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ARCHIVÉ - RMR 2010-2011 - Initiatives horizontales

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Affaires autochtones et Développement du Nord Canada et Commission canadienne des affaires polaires

Initiatives horizontales

Nom de l’initiative horizontale : Année polaire internationale

Nom des ministères responsables : Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (auparavant AINC) – Programme des affaires du Nord

Activité de programme du ministère responsable : Des collectivités nordiques en santé

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2006

Date de clôture : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 150 millions de dollars sur six ans

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le gouvernement du Canada a investi 150 millions de dollars sur six ans afin d’appuyer la participation du Canada à l’Année polaire internationale (API). Ces fonds ont servi à mettre en œuvre un programme de recherche novateur sur l’Arctique couvrant plusieurs disciplines. Le Programme canadien de l’API est dirigé par AADNC et met à contribution douze ministères et organismes fédéraux, notamment Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Santé Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (au nom d’Industrie Canada), Ressources naturelles Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Le gouvernement du Canada a largement participé à l’Année polaire internationale et y a consacré des sommes importantes, s’acquittant ainsi du mandat administratif dont il est investi dans la région du Nord. Le Programme canadien de l’API donne aux chercheurs canadiens et aux collectivités du Nord la possibilité de participer à l’élaboration et à la réalisation d’activités diversifiées telles que la recherche, la formation et le perfectionnement des compétences.

Les principaux volets du Programme sont les suivants :

  • entreprendre dans le Nord de nouveaux projets scientifiques, qui sollicitent la participation des collectivités nordiques;
  • assurer la santé et la sécurité des scientifiques et des collectivités qui prennent part aux travaux de recherche dans le Nord;
  • faire connaître le programme et les projets de recherche en cours;
  • offrir de la formation aux jeunes et aux résidants du Nord afin qu’ils acquièrent les compétences voulues pour participer plus activement à la recherche scientifique dans le Nord;
  • gérer, archiver et rendre publiques les nouvelles connaissances et données scientifiques;
  • encadrer la recherche scientifique au moyen de procédures, d’infrastructure et de règlements appropriés.

Les fonds sont répartis entre les ministères et organismes fédéraux en fonction de leur participation aux divers aspects du programme. Les coordinateurs de l’API dans le Nord forment un réseau de soutien régional essentiel à la bonne marche des activités entreprises dans quatre régions inuites. Les ministères et organismes fédéraux participants font des projets de recherche, assurent un soutien logistique, planifient les mesures d’urgence, et collaborent à la mise en œuvre des projets en offrant des services de formation, de communication ou de sensibilisation du public.

Résultats partagés :

Le Programme canadien de l’API vise deux résultats :

  • Une meilleure compréhension des répercussions des changements climatiques sur la santé et le bien-être des collectivités du Nord pour éclairer l’élaboration des politiques et le processus décisionnel, et faire reconnaître le Canada en tant que spécialiste du Nord canadien;
  • Une capacité de recherche accrue dans le Nord grâce à la formation d’une nouvelle génération de scientifiques, à la transmission du savoir et des compétences aux résidants du Nord et à une participation accrue des résidants à la planification et au travail de recherche.

Structures de gouvernance :

  • Le Comité des sous-ministres adjoints (SMA) sur l’API et la Station de recherche de l’Extrême-Arctique du Canada (SREAC) (présidé par le sous-ministre adjoint des Affaires du Nord, AADNC);
  • le Bureau du Programme canadien de l’API (installé dans les locaux d’AADNC);
  • les comités des directeurs généraux chargés des communications sur l’API;
  • les sous-comités consultatifs de l’API.

Points saillants du rendement :

Du point de vue horizontal, l’exercice 2010-2011 a donné un ensemble de résultats positifs pour le Programme canadien de l’Année polaire internationale (API). Au cours du dernier exercice, l’API a entrepris un changement de culture en réorientant ses ressources et initiatives dans le but d’assurer sa pérennité. Afin d’optimiser le rendement du capital investi dans chaque projet, les gestionnaires se sont concentrés sur l’analyse des résultats, les communications, la consultation, en façonnant les prochaines étapes, en accédant à l’information et en la préservant. Les activités clés visant à harmoniser les efforts de tous les intervenants comprennent : l’engagement continu des résidants du Nord; le fonctionnement permanent des bureaux de coordination et d’octroi de permis dans le Nord; la création de centres de regroupement des données; et les préparatifs en vue de la conférence mondiale de l’API 2012 intitulée « De la connaissance à l’action Â», qui aura lieu du 22 au 27 avril 2012, à Montréal (Québec). Chacun de ces volets essentiels au succès du Programme se poursuivra jusqu’à son achèvement dans les délais prévus avant la fin du Programme.

 

Partenaires fédéraux

Activité de programme des partenaires fédéraux

 Titre des programmes des partenaires fédéraux

Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture)

2010– 2011

Dépenses prévues

Dépenses réelles

Résultats prévus

Résultats obtenus

AADNC

Des collectivités nordiques en santé

Programme canadien de l’API

59 694 657 $

13 591 756 $

7 653 460 $

Transmettre aux collectivités nordiques les résultats obtenus et les connaissances acquises grâce aux projets scientifiques de l’API.

Faire participer davantage les Autochtones et les résidents du Nord aux activités scientifiques entreprises dans l’Arctique.

Diffusion aux collectivités nordiques des résultats obtenus et des connaissances acquises grâce aux projets scientifiques de l’API.

Participation accrue des résidants du Nord et des Autochtones aux activités scientifiques entreprises dans l’Arctique.

Création d’initiatives permanentes pour préserver des formes accessibles de données sur l’API et les tenir à jour.

Santé Canada

Hygiène de l’environnement durable

Surveillance en santé environne­mentale

(Choix alimentaires et santé)

 

158 234 $

575 $

575 $

Mieux comprendre les facteurs intervenant dans les choix alimentaires selon le sexe

Mettre au point des stratégies adaptées à la culture afin de favoriser la consommation d’aliments sains

On a constaté que l’accès était un facteur déterminant des choix alimentaires chez les hommes et les femmes.

Plusieurs stratégies adaptées à la culture ont été répertoriées, notamment les congélateurs communautaires et l’aide accrue apportée aux chasseurs locaux. Les résultats finals seront disponibles en mars 2012.

Environnement Canada

Biodiversité –habitat faunique et ressources en eau

Services météorologi­ques et environnementaux pour les Canadiens

Programme canadien de l’API

11 169 875 $

568 740 $

973 436 $

Poursuivre la recherche sur la santé et le bien-être des collectivités du Nord, sur les répercussions des changements climatiques ainsi que sur les mesures à prendre pour s’y adapter; en 2010-2011, se concentrer sur l’achèvement des travaux sur le terrain et procéder à l’analyse des données, commencer à publier les résultats et amorcer le travail de sensibilisation.

Sciences : Les projets scientifiques mis en œuvre par EC dans le cadre de l’API en 2010-2011 sont terminés. Bien qu’une partie du travail ait été faite sur le terrain, les activités ont surtout porté sur l’analyse des données, leur publication et la sensibilisation, particulièrement dans les collectivités du Nord. Quatre projets dirigés par EC sur cinq ont été présentés à la conférence Oslo Science et EC a distribué environ 1 800 exemplaires de son rapport « Réalisations d’Environnement Canada dans le cadre de l’Année polaire internationale Â», financé en 2009-2010.

Logistique :
EC a terminé les projets d’infrastructure à Eureka et Alert. Des fonds ont également aidé à assurer le fonctionnement permanent des infrastructures de l’installation PEARL (chauffage, éclairage, etc.).

Pêches et Océans Canada

Océanographie et climat

Science des écosystèmes aquatiques

Programme canadien de l’API

31 542 477 $

314 530 $

314 530 $

Mieux comprendre les effets de la variabilité du climat et des changements climatiques sur les écosystèmes marins de l’Arctique dans le cadre du Programme de l’API; en 2010-2011, se concentrer sur la publication des résultats scientifiques et la gestion des données, et continuer d’analyser des données et des échantillons

Recherche réalisée sur les répercussions de la variabilité et des changements climatiques sur les écosystèmes marins de l’Arctique dans le cadre du Programme de l’API; en 2010-2011, la priorité sera accordée à la publication des résultats scientifiques, à la gestion des données et à la poursuite de l’analyse des échantillons et des données.

Ressources naturelles Canada

 

Adaptation aux changements climatiques et gestion du risque

Géoscience des changements climatiques, géoscience de la sécurité publique

3 063 000 $

 

147 500 $

 

147 500 $

 

Adapter le Canada aux changements climatiques et lui fournir les connaissances et les outils nécessaires pour gérer les risques naturels ou anthropiques

Le programme a conclu les engagements pris dans le cadre de l’API au cours de l’exercice, notamment l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’adaptation de sept collectivités du Nord, dont plusieurs collectivités côtières.

 

Gestion du risque lié aux écosystèmes

Programme de géoscience de l’environnement

Comprendre et atténuer les risques pour les écosystèmes et la santé humaine

Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNGC)

Science des répercussions des changements climatiques et adaptation à ces changements

Santé et bien‑être des collectivités nordiques

Programme canadien de l’API

31 290 669 $

2 169 680 $

3 856 079 $

Offrir une aide financière à 37 chercheurs universitaires participant à l’un des 19 projets de l’API sur les changements climatiques et l’adaptation à ces changements, ainsi que sur la santé et le bien-être des collectivités du Nord.

Des fonds ont été affectés à des chercheurs universitaires pour qu’ils effectuent les projets décrits dans la demande initiale.

Instituts de recherche en santé du Canada

Recherche stratégique prioritaire

Programme canadien de l’API

9 747 988 $

723 136 $

958 015 $

Bâtir des collectivités nordiques viables, saines et capables d’adaptation.

Évaluer la vulnérabilité et la capacité d’adaptation des collectivités et des Ã©cosystèmes.

Financement de projets de recherche qui aideront à comprendre les effets des changements climatiques et culturels sur la santé des résidants du Nord et qui fourniront des renseignements sur des stratégies d’adaptation et de promotion de la santé pour les personnes vivant dans les collectivités nordiques.

Agence canadienne d’inspection des aliments

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Parasitologie

414 500 $

11 250 $

11 250$

Trichinose : Analyser la prévalence de la trichinose à partir d’échantillons de larves de Trichinella prélevés dans les tissus musculaires.

Sérologie de la toxoplasmose : Effectuer une analyse immunologique indirecte visant à déceler la présence d’anticorps anti-Toxoplasma gondii dans des échantillons de sérum ou de sang hémolysé (analyse des données de validation; tests sur les espèces-réservoirs et sur les animaux de consommation)

Toxoplasmose (RT‑PCR) : Effectuer une réaction en chaîne par polymérase en temps réel afin de déceler des traces d’ADN de Toxoplasma gondii dans les tissus et le sang (analyse des données de validation) et analyse des données sur la prévalence de la toxoplasmose à partir de l’ADN de Toxoplasma gondii présent dans les Ã©chantillons de tissu et de sang.

Au total, 1 547 Ã©chantillons de 614 animaux de 18 espèces ont été testés. On a obtenu des résultats positifs pour des carnivores terrestres et marins.

Un test sérologique de Toxoplasma a été élaboré et du gibier et des carnivores ont été testés. Les travaux de validation doivent se poursuivre.

La réaction en chaîne par polymérase quantitative employée pour déceler l’ADN de Toxoplasma a été effectuée sur 342 Ã©chantillons de 9 espèces de gibier. Toutes les espèces, sauf deux, ont donné une courbe de fusion dans la plage associée à Toxoplasma.

Agence Parcs Canada

Conserver les ressources patrimoniales

API– Incidence des changements climatiques sur la toundra de l’Arctique canadien

825 000 $

115 000 $

115 000 $

Normaliser les méthodes d’inventaire des écosystèmes terrestres, les appliquer et surveiller l’intégrité écologique du Parc national Ukkusiksalik

En raison de problèmes logistiques, nous n’avons pas travaillé dans le Parc national Ukkusiksalik au cours de l’exercice. Les fonds ont été utilisés pour cartographier l’écosystème de trois parcs nationaux et élaborer des applications sur la vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques.

 

 

API– Systèmes d’eau douce

525 000 $

45 000 $

45 000 $

Réaliser des inventaires de reconnaissance et mettre au point des méthodes de surveillance de l’intégrité écologique pour les parcs nationaux de l’Arctique.

Tous les résultats attendus ont été obtenus. Des inventaires de l’eau douce et un ensemble de méthodes de surveillance ont été élaborés et sont ajoutés à des fins opérationnelles par les parcs nationaux dans le Nord.

Total pour l’agence Parcs Canada

1 350 000 $

160 000 $

160 000 $

 

 

Agence de la santé publique du Canada

Agence de la santé publique du Canada

Programme canadien de l’API

617 000 $

0 $

0 $

Puisqu’aucune activité n’est prévue, aucun résultat n’est attendu en 2010-2011.

 

Agriculture et Agroali­mentaire Canada

Agriculture et agroalimentaire

Programme canadien de l’API

156 400 $

0 $

0 $

Présenter un document scientifique au 19e World Congress of Soil Science, en 2010; poursuivre le travail de compilation et d’analyse des données; toutefois, aucun budget lié à l’API n’a été affecté en 2009-2010 et 2010-2011.

Sans objet

Musée canadien des civilisations

Musée canadien des civilisations

Programme canadien de l’API

795 200 $

32 000 $

144 301 $

Histoire des Inuits : Changements climatiques et liens historiques dans l’Arctique canadien (entre les années 1000 et 1500).

Volets du projet de recherche archéologique dans le Helluland et dans la région de la mer de Beaufort :

analyser et interpréter les données archéologiques;

concevoir des produits d’information et du matériel didactique en collaboration avec les collectivités locales;

offrir de la formation aux élèves et aux enseignants;

organiser, à l’intention des chercheurs principaux, un atelier d’information sur les quatre volets du projet sur l’histoire des Inuits;

présenter les résultats au grand public et à la communauté scientifique;

préparer des publications.

Les preuves recueillies lors de fouilles archéologiques dans le sud de l’île de Baffin ont donné des indices d’une présence européenne médiévale dans la région autour de l’an 1000. L’analyse des artefacts recueillis dans cette localité et d’autres sites des Paléo‑Esquimaux de Dorset (Tuniits) et des premiers Inuits dans l’est de l’Arctique donne à penser qu’il y a eu des rapports entre les peuples autochtones et les Européens pendant une bonne partie du dernier millénaire (projet archéologique dans le Helluland du MCC).

Une excavation archéologique dans un village des premiers Inuits de Resolute Bay indique deux — et peut‑être trois — occupations de la région de l’Extrême Arctique au cours des XIIIe et XIVe siècles (projet Thulé de l’Extrême Arctique du MCC et de l’Université McGill).

Les connaissances sur l’adaptation des humains dans la région du delta du Mackenzie et de la mer de Beaufort ont avancé grâce à la compilation et à la corrélation des données archéologiques et des collections du musée avec les connaissances traditionnelles sur l’occupation de la région de l’île Banks et du delta du Mackenzie au cours des 700 dernières années (projet de recherche archéologique dans la mer de Beaufort du PWNHC Beaufort).

Selon des analyses paléolimnologiques de carottes de sédiments de marais, on peut retracer une occupation par les Inuits de Thulé et les Paléo‑Esquimaux de Dorset (Tuniits) grâce à leurs effets sur l’eutrophisation de l’eau dans les marais locaux. On constate également des signes modernes de réchauffement climatique dans les couches supérieures des carottes (projet de paléolimnologie archéologique de l’Université de l’Alberta et de l’Université Queen’s).

Total

150 000 000 $

17 719 167 $

14 219 146 $

 

 

 

Commentaires sur les écarts :

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada : Le budget prévu de 13 591 756 dollars a été surestimé et l’affectation initiale pour l’exercice 2010-2011 a plutôt été de 12 329 261 dollars. Le facteur ayant le plus contribué à l’écart découle du refus d’une demande de mise à jour du niveau de référence annuel de 3,73 millions de dollars. Cette demande devait servir de source de financement pour la conférence « De la connaissance à l’action Â» de l’API en 2012, définie comme un engagement ministériel international devant avoir lieu du 22 au 27 avril 2012, à Montréal (Québec). Après le refus, les fonds reconnus n’ont jamais été retournés au budget de l’API en vue d’être réaffectés. Dans le cadre des pratiques administratives ordinaires, le budget d’AADNC a été réduit à la suite du transfert de 346 300 dollars à d’autres ministères au moyen du Budget supplémentaire des dépenses.

Environnement Canada : Le budget prévu dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011 n’était pas représentatif des activités de logistique prévues pour l’API, ce qui a donné des dépenses annuelles de 325 260 $ (montant transféré d’AADNC). Les autres montants, qui ont servi à appuyer le volet scientifique de l’API, découlent d’un financement supplémentaire et de la mise à jour du niveau de référence de 2009-2010.

Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada : Des fonds supplémentaires ont été transférés d’AADNC au CRSNGC dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses pour l’aide logistique supplémentaire aux projets de SNG.

Musée canadien des civilisations : Les dépenses comprennent l’engagement de la Société du Musée canadien des civilisations (SMCC) envers le projet (le budget total du projet comprend le financement de l’API et l’engagement de 150 000 $ de la SMCC).

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : sans objet

Personne-ressource :

Robert Fortin
Directeur
Bureau fédéral du Programme de l’Année polaire internationale
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
360, rue Albert, pièce 1010
Ottawa (Ontario)  K1A 0H4
Tél. : 613-995-6587
Téléc. : 613-995-7038
Robert.Fortin@ainc-inac.gc.ca

 

Nom de l’initiative horizontale : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

Nom des ministères responsables : Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC), Bureau de l’interlocuteur fédéral (BIF) auprès des Métis et des Indiens non inscrits

Activité de programme du ministère responsable : Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2007

Date de clôture : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 68,5 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Élaborée en 1997, la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain (SAMU) a pour objectif de répondre aux besoins des Autochtones vivant dans les grands centres urbains. Pour ce faire, le gouvernement du Canada s’efforce d’établir des partenariats avec les autres ordres de gouvernement, les organisations communautaires et les Autochtones dans le but d’appuyer les projets qui tiennent compte des priorités locales.

En 2007, le Canada a décidé d’établir des priorités nationales visant à améliorer sa participation à l’économie et il a pris des engagements à long terme en investissant 68,5 millions de dollars sur une période de cinq ans pour aider à bien réagir aux besoins des peuples autochtones vivant dans les grands centres urbains.

Résultats partagés : La Stratégie vise principalement à régler au mieux les problèmes qui se posent aux Autochtones vivant dans les grandes villes canadiennes, notamment par la poursuite des objectifs suivants :

  • cibler les besoins socioéconomiques des Autochtones en milieu urbain par l’adoption de nouvelles mesures ou par le renouvellement des mesures déjà en place, le cas échéant;
  • améliorer la coordination et l’accessibilité des programmes et des services;
  • faire en sorte que les partenaires coordonnent le développement de la recherche et des connaissances, ainsi que l’élaboration des stratégies et le partage de l’information;
  • améliorer les liens horizontaux et la cohérence stratégique au sein du gouvernement fédéral et explorer les possibilités de partenariat (notamment avec les autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux, les administrations municipales, les groupes autochtones et le secteur privé).

La Stratégie contribue à l’atteinte de ces objectifs au moyen d’investissements dans trois domaines prioritaires : améliorer la préparation à la vie active; encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones.

Structures de gouvernance : Des comités directeurs assurent la planification, la coordination et la prise de décisions dans le cadre de la Stratégie — et d’autres activités communautaires — afin de mieux répondre aux besoins des Autochtones en milieu urbain. Ces comités sont formés de représentants autochtones issus de différents milieux pour que leurs décisions tiennent compte des principales préoccupations et priorités des collectivités. Bien que leur structure soit censée refléter la situation locale, les comités directeurs comptent des représentants des collectivités autochtones locales, du gouvernement fédéral, des autres ordres de gouvernement et du secteur privé. Ce principe d’inclusivité certifie que la Stratégie repose sur le partenariat et qu’elle souscrit, de ce fait, à la volonté d’établir des partenariats solides et fructueux entre le gouvernement et la collectivité.

Dans certaines villes participantes, les fonds fédéraux sont administrés par une entité communautaire à qui l’on a confié la tâche de réaliser des projets au nom de différents partenaires. Qu’ils soient versés par une entité communautaire, par un représentant du gouvernement fédéral ou par une combinaison des deux, les fonds octroyés dans le cadre de la Stratégie visent, d’une manière ou d’une autre, à favoriser la collaboration entre les principaux partenaires (y compris d’autres ministères fédéraux) et intervenants dans l’intérêt de la collectivité.

Points saillants du rendement : Les travaux de partenariat du BIF ont aidé à renforcer les compétences et la légitimité des collectivités, à prendre des décisions et à financer plus de 144 projets communautaires (dont 34 avec d’autres partenaires fédéraux) pour améliorer la préparation à la vie active; encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; et venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. En voici des exemples : les travaux dans le cadre des initiatives de mesures actives d’AADNC; le financement conjoint, avec Sécurité publique, d’une stratégie de lutte contre les gangs qui aide les jeunes garçons et filles à sortir de la vie de gang; et le financement conjoint, avec Patrimoine canadien, par l’entremise du programme Connexions culturelles, de six projets axés sur la formation au leadership, le perfectionnement professionnel, l’éducation continue et les programmes culturels.

 

Partenaires fédéraux

Activité de programme des partenaires fédéraux

 Titre des programmes des partenaires fédéraux

Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
(en millions de dollars)

2010– 2011 (en millions de dollars)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

Résultats prévus

Résultats obtenus

AADNC–Bureau de l’interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits

5.1 Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain

68,5

13,5*

2,72**

Investir de façon stratégique dans trois domaines prioritaires : améliorer la préparation à la vie active; encourager la formation professionnelle, l’acquisition de nouvelles compétences et l’entrepreneuriat; venir en aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones

Pour réagir aux problèmes des peuples autochtones vivant en milieu urbain, le BIF s’est associé à trois autres partenaires fédéraux afin de réaliser 34 projets distincts liés aux domaines suivants : préparation à la vie active, formation professionnelle, acquisition de compétences et entrepreneuriat, et aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. Ces projets visent à améliorer la participation économique des peuples autochtones et à leur donner les moyens de faire des choix de vie importants.

Ressources humaines et Développe­ment des compétences Canada/ Service Canada

 

Stratégie emploi jeunesse

 

Données non connues

0,153

 

La SAMU et la Stratégie emploi jeunesse ont mis en œuvre quatre projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • le Programme de musique, d’art et de culture a servi de milieu d’apprentissage culturellement inclusif pour plus de 3 000 jeunes Autochtones;
  • 80 Ã©tudiants autochtones sont demeurés dans le système d’éducation d’Edmonton grâce à une initiative de cercle de présence;
  • 3 551 citoyens autochtones qui ont été relocalisés ou qui vivaient à Winnipeg ont obtenu des programmes et services de transition, et un forum de fournisseurs de services autochtones a été organisé;
  • plus de 50 jeunes à risque élevé ont pris part à une formation pratique en charpenterie de base et rénovations mineures de bâtiments.

 

 

Stratégie emploi jeunesse – Connexion compétences

 

Données non connues

0,520

 

La SAMU et la Stratégie emploi jeunesse – Connexion compétences ont mis en œuvre trois projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • une préparation à la vie active et une formation au leadership ont été offertes à 21 jeunes Autochtones de Richmond (C.‑B.), pour les aider à améliorer leur estime de soi, leur sensibilisation aux cultures et leur entregent;
  • 37 jeunes ont terminé un programme de formation de groupe de 12 semaines afin d’acquérir les compétences nécessaires à l’emploi et à la gestion de carrière, ce qui les aidera à se préparer à un emploi, à poursuivre leurs études, à décrocher un emploi ou à le conserver; 15 autres participent à un programme de placement professionnel;
  • plus de renseignements seront disponibles lorsque le rapport final du bénéficiaire sera reçu, à la mi‑juin.

 

 

Emplois d’été Canada

 

Données non connues

0,010

 

La SAMU et Emplois d’été Canada ont mis en œuvre deux projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • 900 personnes ont participé à des activités culturelles, un service de développement de l’emploi a été créé, 10 partenariats ont été établis pour améliorer la prestation des programmes et services, 20 personnes ont réussi la formation dans divers domaines du développement des capacités;
  • une aide juridique a été apportée dans divers domaines (p. ex. solutions à des problèmes de location, aide à l’entretien et aide au revenu) à 365 clients à faible revenu dans la collectivité de Saskatoon, et 1 505 personnes ont bénéficié de services d’aiguillage pour trouver de l’aide juridique.

 

 

Fonds pour les compétences et les partenariats

 

Données non connues

0,151

 

La SAMU et le Fonds pour les compétences et les partenariats ont réalisé un projet conjoint, qui a donné les avantages suivants :

  • 44 participants ont reçu une formation personnalisée pour améliorer leur réussite professionnelle et leur maintien en poste; grâce à ce projet, 37 Autochtones ont été embauchés à la Banque TD, à Fortis BC et à Friendship Catering, ou suivent des cours au Vancouver Community College ou au BC Institute of Training and Technology.

 

 

Nouveaux Horizons pour les aînés

 

Données non connues

0,025

 

La SAMU et Nouveaux Horizons pour les aînés ont mis en œuvre un projet conjoint, qui a donné les avantages suivants :

  • un milieu d’apprentissage positif et culturellement inclusif a été offert à 306 Ã©tudiants autochtones; ils ont étudié des pratiques d’agriculture durables, ont été sensibilisés à la responsabilité environnementale et ont eu accès aux connaissances traditionnelles des aînés locaux.

 

 

Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones

 

Données non connues

0,129

 

La SAMU et la Stratégie de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones ont mis en œuvre deux projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • de 25 à 30 aînés ont assisté à des réunions mensuelles pour s’informer sur les services offerts dans la collectivité, suivre des ateliers sur les connaissances pratiques en gestion financière et participer à des activités culturelles;
  • un service de rattrapage scolaire a été offert à 14 Autochtones vivant en milieu urbain pour leur permettre d’obtenir un diplôme Dogwood pour adultes.

 

 

Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance

 

Données non connues

0,468

 

La SAMU et la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance ont mis en œuvre huit projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • des familles autochtones ont offert des repas nutritifs, et des services de soutien, d’éducation et d’aiguillage à 500 enfants et jeunes autochtones pour les aider à réussir leurs activités scolaires quotidiennes;
  • 177 Autochtones ayant le VIH/sida ou le virus de l’hépatite C (VHC) et d’autres présentant un risque de VIH et de VHC ont reçu une aide sous la forme de connaissances pratiques pour améliorer leur capacité d’adaptation à la vie quotidienne ainsi que des conseils pour lutter contre la toxicomanie;
  • une aide directe et essentielle a été apportée à un groupe cible de femmes et d’enfants autochtones itinérants; sur les 586 clients, 196 sont des femmes célibataires et 80 % des clients sont de descendance autochtone; ainsi, 52 % de clients ont bénéficié d’un logement stable à « My Aunt’s Place Â»;
  • un concept unique en son genre a été appliqué pour aider des alcooliques et toxicomanes à se rétablir; il s’agit d’un programme sans but lucratif et autosuffisant mis sur pied par un réseau nord‑américain de plus de 1 500 maisons Oxford; grâce à ce modèle autosuffisant et éprouvé, environ 80 % des toxicomanes séjournant dans ces maisons demeurent sobres;
  • des services de logement ont été fournis à des familles autochtones vivant dans les centres urbains du Manitoba; les membres gèrent 1 580 unités de logement au Manitoba, dont 962 à Winnipeg; le programme améliore la sensibilisation, dans la collectivité, aux problèmes de logement social chez les Autochtones grâce à une collaboration stratégique, au réseautage et à des activités de communication, et il offre une formation pour améliorer les capacités organisationnelles;
  • des soins et une aide bienveillante, des conseils, des enseignements culturels, des leçons pour mieux se préparer à la vie active et une formation axée sur des compétences ont été donnés à des femmes autochtones pour les aider à renforcer leurs capacités personnelles et leur esprit d’initiative dans leur collectivité;
  • des services de counselling et d’aide ont été fournis à 60 personnes ayant besoin d’un logement d’urgence pour qu’elles fassent les premiers pas afin de mieux se préparer à la vie active, de réaliser des activités professionnelles et d’avoir un logement plus stable;
  • des services de traitement holistique ont été offerts à 20 hommes pour éliminer leur comportement violent, tant de façon générale que dans la famille.

Patrimoine canadien

 

Éléments du programme de promotion des femmes autochtones

 

Données non connues

0,067

 

La SAMU et les Éléments du programme de promotion des femmes autochtones ont mis en œuvre trois projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • une formation axée sur des compétences et une aide culturelle ont été données à 26 femmes autochtones victimes de violence physique et psychologique;
  • une amélioration des connaissances générales et pratiques chez 11 femmes autochtones victimes du commerce du sexe de survie;
  • divers ateliers sur les finances et la connaissance des finances personnelles, des connaissances précieuses pour se préparer à la vie active et améliorer son estime de soi ont été donnés à 101 femmes autochtones.

 

 

Connexions culturelles pour la jeunesse autochtone

 

Données non connues

0,531

 

La SAMU et Connexions culturelles pour la jeunesse autochtone ont mis en œuvre six projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • des connaissances pour la préparation à la vie active et une formation au leadership ont été offertes à 21 jeunes autochtones de Richmond (C.‑B.) pour les aider à renforcer leur estime de soi, leur sensibilisation aux cultures et leur entregent;
  • 22 jeunes ont participé à des activités culturelles communautaires et ont pris davantage conscience des ressources communautaires pour accroître leur participation à la vie communautaire;
  • 7 jeunes participants autochtones vivant en milieu urbain ont eu accès à des connaissances pratiques pour mieux se préparer à la vie active et à des ressources sur le perfectionnement professionnel, et ont examiné la culture, la langue et l’identité dans le cadre d’un atelier supervisé par un animateur;
  • 12 jeunes Autochtones vivant en milieu urbain ont eu accès à une formation cinématographique professionnelle, une formation sur la préparation à la vie active et une aide culturelle;
  • 86 Ã©tudiants ont poursuivi leurs études et 102 autres ont participé à des activités culturelles, ce qui leur a permis de mieux réussir dans leurs activités scolaires et personnelles;
  • des programmes culturels et récréatifs ont été offerts en soirée à 600 jeunes Autochtones vivant en milieu urbain au Bernice Sayese Centre, notamment du sport, des activités de préparation à la vie active et des ateliers de sensibilisation pour Autochtones.

 

 

Patrimoine canadien

 

Données non connues

0,067

 

La SAMU et Patrimoine canadien ont mis en œuvre quatre projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • des conseils et une formation ont été donnés à 12 aînés pour les aider à devenir des mentors pour des jeunes; ces aînés ont amélioré leur confiance en soi, l’estime de soi de leurs jeunes protégés et ont aidé ces derniers à réaliser combien il est important de finir ses études secondaires et de planifier son avenir;
  • 900 personnes ont participé à des activités culturelles; un service de développement de l’emploi a été créé; 10 partenariats ont été établis pour améliorer la prestation des programmes et services, 20 personnes ont réussi la formation dans divers domaines du développement des capacités;
  • 450 Autochtones ont acquis des connaissances et amélioré leur capacité de réagir aux mauvais traitements et aux comportements violents et leur capacité de prévenir les blessures;
  • 95 jeunes Autochtones ont assisté à des séances de sensibilisation aux cultures et de formation sur la préparation à la vie active, une saine alimentation et la gérance de l’environnement; 1 011 participants ont pris part à des activités d’apprentissage culturel et de préparation à la vie active, notamment des enseignements traditionnels et des activités culturelles favorisant des choix de vie plus sains; 2 jeunes Autochtones qui géraient ce projet ont reçu une formation en cours d’emploi axée sur des compétences et sur le perfectionnement professionnel.

Sécurité publique Canada/ Gendarmerie royale du Canada

 

Centre national de prévention du crime

 

Données non connues

0,487

 

La SAMU et le Centre national de prévention du crime ont mis en œuvre quatre projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • le Programme de musique, d’art et de culture a servi de milieu d’apprentissage culturellement inclusif pour plus de 3 000 jeunes Autochtones;
  • des familles autochtones ont offert des repas nutritifs, et des services de soutien, d’éducation et d’aiguillage à 500 enfants et jeunes autochtones pour les aider à réussir leurs activités scolaires quotidiennes;
  • des séances intensives de counselling propre à chaque sexe dans toutes les sphères de la vie ont été données, notamment sur la violence familiale, la guérison culturelle, des services de consultation familiale et relationnelle, et des stratégies efficaces pour quitter la vie de gang; le projet a débuté avec 10 femmes et s’est terminé avec 6;
  • 36 jeunes Autochtones à risque ont obtenu un certificat à la suite d’une formation en santé et sécurité, de séances de sensibilisation aux cultures, et de leur participation à un programme de placement professionnel.

 

 

Fondation de la GRC

 

Données non connues

0,02

 

La SAMU et la GRC ont mis en œuvre deux projets conjoints, qui ont donné les avantages suivants :

  • des services de traitement holistique ont été offerts à 20 hommes pour éliminer leur comportement violent, de façon générale et dans la famille;
  • 13 jeunes et adultes autochtones incarcérés ont obtenu une aide en éducation; ce projet comprenait des ateliers sur des sujets tels que les connaissances financières de base, les compétences essentielles, la littératie et les possibilités d’emploi.

Total

$68.5

Données non connues

5,34

 

 

 

Commentaires sur les écarts : Stratégie axée sur les possibilités — au lieu de projets planifiés —, la SAMU vise à optimiser les investissements fédéraux, provinciaux, municipaux et privés dans ses trois domaines prioritaires : la préparation à la vie active; la formation professionnelle, l’acquisition de compétences et l’entrepreneuriat; l’aide aux femmes, aux enfants et aux familles autochtones. Le but premier de la Stratégie est d’améliorer l’horizontalité entre les ministères fédéraux, d’harmoniser les programmes avec ceux des administrations provinciales et municipales, et de faire intervenir d’autres partenaires de financement afin de maximiser les investissements et d’en accroître l’incidence sur les collectivités autochtones vivant en milieu urbain.

* En 2010-2011, 13,5 millions de dollars ont été affectés au budget de la Stratégie pour cet exercice. Cependant, en raison de la nature circonstancielle de la Stratégie, toutes les dépenses prévues n’ont pas été engagées pour des initiatives fédérales horizontales. La SAMU a dépensé 1,94 million de dollars en contributions et 0,777 million de dollars pour le fonctionnement et l’entretien (F & E) de 34 projets horizontaux qu’elle a entrepris avec d’autres ministères fédéraux, qui ont apporté 2,63 millions de dollars de plus à ces projets. Le reste du financement de la Stratégie a servi à d’autres projets avec des partenaires de financement provinciaux, municipaux, autochtones, privés et philanthropiques. Les investissements totaux de la Stratégie (10 millions de dollars sous la forme de contributions et 4,03 millions de dollars sous la forme de fonds d’exploitation) en 2010-2011 ont atteint 14,03 millions de dollars.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : La Stratégie a permis d’amasser des contributions en argent et en nature auprès de divers partenaires de financement. Pour les 34 projets auxquels d’autres partenaires de financement fédéraux ont pris part en 2010-2011, la Stratégie a également obtenu des contributions de partenaires d’administrations provinciales et municipales, du secteur privé et d’organisations autochtones totalisant 4,1 millions de dollars.

Personne-ressource :

Allan MacDonald
Directeur général
Bureau de l’Interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits
66, rue Slater
Ottawa (Ontario)  K1A 0H4
Téléphone : 613-992-8186

 

 

Nom de l’initiative horizontale : Plan d’action pour la gestion de l’eau potable et des eaux usées dans les collectivités des Premières nations

Nom des ministères responsables : Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC)

Activité de programme du ministère responsable : Infrastructure communautaire

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2008

Date de clôture : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 735 639 806 dollars en 2008-2009 et en 2009-2010. Sur ce montant, 202 500 000 dollars au cours de chacun des exercices 2008-2009 et 2009-2010 ont été financés à même les niveaux de référence actuels. De nouveaux crédits aux montants de 165 318 143 dollars en 2008-2009 et de 165 321 663 dollars en 2009-2010, y compris les régimes d’avantages sociaux et les besoins en locaux de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, proviennent du cadre financier, comme le confirmait le Budget de 2008.

Le programme a été prolongé de deux autres années et le financement a été confirmé dans le cadre du Budget de 2010. Cela apportera 845 547 800 dollars de plus d’investissements dans les infrastructures d’aqueducs et d’égouts au cours des deux années supplémentaires, y compris des fonds provenant des niveaux de référence actuels.

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le Plan d’action a pour principal objectif d’aider les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves à obtenir des services d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées d’une qualité comparable à celle dont se prévalent les autres Canadiens vivant dans des collectivités de taille et d’emplacement semblables. Le Plan d’action porte sur cinq secteurs prioritaires : les investissements dans l’infrastructure; le fonctionnement et l’entretien; la formation; les normes; la surveillance et la sensibilisation.

Dans le but d’atteindre cet objectif, on a apporté plusieurs améliorations au programme, notamment en procédant à l’évaluation technique de toutes les installations d’approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées à l’échelle nationale; en organisant des consultations sur le nouveau cadre législatif fédéral relatif à l’eau potable; en formant de nouveaux opérateurs grâce au Programme de formation itinérante, en modifiant les politiques régissant les petits systèmes d’alimentation en eau et les fosses septiques, ainsi que les ententes sur la prestation des services d’approvisionnement en eau et d’égouts; en investissant dans un programme national de gestion des eaux usées; et en mettant en place de nouveaux procédés afin de limiter les risques de maladies hydriques.

Le Plan d’action a été mis en œuvre dans le cadre des engagements que le gouvernement a annoncés dans le Budget de 2008, le Budget de 2010 et le discours du Trône de 2007, pour aider les Premières nations à avoir accès à une eau potable saine. Du coup, il permet au gouvernement de s’acquitter de l’engagement qu’il a réitéré dans le discours du Trône de 2011, soit promouvoir l’accès à de l’eau propre dans les collectivités autochtones.

Le Plan d’action appuie le résultat stratégique d’AADNC sur les terres et l’économie : les Premières nations et les Inuits tirent parti de leurs terres, de leurs ressources et de leur environnement de façon durable. En outre, il soutient le résultat stratégique de Santé Canada (SC) sur les programmes et services de santé des Premières nations et des Inuits : de meilleurs résultats en matière de santé et la réduction des inégalités en santé entre les Premières nations et Inuits et les autres Canadiens.

Pour en savoir plus, consulter ces sites Web :

Document d’information – Plan d’action pour la gestion de l’eau potable dans les collectivités des Premières nations

Le budget de 2008 : Un leadership responsable – Chapitre 4 : Leadership au pays et à l’étranger

RPP 2007-2008 Santé Canada – Opérations régionales de Santé Canada : Un aperçu

Budget de 2010 : Nouveaux investissements dans l’emploi et la croissance économique – Chapitre 3.3 : Tirer parti de solides assises économiques

 

Résultats partagés : Le Plan d’action vise quatre grands objectifs :

  • Donner aux collectivités des Premières nations les moyens de mieux faire face aux problèmes éventuels liés à la qualité de l’eau;
  • Réduire les risques pour la santé associés à l’approvisionnement en eau et à la qualité de l’eau;
  • Veiller à ce que toutes les installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées des Premières nations respectent les exigences du gouvernement fédéral;
  • Amener les collectivités des Premières nations à avoir davantage confiance dans la qualité de leur eau potable.

Structures de gouvernance : Le Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations fait suite à la Stratégie de gestion de l’eau des Premières nations (2003-2008) et au Plan d’action pour la gestion de l’eau potable dans les collectivités des Premières nations (2006-2008). Depuis 2005, AADNC et Santé Canada sont les signataires d’un protocole d’entente aux termes duquel ils s’engagent à échanger toute information pertinente relative à l’eau potable. Par conséquent, AADNC renseigne Santé Canada sur les investissements éventuels dans les installations d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, sur les inspections menées chaque année dans les usines d’assainissement d’eau et de traitement des eaux usées ainsi que sur les mesures prises à la suite d’un avis concernant l’eau potable. De son côté, Santé Canada communique à AADNC les résultats de l’analyse des échantillons d’eau qui ne respectent pas les Recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada et lui indique les raisons pour lesquelles un avis concernant l’eau potable a été émis. Sur le plan pratique, on a créé le Comité de gestion stratégique de l’eau dans les réserves, qui regroupe des représentants d’AADNC, de Santé Canada, d’Environnement Canada et de l’Assemblée des Premières Nations. Même s’il n’a pas de pouvoir de décision comme tel, ce comité offre une tribune privilégiée pour discuter, échanger de l’information et coordonner le travail collectif. Il assure une direction intégrée et coordonnée des initiatives visant à offrir aux collectivités une eau potable de bonne qualité et à mettre en œuvre le Plan d’action pour l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières nations.

Les directeurs généraux et les sous-ministres adjoints d’AADNC et de Santé Canada se réunissent au besoin pour discuter et coordonner les activités à l’appui du Plan d’action.

Points saillants du rendement : L’Évaluation nationale — l’étude la plus importante et la plus approfondie sur les services d’aqueducs et d’égouts dans les réserves de toute l’histoire du Canada — s’est terminée au printemps 2011. Cette évaluation indépendante réalisée par une tierce partie est l’enquête la plus complète et la plus rigoureuse qui n’ait jamais été faite sur les réseaux d’aqueducs et d’égouts des Premières nations. Cette évaluation ponctuelle est un outil de référence sans précédent qui fournit à Affaires autochtones et Développement du Nord Canada et aux Premières nations un compte rendu détaillé de l’état actuel des réseaux d’aqueducs et d’égouts dans les réserves. Elle a nécessité l’examen de 4 000 réseaux, dont 1 300 réseaux communautaires d’aqueducs et d’égouts, de 800 puits et de 1 900 champs d’épuration dans 571 collectivités des Premières nations à la grandeur du pays. Le but de l’évaluation était de définir les besoins opérationnels et de créer des stratégies de développement d’infrastructure à long terme pour chaque collectivité de manière durable.

 

Partenaires fédéraux

Activité de programme des partenaires fédéraux

 Titre des programmes des partenaires fédéraux

Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
(en millions de dollars)

2010– 2011 (en millions de dollars)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

Résultats prévus

Résultats obtenus

AADNC

Infrastructure communautaire

Programme d’immobilisations et d’entretien

671,0

137,4

127,5

Pourcentage des collectivités des Premières nations où le risque posé par les installations d’aqueducs et d’égouts est acceptable (c.‑à‑d. un risque non élevé) : 85 % des réseaux affichent un risque faible ou moyen.

Selon l’Évaluation nationale qui a été réalisée, 314 réseaux à risque élevé sur 807 ont été étudiés.

Par conséquent, 61 % présentent un risque faible ou moyen.

On peut surtout attribuer le risque accru à une évaluation nationale bien plus complète et détaillée. Cette dernière servira à établir une nouvelle base de référence pour mesurer les progrès réalisés par la future stratégie à long terme de gestion de l’eau.

Santé Canada

Santé des Premières nations et des Inuits

Programme sur la qualité de l’eau potable – fonds obtenus dans le cadre du Plan d’action

54,6

24,1

21,8

(A1) Améliorer la capacité des Premières nations de surveiller la qualité de l’eau potable

(A1) En 2010-2011, au total, 713 collectivités sur 770 ont accès à un contrôleur communautaire de la qualité de l’eau potable (CCQEP), ce qui représente une hausse de 2 % par rapport au dernier exercice*.

* Note : Ces résultats excluent la Saskatchewan en raison des retards enregistrés lors de la collecte de données. Une fois les données reçues, les résultats seront mis à jour en conséquence.

 

 

 

 

 

 

(A3) Accroître le nombre d’hygiénistes du milieu engagés pour surveiller la qualité de l’eau potable

(A3.1) En 2010-2011, le Ministère a doté 32 postes d’hygiénistes du milieu sur un total de 40 pour la Stratégie*.

(A3.2) En 2010-2011, 60 % des réseaux d’alimentation en eau potable ont été surveillés chaque semaine dans les collectivités des Premières nations, ce qui représente une augmentation de 7 % par rapport à 2009-2010*.

(A3.3) En 2010-2011, au total, 127 430 Ã©chantillons d’eau ont été prélevés et analysés : 50 905 Ã©chantillons bactériologiques ont été analysés dans des laboratoires agréés, 72 085 Ã©chantillons bactériologiques ont été analysés à l’aide d’une trousse de laboratoire portative, 4 244 Ã©chantillons ont été analysés en fonction de leurs paramètres chimiques et 196 Ã©chantillons ont été analysés en fonction de leurs paramètres radiologiques*.

* Note : Les résultats excluent la Saskatchewan en raison des retards enregistrés lors de la collecte de données. Une fois les données reçues, les résultats seront mis à jour en conséquence.

 

 

Programme sur la qualité de l’eau potable – budget des services votés

10,0

5,0

5,0

(B1) Introduire une base de données de détection rapide

(B1) Toutes les régions ont une base de données sur l’eau pour surveiller les résultats d’analyse d’échantillons.

 

 

 

 

 

 

(B2) Faire enquête sur les maladies hydriques et les éclosions de telles maladies

(B2) Il n’y a eu aucun cas de maladie gastro-intestinale susceptible d’avoir causé une éclosion de maladies hydriques.

 

 

 

 

 

 

(B3) Examiner les propositions de projets d’aqueducs et d’égouts

(B3) En 2010-2011, 40 propositions de projets d’aqueducs, d’égouts et de gestion des déchets solides ont été examinés à l’administration centrale (AC) afin d’en déterminer l’intérêt du point de vue de la santé publique.

 

 

 

 

 

 

(B4) Élaborer un programme national de traitement des eaux usées

(B4) On a élaboré et mis en œuvre un cadre national pour le Programme de santé environnementale et publique dans les collectivités des Premières nations établies au sud du 60e parallèle. Ce document contient un chapitre qui décrit les objectifs, les rôles, les responsabilités, les activités et les exigences en matière de déclaration liés au traitement des eaux usées du Programme de santé environnementale et publique des Premières nations de Santé Canada.

 

 

 

 

 

 

(B5) Produire du matériel d’information et de sensibilisation du public

(B5) Santé Canada a élaboré et distribué le document intitulé Lignes directrices concernant les événements pouvant causer des maladies d’origine hydrique dans les communautés des Premières nations au sud du 60e parallèle, bulletin annuel exposant les réussites dans le domaine de l’eau potable et de l’hygiène du milieu, des affichettes de porte pour aviser les habitants qu’un hygiéniste du milieu ou un CCQEP est passé pour analyser leur eau potable et des autocollants fournissant des directives sur le nettoyage des refroidisseurs d’eau en bouteille.

 

 

 

 

 

 

(B6) Élaborer une stratégie de recrutement et de maintien en poste des hygiénistes du milieu

(B6) Les stratégies de recrutement et de maintien en poste des hygiénistes du milieu se poursuivent. Elles comprennent la mise en œuvre d’un programme d’échange, en collaboration avec les services de santé autochtone des États-Unis.

Total pour Santé Canada

64,6

29,0

26,8

 

 

Total

735,6

166,5

154,3

 

 

 

Commentaires sur les écarts : Un montant de 10 millions de dollars a été reporté à 2011-2012 pour les projets qui avaient débuté tard.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : sans objet

Personne-ressource :

Sébastien Labelle
Directeur
Affaires autochtones et Développement du Nord
Direction du développement des programmes et de partenariats régionaux, Direction générale des infrastructures communautaires
Téléphone : 819-994-6466
sebastien.labelle@ainc-inac.gc.ca

 

Nom de l’initiative horizontale : Convention de règlement relative aux pensionnats indiens – volet Soutien en santé

Nom des ministères responsables : Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC)

Activité de programme du ministère responsable : Gestion des affaires des particuliers

Date de mise en œuvre : Septembre 2003

Date de clôture : Le 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 112 353 000 $

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le volet Soutien en santé, prévu par la Convention de règlement, permet aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leur famille de parler sans crainte de tous les problèmes de santé mentale dont ils sont affligés à cause des sévices subis pendant leur enfance, lorsqu’ils fréquentaient les pensionnats. Ce volet est offert à toutes les étapes du processus et comprend le Programme de soutien en santé – Résolution des questions des pensionnats indiens (anciennement le Programme de soutien en santé mentale) et un service d’écoute téléphonique accessible 24 heures sur 24.

Offert par Santé Canada, le Programme de soutien en santé – Résolution des questions des pensionnats indiens permet aux anciens élèves qui y sont admissibles et à leur famille d’obtenir des services de soutien adéquats tout au long du processus établi par la Convention. Le Programme propose un service de soutien affectif offert par des travailleurs en santé communautaire, un service de soutien culturel fourni par des aînés, un service de consultation professionnelle, ainsi qu’un allègement des frais de déplacement pouvant être requis pour accéder aux services de consultation et aux services d’un aîné ou d’un guérisseur traditionnel.

Pour sa part, le Secteur de la résolution et des affaires individuelles à AADNC fournit sans frais un service d’écoute téléphonique aux anciens élèves des pensionnats indiens qui vivent une situation de crise (1-866-925-4419). Ce service, accessible 24 heures sur 24 partout au pays, est offert par des conseillers autochtones formés pour les interventions d’urgence. Le Ministère s’occupe également de coordonner le processus de vérification de l’admissibilité et informe les responsables du programme à Santé Canada des dates auxquelles auront lieu les audiences du processus d’évaluation indépendant ou du mode de règlement extrajudiciaire des différends, les activités commémoratives ainsi que les travaux de la Commission de vérité et de réconciliation, de sorte que les services de soutien en santé soient fournis de façon continue.

 

Résultats partagés : Le volet Soutien en santé vise deux grands objectifs :

  • fournir aux anciens élèves des pensionnats indiens qui y sont admissibles et à leur famille l’accès à des services adéquats de soutien en santé mentale;
  • permettre aux anciens élèves des pensionnats indiens qui y sont admissibles de parler sans crainte des problèmes de santé mentale dont ils sont affligés à cause des sévices subis pendant leur enfance.

Structures de gouvernance : AADNC assure la mise en œuvre générale de la Convention de règlement et s’occupe de coordonner et de fournir, en collaboration avec Santé Canada, les services destinés aux anciens élèves des pensionnats indiens, et ce, tout au long du processus établi par la Convention.

Points saillants du rendement : Le volet Soutien en santé permettra :

  • de fournir des services professionnels, auxiliaires et culturels aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leur famille dans le cadre du Programme de soutien en santé – Résolution des questions des pensionnats indiens;
  • de fournir aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leur famille un service d’écoute téléphonique, accessible 24 heures sur 24 partout au pays;
  • de faire connaître le Programme de soutien en santé grâce à des activités de communication;
  • de parfaire la formation, la recherche et les connaissances afin d’adapter les services de soutien en santé aux besoins des anciens élèves des pensionnats indiens qui demandent réparation et à ceux de leur famille et de leur collectivité.

 

Partenaires fédéraux

Activité de programme des partenaires fédéraux

 Titre des programmes des partenaires fédéraux

Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
(en millions de dollars)

2010– 2011 (en millions de dollars)

Dépenses prévues

Dépenses réelles

Résultats prévus

Résultats obtenus

Santé Canada

Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits

Programme de soutien en santé – Résolution des questions des pensionnats indiens

112,4

14,8

53,8

Offrir, sur demande, des services de soutien en santé aux anciens élèves des pensionnats indiens et à leur famille, et ce, tout au long du processus établi par la Convention

Plus de 4 000 interventions de soutien en santé ont été faites lors du premier événement national de la Commission de vérité et de réconciliation, à Winnipeg, en juin 2010.

Lors des audiences tenues dans le cadre du processus d’évaluation indépendant, un soutien a été apporté à toutes les personnes qui en ont fait la demande (100 %).

Des services de soutien en santé ont été fournis à d’anciens élèves des pensionnats indiens et à leur famille lors d’activités communautaires, pendant la collecte de déclarations par la Commission et durant la tournée de la Commission dans le Nord.

Total

112,4

14,8

53,8

 

 

 

Commentaires sur les écarts : Les dépenses réelles ont été supérieures aux dépenses prévues en raison de la garantie des fonds du Budget de 2010 (65,9 millions de dollars sur deux ans pour le Programme de soutien en santé – Résolution des questions des pensionnats indiens). Ce financement a permis au programme de répondre à l’augmentation du nombre d’audiences tenues dans le cadre du processus d’évaluation indépendant et de débuter les activités de la Commission de vérité et réconciliation.

Personne-ressource :

Santé Canada
Andrea Challis
Gestionnaire, Programme de soutien en sant̩ РR̩solution des questions des pensionnats indiens
Division de la santé mentale et de la toxicomanie
Direction des programmes communautaires
Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, Santé Canada
Tél. : 613-952-1377
andrea.challis@hc-sc.gc.ca

 

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
Alia Butt
Directrice
Politiques et planification stratégique
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
Tél. : 613-996-2603
alia.butt@ainc-inac.gc.ca

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Affaires étrangères et Commerce international Canada

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Fonds pour la paix et la sécurité mondiales (FPSM)

Nom du ministère responsable : Affaires étrangères et Commerce international Canada

Activité de programme du ministère responsable : Diplomatie et défense des intérêts

Date de mise en œuvre : mise en œuvre le 2 octobre 2005; opérationnalisation le 18 septembre 2006

Date de clôture : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 1 134,9 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris de l’entente de financement) : financé à partir des éléments de l’enveloppe de l’aide internationale touchant la paix et la sécurité, le FPSM soutient le fonctionnement du Groupe de travail pour la stabilisation et la reconstruction (GTSR) et sert à exécuter des programmes d’aide internationale dans des États fragiles ou touchés par un conflit comme l’Afghanistan, le Soudan et Haïti. À l’origine, la création du GTSR et du FPSM se voulait une réponse à la nécessité de combler une lacune politique, institutionnelle et financière entre, d’une part, l’aide humanitaire et au développement à long terme de l’ACDI et, d’autre part, l’aide militaire et à l’instruction militaire apportée par la Défense nationale. Le GTSR a effectivement joué un rôle en ce domaine, notamment à titre d’instance permettant de faciliter un engagement pangouvernemental, et l’élaboration de politiques, au besoin. Ces dernières années, un nombre grandissant d’autres ministères, tels que Sécurité publique, la Gendarmerie royale du Canada, le Service correctionnel du Canada et Justice Canada, ont participé activement à des initiatives de stabilisation et de reconstruction ainsi qu’à des interventions de crise sous l’égide du GTSR du MAECI.

Le FPSM offre de l’aide internationale opportune, ciblée, efficace et responsable en réponse à des enjeux cruciaux liés à la paix et à la sécurité qui impliquent des intérêts canadiens et correspondent aux priorités du Canada en matière de politique étrangère. Les programmes du FPSM comprennent des paiements de transfert ainsi que d’autres paiements. Les programmes financés par d’autres types de paiement permettent au MAECI de collaborer étroitement avec d’autres ministères fédéraux pour fournir aux États bénéficiaires et aux composantes civiles des opérations de paix multilatérales une expertise essentielle en matière de réforme du système de justice et de sécurité.

Résultats partagés :

  • renforcement d’institutions et de la société civile dans des pays touchés par des conflits et des crises;
  • renforcement de l’intervention du gouvernement du Canada lors de situations de crise;
  • renforcement de l’intervention internationale lors de situations de crise particulières;
  • renforcement des cadres internationaux visant à remédier aux situations de crise.

Structures de gouvernance : le FPSM est géré par le GTSR. Pour garantir la cohérence des politiques et éviter le chevauchement des efforts, on fait appel, au besoin, à différents comités ministériels et interministériels (au niveau des sous-ministres, des sous-ministres adjoints et des directeurs généraux) pour alimenter et orienter les exercices visant à définir les nouvelles priorités et mettre en œuvre celles définies par le Cabinet, dans une perspective pangouvernementale. Le secrétariat du GTSR fait partie du Secteur de la sécurité internationale du MAECI, qui est chargé des ressources financières, humaines et matérielles au GTSR.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titres des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010‑2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
MAECI (ministère responsable)

AP 11 : Conseils stratégiques et intégration des politiques internationales

AP 2 : Diplomatie et défense des intérêts

Fonds pour la paix et la sécurité mondiales (FPSM) Voir note à la
fin du tableau.
130,7 124,4 Renforcement de la contribution canadienne à la paix, à la sécurité ainsi qu’au bien-être des bénéficiaires vivant dans les régions ciblées. Contribution renforcée à la paix et à la sécurité dans des domaines ciblés au moyen de : l’élaboration et la coordination du Plan d’action du Canada sur les femmes, la paix et la sécurité; la mise en place d’une stratégie de médiation et de lignes directrices à l’échelle du gouvernement sur la réforme des systèmes de sécurité; et démonstration d’un rôle de chef de file international par la présidence de l’initiative d’intervention rapide au service de la justice ainsi que la coordination, à l’échelle du gouvernement, de la réponse rapide aux crises.
Défense nationale (MDN) AP 2 : Mettre en œuvre des politiques et des programmes pour répondre aux menaces à la sécurité internationale Opérations en Afghanistan Voir note à la
fin du tableau.
7,.2 9,64 Soutien à l’Équipe de reconstruction provinciale et à la mise en œuvre de projets à Kandahar. Sécurité et stabilité renforcées en raison du soutien opérationnel efficace offert à la mise en œuvre de projets, à la surveillance et à la gestion financière à Kandahar, ainsi qu’en raison de la formation offerte à la Police nationale afghane.
Gendarmerie royale du Canada (GRC) AP 22 : Opérations fédérales et internationales Arrangement sur la police canadienne et Programme international de police de maintien de la paix Voir note à la
fin du tableau.
23,9 24,16 Amélioration de la sécurité pour les citoyens locaux par le biais de la mise en œuvre de projets du Programme international de police de maintien de la paix de la GRC. Affectation de 195 agents, en moyenne, à 10 activités internationales de police de maintien de la paix pour promouvoir la primauté du droit en offrant du mentorat, de la formation et des conseils, principalement en Afghanistan, en Haïti et au Soudan.
Corporation commerciale canadienne (CCC)

AP 2 : Opérations fédérales et internationales

Prestation d’assistance internationale en vertu du protocole d’entente entre la CCC et le MAECI Voir note à la
fin du tableau.
1,22 1,58 Renforcement de la capacité du Canada en ce qui a trait à la réponse aux crises, y compris la capacité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration dans des zones visées. Approvisionnement efficace en biens et services ayant permis au Canada de répondre rapidement aux crises telles que les inondations au Pakistan ainsi que de fournir un appui non financier aux États fragiles pour la reconstruction et les initiatives de stabilisation.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) AP 2 : Opérations fédérales et internationales Frontière de l’Afghanistan Voir note à la
fin du tableau.
3,.55 0,24 Affectation d’agents de l’ASFC pour renforcer la gestion de la frontière dans les zones visées. Envoi de deux experts canadiens en douane pour former les formateurs travaillant au sein de l’Académie nationale afghane des services douaniers afin d’améliorer la gestion de la frontière du pays.
Service correctionnel du Canada (SCC) AP 2 : Opérations fédérales et internationales Opérations en Afghanistan et stabilisation et reconstruction en Haïti Voir note à la
fin du tableau.
5,.65 3,71 Affectation d’agents du SCC pour améliorer la réforme des prisons dans la partie sud du Soudan; conseiller et encadrer des agents du service correctionnels en Haïti et en Afghanistan. Des experts en matière de services correctionnels ont fourni du soutien à l’intention des gouvernements visés en matière de gestion de prisons et dans la mise en place d’un système correctionnel qui satisfait aux normes internationales.
Total   172,22 167,44    

Remarque : Les montants alloués à partir du FPSM sont fixés à chaque année; en conséquence, il n’y a aucun montant prévu du début à la fin du programme.

Commentaires sur les écarts : les écarts sont attribuables aux changements apportés aux exigences opérationnelles et aux retards dans les déploiements en raison de la complexité des programmes dans un contexte d’États fragiles et touchés par des conflits.

Results to be achieved by non-federal partners (if applicable): s. o.

Contact information:

Marie Gervais-Vidricaire
Directrice générale, secrétariat du GTSR
Affaires étrangères et Commerce International Canada
Téléphone : 613-655-5911
Courriel : Maire-Gervais@international.gc.ca

www.international.gc.ca/START-GTSR/index.aspx?lang=fra&view=d



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Agence canadienne d’inspection des aliments

Initiatives horizontales

Tableau A : Encéphalopathie spongiforme bovine


Nom de l’initiative horizontale : Programme de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)

Nom des ministères responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) (de 2003-2004 à 2007-2008)

Activité de programme du ministère responsable : Risques liés aux zoonoses et Services internes (ACIA seulement)

Date de mise en œuvre : 2003-2004 (programme amélioré)

Date de clôture : Permanente

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :
3 601,1 millions (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 millions (financement permanent)

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le programme national de surveillance de l'ESB vise différents objectifs : protéger la santé humaine et animale par des activités de surveillance, de recherche et d'évaluation des risques liés à l'ESB et à d'autres encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), ainsi que par l'atténuation des risques d'exposition à du matériel infecté; maintenir la confiance du consommateur en évaluant l'efficacité des mesures d'atténuation des risques et en mettant en place des mesures de contrôle des éclosions éventuelles; favoriser l'accès au marché des bovins et des produits connexes par la promotion du programme auprès des intervenants au pays et à l'étranger.

L'ACIA s'assure que les matières à risque spécifiées (MRS) sont retirées de la chaîne alimentaire animale et humaine; vérifie si les produits à destination et en provenance du Canada respectent les normes canadiennes et les normes du pays importateur; surveille la prévalence ou l'absence de l'ESB au sein de la population bovine; veille à la mise en place de mesures de contrôle des éclosions éventuelles; et décrit aux intervenants nationaux et étrangers les mesures prises par le Canada pour contrôler l'ESB (par exemple le programme des vétérinaires à l'étranger). Pour maintenir la confiance dans le programme de surveillance de l'ESB du Canada, Santé Canada fait des recherches et des évaluations des risques concernant l'exposition des êtres humains à l'ESB et à d'autres EST. L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) mène de son côté des activités de surveillance et de recherche ciblées à cet égard. Par ailleurs, AAC participe au soutien, à la stabilisation et au repositionnement de l'industrie canadienne du bœuf et du bétail, notamment en versant des paiements compensatoires aux intervenants touchés par l'ESB au pays.

 
Year Departments Funding Period Intent of Funds
2003-2004 ACIA, AAC, SC 2003-2004 à 2007-2008 Mesures visant à assurer l'avenir de l'industrie canadienne du bœuf
2003-2004 ACIA 2003-2004 à 2007-2008 Retrait des MRS de la chaîne alimentaire et réintégration des marchés d'exportation (Initiative de surveillance intensifiée de l'ESB)
2004-2005 ACIA 2004-2005 à 2008-2009 Repositionnement de l'industrie canadienne du bœuf et du bétail pour assurer la rentabilité et la durabilité de ses activités
2004-2005 ACIA 2004-2005 et 2005-2006 Renforcement des restrictions frappant les aliments du bétail
2005-2006 ACIA 2005-2006 à 2008-2009 Autres mesures visant à réduire les pressions exercées sur l'industrie des ruminants
2006-2007 ACIA 2006-2007 Poursuite des activités de l'ACIA ayant trait au renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail
2007-2008 ACIA Permanent Renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail
2008-2009 ACIA 2008-2009 Prorogation de certains éléments de l'Initiative de surveillance intensifiée de l'ESB qui devaient être éliminés graduellement
2009-2010 ACIA, ASPC, SC 2009-2010 à 2013-2014 Poursuite des principales activités liées à l'ESB

8. Objectifs communs : Favoriser l'accès aux marchés nationaux et internationaux du bétail, du bœuf et des produits du bœuf canadiens en contribuant à la protection de la santé humaine et animale.

9. Structure de gouvernance : L'ACIA est l'organisme fédéral responsable de la prestation du Programme national de surveillance de l'ESB. En 2008, une évaluation sommative du programme a montré la nécessité de renforcer sa structure de gouvernance en vue d'améliorer la coordination et la communication relativement aux activités liées à l'ESB, tant à l'interne qu'avec les organismes partenaires. L'ACIA a accepté cette recommandation et a convenu de proposer des solutions pour améliorer le modèle de gouvernance et ainsi faciliter le dialogue horizontal inhérent aux modèles de gouvernance des initiatives horizontales. En 2010, l'ACIA s'est dotée d'une nouvelle structure de comités pour harmoniser sa structure de gouvernance globale avec les besoins opérationnels, qui changent constamment. La nouvelle structure met l'accent sur l'importance de communiquer l'information à l'interne, tout en simplifiant et en améliorant la structure des comités de direction. Elle devrait favoriser l'adoption d'un processus décisionnel à l'échelle de l'Agence et contribuer à la réalisation de ses activités courantes. Pour veiller à ce que le processus décisionnel tienne compte du point de vue des différents secteurs, les trois comités de la haute direction sont appuyés par quatre comités responsables de la santé animale, des végétaux, des aliments et de la gestion horizontale.

10. Points saillants : En 2010-2011, l'administration a poursuivi ses principales activités concernant l'ESB pour contribuer à protéger la santé humaine et animale.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques liés aux zoonoses

Services internes

Retrait des MRS de la chaîne alimentaire humaine 91,5 (de 2003-2004 à 2013-2014) 9,5 7,0 Salubrité des aliments. Continuer de mettre en œuvre et de surveiller le retrait des MRS par le personnel d'inspection de l'ACIA.

Les établissements de désossage et d'abattage inspectés par le fédéral continuent de faire l'objet de vérifications sur place, et le personnel d'inspection de l'ACIA effectue un nombre sans précédent d'examens pour veiller au respect des exigences suivantes :

L'exploitant respecte le système HACCP écrit relativement au retrait et à la surveillance des MRS;

Le système HACCP écrit de l'exploitant respecte les exigences réglementaires liées au retrait et à la surveillance des MRS dans les établissements de désossage et d'abattage.

Au cours de l'exercice 2010-2011, un taux de conformité de 99,76 % a été atteint pour 5 023 tâches de mise en œuvre et de surveillance du retrait des MRS.

Les établissements d'abattage inspectés par le provincial continuent de faire l'objet de vérifications sur place, et le personnel d'inspection de l'ACIA effectue un nombre sans précédent d'examens pour s'assurer du retrait, de la séparation et de l'élimination des MRS. Ces examens servent aussi à évaluer la pertinence des activités de surveillance provinciales.

Ces vérifications font toujours partie intégrante des efforts soutenus de l'ACIA pour améliorer l'uniformité et la qualité générale de ses inspections et activités connexes dans les établissements non agréés au provincial.

Contrôle des importations 2,8 (de 2004-2005 à 2013-2014) 0,3 0,4

Les produits importés au Canada sont conformes aux normes canadiennes.

L'ACIA révise les politiques et les conditions d'importation actuelles relativement à l'ESB afin de suivre l'évolution des normes internationales et de la science.

Mise à jour des politiques et des procédures d'importation (en ordre de priorité, minimum de 25 % par année) pour veiller au respect des exigences réglementaires et des mesures de lutte contre les maladies imposées par l'ACIA; pour soutenir l'accès aux marchés par l'amélioration de l'état de santé des animaux au Canada et par la production d'aliments, d'aliments du bétail et d'engrais sans risque faits d'ingrédients provenant d'animaux importés.

Approbation par l'ACIA du système de catégorisation de l'OIE selon les risques d'ESB dans les pays commerçants : risque négligeable, risque maîtrisé ou risque indéterminé.

Évaluation scientifique conjointe avec Santé Canada du processus de fabrication de la gélatine à partir de peaux de bovins brutes provenant de pays pour lesquels le risque d'ESB est maîtrisé ou indéterminé.

La politique révisée sur l'importation relativement à l'ESB (politique-cadre) a été signée par les partenaires de Santé Canada et par le vétérinaire en chef de l'ACIA. Elle a été soumise à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour qu'elle formule des commentaires (2009) en vue de sa mise en œuvre (2010).

L'ACIA a mis à jour 25 % des procédures d'importation en vue de les clarifier. D'autres mises à jour se poursuivant en 2010-2011 visent en particulier à combiner les cinq directives sur les produits d'une usine de traitement (dits équarris) et les produits non comestibles en un seul document par type de marchandise.

Les activités de la section Importation de la Division de la santé des animaux terrestres aident les programmes nationaux de lutte contre les maladies (renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail, interdiction de 1997 frappant les aliments du bétail) à se conformer aux obligations internationales, à accroître les connaissances scientifiques et à favoriser l'accès aux marchés en maintenant la bonne réputation du Canada en matière de santé des animaux.

L'ACIA continue d'évaluer les risques d'EST pour appuyer le Programme national de santé des animaux terrestres.

L'ACIA a mené avec Santé Canada une étude scientifique sur la réduction de l'infectiosité de l'ESB dans la production de gélatine dérivée de peau de bovin brute.

Surveillance de l'ESB 159,9 (de 2003-2004 à 2013-2014) 15,4 18,8

Santé des animaux et salubrité des aliments.

1. Surveillance de la prévalence de l'ESB au Canada et évaluation de l'efficacité des mesures de lutte contre l'ESB, y compris de l'interdiction frappant les aliments du bétail et du contrôle des importations.

2. Étude des options de remaniement du Programme national de surveillance de l'ESB et consultation des intervenants au sujet de la possibilité d'exercer une surveillance encore plus ciblée.

La mise en œuvre du Programme national de surveillance de l'ESB se poursuit, conformément aux directives nationales et internationales (OIE).

L'ACIA a recueilli 35 655 échantillons pendant l'année civile 2010 et a fait, selon les critères d'admissibilité du programme national de remboursement, un nombre presque équivalent de paiements aux partenaires admissibles au programme, notamment des producteurs de bovins, des vétérinaires du secteur privé et des ramasseurs de cadavres d'animaux.

Le réseau des laboratoires de diagnostic des EST a analysé les 35 655 échantillons; un cas d'ESB a été détecté.

Dans le cadre d'un groupe de travail conjoint, l'ACIA et le gouvernement de l'Alberta ont étudié des façons de perfectionner le programme par une surveillance encore plus ciblée, axée sur les échantillons d'animaux à risque élevé.

Les résultats du projet pilote de surveillance de l'ESB par le Canada et l'Alberta sont examinés périodiquement.

D'autres analyses doivent être entreprises concernant l'intégration de critères d'évaluation du projet pilote dans le programme national actuel.

L'ACIA a donné une formation à l'échelle nationale pour expliquer la technique d'échantillonnage et assurer la continuité de la chaîne de possession des échantillons (la formation a commencé en septembre 2010 et se poursuivra jusqu'en février 2011).

Identification du bétail 29,2 (de 2003-2004 à 2013-2014) 2,8 2,2

Santé des animaux et salubrité des aliments.

Poursuivre les activités de mise en application de la réglementation sur l'identification du bétail, notamment en veillant à ce que le bétail vendu aux enchères ou transporté aux abattoirs inspectés par le gouvernement fédéral ou provincial soit clairement identifié à l'aide d'une étiquette d'oreille.

Les abattoirs inspectés par le fédéral font régulièrement l'objet de vérifications servant à confirmer que le bétail reçu est identifié à l'aide d'une étiquette approuvée.

Au cours de l'exercice 2010-2011, un taux de conformité de 99,76 % a été atteint pour 1 265 tâches de mise en application de la réglementation sur l'identification du bétail effectuées dans les abattoirs inspectés par le fédéral.

Le personnel d'inspection de l'ACIA continue de veiller au respect du programme canadien d'identification du bétail dans les ventes aux enchères, les établissements de ramassage de cadavres d'animaux, les fermes, les installations d'élevage, les parcs d'engraissement, les abattoirs inspectés par le provincial, les usines d'équarrissage ainsi que chez les distributeurs d'étiquettes. Au total, 8 848 visites ont été effectuées; moins de 0,7 % d'entre elles ont donné lieu à un constat d'infraction. 98 % du bétail était étiqueté.

Les responsables du programme d'identification et de traçabilité du bétail de l'ACIA ont consacré beaucoup d'efforts à :

  • l'élaboration de matériel de formation pour l'intégration du Système de vérification de la conformité (SVC) dans le programme d'identification des animaux;
  • la conclusion d'une entente d'échange de données sur la traçabilité du bétail entre l'ACIA et le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Initiatives rurales du Manitoba;
  • la conception d'un plan d'amélioration du système de traçabilité des bovins au plan épidémiologique, de la lutte contre les maladies et de la vérification de la conformité;
  • la révision du cadre d'approbation et de révocation des étiquettes dans le but d'améliorer la performance des étiquettes approuvées;
  • l'élaboration d'options de conception et de réalisation du programme pour combler les attentes ministérielles relativement à la traçabilité du bétail;
  • la rédaction d'un cadre législatif qui renforcera la traçabilité pour les autorités responsables d'établir les normes;
  • la conception d'un guichet unique réunissant, pour les utilisateurs autorisés, les données sur la traçabilité recueillies dans de multiples bases de données, afin d'améliorer notre capacité de gérer les questions sanitaires et de vérifier la conformité.
Certification des exportations 53,2 (de 2003-2004 à 2013-2014) 5,7 3,4

Conformité des produits exportés du Canada aux exigences des pays étrangers.

Continuer d'offrir des services de certification des exportations à un large éventail d'industries.

L'ACIA demeure résolue à promouvoir un cadre de réglementation international pour protéger les exportateurs canadiens des obstacles inutiles ou discriminatoires. De plus, elle dirige l'élaboration d'ententes internationales et bilatérales ou y participe. Conformément à son cadre de coopération internationale relativement à la réglementation, l'Agence entretient d'étroites relations avec ses principaux homologues étrangers.

Renforcement de l'interdiction frappant les aliments du bétail 241,0 (de 2004-2005 à 2013-2014) plus 26,6 (financement permanent) 26,6 16,8

Innocuité des aliments du bétail, des engrais et des aliments, santé des animaux.

Continuer de renforcer l'interdiction frappant les aliments du bétail.

L'ACIA a commencé à faire appliquer un ensemble d'interdictions frappant les aliments du bétail en 1997. À l'époque, ces nouvelles exigences réglementaires (qui ne faisaient l'objet d'aucun financement supplémentaire) ont été intégrées dans les programmes d'inspection existants pour les aliments du bétail ou leurs ingrédients fabriqués, distribués et utilisés par les établissements d'équarrissage de produits non comestibles, les provenderies commerciales et les fermes.

Par suite de la détection, en 2003, d'un cas d'ESB chez un animal né au Canada, l'ACIA a reçu des fonds supplémentaires en 2005-2006 et aux exercices suivants pour soutenir la mise en œuvre et la mise en application d'un cadre de réglementation visant à renforcer l'interdiction frappant les aliments du bétail entrée en vigueur en 2007. Ce renforcement a principalement entraîné :

1. l'augmentation de la capacité et de la fréquence d'inspection dans la chaîne d'approvisionnement et d'utilisation des aliments du bétail, c'est-à-dire dans les établissements d'équarrissage de produits non comestibles, les provenderies commerciales, les points de vente au détail et les fermes;

2. l'introduction et l'administration d'un système de permis pour le contrôle et d'activités de vérification de la conformité dans les abattoirs, les établissements de ramassage de cadavres d'animaux, les décharges et les autres installations de traitement et d'élimination relativement à la collecte, au transport, à la manipulation et à l'élimination des tissus bovins désignés comme MRS. Conformément aux nouveaux règlements, les MRS doivent être séparées, identifiées et bien gérées jusqu'à leur élimination finale. L'ACIA a dû assumer une tâche supplémentaire : superviser l'inspection de l'équipement et des installations de traitement des MRS, en faisant le suivi de leurs déplacements à différents moments de la chaîne jusqu'à leur élimination ou jusqu'à leur utilisation à d'autres fins qui ne font habituellement pas l'objet d'une inspection de l'Agence;

3. pendant l'exercice 2010-2011, l'ACIA a poursuivi la surveillance des engrais et des suppléments dans les points de vente des MRS (lorsque c'était possible), à moins que leur utilisation ait été autorisée par un permis délivré en vertu du Règlement sur la santé des animaux. Les permis sont délivrés au cas par cas et sont assortis d'exigences relatives au traitement des matières (p. ex. le compostage) et à leur élimination (p. ex. l'utilisation non alimentaire sur des terres ne servant pas à l'agriculture ni au pâturage) afin d'atténuer les risques potentiels pour la santé humaine et animale et pour l'environnement. Comme mesure supplémentaire, un programme de surveillance du marché axé sur la tenue des dossiers et les procédures de rappel a été mis sur pied pour s'assurer que les fabricants, les distributeurs, les importateurs et les vendeurs pourraient procéder rapidement à un rappel au besoin.

Pendant l'année civile 2010, l'ACIA a continué de vérifier la conformité à la nouvelle réglementation de 2007 dans les établissements d'équarrissage, chez les fabricants commerciaux d'aliments du bétail, les détaillants d'aliments du bétail, les fabricants d'aliments du bétail à la ferme et les établissements d'engraissement, dans les établissements d'abattage et de transformation des viandes, les établissements de ramassage de cadavres de bovins, les entreprises qui transportent et reçoivent des MRS d'animaux couchés et d'animaux morts, et les installations de compostage et de fabrication d'engrais.

Sommaire du rendement

  • Inspections des aliments du bétail de l'année civile 2010 :
  • Provenderies commerciales : 4 884 tâches ont été exécutées dans 460 établissements;
  • Entreprises d'équarrissage : 884 tâches ont été exécutées dans 45 établissements;
  • Points de vente au détail : 2 473 tâches ont été exécutées dans 468 établissements;
  • Fermes : 332 tâches ont été exécutées dans 73 établissements.
  • Renouvellement et délivrance de 1 401 permis pour le contrôle des MRS au Canada.
Aide technique relative à l'accès aux marchés 44,1 (de 2004-2005 à 2013-2014) 5,0 1,8

Confiance accrue dans le système canadien d'élevage des animaux et de production des aliments, amélioration de l'accès aux marchés nationaux et internationaux.

Continuer d'établir et d'entretenir de bonnes relations avec les partenaires commerciaux et d'exercer une influence et un leadership mondiaux sur l'élaboration de politiques et de normes internationales.

L'ACIA continue de jouer un rôle actif sur la scène mondiale. De plus, elle contribue à l'élaboration de normes scientifiques internationales pour la lutte contre l'ESB, fondements essentiels au commerce sans danger et au maintien de la confiance des marchés étrangers. Dans un cadre bilatéral, il s'agit notamment d'inviter les partenaires commerciaux à participer à des missions techniques au Canada pour confirmer sur place l'intégrité et la mise en œuvre des contrôles d'inspection. À l'échelle multilatérale, l'Agence conserve au Canada le statut officiel de pays à risques contrôlés pour l'ESB selon le système d'évaluation de l'OIE, qui compte 176 membres. Elle continue de prendre part aux discussions de l'OIE, que ce soit en participant à l'assemblée générale ou à la révision des codes. Elle possède aussi un laboratoire de référence pour l'ESB associé à l'OIE. En outre, des employés de l'Agence sont membres de commissions de l'OIE.

Examen des établissements 2,3 (de 2004-2005 à 2006-2007) - -

Sans objet

Sans objet

Surplus de vieux bétail 0,3 (2004-2005) - -

Sans objet

Sans objet

Réforme de l'inspection des viandes 9,2 (de 2005-2006 à 2007-2008) - -

Sans objet

Sans objet

Sous-total de l'ACIA 633,5 (de 2004-2005 à 2013-2014 plus 26,6 (financement permanent) 65,3 50,4    
Agence de la santé publique du Canada

Surveillance et évaluation de la santé de la population +

Surveillance de la santé publique +

Programme des maladies à prions 7,9 0,8 0,8 Surveillance prospective permanente des EST humaines au Canada, pour que les risques de transmission primaire (d'un animal à un humain) et secondaire (d'un humain à un autre) de zoonoses soient surveillés étroitement, examinés promptement, décrits en détail et atténués de façon appropriée.

Le Système de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (SSMCJ) de l'ASPC joue toujours le rôle de système de surveillance nationale global des EST humaines. Des statistiques détaillées peuvent être consultées au http://www.phac-aspc.gc.ca/hcai-iamss/cjd-mcj/cjdss-ssmcj/stats-fra.php. Toutes les formes d'EST humaines (sporadique, génétique et acquise par transmission infectieuse) continuent d'être dépistées au Canada directement grâce aux services de laboratoire de grande qualité et d'autres types de soutien offerts aux professionnels de la santé canadiens par le SSMCJ.

