consultatif comme membre des délégations canadiennes concernant l'ESB et les EST à l'échelle nationale et mondiale.

La planification de l'évaluation sommative du programme de l'ESB, faite en 2010-2011, a coûté 50 000 $ (salaire). L'évaluation sommative sera confiée en sous-traitance pendant l'exercice 2011 2012; elle coûtera 160 000 $ en fonctionnement et entretien et 50 000 $ en salaire.

Sous-total de SC 72,4 6,2 4,8    
Total 3 601,1 (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 (financement permanent)** 72,3 56,0    

+ ASPC: Dans le RPP de 2010-2011, de l'information descriptive erronée, portant sur le Programme des maladies à prions de l'Agence de la santé publique du Canada, a été inscrite dans les colonnes 12 et 13 du tableau 9c. Cette information a été corrigée dans cette version du tableau.

*Santé Canada : Le financement a pris fin en 2007-2008.

**Remarque: Le total des fonds fédéraux versés comprend ceux versés à AAC (2 887,3 millions), à l'ACIA (633,5 millions plus 26,6 millions en financement permanent), à Santé Canada (72,4 millions) et à l'ASPC (7,9 millions). Le RPP et le RMR n'incluent pas de tableau avec les dépenses prévues et réelles de l'AAC, car le financement a pris fin en 2008-2009.

Commentaire sur les écarts :

ACIA : L'écart entre les dépenses prévues et réelles est attribuable à la réaffectation de fonds à des dépenses qui appuient cette initiative, ainsi qu'à d'autres priorités de l'Agence. Bien qu'on s'efforce de respecter les objectifs fixés, la réaffectation de fonds est parfois nécessaire en fonction des priorités du moment.

AAFC : Aucun écart.

ASPC : Aucun écart.

Santé Canada : Les dépenses de SC pour l'ESB ont été inférieures de 1,4 million aux fonds affectés en 2010-2011 pour diverses raisons. À la suite d'un départ à la retraite, un poste de conseiller principal est resté vacant environ un an, et plusieurs rencontres et contrats subséquents ont été reportés à l'exercice 2011-2012, soit après la dotation du poste. De plus, une évaluation d'ESB prévue pour 2010-2011 a été reportée à l'exercice suivant, et une réorganisation des responsabilités en 2010-2011 a empêché la dépense complète des fonds dans certains secteurs.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments
Colleen Barnes
Directrice exécutive
Direction des politiques nationales
613-773-5901

Agriculture et Agroalimentaire Canada
John Ross
Directeur, Division des productions animales
613-773-0220

Agence de la santé publique du Canada
Dr. Michael Coulthart
Directeur
Programme des maladies à prions
204-789-6026

Santé Canada
Scott LeBrun
Directeur intérimaire
Division de la planification stratégique et de la responsabilité
Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada
613-952-6178


Table B: Programme national sur la santé des animaux aquatiques

Nom de l'initiative horizontale : Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA)

Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO)

Activités de programme des organismes responsables : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production (ACIA); Santé des animaux aquatiques (MPO)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2005

Date de clôture de l'initiative horizontale : Permanente

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 59,0 millions (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,3 millions (financement permanent)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le PNSAA vise à protéger les animaux aquatiques du Canada et à maintenir leur productivité en empêchant l'introduction et la propagation de maladies qui menacent les ressources aquatiques et en assurant la compétitivité de l'industrie des poissons et des produits de la mer à l'échelle internationale. Ces activités sont conformes à la priorité du gouvernement du Canada de préserver les ressources naturelles et la stabilité économique du pays. La priorité de l'Agence à ce chapitre est d'assurer la salubrité et la durabilité des ressources aquatiques.

Objectifs communs : Développer le commerce des animaux aquatiques en maintenant leur productivité ainsi que la compétitivité mondiale de l'industrie.

Structure de gouvernance : L'ACIA est l'organisme fédéral responsable de la prestation du PNSAA, en collaboration avec le MPO. Les responsabilités respectives des partenaires fédéraux sont définies dans un protocole d'entente. Le secteur d'activité de la santé des animaux et le comité directeur horizontal de la santé des animaux aquatiques sont chargés de surveiller la gouvernance financière dans les limites du budget de l'ACIA. Un comité directeur, formé des sous-ministres adjoints des deux partenaires, veille à l'orientation stratégique, à la surveillance et à l'analyse de la mise en œuvre du PNSAA. À l'échelle fédérale, provinciale et territoriale, le Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture (CCMPA) exerce une surveillance sur le programme par l'entremise d'un groupe de travail à l'ACIA. En outre, un conseil consultatif formé de représentants de l'industrie ainsi que des administrations fédérale, provinciales et territoriales se réunit chaque année pour discuter du développement du programme.

Points saillants sur le rendement : Des règlements ont été modifiés en décembre 2010 et en janvier 2011 pour protéger la santé des animaux aquatiques. Pour mettre en œuvre ces modifications, la déclaration obligatoire a dû être introduite. Par ailleurs, des progrès ont été faits en vue de l'établissement d'un programme sur la santé des animaux aquatiques d'importation d'ici décembre 2011. Les discussions se sont poursuivies avec divers partenaires pour s'assurer qu'ils étaient bien informés à l'approche de la mise en œuvre législative du PNSAA.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques pour la santé animale et systèmes de production

Services internes

Programme national sur la santé des animaux aquatiques 32,1 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 6,3 (financement permanent) 6,3 4,9

Conformité des produits exportés du Canada aux exigences des pays étrangers.

Protection du système national de santé des animaux aquatiques.

Création et mise en œuvre d'un système d'importation pour les produits conformes aux normes canadiennes.

La Division de la santé des animaux aquatiques (DSAA) a continué d'assurer l'accès au marché des animaux aquatiques et des poissons et produits de la mer du Canada par des négociations bilatérales entre pays.

Grâce à la révision des règlements appuyant le Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA) en décembre 2010 et en janvier 2011, l'ACIA peut maintenant recevoir et traiter tout cas suspect ou confirmé lié aux 20 maladies à déclaration obligatoire et aux 15 maladies à déclaration immédiate observées chez les animaux aquatiques.

La mise en œuvre du Programme sur la santé des animaux aquatiques d'importation pour décembre 2011 s'est poursuivie en vue d'assurer la conformité aux exigences canadiennes.

L'ACIA s'est assurée que ses partenaires, comme l'industrie, les provinces, les territoires et les organismes autochtones, étaient bien informés de la mise en œuvre législative du PNSAA. À cette fin, elle a dirigé des rencontres avec l'industrie, les provinces et les territoires, ou y a participé, elle a rédigé et diffusé des documents, et elle a organisé des consultations sur les activités de programme.

L'ACIA a poursuivi l'évaluation des risques pour la santé des animaux aquatiques relativement aux aspects suivants : l'importation et l'exportation; les maladies touchant les animaux aquatiques; les conseils scientifiques; l'évaluation de l'état de la maladie dans différents pays et dans différentes zones et régions.

Sous-total de l'ACIA 32,1 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 6,3 (financement permanent) 6,3 4,9    
Ministère des Pêches et des Océans

Santé des animaux aquatiques

Programme national sur la santé des animaux aquatiques 26,9 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 4,0 (2010-2011, financement permanent) 4,0 3,8

Élaboration et validation des tests diagnostiques selon les exigences de l'OIE.

Système de gestion de l'information des laboratoires (SGIL) fonctionnel.

Modification du Règlement sur la protection de la santé des poissons (RPSP).

Capacité d'effectuer des tests diagnostiques.

L'élaboration et la validation des tests diagnostiques, réalisées par ordre de priorité, sont sur la bonne voie.

Le développement du SGIL progresse. Le déploiement à l'échelle nationale est prévu pour l'automne 2011.

Les travaux de modification du RPSP se poursuivent afin de coïncider avec la mise en œuvre du Programme sur la santé des animaux aquatiques d'importation par l'ACIA en décembre 2011.

La capacité des trois laboratoires du PNSAA du MPO correspond aux ressources.

Sous-total du MPO 26,9 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 4,0 (2010-2011, financement permanent) 4,0 3,8    
Total 59,0 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,3 (financement permanent) 10,3 8,7    

Commentaire sur les écarts :

ACIA : L'écart est principalement attribuables à la réaffectation de fonds au sein de l'Agence et à des retards dans la dotation; des retards dans la consultation, la traduction, la formation et l'approvisionnement y ont aussi contribué.

MPO : Aucune explication nécessaire.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
Annie R. Champagne
Directrice
Division de la santé des animaux aquatiques
613-221-3779

Ministère des Pêches et des Océans (MPO)
Stephen J Stephen
Directeur
Biotechnologie et santé des animaux aquatiques, Direction des sciences
613-990-0292




Tableau C : Listeria

Nom de l'initiative horizontale : Réponse et plan d'action du gouvernement à la suite de l'éclosion de listériose en 2008

Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada (SC) et Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activités de programme des organismes responsables : Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition (ACIA); Salubrité des aliments et nutrition (SC); Surveillance et évaluation de la santé de la population (ASPC)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2009-2010

Date de clôture de l'initiative horizontale : 2011-2012

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 75 millions (de 2009-2010 à 2011-2012)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L'objectif de cette initiative horizontale est de donner suite aux recommandations formulées dans le rapport de Sheila Weatherill, enquêteuse indépendante nommée par le gouvernement, qui a examiné les circonstances ayant entouré l'éclosion de listériose en 2008 au Canada. L'administration fédérale a conçu un plan d'action qui s'articulait autour de trois thèmes : l'atténuation des risques immédiats liés à la salubrité des aliments, l'intensification des activités de surveillance et de détection précoce et l'amélioration de l'intervention de l'administration en cas d'éclosion de maladies d'origine alimentaire au Canada.

Pour mettre en œuvre le plan, l'ACIA, SC et l'ASPC ont reçu l'autorisation de dépenser 75 millions de dollars sur trois ans (46,8 millions pour l'ACIA, 17,7 millions pour l'ASPC et 10,5 millions pour SC). Les trois organismes ont déterminé les ressources requises, les résultats stratégiques, les objectifs et les plans de mise en œuvre de chaque thème. La mise en œuvre de cette initiative horizontale permettra d'améliorer le système canadien de salubrité des aliments.