Le taux estimatif de mortalité de toutes les maladies à prions humaines au Canada en 2009, plus récente année civile pour laquelle les données du SSMCJ sont complètes, était de 1,57 par million, ce qui concorde avec les données de référence mondiales.

Un cas de variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (le second à ce jour touchant un résident du Canada) a été confirmé par le SSMCJ en février 2011 (voir http://www.phac-aspc.gc.ca/ccdrw-rmtch/2011/ccdrw-rmtcs1011r-fra.php). On a constaté que ce cas avait été « importé », ce qui a confirmé que la salubrité du bœuf canadien ne pouvait pas être mise en cause. La recherche se poursuit dans le but d'élaborer de nouvelles méthodes de dépistage et de diagnostic des maladies à prions humaines et animales. Par exemple, le Programme des maladies à prions de l'ASPC a permis de découvrir des biomarqueurs potentiels des ESB dans l'urine, et le SSMCJ a achevé une étude prospective de six ans de la précision du diagnostic des maladies à prions humaines à partir des biomarqueurs dans le liquide céphalorachidien.

Sous-total de l'ASPC 7,9 0,8 0,8    
Santé Canada Produits de santé Évaluation des risques et recherche ciblée 44,0 4,4 3,5

Examen des fichiers principaux et des demandes de licence de mise en marché de produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux, donc qui peuvent être infectés par une EST.

Relever tous les ingrédients de chaque demande qui proviennent de tissus d'origine animale et évaluer le risque d'ESB.

Compétences et connaissances accrues en ce qui a trait à la recherche sur l'ESB et les EST, aux risques et à la surveillance des produits.

Santé Canada poursuit l'examen des fichiers principaux et des demandes de licence de mise en marché de produits qui contiennent des ingrédients provenant d'animaux et qui peuvent être infectés par une EST. Dans le cadre de l'évaluation des risques, une évaluation des ingrédients provenant d'animaux est requise à chaque examen. Au cours de cette période, environ 80 demandes pour un nouveau médicament et 210 demandes pour un médicament générique ont été examinées, dont 15 % environ en sous-traitance. En outre, 250 demandes de modification à déclaration obligatoire et 15 présentations de fiches maîtresses des médicaments (FMM) ont été examinées par des contractuels.

La provenance des tissus d'origine animale a été évaluée dans tous les cas. À ce jour, environ 32 % des licences de mise en marché de produits délivrées (soit 9 176 licences) mentionnent une forme de tissu provenant de bovins ou de bétail; 2088 de ces licences ont été délivrées en 2010, et 496 en 2011 à ce jour.

Activités d'examen des produits biologiques avant leur mise en marché avec les évaluations de risques connexes relativement à la variante de la MCJ (équivalent humain de la maladie de la vache folle) ou à l'ESB. Ces activités sont menées dans le cadre du processus d'examen des produits biologiques pour confirmer que les matières d'origine animale utilisées dans leur fabrication présentent un risque faible de transmission de l'ESB à la population.

Activités liées à l'élaboration de stratégies de gestion du risque pour atténuer le risque d'ESB ou de vMCJ dans les produits sanguins (après la mise en marché, avec l'ASPC). Surveillance continue pour déterminer la nécessité de recourir à l'exclusion lorsque des preuves révèlent un risque potentiel de transmission de l'ESB et de la vMCJ. Des mesures appropriées de gestion du risque sont appliquées après consultation de l'ASPC.

Contribution scientifique et clinique aux politiques liées à la gestion des risques de vMCJ (directives relatives à la vMCJ et analyse permanente de la pertinence de l'exclusion des voyageurs canadiens relativement aux risques d'exposition à l'ESB). On s'assure ainsi que les plus récentes preuves scientifiques et cliniques sont prises en considération dans l'élaboration ou la révision des directives liées à la vMCJ afin de réduire au minimum les risques d'exposition des citoyens canadiens à l'ESB.

Efforts de collaboration internationaux pour harmoniser les stratégies de gestion du risque d'exposition à l'ESB et à la vMCJ par les produits biologiques. Maintien de la collaboration avec les partenaires étrangers pour assurer l'échange d'information scientifique et clinique et le développement de stratégies harmonisées visant à contrer les risques connus de transmission de l'ESB par les produits biologiques.

Mise à jour du Draft Guidance Document: Regulatory Requirements to Minimize the Risk of Transmission of Transmissible Spongiform Encephalopathies (TSEs) via Animal-Sourced Materials used in the Manufacture of Schedule D (Biologic) Drugs, de la DPBTG pour tenir compte de l'information contenue dans le document révisé de l'OMS intitulé Tables on Tissue Infectivity Distribution in Transmissible Spongiform Encephalopathies (tableaux de la répartition de l'infectiosité des tissus relativement aux encéphalopathies spongiformes transmissibles).

Conformité et application* 1,0 (de 2003-2004 à 2007-2008) - - Sans objet Sans objet
Évaluation des produits* 6,2 (de 2003-2004 à 2007-2008) - - Sans objet Sans objet
Suivi et traçabilité* 3,1 (de 2003-2004 à 2007-2008) - - Sans objet Sans objet
Aliments et nutrition Évaluation des risques et recherche ciblée 18,1 1,8 1,3

Résultat : Compétences et connaissances accrues en ce qui a trait à la recherche sur l'ESB et les EST, aux risques et à la surveillance des produits

Extrants/activités : Consulter les intervenants, collaborer à la recherche et à la formation avec des tiers et assister à des conférences.

L'évaluation sommative du Programme national de surveillance de l'ESB, initialement prévue pour 2009 2010, a été reportée à 2010-2011 en raison de l'allocation de fonds supplémentaires sur un an. Elle devrait être réalisée en 2011-2012.

Santé Canada (SC) continue d'évaluer les risques d'EST et de mener des projets de recherche uniques en collaboration avec des partenaires externes (l'ACIA, l'Allemagne et la France) pour produire des données nouvelles et importantes sur l'ESB, la pathogénie des EST et les matières à risque spécifiées afin de contribuer à la caractérisation des dangers, à l'évaluation des risques et à l'établissement des normes. En outre, SC a continué de remplir son rôle scientifique et consultatif comme membre des délégations canadiennes concernant l'ESB et les EST à l'échelle nationale et mondiale.

La planification de l'évaluation sommative du programme de l'ESB, faite en 2010-2011, a coûté 50 000 $ (salaire). L'évaluation sommative sera confiée en sous-traitance pendant l'exercice 2011 2012; elle coûtera 160 000 $ en fonctionnement et entretien et 50 000 $ en salaire.

Sous-total de SC 72,4 6,2 4,8    
Total 3 601,1 (de 2003-2004 à 2013-2014) plus 26,6 (financement permanent)** 72,3 56,0    

+ ASPC: Dans le RPP de 2010-2011, de l'information descriptive erronée, portant sur le Programme des maladies à prions de l'Agence de la santé publique du Canada, a été inscrite dans les colonnes 12 et 13 du tableau 9c. Cette information a été corrigée dans cette version du tableau.

*Santé Canada : Le financement a pris fin en 2007-2008.

**Remarque: Le total des fonds fédéraux versés comprend ceux versés à AAC (2 887,3 millions), à l'ACIA (633,5 millions plus 26,6 millions en financement permanent), à Santé Canada (72,4 millions) et à l'ASPC (7,9 millions). Le RPP et le RMR n'incluent pas de tableau avec les dépenses prévues et réelles de l'AAC, car le financement a pris fin en 2008-2009.

Commentaire sur les écarts :

ACIA : L'écart entre les dépenses prévues et réelles est attribuable à la réaffectation de fonds à des dépenses qui appuient cette initiative, ainsi qu'à d'autres priorités de l'Agence. Bien qu'on s'efforce de respecter les objectifs fixés, la réaffectation de fonds est parfois nécessaire en fonction des priorités du moment.

AAFC : Aucun écart.

ASPC : Aucun écart.

Santé Canada : Les dépenses de SC pour l'ESB ont été inférieures de 1,4 million aux fonds affectés en 2010-2011 pour diverses raisons. À la suite d'un départ à la retraite, un poste de conseiller principal est resté vacant environ un an, et plusieurs rencontres et contrats subséquents ont été reportés à l'exercice 2011-2012, soit après la dotation du poste. De plus, une évaluation d'ESB prévue pour 2010-2011 a été reportée à l'exercice suivant, et une réorganisation des responsabilités en 2010-2011 a empêché la dépense complète des fonds dans certains secteurs.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments
Colleen Barnes
Directrice exécutive
Direction des politiques nationales
613-773-5901

Agriculture et Agroalimentaire Canada
John Ross
Directeur, Division des productions animales
613-773-0220

Agence de la santé publique du Canada
Dr. Michael Coulthart
Directeur
Programme des maladies à prions
204-789-6026

Santé Canada
Scott LeBrun
Directeur intérimaire
Division de la planification stratégique et de la responsabilité
Direction générale des produits de santé et des aliments, Santé Canada
613-952-6178


Table B: Programme national sur la santé des animaux aquatiques

Nom de l'initiative horizontale : Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA)

Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et ministère des Pêches et des Océans du Canada (MPO)

Activités de programme des organismes responsables : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production (ACIA); Santé des animaux aquatiques (MPO)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 1er avril 2005

Date de clôture de l'initiative horizontale : Permanente

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 59,0 millions (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,3 millions (financement permanent)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le PNSAA vise à protéger les animaux aquatiques du Canada et à maintenir leur productivité en empêchant l'introduction et la propagation de maladies qui menacent les ressources aquatiques et en assurant la compétitivité de l'industrie des poissons et des produits de la mer à l'échelle internationale. Ces activités sont conformes à la priorité du gouvernement du Canada de préserver les ressources naturelles et la stabilité économique du pays. La priorité de l'Agence à ce chapitre est d'assurer la salubrité et la durabilité des ressources aquatiques.

Objectifs communs : Développer le commerce des animaux aquatiques en maintenant leur productivité ainsi que la compétitivité mondiale de l'industrie.

Structure de gouvernance : L'ACIA est l'organisme fédéral responsable de la prestation du PNSAA, en collaboration avec le MPO. Les responsabilités respectives des partenaires fédéraux sont définies dans un protocole d'entente. Le secteur d'activité de la santé des animaux et le comité directeur horizontal de la santé des animaux aquatiques sont chargés de surveiller la gouvernance financière dans les limites du budget de l'ACIA. Un comité directeur, formé des sous-ministres adjoints des deux partenaires, veille à l'orientation stratégique, à la surveillance et à l'analyse de la mise en œuvre du PNSAA. À l'échelle fédérale, provinciale et territoriale, le Conseil canadien des ministres des pêches et de l'aquaculture (CCMPA) exerce une surveillance sur le programme par l'entremise d'un groupe de travail à l'ACIA. En outre, un conseil consultatif formé de représentants de l'industrie ainsi que des administrations fédérale, provinciales et territoriales se réunit chaque année pour discuter du développement du programme.

Points saillants sur le rendement : Des règlements ont été modifiés en décembre 2010 et en janvier 2011 pour protéger la santé des animaux aquatiques. Pour mettre en œuvre ces modifications, la déclaration obligatoire a dû être introduite. Par ailleurs, des progrès ont été faits en vue de l'établissement d'un programme sur la santé des animaux aquatiques d'importation d'ici décembre 2011. Les discussions se sont poursuivies avec divers partenaires pour s'assurer qu'ils étaient bien informés à l'approche de la mise en œuvre législative du PNSAA.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques pour la santé animale et systèmes de production

Services internes

Programme national sur la santé des animaux aquatiques 32,1 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 6,3 (financement permanent) 6,3 4,9

Conformité des produits exportés du Canada aux exigences des pays étrangers.

Protection du système national de santé des animaux aquatiques.

Création et mise en œuvre d'un système d'importation pour les produits conformes aux normes canadiennes.

La Division de la santé des animaux aquatiques (DSAA) a continué d'assurer l'accès au marché des animaux aquatiques et des poissons et produits de la mer du Canada par des négociations bilatérales entre pays.

Grâce à la révision des règlements appuyant le Programme national sur la santé des animaux aquatiques (PNSAA) en décembre 2010 et en janvier 2011, l'ACIA peut maintenant recevoir et traiter tout cas suspect ou confirmé lié aux 20 maladies à déclaration obligatoire et aux 15 maladies à déclaration immédiate observées chez les animaux aquatiques.

La mise en œuvre du Programme sur la santé des animaux aquatiques d'importation pour décembre 2011 s'est poursuivie en vue d'assurer la conformité aux exigences canadiennes.

L'ACIA s'est assurée que ses partenaires, comme l'industrie, les provinces, les territoires et les organismes autochtones, étaient bien informés de la mise en œuvre législative du PNSAA. À cette fin, elle a dirigé des rencontres avec l'industrie, les provinces et les territoires, ou y a participé, elle a rédigé et diffusé des documents, et elle a organisé des consultations sur les activités de programme.

L'ACIA a poursuivi l'évaluation des risques pour la santé des animaux aquatiques relativement aux aspects suivants : l'importation et l'exportation; les maladies touchant les animaux aquatiques; les conseils scientifiques; l'évaluation de l'état de la maladie dans différents pays et dans différentes zones et régions.

Sous-total de l'ACIA 32,1 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 6,3 (financement permanent) 6,3 4,9    
Ministère des Pêches et des Océans

Santé des animaux aquatiques

Programme national sur la santé des animaux aquatiques 26,9 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 4,0 (2010-2011, financement permanent) 4,0 3,8

Élaboration et validation des tests diagnostiques selon les exigences de l'OIE.

Système de gestion de l'information des laboratoires (SGIL) fonctionnel.

Modification du Règlement sur la protection de la santé des poissons (RPSP).

Capacité d'effectuer des tests diagnostiques.

L'élaboration et la validation des tests diagnostiques, réalisées par ordre de priorité, sont sur la bonne voie.

Le développement du SGIL progresse. Le déploiement à l'échelle nationale est prévu pour l'automne 2011.

Les travaux de modification du RPSP se poursuivent afin de coïncider avec la mise en œuvre du Programme sur la santé des animaux aquatiques d'importation par l'ACIA en décembre 2011.

La capacité des trois laboratoires du PNSAA du MPO correspond aux ressources.

Sous-total du MPO 26,9 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 4,0 (2010-2011, financement permanent) 4,0 3,8    
Total 59,0 (de 2005-2006 à 2009-2010) plus 10,3 (financement permanent) 10,3 8,7    

Commentaire sur les écarts :

ACIA : L'écart est principalement attribuables à la réaffectation de fonds au sein de l'Agence et à des retards dans la dotation; des retards dans la consultation, la traduction, la formation et l'approvisionnement y ont aussi contribué.

MPO : Aucune explication nécessaire.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)
Annie R. Champagne
Directrice
Division de la santé des animaux aquatiques
613-221-3779

Ministère des Pêches et des Océans (MPO)
Stephen J Stephen
Directeur
Biotechnologie et santé des animaux aquatiques, Direction des sciences
613-990-0292




Tableau C : Listeria

Nom de l'initiative horizontale : Réponse et plan d'action du gouvernement à la suite de l'éclosion de listériose en 2008

Organismes responsables : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), Santé Canada (SC) et Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activités de programme des organismes responsables : Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition (ACIA); Salubrité des aliments et nutrition (SC); Surveillance et évaluation de la santé de la population (ASPC)

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2009-2010

Date de clôture de l'initiative horizontale : 2011-2012

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 75 millions (de 2009-2010 à 2011-2012)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L'objectif de cette initiative horizontale est de donner suite aux recommandations formulées dans le rapport de Sheila Weatherill, enquêteuse indépendante nommée par le gouvernement, qui a examiné les circonstances ayant entouré l'éclosion de listériose en 2008 au Canada. L'administration fédérale a conçu un plan d'action qui s'articulait autour de trois thèmes : l'atténuation des risques immédiats liés à la salubrité des aliments, l'intensification des activités de surveillance et de détection précoce et l'amélioration de l'intervention de l'administration en cas d'éclosion de maladies d'origine alimentaire au Canada.

Pour mettre en œuvre le plan, l'ACIA, SC et l'ASPC ont reçu l'autorisation de dépenser 75 millions de dollars sur trois ans (46,8 millions pour l'ACIA, 17,7 millions pour l'ASPC et 10,5 millions pour SC). Les trois organismes ont déterminé les ressources requises, les résultats stratégiques, les objectifs et les plans de mise en œuvre de chaque thème. La mise en œuvre de cette initiative horizontale permettra d'améliorer le système canadien de salubrité des aliments.

Objectifs communs : Atténuer les risques immédiats liés à la salubrité des aliments par les mesures suivantes : embauche et formation d'inspecteurs des viandes prêtes à manger; mise à jour des programmes de salubrité des aliments; communication de directives à l'industrie; renforcement de la capacité d'évaluer les risques pour la santé 24 heures sur 24; amélioration de l'accès des inspecteurs à l'information électronique.

Intensification des activités de surveillance et de détection précoce par les mesures suivantes : mise à niveau des systèmes nationaux de surveillance de la santé publique (sur le Web); amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria; renforcement de la capacité des laboratoires à effectuer des tests; amélioration des outils de diagnostic des laboratoires.

Amélioration de l'intervention de l'administration en cas d'éclosion de maladie infectieuse d'origine animale au Canada par les mesures suivantes : renforcement de la capacité de l'administration fédérale à diriger l'intervention en cas d'éclosion; révision du Protocole de résolution des incidences de toxico-infection d'origine alimentaire (PRITIOA); amélioration de la communication des risques en cas d'urgence causée par une maladie d'origine alimentaire; ciblage des populations vulnérables dans les communications; amélioration de l'accès des citoyens à l'information intégrée sur la salubrité des aliments fournie par l'administration fédérale.

Structure de gouvernance : Les responsabilités à l'égard de la mise en œuvre des recommandations de l'enquêteuse indépendante ont été assignées en fonction des mandats de l'ACIA, de SC et de l'ASPC. En outre, le sous-ministre d'AAC préside un comité spécial formé d'administrateurs généraux de l'ACIA, de SC et de l'ASPC qui font des recommandations visant à améliorer la façon dont les organismes collaborent pour exécuter leurs mandats en matière de salubrité des aliments. L'ACIA, l'ASPC, SC et AAC travaillent dans une structure de gouvernance horizontale à appliquer les recommandations et à surveiller leur mise en œuvre.

Le cadre de gouvernance comprend un comité de SMA sur la salubrité des aliments, appuyé par un comité de directeurs généraux. Le premier reçoit du soutien et des conseils des administrateurs généraux d'AAC, de l'ACIA, de l'ASPC et de SC. De plus, chaque organisme surveille la mise en œuvre des recommandations grâce à une structure de gouvernance qui lui est propre et qui comprend des comités interdirections formés de directeurs, de directeurs exécutifs, de vice-présidents ou de SMA et de membres de la haute direction.

Points saillants sur le rendement : Les principaux résultats liés au rendement obtenus par l'ACIA, SC et l'ASPC sont la clarification des responsabilités, une meilleure coordination de la surveillance de la salubrité des aliments par les partenaires fédéraux et l'industrie et une meilleure communication entre les partenaires fédéraux, l'industrie et la population au sujet des questions relatives à la salubrité des aliments. Ces succès ont entraîné l'amélioration de la gestion des risques associés à la bactérie Listeria dans les viandes prêtes à manger et celle de la prévention des maladies alimentaires au Canada.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition

Services internes

Embauche de personnel d'inspection dans les établissements de production de viandes prêtes à manger 21,3 10,3 7,1 Amélioration de la gestion des risques liés à la salubrité des aliments.

Le gouvernement a débloqué des fonds pour l'embauche de 70 inspecteurs à temps plein. En janvier 2011, l'ACIA avait doté tous ces postes. Par conséquent, la gestion des risques liés à la salubrité des aliments a été améliorée dans les établissements de production de viandes prêtes à manger sous réglementation fédérale.

Programmes de formation scientifique et technique 11,6 4,3 4,1

Accroissement des connaissances scientifiques et techniques du personnel d'inspection des viandes prêtes à manger dans tous les établissements de transformation des viandes agréés au fédéral.

L'ACIA a achevé l'évaluation des besoins en formation et élaboré un plan national de formation des inspecteurs affectés aux établissements de transformation des viandes. Ce plan inclut un nouveau programme de cours qui cible les compétences requises et offre une formation continue aux nouveaux inspecteurs et à ceux déjà en poste. Cette formation améliorée est maintenant offerte en permanence.

Amélioration de la connectivité pour les inspecteurs 3,0 1,0 0,2

Documentation et communication améliorées et rapides des résultats d'inspection.

L'ACIA a accru l'usage des ordinateurs portatifs et des téléphones cellulaires et a accéléré la connectivité de son réseau. En outre, un projet pilote achevé le 1er avril 2010 a permis de déterminer l'avantage, pour les inspecteurs (surtout ceux en région éloignée), de profiter de la technologie sans fil pour accéder aux applications réseau de l'ACIA.

Les résultats de ce projet pilote ont éclairé la première étape du plan de l'ACIA visant la création d'un nouveau système pour améliorer la connectivité. Ce système améliorera la communication et l'accès des inspecteurs à l'information dont ils ont besoin pour prendre des décisions.

Le projet d'approvisionnement en technologie sans fil est rendu à l'étape de l'exécution, et l'installation de l'infrastructure de soutien a été achevée le 31 mars 2011.

En 2011-2012, l'ACIA fournira des appareils sans fil à certains inspecteurs.

Gestion améliorée des risques liés aux programmes de salubrité des aliments 4,6 1,8 1,9

Révision des programmes et des directives sur la salubrité des aliments en fonction des leçons apprises.

L'ACIA révise continuellement ses programmes, ses règlements et ses directives. En avril 2011, l'ACIA a entrepris l'élaboration d'un cadre et de processus opérationnels pour faciliter la mise à jour régulière des manuels. Ces manuels contiennent de l'information à l'intention du personnel de l'ACIA et des parties réglementées sur les exigences des programmes, des lignes directrices sur l'interprétation des lois, des règlements et des politiques connexes ainsi que les conditions nécessaires à la conformité.

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire 1,2 0,5 0,8

Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire, afin d’augmenter la disponibilité et du choix des méthodes de détection de la bactérie Listeria et diminution des délais de production des résultats.

L'ACIA continue d'améliorer et de valider les méthodes de détection de la bactérie Listeria dans les produits de viande et les lieux de traitement de la viande pour réduire le temps d'analyse des échantillons et intervenir rapidement lors d'enquêtes sur la salubrité des aliments.

En 2010-2011, l'ACIA a validé trois méthodes qui subissent actuellement un examen technique pour déterminer si elles sont appropriées aux analyses réglementaires de produits ou de lieux.

Autres tests de dépistage de la bactérie Listeria 4,1 1,4 1,3

Tenue d'autres tests de dépistage de la bactérie Listeria afin d'améliorer le processus décisionnel et les délais de détection et d'intervention en cas d'éclosion de maladie d'origine alimentaire.

La capacité des laboratoires de l'ACIA a été augmentée pour permettre l'analyse d'échantillons supplémentaires de viandes prêtes à manger et de lieux connexes, comme prévu à la suite de la mise à jour des lignes directrices sur la bactérie Listeria. De plus, les fonds ont permis d'acheter des trousses d'échantillonnage pour détecter la présence de la bactérie Listeria sur les lieux de transformation.

Portail sur la salubrité des aliments du Canada 1,0 0,3 0,5

Amélioration de l'accès des citoyens à l'information intégrée sur la salubrité des aliments.

En février 2010, l'administration fédérale a lancé un portail en ligne (http://www.salubritedesaliments.gc.ca) qui est en fait un guichet unique d'information sur la salubrité des aliments et les maladies d'origine alimentaire. Ce portail contient les initiatives d'information sur ces sujets menées par l'ACIA, l'ASPC et SC, de même que des hyperliens vers leurs sites Web respectifs. L'ACIA a envoyé un communiqué de presse aux médias sociaux pour encourager les citoyens à faire connaître le portail au moyen des fonctions de mise en signet et de marquage. De plus, l'Agence a participé, de mai 2010 à mars 2011, à six activités et expositions touchant à l'alimentation pour promouvoir le portail et les saines pratiques de manipulation des aliments et informer les citoyens des procédures de rappel.

Sous-total de l'ACIA 46,8 19,6 15,9    
Agence de la santé publique du Canada

Surveillance et évaluation de la santé de la population

Surveillance des maladies infectieuses 2,9 1,3 1,0 Renforcement des outils de diagnostic et de réseautage des laboratoires.

PulseNet Canada est un programme clé de l'ASPC qui utilise l'analyse des empreintes génétiques en laboratoire pour surveiller les maladies d'origine alimentaire, détecter les éclosions le plus tôt possible et servir de voie principale d'échange de données et de communication entre les laboratoires de santé publique provinciaux, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada. Le but de PulseNet Canada et des organismes participants est de détecter l'émergence des maladies d'origine alimentaire (tant à l'échelle nationale que régionale) et d'aider à trouver la source des aliments contaminés pour que les mesures visant la santé publique et la salubrité des aliments puissent être prises rapidement. PulseNet Canada est en train d'élaborer un vaste programme de formation en ligne ainsi que d'étendre et d'améliorer ses programmes de formation et de certification destinés aux laboratoires membres, existants et nouveaux, pour que les laboratoires provinciaux et fédéraux aient tous une capacité suffisante.

La méthode d'analyse des empreintes génétiques de PulseNet Canada, lorsqu'elle sert à détecter et à confirmer l'éclosion de maladies alimentaires, a l'avantage de s'appliquer à un large éventail d'agents pathogènes alimentaires. Les données de laboratoire peuvent être immédiatement communiquées et analysées conjointement par les membres de PulseNet Canada, une méthode dont l'utilisation se poursuivra. De plus, les enquêteurs de la santé publique ont reconnu que la plus récente génération de technologies génomiques révolutionnera le diagnostic, la surveillance et le contrôle des maladies, grâce à l'énorme amélioration des enquêtes sur les agents pathogènes alimentaires en épidémiologie moléculaire. La génomique était auparavant un outil de recherche, mais les percées technologiques ont permis le séquençage complet du génome, qui peut être utilisé dans les enquêtes en santé publique sur les maladies bactériennes. Dans les programmes mis en œuvre au Laboratoire national de microbiologie dans le cadre de cette initiative, l'ASPC est reconnue comme un leader mondial de l'utilisation de la génomique en santé publique. De plus, elle poursuit la recherche de versions applicables en santé publique des nouvelles technologies de laboratoire.

État de préparation et capacité en santé publique

Outils en santé publique 4,5 1,5 1,0 Outils et plateformes nationaux de surveillance en matière de santé publique.

Pour réaliser ses engagements, l'ASPC a entrepris de définir, de documenter et de valider ses exigences et celles des provinces et des territoires en vue de la gestion pancanadienne de l'éclosion de maladies alimentaires au moyen de systèmes électroniques. L'ASPC a défini ces exigences avec des experts afin d'améliorer les fonctions correspondantes du système Panorama. On a jugé qu'il n'était pas nécessaire de conclure des ententes sur l'échange d'information pour ce projet puisque le système sera mis à l'essai avec des données artificielles.

Ces travaux ont connu des retards imprévus à cause de l'indisponibilité prolongée de la structure de gouvernance du système Panorama, qui a été relancée par un effort de leadership de l'ASPC après neuf mois environ.

Le projet actuel et les observations tirées de la participation à la gouvernance du système Panorama ont permis de conclure qu'il était très improbable qu'un seul système électronique puisse servir à la collecte et à l'analyse des données sur la santé publique. Comme il est admis que l'ASPC et ses partenaires provinciaux et territoriaux utiliseront toujours différents systèmes électroniques à ces fins, il est essentiel que les stratégies futures prévoient un leadership et un soutien visant l'interopérabilité des systèmes et la compatibilité des données. Ces normes faciliteront la collecte et la transmission homogènes et normalisées des données de santé publique, particulièrement en situation d'urgence et d'éclosion.

État de préparation et capacité en santé publique

État de préparation en cas d'urgence 4,2 1,6 1,3 Élaboration d'un cadre opérationnel comportant des procédures et des conseils au portefeuille de la Santé pour la coordination et la gestion des urgences liées aux maladies d'origine alimentaire.

En collaboration avec Santé Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments, l'Agence de la santé publique du Canada a élaboré un plan d'intervention d'urgence en cas de maladie d'origine alimentaire (PIUMOA) pour réagir aux éclosions nécessitant une intervention au-delà de la portée du Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA). Le PRITIOA est le protocole technique et opérationnel utilisé à l'échelle nationale pour l'examen et la gestion des cas d'éclosions de maladie d'origine alimentaire touchant plusieurs provinces, territoires ou pays.

Le PIUMOA, qui s'appuie sur le PRITIOA (lui-même mis à jour en 2010), établit les principes de gestion des situations d'urgence en cas de maladie d'origine alimentaire pour tout le portefeuille de la Santé et emploie un système universel de commandement des interventions. Une fois adopté au niveau fédéral, le PIUMOA sera mis en pratique conjointement avec le PRITIOA (2010) à l'occasion d'un exercice multilatéral à l'échelle nationale en 2011-2012.

Prévention et réduction des maladies et des blessures

Maladies d'origine alimentaire, environnementale et zoonotique 2,8 1,0 1,1 Révision et modernisation du Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA).

Comme suite à la consultation exhaustive des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT), le Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire (PRITIOA) a été mis à jour, puis adopté en juin 2010 par les sous-ministres de la Santé et de l'Agriculture FPT, le Comité de salubrité des aliments FPT et le Conseil des médecins hygiénistes en chef.

Le libellé et les lignes directrices ont été revus afin d'améliorer les communications publiques entre les partenaires FPT, et une annexe portant sur les communications avec les citoyens et les personnes vulnérables a été ajoutée. Le PRITIOA (2010) inclut aussi une description améliorée et un modèle d'orientation pour le processus d'examen post-éclosion. Le processus comprend la confirmation de la cause de l'éclosion, la proposition de mesures pour éviter que la situation se reproduise, l'évaluation de l'efficacité des mesures de contrôle et l'évaluation des processus et des méthodes utilisés. Trois examens post-éclosion ont été menés depuis l'adoption de la nouvelle version du PRITIOA en juin 2010. Les résultats de ces examens serviront à évaluer le PRITIOA pour l'améliorer encore au besoin.

Des exercices bilatéraux ont été tenus dans chaque province et territoire de janvier à avril 2011 pour mettre le PRITIOA à l'épreuve et contribuer au développement des connaissances connexes. Ces exercices visaient notamment à mettre les communications à l'essai, à soutenir le développement des connaissances et à renforcer les réseaux entre les partenaires de communication. Un exercice multilatéral à l'échelle nationale pour le PRITIOA (2010) sera tenu en 2011-2012.

Exécution de la réglementation et interventions en cas d'urgence

Équipe d'intervention d'urgence en santé 3,3 1,5 1,1 Essai pilote d'un modèle de capacité d'intervention en cas d'urgence des experts en santé publique.

Un inventaire des ensembles de connaissances et de compétences nécessaires à la détection des maladies d'origine alimentaire et à l'intervention subséquente a été réalisé et validé, et une analyse des lacunes a été effectuée. De l'information a ainsi été recueillie sur la portée du modèle pilote de réserve de professionnels de la santé publique et sur la stratégie de formation. De concert avec des experts internes et externes en santé publique, un cadre sur la réserve de professionnels de la santé publique a été élaboré; il sera mis à l'épreuve et évalué en 2011-2012 au moyen d'activités de formation et d'exercices divers. Les résultats de l'évaluation contribueront aux recommandations sur la notion de réserve de professionnels de la santé publique.

Ce projet a aussi contribué à la planification de l'activité de 2011 de l'Institut de formation sur les services sur le terrain. Cette activité incluait la formation de coordonnateurs de l'Institut et la préparation de matériel de cours sur la surveillance des maladies d'origine alimentaire et les interventions subséquentes.

Des partenaires internes ont participé au développement stratégique et à la mise en œuvre du projet pilote, p. ex. par des modèles administratifs et des protocoles d'entente. Le processus de recensement des exigences relatives aux données pour la base de données et l'application Web de la réserve a été achevé, ce qui va faciliter le développement de l'application. Cette base de données aidera à répondre à l'augmentation de la demande en capacité.

Sous-total de l'ASPC 17,7 6,9 5,5    
Santé Canada Aliments et nutrition Renforcement de la capacité d'évaluation des risques pour la santé 4,9 1,5 1,5

Santé Canada continuera à renforcer sa capacité d'évaluation des risques en s'appuyant sur les meilleures connaissances scientifiques et méthodes de modélisation des risques pour prévenir les incidents liés à la salubrité des aliments et y faire face.

Santé Canada a embauché cinq experts supplémentaires, a formé davantage d'employés à l'évaluation des risques et a amélioré les procédures utilisées pour aider l'ACIA pendant les enquêtes sur la salubrité des aliments. Ces améliorations comprennent l'éclaircissement des délais du processus d'évaluation des risques liés à la santé. Toutes les évaluations ont été effectuées dans le respect des normes de service établies (moins de huit heures dans le cas de l'évaluation des risques les plus élevés).

  • Santé Canada a continué de prioriser l'examen et l'approbation de nouveaux processus et de nouvelles applications dont les avantages pour la salubrité des aliments sont démontrés et qui font partie de son champ de surveillance réglementaire.
    • Pour ce faire, Santé Canada a élaboré une politique énonçant des lignes directrices et des critères pour aider les entreprises à faire valoir ces processus et applications lorsqu'elles demandent une approbation avant la mise en marché. Cette politique a été affichée sur le site de Santé Canada en janvier 2011. Les critères d'admissibilité définis serviront à déterminer les demandes qui doivent être traitées en priorité.
    • En outre, Santé Canada examine d'autres secteurs où l'élaboration de règlements pourrait contribuer à la diminution des délais d'approbation des additifs sécuritaires et d'autres interventions concernant la salubrité des aliments. Par exemple, Santé Canada utilise une méthode simplifiée pour annoncer son intention de modifier un règlement et de permettre l'usage de certains additifs alimentaires. Cette méthode consiste à annoncer sur le Web la tenue de consultations sur les modifications projetées et à informer ses partenaires commerciaux des développements pendant la rédaction du règlement. La publication de la version finale du règlement dans la partie II de la Gazette du Canada a lieu après que les commentaires des intervenants ont été pris en considération.
    • Grâce à ces processus simplifiés, deux procédés de traitement à haute pression et un nouvel additif alimentaire visant à réduire la contamination microbienne des aliments ont été examinés et approuvés en 2010-2011.
  • Santé Canada a publié un document d'orientation sur les preuves à rassembler avant de prendre des mesures pour protéger les consommateurs pendant une enquête sur l'éclosion d'une maladie d'origine alimentaire.
Amélioration des méthodes de détection de la bactérie Listeria et d'autres dangers d'origine alimentaire. 3,6 2,2 2,2 SC va continuer d'offrir une suite d'outils analytiques rapides et éprouvés aux partenaires de l'industrie et de l'administration, ce qui permettra la détection précoce des dangers et la réduction du risque d'exposition en cas d'urgence liée à la salubrité des aliments.
  • Une nouvelle méthode d'isolation de la bactérie Listeria dans divers produits et catégories alimentaires (avec des résultats en 3 à 5 jours plutôt qu'en 7 à 10 jours) est en cours de validation par Santé Canada et l'ACIA. Une fois validée, la méthode sera publiée dans le Compendium de méthodes du Comité des méthodes microbiologiques, et l'industrie et les autres intervenants en seront informés.
  • 13 méthodes visant la bactérie Listeria ont été mises à jour dans le Compendium de méthodes. Ces méthodes seront employées tant par l'industrie (pour démontrer la conformité aux nouvelles exigences) que par l'ACIA (dans ses activités d'application des lois). La validation des méthodes visant la bactérie Listeria a été priorisée. D'autres méthodes d'analyse microbiologique seront mises à jour sous peu.
  • SC collabore à un projet pluriannuel du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) ayant pour objectif la conception d'une méthode d'analyse en laboratoire reposant sur un circuit intégré qui permettrait de détecter la présence de la bactérie Listeria en 48 heures.
  • Des méthodes de purification et de dépistage rapides des toxines prioritaires (mycotoxines, phycotoxines, toxines introduites par des procédés dans les aliments et les matières premières, etc.) ont été élaborées ou sont en voie de l'être. Ces méthodes permettent la détection et le dénombrement des toxines en quelques heures plutôt qu'en quelques jours, et elles peuvent être regroupées pour dépister plusieurs toxines en une seule analyse. Les réactifs immunologiques utilisés dans ces essais ont été développés et caractérisés pour six toxines prioritaires; ils sont actuellement utilisés pour le développement d'outils d'analyse et de purification. Une fois les méthodes validées et publiées, elles seront affichées sur le site Web de Santé Canada à l'intention des intervenants.
  • Une méthode améliorée de spectrométrie de masse, qui surveille plusieurs réactions à la fois, a été conçue pour dépister et dénombrer simultanément 23 mycotoxines et métabolites dans un seul échantillon. Cette méthode, qui permettra d'accroître la collecte d'échantillons et de données pour l'évaluation des risques, est en cours de validation.
Marketing et communications Stratégie de marketing social sur la manipulation sécuritaire des aliments 2,0 0,7 0,7

SC mettra en œuvre la deuxième année de la stratégie de marketing social sur la manipulation sécuritaire des aliments auprès de trois groupes à risque, soit les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Grâce à cette stratégie, ces personnes seront informées des risques qu'elles courent et des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments qu'elles doivent adopter en raison de leur situation.

Du matériel informatif sous forme imprimée et électronique a été produit pour chaque groupe. Les activités d'information visaient surtout à faire connaître les messages sur la manipulation sécuritaire des aliments contenus dans ces publications grâce à des publicités imprimées et sur le Web. De plus, du contenu et des outils interactifs Web ont été conçus pour informer les consommateurs des pratiques de manipulation sécuritaire des aliments à la maison et à l'épicerie. Les activités de communication ont été renforcées par deux ou trois mises à jour mensuelles sur la salubrité des aliments envoyées aux médias, aux 10 700 abonnés du microblogue de Santé Canada et à 200 intervenants par courriel.

Voici les résultats de l'exercice pour chaque groupe cible :

Adultes de 60 ans et plus :

  • publication d'articles et d'annonces dans des magazines ciblés comme l'édition du Reader's Digest pour l'âge d'or et Le Bel Âge, qui ont un lectorat combiné de cinq millions de personnes;
  • distribution de quelque 500 000 livrets dans des magazines et par des partenariats avec Meals on Wheels;
  • distribution de 35 000 affiches aux professionnels de la santé fournissant des soins aux personnes âgées;
  • distribution de 400 000 brochures dans les envois postaux de la Sécurité de la vieillesse;
  • production d'un message vidéo visionné 920 fois sur YouTube.

Femmes enceintes :

  • conclusion d'une alliance stratégique avec Thyme Maternité pour la distribution de 300 000 livrets dans 76 magasins au pays;
  • publication d'articles et d'annonces dans des magazines pour femmes enceintes comme Expecting Magazine et C'est pour quand?, qui ont un lectorat combiné de cinq millions de personnes;
  • distribution de 35 000 affiches aux médecins de famille, aux obstétriciens et aux sages-femmes;
  • publication d'annonces sur des sites Web sur la grossesse et la santé féminine;
  • production d'un message vidéo visionné 4 025 fois sur YouTube.

Personnes immunodéprimées :

  • distribution de 22 750 livrets par l'entremise d'associations de personnes touchées par des maladies;
  • distribution de 20 000 affiches aux spécialistes de la santé et aux cliniques d'oncologie;
  • publication d'articles et d'annonces dans des magazines ciblés comme Best Health;
  • publication d'annonces sur des sites Web sur la santé;
  • production d'un message vidéo visionné 891 fois sur YouTube.
Sous-total de SC 10,5 4,4 4,4    
Total 75,0 (de 2009-2010 à 2011-2012) 30,9 25,8    

Commentaire sur les écarts :

ACIA : L'écart relatif à l'embauche des inspecteurs est attribuable à l'affectation des fonds et aux délais dans le recrutement du personnel d'inspection. Certains inspecteurs n'ont accepté l'emploi offert qu'en janvier. De plus, des inspecteurs ont été embauchés dans divers centres opérationnels et régions à des moments différents.

L'écart relatif à l'amélioration de l'uniformité des procédures suivies par les inspecteurs est attribuable au projet pilote, les inspecteurs n'y ayant pas tous participé. Des préoccupations ont été soulevées au sujet des coûts et du financement à long terme, mais des fonds supplémentaires ont été accordés à la modernisation de l'inspection dans le budget de 2011. Le déploiement de la solution d'uniformisation devrait être achevé le 31 mars 2012.

ASPC : L'Agence de la santé publique du Canada a dû faire face à des retards inattendus et prolongés dans la dotation de postes et l'obtention de ressources contractuelles, ce qui a ralenti le traitement de certains dossiers. La restructuration d'un conseil consultatif national a aussi perturbé cette initiative.

Santé Canada : Aucune dépense n'était prévue pour cette initiative dans le RPP de 2010-2011. Les montants indiqués sont ceux des fonds affectés dans le budget supplémentaire des dépenses.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments
Theresa Iuliano
Directrice principale
Direction des politiques et des stratégies
Direction générale des politiques et programmes
613-773-5827

Santé Canada
Sylvain Gauthier
Analyste de la planification
Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
Direction générale des produits de santé et des aliments
613-960-0553





Tableau D : Espèces exotiques envahissantes

Nom de l'initiative horizontale : Espèces exotiques envahissantes (EEE)

Organisme responsable : Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Activité de programme de l'organisme responsable : Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 2010-2011

Date de clôture de l'initiative horizontale : Permanente

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 95 millions (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 19 millions (financement permanent)

Description de l'initiative (y compris l'accord de financement) : Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont des espèces introduites par l'activité humaine à l'extérieur de leur aire passée ou actuelle de répartition naturelle qui menacent l'environnement, l'économie ou la société, y compris la santé humaine. Chaque année, les EEE coûtent des milliards de dollars en pertes directes, en mesures de lutte, en frais de production et en perte d'accès aux marchés. Les pertes annuelles associées aux EEE sont estimées à 20 milliards pour l'industrie forestière, à 7 milliards pour les Grands Lacs (espèces aquatiques envahissantes) et à 2,2 milliards pour le secteur agricole (végétaux envahissants). Depuis que la mondialisation, les changements climatiques et l'accroissement du commerce international ont augmenté le risque d'introduction, les EEE sont devenues une préoccupation planétaire.

En 2004, reconnaissant que la lutte contre les EEE était une responsabilité commune, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux des ressources ont entériné la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes dans le but de coordonner les activités de prévention et de gestion des EEE à l'échelle du pays. La stratégie a pour but d'entreprendre la mise en œuvre des objectifs prioritaires, c'est-à-dire la prévention, le dépistage précoce et l'intervention rapide face aux nouvelles espèces envahissantes, ainsi que la gestion de celles déjà établies. Ces objectifs seront atteints par des contributions dans cinq domaines thématiques : analyse des risques; sciences et technologie; lois, règlements et politiques; mobilisation des Canadiens; et coopération internationale. Environnement Canada est le ministère responsable des espèces animales envahissantes. Pêches et Océans Canada s'occupe des espèces aquatiques envahissantes. L'ACIA est responsable des espèces végétales envahissantes et des autres phytoravageurs. Enfin, Ressources naturelles Canada est responsable des ravageurs forestiers.

Le budget de 2010 a alloué 19 millions par an à Environnement Canada, à Pêches et Océans Canada, à Ressources naturelles Canada et à l'ACIA pour qu'ils poursuivent la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes ainsi que les activités entreprises au cours des cinq dernières années pour lutter contre les EEE. La poursuite de la mise en œuvre de la stratégie est essentielle à la protection des écosystèmes du Canada et à son économie, qui est fondée sur les ressources.

Objectifs communs : Poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes pour protéger les écosystèmes aquatiques et terrestres du Canada, leur biodiversité indigène ainsi que les plantes et les animaux du pays contre les risques que représentent les EEE. Les principaux objectifs de la Stratégie sont d'assurer la durabilité environnementale, la compétitivité économique et le bien-être collectif grâce à des mesures de prévention et de gestion efficaces des EEE.

Structure de gouvernance : Pêches et Océans Canada, Environnement Canada, Ressources naturelles Canada et l'ACIA participent à la réalisation de la stratégie pangouvernementale visant les EEE. Ces organismes sont résolus à collaborer de façon continue aux dossiers touchant les EEE. À l'échelle fédérale, c'est le Comité interministériel des directeurs généraux sur les espèces exotiques envahissantes qui est chargé de la coordination. En outre, le modèle de gouvernance de la stratégie nationale sur les EEE est en cours de révision. Cela dit, la collaboration FPT en matière d'EEE se poursuit dans le cadre de la réunion annuelle des conseils des ministres responsables de la faune, des forêts, des pêches, de l'aquaculture et des espèces en péril, ainsi que d'autres rencontres de sous-ministres et de sous-ministres adjoints. Au fédéral, c'est le ministre de l'Agriculture qui est responsable de la lutte contre les végétaux exotiques envahissants et les phytoravageurs. Les efforts se poursuivent pour mobiliser pleinement les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture et les aider à lutter efficacement contre les EEE.

Points saillants sur le rendement : Pêches et Océans Canada, Environnement Canada, Ressources naturelles Canada et l'ACIA ont préparé ensemble une présentation pour le Conseil du Trésor. Celle-ci visait l'obtention de fonds pour la poursuite de la mise en œuvre de leurs activités respectives appuyant la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes. Les travaux ont eu pour résultat le lancement et l'avancement de projets essentiels dans les domaines thématiques de chacun des partenaires, comme il est indiqué à la section 18 des tableaux. La révision de la structure de gouvernance de la stratégie a été entreprise pour renforcer la mobilisation et les communications. Des projets de collaboration ont été réalisés au sein des groupes et entre ceux-ci. Citons, par exemple, la conception d'un cadre décisionnel pour les EEE forestières, une entreprise conjointe de l'ACIA et de RNCan, la première révision des propositions du Programme de partenariat pour les EEE de 2011-2012, l'achèvement du document sur le Cadre de travail canadien contre les plantes envahissantes et le lancement du Modèle national de détection précoce et d'intervention rapide (DPIR) en matière de plantes envahissantes. La collaboration avec d'autres administrations (fédérale, provinciales, territoriales, municipales et étrangères), partenaires et intervenants a été renforcée.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments

Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production

Services internes

Analyse des risques 60,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 12,0 (financement permanent) 12,0 7,7

La prévention et la propagation des plantes et des phytoravageurs envahissants sont gérées en fonction des risques.

Résultat : L'ACIA continuera à déterminer quelles EEE posent le plus grand risque et quelles sont leurs voies d'entrée. Elle poursuivra la description des mesures d'atténuation à prendre en analysant les risques liés aux ravageurs et aux mauvaises herbes, en examinant les contrôles à l'importation et en concevant des moyens d'intervention en cas de détection précoce.

  • Réalisation de plusieurs évaluations des risques liés aux ravageurs et aux mauvaises herbes.
  • Amélioration des méthodes d'évaluation des risques liés aux mauvaises herbes et harmonisation de celles-ci avec celles des États Unis.
  • Entreprise de la rédaction d'un cadre de détection précoce et d'intervention rapide visant les plantes envahissantes.
  • Entreprise de la conception d'un cadre décisionnel fondé sur les risques avec le concours du Service canadien des forêts.
Sciences et technologie      

Résultat 1 : Gestion de l'introduction et de la propagation au pays de végétaux envahissants et de phytoravageurs.

Résultat 2 : Poursuite du développement des outils et des compétences techniques qui faciliteront la prévention, la détection et l'intervention en matière d'EEE.

Résultat 3 : Réduction au minimum des répercussions de l'introduction d'EEE par des efforts continus de détection précoce.

  • Conception de tests diagnostiques rapides et exacts de détection des EEE, y compris de nouvelles méthodes moléculaires pour distinguer les phytoravageurs.
  • Augmentation de la capacité d'identification des mauvaises herbes par l'accroissement du nombre d'échantillons de référence de semences et d'herbiers, la formation des inspecteurs et la réalisation de recherches sur les espèces étrangères de mauvaises herbes.
  • Réalisation d'activités ciblées d'inspection et de surveillance, comme la surveillance des plantes envahissantes autour des installations d'importation de céréales et de semences.
  • Élimination de l'égilope cylindrique dans deux endroits en Ontario pour appuyer les mesures réglementaires supplémentaires.
Lois, règlements et politiques      

Résultat 1 : L'introduction et la propagation au pays de végétaux et de phytoravageurs envahissants, de même que l'intervention subséquente, sont gérées, mises en œuvre et évaluées.

Résultat 2 : L'ACIA poursuivra la modification du cadre législatif par l'élaboration ou la mise à jour de règlements et par l'harmonisation des démarches, dans la mesure du possible, en collaboration avec les intervenants.

Résultat 3 : L'ACIA va continuer à élaborer et à mettre à jour des politiques de programme fondées sur des principes scientifiques en priorisant les voies d'entrée à risque élevé, de façon à respecter les normes internationales et son propre mandat.

  • Conclusion de nouveaux partenariats et relations de travail avec les organismes provinciaux et territoriaux pour l'éradication et la gestion des EEE (par exemple l'ériochloé velue au Québec).
  • Révision proposée de l'Arrêté de 2005 sur les graines de mauvaises herbes, élaboration d'une politique sur les plantes envahissantes et examen de la liste des organismes nuisibles réglementés par le Canada.
  • Élaboration d'un plan de gestion nationale de l'ériochloé velue avec le concours de l'industrie et de partenaires. Ce plan appuiera d'autres mesures réglementaires visant cette espèce.
Mobilisation des Canadiens      

Résultat 1 : Collaboration et information accrues des intervenants concernant les végétaux et les phytoravageurs, et conformité accrue aux politiques et aux règlements.

Résultat 2 : L'Agence continuera à favoriser l'échange d'information entre les ministères fédéraux et les autres partenaires pour s'assurer de remplir son mandat.

Résultat 3 : Poursuivre les efforts d'information associés aux EEE, à leurs voies d'entrée potentielles et aux politiques et programmes connexes.

Résultat 4 : Promotion de la déclaration rapide des EEE et de l'adoption de pratiques de gestion exemplaires afin de réduire le risque pour les ressources végétales du Canada.

  • Promotion de la collaboration, du soutien mutuel et de l'échange d'information entre les organismes par la participation à des réunions et à des ateliers de l'industrie (par exemple la participation à l'Ontario Critical Plant Pest Management Committee, au British Columbia Pest Advisory Committee, à l'Ontario Invasive Plants Council et à l'Invasive Plants Council of British Columbia).
  • Achèvement du Cadre de travail canadien sur les plantes envahissantes.
  • Élaboration et distribution de matériel d'information (guides d'identification sur le terrain, fiches de renseignements, affiches) aux organismes et aux citoyens canadiens pour les informer des dangers associés aux espèces envahissantes et des moyens de propagation.
  • Tenue d'une vaste consultation des intervenants canadiens pour valider la Politique sur les plantes envahissantes et l'adoption éventuelle de règlements visant certaines plantes.
  • Direction d'un atelier de formation sur l'évaluation des mauvaises herbes pour les agents provinciaux chargés de la réglementation.
  • Collaboration avec Environnement Canada à l'examen de 129 propositions de projet de recherche dans le cadre du Programme de partenariat pour les EEE.
Coopération internationale      

Résultat 1 : Mobilisation, coopération et information accrues de la communauté mondiale quant aux espèces envahissantes, et conformité accrue aux politiques et aux règlements.

Résultat 2 : Prise en considération des intérêts du Canada dans les normes internationales.

Résultat 3 : Participation à l'élaboration de normes internationales, aux efforts d'harmonisation des méthodes, aux négociations et aux réunions bilatérales avec les principaux partenaires commerciaux en vue d'atténuer les risques d'introduction d'EEE par les voies commerciales et de maintenir l'accès aux marchés étrangers.

  • Information des principaux partenaires internationaux (par exemple les États Unis, la Chine et l'Inde) des initiatives canadiennes de réglementation visant les plantes envahissantes; discussion des mesures éventuelles d'atténuation des risques et des méthodes de coopération.
  • Participation à des tables rondes, à des groupes de travail et à des réunions d'organismes internationaux pour élaborer et mettre en œuvre des normes et des lignes directrices harmonisées sur les EEE, ainsi que pour échanger de l'information et collaborer à d'autres initiatives concernant la santé des plantes (par exemple l'harmonisation de la politique de l'ACIA sur la spongieuse asiatique avec la norme de la NAPPO; application graduelle de la NIMP 15 sur les matériaux d'emballage en bois traversant la frontière canado-américaine; élaboration d'une norme NAPPO d'évaluation des risques des voies empruntées par les EEE).
Sous-total de l'ACIA 60,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 12,0 (financement permanent) 12,0 7,7    
Ressources naturelles Canada

S'adapter au changement climatique et gestion du risque lié aux dangers

Analyse des risques 3,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,6 (financement permanent) 0,6 0,6

Résultat : Capacité accrue quant à la détermination et à la gestion des risques liés aux EEE forestières ainsi qu'à la prévention de leur introduction.

Extrants/activités : Élaborer des modèles nationaux d'analyse des risques et des cartes des risques pour certaines EEE forestières, afin de mieux comprendre les voies d'entrée de ces espèces et de mieux évaluer les cas d'introduction et de propagation de nouveaux ravageurs forestiers envahissants attribuables à l'activité humaine.

Réalisation de travaux considérables en 2010-2011 pour faire progresser les connaissances en cartographie des risques liés aux parasites et aux phytoravageurs, analyser leur propagation et évaluer les répercussions des principales espèces envahissantes.

Tenue de présentations et publication d'articles évalués par les pairs sur l'amélioration de la cartographie des risques et la recherche de solutions pour pallier les lacunes dans les connaissances.

Analyse et modélisation des voies d'entrée terrestres (passage de la frontière canado-américaine et transport commercial).

Analyse de la propagation du longicorne brun de l'épinette en Nouvelle-Écosse et de l'agrile du frêne en Ontario.

Estimation des répercussions économiques et écologiques de l'agrile du frêne.

Sciences et technologie 5,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,0 (financement permanent) 1,0 1,0

Résultat 1 : Meilleure connaissance de la taxonomie, de la biologie et de l'écologie des EEE forestières.

Extrants/activités : Réaliser des recherches scientifiques pour combler le manque de connaissances sur la taxonomie, la biologie, l'écologie, la répartition ainsi que les rapports entre un ravageur et son hôte et entre la forêt et un agent pathogène.

Résultat 2 : Réduction de la probabilité que des EEE forestières s'établissent ou se propagent et atténuation des répercussions de leur présence.

Extrants/activités : Concevoir des outils et des stratégies de détection, de diagnostic et de surveillance des EEE forestières; créer des outils et des méthodes d'intervention et les mettre à la disposition des organismes responsables du contrôle et de l'éradication des EEE forestières.

Résultat 1 :

Réalisation de travaux en 2010-2011, dont des recherches sur :

  • le cycle de vie et le comportement du longicorne asiatique;
  • la pathologie et la résistance à l'encre des chênes rouges (surtout chez les espèces d'arbre de l'Est du Canada);
  • les relations entre le sirex européen du pin et d'autres champignons et insectes coexistants;
  • les agents de lutte biologique contre l'agrile du frêne;
  • l'étude de l'agrile du frêne (écologie hivernale, cycle de vie, produits chimiques attractifs à base de frêne, phéromones);
  • comportement en vol et propagation naturelle du longicorne brun de l'épinette; agents de lutte biologiques.

Résultat 2 :

Réalisation de travaux en 2010-2011, par exemple :

  • emploi de techniques d'identification génétique appliquées aux insectes et aux champignons difficiles à identifier par simple examen visuel, nécessaires dans certains cas pour distinguer les espèces indigènes des espèces exotiques ou distinguer différentes espèces exotiques (par exemple la spongieuse et les maladies fongiques du pin blanc);
  • développement de phéromones génériques pour améliorer l'efficacité des pièges de dépistage des insectes;
  • 2010 d'une revue complète (livre de 272 pages) des 510 espèces exotiques introduites de scarabée recensées du Canada atlantique au Québec, constituant de l'information de référence pour l'Est du Canada; achèvement d'un atlas de toutes les espèces de scarabée introduites au Canada comportant des outils d'identification.
Lois, règlements et politiques 1,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,2 (financement permanent) 0,2 0,2 Résultat 1 : Les décisions des organismes de réglementation et des autres organismes concernant la gestion des EEE forestières sont éclairées par l'expertise scientifique et stratégique.

 

Extrants/activités : Offrir une expertise scientifique et stratégique concernant les mesures de prévention, de détection et d'intervention visant les EEE forestières aux organismes de réglementation, aux ministères, aux provinces, aux territoires, aux municipalités, à l'industrie et aux Premières nations.

Résultat 2 : Les prises de position du Canada dans les discussions nationales et internationales sur la protection des végétaux pour le commerce sont éclairées par l'expertise scientifique et stratégique.

Extrants/activités : Offrir des conseils scientifiques et stratégiques aux fins des négociations commerciales sur la protection des végétaux et de l'élaboration de normes phytosanitaires nationales et internationales se rapportant aux forêts.

Résultat 1 :

Le personnel du Service canadien des forêts a régulièrement fourni des conseils scientifiques et une expertise stratégique aux administrations publiques et à d'autres intervenants canadiens et étrangers. En voici des exemples en 2010-2011 :

  • recommandations à l'ACIA sur les exigences du dépistage du longicorne asiatique, les dépistages prioritaires en 2010-2011 et une stratégie de dépistage pour mettre fin au programme d'éradication du longicorne asiatique;
  • communication à l'ACIA d'une liste d'hôtes du longicorne asiatique;
  • conseils à Environnement Canada concernant le programme de rétablissement du noyer cendré, ainsi qu'à d'autres ministères et intervenants (Transports Canada, Défense nationale, Premières nations et conseils environnementaux régionaux au Québec) sur la protection du noyer cendré;
  • protocoles d'échantillonnage des branches par des notes techniques et ateliers de transfert de technologie pour les arboriculteurs et les forestiers urbains;
  • conseils et formation sur l'agrile du frêne pour le personnel de l'ACIA, de la ville d'Ottawa, des administrations du Manitoba et du Québec ainsi que de l'administration des États Unis.

Résultat 2 :

Le personnel du Service canadien des forêts a participé activement aux délibérations internationales sur les normes phytosanitaires. Voici des exemple de réalisations en 2010-2011 :

  • recommandations sur la taille des copeaux de bois pour les matériaux traités contre le longicorne asiatique;
  • recommandations à l'ACIA sur la norme phytosanitaire internationale 15 (emballage en bois).
Mobilisation des Canadiens 0,5 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,1 (financement permanent) 0,1 0,1

Résultat : Les organismes, les chercheurs et la population ont accès aux données scientifiques sur les EEE forestières.

Extrants/activités : Améliorer et développer les fonctions et le contenu de la base de données EEEFCan et du portail Web sur les EEE forestières.

En ce qui concerne la base de données EEEFCan, l'accent a été mis en 2010-2011 sur la saisie de l'information ultérieure à 1995 et externe portant sur les espèces envahissantes et provenant du SCF, de partenaires et de clients, y compris la détermination des sources principales des enregistrements, la saisie ou le transfert des enregistrements, la vérification, l'intégration, le contrôle de la qualité et la documentation.

Les réalisations de 2010-2011, qui s'appuyaient sur celles des années précédentes, incluent :

La base de données EEEFCan (http://ravageursexotiques.gc.ca/db_list_fra.asp) a été augmentée par la numérisation et l'intégration de l'information de la principale collection (historique) sur certaines espèces;

la version préliminaire d'un manuel sur l'EEEFCan pour l'analyse des espèces envahissantes a été rédigée;

le portail Web sur les ravageurs exotiques (qui comprend la base de données EEEFCan) a été mis en valeur à l'occasion d'activités de transfert de connaissances et de conférences.

Coopération internationale 0,5 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,1 (financement permanent) 0,1 0,1

Résultat : Promotion de la coopération avec les organismes phytosanitaires et les partenaires commerciaux étrangers.

Extrants/activités : Encourager la collaboration par la participation active à des activités scientifiques et par le transfert de connaissances pour appuyer les organismes phytosanitaires internationaux, comme l'Organisation nord-américaine pour la protection des plantes et le Groupe de recherche international sur les organismes de quarantaine forestiers. Ces organismes fournissent des analyses de recherche coordonnées à l'échelle mondiale au Groupe technique sur la quarantaine forestière et à la Commission des mesures phytosanitaires de la Convention internationale pour la protection des végétaux.

Recherche : Le Service canadien des forêts (SCF) de RNCan a coordonné des activités de recherche internationales qui ont fourni des données essentielles à l'adoption de normes internationales (par exemple la Norme internationale pour les mesures phytosanitaires (NIMP) no 15 sur les emballages en bois), qui ont grandement diminué le risque de déplacement des parasites et phytoravageurs envahissants dans le monde. Le perfectionnement scientifique de ces normes et l'élaboration d'autres instruments de réglementation continuent de réduire les risques que présentent les phytoravageurs pour les forêts canadiennes. De nouveaux traitements contre les phytoravageurs du bois proposés en 2010-2011 par le Groupe de recherche international sur les organismes de quarantaine forestiers font actuellement l'objet d'une évaluation par la communauté internationale.

Accès au marché chinois et indien : Des renseignements techniques et des analyses scientifiques sur le bois canadien ont rassuré la Chine et l'Inde, ouvrant ainsi des marchés aux produits canadiens du bois. L'expédition de billes et de bois d'œuvre en Chine a beaucoup augmenté depuis la conclusion d'une entente sur les exigences phytosanitaires en 2009. Grâce aux travaux qui ont abouti à des ententes bilatérales en 2011, l'Inde accepte maintenant le bois d'œuvre canadien en épinette, en pin, en sapin et en thuya géant. Le travail scientifique de RNCan a contribué à la suppression d'obstacles au commerce avec d'autres pays (par exemple l'Australie, les États Unis, la Turquie, la Malaisie, Taïwan et la Corée) et continue de le faire au fur et à mesure que les problèmes se présentent.

Sensibilisation aux questions phytosanitaires dans le monde : Le SCF de RNCan a corédigé le Guide pour la mise en œuvre des normes phytosanitaires dans le secteur forestier de la FAO, publié en 2011. Ce guide sera utilisé dans tous les pays pour informer l'industrie forestière des méthodes de réduction du déplacement des phytoravageurs forestiers entre les pays.

Sous-total de RNCan 10,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 2,0 (financement permanent) 2,0 1,9    
Ministère des Pêches et des Océans Des sciences pour des pêches et une aquaculture durables Analyse des risques 2,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,4 (financement permanent) 0,4 0,41

Analyse des risques liés aux espèces et aux voies d'entrée prioritaires.

Réalisation d'une évaluation des risques examinée par des pairs concernant les voies d'entrée maritimes (eau de ballast et salissures des coques) dans les Grands Lacs et l'Arctique.

Réalisation d'une évaluation des risques concernant les voies d'entrée des poissons-appâts en Ontario.

Rédaction de synthèses de la biologie des espèces suivantes : crabe sanguin, tanche, « poisson pédicure », Didemnum vexillum, grande claveline et ascidie sale. Mise à jour des synthèses de la biologie de la carpe à grosse tête et de la carpe argentée (2006+).

Mise à jour du site Web du Centre d'expertise pour l'analyse des risques aquatiques pour diffuser de l'information sur les analyses des risques biologiques, les documents cadres, et les synthèses de la biologie des espèces aquatiques envahissantes à risque élevé pour les clients internes et externes (autres pays, ministères, provinces, citoyens et intervenants).

Préparation d'un rapport documentaire en vue de l'élaboration, qui a commencé depuis, d'un cadre socioéconomique d'ici la fin de l'exercice 2011-2012.

Réalisation d'une étude de cas sur les répercussions socioéconomiques des espèces aquatiques envahissantes (EAE).

Sciences et technologie 5,1 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,02 (financement permanent) 1,02 0,97 Les décideurs disposent d'information qui leur permet de gérer les espèces et les voies d'entrée en fonction des risques.

La rédaction du rapport sur le financement de la recherche du secteur des sciences de 2005 à 2010 a été entreprise. Ce document présentera aux décideurs un résumé des résultats.

Financement continu d'activités de surveillance et de recherche scientifique pour déterminer les répercussions, les espèces à risque élevé et les voies d'entrée.

Lois, règlements et politiques 1,1 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,21 (financement permanent) 0,21 0,20 Rédaction de dispositions des règlements sur les espèces aquatiques envahissantes.

Sollicitation de l'avis de partenaires provinciaux et territoriaux, d'autres ministères et du personnel régional du MPO sur un document d'intention énonçant certains éléments d'un éventuel règlement sur les EAE.

Rédaction du portrait des industries qui pourraient être touchées par le nouveau règlement.

Réalisation d'une analyse juridique de plusieurs questions liées au projet de règlement.

Tenue d'un atelier pour déterminer ce qui manque sur le plan scientifique pour terminer la rédaction du règlement sur les EAE et le mettre en œuvre.

Rédaction d'un plan en vue de consultations supplémentaires des intervenants après la modification du projet de règlement.

Mobilisation des Canadiens 0,4 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 0,09 (financement permanent) 0,09 0,08 Les intervenants et les partenaires connaissent les mesures qui peuvent atténuer les risques liés aux EAE.

Tenue de rencontres régulières avec les provinces pour discuter des questions relatives aux EAE au sein du Comité national sur les espèces aquatiques envahissantes.

Élaboration et distribution de matériel de communication comme des livrets d'identification, des panneaux, des affiches, des fiches de renseignements et d'autre matériel informatif destiné aux citoyens canadiens.

Coopération internationale 11,4 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 2,28 (financement permanent) 2,28 2,24

Les répercussions de la présence de la lamproie marine dans les Grands Lacs sont bien gérées.

Le Canada participe aux discussions internationales sur l'introduction et la propagation des espèces aquatiques envahissantes.

Le MPO a réalisé un programme complet d'évaluation et de contrôle de la lamproie marine en 2010-2011, dont les mesures suivantes : traitement lampricide de 51 affluents et zones extracôtières, ainsi que de 875 auxiliaires de l'habitat dans la rivière St. Marys; évaluation des populations larvaires dans 219 affluents et zones extracôtières; reconstruction de barrières à lamproie dans 2 affluents et entretien des barrières dans 26 affluents; utilisation de pièges pour l'évaluation de la période de frai sur 22 sites de 19 affluents.

Les cibles d'abondance en période de frai ont été respectées dans le lac Ontario (l'abondance y a été inférieure ou presque égale à la cible depuis la fin des années 1980) et dans le lac Supérieur pour la troisième année consécutive. Une diminution de 36 % a été observée dans le lac Érié, tandis qu'une légère augmentation a été constatée dans le lac Huron. La population larvaire de la rivière St. Marys, principal affluent producteur de lamproies marines du lac Huron, a atteint le niveau le plus bas de la période allant de 1998 à 2010. En grande partie grâce au Programme de lutte contre la lamproie marine, le touladi a été rétabli dans le lac Supérieur et montre des signes positifs de rétablissement dans le lac Huron. Le programme protège aussi les pêches d'autres espèces indigènes et des salmonidés introduits.

Le MPO a participé à divers groupes de travail internationaux axés sur les espèces aquatiques envahissantes. Le Canada coordonne ses efforts avec ceux des États Unis par l'entremise du Aquatic Nuisance Species Task Force (groupe d'étude américain des espèces aquatiques nuisibles). Le Canada a aussi participé à des activités sur les espèces aquatiques envahissantes organisées par le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM Atlantique) et l'Organisation des sciences de la mer pour le Pacifique Nord (PICES).

Sous-total du MPO 20,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 4,0 (financement permanent) 4,0 3,9    
Environnement Canada

Biodiversité, espèces sauvages et habitat

Mobilisation des Canadiens - Programme de partenariat sur les espèces exotiques envahissantes 5,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,0 (financement permanent) 1,0 0,02

Les projets réalisés dans le cadre du Programme de partenariat sur les espèces exotiques envahissantes visaient les priorités établies dans la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes.

Contribution accrue des particuliers et des organismes aux activités liées aux EEE.

En 2010-2011, un seul projet visant les priorités établies dans la Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes a reçu des fonds.

Participation totale : 59 jours-personnes, 11 organismes.

Sous-total d'EC 5,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 1,0 (financement permanent) 1,0 0,02    
Total 95,0 (de 2010-2011 à 2014-2015) plus 19,0 (financement permanent) 19,0 13,52    

Commentaire sur les écarts :

ACIA : Les résultats prévus de chacun des programmes sont permanents et visent plusieurs activités et projets. Ces activités et projets en sont à diverses étapes (conception, réalisation, validation, mise en œuvre ou évaluation). Par essence, le mandat de protection des plantes confié à l'ACIA concerne les EEE. Il est donc important de souligner que certaines activités réalisées dans le cadre du programme global des plantes au cours de l'exercice étaient liées aux EEE, mais qu'elles n'ont pas été notées comme étant des réalisations visant spécifiquement les EEE. En 2010-2011, l'ACIA a atteint les résultats prévus pour les activités particulières entreprises en fonction des ressources dépensées pour les EEE. Un comité dédié aux EEE, sous la structure de gouvernance du secteur d'activité des plantes maintenant en place à l'ACIA, va élaborer et évaluer un plan annuel des activités axées sur les EEE. Ainsi, grâce à une gouvernance plus officielle et à des codes internes associés aux cinq thèmes des travaux sur les EEE, la planification, l'affectation et l'exactitude des rapports sur les ressources allouées aux EEE seront améliorées pour les exercices ultérieurs.

RNCan : RNCan a atteint la majorité de ses objectifs et dépensé les montants inscrits au budget des cinq thèmes du programme. Une petite partie du budget de fonctionnement n'a pas été dépensée pour diverses raisons, dont l'approbation tardive du financement (répercussions sur le travail de terrain surtout), la réduction et le regroupement de charges de travail ainsi que la progression plus lente que prévu de certains travaux.

MPO : Les dépenses déclarées ne comprennent pas les dépenses totales du Ministère pour les espèces aquatiques envahissantes. À l'heure actuelle, le Ministère soutient un large éventail d'activités dans d'autres secteurs, par exemple la science des écosystèmes.

Environnement Canada : À cause de l'approbation tardive de la présentation au Conseil du Trésor et de la restructuration des programmes connexe, le programme n'a pas fait d'appel de propositions en 2010 2011. Un seul projet du Programme de partenariat pour les EEE a été financé en 2010 2011, pour un montant de 15 500 $.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personnes-ressources :

Agence canadienne d'inspection des aliments
Wendy Asbil
Gestionnaire nationale, Espèces exotiques envahissantes
Bureau du dirigeant principal de la protection des végétaux
Direction de la protection des végétaux et biosécurité
613-773-7236

Environment Canada
Bruno Paris
Chef intérimaire, Unité des espèces exotiques envahissantes
Service canadien de la faune
819-953-9939

Ressources naturelles Canada
Jacques Gagnon
Directeur
Politique scientifique, Direction des sciences et des programmes, RNCan - Service canadien des forêts
613-947-9043

Pêches et Océans Canada
Patrice Simon
Directeur
Sciences de l'environnement et de la biodiversité
613-990-0289

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Agence de la santé publique du Canada

Initiatives horizontales


Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada


Nom de l'initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada

Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activités de programme du ministère responsable

  • prévention et contrôle des maladies infectieuses;
  • surveillance et évaluation de la santé de la population;
  • science et technologie pour la santé publique.

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 13 janvier 2005

Date de clôture de l'initiative horizontale : Il s'agit d'une initiative permanente.

Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) : financement permanent

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L'Initiative renforce les mesures nationales visant à lutter contre le VIH et le sida, coordonne l'approche du gouvernement du Canada et appuie l'intervention mondiale à l'égard du VIH/sida. L'Initiative est axée sur la prévention et sur l'accès à une panoplie de services (diagnostic, soins, traitements et soutien) au profit des populations les plus touchées par le VIH et le sida au Canada, c'est-à-dire les personnes vivant avec le VIH et le sida, les homosexuels, les Autochtones, les utilisateurs de drogues injectables, les détenus, les jeunes, les femmes et les ressortissants de pays où le VIH/sida est endémique. Par ailleurs, l'Initiative fédérale appuie et renforce les partenariats multisectoriels existants en vue d'agir sur les déterminants de la santé. Elle épaule les efforts concertés qui visent à influer sur les facteurs augmentant le risque de transmission et d'acquisition du VIH, y compris les infections transmises sexuellement (ITS) et sur les problèmes de co-infection par d'autres maladies infectieuses (comme l'hépatite C et la tuberculose), dans l'optique de la progression de la maladie et de la morbidité chez les personnes vivant avec le VIH/sida. Les personnes qui vivent avec le VIH/sida ou qui sont vulnérables à ce problème participent activement à l'initiative et, à ce titre, contribuent à façonner les politiques et les programmes susceptibles d'influencer leur vie.

Résultats partagés

Résultats de premier niveau

  • meilleures connaissances et sensibilisation accrue à l'égard de la nature du VIH et du sida et des méthodes de lutte contre la maladie;
  • renforcement des capacités individuelles et organisationnelles;
  • engagement et leadership accrus du Canada dans le contexte mondial;
  • mobilisation et collaboration accrues au regard des approches pour faire face au VIH/sida.

Résultats de second niveau

  • réduction de la stigmatisation, de la discrimination et des autres obstacles;
  • meilleur accès à des services efficaces (prévention, soins, traitements et soutien);
  • intervention fédérale fondée sur une perspective internationale;
  • meilleure cohérence de l'intervention fédérale.
    Résultats ultimes
  • prévention de l'acquisition et de la transmission de nouveaux cas d'infection;
  • amélioration de la qualité de vie des personnes qui vivent avec le VIH ou le sida ou qui risquent de contracter l'infection ou la maladie;
  • apport à l'effort international visant à freiner la progression du VIH/sida et à en atténuer l'impact;
  • soutien de l'atteinte des résultats stratégiques des ministères partenaires.

*La définition des résultats partagés a été précisée à la suite du rapport intitulé Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada - Rapport d'évaluation de l'implémentation, publié en avril 2009, qui recommandait que soit renforcé le cadre de mesure du rendement de l'Initiative fédérale.

Structures de gouvernance : Le Comité des centres de responsabilité (CCR) est l'organe de régie de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada. Il réunit les directeurs de neuf centres de responsabilité à qui l'Initiative octroie un financement. Sous la direction de l'ASPC, le CCR favorise la cohérence des politiques et des programmes des ministères et organismes participants tout en veillant au respect des engagements en matière d'évaluation et de rapports.

Dans les dossiers liés au VIH/sida au Canada, l'Agence est le maître d'œuvre du gouvernement fédéral. Elle veille à la coordination générale, aux communications, au marketing social, à la présentation de rapports, à l'évaluation, aux programmes nationaux et régionaux, à l'élaboration de politiques, à la surveillance et aux sciences de laboratoire.

Santé Canada (SC) appuie l'éducation communautaire sur le VIH/sida, le renforcement des capacités de même que la prévention dans les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves et dans les collectivités inuites vivant au sud du 60e parallèle. De plus, le ministère exerce un leadership à l'égard des politiques et programmes de santé à l'échelle internationale.

À titre d'organisme du gouvernement du Canada responsable de la recherche en santé, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) définissent les priorités du programme de recherches menées à l'externe tout en assurant la gestion de ce programme.

Le Service correctionnel du Canada (SCC), un organisme du Portefeuille de la Sécurité publique, offre des services de santé, notamment des services de prévention, de diagnostic, de soins et de traitement du VIH/sida aux détenus qui purgent une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.

Faits saillants du rendement : Les partenaires fédéraux ont collaboré en vue 1) de fournir des directives et un appui aux principaux intervenants aux fins des priorités intersectorielles, notamment le VIH et le sida au sein des populations autochtones; 2) d'intervenir relativement à la flambée signalée par des preuves de transmission accrue parmi une sous-population particulière; et 3) d'établir une présence canadienne cruciale aux événements sectoriels internationaux, notamment SIDA 2010 à Vienne, et Donner un second souffle à la prévention du VIH, un dialogue stratégique international entre le Canada et les pays possédant des ressources similaires et démontrant des tendances comparables en matière de prévalence quant au VIH et au sida.

En octobre 2010, le Icon curseur indiquant lien Rapport d'étape sur le VIH/sida et les populations distinctes : Autochtones a été publié et diffusé largement. Vingt-et-un projets à l'échelle du Canada ont été approuvés en vue d'un financement dans le cadre du Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis. Des activités de renforcement de la capacité ont été organisées pour les collectivités de chercheurs autochtones, et les activités du programme fédéral ont été coordonnées afin de composer avec l'augmentation du nombre d'infections au VIH déclarées en Saskatchewan, notamment en vue de travailler avec la Saskatchewan pour étudier les facteurs sous-jacents qui ont contribué à l'augmentation et de mettre au point des solutions pour aider à atténuer cette tendance. Des activités de projet additionnelles au sein des organisations communautaires situées dans la région ont également été financées.

Partenaire fédéral : L'Agence
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Affectation
totale (de la
date de mise
en œuvre à
la date de
clôture)
Dépenses
prévues pour
2010-2011
Dépenses
réelles pour
2010-2011
Écart pour
2010-2011
(entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus (RP)
pour
2010-2011
Résultats
obtenus (RO)
en 2010-2011
Agence de la
Santé
publique du
Canada
Science et
technologie
pour la santé
publique
Analyses de
référence
portant sur le
VIH/sida
Continu 1,7 2,2 (0,5) Icon curseur indiquant lien RP 1.1 Icon curseur indiquant lien RO 1.1
Surveillance et
évaluation de
la santé de la
population
Surveillance
des maladies
infectieuses
Continu 5,1 5,8 (0,7) Icon curseur indiquant lien RP 2.1 Icon curseur indiquant lien RO 2.1
Prévention et
atténuation
des maladies
et des
blessures
Prévention et
contrôle des
maladies
infectieuses et
infections
acquises dans
la collectivité
Continu 35,6 30,3 5,3 Icon curseur indiquant lien RP 3.1
Icon curseur indiquant lien RP 3.2
Icon curseur indiquant lien RP 3.3
Icon curseur indiquant lien RO 3.1
Icon curseur indiquant lien RO 3.2
Icon curseur indiquant lien RO 3.3
Total 42,4 M$
38,3 M$
4,1 M$
   

Commentaires sur l'écart : L'écart de 4,1 millions de dollars consiste en : 2,9 millions de dollars d'activités de programme reportés en raison de retards dans les processus internes, et 1,2 million de dollars en transferts à d'autres programmes en vue d'une action conjointe relativement aux résultats de l'Initiative fédérale.

Résultats prévus (RP)/résultats obtenus (RO)

RP 1.1 : En matière de santé publique, les décisions et les interventions des agents de santé publique se fondent sur des services d'analyse de référence accrédités opportuns et fiables.

RO 1.1 : La capacité de détecter les nouveaux sous-types d'infections au VIH au Canada a été accrue par l'évaluation des plates-formes de dépistage du VIH, par l'élaboration d'algorithmes de dépistage capables de détecter les nouveaux variants du VIH qui migrent au Canada à partir d'autres pays, et par la surveillance du rendement de ces algorithmes.

Les programmes provinciaux de dépistage du VIH ont été appuyés par la prestation de services certifiés ISO d'analyse de spécimens difficiles à diagnostiquer correctement.

Des normes de contrôle de la qualité améliorées en matière de diagnostic et de soutien des patients ont été mises au point pour appuyer la normalisation des analyses de laboratoire à l'échelle du Canada.

RP 2.1 : Le soutien de la cueillette, de l'analyse, de l'interprétation, du transfert et de l'échange de données d'enquête nationales, à l'appui des projets M-TRACK et SAJR, permet d'établir la prévalence des infections transmises sexuellement et des agents infectieux à diffusion hématogène, de connaître la structure des risques et des comportements touchant la santé ainsi que de surveiller les tendances observées chez les jeunes de la rue et les hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe au Canada.

RO 2.1 : Une analyse en laboratoire spécialisée de spécimens de VIH a été effectuée pour déterminer lesquels proviennent de personnes qui ont été infectées récemment, en vue de mieux comprendre les caractéristiques de l'évolution de l'épidémie de VIH au Canada.

Une surveillance en laboratoire a été effectuée pour les nouveaux sous-types de VIH afin de détecter les changements dans les tendances de l'épidémie de VIH au Canada. Ces données aident également à assurer que les tests diagnostics commerciaux utilisés dans les provinces peuvent identifier toutes les souches prévalentes de VIH en vue de fournir un aperçu des cibles pertinentes aux chercheurs canadiens de vaccin contre le VIH.