Objectifs communs : Atténuer les risques immédiats liés à la salubrité des aliments par les mesures suivantes : embauche et formation d'inspecteurs des viandes prêtes à manger; mise à jour des programmes de salubrité des aliments; communication de directives à l'industrie; renforcement de la capacité d'évaluer les risques pour la santé 24 heures sur 24; amélioration de l'accès des inspecteurs à l'information électronique.

Intensification des activités de surveillance et de détection précoce par les mesures suivantes : mise à niveau des systèmes nationaux de surveillance de la santé publique (sur le Web); amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria; renforcement de la capacité des laboratoires à effectuer des tests; amélioration des outils de diagnostic des laboratoires.

Amélioration de l'intervention de l'administration en cas d'éclosion de maladie infectieuse d'origine animale au Canada par les mesures suivantes : renforcement de la capacité de l'administration fédérale à diriger l'intervention en cas d'éclosion; révision du Protocole de résolution des incidences de toxico-infection d'origine alimentaire (PRITIOA); amélioration de la communication des risques en cas d'urgence causée par une maladie d'origine alimentaire; ciblage des populations vulnérables dans les communications; amélioration de l'accès des citoyens à l'information intégrée sur la salubrité des aliments fournie par l'administration fédérale.

Structure de gouvernance : Les responsabilités à l'égard de la mise en œuvre des recommandations de l'enquêteuse indépendante ont été assignées en fonction des mandats de l'ACIA, de SC et de l'ASPC. En outre, le sous-ministre d'AAC préside un comité spécial formé d'administrateurs généraux de l'ACIA, de SC et de l'ASPC qui font des recommandations visant à améliorer la façon dont les organismes collaborent pour exécuter leurs mandats en matière de salubrité des aliments. L'ACIA, l'ASPC, SC et AAC travaillent dans une structure de gouvernance horizontale à appliquer les recommandations et à surveiller leur mise en œuvre.

Le cadre de gouvernance comprend un comité de SMA sur la salubrité des aliments, appuyé par un comité de directeurs généraux. Le premier reçoit du soutien et des conseils des administrateurs généraux d'AAC, de l'ACIA, de l'ASPC et de SC. De plus, chaque organisme surveille la mise en œuvre des recommandations grâce à une structure de gouvernance qui lui est propre et qui comprend des comités interdirections formés de directeurs, de directeurs exécutifs, de vice-présidents ou de SMA et de membres de la haute direction.

Points saillants sur le rendement : Les principaux résultats liés au rendement obtenus par l'ACIA, SC et l'ASPC sont la clarification des responsabilités, une meilleure coordination de la surveillance de la salubrité des aliments par les partenaires fédéraux et l'industrie et une meilleure communication entre les partenaires fédéraux, l'industrie et la population au sujet des questions relatives à la salubrité des aliments. Ces succès ont entraîné l'amélioration de la gestion des risques associés à la bactérie Listeria dans les viandes prêtes à manger et celle de la prévention des maladies alimentaires au Canada.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Embauche de personnel d'inspection dans les établissements de production de viandes prêtes à manger 21,3 10,3 7,1 Amélioration de la gestion des risques liés à la salubrité des aliments.

Le gouvernement a débloqué des fonds pour l'embauche de 70 inspecteurs à temps plein. En janvier 2011, l'ACIA avait doté tous ces postes. Par conséquent, la gestion des risques liés à la salubrité des aliments a été améliorée dans les établissements de production de viandes prêtes à manger sous réglementation fédérale.

Programmes de formation scientifique et technique 11,6 4,3 4,1

Accroissement des connaissances scientifiques et techniques du personnel d'inspection des viandes prêtes à manger dans tous les établissements de transformation des viandes agréés au fédéral.

L'ACIA a achevé l'évaluation des besoins en formation et élaboré un plan national de formation des inspecteurs affectés aux établissements de transformation des viandes. Ce plan inclut un nouveau programme de cours qui cible les compétences requises et offre une formation continue aux nouveaux inspecteurs et à ceux déjà en poste. Cette formation améliorée est maintenant offerte en permanence.

Amélioration de la connectivité pour les inspecteurs 3,0 1,0 0,2

Documentation et communication améliorées et rapides des résultats d'inspection.

L'ACIA a accru l'usage des ordinateurs portatifs et des téléphones cellulaires et a accéléré la connectivité de son réseau. En outre, un projet pilote achevé le 1er avril 2010 a permis de déterminer l'avantage, pour les inspecteurs (surtout ceux en région éloignée), de profiter de la technologie sans fil pour accéder aux applications réseau de l'ACIA.

Les résultats de ce projet pilote ont éclairé la première étape du plan de l'ACIA visant la création d'un nouveau système pour améliorer la connectivité. Ce système améliorera la communication et l'accès des inspecteurs à l'information dont ils ont besoin pour prendre des décisions.

Le projet d'approvisionnement en technologie sans fil est rendu à l'étape de l'exécution, et l'installation de l'infrastructure de soutien a été achevée le 31 mars 2011.

En 2011-2012, l'ACIA fournira des appareils sans fil à certains inspecteurs.

Gestion améliorée des risques liés aux programmes de salubrité des aliments 4,6 1,8 1,9

Révision des programmes et des directives sur la salubrité des aliments en fonction des leçons apprises.

L'ACIA révise continuellement ses programmes, ses règlements et ses directives. En avril 2011, l'ACIA a entrepris l'élaboration d'un cadre et de processus opérationnels pour faciliter la mise à jour régulière des manuels. Ces manuels contiennent de l'information à l'intention du personnel de l'ACIA et des parties réglementées sur les exigences des programmes, des lignes directrices sur l'interprétation des lois, des règlements et des politiques connexes ainsi que les conditions nécessaires à la conformité.

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire 1,2 0,5 0,8

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire, afin d’augmenter la disponibilité et du choix des méthodes de détection de la bactérie Listeria et diminution des délais de production des résultats.

L'ACIA continue d'améliorer et de valider les méthodes de détection de la bactérie Listeria dans les produits de viande et les lieux de traitement de la viande pour réduire le temps d'analyse des échantillons et intervenir rapidement lors d'enquêtes sur la salubrité des aliments.

En 2010-2011, l'ACIA a validé trois méthodes qui subissent actuellement un examen technique pour déterminer si elles sont appropriées aux analyses réglementaires de produits ou de lieux.

Autres tests de dépistage de la bactérie Listeria 4,1 1,4 1,3

Tenue d'autres tests de dépistage de la bactérie Listeria afin d'améliorer le processus décisionnel et les délais de détection et d'intervention en cas d'éclosion de maladie d'origine alimentaire.

La capacité des laboratoires de l'ACIA a été augmentée pour permettre l'analyse d'échantillons supplémentaires de viandes prêtes à manger et de lieux connexes, comme prévu à la suite de la mise à jour des lignes directrices sur la bactérie Listeria. De plus, les fonds ont permis d'acheter des trousses d'échantillonnage pour détecter la présence de la bactérie Listeria sur les lieux de transformation.

Portail sur la salubrité des aliments du Canada 1,0 0,3 0,5

Amélioration de l'accès des citoyens à l'information intégrée sur la salubrité des aliments.

En février 2010, l'administration fédérale a lancé un portail en ligne (http://www.salubritedesaliments.gc.ca) qui est en fait un guichet unique d'information sur la salubrité des aliments et les maladies d'origine alimentaire. Ce portail contient les initiatives d'information sur ces sujets menées par l'ACIA, l'ASPC et SC, de même que des hyperliens vers leurs sites Web respectifs. L'ACIA a envoyé un communiqué de presse aux médias sociaux pour encourager les citoyens à faire connaître le portail au moyen des fonctions de mise en signet et de marquage. De plus, l'Agence a participé, de mai 2010 à mars 2011, à six activités et expositions touchant à l'alimentation pour promouvoir le portail et les saines pratiques de manipulation des aliments et informer les citoyens des procédures de rappel.

Sous-total de l'ACIA 46,8 19,6 15,9    
Agence de la santé publique du Canada

Surveillance et évaluation de la santé de la population

Surveillance des maladies infectieuses 2,9 1,3 1,0 Renforcement des outils de diagnostic et de réseautage des laboratoires.

PulseNet Canada est un programme clé de l'ASPC qui utilise l'analyse des empreintes génétiques en laboratoire pour surveiller les maladies d'origine alimentaire, détecter les éclosions le plus tôt possible et servir de voie principale d'échange de données et de communication entre les laboratoires de santé publique provinciaux, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada. Le but de PulseNet Canada et des organismes participants est de détecter l'émergence des maladies d'origine alimentaire (tant à l'échelle nationale que régionale) et d'aider à trouver la source des aliments contaminés pour que les mesures visant la santé publique et la salubrité des aliments puissent être prises rapidement. PulseNet Canada est en train d'élaborer un vaste programme de formation en ligne ainsi que d'étendre et d'améliorer ses programmes de formation et de certification destinés aux laboratoires membres, existants et nouveaux, pour que les laboratoires provinciaux et fédéraux aient tous une capacité suffisante.

La méthode d'analyse des empreintes génétiques de PulseNet Canada, lorsqu'elle sert à détecter et à confirmer l'éclosion de maladies alimentaires, a l'avantage de s'appliquer à un large éventail d'agents pathogènes alimentaires. Les données de laboratoire peuvent être immédiatement communiquées et analysées conjointement par les membres de PulseNet Canada, une méthode dont l'utilisation se poursuivra. De plus, les enquêteurs de la santé publique ont reconnu que la plus récente génération de technologies génomiques révolutionnera le diagnostic, la surveillance et le contrôle des maladies, grâce à l'énorme amélioration des enquêtes sur les agents pathogènes alimentaires en épidémiologie moléculaire. La génomique était auparavant un outil de recherche, mais les percées technologiques ont permis le séquençage complet du génome, qui peut être utilisé dans les enquêtes en santé publique sur les maladies bactériennes. Dans les programmes mis en œuvre au Laboratoire national de microbiologie dans le cadre de cette initiative, l'ASPC est reconnue comme un leader mondial de l'utilisation de la génomique en santé publique. De plus, elle poursuit la recherche de versions applicables en santé publique des nouvelles technologies de laboratoire.

État de préparation et capacité en santé publique

Outils en santé publique 4,5 1,5 1,0 Outils et plateformes nationaux de surveillance en matière de santé publique.

Pour réaliser ses engagements, l'ASPC a entrepris de définir, de documenter et de valider ses exigences et celles des provinces et des territoires en vue de la gestion pancanadienne de l'éclosion de maladies alimentaires au moyen de systèmes électroniques. L'ASPC a défini ces exigences avec des experts afin d'améliorer les fonctions correspondantes du système Panorama. On a jugé qu'il n'était pas nécessaire de conclure des ententes sur l'échange d'information pour ce projet puisque le système sera mis à l'essai avec des données artificielles.

Ces travaux ont connu des retards imprévus à cause de l'indisponibilité prolongée de la structure de gouvernance du système Panorama, qui a été relancée par un effort de leadership de l'ASPC après neuf mois environ.

Le projet actuel et les observations tirées de la participation à la gouvernance du système Panorama ont permis de conclure qu'il était très improbable qu'un seul système électronique puisse servir à la collecte et à l'analyse des données sur la santé publique. Comme il est admis que l'ASPC et ses partenaires provinciaux et territoriaux utiliseront toujours différents systèmes électroniques à ces fins, il est essentiel que les stratégies futures prévoient un leadership et un soutien visant l'interopérabilité des systèmes et la compatibilité des données. Ces normes faciliteront la collecte et la transmission homogènes et normalisées des données de santé publique, particulièrement en situation d'urgence et d'éclosion.

État de préparation et capacité en santé publique

État de préparation en cas d'urgence 4,2 1,6 1,3 Élaboration d'un cadre opérationnel comportant des procédures et des conseils au portefeuille de la Santé pour la coordination et la gestion des urgences liées aux maladies d'origine alimentaire.

En collaboration avec Santé Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments, l'Agence de la santé publique du Canada a élaboré un plan d'intervention d'urgence en cas de maladie d'origine alimentaire (PIUMOA) pour réagir aux éclosions nécessitant une intervention au-delà de la portée du Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA). Le PRITIOA est le protocole technique et opérationnel utilisé à l'échelle nationale pour l'examen et la gestion des cas d'éclosions de maladie d'origine alimentaire touchant plusieurs provinces, territoires ou pays.

Le PIUMOA, qui s'appuie sur le PRITIOA (lui-même mis à jour en 2010), établit les principes de gestion des situations d'urgence en cas de maladie d'origine alimentaire pour tout le portefeuille de la Santé et emploie un système universel de commandement des interventions. Une fois adopté au niveau fédéral, le PIUMOA sera mis en pratique conjointement avec le PRITIOA (2010) à l'occasion d'un exercice multilatéral à l'échelle nationale en 2011-2012.

Prévention et réduction des maladies et des blessures

Maladies d'origine alimentaire, environnementale et zoonotique 2,8 1,0 1,1 Révision et modernisation du Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA).

Comme suite à la consultation exhaustive des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT), le Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA) a été mis à jour, puis adopté en juin 2010 par les sous-ministres de la Santé et de l'Agriculture FPT, le Comité de salubrité des aliments FPT et le Conseil des médecins hygiénistes en chef.

Le libellé et les lignes directrices ont été revus afin d'améliorer les communications publiques entre les partenaires FPT, et une annexe portant sur les communications avec les citoyens et les personnes vulnérables a été ajoutée. Le PRITIOA (2010) inclut aussi une description améliorée et un modèle d'orientation pour le processus d'examen post-éclosion. Le processus comprend la confirmation de la cause de l'éclosion, la proposition de mesures pour éviter que la situation se reproduise, l'évaluation de l'efficacité des mesures de contrôle et l'évaluation des processus et des méthodes utilisés. Trois examens post-éclosion ont été menés depuis l'adoption de la nouvelle version du PRITIOA en juin 2010. Les résultats de ces examens serviront à évaluer le PRITIOA pour l'améliorer encore au besoin.

Des exercices bilatéraux ont été tenus dans chaque province et territoire de janvier à avril 2011 pour mettre le PRITIOA à l'épreuve et contribuer au développement des connaissances connexes. Ces exercices visaient notamment à mettre les communications à l'essai, à soutenir le développement des connaissances et à renforcer les réseaux entre les partenaires de communication. Un exercice multilatéral à l'échelle nationale pour le PRITIOA (2010) sera tenu en 2011-2012.

Exécution de la réglementation et interventions en cas d'urgence

Équipe d'intervention d'urgence en santé 3,3 1,5 1,1 Essai pilote d'un modèle de capacité d'intervention en cas d'urgence des experts en santé publique.

Un inventaire des ensembles de connaissances et de compétences nécessaires à la détection des maladies d'origine alimentaire et à l'intervention subséquente a été réalisé et validé, et une analyse des lacunes a été effectuée. De l'information a ainsi été recueillie sur la portée du modèle pilote de réserve de professionnels de la santé publique et sur la stratégie de formation. De concert avec des experts internes et externes en santé publique, un cadre sur la réserve de professionnels de la santé publique a été élaboré; il sera mis à l'épreuve et évalué en 2011-2012 au moyen d'activités de formation et d'exercices divers. Les résultats de l'évaluation contribueront aux recommandations sur la notion de réserve de professionnels de la santé publique.

Ce projet a aussi contribué à la planification de l'activité de 2011 de l'Institut de formation sur les services sur le terrain. Cette activité incluait la formation de coordonnateurs de l'Institut et la préparation de matériel de cours sur la surveillance des maladies d'origine alimentaire et les interventions subséquentes.

Des partenaires internes ont participé au développement stratégique et à la mise en œuvre du projet pilote, p. ex. par des modèles administratifs et des protocoles d'entente. Le processus de recensement des exigences relatives aux données pour la base de données et l'application Web de la réserve a été achevé, ce qui va faciliter le développement de l'application. Cette base de données aidera à répondre à l'augmentation de la demande en capacité.

Sous-total de l'ASPC 17,7 6,9 5,5    
Santé Canada Aliments et nutrition Renforcement de la capacité d'évaluation des risques pour la santé 4,9 1,5 1,5

Santé Canada continuera à renforcer sa capacité d'évaluation des risques en s'appuyant sur les meilleures connaissances scientifiques et méthodes de modélisation des risques pour prévenir les incidents liés à la salubrité des aliments et y faire face.

Santé Canada a embauché cinq experts supplémentaires, a formé davantage d'employés à l'évaluation des risques et a amélioré les procédures utilisées pour aider l'ACIA pendant les enquêtes sur la salubrité des aliments. Ces améliorations comprennent l'éclaircissement des délais du processus d'évaluation des risques liés à la santé. Toutes les évaluations ont été effectuées dans le respect des normes de service établies (moins de huit heures dans le cas de l'évaluation des risques les plus élevés).

  • Santé Canada a continué de prioriser l'examen et l'approbation de nouveaux processus et de nouvelles applications dont les avantages pour la salubrité des aliments sont démontrés et qui font partie de son champ de surveillance réglementaire.
    • Pour ce faire, Santé Canada a élaboré une politique énonçant des lignes directrices et des critères pour aider les entreprises à faire valoir ces processus et applications lorsqu'elles demandent une approbation avant la mise en marché. Cette politique a été affichée sur le site de Santé Canada en janvier 2011. Les critères d'admissibilité définis serviront à déterminer les demandes qui doivent être traitées en priorité.
    • En outre, Santé Canada examine d'autres secteurs où l'élaboration de règlements pourrait contribuer à la diminution des délais d'approbation des additifs sécuritaires et d'autres interventions concernant la salubrité des aliments. Par exemple, Santé Canada utilise une méthode simplifiée pour annoncer son intention de modifier un règlement et de permettre l'usage de certains additifs alimentaires. Cette méthode consiste à annoncer sur le Web la tenue de consultations sur les modifications projetées et à informer ses partenaires commerciaux des développements pendant la rédaction du règlement. La publication de la version finale du règlement dans la partie II de la Gazette du Canada a lieu après que les commentaires des intervenants ont été pris en considération.
    • Grâce à ces processus simplifiés, deux procédés de traitement à haute pression et un nouvel additif alimentaire visant à réduire la contamination microbienne des aliments ont été examinés et approuvés en 2010-2011.
  • Santé Canada a publié un document d'orientation sur les preuves à rassembler avant de prendre des mesures pour protéger les consommateurs pendant une enquête sur l'éclosion d'une maladie d'origine alimentaire.
Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire. 3,6 2,2 2,2 SC va continuer d'offrir une suite d'outils analytiques rapides et éprouvés aux partenaires de l'industrie et de l'administration, ce qui permettra la détection précoce des dangers et la réduction du risque d'exposition en cas d'urgence liée à la salubrité des aliments.
  • Une nouvelle méthode d'isolation de la bactérie Listeria dans divers produits et catégories alimentaires (avec des résultats en 3 à 5 jours plutôt qu'en 7 à 10 jours) est en cours de validation par Santé Canada et l'ACIA. Une fois validée, la méthode sera publiée dans le Compendium de méthodes du Comité des méthodes microbiologiques, et l'industrie et les autres intervenants en seront informés.
  • 13 méthodes visant la bactérie Listeria ont été mises à jour dans le Compendium de méthodes. Ces méthodes seront employées tant par l'industrie (pour démontrer la conformité aux nouvelles exigences) que par l'ACIA (dans ses activités d'application des lois). La validation des méthodes visant la bactérie Listeria a été priorisée. D'autres méthodes d'analyse microbiologique seront mises à jour sous peu.
  • SC collabore à un projet pluriannuel du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) ayant pour objectif la conception d'une méthode d'analyse en laboratoire reposant sur un circuit intégré qui permettrait de détecter la présence de la bactérie Listeria en 48 heures.
  • Des méthodes de purification et de dépistage rapides des toxines prioritaires (mycotoxines, phycotoxines, toxines introduites par des procédés dans les aliments et les matières premières, etc.) ont été élaborées ou sont en voie de l'être. Ces méthodes permettent la détection et le dénombrement des toxines en quelques heures plutôt qu'en quelques jours, et elles peuvent être regroupées pour dépister plusieurs toxines en une seule analyse. Les réactifs immunologiques utilisés dans ces essais ont été développés et caractérisés pour six toxines prioritaires; ils sont actuellement utilisés pour le développement d'outils d'analyse et de purification. Une fois les méthodes validées et publiées, elles seront affichées sur le site Web de Santé Canada à l'intention des intervenants.
  • Une méthode améliorée de spectrométrie de masse, qui surveille plusieurs réactions à la fois, a été conçue pour dépister et dénombrer simultanément 23 mycotoxines et métabolites dans un seul échantillon. Cette méthode, qui permettra d'accroître la collecte d'échantillons et de données pour l'évaluation des risques, est en cours de validation.
Marketing et communications Stratégie de marketing social sur la manipulation sécuritaire des aliments 2,0 0,7 0,7