Des éléments clés visant à améliorer les stratégies de prévention du VIH axées sur les populations les plus vulnérables ont été identifiés au moyen de l'évaluation du profil génétique VIH des infections au sein et entre les différents groupes à risque et réseaux sociaux.

Les activités continues de surveillance et d'évaluation des risques relatives au VIH/sida ont donné lieu à plusieurs publications et rapports axés sur la population et portant sur des populations particulières, qui suivent les tendances chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes au Canada, ou contribué à ces publications et rapports, qui comprennent notamment :

  • VIH et sida au Canada : Rapport de surveillance au 31 décembre 2009;
  • Actualités en épidémiologie : VIH/sida (numéro de juillet 2010);
  • Le Icon curseur indiquant lien Sommaire - Estimations de la Prévalence et de l'Incidence du VIH au Canada, 2008) et Estimates of the number of prevalent and incident human immunodeficiency virus (HIV) infections in Canada 2008 (estimations du nombre d'infections à VIH au Canada) (Icon curseur indiquant lien Revue canadienne de santé publique 2010;101486 90);
  • variable ethnoraciale en matière de comportements sexuels et d'infection au VIH chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH) : résultats de l'étude Lambda;
  • An Assessment of the Sexual Health of Asian Gay and Bisexual Men in B.C . (évaluation de la santé sexuelle des hommes asiatiques homosexuels et bisexuels en Colombie-Britannique), 2010;
  • tendances en matière de dépistage de VIH/MTS et facteurs connexes chez les hommes asiatiques qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes à Vancouver, 2010.

Des études de surveillance accrue ciblées ont été menées auprès des jeunes de la rue (E-SYS) à Vancouver, Edmonton, Saskatoon, Winnipeg, Toronto, Ottawa et Halifax; ces études décrivent l'incidence et la prévalence du VIH et du sida et d'autres ITSS au sein de cette population. Des activités de transfert des connaissances ont été entreprises par la plupart des sites en vue de diffuser les conclusions locales. Les conclusions nationales relatives à E-SYS seront publiées en 2012, en même temps que la mise en œuvre des activités nationales de transfert des connaissances. Le financement a appuyé les activités de transfert des connaissances liées aux conclusions de l'étude de surveillance accrue menées auprès des hommes homosexuels, bisexuels ou qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (M-Track).

RP 3.1 : Meilleures connaissances et sensibilisation accrue à l'égard de la nature du VIH et du sida et des méthodes de lutte contre la maladie, comme en font foi :

  1. le nombre et le type de produits d'information fondés sur des données probantes, y compris : trois produits établis pour des populations particulières; un cadre de prévention de l'infection à VIH; les lignes directrices relatives au dépistage du VIH et aux services de counselling afférents; les Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement; les produits d'information liés aux Lignes directrices nationales pour l'éducation en matière de santé sexuelle; les projets-pilotes interministériels axés sur le VIH et les déterminants de la santé; la déclaration renforcée des cas d'infection à VIH; les études épidémiologiques ciblées; la caractérisation et les connaissances améliorées des souches du VIH au Canada; et les conclusions de l'étude de la structure des programmes de financement relatifs au VIH et au sida;
  2. le soutien et les conseils permanents offerts aux partenaires, y compris le nombre et le type d'activités et de produits d'information et de sensibilisation ainsi que les processus permettant de formuler des propositions de financement qui s'harmonisent avec les priorités en matière de santé publique;
  3. les données de projet relatives au nombre d'exposés et d'ateliers organisés de même qu'à la portée de ces activités;
  4. les données de projet relatives à l'amélioration des connaissances des populations cibles en ce qui touche la transmission du VIH et les facteurs de risque connexes.

RO 3.1

  1. La connaissance des facteurs qui contribuent à la transmission de l'infection au VIH a été accrue grâce à des programmes de surveillance accrue du VIH et des comportements à risque. On continue d'établir et de mettre en œuvre des programmes de surveillance accrue du VIH et du sida auprès des populations à risque, afin de régler les questions et les lacunes soulevées par la déclaration des cas et la surveillance, et en vue de fournir un soutien statistique pour les efforts de modélisation du VIH et du sida, afin d'évaluer l'épidémie cachée et de produire des estimations nationales relatives au VIH.

    Des études épidémiologiques ont été mises au point et/ou mises en œuvre, notamment les suivantes : I-Track (systèmes améliorés de surveillance qui s'intéressent aux personnes qui s'injectent des drogues, y compris les utilisateurs de drogues injectables), M-Track (systèmes nationaux améliorés de surveillance qui s'intéressent aux hommes gais, aux hommes bisexuels et aux autres hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe); et E-rack (systèmes qui s'intéressent aux ressortissants de pays où le VIH est endémique). Des plans ont également été dressés en vue de mener une étude pilote de A-Track (systèmes qui s'intéressent aux Autochtones) à Regina, en collaboration avec les agents de santé publique locaux et la collectivité autochtone. Le Icon curseur indiquant lien Rapport d'étape sur le VIH/sida et les populations distinctes : Populations autochtones a été publié et est utilisé par les gouvernements, les chercheurs et les organisations communautaires pour guider les priorités en matière d'élaboration de politiques et de programmes. Il résume les données actuelles sur la situation du VIH/sida au sein de cette population ainsi que les facteurs qui influent sur sa vulnérabilité et sa résistance au VIH et au sida. Les partenaires fédéraux, provinciaux, nationaux et régionaux en santé publique ont assuré que plus de 2 100 exemplaires du rapport ont été envoyés aux organismes de services relatifs au sida, aux collectivités des Premières nations, des Inuits et des Métis, ainsi qu'aux unités de santé publique locales. Le rapport a été présenté au cours d'événements visant l'application et l'échange de connaissances, aux échelles nationale, régionale et internationale, dans le cadre de SIDA 2010, ainsi qu'au cours de réunions des principaux organes de recherche et consultatifs sur les Autochtones et la santé, notamment le Comité consultatif de la recherche sur le VIH/sida des IRSC, et le Réseau canadien autochtone du sida.

    L'Initiative de messagerie pour la jeunesse a mené à trois projets pilotes dans le cadre desquels on utilise les médias sociaux pour améliorer les connaissances et la sensibilisation relatives à la sexualité saine, au VIH et à d'autres ITSS chez les jeunes Autochtones. Des récits numériques ont été mis au point en vue de présentations publiques, et ont été lancés sur YouTube. L'initiative a été mise en valeur sous forme de présentation par affiches à SIDA 2010 et auprès du Comité sénatorial de lutte contre l'exploitation des enfants et des jeunes à des fins commerciales.

    Les Opérations régionales ont créé des profils communautaires qui fournissent des renseignements concis de nature épidémiologique et démographique à l'intention des collectivités de l'Ontario. On réalise actuellement, au Québec, une analyse environnementale afin de documenter la vulnérabilité au VIH des malentendants. De concert avec le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario ( Bureau de lutte contre le sida), la région de l'Ontario a publié Perspectives des services de première ligne. Ce rapport de synthèse et d'analyse annuel présente toutes les données déclarées par des programmes communautaires de lutte contre le VIH (financés par le fédéral et la province) par l'intermédiaire de l'outil de déclaration conjoint de l'ASPC et du Bureau de lutte contre le sida.

    Les projets financés dans le cadre du Programme d'action communautaire sur le sida (PACS) ont permis de créer plus de 680 produits de connaissance, y compris des manuels et des trousses de formation à l'intention des populations à risque ainsi que des manuels de formation des formateurs à l'intention des professionnels et des fournisseurs de services sociaux. Parmi les autres formes de produits, mentionnons des dépliants, des feuilles d'information et l'utilisation des médias sociaux. Six des sept régions ont déclaré avoir distribué au total plus de 1 million de produits de connaissance.

    Les pratiques d'assurance de la qualité liées aux programmes provinciaux et territoriaux de dépistage du VIH ont été promues et normalisées grâce à la mise en œuvre de systèmes de gestion de la qualité et de programmes d'essais d'aptitude accrédités conformes à la norme ISO 15189 pour les laboratoires d'analyses de biologie médicale.

    La normalisation des tests de dépistage du VIH et les lignes directrices connexes ont été promues et améliorées dans le cadre d'un groupe de travail international en vue d'examiner et de réviser les critères interprétatifs établis pour les diagnostics de VIH.

  2. Un financement a été fourni au Réseau canadien d'info-traitements sida (CATIE) en vue d'accroître la diffusion de ressources sur la santé sexuelle et les ITS par l'intermédiaire du centre de commande de CATIE, et de promouvoir une plus grande sensibilisation à la co-infection entre ces maladies infectieuses. Dans le cadre du Fonds national pour le transfert et l'échange de connaissances, les activités financées ont permis d'accroître la connaissance du VIH auprès des travailleurs de première ligne, à l'échelle du Canada. Une enquête menée auprès des utilisateurs a montré que 92 % des répondants ont indiqué que les activités étaient utiles ou très utiles en matière de prestation d'information, et qu'elles leur permettaient de répondre aux besoins de leurs clients et de leur collectivité. Quatre-vingt-six pour cent des répondants ont utilisé l'information fournie pour modifier leurs pratiques en matière de travail, ou pour établir ou adapter les programmes, ce qui a mené à un accroissement de la capacité des organisations communautaires de mettre au point et d'exécuter les programmes et les services. Les travailleurs de première ligne ont indiqué qu'ils utilisaient souvent les services financés - près de 70 % les utilisaient au moins chaque mois.

    Un financement a été fourni pour deux activités municipales liées à la santé publique, en vue d'améliorer la sensibilisation du public et des praticiens au sujet de inSPOT, une application de notification anonyme en ligne aux partenaires. L'initiative a servi à accroître la sensibilisation à l'importance d'aviser les partenaires d'une infection au VIH et à d'autres ITSS, ainsi qu'au sujet de cette nouvelle approche de rechange en matière de notification aux partenaires.

    Aux fins du soutien relatif à la flambée survenue en Saskatchewan, l'ASPC fournit les services d'un épidémiologiste principal à temps plein pour un an afin d'aider la Saskatchewan à étudier les facteurs liés aux cas d'infection au VIH diagnostiqués récemment, en vue de guider les mesures de prévention et de contrôle. L'ASPC a continué de fournir une aide technique de laboratoire et en matière épidémiologique au projet de surveillance du VIH financé par l'Agence canadienne de développement international au Pakistan. Ce projet, en cours depuis 2004, est maintenant reconnu comme l'un des meilleurs projets au monde en matière de surveillance du VIH auprès des populations les plus à risque.

    Dans le cadre de l'entente de partenariat entre ONUSIDA, Santé Canada et l'ASPC signée en 2006, et à la suite d'une demande présentée par les responsables du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l'ASPC a fourni une aide technique en vue de l'élaboration et de l'exécution d'enquêtes sur les comportements et sur la séroprévalence chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) dans deux pays des Caraïbes - le Commonwealth de la Dominique et Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Ces études ont été réalisées en 2010 et sont les premières études épidémiologiques concernant les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes de la région des Caraïbes orientales à avoir du succès.

    Les activités de modélisation et de projection ont fourni un soutien technique aux fins de l'estimation de l'incidence et de la prévalence du VIH au Canada. L'ASPC a entrepris l'élaboration de modèles mathématiques en vue d'évaluer l'efficacité des divers scénarios en matière d'intervention.

    La transmission du VIH de la mère à l'enfant liée à la grossesse et à l'allaitement (TME) dans les régions dont les ressources sont restreintes a été réduite grâce à l'utilisation du traitement antirétroviral hautement actif (HAART). L'utilisation du traitement au cours de la grossesse avancée et tout au long de la période d'allaitement a été évaluée en tant que moyen d'améliorer le contrôle virologique maternel et de réduire la TME, en collaboration avec des chercheurs universitaires (Université de Toronto) et des intervenants en Zambie et au Zimbabwe.

    Dans le cadre de la participation au Réseau de surveillance de la résistance du VIH de l'OMS, la prestation de soins aux personnes infectées au VIH/sida a été améliorée à l'échelle mondiale. La participation comprenait la formation de scientifiques et la contribution aux comités directeurs internationaux en vue d'améliorer les analyses en laboratoire de la résistance du VIH aux médicaments.

  3. Les données de six des sept régions (ce qui représente environ 90 % du financement du PACS), montrent que les projets régionaux ont permis d'organiser près de 3 300 ateliers et exposés et de sensibiliser plus de 100 000 participants, y compris des membres des populations cibles et des professionnels et des fournisseurs de services.
  4. Dans un cas, les rapports indiquent que le niveau de connaissance des femmes autochtones qui sont au courant de leur statut relativement au VIH est passé de 45 % à 69 % sur quatre ans.

    Selon les données de cinq des sept régions (ce qui représente environ 85 % du financement du PACS), il a été possible de sensibiliser 43 264 membres des populations cibles grâce à diverses interventions visant à renforcer les connaissances au sujet de la transmission du VIH et des risques connexes. Des personnes sensibilisées, 19 400 (ou 45 %) ont déclaré savoir plus de choses au sujet de la transmission du VIH et des risques connexes grâce à l'intervention. De plus, environ 20 % de la population cible a indiqué qu'elle avait l'intention d'adopter des comportements moins risqués. l'heure actuelle, les projets du PACS font l'objet d'une évaluation des résultats. L'objectif est de recueillir des données auprès des participants afin d'examiner l'augmentation des comportements sains, des connaissances sur le VIH/sida et de l'accès aux programmes et aux services.

RP 3.2 : Mobilisation et collaboration accrues au regard des approches pour faire face au VIH/sida, comme en font foi les éléments suivants :

  1. approches coordonnées en matière de collecte et de diffusion de données, collaboration accrue avec les principaux intervenants en réponse au VIH, au sida et aux infections transmises sexuellement (IST), notamment des comités, des partenariats et des documents préparés en collaboration;
  2. programmes de consultation et de coordination focalisés qui sont liés aux résultats prévus de l'Initiative fédérale (IF);
  3. mobilisation accrue des organisations communautaires en réponse au VIH, au sida et aux facteurs qui ont des incidences sur les personnes touchées et à risque d'infection; nombre d'invitations à soumettre des demandes de types d'activités particuliers et nombre de propositions de projet financées;
  4. données sur le nombre et le type de partenariats et sur leurs résultats;
  5. données de projets sur l'amélioration de l'accès aux services de santé et aux services sociaux;
  6. prestation continue de directives aux partenaires.

RO 3.2

  1. Représentation plus large des organisations, des particuliers et des collectivités auprès du Conseil national autochtone sur le VIH/sida, un organe consultatif clé pour les partenaires fédéraux engagés dans la lutte contre le VIH et le sida au sein des populations autochtones.

    Une forte présence internationale du Canada a été établie à la Conférence internationale sur le sida tenue à Vienne, en Autriche, dans le cadre de la délégation canadienne de 2010 dirigée par la ministre de la Santé, l'administrateur en chef de la santé publique et d'autres agents supérieurs. L'ASPC a dirigé onze séances satellites, quatre présentations orales et sept présentations par affiches ou y a participé. L'Agence a également participé à dix réunions bilatérales en vue de renforcer les partenariats mondiaux. Des engagements ont été pris au sujet du partage futur de l'expertise technique de l'ASPC dans les domaines de la surveillance, de l'évaluation, du renforcement de la capacité et d'approches en matière de politiques et de programmes. L'exposition de stands du Canada a présenté les contributions des secteurs privé et public fédéraux, provinciaux et territoriaux et favorisé l'engagement intersectoriel et l'échange de connaissances.

    Le dialogue international sur les politiques de mars 2011, Donner un second souffle à la prévention du VIH, un partenariat entre l'ASPC, Santé Canada et l'ONUSIDA, a engagé 65 représentants de la société civile, des gouvernements et des organismes de recherche canadiens et internationaux dans un dialogue international sur les politiques. L'objectif était de définir et d'établir des orientations stratégiques pour les pratiques prometteuses, ainsi que de nouvelles orientations pour la prévention du VIH entre les pays dont les niveaux de ressources et les tendances épidémiologiques en matière de VIH sont similaires.

    Partenariat fédéral, provincial en matière d'intervention en cas d'éclosions : Collaboration entre l'ASPC et le ministère de la Santé de la Saskatchewan, en vue de composer avec l'augmentation du nombre d'infections au VIH rapportées dans cette province. L'ASPC a fourni un soutien accru en matière d'épidémiologie et de surveillance dans le cadre du Programme d'agent de surveillance sur le terrain de l'Agence, en vue d'étudier les facteurs sous-jacents qui ont contribué à l'augmentation; soutien financier accru pour les interventions communautaires visant à mettre au point des solutions particulières pour aider à atténuer cette tendance; prestation d'un financement à l'appui de l'élaboration d'un cadre d'évaluation pour la nouvelle stratégie de la Saskatchewan en matière de VIH/sida. Des études simultanées de surveillance accrue sont effectuées en vue de fournir d'autres renseignements pour guider les interventions relatives au sida en Saskatchewan.

    Le Sommet nord-américain de recherche sur le logement et le VIH/sida de 2010 : l'ASPC a fait preuve de leadership en matière de santé publique en coparrainant cet événement en vue de promouvoir l'échange de connaissances afin d'améliorer la prestation des services et les résultats en matière de santé et de réduire les disparités relatives à la santé des personnes vivant avec le VIH/sida ou à risque.

    Un soutien a été fourni au Conseil canadien de surveillance et d'accès aux traitements en partenariat avec d'autres intervenants, en vue d'organiser le premier Sommet canadien de recherche sur les co-infections VIH/HBV/VHC, qui a été tenu à Toronto en octobre 2010. Le Sommet a réuni cent personnes de partout au Canada, notamment des chercheurs, des épidémiologistes, des travailleurs de première ligne, des travailleurs communautaires et des professionnels de la santé en vue de prendre connaissance des recherches les plus courantes qui soient disponibles sur l'hépatite et la co-infection au VIH.

    Les protocoles d'entente ont été renouvelés en vue de poursuivre les travaux provinciaux des agents de surveillance sur le terrain, et le suivi des souches de VIH et de la résistance des médicaments au Canada.

    L'ASPC travaille avec treize provinces et territoires à la surveillance nationale axée sur les cas de VIH/sida.

    L'ASPC a collaboré avec des agents de la santé publique de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande à une étude visant à comparer les taux de nouveaux diagnostics de VIH entre les Autochtones et les non-Autochtones.

    Les Opérations régionales de l'ASPC ont conclu plus de 25 partenariats de collaboration. L'ASPC a participé à des comités et des réseaux allant des petites initiatives locales à des initiatives provinciales. Parmi les résultats obtenus, mentionnons l'échange de connaissances, le renforcement des connaissances et des efforts pour travailler avec les gouvernements régionaux et provinciaux de façon à veiller à l'utilisation efficace des fonds et à la réduction des dédoublements. Les ententes de financement conjoint ont facilité l'appui à la base de données de l'OCRSO en Ontario, qui permet de recueillir des données d'initiatives de lutte au VIH financées par la province et l'ASPC et de préparer des rapports connexes. Les ententes de financement conjoint ont aussi permis l'impression de ressources communautaires au Manitoba. L'ASPC a contribué à la stratégie de lutte contre les ITS et les PDH et au rapport connexe ainsi qu'au consortium de financement stratégique communautaire de lutte contre le VIH de l'Alberta.

    L'accessibilité, la qualité et la fiabilité des diagnostics au point de soins relatifs au VIH et de la surveillance des patients dans les endroits éloignés ont été améliorées grâce à l'optimisation et à l'évaluation à l'interne des tests commerciaux.

    L'accès aux soins a été amélioré grâce à l'évaluation de nouvelles techniques de collecte et de stockage du sang qui permettent de faciliter la collecte et le stockage de spécimens dans les endroits éloignés. Ces nouveaux dispositifs de collecte permettront d'effectuer des analyses des pathogènes à diffusion hématogène ainsi que des analyses épidémiologiques moléculaires dans les régions éloignées du Canada.

    La qualité des tests de dépistage du VIH dans les environnements éloignés et à ressources limitées a été améliorée grâce à l'évaluation de plates-formes de rechange à prix abordable pour les tests de numération des lymphocytes T CD4 (une mesure de l'immunodéficience) afin d'aider les laboratoires cliniques à choisir et à mettre en œuvre des soins aux patients appropriés et à coût abordable.

  2. L'ASPC fournit un leadership et une orientation pour les études nationales de surveillance accrue du VIH auprès des populations les plus à risque. Les données issues de ces études sont déjà utilisées pour guider les programmes de prévention et de contrôle du VIH.

    L'ASPC a tenu une réunion nationale de surveillance du VIH et du sida en décembre 2010 en vue d'améliorer la normalisation des données à l'échelle des compétences et de discuter de façons de combler les lacunes du système de surveillance.

  3. Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis : 21 projets qui débuteront en 2011-2012 à l'échelle du Canada ont été approuvés. Ces projets ont pour but de promouvoir la prévention de l'infection au VIH, de faciliter l'accès aux diagnostics, aux traitements et aux soutiens sociaux pour les Autochtones vivant avec le VIH/sida et ceux à risque, et d'accroître la capacité des fournisseurs de services d'exécuter des interventions communautaires pertinentes du point de vue culturel parmi les populations hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis.

  4. Des organisations communautaires ont établi de nouveaux partenariats avec les collectivités, les provinces et les territoires en vue d'améliorer l'accès aux programmes de prévention, de contrôle et de traitement. Le nombre de partenariats a augmenté d'au moins 10 % par année au cours des deux dernières années.

    Les responsables des projets régionaux de six des sept régions ont déclaré 650 partenariats axés sur la collaboration. En outre, cinq régions ont déclaré 63 partenariats avec des administrations locales et des gouvernements provinciaux dans un certain nombre de secteurs clés. Il y a eu 48 partenariats de collaboration avec des chercheurs ou des universitaires, ce qui représente une augmentation au cours des deux dernières années. En outre, au Québec, 33 projets ont fait état de partenariats avec le gouvernement et 11 projets ont mentionné des partenariats avec des chercheurs. Voici des exemples de la nature des partenariats avec les chercheurs et des résultats obtenus : examen de modèles de programmes de réadaptation pour les gens vivant avec le VIH; exploration et documentation de modèles novateurs en matière de prestation de services liées au VIH; renforcement des compétences et des connaissances de recherche communautaire; et plus grande participation et accès accru à l'expertise de recherche. Parmi les résultats des partenariats avec des organisations des secteurs publics et bénévoles, mentionnons les suivants : capacité accrue de sensibiliser les populations à risque et de fournir des soins, des traitements et du soutien aux personnes qui viennent de recevoir le diagnostic, accès accru à des aliments nutritifs pour les femmes et les familles aux prises avec le VIH; accès accru à des rendez-vous médicaux et à des programmes et des services pour les populations cibles en général.

  5. À la lumière des rapports fournis par quatre des sept régions, dans le cadre de 31 projets communautaires, on a noté des améliorations des services de santé et des services sociaux à l'intention des populations cibles.

  6. Prestation continue de directives aux partenaires

    En collaboration avec les partenaires provinciaux, la prévalence de la résistance aux médicaments transmise a été déterminée en analysant des spécimens de diagnostics de VIH provenant de tous les patients diagnostiqués pour la première fois au Canada et qui n'ont jamais reçu de traitement.

    Des analyses en laboratoire et des analyses de l'émergence de la résistance aux nouveaux médicaments contre le VIH qui ont été mis au point, par exemple des analyses des inhibiteurs, ont été effectuées en vue d'éclairer à la fois les cliniciens et les décideurs des provinces.

RP 3.3 : Renforcement des capacités individuelles et organisationnelles en matière de lutte contre le VIH et le sida, tel qu'il ressort des éléments suivants :

  1. appui soutenu aux organisations communautaires, notamment le nombre de projets financés et les fonds fournis pour le financement communautaire;
  2. nombre de projets dans le cadre desquels les populations ciblées contribuent à la gestion et à l'exécution de projets;
  3. nombre et type d'activités de renforcement de la capacité pour les organismes privés et communautaires;
  4. données issues des projets sur les mesures à prendre pour améliorer l'accès aux services de santé et aux services sociaux;
  5. données issues des projets sur le nombre de bénévoles et d'heures de bénévolat.

RO 3.3 :

  1. En 2010-2011, dans le cadre des catégories de financement national, six projets ont été financés au moyen du Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida, sept projets ont été financés au moyen du Fonds national pour l'intervention du secteur bénévole, un projet a été financé dans le cadre du Fonds pour l'échange des connaissances et six projets ont été financés au moyen du Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors-réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis. Cent vingt-sept projets, d'une valeur de 12,4 millions de dollars, ont été financés dans le cadre du Programme d'action communautaire sur le sida. Quatre-vingt-quatre projets étaient opérationnels et quarante-trois étaient d'une durée limitée. La majorité des projets sont exécutés dans des environnements urbains et/ou urbains-ruraux.
  2. À la lumière des données fournies par les sept régions, les responsables de 131 projets réalisés dans le cadre du PACS (98 %) ont indiqué que les populations cibles avaient contribué à la prestation et à la gestion des projets.
  3. Les Opérations régionales de l'ASPC ont appuyé 16 activités de renforcement des capacités joignant 550 participants communautaires. Parmi les activités de renforcement des capacités, mentionnons l'organisation d'une conférence sur le PACS et des fonds de lutte contre l'hépatite C pour la réunion annuelle de la Northern-Intertribal Health Association (NITHA) à Prince Albert (Saskatchewan) et de la formation comme un soutien à l'évaluation et l'élaboration de cours de formation de leadership par les pairs pour les jeunes homosexuels. L'ASPC a travaillé en consultation avec divers intervenants comme des partenaires des gouvernements provinciaux, des ministères du gouvernement fédéral et des organisations communautaires. L'ASPC a partagé des ressources avec des intervenants internes et externes pour les informer des nouvelles tendances et des enjeux.
  4. Les données de quatre régions montrent que 31 projets communautaires ont fait état d'améliorations dans les services de santé et les services sociaux offerts aux groupes visés.
  5. Selon les données des projets dans les sept régions, plus de 5 000 bénévoles ont fait don de 159 312 heures (une moyenne de 31 heures par bénévole). Il y avait plus de 2 400 nouveaux bénévoles. Six des sept régions ont fait état de plus de 900 séances de formation destinées au personnel et aux bénévoles.
Partenaire fédéral : Santé Canada
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Affectation
totale (de la
date de mise
en œuvre à
la date de
clôture)
Dépenses
prévues pour
2010-2011
Dépenses
réelles pour
2010-2011
Écart pour
2010-2011
(entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus (RP)
pour
2010-2011
Résultats
obtenus
(RO) en
2010-2011
Santé Canada Affaires
internationales
de la santé
Engagement
mondial
Continu 1,4 1,0 0,4 Icon curseur indiquant lien RP 4.1
Icon curseur indiquant lien RP 4.2
Icon curseur indiquant lien RO 4.1
Icon curseur indiquant lien RO 4.2
Programmes
et services de
santé aux
Premières
nations et aux
Inuits
Maladies
transmises
par le sang et
infections
transmises
sexuellement
- VIH/sida
Continu 4,0 4,5 (0,5) Icon curseur indiquant lien RP 4.3
Icon curseur indiquant lien RP 4.4
RO 4.3
RO 4.4
Total SC 5,4 M$
5,5 M$
(0,1) M$
   

Résultats prévus (RP)/Résultats obtenus (RO)

RP 4.1 : Engagement et leadership accrus du Canada dans le contexte mondial, par l'échange de pratiques exemplaires avec des partenaires internationaux, dans le but d'éclairer la mise au point de politiques nationales et mondiales relatives au VIH et au sida. Ce résultat sera atteint par le soutien à l'élaboration et à la diffusion de deux documents et par l'établissement d'un dialogue et d'un engagement accrus avec les intervenants et d'autres ministères du gouvernement du Canada, en prenant part à trois forums mondiaux en vue de partager des connaissances spécialisées et d'influer sur les politiques.

RO 4.1 : Les résultats du Dialogue sur les politiques internationales sur le VIH/sida et les peuples autochtones, tenu en octobre 2009, et du Dialogue international sur les politiques sur le VIH/sida et les incapacités, tenu en mars 2009, ont été partagés au cours d'activités parallèles lors de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, qui a eu lieu à Vienne, en juillet 2010. Santé Canada a également participé à un certain nombre de forums mondiaux, notamment à la réunion du Conseil de coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) tenue en décembre 2010, le Dialogue international sur les politiques Donner un second souffle à la prévention du VIH, tenu en février 2010, et la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, qui a eu lieu à Vienne, en juillet 2010, afin de promouvoir les priorités et les intérêts du gouvernement du Canada.

RP 4.2 : Collaboration et engagement accrus relativement aux approches adoptées pour composer avec le VIH et le sida, par la prestation d'un soutien pour l'élaboration de cinq documents officiels visant à fournir des conseils, en vue d'éclairer la collaboration mondiale à la cohérence des politiques sur le VIH et le sida à l'échelle des activités mondiales du gouvernement relatives au VIH et au sida.

RO 4.2 : Des conseils et un soutien stratégiques ont été fournis relativement à la négociation d'un certain nombre de documents officiels visant à éclairer les efforts déployés pour composer avec les enjeux mondiaux liés au VIH et au sida : 1) la protection des droits de la personne dans le contexte du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et du syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) (CDH 16); 2) organisation de l'examen exhaustif mené en 2011 au sujet des progrès réalisés quant à la mise en œuvre de la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida, et à la Déclaration politique sur le VIH/sida; 3) soutien des efforts déployés pour mettre fin à la fistule obstétricale (UNGA65); 4) les femmes, les fillettes et le VIH/sida (CCF55); 5) Document final - réunion de haut niveau sur le VIH (session extraordinaire de l'UNGA).

RP 4.3 : Meilleures connaissances et sensibilisation accrue à l'égard de la nature du VIH et du sida et des méthodes de lutte contre la maladie, par la production :

  1. d'un guide de référence d'accompagnement pour la pratique infirmière, portant principalement sur les collectivités autochtones vivant dans les réserves et les populations inuites pour compléter les Lignes directrices canadiennes sur les infections transmises sexuellement;
  2. d'un outil de formation visant à mettre à niveau les compétences infirmières en matière de VIH, de sida et d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

RO 4.3

  1. La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) a dirigé l'élaboration d'une composante portant spécifiquement sur les Autochtones pour accompagner les Lignes directrices canadiennes sur les infections transmises sexuellement, afin d'accroître la pertinence de ces lignes directrices pour les infirmiers, les médecins, les fournisseurs de soins de santé, les travailleurs des services d'approche, et les animateurs socio-éducatifs œuvrant dans les installations de santé dans les réserves. Ce document fournit une approche intégrée en matière de gestion du virus de l'hépatite C, d'autres pathogènes transmis par le sang et d'infections transmises sexuellement.
  2. La DGSPNI a mené un mini sondage, auquel ont contribué les coordonnateurs régionaux de la SPNI du domaine des ITSS-VIH, ainsi que le Bureau des services de soins infirmiers, afin de vérifier quels renseignements de nature délicate du point de vue culturel sont nécessaires pour compléter les ressources professionnelles existantes. Les impératifs définis au moyen de cette évaluation seront comblés afin de mieux satisfaire aux besoins en matière de pratique des infirmiers qui servent les Premières nations dans les réserves et les populations inuites vivant au sud du 60e parallèle.

    Le bureau régional de la Saskatchewan de SPNI a préparé un Sexual Health Teaching Resource Toolkit (boîte à outils sur les ressources d'enseignement sur la santé sexuelle) pour les parents, les enseignants, les infirmiers et les autres fournisseurs de soins de santé. Le manuel comprend notamment : des leçons, des guides et des aides appropriés à l'âge; des activités et des jeux éducatifs interactifs; des CD et des vidéos. La communication et la diffusion de ces ressources aux gestionnaires des soins infirmiers mutés et non mutés ont été réalisées en juin 2010. Le but visé est d'habiliter les jeunes Autochtones à faire des choix éclairés en matière de santé sexuelle et de réduire le risque de grossesse imprévue et d'infections transmises sexuellement (ITS), y compris le VIH/sida.

RP 4.4 : Renforcement des capacités individuelles et organisationnelles nécessaires pour lutter contre le VIH et le sida, tel qu'il est indiqué par les éléments suivants :

  1. compte-rendu d'analyses sur les lacunes des services fournis par les infirmiers communautaires dans les installations de santé dans les réserves relativement au VIH et aux sida/ITSS;
  2. le nombre de chercheurs communautaires participant à un atelier de rédaction de propositions de recherches;
  3. le nombre d'infirmiers autochtones et inuits recevant une formation sur le VIH et le sida et les questions de santé connexes;
  4. le nombre d'ateliers éducatifs destinés aux infirmiers autochtones et inuits.

RO 4.4

  1. La DGSPNI a effectué une analyse des lacunes de la prestation des services liés aux VIH/sida-ITSS dans les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves afin de mieux y répondre. Les renseignements issus du compte-rendu d'analyses des lacunes ont été utilisés pour élaborer une analyse de rentabilisation mettant davantage l'accent sur les besoins en capacité de tests de dépistage, de counselling et de traitement relatifs aux VIH/sida-ITSS auxquels il faut répondre.
  2. Plus de trente chercheurs communautaires de partout au Canada ont participé à des activités de renforcement des compétences de deux jours et demi, organisées par la DGSPNI en partenariat avec les IRSC. L'atelier avait pour but d'accroître la capacité des représentants/chercheurs communautaires autochtones de préparer des propositions de subventions de recherches efficaces s'appliquant spécifiquement aux préoccupations liées au VIH/sida entretenues par les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves et les collectivités inuites vivant au sud du 60e parallèle. L'atelier a offert aux participants l'occasion de s'engager dans un dialogue ouvert et franc au sujet des difficultés que rencontrent souvent les collectivités autochtones lorsqu'elles tentent d'obtenir des subventions de recherches. Cet atelier était opportun pour ce qui est de doter les participants en ressources essentielles pour accroître leur probabilité de succès dans le cadre des concours futurs pour des subventions, et d'accroître la capacité de recherche dans le domaine du VIH/sida, afin d'aider les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves et les collectivités inuites à accroître leurs connaissances quant aux façons de lutter efficacement contre l'épidémie de VIH.
  3. Plus de 635 infirmiers et autres professionnels de la santé des Premières nations et Inuits ont reçu une formation sur le VIH, le sida et les problèmes sanitaires connexes, au cours de l'exercice 2010-2011. Les séances portaient sur des sujets tels que les suivants : (1) défis en matière de santé publique dans la gestion des ITSS; (2) séances d'orientation des soins infirmiers et de perfectionnement des compétences, ayant trait notamment à l'épidémiologie et aux faits de base relatifs aux maladies, aux ressources en matière d'enseignement et au processus de financement; (3) formation en matière de counselling préalable et postérieur au test de dépistage. Ces séances de formation ont aidé à améliorer la connaissance et la capacité des professionnels de la santé et ont accru leur compétence en matière de tests de dépistage, de traitement, de notification des partenaires et de gestion des cas, des sujets qui avaient été définis dans les objectifs d'apprentissage au cours d'activités éducatives antérieures.
  4. La DGSPNI et les bureaux régionaux de SPNI ont organisé et appuyé plus de 50 ateliers éducatifs sur le VIH, le sida et les questions sanitaires connexes à l'intention des infirmiers qui travaillent dans les collectivités des Premières nations vivant dans les réserves. Par exemple, SPNI Manitoba a organisé un atelier éducatif sur le VIH/sida et d'autres infections connexes, pour les infirmiers de la santé publique travaillant dans les collectivités des Premières nations du Manitoba. Le Bureau régional de la Saskatchewan, en partenariat avec le Bureau des services de soins infirmiers, a organisé huit ateliers sur le continuum de soins relatifs au VIH. En mai 2010, le Bureau régional de l'Ontario a tenu un atelier sur les maladies transmissibles. Le Bureau régional du Québec a aidé la Commission de la santé et des services sociaux des Premières nations du Québec et du Labrador

(CSSSPNQL) à tenir une séance de formation de deux jours sur le counselling préalable et postérieur aux tests de dépistage du VIH/sida. De plus, le Bureau régional a aidé Femmes autochtones du Québec (FAQ)/Quebec Native Women (QNW) à offrir plusieurs ateliers éducatifs sur divers sujets ayant trait au VIH/sida. Les ateliers offraient aux infirmiers des connaissances et des renseignements au sujet de la démographie du VIH, VIH 101, de l'importance du dépistage du VIH et d'un diagnostic précoce, sur les défis de la gestion des infections transmises sexuellement sur le plan de la santé publique, sur la perspective des Premières nations en matière de sexualité, sur le réseautage social et sur la recherche des contacts.

Partenaire fédéral : Instituts de recherche en santé du Canada
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Affectation
totale (de la
date de mise
en œuvre à
la date de
clôture)
Dépenses
prévues pour
2010-2011
Dépenses
réelles pour
2010-2011
Écart pour
2010-2011
(entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus (RP)
pour
2010-2011
Résultats
obtenus (RO)
en 2010-2011
IRSC Projet de
recherche sur
le VIH et le
sida et
soutien du
personnel
Initiative de
recherche sur
le VIH et le
sida
Continu 21,3 22,1 (0,8) Icon curseur indiquant lien RP 4.5
Icon curseur indiquant lien RP 4.6
Icon curseur indiquant lien RO 4.5
Icon curseur indiquant lien RO 4.6
Total IRSC 21,3 M$
22,1 M$
(0,8) M$
   

Commentaires sur l'écart : 0,8 million de dollars ont été transférés à l'Initiative canadienne de recherche sur le VIH/sida par l'agence partenaire ASPC à l'appui des demandes de recherche sur le VIH/sida et sur les comorbidités dans le cadre du programme Catalyseur (Programme de recherche des IRSC sur la comorbidité liée au VIH), et de la diffusion des connaissances.

Résultats prévus (RP)/Résultats obtenus (RO)

RP 4.5 : Meilleures connaissances et sensibilisation accrue à l'égard de la nature du VIH et du sida et des méthodes de lutte contre la maladie, par le financement de travaux de recherche de haute qualité et de subventions pour l'application des connaissances au regard du VIH et du sida. Cet objectif sera réalisé par l'élaboration et l'administration continues de programmes stratégiques de financement de la recherche.

RO 4.5 : Au nom de l'IF, les Instituts de recherche en santé du Canada ont investi 22,1 millions de dollars, au total, dans la recherche et le renforcement de la capacité de recherche sur le VIH/sida, en 2010-2011. Ce montant comprend 800 000 $ qui ont été transférés de l'ASPC aux IRSC à l'appui de subventions en vue de recherches sur la comorbidité dans le cadre du programme Catalyseur, et appuie de façon générale la recherche biomédicale et clinique, la recherche sur les systèmes et les services de santé et sur les déterminants sociaux, culturels et environnementaux de la santé, ainsi que le Réseau canadien pour les essais VIH (RCE) et le Programme de recherche communautaire (PRC) sur le VIH/sida des IRSC.

Au total, au moyen d'un financement dans le cadre de l'Initiative fédérale et d'un financement additionnel des IRSC, les IRSC ont fourni environ 324 subventions, 210 bourses et 17 chaires de recherche du Canada, pour un investissement total de 45,7 millions de dollars dans la recherche sur le VIH/sida, en 2010-2011. Ce niveau de financement représente le plus important investissement annuel des IRSC dans la recherche sur le VIH/sida, à ce jour.

Afin de continuer d'appuyer la recherche de haute qualité sur le sida et les activités d'application des connaissances, l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a élaboré et offert les possibilités de subventions de la recherche suivantes : subventions de fonctionnement : Annonce de priorités (2), subventions Catalyseur, et subventions pour des réunions, la planification et la diffusion (5), et, à titre de partenaire, a fourni un financement à Subventions d'équipe - Violence, sexe et santé. Dans le domaine de la recherche communautaire, deux occasions de financement dans le cadre du programme Catalyseur ont été lancées en 2010-2011. Les subventions accordées au cours de ces occasions assureront que les chercheurs canadiens et leurs partenaires sont en mesure de faire avancer les connaissances sur le VIH et des façons efficaces de lutter contre la maladie au cours des années à venir.

Les chercheurs subventionnés par les IRSC continuent d'apporter des contributions importantes pour lutter contre l'épidémie de VIH/sida, tant au Canada qu'à l'échelle mondiale. En novembre 2010, le docteur Julio Montaner, Centre d'excellence en matière de VIH/sida de la Colombie-Britannique, a reçu le prestigieux prix Galien, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la gestion des personnes séropositives et, plus récemment, à la compréhension du rôle du traitement en tant qu'outil pour réduire la dissémination du VIH dans la population. Le prix reconnaît la capacité du docteur Montaner d'apporter les résultats de recherches importantes dans l'environnement politique et communautaire et de favoriser la mise en œuvre des conclusions, tant à l'échelle locale qu'à l'échelle internationale.

Les travaux de la docteure Mona Loutfy et de son équipe dans le cadre du programme de recherche sur les femmes et le sida du Women's College Research Institute sont un autre exemple des contributions des chercheurs subventionnés par les IRSC. Cette équipe travaille à des douzaines de projets visant à réduire la stigmatisation et la discrimination liées aux grossesses séropositives, et à accroître l'accès aux services de prévention et de fertilité préalables à la conception. Le programme de la docteure Loutfy permet d'élaborer et de lancer des programmes d'intervention, dont les suivants :

  • élaboration de Lignes directrices nationales sur la planification de la grossesse dans le contexte du VIH;
  • création de quatre nouvelle brochures, en partenariat avec CATIE;
  • mise sur pied d'ateliers pilotes;
  • création d'un site Web;
  • création d'un réseau communautaire interdisciplinaire formé d'experts offrant de l'aide sur les questions de reproduction aux personnes séropositives.

Pour ce qui est de l'élaboration de programmes de recherche stratégique futurs, les responsables de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC ont mené une série de consultations axées sur l'établissement d'un programme de recherche pour traiter des questions de comorbidités pour les personnes vivant avec le VIH/sida au Canada - une priorité principale en matière de recherche, à la fois pour la collectivité des chercheurs et pour les personnes infectées. L'Initiative sur le VIH a parrainé une consultation nationale indépendante en vue de déterminer ce que les intervenants considéraient comme les principales questions et priorités en matière de recherche sur les comorbidités du VIH/sida, et quels programmes de financement de la recherche seraient les plus avantageux. La consultation comprenait deux composantes, à savoir un sondage électronique et des entrevues ciblées avec les principaux informateurs. Plus de 400 répondants provenant d'une vaste gamme de groupes d'intervenants, notamment des chercheurs, des personnes vivant avec le VIH/sida, des fournisseurs de services de santé, des décideurs et d'autres, ont participé. L'Initiative a permis de parrainer conjointement un aperçu des examens systématiques des sujets liés à la comorbidité du VIH/sida avec l'Ontario HIV Treatment Network (OHTN). Les activités de consultation ont débouché sur une invitation à une réunion en table ronde à laquelle ont participé plus de 30 experts de partout au Canada et de l'étranger, au cours de laquelle des discussions focalisées ont été tenues sur l'établissement du programme de recherche. Au cours du processus de consultation, les responsables de l'Initiative sur le VIH ont offert deux occasions de financement du développement liées à ce programme, afin d'aider la collectivité des chercheurs à se préparer aux occasions plus importantes et à long terme qui seront offertes en 2011-2012. Dans le cadre du processus de consultation, une base a également été établie en vue de la participation de partenaires solides et divers à des possibilités de financement futures dans le cadre du programme de recherche des IRSC sur la comorbidité.

RP 4.6 : Renforcement des capacités individuelles et organisationnelles pour la recherche sur le VIH et le sida, grâce à l'octroi de subventions et de bourses en vue du renforcement d'une capacité de haute qualité en matière de VIH et de sida. Ce résultat est réalisé par l'élaboration et l'administration continues de programmes de financement stratégique du renforcement de la capacité de recherche.

RO 4.6 : L'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC continue de renforcer la capacité en matière de recherche et de promouvoir la prochaine génération de chercheurs du domaine du VIH/sida, en offrant une gamme d'occasions de financement du renforcement de la capacité. Les occasions suivantes ont été lancées en 2010-2011 : annonces de priorités pour un nouveau chercheur, bourses de recherche (2) et bourses de recherche doctorale. Ces bourses appuient les stagiaires et les nouveaux chercheurs à l'échelle de tous les domaines prioritaires de la recherche sur le VIH/sida. Dans le cadre du Programme de recherche communautaire (PRC) sur le VIH/sida des IRSC, les bourses de recherche aux niveaux de la maîtrise et du doctorat visent précisément à renforcer la capacité du PRC, à la fois dans la catégorie générale du programme et dans la catégorie relative aux Autochtones.

Un certain nombre d'autres activités précises ont été menées en 2010-2011 dans le cadre de l'Initiative VIH en vue de renforcer la capacité du PRC sur le VIH/sida, par exemple une série de présentations du PRC sur la préparation de demandes de financement au cours de réunions et de conférences, plusieurs présentations virtuelles offertes à l'échelle du Canada, et établissement d'un partenariat avec le Centre d'action des IRSC sur le VIH/sida (CIHR Centre for REACH in HIV/AIDS) en vue de fournir des subventions de voyage pour les participants de l'extérieur de la province afin qu'ils puissent assister à une séance de préparation de demandes de financement dans le cadre du PRC dirigée par l'Ontario. De plus, en partenariat avec la DGSPNI et d'autres organisations, les IRSC ont organisé un atelier de deux jours et demi à l'intention des chercheurs communautaires autochtones intéressés à mener des recherches communautaires concernant les Autochtones dans le domaine du VIH/sida. Plus de trente représentants communautaires vivant dans les réserves ont participé à l'atelier; des partenaires clés tels que l'Association des femmes inuites Pauktuutit, l'Assemblée des Premières nations, le Réseau canadien autochtone du sida et l'Ontario HIV Treatment Network, ont fourni des contributions. L'effet cumulatif des activités de renforcement de la capacité dans le cadre du PRC des IRSC et des équipes de chercheurs subventionnés par les IRSC (p. ex. Universities Without Walls et le Centre d'action des IRSC sur le VIH/sida) est une augmentation remarquable à la fois du nombre et de la qualité des demandes reçues par les IRSC dans le cadre du PRC. Plus précisément, par comparaison à 2008-2009, en 2010-2011, il y a eu une augmentation de 500 % du nombre de demandes relatives à la catégorie de financement générale, et une augmentation de 900 % de la catégorie de financement relative aux Autochtones; le nombre de demandes relatives à des projets susceptibles d'être financés a augmenté de 350 % dans la catégorie de financement générale, et de 600 % dans la catégorie de financement relative aux Autochtones.

D'autres travaux ont également été réalisés en 2010-2011 pour faire le suivi de la composante finale de l'évaluation du PRC menée en 2009. Une consultation à deux parties (sondage sur le Web et entrevues avec les principaux informateurs) a été entreprise à l'été de 2010 en vue d'examiner la série actuelle de mécanismes de financement disponibles au sein du programme, un accent particulier étant placé sur le renforcement de la capacité. Environ 50 personnes ont répondu au sondage en ligne et 26 informateurs clés ont été interrogés, ce qui a donné un excellent groupe représentatif de participants communautaires et universitaires membres des catégories générale et relative aux Autochtones. Un rapport rédigé en décembre 2010 sera examiné par le comité directeur et le comité consultatif des IRSC, et il a été utilisé pour guider la mise en œuvre d'améliorations futures des outils de renforcement de la capacité du PRC.

Partenaire fédéral : Service correctionnel du Canada
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Affectation
totale (de la
date de mise
en œuvre à
la date de
clôture)
Dépenses
prévues pour
2010-2011
Dépenses
réelles pour
2010-2011
Écart pour
2010-2011
(entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus (RP)
pour
2010-2011
Résultats
obtenus (RO)
en 2010-2011
Service
correctionnel
du Canada
Détention Services de
santé en
établissement
et services de
santé
publique
Continu 4,2 4,4 0,2 Icon curseur indiquant lien RP 4.7
Icon curseur indiquant lien RP 4.8
Icon curseur indiquant lien RO 4.7
Icon curseur indiquant lien RO 4.8
Total SCC 4,2 M$
4,4 M$
0,2 M$
   

Résultats prévus (RP)/Résultats obtenus (RO)

RP 4.7 : Meilleures connaissances et sensibilisation accrue à l'égard de la nature du VIH et du sida et des méthodes de lutte contre la maladie, tel qu'en fait foi le pourcentage de délinquants sous responsabilité fédérale qui ont indiqué qu'ils avaient une meilleure connaissance générale du VIH et du sida après avoir assisté au Programme d'éducation par les pairs du SCC.

RO 4.7 : L'amélioration de la connaissance du VIH et du sida après avoir assisté au Programme d'éducation par les pairs du SCC est évaluée par comparaison aux pointages obtenus aux tests de connaissances administrés avant et après la participation au programme. À ce jour, le changement des pointages des participants au Programme d'éducation par les pairs autochtones (PEPA) qui est offert aux délinquants autochtones a été analysé. Au cours de 2010-2011, 87 % des participants au PEPA ont obtenu des pointages plus élevés après avoir suivi le programme, faisant ainsi preuve d'une connaissance améliorée. Le pointage moyen s'est amélioré, passant de 77,5 % (test préalable) à 83 % (test postérieur).

RP 4.8 : Mobilisation et collaboration accrues au regard des approches pour faire face au VIH/sida, tel qu'il est indiqué par les partenariats coopératifs établis avec le Groupe de travail sur la santé fédéral-provincial-territorial des chefs des affaires correctionnelles ainsi que les consultations communautaires sur la santé publique menées par le SCC.

RO 4.8 : Au cours de 2010-2011, le SCC a poursuivi son engagement et sa collaboration relativement à des approches pour faire face au VIH et au sida. Des réunions en personne du Groupe de travail sur la santé fédéral-provincial-territorial des chefs des affaires correctionnelles ont été tenues en avril et en octobre 2010, et une téléconférence a eu lieu en mai 2010. Un plan de travail a été mis au point pour l'AF 2010-2011, lequel dressait les grandes lignes des priorités du groupe de travail. Les membres du Comité de consultation communautaire se sont réunis par téléconférence en juin 2010. De plus, une réunion des représentants du comité et d'autres secteurs du SCC a été tenue en février afin d'analyser les nouveaux enjeux.

Résultats à réaliser par les partenaires non fédéraux (le cas échéant)

Coordonnées de la personne-ressource

Stéphanie Mehta
100, promenade Églantine
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9
613-954-4502

stephanie.mehta@phac-aspc.gc.ca


État de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique


Nom de l'initiative horizontale : État de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique

Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Activités de programme du ministère responsable

  • État de préparation et capacité en santé publique
  • Prévention et réduction des maladies et des blessures
  • Surveillance et évaluation de la santé de la population
  • Sciences et technologie pour la santé publique
  • Exécution de la réglementation et interventions en cas d'urgence

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale : 21 juin 2006

Date de clôture de l'initiative horizontale : Il s'agit d'une initiative permanente.

Total des fonds fédéraux affectés (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) : Il s'agit d'un financement permanent.

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Cette initiative vise à atténuer les risques auxquels fait face le Canada en raison de deux grandes menaces interdépendantes en matière de santé animale et de santé publique : la possible propagation du virus de la grippe aviaire (GA) (p. ex. le H5N1) aux oiseaux sauvages et aux volailles du Canada ainsi que l'éventuelle apparition d'une souche adaptée à l'humain, ce qui aurait pour résultat une transmission interhumaine susceptible de déclencher une pandémie de grippe humaine. Un plan coordonné et complet est en place pour faire face aussi bien à la grippe aviaire qu'à une pandémie de grippe.

La plupart des initiatives sont en cours. On a mis en œuvre des activités dans les domaines suivants : vaccins et antiviraux; capacité d'appoint; prévention et alerte rapide; préparation aux situations d'urgence; données scientifiques et réglementation essentielles; communication des risques; et collaboration entre les administrations. Afin d'augmenter la capacité fédérale d'affronter une pandémie dans les réserves autochtones, on s'efforce de renforcer la capacité de surveillance et d'évaluation des risques dans le but de combler les lacunes touchant la planification et l'état de préparation.

Résultats partagés

Résultats immédiats

  • Renforcer la capacité du Canada de prévenir les pandémies et de réagir à celles-ci;
  • Augmenter le niveau de sensibilisation à l'interne et à l'externe, le niveau des connaissances et l'engagement auprès des intervenants.

Résultats à moyen terme

  • Augmenter le niveau de prévention, de préparation et de contrôle des difficultés et des situations d'urgence liées à GA/GP;
  • Renforcer la capacité en santé publique.

Résultats stratégiques et à long terme

  • Accroître et renforcer la confiance du public à l'égard du système de santé publique canadien;
  • Réduire au minimum des taux de maladies graves et de mortalité ainsi que de la perturbation sociale à la suite d'une grippe pandémique.

Structures de gouvernance : En janvier 2008, l'Agence, les Instituts de recherche en santé du Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et Santé Canada ont mis la dernière main à un accord interministériel et inter-organismes sur la gouvernance de la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique. Par sa portée, l'accord s'attarde surtout à la gestion des initiatives horizontales particulières et/ou des initiatives liées à la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique.

La structure qui sous-tend l'accord relève du Comité des sous-ministres pour la planification en cas de grippe aviaire et pandémique. L'application de l'accord est dirigée par le Comité des sous-ministres adjoints pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (CSMAPGAGP), lequel s'attarde à la mise en œuvre des initiatives. Le CSMAPGAGP fixe les orientations stratégiques et surveille l'encadrement des activités.

Le Comité des directeurs généraux des opérations pour la préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique (CDGOPGAGP) soutient les travaux du CSMAPGAGP, formule des recommandations à son endroit et encadre la coordination des résultats attendus.

Partenaire fédéral : L'Agence
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Affectation
totale (de la
date de mise
en œuvre à
la date de
clôture)
Dépenses
prévues
pour
2010-2011
Dépenses
réelles en
2010-2011
Écart pour
2010-2011
(entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus (RP)
pour
2010-2011
Résultats
obtenus (RO)
en
2010-2011
Agence de
la santé
publique du
Canada
Sciences et
technologie
pour la
santé
publique
a. Mise au
point et
essai rapide
de vaccins
Continu 1,6 1,3 0,3 Icon curseur indiquant lien RP 1.1 Icon curseur indiquant lien RO 1.1
b.
Laboratoire
national de
microbiologi
e (LNM) de
Winnipeg et
optimisation
de l'espace
Continu 20,2 6,1 14,1 Icon curseur indiquant lien RP 2.1 Icon curseur indiquant lien RO 2.1
Surveillance
et
évaluation
de la santé
de la
population
a.
Surveillance
Continu 8,3 6,8 1,5 Icon curseur indiquant lien RP 3.1 Icon curseur indiquant lien RO 3.1
État de
préparation
et capacité
en santé
publique
a.
Préparation
des vaccins
et essais
cliniques
Continu 14,6 3,3 11,3 Icon curseur indiquant lien RP 4.1
Icon curseur indiquant lien RP 4.2
Icon curseur indiquant lien RO 4.1
Icon curseur indiquant lien RO 4.2
b. Capacité
de
préparation
à une
pandémie
Continu 5,8 7,1 (1,3) Icon curseur indiquant lien RP 5.1 Icon curseur indiquant lien RO 5.1
c. État de
préparation
en cas
d'urgence
Continu 5,9 6,0 (0,1) Icon curseur indiquant lien RP 6.1
Icon curseur indiquant lien RP 6.2
Icon curseur indiquant lien RP 6.3
Icon curseur indiquant lien RP 6.4
Icon curseur indiquant lien RP 6.5
Icon curseur indiquant lien RP 6.6
Icon curseur indiquant lien RO 6.1
Icon curseur indiquant lien RO 6.2
Icon curseur indiquant lien RO 6.3
Icon curseur indiquant lien RO 6.4
Icon curseur indiquant lien RO 6.5
Icon curseur indiquant lien RO 6.6
d.
Ressources
humaines
en cas
d'urgence
Continu 0,4 0,4 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 7.1 Icon curseur indiquant lien RO 7.1
e.
Renforceme
nt du
réseau de
laboratoires
de santé
publique
Continu 1,2 1,0 0,2 Icon curseur indiquant lien RP 8.1
Icon curseur indiquant lien RP 8.2
Icon curseur indiquant lien RP 8.3
Icon curseur indiquant lien RO 8.1
Icon curseur indiquant lien RO 8.2
Icon curseur indiquant lien RO 8.3
f. Réseau
de
recherche
sur la grippe
Continu 1,1 1,9 (0,8) Icon curseur indiquant lien RP 9.1 Icon curseur indiquant lien RO 9.1
g.
Modélisatio
n et
évaluation
du risque de
pandémie
de grippe
Continu 0,8 0,7 0,1 Icon curseur indiquant lien RP 10.1
Icon curseur indiquant lien RP 10.2
Icon curseur indiquant lien RO 10.1
Icon curseur indiquant lien RO 10.2
h.
Rendement
et
évaluation
Continu 0,6 0,6 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 11.1
Icon curseur indiquant lien RP 11.2
Icon curseur indiquant lien RP 11.3
Icon curseur indiquant lien RO 11.1
Icon curseur indiquant lien RO 11.2
Icon curseur indiquant lien RO 11.3
i. Stratégie
de
communicat
ion des
risques de
pandémie
de grippe
Continu 1,8 1,1 0,7 Icon curseur indiquant lien RP 12.1
Icon curseur indiquant lien RP 12.2
Icon curseur indiquant lien RO 12.1
Icon curseur indiquant lien RO 12.2
j. Effectif
national de
santé
publique
qualifié
Continu 5,8 5,8 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 13.1
Icon curseur indiquant lien RP 13.2
Icon curseur indiquant lien RP 13.3
Icon curseur indiquant lien RP 13.4
Icon curseur indiquant lien RO 13.1
Icon curseur indiquant lien RO 13.2
Icon curseur indiquant lien RO 13.3
Icon curseur indiquant lien RO 13.4
Exécution
de la
réglementati
on et
intervention
s en cas
d'urgence
a.
Contribution
à la
Réserve
nationale
d'antiviraux
Continu 0,1 0,0 0,1 Icon curseur indiquant lien RP 14.1
Icon curseur indiquant lien RP 14.2
Icon curseur indiquant lien RO 14.1
Icon curseur indiquant lien RO 14.2
Total - Agence 68,2 M$
42,1 M$
26,1 M$
   


Commentaires sur les écarts

Les dépenses réelles de l'Agence sont inférieures de 26,1 millions de dollars aux dépenses prévues. Les coûts de construction du Laboratoire J.C. Wilt en rapport avec le programme Laboratoire national de microbiologie (LNM) de Winnipeg et optimisation de l'espace ont entraîné le report de 7 millions de dollars aux années futures, et une somme supplémentaire de 5,2 millions de dollars a été réaffectée à l'interne au sein de l'Agence afin de compenser les coûts des priorités des autres programmes. Les coûts plus bas que prévu du programme Préparation des vaccins et essais cliniques ont pavé la voie à des réaffectations internes de 11,3 millions de dollars supplémentaires, et des retards sur le plan des mesures de dotation en effectif ainsi que de légers retards concernant des contrats ont entraîné un surplus de 2,4 millions de dollars.

Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO)

RP 1.1 : Progrès en vue de la mise au point de vaccins commerciaux de qualité clinique contre le virus de l'influenza aviaire (H5N1).

RO 1.1 : L'essai clinique du faux vaccin développé durant la période précédant la pandémie est terminé, et le processus visant à le faire autoriser au Canada est en cours. Bien que le vaccin contre la grippe pandémique H1N1 n'ait pas été financé par ce crédit, il a contribué de façon importante à l'ensemble des connaissances sur les vaccins avec adjuvant.

RP 2.1 : Achèvement de la rénovation du nouveau laboratoire, renforçant par ce fait la capacité de recherche et de réaction du Canada.

RO 2.1 : La réfection du Centre de recherche sur les maladies infectieuses J.C. Wilt est en cours. Pendant l'exercice 2010-2011, des spécifications de projet de laboratoire détaillées ont servi à élaborer les dossiers d'appel d'offres pour les travaux de construction. Ce processus d'appel d'offres a entraîné l'attribution d'un contrat en janvier 2011 conformément au budget, suivie par le début des travaux en février 2011. Le laboratoire devrait être livré clé en main au printemps 2013.

RP 3.1 : Renforcement de la capacité à relever et à signaler rapidement les cas de grippe aviaire chez l'humain et les incidents potentiellement importants du point de vue des soins de santé.

RO 3.1 : La capacité à relever et à signaler rapidement les cas de grippe aviaire chez l'humain a été renforcée en augmentant le nombre d'hôpitaux faisant des déclarations en vertu due Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales, en passant de la surveillance passive à la surveillance active et en intégrant des enquêtes aux affaires courantes. De plus, des protocoles ont été élaborés afin de contrôler les infections respiratoires graves (y compris la grippe aviaire) par le biais du réseau de recherche sur les soins intensifs.

RP 4.1 : Poursuite des essais cliniques visant un vaccin prépandémique et évaluation de la pertinence de la conduite d'essais particuliers, compte tenu des besoins du Canada.

RO 4.1 : Activité terminée. Aucune autre activité entreprise ou prévue.

RP 4.2 : Renforcement de la capacité de surveillance de l'efficacité des vaccins en cas de pandémie et de surveillance des événements indésirables connexes.

RO 4.2 : La capacité de surveillance des événements indésirables liés à la vaccination a été renforcée grâce à la représentation permanente de toutes les provinces et de tous les territoires au sein du Groupe de travail sur la vaccinovigilance. Quant au gouvernement fédéral, il a augmenté le nombre de ses membres, qui comprennent maintenant le ministère de la Défense nationale, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada, le Service correctionnel du Canada et la Gendarmerie royale du Canada. Ce groupe d'experts des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se réunissent régulièrement pour surveiller les effets indésirables de la vaccination et s'assurer de la sécurité de l'approvisionnement en vaccins.

La capacité a aussi été renforcée grâce aux efforts du Groupe de travail sur la vaccinovigilance FTP visant à améliorer la qualité et à augmenter la rapidité de présentation des données sur les effets indésirables de la vaccination que partage le groupe et auxquelles il a accès. Dans le passé, le fabricant d'un vaccin fournissait les renseignements sur les éventuels effets indésirables seulement aux organismes de réglementation responsables de l'autorisation du vaccin. En vertu du nouveau système, le Groupe de travail sur la vaccinovigilance jouit d'un accès direct à ces renseignements et peut les utiliser pour informer et préparer les professionnels en santé publique.

RP 5.1 : Renforcement de la capacité découlant de l'exploitation accrue des systèmes de communication régionaux.

RO 5.1 : La capacité du Réseau des communications régionales a été renforcée grâce à ce qui suit :

  • participation au sous-groupe des communications du réseau de santé publique;
  • partage des pratiques exemplaires à partir des expériences régionales (p. ex. le cas du navire d'immigrants en Colombie-Britannique);
  • mise à jour des listes de personnes-ressources des provinces et territoires;
  • participation aux comités transfrontaliers et aux comités du réseau des communications d'urgence régionales.

RP 6.1 : Mise en place de mécanismes d'intervention afin de réagir à une éclosion de grippe aviaire ou de grippe pandémique.

RO 6.1 : Des protocoles de recherche sur les interventions rapides sont en élaboration et seront en place d'ici octobre 2011. À condition que des mesures éthiques et de sécurité aient été prises, cela permettra le développement et la mise à l'essai rapides et sécuritaires de vaccins en cas d'une situation d'urgence pandémique.

RP 6.2 : Accréditation de laboratoires ayant la capacité de travailler avec des souches grippales.

RO 6.2 : Chaque province compte toujours au moins un laboratoire capable de traiter des souches grippales. Les laboratoires qui traitent les échantillons du virus H1N1 pandémique doivent détenir une homologation de niveau CL2, qui comprend des mesures de sûreté et de sécurité précises. Les laboratoires qui traitent les cultures du virus H1N1 pandémique doivent détenir une homologation de niveau CL2+. À l'heure actuelle, le Laboratoire national de microbiologie (LNM) compte 23 laboratoires qui participent au programme de vérification de la compétence pour les épreuves associées au virus de la grippe ainsi que 21 laboratoires qui participent au programme externe de vérification des performances portant sur la réaction en chaîne par polymérase de l'influenza.

RP 6.3 : Meilleure intégration des postes de quarantaine et des services classiques au sein des trois grandes installations portuaires du Canada.

RO 6.3 : Les agents de quarantaine ont reçu une formation maritime afin d'améliorer leur préparation aux incidents maritimes et leur intervention en cas de tels incidents. Cette formation a été mise en œuvre lorsque le Bureau des services de la quarantaine a participé activement à l'interception par le gouvernement fédéral du MV SunSea , un navire transportant des immigrants illégaux, qui est arrivé à Victoria (C.-B.). Cette intervention a exigé le déploiement d'agents du poste de quarantaine de Vancouver afin d'examiner les voyageurs à bord qui étaient malades. Aucune mesure n'a été prise en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine .

RP 6.4 : Maintien de l'état de préparation de la Réserve nationale de secours et du Centre des opérations d'urgence.

RO 6.4 : La Réserve nationale de secours continue d'assurer la capacité du Canada à intervenir en tout temps en maintenant un horaire sur appel. La Réserve continuera d'accroître le recours à des processus décisionnels fondés sur des éléments probants ainsi qu'à des méthodologies et à des outils d'aide à la décision en fonction des risques. Les initiatives comprennent la création de deux groupes de travail (le comité sur les produits pharmaceutiques et thérapeutiques et le comité sur les fournitures et le matériel médicaux) et l'élaboration d'un outil d'aide à la décision en fonction des risques visant à renouveler et à moderniser de façon stratégique les actifs de la Réserve.

La Réserve a en outre mis au point la mini-clinique en tant que principal actif pouvant être déployé et a complété l'acquisition de dix mini-cliniques. Le module de mini-clinique comprend le matériel permettant d'effectuer une première évaluation et de fournir des soins semblables à ceux offerts dans une clinique sans rendez-vous servant de capacité d'appoint. Il est évolutif et respecte les normes modernes de soins de santé. La Réserve a organisé deux rencontres réunissant des groupes d'experts du domaine des soins de santé, en avril et en novembre 2010, afin d'examiner et de valider le nouveau module de mini-clinique. Les mini-cliniques ont fait l'objet de déploiements et d'évaluations réussis dans le cadre d'événements nationaux et internationaux (Jeux olympiques d'hiver de 2010, sommets du G8 et du G20, les Jeux d'hiver du Canada 2011).

RP 6.5 : Mise en place de plans d'intervention en cas d'incident en collaboration avec les ministères provinciaux et territoriaux et les organismes non gouvernementaux.

RO 6.5 : Les recommandations à venir découlant du rapport sur les leçons retenues de la pandémie de grippe H1N1 et du compte rendu après action concernant la mise en œuvre du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza au cours de la pandémie de H1N1, en cours d'élaboration par les services d'évaluation de l'ASPC, seront appliquées dans le cadre d'un examen du Plan. L'état de préparation à une pandémie et plus particulièrement le plan de lutte contre la pandémie figurent sur la liste de priorités à mettre en œuvre au cours de la prochaine année, en fonction du plan révisé ou de toute leçon retenue figurant dans le rapport sur la pandémie de H1N1. En outre, l'Agence, en partenariat avec le ministère de la Santé et des Services sociaux du Nunavut, a élaboré et animé un exercice sur table décrivant les interventions en cas de pandémie dans les populations du Nord, à l'appui de la révision des directives d'intervention et de planification en cas de grippe pandémique pour le secteur de la santé.

RP 6.6 : Amélioration de l'efficacité et de l'efficience des ressources régionales en poste pour faciliter la circulation de l'information entre les instances fédérales, provinciales et territoriales.

RO 6.6 : La circulation de l'information entre les instances fédérales, provinciales et territoriales a été rendue plus efficace et efficiente par la mise en poste stratégique de ressources régionales à proximité des partenaires du portefeuille de la Santé, d'autres ministères fédéraux, des provinces et des territoires ainsi que d'autres intervenants. Cela favorise la collaboration en assurant une compréhension commune des priorités - individuelles et partagées, ainsi qu'une communication rapide et bilatérale de l'information aux partenaires en santé et au public en cas de pandémie - et en faisant en sorte que les décideurs soient bien informés des développements régionaux.

RP 7.1 : Mise à jour du plan d'intervention d'urgence (PIU) visant les ressources humaines (RH).

RO 7.1 : Un cadre de mise à jour du plan d'intervention d'urgence visant les ressources humaines a été élaboré en mars 2011. En vertu de ce cadre, les résultats suivants ont été obtenus :

  • désignation des principaux postes et de leurs remplaçants pour les fonctions liées au PIU de l'Agence;
  • peaufinage et mise à l'essai du processus d'intégration des employés au calendrier de la structure de gestion des incidents à l'appui d'un événement;
  • établissement de la nécessité de gérer l'emplacement où les ressources sont déployées pendant un événement, au cours de l'exercice Trillium Guardian tenu en mai 2010. Un processus a été élaboré et mis à l'essai pendant les sommets du G8 et du G20;
  • La participation permanente aux groupes de travail a entraîné les résultats suivants : o élaboration d'un plan quinquennal de formation afin de renforcer la capacité d'appoint et de

désigner les éléments des mesures et des interventions d'urgence pour les nouveaux employés aux fins d'approbation par le Comité mixte sur les préparatifs d'urgence;

o élaboration d'un processus visant à mobiliser des employés pour des déploiements à court terme (30 jours ou moins) à l'étranger;

achèvement d'un exercice sur table au sein de la Direction des ressources humaines en novembre 2010 afin d'évaluer les lacunes concernant l'état de préparation et les interventions.

Dorénavant, les RH travailleront avec leurs principaux clients à la validation des éléments restants du cadre, à l'établissement des priorités et à la création d'un plan d'action pluriannuel afin de mettre à jour le plan d'intervention d'urgence visant les ressources humaines.

RP 8.1 : Formation et déploiement des techniciens de liaison de laboratoire fédéraux dans les établissements provinciaux et territoriaux ainsi que dotation du matériel requis par ces techniciens.

RO 8.1 : Des agents techniques de laboratoire chargés de la liaison travaillent actuellement dans six des dix laboratoires de santé publique que comptent les provinces. Le poste d'agent technique de laboratoire chargé de la liaison demeure vacant à Terre-Neuve, alors que celui en Alberta l'est devenu au cours du présent exercice. Il est impossible de pourvoir à ces deux postes en raison de contraintes de personnel. Il n'est pas prévu d'introduire ce poste dans les deux provinces restantes.

Les agents techniques de laboratoire chargés de la liaison soutiennent le partage de renseignements et de données entre les laboratoires de santé publique et le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l'Agence, collaborent avec d'autres employés de l'ASPC travaillant sur le terrain dans les provinces (p. ex. les agents de santé publique et les agents de surveillance du VIH sur le terrain) et facilitent l'intégration des données de surveillance en laboratoire et les données de surveillance des épidémies aux échelons provincial et fédéral.

RP 8.2 : Amélioration des communications entre le Laboratoire national de microbiologie et les laboratoires provinciaux et territoriaux, entraînant ainsi un renforcement des capacités des laboratoires nationaux.

RO 8.2 : Les agents techniques de laboratoire chargés de la liaison continuent de soutenir le partage de renseignements et de données entre les laboratoires de santé publique et le LNM de l'Agence, de collaborer avec d'autres employés de l'ASPC travaillant sur le terrain dans les provinces (p. ex. les agents de santé publique et les agents de surveillance du VIH sur le terrain) et de faciliter l'intégration des données de surveillance en laboratoire et des données de surveillance des épidémies aux échelons provincial et fédéral. L'incapacité à pourvoir à ces postes a eu des répercussions négatives sur les liaisons entre le LNM et les laboratoires provinciaux.

Le Réseau des laboratoires de santé publique du Canada (RLSPC), que finance l'Agence, est la pierre angulaire du partage des données de laboratoire entre les laboratoires de santé publique. Cette fonction continue de renforcer la capacité nationale par le biais d'un certain nombre d'initiatives, notamment les suivantes :

  • évaluation du système national de laboratoires de santé publique afin d'en relever les lacunes et les éléments principaux;
  • approvisionnement d'un point central aux fins de partage des renseignements sur les protocoles, les procédures et les techniques de mise à l'essai visant à découvrir les pathogènes infectieux;
  • mise en place d'une intervention nationale unifiée grâce à la normalisation des protocoles et des tests.

Le LMN, par l'entremise du RLSPC, participe à l'élaboration de l'entente multilatérale de partage de renseignements, un mécanisme visant à favoriser la communication rapide de renseignements entre les intervenants FPT (p. ex. les laboratoires de santé publique) pendant l'éclosion d'une épidémie.

RP 8.3 : Application des dispositions de l'annexe C du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza.

RO 8.3 : La version actuelle de l'annexe C du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza - (Lignes directrices à l'intention des laboratoires en cas de pandémie d'influenza) contient des recommandations à l'intention des établissements canadiens s'occupant du dépistage de l'influenza concernant les tests de laboratoire, la surveillance et la collecte de données, la communication et la planification de la préparation à la pandémie. L'Agence, par l'entremise du RLSPC, révisera l'annexe C lorsqu'un Comité directeur du Réseau de santé publique aura établi de nouvelles hypothèses de planification.

RP 9.1 : Affectation optimale des ressources de recherche, de façon à parer aux besoins de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique.

RO 9.1 : Le financement des projets discutés ci-dessous a été affecté en fonction des priorités et des lacunes sur le plan des connaissances. Des décideurs FPT en santé publique ont défini ces priorités et lacunes.

Le Réseau de recherche sur l'influenza de l'ASPC et des IRSC (Instituts de recherche en santé du Canada) découle du partenariat entre l'ASPC et les IRSC, qui vise à optimiser et à rationaliser le financement de la recherche sur les pandémies en fonction des priorités des décideurs en santé publique des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT). À sa deuxième année d'activité, le Réseau a continué d'effectuer de la recherche importante et pertinente dans les domaines suivants : essais rapides du vaccin; mise en œuvre rapide des programmes; couverture vaccinale; innocuité du vaccin; efficacité du vaccin; soutien en laboratoire; soutien informatique; programme d'études et application des connaissances. Pour de plus amples renseignements concernant les projets de recherches particuliers financés, consulter le site www.pcirn.ca (en anglais seulement).

L'Initiative de recherche stratégique sur la capacité d'intervention en cas de pandémie (IRSCIP), un projet conjoint de l'ASPC et des IRSC, a financé des projets de recherche sur la grippe pandémique, liés à quatre thèmes de recherche : biologie et diagnostics; planification en cas de pandémie et éthique; transmission, modélisation et contrôle des infections; ainsi que vaccins. On peut consulter le compte rendu de la Rencontre canadienne sur la capacité d'intervention en cas de pandémie : Le Compte rendu de la Rencontre canadienne sur la capacité d'intervention en cas de pandémie: Résultats, impacts et leçons apprises est disponsible en ligne. Cette initiative couronnée de succès a pris fin le 31 mars 2011.

Le programme de subventions et de contributions pour la préparation des vaccins et les essais cliniques a financé le Canadian Critical Care Trials Group afin de promouvoir la stratégie de recherche sur les interventions rapides de l'ASPC en mettant au point une base de données sur les facteurs de risque et des protocoles d'essais cliniques pendant des situations d'urgence visant l'efficacité des traitements. Cette subvention comprend du financement pour les exercices 2010-2011 et 2011-2012 et prendra fin en octobre 2011.

RP 10.1 : Élaboration et mise en place de modèles de prévision et d'évaluation devant servir à la préparation à une pandémie.

RO 10.1 : Des modèles de grippe pandémique ont été élaborés afin de soutenir les décisions concernant le renouvellement de la Réserve nationale d'antiviraux et l'incidence des variables démographiques sur la transmission de la grippe pandémique dans les collectivités isolées et éloignées. D'autres travaux de modélisation ont mis l'accent sur la façon dont les maladies se répandent dans diverses populations et divers contextes touchés par la grippe pandémique, dans les zones rurales et urbaines. Ces outils d'aide à la décision contribueront à la première intervention de l'Agence en cas de pandémie et renforceront ses capacités de prévision.

En ce qui a trait à la détection rapide des éclosions de pandémies, de nouveaux modèles et de nouvelles méthodes statistiques ont été élaborés et appliqués afin de soutenir l'interprétation des données de surveillance relatives à la grippe saisonnière et à la grippe pandémique. Des modèles de prévision ont en outre été élaborés afin de mieux appuyer les décisions concernant la planification en cas de pandémie.

RP 10.2 : Prestation d'une formation en modélisation mathématique à l'intention d'un nombre accru d'apprenants éventuels dans les collèges et les universités de façon à renforcer les capacités de modélisation mathématique dans le domaine de la santé publique.

RO 10.2 : Les étudiants et les professionnels en santé publique ont reçu beaucoup de formation au cours de l'exercice 2010-2011. Dans le cadre de travaux semestriels, les étudiants élaborent une modélisation mathématique des compétences en santé publique. Par exemple, les scientifiques de l'ASPC ont contribué à la conception et à la prestation du cours de modélisation mathématique qu'offre la Dalla Lana School of Public Health de l'Université de Toronto.

De plus, plusieurs ateliers de perfectionnement professionnel ont été offerts aux professionnels et aux étudiants en santé publique de partout dans le monde, conjointement avec les organismes de santé publique existants (p. ex. l'Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, l'American College of Epidemiology, la Society for Medical Decision Making et le North American Congress of Epidemiology).

RP 11.1 : Mise en place des améliorations sur le plan de l'évaluation que préconise le plan d'évaluation de l'état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique.

RO 11.1 : Les Services d'évaluation ont produit trois rapports présentant des éléments probants en vue des activités d'évaluation à venir sur l'état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique. Ce sont les suivants :

  • Leçons à retenir : Réponse de l'Agence de la santé publique du Canada et de Santé Canada à la pandémie de grippe H1N1 de 2009;
  • Évaluation de la Réserve nationale de secours;
  • Évaluation des subventions et des contributions aux termes de l'Initiative concernant l'état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique.

Le comité d'évaluation de l'ASPC fera le suivi des progrès relatifs à la réponse et aux plans d'action des directions jusqu'à ce que tous les engagements soient respectés. Les échéanciers prévus pour la mise en œuvre de la réponse de chaque direction sont précisés dans les plans.

RP 11.2 : Mise en place des éléments d'un cadre de mesure du rendement dans les centres de responsabilité.

RO 11.2 : On a demandé aux centres de responsabilités chargés de surveiller l'état de préparation en cas de grippe aviaire et pandémique de recueillir, de vérifier et d'approuver les données de mesure du rendement recueillies pour les exercices allant de 2006-2007 à 2009-2010. Les résultats ont été présentés au comité d'évaluation en août 2010.

La responsabilité de la mise à jour du système de mesure du rendement a été transférée des Services d'évaluation au Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses. Le Centre élabore actuellement un cadre de gouvernance pour la gestion permanente du présent programme d'initiative horizontale.

RP 11.3 : Cueillette de données de mesure du rendement et de données probantes au moyen d'un système Web ainsi que recours à ces renseignements à des fins de gestion et de préparation de rapports.

RO 11.3 : Les données de surveillance et de mesure du rendement et les données probantes pour les exercices allant de 2006-2007 à 2009-2010 ont été analysées et comparées aux résultats prévus. Les résultats de cette analyse ont été transmis à chaque centre de responsabilité aux fins de gestion, de production de rapport et d'évaluation en 2010-2011. On a décidé de ne pas utiliser le système de collecte de données Web pour l'instant, privilégiant plutôt un tableur offrant plus de flexibilité.

RP 12.1 : Examen des besoins de marketing social et apport de modifications appropriées, compte tenu de l'expérience liée au virus de la grippe H1N1.

RO 12.1 : Les documents d'information et les messages liés au virus de la grippe H1N1 ont été modifiés aux fins d'utilisation dans le cadre de la campagne de vaccination antigrippale 2010-2011. La modification des messages a renforcé les comportements appropriés liés à la prévention de l'infection causée par la grippe saisonnière. Parmi les exemples, notons la campagne Surveillance de l'influenza; les affiches sur les autobus; GoogleAdWords; les publicités imprimées visant les communautés autochtones et les publicités sur Facebook ciblant les femmes âgées de 20 à 45 ans. Grâce à GoogleAdWords, le trafic sur le site Web de Surveillance de l'influenza a doublé en moins d'une semaine.