SC mettra en œuvre la deuxième année de la stratégie de marketing social sur la manipulation sécuritaire des aliments auprès de trois groupes à risque, soit les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Grâce à cette stratégie, ces personnes seront informées des risques qu'elles courent et des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments qu'elles doivent adopter en raison de leur situation.

Du matériel informatif sous forme imprimée et électronique a été produit pour chaque groupe. Les activités d'information visaient surtout à faire connaître les messages sur la manipulation sécuritaire des aliments contenus dans ces publications grâce à des publicités imprimées et sur le Web. De plus, du contenu et des outils interactifs Web ont été conçus pour informer les consommateurs des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments à la maison et à l'épicerie. Les activités de communication ont été renforcées par deux ou trois mises à jour mensuelles sur la salubrité des aliments envoyées aux médias, aux 10 700 abonnés du microblogue de Santé Canada et à 200 intervenants par courriel.

Voici les résultats de l'exercice pour chaque groupe cible :

Adultes de 60 ans et plus :

  • publication d'articles et d'annonces dans des magazines ciblés comme l'édition du Reader's Digest pour l'âge d'or et Le Bel Âge, qui ont un lectorat combiné de cinq millions de personnes;
  • distribution de quelque 500 000 livrets dans des magazines et par des partenariats avec Meals on Wheels;
  • distribution de 35 000 affiches aux professionnels de la santé fournissant des soins aux personnes âgées;
  • distribution de 400 000 brochures dans les envois postaux de la Sécurité de la vieillesse;
  • production d'un message vidéo visionné 920 fois sur YouTube.

Femmes enceintes :

  • conclusion d'une alliance stratégique avec Thyme Maternité pour la distribution de 300 000 livrets dans 76 magasins au pays;
  • publication d'articles et d'annonces dans des magazines pour femmes enceintes comme Expecting Magazine et C'est pour quand?, qui ont un lectorat combiné de cinq millions de personnes;
  • distribution de 35 000 affiches aux médecins de famille, aux obstétriciens et aux sages-femmes;
  • publication d'annonces sur des sites Web sur la grossesse et la santé féminine;
  • production d'un message vidéo visionné 4 025 fois sur YouTube.

Personnes immunodéprimées :

  • distribution de 22 750 livrets par l'entremise d'associations de personnes touchées par des maladies;
  • distribution de 20 000 affiches aux spécialistes de la santé et aux cliniques d'oncologie;
  • publication d'articles et d'annonces dans des magazines ciblés comme Best Health;
  • publication d'annonces sur des sites Web sur la santé;
  • production d'un message vidéo visionné 891 fois sur YouTube.
Sous-total de SC 10,5 4,4 4,4    
Total 75,0 (de 2009-2010 à 2011-2012) 30,9 25,8    

Commentaire sur les écarts :

ACIA : L'écart relatif à l'embauche des inspecteurs est attribuable à l'affectation des fonds et aux délais dans le recrutement du personnel d'inspection. Certains inspecteurs n'ont accepté l'emploi offert qu'en janvier. De plus, des inspecteurs ont été embauchés dans divers centres opérationnels et régions à des moments différents.

L'écart relatif à l'amélioration de l'uniformité des procédures suivies par les inspecteurs est attribuable au projet pilote, les inspecteurs n'y ayant pas tous participé. Des préoccupations ont été soulevées au sujet des coûts et du financement à long terme, mais des fonds supplémentaires ont été accordés à la modernisation de l'inspection dans le budget de 2011. Le déploiement de la solution d'uniformisation devrait être achevé le 31 mars 2012.

ASPC : L'Agence de la santé publique du Canada a dû faire face à des retards inattendus et prolongés dans la dotation de postes et l'obtention de ressources contractuelles, ce qui a ralenti le traitement de certains dossiers. La restructuration d'un conseil consultatif national a aussi perturbé cette initiative.

Santé Canada : Aucune dépense n'était prévue pour cette initiative dans le RPP de 2010-2011. Les montants indiqués sont ceux des fonds affectés dans le budget supplémentaire des dépenses.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments
Theresa Iuliano
Directrice principale
Direction des politiques et des stratégies
Direction générale des politiques et programmes
613-773-5827

Santé Canada
Sylvain Gauthier
Analyste de la planification
Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
Direction générale des produits de santé et des aliments
613-960-0553





Tableau D : Espèces exotiques envahissantes

Nom de l'initiative horizontale : Espèces exotiques envahissantes (EEE)

Organisme responsable : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Activité de programme de l'organisme responsable : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2010-2011

Date de clôture de l'initiative horizontale : Permanente

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 95 millions (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 19 millions (financement permanent)

Description de l'initiative (y compris l'accord de financement) : Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont des espèces introduites par l'activité humaine à l'extérieur de leur aire passée ou actuelle de répartition naturelle qui menacent l'environnement, l'économie ou la société, y compris la santé humaine. Chaque année, les EEE coûtent des milliards de dollars en pertes directes, en mesures de lutte, en frais de production et en perte d'accès aux marchés. Les pertes annuelles associées aux EEE sont estimées à 20 milliards pour l'industrie forestière, à 7 milliards pour les Grands Lacs (espèces aquatiques envahissantes) et à 2,2 milliards pour le secteur agricole (végétaux envahissants). Depuis que la mondialisation, les changements climatiques et l'accroissement du commerce international ont augmenté le risque d'introduction, les EEE sont devenues une préoccupation planétaire.

En 2004, reconnaissant que la lutte contre les EEE était une responsabilité commune, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux des ressources ont entériné la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes dans le but de coordonner les activités de prévention et de gestion des EEE à l'échelle du pays. La stratégie a pour but d'entreprendre la mise en œuvre des objectifs prioritaires, c'est-à-dire la prévention, le dépistage précoce et l'intervention rapide face aux nouvelles espèces envahissantes, ainsi que la gestion de celles déjà établies. Ces objectifs seront atteints par des contributions dans cinq domaines thématiques : analyse des risques; sciences et technologie; lois, règlements et politiques; mobilisation des Canadiens; et coopération internationale. Environnement Canada est le ministère responsable des espèces animales envahissantes. Pêches et Océans Canada s'occupe des espèces aquatiques envahissantes. L'ACIA est responsable des espèces végétales envahissantes et des autres phytoravageurs. Enfin, Ressources naturelles Canada est responsable des ravageurs forestiers.

Le budget de 2010 a alloué 19 millions par an à Environnement Canada, à Pêches et Océans Canada, à Ressources naturelles Canada et à l'ACIA pour qu'ils poursuivent la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes ainsi que les activités entreprises au cours des cinq dernières années pour lutter contre les EEE. La poursuite de la mise en œuvre de la stratégie est essentielle à la protection des écosystèmes du Canada et à son économie, qui est fondée sur les ressources.

Objectifs communs : Poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes pour protéger les écosystèmes aquatiques et terrestres du Canada, leur biodiversité indigène ainsi que les plantes et les animaux du pays contre les risques que représentent les EEE. Les principaux objectifs de la Stratégie sont d'assurer la durabilité environnementale, la compétitivité économique et le bien-être collectif grâce à des mesures de prévention et de gestion efficaces des EEE.

Structure de gouvernance : Pêches et Océans Canada, Environnement Canada, Ressources naturelles Canada et l'ACIA participent à la réalisation de la stratégie pangouvernementale visant les EEE. Ces organismes sont résolus à collaborer de façon continue aux dossiers touchant les EEE. À l'échelle fédérale, c'est le Comité interministériel des directeurs généraux sur les espèces exotiques envahissantes qui est chargé de la coordination. En outre, le modèle de gouvernance de la stratégie nationale sur les EEE est en cours de révision. Cela dit, la collaboration FPT en matière d'EEE se poursuit dans le cadre de la réunion annuelle des conseils des ministres responsables de la faune, des forêts, des pêches, de l'aquaculture et des espèces en péril, ainsi que d'autres rencontres de sous-ministres et de sous-ministres adjoints. Au fédéral, c'est le ministre de l'Agriculture qui est responsable de la lutte contre les végétaux exotiques envahissants et les phytoravageurs. Les efforts se poursuivent pour mobiliser pleinement les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture et les aider à lutter efficacement contre les EEE.

Points saillants sur le rendement : Pêches et Océans Canada, Environnement Canada, Ressources naturelles Canada et l'ACIA ont préparé ensemble une présentation pour le Conseil du Trésor. Celle-ci visait l'obtention de fonds pour la poursuite de la mise en œuvre de leurs activités respectives appuyant la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes. Les travaux ont eu pour résultat le lancement et l'avancement de projets essentiels dans les domaines thématiques de chacun des partenaires, comme il est indiqué à la section 18 des tableaux. La révision de la structure de gouvernance de la stratégie a été entreprise pour renforcer la mobilisation et les communications. Des projets de collaboration ont été réalisés au sein des groupes et entre ceux-ci. Citons, par exemple, la conception d'un cadre décisionnel pour les EEE forestières, une entreprise conjointe de l'ACIA et de RNCan, la première révision des propositions du Programme de partenariat pour les EEE de 2011-2012, l'achèvement du document sur le Cadre de travail canadien contre les plantes envahissantes et le lancement du Modèle national de détection précoce et d'intervention rapide (DPIR) en matière de plantes envahissantes. La collaboration avec d'autres administrations (fédérale, provinciales, territoriales, municipales et étrangères), partenaires et intervenants a été renforcée.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production

Services internes

Analyse des risques 60,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 12,0 (financement permanent) 12,0 7,7

La prévention et la propagation des plantes et des phytoravageurs envahissants sont gérées en fonction des risques.

Résultat : L'ACIA continuera à déterminer quelles EEE posent le plus grand risque et quelles sont leurs voies d'entrée. Elle poursuivra la description des mesures d'atténuation à prendre en analysant les risques liés aux ravageurs et aux mauvaises herbes, en examinant les contrôles à l'importation et en concevant des moyens d'intervention en cas de détection précoce.

  • Réalisation de plusieurs évaluations des risques liés aux ravageurs et aux mauvaises herbes.
  • Amélioration des méthodes d'évaluation des risques liés aux mauvaises herbes et harmonisation de celles-ci avec celles des États Unis.
  • Entreprise de la rédaction d'un cadre de détection précoce et d'intervention rapide visant les plantes envahissantes.
  • Entreprise de la conception d'un cadre décisionnel fondé sur les risques avec le concours du Service canadien des forêts.
Sciences et technologie      

Résultat 1 : Gestion de l'introduction et de la propagation au pays de végétaux envahissants et de phytoravageurs.

Résultat 2 : Poursuite du développement des outils et des compétences techniques qui faciliteront la prévention, la détection et l'intervention en matière d'EEE.

Résultat 3 : Réduction au minimum des répercussions de l'introduction d'EEE par des efforts continus de détection précoce.

  • Conception de tests diagnostiques rapides et exacts de détection des EEE, y compris de nouvelles méthodes moléculaires pour distinguer les phytoravageurs.
  • Augmentation de la capacité d'identification des mauvaises herbes par l'accroissement du nombre d'échantillons de référence de semences et d'herbiers, la formation des inspecteurs et la réalisation de recherches sur les espèces étrangères de mauvaises herbes.
  • Réalisation d'activités ciblées d'inspection et de surveillance, comme la surveillance des plantes envahissantes autour des installations d'importation de céréales et de semences.
  • Élimination de l'égilope cylindrique dans deux endroits en Ontario pour appuyer les mesures réglementaires supplémentaires.
Lois, règlements et politiques      

Résultat 1 : L'introduction et la propagation au pays de végétaux et de phytoravageurs envahissants, de même que l'intervention subséquente, sont gérées, mises en œuvre et évaluées.

Résultat 2 : L'ACIA poursuivra la modification du cadre législatif par l'élaboration ou la mise à jour de règlements et par l'harmonisation des démarches, dans la mesure du possible, en collaboration avec les intervenants.

Résultat 3 : L'ACIA va continuer à élaborer et à mettre à jour des politiques de programme fondées sur des principes scientifiques en priorisant les voies d'entrée à risque élevé, de façon à respecter les normes internationales et son propre mandat.

  • Conclusion de nouveaux partenariats et relations de travail avec les organismes provinciaux et territoriaux pour l'éradication et la gestion des EEE (par exemple l'ériochloé velue au Québec).
  • Révision proposée de l'Arrêté de 2005 sur les graines de mauvaises herbes, élaboration d'une politique sur les plantes envahissantes et examen de la liste des organismes nuisibles réglementés par le Canada.
  • Élaboration d'un plan de gestion nationale de l'ériochloé velue avec le concours de l'industrie et de partenaires. Ce plan appuiera d'autres mesures réglementaires visant cette espèce.
Mobilisation des Canadiens      

Résultat 1 : Collaboration et information accrues des intervenants concernant les végétaux et les phytoravageurs, et conformité accrue aux politiques et aux règlements.

Résultat 2 : L'Agence continuera à favoriser l'échange d'information entre les ministères fédéraux et les autres partenaires pour s'assurer de remplir son mandat.

Résultat 3 : Poursuivre les efforts d'information associés aux EEE, à leurs voies d'entrée potentielles et aux politiques et programmes connexes.

Résultat 4 : Promotion de la déclaration rapide des EEE et de l'adoption de pratiques de gestion exemplaires afin de réduire le risque pour les ressources végétales du Canada.

  • Promotion de la collaboration, du soutien mutuel et de l'échange d'information entre les organismes par la participation à des réunions et à des ateliers de l'industrie (par exemple la participation à l'Ontario Critical Plant Pest Management Committee, au British Columbia Pest Advisory Committee, à l'Ontario Invasive Plants Council et à l'Invasive Plants Council of British Columbia).
  • Achèvement du Cadre de travail canadien sur les plantes envahissantes.
  • Élaboration et distribution de matériel d'information (guides d'identification sur le terrain, fiches de renseignements, affiches) aux organismes et aux citoyens canadiens pour les informer des dangers associés aux espèces envahissantes et des moyens de propagation.
  • Tenue d'une vaste consultation des intervenants canadiens pour valider la Politique sur les plantes envahissantes et l'adoption éventuelle de règlements visant certaines plantes.
  • Direction d'un atelier de formation sur l'évaluation des mauvaises herbes pour les agents provinciaux chargés de la réglementation.
  • Collaboration avec Environnement Canada à l'examen de 129 propositions de projet de recherche dans le cadre du Programme de partenariat pour les EEE.
Coopération internationale      

Résultat 1 : Mobilisation, coopération et information accrues de la communauté mondiale quant aux espèces envahissantes, et conformité accrue aux politiques et aux règlements.

Résultat 2 : Prise en considération des intérêts du Canada dans les normes internationales.

Résultat 3 : Participation à l'élaboration de normes internationales, aux efforts d'harmonisation des méthodes, aux négociations et aux réunions bilatérales avec les principaux partenaires commerciaux en vue d'atténuer les risques d'introduction d'EEE par les voies commerciales et de maintenir l'accès aux marchés étrangers.

  • Information des principaux partenaires internationaux (par exemple les États Unis, la Chine et l'Inde) des initiatives canadiennes de réglementation visant les plantes envahissantes; discussion des mesures éventuelles d'atténuation des risques et des méthodes de coopération.
  • Participation à des tables rondes, à des groupes de travail et à des réunions d'organismes internationaux pour élaborer et mettre en œuvre des normes et des lignes directrices harmonisées sur les EEE, ainsi que pour échanger de l'information et collaborer à d'autres initiatives concernant la santé des plantes (par exemple l'harmonisation de la politique de l'ACIA sur la spongieuse asiatique avec la norme de la NAPPO; application graduelle de la NIMP 15 sur les matériaux d'emballage en bois traversant la frontière canado-américaine; élaboration d'une norme NAPPO d'évaluation des risques des voies empruntées par les EEE).
Sous-total de l'ACIA 60,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 12,0 (financement permanent) 12,0 7,7    
Ressources naturelles Canada

S'adapter au changement climatique et gestion du risque lié aux dangers

Analyse des risques 3,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,6 (financement permanent) 0,6 0,6

Résultat : Capacité accrue quant à la détermination et à la gestion des risques liés aux EEE forestières ainsi qu'à la prévention de leur introduction.

Extrants/activités : Élaborer des modèles nationaux d'analyse des risques et des cartes des risques pour certaines EEE forestières, afin de mieux comprendre les voies d'entrée de ces espèces et de mieux évaluer les cas d'introduction et de propagation de nouveaux ravageurs forestiers envahissants attribuables à l'activité humaine.

Réalisation de travaux considérables en 2010-2011 pour faire progresser les connaissances en cartographie des risques liés aux parasites et aux phytoravageurs, analyser leur propagation et évaluer les répercussions des principales espèces envahissantes.

Tenue de présentations et publication d'articles évalués par les pairs sur l'amélioration de la cartographie des risques et la recherche de solutions pour pallier les lacunes dans les connaissances.

Analyse et modélisation des voies d'entrée terrestres (passage de la frontière canado-américaine et transport commercial).

Analyse de la propagation du longicorne brun de l'épinette en Nouvelle-Écosse et de l'agrile du frêne en Ontario.

Estimation des répercussions économiques et écologiques de l'agrile du frêne.

Sciences et technologie 5,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,0 (financement permanent) 1,0 1,0

Résultat 1 : Meilleure connaissance de la taxonomie, de la biologie et de l'écologie des EEE forestières.

Extrants/activités : Réaliser des recherches scientifiques pour combler le manque de connaissances sur la taxonomie, la biologie, l'écologie, la répartition ainsi que les rapports entre un ravageur et son hôte et entre la forêt et un agent pathogène.

Résultat 2 : Réduction de la probabilité que des EEE forestières s'établissent ou se propagent et atténuation des répercussions de leur présence.

Extrants/activités : Concevoir des outils et des stratégies de détection, de diagnostic et de surveillance des EEE forestières; créer des outils et des méthodes d'intervention et les mettre à la disposition des organismes responsables du contrôle et de l'éradication des EEE forestières.

Résultat 1 :

Réalisation de travaux en 2010-2011, dont des recherches sur :

  • le cycle de vie et le comportement du longicorne asiatique;
  • la pathologie et la résistance à l'encre des chênes rouges (surtout chez les espèces d'arbre de l'Est du Canada);
  • les relations entre le sirex européen du pin et d'autres champignons et insectes coexistants;
  • les agents de lutte biologique contre l'agrile du frêne;
  • l'étude de l'agrile du frêne (écologie hivernale, cycle de vie, produits chimiques attractifs à base de frêne, phéromones);
  • comportement en vol et propagation naturelle du longicorne brun de l'épinette; agents de lutte biologiques.