La collaboration permanente au moyen d'échanges de renseignements et de pratiques exemplaire du groupe de travail sur le marketing social du réseau de santé publique ainsi que l'harmonisation des approches ont été appropriées. Bien qu'aucune stratégie de marketing social n'ait été révisée en 2010-2011, cet échange en groupe a renforcé le concept de collaboration entre les provinces et les territoires afin d'assurer la mise en place d'une approche coordonnée axée sur la collaboration durant les campagnes de vaccination contre la grippe saisonnière.

RP 12.2 : Élaboration d'un plan opérationnel de communication, à l'appui du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza.

RO 12.2 : Des consultations informelles auprès du groupe de travail sur les communications du réseau de santé publique concernant la pertinence de l'Annexe K du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza - en fonction des leçons retenues de la pandémie de grippe H1N1 - ont entraîné des modifications au plan opérationnel de communication. La préparation d'une nouvelle annexe révisée est prévue d'ici le 31 mars 2012.

La Direction des communications a désigné des activités présentées dans la réponse et le plan d'action de la direction en rapport avec le virus de la grippe H1N1 afin de tenir compte des leçons à retenir formulées par le portefeuille de la Santé à ce sujet. Le plan établit le besoin de clarifier, à l'Annexe K du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza, les rôles et les responsabilités des partenaires des communications.

RP 13.1 : Achèvement des protocoles d'accord (PA) établis avec les institutions qui, partout au pays, accueilleront des agents de santé publique.

RO 13.1 : Des lettres d'accord (LA) ont été ébauchées et signées par 17 institutions qui accueilleront des agents de santé publique. Quatre PA sont déjà en vigueur, et il ne reste plus qu'à signer les deux autres LA. La dotation en effectif au sein du Service de la santé publique du Canada est cumulative. À ce jour, on a pourvu à 23 postes, et le processus visant à pourvoir à un poste supplémentaire au Québec est en cours. En raison des contraintes de personnel, on ne prévoit pas atteindre le plein effectif (26 postes) pour l'instant.

RP 13.2 : Déploiement, dans tout le Canada, d'un nombre accru d'agents de santé publique et de coordonnateurs régionaux du Programme canadien de services en santé publique.

RO 13.2 : Avant la fin de 2010-2011, 23 agents de santé publique (ASP) ont été embauchés et affectés à des institutions de santé publique relevant d'administrations locales, des provinces, des territoires ou d'ONG partout au Canada. Un processus visant à pourvoir à un poste d'ASP au Québec est en cours.

RP 13.3 : Élaboration et prestation d'un nombre accru de modules de formation à l'intention des agents de santé publique déployés sur le terrain.

RO 13.3 : On prévoit que 22 agents de santé publique se rendront à l'Institut annuel de formation visant les services extérieurs 2011 à Vancouver. Les modules de cours ont été légèrement modifiés, surtout afin de répondre aux besoins des participants accordant une priorité à la politique. Le nombre de modules est demeuré inchangé.

RP 13.4 : Mise au point de profils de compétences pour les agents de santé publique.

Icon curseur indiquant lien RO 13.4 : Des descriptions de travail et des énoncés des critères de mérite ont été élaborés pour les 26 postes d'ASP. Ces profils sont mis à jour, mais peuvent faire l'objet d'une révision au besoin.

RP 14.1 : Réduction du délai entre l'éclosion d'une pandémie et la disponibilité d'un vaccin pour y faire face.

RO 14.1 : L'expérience acquise au cours du développement du vaccin pré-pandémique et des vaccins contre le H1N1 a entraîné des améliorations à la technologie de production de vaccins à partir d'œufs actuellement disponible et aux processus de réglementation.

Un nouveau contrat de production de vaccins contre la grippe pandémique a été négocié avec GlaxoSmithKline afin de remplacer le contrat arrivant à échéance le 31 mars 2011. Le nouveau contrat accordera au Canada un accès prioritaire à un stock de vaccins contre la grippe pandémique fabriqués au pays. Un deuxième contrat avec un fournisseur remplaçant de vaccins contre la grippe pandémique a été conclu à titre de mesure de sécurité en cas de retard de la production nationale de vaccins.

RP 14.2 : Maintien de la réserve nationale d'antiviraux et établissement de plans de remplacement des stocks d'antiviraux au terme de leur durée de validité.

RO 14.2 : Des recommandations concernant la taille et la composition de la Réserve nationale d'antiviraux ont été mises à jour en fonction des meilleures données scientifiques disponibles, de l'expérience acquise et des leçons retenues à propos du H1N1 ainsi que de la recherche en modélisation mathématique. D'autres travaux visant l'élaboration d'une stratégie à long terme concernant l'approvisionnement, la gestion et la viabilité de la Réserve nationale d'antiviraux sont en cours.

Partenaire fédéral : Santé Canada
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Affectation
totale (de la
date de mise
en œuvre à
la date de
clôture)
Dépenses
prévues pour
2010-2011
Dépenses
réelles en
2010-2011
Écart pour
2010-2011
(entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus (RP)
pour
2010-2011
Résultats
obtenus (RO)
en
2010-2011
Santé
Canada
Produits de
santé
a. Activités
réglementair
es liées au
vaccin
contre la
grippe
pandémique
Continu 1,1 1,2 0,11
Icon curseur indiquant lien RP 15.1
Icon curseur indiquant lien RP 15.2
Icon curseur indiquant lien RP 15.3
Icon curseur indiquant lien RP 15.4
Icon curseur indiquant lien RP 15.5
Icon curseur indiquant lien RP 15.6
Icon curseur indiquant lien RO 15.1
Icon curseur indiquant lien RO 15.2
Icon curseur indiquant lien RO 15.3
Icon curseur indiquant lien RO 15.4
Icon curseur indiquant lien RO 15.5
Icon curseur indiquant lien RO 15.6
b.
Ressources
pour
l'examen et
l'approbation
des
présentations
de
médicaments
antiviraux
contre la
grippe
pandémique
Continu 0,2 0,2 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 16.1
Icon curseur indiquant lien RP 16.2
Icon curseur indiquant lien RP 16.3
Icon curseur indiquant lien RO 16.1
Icon curseur indiquant lien RO 16.2
Icon curseur indiquant lien RO 16.3
c.
Établissemen
t d'une unité
de gestion
des risques
en cas de
crise,
chargée de la
surveillance
et de
l'évaluation
post-commercialis
ation des
produits
thérapeutique
s
Continu 0,3 0,3 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 17.1
Icon curseur indiquant lien RP 17.2
Icon curseur indiquant lien RO 17.1
Icon curseur indiquant lien RO 17.2
Programmes publique par
et services
de santé
destinés aux
Premières
nations et
aux Inuits
a. Capacité
de pointe -
Premières
nations et
Inuits par le
biais des
programmes
communauta
ires des
Premières
nations et
des Inuits
1,5 million
de dollars
(2007-2008
à 2009-1010)
Aucun
financement
disponible
Aucun
financement
disponible
0,0 Icon curseur indiquant lien RP 18.1 Icon curseur indiquant lien RO 18.1
b.
Renforcemen
t des
capacités
fédérales en
santé
le biais d'un
soutien en
matière de
gouvernance
et
d'infrastructur
e au système
de santé des
Premières
nations et
des Inuits
Continu 0,7 0,7   Icon curseur indiquant lien RP 19.1
Icon curseur indiquant lien RP 19.2
Icon curseur indiquant lien RP 19.3
Icon curseur indiquant lien RP 19.4
Icon curseur indiquant lien RP 19.5
Icon curseur indiquant lien RO 19.1
Icon curseur indiquant lien RO 19.2
Icon curseur indiquant lien RO 19.3
Icon curseur indiquant lien RO 19.4
Icon curseur indiquant lien RO 19.5
c.
Préparation,
planification
et intégration
des mesures
d'urgence et
formation
relativement
à celles-ci
chez les
Premières
Nations et les
Inuits
Continu 0,3 0,3 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 20.1 Icon curseur indiquant lien RO 20.1
Santé
environneme
ntale durable
a. Mesures
et
interventions
d'urgence en
santé
publique
dans les
moyens de
transport
public
Continu 0,2 0,2 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 21.1 Icon curseur indiquant lien RO 21.1
Total - Santé Canada   2,8 M$
2,9 M$
0,1 M$
   


Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO)

RP 15.1 : Orientations fournies par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) concernant la préparation réglementaire pour les vaccins contre la grippe pandémique chez l'humain.

RO 15.1 : À la suite de la publication des orientations et de la pandémie de 2009, Santé Canada, en collaboration avec l'OMS, a été l'hôte de l'événement « Confronting the Next Pandemic Workshop », à Ottawa (Ontario) du 27 au 29 juillet 2010, qui avait pour but de discuter des leçons retenues des tests sur la puissance des vaccins contre la grippe pandémique (H1N1) de 2009 et des points à examiner relativement aux futurs tests sur la puissance. Le rapport sur l'événement servira à la mise à jour du document d'orientation de l'OMS en prévision des pandémies à venir.

RP 15.2 : Achèvement des règlements concernant les drogues nouvelles pour usage exceptionnel.

RO 15.2 : Le Conseil du Trésor a approuvé les nouvelles dispositions concernant les drogues nouvelles pour usage exceptionnel, qui sont entrées en vigueur en mars 2011.

RP 15.3 : Maintien des liens établis avec des organismes de réglementation internationaux (comme l'OMS et l'administration chinoise des aliments et drogues), de façon à ce que les renseignements soient plus facilement disponibles en temps opportun en cas de pandémie (c.-à-d. en cas d'apparition d'une souche de grippe pandémique).

RO 15.3 : Santé Canada continue d'établir des liens avec d'autres organismes de réglementation ainsi qu'avec l'OMS, par sa participation à la conférence internationale sur l'harmonisation de la réglementation en matière de médicaments, au réseau panaméricain pour l'harmonisation de la réglementation pharmaceutique et à des ententes bilatérales. Ces liens favorisent le partage de renseignements, qui est essentiel à la gestion d'une pandémie. Par exemple, la Chine a été le premier pays à lancer un programme de vaccination au cours de la pandémie de 2009 et a communiqué les premières données qu'elle a recueillies aux organismes de réglementation d'autres pays. Aujourd'hui, des ententes bilatérales avec d'autres organismes de réglementation sont en place afin de permettre le partage de renseignements dans des situations semblables, même si les renseignements seraient normalement confidentiels.

RP 15.4 : Examen des interventions consécutives aux événements liés à la grippe A (H1N1) et formulation des leçons à retenir.

RO 15.4 : Santé Canada a participé de façon active à divers examens et formulations de leçons retenues concernant le H1N1 :

  • les rapports du portefeuille de la Santé et du comité sénatorial sur les leçons retenues de la pandémie de H1N1;
  • le rapport de la direction interne sur les leçons retenues (produit et présent à la haute direction le 30 avril 2010);
  • l'élaboration d'un scénario visant à évaluer les procédures opérationnelles normalisées relatives au déploiement de ressources humaines de la santé pendant une situation d'urgence;
  • la proposition de structure de gouvernance concernant la grippe pandémique pendant le délai d'intervention présentée au Comité de surveillance de l'état de préparation en cas de pandémie et au Conseil du Réseau pancanadien de santé publique.

Santé Canada s'engage aussi activement auprès du Centre de mesures et d'interventions d'urgence de l'ASPC afin de tenir compte des questions liées à la Réserve nationale de secours et à la capacité d'appoint. Plus particulièrement, Santé Canada a participé aux discussions sur la mise en commun, au sein et à l'extérieur de l'organisme, de professionnels de la santé en cas de situations d'urgence.

RP 15.5 : Coordination soutenue de l'état de préparation du système de collecte et de distribution du sang, par la tenue régulière de téléconférences et la publication d'avis et de décisions concernant la réglementation à l'intention de la Société canadienne du sang et de l'administration centrale de Santé Canada. Le ministère a fait part de ses approches aux responsables de la réglementation du sang à l'OMS.

RO 15.5 : Santé Canada continue de rencontrer, tous les trois mois, la SCS et l'AC afin de discuter des questions relatives à la gestion des risques, en plus d'assumer un rôle de premier plan au sein du réseau d'organismes de réglementation du sang de l'OMS.

RP 15.6 : Concertation avec l'OMS en vue de formuler des recommandations à l'égard d'un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué, par le truchement du Comité d'experts de l'OMS sur la normalisation biologique.

RO 15.6 : Les nouvelles recommandations ont été adoptées par le Comité d'experts de l'OMS sur la normalisation biologique pendant sa réunion de 2009. Par conséquent, aucun autre résultat n'est prévu pour l'exercice 2010-2011.

RP 16.1 : Conduite intégrale de l'examen de toute présentation de médicaments antiviraux reçue.

RO 16.1 : Santé Canada a reçu et effectué un examen de la présentation d'une drogue nouvelle (Tamiflu©) et a autorisé le produit aux fins d'utilisation sur le marché canadien. Le ministère a également examiné et approuvé une modification à déclaration obligatoire (Relenza©).

RP 16.2 : Achèvement du protocole d'examen accéléré des drogues antipandémiques.

RO 16.2 : L'achèvement de l'examen accéléré des drogues antipandémiques est en cours. Le document a été affiché aux fins de commentaires et soumis à l'examen et à l'approbation de la direction. Fondé sur des principes d'examen existants, le protocole propose d'accepter les données à court terme et les données d'essais précliniques sur des animaux. Les défis liés à la mise au point des derniers détails du protocole concernent les priorités concurrentes et le respect des échéanciers actuels relatifs à l'examen en vertu de la nouvelle Loi sur les frais d'utilisation . Il faudra détourner des ressources du volet régulier d'examen, et il pourrait être nécessaire de résoudre des questions juridiques.

RP 16.3 : Prestation d'une formation continue en cours d'emploi portant sur l'examen accéléré, à l'intention des responsables des examens, et établissement de procédures d'examen des présentations de médicaments antiviraux, avant le déclenchement d'une pandémie et pendant celle-ci.

RO 16.3 : Les responsables des examens ont participé à des discussions sur les leçons retenues concernant les meilleures façons d'atteindre les objectifs en matière d'examen des médicaments antiviraux dans des circonstances particulières, telles qu'une pandémie (en se fondant sur l'ébauche du protocole d'examen accéléré des drogues antipandémiques). Le personnel a continué à participer à divers groupes de travail au sein du portefeuille de la Santé afin d'assurer une expertise clinique ou de réglementation à l'égard de questions liées aux médicaments antiviraux. Les procédures d'examen demeurent inchangées, mais les conclusions sur la sécurité devront s'appuyer sur des données limitées recueillies pendant une courte période de temps. La direction devra approuver toutes les décisions prises dans ce domaine.

RP 17.1 : Maintien de l'unité de gestion des risques en cas de crise.

RO 17.1 : La capacité de l'unité de gestion en cas de crise à intervenir en cas de grippe pandémique a été maintenue durant l'exercice 2010-2011.

RP 17.2 : Évaluation post-commercialisation permanente des produits thérapeutiques.

RO 17.2 : La surveillance des produits thérapeutiques pouvant servir en cas de grippe pandémique a été permanente tout au long de l'exercice 2010-2011.

RP 18.1 : Mise en œuvre de mesures éducatives et d'activités de formation visant le contrôle des infections et des pandémies.

RO 18.1 : À l'aide des ressources de la Direction générale de la santé publique, Santé Canada dirige l'élaboration d'une stratégie nationale de prévention et de contrôle de l'infection. Cette stratégie vise à harmoniser les priorités ainsi que les rôles et responsabilités des bureaux régionaux et nationaux afin de mettre en place une démarche stratégique mieux coordonnée en matière de réduction de la fréquence des infections acquises en milieu de soins de santé dans les collectivités des Premières nations et des Inuits dans le cadre du mandat de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI). Les partenaires et intervenants suivants ont participé à l'élaboration de la stratégie : l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), l'Assemblée des Premières Nations (APN), des ONG, notamment CHICA-Canada, et le réseau régional de contrôle des infections de l'Ontario.

Une analyse de l'environnement a été effectuée en juillet 2010 afin de mettre en évidence les structures et les activités de prévention et de contrôle des infections actuellement en place dans les régions, y compris les forces, les difficultés et les priorités.

Santé Canada a en outre évalué les processus relatifs à l'équipement de protection individuel, notamment les activités connexes en santé et sécurité au travail. Les résultats ont fait état de lacunes sur le plan des activités harmonisées et officialisées de protection des voies respiratoires. Afin de résoudre les questions liées à la protection des voies respiratoires, Santé Canada a créé un groupe de travail qui comprend des partenaires de la DGSPNI, les bureaux régionaux de la SPNI, ainsi que la Direction des mesures d'urgence et de santé au travail de la Direction générale des régions et des programmes.

Les régions de la SPNI de Santé Canada ont participé à diverses activités de prévention et de contrôle des infections, adaptées selon les contextes régionaux. Parmi ces activités, notons les essais d'ajustement pour les masques N95, la trousse d'outils relative à la prévention et au contrôle des infections, le guide de prévention et de contrôle des infections et la résolution de questions telles que le retraitement d'appareils de soins dentaires et podologiques.

De plus, Santé Canada a formulé des commentaires sur l'annexe F du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza (Lignes directrices relatives au contrôle de l'infection et à la santé au travail durant une pandémie d'influenza dans les établissements de soins de santé traditionnels et non traditionnels) .

RP 19.1 : Mise en œuvre de mesures éducatives et d'activités de formation visant le contrôle des infections et des pandémies.

RO 19.1 : Utilisant les fonds pour la santé publique qui lui sont destinés, Santé Canada a également travaillé étroitement avec l'ASPC et l'Assemblée des Premières nations afin d'évaluer le plan de travail triennal tripartite sur l'état de préparation en cas de pandémie. Les résultats de l'évaluation permettront d'orienter les futurs travaux effectués en collaboration par les trois partenaires dans le domaine de la préparation en cas de pandémie.

RP 19.2 : Collaboration avec l'ASPC, Sécurité publique Canada et AADNC, à des fins de planification et d'intervention.

RO 19.2 : Santé Canada a participé aux groupes de travail et aux comités FPT. Par exemple, Santé Canada a travaillé étroitement avec l'ASPC ainsi que des provinces et des territoires, relativement au Bureau des services d'interventions d'urgence FPT, afin de gérer la mise en commun à l'interne et à l'externe de professionnels de la santé pendant les interventions sanitaires d'urgence. Santé Canada a également participé à titre de chef de file technique à un comité d'examen du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza dans le secteur de la santé.

Santé Canada a travaillé étroitement avec l'ASPC et l'Assemblée des Premières nations afin d'évaluer le plan de travail triennal tripartite sur l'état de préparation en cas de pandémie. Les résultats de l'évaluation permettront d'orienter les futurs travaux effectués en collaboration par les trois partenaires dans le domaine de la préparation en cas de pandémie.

À la suite de la pandémie de grippe H1N1 de 2009, Santé Canada a rétabli sa relation de travail avec Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC). On a créé un groupe de travail afin d'assurer que les deux ministères reçoivent l'information complète et qu'ils fournissent l'un à l'autre du soutien dans les domaines relevant de leur mandat et de leur expertise, notamment des conseils coordonnés sur les questions d'intérêt commun relatives à la gestion des situations d'urgence et aux situations d'urgence liées à des maladies transmissibles, y compris des pandémies.

RP 19.3 : Concertation avec l'ASPC au regard des besoins de surveillance.

RO 19.3 : En février 2011, Santé Canada, en collaboration avec l'ASPC, a été l'hôte d'une rencontre réunissant les coordonnateurs des situations d'urgence liées à des maladies transmissible et les coordonnateurs des mesures et des interventions d'urgence du portefeuille de la Santé, en vue de clarifier les rôles et responsabilités et de discuter de la façon de mieux s'intégrer afin de mettre en place des mesures et des interventions d'urgence au sein des collectivités des Premières nations. Santé Canada et AADNC travaillent actuellement à la mise en place d'une approche globale en matière de planification et d'intervention en cas d'urgence.

RP 19.4 : Renforcement du soutien offert aux collectivités des Premières nations.

RO 19.4 : Santé Canada continue d'assurer une expertise technique et une aide financière en ce qui a trait à l'initiative concernant les situations d'urgence liées à des maladies transmissibles, comme l'élaboration, la mise à l'essai et la révision des plans communautaires en cas de pandémie. En collaboration avec l'ASPC, le ministère a élaboré une version d'essai de l'annexe B (annexe sur les Premières nations du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza dans le secteur de la santé) qui est plus conviviale, plus interactive et mieux adaptée au Web sur les plans de la langue et du format, et qui peut servir d'outil de planification pratique.

Santé Canada participe au processus d'examen du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza afin d'assurer la bonne intégration des éléments à considérer en regard des Premières nations aux activités de planification.

RP 19.5 : Resserrement des liens avec le personnel du programme de mesures et d'interventions d'urgence (à l'échelon national et régional) de même qu'avec les provinces et les territoires.

RO 19.5 : Santé Canada a participé à divers comités FPT sur la gestion des situations d'urgence en général et sur la gestion des situations d'urgence liées à des maladies transmissibles en particulier. Le ministère continue de promouvoir et de viser l'inclusion des difficultés et des craintes concernant la santé des Premières nations et des Inuits au programme national ou pancanadien grâce à ses travaux effectués en collaboration avec le sous-comité autochtone des cadres supérieurs responsables de la gestion des urgences, en partenariat avec AADNC, et de participer aux processus de consultation sur les plans et les cadres nationaux et pancanadiens, tels que le Protocole canadien d'intervention lors de toxi-infection d'origine alimentaire et le Plan fédéral d'intervention d'urgence.

RP 20.1 : Maintien de l'appui visant la mise à l'essai et la révision des plans communautaires de préparation en cas de pandémie.

RO 20.1 : À la suite de la pandémie de grippe H1N1 de 2009, le niveau de préparation au sein des collectivités des Premières nations dans des réserves a augmenté. Toutefois, il reste beaucoup de travail à faire dans le domaine de la préparation et de la planification des mesures d'urgence. Actuellement, 98 % des collectivités des Premières nations disposent d'un plan communautaire en cas de pandémie, et 86 % de ces collectivités ont testé des éléments de leurs plans, tels que la section sur la vaccination de masse.

En outre, certains bureaux régionaux de la SPNI de Santé Canada ont mis à jour leur modèle de planification des mesures d'urgence afin de tenir compte des leçons retenues de la pandémie de grippe H1N1. Les régions travaillent également avec les collectivités en vue de tenir compte des leçons retenues, par l'entremise d'activités liées à la grippe H1N1. Les plans révisés tiendront compte de ces leçons retenues.

RP 21.1 : Maintien de la prestation continue du programme, des activités de formation, des partenariats, des évaluations de programme ainsi que des redressements nécessaires, à la lumière des constats formulés.

RO 21.1 : Santé Canada a surveillé les appels à la quarantaine aux points d'entrée, a mis à jour ses procédures opérationnelles normalisées et ses documents de formation à l'intention des agents d'hygiène du milieu et a participé aux activités de différents groupes de travail. La capacité se maintient au niveau central.

Partenaire fédéral : Instituts de recherche en santé du Canada
(en millions de dollars)
Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
(AP) des
partenaires
fédéraux
Noms des
programmes
des
partenaires
fédéraux
Total des
fonds
affectés
(de la mise
en œuvre à
l'échéance)
Dépenses
prévues
pour
2010-2011
Dépenses
réelles en
2010-2011
Écart
pour 2010-2011 (entre les
dépenses
prévues et
réelles)
Résultats
prévus pour
2010-2011
Résultats
obtenus en
2010-2011
Instituts de
recherche
en santé du
Canada
  a. Priorités
en matière
de
recherche
sur la grippe
40,9
(L'IRCICP
est censée
prendre fin
le 31 mars
2011;
cependant,
des fonds
supplémenta
ires de
partenaires
ont été
engagés en
2011-2012)
11,0 10,6 0,4 Icon curseur indiquant lien RP 22.1
Icon curseur indiquant lien RP 22.2
Icon curseur indiquant lien RP 22.3
Icon curseur indiquant lien RP 22.4
Icon curseur indiquant lien RO 22.1
Icon curseur indiquant lien RO 22.2
Icon curseur indiquant lien RO 22.3
Icon curseur indiquant lien RO 22.4
Total - IRSC 11,0 M$
10,6 M$
0,4 M$
   

Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO)

RP 22.1 : Examen des projets de recherche par les pairs et financement des travaux.

RO 22.1 : Aucun nouvel appel de demande n'a été publié en 2010-2011. Par conséquent, aucun projet n'a fait l'objet d'un examen par les pairs ou d'un nouveau financement.

RP 22.2 : Mise au point et publication d'appels de demandes visant des projets de recherche, au besoin.

RO 22.2 : À l'exception des activités du Réseau de recherche sur l'influenza de l'ASPC et des IRSC, le financement des activités menées dans le cadre de l'Initiative de recherche stratégique sur la capacité d'intervention en cas de pandémie (IRSCIP) a pris fin en mars 2011. Par conséquent, aucun appel de demandes n'a été publié.

RP 22.3 : Examen des progrès réalisés au regard des projets financés et des résultats de recherche.

RO 22.3 : On a demandé aux principaux chercheurs dont les activités étaient financées de présenter leurs rapports d'étape annuels en janvier 2011. Les renseignements contenus dans ces rapports font actuellement l'objet d'une synthèse dans un rapport aux fins de communication aux partenaires et au grand public en septembre 2011.

RP 22.4 : Prise de mesures visant à faciliter l'application des résultats de recherche ainsi que préparation de rapports et convocation de réunions en vue de consulter les chercheurs, les intervenants et les décideurs quant aux besoins futurs en matière de recherche.

RO 22.4 : Outre le rapport décrit au RA 22.3, la Rencontre canadienne sur la capacité d'intervention en cas de pandémie s'est tenue en novembre 2010. Cette rencontre, intitulée « Résultats, impacts et leçons apprises », a donné l'occasion aux chercheurs de communiquer leurs conclusions au moyen de présentations orales et par affiches et de discuter des lacunes dans le domaine de la recherche sur les pandémies et des besoins futurs en rapport avec cette recherche. Un rapport résumant cette rencontre a été préparé et affiché sur le site Web des IRSC.

Partenaire fédéral : Agence canadienne d'inspection des aliments
(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles en 2010-2011 Écart pour 2010-2011 (entre les dépenses prévues et réelles) Résultats prévus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
Agence canadienne d'inspection des aliments Risques liés aux zoonoses a. Mesures accrues de mise en application Continu 1,5 2,1 (0,6) Icon curseur indiquant lien RP 23.1 Icon curseur indiquant lien RO 23.1
b. Biosécurité aviaire à la ferme Continu 2,7 2,3 0,4 Icon curseur indiquant lien RP 24.1 Icon curseur indiquant lien RO 24.1
c. Exigences en biens immobiliers 4,0 millions de dollars (2006-2007 à 2007-2008) 0,0 0,0 - Icon curseur indiquant lien RP 25.1 Icon curseur indiquant lien RO 25.1
d. Surveillance des animaux domestiques et des animaux sauvages Continu 3,1 1,5 1,6 Icon curseur indiquant lien RP 26.1 Icon curseur indiquant lien RO 26.1
e. Renforceme
nt du cadre
économique
et
réglementair
e
Continu 0,9 0,1 0,8 Icon curseur indiquant lien RP 27.1 Icon curseur indiquant lien RO 27.1
f. Rendement et évaluation Continu 1,2 0,9 0,3 Icon curseur indiquant lien RP 28.1 Icon curseur indiquant lien RO 28.1
g. Communicat ion des risques Continu 1,6 1,6 0,0 Icon curseur indiquant lien RP 29.1 Icon curseur indiquant lien RO 29.1
h. Formation sur le terrain Continu 1,1 0,8 0,3 Icon curseur indiquant lien RP 30.1 Icon curseur indiquant lien RP 30.2 Icon curseur indiquant lien RO 30.1 Icon curseur indiquant lien RO 30.2
i. Capacité renforcée de gestion de l'influenza aviaire Continu 1,0 1,8 (0,8) Icon curseur indiquant lien RP 31.1 Icon curseur indiquant lien RO 31.1
j. Mise à jour des plans d'interventio n d'urgence Continu 2,0 0,9 1,1 Icon curseur indiquant lien RP 32.1 Icon curseur indiquant lien RO 32.1
k. Évaluation et modélisation des risques Continu 2,0 0,2 1,8 Icon curseur indiquant lien RP 33.1 Icon curseur indiquant lien RO 33.1
l. Recherche sur l'influenza aviaire Continu 1,5 0,1 1,4 Icon curseur indiquant lien RP 34.1 Icon curseur indiquant lien RO 34.1
m. Collaboration internationale Continu 1,6 0,2 1,4 Icon curseur indiquant lien RP 35.1 Icon curseur indiquant lien RO 35.1
n. Banque de vaccins pour les animaux 0,9 million de dollars (2006-2007 à 2008-2009) 0,0 0,0 - Icon curseur indiquant lien RP 36.1 Icon curseur indiquant lien RO 36.1
o. Accès aux antiviraux Continu 0,1 0,0 0,1 Icon curseur indiquant lien RP 37.1 Icon curseur indiquant lien RO 37.1
p. Équipement spécialisé 20,7 millions de dollars (2006-2007 à 2008-2009) 0,0 0,0 - Icon curseur indiquant lien RP 38.1 Icon curseur indiquant lien RO 38.1
q. Capacité de pointe des laboratoires Continu 3,7 4,2 (0,5) Icon curseur indiquant lien RP 39.1 Icon curseur indiquant lien RO 39.1
r. Capacité de pointe sur Continu 1,0 1,7 (0,7) Icon curseur indiquant lien RP 40.1 Icon curseur indiquant lien RO 40.1
le terrain            
s. Réserve vétérinaire canadienne Continu 0,9 0,8 0,1 Icon curseur indiquant lien RP 41.1 Icon curseur indiquant lien RO 41.1
Total - ACIA 25,9 M$ 19,2 M$ 6,7 M$    


Commentaires sur les écarts

L'Agence a respecté ses engagements relatifs à la grippe aviaire en 2010-2011. L'écart entre les dépenses réelles et prévues découle de la réaffectation de fonds à des dépenses qui soutiennent la présente initiative, par exemple, le fonctionnement de laboratoires durant l'éclosion de grippe aviaire au Manitoba, la recherche sur la grippe aviaire et d'autres priorités de l'Agence.

Résultats prévus (RP) et résultats obtenus (RO)

RP 23.1 : Capacité accrue de soutien du dépistage chez les oiseaux vivants et les produits de la volaille aux différents points d'entrée du Canada, dans le but d'atténuer le risque d'éclosion d'influenza aviaire au pays.

RO 23.1 : Avec le concours de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), l'ACIA maintient son alerte à la frontière en ce qui touche l'influenza aviaire (IA) afin de cibler les oiseaux vivants ainsi que les produits et les sous-produits de la volaille aux fins de mesures appropriées. L'ASFC produit des rapports sur un certain nombre d'oiseaux interceptés pour le compte de l'ACIA.

RP 24.1 : Maintien des programmes d'information, de communication et de prise de contact visant les intervenants et le grand public, à l'appui de la mise en œuvre de la Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles. Consultations auprès des intervenants et mise au point d'outils de communication en vue d'informer et de sensibiliser le secteur des services à l'industrie avicole.

RO 24.1 : Les résultats de la Norme nationale de biosécurité pour les fermes avicoles ont été intégrés aux programmes provinciaux d'encouragement et d'exécution touchant la biosécurité, à l'appui de campagnes de publicité et de mobilisation déployées à l'échelon fédéral et provincial. Les résultats ont été également diffusés par le biais d'associations nationales et de publications de l'industrie avicole. Les intervenants peuvent maintenant se procurer un document d'orientation pour les producteurs, élaboré afin d'aider les producteurs à atteindre les résultats prévus par la Norme. Des lignes directrices sur la biosécurité pour le secteur des services ont été ébauchées pour le secteur de la volaille et seront publiées en 2011-2012 afin d'aider les producteurs à se conformer aux protocoles de biosécurité rigoureux quand le personnel en service est à la ferme.

RP 25.1 : Aucune dépense n'est prévue, car les investissements ont été effectués au cours des exercices précédents.

RO 25.1 : S.O.

RP 26.1 : Renforcement et intégration d'un système canadien de surveillance misant sur une solide plateforme informatique et sur l'analyse et l'interprétation des données recueillies afin d'assurer une détection et des interventions plus opportunes en cas d'éclosion d'influenza aviaire. Le plan de surveillance ciblée des oiseaux sauvages reste à établir pour 2010.

RO 26.1 : L'ACIA a poursuivi la mise en œuvre du Système canadien de surveillance de l'influenza aviaire à déclaration obligatoire (SCSIADO). Mise en œuvre du plan de surveillance ciblée des oiseaux sauvages en collaboration avec le Centre canadien coopératif de la santé de la faune. À partir des résultats, le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) a été en mesure d'établir un lien entre l'éclosion de la grippe aviaire H5N2 ayant infecté la volaille au Manitoba et les isolats découverts dans le cadre de l'enquête sur l'occurrence de l'influenza aviaire chez les oiseaux sauvages, particulièrement les canards du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta.

RP 27.1 : Maintien des initiatives visant à renforcer les pouvoirs de réglementation lors d'éclosions, y compris l'examen et l'analyse du cadre législatif et réglementaire actuel.

RO 27.1 : L'ACIA a continué de travailler au renforcement de la capacité d'analyse du cadre législatif et réglementaire.

RP 28.1 : Gestion et évaluation des activités de l'ACIA en matière d'influenza aviaire, y compris la mesure permanente du rendement aux fins de surveillance des résultats.

RO 28.1 : L'ACIA a amélioré son système de gestion de la qualité, qui soutient la compilation et l'analyse des données sur le rendement afin d'assurer l'uniformité et l'amélioration continue des programmes et des activités. Ce système a été intégré à l'approche de gestion de l'ACIA afin de comprendre la qualité des activités de réglementation et des activités liées aux services qu'effectue l'Agence et de découvrir des possibilités d'amélioration continue de ces activités.

RP 29.1 : Poursuite de la mise en œuvre de la campagne de prise de sensibilisation « Pensez-y et déclarez! » concernant la biosécurité aux frontières. Surveillance permanente des reportages des médias, prestation d'une formation et communication des risques à propos des activités de prévention, de préparation et d'intervention ciblant l'influenza aviaire.

RO 29.1 : L'ACIA, par l'entremise de la campagne de sensibilisation intitulée « Pensez-y et déclarez! », a maintenu ses partenariats avec 21 transporteurs aériens internationaux, qui diffusent le message d'intérêt public de « Pensez-y et déclarez! » ou qui distribuent des brochures aux passagers à bords des vols à destination du Canada. Dans le cadre de la campagne élargie de sensibilisation à la santé animale, on a communiqué des renseignements aux principaux intervenants, tels que les producteurs et les associations de l'industrie, par le biais de calendriers, de brochures, d'affiches, d'avis publics et d'échanges directs.

Au cours de l'intervention à la suite de l'éclosion d'IA en novembre, divers moyens de communications, y compris Twitter, ont servi à informer les Canadiens. De même, l'ACIA a maintenu ses activités de surveillance des médias et de communication des risques, au regard des mesures préventives, des préparatifs et des interventions portant sur la grippe aviaire.

RP 30.1 : Perfectionnement qui contribuera à la formation d'une main-d'œuvre compétente et expérimentée, prête à intervenir en cas d'éclosion d'influenza aviaire.

RO 30.1 : L'ACIA s'assure d'avoir un nombre élevé d'employés formés relativement au Système de commandement des interventions (SCI), à la surveillance et à l'exploitation du matériel, à la veinopuncture ainsi qu' à des séances à l'intention des équipes chargées du transport des marchandises dangereuses ou de la première évaluation et de l'échantillonnage. Afin de renforcer cette formation, on a mis l'accent sur les procédures relatives au bioconfinement et à la santé et sécurité au travail (SST). Par ailleurs, l'ACIA a effectué plusieurs exercices et simulations fondés sur des scénarios relatifs à l'influenza aviaire à déclaration obligatoire (IADO), tant dans les régions de l'Ouest que dans celles de l'Atlantique. Les objectifs de ces exercices étaient variables, mais comprenaient l'évaluation des procédures de première intervention, l'échantillonnage, les procédures de bioconfinement, l'enfilage et le retrait de l'équipement de protection ainsi que les communications.

Chaque année, dans un laboratoire virologique haute sécurité, l'ACIA offre un cours reconnu à l'échelle internationale sur le diagnostic de maladies. On y explique les répercussions cliniques de l'influenza aviaire au personnel provincial de l'ACIA et des provinces.

RP 30.2 : Élaboration constante de matériel de formation (aux fins d'apprentissage avec instructeur ou d'apprentissage électronique), à l'appui des procédures et des plans d'intervention en cas d'urgence, ainsi que perfectionnement continu d'instructeurs en vue de la prestation d'une formation aux utilisateurs finaux.

RO 30.2 : L'ACIA s'assure d'avoir un nombre élevé d'employés formés relativement au Système de commandement des interventions (SCI), à la surveillance et à l'exploitation du matériel, à la veinopuncture ainsi qu' à des séances à l'intention des équipes chargées du transport des marchandises dangereuses ou de la première évaluation et de l'échantillonnage. Afin de renforcer cette formation, on a mis l'accent sur les procédures relatives au bioconfinement et à la santé et sécurité au travail (SST). Par ailleurs, l'ACIA a réalisé plusieurs exercices et simulations fondés sur des scénarios relatifs à l'influenza aviaire à déclaration obligatoire (IADO), tant dans les régions de l'Ouest que dans celles de l'Atlantique. Les objectifs de ces exercices étaient variables, mais comprenaient l'évaluation des procédures de première intervention, l'échantillonnage, les procédures de bioconfinement, l'enfilage et le retrait de l'équipement de protection ainsi que les communications.

Chaque année, l'ACIA offre un cours reconnu à l'échelle internationale sur le diagnostic de maladies dans un laboratoire virologique haute sécurité. On y explique les répercussions cliniques de l'influenza aviaire au personnel provincial de l'ACIA et des provinces.

RP 31.1 : Lancement d'une version du Système canadien de gestion des interventions d'urgence (SCGIU) couvrant de multiples maladies, à l'appui de la surveillance nationale et des interventions en cas d'éclosion. Début des travaux portant sur le SCGIU de la prochaine génération.

RO 31.1 : Le SCGIG continue de faire l'objet d'une mise à jour poussée qui vise à améliorer les fonctions de saisie et d'interrogation des données sur les interventions d'urgence fournies par des sources sur le terrain.

Les produits biologiques à usage vétérinaire ont été évalués en regard des inclusions du virus de l'IA et deux inspections ont été effectuées dans des usines de fabrication de vaccins à Guelph et à Montréal.

L'ACIA a embauché du personnel ayant les compétences techniques nécessaires au repérage efficace des éclosions et à l'intervention à la suite de celles-ci au moyen de systèmes d'information géographique et de systèmes de gestion des situations d'urgence. Les renseignements que fournissent ces systèmes permettent de prendre des décisions éclairées et d'intervenir rapidement.

RP 32.1 : Poursuite de l'élaboration et de la mise à jour des procédures et des plans d'intervention d'urgence.

RO 32.1 : Au terme des exercices et des interventions, l'ACIA a rédigé des comptes rendus après action. Les groupes d'experts nationaux sur le contrôle des maladies ont continué de travailler à la mise au point, à la révision et à la mise à jour des protocoles de lutte contre les maladies, et ce, pour tout ce qui touche le dépistage, le confinement et l'éradication de poussées d'influenza aviaire à déclaration obligatoire (IADO). Validation de la mise à jour des plans et des procédures au moyen d'exercices et de simulations sur le terrain fondés sur des scénarios relatifs à l'IADO, tant dans les régions de l'Ouest que dans celles de l'Atlantique, et de l'occurrence d'une situation réelle au Manitoba en novembre 2010.

La section responsable de la gestion des situations d'urgence et des maladies animales exotiques met à jour le Plan relatif à un risque spécifique d'influenza aviaire à déclaration obligatoire (PRRSIADO), y compris l'annexe M, qui a fait l'objet d'une consultation élargie auprès de l'industrie, des AVO, du personnel de l'ACIA et des professionnels du secteur de la volaille.

RP 33.1 : Poursuite de l'élaboration de modèles qui visent, d'une part, à mieux comprendre l'influence exercée par différents facteurs et l'interaction entre ces derniers au regard de la propagation de l'influenza aviaire et, d'autre part, à déterminer l'efficacité des méthodes de lutte contre l'influenza aviaire et d'éradication de la maladie.

RO 33.1 : Des évaluations des risques liés à l'IA ont été lancées et réalisées, y compris les risques relatifs à l'importation d'oiseaux vivants de divers pays exposés à l'IA ou infectés par ce virus, et ceux relatifs à l'importation d'un produit animal pouvant contenir le virus de l'IA.

Une étude documentaire critique visant à cerner les stratégies et les paramètres utilisés pour modéliser la propagation du virus de l'influenza au sein des populations animales et humaines a été effectuée en décembre 2010.

RP 34.1 : Investissements par la recherche visant à renforcer la capacité fédérale en matière de contrôle, d'évaluation des risques, de diagnostic et de mise au point de vaccins, au regard des questions relatives à l'influenza aviaire, de façon à mieux comprendre la propagation de l'influenza et de l'efficacité des mesures de contrôle de la maladie. Ces investissements entraîneront une prise de décision plus rapide, fondée sur des données probantes, au regard des interventions en cas d'influenza aviaire, ce qui aidera à réduire le risque de transmission aux humains et à diminuer les pertes sur les plans de l'économie et de la production.

RO 34.1 : L'ACIA a continué à renforcer sa capacité à poser des diagnostics rapides en élaborant des outils et en distribuant des tests mis à jour au Réseau canadien de surveillance zoosanitaire (RCSZ). Une étude a également été menée afin de mieux comprendre la biologie et l'évolution du pouvoir pathogène des virus et d'être en mesure d'élaborer de meilleures stratégies de lutte contre l'IA.

On a élaboré un premier cadre conceptuel visant à établir un lien entre les modèles de propagation des maladies animales et des maladies humaines au moyen du Modèle nord-américain de propagation des maladies animales (MNAPMA) et d'EpiFlex. Le rapport final qui établit les similitudes et les différences entre ces deux modèles a été publié en décembre 2010.

RP 35.1 : Maintien de l'aide offerte par les employés de l'ACIA au Service des communications de l'administration centrale de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dans le but de promouvoir l'élaboration et la mise en œuvre de normes fondées sur des preuves scientifiques. De plus, par le biais du versement d'une cotisation annuelle, soutien permanent des efforts déployés par l'OIE, dans le cadre de son mandat, en vue d'aider les pays membres à contrôler et à éradiquer les maladies animales, y compris les zoonoses. Enfin, soutien permanent du renforcement des capacités d'intervention pour contrer l'apparition de nouveaux risques pour les animaux, par l'entremise de la section canadienne de Vétérinaires sans frontière.

RO 35.1 : L'ACIA maintient une participation active dans l'arène mondiale. Par exemple, le plan nord-américain de préparation à la grippe aviaire et à la grippe pandémique a été révisé et est devenu le plan nord-américain de préparation à la grippe animale et à la grippe pandémique, avec la participation de représentants de l'ACIA de la DSAT, des Sciences et de l'AP. L'entente devrait être achevée en 2011.

L'ACIA a entrepris des discussions avec l'Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l'Irlande afin d'échanger des pratiques exemplaires relatives aux activités de gestion, telles que la destruction, l'élimination, la décontamination et la surveillance. Les éléments qui ajoutaient de la valeur ont été intégrés aux plans et procédures de l'ACIA.

RP 36.1 : Poursuite des achats de vaccins contre l'influenza aviaire, selon les besoins.

RO 36.1 : S.O.

RP 37.1 : Mise à jour des protocoles d'accès et de la réserve d'antiviraux afin d'offrir une protection adéquate aux employés fédéraux et, par le fait même, d'assurer la rapidité et l'efficacité des interventions en cas d'épisode d'influenza aviaire tout en procurant une meilleure protection aux Canadiens.

RO 37.1 : L'ACIA a continué à maintenir l'accès à la réserve d'antiviraux.

RP 38.1 : Aucune dépense n'est prévue, car les investissements ont été effectués au cours des exercices précédents.

RO 38.1 : S.O.

RP 39.1 : Maintien, coordination et gestion d'un réseau intégré de laboratoires (fédéraux, provinciaux ou universitaires) assurant le dépistage, la détection et la déclaration rapides de l'influenza aviaire.

RO 39.1 : L'ACIA a continué de renforcer la capacité de diagnostic du RCSZ, un réseau de laboratoires fédéraux, provinciaux et universitaires. En date du 31 mars 2011, trois laboratoires provinciaux étaient certifiés sur le plan du bioconfinement des maladies animales exotiques, alors que quatre autres laboratoires travaillaient afin de recevoir cette certification.

Une application visant à colliger les résultats de tests de l'influenza chez le porc pour toutes les méthodes de test a été programmée à la suite de l'éclosion du virus pandémique H1N1. Cette initiative a été couronnée de succès, et l'ACIA dispose d'un ensemble de données complètes pour l'ensemble de 2009 et 2010 provenant de tous les laboratoires provinciaux, universitaires et privés.

RP 40.1 : Élaboration continue d'un plan d'intervention viable qui considère notamment la capacité en ressources humaines et les outils de gestion de données.

RO 40.1 : L'Agence a renforcé sa capacité d'intervention par les moyens suivants :

  • des initiatives de formation multiples;
  • un inventaire de la réserve nationale a été fait, de façon à garantir l'accès rapide au matériel et aux fournitures nécessaires, dans les heures suivant la déclaration d'une situation d'urgence;
  • la poursuite de la mise au point d'un répertoire des compétences pour le Centre opérationnel de l'Ontario, dans le but de recenser l'expérience et les aptitudes des employés en matière de lutte contre les maladies (y compris le personnel retraité qui possède une expérience de lutte contre les maladies et des compétences connexes afin de renforcer la capacité d'appoint);
  • des plans d'intervention mis à jour en vue d'assurer l'utilisation efficace de la capacité d'appoint développée sur le terrain.

RP 41.1 : Formation continue d'une réserve de vétérinaires professionnels en vue de renforcer la capacité d'appoint, les connaissances spécialisées et la capacité d'intervention rapide, dans le cadre de la lutte contre les maladies animales.

RO 41.1 : Avec le concours de l'Association canadienne des médecins vétérinaires, on a continué de travailler à la mise au point de la Réserve vétérinaire canadienne, dont le but consiste à maintenir et à renforcer la capacité d'intervention spécialisée en cas d'urgence de grande ampleur. Quarante réservistes ont été formés en 2010-2011, ce qui porte à 242 le nombre total de candidats formés.

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource

Dr John Spika
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
613-948-7929

john.spika@phac-aspc.gc.ca


Initiative canadienne de vaccin contre le VIH


Nom de l'initiative horizontale : Initiative canadienne de vaccin contre le VIH

Nom du ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (l'Agence)

Activités de programme du ministère responsable : Prévention et réduction des maladies et des blessures

Date de début de l'initiative horizontale : 20 février 2007

Date de fin de l'initiative horizontale : 31 mars 2017

Total de l'affectation des fonds fédéraux (de la date de début à la date de fin) : 111 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L'Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV) est un projet en collaboration entre le gouvernement du Canada et la Bill & Melinda Gates Foundation (BMGF) visant à contribuer aux efforts mondiaux en vue de développer un vaccin contre le VIH sûr, efficace, abordable et accessible partout dans le monde. Cette collaboration, officialisée par un protocole d'entente signé par les deux parties en août 2006 et renouvelé en juillet 2010, établit l'engagement du gouvernement du Canada envers une approche à long terme complète au VIH et au sida. Les ministères et agences participants du gouvernement fédéral sont l'Agence, Santé Canada, Industrie Canada, l'Agence canadienne de développement international et les Instituts de recherche en santé du Canada.

Les objectifs généraux de l'ICVV sont les suivants : faire progresser la science fondamentale de la découverte d'un vaccin contre le VIH et la recherche sociale au Canada et dans les pays à revenus faibles et moyens (PFR-PRI), appuyer la conversion des découvertes en science fondamentale en recherche clinique, en mettant l'accent sur l'accélération des essais cliniques sur les humains, se pencher sur les conditions habilitantes afin de faciliter les autorisations réglementaires et l'état de préparation des collectivités, améliorer l'efficience et l'efficacité des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) dans les PFR-PRI en élaborant des stratégies novatrices et des solutions programmatiques visant à accroître l'accessibilité, et la qualité de ces services ainsi que la demande pour ces services, et assurer une collaboration horizontale au sein de l'ICVV et avec les intervenants canadiens et internationaux.

Résultats partagés

Résultats immédiats (1 à 3 ans)

  • Collaboration accrue et améliorée et création de réseaux entre chercheurs se penchant sur la découverte d'un vaccin contre le VIH et la recherche sociale au Canada et dans les PFR-PRI
  • Plus grande capacité de recherche sur les vaccins au Canada
  • Base de connaissances améliorée
  • Disponibilité et capacité accrue au Canada et dans les PFR-PRI
  • Création d'un bureau de coordination de l'Alliance

Résultats intermédiaires

  • Contribution renforcée aux efforts internationaux en vue d'accélérer le développement de vaccins sûrs, efficaces, abordables et accessibles partout dans le monde, contre le VIH
  • Augmentation du nombre de femmes recevant une prophylaxie antirétrovirale complète pour réduire les risques de transmission du VIH de la mère à l'enfant
  • Établissement d'une Alliance pour la recherche et le développement dans le cadre de l'ICVV

Résultats à long terme

  • L'ICVV contribue aux efforts internationaux visant à réduire la propagation du VIH/sida, notamment dans les PFR-PRI.

Structure de l'autorité : La ministre de la Santé, de concert avec la ministre de l'Industrie et le ministre de la Coopération internationale, est le ministre responsable de l'ICVV. Une commission consultative est actuellement créée pour soumettre des recommandations aux ministres responsables sur les projets à financer; elle encadrera en outre la mise en œuvre du protocole d'entente entre le gouvernement du Canada et la BMGF. Le Secrétariat de l'ICVV, situé dans les locaux de l'ASPC, continuera de jouer le rôle de coordonnateur entre le gouvernement du Canada et la BMGF.

Partenaire fédéral : L'Agence
(M$)
Partenaires fédéraux Activités de programme du partenaire fédéral (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de début à la date de fin) Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Écart pour 2010-2011 entre dépenses prévues et réelles) Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
Agence de la santé publique du Canada Prévention
et réduction
des
maladies et
des
blessures
Prévention et contrôle des maladies infectieuses 6,5 1,2 0,9 0,3 Icon curseur indiquant lien RA 1.1 Icon curseur indiquant lien RO 1.1
17,0 8,7 0,0 8,7 Icon curseur indiquant lien RA 2.1 Icon curseur indiquant lien RO 2.1
3,5 0,7 1,1 (0,4) Icon curseur indiquant lien RA 3.1 Icon curseur indiquant lien RO 3.1
Total de l'Agence 27 M$ 10,7 M$ 2 M$ 8,6 M$    

Commentaires sur les écarts : L'installation de fabrication n'a pas progressé tel que prévu. Aucun des candidats n'a pu satisfaire les critères préétablis. Les fonds ont été repoussés. Pour ce qui est du RA 1.1, avec la nouvelle orientation de l'ICVV, les fonds affectés aux initiatives politiques qui avaient été définies antérieurement ont été transférés au RA 3.1 afin d'appuyer la demande accrue en ressources de dotation nécessaires à l'établissement de l'ICVV renouvelée.

Résultats attendus (RA)/Résultats obtenus (RO)

RA 1.1 : Nouvelles approches à la politique sur les vaccins et participation accrue des collectivités (en partenariat avec Santé Canada).

RO 1.1 : Les résultats obtenus relativement à ce résultat attendu sont démontrés par ce qui suit :

  • Soutien continu et accru aux intervenants canadiens et internationaux se penchant sur les questions des politiques sur les vaccins contre le VIH; renforcement de la capacité et promotion de l'harmonisation internationale des voies réglementaires; et amélioration de l'état de préparation des collectivités à un éventuel vaccin contre le VIH. L'ICVV appuie les organismes communautaires collaborant entre eux et organise des dialogues et des sessions par satellite dans le cadre d'événements canadiens et internationaux sur le VIH.
  • Connaissances accrues sur la recherche et le développement sur les vaccins contre le VIH, par appui des activités favorisant l'échange des leçons retenues et des pratiques exemplaires découlant d'interventions antérieures en matière de santé publique dans des groupes de population importants.
  • Liens améliorés entre programmes canadiens et internationaux sur les vaccins contre le VIH, appuyant le AIDS Vaccine 2010, auquel ont participé des chercheurs, des bailleurs de fonds, des décideurs et des défenseurs internationaux.

RA 2.1 : Nouveaux secteurs d'investissement définis.

RO 2.1 : Fonds transférés aux Instituts de recherche en santé du Canada et à Santé Canada à l'appui de RA 10.1 et de RA 4.1.

RA 3.1 : Coordination horizontale et communications efficaces avec les groupes d'intervenants par les services de soutien du secrétariat dispensés aux comités ICVV, site Web ICVV et communications au quotidien.

RO 3.1 : Les résultats obtenus relativement à ce résultat attendu sont démontrés par ce qui suit :

  • Approche coordonnée entre le gouvernement et la Fondation pour la mise en œuvre de l'ICVV , qui comprenait le renouvellement des fonds pendant une durée accrue au partenariat.
  • Appui à l'établissement d'une Alliance de recherche et développement forte et dynamique pour l'ICVV par l'établissement de la structure renouvelée de l'autorité, la commission consultative de l'ICVV et l'adoption d'un processus de sélection ouvert et transparent pour le choix de l'organisme qui hébergera le bureau de coordination de l'Alliance
  • Renforcement des liens entre les intervenants canadiens et internationaux
Partenaire fédéral : Santé Canada
(M$)
Partenaires fédéraux Activités de programme du partenaire fédéral (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de début à la date de fin) Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Écart pour 2010-2011 entre dépenses prévues et réelles) Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011

* Ce programme était auparavant listé en tant que Programme de subventions internationales à la santé; toutefois, l'engagement de Santé Canada dans l'ICVV renouvelée a été révisé.

Santé Canada Affaires internationales de santé Programme de subventions internationales à la santé* 1,0 0,0 0,05 (0,05) Icon curseur indiquant lien RA 4.1 Icon curseur indiquant lien RO 4.1
Produits de santé Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques 0,0 0,0 0,15 (0,15) RA 4.2 Icon curseur indiquant lien RO 4.2
Total Santé Canada 1 M$ 0 M$ 0,2 M$ (0,2) M$    

Commentaires sur les écarts : Les dépenses prévues étaient de 0 M$ lorsque le PPR 2010-2011 a été publié. Les plans ont par la suite été modifiés en fonction des initiatives à mettre en œuvre en 2010-2011. D'autres fonds, sous Affaires internationales de santé, au montant de 0,15 M$, n'ont pas été dépensés du fait de la remise d'un atelier sur le renforcement de la capacité réglementaire internationale à juin 2011, et la disponibilité des fonds à février 2011, du fait du manque de temps pour la mise en œuvre d'initiatives comme le programme de mentorat de Santé Canada. La mise en œuvre du programme de mentorat a débuté en 2011-2012.

Les dépenses de Santé Canada comprenaient aussi 0,15 M$ de fonds transférés de l'ASPC à Santé Canada, tel que décrit dans R.A. 2.1 (0,15 M$ pour l'exercice 2010-2011 sur un total de 4 M$ sur une période de 5 ans), pour la mise en œuvre d'activités de renforcement de la capacité réglementaire. En conséquence, le total des dépenses de Santé Canada pour l'exercice 2010-2011 a été de 0,2 M$.

Résultats attendus (RA)/Résultats obtenus (RO)

RA 4.1 : Nouvelles approches à la politique sur les vaccins et participation accrue des collectivités (en partenariat avec l'Agence)

RO 4.1 : Mise en œuvre d'initiatives de renforcement de la capacité réglementaire pour les pays en voie de développement, en collaboration avec la Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques RA 4.2 : Renforcement de la capacité réglementaire des autorités réglementaires des pays en voie de développement ciblés pour les vaccins et la soumission d'essais cliniques, y compris ceux liés au VIH/sida

RO 4.2 : Mise en œuvre d'initiatives de renforcement de la capacité pour les pays en voie de développement pour leur permettre de renforcer leur capacité de régir les essais cliniques et l'octroi de licences pour les vaccins contre le VIH/sida

Partenaire fédéral : Industrie Canada
(M$)
Partenaires fédéraux Activités de programme du partenaire fédéral (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de début à la date de fin) Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Écart pour 2010-2011 entre dépenses prévues et réelles) Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011

Commentaires sur les écarts : L'installation de fabrication n'a pas progressé tel que prévu. Aucun des candidats n'a pu satisfaire les critères préétablis. Les fonds ont été repoussés.

Industrie Canada Secteur de l'industrie - Science et technologie et innovation Développement des technologies canadiennes contre le VIH 13,0 3,3 0,0 (3,3) Icon curseur indiquant lien RA 5.1 Icon curseur indiquant lien RO 5.1
Total Industrie Canada 13 M$ 3,3 M$ 0,0 M$ (3,3) M$    

Résultats attendus (RA)/Résultats obtenus (RO)

RA 5.1 : Nouveaux secteurs d'investissement définis.

RO 5.1 : Nouveaux secteurs d'investissement définis, ainsi que l'approbation du développement et la mise en œuvre d'un nouveau programme de contribution visant à encourager la participation des PME œuvrant au Canada au développement d'un vaccin contre le VIH et d'autres technologies liées à la prévention, au traitement et au diagnostic eu VIH.

En 2010-2011, Industrie Canada a reçu l'autorisation de créer et de rediriger des fonds vers le nouveau volet Développement des technologies canadiennes contre le VIH (DTCV) du Programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches (PARI-CNR) et de modifier les modalités du PARI-CNR. En février 2011, les conseillers en technologies du PARI-CNR ont lancé le DTCV et ont commencé à promouvoir le programme auprès des PME canadiennes afin de les sensibiliser au projet d'obtenir des candidatures. Lorsque le PARI-CNR signe un accord de contribution avec une PME, les fonds ne sont déboursés qu'après que les activités proposées aient été entreprises et que les factures des dépenses admissibles ont été soumises. Étant donné qu'au plan réaliste, cela ne pouvait pas se produire avant la fin de 2010-2011, les fonds aient été repoussés à 2011-2012. En mai 2011, huit projets avaient été soumis à la commission consultative de l'ICVV, et PARI-CNR attend une recommandation positive (écrite) avant de signer un accord de contribution.

Partenaire fédéral : Agence canadienne de développement international
(M$)
Partenaires fédéraux Activités de programme du partenaire fédéral (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de début à la date de fin) Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Écart pour 2010-2011 (entre dépenses prévues et réelles) Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011

Commentaires sur les écarts : L'installation de fabrication n'a pas progressé tel que prévu. Aucun des candidats n'a pu satisfaire les critères préétablis. Les fonds ont été repoussés.

Agence canadienne de développement international Capacité
améliorée et
efficacité des
organismes
multilatéraux,
des
organismes
canadiens et
internationaux
à atteindre les
objectifs de
développement
Programme d'aide au développement international 16,0 3,5 3,5 0,0 Icon curseur indiquant lien RA 6.1 Icon curseur indiquant lien RO 6.1
12,0 0,0 0,0 0,0 Icon curseur indiquant lien RA 7.1 Icon curseur indiquant lien RO 7.1
30,0 12,3 6,0 6,3 RA 8.1 Icon curseur indiquant lien RO 8.1
2,0 0,5 0,5 0,0 Icon curseur indiquant lien RA 9.1 Icon curseur indiquant lien RO 9.1
Total ACDI 60 M$ 16,3 M$ 10 M$ 6,3 M$    

Résultats attendus (RA)/Résultats obtenus (RO)

RA 6.1 : Capacité accrue d'effectuer des essais cliniques de qualité du vaccin VIH et d'autres technologies de prévention connexes dans les PFR-PRI par des équipes de chercheurs et des organismes de recherche du Canada et des PFR-PRI.

RO 6.1 : Un projet de 16 M$ d'une durée de six ans, allant de 2008-2009 à 2013-2014, a été implanté dans le cadre de l'Initiative de recherche en santé mondiale. Ce projet renforcera la capacité des chercheurs et des organismes de recherche d'effectuer des essais cliniques de qualité et de renforcer la capacité sur place d'effectuer des essais cliniques du vaccin contre le VIH dans les PFR-PRI. Jusqu'ici, des subventions provisoires pour le renforcement de la capacité d'un montant de 11,7 M$ ont été versées à sept équipes formées de chercheurs canadiens et africains.

RA 7.1 : En collaboration avec les IRSC, capacité accrue et plus grande participation et collaboration entre chercheurs travaillant sur la découverte de vaccins contre le VIH et la recherche sociale au Canada et dans les PFR-PRI par l'achèvement réussi du stade de développement du programme de bourses d'équipe visant à aider les équipes en collaboration de chercheurs du Canada et des PFR-PRI.

RO 7.1 : Un projet de 7 ans en partenariat avec les IRSC (17 M$ entre 2010-2011 et 2016-2017) est maintenant en place. Ce projet renforcera la capacité des chercheurs, en favorisant une plus grande participation et collaboration entre chercheurs travaillant sur la découverte de vaccins contre le VIH et la recherche sociale au Canada et dans les PFR-PRI. Ce projet comprend notamment les éléments suivants :

  • Financement continu fourni à cinq chercheurs canadiens comme subventions pour dépenses courantes
  • Financement de deux équipes de chercheurs canadiens par les subventions d'équipe émergente - Programme sur la découverte de vaccins contre le VIH/sida et la recherche sociale
  • Financement de 9 équipes en collaboration de chercheurs canadiens et des PFR-PRI, pour appuyer le développement de subvention de grande équipe - Demandes dans le cadre du programme sur la découverte de vaccins contre le VIH/sida et la recherche sociale RA 8.1 : Nouveaux secteurs d'investissement définis.

RO 8.1 : Un accord a été conclu avec l'Organisation mondiale de la Santé pour 20 M$ sur la période de 5 ans entre 2010-2011 et 2014-2015, afin d'améliorer la disponibilité, la qualité des services de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, ainsi que la demande pour ces services. D'autres projets sont recherchés pour le restant des fonds de ce volet.

RA 9.1 : Capacité accrue des organismes réglementaires dans les PFR-PRI, notamment ceux dans lesquels des essais cliniques sont prévus ou en cours, par des initiatives de formation et de constitution de réseaux.

RO 9.1 : L'Agence a un projet en cours avec l'Initiative de santé mondiale, à l'appui d'activités de renforcement de la capacité, pour améliorer la capacité réglementaire dans les PFR-PRI, notamment ceux dans lesquels des essais cliniques sont prévus ou en cours. Jusqu'ici, ce projet, d'une durée de quatre ans, de 2009-2010 à 2012-2013, a atteint ce qui suit :

  • Recrutement d'un employé professionnel à temps plein pour l'African Vaccine Regulatory Forum
  • Mise sur pied d'une équipe de travail pour développer et consulter le mandat, en vue de l'officialisation de l'African Vaccine Regulatory Forum
  • Cours sur l'inspection des BPC dispensés en Indonésie (mars 2010)
  • Cours sur l'évaluation des données cliniques dispensées aux participants de sept pays (mars 2011)
Partenaire fédéral : Instituts de recherche en santé du Canada
(M$)
Partenaires fédéraux Activités de programme du partenaire fédéral (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de début à la date de fin) Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Écart pour 2010-2011 (entre dépenses prévues et réelles) Résultats attendus (RA) for 2010-2011 Résultats obtenus (RO) in 2010-2011
Instituts de
recherche en recherche
santé du
Canada
Initiative de sur le VIH/sida Initiative de recherche sur le VIH/sida 10,0 1,2 1,2 0,0 Icon curseur indiquant lien RA 10.1 Icon curseur indiquant lien RO 10.1
Total IRSC 10 M$ 1,2 M$ 1,2 M$ 0,0 M$    

Commentaires sur les écarts : Aucun.

Résultats attendus (RA)/Résultats obtenus (RO)

RA 10.1 : Capacité accrue et plus grande participation et collaboration entre chercheurs travaillant sur la découverte de vaccins contre le VIH et la recherche sociale au Canada et dans les PFR-PRI par ce qui suit :

  1. Soutien continu aux subventions pour dépenses courantes et subventions catalyseurs entreprises par des chercheurs canadiens
  2. Début du financement de deux équipes émergentes de chercheurs canadiens
  3. Achèvement du stade de développement du programme de bourses de grande équipe visant à aider les équipes en collaboration de chercheurs du Canada et des PFR-PRI, en collaboration avec l'ACDI

RO 10.1 : Capacité accrue et plus grande collaboration entre chercheurs, par un financement nouveau et continu accordé aux chercheurs et équipes de chercheurs travaillant sur la découverte de vaccins contre le VIH et la recherche sociale au Canada et dans les PFR-PRI, démontrées par ce qui suit :

  1. Financement continu fourni à cinq chercheurs canadiens comme subventions pour dépenses courantes
  2. Financement de deux équipes de chercheurs canadiens par les subventions d'équipe émergente - Programme sur la découverte de vaccins contre le VIH/sida et la recherche sociale
  3. Financement de 9 équipes en collaboration de chercheurs canadiens et des PFR-PRI, pour appuyer le développement de subvention de grande équipe - Demandes dans le cadre du programme sur la découverte de vaccins contre le VIH/sida et la recherche sociale

Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (s'il y a lieu)

Personne-ressource

Lilja Jónsdóttir
200, promenade Églantine
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
613-957-6592
Lilja.Jonsdottir@phac-aspc.gc.ca


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Agence de promotion économique du Canada atlantique

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Partenariat du tourisme du Canada atlantique (PTCA)

Nom du ministère responsable : Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

Activité de programme du ministère responsable : Développement des collectivités

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2009

Date de clôture : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :
9 975 000 $

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le PTCA est un consortium de marketing panatlantique qui compte neuf membres, soit l’APECA, les associations du tourisme des quatre provinces de l’Atlantique et les ministères responsables du tourisme de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de l’ÃŽle-du-Prince-Édouard. Le PTCA est destiné à promouvoir le Canada atlantique à titre de principale destination de vacances sur les principaux marchés des États-Unis, de l’Europe et des pays du Pacifique.

L’entente sur le PTCA pour la période de 2009 à 2012 est dotée d’un budget de 19,95 millions de dollars. Elle prévoit notamment :

  • des stratégies de marketing entièrement intégrées visant les relations avec les consommateurs, l’industrie ainsi que les médias fondées sur des études de marché solides, la réalisation d’économies d’échelle et les similitudes;
  • des fonds qui s’ajoutent aux budgets de marketing des gouvernements provinciaux;
  • la préservation du capital-marques provincial;
  • des activités de marketing dictées par le marché;
  • des systèmes de mesure clairs et adaptés au bénéfice de chacune des provinces de l’Atlantique;
  • des évaluations de projet à la fin de l’entente.

Il est possible d’obtenir des renseignements supplémentaires sur le site Web du PTCA.

Un protocole d’entente sur la reconduction du PTCA a été signé le 1er avril 2009, ce qui permet d’appuyer directement le résultat stratégique de l’APECA.

Résultats partagés : L’objectif du PTCA s’assimile aux résultats stratégiques recherchés par l’APECA pour l’une de ses priorités, à savoir l’accroissement des revenus, des profits, des investissements et des salaires. Voici les résultats attendus par le PTCA :

  • accroître la compétitivité de la région de l’Atlantique dans les marchés ciblés;
  • promouvoir la coopération régionale (gouvernement fédéral-provinces-industrie);
  • promouvoir les activités de marketing qui représentent un apport différentiel;
  • réaliser des économies d’échelle en marketing;
  • mieux faire connaître la région de l’Atlantique en tant que destination touristique venant à l’esprit spontanément;
  • accroître l’affluence et les recettes touristiques dans les quatre provinces de l’Atlantique.

De 2009 à 2012, le PTCA devrait générer une activité économique supplémentaire de l’ordre de 10 $ pour chaque dollar investi dans le marketing. L’objectif est d’accroître de 190 millions de dollars sur trois ans les revenus des petites et moyennes entreprises (PME) du secteur du tourisme du Canada atlantique.

Structures de gouvernance : Un comité de gestion composé des dix personnes suivantes dirige les activités du PTCA :

  • le vice-président de l’APECA responsable du tourisme;
  • le directeur général de l’APECA de Tourisme Atlantique;
  • les quatre sous-ministres provinciaux responsables du tourisme;
  • les présidents des quatre associations provinciales de l’industrie touristique ou leurs représentants désignés.

Les décisions du comité sont prises par voie de consensus. Le quorum est établi à six personnes qui, ensemble, doivent représenter chacune des quatre provinces, le gouvernement et l’industrie ainsi que l’APECA. Un représentant de la Commission canadienne du tourisme est membre d’office du comité de gestion.

Le comité de gestion est responsable de l’administration et de la gestion de l’entente, de la répartition des budgets annuels de l’entente en fonction des marchés visés, de l’approbation des plans de travail et des budgets annuels du programme, de l’évaluation des activités du programme, de la supervision des travaux d’un comité de marketing, de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une politique des communications ainsi que de l’interprétation du programme et de la résolution de conflits.

Points saillants du rendement : Au cours de l’exercice 2010-2011, le PTCA a généré 45,3 millions de dollars en revenus d’exportation pour les PME du secteur du tourisme du Canada atlantique. Avec un rendement du capital investi (RCI) de 10,86 $ pour chaque dollar investi dans le marketing, le partenariat a surpassé sa cible de 10 pour 1. Le PTCA a également généré 2,7 millions de dollars grâce à des économies relatives aux achats de médias et a récolté 456 072 $ grâce à son entente de marketing conjointe avec des organisateurs de voyages situés aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Partenaire fédéral Activité de programme du partenaire fédéral Titre de programme du partenaire fédéral Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de $)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
APECA Développement des collectivités Partenariat du tourisme du Canada atlantique 9,975 millions de dollars 3,325 3,591 Revenus d’exportation : 55,2 45,3

Commentaires sur les écarts :
Dépenses - L’écart dans les dépenses prévues s’explique par une réduction de 0,266 million de dollars dans les dépenses de publicité en 2009-2010 suivant une approche prudente en ce qui a trait aux marchés de développement du PTCA dans la région du centre du littoral de l’Atlantique des États-Unis. Ce montant a été réaffecté au budget de l’exercice 2010-2011, faisant ainsi passer le montant de l’investissement de l’APECA de 3,325 millions à 3,591 millions de dollars.

Résultats - L’écart de 9,9 millions de dollars de revenus en moins générés par le PTCA en 2010-2011 a été le résultat d’une réduction des dépenses de publicité, de la faiblesse de l’économie américaine et de l’accent mis par le PTCA sur le développement des marchés dans la région du centre du littoral de l’Atlantique des États-Unis.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Le PTCA permet à l’industrie et aux quatre gouvernements des provinces de l’Atlantique de mettre en commun leurs ressources afin d’accroître leur visibilité dans les marchés prioritaires. Dans la plupart des cas, cette exposition ne leur serait pas accessible à titre individuel. Le PTCA facilite ce qui suit : le renforcement de la relation et le partenariat collaboratif avec la Commission canadienne du tourisme; les partenariats de marketing conjoints avec les grossistes en voyages/les organisateurs de voyages; la réalisation d’économies sur le plan du marketing (p. ex. achats de médias, relations avec les médias); l’efficacité des recherches qui viennent appuyer les stratégies et les tactiques de marketing; les voyages d’information qui permettent aux rédacteurs et aux organisateurs de voyages de recueillir de l’information de première main sur les attraits touristiques de la région et de donner de la visibilité à la région; le soutien au salon du tourisme du Canada atlantique, un événement qui permet aux PME de l’industrie du tourisme d’échanger avec les voyagistes.

Personne-ressource :
Rob McCloskey
Directeur général, Tourisme Atlantique
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 40
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
C1A 7K2
Téléphone : 902-626-2479
Courriel : Rob.McCloskey@acoa-apeca.gc.ca



Nom de l’initiative horizontale : Entente sur la promotion du commerce extérieur (EPCE)

Nom du ministère responsable : Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

Activité de programme du ministère responsable : Développement des entreprises (sous-activité de programme : Commerce)

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2005

Date de clôture : Le 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :
8,4 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : En mai 1994, l'APECA a signé une entente (l'Entente Canada - provinces de l'Atlantique sur la promotion du commerce extérieur, c.-à-d. l'EPCE) avec les quatre gouvernements provinciaux de la région de l'Atlantique, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et Industrie Canada en vue de « prendre des mesures précises pour optimaliser la coordination à l'échelle panatlantique et mettre en commun les ressources limitées des partenaires afin de coordonner des activités liées au commerce Â»1 . Lancée initialement en 1994, l’entente a été reconduite en 1997, en 2000, en 2005 et en 2010, pour un investissement total de 25 millions de dollars sur 17 ans. Le ratio de partage des frais est de 70/30 pour le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux.

En avril 2011, l’APECA a reconduit l’entente avec ses partenaires pour une autre période de cinq ans (2011-2016) avec un budget de 10 millions de dollars (7 millions de dollars de l’APECA, et 3 millions de dollars des provinces). L'engagement des partenaires à l'égard de ce programme, notamment l'augmentation des fonds qui y sont affectés, témoigne bien des résultats de l'Entente et de son importance pour l'avenir de la promotion du commerce extérieur dans la région.

Il est possible d’obtenir des renseignements supplémentaires sur le site Web de l’EPCE.

Résultats partagés : Les résultats partagés pour les partenaires de l’EPCE viennent appuyer la sous-activité de programme Commerce de l'APECA et sont les suivants : 1) accroissement du nombre de nouveaux exportateurs; 2) accroissement du nombre d'exportateurs actuels qui réalisent des ventes sur de nouveaux marchés; 3) augmentation du chiffre d'affaires des exportateurs actuels sur les marchés existants.

Entre 2005 et 2010, l’Agence et ses partenaires ont administré plus de 90 projets. Les clients interrogés ont fait part des résultats suivants : 23 entreprises ont commencé à exporter, 135 exportateurs ont accru leurs ventes à l’étranger et 107 exportateurs ont étendu leurs activités à de nouveaux marchés.

Structure de gouvernance : À titre d'organisme responsable de cette initiative, l'APECA héberge le secrétariat chargé d'administrer l'entente. Un comité de gestion composé d'un représentant de chacun des partenaires s'occupe de la planification et de la gestion des éléments stratégiques de l’entente ainsi que de l'évaluation des projets.

Partenaires

   Ministères et organismes fédéraux (70 p. 100 du budget) 

  • APECA (ministère responsable)
  • Affaires étrangères et Commerce international Canada (partenaire non financier)
  • Industrie Canada (partenaire non financier)

   Gouvernements provinciaux (30 p. 100 du budget) 

  • Entreprises Nouveau-Brunswick
  • Entreprises Nouvelle-Écosse Inc.
  • Ministère de l’Innovation, du Commerce et du Développement rural de Terre-Neuve-et-Labrador
  • Ministère de l’Innovation et de l’Enseignement supérieur de l’ÃŽle-du-Prince-Édouard

Points saillants du rendement : Durant 2010-2011, l’Agence et ses partenaires ont approuvé seize projets. La coordination du projet à l’échelle des quatre provinces de l’Atlantique a fourni l’occasion de rationaliser le processus de demande et d’affectation des fonds et de simplifier l’administration des projets en regroupant tous les services dans le même bureau et en créant un point de contrôle central. Un sondage auprès des clients indique que deux entreprises ont commencé à exporter, que 28 exportateurs ont accru leurs ventes dans les marchés existants et que 26 exportateurs ont accédé à de nouveaux marchés.

Partenaire fédéral Activité de programme du partenaire fédéral Titre de programme du partenaire fédéral Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de $)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
APECA Développement des entreprises Entente sur la promotion du commerce extérieur 8,4 millions
de dollars
1,4 0,6 Nouveaux exportateurs : 8 2
Exportateurs actuels qui réalisent des ventes sur de nouveaux marchés : 20 26
Entreprises qui augmentent leur chiffre d’affaires sur les marchés existants : 30 28

Commentaires sur les écarts :
Dépenses - Outre le fait que l’APECA n’a pas reçu le nombre de propositions prévues, les demandes de paiement pour huit projets, évaluées à 400 000 $, n’ont pas été réglées avant le 1er avril 2011.

Résultats - Les propositions reçues pendant la période faisant l’objet du rapport provenaient surtout d’exportateurs existants plutôt que de non-exportateurs.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Les mêmes que ceux que doivent atteindre les partenaires fédéraux.

Personne-ressource :
Michel Têtu
Directeur général, Commerce et investissement
Agence de promotion économique du Canada atlantique
C.P. 6051
Moncton (Nouveau-Brunswick)
E1C 9J8
Téléphone : 506-851-6496
Courriel : Michel.Tetu@acoa-apeca.gc.ca

[1] Entente Canada-provinces de l’Atlantique sur la promotion du commerce extérieur, 1er avril 2005.

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Agriculture et Agroalimentaire Canada

Initiatives horizontales




Nom de l'initiative horizontale : Agri-investissement

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable :

Gestion des risques de l'entreprise (GRE)

Début de l'initiative :

Des ententes ont été signées avec les provinces le 19 décembre 2007 relativement à la mise en œuvre pour l'année de programme 2007.

Fin de l'initiative :

Les subventions et contributions pour Agri-investissement sont législatives et continues.

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la date de mise en œuvre à l'échéance) :

Comme il s'agit d'un programme législatif et axé sur la demande, les dépenses réelles peuvent varier. Le total des fonds fédéraux s'élève à 843 millions de dollars et s'étale sur cinq exercices (2007-2008 à 2011-2012).

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Le programme Agri-investissement permet aux producteurs de gérer eux-mêmes, au moyen d'un compte d'épargne producteur-gouvernement, la première tranche de 15 % de la baisse de leur marge pour une année de programme donnée ou de faire des investissements afin de réduire les risques à la ferme ou d'augmenter les revenus agricoles. Dans le cadre du programme, les dépôts annuels des producteurs peuvent atteindre 1,5 % de leurs ventes nettes ajustées auxquels s'ajoutent les fonds de contrepartie du gouvernement. Les dépôts du gouvernement font l'objet d'un partage des frais entre le gouvernement fédéral (60 %) et les provinces et territoires (40 %). Agri-stabilité et Agri-investissement remplacent le Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA). Agri-investissement remplace la protection contre les légères pertes de revenu, tandis qu'Agri-stabilité aide les producteurs à gérer les pertes plus importantes.

Agri-investissement offre aux producteurs une source d'aide au revenu sûre, accessible, prévisible et conforme aux pratiques bancaires, qui leur permet de composer avec des baisses légères du revenu agricole et de gérer les risques à la ferme.

Les fondements du programme sont l'article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole qu'ainsi que Cultivons l'avenir : Accord cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels et l'Accord fédéral-provincial-territorial relatif aux programmes Agri-stabilité et Agri-investissement.

Le programme est associé au résultat stratégique du Ministère « Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive Â» et au résultat du gouvernement du Canada « Une croissance économique forte Â».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consulter les sites Web suivants :

Programme fédéral Agri-investissement
Agri-investissement au Québec (La Financière agricole du Québec)

Résultats partagés :

Donner aux producteurs suffisamment de souplesse quant à la façon dont ils peuvent choisir de gérer et/ou d'atténuer les légères pertes de revenu en leur offrant un montant connu d'avance, en temps opportun.

Structure de gouvernance :

Le programme Agri-investissement s'inscrit dans le cadre de la politique agricole Cultivons l'avenir élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture. Il se rattache à la priorité de la GRE. Les coûts du programme, y compris les paiements de programme et les frais administratifs, sont partagés entre le gouvernement fédéral et les provinces ainsi que le territoire du Yukon, selon un ratio de partage des coûts de 60:40.

À titre de mesure de transition, l'obligation de verser un dépôt au compte d'épargne a été supprimée pour l'année de programme 2007. Les producteurs ont été tenus de faire un dépôt pour l'année de programme 2008 afin de recevoir les fonds de contrepartie du gouvernement. Pour ces deux années, le gouvernement fédéral détenait les comptes, sauf au Québec.

Pendant l'année de programme 2009, Agri-investissement a été administré par le gouvernement fédéral dans toutes les provinces sauf au Québec. Cependant, les gouvernements et les institutions financières ont mis au point l'infrastructure nécessaire à l'établissement et à la tenue des comptes Agri-investissement. Les producteurs ont pu verser leurs dépôts auprès des institutions financières à l'été 2010 pour l'année de programme 2009. Au Québec, le programme est exécuté par La Financière agricole du Québec.