Résultat 2 :

Réalisation de travaux en 2010-2011, par exemple :

  • emploi de techniques d'identification génétique appliquées aux insectes et aux champignons difficiles à identifier par simple examen visuel, nécessaires dans certains cas pour distinguer les espèces indigènes des espèces exotiques ou distinguer différentes espèces exotiques (par exemple la spongieuse et les maladies fongiques du pin blanc);
  • développement de phéromones génériques pour améliorer l'efficacité des pièges de dépistage des insectes;
  • 2010 d'une revue complète (livre de 272 pages) des 510 espèces exotiques introduites de scarabée recensées du Canada atlantique au Québec, constituant de l'information de référence pour l'Est du Canada; achèvement d'un atlas de toutes les espèces de scarabée introduites au Canada comportant des outils d'identification.
Lois, règlements et politiques 1,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,2 (financement permanent) 0,2 0,2 Résultat 1 : Les décisions des organismes de réglementation et des autres organismes concernant la gestion des EEE forestières sont éclairées par l'expertise scientifique et stratégique.

 

Extrants/activités : Offrir une expertise scientifique et stratégique concernant les mesures de prévention, de détection et d'intervention visant les EEE forestières aux organismes de réglementation, aux ministères, aux provinces, aux territoires, aux municipalités, à l'industrie et aux Premières nations.

Résultat 2 : Les prises de position du Canada dans les discussions nationales et internationales sur la protection des végétaux pour le commerce sont éclairées par l'expertise scientifique et stratégique.

Extrants/activités : Offrir des conseils scientifiques et stratégiques aux fins des négociations commerciales sur la protection des végétaux et de l'élaboration de normes phytosanitaires nationales et internationales se rapportant aux forêts.

Résultat 1 :

Le personnel du Service canadien des forêts a régulièrement fourni des conseils scientifiques et une expertise stratégique aux administrations publiques et à d'autres intervenants canadiens et étrangers. En voici des exemples en 2010-2011 :

  • recommandations à l'ACIA sur les exigences du dépistage du longicorne asiatique, les dépistages prioritaires en 2010-2011 et une stratégie de dépistage pour mettre fin au programme d'éradication du longicorne asiatique;
  • communication à l'ACIA d'une liste d'hôtes du longicorne asiatique;
  • conseils à Environnement Canada concernant le programme de rétablissement du noyer cendré, ainsi qu'à d'autres ministères et intervenants (Transports Canada, Défense nationale, Premières nations et conseils environnementaux régionaux au Québec) sur la protection du noyer cendré;
  • protocoles d'échantillonnage des branches par des notes techniques et ateliers de transfert de technologie pour les arboriculteurs et les forestiers urbains;
  • conseils et formation sur l'agrile du frêne pour le personnel de l'ACIA, de la ville d'Ottawa, des administrations du Manitoba et du Québec ainsi que de l'administration des États Unis.

Résultat 2 :

Le personnel du Service canadien des forêts a participé activement aux délibérations internationales sur les normes phytosanitaires. Voici des exemple de réalisations en 2010-2011 :

  • recommandations sur la taille des copeaux de bois pour les matériaux traités contre le longicorne asiatique;
  • recommandations à l'ACIA sur la norme phytosanitaire internationale 15 (emballage en bois).
Mobilisation des Canadiens 0,5 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,1 (financement permanent) 0,1 0,1

Résultat : Les organismes, les chercheurs et la population ont accès aux données scientifiques sur les EEE forestières.

Extrants/activités : Améliorer et développer les fonctions et le contenu de la base de données EEEFCan et du portail Web sur les EEE forestières.

En ce qui concerne la base de données EEEFCan, l'accent a été mis en 2010-2011 sur la saisie de l'information ultérieure à 1995 et externe portant sur les espèces envahissantes et provenant du SCF, de partenaires et de clients, y compris la détermination des sources principales des enregistrements, la saisie ou le transfert des enregistrements, la vérification, l'intégration, le contrôle de la qualité et la documentation.

Les réalisations de 2010-2011, qui s'appuyaient sur celles des années précédentes, incluent :

La base de données EEEFCan (http://ravageursexotiques.gc.ca/db_list_fra.asp) a été augmentée par la numérisation et l'intégration de l'information de la principale collection (historique) sur certaines espèces;

la version préliminaire d'un manuel sur l'EEEFCan pour l'analyse des espèces envahissantes a été rédigée;

le portail Web sur les ravageurs exotiques (qui comprend la base de données EEEFCan) a été mis en valeur à l'occasion d'activités de transfert de connaissances et de conférences.

Coopération internationale 0,5 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,1 (financement permanent) 0,1 0,1

Résultat : Promotion de la coopération avec les organismes phytosanitaires et les partenaires commerciaux étrangers.

Extrants/activités : Encourager la collaboration par la participation active à des activités scientifiques et par le transfert de connaissances pour appuyer les organismes phytosanitaires internationaux, comme l'Organisation nord-américaine pour la protection des plantes et le Groupe de recherche international sur les organismes de quarantaine forestiers. Ces organismes fournissent des analyses de recherche coordonnées à l'échelle mondiale au Groupe technique sur la quarantaine forestière et à la Commission des mesures phytosanitaires de la Convention internationale pour la protection des végétaux.

Recherche : Le Service canadien des forêts (SCF) de RNCan a coordonné des activités de recherche internationales qui ont fourni des données essentielles à l'adoption de normes internationales (par exemple la Norme internationale pour les mesures phytosanitaires (NIMP) no 15 sur les emballages en bois), qui ont grandement diminué le risque de déplacement des parasites et phytoravageurs envahissants dans le monde. Le perfectionnement scientifique de ces normes et l'élaboration d'autres instruments de réglementation continuent de réduire les risques que présentent les phytoravageurs pour les forêts canadiennes. De nouveaux traitements contre les phytoravageurs du bois proposés en 2010-2011 par le Groupe de recherche international sur les organismes de quarantaine forestiers font actuellement l'objet d'une évaluation par la communauté internationale.

Accès au marché chinois et indien : Des renseignements techniques et des analyses scientifiques sur le bois canadien ont rassuré la Chine et l'Inde, ouvrant ainsi des marchés aux produits canadiens du bois. L'expédition de billes et de bois d'œuvre en Chine a beaucoup augmenté depuis la conclusion d'une entente sur les exigences phytosanitaires en 2009. Grâce aux travaux qui ont abouti à des ententes bilatérales en 2011, l'Inde accepte maintenant le bois d'œuvre canadien en épinette, en pin, en sapin et en thuya géant. Le travail scientifique de RNCan a contribué à la suppression d'obstacles au commerce avec d'autres pays (par exemple l'Australie, les États Unis, la Turquie, la Malaisie, Taïwan et la Corée) et continue de le faire au fur et à mesure que les problèmes se présentent.

Sensibilisation aux questions phytosanitaires dans le monde : Le SCF de RNCan a corédigé le Guide pour la mise en œuvre des normes phytosanitaires dans le secteur forestier de la FAO, publié en 2011. Ce guide sera utilisé dans tous les pays pour informer l'industrie forestière des méthodes de réduction du déplacement des phytoravageurs forestiers entre les pays.

Sous-total de RNCan 10,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 2,0 (financement permanent) 2,0 1,9    
Ministère des Pêches et des Océans Des sciences pour des pêches et une aquaculture durables Analyse des risques 2,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,4 (financement permanent) 0,4 0,41

Analyse des risques liés aux espèces et aux voies d'entrée prioritaires.

Réalisation d'une évaluation des risques examinée par des pairs concernant les voies d'entrée maritimes (eau de ballast et salissures des coques) dans les Grands Lacs et l'Arctique.

Réalisation d'une évaluation des risques concernant les voies d'entrée des poissons-appâts en Ontario.

Rédaction de synthèses de la biologie des espèces suivantes : crabe sanguin, tanche, « poisson pédicure », Didemnum vexillum, grande claveline et ascidie sale. Mise à jour des synthèses de la biologie de la carpe à grosse tête et de la carpe argentée (2006+).

Mise à jour du site Web du Centre d'expertise pour l'analyse des risques aquatiques pour diffuser de l'information sur les analyses des risques biologiques, les documents cadres, et les synthèses de la biologie des espèces aquatiques envahissantes à risque élevé pour les clients internes et externes (autres pays, ministères, provinces, citoyens et intervenants).

Préparation d'un rapport documentaire en vue de l'élaboration, qui a commencé depuis, d'un cadre socioéconomique d'ici la fin de l'exercice 2011-2012.

Réalisation d'une étude de cas sur les répercussions socioéconomiques des espèces aquatiques envahissantes (EAE).

Sciences et technologie 5,1 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,02 (financement permanent) 1,02 0,97 Les décideurs disposent d'information qui leur permet de gérer les espèces et les voies d'entrée en fonction des risques.

La rédaction du rapport sur le financement de la recherche du secteur des sciences de 2005 à 2010 a été entreprise. Ce document présentera aux décideurs un résumé des résultats.

Financement continu d'activités de surveillance et de recherche scientifique pour déterminer les répercussions, les espèces à risque élevé et les voies d'entrée.

Lois, règlements et politiques 1,1 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,21 (financement permanent) 0,21 0,20 Rédaction de dispositions des règlements sur les espèces aquatiques envahissantes.

Sollicitation de l'avis de partenaires provinciaux et territoriaux, d'autres ministères et du personnel régional du MPO sur un document d'intention énonçant certains éléments d'un éventuel règlement sur les EAE.

Rédaction du portrait des industries qui pourraient être touchées par le nouveau règlement.

Réalisation d'une analyse juridique de plusieurs questions liées au projet de règlement.

Tenue d'un atelier pour déterminer ce qui manque sur le plan scientifique pour terminer la rédaction du règlement sur les EAE et le mettre en œuvre.

Rédaction d'un plan en vue de consultations supplémentaires des intervenants après la modification du projet de règlement.

Mobilisation des Canadiens 0,4 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,09 (financement permanent) 0,09 0,08 Les intervenants et les partenaires connaissent les mesures qui peuvent atténuer les risques liés aux EAE.

Tenue de rencontres régulières avec les provinces pour discuter des questions relatives aux EAE au sein du Comité national sur les espèces aquatiques envahissantes.

Élaboration et distribution de matériel de communication comme des livrets d'identification, des panneaux, des affiches, des fiches de renseignements et d'autre matériel informatif destiné aux citoyens canadiens.

Coopération internationale 11,4 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 2,28 (financement permanent) 2,28 2,24

Les répercussions de la présence de la lamproie marine dans les Grands Lacs sont bien gérées.

Le Canada participe aux discussions internationales sur l'introduction et la propagation des espèces aquatiques envahissantes.

Le MPO a réalisé un programme complet d'évaluation et de contrôle de la lamproie marine en 2010-2011, dont les mesures suivantes : traitement lampricide de 51 affluents et zones extracôtières, ainsi que de 875 auxiliaires de l'habitat dans la rivière St. Marys; évaluation des populations larvaires dans 219 affluents et zones extracôtières; reconstruction de barrières à lamproie dans 2 affluents et entretien des barrières dans 26 affluents; utilisation de pièges pour l'évaluation de la période de frai sur 22 sites de 19 affluents.

Les cibles d'abondance en période de frai ont été respectées dans le lac Ontario (l'abondance y a été inférieure ou presque égale à la cible depuis la fin des années 1980) et dans le lac Supérieur pour la troisième année consécutive. Une diminution de 36 % a été observée dans le lac Érié, tandis qu'une légère augmentation a été constatée dans le lac Huron. La population larvaire de la rivière St. Marys, principal affluent producteur de lamproies marines du lac Huron, a atteint le niveau le plus bas de la période allant de 1998 à 2010. En grande partie grâce au Programme de lutte contre la lamproie marine, le touladi a été rétabli dans le lac Supérieur et montre des signes positifs de rétablissement dans le lac Huron. Le programme protège aussi les pêches d'autres espèces indigènes et des salmonidés introduits.

Le MPO a participé à divers groupes de travail internationaux axés sur les espèces aquatiques envahissantes. Le Canada coordonne ses efforts avec ceux des États Unis par l'entremise du Aquatic Nuisance Species Task Force (groupe d'étude américain des espèces aquatiques nuisibles). Le Canada a aussi participé à des activités sur les espèces aquatiques envahissantes organisées par le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM Atlantique) et l'Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord (PICES).

Sous-total du MPO 20,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 4,0 (financement permanent) 4,0 3,9    
Environnement Canada

Biodiversité, espèces sauvages et habitat

Mobilisation des Canadiens - Programme de partenariat sur les espèces exotiques envahissantes 5,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,0 (financement permanent) 1,0 0,02

Les projets réalisés dans le cadre du Programme de partenariat sur les espèces exotiques envahissantes visaient les priorités établies dans la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes.

Contribution accrue des particuliers et des organismes aux activités liées aux EEE.

En 2010-2011, un seul projet visant les priorités établies dans la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes a reçu des fonds.

Participation totale : 59 jours-personnes, 11 organismes.

Sous-total d'EC 5,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,0 (financement permanent) 1,0 0,02    
Total 95,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 19,0 (financement permanent) 19,0 13,52    

Commentaire sur les écarts :

ACIA : Les résultats prévus de chacun des programmes sont permanents et visent plusieurs activités et projets. Ces activités et projets en sont à diverses étapes (conception, réalisation, validation, mise en œuvre ou évaluation). Par essence, le mandat de protection des plantes confié à l'ACIA concerne les EEE. Il est donc important de souligner que certaines activités réalisées dans le cadre du programme global des plantes au cours de l'exercice étaient liées aux EEE, mais qu'elles n'ont pas été notées comme étant des réalisations visant spécifiquement les EEE. En 2010-2011, l'ACIA a atteint les résultats prévus pour les activités particulières entreprises en fonction des ressources dépensées pour les EEE. Un comité dédié aux EEE, sous la structure de gouvernance du secteur d'activité des plantes maintenant en place à l'ACIA, va élaborer et évaluer un plan annuel des activités axées sur les EEE. Ainsi, grâce à une gouvernance plus officielle et à des codes internes associés aux cinq thèmes des travaux sur les EEE, la planification, l'affectation et l'exactitude des rapports sur les ressources allouées aux EEE seront améliorées pour les exercices ultérieurs.

RNCan : RNCan a atteint la majorité de ses objectifs et dépensé les montants inscrits au budget des cinq thèmes du programme. Une petite partie du budget de fonctionnement n'a pas été dépensée pour diverses raisons, dont l'approbation tardive du financement (répercussions sur le travail de terrain surtout), la réduction et le regroupement de charges de travail ainsi que la progression plus lente que prévu de certains travaux.

MPO : Les dépenses déclarées ne comprennent pas les dépenses totales du Ministère pour les espèces aquatiques envahissantes. À l'heure actuelle, le Ministère soutient un large éventail d'activités dans d'autres secteurs, par exemple la science des écosystèmes.

Environnement Canada : À cause de l'approbation tardive de la présentation au Conseil du Trésor et de la restructuration des programmes connexe, le programme n'a pas fait d'appel de propositions en 2010 2011. Un seul projet du Programme de partenariat pour les EEE a été financé en 2010 2011, pour un montant de 15 500 $.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments
Wendy Asbil
Gestionnaire nationale, Espèces exotiques envahissantes
Bureau du dirigeant principal de la protection des végétaux
Direction de la protection des végétaux et biosécurité
613-773-7236

Environment Canada
Bruno Paris
Chef intérimaire, Unité des espèces exotiques envahissantes
Service canadien de la faune
819-953-9939

Ressources naturelles Canada
Jacques Gagnon
Directeur
Politique scientifique, Direction des sciences et des programmes, RNCan - Service canadien des forêts
613-947-9043

Pêches et Océans Canada
Patrice Simon
Directeur
Sciences de l'environnement et de la biodiversité
613-990-0289



Achats écologiques

Partie A : Renforcement des capacités en matière d'achats écologiques

Indicateurs de rendement pour la partie A

1a. Nombre d'employés à la gestion de l'approvisionnement et du matériel ayant suivi une formation officielle sur les achats écologiques (par exemple, le cours C215 de l'École de la fonction publique du Canada ou un autre cours conçu sur mesure à l'interne) par rapport au nombre total d'employés à la gestion de l'approvisionnement et du matériel.

1b. Nombre de détenteurs de carte d'achat ayant suivi une formation officielle sur les achats écologiques (par exemple, le cours C215 de l'École de la fonction publique du Canada ou un autre cours conçu sur mesure à l'interne) par rapport au nombre total de détenteurs de carte d'achat.

2. Nombre d'évaluations du rendement des gestionnaires et des administrateurs fonctionnels chargés de la gestion de l'approvisionnement et du matériel qui comportent des considérations environnementales par rapport au nombre total de ces évaluations.

3. Nombre de processus d'achat et de contrôles ministériels comportant des considérations environnementales par rapport au nombre total de ces processus et contrôles qui devraient en comporter. Les ministères et organismes peuvent choisir de rendre compte des progrès qu'ils réalisent en vue d'intégrer davantage de considérations environnementales dans leurs processus de gestion de l'approvisionnement et leurs contrôles connexes.


Activité Objectif en pourcentage (énoncé dans le RPP 2010-2011) Résultats réels en pourcentage Description ou commentaires
1a. Formation des employés de la gestion de l'approvisionnement et du matériel 100 % 91 % Des 33 employés affectés à la gestion de l'approvisionnement et du matériel, 30 ont reçu la formation sur les achats écologiques. Les trois autres, qui se sont récemment joints à l'ACIA, suivront le cours Achats écologiques sur Campusdirect au début de l'exercice 2011-2012.
1b. Formation des détenteurs de carte d'achat 25 % 30 % La directive sur les cartes d'achat de l'ACIA a été révisée. Elle comporte désormais une nouvelle exigence entrée en vigueur le 1er avril 2011 et visant les nouveaux détenteurs, qui doivent maintenant suivre le cours Achats écologiques sur Campusdirect avant de recevoir cette carte. Cette directive encourage aussi les détenteurs actuels à suivre ce cours. Tous les détenteurs de cartes ont reçu une liste de fournisseurs écologiques attestés et un bulletin de promotion des achats écologiques.
2. Évaluation du rendement 100 % 100 % L'ACIA encourage les employés responsables de la gestion des achats et du matériel à tenir compte des considérations environnementales. Des mesures ont été prises pour accroître l'importance de ces considérations dans l'achat des véhicules, ordinateurs, services de santé au travail et fournitures de construction et de bureau.
3. Processus d'achat et contrôles 75 % 80 %

Deux articles ont été publiés à l'échelle nationale par l'ACIA pour promouvoir les achats écologiques auprès des détenteurs de carte et des centres de ressources. Une liste des fournisseurs écologiques attestés par TPSGC par type de produit a été dressée par l'ACIA et diffusée par voie électronique aux employés, y compris aux détenteurs de carte d'achat.

L'ACIA a établi le nombre de transactions et la valeur des achats écologiques pour les exercices 2008 2009, 2009 2010 et 2010 2011. Voici les résultats :

Exercice Nbre de transactions Valeur
2008-2009 7 653 3,3 millions
2009-2010 7 464 2,7 millions
2010-2011 8 420 2,9 millions

Partie B : Utilisation d'instruments d'achats écologiques regroupés

Indicateurs de rendement pour la partie B

Valeur en dollars des achats d'un bien ou d'un service faits au moyen d'instruments d'achats écologiques regroupés (désignés par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada ou TPSGC) par rapport à la valeur totale en dollars des achats de ce bien ou de ce service.

Valeur en dollars des achats d'un bien ou d'un service faits en tenant compte de considérations environnementales par rapport à la valeur totale en dollars des achats de ce bien ou de ce service. (Cette mesure du rendement s'applique quand aucun instrument d'achat écologique regroupé désigné par TPSGC n'a été utilisé ou ne pouvait être utilisé pour l'achat du bien ou du service en question.)