À l'instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du Programme se compose de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial des administrateurs et le Comité consultatif national sur les programmes. Ce dernier regroupe des responsables des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d'examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et, s'il y a lieu, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints, aux sous-ministres et aux ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux.

Points saillants sur le rendement :

Environ 60 % des participants qui ont subi une baisse de revenu et obtenu des paiements d'Agri-stabilité pour l'année de programme 2008 ont effectué des retraits de leur compte Agri-investissement, ce qui semble indiquer que la plupart des producteurs utilisent le programme pour gérer les baisses de revenu. L'objectif de 60 % a été atteint.

L'indicateur de rendement de la GRE pour 2010 révèle que 90 % de ceux qui ont retiré des fonds de leur compte s'en sont servi pour faire face à la baisse de leur revenu. Ce résultat est de loin supérieur à l'objectif de 75 %.

Concernant la participation des producteurs au programme, AAC avait établi un objectif de 65 %. Or, plus de 70 % des producteurs canadiens y ont adhéré pour l'année de programme 2008. Ce pourcentage est semblable à celui que l'on avait obtenu pour la première année du programme.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés, de la mise en œuvre à la clôture du programme (en millions de dollars) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats
prévus
Résultats
obtenus
AAC Gestion des risques de l'entreprise Agri-investissement 843,0 168,2 208,8

Les producteurs ont la souplesse nécessaire pour gérer les petits risques financiers.

Les producteurs utilisent les soldes du compte du programme pour composer avec les baisses de revenu ou effectuer des investissements qui réduiront les risques à la ferme ou augmenter les recettes agricoles.

Les résultats suivants sont basés sur l'année de programme 2008, année la plus récente dont le traitement des demandes est terminé et sur laquelle nous possédons les données.

Indicateurs :

Pourcentage des producteurs inscrits à Agri-investissement qui reçoivent des paiements d'Agri-stabilité et qui font des retraits de leur compte d'épargne Agri-investissement – Objectif : au moins 60 % des producteurs inscrits à Agri-investissement

Environ 60 % des participants qui ont eu droit à ces paiements d'Agri-stabilité en 2008 ont effectué des retraits de leur compte Agri-investissement.
Pourcentage des producteurs indiquant qu'ils utilisent leurs fonds pour compenser des baisses de revenus ou investir en vue de réduire les risques à la ferme ou d'augmenter leur revenu agricole - Objectif : au moins 75 % 90 % de ceux qui ont retiré des fonds de leur compte s'en sont servi pour faire face à une baisse de revenu.
Total 843,0 168,2 208,8    

Commentaires sur les écarts :

Agri-investissement est axé sur la demande au lieu d'être financé à même une enveloppe établie pour chaque exercice financier. Bien que les frais d'administration demeurent relativement constants, l'écart entre les paiements de subvention et de contribution d'une année à l'autre est directement lié à la participation et aux prix des produits, puisque les dépôts des producteurs et les contributions gouvernementales sont calculés en fonction d'un pourcentage du revenu généré par la vente des produits durant une année de production.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

En coordonnant la supervision et la prestation du programme avec le gouvernement fédéral, on s'assurera de le dispenser de façon uniforme, d'en atteindre les objectifs et de répondre aux exigences en matière de production de rapports.

Coordonnées :

Danny Foster, directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l'entreprise
Tour 7, 3e étage, Pièce 241
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et priorités de 2010-2011. Elles représentent les montants inscrits au Budget principal des dépenses. Cependant, elles ne comprennent pas les sommes additionnelles qui peuvent avoir été octroyées à cette initiative pendant 2010-2011, en raison de la date à laquelle le RPP de 2010-2011 est présenté. L'affectation totale des fonds fédéraux correspond aux présentations au Conseil du Trésor et aux réaffectations approuvées. Le total des affectations, des dépenses prévues et des dépenses réelles est indiqué après déduction des coûts indirects. Agri-investissement un programme législatif, axé sur la demande. Par conséquent, les dépenses peuvent varier. Voir également les initiatives horizontales connexes Agri-stabilité, Agri-protection et Agri-relance. Le total des fonds affectés n'inclut pas le financement accordé au titre du Programme de démarrage d'Agri-investissement, une initiative ponctuelle strictement fédérale.



Nom de l'initiative horizontale : Agri-protection

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l'entreprise (GRE)

Début de l'initiative : le 1er avril 2008

Fin de l'initiative :

Les contributions pour Agri-protection sont législatives et continues.

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la date de mise en œuvre à l'échéance) :

Comme il s'agit d'un programme législatif et axé sur la demande, les dépenses réelles peuvent varier. Le total des fonds fédéraux affecté au programme s'élève à $1 629,4 millions de dollars et s'étale sur quatre exercices (2008-2009 à 2011-2012).

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Agri-protection (auparavant appelé assurance-production ou assurance-récolte) vise à atténuer les répercussions financières que subissent les producteurs en raison des pertes de production attribuables à des catastrophes naturelles.

Les fondements du programme sont notamment l'article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole, ainsi que Cultivons l'avenir : Accord-cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels et l'Accord fédéral-provincial sur le programme Agri-protection.

Le programme est associé au résultat stratégique du Ministère « Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive Â» et au résultat du gouvernement du Canada « Une croissance économique forte Â».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les sites Web suivants :

Programme fédéral Agri-protection
Colombie-Britannique
Alberta
Saskatchewan
Manitoba
Ontario
Québec
Nouveau-Brunswick
Nouvelle-Écosse
Île-du-Prince-Édouard
Terre-Neuve

Résultat partagé :

Atténuer les répercussions financières associées aux pertes de production en offrant une protection efficace en matière d'assurance.

Structure de gouvernance :

Agri-protection s'inscrit dans le Cadre stratégique Cultivons l'avenir, élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture et se rapporte à la priorité « gestion des risques de l'entreprise Â».

Agri-protection est un programme provincial et territorial auquel le gouvernement fédéral contribue financièrement au titre de l'Accord fédéral-provincial sur le programme Agri-protection. Chaque province administre le programme sur son territoire. Les gouvernements fédéral et provinciaux et les participants au programme assument chacun une partie du coût des primes. Les gouvernements assument entièrement les coûts d'administration du programme suivant une proportion de 60:40 entre le fédéral et le provincial.

La structure de gouvernance comprend les différentes normes nationales énoncées dans le Règlement canadien sur l'assurance production. À l'instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du Programme se compose de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur Agri-protection, le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial des administrateurs et le Comité consultatif national sur les programmes. Ce dernier regroupe des responsables des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d'examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et s'il y a lieu, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints, aux sous-ministres et aux ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux.

Points saillants sur le rendement :

La valeur de tous les produits agricoles assurés comparativement à la valeur totale de tous les produits agricoles admissibles à une protection en 2009-2010 a dépassé l'objectif de 60 % et s'est établie à 62,68 %. Des indemnités de 1,116 milliard de dollars, dont 257,3 millions de dollars pour les terres qui n'ont pu être ensemencées, sont venues atténuer les pertes de production des agriculteurs. Les produits agricoles assurés ont représenté 12,3 milliards de dollars. L'assurance s'est appliquée à 65,6 millions d'acres.

Par rapport à la valeur totale des produits agricoles, la valeur des produits agricoles admissibles à l'assurance en 2009-2010 a dépassé l'objectif de 85 % et s'est établie à 86,95 %. Ce pourcentage est demeuré plutôt stable au cours des deux dernières années.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés de la mise en œuvre à la clôture du programme (en millions de dollars) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses
prévues
Dépenses
réelles
Résultats
prévus
Résultats
obtenus
AAC Gestion des risques de l'entreprise Agri-protection 1 629,4 sur quatre exercices (2008-2009 à 2011-2012) 413,6 517,2

Une protection d'assurance efficace permet d'atténuer les répercussions financières des pertes de production.

 

Indicateurs :

Valeur de tous les produits agricoles assurés comparativement à la valeur totale de tous les produits agricoles admissibles à une protection - objectif de 60 %.

Le ratio entre les produits assurés et les produits admissibles à la protection en 2009-2010 a dépassé l'objectif de 60 % et s'est établi à 62,68 %.
Valeur des produits agricoles admissibles à une protection comparativement à la valeur de tous les produits agricoles – Objectif de 85 %. Le ratio a dépassé l'objectif de 85 % et s'est établi à 86,95 % en 2009-2010.
Total 1 629,4 413,6 517,2    

Commentaires sur les écarts :

Les dépenses ont dépassé les prévisions pour 2010-2011 en raison d'une hausse importante des primes causée par une augmentation du prix des grains qui se reflète dans la totalité assurable.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

La planification et le développement sont réalisés en collaboration avec les provinces. Par conséquent, les résultats prévus sont les mêmes, mais les résultats obtenus varieront selon la province.

Coordonnées :

Danny Foster, directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l'entreprise
Tour 7, 3e étage, Pièce 241
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et priorités de 2010-2011. Elles représentent les montants inscrits au Budget principal des dépenses. Cependant, elles ne comprennent pas les sommes additionnelles qui peuvent avoir été octroyées à cette initiative pendant 2010-2011, en raison de la date à laquelle le RPP de 2010-2011 est présenté. L'affectation totale des fonds fédéraux correspond aux présentations au Conseil du Trésor et aux réaffectations approuvées. Le total des affectations, des dépenses prévues et des dépenses réelles est indiqué après déduction des coûts indirects.

Agri-protection est un programme législatif, axé sur la demande. Par conséquent, les dépenses peuvent varier. Voir également les initiatives horizontales connexes Agri-stabilité, Agri-investissement et Agri-relance.



Nom de l'initiative horizontale : Agri-relance (Programme d'aide aux agriculteurs en cas de catastrophe – PAAC)

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l'entreprise (GRE)

Début de l'initiative : 6 décembre 2007

Fin de l'initiative : 31 mars 2012

Durant l'exercice 2010-2011, les autorisations du programme ont été prolongées jusqu'au 31 mars 2012.

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la mise en œuvre à l'échéance) :

Le total des fonds fédéraux s'élève à 814,1 millions de dollars et s'étale sur cinq exercices (2007-2008 à 2011-2012).

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Agri-relance permet aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux de fournir une aide ponctuelle afin que les producteurs puissent rétablir rapidement leur revenu et soient en mesure de maîtriser les répercussions à long terme d'une catastrophe de petite ou moyenne envergure (maladies, ravageurs, conditions climatiques). Les programmes offerts dans le cadre d'Agri-relance sont élaborés au cas par cas quand une évaluation de la situation permet de conclure que des mesures d'aide sont nécessaires pour combler les lacunes des programmes existants, comme Agri-investissement, Agri-stabilité et Agri-protection.

Dans le cadre d'Agri-relance, le Programme d'aide aux agriculteurs en cas de catastrophe (PAAC) aide à centrer la coordination en offrant des programmes dont le processus d'approbation est accéléré afin de pouvoir financer dans les meilleurs délais les initiatives dans le cadre d'Agri-relance.

Le gouvernement fédéral partage les coûts de ces initiatives avec les provinces et les territoires selon la formule de 60:40. Pour les programmes d'Agri-relance qui ne font pas partie du PAAC, des options de financement sont négociées avec les provinces et territoires au cas par cas.

Fondement législatif du programme : paragraphe 12(5) de la Loi sur la protection du revenu agricole (LPRA) et différents accords pour chaque programme élaboré dans le cadre d'Agri-relance.

Le programme est associé au résultat stratégique du Ministère « Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive Â» et au résultat du gouvernement du Canada « Une croissance économique forte Â».

Pour obtenir plus d'information, veuillez visiter le site http://www.agr.gc.ca/agrirelance.

Résultats partagés :

Réduire les répercussions économiques des catastrophes naturelles sur les producteurs grâce à des mesures d'aide ponctuelles qui ne sont pas offertes par d'autres programmes.

Structure de gouvernance :

Le cadre d'Agri-relance, y compris le PAAC, s'inscrit dans la politique globale Cultivons l'avenir élaborée par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture. Il se rattache à la priorité de la gestion des risques de l'entreprise. Au titre du PAAC, les frais du programme, y compris les paiements de programme et les frais administratifs, doivent faire l'objet d'un partage des frais entre le gouvernement fédéral et les provinces et territoires selon un ratio de 60:40. En ce qui concerne les programmes d'Agri-relance autres que le PAAC, les options de financement sont négociées avec les provinces et les territoires au cas par cas, mais l'exigence de partager les frais selon le ratio 60:40 demeure en vigueur.

À l'instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du Programme se compose de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP), qui regroupe des responsables FPT et des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d'examiner tout ce qui concerne les politiques et les programmes de GRE et, s'il y a lieu, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints (SMA), aux sous-ministres et aux ministres FPT.

Les groupes de travail FPT sont une particularité d'Agri-relance et du PAAC. Ils sont formés, au besoin, pour analyser une catastrophe et ses répercussions, et s'il y a lieu, élaborer des options de programme d'aide en cas de catastrophe qui seront présentées aux ministres FPT participants.

Points saillants sur le rendement :

Les producteurs touchés par une catastrophe bénéficient d'une aide financière des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Depuis l'entrée en vigueur d'Agri-relance, 58 000 producteurs environ ont reçu des paiements en vertu des diverses initiatives.

Partenaires
fédéraux
Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des
fonds affectés de la mise en œuvre à la clôture du programme (en millions de dollars)
2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses
prévues
Dépenses
réelles
Résultats
prévus
Résultats
obtenus
AAC Gestion des risques de l'entreprise Agri-relance (y compris le PAAC) 814,1 121,7 256,9 Les exploitations agricoles relancent leurs opérations après une catastrophe naturelle. Treize initiatives ont été mises en place en 2010-2011 au titre du PAAC afin d'aider les producteurs à faire face à une catastrophe.
Les producteurs touchés par cette situation bénéficient d'une aide financière. Les résultats des initiatives réalisées seront disponibles pendant l'année de programme 2011-2012.

Indicateurs :

Pourcentage de producteurs qui croient que l'aide financière offerte dans le cadre du programme joue un rôle dans la relance de leurs activités. Objectif : 75 %.

Pour 2009-2010, les provinces ont indiqué que presque tous les producteurs qui ont reçu de l'aide d'Agri-relance ont pu relancer leurs activités; l'objectif de 75 % a donc été dépassé.
Pourcentage de producteurs qui exploitent toujours une ferme un an après la catastrophe. Objectif : 70 % des producteurs toujours en activité une année plus tard. Dans la plupart des cas, les producteurs exerçaient toujours leurs activités une année après le versement des paiements liés à la catastrophe.
Total 814,1 121,7 256,9    

Commentaires sur les écarts :

La hausse est due à quatre initiatives mises en œuvre à la suite des inondations et de l'humidité excessive qui ont sévi dans les provinces de l'Ouest.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

On entreprendra la planification et l'exécution conjointes à l'échelle fédérale et provinciale afin que les résultats soient uniformes.

Coordonnées :

Danny Foster, directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l'entreprise
Tour 7, 3e étage, Pièce 241
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et priorités de 2010-2011. Elles représentent les montants inscrits au Budget principal des dépenses. Cependant, elles ne comprennent pas les sommes additionnelles qui peuvent avoir été octroyées à cette initiative pendant 2010-2011, en raison de la date à laquelle le RPP de 2010-2011 est présenté. L'affectation totale des fonds fédéraux correspond aux présentations au Conseil du Trésor et aux réaffectations approuvées. Le total des affectations, des dépenses prévues et des dépenses réelles est indiqué après déduction des coûts indirects.

Agri-relance est un programme législatif, axé sur la demande. Par conséquent, les dépenses peuvent varier. Voir également les initiatives horizontales connexes Agri-stabilité, Agri-investissement et Agri-protection.



Nom de l'initiative horizontale : Agri-stabilité

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable : Gestion des risques de l'entreprise (GRE)

Début de l'initiative :

Des ententes ont été signées avec les provinces le 19 décembre 2007 relativement à la mise en œuvre du programme pour l'année de programme 2007.

Fin de l'initiative :

Les subventions et contributions pour Agri-stabilité sont législatives et continues.

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la date de mise en œuvre à l'échéance) :

Comme il s'agit d'un programme législatif et axé sur la demande, les dépenses réelles peuvent varier. Le total des fonds fédéraux s'élève à 3 141,1 millions de dollars et s'étale sur cinq exercices (2007-2008 à 2011-2012).

Pour la période 2007-2008, le financement du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA), prédécesseur d'Agri-stabilité, se chiffre à 561,1 millions de dollars.

Un montant de 14,8 millions de dollars (3 millions de dollars pour l'exercice 2009-2010 et 11,8 millions de dollars pour l'exercice 2010-2011) a été inclus dans le total des fonds affectés afin de tenir compte du transfert de l'exécution du programme du gouvernement fédéral à la Colombie-Britannique et à la Saskatchewan. Agri-stabilité fait partie du Plan d'action économique du Canada.

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Agri-stabilité est un programme fondé sur la marge qui vise à aider le producteur victime d'importantes pertes de revenu agricole. Ces pertes entraînent une baisse de la marge de production de plus de 15 % pour une année de programme par rapport à la marge moyenne des années précédentes (la marge de référence du producteur). La marge est le résultat du revenu agricole admissible moins les dépenses agricoles admissibles. Le producteur a donc droit à un paiement lorsque sa marge pour une année de programme fléchit en deçà de 85 % par rapport à sa marge de référence. Agri-stabilité comprend également une protection contre les marges négatives, ainsi que des mécanismes permettant d'avancer aux participants une partie de leurs paiements anticipés au cours de l'année lorsqu'une forte baisse de leurs revenus (paiements provisoires et avances ciblées) est prévue. Agri-stabilité et le programme Agri-investissement sont les deux successeurs du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole (PCSRA). Agri-investissement remplace la couverture pour les légères pertes de revenu tandis qu'Agri-stabilité aide les producteurs à gérer les pertes plus importantes.

Les fondements du programme sont l'article 4 de la Loi sur la protection du revenu agricole qu'ainsi que Cultivons l'avenir : Accord cadre fédéral-provincial-territorial sur une politique agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels et l'Accord fédéral-provincial-territorial relatif aux programmes Agri-stabilité et Agri-investissement.

Le programme est associé au résultat stratégique « Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive Â» et au résultat du gouvernement du Canada « Une croissance économique forte Â».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consulter les sites Web suivants :

Programme fédéral Agri-stabilité
Agri-stabilité en Colombie-Britannique
Agri-stabilité en Alberta (Agriculture Financial Services Corporation (AFSC))
Agri-stabilité en Saskatchewan
Agri-stabilité en Ontario (Agricorp)
Agri-stabilité au Québec (La Financière agricole du Québec)
Agri-stabilité à l'Île-du-Prince-Édouard (PEI Agricultural Insurance Corporation)

Résultat partagé :

Atténuer les répercussions à court terme des pertes de revenu importantes

Structure de gouvernance :

Le programme Agri-stabilité s'inscrit dans le cadre stratégique global pour l'agriculture, Cultivons l'avenir, élaboré par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l'Agriculture, et relève de la priorité Gestion des risques de l'entreprise. Les coûts du Programme, y compris les paiements et les frais administratifs, sont partagés entre le Trésor fédéral et les provinces/territoires à raison de 60:40, respectivement.

L'administration provinciale se charge de la prestation du programme Agri-stabilité en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario, au Québec et à l'Île-du-Prince-Édouard. Le gouvernement fédéral assure l'exécution du programme au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Yukon.

À l'instar des autres programmes de GRE, la structure de gouvernance du Programme se compose de groupes de travail et de comités, notamment le Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les politiques liées à la GRE, le Groupe de travail des administrateurs FPT et le Comité consultatif national sur les programmes (CCNP), qui regroupe des responsables du gouvernement ainsi que des représentants du secteur. Ces groupes sont chargés d'examiner tout ce qui concerne les politiques et programmes de GRE et, s'il y a lieu, d'élaborer des options qui seront présentées à la haute direction, notamment aux sous-ministres adjoints (SMA), aux sous-ministres et aux ministres FPT. Le CCNP donne des conseils par l'intermédiaire des SMA FPT.

Points saillants sur le rendement :

En 2008, le taux de participation au programme a diminué principalement en raison de l'amélioration du revenu agricole, surtout dans le secteur des céréales et des oléagineux. Même si la participation a été inférieure à l'objectif de 75 %, le programme continue de jouer un rôle important dans la gestion des risques des exploitations agricoles canadiennes. Le pourcentage du revenu tiré du marché qui est couvert par le programme s'établit à 68 %.

Concernant les producteurs qui reçoivent des paiements d'Agri-stabilité, la marge de l'année en cours s'est améliorée : d'environ 24 % par rapport à la moyenne historique, elle est passée à 63 % durant l'année de programme 2008, soit légèrement sous la barre de l'objectif de 65 %.

Quant à l'exactitude des paiements versés dans le cadre de la prestation du programme par le gouvernement fédéral, AAC avait fixé un objectif de 97 %. En 2010-2011, le pourcentage s'est établi à 98,3 % pour l'année de programme 2008.

Pour ce qui est des délais de paiement, l'objectif était de traiter les demandes finales d'une année de programme dans les 75 jours suivant leur réception. Le pourcentage des demandes traitées dans le délai de 75 jours par l'ensemble des administrateurs du programme, bien qu'il soit toujours en deçà de la cible de 75 %, s'est grandement amélioré, puisqu'il est passé de 52 % en 2007 à 68 % dans l'année de programme 2008.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés de la mise en œuvre à la clôture du programme (en millions de dollars) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses
prévues
Dépenses
réelles
Résultats
prévus
Résultats
obtenus
Remarque : Les mesures du rendement indiquées dans le tableau supplémentaire du Rapport sur les plans et priorités ont été révisées afin de mieux concorder avec les objectifs et résultats du programme Agri-stabilité.
AAC Gestion des risques de l'entreprise Agri-stabilité 3 141,1
de 2007–2008
à 2011–2012
657,8 395,9 Atténuation des répercussions à court terme des manques à gagner élevés Les résultats suivants sont basés sur l'année de programme 2008, année la plus récente dont le traitement est terminé et sur laquelle nous possédons les données.

Indicateurs :

Recettes agricoles du participant par rapport au total des recettes agricoles pour l'industrie. L'objectif de couverture par le Programme est de 75 % des recettes agricoles totales tirées du marché (voir la note ci-dessous).
Le pourcentage du revenu du marché couvert par le programme durant l'année de programme 2008 s'établit à 68 %.
Marge de production du participant recevant des paiements par rapport à la marge de référence. Objectif : les paiements de programme amènent la marge des producteurs à un maximum de 65 % de la marge de référence (voir la note ci-dessous) Les paiements de programme ont amené la marge de référence des producteurs pour l'année en cours à 63 % de la marge de référence de l'année de programme 2008.
Total 3 141,1 657,8 395,9    

Commentaires sur les écarts :

Les exigences financières relatives au programme Agri-stabilité ont diminué en 2010-2011 principalement en raison de l'amélioration du prix des produits agricoles et des paiements d'Agri-protection et d'Agri-relance.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

En coordonnant la supervision et la prestation du programme avec le gouvernement fédéral, on s'assure de l'exécuter de façon uniforme, d'en atteindre les objectifs et de répondre aux exigences en matière de production de rapports.

Coordonnées :

Danny Foster, directeur général
Développement des programmes pour la gestion des risques de l'entreprise
Tour 7, 3e étage, Pièce 241
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2100
danny.foster@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et priorités de 2010-2011. Elles représentent les montants inscrits au Budget principal des dépenses. Cependant, elles ne comprennent pas les sommes additionnelles qui peuvent avoir été octroyées à cette initiative pendant 2010-2011, en raison de la date à laquelle le RPP de 2010-2011 est présenté. L'affectation totale des fonds fédéraux correspond aux présentations au Conseil du Trésor et aux réaffectations approuvées. Le total des affectations, des dépenses prévues et des dépenses réelles est indiqué après déduction des coûts indirects.

Agri-stabilité est un programme législatif, axé sur la demande. Par conséquent, les dépenses peuvent varier. Voir également les initiatives horizontales connexes Agri-investissement, Agri-protection et Agri-relance. Le total des fonds affectés n'inclut pas le financement accordé au titre du Programme de démarrage d'Agri-investissement, une initiative ponctuelle strictement fédérale.



Nom de l'initiative horizontale : Fonds Agri-flexibilité

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable :

Le Fonds Agri-flexibilité contribue à plusieurs activités de programmes au sein d'AAC : connaissances, technologies, information et évaluation sur le plan environnemental; mesures à la ferme; systèmes de gestion des risques liés à la biosécurité et à la salubrité des aliments; développement du commerce et des marchés; sciences, innovation et adoption; et développement de l'agroentreprise.

Début de l'initiative : le 21 juillet 2009

Fin de l'initiative : le 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la mise en œuvre à la l'échéance) :

412,2 millions de dollars, dont 140,6 millions de dollars proviennent du Plan d'action économique du Canada.

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Le Fonds Agri-flexibilité est un fonds quinquennal (2009-2014) dont l'objectif est de faciliter la mise en œuvre de nouvelles initiatives strictement fédérales ou en partenariat avec les provinces, les territoires et le secteur. Il a pour objectif d'améliorer la compétitivité du secteur et d'aider ce dernier à s'adapter aux contraintes grâce à des mesures non liées à la gestion des risques, qui permettront de réduire les coûts de production, d'améliorer la protection de l'environnement, de favoriser l'innovation et de relever les défis qui se présentent sur le marché. Les initiatives sont mises en œuvre par le gouvernement fédéral uniquement (initiatives fédérales) ou en partenariat avec les provinces et les territoires (initiatives à frais partagés avec les provinces et les territoires) ou encore par le secteur (initiatives sectorielles).

Le financement des initiatives sectorielles est octroyé par le biais d'accords de contribution tandis que celui des initiatives à frais partagés l'est par le biais d'accords bilatéraux avec les provinces et les territoires. Le Fonds Agri-flexibilité fait partie du Plan d'action économique du Canada.

Dans le cadre du Fonds Agri-flexibilité, trois initiatives fédérales ont été annoncées et mises en œuvre : l'lnitiative de traçabilité des encans de bétail, l'Initiative Agri-transformation, et l'Initiative de promotion de la marque Canada.

Résultats partagés :

  • Les producteurs, les partenaires ou le secteur améliorent leurs pratiques environnementales.
  • Les producteurs, les partenaires ou le secteur réduisent leurs coûts de production.
  • Les mesures de salubrité des aliments, de biosécurité, de traçabilité et de gestion des risques sont améliorées.
  • La chaîne de valeur accroît les efforts qu'elle déploie dans le domaine de l'innovation et de l'adaptation.
  • L'agro-industrie met en œuvre des mesures pour intervenir en cas de menaces sur les marchés et tire parti de nouveaux débouchés.

Structures de gouvernance :

La structure de gouvernance qui régit l'approbation ou le rejet des projets dans le cadre d'Agri-flexibilité est la suivante :

  • La Direction des programmes de transformation du secteur agricole administre Agri-flexibilité. Après avoir été évalués, les projets sont présentés au comité de l'innovation des directeurs généraux. Ce comité est composé de directeurs généraux du Ministère et présidé par le directeur général de la Direction des programmes de transformation du secteur agricole, de la Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture et de la Direction de l'innovation de la Direction générale de la recherche. Le comité examine les projets, vérifie s'ils sont admissibles au programme et donne des avis spécialisés. Il formule des recommandations à l'intention du Conseil des politiques, des programmes et des résultats, ou du Conseil de la gestion horizontale. Le comité examine régulièrement la situation financière et les rapports d'étape qui se rapportent à Agri-flexibilité.

  • Le Conseil des politiques, des programmes et des résultats et le Conseil de la gestion horizontale se composent de sous-ministres adjoints du Ministère. Puisque ces deux conseils ont une composition très similaire et qu'ils se réunissent une semaine sur deux, l'un ou l'autre examine les propositions au titre d'Agri-flexibilité et formule des recommandations relatives au financement afin que les décisions soient prises dans les meilleurs délais.

  • Le ministre donne son approbation finale, fondée sur la recommandation du sous-ministre.

Points saillants du rendement :

Le Fonds Agri-flexibilité a permis de se rendre compte qu'en donnant au secteur, aux provinces et aux territoires la possibilité de concevoir des projets en fonction des besoins, le secteur pouvait jouer un rôle prépondérant et prendre des mesures pour régler les problèmes qui le touchent. Au 31 mars 2011, 36 projets ou initiatives des provinces, des territoires et du secteur, représentant 149,4 millions de dollars, avaient été approuvés.

Comme la plupart des projets et initiatives s'étalent sur plusieurs années, il est difficile de faire rapport chaque année sur l'atteinte des objectifs puisqu'il faut attendre la fin des projets pour constater les résultats. Les provinces et les territoires déposeront un rapport annuel à l'automne sur l'évolution de leurs initiatives.

Il est à noter que les provinces et les territoires sont autorisés à modifier leurs objectifs chaque année en vertu des accords bilatéraux.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés, de la mise en œuvre à la clôture du programme (en millions de dollars) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses
prévues
Dépenses
réelles
Résultats
prévus
Résultats
obtenus
*Comme la plupart des projets d'Agri-flexibilité se déroulent sur plusieurs années, il n'est pas possible de faire rapport chaque année sur l'atteinte des objectifs. Il est à noter que les objectifs peuvent changer, puisqu'en vertu des accords de contribution, les provinces et les territoires peuvent modifier leurs objectifs une fois par année. Au total, 36 projets des provinces, des territoires et du secteur, représentant 149,4 millions de dollars, ont été approuvés dans le cadre du Fonds de flexibilité agricole.
AAC Diverses activités de programme Fonds Agri-Flexibilité 412,2 121,4 28,9 Les producteurs et l'industrie améliorent leurs pratiques environnementales. S/O*
Les producteurs et l'industrie réduisent leurs coûts de production. S/O*
Amélioration des mesures de salubrité des aliments, de biosécurité, de traçabilité et de gestion des risques S/O*
Total 412,2 121,4 28,9    

Pour avoir plus de renseignements sur Agri-flexibilité, consultez le site http://www.agr.gc.ca/agriflexibilité.

Commentaires sur les écarts :

Comme annoncé dans le budget de 2010, un montant de 42 millions de dollars des dépenses prévues pour 2010-2011 a été transféré au Programme d'amélioration de l'abattage (PAA), au Programme de paiements pour bovins de plus de trente mois et au Programme d'innovation en matière de traitement des résidus d'abattoirs et ne figure pas dans les dépenses réelles d'Agri-flexibilité. On s'attend à ce qu'une partie des fonds inutilisés soit reportée sur des exercices ultérieurs.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Dans l'ensemble, les provinces et les territoires doivent atteindre les mêmes résultats.

Coordonnées :

Linda Parsons, directrice générale
Direction des programmes de transformation du secteur agricole
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
Tour 7, 8e étage, Pièce 220,
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-1900
linda.parsons@agr.gc.ca

Remarque :

Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le Rapport sur les plans et priorités de 2010-2011. Elles représentent les montants inscrits au Budget principal des dépenses. Cependant, elles ne comprennent pas les sommes additionnelles qui peuvent avoir été octroyées à cette initiative pendant 2010-2011, en raison de la date à laquelle le RPP de 2010-2011 est présenté. L'affectation totale des fonds fédéraux correspond aux présentations au Conseil du Trésor et aux réaffectations approuvées. Le total des affectations, des dépenses prévues et des dépenses réelles est indiqué après déduction des coûts indirects.



Titre de l'initiative horizontale : Initiative de développement coopératif

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable :

Développement des régions rurales et développement des coopératives

Début de l'initiative :

Date de mise en œuvre proposée dans le cadre de Cultivons l'avenir : 1er avril 2008 (Date de mise en œuvre initiale aux termes du Cadre stratégique pour l'agriculture : 1er avril 2003)

Fin de l'initiative : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la mise en œuvre à l'échéance) :

23,6 millions de dollars sur cinq ans (y compris les transferts en cours d'exercice)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Au moyen de l'Initiative de développement coopératif, le Secrétariat aux affaires rurales et aux coopératives prodigue des conseils au gouvernement sur les politiques et programmes touchant les coopératives, et il conclut des partenariats au sein du gouvernement fédéral et avec l'industrie, les provinces et d'autres intervenants clés afin de mettre en œuvre des initiatives qui favorisent le développement de coopératives. Le Secrétariat gère un programme de subventions et de contributions qui permet :

  • d'offrir des services consultatifs et de financer des projets coopératifs innovateurs exécutés par le secteur coopératif;
  • de financer la recherche de manière à acquérir des connaissances qui contribuent au développement des coopératives.

Résultats partagés :

  • L'accès aux services à l'échelle du pays crée un environnement favorable au développement et à la croissance des coopératives.
  • Des coopératives plus nombreuses et plus solides contribuent à relever les défis liés aux politiques publiques.
  • Les Canadiens sont davantage en mesure d'utiliser le modèle coopératif pour répondre à leurs besoins économiques et sociaux.

Structure de gouvernance :

Le Secrétariat aux coopératives (maintenant fusionné en un seul Secrétariat aux affaires rurales et aux coopératives) a été créé à titre de centre de liaison entre les coopératives canadiennes et les ministères et organismes fédéraux. Il a mis en place des mécanismes visant à faire connaître davantage les coopératives et à les inclure dans les politiques et les programmes fédéraux. Au nombre de ces mécanismes, soulignons le dialogue et la collaboration avec des ministères fédéraux clés, ainsi qu'avec des homologues provinciaux et le secteur.

Points saillants du rendement :

AAC a poursuivi son partenariat avec les deux organisations nationales du secteur coopératif pour l'exécution du programme visant à offrir des services conseils et à financer des projets coopératifs innovateurs à l'échelle du Canada.

Ce partenariat a débouché sur la mise en place d'un système d'information d'aiguillage d'appui (utilisant Internet et une ligne sans frais) pour le développement des coopératives dans l'ensemble du pays.

AAC a également investi dans un partenariat avec le secteur des coopératives et le milieu universitaire pour l'élaboration d'une plateforme d'échange de connaissances qui servira à mettre en relation des chercheurs et des intervenants et à améliorer les connaissances sur le développement des coopératives.

En 2010-2011, le Secrétariat a entamé des discussions avec la Banque de développement du Canada afin d'élaborer un produit financier en vue de répondre aux besoins en matière de capitalisation et de croissance des coopératives. Le Secrétariat a également lancé une initiative de recherche conjointe avec Industrie Canada afin d'étudier les possibilités d'application des différents modèles de coopératives pour la relève entreprenariale dans les collectivités visées par la définition des communautés de langue officielle en situation minoritaire, laquelle figure dans la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne, 2008-2013.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) (en millions de dollars) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats
prévus
Résultats
obtenus
AAC Développement des régions rurales et développement des coopératives Initiative de développement coopératif 23,6 4,7 5,1 25 projets innovateurs de développement coopératif sont mis en œuvre.

82 projets coopératifs innovateurs sont approuvés et mis en œuvre.

45 autres projets ont été approuvés pour être mis en œuvre en 2011-2012.

Total 23,6 4,7 5,1    

Commentaires sur les écarts :

La demande reste forte pour des services conseils et le financement de projets. Trois appels de propositions de projet ont été lancés en 2010-2011. Le nombre de projets approuvés et mis en œuvre est beaucoup plus élevé que prévu, en raison de la forte demande qui provient de toutes les parties du pays. Les administrateurs du programme traitent également des propositions qui sont plus ciblées et de moindre ampleur. La contribution moyenne recommandée est proportionnellement plus petite que celle à laquelle on s'attendait des projets multidimensionnels et comportant plusieurs étapes.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux :

La prestation du programme se fait par l'entremise d'un tiers et les partenaires doivent obtenir les résultats attendus et adapter les mesures susmentionnées.

Coordonnées :

Michaela Huard
Directrice exécutive
Secrétariat aux affaires rurales et aux coopératives
Tour 7, 2e étage, Pièce 125
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2916
michaela.huard@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l'avenir d'AAC est le cadre stratégique quinquennal qui remplace le Cadre stratégique pour l'agriculture depuis l'exercice 2008–2009. Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le RPP 2010-2011. Elles représentent les montants inclus dans le Budget principal des dépenses. Toutefois, elles ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été affectés à cette initiative durant l'exercice 2010-2011, en raison de la date de publication du RPP 2010-2011. Le total des fonds fédéraux affectés tient compte de toutes les présentations au Conseil du Trésor et des réaffectations déjà approuvées. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.



Titre de l'initiative horizontale : Partenariat rural du Canada

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable :

Développement des régions rurales et développement des coopératives

Début de l'initiative :

Date de mise en œuvre proposée dans le cadre de Cultivons l'avenir : 1er avril 2008 (Date de mise en œuvre initiale aux termes du Cadre stratégique pour l'agriculture : 1er avril 2003)

Fin de l'initiative : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la mise en œuvre à l'échéance) :

52,9 millions de dollars sur cinq ans (y compris les transferts en cours d'exercice)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Le Partenariat rural du Canada (PRC) ouvre la voie à une approche pangouvernementale intégrée qui permet au gouvernement de coordonner ses politiques économiques, sociales, environnementales et culturelles en fonction de son objectif de développement socioéconomique et de renouveau pour le Canada rural.

Résultats partagés :

  • Collaboration entre les collectivités rurales et les intervenants dans le but de surmonter les obstacles et les défis associés au développement local
  • Les régions et les collectivités rurales utilisent les renseignements et les outils en vue de développer des attraits locaux et d'autres atouts
  • De nouvelles activités économiques sont mises en œuvre dans le Canada rural

Structures de gouvernance :

Le PRC est géré par le Secrétariat aux affaires rurales et aux coopératives. Il a créé des mécanismes qui contribuent à faire connaître davantage le Canada rural et à l'inclure dans les politiques et les programmes fédéraux ainsi qu'à mobiliser les partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux en vue de stimuler le développement économique dans le Canada rural. Cette modernisation comprend :

  • le Réseau de développement rural : tribune destinée aux décideurs de 28 ministères et organismes fédéraux;
  • le Réseau national de la recherche sur les questions rurales : il réunit des partenaires de recherche du milieu universitaire et du gouvernement en vue d'améliorer les connaissances sur les questions rurales et de prendre des décisions plus éclairées;
  • la Base de données sur les collectivités : ressource gratuite, accessible en ligne, qui fournit des renseignements complets et fiables sur les facteurs socioéconomiques et démographiques sur le plan communautaire dans le but d'appuyer la prise de décisions et de mesures;
  • le Programme de développement des collectivités qui accorde une aide financière aux régions rurales et nordiques afin de leur permettre d'obtenir des renseignements et de bénéficier ou de développer des compétences, des outils et des processus dont elles ont besoin pour régler les difficultés et tirer parti des possibilités du secteur, ainsi que pour devenir plus concurrentielles et engendrer des activités économiques.

Points saillants du rendement :

À titre de chef de file du PRC, AAC a financé 19 initiatives communautaires rurales avec des partenaires en 2010-2011 (ce qui porte le total à 38). Ces initiatives visent à renforcer les capacités de développement rural axé sur l'innovation, ainsi qu'à acquérir des connaissances (renseignements, expertise, outils et processus) et à les transférer aux collectivités et aux régions rurales de manière à ce qu'elles puissent vaincre les obstacles au développement.

AAC a participé à 39 initiatives de partenariat en 2010-2011 avec des organismes gouvernementaux et des intervenants ruraux afin de lever les obstacles au développement et de saisir de nouvelles possibilités de développement économique. Plus précisément, ces partenariats ont permis de repérer les obstacles qui empêchent d'accéder aux services dans plus de 160 collectivités de 18 régions. AAC s'engage avec les intervenants ruraux à éliminer les obstacles qui auraient le plus d'incidence sur le développement économique.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la date de début à la date d'échéance) (en millions de dollars) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats
prévus
Résultats
obtenus
AAC Développement des régions rurales et développement des coopératives Partenariat rural du Canada 52,9 10,3 11.1 40 collectivités et régions rurales utilisent les informations, les outils et les processus pour développer les attraits locaux naturels et culturels ainsi que d'autres atouts. 32 collectivités rurales ont utilisé de nouveaux renseignements et outils mis à jour ou adaptés pour innover et diversifier leur économie.
Total 52,9 10,3 11,1    

Commentaires sur les écarts :

Fort de son expérience en matière de partenariat depuis les deux dernières années, le personnel d'AAC a favorisé des partenariats et participé à des réseaux dans le but d'élargir l'accès des collectivités rurales à de l'information utile et de qualité et à des outils pour innover et diversifier leur économie. Les résultats, quoique moins intéressants que prévu (dû au fait que l'établissement de partenariats est un procédé complexe qui demande du temps), s'amélioreront dans les prochaines années.

De plus, on a financé un nombre de projets moins important que ce qui avait été estimé; les fonds dépensés pour le projet actuel (1,5 million de dollars) ont aussi été moindres que prévu (3,2 millions de dollars). La participation au programme n'a pas été celle à laquelle on s'attendait, ce qui s'explique par la difficulté des promoteurs de projet à assurer des contributions de contrepartie et par le temps nécessaire pour bâtir un projet avec la participation des collectivités et des intervenants.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Sans objet

Coordonnées :

Michaela Huard
Directrice exécutive
Secrétariat aux affaires rurales et aux coopératives
Tour 7, 2e étage, Pièce 125
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-2916
michaela.huard@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l'avenir d'AAC est le cadre stratégique quinquennal qui a remplacé le Cadre stratégique pour l'agriculture depuis l'exercice 2008-2009. Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le RPP 2010-2011. Elles représentent les montants inclus dans le Budget principal des dépenses. Toutefois, elles ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été affectés à cette initiative durant l'exercice 2010-2011, en raison de la date de publication du RPP 2010-2011. Le total des fonds fédéraux affectés tient compte de toutes les présentations au Conseil du Trésor et des réaffectations déjà approuvées. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.



Titre de l'initiative horizontale :

Plan d'action en matière de réglementation pour l'agriculture, de Cultivons l'avenir

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable :

Facilitation de l'efficacité de la réglementation

Début de l'initiative : 1er avril 2008

Fin de l'initiative : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés au programme (de la mise en œuvre à l'échéance) :

94,9 millions de dollars sur cinq ans

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

L'initiative vise quatre questions d'ordre réglementaire qui ont été retenues par les intervenants du secteur agroalimentaire, à savoir : 1) pesticides à usage limité et réduction des risques liés aux pesticides; 2) médicaments vétérinaires; 3) allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients; 4) enrichissement des aliments. Le Plan d'action en matière de réglementation pour l'agriculture appuie les principes généraux de la Directive du Cabinet sur la rationalisation de la réglementation. Il porte précisément sur l'élaboration de cadres de réglementation axés sur l'accumulation de solides connaissances scientifiques, ainsi que sur les progrès réalisés concernant la transparence, la rapidité, la capacité d'intervention, l'efficience, l'intérêt public et la collaboration à l'échelle gouvernementale, afin de réduire au minimum le fardeau réglementaire des intéressés.

Résultats partagés :

Éliminer les principaux obstacles d'ordre réglementaire afin de promouvoir un secteur compétitif et innovateur, tout en protégeant et faisant progresser l'intérêt public.

Structure de gouvernance :

Les protocoles d'entente (PE) entre AAC et Santé Canada ont établi les rôles et les responsabilités pour la gestion de cette initiative. Les sous-ministres des deux ministères supervisent le processus de gouvernance qui comprend les niveaux de gestion suivants, conformément aux PE.

  • Un comité de sous-ministres adjoints (SMA) supervise la gestion du PE et rend compte aux sous-ministres.
  • Des comités de gestion mixtes (CGM), composés de directeurs généraux ou de représentants de niveau équivalent, ont été mis sur pied et chargés de gérer l'application du PE et de présenter des rapports semestriels au Comité des SMA.

Points saillants du rendement :

Le plan a continué de favoriser la collaboration du gouvernement tout en appuyant l'élaboration, la mise en œuvre et l'amélioration des cadres réglementaires de manière à tenir compte des questions retenues par les intervenants. Dans le domaine des pesticides à usage limité et de réduction des risques liés aux pesticides, l'établissement des projets prioritaires et l'accélération des examens réglementaires ont augmenté le nombre de pesticides à usage limité approuvés. L'amélioration des directives adressées aux intervenants et une meilleure utilisation des possibilités d'examen conjointes ont permis d'augmenter le nombre de médicaments vétérinaires disponibles pour les animaux destinés à l'alimentation au Canada. Dans le domaine des allégations santé, aliments nouveaux et ingrédients, on a déterminé les aspects clés de la modernisation de la réglementation des aliments afin de faciliter les efforts d'innovation et de la vérification scientifique des allégations santé au sein de l'industrie alimentaire. Enfin, on a continué d'examiner les options en matière de politique en s'inspirant des données sur la nutrition dans le domaine de l'enrichissement des aliments.

Partenaires
fédéraux
Activités de
programme
des
partenaires fédéraux
Titre des programmes
des
partenaires fédéraux
Total des fonds affectés (de la date de début à la date d'échéance (en millions de dollars) 2010–2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats
prévus
Résultats
obtenus
Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas nécessairement au total indiqué.
AAC Facilitation de l'efficacité de la réglemen-tation Pesticides à usage limité
et réduction
des risques
liés aux
pesticides
36,2 9,1 8,5 Augmentation
des pesticides à usage limité et réduction
des outils de
lutte
antiparasitaire, autorisés ou disponibles
pour utilisation
Les données et les renseignements ont été produits pour 80 demandes d'homologation de pesticides à usage limité et pour 20 nouveaux outils à risque réduit, ce qui se traduit par une augmentation des outils, des pratiques et des technologies de réduction des risques liés aux pesticides mis à la disposition des producteurs.
Allégations
santé,
aliments nouveaux et
ingrédients
16,1 3.6 3.4 Amélioration
de la capacité
du secteur à
suivre le
système de
réglementation
des aliments,
ce qui devrait le mener à mieux comprendre les processus et les exigences de la réglementation
La contribution du secteur basée sur l'analyse a débouché sur plusieurs mises à jour de politiques de réglementation et sur des conseils, y compris des avis scientifiques, qui ont été fournis à l'industrie et aux groupes du secteur, qui se sont traduits par deux allégations santé et deux présentations d'aliments nouveaux respectant les exigences de réglementation.
Santé Canada Réglemen-tation des pesticides Pesticides à usage limité et réduction des risques liés aux pesticides 16,0 4.0 4.0 Nouveaux pesticides à usage limité mis à la disposition des producteurs grâce à un processus d'examen spécial. On a élaboré une nouvelle approche afin de simplifier le processus de demande d'homologation et on a enregistré 135 nouvelles utilisations de pesticides à usage limité. Six stratégies de transition ont été élaborées.
Produits de santé Médicaments vétérinaires 5,0 1.2 1.2 Accélération de l'examen des demandes d'homologation des médicaments vétérinaires et plus grande disponibilité de médicaments pour les animaux destinés à l'alimentation

Achèvement de la première demande à utilisations mineures et espèces mineures

Élimination de l'arriéré des demandes et réduction du temps d'examen de nouveaux médicaments.

Aliment et nutrition Allégations santé, aliments nouveaux
et
ingrédients
17,4 3,5 3,5 Approches stratégiques et réglementaires actualisées et efficientes et processus préalables à la commercialisation favorisant la production d'aliments nouveaux, innovateurs et salubres et les allégations connexes des bienfaits pour la santé. Des modifications ont été préparées pour moderniser la Loi sur les aliments et drogues. Achèvement de 14 modifications réglementaires et 12 autorisations provisoires de commercialisation, publication des résumés des évaluations pour deux nouvelles allégations santé et classification de 600 produits situés à la frontière entre les aliments et les produits de santé naturels.
Enrichisse-ment des aliments 4,3 1,2 1,2 Augmentation de la capacité du personnel à distribuer des lettres d'autorisation de marché temporaire, tout en continuant d'examiner les options en matière de politique pour l'ajout volontaire de vitamines et de nutriments minéraux aux aliments.
Total 94,9 22,5 21,8    

Commentaires sur l'écart : Sans objet

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux : Sans objet

Coordonnées :

Lynn Stewart, directrice
Division des enjeux réglementaires en alimentation
Direction du développement et de l'analyse du secteur
Direction générale des services à l'industrie et aux marchés
Agriculture et Agroalimentaire Canada
Tour 5, 2e étage, Pièce 242
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-0153
lynn.stewart@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l'avenir d'AAC est le cadre stratégique quinquennal qui remplace le Cadre stratégique pour l'agriculture depuis l'exercice 2008-2009. Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le RPP 2010-2011. Elles représentent les montants inclus dans le Budget principal des dépenses. Toutefois, elles ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été ajoutés aux niveaux de référence du Ministère durant l'exercice 2010–2011, en raison de la date de publication du RPP 2010-2011. Le total des fonds fédéraux affectés tient compte de toutes les présentations au Conseil du Trésor et des réaffectations déjà approuvées. Le total des fonds affectés et les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.



Titre de l'initiative horizontale :

Programmes à coûts partagés non liés à la gestion des risques de l'entreprise de Cultivons l'avenir (autrefois appelé Élaboration des initiatives de programme de Cultivons l'avenir)

Ministère responsable : Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

Activité de programme du ministère responsable :

Systèmes de gestion des risques liés à la salubrité des aliments et à la biosécurité

Début de l'initiative : 1er avril 2009

Fin de l'initiative : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) :

20,8 millions de dollars sur quatre ans

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Un protocole d'entente (PE) entre AAC et l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) définit les modalités générales, les rôles et les responsabilités en ce qui concerne la gestion et le financement des divers volets de l'Initiative canadienne intégrée de salubrité des aliments (ICISA), qui est financée au titre de l'accord-cadre Cultivons l'avenir d'AAC. L'ACIA assure la mise en œuvre des initiatives suivantes, en collaboration avec AAC :

  1. Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique au titre du volet Systèmes nationaux de salubrité des aliments de l'ICISA) :
    L'initiative de reconnaissance des systèmes dirigée par l'ACIA permettra de faire reconnaître par le gouvernement les systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme mis au point par des organisations sectorielles nationales (ou des organismes équivalents). L'ACIA continuera d'élaborer et de mettre en œuvre des programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments. Au titre du volet Soutien scientifique et technique, l'ACIA continuera de fournir des conseils scientifiques et techniques à l'appui de l'élaboration de systèmes de salubrité des aliments fondés sur l'analyse des risques et la maîtrise des points critiques (HACCP).

  2. Élaboration de normes nationales de biosécurité
    Cette initiative permettra à l'ACIA d'élaborer des normes de biosécurité animale et végétale uniformes à l'échelle nationale. Les normes seront élaborées en collaboration avec l'industrie, les associations sectorielles et les provinces. Lorsque l'Agence aura approuvé ces normes de biosécurité, celles-ci deviendront la norme nationale de biosécurité pour le produit visé.

  3. Outil d'échange d'information sur la traçabilité au titre du volet Élaboration de systèmes nationaux de traçabilité de l'ICISA :
    Cette initiative vise à examiner des moyens permettant à l'industrie et aux partenaires du gouvernement d'accéder aux bases de données sur la traçabilité et de les interroger, et ce, de manière planifiée, mesurée et constructive. Les fonds accordés serviront à élaborer le matériel nécessaire pour établir et documenter les exigences de haut niveau et réaliser les activités initiales de planification de l'initiative, ce qui pourrait mener à l'approbation préliminaire du projet (APP). L'initiative sera gérée conjointement par l'ACIA et AAC et sera coordonnée par le Bureau de gestion de la traçabilité.

  4. Structure législative et réglementaire du Bureau de gestion de la traçabilité au titre du volet Élaboration de systèmes nationaux de traçabilité de l'ICISA :
    Le Bureau de gestion de la traçabilité est créé en vue de réaliser conjointement les travaux liés à la mise en place de la structure gouvernementale législative et réglementaire nécessaire à l'établissement des pouvoirs, des ententes et des protocoles en matière de traçabilité. Les fonds accordés à l'ACIA serviront à établir la structure législative et réglementaire.

Résultats partagés :

Cette initiative contribue aux résultats stratégiques d'AAC suivants :

  • Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des produits agro-industriels respectueux de l'environnement;
  • Un secteur de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de produits agro-industriels compétitif qui gère les risques de manière proactive.

Structures de gouvernance :

Responsables de l'administration générale du protocole d'entente :

  1. AAC :
    Directeur général - Direction des programmes de transformation du secteur agricole
    Directeur général - Direction des politiques sectorielles
    Directeur général - Bureau de la chaîne de valeur des aliments
  2. ACIA :
    Directeur exécutif - Direction de la salubrité des aliments et de la protection des consommateurs
    Directeur exécutif - Direction de la santé des animaux, Programmes
    Directeur exécutif - Direction de la protection des végétaux et de la biosécurité
    Dirigeant principal de l'information - ACIA
    Directeur exécutif - Direction des politiques nationales

Points saillants du rendement :

Afin de mieux tenir compte des progrès de l'ACIA à l'égard de l'acceptation finale par les gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux (FPT) des programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme, ce protocole d'entente a été modifié en changeant les dates cibles pour l'acceptation à mai 2012 et décembre 2012, respectivement.

La norme nationale de biosécurité à la ferme pour le secteur bovin a été rédigée et se trouve à l'étape finale de consultation.

L'initiative sur l'outil d'échange d'information sur la traçabilité se déroule selon les prévisions. Elle fera l'objet d'un PE distinct avec l'ACIA et sera dotée d'une structure de gouvernance complémentaire, mais différente.

L'ACIA demande l'autorisation d'élaborer un cadre législatif et réglementaire pour la traçabilité.

Partenaires fédéraux Activités de programme des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) (en millions de dollars) 2010–2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats
prévus
Résultats
obtenus
Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas nécessairement au total indiqué.
AAC Systèmes de gestion des risques liés à la salubrité et à la biosécurité des aliments Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique S/O – Fonds
transférés à l'ACIA
S/O – Fonds
transférés à l'ACIA
  Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
Élaboration de normes nationales de biosécurité S/O – Fonds
transférés à l'ACIA
S/O – Fonds
transférés à l'ACIA
  Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
Outil d'̩change d'information sur la tra̤abilit̩ S/O РFonds
transférés à l'ACIA
S/O – Fonds
transférés à l'ACIA
  Achèvement prévu d'ici le 31 mars 2010 Terminé
Le 31 mars 2010
Structure l̩gislative et r̩glementaire du Bureau de gestion de la tra̤abilit̩ S/O РFonds
transférés à l'ACIA
S/O – Fonds
transférés à l'ACIA
  Travaux réalisés par l'ACIA Résultats déclarés par l'ACIA
ACIA Risques associés à la salubrité des aliments et à la nutrition Reconnaissance des systèmes par l'ACIA et soutien scientifique et technique 7,3 2,1 1,8 Amélioration continue du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments à la ferme et du Programme de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme.

Ébauche du manuel des procédures de reconnaissance à la ferme pour la phase II, mise en la œuvre et vérification par un tiers, et évaluation de la mise en œuvre (phase III).

Le manuel des procédures de reconnaissance de la salubrité des aliments en aval de la ferme pour la phase I – l'examen technique presque terminé et l'élaboration de la phase II a commencé.

Examen technique et évaluation continue des programmes de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments à la ferme et en aval de la ferme.

L'examen technique d'une association nationale de producteurs (ANP) est maintenant terminée. Trois examens sont en cours.

Deux examens d'une durée de 18 mois sont terminés. D'autres examens sont en suspens jusqu'en 2011-2012.

Soutien scientifique et technique offert au besoin à AAC et à ses intervenants. Exécution de six examens des demandes qui ont été présentées par les ANP dans le cadre du volet « Ã‰laboration de systèmes de salubrité des aliments Â» de Cultivons l'avenir (AAC).
Risques liés à la santé des animaux et systèmes de production Élaboration de normes nationales de biosécurité 9,5 2,0 1,7 Examen et adoption d'un processus d'approbation Le Conseil canadien de la santé porcine a élaboré une Norme nationale de biosécurité à la ferme pour le secteur du porc et l'examen de la norme est en cours.
Risques liés à la protection des végétaux et systèmes de production Analyse de l'environnement visant à évaluer l'état actuel des mesures de biosécurité dans un secteur de production

Établissement de deux nouveaux groupes d'experts pour le mouton et les céréales et oléagineux, ce qui porte le total à sept.

Élaboration d'outils d'analyse et de plans d'échantillonnage national pour les produits laitiers, les abeilles (découpeuses de la luzerne) et en cours d'élaboration pour les pommes de terre et les abeilles (bourdon et miel) et le mouton.

Approbation de la norme nationale de biosécurité Aucune norme de biosécurité propre aux produits agricoles n'a été achevée cette année. L'achèvement des normes pour le bœuf, les produits laitiers et les abeilles est prévu vers la fin de 2011-2012.
Production et diffusion de la norme Les modèles de planification de la biosécurité des multiples espèces végétales et animales ont été mis au point pour aider les provinces dans la conception et l'élaboration de programmes de mise en œuvre de la biosécurité.
Préparation et distribution de matériel d'enseignement et de formation Des produits de communication ont été élaborés et diffusés pour les produits agricoles suivants : bœuf, pomme de terre, abeilles et produits laitiers.
Rapport trimestriel et présentation annuelle au Comité des représentants FPT et/ou du groupe de travail responsable des programmes de sécurité alimentaire, de biosécurité et de traçabilité Plusieurs présentations ont été faites au groupe de travail FPT responsable des programmes de sécurité alimentaire, de biosécurité et de traçabilité.
Risques liés à la santé des animaux et aux systèmes de production Outils d'échange d'information sur la traçabilité 1,1 0,0 S/O Achèvement prévu d'ici le 31 mars 2010 Terminé le 31 mars 2010
Structure législative et réglementaire du Bureau de gestion de la traçabilité 3,0 0,9 0,9 Établissement d'un cadre législatif national pour la traçabilité

Une option recommandée pour la traçabilité a été présentée aux ministres FPT en juillet 2010 et l'ACIA va de l'avant conformément à la directive des ministres FPT.

L'ACIA demande l'autorisation d'élaborer un cadre législatif et réglementaire pour la traçabilité.

Modification et amélioration continues du cadre de réglementation de la traçabilité Le Règlement sur la santé des animaux a été modifié de sorte que toutes les étiquettes de bovins non électroniques déjà approuvées ont été révoquées pour soutenir le signalement des déplacements.
Préparation d'ententes sur l'échange d'information entre les provinces canadiennes Les négociations sur l'échange d'information sur la traçabilité ont commencé avec la Colombie-Britannique et sont toujours en cours avec le Québec, le Manitoba et l'Ontario.
Élaboration d'un cadre stratégique pour la traçabilité

L'ACIA a fait progresser le document du cadre stratégique par l'intermédiaire de la gouvernance interne pour approbation.

Collaborer avec AAC à l'élaboration des plans de mise en œuvre pour les quatre espèces prioritaires (bovin, mouton, porc et volaille) selon l'engagement pris par les ministres FPT.

Commencer les évaluations des facteurs relatifs à la vie privée (ÉFVP) Les résultats de l'ÉFVP pour l'Agence canadienne d'identification du bétail seront bientôt publiés sur le site Web de l'ACIA. D'autres ÉFVP avec les ANP sont planifiées.
Total 20,8 5,0 4,4    

Commentaires sur l'écart :

Les dépenses réelles sont de 600 000 dollars de moins que prévu en raison : 1) du délai nécessaire pour rétablir le Sous comité FTP de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments; 2) du retard accusé par une ANP pour entreprendre le programme de reconnaissance des systèmes de salubrité des aliments à la ferme; 3) des retards à embaucher deux membres du personnel de l'ACIA pour mener des examens d'une durée de 18 mois; 4) la longue période de consultations nécessaire pour l'élaboration des normes nationales de biosécurité.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Coordonnées :

Linda Parsons, directrice générale
Direction des programmes de transformation du secteur agricole
Direction générale des programmes financiers pour l'agriculture
Tour 7, 8e étage, Pièce 220
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario) K1A 0C5
613-773-1900
linda.parsons@agr.gc.ca

Remarque :

Cultivons l'avenir d'AAC est le cadre stratégique quinquennal qui remplace le Cadre stratégique pour l'agriculture depuis l'exercice 2008-2009. Les dépenses prévues correspondent à celles figurant dans le RPP 2010-2011. Elles représentent les montants inclus dans le Budget principal des dépenses. Toutefois, elles ne comprennent pas les montants additionnels qui peuvent avoir été affectés à cette initiative durant l'exercice 2010-2011, en raison de la date de publication du RPP 2010-2011. Le total des fonds fédéraux affectés tient compte de toutes les présentations au Conseil du Trésor et des réaffectations déjà approuvées. Le total des fonds affectés ainsi que les dépenses prévues et réelles ne tiennent pas compte des coûts indirects.


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Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada

Initiatives horizontales


CANAFE participera à titre de partenaire aux initiatives horizontales suivantes :

  1. Régime de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes
  2. Initiative de sécurité publique et d'antiterrorisme (SPAT)
  3. Stratégie nationale antidrogue (SNA)

Vous pouvez obtenir des renseignements supplémentaires sur les initiatives horizontales à l'adresse suivante : http://publiservice.tbs-sct.gc.ca/hidb-bdih/home-accueil-fra.aspx.


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Commission des libérations conditionnelles du Canada

Initiatives horizontales

La Commission des libérations conditionnelles du Canada s’est associée à la mise en œuvre continue des dispositions législatives sur les armes à feu en 1999-2000.  L’adoption de ces dispositions et des modifications consécutives au Code criminel ont eu pour effet de créer des peines de plus longue durée pour les infractions comportant l’utilisation d’une arme à feu ou d’une fausse arme à feu. En retour, ces peines plus longues ont entraîné un accroissement des examens en vue de la mise en liberté sous condition ce qui, par voie de conséquence, a fait augmenter les coûts (salariaux et non salariaux) d’exécution du programme de la CLCC.

Nom de l’initiative horizontale : Armes à feu

Nom des ministères responsables : Centre des armes à feu Canada

Date de mise en œuvre : 1995

Date de clôture : Initiative permanente

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : Financement par la CLCC :

858 000 $ par année

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Réduire le nombre de tragédies attribuables aux armes à feu, y compris les blessures et décès accidentels et l’utilisation criminelle des armes à feu

Résultats partagés : des collectivités plus sûres

Structures de gouvernance : Rôles/responsabilités énoncés dans la loi (p.ex. Loi sur les armes à feu)

Partenaires fédéraux Activité de programme Affectation totale Dépenses prévues 2010-2011 Dépenses réelles 2010-2011 Résultats escomptés pour 2010-2011 Résultats obtenus 2010-2011
Commission des libérations conditionnelles du Canada. Décisions relatives à la mise en liberté sous condition S.O.[1] 858 000 $ 858 000 $ Les dépenses prévues en 2009-2010 devaient donner à la CLCC la capacité de gérer les charges de travail résultant des modifications au Code criminel qui appuient l’initiative sur les armes à feu. Ces modifications prévoyaient des peines d’une plus longue durée pour les délinquants déclarés coupables d’une infraction avec une arme à feu, ce qui a obligé la CLCC à effectuer plus d’examens en vue de la mise en liberté sous condition. S.O.

La Commission s’est aussi associée à la Stratégie nationale antidrogue après la sanction royale des propositions législatives prévoyant l’introduction de peines minimales obligatoires pour des infractions graves en matière de drogues. Les plans actuels prévoient l’affectation à la CLCC de 7,5 millions de dollars répartis sur quatre ans, y compris 2,2 millions en 2010-2011, pour gérer le nombre accru d’examens en vue de la mise en liberté sous condition résultant de l’application des peines minimales obligatoires.

Partenaire fédéral : ministère de la Justice
Activités de programme (AP) du partenaire fédéral Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de début à la date de fin) Dépenses prévues en 2010–2011 Dépenses réelles en 2010–2011 Résultats escomptés en 2010–2011 Résultats obtenus en 2010–2011
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition Décisions relatives à la mise en liberté sous condition 4,4 M$ 1,3 M$ 0 $ Lien 1 S.O.
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition 1,8 M$ 0,5 M$ 0 $ Lien 2 S.O.
Services internes Services internes 1,3 M$ 0,4 M$ 0 $ Programmes de soutien S.O.
Total 7,5 M$[2] 2,2 M$[2] 0 $[2]    

Résultats escomptés en 2010–2011

Lien 1 : Si le projet de loi reçoit la sanction royale, ces fonds donneront à la CLCC la capacité de gérer efficacement les responsabilités que lui attribue la loi en ce qui a trait à la prise de décisions relatives à la libération conditionnelle des délinquants à la lumière des nouvelles dispositions législatives. La CLCC recueillera des renseignements et fera rapport des charges de travail et des résultats en matière de libération conditionnelle pour les délinquants sous responsabilité provinciale incarcérés en raison des nouvelles dispositions législatives (p. ex., nombre et proportion de délinquants qui réussissent leur liberté conditionnelle).

Lien 2 : Si le projet de loi reçoit la sanction royale, ces fonds donneront à la CLCC la capacité de fournir des renseignements et une aide aux victimes d’actes criminels, aux observateurs aux audiences et aux personnes qui demandent à avoir accès au registre des décisions en conformité avec les nouvelles dispositions législatives. De même, la CLCC fera rapport de la participation des victimes et des observateurs aux processus de mise en liberté sous condition et du degré de satisfaction de ces personnes à l’égard des renseignements et de l’aide qu’elle fournit.

La gestion efficace des deux responsabilités contribue à la sécurité publique et renforce la confiance du public dans le système de justice.

Résultats obtenus en 2010–2011

S.O.


[1] La Commission a obtenu une augmentation permanente de son budget de base. Cette augmentation était graduelle, passant de 437 000 $ par année en 1999-2000 à 858 000 $ par année à partir de 2004-2005, en fonction de l’accroissement prévu de la charge de travail.

[2] Ces fonds en vue de l’application de peines minimales obligatoires pour les infractions graves en matière de drogues sont conservés dans une affectation bloquée, qui sera débloquée si le projet de loi reçoit la sanction royale.

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Conseil national de recherches Canada

Initiatives horizontales


Nom de l'initiative horizontale : Initiative de R-D en génomique (IRDG)

Nom des ministèru responsable : Conseil national de recherches du Canada (CNRC)

Activité de programme du ministère responsable : Technologies en santé et en sciences de la vie

Date de mise en œuvre : Avril 1999

Date de clôture : Mars 2011 (renouvellement demandé pour 2011-2014)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 234,1 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L'Initiative a été créée pour doter l'administration publique canadienne d'une capacité de recherche en génomique permettant d'offrir des applications à valeur ajoutée pour répondre aux priorités nationales, créer de la richesse pour les Canadiens et donner à l'administration publique le moyen de s'acquitter de son mandat.

Résultats partagés : Les contributions en génomique améliorent la qualité de vie des Canadiens sur le plan de la santé, de la sécurité, de l'environnement et du développement économique et social.

Structures de gouvernance : Un comité de coordination interministériel de SMA sur la R-D en génomique gère et coordonne l'Initiative. Le comité veille à la mise en place de mécanismes efficaces d'établissement des priorités au sein des ministères et à ce que les investissements soient bien ciblés et répondent à une stratégie bien définie. Il s'assure par ailleurs que des principes de gestion communs sont appliqués et qu'une collaboration horizontale entre les organisations est maintenue. Le comité est constitué de représentants d'Industrie Canada ainsi que de représentants de chacun des partenaires fédéraux : le CNRC, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), Pêches et Océans Canada (POC), Santé Canada (SC), Ressources naturelles Canada (RNCan), Environnement Canada (EC) et les Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS). Un groupe de travail interministériel formule des recommandations et conseille le comité de coordination interministériel des SMA en ce qui a trait à la définition des priorités stratégiques et la gestion globale de l'Initiative. Le groupe de travail appuie également les évaluations et la communication de l'information. Le CNRC assume la présidence du comité et du groupe de travail.

Points saillants du rendement :

Partenaire fédéral Activité de programme du partenaire fédéral Titres des programmes du partenaire fédéral Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) (en millions de $) 2010-2011
Dépenses prévues
(en millions de $)
Dépenses réelles
(en millions de $)
Résultats prévus Résultats obtenus
CNRC Technologies en santé et en sciences de la vie Génomique et technologies de la santé 71,0 6,0 6,0 Des progrès commerciaux pertinents dans le domaine de la R-D en génomique liée à la santé humaine. On a conçu et fabriqué un prototype d'analyseur de table intégrant la technologie des biopuces qui permet de réduire de façon spectaculaire le temps nécessaire pour détecter et distinguer des souches de bactéries très proches pouvant avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Cet outil sera perfectionné pour le rendre plus compact et l'intégrer à un biocapteur portatif qui permettra de raccourcir et de simplifier le protocole de détection des agents pathogènes dans les aliments.

Un nouvel outil diagnostique faisant appel à la signature de l'expression génétique du cancer du sein a été mis au point pour prédire le pronostic des patients et la nécessité de recourir à la chimiothérapie. Cet outil permettra de réduire à la fois la morbidité et les coûts des traitements de chimiothérapie inutiles.
AAC Science, innovation et adoption Projet canadien de génomique des plantes cultivées 71,0 6,0 6,0 Augmentation de la valeur des cultures de céréales, de fèves de soya et de canola. Des chercheurs ont identifié des gènes spécifiques ou marqueurs diagnostiques de certaines plantes pour améliorer 1) la résistance du canola à la rouille blanche, aux insectes et sa teneur en phénol, ce qui ajoute à sa valeur pour la santé; 2) le temps de maturation, l'allergénicité et les autres propriétés du soja; et 3) la résistance du blé à la rouille et à la brûlure de l'épi causée par le Fusarium.

On a identifié et caractérisé des gènes chez Brassica carinata (moutarde d'Abyssinie, oléagineuse parente du canola (Brassica napus)) qui ont pour effet d'accroître la teneur en huile des graines et le rendement des cultures. Dans le cadre d'un partenariat avec le CNRC, Agrisoma Biosciences, entreprise canadienne de biotechnologie spécialisée en agriculture, mène des essais d'amélioration génétique pour évaluer l'intérêt de Brassica carinata comme culture à valeur ajoutée pour la production de biodiesel.
POC Biotechnologie et génomique Programme de R-D en biotechnologie et génomique aquatiques 10,6 0,9 0,9 Connaissances en génomique pour une gestion durable des ressources aquatiques. Des chercheurs ont mis au point des marqueurs génétiques qui sont utilisés, entre autres, pour comprendre la génétique et la structure des populations de sébaste, de Dolly Varden et de capelan; évaluer la capacité de migration du saumon sauvage du Pacifique; surveiller la prolifération des tuniciers, une espèce de mollusque invasive et évaluer la diversité et la nature des variations génétiques du saumon sauvage et du saumon d'élevage de l'Atlantique.
SC Problèmes de santé émergents Initiative de génomique de SC/ASPC 46,0 4,0 4,0 Connaissances en génomique à l'avantage du système canadien de réglementation de la santé. Dans le cadre de recherches menées pour appuyer le travail de réglementation des risques environnementaux par Santé Canada, on a découvert que des perturbations des voies biochimiques pouvaient être causées par des facteurs environnementaux comme les rayonnements de sources naturelle ou artificielle (p. ex., téléphones cellulaires), des agents chimiques carcinogènes et des modulateurs endocriniens. On a également identifié et étudié l'action de différentes fibres alimentaires sur les gènes dans le but d'éclairer les décisions de santé publique menant à la réglementation de ces particules alimentaires.

Des versions prêtes à l'utilisation par les autorités sanitaires des technologies de séquençage du génome à haut rendement sont en cours de développement grâce à des modèles d'agents pathogènes prioritaires, dont les souches d'Escherichia coli produisant la toxine de Shiga. Ces initiatives comprennent les procédés de laboratoire nécessaires à l'acquisition et au séquençage complet du génome de bactéries ainsi que les outils informatiques servant à l'assemblage, à l'annotation et à l'analyse des données sur le génome aux fins d'épidémiologie moléculaire.
RNCan Occasions économiques pour les ressources naturelles Initiative de R-D en génomique de RNCan-SCF 23,0 2,0 2,0 Connaissances en génomique pour la régénération et la protection des forêts. Mise au point de marqueurs moléculaires chez les conifères pour a) orienter la sélection d'épinettes possédant des caractéristiques recherchées et b) d'arbres résistants à la rouille vésiculeuse du pin blanc et c) permettre la différenciation d'écotypes résistant à l'arpenteuse de la pruche (lépidoptère ravageur) pour améliorer les populations sylvicoles ou le contrôle des ravageurs.

Élaboration de la carte génétique la plus complète d'une espèce de conifère (l'épinette blanche) permettant le transfert des marqueurs entre différentes espèces d'épinettes.

Identification de gènes à la base des interactions entre les agents pathogènes et les hôtes dans les populations du douglas de Menzies et de peuplier qui enrichissent la compréhension des mécanismes de résistance d'essences ligneuses aux pathogènes.
EC Les Canadiens adoptent des habitudes de consommation et de production durables Applications stratégiques de la génomique à l'environnement 12,0 1,0 1,0 Applications de la génomique pour l'évaluation et la gestion du risque, la gestion et la conservation de la faune et l'application des lois. Développement d'outils et d'approches pour évaluer le risque posé par des substances potentiellement toxiques pour l'environnement, éclairer les décisions pour l'application des lois et la conformité à celles-ci, et approfondir les connaissances sur les différentes espèces (p. ex., la structure des populations et les comportements d'accouplement), pouvant contribuer à l'élaboration de plans de conservation et de gestion de la faune.
ICRS S. O. S. O. 0,5 S. O. S. O. En 1999-2000, les ICRS ont reçu une allocation ponctuelle pour la création du Secrétariat de Génome Canada. Aucun résultat particulier n'est attendu de cet investissement.
Total 234,1 19,9 19,9    

Commentaires sur l'écart : Aucun écart n'a été signalé.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

Personne-ressource : Gary Fudge, ing., Directeur, Initiatives horizontales des sciences de la vie, Conseil national de recherches Canada, 613-949-0542

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Diversification de l’économie de l’Ouest Canada

Initiatives horizontales


Nom de l’initiative horizontale : Ententes de partenariat pour le développement économique de l’Ouest (EPDEO)

Nom des ministères responsables : Diversification de l’économie de l’Ouest Canada

Activité de programme du ministère responsable : Planification, développement et adaptation économiques des collectivités; Expansion des entreprises et entrepreneuriat; Innovation.

Date de mise en œuvre : 17 avril 2008

Date de clôture : 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 100 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Les EPDEO sont des ententes de partage des coûts, de 50 millions de dollars sur quatre ans, entre le gouvernement fédéral et chacune des quatre provinces de l'Ouest en vue de promouvoir les priorités communes de développement économique. De nouveaux projets peuvent être approuvés jusqu’au 31 mars 2012, alors que des dépenses liées aux projets approuvés pourront être engagées jusqu’en septembre 2013.

Résultats common : Une plus grande collaboration fédérale-provinciale pour la réalisation du potentiel économique et régional de l’Ouest canadien par la création de collectivités innovatrices, entreprenantes et durables.

Structures de gouvernance : Des comités de direction conjoints fédéraux-provinciaux.

Grandes lignes du rendement : L’approbation de 27 projets financés par DEO totalisant 25,7 millions de dollars, et relations intergouvernementales fortes et continues entre le Ministère et les provinces de l’Ouest à l’appui de priorités réciproques pour l’ensemble de la région.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Diversification de l’économie de l’Ouest Planification, développement et adaptation économiques des collectivités Diversification de l’économie de l’Ouest 10.0 7.3 9.9 Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé 1,3 dollar pour chaque dollar dépensé *
Expansion des entreprises et entrepreneuriat Diversification de l’économie de l’Ouest 45.0 11,1 17,5 Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé 1,3 dollar pour chaque dollar dépensé *
Innovation Diversification de l’économie de l’Ouest 45,0 10.9 0.1 Financement par effet de levier (de toutes les sources) de 1,21 dollar pour chaque dollar dépensé 1,3 dollar pour chaque dollar dépensé *
Total 100,0 29,3 27,5    

Commentaires sur l’écart : *Financement par effet de levier au moment de l’approbation, pour tous les projets approuvés et réalisés au cours de l’exercice 2010-2011.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les gouvernements provinciaux de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba ont fourni une contribution pour la réalisation des priorités fixées par entente mutuelle pour chacune des quatre EPDEO. Les priorités fédérales des EPDEO comprennent :

  • le soutien de la création et de la croissance de la recherche-développement axée sur le savoir, des grappes d’entreprises, ainsi que la commercialisation de nouveaux produits, technologies et services;
  • la stimulation du commerce et des investissements;
  • l’accroissement de la productivité et de la compétitivité des entreprises; et
  • l’augmentation de la production à valeur ajoutée dans les industries traditionnelles.

Les projets suivants en appui aux priorités provinciales ont également été approuvés :

  • Accroissement de l’innovation et de la capacité des régions rurales à commercialiser de nouveaux produits, technologies et services;
  • Développement de l’économie au moyen de débouchés touristiques;
  • Initiatives de développement et de diversification des collectivités et des régions; et
  • Promotion de la diversification économique au sein des régions et des collectivités.

Personne-ressource :


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Environnement Canada

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Le Groupe canadien des observations de la Terre regroupe des ministères fédéraux qui participent au Groupe international des observations de la Terre (GOT).

Nom du ministère responsable : Environnement Canada est le ministère responsable suite à la nomination du SMA du Service météorologique du Canada en tant que responsable du GOT.

Activité de programme du ministère responsable : La population canadienne est équipée pour prendre des décisions éclairées quant aux conditions changeantes du temps, de l'eau et du climat.

Date de mise en œuvre : Juillet 2003; même s'il n'existe aucuns fonds destinés à cette initiative, elle est financée à partir de l’enveloppe budgétaire (Services votés) existante.

Date de clôture : En cours.

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : Fourni par l'entremise de l’enveloppe budgétaire (Services votés) et des contributions en espèces des autres ministères fédéraux.

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le GOT cherche à mettre en œuvre un Réseau mondial de systèmes d'observation de la Terre (GEOSS), lequel permettra un accès gratuit et ouvert aux observations de la Terre à l'intention des décideurs de tous les pays. Ce faisant, les utilisateurs comme Environnement Canada et d’autres ministères participants pourront mieux prédire l'état futur de la planète Terre et avertir les citoyens concernant l'apparition des conditions dangereuses. Pour obtenir de plus amples renseignements, consulter le site Web du GOT, à http://www.earthobservations.org/.

Résultats partagés :

  • Amélioration de l'accès aux données scientifiques tirées des observations faites de la Terre en vue de répondre aux exigences de surveillance environnementales et socio-économiques canadiennes.
  • Maximisation de l'efficacité des investissements canadiens dans les réseaux d'observation de la Terre, tant à l'échelle nationale qu'internationale.
  • Amélioration du processus décisionnel fondé sur les preuves dans les domaines stratégiques et opérationnels en fonction d'observations de la Terre faites de manière coordonnée, exhaustive et durable.
Structures de gouvernance : La coordination est réalisée par l'entremise d’un Comité directeur des SMA, d’un comité de coordination interministériel (CCI) au niveau de la direction générale et de comités et de groupes de travail spéciaux.

Points saillants du rendement :

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011
Dépenses
prévues
Dépenses
réelles
Résultats
prévus
Résultats
obtenus
1 Environne-
ment Canada
AP1 Services météoro-
logiques et environne-
mentaux pour les Canadiens
a. Service météorologique du Canada Sans objet 150 000 $ salaires
75 000 $ F et E
38 000 $ S et C
25 000 $ en espèces
100 000 $ salaires
50 000 $ F et E
88 000 $ S et C
50 000 $ en espèces
Voir ci-dessous Voir ci-dessous
2 Ressources naturelles Canada AP 1 s.o. a. Secteur des sciences de la Terre Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
b. Service canadien des forêts Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
3 Agriculture et Agroalimentaire Canada AP 1 s.o. a. Direction générale des services agro-environne-
mentaux
Sans objet 20 000 $ en espèces à dét. Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
b. Recherche Sans objet 20 000 $ en espèces à dét. Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
4 Agence spatiale canadienne AP 1 s.o. a. Observation de la Terre Sans objet 40 000 $ en espèces à dét. Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
5 Pêches et Océans Canada AP 1 s.o. a. Science et technologie Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
6 Santé Canada AP 1 s.o. a. Radiation Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
7 Statistique Canada AP 1 s.o. a. Agriculture Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
8 Affaires étrangères et Commerce international Canada AP 1 s.o. a. Environne-
ment
Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
9 Défense nationale AP 1 s.o. a. Météorologie et océanographie Sans objet Sans objet Sans objet Voir ci-dessous Voir ci-dessous
Total          

Commentaires sur l’écart : Les dépenses d’Environnement Canada, exprimées en salaires, fonctionnement et entretien pour le Groupe d’observation de la Terre (GOT) ont généralement été réduites à cause de la capacité limitée de redistribution vers d’autres priorités. Par le passé, le MAECI contribuait pour une somme de 50 000 dollars au GOT mais il a cessé il y a quelques années. Depuis ce temps, Environnement Canada a pu trouver, dans son budget de subventions et contributions, les fonds qui permettent de continuer à maintenir la contribution canadienne à 88 000 dollars.

Résultats prévus :

 Environnement Canada :

  • Projets et activités bilatéraux avec les É.-U., y compris des bancs d'essai et des projets de recherche internationaux.
  • Commentaires et positions du Canada coordonnés pour le Sommet ministériel du GOT international de 2010 en Chine.
  • Engagement des ministères du GCOT dans les problèmes de données et l'élaboration de politiques en matière d'observation de la Terre.

Résultats obtenus (2010–2011) :

 Environnement Canada :

  • Système binational d’observation des Grands Lacs (SOGL) accepté comme organisation participant au GOT international pour faire avancer la surveillance et l’échange de données d’observation de la Terre dans le bassin des Grands Lacs.
  • Progrès réalisés pour élaborer et mettre en œuvre des activités relatives aux bancs d’essai et aux projets de recherche binationaux, afin de mieux comprendre le cycle de l’eau et de mieux prédire les sécheresses, les inondations et la qualité de l’eau.
  • Le Canada a participé activement à l’atteinte de résultats importants lors du Sommet ministériel du GOT international de 2010 et de la réunion plénière à Beijing, en Chine, du 3 au 5 nov.
  • Le Canada participe à des initiatives mondiales importantes dans des domaines comme le suivi du carbone forestier (FCT), une expérience conjointe sur l’évaluation et la surveillance des cultures (JECAM), le groupe de travail de surveillance et d’évaluation du GOT, et les première et deuxième Ã©valuations des progrès et des résultats du GOT et du GEOSS.
  • Initiatives interministérielles de haut niveau élaborées pour participer à l’étude des problèmes de données d’observation de la Terre et aligner l’élaboration des politiques avec les initiatives de données ouvertes du gouvernement du Canada.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

21. Personne-ressource :

Michael Crowe
Directeur, Intégration stratégique
Service météorologique du Canada
Environnement Canada
141, avenue Laurier O.
Ottawa, Ontario  K1A 0H3
613-943-5580



Nom de l’initiative horizontale : Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), approuvé en mars 2005, qui a succédé au Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) sur deux ans.

Nom des ministères responsables : Environnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Activité de programme des ministères responsables : Les risques que présente la pollution pour les Canadiens et leur environnement sont réduits (EC); Élaboration de la politique sur la gestion et surveillance (SCT).

Date de début : Le PASCF est en vigueur depuis avril 2005. Le programme précédent d’une durée de deux ans avait commencé en avril 2003.

Date de fin : Le PASCF est censé se poursuivre jusqu’en 2020. Toutefois, l’approbation de la politique actuelle a pris fin le 31 mars 2011.

Allocation totale de fonds fédéraux (de la date de début à la date de fin) : 1 775,5 millions de dollars (y compris les frais d’hébergement pour TPSGC) au 31 mars 2011

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Le Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF) propose un mécanisme à long terme de prise en charge des sites contaminés fédéraux qui présentent les plus grands risques pour la santé humaine et l'environnement. À la fin du mois de mars 2004, les sites contaminés fédéraux représentaient un passif financier d’environ 3,5 milliards de dollars. Bien que la responsabilité de la gestion actuelle et de l’assainissement des sites contaminés fédéraux relève des ministères gardiens responsables, l’ensemble du programme est administré conjointement par Environnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Résultats partagés : Réduire l’engagement financier fédéral ainsi que les risques pour la santé humaine et l’environnement, y compris l’habitat du poisson. Accroître la confiance du public dans la gestion globale des biens immobiliers fédéraux grâce à une gestion efficace des risques ou à des mesures individuelles d’assainissement des sites contaminés fédéraux.

Structure de gouvernance : Le Comité directeur des sous‑ministres adjoints chargé des sites contaminés fédéraux s'appuie sur un Comité des directeurs généraux, le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés ainsi que le Secrétariat du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (Environnement Canada), qui assure la coordination générale des activités en question.

Éléments principaux de la planification : L’exercice financier 2010‑2011 fut celui de la seconde année d’activités accélérées du PASCF en vertu du Plan d’action économique du Canada (PAEC). En plus des activités continues d’évaluation et d’assainissement entreprises au cours de l’exercice par les partenaires du PASCF, Environnement Canada a élaboré, conjointement avec le Secrétariat du Conseil du Trésor et seize autres entités fédérales participantes, une proposition demandant l’approbation du programme et de la politique du PASCF pour les cinq prochaines années. Plusieurs aspects clés du programme ont été élaborés au cours de 2010‑2011 en vue d’améliorer le processus de prise de décision, l'évaluation du rendement et la production de rapports sur le programme.

(dollars $) (Les totaux ne sont peut-être pas exacts en raison de l’arrondi)
Partenaires fédéraux Activité de programme des partenaires fédéraux Nom des programmes pour les partenaires fédéraux Financement total (du début à la fin) 2010-2011
Dépenses prévues1 Dépenses réelles1,2 Résultats attendus Résultats obtenus
Agriculture et Agroali-
mentaire du Canada
Activités d’entre-
prises
Gestion des biens 5 465 649 $ 1 282 000 $ 1 168 637 $ Voir ci-dessous
Agence des services frontaliers du Canada Gestion et orientation ministé-
rielles
Infra-
structure et environne-
ment
1 620 212 $ 0 $ 0 $ s.o.
Agence canadienne d’inspection des aliments s.o. s.o. 183 783 $ 0 $ 0 $ s.o.
Service correction-
nel Canada
Services internes Services de gestion des installa-
tions et des biens
10 368 090 $ 4 867 669 $ 3 215 092 $ Voir ci-dessous
Environne-
ment Canada
Les risques que présente la pollution pour les Canadiens et leur environne-
ment sont réduits
Assai-
nissement et élimination des biens
48 874 994 $ 16 213 037 $ 12 110 733 $ Gardien
Sites contaminés 44 900 126 $ 6 640 375 $ 5 804 727 $ Secrétariat et Soutien spécialisé
Total partiel 93 775 120 $  22 853 412 $ 17 915 460 $  
Pêches et Océans Canada Services internes Sites contaminés – projets du PASCF 78 437 194 $ 22 277 365 $ 22 202 165 $ Gardien
Soutien spécialisé du PASCF 21 665 285 $ 3 335 637 $ 3 336 166 $ Soutien spécialisé
Total partiel 100 102 479 $ 25 613 002 $ 25 538 331 $  
Santé Canada Santé des Premières nations et des Inuits Protection de la santé des Premières nations et des Inuits 7 445 162 $ 536 000 $ 195 792 $ Gardien
Sites contaminés Direction générale de la santé environne-
mentale et de la sécurité des consom-
mateurs
43 721 890 $ 6 689 725 $ 6 686 888 $ Soutien spécialisé
Total partiel 51 167 052 $ 7 225 725 $ 6 882 680 $  
Affaires indiennes et Développe-
ment du Nord Canada
Intendance fédérale responsable Programme de gestion des sites contaminés 148 254 393 $ 48 563 181 $ 51 706 447 $ Voir ci-dessous
Terres et ressources du Nord Sites contaminés 685 536 311 $ 39 912 237 $ 139 617 268 $ Voir ci-dessous
Total partiel 833 790 704 $ 188 475 418 $ 191 323 715 $  
Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée Gestion de l'infra-
structure fédérale des ponts, autoroutes et tunnels ainsi que des biens dans la région de Montréal
s. o. 955 672 $ 293 000 $ 0 $ Voir ci-dessous
Marine Atlantique S.C.C. Gestion ministé-
rielle
PASCF (projets) 120 000 $ 70 000 $ 0 $ Voir ci-dessous
Commission de la capitale nationale Gestion des biens immobiliers Gestion des terres et des biens immobiliers 8 600 052 $ 3 620 000 $ 3 535 028 $ Voir ci-dessous
Défense nationale Protection et gérance de l'environne-
ment
Un plan de défense en matière de gestion des sites contaminés qui offre du financement pour nettoyer en priorité les sites les plus contaminés. 380 070 345 $ 61 064 529 $ 55 943 233 $ Voir ci-dessous
Conseil national de recherches du Canada Services internes Activités environne-
mentales
4 835 000 $ 2 455 000 $ 2 533 151 $ Voir ci-dessous
Ressources naturelles Canada Gestion ministé-
rielle
L'apport d'analyses et de conseils stratégiques pertinents et opportuns quant à la prise de décisions liée aux priorités gouverne-
mentales et aux responsa-
bilités ministé-
rielles
27 915 807 $ 8 970 000 $ 9 239 527 $ Voir ci-dessous
Parcs Canada Conserver les ressources patrimo-
niales
Gestion et restauration actives 38 814 369 $ 16 589 822 $ 18 344 878 $ Voir ci-dessous
Travaux publics et Services gouverne-
mentaux Canada
Gestion des locaux et des avoirs fédéraux PASCF (projets) 26 360 173 $ 5 203 785 $ 14 410 745 $ Voir ci-dessous
PASCF (services d'experts) 5 450 000 $ 900 000 $ 879 824 $ Voir ci-dessous
Total partiel 31 810 173 $ 6 103 785 $ 15 290 569 $  
Gendar-
merie royale du Canada
Infra-
structure du Ministère et services internes
PASCF (projets) 23 100 214 $ 4 500 500 $ 3 309 699 $ Voir ci-dessous
Transports Canada Développe-
ment durable de transport et l'environne-
ment
Programmes environne-
mentaux
150 758 925 $ 62 266 540 $ 28 439 600 $ Voir ci-dessous
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada Élaboration et surveil-
lance de la politique de gestion
Actifs et services acquis 2 747 200 $ 480 229 $ 478 330 $ Voir ci-dessous
Totaux pour tous les partenaires fédéraux 1 766 200 846 $ 416 730 631 $ 383 157 930 $  

1Sans compter les coûts d'aménagement de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
2 Dépenses réelles : estimées en fonction des renseignements fournis par les gardiens à l’été 2011. La production de rapports pour le programme de 2010 2011 ne sera pas terminée avant l’automne 2011.

Résultats attendus1 et Résultats obtenus pour chaque partenaire fédéral :

  • Agriculture et Agroalimentaire du Canada
    • Résultats attendus :
      • Achèvement de 34 projets d’évaluation et de 11 projets d’assainissement et de gestion de risques.
    • Résultats obtenus :
      • Achèvement de 25 projets d’évaluation et progression de 3 projets d’assainissement.
  • Service correctionnel Canada
    • Résultats attendus :
      • Sites soumis à une évaluation des risques : 3
      • Sites assainis (pluriannuel) : 5
      • Achèvement prévu des assainissements : 3
      • Évaluations de sites : 15
    • Résultats obtenus :
      • Sites soumis à une évaluation des risques : 0
      • Sites assainis (pluriannuel) : 5
      • Achèvement prévu des assainissements : 3
      • Évaluations de sites : 82
  • Environnement Canada – gardien
    • Résultats attendus :
      • Mise en œuvre de 9 projets d’assainissement et d’environ 42 projets d’évaluation.
    • Résultats obtenus :
      • Mise en œuvre de 17 projets d’assainissement et d’environ 46 projets d’évaluation.
  • Environnement Canada – secrétariat
    • Résultats attendus :
      • En coopération avec le Secrétariat du Conseil du Trésor, soutenir les comités directeurs des directeurs généraux et des sous‑ministres adjoints ainsi que le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés; gérer le processus de sélection des projets; coordonner les processus de financement et de production de rapports; gérer la communication des données et des programmes; évaluer le rendement des programmes et superviser la vérification et l'évaluation. En 2010‑2011, le Secrétariat supervisera également l'élaboration de la proposition de renouvellement du programme sur cinq ans.
    • Résultats obtenus :
      1. A élaboré une proposition demandant l’approbation du programme et de la politique.
      2. A initié l’élaboration de la proposition détaillée requise pour obtenir une approbation de financement pour les cinq années à venir du programme. Prepared annual funding documents for Ministerial approval.
      3. A préparé des documents de financement annuel aux fins d’approbation par le Ministère.
      4. A élaboré et coordonné le processus de soumission du projet 2010‑2011.
      5. A offert l’appui continu du Secrétariat au groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés (GTGLC) et les comités directeurs chargés des sites contaminés fédéraux.
      6. A mis en œuvre une deuxième année d’activités accélérées du PASCF en vertu du Plan d’action économique du Canada (PAEC).
  • Environnement Canada - soutien spécialisé
    • Résultats attendus :
      • Donner aux gardiens des conseils techniques et scientifiques concernant les risques écologiques sur des sites contaminés fédéraux afin que les stratégies de gestion des risques et d'assainissement qui y sont mises en œuvre les atténuent ou les réduisent, et offrent des outils supplémentaires d'évaluation des risques écologiques ainsi que des outils pour mesurer la réduction des risques écologiques résultant de la mise en œuvre des projets.
    • Résultats obtenus :
      1. A offert des directives scientifiques et judicieuses ainsi que des conseils éclairés à 19 ministères gardiens sur la gestion de leurs sites, de façon que le risque à l’environnement soit réduit ou atténué.
      2. A révisé la classification des sites pour plus de 160 projets afin d’assurer que les projets d’assainissement et de gestion de risques remplissent les conditions requises pour obtenir du financement.
      3. A élaboré des documents et offert une formation aux gardiens sur le système national de classification et sur le système de classification des sites aquatiques du PASCF pour les aider à gérer leurs sites selon les priorités et à prendre des décisions relativement à l’assainissement et à la gestion de risques de leurs sites.
      4. A partiellement élaboré l’outil de validation de l’évaluation des risques et l’outil de production de rapports de clôture de site pour aider les gardiens à évaluer la réduction des risques sur leur site où des activités d’assainissement et de gestion de risques prennent fin ainsi que pour fermer des sites.
      5. A élaboré un document d’orientation du PASCF sur l’évaluation des risques écologiques, à l’intention des gardiens, aux fins d’évaluation de risques écologiques de leurs sites contaminés.
      6. A achevé deux documents techniques d’orientation (tests de toxicité et valeurs de référence de toxicité) en complément au document d'orientation du PASCF sur l'évaluation des risques écologiques, à utiliser pour effectuer des tests de toxicité et pour sélectionner les valeurs de référence au moment d'effectuer des évaluations de risques écologiques à des sites contaminés.
      7. A élaboré, avec Pêches et Océans Canada, un cadre sur l’examen et la gestion des sites aquatiques contaminés en vertu du PASCF, afin d’assurer le recours à une approche cohérente à l’échelle nationale quant à la prise de décision pour évaluer et gérer des sites contaminés fédéraux financés par le PASCF.
  • Pêches et Océans – gardien
    • Résultats attendus :
      • 719 projets d’évaluation de référence
      • 674 projets d’évaluation accélérés
      • 117 projets de référence de gestion des risques et d’assainissement
      • 37 projets accélérés de gestion des risques et d’assainissement
    • Résultats obtenus :
      • 415 projets d’évaluation de référence
      • 487 projets d’évaluation accélérés
      • 129 projets de référence de gestion des risques et d’assainissement
      • 29 projets accélérés de gestion des risques et d’assainissement.
  • Pêches et Océans – soutien spécialisé
    • Résultats attendus :
      • Offrir des conseils d'ordre scientifique et technique donnés aux ministères gardiens en ce qui concerne la gestion des sites contaminés fédéraux pouvant avoir des répercussions ou un potentiel de répercussion sur les poissons ou l'habitat des poissons.
      • Élaborer des documents d'orientation et offrir une formation aux organisations gardiennes sur la gestion des sites aquatiques du Plan (p. ex., le système de classification des sites aquatiques et le cadre des systèmes aquatiques).
      • Examiner les soumissions de projets afin de s'assurer que les répercussions possibles sur les poissons et leur habitat ont été prises en compte comme il convient.
      • Examiner et évaluer les projets du Plan pour vérifier si le risque pour les poissons et leur habitat a été réduit grâce aux activités de garde et dans quelles mesures.
    • Résultats obtenus :
      • L’équipe de soutien spécialisé du MPO a offert des conseils techniques et éclairés sur des enjeux et des questions portant sur les risques causés aux poissons et à leur habitat (p. ex. des plans d’évaluation, d’assainissement, de gestion de risques et de surveillance). De plus, conjointement avec le groupe de travail sur les sites aquatiques, l’équipe de soutien spécialisé du MPO a codirigé la mise en œuvre du système de classification des sites aquatiques du PASCF, du cadre de gestion des sites aquatiques contaminés, et offert la formation s’y rattachant. De plus, le Secteur des sciences du MPO a mené cinq projets de recherche ciblés et effectué deux analyses documentaires traitant des répercussions des sites contaminés sur les poissons et leur habitat.
  • Santé Canada – gardien
    • Résultats attendus :
      • Achever l’assainissement dans les collectivités de Kasabonika et de Moose Factory et également entreprendre l’assainissement dans les collectivités de Lansdowne House et de Summer Beaver.
    • Résultats obtenus :
      • L’assainissement a été effectué à un site : l’hôpital de Moose Factory.
  • Santé Canada – soutien spécialisé
    • Résultats attendus :
      • Offrir des services aux ministères fédéraux gardiens concernant l'offre d'orientation, de formation et de conseils sur l'évaluation des risques pour la santé humaine et la participation du public; faire réviser par des pairs des évaluations des risques sur la santé humaine pour des sites contaminés fédéraux; participer à des groupes de travail régionaux interministériels et donner des commentaires sur les plans de participation du public et les plans d'assainissement en fonction du site; aider les ministères gardiens à mettre en application la mesure de réduction des risques en fonction du site; publier des documents relatifs à l'orientation nationale sur l'exécution d'évaluations des risques pour la santé humaine sur les sites fédéraux; soutenir la recherche scientifique pour réduire les écarts de données relatifs aux facteurs qui influencent l'exposition à des sites contaminés; effectuer des évaluations toxicologiques de substances toxiques trouvées sur des sites contaminés fédéraux; élaborer des documents sur les critères scientifiques afin de soutenir les lignes directrices révisées ou nouvelles du Conseil canadien des ministres de l'environnement sur la qualité des sols, qui protègent la santé humaine.
    • Résultats obtenus :
      • A offert, à des ministères gardiens, un soutien spécialisé et une formation sur l’évaluation des risques sur la santé humaine, la gestion des risques et la participation du public, en vertu du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF). A effectué des visites de sites et révisé des documents sur des sites présentés en vertu du programme PASCF.
      • SC a offert un soutien à des ministères gardiens dans la mise en application la mesure de réduction des risques en fonction du site.
      • A élaboré des lignes directrices sur la qualité des sols et initié l’élaboration d’un protocole sur les poussières et les sédiments intérieurs.
      • A élaboré des documents d'orientation sur : 1) l’évaluation des risques pour la santé humaine, y compris une évaluation préliminaire et détaillée des risques, l’intrusion de la vapeur, les valeurs radiologiques, les valeurs toxicologiques de référence, une liste de vérification de la révision par des pairs, des lignes directrices supplémentaires sur la qualité de l’air, l’assainissement, les aliments traditionnels, l’amortissement, un modèle d’énoncé de travail pour l’évaluation des risques; 2) la participation du public; et 3) l’étude de sites. La plupart des documents en sont à l’étape finale de publication.
      • A appuyé la recherche dans les domaines de la bio-accessibilité, de la biodisponibilité et autres recherches directement applicables à l’élaboration de lignes directrices, à l’évaluation des risques sur la santé humaine et à la gestion de sites contaminés au Canada.
      • A révisé des soumissions de projets et de sites en vue de déterminer s’ils remplissent les conditions requises pour obtenir du financement.
  • Affaires autochtones et Développement du Nord Canada – Affaires indiennes et inuit
    • Résultats attendus :
      • La responsabilité financière associée aux sites contaminés à haut et moyen risque sur des réserves et des terres sous l'autorité des Affaires indiennes et inuites sera réduite de 15 % par rapport aux niveaux de référence à partir du 1er avril 2010
    • Résultats obtenus :
      • La responsabilité financière associée aux sites contaminés à haut et moyen risque sur des réserves et des terres sous l'autorité des Affaires indiennes et inuites sera réduite de 9,46 % par rapport aux niveaux de référence à partir du 1er avril 2010.
  • Affaires autochtones et Développement du Canada –Affaires du Nord
    • Résultats attendus :
      • Phase I/II activité d'évaluation environnementale des sites entreprise sur 264 sites.
      • Phase III activité d'évaluation environnementale entreprise sur 35 sites.
      • Activité d'assainissement entreprise sur 89 sites.
      • Activité de gestion des risques en cours et/ou surveillance à long terme de 9 sites.
      • Achèvement de 22 sites contaminés prioritaires d'ici la fin de l'exercice.
    • Résultats obtenus :
      • Phase I/II activité d'évaluation environnementale entreprise sur 260 sites.
      • Phase III activité d'évaluation environnementale entreprise sur 24 sites.
      • Activité d'assainissement entreprise sur 21 sites.
      • Activité de gestion des risques en cours et/ou surveillance à long terme de 9 sites.
      • Achèvement de 27 sites contaminés prioritaires d'ici la fin de l'exercice (12 en 2010‑2011).
  • Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée
    • Résultats attendus :
      • Achever la stratégie d’assainissement et de gestion de risques pour 1 projet.
    • Résultats obtenus :
      • Stratégie d’assainissement établie.
  • Marine Atlantic Inc.
    • Résultats attendus :
      • Achever l'évaluation environnementale des sites et un plan de gestion des risques et d'assainissement d’un projet (1 site).commencé.
    • Résultats obtenus :
      • Une demande de proposition a été faite pour que soit élaboré un plan d’assainissement environnemental pour l’installation de Bar Harbor, mais en raison du délai requis pour remplir la demande, le projet n’a pas débuté à temps pour le budget 2010‑2011.
  • Commission de la capitale nationale
    • Résultats attendus :
      • Mener 63 Ã©valuations de sites et sept projets d’assainissement.
    • Résultats obtenus :
      • A mené 28 Ã©valuations de sites et 5 projets d’assainissement.
  • Défense nationale
    • Résultats attendus :
      • En 2010‑2011, 65 sites supplémentaires suivront un processus d'assainissement ou de gestion des risques et 19 sites suspects auront été évalués et achèveront l'étape 3 de l'Approche fédérale en matière de lieux contaminés (processus en 10 Ã©tapes).
      • La stratégie de développement durable actuelle du Ministère comprend une cible de réduction de 7 % des responsabilités, année après année, pour les sites contaminés.
    • Résultats obtenus :
      • En 2010‑2011, 32 sites supplémentaires ont fait l’objet d’un assainissement ou d’une gestion des risques. Quarante‑deux (42) sites suspects ont été évalués et l’étape 3 de l’approche fédérale en matière de sites contaminés (processus en 10 Ã©tapes) est terminée.
      • Le passif financier a été réduit de 16,1 % au cours de l’exercice 2010‑2011.
  • Conseil national de recherches du Canada
    • Résultats attendus :
      • Achever les projets d’assainissement des sols au deux sites contaminés inscrits du CNR et achever les projets d’évaluation à cinq autres sites du CNR.
    • Résultats obtenus :
      • A achevé les projets d’assainissement des sols à quatre sites contaminés du CNR et achevé les projets d’évaluation à sept autres sites du CNR.
  • Ressources naturelles Canada
    • Résultats attendus :
      • Effectuer l’assainissement et la gestion de risques pour 2 projets (3 sites)
      • Évaluer environ 6 sites
    • Résultats obtenus :
      • Assainissement de 2 sites contaminés (2 projets)
      • Cinq évaluations environnementales de sites et l’échantillonnage supplémentaire  d’eau souterraine à trois sites individuels, pour enrichir les données historiques sur les évaluations environnementales de sites.
  • Parcs Canada
    • Résultats attendus :
      • Entreprendre vingt-cinq projets d’évaluation de sites contaminés comprenant 61 sites au cours de 2010‑2011.
      • Entreprendre cinquante projets d’assainissement et de gestion de risques des sites, comprenant 57 sites, au cours de 2010‑2011.
    • Résultats obtenus :
      • Au total, 63 projets d’évaluation de sites contaminés comprenant 37 sites, ont été entrepris au cours de 2010‑2011.
      • Cinquante et un projets d’assainissement et de gestion de risques des sites, comprenant 78 sites, ont été entrepris au cours de 2010‑2011.
  • Travaux publics set services gouvernementaux Canada - gardien
    • Résultats attendus :
      • Réduire de la responsabilité financière du Ministère associée aux sites contaminés, ainsi que les risques associés à la santé humaine et à l'environnement.
    • Résultats obtenus :
      • A réduit la responsabilité financière du Ministère associée aux sites contaminés, ainsi que les risques associés à la santé humaine et à l'environnement.
  • Travaux publics et Services gouvernementaux Canada – soutien spécialisé
    • Résultats attendus :
      • Élaborer des outils de gestion de projet et de pratiques exemplaires afin de contribuer à la mise en œuvre réussie de projets d'assainissement par les ministères gardiens, permettant ainsi à d'autres ministères d'atteindre leurs objectifs.
      • Recueillir et mettre en commun des renseignements concernant les technologies novatrices afin de promouvoir leur utilisation.
      • Établir un lien avec l'industrie environnementale pour s'assurer que ses membres sont au courant des demandes fédérales futures et qu'elle peut créer une capacité adéquate pour y répondre.
    • Résultats obtenus :
      • Des outils de gestion de projet et de pratiques exemplaires ont été élaborés afin de contribuer au succès de la mise en œuvre de projets d'assainissement par les ministères gardiens, permettant ainsi à d'autres ministères d'atteindre leurs objectifs.
      • Des renseignements concernant les technologies novatrices ont été recueillis et mis en commun avec les gardiens fédéraux afin de promouvoir leur utilisation.
      • Des rapports de prévision de la demande ont été mis en commun avec l’industrie environnementale afin de sensibiliser à la demande fédérale future, de sorte que le secteur privé puisse assurer une capacité adéquate à y répondre.
  • Gendarmerie royale du Canada
    • Résultats attendus :
      • Achever l'assainissement de 23 sites, et la gestion des risques de 6 sites et évaluer 154 sites.
    • Résultats obtenus :
      • A procédé à l’assainissement de 15 sites et 144 Ã©valuations ont été effectuées.
  • Transports Canada
    • Résultats attendus :
      • Transports Canada entreprendra 4 projets accélérés d'évaluation des sites et 22 projets accélérés d'assainissement en 2010‑2011. De plus, 3 projets d'évaluation des sites de référence et 15 projets d'assainissement de référence seront entrepris.
    • Résultats obtenus :
      • Transports Canada a entrepris 5 projets accélérés d'évaluation des sites et 20 projets accélérés d'assainissement en 2010‑2011. En outre, 11 projets d'évaluation des sites de référence et 21 projets d'assainissement de référence ont été entrepris.
  • Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
    • Résultats attendus :
      • Assurer l’uniformité avec les politiques du Conseil du trésor relatives à la gestion des sites contaminés fédéraux, examiner les aspects financiers des propositions, superviser le financement, conseiller Environnement Canada sur la surveillance des progrès à l'échelle du gouvernement, tenir à jour le Répertoire des sites contaminés fédéraux et coordonner la planification pour l'atelier national des sites contaminés fédéraux de 2010, qui aura lieu à Montréal, au Québec, du 10 au 13 mai 2010.
    • Résultats obtenus :
      1. A appuyé Environnement Canada et le Secrétariat du PASCF et les gardiens afin d’assurer que la mise en œuvre de la seconde année d’activités accélérées du PASCF en vertu du Plan d’action économique du Canada soit cohérente avec les politique du Conseil du Trésor sur la gestion des sites contaminés fédéraux.
      2. A appuyé Environnement Canada dans l’élaboration de la proposition de renouvellement du programme à présenter au Cabinet et au Conseil du Trésor en 2011, y compris dans le compte rendu sur l’avancement de la Phase I du PASCF.
      3. A examiné les aspects financiers des propositions et administré le financement du PASCF.
      4. A tenu à jour le Répertoire des sites contaminés fédéraux.
      5. A présenté l’atelier national des sites contaminés fédéraux, qui a eu lieu è Montréal, en mai 2010.

1Résultats attendus : À noter que les gardiens disposent d’une certaine souplesse quant aux activités entreprises et il arrive souvent que le nombre de sites pour lesquels des activités ont réellement été entreprises diffère du nombre qui avait été prévu, en raison de délais imprévus (temps, accès difficile à des emplacements éloignés, etc.) ou à des changements de priorités des gardiens.

Comments on Variances:

For the program as a whole, $12.4 M was reprofiled or carried forward and $37.8 M was lapsed. See below for details.

Commentaires sur les écarts :

Pour l’ensemble du programme, 12,4 M$ ont fait l’objet d’un report de fonds ou ont été reportés à un exercice ultérieur et 37,8 M$ n’ont pas été utilisés. Voir les détails plus bas.

  • Agriculture et Agro-alimentaire Canada
    • Le montant réel des dépenses pour 2010–2011 diffère de celui qui avait été prévu, en raison d’un petit montant non utilisé en dollars de projet (2,8 K $) résultant de priorités du projet et de projets à inclure dans le budget. Le nombre prévu de projets d’assainissement était grandement incertain et dépendait des résultats de projets d’évaluation à venir. En raison d’évaluations supplémentaires effectuées à un des sites prioritaires d’AAC qui avait décelé un degré plus élevé de contamination, la majorité des fonds attribués pour l’assainissement ont été réaffectés et accordés à ce projet de haute priorité plutôt qu’à de plus petits projets.
  • Service Correctionnel Canada
    • 1,4 M$ et 1 M$ ont été transférés en tant que crédits supplémentaires (B) à TPSGC et RNC. De plus, un montant de 2,04M $ a fait l’objet d’un report de fonds en 2010‑2011et un autre de 1,29 M$ a été reporté à 2011‑2012. Un montant de 0,5 k$ n’a pas été inutilisé.
  • Environnement Canada
    • Gardien
      • Les dépenses réelles pour un des plus importants projets ont été moins de ce qui avait été prévu. Un montant de 3,527 M$ a été reporté pour ce projet. Le financement et les ressources ont permis de mener plus de projets que prévu. Un montant de 575 k$ n'a pas été utilisé.
    • Secrétariat et Soutien spécialisé
      • Un montant de 836 K$ n’a pas été utilisé pour le programme en raison des retards de préparation des contrats, attribuables en grande partie à l’importante charge de travail du Secrétariat du PASCF au cours de l’exercice, pour la préparation de la documentation permettant d’assurer le renouvellement du programme, et au travail requis pour appuyer les engagements du programme et la production de rapports en vertu du Plan d’action économique du Canada.
  • Pêches et Océans Canada
    • Gardien
      • De l’écart de 75,200 $, un montant de 37,5 k$ est attribuable aux pénalités de conversion du programme relatif aux avantages sociaux. Le reste, 37,7 k$, n'a pas été utilisé.
      • Les résultats attendus pour 2010‑2011 émanaient de la soumission 2009‑2010 du Conseil du Trésor qui avait été élaborée vers la fin de l’exercice financier de 2008‑2009. Depuis ces prévisions, le programme du PASCF a grandement changé pour inclure l’introduction du programme accéléré, sur deux ans, du Plan d’action économique, l’affectation de ressources ainsi que la capacité de faire passer les projets du PASCF de projets de référence à des projets accélérés et vice‑versa. La raison de la baisse du nombre de projets est que les projets avalisés comportent des coûts plus élevés, c’est‑à‑dire que les évaluations prévues pour 2010‑2011 coûteront plus cher que ce qui avait originalement été prévu dans la soumission du Conseil du Trésor. Il importe de prendre note que toutes les dépenses engagées et tous les projets du PASCF ont été entrepris conformément aux exigences du programme.
  • Santé Canada
    • Écart d’un surplus de 2,8 k$ (inutilisé).
  • Affaires indiennes et Nord du Canada
    • Intendance fédérale responsable
      • Le financement total du PASCF pour 2010‑2011 a été de 52,7 M$, dont 1,8 M $ a été reporté de 2009‑2010 à 2010‑2011, 2,3 M$ ont fait l’objet d’une gestion de la trésorerie de 2009‑2010 à 2010‑2011 et 711 k $ ont fait l’objet d’une gestion de la trésorerie de 2010‑2011 à 2011-2012 et 292 k$ n’ont pas été utilisés.
      • La réduction totale de notre passif en dollars a surpassé tout exercice précédent (29,6 M$). Toutefois, malgré les changements apportés à notre calcul du passif pour le rendre plus important, nous n’avons pas atteint le pourcentage de baisse escompté. Le résultat attendu a été déterminé avant l'exercice 2010‑2011 et, compte tenu de l’augmentation élevée non prévue de notre passif (de 142 M$ à 312 M$) entre les rapports de 2009‑2010 et ceux de 2010‑2011, nos résultats attendus pour l’avenir seront réévalués pour mieux correspondre aux changements relatifs à notre passif et à notre financement.
    • Terres et ressources du Nord
      • Le PSCN avait un montant supplémentaire de 16,5 M$ de fonds reportés et 6,7 M$ de ressources réaffectées à l’interne. Le programme a dépensé 139,6 M$ pour les projets et la gestion du programme. Un montant de 7,5 M$ a été reporté à 2011‑2012 et un autre de 2,6 M$ n’a pas été utilisé pour le programme.
      • L’énoncé intitulé « Activité d’assainissement entreprise sur 89 sites Â» sous la rubrique « Résultats attendus pour 2010‑2011 Â» est erroné. L’Organisation des Affaires du Nord du ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC) ne compte que 79 sites de catégorie 1 et 2, dont 15 sites où des activités d’assainissement ont déjà été entreprises avant l’exercice financier 2010‑2011; l’Organisation des Affaires du Nord du ministère des AADNC ne prévoyait pas entreprendre d’activités sur le reste de ses sites de catégorie 1 et 2.
  • Les ponts Jacques Cartier and Champlain Incorporée
    • Le financement est venu de crédits parlementaires ordinaires plutôt que du PASCF. Un montant de 205 k$ a été reporté à 2011‑2012 et un autre de 88 k$ n’a pas été utilisé.
  • Marine Atlantic Inc.
    • En raison de l’échéance à respecter pour remplir la DP, le projet n’a pas été initié à temps pour le budget 2010‑2011. Un montant de 70 k$ n'a pas été utilisé.
  • Commission de la capitale nationale
    • L’objectif décrit dans la colonne B du présent document a été établi pour une période de deux ans, soit 2009‑2010 et 2010‑2011. Les résultats attendus pour 2010‑2011 étaient l’évaluation de 35 sites et 5 projets d’assainissement. Un montant de 85 k$ n’a pas été utilisé.
  • Défense nationale
    • Un montant de 5,1 M$ n’a pas été utilisé. En raison de courte saison sur le terrain et du manque de ressources, moins de sites que prévu ont fait l’objet d’un assainissement ou d’une gestion de risques. L’augmentation du nombre de sites évalués est attribuable à une évaluation collective de sites suspects, ce qui est plus efficace. Le MDF est fermement engagé à atteindre sa cible de réduction annuelle de 7 % des sites contaminés.
  • Conseil national de recherches du Canada
    • Le nombre de projets est passé de deux à quatre depuis que de nouvelles évaluations ont permis de déceler deux autres sites contaminés nécessitant un assainissement et/ou une gestion des risques. Le financement pour ce travail supplémentaire a été assuré par les économies de coûts réalisées sur les deux projets planifiés à l’origine.
  • Ressources naturelles Canada
    • RNC a reçu un transfert de 4 M$ provenant des prévisions supplémentaires B d’autres ministères, pour l’achèvement de projets d’assainissement au cours de l’exercice 2010. Une petite partie de ces fonds a été dépensée. Un montant de 3,7 M$ n’a pas été utilisé.
  • Parcs Canada
    • L’écart de 1,8 M$ représente les dépenses provenant du financement disponible grâce à la capacité de Parcs Canada de dépenser des montants alloués pendant deux ans.
    • Les activités d’assainissement de sites contaminés, de gestion de risques et d’évaluation ont été entreprises sur plus de sites que prévu initialement, de façon à assurer l’admissibilité au financement du PASCF en vertu du programme renouvelé (2011‑2012 à 2015‑2016).
  • Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
    • Gardien
      • Des projets supplémentaires ont été rendus possibles grâce à des fonds transférés du Service correctionnel du Canada à Transport Canada. Un montant de 3,2 M$ n’a pas été utilisé.
    • Soutien spécialisé
      • Les frais de consultation ont été moins élevés que prévu.
  • Gendarmerie royale du Canada
    • L’écart est attribuable à des projets totalisant 1,1 M$ qui n’ont pas été avalisés, soit environ 726 k$ non dépensés en projets d’assainissement et 381 k$ non dépensés en évaluations. Un montant de 864 k$ n’a pas été utilisé.
    • Pour ce qui est des projets d’assainissement, l’écart est en grande partie attribuable à un projet qui a été reporté (450 k$) et à un autre dont la stratégie d’assainissement est passée à une stratégie de gestion de risques, ce qui a réduit les coûts de 185 k$. Bon nombre d’autres projets d’assainissement ont eu des coûts moins élevés que ce qui avait prévu au budget.
    • Pour ce qui est des projets d’évaluation, un montant de 381 k$ n’a pas été dépensé. Bon nombre de projets d’évaluation ont eu des coûts moins élevés que prévu au budget. Les économies de coûts ont également été attribuables à la sous-traitance effectuée au prix du gros.
    • Un transfert de 250 k$ des fonds du PASCF a été approuvé pour le budget supplémentaire des dépenses C du Conseil national de recherches du Canada. Toutefois le gouvernement ayant été dissout, le transfert n’a pas eu lieu.
    • Pour terminer, un montant de 76,5 k$ pour la gestion du programme n’a pas été dépensé en 2010‑2011 et a été reporté à 2011‑2012.
    • La GRC a effectué moins de projets que prévu en raison : 1) des exigences détaillées en matière de production de rapports pour le Plan d’action économique du Canada (PAEC), ce qui a gêné le déroulement et la mise en œuvre des projets; et 2) de la charge de travail accrue pour laquelle aucune ressource supplémentaire n'était disponible.
  • Transports Canada
    • L’écart est attribuable aux options plus rentables d’assainissement qui ont été retenues, à des prix de soumission plus bas que ce qui avait été prévu et à une évaluation supplémentaire requise avant l’assainissement. Plus de projets ont été entrepris que ce qui avait été prévu. Un montant de 14 M$ du financement du PASCF a été transféré au départ à d’autres ministères qui avaient besoin de plus de fonds. Un montant de 19,7 M$ n’a pas été utilisé.

Résultats obtenus par des partenaires non fédéraux (s’il y a lieu) :

Coordonnées :

Secrétariat du PASCF
Division des lieux contaminés
15e étage, Place Vincent Massey
351, boul. Saint‑Joseph
Gatineau, Québec  K1A 0H3
819‑934‑8153



Nom de l’initiative horizontale : Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs

Nom du ministère responsable : Environnement Canada

Activité de programme du ministère responsable : Prestation de l’Accord Canada-Ontario sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs

Date de mise en œuvre de l’initiative horizontale : 1er avril 2010 [Ressources du Plan d’action des Grands Lacs, phase V (PAGLV)]

Date de clôture de l’initiative horizontale : 31 mars 2015 (expiration des ressources du PAGLV)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 40 millions de dollars sur cinq ans (ressources du PAGLV, services votés ministériels)

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L’Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs est le mécanisme d’Environnement Canada qui permet de coordonner les efforts en vue de rétablir et de maintenir l’intégrité chimique, physique et biologique de l’écosystème du bassin des Grands Lacs et d’assurer le respect des engagements du gouvernement fédéral tels qu’exprimés dans l’Accord Canada-États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs. Environnement Canada utilise l’Accord Canada-Ontario concernant l’écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO) pour mobiliser les autres ministères fédéraux et l’Ontario en vue de répondre aux engagements liés à l’Accord du Canada relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.

L’Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs (IEBGL) d’Environnement Canada reflète les investissements du Budget de 2010 qui visent à poursuivre les travaux dans le cadre du Plan d’action des Grands Lacs afin d’améliorer l’intégrité écologique de l’écosystème du bassin des Grands Lacs. Au total, 40 millions de dollars sur cinq ans ont été affectés au PAGLV afin de poursuivre le rétablissement environnemental des principaux secteurs préoccupants aquatiques des Grands Lacs. D’autres ministères fédéraux utilisent également les ressources des services votés pour appuyer leurs efforts en vue d’atteindre les résultats de l’ACO.

Résultats partagés : L’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs détermine de vastes objectifs à long terme pour le Canada et les États-Unis en vue de rétablir et de protéger les Grands Lacs. L’ACO fournit un plan à court terme en vue de respecter les engagements du Canada dans le cadre de l’Accord sur la qualité de l’eau dans les Grands Lacs. Grâce à l’ACO, les organismes fédéraux et provinciaux sont guidés par une vision partagée d’un écosystème du bassin des Grands Lacs sain, prospère et durable pour les générations actuelles et à venir. L’ACO détermine également un but commun et des objectifs, des résultats et un engagement partagés dans quatre domaines prioritaires : rétablissement des secteurs préoccupants; réduction des polluants nocifs; atteinte d’une durabilité environnementale dans les lacs et le bassin; coordination des activités de surveillance, de recherche et d’information.

Structures de gouvernance : Huit ministères fédéraux participent à l’atteinte des résultats de l’IEBGL dans le cadre de l’ACO : Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ressources naturelles Canada, Parcs Canada, Transports Canada, Infrastructure Canada et Santé Canada.

Le comité de direction de l’ACO est l’entité principale de gestion fédérale-provinciale chargée de déterminer les priorités, d’élaborer les stratégies et d’assurer la prestation de l’ACO, en plus de déterminer les positions communes et les plans d’action conjoints afin de représenter les intérêts canadiens et d’engager l’ensemble des intervenants dans des initiatives de collaboration avec les organismes américains et la Commission mixte internationale.

La planification, l’établissement des priorités et l’affectation des fonds du PAGLV sont gérés par la division des Grands Lacs d’Environnement Canada, avec les conseils de l’équipe d’examen du plan de travail du PAGLV. Cette équipe est formée de représentants d’Environnement Canada et de Pêches et Océans Canada qui reçoivent un financement pour le PAGLV. L’équipe d’examen du plan de travail du PAGLV examine les projets et les activités proposés, et élabore et met à jour régulièrement un plan de travail fédéral conjoint selon les priorités requises pour appuyer la mise en œuvre du Plan d’action des Grands Lacs.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affecta-
tion totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture)
2010-2011
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus
Résultats obtenus
Environne-
ment Canada
Utilisation et gestion durables du capital naturel et des paysages exploités ACO 40 millions de dollars au PAGLV, plus services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
8 millions de dollars au PAGLV, plus services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
4,1 millions de dollars au PAGLV, plus 3,0 millions de dollars pour services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
Tous les résultats de l’ACO, excepté ann. 2-3.2 Voir ci-
dessous
Pêches et Océans Canada Écosys-
tèmes aquatiques sains et productifs
ACO

Programme de contrôle des lamproies
437 100 dollars au PAGLV, plus services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
437 100 dollars au PAGLV, plus 6,8 millions de dollars pour services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
437 100 dollars au PAGLV, plus 6,8 millions de dollars pour services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
ann. 1-2.4; ann. 1-2.6; ann. 3-1.2; ann. 3-1.3; ann. 3-1.4; ann. 3-3.1; ann. 3-3.2; ann. 3-4.1; ann. 3-4.2; ann. 3-5.1; ann. 4-1.1; ann. 4-2.2. Voir ci-
dessous
Agriculture et Agroali-
mentaire Canada
Santé de l’environne-
ment
Cultivons l’avenir 57 millions de dollars pour l’environne-
ment et les changements climatiques du 1er avril 2008 au 31 mars 2013
7,7 millions de dollars 7,7 millions de dollars ann. 1-1.2; ann. 1-2.2; ann. 2-2.3; ann. 3-1.2; ann. 3-1.4; ann. 3-2.2; ann. 4-1.1; ann. 4-2.2 Voir ci-
dessous
Ressources naturelles Canada Le Canada est un chef de file mondial en matière de responsabi-
lité environne-
mentale dans le développe-
ment et l’utilisation des ressources naturelles.
Projet de gestion des déchets à faible radioactivité à long terme à Port Hope Services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires) et budget temporaire
Port Hope
940 000 dollars

Récoltes
32 000 dollars

Pesticides
125 500 dollars
Port Hope
910 000 dollars

Récoltes
21 000 dollars

Pesticides
117 100 dollars
ann. 1-2.3; ann. 3-1.4; ann. 3-2.4 Voir ci-
dessous
Récoltes forestières du SCF dans les zones riveraines
Gestion des risques liés aux éco-
systèmes : le Canada comprend et atténue les risques liés aux éco-
systèmes des ressources naturelles et à la santé humaine
Programme des pesticides du SCF
Parcs Canada Conserver les ressources patrimoniales

Appréciation et compré-
hension du public
ACO Services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
0 $ 0 $ ann. 3-1.1; ann. 3-1.2; ann. 3-1.3; ann. 3-2.2; ann. 3-3.2; ann. 3-3.3; ann. 4-1.1; ann. 4-2.2. Voir ci-
dessous
Transports Canada Protection et restauration de l’environne-
ment; Programme canadien d’eau de ballast
ACO Services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
955 000 dollars 955 000 dollars ann. 3-1.3; ann. 3-2.1; ann. 3-4.1; ann. 3-4.2 Voir ci-
dessous
Infra-
structure Canada
Programmes de financement des infra-
structures
Plan Chantiers Canada (Fonds Chantiers Canada, Financement de base pour les provinces et les territoires et Fonds de la taxe sur l’essence), Fonds pour l’infrastructure verte, ainsi que des programmes progressifs (Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique, Fonds sur l’infrastructure municipale rurale). Aucune affectation de l’ACO Aucune affectation de l’ACO Aucune affectation de l’ACO Infra-
structure Canada soutient les objectifs de l’Accord Canada-Ontario en mettant particulière-
ment l’accent sur ann. 1-1.1 et ann. 1-2.1.
Voir ci-
dessous
Santé Canada Environne-
ments sains et sécurité des consom-
mateurs
ACO Services votés du ministère (fonds per-
manents et temporaires)
Aucun financement de services votés (fonds permanents et tempo-
raires). Engagement de l’ACO intégré aux initiatives du Plan de gestion des produits chimiques.
$* ann. 2-3.2 Voir ci-
dessous
TOTAL PAGL V
(plus financement du ministère)
8,4 millions de dollars 4,5 millions de dollars      

* Les activités sont appuyées financièrement par le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) du Canada.

Résultats atteints en 2010-2011 :

Résultats précis par ministère :

Environnement Canada

Le Ministère a poursuivi ses travaux pour accomplir des progrès en matière de restauration des secteurs préoccupants des Grands Lacs afin d’en arriver aux résultats suivants :

  • La restauration de l’environnement est maintenant terminée dans le secteur préoccupant (SP) du havre de Wheatley, sur le lac Érié, qui a par la suite été retiré de la liste des secteurs préoccupants. La radiation de la liste constitue un accomplissement majeur en vertu de l’annexe 2 de l’Accord Canada-États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs (AQEGL) grâce auquel le havre de Wheatley avait été identifié comme un SP en 1987.
  • Toutes les mesures prioritaires ont été mises en œuvre dans les secteurs préoccupants du fleuve Saint-Laurent (Cornwall). Le rapport d’étape 3, qui décrit les résultats de la surveillance visant à confirmer la restauration des utilisations bénéfiques, est en cours de préparation et une décision est attendue en 2011-2012 afin de décider de radier le secteur préoccupant de la liste ou de le reconnaître comme secteur en voie de rétablissement.
  • Le rapport d’étape 2 est achevé pour la portion canadienne du SP de la rivière Détroit. Le plan d’assainissement de la rivière Détroit comprend une évaluation de l’état actuel des altérations d’utilisation bénéfique dans le SP, une évaluation des mesures de rétablissement pour la restauration des utilisations bénéfiques qui ont été entreprises de 1998 à 2008 et des recommandations sur les mesures de rétablissement à venir, leur priorité, les échéanciers proposés et l’organisme ou l’organisation chargé de leur mise en œuvre.
  • Une mise à jour du rapport d’étape 2 du plan d’assainissement a été produite pour le SP de la rivière Niagara. Le rapport présente une mise à jour des recommandations et des critères de radiation présentés dans le rapport d’étape 2 et l’Annexe de mise en œuvre de 2000.
  • Le rapport d’étape du SP de la baie Jackfish, préparé par l’Université Lakehead, a été approuvé. Le rapport confirme que bien que des améliorations de taille ont été réalisées depuis que le secteur a été officiellement ajouté à la liste des SP, il faut plus de temps pour qu’un rétablissement suffisant de l’écosystème soit détecté. Un plan de surveillance à long terme a été élaboré afin de suivre le rétablissement du SP de la baie Jackfish, qui sera mis en œuvre en 2011-2012.

Les travaux se sont poursuivis pour réduire le rejet de substances nocives. Environnement Canada a travaillé dans le cadre d’une variété d’activités et de projets afin d’en arriver aux résultats suivants :

  • Règlement modifié sur les BPC publié en 2008 (DORS/2008-273, 5 septembre 2008) en vue d’accélérer l’élimination des BPC en usage et entreposage. Les données préliminaires indiquent que l’objectif ambitieux du Canada de réduire de 90 % les BPC de haut niveau en service par rapport aux valeurs de référence de 1993 a été atteint.
  • Collaboration avec les États-Unis en vue de réduire les sources de combustion non contrôlées telles que les barils de brûlage et lancement d’un nouveau site Web « Le brûlage de déchets à ciel ouvert Â» (http://www.ec.gc.ca/gdd-mw/default.asp?lang=Fr&n=684B44DD-1) qui présente un aperçu des enjeux liés au brûlage des déchets à ciel ouvert, des liens vers de plus amples renseignements et une nouvelle brochure qui renseigne la population sur les dangers du brûlage de déchets à ciel ouvert.
  • Publication du rapport de mise à jour biennal 2008-2009 de la Stratégie binationale relative aux toxiques dans les Grands Lacs (SBTGL) qui documente les progrès réalisés et les mesures prises en vue de réduire l’utilisation et le rejet des substances de niveau 1 dans le cadre de la SBTGL. Le rapport souligne les activités d’un nouveau groupe qui se concentre sur les substances nouvellement préoccupantes et présente les données de tendances environnementales des substances en lien avec la stratégie qui ont été recueillies grâce aux programmes de surveillance des Grands Lacs.

Les travaux se sont poursuivis pour atteindre une meilleure compréhension de la situation et des tendances dans l’écosystème du bassin des Grands Lacs et présenter des rapports sur le sujet. Environnement Canada a travaillé avec des universités et d’autres organismes gouvernementaux sur de nombreux projets qui ont permis d’en arriver aux résultats suivants :

  • Publication de rapports annuels sur les plans d’aménagement panlacustres pour chacun des Grands Lacs du Canada.
  • Examen et révision du cadre d’évaluation et des indicateurs de l’état de l’écosystème des Grands Lacs.
  • Achèvement de l’ébauche finale du Plan complet de prévention des espèces aquatiques envahissantes du lac Supérieur à la suite d’ateliers publics qui ont été organisés dans l’ensemble du bassin en vue de promouvoir le plan et de recueillir des données. Le plan a pour but d’empêcher l’introduction et l’établissement de nouvelles espèces aquatiques envahissantes dans le lac Supérieur.
  • Achèvement de la stratégie internationale de conservation de la biodiversité pour le lac Huron à la suite d’un processus de planification des mesures de conservation de deux ans auquel ont participé plus d’une centaine d’organismes et d’organisations dans la région du bassin versant du lac Huron. La stratégie identifie des caractéristiques de conservation qui représentent la biodiversité du lac Huron, détermine le rang des menaces sérieuses et recommande des stratégies et des occasions de mises en œuvre.
  • Achèvement de l’ébauche finale de la Stratégie binationale de gestion d’éléments nutritifs du lac Érié. La stratégie identifie les bassins versants prioritaires et définit les buts, les objectifs, les cibles, les indicateurs et les activités de surveillance et de recherche requis pour limiter l’eutrophisation et améliorer les conditions actuelles dans le lac Érié.

Pêches et Océans Canada

Le Ministère a poursuivi ses travaux pour diriger les sciences, améliorer les habitats des poissons et contrôler les répercussions négatives des espèces envahissantes établies afin d’en arriver aux résultats suivants :

  • Surveillance et activités scientifiques afin d’appuyer la radiation de secteurs préoccupants dont la baie de Quinte, le port de Toronto, le port de Hamilton, la rivière Détroit et la rivière Sainte-Claire. Voici quelques résultats : élaboration d’index d’intégrité biotique et de productivité de l’habitat pour les populations de poissons près des côtes, élaboration d’un classement des habitats de poissons et de modèles d’approvisionnement afin de mesurer la réussite de la restauration des habitats, évaluation continue à long terme de l’état du réseau trophique et de la chaîne alimentaire et élaboration de modèles d’écosystèmes.
  • Prestation d’un programme intégré de gestion des lamproies dans les Grands Lacs en collaboration avec les services américains de gestion des poissons et de la faune (US Fish and Wildlife Services), sous la direction de la Commission des Pêches des Grands Lacs. Voici une liste des résultats : traitements anti-lamproies concluants dans les affluents et les canaux de raccordement des lacs Ontario, Érié, Huron et Supérieur en vue d’éradiquer les lamproies envahissantes et de protéger et rétablir les poissons indigènes. Atteinte des cibles d’éradication en termes d’abondance de lamproies adultes dans les lacs Ontario et Supérieur. Poursuite des activités de recherche et développement de nouvelles méthodes de rechange pour le contrôle des lamproies y compris des essais en conditions réelles de phérormones de lamproies.
  • Évaluations du risque des espèces aquatiques envahissantes potentielles, évaluation des répercussions des espèces aquatiques envahissantes dans les écosystèmes des Grands Lacs et surveillance de la gestion des eaux de ballast en vue de déterminer leur efficacité à éliminer l’importation de nouvelles espèces par le biais de ce vecteur.

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Les travaux se sont poursuivis en vue d’accroître les pratiques de gestion agricole bénéfiques avec la participation de la collectivité agricole des Grands Lacs à de nombreux projets, notamment :

  • Conformément à l’accord passé avec l’Ontario, fourniture du Plan agroenvironnemental Canada-Ontario et des Programmes de gérance agroenvironnementale Canada-Ontario aux agriculteurs, qui ont conduit à la mise en œuvre dans toute la province de 673 plans agroenvironnementaux et de 1 800 projets de pratiques de gestion bénéfiques dans les exploitations agricoles en 2010-2011.

Ressources naturelles Canada

Les travaux se sont poursuivis en vue de l’atteinte du développement durable des ressources énergétiques, forestières et des minéraux et des métaux dans le bassin des Grands Lacs, notamment :

  • Amélioration des politiques et pratiques destinées à atténuer les répercussions des forêts sur les ruisseaux et les rivières.
  • Amélioration de la précision des applications de pesticides sur les forêts pour réduire les répercussions sur les organismes aquatiques.
  • Achèvement de la conception détaillée pour la restauration de sites, y compris le Port Hope, et pour les nouvelles installations de gestion des déchets à long terme afin de gérer les déchets à faible radioactivité historiques de la région de Port Hope.

Parcs Canada

Exécution des programmes liés aux parcs nationaux et aux aires marines nationales de conservation, et des travaux en vue d’élaborer et de conserver un réseau viable d’aires protégées dans le bassin des Grands Lacs qui présente un intérêt pour les Canadiens. Parmi ces projets figurent les suivants :

  • Rapports sur l’état des parcs, notamment du parc national de la péninsule-Bruce et du parc national marin Fathom Five.
  • Information et messages de Parcs Canada aux centres d’information touristique sur la côte nord de l’Aire marine nationale de conservation du lac Supérieur.
  • Surveillance des fleuves côtiers dans le parc national Pukaskwa.

Transports Canada

Les travaux se sont poursuivis pour assurer la conformité aux règlements de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada liés à la santé de l’écosystème des Grands Lacs. Transports Canada a entrepris toute une série de programmes d’inspection, de surveillance et de formation, notamment :

  • Monter à bord de navires entrant dans les Grands Lacs pour veiller à leur conformité aux règlements liés à l’eau de ballast.
  • Conduire des analyses biologiques et des évaluations des navires ciblés dans le programme conjoint de visite des navires.
  • Appuyer les entreprises canadiennes intéressées par l’élaboration de programmes de conception d’une technologie pour l’eau de ballast, conformes aux normes de rejets d’eau de ballast de l’Organisation maritime internationale.

Infrastructure Canada

Les travaux se sont poursuivis en vue de fournir un financement aux projets d’infrastructure soutenant un environnement plus propre, notamment l’amélioration du traitement des eaux usées, entre autres objectifs.

Un financement fédéral a été annoncé pour de nombreux projets d’infrastructure des eaux usées qui appuient directement la radiation de secteurs préoccupants identifiés par l’ACO et dans des collectivités bordant les Grands Lacs. En 2009-2010, un total de 264,6 millions de dollars en financement fédéral a été annoncé en vertu du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada et du Fonds d’infrastructures écologiques, en appui à neuf projets situés dans les collectivités bordant les Grands Lacs. De cette somme, 173,5 millions de dollars seront affectés à l’amélioration de quatre stations de traitement des eaux usées en vue de contribuer plus particulièrement à l’assainissement du fleuve Saint-Laurent, du port de Hamilton et des secteurs préoccupants de la baie Nipigon. En 2010-2011, Infrastructure Canada a concentré ses efforts pour faire en sorte que tous ces projets obtiennent l’approbation finale et pour négocier les ententes de contribution.

Depuis le lancement du Plan Chantiers Canada en 2007, Infrastructure Canada a accordé plus de 890 millions de dollars pour la réalisation de plus de 575 projets liés aux ressources aquatiques et aux eaux usées qui permettront d’améliorer la santé des écosystèmes des rivières et des lacs du bassin versant des Grands Lacs.

Santé Canada

Les travaux se sont poursuivis afin d’améliorer les connaissances en santé environnementale au sein du bassin des Grands Lacs qui peuvent être intégrées aux politiques pour résoudre les risques pour la santé humaine par tous les niveaux de gouvernement. Parmi ces projets figurent les suivants :

  • Élaboration appuyée et facilitée de réseaux de santé publique environnementale dans le bassin des Grands Lacs.
  • Le réseau de santé publique pour les Grands Lacs a organisé un atelier de surveillance de la santé environnementale pour le personnel du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et municipaux en février 2011 à Toronto (Ontario).
  • Élaboration d’un cadre sur les sciences de la santé visant à guider et à faciliter les activités de recherche en sciences de la santé, notamment pour les populations du bassin des Grands Lacs.

Commentaires sur les écarts :

Environnement Canada : Le financement consacré aux Grands Lacs (PAGLV) est reçu uniquement par Environnement Canada et par Pêches et Océans Canada, qui contribuent aussi chacun aux services votés ministériels en vue d’atteindre les résultats en vertu de l’Accord Canada-Ontario. Tous les autres partenaires de l’Accord Canada-Ontario (fédéraux et provinciaux) atteignent ces résultats à l’aide du financement ministériel.

Ressources naturelles Canada : Les dépenses réelles sont légèrement moins élevées que prévu pour 2010-2011 en raison du léger retard dans l’approbation de l’autorisation de passation des marchés pour le projet de gestion des déchets à faible radioactivité à long terme de Port Hope. L’explication de l’écart dans les deux programmes du SCF (pesticides et cueillette dans les zones riveraines) est qu’il y a eu moins de fonds pour les services votés affectés à ces programmes que requis.

Parcs Canada : Les chiffres pour les dépenses prévues et réelles ne sont pas disponibles, étant donné que les systèmes de codage financier de Parcs Canada ne sont pas conçus pour extraire les données sur les activités propres aux Grands Lacs.

Santé Canada : Santé Canada soutient les travaux pour l’Initiative sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs grâce au Plan de gestion des produits chimiques conjoint d’Environnement Canada et de Santé Canada. Les chiffres précis liés aux ressources ne sont pas disponibles, car ces dépenses ne sont pas suivies séparément dans le système financier de Santé Canada.

Infrastructure Canada : Les programmes fédéraux de financement des infrastructures n’incluent pas d’affectation propre à l’Accord Canada-Ontario.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (s’il y a lieu) :

Coordonnées des personnes-ressources :

Linda Robertson
Bureau de l’environnement des Grands Lacs
Environnement Canada
416-739-5808

Annexe – Énoncés des résultats de l’Accord Canada-Ontario

PRIORITÉ 1 – SECTEURS PRÉOCCUPANTS

Résultat 1.1 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs des eaux usées industrielles ou municipales pour l’atteinte des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants de la baie Nipigon et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.2 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs de sources rurales diffuses, conformément aux critères de radiation, dans le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.3 – Stratégies de gestion des sédiments contaminés élaborées pour le secteur préoccupant du havre de Wheatley et mises en œuvre dans le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.4 – Élaboration et mise en œuvre de plans de rétablissement des habitats et des populations de poissons et d’espèces sauvages, pour l’atteinte des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants du havre de Wheatley et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.5 – Mesures efficaces et bien informées devant favoriser la collaboration entre les gouvernements, les collectivités et le public, destinées à attribuer les priorités nécessaires afin de mener à terme les mesures requises pour la radiation et de pouvoir confirmer le rétablissement de l’environnement, dans les secteurs préoccupants de la baie Nipigon, de la baie Jackfish, du havre de Wheatley et du fleuve Saint-Laurent (Cornwall).

Résultat 1.6 – Surveillance environnementale et production de rapports pour documenter les améliorations et évaluer le rétablissement de l’environnement.

Résultat 2.1 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs des usines de traitement des eaux usées municipales, des trop-pleins d’égouts unitaires, des eaux pluviales urbaines et des eaux usées industrielles pour l’atteinte des objectifs de radiation, dans les secteurs préoccupants des rivières St. Mary’s, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Toronto et sa région, et de la baie de Quinte.

Résultat 2.2 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs de sources rurales diffuses, conformément aux critères de radiation du Plan d’assainissement, dans les secteurs préoccupants des rivières Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, et de Toronto et sa région.

Résultat 2.3 – Réalisation de progrès dans l’élaboration de stratégies de gestion des sédiments destinées à réduire les risques pour l’environnement et la santé humaine dus aux sédiments contaminés, dans les secteurs préoccupants de Thunder Bay, de Peninsula Harbour, des rivières St. Mary’s, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Port Hope et de la baie de Quinte.

Résultat 2.4 – Élaboration de plans de gestion à long terme et mise en œuvre de mesures prioritaires pour la radiation, afin de promouvoir la restauration et la protection des habitats et des populations de poissons et d’espèces sauvages, dans les secteurs préoccupants des rivières St. Mary’s, Sainte-Claire, Détroit et Niagara, du port de Hamilton, de Toronto et sa région, et de la baie de Quinte.

Résultat 2.5 – Établissement d’une collaboration bien fondée et efficace au niveau du gouvernement, des collectivités et du public, afin de mener à terme, avec les priorités nécessaires, les mesures requises pour la radiation dans les secteurs préoccupants, et de confirmer le rétablissement de l’environnement dans ceux-ci.

Résultat 2.6 – Détermination des besoins de surveillance, mise en œuvre des études requises et examen des résultats obtenus afin d’évaluer le rétablissement de l’environnement et de soutenir les stratégies d’assainissement dans les secteurs préoccupants.

PRIORITÉ 2 – POLLUANTS NOCIFS

Résultat 1.1 – Réduction des rejets des substances de la voie 1 au-delà des objectifs atteints en 2005, en visant leur quasi-élimination.

R̩sultat 2.1 РR̩duction des rejets des principaux contaminants atmosph̩riques.

Résultat 2.2 – Activités coordonnées pour la réduction des rejets d’eaux usées municipales.

Résultat 2.3 – Élaboration et mise en œuvre d’un programme pour une saine gestion des substances chimiques dans le bassin des Grands Lacs.

R̩sultat 3.1 РCompr̩hension am̩lior̩e des sources, du devenir et des r̩percussions des polluants dangereux dans le bassin des Grands Lacs.

R̩sultat 3.2 РCompr̩hension et prise en compte des risques pour la sant̩ humaine dus aux polluants dangereux dans le bassin des Grands Lacs.

PRIORITÉ 3 – DURABILITÉ DES LACS ET DES BASSINS

Résultat 1.1 – Augmentation de la sensibilisation et de l’appréciation des Grands Lacs et de leurs contributions au bien-être social, économique et environnemental.

Résultat 1.2 – Augmentation des mesures d’intendance en vue d’atteindre un équilibre entre le bien-être et la prospérité de l’homme et des écosystèmes aquatiques sains.

Résultat 1.3 – Utilisation durable des terres, de l’eau et d’autres ressources naturelles pour profiter des avantages des Grands Lacs à présent et à l’avenir.

R̩sultat 1.4 РMeilleure connaissance des effets b̩n̩fiques et n̩fastes des activit̩s humaines sur les ̩cosyst̬mes et les ressources aquatiques des Grands Lacs.

Résultat 2.1 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs provenant des eaux usées industrielles et municipales, des trop-pleins d’égouts unitaires et des sources d’eaux pluviales urbaines, en accord avec les mesures précisées dans les plans binationaux d’aménagement panlacustre et les plans d’action binationaux relatifs aux lacs.

Résultat 2.2 – Réduction des apports d’agents microbiens, d’autres contaminants et de quantités excessives d’éléments nutritifs provenant de sources rurales en prenant des mesures précisées dans les plans binationaux d’aménagement panlacustre et les plans d’action binationaux relatifs aux lacs.

Résultat 2.3 – Repérage des sédiments contaminés et élaboration de plans de gestion des sédiments pour réduire le rejet et l’incidence des contaminants se liant aux sédiments sur l’écosystème du bassin des Grands Lacs.

Résultat 2.4 – Meilleure connaissance des effets bénéfiques et néfastes des activités humaines sur la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.

R̩sultat 3.1 РLes ̩cosyst̬mes et les habitats aquatiques des Grands Lacs sont prot̩g̩s, restaur̩s et p̩rennis̩s en accord avec la planification binationale relative aux Grands Lacs.

R̩sultat 3.2 РCheminement vers le r̩tablissement des esp̬ces indig̬nes des Grands Lacs en vue de restaurer la sant̩ des ̩cosyst̬mes aquatiques, en accord avec la planification binationale relative aux Grands Lacs.

R̩sultat 3.3 РMeilleure connaissance des effets b̩n̩fiques et n̩fastes des activit̩s humaines sur les ̩cosyst̬mes, les habitats et les esp̬ces aquatiques des Grands Lacs.

Résultat 4.1 – Mise en œuvre du Plan d’action national pour contrer la menace des espèces envahissantes aquatiques dans les Grands Lacs.

R̩sultat 4.2 РEnrichissement des connaissances concernant les effets nocifs des esp̬ces envahissantes aquatiques sur les ̩cosyst̬mes aquatiques, les r̩seaux alimentaires et les esp̬ces des Grands Lacs.

Résultat 5.1 – Les gouvernements et la collectivité des Grands Lacs comprennent les répercussions des changements climatiques sur la composition, la structure et la fonction des écosystèmes des Grands Lacs, y compris la biodiversité (les organismes et leur habitat), la qualité et la quantité de l’eau, la santé humaine et la sécurité (notamment l’accès à l’eau potable), le bien-être social et la prospérité économique.

Résultat 6.1 – Les risques potentiels pour les absorptions d’eau potable des Grands Lacs sont définis et évalués, et des mesures précoces sont prises pour écarter les risques.

Résultat 6.2 – Perfectionnement des connaissances et de la compréhension des questions préoccupantes liées à la quantité et à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs en tant que sources d’eau potable.

PRIORITÉ 4 – COORDINATION DE LA SURVEILLANCE, DE LA RECHERCHE ET DE L’INFORMATION

R̩sultat 1.1 РProgrammes de surveillance et de recherche adapt̩s et exhaustifs.

R̩sultat 2.1 РAm̩lioration des rapports sur les conditions environnementales, les changements et les progr̬s.

Résultat 2.2 – Partage accru des données et de l’information entre les gouvernements, les organisations et les habitants du bassin.




Programme de la qualité de l'air

Ministère responsable

Environnement Canada

Activité de programme du ministère responsable 3.2 - Programme sur les changements climatiques et la qualité de l'air
Partenaires fédéraux du thème

Ressources naturelles Canada, Transport Canada, Santé Canada, Ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada,  Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, Agence de la santé publique du Canada, Conseil national de recherches Canada, Industrie Canada

Date de début
le 1er avril 2007
Date de fin le 31 mars 2011
Total des fonds fédéraux affectés 2,57 milliards de dollars

Description

Dans le cadre du Programme de la qualité de l'air (PQA), le gouvernement du Canada s’est efforcé d’apporter des améliorations concrètes à l'environnement du Canada en s’attaquant aux problèmes des changements climatiques et de la pollution atmosphérique. Depuis 2007, le PQA appuie :

  • des initiatives de réglementation dans le secteur industriel et dans les secteurs du transport, des biens de consommation et du commerce;
  • un éventail de programmes complémentaires, comme écoACTION, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), des moyens d’améliorer la qualité de l'air intérieur, des approches pour atténuer les impacts des changements climatiques et un engagement à l'échelle internationale.
Un cadre horizontal de gestion, de reddition de comptes et de présentation de rapports a été établi pour administrer le PQA. Ce cadre facilite l'examen exhaustif et systématique des plans et des rapports sur le rendement financier et non financier des programmes du PQA. Les progrès réalisés dans l'atteinte des résultats du PQA grâce à ce cadre horizontal ont été rendus publics depuis 2007.

Résultats partagés

Les 44 programmes du PQA s’articulent autour de sept thèmes : le Programme de réglementation de la qualité de l'air (PRQA), l'énergie propre, le transport écologique, la qualité de l'air intérieur, les mesures internationales, l'adaptation, la gestion et responsabilisation.

Les résultats partagés pour ces programmes sont :

  • Les bienfaits pour la santé, l'économie et l'environnement des Canadiens ont été réalisés;
  • les risques pour la santé des Canadiens et l'environnement résultant de l'exposition à la pollution de l'air ont été réduits; et,
  • Les risques pour les collectivités, les infrastructures ainsi que la santé et la sécurité des Canadiens résultant des changements climatiques ont été réduits.
Le gouvernement du Canada est toujours engagé à réduire les émissions totales de GES de 17 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2020.

Structure de gouvernance

Le cadre horizontal de gestion, de reddition de comptes et de présentation de rapports est dirigé par Environnement Canada (EC) et régi par 9 sous-ministres, 18 sous-ministres adjoints et directeurs des finances, 7 directeurs généraux responsables des thèmes et des comités de gestion composés de directeurs généraux pour les 7 thèmes du PQA.

Le Secrétariat de la gestion lié aux résultats du Programme de la qualité de l'air (SGRPQA) appuie la gouvernance du PQA et EC en favorisant la collaboration et en supervisant les obligations redditionnelles et les responsabilités concernant la gestion horizontale du Programme.

Résumé du rendement du Programme en 2010-11

Les mesures du PQA ont permis de continuer à réduire les GES et les polluants atmosphériques et de lutter contre les changements climatiques et la pollution atmosphérique dans le but de procurer un environnement propre et sain aux Canadiens.

Le PRQA a fait progresser l’élaboration et la mise en œuvre de cadres réglementaires de gestion de la pollution atmosphérique et des émissions de GES grâce à un travail exhaustif comportant l’élaboration de politiques, des analyses, des consultations et de vastes activités scientifiques. En 2010-11, le travail du Canada a été réorienté vers l’élaboration de règlements visant chaque secteur. Dans certains cas, ces règlements sont harmonisés à ceux des États-Unis (É.-U.). D’importants progrès ont été accomplis dans un certain nombre de secteurs en ce qui concerne la publication de trois règlements sur le transport. Ces réglementations, qui réalisent des réductions importantes d’émissions au niveau des centrales de productions d’électricités au charbon, se concentrent sur les nouveaux véhicules, leurs moteurs et la mise en œuvre de ces réglementations. Les réglementations des produits de finitions automobiles et des revêtements architecturaux ont été mise en œuvre en 2010. Dès que celles-ci seront mise en œuvre, les résultats attendus devraient se résoudre à une réduction annuelle d’émissions de composés organiques volatiles (COV) de 40% et 28% pour les catégories de produit ciblés.

Les activités scientifiques continuent d’étayer l’élaboration de normes essentielles, d’évaluations scientifiques, de politiques sur les émissions atmosphériques, de règlements, d’ententes et d’obligations. De plus, les scientifiques de renommés internationaux du gouvernement ont été invités à tenir des rôles de leadership dans l’élaboration de rapports sur la pollution atmosphérique et au sein de l’Organisation météorologique mondiale. 

Concernant la pollution de l’air, le Conseil canadien des ministres de l’Environnement a convenu d’aller de l’avant pour finaliser la nouvelle approche de collaboration de gestion de la qualité de l’air basé sur un nouveau Système de gestion de la qualité de l’air (SGQA). Après cette mise en œuvre, ceci représentera la première approche nationale systématique pour gérer la qualité de l’air.

Grâce aux programmes d’énergie propre, les Canadiens utilisent des produits et services d’énergie renouvelable efficaces et écoénergétiques et ils tirent profit d’une infrastructure plus solide. Ces résultats ont été obtenus à l’aide de la rénovation écoénergétique des maisons, des petits immeubles et des installations industrielles et grâce à l’utilisation accrue de technologies d’énergie renouvelable. En date du 31 mars 2011, 31 projets réalisés dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et du Nord ont été entièrement mis en service et ont permis de réduire les émissions de GES.

Les recherches scientifiques réalisées en 2010-11 ont permis d’acquérir des connaissances essentielles à la réalisation des objectifs du Canada relativement aux changements climatiques. Elles sont à la base des codes, des normes et de la réglementation visant à faciliter l’adoption de nouvelles technologies. Les activités portaient sur les domaines des carburants fossiles plus propres, un secteur de transport plus écologique, l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les immeubles résidentiels, commerciaux et institutionnels, l’amélioration des processus industriels, le captage et le stockage du carbone et la bioénergie.

Dans l’ensemble, les résultats obtenus par l’intermédiaire des activités du thème énergie propre ont, en fin de compte, permis de réduire les émissions de GES et les principaux contaminants atmosphériques. Ensemble, les programmes de ce thème par l’intermédiaire de Ressources naturelles Canada ont réduit les émissions de GES d’environ 9,3 mégatonnes (Mt) en 2010-11.

Les programmes du thème Transport écologique ont continué à relever les défis créés par la pollution et les émissions de GES provenant du déplacement des personnes et des biens au Canada. De l’information essentielle a été recueillie en partenariat avec les constructeurs automobiles, les associations de l’industrie, les ministères fédéraux et d’autres intervenants pour élaborer une réglementation d'émissions en plus de coordonner et harmoniser avec les autres secteurs de compétence le développement de cette réglementation. Pour appuyer les initiatives réglementaires du secteur des transports, les programmes étaient également axés sur le changement du comportement des consommateurs et de l’industrie. Pour ce faire, deux obstacles clés à la réduction de la pollution des transports ont dû être surmontés, soit le manque d’information, de connaissances et de participation des consommateurs et de l’industrie et les coûts et risques associés à la mise en application de technologies. Un protocole d’entente avec le secteur ferroviaire et de l'aviation ont annoncé des résultats encourageant au niveau de l’intensité de la réduction des GES et de l'amélioreration de la moyenne annuelle du rendement du carburant.

Les objectifs de la dernière année du mandat de quatre ans du PQA pour le Transport écologique étaient de terminer des projets et des activités de programme, de mesurer leurs impacts et de recueillir des informations sur les résultats et les études de cas pour l’industrie et d’autres intervenants. Un certain nombre de programmes de primes se sont terminés. Ils visaient à retirer 70 000 véhicules très polluants de la circulation, à démontrer des technologies de transport propre des marchandises, y compris la technologie d’alimentation à quai des navires, et les technologies écoénergétiques pour les automobiles, les camions légers et les camions lourds et le transport ferroviaire, à fournir de la formation sur les habitudes de conduite écoénergétiques et à fournir des outils aux municipalités pour appuyer la gestion de la demande de transport en milieu urbain.

La participation du Canada aux réunions et aux autres processus multilatéraux et bilatéraux de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été appuyée en 2010-11, ce qui a permis au Canada de faire progresser ses objectifs liés à la qualité de l’air sur la scène internationale. Des projets de technologies propres, réalisés grâce à des partenariats publics-privés, ont entraîné des avantages pour l’environnement (plus particulièrement, des réductions de GES) et des avantages économiques pour les entreprises canadiennes. Les projets ont également accélérés le développement et la mise en œuvre de technologies propres dans divers secteurs industriels. La collaboration et le partage des connaissances avec les É.-U. ont été possibles grâce à la coordination de recherches sur les technologies énergétiques propres et à leur mise au point, afin de réduire les émissions de GES. De plus, le Canada a tenu la réunion annuelle du Comité Canada- É.-U. sur la qualité de l’air, au cours de laquelle les membres ont convenu de la marche à suivre pour l’élaboration d’une annexe sur les matières particulaires (MP). Le Canada et les É.-U. organiseront également un certain nombre d’activités en 2011-12 pour souligner le 20e anniversaire de l’Accord Canada- É.-U. sur la qualité de l’air.

Une campagne de sensibilisation du public a été lancée dans le cadre des programmes sur la qualité de l’air intérieur (QAI), pour informer les Canadiens des risques pour la santé de la présence possible de radon dans leurs maisons, afin qu’ils puissent mieux protéger leur santé. Jusqu’à présent, 90 % des immeubles fédéraux situés dans des endroits susceptibles de renfermer de fortes concentrations de radon ont fait l’objet de tests. Cela devrait améliorer la sensibilisation du public, des gestionnaires immobiliers et des gouvernements au sujet des risques pour la santé, des causes de la qualité réduite de l’air intérieur ainsi que des stratégies pour l’améliorer. Des contrôles radiologiques aériens et des mesures du radon dans le sol ont été effectués. Ils permettront aux chercheurs de cartographier les régions susceptibles de renfermer du radon et de diminuer le risque d’exposition des Canadiens. Des études de terrains ont été entreprises pour regrouper des données sur différents scénarios résidentiels de ventilations tarifaires, sur un champ de paramètre de QAI, et sur la santé des canadiens asthmatiques vivant dans ces maisons. Ces études ont été accomplies pour confirmer la relation entre la QAI des résidences, des technologies de ventilations installées et de la santé des occupants. Des protocoles ont été développés pour évaluer l’efficacité des méthodes entreprises pour améliorer la QAI. Un Comité canadien d’intervenants diversifiés sur la qualité de l'air et sur les bâtiments travaille sensibiliser le publique aux problèmes de la QAI et fournir des solutions à travers d'informations sur les pratiques exemplaires pertinentes pour les praticiens et les propriétaires de bâtiments et de maisons.

Les programmes du thème adaptation ont atteint ou dépassé plusieurs résultats prévus pour 2010-11. Cela inclut l’évaluation, par les collectivités autochtones et nordiques, des informations sur les risques liés aux changements climatiques ainsi que l’élaboration de plans d’adaptation. La Cote air santé (CAS) a été entièrement mise en œuvre dans six provinces. Elle remplace l’Indice de la qualité de l’air (IQA) désuet, sensibilise les professionnels de la santé et leur permet de mieux comprendre ce domaine. Les recherches sur le climat ont entraîné l’élaboration et l’utilisation de modèles climatiques mondiaux et régionaux et la création d’une série importante de scénarios en matière de changements climatiques axée entre autres sur les modèles climatiques canadiens afin d’éclairer la planification de l’adaptation et la prise de décisions. Des projets pilotes sur la chaleur et les maladies infectieuses ont été réalisés pour prévoir et gérer les impacts des changements climatiques sur la santé des Canadiens. La collaboration entre six Initiatives de collaboration pour l’adaptation régionale et la création d’un groupe national sur l’intégration a amélioré la communication et le travail conjoint sur les questions clés d’adaptation régionale.

La gestion horizontale du PQA a continué d’appuyer les obligations redditionnelles du gouvernement fédéral à l’égard des parlementaires et des citoyens canadiens en ce qui concerne les dépenses et les activités dans le cadre du PQA. Il appuie également les décideurs en les aidants à déterminer la marche à suivre pour les programmes sur l’air propre et les changements climatiques.