Bien ou service Objectif en pourcentage (énoncé dans le RPP 2010-2011) Résultats réels en pourcentage Description ou commentaires
Véhicules routiers légers 100 % 100 % Achetés par une offre à commandes individuelle et ministérielle (OCIM) de TPSGC.
Mobilier de bureau 80 % 90 % Acheté par commandes subséquentes à des offres à commandes principales et nationales et à des offres à commandes principales et régionales de TPSGC, auprès de fournisseurs écologiques attestés pour ce bien.

Partie C : Initiatives de réduction visant certains biens

Indicateur de rendement pour la partie C

Quantité totale d'un bien non durable acheté (par exemple du papier) ou d'un bien d'équipement possédé ou loué (par exemple une imprimante) par rapport au nombre total d'équivalents temps plein (ETP).


Bien non durable ou bien d'équipement Objectif en pourcentage de réduction ou en quantité par ETP Résultats réels en pourcentage de réduction ou en quantité par ETP Description ou commentaires
Papier Réduction de 20 % par ETP au 31 mars 2014 par rapport à l'exercice de référence 2008 2009 de l'ACIA 9,4 % Pendant l'exercice 2008-2009, l'ACIA a acheté 38 326 paquets de 500 feuilles de papier recyclé. Cette donnée a été obtenue par sondage téléphonique auprès des installations de l'ACIA du Canada de 30 ETP ou plus, et représente 5 176 ETP, soit environ 70 % des ETP.

Pendant l'exercice 2009 2010, l'ACIA a acheté 34 710 paquets, une réduction de 3 616 paquets ou de 9,4 % par rapport à l'exercice 2008-2009.
Photocopieurs et imprimantes Une imprimante pour 8 ETP au 31 mars 2014 Une imprimante pour 5 ETP au 31 mars 2011 Cette donnée a été obtenue au moyen du module de recherche des biens du SAP à la fin de l'exercice 2010-2011. Quelque 1 500 photocopieurs et imprimantes desservaient alors 7 500 ETP de l'ACIA dans 635 installations au pays.


Réponse aux comités parlementaires et aux vérifications externes


Réponse aux comités parlementaires

Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire (CPAA)

  • En mai 2010, le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire (CPAA) a déposé un rapport intitulé Compétitivité de l'agriculture canadienne, d'après son étude de l'accès des agriculteurs au marché, des activités du Bureau de la concurrence, de la stratégie Cultivons l'avenir, de l'étiquetage des aliments et de l'indemnisation des agriculteurs. Le CPAA a fait 32 recommandations au portefeuille de l'Agriculture, qui les a toutes acceptées. La recommandation 4.5 propose que « le gouvernement mette en place une politique d'évaluation systématique des effets de toute réglementation sur l'étiquetage ou la salubrité des aliments, nouvelle ou existante, sur la compétitivité du secteur agricole et agroalimentaire canadien et passe à l'action pour accélérer le processus d'approbation sans amoindrir l'intégrité du système ». Le gouvernement du Canada a convenu avec le Comité permanent que les règlements, nouveaux ou en vigueur, devaient être revus régulièrement, et que l'approbation devait être rapide pour assurer le maintien de l'intégrité du système canadien.

La réponse du gouvernement du Canada à ce rapport se trouve à l'adresse suivante : http://parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=4654344&Mode=1&Parl=40&Ses=3&Language=F

  • En novembre 2010, le CPAA a déposé un rapport intitulé Les Jeunes Agriculteurs : l'avenir de l'agriculture, d'après son étude des difficultés qu'affrontent les jeunes agriculteurs au Canada. Le CPAA a fait 13 recommandations au portefeuille de l'Agriculture, qui les a toutes acceptées. Dans la recommandation 3.7, le Comité recommande que « l'Agence canadienne d'inspection des aliments et l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire poursuivent leurs efforts d'harmonisation avec les États Unis et d'autres pays pour réduire les désavantages concurrentiels du secteur agroalimentaire canadien et pour faire en sorte que les agriculteurs canadiens aient rapidement accès aux dernières technologies, y compris les médicaments vétérinaires et les produits antiparasitaires ». Le gouvernement du Canada s'est dit d'accord pour que « l'ACIA et Santé Canada [poursuivent] leur collaboration et [travaillent] de concert avec les États Unis et d'autres partenaires commerciaux dans le but d'harmoniser autant que possible les approches, les normes et la mise en commun de données ». Il a ajouté que « cette collaboration [assurerait] aux agriculteurs un meilleur accès à des outils novateurs, supérieurs et sécuritaires de gestion de la production ».

La réponse du gouvernement du Canada à ce rapport se trouve à l'adresse suivante : http://parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=5051365&Mode=1&Parl=40&Ses=3&Language=F

Réponse à la vérificatrice générale (et au commissaire à l'environnement et au développement durable)

Chapitre 9 – Les maladies animales – Agence canadienne d'inspection des aliments

L'Agence canadienne d'inspection des aliments surveille la progression des maladies animales à l'échelle mondiale, réglemente l'importation d'animaux et de leurs produits et intervient lorsque des maladies animales sont dépistées au Canada. De concert avec l'industrie, les provinces et d'autres ministères fédéraux, l'Agence exécute un certain nombre de programmes et fournit des services visant à protéger les ressources animales du Canada. Chaque année, environ 200 millions de dollars, soit 30 % de son budget, sont affectés aux programmes relatifs à la santé des animaux.

Par rapport à ces programmes, le BVG a évalué l'état de préparation de l'Agence en cas d'urgence liée à une maladie animale, ou urgence zoosanitaire. Une urgence zoosanitaire est une situation exceptionnelle qui exige une intervention rapide dépassant le champ des activités normales. Le BVG a aussi examiné comment l'Agence avait géré les urgences zoosanitaires récentes.

Les tâches de vérification dont il est question dans ce chapitre étaient pour l'essentiel terminées au 30 avril 2010.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments a accepté toutes les recommandations. Ses réponses suivent chacune des recommandations du chapitre.

Rapport : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/docs/parl_oag_201010_09_f.pdf

Liste des recommandations et des réponses :

http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/Francais/parl_oag_201010_09_f_34292.html#appa

Vérifications externes (autres vérifications effectuées par la Commission de la fonction publique du Canada ou par le Commissariat aux langues officielles)
Aucune vérification externe n'a été effectuée par la Commission de la fonction publique du Canada ni par le Commissariat aux langues officielles pendant l'exercice 2010-2011.



Vérifications internes et évaluations

Vérifications internes


Titre de la vérification interne Type de vérification interne Statut Date d'achèvement

Vérification de la gouvernance de la GI-TI

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/imitgitif.shtml

Intendance – Contrôles de GI/TI de l'Agence Terminée Mai 2010

Vérification du protocole d'entente entre l'ACIA et l'ASFC

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/cbsaasfcf.shtml

Rendement – Conformité au protocole d'entente Terminée Mai 2010

Vérification de la santé des animaux terrestres – SES

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/terresf.shtml

Rendement – Programme sur la santé des animaux Terminée Juin 2010

Vérification des cartes d'achat

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/accarf.shtml

Intendance – Contrôles de gestion financière de l'Agence Terminée Juin 2010

Vérification de la gestion des revenus

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/remangesf.shtml

Intendance – Contrôles de gestion financière de l'Agence Terminée Juin 2010

Vérification de la gestion de la salubrité des aliments importés

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/impfsf.shtml

Rendement Terminée July 2010

Vérification du cadre de contrôle de la gestion financière

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/finmangesf.shtml

Intendance – Contrôle de gestion financière de l'Agence Terminée Juillet 2010

Vérification des services d'application de la loi et d'enquête

Rendement – Contrôles d'application de la loi et d'enquête Terminée Février 2011

Vérification du Système de vérification de la conformité : Viandes

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/2011/cvssvcevalf.shtml

Rendement – Salubrité des aliments – Programme des viandes Completed Février 2011

Vérification du secteur de la protection des végétaux et de la biosécurité

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/2011/bioevalf.shtml

Rendement – Secteur de la protection des végétaux et de la biosécurité Terminée Janvier 2011

Vérification du Programme d'aide fédérale

http://www.inspection.gc.ca/francais/agen/eval/2011/fappaff.shtml

Intendance Terminée Mars 2011

Vérification de la dotation accélérée

Intendance – Programme des ressources humaines Terminée Mars 2011
Vérification des biens immobiliers Intendance En cours À déterminer

Évaluations


Titre de l'évaluation Activité de programme Statut Date d'achèvement
Évaluation du Programme national sur la santé des animaux aquatiques Risques pour la santé animale et systèmes de production Terminée Juin 2010
Évaluation de la contribution de l'ACIA aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition et Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production Terminée Septembre 2010
Évaluation du Programme d'aide fédérale Toutes les activités de programme de l'ACIA Terminée Mars 2011
Évaluation des activités de l'ACIA visant les aliments importés Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition Annulée S. O.
Évaluation des sanctions administratives pécuniaires Risques pour la santé animale et systèmes de production et Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production En cours Septembre 2011
Évaluation des programmes de lutte contre l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) : Interdiction frappant les aliments du bétail Risques pour la santé animale et systèmes de production En cours Mars 2012
Évaluation de la capacité d'évaluation de la vulnérabilité des aliments Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition En cours Juin 2011
Évaluation des activités de consultation des intervenants Toutes les activités de programme de l'ACIA En cours Septembre 2011
Évaluation interorganismes des programmes de l'ESB I et II (sous la responsabilité de Santé Canada) Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition En cours Juin 2012
Évaluation interorganismes du Programme de la salubrité et de la valeur nutritive des aliments de Santé Canada (sous la responsabilité de Santé Canada) Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition En cours Décembre 2011
Évaluation interorganismes des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 (sous la responsabilité de Patrimoine canadien) Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition et Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production En cours Septembre 2011
Évaluation interorganismes du virus de la sharka (sous la responsabilité d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et de l'Agence canadienne d'inspection des aliments) Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production En cours Septembre 2011
Évaluation interorganismes des sites contaminés fédéraux (sous la responsabilité d'Environnement Canada) Risques pour la santé animale et systèmes de production et Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production En cours Mars 2013