Leçons aprises dans le cadre du Programme en 2010-11

Au cours de 2010-11, les programmes du PQA ont connu des défis importants qui ressemblaient aux défis des années précédentes :

  • L’état de l’économie a continué de toucher plusieurs intervenants et leur capacité de mettre en œuvre un certain nombre de programmes; et,
  • Pour adopter une vaste approche à l’égard des changements climatiques, le Canada doit être flexible et appuyer l’harmonisation de ses approches avec celles en évolution aux É.-U., si nécessaire.
Dépenses totales approuvés sous le PQA (jusqu’au 31 mars 2011)

Dépenses totales prévues 2010-11

Dépenses totales actuelles 2010-11

Dépenses actuelles déclarées dans le Plan d'action économique en 2010-11

2,417,538,077 $ 867,151,782 $ 787,851,989 $ 351,366,517 $

Coordonnées: Paula Brand, Directrice exécutive, Environnement Canada, (819) 997-3729, Paula.Brand@ec.gc.ca

PQA Rapports concernant les thèmes

Programme de réglementation de la qualité de l'air

L'énergie propre

Le transport écologique

La qualité de l'air intérieur

L'adaptation

Mesures internationales

La gestion et la responsabilisation

 

Thème: Programme de réglementation de la qualité de l'air (PRQA)

Ministère responsable

Environnement Canada

Partenaire fédéraux du thème

Transport Canada, Ressources naturelles Canada, Santé Canada

Résumé des ministères

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux

Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011)

Dépenses totales prévues en 2010-11

Dépenses totales actuelles en 2010-11
Environnement Canada 8 273,246,244 $ 101,371,032 $ 62,216,068 $
Transport Canada 1 19,170,216 $ 4,769,514 $ 2,917,011 $
Ressources naturelles Canada 2 35,200,000 $ 9,566,000 $ 7,992,054 $
Santé Canada 2 88,800,000 $ 27,500,000 $ 23,642,844 $
Total 13 416,416,460 $ 143,206,546 $ 96,767,977 $

Résultats attendus 2010-11

Thème : Programme de reglementation - résultats attendus en 2010-11

Résumé du rendement du thème en 2010-11

Dans le but de réduire les émissions atmosphériques, on a réalisé des progrès dans l’élaboration et la mise en œuvre de cadres réglementaires visant à gérer les émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre (GES). On a terminé les travaux préparatoires en vue d’établir un mécanisme nord-américain de plafonnement et d’échange. Cependant, comme les États-Unis (É.-U.) délaissent leur politique climatique au profit d’une approche réglementaire, l’analyse quantitative et qualitative a été axée sur les préoccupations des secteurs et les principales questions de compétitivité. Une analyse a également été réalisée pour appuyer la position et les points de vue du Canada sur les changements climatiques et les questions connexes dans le cadre de diverses réunions internationales. Ces réunions sont notamment les négociations qui ont mené à l’Accord de Copenhague, le Sommet des dirigeants du G8, la réunion du conseil ministériel de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques et les travaux du groupe de travail du Conseil de l'Arctique sur les agents de forçage climatique éphémères.

On a effectué des projections à long terme des émissions de GES et de polluants atmosphériques en vue de les utiliser comme point de référence pour analyser le programme du gouvernement en matière de changements climatiques et le Programme de la qualité de l’air, car il a évolué depuis le début de 2010. On a notamment réalisé une analyse économique sur les normes qui ont été annoncées pour les émissions de gaz à effet de serre des véhicules légers et les centrales au charbon. Cette analyse devrait être publiée en 2011 dans la Gazette du Canada et entrer en vigueur le 1er juillet 2015.

De plus, on a réalisé d’importants travaux d’élaboration de politiques et d’importantes consultations pour appuyer l’élaboration de règlements visant les secteurs de transports et de l’électricité et prendre des mesures afin de réduire les émissions des autres principaux secteurs industriels. On a notamment fait participer de façon exhaustive les intervenants, y compris les provinces et les territoires, notamment dans le cadre du groupe fédéral, provincial et territorial en matière de changements climatiques nationaux. Grâce à cette participation, un accord de principe sur les efforts pour lutter contre les changements climatiques a été signé avec la Colombie-Britannique et des discussions ont été entreprises en vue de signer un accord de principe avec le Québec. On a également fait participer de façon continue les membres provinciaux de la Western Climate Initiative (Ontario, Québec et Colombie-Britannique) dans le cadre des réunions sur l’élaboration du mécanisme de plafonnement et d’échange de la Western Climate Initiative.

En outre, on a réalisé des travaux d’élaboration de politiques relatives aux agents de forçage climatique éphémères incluant le charbon noir pour appuyer la participation du Canada à divers forums internationaux sur cette question, notamment dans le cadre du Conseil de l’Arctique et de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance. Les travaux réalisés dans le cadre de cette dernière convention ont notamment mené à l’élaboration d’un inventaire national des émissions de carbone noir.

En octobre 2010, le Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) a examiné une proposition élaborée sur une période de deux ans dans le cadre d’un processus multipartite concernant un Système exhaustif de gestion de l’air.  Les ministres ont convenu d’aller de l’avant avec un nouveau Système de gestion de la qualité de l’air (SGQA) basé sur ce rapport et ils ont demandé aux responsables de terminer les principaux éléments du système en 2011, y compris les Normes canadiennes sur la qualité de l’air ambiant (NCQAA) pour la matière particulaire (MP) et l’ozone et les seuils connexes, la délimitation des bassins atmosphériques et des zones d’air et les exigences de base relatives aux émissions industrielles des principaux secteurs. La mise en œuvre du système commencera en 2013.

Les activités scientifiques se poursuivent pour appuyer l’élaboration de normes critiques, d’évaluations scientifiques, d’indicateurs, de politiques sur les émissions atmosphériques, de règlements, de cibles, de limites, d’objectifs, de directives, d’inventaires, d’ententes et d’obligations. Les connaissances scientifiques sur la qualité de l’air ont appuyé le parachèvement des principaux éléments du nouveau SGQA, notamment le processus de prise de décisions qui a mené aux nouvelles NCQAA. Elles nous ont également aidés à améliorer la capacité de prévision; à évaluer l’évolution des concentrations de smog dans l’air ambiant attribuables à l’utilisation du biodiesel au Canada; à mieux comprendre les voies de formation et de transformation de nouvelles MP pour prioriser les futurs règlements; à quantifier la contribution des émissions de mercure d’autres pays aux émissions du Canada pour appuyer les négociations internationales, et à montrer, dans le rapport d’étape bisannuel 2010 publié conformément à l’Accord sur la qualité de l'air conclu entre le Canada et les É.-U. que les deux pays ont réduit leurs émissions de précurseurs de l’ozone troposphérique et de composés à l’origine des pluies acides, conformément aux engagements pris au titre de l’Accord. 

De plus, des scientifiques de renommés internationaux du gouvernement ont été invités à jouer un rôle de chef de file dans l’élaboration du Rapport d’évaluation du transport hémisphérique de la pollution atmosphérique de 2010 (2010 Hemispheric Transport of Air Pollution Assessment Report) et de la Global Assessment of Precipitation Chemistry and Deposition de 2011 de l'Organisation météorologique mondiale.

Pour favoriser un secteur de transports plus efficace et plus propre, le gouvernement a fait des progrès importants en publiant trois nouveaux règlements sur les émissions des nouveaux véhicules et des moteurs, harmonisés avec les normes de l’Environmental Protection Agency des É.-U. (EPA) : Règlement sur les émissions des moteurs marins à allumage commandé, des bâtiments et des véhicules récréatifs hors route et Règlement sur les émissions de gaz à effets de serre des automobiles à passagers et des camions légers. Environnement Canada a continué d’appliquer ses cinq règlements toujours en vigueur relatifs aux véhicules et aux moteurs. On a mené des consultations auprès des intervenants aux fins de l’élaboration des règlements visant à réduire les émissions atmosphériques de petits navires côtiers (par ex. vaisseaux de port, traversiers, remorqueurs), de gros navires qui opèrent dans le Réseau des Grands Lacs et voie maritime du St-Laurent, ceux qui opèrent dans la juridiction canadienne et finalement, ceux qui opèrent à l’extérieur des voies maritimes canadiennes. Ces règlementations proposées mettront en œuvre les nouvelles normes de l'Organisation maritime international (OMI) vis-à-vis les émissions de polluants atmosphériques des navires, incluant la Zone nord-américaine de contrôle des émissions. La participation aux travaux de l’OMI a continué de favoriser des mesures mondiales uniformes pour réduire les émissions de GES des navires.

On a également surveillé l’élaboration du nouveau règlement des É.-U. relatif à l’étiquetage pour les nouveaux véhicules légers, et l’on a réalisé une analyse en vue d’élaborer une approche harmonisée au Canada.

Le protocole d’entente (PE) conclu entre le gouvernement du Canada et l'Association des chemins de fer du Canada a pris fin le 31 décembre 2010.  Grâce au PE, l’industrie a réduit l’intensité de ses émissions de GES de 23.3 % en 2008 par rapport au niveau de référence de 1990. Le gouvernement du Canada et l’Association des chemins de fer du Canada poursuivent leurs collaborations pour avancer les efforts des industries à réduire les émissions et annoncer les résultats accomplis sous le PE. Le Programme de surveillance des émissions des locomotives 2009 sera publié en 2011.

Pour favoriser des produits de consommation plus sécuritaires et éconergétiques, les interdictions visant les activités de fabrication et d’importation prévues dans les règlements relatifs aux produits de finition automobile et aux revêtements architecturaux sont entrées en vigueur en 2010. Les interdictions visant la vente sont entrées en vigueur en 2010 pour le règlement sur les produits de finition automobile et entreront en vigueur en 2012 pour le règlement sur les revêtements architecturaux. Lorsque ces règlements seront mis en œuvre en totalité, ils devraient permettre respectivement de réduire de 40 % et de 28 % chaque année les émissions de composés organiques volatils (COV) des catégories de produits visés.

On a réalisé une analyse et des consultations pour appuyer la publication des modifications au Règlement sur l’efficacité énergétique à l’automne 2011, et tous les règlements sur l’efficacité du PRQA devraient entrer en vigueur d’ici juin 2012. De plus, on s’attend à obtenir les résultats attendus du programme de transformation du marché (ENERGY STAR), car le programme continue d’être bien connu du public et d’être utilisé par les participants.

Pour favoriser l’amélioration de la qualité de l’air dans les foyers et les immeubles au Canada, 9 000 participants ont été recrutés aux fins de l'Enquête pancanadienne sur les concentrations de radon de 2011-12. Le Programme de la qualité de l’air intérieur a permis d’accroître les connaissances scientifiques et la sensibilisation du public relativement aux risques pour la santé que représentent les polluants de l’air intérieur, au moyen d’évaluations des risques, d’études et d’activités de sensibilisation du public. On a utilisé une procédure axée sur un système d'information géographique pour cartographier le potentiel de radon dans l’air intérieur, afin de créer une carte du potentiel de radon dans le Sud de l’Ontario. Des évaluations scientifiques ont été réalisées pour trois contaminants de l’air intérieur prioritaires, et une proposition de Lignes directrices sur la qualité de l'air intérieur résidentiel pour le toluène a été publiée. 

On a réalisé un projet dans plusieurs villes, échelonné sur plusieurs années, pour évaluer la qualité de l’air intérieur dans les résidences canadiennes et déterminer les principales sources de contaminants. Bien que l’analyse des données soit toujours en cours pour certaines villes, les résultats de ce projet sont déjà utilisés dans les évaluations des risques et sont diffusés par des revues scientifiques, des présentations faites dans le cadre de conférences et des rapports techniques. 

Cette année, on a également réalisé d’importantes activités de sensibilisation du public, car la qualité de l’air intérieur, y compris les concentrations de radon, était l’un des principaux éléments des campagnes de sensibilisation du public autochtone. De concert avec le programme de sensibilisation du public ciblé sur le radon, ces activités ont fait en sorte que le public est plus conscientisé à l’égard du radon, au-delà de la cible de 25 %, et elles ont permis d’accroître de façon importante la diffusion des documents de sensibilisation au radon.

Pour favoriser une production de rapports plus exacts et faciliter la conformité aux normes relatives aux émissions atmosphériques, le rapport d’inventaire national des GES produit dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été présenté et a servi à appuyer les décisions et les mesures nationales liées à la politique de lutte contre les changements climatiques; les données de l’inventaire des émissions de polluants atmosphériques du Canada de 2009 et les tendances historiques ont été publiées; les données sur les émissions de GES de 2009 des grandes installations industrielles et institutionnelles produites dans le cadre du Programme de déclaration des émissions de GES (PDGES) ont été recueillies et publiées. Le PDGES a permis de recueillir les données sur les émissions par le Système de déclarations à guichet unique (SDGU) nouvellement lancé par le ministère, lancement qui a été facilité par des ententes bilatérales avec les provinces. De plus, la version expansée du SDGU pour les gaz à effet de serre et les rapports de l’Inventaire national des rejets de polluants a été lancée publiquement ce printemps. 

Une demande de propositions, basée sur les règles du système de compensation, a été élaborée pour compenser les émissions de GES produites par la participation du gouvernement fédéral aux Jeux olympiques d’hiver de Vancouver et aux sommets du G8 et du G20. Le Système intérieur de suivi des crédits a été conçu en grande partie, mais il n’est pas encore mis en œuvre. 

On a terminé les travaux dans le cadre du Registre national canadien du Protocole de Kyoto pour veiller à ce que le Canada continue de respecter les normes d’échange de données du relevé international des transactions.

Leçons apprises dans le cadre du thème en 2010-11

Les principaux défis auxquels est confronté le Canada pour établir une approche exhaustive de lutte contre les changements climatiques sont le besoin de garder une souplesse suffisante pour tenir compte des priorités changeantes et d’être préparé à harmoniser l’approche qui sera ultimement adoptée par les politiques internationales et des É.-U. en plus du développement des règlementations. Malgré les importantes transitions prévues dans la politique climatique des É.-U., notamment le passage d’un mécanisme de plafonnement et d’échanges à une approche réglementaire, les travaux préparatoires pour les deux approches ont été terminés tel que prévu. Le groupe de travail fédéral, provincial et territorial en matière de changements climatiques nationaux a fourni une tribune utile afin de travailler avec les provinces et les territoires au sujet du développement de l’élaboration de la politique fédérale, et il sera utile pour les consultations à venir.

Le Canada a expérimenté plusieurs défis face à la gestion de coordonner et communiquer avec un nombre de participants clés au sujet de ses activités du PRQA. Les problèmes rencontrés, durant la période de publication, sont les suivants :

  • On a dû concilier les opinions divergentes de divers intervenants;
  • On a dû faire participer activement l’EPA des É.-U. aux futurs changements réglementaires pour maintenir l’harmonisation entre les deux pays sur les nouvelles normes et standards;
  • Meilleurs collaborations avec les partenaires et programmes, comme le Plan de gestion des produits chimiques, la sécurité des produits de consommation et le Conseil national de recherches, afin de mieux gérer les questions de portée générale sur le programme de l’air intérieur; et,
  • Communiquer clairement les besoins des partenaires dès le début du cycle d’élaboration du Système de déclarations à guichet unique et de ses besoins commerciaux des partenaires provinciaux pour empêcher les retards qui pourraient survenir.

Des problèmes subsistent dans l’avancement de la mise en œuvre du Système exhaustif de gestion de la qualité de l’air, notamment des préoccupations concernant le possible fardeau administratif lié à sa mise en œuvre, les répercussions sur la compétitivité de l’industrie, l’élaboration de limites d’émissions et la validation pour tous les principaux secteurs.

La planification canadienne, à aller de l’avant avec le processus d’harmonisation d’étiquetage volontaire en 2010-11, a été retardé par un long processus au É.-U. de consultation pour informer sur le développement d’un nouvel étiquetage de GES pour les véhicules légers. Les É.-U. ont finalisé le nouvel étiquetage en mai 2011 ce qui a ouvert la voie au Canada de poursuivre ses mises à jour en harmonisant les améliorations introduites par les É.-U.

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues en
2010-11
Dépenses totales actuelles en
2010-11
Environnement Canada
Mesures réglementaires du secteur industriel 85,924,181 $ 32,046,428 $ 21,632,154 $
Mesures réglementaires du secteur des transports 31,474,967 $ 11,847,484 $ 6,893,031 $
Mesures réglementaires relatives aux produits commerciaux et de consommation 12,000,000 $ 3,363,020 $ 2,050,763 $
Science à l'appui des activités de réglementation et de la responsabilisation 47,985,868 $ 17,803,315 $ 14,666,748 $
Déclarations des émissions 54,573,952 $ 20,473,744 $ 11,623,762 $
Échanges de droits d'émissions 24,901,559 $ 11,402,242 $ 3,368,622 $
Conseil à l'application de la loi et Rapport d'avancement 7,000,000 $ 1,741,960 $ 630,680 $
Élaboration, analyse et coordination de politiques 9,385,717 $ 2,692,839 $ 1,350,308 $
Sous-total 273,246,244 $ 101,371,032 $ 62,216,068 $
 
Transport Canada
Mesures réglementaires du secteur des transports 19,170,216 $ 4,769,514 $ 2,917,011 $
Sous-total 19,170,216 $ 4,769,514 $ 2,917,011 $
 
Ressources naturelles Canada
Mesures réglementaires du secteur des transports 3,200,000 $ 400,000 $ 332,872 $
Mesures réglementaires relatives aux produits commerciaux et de consommation 32,000,000 $ 9,166,000 $ 7,659,182 $
Sous-total 35,200,000 $ 9,566,000 $ 7,992,054 $
 
Santé Canada
Mesures de la gestion de la qualité de l'air intérieur 17,500,000 $ 4,500,000 $ 3,584,996 $
Science à l'appui des activités de réglementation et de la responsabilisation 71,300,000 $ 23,000,000 $ 20,057,848 $
Sous-total 88,800,000 $ 27,500,000 $ 23,642,844 $
Total du ThÈme 416,416,460 $ 143,206,546 $ 96,767,977 $

 

Thème: Énergie propre

Ministère responsable

Ressources naturelles Canada

Partenaires fédéraux du thème

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Résumé des ministères

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011) Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles
en 2010-11
Ressources naturelles Canada 7 1,336,242,000 $ 590,127,394 $ 573,290,098 $
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada 1 15,000,000 $ 3,750,000 $ 3,726,082 $
Total 8 1,351,242,000 $ 593,877,394 $ 577,016,180 $

Résultats attendus en 2010-11

Thème : Energie propre - résultats attendus en 2010-11

Résumé du rendement du thème en 2010-11

Ressources naturelles Canada

Les programmes réalisés dans le cadre du thème Énergie propre ont continué à dépasser les attentes et à produire des avantages concrets pour les Canadiens en 2010-11. Ces avantages incluent une meilleure efficacité énergétique, la production d’énergie renouvelable et la facilitation de l’adoption de technologies émergentes. Des réductions tangibles de gaz à effet de serre (GES) et des principaux contaminants atmosphériques (PCA) ont également été réalisées par l’intermédiaire d’activités liées à l’énergie propre.

Grâce aux programmes réalisés dans le cadre du thème Énergie propre, les Canadiens commencent à utiliser des produits et services écoénergétiques.

Au cours de son mandat de quatre ans, qui a pris fin le 31 mars 2011, le programme écoÉNERGIE Rénovation a reçu plus de 510 000 demandes de subvention, par rapport à sa cible de 520 000 pour appuyer les améliorations écoénergétiques des maisons. De plus, au cours de l’exercice 2010-11, 483 ententes de contribution pour les petites et moyennes organisations ont été signées, ce qui représente un soutien financier pour rénover les petits immeubles et les installations industrielles.

Le programme écoÉNERGIE pour les bâtiments et les habitations a donné aux consommateurs le choix d’une habitation écoénergétique en gérant l’étiquetage d’environ 15 900 nouvelles maisons et en remettant environ 369 000 étiquettes aux maisons déjà construites, selon leur rendement énergétique. Ces résultats ont dépassé les réalisations attendues pour 2010-11 (10 000 nouvelles habitations et 125 000 habitations existantes). Au cours du mandat de quatre ans du programme, près de 350 immeubles commerciaux avaient reçu une étiquette énergétique dans le cadre du programme pilote d'étiquetage et d'analyse comparative de la consommation d'énergie des bâtiments, et environ 1 600 propriétaires, gestionnaires, exploitants, concepteurs et constructeurs de bâtiment avait reçu une formation en gestion de l'énergie. De plus, le Code national de l’énergie pour les bâtiments de 2011 a été mis à jour et approuvé officiellement par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies.

Les gestionnaires de l’industrie ont également participé aux mesures d’efficacité énergétique : en 2010-11, environ 1 000 gestionnaires de l’industrie de l’énergie ont reçu une formation offerte dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour l’industrie. De plus, 208 nouvelles entreprises se sont officiellement engagées à améliorer leur efficacité énergétique, et sont devenues des leaders du Programme d'économies d'énergie dans l'industrie canadienne. De plus, neuf évaluations énergétiques pour l’identification de possibilités d’économies d’énergie chez les entreprises ont été financées.

Grâce aux programmes réalisés dans le cadre du thème Énergie propre, les Canadiens commencent à utiliser des produits et services écoénergétiques et ils tirent profit d’une infrastructure améliorée.

En 2010-11, 39 projets ont été commandés (c’est-à-dire mis en service) et ils étaient admissibles à l’encouragement à la production dans le cadre du programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable. Cela représente 1 504 mégawatts (MW) de capacité d’énergie renouvelable et des engagements de 453 millions de dollars sur dix ans, atteignant ainsi l’objectif de 2010-11 de 1 500 MW. Au cours de la période de quatre ans qui s’est terminée le 31 mars 2011, 104 ententes de contribution ont été signées pour des projets d’électricité renouvelable, ce qui représente près de 4 500 MW de capacité et des engagements du gouvernement fédéral d’environ 1,4 milliards de dollars sur quatorze ans.

Le programme écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable a augmenté l’utilisation de technologies d’énergie thermique renouvelable au Canada en 2010-11. Conformément à l’Initiative pilote pour les résidences, neuf ententes de contribution ont été conclues avec des collaborateurs concernant la mise en œuvre de programmes résidentiels de chauffage de l'eau domestique. De plus, 591 systèmes domestiques de chauffage solaire de l’eau ont été installés dans des systèmes domestiques dans le cadre de ces ententes, à l’aide d’un financement de 560 000 $. Pendant la durée du programme, 14 ententes de contribution au total ont été signées, ce qui dépasse la cible du programme d’appuyer au moins huit projets pilotes domestiques, et 1 154 systèmes domestiques de chauffage solaire de l’eau ont été installés. De plus, 523 systèmes commerciaux ont été installés en 2010­11, ce qui représente 8,9 millions de dollars de financement entraînant l’installation de 1 268 systèmes commerciaux au cours du cycle de vie du programme et le dépassement de la cible de 700 systèmes.

Ainsi, les programmes réalisés dans le cadre du thème Énergie propre ont appuyé des recherches qui permettront d’obtenir les connaissances essentielles à la réalisation des objectifs en matière de changements climatiques du Canada.

Les recherches scientifiques réalisées en 2010-11 dans le cadre de l’Initiative écoÉNERGIE sur la technologie ont servi à étayer les codes, les normes et les règlements qui facilitent l’adoption de nouvelles technologies. Les activités visaient les combustibles fossiles et les transports plus écologiques, l’amélioration de l’efficacité énergétique des immeubles résidentiels, commerciaux et institutionnels, l’amélioration des processus industriels, le captage et le stockage du carbone et la bioénergie. Le programme appuyait notamment la prestation continue d’information et de conseils d’experts à Environnement Canada au sujet des politiques en matière d’énergie et l’adoption de technologies pour élaborer un règlement dans le cadre de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement qui vise à limiter les émissions de GES provenant des modes de production d’électricité au charbon. Un autre exemple est l’Outil de visualisation cartographique et d'analyse de l'inventaire de la biomasse, qui a été peaufiné et qui appui la prise de décisions de divers intervenants. Les capacités de modélisation et de simulation sont un troisième exemple. Elles ont servi à l’élaboration de cinq études de cas sur l’intégration de la production décentralisée d’électricité, lesquelles auront un impact important sur la manière dont les énergies renouvelables seront intégrées au réseau de distribution d’électricité. 

Le programme sur la politique, les communications, la surveillance et déclaration a appuyé les réalisations en matière d’énergie propre de Ressources naturelles Canada (RNCan) pour 2010-11 grâce à des conseils opportuns et stratégiques fournis aux cadres supérieurs au sujet des questions d’énergie propre, d’environnement et de carbone forestier. Le programme a également produit des rapports exacts sur les activités de RNCan dans le cadre du thème Énergie propre par l’intermédiaire du Programme de la qualité de l'air et d’autres rapports du gouvernement, et il a contribué à l’élaboration de la prochaine série de programmes sur l’énergie propre de RNCan dans le Budget de 2011. De plus, le programme a fourni des informations liées au carbone forestier qui ont été intégrées dans le Rapport d’inventaire national de 2011 du Canada présenté à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. En 2010-11 aussi, le programme a amélioré la connaissance et la compréhension des intervenants sur le potentiel et les méthodes de réduction des émissions de GES et de PCA, notamment en répondant à 95 appels des médias liés aux initiatives écoÉNERGIE, en organisant 124 annonces liées aux programmes d’énergie propre et en diffusant du matériel promotionnel et de sensibilisation pour supporter ces initiatives.

Les résultats atteints dans le cadre du thème de l’Énergie propre ont, en fin de compte, permis de réduire les émissions de GES et de PCA grâce à des activités liées à l’énergie propre. Ensemble, les programmes de RNCan organisées dans le cadre du thème de l’Énergie propre ont permis de réduire les émissions de GES d’environ 9,3 mégatonnes (Mt) en 2010-11.

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

En 2010-2011, le programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques a financé 47 projets dans 42 collectivités, pour un total de 2,5 millions de dollars. Le programme avait accordé tout le financement disponible dès novembre 2010. Voici une ventilation des projets financés :

  • 12 projets de planification énergétique dans les collectivités (total sur 4 ans : 25)
  • 18 projets d’efficacité énergétique (total sur 4 ans : 41)
  • 17 projets d’énergie renouvelable (total sur 4 ans : 57)

Le programme a réalisé son objectif d’appuyer des projets dans les collectivités autochtones et nordiques, lesquels entraîneront une réduction approximative de 1,3 Mt de GES sur 20 ans une fois que les projets auront été mis en œuvre. En date du 31 mars 2011, 31 projets ont été entièrement mis en œuvre et ils réduisent actuellement les émissions de GES.

Leçons aprises dans le cadre du thème en 2010-11

Ressources naturelles Canada

Risques, défis et leçons tirées des programmes de promotion de l’efficacité énergétique dans les immeubles, les maisons et les secteurs industriels:

  • La conjoncture économique et l’existence d’autres programmes d’encouragements offerts par les provinces ou les entreprises de services publics peuvent avoir une grande influence sur le taux de participation aux programmes;
  • Les ententes de contribution ne conviennent peut-être pas aux encouragements de faible valeur ou à certaines petites et moyennes entreprises en raison des exigences administratives qui doivent être respectées pour assurer une diligence raisonnable en matière de gestion financière;
  • Au cours du ralentissement de l’économie, certains centres urbains plus petits ou situés dans des régions éloignées n’ont pas réussi à attirer le nombre voulu de participants de l’industrie à des ateliers, malgré les efforts supplémentaires déployés par le personnel. Le taux de participation réduit a entraîné l’annulation de certains ateliers prévus. Il a donc été décidé de concentrer les ateliers dans les grands centres et aux endroits habituels pour les participants de l’industrie afin d’offrir le nombre voulu d’ateliers et de rejoindre un nombre raisonnable de participants; et,
  • Les participants au programme pilote d'étiquetage et d'analyse comparative de la consommation d'énergie des bâtiments ont estimé que la leçon la plus importante a été de prendre conscience du temps et de l’effort nécessaires pour faire l’analyse comparative. La cueillette de données au cours du programme pilote a fourni des renseignements utiles sur la disponibilité des données sur les installations faisant partie des portefeuilles des bâtiments commerciaux des participants. De plus, elle a permis aux participants du programme pilote de conclure que le processus actuel de gestion des données sur l’énergie et les bâtiments pourrait être amélioré.

Risques, défis et leçons tirées des programmes de promotion de la mise en œuvre de technologies d’énergie renouvelable :

  • Le programme écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable a dépassé sa cible d’appuyer au moins huit projets pilotes résidentiels dans le cadre de l’Initiative pilote pour les résidences (14 ententes de contribution ont été signées au total), mais le programme n’a pas pu atteindre son objectif, lequel est indiqué dans le Rapport horizontal sur les plans et priorités de 2010-11, qui était d’appuyer l’installation de 3 000 systèmes résidentiels (il a appuyé l’installation de 591 systèmes de chauffage solaire de l’eau en 2010-11). Ce manque est attribuable à des questions de réglementation concernant la mise en service des systèmes de chauffage solaire de l’eau dans le secteur résidentiel et à des changements aux priorités des constructeurs. Le programme a pu régler les questions de réglementation tout en réalisant son objectif principal, soit de tester différentes méthodes pour mettre en œuvre des programmes d’énergie thermique solaire dans le secteur résidentiel.

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada

Risques, défis et leçons tirées du programme écoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et nordiques :

  • Puisque le programme ne conclut aucune entente de financement pluriannuelle avec les promoteurs et que les demandeurs doivent présenter une nouvelle demande chaque année, les fonds envoyés à un promoteur pourraient ne pas être dépensés au cours de l’exercice où ils ont été reçus. Ce problème sera réglé par l’entremise du Système ministériel de gestion financière;
  • Les calculs des réductions des émissions posent un défi puisque les dates de mise en œuvre des projets sont souvent après la fin du programme de quatre ans, surtout pour les projets dont les réductions des émissions sont plus importantes. On tente d’atténuer les risques en demandant à une tierce partie d’effectuer un examen technique des calculs des réductions d’émissions de GES; et,
  • Parmi les autres risques associés au programme, mentionnons le risque d’un trop grand nombre de demandes, ce qui pourrait faire rater des occasions de financer de bons projets susceptibles d’entraîner des réductions d’émissions considérables, ainsi qu’une méconnaissance du programme, au détriment probablement de certaines collectivités. Pour rallier ce dernier risque, la collaboration à l’échelle régionale sera renforcée.

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues en
2010-11
Dépenses totales actuelles en
2010-11
Ressources naturelles Canada
écoÉNERGIE pour les bâtiments et les habitations 61,000,000 $ 13,608,000 $ 13,532,259 $
écoÉNERGIE Rénovation 801,000,000 $ 385,999,100 $ 382,885,119 $
écoÉNERGIE pour l'industrie 18,000,000 $ 3,616,000 $ 3,481,757 $
écoÉNERGIE pour l'électricité renouvelable 228,000,000 $ 90,660,000 $ 90,152,716 $
écoÉNERGIE pour le chauffage renouvelable 34,430,000 $ 11,480,000 $ 11,468,619 $
Initiative écoÉNERGIE sur la technologie 169,252,000 $ 78,624,294 $ 66,411,774 $
Politiques, communications, surveillance et déclaration 24,560,000 $ 6,140,000 $ 5,357,854 $
Sous-total 1,336,242,000 $ 590,127,394 $ 573,290,098 $
 
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
ecoÉNERGIE pour les collectivités autochtones et du Nord 15,000,000 $ 3,750,000 $ 3,726,082 $
Sous-total 15,000,000 $ 3,750,000 $ 3,726,082 $
Total du ThÈme 1,351,242,000 $ 593,877,394 $ 577,016,180 $
Dépenses actuelles du thème déclarées dans le Plan d'action économique en 2010-11
351,366,517 $

 

Thème: Transport écologique

Ministère responsable

Transport Canada

Partenaires fédéraux du thème

Ressources naturelles Canada, Environnement Canada, Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Résumé des ministères

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011) Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles
en 2010-11
Transport Canada 9 315,300,000 $ 16,603,011 $ 12,155,856 $
Ressources naturelles Canada 2 43,000,000 $ 9,760,000 $ 9,476,059 $
Environnement Canada 1 90,800,000 $ 41,388,000 $ 30,247,496 $
Ressources humaines et Développement des compétences Canada 1 11,300,000 $ 0 $ 0 $
Total 13 460,400,000 $ 67,751,011 $ 51,879,411 $

Résultats attendus en 2010-11

Thème : Le transport ecologique- résultats attendus en 2010-11

Résumé du rendement du thème en 2010-11

Au cours de leur quatrième et dernière année d’existence, les programmes du Thème Transport écologique ont continué de réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant du transport de personnes et de marchandises au Canada.

Les programmes fournissent des renseignements essentiels à l’élaboration de règlements éclairés et à la coordination et à l’harmonisation des règlements entre les différents pallières de gouvernement. Les programmes complètent également les règlements et contribuent à assurer le succès de ces derniers en éliminant deux obstacles clés à la réduction de la pollution liée au secteur des transports : le manque d’information, de connaissance et d’engagement chez les consommateurs et l’industrie, ainsi que les coûts et les risques associés à l’utilisation des nouvelles technologies. En 2010-11, l’accent a été mis sur la finalisation des projets et des activités de programme financées, sur l’évaluation de leur impact et sur la collecte de renseignements concernant les résultats et les études de cas afin d’en informer l’industrie et les autres intervenants. 

Pour aider à éclairer le processus de réglementation, le Programme écoTechnologie pour les véhicules a permis d’établir des partenariats avec des constructeurs automobiles, des associations industrielles, des ministères fédéraux et d’autres intervenants afin de mettre à l’essai et d’évaluer les nouvelles technologies   automobiles conformément aux procédures d’essai élaborées par des organismes d’essai standard et des organismes de réglementation importants comme la Society of Automotive Engineers.

Dans le cadre de l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage, deux études ont été demandées pour examiner le rendement et les conséquences possibles sur la sécurité des dispositifs aérodynamiques d’optimisation émergent de l’industrie du camionnage. Cela comprend l’étude sur «les jupes de remorques de camion», qui rend compte des designs disponibles dans le commerce, de leurs matériaux de construction et des méthodes de montage; du coût; la question de savoir s’il y a des effets indésirables à la sécurité des véhicules, comme le refroidissement des freins et leur capacité à fournir une protection anti-encastrement latéral aux utilisateurs vulnérables de la route, comme les cyclistes.

Pour que les consommateurs et l’industrie puissent modifier leur comportement, il faut absolument leur fournir l’information dont ils ont besoin et améliorer leur connaissance. Un certain nombre de programme visent cet objectif.

Le Programme écoÉnergie pour les véhicules personnels a contribué à réduire les émissions des véhicules personnels en fournissant de la formation sur la conduite écoénergétique à 580 000 nouveaux conducteurs. Le Programme a également permis à 10 500 conducteurs expérimentés de recevoir des instructions sur la conduite écoénergétique. Depuis 2007, grâce aux activités réalisées dans le cadre du Programme écoÉnergie pour les véhicules personnels, les Canadiens ont réduit leurs émissions annuelles de GES de 0,21 mégatonnes (Mt).  De plus, un Protocole d’entente conclu avec les constructeurs automobiles, en 2005, a entraîné une réduction des émissions de GES de l’ordre de 3,1 Mt et 3,4 Mt.  

Le Programme écoÉnergie pour le transport routier commercial a permis de réduire les émissions de l’industrie du camionnage en offrant une formation sur les habitudes de conduite écoénergétique à plus de 8 000 camionneurs. Pour inciter les intervenants à participer au programme, des ententes ont été conclues avec l’industrie du camionnage dans le cadre desquelles des composantes écoénergétiques ont été installées sur plus de 500 tracteurs et remorques.

Dans le cadre du Partenariats éco-Marchandises, des Protocole d’entente continuent d’être établis avec les industries aéronautiques et ferroviaires. Dans l’industrie aéronautique, l’amélioration annuelle moyenne de l’efficacité énergétique a été de 1,9 % de 1990 à 2009, ce qui surpasse l’objectif de 1,1 % établi dans le Protocole d’entente. L’industrie ferroviaire a obtenu des résultats similaires en réduisant l'intensité de ses émissions de GES de 23,3 % en 2008 comparativement à 1990, l’année de référence. Enfin, le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises et le  Programme d’encouragement des technologies de transport des marchandises ont permis d’élaborer plus de 30 produits de partage de l’information, notamment des webinaires, des études de cas, et des exemples de réussites. Ces produits sont disponibles dans les sites Web de ces programmes, qui visent à informer les intervenants des avantages liés aux technologies de transport de marchandises vertes. De plus, un bulletin a été distribué directement à plus de 800 intervenants de l’industrie du transport de marchandises afin de les inciter à adopter ces types de technologies.

Les encouragements financières fournis dans le cadre du Programme de mise à la ferraille des véhicules ont permis de retirer plus de 70 000 vieux véhicules polluants.

Les coûts et les risques associés aux nouvelles technologies constituent des obstacles majeurs à la rotation des capitaux, particulièrement en période de récession économique. En 2010-11, un nombre de programmes du thème Transport écologique Ã  continué d’être mis en œuvre pour aider à réduire ce risque. Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises et le Programme d’encouragement des technologies de transport des marchandises ont permis de parrainer 40 projets d’une valeur de 25 millions de dollars couvrant un large éventail de pratiques exemplaires et d'applications technologiques, comme les technologies aérodynamiques, les possibilités d’électrification, l’innovation dans les moteurs et les pratiques opérationnelles exemplaires. La deuxième tranche de financement du Programme d’alimentation à quai des navires a pris fin avec l’octroi de 645 000 $ à l’administration portuaire de Prince Rupert pour un projet de démonstration d’alimentation à quai des portes conteneurs au terminal Fairview. Le Programme écoMobilité a permis le financement de 13 projets dans 12 communautés canadiennes et l’élaboration de plusieurs outils d’information et de marketing social requis pour appuyer la mise en œuvre du projet de Gestion de demande de transport au Canada. 

Enfin, l’harmonisation et la coopération à l’échelle internationale sont des éléments essentiels à la réduction des émissions. Transports Canada maintien sa présence dans les instances internationales par le biais du Programme partenariats éco-Marchandises, a contribué à l’élaboration de normes, de pratiques et de lignes directrices internationales en matière d’environnement sous l’égide de l’Organisation de l’aviation civile internationale, de l’Organisation maritime internationale et de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles
en 2010-11
Transport Canada
Programme écoMobilité 8,200,000 $ 2,814,000 $ 2,321,320 $
Programme écoTechnologie pour les véhicules 14,100,000 $ 2,693,000 $ 2,569,757 $
Initiative nationale d'harmonisation pour l'industrie du camionage 5,400,000 $ 1,855,000 $ 840,560 $
Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises 9,300,000 $ 2,339,655 $ 1,996,141 $
Programme d'encouragement des technologies de transport des marchandises 9,350,000 $ 2,609,856 $ 1,596,093 $
Partenariats éco-marchandises 6,550,000 $ 1,452,000 $ 967,885$
Programme d'alimentation à quai des navires 5,700,000 $ 1,841,500 $ 1,054,144 $
Soutien analytique et stratégique 4,000,000 $ 998,000 $ 809,956 $
Programme de remise écoAUTO 252,700,000 $ 0 $ 0 $
Sous-total 315,300,000 $ 16,603,011 $ 12,155,856 $
 
Ressources naturelles Canada
écoÉNERGIE pour les véhicules personnels 21,000,000 $ 4,632,275 $ 4,665,288 $
écoÉNERGIE pour le transport routier commercial 22,000,000 $ 5,127,725 $ 4,810,771 $
Sous-total 43,000,000 $ 9,760,000 $ 9,476,059 $
 
Environnement Canada
Programme de mise à la ferraille des véhicules 90,800,000 $ 41,388,000 $ 30,247,496 $
Sous-total 90,800,000 $ 41,388,000 $ 30,247,496 $
 
Ressources humaines et Développement des compétences Canada
Programme de remise écoAUTO 11,300,000 $ 0 $ 0 $
Sous-total 11,300,000 $ 0 $ 0 $
Total du ThÈme 460,400,000 $ 67,751,011 $ 51,879,411 $

 

Thème: Qualité de l'air intérieur

Ministère responsable

Santé Canada

Partenaires fédéraux du thème Conseil national de recherches Canada

 

Résumé des ministères

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011) Dépenses totales prévues en 2010-11 Dépenses totales actuelles en 2010-11
Santé Canada 1 15,000,000 $ 4,100,000 $ 3,819,144 $
Conseil national de recherches Canada 1 8,000,000 $ 2,000,000 $ 1,998,495 $
Total 2 23,000,000 $ 6,100,000 $ 5,817,639 $

Résultats attendus en 2010-11

Thème : Qualité de l'air intérieur - résultats attendus en 2010-11

Résumé du rendement du thème en 2010-11

Stratégie sur le radon

Une trousse éducative sur le radon a été élaborée et distribuée aux intervenants, et une autre trousse à l’intention des professionnels de la santé a été envoyée par la poste aux médecins de famille, aux oncologues, aux pneumologues et aux autres fournisseurs de soins de santé du Canada. Ces trousses visent à fournir aux intervenants une gamme de renseignements qu’ils peuvent utiliser pour élaborer des activités et des programmes de sensibilisation régionaux ou communautaires. De plus, une fiche d’information sur le radon à l’intention des fumeurs a été rédigée et sera distribuée en 2011-12.  

Afin de réduire les risques environnementaux pour la santé, Santé Canada a lancé le guide Halte-O-risques et une campagne de sensibilisation du public en mars 2010. Dans ces deux initiatives, le radon est mentionné comme un des principaux risques à atténuer.     

Des analyses de la radiation aérienne ont été effectuées en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba. Ces analyses visaient à évaluer les niveaux d’uranium et de radioactivité naturelle. Au moins 35 % du territoire canadien est utilisable selon les cartes géographiques potentielles des concentrations de radon. Des mesures du radon dans le sol ont été prises dans trois grands centres de population en Ontario (Kingston et Grand Toronto) et au Québec (Montréal) et seront utilisées dans les cartes avec concentrations de radon.  

La concentration en radon a été mesurée dans environ 6 000 édifices fédéraux en 2010-11, ce qui a dépassé l’objectif initial de 5 000. Le nombre total d’édifices fédéraux testés pendant les quatre années du projet s’élève à environ 9 000 ou ~ 90 % des édifices fédéraux situés dans des régions à risque élevé d’exposition au radon.  

Santé Canada et le National Environmental Health Association Radon Proficiency Program ont élaboré des examens de certification propres au Canada dans les deux langues officielles, ainsi qu’un programme de formation sur le radon dans le contexte canadien. 

Initiative de recherche et de développement relative à la qualité de l'air intérieur

Une étude de recherche et d'intervention sur le terrain sur la ventilation, la distribution de la qualité de l’air intérieur (QAI) et la santé a été effectuée et est complète à 92 %. Grâce à la précieuse contribution du Laboratoire de recherche sur l'air intérieur, toutes les interventions prévues (installation de ventilateurs à récupération de chaleur/d’énergie) ont été réalisées pour améliorer la ventilation. L’Institut national de santé publique du Québec et le Conseil national de recherches Canada (CRNC) ont créé des bases de données pour les résultats chimiques, biologiques, physiques, environnementaux, comportementaux et médicaux obtenus dans le cadre de l’étude. Ces données seront analysées pour déterminer les liens entre les scénarios et les technologies, la QAI et la santé.

Sur 50 solutions potentielles, les trois solutions de QAI et technologies suivantes ont été priorisées : des filtres à air portatifs, des ventilateurs à récupération de chaleur et le nettoyage commercial des conduits d’air. Trois protocoles ont été élaborés pour évaluer ces technologies sous la direction d’un comité consultatif technique multilatéral. Le rendement de ces technologies a également été évalué.  

Le Comité canadien sur la qualité de l'air intérieur dans les bâtiments s’est rencontré régulièrement, et un comité exécutif a été créé. Les travaux du comité ont mené à un sondage pour déterminer le niveau de connaissance «des gestionnaires d’édifices» quant aux «stratégies d'amélioration visant l'air intérieur», et à l’élaboration d’un guide sur les stratégies et les protocoles d’échantillonnage pour «déterminer les concentrations de composés organiques volatils dans les édifices».

Leçons apprises dans le cadre du thème en 2010-11

Il est peu probable que tous les édifices fédéraux (environ 20 000) soient évalués d’ici la fin du financement (2012-13) prévu à cette fin. Afin d’inciter davantage les ministères et organismes fédéraux à procéder à ces évaluations, Santé Canada a fourni des renseignements sur les exigences à respecter en vertu du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail. Des dispositions ont été prévues pour les ministères qui possèdent de nombreux édifices et qui ont élaboré un plan pluriannuel. Ceux-ci continueront d’avoir droit à un financement pour détecter le radon après l’exercice 2012-13, afin de permettre l’évaluation d’un nombre maximal d’édifices.  

Les études sur le terrain impliquant des sujets humains, surtout parmi les populations vulnérables, sont difficiles à réaliser et prennent souvent plus de temps que prévu. Des participants peuvent abandonner, ce qui risque de donner lieu à une étude non significative sur le plan statistique. Pour atténuer ce risque et réussir à terminer l’étude à temps, le CNRC n’a pas cessé de recruter des participants et s’est assuré que ceux-ci répondaient aux critères d’inclusion.

La participation d’un comité d’intervenants est précieuse, mais les décisions consensuelles prennent beaucoup de temps et de nombreuses révisions doivent être apportées aux livrables prévus. Pour que les résultats soient obtenus en temps opportun, les intervenants ont été choisis par le CNRC, et des objectifs clairs et un calendrier leur ont été fournis. 

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles
en 2010-11
Santé Canada
Stratégie du radon 15,000,000 $ 4,100,000 $ 3,819,144 $
Sous-total 15,000,000 $ 4,100,000 $ 3,819,144 $
 
Conseil national de recherches Canada
Initiative de recherche et développement relativement à l'air intérieur 8,000,000 $ 2,000,000 $ 1,998,495 $
Sous-total 8,000,000 $ 2,000,000 $ 1,998,495 $
Total du ThÈme 23,000,000 $ 6,100,000 $ 5,817,639 $

 

Theme: Adaptation

Ministère responsable

Affaires Autochtones et Développement du Nord Canada

Partenaires fédéraux du thème

Ressources naturelles Canada, Santé Canada, Environnement Canada, Agence de la santé publique du Canada

Résumé des ministères

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011) Dépenses totales prévues en 2010-11 Dépenses totales actuelles en 2010-11
Affaires Autochtones et Développement du Nord Canada 1 14,000,000 $ 6,050,000 $ 5,978,661 $
Ressources naturelles Canada 1 23,655,000 $ 10,564,323 $ 9,881,683 $
Santé Canada 3 23,600,000 $ 7,100,000 $ 6,757,117 $
Environnement Canada 2 36,300,000 $ 10,418,627 $ 9,904,657 $
Agence de la santé publique du Canada 1 6,750,000 $ 2,544,210 $ 2,728,000 $
Total 8 104,305,000 $ 36,677,160 $ 35,250,118 $

Résultats attendus en 2010-11

Thème : Adaptation - résultats attendus en 2010-11

Résumé du rendement du thème en 2010-11

La plupart des attentes relatives au thème Adaptation ont été comblées ou même dépassées en 2010-11.   

Grâce à une collaboration directe avec ses partenaires au niveau communautaire, régional et national, le thème Adaptation a permis d’améliorer les capacités de mener des activités scientifiques et a encouragé une plus grande collaboration. Cinquante-deux communautés autochtones et nordiques, territoires traditionnels, régions désignées, gouvernements territoriaux et premières nations au sud du 60e parallèle ont reçu une aide financière pour réaliser 36 projets sur les impacts et l’adaptation en matière de changements climatiques dans les communautés autochtones et nordiques. De ces 36 projets, 16 portaient sur l’évaluation des risques liés au changements climatiques et le renforcement des capacités d’adaptation, 10 portaient sur le partage de renseignements sur les risques liés aux changements climatiques pour améliorer la prise de décisions au niveau local et la planification de l’adaptation, et 10 autres portaient sur l’élaboration et l’utilisation de plans d’adaptation. 16 autres projets visaient à gérer les répercussions des changements climatiques sur la santé dans le Nord. Les projets visaient à améliorer la compréhension de ce phénomène et à élaborer des options d’adaptation pour des réseaux de suivi, de surveillance et de communication communautaire sur l’état de la glace, des produits d’information sur la sécurité de la terre, de l’eau et de la glace, la sécurité et la salubrité de l’eau potable et des aliments ainsi que sur la médecine traditionnelle. Chaque année, le nombre de projets financés et réalisés a augmenté, et dans le cadre de nombreux projets, des jeunes et des aînés ont travaillé ensemble pour acquérir des connaissances. 

Des réunions bilatérales visant à établir un cadre de collaboration fédéral-territorial pour l’adaptation aux changements climatiques ont eu lieu avec chaque territoire. Les discussions préliminaires visant à déterminer les projets qui seront inclus dans le cadre pour donner suite aux priorités devraient bientôt débuter. Un atelier sur les résultats pour l’ensemble de l’Arctique a également eu lieu en février 2011. Lors de cet atelier, toutes les communautés financées devaient évaluer et prévoir les répercussions des changements climatiques sur la santé dans le Nord afin de présenter les résultats obtenus et de partager leurs connaissances et leurs expériences avec d’autres communautés, des dirigeants et des organisations autochtones, le gouvernement, des universités et des députés.

Le Programme a également aidé les communautés à mieux comprendre les répercussions des changements climatiques sur la santé grâce à des projets pilotes et à la diffusion de produits d’information. Des systèmes pilotes d'alerte et d'intervention à la chaleur ont été mis en œuvre dans quatre communautés. Des exercices de simulation ont eu lieu dans ces quatre communautés pour aider les professionnels de la santé publique et les planificateurs de mesures d’urgence à perfectionner leurs systèmes (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/climat/adapt_bulletin-adapt3/index-fra.php). Les documents suivants seront distribués aux médecins et aux fonctionnaires de la santé publique et de la gestion des situations d’urgence :  « Élaboration de systèmes d’avertissement et d’intervention en cas de chaleur : Guide des pratiques exemplaires » (automne 2011);  « Lignes directrices à l’intention des travailleurs de la santé pendant les périodes de chaleur accablante : Un guide technique » et les fiches d’information connexes (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/climat/index-fra.php) (été 2011), et  « Communiquer les risques des périodes de chaleur accablante pour la santé : Trousse à l’intention des responsables de la santé publique et de la gestion des urgences » et les brochures connexes sur la chaleur et la santé (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/climat/heat-chaleur/index-fra.php) (printemps 2011). Une série d’ateliers ont également eu lieu pour aider à lier la planification urbaine et les mesures d’adaptation et d’atténuation en cas de chaleur. 

En ce qui concerne les maladies infectieuses, quatre sites pilotes situés dans des régions distinctes du Canada ont été établis (Saint John, NB; Niagara, ON; Canmore-Cochrane, AB; District régional de la vallée de Comox, CB). Ces projets visaient les impacts des changements climatiques sur la santé dans leurs régions.  De plus, on a demandé à cinq universités (Université McGill, Université de Montréal, Université de la Saskatchewan, Université de Victoria et Université York) de mener des recherches ciblées sur les maladies infectieuses à transmission vectorielles et hydriques. Les études effectuées portent sur : la transmission du virus du Nil occidental afin de prédire et de cartographier les futurs risques; l’élaboration d’outils de décision à critères multiples pour évaluer et gérer proactivement les risques de zoonoses à transmission vectorielle (p. ex., virus du NO et maladie de Lyme) au niveau des communautés; l’étude des variables climatiques (précipitations, température) et du paysage pour prévoir les populations de moustiques et créer un système d’alerte en temps réel pour le virus du Nil occidental; l’identification des liens entre le climat et les agents pathogènes d’origine hydrique nouveaux et existants, et la prédiction des futurs risques liés aux changements climatiques.     

Des partenariats ont été établis à l’échelle du Canada afin d’améliorer la prise de décisions concernant les questions liées à l’adaptation. Six initiatives de collaboration pour l’adaptation régionale (ICAR), menées à l’échelle du Canada, ont attiré 120 partenaires provenant de municipalités, d’ONG, d’organisations autochtones, d’universités et du secteur privé, ainsi que 40 ministères et organismes provinciaux et territoriaux, ce qui a permis d’améliorer la communication et les travaux conjoints sur 17 questions liées à l’adaptation régionale. Des travaux de collaboration ont également lieu à l’échelle nationale grâce à la création d’un groupe d’intégration qui permet aux responsables des ICAR de partager leur expérience et leur expertise. Cette activité a donné lieu à un résultat inattendu, c’est-à-dire une augmentation du nombre d’activités liées à l’adaptation à l’intérieur et à l’extérieur des gouvernements. Des renseignements ont été diffusés et des formations ont été données pour améliorer davantage la planification de l’adaptation. Quatre outils décisionnels, trois études de cas sur l’infrastructure et 23 rapports ont été élaborés, ce qui a permis d’accroître l’accès aux outils et aux renseignements utilisés dans la planification de l’adaptation. Ingénieurs Canada a organisé six ateliers sur le protocole d’évaluation des risques liés à l’infrastructure, et a porté le nombre de personnes ayant suivi la formation à 345. Les planificateurs ont donné deux ateliers de formation et remarquent déjà une augmentation de l’information sur les changements climatiques dans les travaux des planificateurs.

L’accès à l’information sur l’adaptation et la qualité de l’air a été amélioré grâce à une plus grande utilisation de la cote air santé (CAS) et l’élaboration et la diffusion de scénarios liés aux changements climatiques. Le 31 mars 2001, la cote air santé était entièrement mise en œuvre dans six provinces canadiennes (T.-N.-L., ÃŽ.-P-E, N.-É., MN, SK et C.-B.) dans lesquelles l’ancien et désuet indice provincial de la qualité de l’air a été remplacé par la CAS. A la suite de négociations, le Nouveau-Brunswick a décidé de mettre en œuvre la cote d’ici le printemps 2012. L’Alberta prévoit utiliser une approche progressive et commencer la mise en œuvre de la cote à l’échelle de la province à compter de juin 2011. Le Québec a terminé l’essai de la CAS dans trois villes et évalue les prochaines étapes à franchir avant de la mettre en œuvre. A ce jour, environ 17,5 millions de Canadiens dans 49 municipalités ont accès à la CAS.  La CAS a fait l’objet d’une vaste campagne de promotion, notamment par les partenaires suivants : MétéoMédia, l’Université de la Colombie-Britannique, la Société canadienne de l'asthme, les associations pulmonaires provinciales et le Collège des médecins de famille du Canada. En mars 2011, 392 participants s’étaient inscrits et 160 participants avaient suivi un cours en ligne visant à sensibiliser les professionnels de la santé à la CAS et à leur expliquer le fonctionnement de celle-ci. Pour consulter le site Web de la CAS, veuillez vous rendre à l’adresse www.airhealth.ca.

L’élaboration et la diffusion de projections et de scénarios concernant les changements climatiques ont permis de renforcer la capacité de mener des activités scientifiques liées à l’adaptation chez tous les partenaires. Des nouvelles simulations et projections pour le Canada et le Cinquième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui sera publié en 2014, continuent d’être élaborées à l’aide du modèle climatique global canadien, un modèle concurrentiel sur le marché mondial. Un nouveau modèle climatique régional de mise à l’échelle des prévisions mondiales liées aux changements climatiques a été élaboré, et la mise à l’essai et l’évaluation de ce modèle sont en cours. Les extrants des modèles climatiques mondiaux et régionaux ont continué d’être transmis aux utilisateurs par le biais du serveur de données du Centre canadien de la modélisation et de l’analyse climatique (CCMAC) et les résultats de recherche ont été largement diffusés dans le site Web du CCMAC (http://www.ec.gc.ca/cccma/Fr) et dans des publications examinées par des pairs. De nombreux scénarios nouveaux liés aux changements climatiques ont été élaborés. Ces scénarios sont fondés sur les modèles climatiques canadiens et internationaux diffusés sur le site Web du Réseau canadiens des scénarios de changements climatiques (http://cccsn.ca/). De plus, l’information sur la conception climatique exigée par la loi a été mise à jour en collaboration avec l’Association canadienne de normalisation pour l’élaboration de codes du bâtiment, de normes et de pratiques de conception technique.

Leçons apprises dans le cadre du thème en 2010-11

L’intérêt envers les programmes du thème Adaptation a augmenté de façon importante au cours des trois années de financement. Lors de la dernière année, dans certains programmes, la demande a dépassé l’offre, et il a été difficile d’affecter les fonds à temps et de façon uniforme. Un financement pluriannuel apporterait une stabilité à long terme aux promoteurs et leur permettrait de commencer leurs projets plus tôt dans l’exercice. Il n’a pas non plus été facile d’offrir un soutien continu aux partenariats et aux études pilotes et d’en assurer la mise en œuvre. Les programmes ont offert du soutien en partageant, au niveau ministériel, de l’expertise et de l’information avec les communautés qui ont fait l’objet de projets pilotes et avec les intervenants, ce qui a aidé à améliorer l’impact de ces projets. La prise en charge locale et l’élaboration de plans de durabilité ont été encouragés pour que les programmes puissent se poursuivre. La participation tôt dans le processus s’est avérée importante et il sera toujours nécessaire d’obtenir un engagement à améliorer la sensibilisation et le transfert des connaissances, car les communautés et les partenaires doivent gérer des priorités concurrentes. Les programmes ont assez été flexibles, dans la mesure du possible pour répondre aux besoins et s’adapter aux particularités des régions, tout en étant uniformes à l’échelle nationale.    

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles
en 2010-11
Affaires Autochtones et Développement du Nord Canada
Aide aux collectivités du Nord à évaluer les principaux points vulnérables et les principales occasions d’adaptation 14,000,000 $ 6,050,000 $ 5,978,661 $
Sous-total 14,000,000 $ 6,050,000 $ 5,978,661 $
 
Ressources naturelles Canada
Outils innovateurs de gestion des risques/ partenariats pour les mesures d’adaptation régionales 23,655,000 $ 10,564,323 $ 9,881,683 $
Subtotal 23,655,000 $ 10,564,323 $ 9,881,683 $
 
Santé Canada
Cote air santé à l’échelle nationale et programme de prévision de la qualité de l’air 8,700,000 $ 2,200,000 $ 1,635,999 $
Adaptation des collectivités inuites et du Nord en matière de santé et de changements climatiques 7,000,000 $ 2,150,000 $ 2,162,693 $
Élaboration de systèmes d’alerte et réaction relatifs au climat et aux maladies infectieuses, afin de protéger la santé des Canadiens 7,900,000 $ 2,750,000 $ 2,958,425 $
Sous-total 23,600,000 $ 7,100,000 $ 6,757,117 $
 
Environnement Canada
Cote air santé à l’échelle nationale et programme de prévision de la qualité de l’air 21,300,000 $ 5,800,000 $ 5,750,940 $
Scénarios améliorés en matière de changements climatiques 15,000,000 $ 4,618,627 $ 4,153,717 $
Sous-total 36,300,000 $ 10,418,627 $ 9,904,657 $
 
Agence de la santé publique du Canada
Élaboration de systèmes d’alerte et réaction relatifs au climat et aux maladies infectieuses, afin de protéger la santé des Canadiens 6,750,000 $ 2,544,210 $ 2,728,000 $
Sous-total 6,750,000 $ 2,544,210 $ 2,728,000 $
Total du ThÈme 104,305,000 $ 36,677,160 $ 35,250,118 $

 

Thème: Mesures internationales

Ministère responsable

Environnement Canada

Partenaires fédéraux du thème

Environnement Canada, Ressources naturelles Canada, Ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada, Industrie Canada

Résumé des ministères

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011) Dépenses totales prévues en 2010-11 Dépenses totales actuelles en 2010-11
Environnement Canada 5 39,831,067 $ 13,418,671 $ 15,393,666 $
Ressources naturelles Canada 3 7,838,650 $ 2,304,000 $ 2,154,707 $
Ministères des Affaires étrangères et Commerce international 3 9,264,900 $ 2,527,000 $ 2,405,648 $
Industrie Canada 1 240,000 $ 40,000 $ 22,665 $
Total 12 57,174,617 $ 18,289,671 $ 19,976,686 $

Résultats attendus en 2010-11

Thème : Les mesures internationales - résultats attendus en 2010-11

Résultats obtenus dans le cadre du thème en 2010-11

Le Canada a rencontré tous les demandes financières et autres obligations sous les traités et accords internationaux de changements climatiques; les cotisations sont acquittées à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le Canada est conforme avec les demandes de rapports. Environnement Canada (EC), le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et Ressources naturelles Canada (RNCan) ont participé de façon utile à cinq réunions de négociation de la CCNUCC, afin de promouvoir les objectifs du Canada. De plus, ces ministères ont défendu les objectifs du Canada dans d’autres processus multilatéraux, comme le G8, le G20, Forum des grandes puissances économiques, la Francophonie, le groupe ministériel sur l’énergie propre (Clean Energy Ministerial) et le Conseil de l’Arctique. Environnement Canada a renforcé la politique bilatérale et la collaboration axée sur les projets avec les principaux pays (en particulier la Chine et le Mexique). Il a également collaboré avec les principales structures de base du pays (provinces et territoires, organisations nationales autochtones et société civile) pour accroître leur conscientisation et leur connaissance des objectifs et des positions du Canada concernant les négociations des Nations Unies. En décembre 2010, le Canada a adopté les Accords de Cancún dans le cadre de la CCNUCC, qui respectent les objectifs du Canada pour une variété de questions.

Au cours de la dernière de ces quatre années, EC, en collaboration avec le MAECI, Industrie Canada et RNCan, a investi près de 8 millions de dollars dans des projets de partenariat public-privé de technologie propre dans le cadre du Partenariat Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat, de la Global Methane Initiative, et du Partenariat pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique. Ces investissements se sont élevés à près de 16 millions de dollars sur quatre ans et ont permis d’obtenir des investissements de plus de 115 millions de dollars du secteur privé et d’autres gouvernements. Les projets ont produit des avantages environnementaux (en particulier des réductions des émissions de gaz à effet de serre) et des avantages économiques pour les entreprises canadiennes, et ils ont accéléré l’élaboration et le déploiement de technologies propres parmi une variété de secteurs industriels, y compris les suivants : immeubles d’énergie zéro, énergie renouvelable, gaz d'enfouissement, production d’électricité et secteur pétrolier et gazier.

On a réalisé une analyse préliminaire de l’approche proposée des Etats-Unis (É.-U.) pour réduire les émissions des précurseurs de matières particulaires sur la qualité de l’air au Canada. Le Canada a continué de faire participer les intervenants canadiens, afin qu’ils contribuent au parachèvement des éléments du Système de gestion de la qualité de l’air proposé par le Canada. Le Canada à organisé la réunion annuelle du comité de la qualité de l’air Canada-É.-U. en novembre 2010. De plus, le comité se sont attendus pour aller de l’avant avec l’annexe sur les matières particulières. Le Canada et les É.-U. vont mettre en œuvre un nombre d’activité en 2011-12 pour célébrer le 20e anniversaire de l’Accord de la qualité de l’air Canada-É.-U. 

Le Dialogue sur l’énergie propre d’EC, de RNCan et du MAECI a permis d’accroître la collaboration et le partage des connaissances avec les É.-U., par la coordination de la recherche et du développement de technologies d’énergie propre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles
en 2010-11
Environnement Canada
Obligations internationales 2,892,000 $ 623,000 $ 989,621 $
Participation et négociations internationales 11,400,000 $ 2,700,000 $ 4,227,408 $
Partenariat Asie-Pacifique 18,882,664 $ 7,308,166 $ 8,163,023 $
Annexe sur les matières particulières 2,200,000 $ 550,000 $ 153,079 $
Dialogue sur l'énergie propre 4,456,403 $ 2,237,505 $ 1,860,535 $
Sous-total 39,831,067 $ 13,418,671 $ 15,393,666 $
 
Ressources naturelles Canada
Participation et négociations internationales 5,200,000 $ 1,200,000 $ 1,118,586 $
Partenariat Asie-Pacifique 877,300 $ 181,800 $ 181,800 $
Dialogue sur l'énergie propre 1,761,350 $ 922,200 $ 854,321 $
Sous-total 7,838,650 $ 2,304,000 $ 2,154,707 $
 
Ministère des Affaires étrangères et Commerce international Canada
Obligations internationales 1,908,000 $ 477,000 $ 477,000 $
Participation et négociations internationales 6,400,000 $ 1,450,000 $ 1,370,879 $
Dialogue sur l'énergie propre 956,900 $ 600,000 $ 557,769 $
Sous-total 9,264,900 $ 2,527,000 $ 2,405,648 $
 
Industrie Canada
Partenariat Asie-Pacifique 240,000 $ 40,000 $ 22,665 $
Sous-total 240,000 $ 40,000 $ 22,665 $
Total du ThÈme 57,174,617 $ 18,289,671 $ 19,976,686 $

 

Thème: Gestion et responsabilisation

Ministère responsable

Environnement Canada

Résumé du ministère

Le nom des partenaires fédéraux # de programmes pour les partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA (jusqu’au 31 mars 2011) Dépenses totales prévues en 2010-11 Dépenses totales actuelles en 2010-11
Environnement Canada 1 5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,143,978 $
Total 1 5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,143,978 $

Résultats attendus en 2010-11

Theme : La gestion et la responsabilisation - résultats attendus en 2010-11

Résumé du rendement du thème en 2010-11

L’amélioration de la responsabilisation du gouvernement fédéral envers les parlementaires et les Canadiens pour les dépenses et les activités du Programme de la qualité de l’air (PQA) a été appuyée par la participation des ministères et des organismes partenaires du PQA à l’élaboration de rapports sur le rendement horizontal par le Secrétariat de la gestion lié aux résultats du Programme de la qualité de l'air (SGRPQA).

Selon l’évaluation du thème Gestion et responsabilisation (G et R), le thème « a apporté une cohérence au rapport horizontal des activités et des résultats du PQA et a ressorti comme étant une histoire de réussite, en grande partie en raison du SGRPQA. Des représentants de l’organisme central ont indiqué qu’il s’agissait d’un modèle clé qu’il faut suivre pour communiquer les initiatives horizontales. Â»

Par le Cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapport du Programme de la qualité de l'air, le thème G et R a fourni aux ministères partenaires du PQA des données intégrées (financières et non financières) sur le rendement relativement aux thèmes et aux programmes du PQA de 2007 à 2011. L’évaluation du PQA a également qualifié de pratique exemplaire « L’approche du SGRPQA pour s’assurer de recueillir des données efficaces sur les finances et le rendement, pour les compiler et les déclarer (reconnu par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada comme étant un modèle de déclaration d’une initiative horizontale)». Cette donnée a aidé la gouvernance du PQA et les décideurs à planifier le renouvellement du financement du PQA pour l’après-2011.

Les organismes centraux ont reçu de l’aide pour assumer leurs responsabilités sur le plan de la gouvernance horizontale et de l'obligation de rendre compte relativement à la gestion fédérale des investissements en environnement par des analyses des données de 2007 à 2011 élaborées par le SGRPQA. 

Leçons apprises dans le cadre du thème en 2010-11

En élaborant des propositions d’avenir pour le Cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapport, on a modifié les activités du thème Gestion et responsabilisation, qui sont désormais davantage axées sur des méthodes plus efficaces afin d’intégrer le thème aux processus existants (p. ex. les comités de Sous-ministres adjoints existants), d’accroître les liens avec les politiques et de réduire le fardeau administratif pour les ministères participants, tout en favorisant la transparence du gouvernement fédéral dans la gestion fédérale de la qualité de l’air.

Performance financière du thème

Activité de programme des partenaires fédéraux Dépenses totales approuvées sous le  PQA Dépenses totales prévues
en 2010-11
Dépenses totales actuelles en
2010-11
Environnement Canada
Gestion et responsabilisation 5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,143,978 $
Sous-total 5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,143,978 $
Total du ThÈme 5,000,000 $ 1,250,000 $ 1,143,978 $

 

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Gendarmerie royal du Canada

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Sécurité et protection publique pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2010 à Vancouver

Nom des ministères responsables : La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dirige un groupe intégré de la sécurité (GIS) connu sous le nom du groupe intégré de la sécurité de Vancouver 2010 (GIS V2010). Ce groupe est composé du ministère de la Défense nationale (MDN), du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), d’Industrie Canada (IC), de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), de Transports Canada (TC), de Sécurité publique Canada (SP), du Bureau du Conseil privé (BCP) et de Santé Canada (SC).

Activité de programme du ministère responsable : Services de police de protection

Date de mise en œuvre : 2004-2005

Date de clôture : 2010-2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : Environ 900 M $

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

En tant qu’organisme responsable de la planification et de la prestation des services de sécurité pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2010, la GRC est à la tête d’un groupe multiorganismes pour la sécurité appelé Groupe intégré de la sécurité pour les Jeux olympiques et paralympiques de Vancouver 2010 (GIS V2010). Ce groupe est responsable de coordonner et d’assurer la sécurité pendant les Jeux olympiques d’hiver de 2010.

Les ministères et organismes participants collaborent étroitement et suivent un processus à quatre étapes pour la planification d’événements majeurs : conception et planification; exercice et mise à l’essai efficaces visant à obtenir la préparation opérationnelle; opérations pendant les Jeux; démobilisation et compte rendu.

Le GIS V2010 vise principalement à assurer la sécurité et la protection des athlètes, des représentants et des visiteurs pendant les Jeux, et ce, au moyen d’un modèle intégré de la sécurité et d’une étroite collaboration avec les partenaires, y compris tous les échelons du gouvernement, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver (COVAN) et les sociétés privées.

Le budget total pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2010 est estimé à 900 millions de dollars. La province de la Colombie Britannique partage les dépenses conformément au Protocole d’entente sur le partage des coûts liés à la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010.

Résultats partagés :

Les résultats partagés des partenaires de la sécurité et de la protection publique pendant les Jeux sont les suivants.

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

  • Les incidents de sécurité survenus n’ont pas perturbé les Jeux.

b. Services de police efficaces dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain

  • GRC – Les responsables du contrôle d'accès ont empêché avec succès les véhicules, le matériel et les personnes non autorisées de pénétrer dans certaines zones.
  • GRC – Les athlètes, les officiels et les autres personnes autorisées ont été transportées avec succès entre le village des athlètes et tous les autres sites, selon le plan.
  • GRC – La circulation, dans la zone et à proximité, a été bien contrôlée.
  • GRC – Il y a eu la fluidité nécessaire, sans que les procédures de sécurité ne s'en ressentent.

c. Sécurité terrestre

  • MDN – L'interception terrestre a fonctionné.
  • TC – Taux élevé d'observation de la politique, des règlements et des critères volontaires.

d. Sécurité aérienne

  • MDN – L'interception aérienne a fonctionné.
  • GRC – Les systèmes et les équipes en place ont pu détecter rapidement les aéronefs qui s'étaient introduits dans l'espace aérien contrôlé.
  • TC – Taux élevé d'observation de la politique, des règlements et des critères volontaires.

e. Sûreté maritime

  • MDN – L'interception maritime a fonctionné.
  • GRC – Les intrusions d'embarcations dans la zone d'exclusion ont été réglées adéquatement.
  • TC – Taux élevé d'observation de la politique, des règlements et des critères volontaires.

f. Renseignements

  • SCRS – Divulgation efficiente et efficace des renseignements au Groupe mixte du renseignement (GMR).
  • MDN – Information et renseignements pertinents communiqués en temps utile.
  • GRC – Les renseignements communiqués étaient aussi exacts que possible.
  • TC – Circulation fluide de l'information entre le GMR et TC.

g. Intégrité des frontières

  • ASFC – Prestation réussie de services frontaliers intégrés.
  • ASFC – a prouvé avant, pendant et après les Jeux qu'elle était capable d'évaluer un volume de données de plus en plus gros, selon des critères plus sévères qu'avant. En rendant ce service aux cadres supérieurs, elle a facilité la prise de décisions, et elle le fera encore lors des événements majeurs à venir.
  • GRC – Les individus tentant d'entrer illégalement au Canada sans passer par les bureaux d'entrée ont été repérés et interceptés.
  • GRC – Réponse adéquate et opportune aux signalements de traite de personnes (transnationale / par le crime organisé).

h. Soutien opérationnel

  • SCRS – Respect de l'accord sur les niveaux de service (ANS) signé avec la GRC relativement au programme d'accréditation.
  • SCRS – Participation entière au programme d'exercices, ce qui a permis de confirmer la circulation de l'information et des renseignements, ainsi que les rôles et responsabilités des agents du SCRS affectés aux Jeux.
  • MDN – Déploiement en temps utile.
  • MDN – Les logements et le transport pour les principaux éléments des FC devant assurer la sécurité ont répondu aux besoins.
  • IC – Beaucoup d'organismes de sécurité ont demandé l'accès au spectre des radiofréquences, et l'ont obtenu le plus souvent. Dans le cas contraire, il y a eu des solutions de rechange appropriées.
  • IC – Confirmation que la planification précoce avait porté ses fruits : les radiofréquences assignées étaient libres d'interférences, ou alors les interférences y étaient extrêmement improbables, résultat d'une bonne analyse du système proposé et d'une bonne connaissance des radiofréquences.
  • IC – Perturbations de la communication radio élucidées et résolues en temps utile.
  • IC – Priorité absolue aux demandes de systèmes de sécurité.
  • SP – Tous les intervenants régionaux, fédéraux et municipaux prennent part à la connaissance de la situation ainsi qu'aux interventions.
  • SP – Bonne communication entre SP, le Centre régional d'opérations d'urgence de la province (CROUP) et le GC : verticalement entre le GC et les responsables du Plan fédéral d'intervention d'urgence (PFIU), et horizontalement entre le GC et ses partenaires fédéraux et provinciaux quand il s'agit de mettre en branle une intervention d'urgence.
  • GRC – Les vérifications des antécédents ont été efficientes compte tenu des outils disponibles.
  • GRC – Contrôles pour garantir le respect des recommandations formulées par l’Équipe de triage et de vérification en matière d'accréditation (EFVA).
  • TC – Les centres des opérations ont été pourvus selon les exigences de la GRC.
  • TC – Renseignements exacts et opportuns pour le GIS et la haute direction de TC.

i. Technologie de l’information

  • SCRS – Installation de technologies de télécommunications pour que les agents déployés puissent communiquer avec le reste du SCRS, ainsi qu'avec leurs collègues des ministères et autres organismes.
  • MDN – Flot ininterrompu de renseignements exacts et pertinents pour les décideurs.
  • GRC – Détection des tentatives d'intrusion par le SPDI.
  • TC – Résolution des demandes d'assistance adressées à l'équipe du soutien informatique.

Structures de gouvernance :

Le groupe de la sécurité et de la protection publique pendant les Jeux a établi un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) pour la sécurité comme l’exigeait le Secrétariat du Conseil du Trésor. Le CGRR officialise l’engagement de la GRC et de ses partenaires fédéraux à rendre compte de la mise en œuvre de la présente initiative. Le CGRR renferme les rôles et les responsabilités des ministères et organismes fédéraux participant à cette initiative horizontale ainsi que les buts et objectifs de l’initiative, ses éléments et les résultats prévus. Il comprend également un plan coordonné de mesure et d’évaluation du rendement.

Le Commissaire de la GRC relève du ministre de Sécurité publique. Les ministères et organismes participants travaillent avec la GRC et relèvent de leur ministre respectif.

Le Groupe de travail des sous ¬ministres est présidé par le coordonnateur de la sécurité pour les Jeux olympiques et le G 8 de 2010. Ce groupe de travail est composé des responsables de la sécurité des ministères et organismes qui participent en tant que membres afin de faciliter une démarche fédérale intégrée pour la sécurité.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
ASFC PA1 Évaluation des risques 5,311 $    

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux;
Parachever et mettre en œuvre les plans, les processus et les politiques.
Donner la formation et procéder à des contrôles d'accréditation.
Préparation opérationnelle.

a. L’ASFC a, avec succès, fourni des services frontaliers intégrés qui ont pleinement permis d’assurer la sécurité et la protection publique pendant les Jeux.

L’ASFC a parachevé et mis en œuvre ses plans, processus et politiques.

Elle a, avec succès, donné la formation requise et procédé aux contrôles d'accréditation.

Elle a pu se déclarer en état de préparation opérationnelle bien avant le début des Jeux.

Elle a prodigué des services frontaliers
intégrés.

g. Intégrité des frontières.  
AP2 Programme d’application de la loi 1,095 $        
AP3 Programme des frontières facilitées 3,780 $ 0,3 $      
AP4 Programme conventionnel à la frontière 2,134 $   0,113 $    
AP5 Secteur commercial 0,184 $   0,099 $    
AP6 Recours 3,296 $   0,237 $    
AP7 Services internes   0,1 $      
  Total 15,800 $ 0,4 $ 0,449 $    
CIC AP1 a) Sélection et traitement des demandes de résidents temporaires

5,1 Financement sur plusieurs exercices

2,1 Recettes cédées 1

0 $ 0 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux.

a. CIC a, avec succès, mis en œuvre des règlements, des politiques, des processus, des outils opérationnels et des produits modifiés. CIC a, avec succès, fourni de la formation au personnel responsable du traitement des demandes. CIC a, avec succès, évalué et sélectionné les demandes de visa, de permis de travail ou de résidence temporaire.

Résultats 2009-2010 à l'égard des objectifs
« Sécurité et protection publique pendant les Jeux » et « Intégrité des frontières » :

Nombre de demandes traitées (tous secteurs d’activité confondus) :
41 522

Nombre de refus à l'endroit des membres de la famille olympique ou paralympique, et de la main-d’œuvre : 105

g. Intégrité des frontières  
SCRS AP1 a) Programme de renseignements
7,710 900 $ 0,93 620 $ 21,453 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. Compte rendu post-Jeux terminé.

f. Renseignements

f. Le SCRS a communiqué de façon efficace son information et ses renseignements au Groupe mixte du renseignement.

h. Soutien opérationnel

h. Le SCRS a été un membre actif du Groupe de travail sur l'accréditation olympique (GTAO) dirigé par la GRC.
Le SCRS a contribué au déploiement du Système de gestion des accréditations de sécurité (SGAC) de la GRC.

Il a respecté l'accord sur les niveaux de service (ANS) conclu avec la GRC relativement au programme d'accréditation.

Non seulement le Service a créé de nouveaux plans de continuité des activités et consolidé ceux qui existaient déjà, mais il a mis à l'épreuve leur robustesse et leur validité.

Il a participé pleinement au programme d'exercices, ce qui a permis de confirmer la circulation de l'information et des renseignements, ainsi que les rôles et responsabilités des agents du SCRS affectés aux Jeux.

Ses besoins en matière de soutien aux opérations ont été planifiés et coordonnés de façon à ce que les dépenses réelles ne dépassent pas le budget.

AP2 b) Programme de filtrage de sécurité 3,237 500 $     i. Technologie de l’information

i. Le SCRS a installé des technologies de télécommunications pour que ses agents déployés puissent communiquer avec le reste du SCRS, ainsi qu'avec leurs collègues des ministères et autres organismes.

Le Service a éprouvé la robustesse et la validité de ses technologies de la télécommunication et autres TI par des exercices en bonne et due forme.

MDN AP1

a) Exécution des opérations

231,1 $

(212 + 19,1 réserve de prévoyance gelée – n’a pas été utilisée).

13.5 $ 9,5 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. MDN/CF ont aidé la GRC à assurer la sécurité et la protection publique pendant les Jeux. Aucune perturbation des Jeux.

c. Sécurité terrestre

c. Les interceptions terrestres ont réussi :

l'armée de terre et la GRC ont rencontré dans la zone d'accès contrôlé plusieurs personnes, qu'elles ont expulsées le plus vite possible. Aucun incident à signaler. Lors de toutes les interventions, les FC secondaient la GRC.

d. Sécurité aérienne

d. Les interceptions aériennes ont réussi

Le temps des Jeux, on avait désigné plusieurs zones d'intérêt visées (ZIV). Tous les incidents se sont réglés. Dans toutes les patrouilles aériennes, les FC secondaient la GRC.

e. Sûreté maritime

e. Les interceptions maritimes ont réussi :

aucune incursion dans les zones à accès contrôlé maritimes. Dans toutes les patrouilles, les FC secondaient la GRC.

f. Renseignements; Intelligence

f. Information et renseignements communiqués en temps utile :

Information et renseignements communiqués en temps utile à tous les partenaires du domaine de la sécurité.

h. Soutien opérationnel

h. Personnel déployé en temps utile : tout s'est fait selon les ordres, y compris l’accueil, le stationnement transitoire et le mouvement vers l'avant (ASTMA), et tous les besoins opérationnels des FC ont été satisfaits.

h. Les logements et le transport pour les principaux éléments des FC devant assurer la sécurité ont répondu aux besoins :Les accords interministériels et sur mesure en ce sens sont passés par des contrats et des ententes de location entre la GRC, le ministère des Forêts et des Gardes forestiers de la C.-B., et le MDN. Grâce à des économies d’argent et d’effort, les FC n'ont pas dépassé leur budget.

i. Technologie de l’information

i. Flot ininterrompu de renseignements exacts et pertinents pour les décideurs : rapports de situation quotidiens pour le GC et le CNO.

Les agents de liaison et les Communications interministérielles ont renseigné en temps utile nos partenaires du domaine de la sécurité.

De même, les Communications internes, par des breffages opportuns, ont tenu le CEMD au courant de la situation.

Santé Canada AP1 Hygiène de l’environnement durable 1,196 $ 0 $ 0 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. Aucune activité.

b. Services de police efficaces dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain

 
h. Soutien opérationnel h. SC a dirigé une équipe interministérielle fournissant des IA à la GRC et aux AHM; il a aussi fourni des instruments, des conseils et des analyses sur place (laboratoire), ainsi que des services (prodigués par des IA) de détection en temps réel des matériaux radioactifs, et de distinction entre les dangers d'ordre naturel, médical ou délictuel.
Industrie Canada AP1

Accès au spectre des radiofréquences

9,8 $ 0 $ 0 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. No activities

h. Soutien opérationnel

h. AP1 : 2 800 fréquences radio ont été attribuées pour les Jeux olympiques de 2010. Tous les organismes de sécurité publique et autres membres du dispositif ont pu combler leurs besoins à cet égard.

AP2 : On a donné suite par des enquêtes à 84 rapports d'interférences radio, selon les normes de service retenues; aucune activité de sécurité ni de protection publique n'a été compromise par les interférences sur les fréquences radio des organismes participants.

AP2 Minimisation des répercussions de l’interférence aux systèmes de transmission radio
      i. Technologie de l’information

 

Agence de la santé publique du Canada AP1 Mesures et intervention d’urgence 0,9 $ 0,100 $ 0,019 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. Équipe d'intervention en cas d'urgence microbiologique (EIUM)

Comme membre de l'équipe nationale CBRNE, l’EIUM était présente sur place pour détecter rapidement les menaces biologiques parmi les articles soumis par la GRC et la Défense. Elle s'est tenue prête à seconder le British Columbia Centre for Disease Control tout le long des Jeux.

f. Renseignements

f. Système de la réserve nationale d'urgence (SRNU)

À Vancouver comme à Whistler, le SRNU avait entreposé du matériel, notamment en prévision d'un éventuel incident CBRN.

h. Soutien opérationnel

h. Surveillance

L’ASPC a participé aux conférences téléphoniques interrégionales sur la surveillance de 2010, fourni à ses partenaires locaux et provinciaux du domaine de la santé des produits du Réseau mondial d'information en santé publique et du GIS, et envoyé à Vancouver ainsi qu'à Whistler du personnel de soutien en épidémiologie.

i. Technologie de l’information

i. Formation

Quelque 400 employés du portefeuille dans les régions et à Ottawa ont reçu de la formation sur la structure d'intervention du centre des opérations d'urgence, sur la préparation aux situations d'urgence et sur les interventions en cas d'urgence.

Sécurité publique Canada AP1 Gestion des mesures d’urgence et sécurité nationale 1,2 $  

0,141 186 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. Durant l’exercice 2010-2011, on a rédigé un compte rendu post-action, tiré des leçons et procédé au redéploiement du personnel qui se trouvait en C.-B. :

1) Sécurité publique Canada a participé à l’évaluation et à l’exercice de leçons apprises de la GRC et de RDDC suivant les Jeux olympiques;

2) Les leçons et les meilleures pratiques dégagées de ces initiatives seront mises en application durant les futurs événements majeurs, s’il y a lieu, à l’aide du processus d’amélioration des capacités, qui soutient le processus d’amélioration des interventions d’urgence du gouvernement.

h. Soutien opérationnel

h. Coordination de la famille fédérale par des réunions quotidiennes du Comité des SMA sur la GU (un sous comité de V2010), tout au long des Jeux.

Liaison entre tous les ordres de gouvernement pour une circulation fluide de l'information, par plusieurs moyens : réunions quotidiennes du Comité des SMA sur la GU, et présence des agents de liaison régionaux aux opérations au Centre des opérations du gouvernement, au Groupe intégré de la sécurité, au CROUP et au CCT tout au long des Jeux.

Communications        

A coordonn̩ les communications sur la s̩curit̩ des Jeux d'hiver de 2010 par l'interm̩diaire du Groupe des affaires publiques des partenaires gouvernementaux (GAPPG) РS̩curit̩ et protection publique. Le GAPPG a r̩alis̩ une coordination sans pr̩c̩dent entre les partenaires f̩d̩raux, provinciaux et municipaux ainsi que certaines entreprises publiques ou priv̩es jouant un r̫le de premier plan ou un r̫le de soutien dans la s̩curit̩ et la protection publique.

À des fins de coordination, les Communications de SP Canada ont mis sur pied à Vancouver le temps des Jeux le Centre des affaires publiques des partenaires gouvernementaux (CAPPG). Y étaient colocalisés avec les employés de SP des représentants en affaires publiques de la Colombie-Britannique, du Groupe intégré de la sécurité, de l'Agence des services frontaliers du Canada, du ministère de la Défense nationale, de Patrimoine Canada, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Vancouver 2010 (COVAN).

Police et exécution de la loi      

h. Soutien opérationnel

h. Conseils et assistance à la GRC sur les questions de sécurité découlant de la mise en œuvre du plan des opérations.

Projet de recherche : l'incidence des Jeux sur la traite des personnes au Canada, et tout particulièrement dans le Lower Mainland en Colombie-Britannique.

A supervisé avec la province l'écoulement des biens que le Groupe intégré de la sécurité (dirigé par la GRC) avait achetés pour les Jeux.

GRC AP1

Services de police de protection

558 $ 12,12 $ 10,957 $

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. Après la clôture des Jeux, l’exercice 2010-2011 a été calme pour le GIS : achèvement des processus de déploiement, aliénation des biens et archivage des dossiers.

b. Services de police efficaces dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain

b. Le GIS a conçu et exécuté avec succès, dans les zones de sécurité des Jeux et le domaine urbain, les mesures de sécurité suivantes :
Des permis d'accès et de stationnement (PAS), grâce auxquels seuls les véhicules autorisés ont pu accéder aux sites.

Un échéancier principal, donc des services et des livraisons sur les sites à des moments prévus d'avance.
Des zones de contrôle des véhicules à l'écart (ZCVE), où les véhicules, marchandises et matériaux suspects ont été examinés, puis déclarés admissibles.

Des zones de transbordement où tout le matériel destiné aux zones de sécurité était contrôlé; et où l’on se concentrait sur le matériel lui-même, et non pas sur le véhicule ou sur le conducteur.

Des zones de contrôle des véhicules (ZCV) sur les différents sites pour contrôler les véhicules, leurs occupants et leur chargement.

Des postes de contrôle piétonniers (PCP) pour vérifier les piétons et fouiller leurs effets personnels à la recherche d'articles prohibés, illégaux ou dangereux.

Le programme d'accréditation des fournisseurs, par lequel les commanditaires et fournisseurs officiels étaient accrédités pour inspecter, contrôler et sceller leurs marchandises eux mêmes avant de les apporter sur le site des Olympiques.

Le Système périmétrique de détection des intrusions (SPDI), installé temporairement pour détecter électroniquement les intrusions sur les sites.

Le plan de sécurité « en transit », qui a garanti un transport sécuritaire aux athlètes, officiels d'équipes et autres travailleurs désignés utilisant le système de transport des athlètes du COVAN.

d. Sécurité aérienne

d. Succès de la sécurité aérienne :

Le Comité directeur fédéral sur le transport aérien (CDFTA), qui transmettait les conseils des intervenants au Groupe de travail technique fédéral sur le transport aérien (GTTFTA).

Le GTTFTA, qui s'est chargé des plans de sécurité aérienne, de l'organisation de l'espace aérien, de la gestion et de la circulation aériennes le temps des Jeux olympiques et paralympiques.

Un programme des enregistrements et des autorisations de vol (EAV), pour effectuer des vérifications de sécurité sur les équipages et pour régir l'accès à l'espace aérien contrôlé (EAC).

Un centre de coordination des opérations liées aux services aériens, entité interorganismes mise sur pied le temps des Jeux pour rendre plus efficaces les mesures de sécurité, notamment aériennes, sur le théâtre des Olympiques.

En bref :

43 jours de régulation de l'espace aérien

Plus de 90 000 déplacements d'aéronefs enregistrés

17 795 aéronefs autorisés et restitués par le GIS

7 495 aéronefs inspectés dans des installations temporaires

6 incursions aériennes (violations mineures de l'espace aérien)

e. Sûreté maritime

e. Succès de la sécurité maritime :

Le Groupe de travail technique maritime fédéral (GTTMF), qui a contribué à dresser un plan global de sécurité maritime et de sécurité de surface pour l'événement.

Conceptualisation et exploitation d'un centre des opérations maritimes pour les Olympiques, entité inter-organismes dont le travail concerté a bonifié l'efficacité de la sécurité maritime.

Le groupe de travail pour les exercices maritimes (GTEM), qui s'est concentré sur la planification des exercices maritimes nécessaires pour les différents sites, en tenant compte des différentes considérations régionales, nationales et internationales.

Grâce au travail continu d'un membre du Groupe des relations avec la communauté auprès des intervenants maritimes, et à des comptes-rendus réguliers au public et à certains groupes d'intérêts sur les questions maritimes (breffages, avis publics, etc.), nous avons su communiquer et faire accepter nos exigences de sécurité.

Pendant la période opérationnelle, il y avait 23 bateaux à l'eau tous organismes confondus; 400 embarcations ont été interceptées ou vérifiées.

f. Renseignements

f. Le GMR a su produire opportunément du renseignement fiable et utile pour tenir le GIS et les autres organismes partenaires au courant de toutes les menaces et autres événements intéressant la sécurité des Jeux.

L'équipe d'enquête du renseignement financier (EERF) avait pour mission de surveiller la construction et la passation de marchés. Le public en a été clairement informé – d'où, croit-on, l'absence de preuves que le crime organisé se soit mêlé de la construction.

Création de l'équipe de gestion de la liaison pour entretenir le lien avec les organismes canadiens et étrangers, ce qui a mené à des renseignements exacts et opportuns.

L'intégration des agents de liaison des Forces canadiennes et du SCRS, de même que l'utilisation du Groupe du traitement des renseignements sensibles (GTRS) au GIS, ont été essentielles pour un échange de renseignements en temps utile.

g. Intégrité des frontières

g. La désignation de l'intégrité des frontières comme priorité globale pendant la période des Olympiques (du 7 février au 24 mars 2010) s'est traduite par une attention particulière envers les secteurs à risque élevé de ce domaine – tout particulièrement envers la frontière.

Aucun incident de traite de personnes n'a été signalé ni découvert, et les quelques passages clandestins de la frontière ne semblent pas avoir les Jeux comme fil conducteur. Finalement, si les chiffres ont légèrement augmenté par rapport à l'année précédente, c'est aussi le cas du taux d'arrestation.

h. Soutien opérationnel

h. Signes que le soutien aux opérations a rempli sa mission :

L’Équipe de triage et de vérification en matière d'accréditation (ETVA) est parvenue à vérifier les antécédents de plus de 200 000 personnes.

La mise sur pied du Groupe de travail sur l'accréditation olympique a encouragé et catalysé les discussions entre le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), et Patrimoine Canada.

Le nouveau Système de gestion des accréditations de sécurité (SGAC) s'est avéré un outil sécuritaire pour les vérifications d'antécédents, et la GRC pourra l'utiliser lors d'événements majeurs futurs.

Bilan des Jeux : avec le SGAC, l’EACV a vérifié les antécédents de quelque 205 000 bénévoles et membres des forces de sécurité, de la main-d'œuvre et de la famille olympique.

L'efficacité du soutien opérationnel pendant la période visée tient directement à l'exhaustivité du programme d'exercices, celui-ci ayant permis de définir clairement les rôles et les responsabilités de tout le personnel des différents centres de commandement et d'opérations situés un peu partout sur le théâtre.

i. Technologie de l’information i. Le GIS-GRC a prodigué une assistance informatique efficace grâce à différentes mesures : création de nouveaux systèmes (à commencer par le Système de gestion des événements (SGE) et le SGAC) par le Secteur du DPI; utilisation de SAP par les Opérations techniques; acquisition de produits commerciaux (Common Operating Picture); contrat de service pour le SPDI. Performance exceptionnellement bonne de tous les systèmes, et le GIS avait prévu un accord sur les niveaux de service bien défini ainsi qu'un centre de rechange pour l'éventualité d'une défaillance complète au centre de commandement.
Transports Canada AP1 Réseau de transport sûr

8,3
NAV Canada a demandé
24,7 M $ supplémentaires

2008-2009
6,6 M $

2009-2010
17,9 M $

2010-2011 250k$

*chiffres retravaillés conformé-ment à la décision 834526 du CT


0,548
(ne comprend le RPE et le logement)

NAV Canada 0,25

0,311
(ne comprend le RPE et le logement)
NAV Canada 0,013

a. Sécurité et protection publique pendant les Jeux

a. Transports Canada a travaillé de près avec d’autres ministères et organismes fédéraux responsables de la sécurité et de la protection publique durant les Jeux. TC a contribué à la sécurité et à la protection publique durant les Jeux en exerçant son leadership et ses pouvoirs législatifs et réglementaires en matière de système de transport.

c. Sécurité terrestre

d. Sécurité aérienne

e. Sûreté maritime

c, d, e. Taux d’observation très élevé dans tous les modes pendant les Jeux. Mineurs, les cas d’inobservation se sont réglés facilement sans aucune atteinte à la sécurité.

- 113 sociétés de TMD enregistrées

- 706 véhicules de MD autorisés

- 780 conducteurs autorisés

– 215 visites de sites ferroviaires

- 2 443 km de chemin de fer inspectés

- 7 500 aéronefs contrôlés/fouillés

- 68 embarcations inspectées

- 316 installations maritimes inspectées

- espace aérien contrôlé pendant 43 jours; à peine trois incursions min

f. Renseignements

f. Aucun incident à signaler qui ait perturbé le flot d'information entre le GMR et TC.
h. Soutien opérationnel

h. Les centres des opérations et de la coordination ont été dotés d'un personnel dédié, selon leurs besoins.

Circulation de renseignements exacts et opportuns entre TC et le GIS.

AP2 Réseau de transport protégé

i. Technologie de l’information

i. Les demandes de service en matière de TI ont été réglées rapidement.
Total 844,4444 $ 27,01162 $
21,411 639 $ 21,411 639 $  

Commentaires sur l’écart :

Aux fins de la sécurité et de la protection publique aux Jeux, le MDN et les FC ont pu fournir toute une gamme de services militaires inestimables, sans puiser aucunement dans leur fonds de prévoyance. Le Ministère a réalisé des économies et des réductions de coûts non négligeables, surtout parce qu'il a revu sa définition de l'assistance, géré ses contrats activement et imposé des contrôles financiers.

Le SCRS a moins dépensé que prévu pour les raisons suivantes : le nombre de demandes d'accréditation a été très inférieur aux prévisions (salaires), de même que les frais de voyage et d'accueil et les coûts de mise à niveau des installations essentielles.

IC a moins dépensé que prévu à cause de frais de voyage et d'accueil bien inférieurs aux prévisions, d'économies dans l'assistance réseau et les services professionnels, et du fait qu'il n'a pas eu à puiser dans son fonds de prévoyance (1,7 M $).

GRC : Au budget de sécurité de 492,5 M $ attribué à la Gendarmerie est venu s'ajouter le fonds de contingence fédéral pour les Olympiques (65,5 M $), pour un budget de sécurité total de 558 M $.

TC : Écart du côté de Nav Canada, les coûts véritables ayant été soit plus élevés que les prévisions, soit plus bas. Réduction du niveau de service dans certains secteurs (besoins revus à la baisse), donc baisse des coûts en salaires.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource :

Insp. Jane MacLatchy,
Coordonnatrice de la sécurité fédérale pour Vancouver 2010
Police de protection, Événements majeurs
Gendarmerie royale du Canada
613-949-2120



Nom de l’initiative horizontale : Investissements dans la lutte contre l'utilisation d'armes à feu à des fins criminelles (ILUAFC)

Nom des ministères responsables : Gendarmerie royale du Canada

Activité de programme du ministère responsable : Programme canadien des armes à feu

Date de mise en œuvre : Mai 2004

Date de clôture : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 49,9 M $ sur cinq ans à l'origine; prolongé pour une période indéterminée

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

Le principal objectif des ILUAFC est d’améliorer la collecte, l’analyse et l’échange des renseignements sur les armes à feu à l’échelle nationale. Au sein de la GRC, le financement est distribué au Programme canadien des armes à feu (PCAF), à la Direction des renseignements criminels (DRC), et au Service canadien de renseignements criminels (SCRC).

Dans le cadre de cette initiative, des fonds sont aussi donnés à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et à Sécurité publique Canada (SPC).

Les ILUAFC concourent directement à l’objectif du gouvernement de lutter contre les crimes avec violence (en particulier les infractions impliquant une arme à feu liées au crime organisé et aux gangs de rue).

Résultats partagés :

Une meilleure capacité, pour la GRC et pour l'ASFC, de recueillir, d’analyser et d’échanger les renseignements criminels afin de mieux mener les enquêtes et de connaître l’ampleur et les tendances de la contrebande et du trafic des armes à feu utilisées à des fins criminelles. Ces activités faciliteront l’élaboration d’une stratégie nationale d’exécution de la loi fondée sur le renseignement.

Structures de gouvernance : Une équipe de gestion conjointe, dont tous les partenaires participent aux réunions.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Sécurité publique Canada Police et application de la loi ILUAFC En cours ,275 $ ,275 $ Donner au ministre de la Sécurité publique des conseils indépendants sur les délits commis à l'aide de fusils ou d'autres armes à feu; faire des recherches sur les crimes à l'arme à feu.

Conseils au ministre sur les politiques à mener, en continu. Contribution à l'évaluation sommative de l'initiative.

Lancement du projet de mise en correspondance des processus.

Examen des constantes dans les achats d'armes à feu sur le marché clandestin.

Gendarmerie royale du Canada Programme canadien des armes à feu ILUAFC En cours 8,215 $ 10,345 $ Fournir continuellement aux forces de l'ordre une assistance spécialisée pour faciliter leurs enquêtes, leurs collectes de preuves et leurs échanges de renseigne-ments criminels. Ainsi, elles parviendront à faire condamner les personnes qui trafiquent des armes à feu ou qui les emploient à des fins criminelles, réduisant du même coup les ravages du crime organisé.

L'amélioration du système centralisé de rapports sur les dépistages et sur les incidents mettant en jeu des armes à feu (CFOTRS) a permis à la Direction des services d'enquête et d'application de la loi en matière d'armes à feu (DSEALAF), entité du Programme canadien des armes à feu, d'affiner la collecte, le regroupement, la déclaration et l'analyse des données sur les armes à feu.

En 2010, 9 568 armes à feu ont été déclarées à la DSEALAF, dont 20 % pour historique.

Depuis l'adoption du formulaire national « Demande de dépistage et rapport d’incident », il est plus facile pour les agents de tout le pays de faire leurs déclarations directement au PCAF.

Avec les nouveaux rapports (entre autres innovations), la présentation des résultats des dépistages est devenue plus complète et plus fidèle qu'avant, ce qui facilite l'échange et la diffusion des résultats.

Le Centre national de dépistage des armes à feu et le programme de dépistage de l’Ontario profitent d'une meilleure relation depuis qu'ils ont harmonisé leurs façons de faire.

Pour sauvegarder l'uniformité des collectes de données sur les armes à feu, le cadre national garde comme dictionnaire de données le tableau de référence des armes à feu (TRAF) de la GRC.

La diffusion du TRAF aux forces de l'ordre se poursuit (7 524 exemplaires du DVD canadien et 1 214 exemplaires du DVD international). Une version en ligne est à la disposition du personnel de la GRC; les agents publics et les compagnies d'armes à feu peuvent aussi y accéder via le portail sécurisé du PCAF.

Le DVD se trouve aussi sur le réseau de l'Agence du revenu du Canada (ARC) pour les agents de l'ASFC; finalement, Interpol a reçu des données à jour (2010) pour son Tableau de référence INTERPOL des armes à feu (TRIAF).

Nous avons aussi fourni à Interpol le contenu du cours Identification des armes à feu pour agents publics (IAFAP), pour qu'il le mette sur son portail Web des armes à feu.

Participation active aux conférences suivantes :

Quatrième rencontre biannuelle des Nations Unies sur le programme d'action contre les armes légères, comme membre de la délégation canadienne officielle (en juin 2010 à New York).

Rencontres de l'Organisation des États américains : 1) sur l'interception des armes légères et sur la sécurité des régions en la matière (Buenos Aires, Argentine, août 2010) et 2) sur le marquage des armes à feu (San Jose, Costa Rica, décembre 2010), pour donner des exposés dans les deux cas.

Création de programmes de formation électroniques pour les forces de l'ordre, qui se donneront via le Réseau canadien du savoir policier (RCSP) en 2010-2011 :

Identification des armes à feu pour les corps de police - 208 participants. Registre canadien des armes à feu en direct - 58 participants.

En 173 séances, nous avons formé 4 410 membres des forces de l'ordre sur différentes questions d'armes à feu.

Direction des renseignements criminels ILUAFC En cours 1,12 $ 0,951 $ Les Renseignements criminels ont apporté une aide précieuse aux agents de première ligne. D'une utilité concrète, leurs renseignements ont permis de trouver et d'arrêter plusieurs personnes soupçonnées de crimes à l'arme à feu.
Agence des services frontaliers du Canada Direction des opérations du renseignement et du ciblage ILUAFC En cours 1,33 $ 1,48 $ Contribution aux enquêtes sur les crimes à l'arme à feu par des renseigne-ments criminels précieux

Saisie d'armes à feu sans restriction, à autorisation restreinte et prohibées dans des bureaux d'entrée de tout le Canada.

Collecte de renseignements sur plusieurs personnes et entreprises soupçonnées de tremper dans le trafic transfrontalier d'armes à feu illicites.

Contribution, par le renseignement, au travail des corps de police canadiens dans des dossiers liés aux armes à feu.

Total   $10.94 $13.051    

Commentaires sur l’écart : L'écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles pour l'exercice 2010-2011 s'explique par le fait que la GRC a acheté deux TRAX d’IBIS (Système intégré d'imagerie balistique).

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource :

Surint. pr. Geoffrey Francis
Directeur, Direction des services d'enquête et d'application de la loi en matière d'armes à feu
GRC, Programme canadien des armes à feu
73, prom. Leikin
Ottawa (Ontario) K1A OR2
Courriel : Geoffrey.Francis@rcmp-grc.gc.ca


Notes


1 Les recettes cédées ne sont pas affectées aux niveaux de références de CIC. On vise à obtenir pour le cadre financier une source de fonds pour les frais exclus et donc non déposés dans le Trésor.


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Industrie Canada

Initiatives horizontales

Industrie Canada participe à plusieurs initiatives horizontales en partenariat avec d’autres ministères fédéraux, des administrations, des organismes non gouvernementaux et des organismes du secteur privé. Le Ministère contribue ainsi à la réalisation de ses résultats stratégiques. Il a été désigné ministère responsable des grandes initiatives horizontales suivantes :

  • PerLE
  • Réseau Entreprises Canada
  • Sommets du G8 et du G20

Résultat stratégique
Les entreprises concurrentielles sont les moteurs de la création de la richesse durable

Nom de l’initiative horizontale : PerLE

Nom du ministère responsable : Industrie Canada

Activité de programme du ministère responsable : Économie de l’entrepreneuriat

Date de mise en œuvre : 31 janvier 2005

Date de clôture : 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés : 15,5 millions de dollars

Description (y compris l'entente de financement)
PerLE est un outil en ligne qui offre aux entreprises un point d'accès unique aux renseignements sur les permis et les licences requis de tous les ordres de gouvernement pour mettre sur pied et exploiter une entreprise. En ce sens, il illustre une collaboration exceptionnelle entre les administrations publiques fédérale, provinciales, territoriales et municipales.

Intégré aux sites Web ou aux portails des administrations publiques locales, PerLE fournit un point de contact unique aux entrepreneurs, à qui il permet de savoir rapidement quels sont les permis et licences exigés par les administrations publiques municipales, provinciales, territoriales ou fédérale.

Le financement fédéral appuie les services de secrétariat, l'expansion et le développement du service et le rôle du gouvernement. Aucun des participants (provinces, territoires ou municipalités) ne reçoit de fonds fédéraux pour l'initiative PerLE. Ils fournissent un appui « en nature » dans leur domaine de compétence respectif. Les participants des provinces versent également des fonds à un compte à fins déterminées pour appuyer les coûts de fonctionnement de base, conformément à une formule de partage des coûts fondée sur la taille de la population.

Résultats communs

  • Information et accès améliorés aux permis et licences d'affaires de toutes les administrations publiques.
  • Économies accrues pour les entreprises, qui peuvent éviter une non-conformité involontaire.
  • Contribution aux efforts gouvernementaux visant à réduire la paperasserie et la bureaucratie qui pèsent sur les propriétaires et les exploitants de petites entreprises.

Structure de gouvernance
PerLE suit un modèle de gouvernance partagée qui réunit des participants des administrations publiques fédérale, provinciales ou territoriales, et municipales. Industrie Canada gère l'expansion et l'évolution du service PerLE et tisse des relations entre les administrations publiques participantes. Un comité directeur, formé de représentants de chaque ordre de gouvernement, a été créé pour fournir une orientation stratégique et veiller à ce que les orientations des entreprises et les initiatives ministérielles correspondent à celles des participants. Un comité de gestionnaires de projets soutient les activités quotidiennes et exécute les plans opérationnels approuvés.

Bien que la gouvernance soit partagée entre divers comités, Industrie Canada rend compte des ressources fédérales versées à l'initiative PerLE. En outre, le Ministère est chargé de favoriser l'adhésion des ministères fédéraux à PerLE et de gérer le bureau national de PerLE.

Points saillants sur le rendement
Deux séries d’essais de convivialité dirigés et deux séries d’essais de convivialité non dirigés ont été menées. Ces essais ont été conçus pour valider la nouvelle version de PerLE, dont la mise en œuvre est prévue pour mai 2011. Les essais ont permis de valider la nouvelle version : les participants ont réussi à accomplir 91 % des tâches demandées.

Grâce aux efforts des partenaires du projet PerLE en 2010-2011, le pourcentage net de la population ayant accès à cet outil est passé à 57,8 %, une augmentation de 3,3 % par rapport à l’exercice précédent.

Partenaires fédéraux Activité de programme des partenaires fédéraux Nom des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés pour toute la durée de l’initiative
(en millions de dollars)
2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Écarts
Industrie Canada (ministère responsable) Économie de l’entrepreneuriat PerLE 15,5 2,7 1,8 0,9
Total 15,5 2,7 1,8 0,9

Commentaire sur les écarts
Les partenaires des provinces et des territoires sont responsables du recrutement des partenaires municipaux (les responsabilités sont définies dans le mémoire au Cabinet). Les provinces et les territoires continueront de solliciter la participation des villes.

Explication des écarts dans les dépenses :

  • Grâce aux décisions stratégiques en matière d’innovation prises par le comité directeur, le développement des technologies est passé des mains de consultants indépendants à celles d’employés de l’administration fédérale déjà membres de l’équipe de PerLE, ce qui a permis de réaliser des économies importantes.

  • Les fonds alloués à certaines activités comme les sondages d’opinion publique n’ont pas été dépensés en raison des restrictions budgétaires relatives à ces activités dans l’ensemble de l’administration fédérale.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource
Dan Batista
Directeur, Innovation dans les services
Direction générale de la petite entreprise et du tourisme
Services axés sur le marché, le tourisme et la petite entreprise
613–946–7302


Résultat stratégique
Les entreprises concurrentielles sont les moteurs de la création de la richesse durable

Nom de l’initiative horizontale : Réseau Entreprises Canada
Regroupement des Centres de services aux entreprises du Canada (CSEC) et du Portail des affaires (PA)

Description : 
En janvier 2009, le Plan d’action économique du Canada a annoncé un investissement annuel de 15 millions de dollars sur deux ans, par le truchement du Réseau Entreprises Canada, dans l’amélioration des services offerts aux propriétaires de petites et moyennes entreprises.

De plus, un financement à même les services votés a été accordé aux petites entreprises. Les ministères responsables du Réseau sont l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Développement économique Canada pour les régions du Québec, Industrie Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest Canada. Ces quatre organisations rendront compte, dans leurs RPP et RMR respectifs, de la réalisation des objectifs stratégiques et du rendement relativement au Réseau.

Résultat stratégique
Les sciences et la technologie, les connaissances et l’innovation sont des moteurs efficaces pour une économie canadienne forte

Résultat stratégique
Les entreprises concurrentielles sont les moteurs de la création de la richesse durable

Nom de l’initiative horizontale : Sommets du G8 et du G20

Date de mise en œuvre : décembre 2009

Date de clôture : mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés : 5,58 millions de dollars

Description (y compris l’entente de financement) :
En juin 2010, le Canada a été l’hôte des sommets du G8 et du G20 à Huntsville, en Ontario. Ces deux sommets, auxquels ont participé une trentaine de chefs d’État et de gouvernement et autres dirigeants (ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales), étaient des rencontres importantes, et la sécurité était complexe à organiser. La sécurité devait être assurée sur terre, sur l’eau et dans les airs, et faisait appel à de nombreux partenaires. Le Ministère a fourni 12 appareils de surveillance du spectre, et des agents responsables du spectre étaient sur place pour aider à résoudre les problèmes de perturbations radio susceptibles de compromettre la sécurité des sommets. Ces rencontres ont nécessité des interventions à Huntsville, à Barrie et à Toronto. La procédure de sécurité comportait quatre étapes : 1) la planification et les opérations préalables aux sommets; 2) les opérations de renseignement; 3) les opérations menées pendant les sommets; 4) la démobilisation. Des 2,8 millions de dollars demandés par Industrie Canada, une grande partie a été affectée à la mise en place de nouvelles installations sur les lieux des rencontres et aux alentours.

Des fonds provenant des niveaux de référence actuels de FedNor ont aussi été affectés aux sommets du G8 et du G20. Plus précisément, FedNor a investi 2 580 468 $ dans quatre projets de subventions et de contributions. Tous ces projets étaient conformes aux modalités du PDNO. Pour de plus amples renseignements, consulter le tableau de renseignements sur les paiements de transfert du PDNO.

Structure de gouvernance
Cette initiative horizontale représente un modèle de gouvernance partagée qui comprend des participants des administrations publiques fédérale, provinciales, territoriales et municipales. Industrie Canada gère le spectre des radiofréquences et s’assure de sa qualité en attribuant les radiofréquences et en intervenant rapidement en cas de perturbations radio.

Des consultations ont été entreprises auprès des principales parties intéressées des organismes fédéraux et provinciaux en vue d’évaluer l’accès que chacune devait avoir au spectre des radiofréquences et de planifier l’attribution de ces fréquences.

Industrie Canada gère aussi le PDNO par l’entremise de FedNor.

Activité de programme du Ministère Total des fonds affectés pour toute la durée de l’initiative
(en millions de dollars)
2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Industrie Canada – Cadre et réglementation du marché pour le spectre, les télécommunications et l’économie en ligne 2 827 000 $ 246 624 $ 246 624 $ Industrie Canada interviendra rapidement pour résoudre les problèmes de perturbations radio susceptibles de compromettre la sécurité des sommets, notamment de nuire aux opérations de sécurité. En prévision des manifestations, et de la menace posée par les groupes extrémistes, Industrie Canada doit être prêt à faire face aux perturbations radio délibérées et malveillantes susceptibles de compromettre la sécurité, notamment la sécurité publique. Le Secteur du Spectre, technologies de l'information et télécommunications (STIT) a enquêté sur 19 cas de perturbation des radiocommunications (6 ayant eu lieu avant les sommets, et 13, pendant ceux-ci) et a réalisé 35 enquêtes dirigées. Industrie Canada a pu intervenir rapidement dans tous les cas signalés par les organismes membres du Groupe intégré de la sécurité (GIS). Au moins trois de ces cas étaient hautement prioritaires pour le GIS. Par exemple, un des signalements concernait des problèmes de communication entre l’avion transportant les chefs d’État et d’autres personnes jouissant d’une protection internationale (PPI) jusqu’au Deerhurst Inn, à Huntsville, le mardi soir, et le personnel au sol, sur les fréquences que devait utiliser cet avion. Industrie Canada devait absolument trouver la cause de ces problèmes, et a pu le faire à temps pour que les PPI arrivent à l’heure prévue.
Industrie Canada – Centre de recherches sur les communications Canada       Le Ministère fournira de l'équipement et des outils de surveillance du spectre Le Centre de recherches sur les communications Canada (CRC) a contribué à renforcer la sécurité des deux sommets. Il a fourni au Bureau régional de l’Ontario d’Industrie Canada 12 appareils de surveillance du spectre pouvant être utilisés comme radiogoniomètres.
Industrie Canada – Développement économique et régional des collectivités 2 758 382 $ 1 221 793 $ 1 221 793 $ 2,7 millions de dollars pour six projets Objectif atteint. FedNor a investi 2,7 millions de dollars dans six projets liés aux sommets du G8 et du G20 à Huntsville.
Total 5 585 382 $ 1 468 417 $ 1 468 417 $    

Commentaires sur les écarts : Sans objet

Personne-ressource
Lucie Perreault, directrice, Services généraux, FedNor
John Lodge, gestionnaire de programme de recherche, Centre de recherches sur les communications Canada
Peter Allen, gestionnaire, Application et observation des règlements, Direction générale de l’exploitation de la gestion du spectre

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Infrastructure Canada

Initiatives horizontales


Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique (FCIS)

 

1. Nom de l’initiative horizontale : Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Fonds canadien sur l'infrastructure stratégique

4. Date de mise en œuvre : 2003-2004

5. Date de clôture : 2012-2013

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 4,3 milliards de dollars[1]

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement)

Le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique, qui a reçu un financement dans le cadre des budgets fédéraux de 2001 et de 2003, est un programme de contribution à frais partagés pour des projets d’infrastructure stratégique. À ce jour, le financement de 76 projets a été approuvé.

Les investissements sont destinés à des projets de grande importance nationale et régionale et doivent viser des domaines indispensables au soutien de la croissance économique et à l’amélioration de la qualité de vie des Canadiens. Le financement du FCIS est versé dans le cadre d'ententes négociées avec des administrations provinciales, territoriales ou locales, des partenaires du secteur privé ou des organisations non gouvernementales. Les ententes de contribution sont élaborées en fonction des exigences des projets.

La Loi sur le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique définit les principales catégories d’investissement dans les projets qui comportent des actifs immobilisés utilisés ou exploités dans l’intérêt du public. Les catégories admissibles en vertu du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique sont :

  • l’infrastructure routière et ferroviaire;
  • l’infrastructure de transport local;
  • l’infrastructure visant le tourisme ou le développement urbain;
  • l’infrastructure du traitement de l’eau et des eaux usées;
  • les autres éléments d’infrastructure approuvés par un règlement, tels que les télécommunications de pointe, les réseaux haute vitesse à large bande et l’infrastructure nordique.

8. Résultat(s) partagé(s)

Les résultats globaux qu'Infrastructure Canada espère obtenir dans le cadre du FCIS sont liés aux investissements dans des projets qui

  • facilitent la circulation des biens et des personnes sur le réseau routier national afin d’accroître la productivité, l’efficacité économique et la sécurité du réseau de transport de surface du pays;
  • facilitent la circulation sûre et efficace des biens et des personnes, diminuent la congestion routière ou réduisent l’émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques;
  • veillent à ce que le tourisme continue de contribuer au bien­être économique des Canadiens et favorise un rapprochement entre le Canada et le reste du monde;
  • font en sorte que l'eau potable est salubre, saine et fiable aux installations d'eau potable, assurent le traitement des eaux usées de façon durable et agrandissent les réseaux à large bande au Canada.

9. Structure(s) de gouvernance

Tous les projets du FCIS sont sélectionnés sous l'autorité du ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités. Avant de sélectionner les projets, le ministre consulte d’autres ministres qui s’intéressent à la région ou au secteur fondamental du projet. Après la sélection des projets, l’approbation du Conseil du Trésor est sollicitée pour chaque contribution. En parallèle, les fonds de fonctionnement supplémentaires requis pour la gestion et la surveillance des projets par les ministères/organismes responsables de la mise en œuvre sont déterminés et demandés dans la présentation au Conseil du Trésor.

Le Fonds est mis en œuvre dans le cadre de partenariats principalement par trois groupes de collaborateurs essentiels :

  1. Infrastructure Canada : En qualité d’agent de coordination et de financement pour les contributions, Infrastructure Canada est responsable de l’examen, de la sélection et de l’approbation des projets, de même que des annonces publiques, de l’évaluation environnementale dans certains cas et de l’évaluation du programme. Il dirige la négociation des ententes de contribution avec chacun des bénéficiaires du financement. Il élabore aussi, de concert avec le ministère ou l'organisme chargé de la mise en œuvre, la présentation au Conseil du Trésor en vue de l'approbation du financement. Pour surveiller les activités et les étapes clés tout au long du cycle de vie d’un projet, un représentant d’Infrastructure Canada participe au comité directeur de l’entente, habituellement en assurant la coprésidence fédérale, sauf dans le cas des projets de transport, pour lesquels Transports Canada est le ministère responsable.
  2. Un ministère/organisme de mise en œuvre : Les relations d'Infrastructure Canada avec chaque ministère ou organisme de mise en œuvre varient en fonction de la capacité et de la complexité du projet. Les responsabilités sont aussi négociées précisément pour chaque projet. Le ministère/organisme de mise en œuvre peut fournir de l’aide technique pour analyser l’étude de rentabilisation, déterminer les coûts et les retombées du projet et donner des conseils sur l’élaboration de l’entente de contribution et de la présentation au Conseil du Trésor. Le ministère/organisme de mise en œuvre appuiera la réalisation des projets du FCIS d'une manière qui assure une diligence raisonnable pour le gouvernement fédéral dans des domaines comme la surveillance de la mise en œuvre des mesures d'atténuation précisées dans l'évaluation environnementale, l'évaluation de l'admissibilité et du caractère raisonnable des coûts du projet, la prestation d'information sur les mouvements de trésorerie et le budget, l'approbation des demandes de remboursement, les paiements et les vérifications et l’évaluation des projets. Le ministère/organisme de mise en œuvre est normalement représenté au comité directeur de l'entente. Le ministère/organisme de mise en œuvre assure également le respect des exigences au titre de la gestion de l'information, y compris l'utilisation du Système partagé de gestion de l'information sur les infrastructures qui sert à saisir, à surveiller et à communiquer l'information touchant le projet. Le ministère/organisme de mise en œuvre apporte aussi un soutien en matière de communications.
  3. Le bénéficiaire du financement : Le bénéficiaire du financement peut être un gouvernement provincial ou territorial, une administration locale, un partenaire privé, une organisation non gouvernementale ou encore une combinaison de ces intervenants. Une fois le projet choisi, Infrastructure Canada ou Transports Canada mène les négociations pour élaborer une entente de contribution. Il incombe au bénéficiaire du financement de s’assurer que le projet est achevé conformément aux modalités de l’entente de contribution.

10. Points saillants du rendement

  • En 2010-2011, Infrastructure Canada a continué de gérer les contributions versées par le gouvernement fédéral dans le cadre du fonds pour soutenir la construction, le renouvellement et l'amélioration de l'infrastructure publique.
  • obtenu la garantie que les travaux de construction des projets menés dans le cadre du fonds sont achevés.
  • continué de gérer le programme à l'échelon fédéral en collaboration avec les partenaires d'exécution fédéraux.

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

AP1

A.

158,2 millions de dollars

18,7 millions de dollars

10,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et l'Agence de promotion économique du Canada atlantique continueront de cogérer environ 11 projets toujours en cours dans les quatre provinces de l'Atlantique. La construction de trois nouvelles usines de traitement des eaux usées - à Halifax, à Dartmouth et à Herring Cove - conçues pour mettre fin au déversement d'eaux d'égout brutes dans le port d'Halifax doit être parachevée au cours de l'exercice 2010-2011. La contribution du gouvernement fédéral dans ces projets s'établit à 60 millions de dollars.

En 2010-2011, Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique ont mené à bien deux projets. L’un de ces projets était la construction, en Nouvelle‑Écosse, d’une usine d’épuration d’eaux usées comprenant un système de collecte des eaux usées, y compris 19 points de rejet d’égouts combinés, sept postes de relevage, un tunnel de 1,1 km creusé en dessous du centre‑ville d’Halifax, 16 kilomètres de drain d’interception et de conduite de refoulement, des déversoirs, des diffuseurs et des voies d’accès, en plus de la conception et de la construction d’installations d’épuration d’eaux usées à Halifax, Dartmouth et Herring Cove. Les nouvelles installations sont dotées d’une technologie moderne de traitement primaire des eaux usées qui permet d’éliminer jusqu’à 70 % de la matière en suspension dans les eaux usées et de prévenir l’écoulement d’eaux d’égout brutes dans le port d’Halifax. Toutes les dépenses admissibles ont été engagées avant le 31 mars 2010, et des certificats définitifs d’achèvement substantiel ont été produits au cours de l’exercice de 2010-2011. La part fédérale représente 60 millions de dollars. Une somme de six millions de dollars est retenue et devrait être débloquée lorsque les exigences en matière de reddition de comptes et de vérification seront remplies. Cette retenue peut être versée grâce à un système de retenue à la source, mis en place à cette fin.

Financement total alloué

158,2 millions de dollars

18,7 millions de dollars

10,9 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

2. Agence de développement économique Canada pour les régions du Québec

AP1

A.

144,2 millions de dollars

33,7 millions de dollars

19,3 millions de dollars

Plusieurs projets cogérés sont en cours au Québec. L'assainissement de la rivière St-Charles et la renaturalisation de ses rives, activités conçues pour réduire au minimum les débordements d'eaux usées et recréer un habitat naturel sur les rives, doivent être parachevées au cours de l'exercice 2010-2011. La contribution du gouvernement fédéral à ces projets s'élève à 36,5 millions de dollars.

Infrastructure Canada et l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec ont mené à bien un projet au cours de 2010-2011. Il s’agit d’un projet de drainage sanitaire et de restauration des rives de la rivière St‑Charles. La contribution du gouvernement fédéral s’élève à 36,5 millions de dollars, et le financement de partenaires financiers, à 47,3 millions de dollars.

Financement total alloué

144,2 millions de dollars

33,7 millions de dollars

19,3 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

3. Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO)

AP1

A.

656,1 millions de dollars

54 millions de dollars

24,9 millions de dollars

Environ 15 projets cogérés sont en cours au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Le projet d'expansion du canal de dérivation du Manitoba, qui vise à accroître la protection de la ville de Winnipeg contre les inondations, est assorti d'une contribution fédérale de 332,5 millions de dollars et doit être parachevé en 2010-2011. Le projet d'agrandissement et de modernisation des installations de traitement et de distribution de l'eau dans les régions rurales de la Saskatchewan, assorti d'une contribution fédérale de 27,3 millions de dollars, doit aussi être parachevé dans les régions de Caronport et de La Ronge.

À ce jour, Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest ont mis en œuvre quatre projets du FCIS : trois en Saskatchewan (sud du centre‑ville de Saskatoon, Regina Exhibition et Wascana Lake) et un autre en Colombie‑Britannique, soit la construction du centre de congrès et d’expositions de Vancouver (Vancouver Convention and Exibition Centre). Au début de l’exercice 2011-2012, trois projets sont toujours en cours. L’un de ces projets est le système d’approvisionnement en eau rural et régional de la Saskatchewan, qui se compose lui‑même de quatre volets; il est soutenu par une contribution fédérale totale de 27,3 millions de dollars. L’un des volets de ce projet (La Ronge) a été achevé en 2010-2011, et le financement versé par le gouvernement fédéral en vue de ce dernier s’élevait à 4,2 millions de dollars. Les trois autres volets du projet (Water West Pipeline, Saskatchewan Landing et Caron‑Mortlach), soutenus par une contribution fédérale totale de 23,1 millions de dollars, sont toujours en cours d’exécution.

Financement total alloué

656,1 millions de dollars

54 millions de dollars

24,9 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

4. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario (FedDev Ontario)

AP1

A.

288 millions de dollars

48,5 millions de dollars

51,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) continueront de cogérer plusieurs projets en cours dans la province de l’Ontario. Le réaménagement du site de la Don Valley Brick Works à Toronto (Ontario) et sa transformation en un complexe immobilier polyvalent qui accueillera un centre d’apprentissage en environnement axé sur la collectivité doivent être parachevés au printemps de 2011. La contribution du gouvernement fédéral à ce projet s'élève à 20 millions de dollars.

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario ont mené à bien quatre projets au cours de 2010-2011. L’un de ces projets est le centre Evergreen de Brick Works, soutenu par une contribution fédérale de 20 millions de dollars. Ce projet comprend la création d’un parc de 16 hectares avec le Weston Quarry Garden, des terrains marécageux, des sentiers de randonnée pédestre, des champs de fleurs sauvages et 15 Ã©difices à valeur patrimoniale. L’ensemble de ce projet vise à sensibiliser à l’environnement ainsi qu’à stimuler la créativité et l’innovation, tout en améliorant la qualité de vie et le développement économique dans les collectivités canadiennes.

Financement total alloué

288 millions de dollars

48,5 millions de dollars

51,7 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

5. Agence canadienne de développement économique du Nord (CanNor)

AP1

A.

41,1 millions de dollars

2,3 millions de dollars

8,1 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence canadienne de développement économique (CanNor) continueront de cogérer plusieurs projets au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Par exemple, des initiatives d'aménagement urbain sont en cours pour renforcer la fonction et améliorer l'apparence des secteurs riverains à Whitehorse et à Carcross. La contribution du gouvernement fédéral à ces projets s'élève à 11 millions de dollars.

L’échéance fixée pour la mise en œuvre d’initiatives d’aménagement urbain visant à améliorer la fonction et l’apparence des secteurs riverains de Whitehorse et de Carcross a été reportée à 2013, la contribution fédérale augmentant de neuf millions de dollars. Le financement supplémentaire sera affecté au centre culturel de la Première nation des Kwanlin Dun dans le secteur riverain de Whitehorse ainsi qu’à d’autres améliorations à Carcross.

Financement total alloué

41,1 millions de dollars

2,3 millions de dollars

8,1 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

6. Transports Canada

AP1

A.

3 525,1 millions de dollars

247,7 millions de dollars

217,1 millions de dollars

Transports Canada continuera d’agir comme partenaire responsable de la gestion des programmes touchant les routes et les autres importants projets de construction routière en cours partout au pays. Transports Canada continuera de gérer 11 projets menés actuellement dans le cadre du Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique. Aucun des projets de construction ne doit être parachevé en 2010-2011.

Au cours de 2010-2011, Infrastructure Canada et Transports Canada ont mené à bien un projet, et ils prévoient mettre en œuvre 14 autres projets au début de 2011-2012.

Financement total alloué

3 525,1 millions de dollars

247,7 millions de dollars

217,1 millions de dollars

 

 

19. Commentaires sur les écarts : L’ampleur et la complexité des projets du FCIS rendent ces derniers plus vulnérables à des retards imprévus durant leur mise en œuvre. En 2010-2011, un certain nombre de projets du FCIS ont accusé des retards en raison de processus environnementaux plus longs, de conditions météorologiques défavorables ainsi qu’en raison de problèmes liés aux acquisitions et à la construction. Par conséquent, le nombre de demandes de financement présentées par les responsables d’un certain nombre de projets s’est révélé être considérablement plus faible que prévu. Cela s’est traduit par des écarts entre le total des autorisations et le montant réel du financement fourni en vertu du programme au cours de l’exercice 2010-2011.

20. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

21. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, directeur général, Intégration des programmes, téléphone : 613-948-9392, courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Fonds sur l’infrastructure frontalière (FIF)

 

1. Nom de l’initiative horizontale : Fonds sur l'infrastructure frontalière (FIF)

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Fonds sur l'infrastructure frontalière

4. Date de mise en œuvre : 2003-2004

5. Date de clôture : 2013-2014

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 600 millions de dollars[2]

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement)

Le Fonds sur l'infrastructure frontalière, qui a été annoncé dans le budget de 2001, est un programme de contribution à frais partagés. Il complète d’autres programmes d’infrastructure du gouvernement du Canada, comme le Fonds canadien sur l’infrastructure stratégique et le Programme stratégique d’infrastructures routières, un programme de Transports Canada.

Dans le cadre de « l’engagement du Canada à alléger les pressions aux routes d’accès en direction des points d’entrée frontaliers, comme la congestion routière, et à continuer de faciliter les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis », les contributions du Fonds sont destinées aux routes qui conduisent aux postes frontaliers canado-américains, particulièrement aux six postes les plus importants

  • Windsor (Ontario);
  • Sarnia (Ontario);
  • Fort Erie (Ontario);
  • Niagara Falls (Ontario);
  • Douglas (Colombie-Britannique);
  • Lacolle (Québec).

Dans le cadre de ce fonds, on consacre également du financement aux petits postes frontaliers, d’importance régionale, dans tout le Canada. Une fois terminés, les projets financés par le FIF contribueront à réduire les encombrements aux postes frontaliers, à augmenter la capacité du système et à promouvoir la déclaration sur la frontière intelligente (une déclaration entre le Canada et les États-Unis : voir http://www.dfait-maeci.gc.ca/anti-terrorism/declaration-fr.asp).

8. Résultat(s) partagé(s)

Dans l’ensemble, on s’attend à ce que le FIF permette d’investir dans des projets qui favorisent la sécurité et l’efficacité des postes frontaliers. Les résultats escomptés sont l’allégement de la congestion routière à la frontière et l’augmentation de la capacité des postes frontaliers, le renforcement de la sûreté et de la sécurité aux postes frontaliers, ce qui améliorera l’efficacité commerciale aux postes frontaliers.

9. Structure(s) de gouvernance

Tous les projets du FIF sont sélectionnés sous l'autorité du ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités. Avant de sélectionner les projets, le ministre consulte d’autres ministres qui s’intéressent à la région ou au secteur fondamental du projet. Après la sélection des projets, le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités fait les annonces au public. L’approbation du Conseil du Trésor est sollicitée pour chaque contribution. Parallèlement, les fonds de fonctionnement supplémentaires requis pour la gestion et la surveillance des projets par Transports Canada sont déterminés et demandés dans la présentation au Conseil du Trésor.

Le Fonds est mis en œuvre dans le cadre de partenariats principalement par trois groupes de collaborateurs essentiels :

  1. Infrastructure Canada : En qualité d'agent de coordination et de financement, Infrastructure Canada est responsable de l'examen et de la sélection des projets. Infrastructure Canada dirige la négociation des ententes de contribution avec chacun des bénéficiaires du financement et est responsable de l’évaluation du programme. Un représentant d'Infrastructure Canada siège au comité directeur de l'entente pour surveiller les activités et les étapes clés tout au long du cycle de vie d'un projet.
  2. Transports Canada : Ce ministère possède les connaissances techniques propres à chaque projet. Transports Canada dispense des analyses et des conseils pour l’examen et l’approbation des projets. Il est responsable de la mise en œuvre des projets du Fonds sur l’infrastructure frontalière d’une manière à assurer une diligence raisonnable du gouvernement fédéral dans les domaines comme l’évaluation environnementale, l’admissibilité et la vraisemblance des coûts du projet, la prestation d’information sur les mouvements de trésorerie et le budget, l’approbation des factures, les paiements et les vérifications et l’évaluation des projets. Transports Canada examine l’analyse de rentabilisation du projet et détermine les coûts et retombées de celui-ci. Transports Canada coordonne avec Infrastructure Canada la négociation conjointe des ententes et prépare la présentation au Conseil du Trésor. Le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités signe les deux documents. Transports Canada assure la coprésidence fédérale du comité directeur de l’entente pour le projet. Le Ministère assure aussi le respect des exigences au titre de la gestion de l’information pour saisir, surveiller et communiquer l’information touchant le projet.
  3. Le bénéficiaire du financement : Le bénéficiaire du financement peut être un gouvernement provincial ou territorial, une administration locale, un partenaire privé ou encore une combinaison de ces intervenants. Une fois le projet choisi, le bénéficiaire du financement entreprend des négociations avec Infrastructure Canada en vue d’élaborer une entente de contribution. Il incombe au bénéficiaire du financement de s’assurer que le projet est achevé conformément aux modalités de l’entente de contribution.

 10. Points saillants du rendement 

  • En 2010-2011, Infrastructure Canada et son partenaire de portefeuille, Transports Canada, ont veillé à la mise en œuvre des projets toujours inachevés, qui avaient été annoncés dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière.
  • En collaboration avec son partenaire de portefeuille, Transports Canada, Infrastructure Canada supervise toujours la mise en œuvre des ententes propres aux projets et veille au respect des modalités et s'assure que les demandes de paiement sont traitées avec efficience, de sorte que le programme puisse se terminer à la date de clôture prévue en 2013.

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

1. Transports Canada

AP1

A.

614,5 millions de dollars

83,8 millions de dollars

67,8 millions de dollars

Transports Canada continuera d’agir comme partenaire responsable de la gestion des programmes touchant les routes et les autres importants projets de construction routière. Partout au pays Transports Canada continuera de gérer 13 projets menés actuellement dans le cadre du Fonds sur l’infrastructure frontalière. Le parachèvement de deux projets est prévu pour l'exercice 2010-2011, à savoir le projet de signalisation et d'infrastructure pour le traversier pour camions à Windsor (Ontario), et le projet d'élargissement de l'autoroute 401 entre la route 3 et le chemin de comté 17 (Ouest), également près de Windsor (Ontario).

Infrastructure Canada et Transports Canada ont mené à bien deux volets du projet de la stratégie Il faut que ça bouge à Windsor-Essex au cours de 2010-2011. L’un de ces volets est le projet de signalisation et d’infrastructure pour le traversier pour camions à Windsor, en Ontario. Le projet d’élargissement de l’autoroute 401 entre l’autoroute 3 et la route 17 (Ouest), près de Windsor (Ontario), soutenu par une contribution fédérale de 9,6 millions de dollars, a été reporté en raison de restrictions de travail imposées par le CN, et il est prévu que le projet soit achevé en 2011-2012.

Financement total alloué

614,5 millions de dollars

83,8 millions de dollars

67,8 millions de dollars

 

 

19. Commentaires sur les écarts : aucun.

20. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

 21. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, directeur général, Intégration des programmes, téléphone : 613-948-9392, courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Fonds sur l’infrastructure municipale rurale (FIMR)

 

1. Nom de l’initiative horizontale : Fonds sur l'infrastructure municipale rurale (FIMR)

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activité de programme du ministère responsable : Fonds sur l'infrastructure municipale rurale

4. Date de mise en œuvre : 2004-2005

5. Date de clôture : 2013-2014

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 1,2 milliard de dollars[3]

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement)

Le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale de 1,2 milliard de dollars a été conçu pour répondre de façon équilibrée aux besoins locaux en infrastructure des collectivités urbaines et rurales du Canada, et fera en sorte que tous les Canadiens, qu'ils vivent dans des collectivités grandes, petites ou éloignées, bénéficient des avantages des investissements dans l'infrastructure.

Le Fonds permettra d’améliorer les infrastructures publiques de base et d’en accroître le nombre, dans des secteurs tels que l’eau potable, les eaux usées, la culture et les loisirs et de toutes ces choses qui font que nos collectivités sont des endroits dynamiques et productifs, où il fait bon vivre, travailler et élever ses enfants. Il cible les collectivités de moins de 250 000 habitants et les collectivités des Premières nations. Comme d’autres programmes d'infrastructure, le FIMR vise à assurer que les projets financés appuient les objectifs du gouvernement fédéral, encouragent la création d'approches nouvelles et novatrices et stimulent les partenariats tout en mettant l'accent sur des projets verts durables qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre.

Par l'intermédiaire du FIMR, le gouvernement du Canada continuera de travailler de concert avec les provinces, les territoires et les municipalités, ainsi que les Premières nations et le secteur privé, en vue d'investir dans des projets d'infrastructure locaux. Ces projets seront indispensables au soutien de la croissance économique et à l’amélioration de la qualité de vie dans les collectivités canadiennes.

Le Fonds est géré selon le partage des coûts, et le gouvernement du Canada versera, en moyenne, le tiers des coûts admissibles des projets. Les deux autres tiers proviendront des administrations provinciales et municipales. En reconnaissance de la situation unique des territoires et des Premières nations, où de nombreuses collectivités n’ont pas d’assiette fiscale, le gouvernement du Canada pourra couvrir plus du tiers des coûts admissibles des projets.

 8. Résultat(s) partagé(s) 

Les résultats globaux escomptés sont :

  • l’amélioration des infrastructures publiques de base et l’accroissement de leur nombre dans des secteurs tels que l’eau potable, les eaux usées, la culture et les loisirs;
  • une qualité de vie améliorée et l’accroissement des débouchés économiques pour les petites collectivités et les Premières nations.

9. Structure(s) de gouvernance

Le Fonds sur l'infrastructure municipale rurale repose sur des ententes de partenariat entre Infrastructure Canada et cinq ministères fédéraux : Diversification de l'économie de l'Ouest du Canada, Développement économique Canada pour les régions du Québec, l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, l'Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario et l'Agence canadienne de développement économique du Nord. Le Fonds fait intervenir 14 sous-programmes, soit un sous-programme conjoint pour chaque province et territoire et un sous-programme pour les collectivités des Premières nations. Chacun des 14 sous-programmes a les mêmes conditions générales, priorités et approches. En outre, de façon à rendre compte de la nature particulière de chaque sous-programme, les diverses ententes reflètent la nature du partenariat en ce qui a trait à l'ordre de gouvernement. 

Pour favoriser l'atteinte des résultats escomptés, les projets admissibles au FIMR doivent respecter un cadre d'optimisation des politiques fondé sur une référence commune, mais adapté à chaque administration. Pour assurer un vaste appui aux projets et leur mise en œuvre de façon efficace et novatrice, divers types de partenariats, y compris des partenariats publics-privés, sont encouragés pour l'élaboration et la réalisation des projets relatifs au Fonds. Le programme repose sur l'obtention de commentaires constructifs de la part des municipalités locales et rurales, notamment des conseils locaux de représentants élus. En outre, des représentants municipaux prendront part aux processus et à la gestion du programme dans leur province ou territoire.

10. Points saillants du rendement :

  • En 2010-2011, le programme a donné suite à son engagement à long terme à l'égard des infrastructures publiques conçues pour promouvoir la croissance économique, l'innovation et des collectivités saines, en vertu de la prorogation récente du FIMR jusqu'au 31 mars 2013;
  • L'engagement continue d'être axé sur les projets concernant, entre autres, le traitement de l'eau et des eaux usées et la culture et les loisirs dans les petites collectivités et dans les collectivités des Premières nations.
  • Les projets continuent d’être gérés de façon coopérative selon les ententes-cadres de contribution fédérales-provinciales-territoriales pertinentes.

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

AP1

A.

143,4 millions de dollars

17,8 millions de dollars

19,4 millions de dollars

Infrastructure Canada et l'Agence de promotion économique du Canada atlantique continueront de cogérer les projets, plus de 250, qui seront probablement en cours durant l'exercice 2010-2011. Plus de 60 % du financement fédéral sont affectés à des projets d'infrastructure verte qui contribuent à la conservation d'un environnement sain et durable.

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique ont mené à bien 74 projets au cours de 2010-2011. L’un de ces projets est la modernisation du réseau d’égouts de New Germany, en Nouvelle‑Écosse, programme soutenu par une contribution fédérale de 205 400 $. Ce projet/cette phase du projet consistait en la conception technique et l’achat et l’installation d’équipement de traitement d’eaux usées. La modernisation de l’installation de traitement des eaux usées permet de traiter davantage les eaux usées.

Financement total alloué

143,4 millions de dollars

17,8 millions de dollars

19,4 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

2. Agence de développement économique Canada pour les régions du Québec

AP1

A.

241,8 millions de dollars

5,6 millions de dollars

28,3 millions de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec continueront de cogérer plus de 200 projets susceptibles d’être mis en œuvre au cours de 2010-2011. Plus de 60 % du financement total du gouvernement fédéral sont affectés à des projets d'infrastructure verte.

Infrastructure Canada et l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec ont mené à bien 40 projets au cours de 2010-2011. L’un de ces projets était la réfection du boulevard Constable à McMasterville, au Québec, projet soutenu par une contribution fédérale de 1,4 million de dollars.

Financement total alloué

241,8 millions de dollars

5,6 millions de dollars

28,3 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

3. Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO)

AP1

A.

286,3 millions de dollars

38,4 millions de dollars

47,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l'économie de l'Ouest continueront de cogérer les projets, plus de 250, qui seront probablement en cours en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba durant l'exercice 2010-2011. Plus de 55 % du financement total du gouvernement fédéral sont affectés à des projets d'infrastructure verte.

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest ont mis en œuvre 85 projets du FIMR au cours de 2010-2011 et continueront de travailler ensemble pour mener à bien les 159 autres projets en cours en Colombie‑Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

Financement total alloué

286,3 millions de dollars

38,4 millions de dollars

47,9 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

4. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario (FedDev Ontario)

AP1

A.

373,2 millions de dollars

62,1 millions de dollars

40,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et Industrie Canada continueront de cogérer les projets (probablement plus de 500) en cours, y compris les 35 projets qui se sont vu allouer du financement au titre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada. La plupart de ces projets doivent être parachevés durant l'exercice 2010-2011. Plus de 85 % du financement total du gouvernement fédéral sont affectés à des projets d'infrastructure verte.

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario ont mené à bien 99 projets du FIMR et 6 projets du Complément du FIMR au cours de 2010-2011. L’un de ces projets consistait à améliorer le réseau de distribution d’eau à Kapuskasing, en Ontario, projet soutenu par un financement du gouvernement fédéral de 1,9 million de dollars. Ce projet visait le remplacement du réservoir surélevé et la construction d’une nouvelle canalisation principale pour relier le réseau de distribution existant, ce qui s’est traduit par des améliorations importantes au chapitre de la disponibilité et de la qualité de l’eau potable.

Financement total alloué

373,2 millions de dollars

62,1 millions de dollars

40,7 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

5. Agence canadienne de développement économique du Nord (CanNor)

AP1

A.

59,1 millions de dollars

0 million de dollars

9,9 millions de dollars

Infrastructure Canada et Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) continueront de cogérer les projets, plus de 50, qui seront probablement en cours durant l'exercice 2010-2011. Plus de 50 % du financement total du gouvernement fédéral est affecté à des projets d'infrastructure verte.

Infrastructure Canada et l’Agence canadienne de développement économique du Nord ont mené à bien 22 projets au cours de 2010-2011. L’un de ces projets, appuyé par une contribution fédérale de 2,5 millions de dollars, était le centre communautaire de  Repulse Bay, au Nunavut. Il s’agira d’un lieu de rassemblement public pour des événements communautaires importants et d’un centre d’activités pour les jeunes. En outre, depuis le 1er avril 2011, huit projets sont en cours au Yukon et au Nunavut, alors que tous les projets du FIMR dans les Territoires du Nord‑Ouest sont aujourd’hui pratiquement achevés.

Financement total alloué

59,1 millions de dollars

0 million de dollars

9,9 millions de dollars

 

 

19. Commentaires sur les écarts : Les retards de construction, liés par exemple à la météo peu clémente, à des problèmes de nature géologique, à des difficultés techniques et à d'autres types de complications relatives à la construction, ont empêché plusieurs promoteurs de respecter la date d'échéance de leur projet. Par conséquent, on a observé des écarts entre les dépenses réelles et les dépenses prévues à l’échelon du programme.

20. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

21. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, directeur général, Intégration des programmes, téléphone : 613-948-9392, courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Programme infrastructures Canada (PIC)

 

1. Nom de l’initiative horizontale : Programme infrastructures Canada

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activités de programme du ministère responsable : Sans objet. Les fonds sont transférés à des partenaires d’exécution fédéraux.

4. Date de mise en œuvre : 2000-2001

5. Date de clôture : 2010-2011

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 2,05 milliards de dollars[4]

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement)

Le Programme infrastructure Canada est un programme de contribution, qui a été lancé en 2000 pour les projets d’infrastructures municipales. Le gouvernement du Canada fournit une contribution égale à celle des gouvernements provinciaux-territoriaux, et finance jusqu'à un tiers des coûts de chaque projet d'infrastructure municipale. Il s'agit d'un programme assorti d'un budget de 2,05 milliards de dollars, qui se poursuivra jusqu'en 2010-2011. Le financement a pris fin le 31 mars 2011, et, partout au pays, tous les projets sont maintenant achevés. L’ensemble du financement a été distribué et dépensé.

La première priorité du programme en matière de financement est l’ensemble des « projets municipaux verts », c’est-à-dire ceux qui présentent des avantages pour l’environnement et en améliorent la qualité ou qui comportent des avantages pour la santé humaine et améliorent la qualité de vie. Les autres priorités du programme englobent également le logement à prix abordable, la culture, le tourisme et les loisirs, les télécommunications dans les collectivités rurales et éloignées, l’accès à haute vitesse pour les institutions publiques et le transport locaux. Reconnaissant que ce sont les collectivités individuelles qui connaissent le mieux leurs besoins, le programme adopte une approche prenant ses assises à la base et donne aux municipalités et aux Premières nations la latitude requise pour établir leurs propres priorités en matière d’infrastructure. Il comprend également des dispositions qui garantissent une répartition équitable des fonds destinés aux collectivités urbaines et rurales.

8. Résultat(s) partagé(s) 

Les résultats globaux prévus sont les suivants : améliorer l’infrastructure municipale urbaine et rurale au Canada et améliorer la qualité de vie des Canadiennes et des Canadiens grâce à des investissements qui protègent l’environnement et appuient la croissance communautaire et économique à long terme.

9. Structure(s) de gouvernance

Les principaux rôles et responsabilités des partenaires sont les suivants :

  • ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités - gestion globale du programme et responsabilisation envers le Parlement, y compris les relations avec les médias, la nomination des membres du comité de gestion, l'approbation des projets lorsque la part du fédéral est comprise entre 1 et 10 millions de dollars;
  • Infrastructure Canada – surveillance et suivi du programme pour assurer une gestion efficace et une approche coordonnée en matière de communication et de prestation de services, y compris les services opérationnels, la gestion de l’information et les services de communication;
  • les ministres ou ministres d’État responsables de la prestation de programmes (Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario [FedDev Ontario]; Diversification économique de l’Ouest; Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec; Agence de promotion économique du Canada atlantique; Agence canadienne de développement économique du Nord [CanNor]; Affaires autochtones et Développement du Nord Canada [AADNC]) avec le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités – pouvoir conjoint de conclure des ententes de contribution avec les provinces et les territoires, et approbation de projets lorsque la part du gouvernement fédéral est inférieure à un million de dollars;
  • comités de gestion fédérale­provinciale­territoriale (un par administration) – administration et gestion du Programme infrastructure Canada selon les conditions de l’entente fédérale­provinciale­territoriale applicable;
  • provinces/territoires – signataires des ententes négociées avec le gouvernement fédéral;
  • administrations locales – principaux candidats des projets du Programme infrastructure Canada; également responsables du parrainage des projets avec les organisations non gouvernementales et/ou le secteur privé;
  • Organisations non gouvernementales et secteur privé – autorisés à proposer des projets qui sont parrainés soit par une municipalité, une province, un territoire, soit par le gouvernement fédéral;

Autres ministères gouvernementaux – fournissent l’expertise essentielle pour la totalité ou une partie des projets du Programme infrastructure Canada (p. ex. Transports Canada, Pêches et Océans, Agence canadienne d’évaluation environnementale).

10. Points saillants du rendement

  • En 2010-2011, dernier exercice du programme, celui-ci a continué de soutenir la mise en valeur de l'infrastructure municipale dans les collectivités urbaines et rurales partout au pays, tout en améliorant la qualité de vie des Canadiens par le truchement d'investissements qui protègent notre environnement et appuient la croissance économique à long terme.
  • Le programme est axé sur l’innovation et l’efficience; en d’autres termes, il a pour but de promouvoir l’utilisation continue de l’infrastructure existante tout en contribuant à l’adoption de nouvelles approches et de nouvelles pratiques exemplaires.
  • Infrastructure Canada a continué de gérer ce programme en collaboration avec ses partenaires d’exécution fédéraux, les provinces, les territoires, les municipalités et les Premières nations, et continuera de collaborer à la vérification et à l'évaluation régulières et solides du programme.

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

AP1

A.

188,2 millions de dollars

0 million de dollars

0 million de dollars

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique continueront de cogérer les fonds fédéraux affectés aux provinces de l’Atlantique. Tous les fonds affectés avaient été réclamés à titre de dépenses au début de l'exercice 2009-2010.

À la fin de 2010-2011, tous les projets de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique étaient achevés.

Financement total alloué

188,2 millions de dollars

0 million de dollars

0 million de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

2. Développement économique Canada pour les régions du Québec

 AP1

A.

525,3 millions de dollars

2,1 millions de dollars

10,3 millions de dollars

Infrastructure Canada et DECRQ continueront de cogérer les fonds fédéraux affectés au Québec. Près de 500 millions de dollars de ces fonds avaient été réclamés à titre de dépenses au début de l'exercice 2009-2010.

Au cours de 2010-2011, Infrastructure Canada et l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec ont mené à bien 35 projets; les demandes de remboursement de quatre de ces projets sont encore en traitement. L’un de ces projets vise la relocalisation du Tazmahal (Roulodôme et SkatePark) à Montréal (Québec). La contribution fédérale de 2,5 millions de dollars a permis de rénover l’ancien édifice, d’aménager un espace pour un parc de planche à neige acrobatique et de construire des installations pour les activités de jeunes fervents de patin à roues alignées, de planche à roulettes, de vélomoteur et d’autres sports sur roues.

Financement total alloué

525,3 millions de dollars

2,1 millions de dollars

10,3 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

3. Diversification de l'économie de l'Ouest Canada (DEO).

AP1

A.

568,3 millions de dollars

0 million de dollars

1,0 million de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest continueront de cogérer les fonds fédéraux affectés dans les provinces de l’Ouest du Canada. Presque tous les fonds affectés avaient été réclamés à titre de dépenses au début de l'exercice 2009-2010.

Au cours de 2010-2011, Infrastructure Canada et Diversification économique de l’Ouest ont mené à bien les 34 derniers projets du PIC.

Financement total alloué

568,3 millions de dollars

0 million de dollars

1,0 million de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

4. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario (FedDev Ontario)

AP1

A.

693,8 millions de dollars

0 million de dollars

1,9 million de dollars

Infrastructure Canada et Industrie Canada continueront de cogérer des fonds fédéraux affectés en Ontario. Tous ces fonds avaient été réclamés à titre de dépenses au début de l'exercice 2009-2010.

Au début de l’exercice 2011-2012, quatre projets étaient en cours, dont deux ont depuis été achevés. Les deux autres projets sont le projet du secteur riverain de Burlington, qui avait été interrompu en raison de circonstances imprévues, mais dont la mise en œuvre a repris et devrait être achevée en 2013, et l’Abilities Centre, à Durham, en Ontario, qui devrait être réalisé en 2011-2012.

Financement total alloué

693,8 millions de dollars

0 million de dollars

1,9 million de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19. Commentaires sur les écarts : Aucun.

20. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

 21. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, directeur général, Intégration des programmes, téléphone : 613-948-9392, courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


Fonds Chantiers Canada

 

1. Nom de l’initiative horizontale : Fonds Chantiers Canada

2. Nom du ou des ministères responsables : Infrastructure Canada

3. Activités de programme du ministère responsable : Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada et volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada

4. Date de mise en œuvre : 2007-2008

5. Date de clôture : 2016-2017

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 8,8 $ milliards de dollars[5]

7. Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement)

Le Fonds Chantiers Canada est centré sur les projets qui offrent des avantages aux Canadiens sur les plans économique, environnemental et social.

Les priorités nationales de la prestation du financement comprennent les routes principales du réseau routier national, l'eau potable, les eaux usées, le transport en commun et l'énergie verte. Les autres catégories admissibles comprennent les projets qui appuient la croissance et le développement économiques (transport ferroviaire et maritime sur courte distance, connectivité et service à large bande, tourisme et aéroports régionaux et locaux), les projets environnementaux (gestion des déchets solides), ainsi que les projets qui contribuent au développement continu de collectivités fortes et sécuritaires (atténuation des effets des catastrophes, culture, sports, loisirs, routes locales et ponts, et réaménagement des friches industrielles). Le financement sert à appuyer les infrastructures publiques appartenant aux provinces, aux territoires et aux municipalités, ainsi qu’au secteur sans but lucratif et au secteur privé, dans certains cas.

Le financement est affecté à des projets dans l’ensemble des provinces et des territoires, en fonction de leur population (selon le recensement de 2006). Dans les provinces, le programme est exécuté par le truchement de deux volets, soit le volet Grandes infrastructures et le volet Collectivités. Dans les territoires, compte tenu du nombre peu élevé d’habitants, le financement du Fonds Chantiers Canada est versé dans le cadre du Programme de financement de base pour les provinces et les territoires et géré en vertu des modalités de ce programme dans chaque territoire.

Le volet Grandes infrastructures (VGI du FCC) vise les grands projets stratégiques d'importance régionale et nationale. Dans le cadre de ce volet, deux tiers du financement national sont consacrés aux priorités nationales mentionnées ci-dessus. Un processus de négociation conjoint entre les gouvernements fédéral/provinciaux/territoriaux permet de choisir les projets du volet Grandes infrastructures, qui doivent tous répondre aux critères minimaux d’admissibilité du gouvernement fédéral.

Le volet Collectivités (VC du FCC) est axé sur des projets dans les collectivités comptant moins de 100 000 habitants. Un processus fondé sur les demandes permet de choisir les projets, qui, tout comme les projets du volet Grandes infrastructures, sont évalués pour vérifier s’ils répondent aux critères minimaux d’admissibilité du gouvernement fédéral. Ce volet permettra d’aider considérablement les petites collectivités à répondre à leurs besoins urgents en matière d’infrastructure, et il constitue un outil complémentaire au Fonds de la taxe sur l’essence.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Fonds Chantiers Canada, veuillez consulter le site suivant : http://www.buildingcanada-chantierscanada.gc.ca/funprog-progfin/target-viser/bcf-fcc/bcf-fcc-fra.html.

 8. Résultat(s) partagé(s) 

Les résultats escomptés consistent en des réalisations qui comptent pour les Canadiens – propreté de l'air et de l'eau, sécurité routière ou réduction du temps des déplacements domicile-travail – tout en appuyant les grandes priorités du Canada, à savoir le renforcement de l'économie, l'assainissement de l'environnement et le renforcement des collectivités.

9. Structure(s) de gouvernance

 i. Volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada

Tous les projets du VGI du FCC sont sélectionnés sous l'autorité du ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités. Les projets prioritaires sont établis à la suite de discussions avec les provinces. Avant de sélectionner les projets, le ministre consulte d’autres ministres qui s’intéressent à la région ou au secteur fondamental du projet. Après avoir exercé une diligence raisonnable, on sollicite l’approbation du Conseil du Trésor pour les contributions à tout projet dépassant le seuil des pouvoirs délégués (p. ex. contribution fédérale de 100 millions de dollars) ou qui nécessite une dérogation aux modalités du programme. Parallèlement, s’ils visent un projet lié à l’infrastructure de transport, les fonds de fonctionnement supplémentaires requis pour la surveillance et la gestion des projets par Transports Canada sont déterminés et sollicités dans la présentation au Conseil du Trésor

 

Le VGI du FCC est mis en œuvre dans le cadre de partenariats qui font principalement intervenir trois groupes de collaborateurs essentiels :

  • Infrastructure Canada : À titre de responsable de la coordination et du versement de la contribution, Infrastructure Canada doit établir les priorités, recommander l'approbation de tous les projets du VGI du FCC au ministre, faire les annonces publiques, effectuer dans certains cas des évaluations environnementales et procéder à l'évaluation du programme. Infrastructure Canada est responsable de la sélection, de l’examen et du processus de diligence raisonnable de tous les projets. Pour les projets qui ne sont pas liés à l’infrastructure de transport, Infrastructure Canada est aussi responsable de la préparation des présentations au Conseil du Trésor (au besoin), de la négociation des ententes de contribution avec chaque bénéficiaire de financement et de la supervision des ententes. Pour surveiller les activités et les étapes clés tout au long du cycle de vie d'un projet, un représentant d'Infrastructure Canada siège au comité directeur de l'entente. Infrastructure Canada supervise la mise en œuvre des mesures d'atténuation précisées dans l'évaluation environnementale, évalue l'admissibilité et la vraisemblance des coûts du projet, fait le suivi de l'information sur les mouvements de trésorerie et le budget, approuve les demandes de remboursement et effectue les paiements, les vérifications et les évaluations des projets. Infrastructure Canada utilisera le Système partagé de gestion de l'information sur les infrastructures pour saisir l’information touchant le projet, en faire le suivi et en rendre compte.
  • Transports Canada : Pour les projets liés aux transports, Transports Canada rédige la documentation sur l’examen du projet et le processus de diligence raisonnable aux fins d’examen par Infrastructure Canada, prépare toutes les présentations à faire au Conseil du Trésor et mène les négociations des ententes de contribution. Transports Canada surveille les activités et les étapes clés tout au long du cycle de vie du projet, et désigne un représentant fédéral pour être membre du comité directeur de l’entente. Transports Canada supervise la mise en œuvre des mesures d'atténuation précisées dans l'évaluation environnementale, évalue l'admissibilité et la vraisemblance des coûts du projet, fait le suivi de l'information sur les mouvements de trésorerie et le budget, approuve les demandes de remboursement et effectue les paiements, les vérifications et les évaluations des projets. De plus, Transports Canada veille à satisfaire aux exigences d'Infrastructure Canada en ce qui concerne la gestion de l'information, y compris l'utilisation du Système partagé de gestion de l'information sur les infrastructures, qui permet de saisir, de surveiller et de présenter les renseignements concernant les projets. Transports Canada apporte aussi un soutien à Infrastructure Canada en matière de communications.
  • Le bénéficiaire du financement : Le bénéficiaire du financement peut être un gouvernement provincial ou territorial, une administration locale, un partenaire privé, une organisation non gouvernementale ou encore une combinaison de ces intervenants. Il incombe au bénéficiaire du financement de s’assurer que le projet est achevé conformément aux modalités de l’entente de contribution. Il est également responsable de l’exploitation continue et de l’entretien des biens.

ii. Volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada

Le VC du FCC est régi par des ententes de financement fédérales-provinciales distinctes. Chaque entente est gérée par un comité de surveillance établi par le comité de l'entente-cadre en matière d'infrastructure, qui est composé de hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux. Pour soutenir le fonctionnement du volet Collectivités et des comités de surveillance, chaque administration dispose d’un secrétariat conjoint fédéral-provincial formé de représentants du partenaire d’exécution fédéral et de fonctionnaires provinciaux.

Toutes les demandes soumises au titre du VC du FCC font l'objet d'un processus concurrentiel fondé sur les demandes. Le secrétariat conjoint administre le processus, mais l’association municipale provinciale compétente (dans les provinces qui ont de telles associations) peut être appelée à jouer un rôle important, tel qu’il aura été déterminé dans le cadre du processus d’étude des demandes. Bien que les secrétariats conjoints et les comités de surveillance disposent d’une certaine latitude pour exécuter le processus, ils sont toutefois tenus de lancer des appels de demandes (soit en une seule période ouverte ou en plusieurs périodes plus courtes assorties de dates de clôture) dans le cas de tous les processus. Certaines provinces peuvent limiter le nombre de demandes par collectivité au cours d’un appel de demandes ou de l'ensemble des appels de demandes.

Les secrétariats conjoints assurent le premier niveau de diligence raisonnable, ce qui comprend l’étude des demandes sur les plans technique, environnemental et juridique, et préparent les documents de breffage pour les comités de surveillance. Les comités de surveillance étudient ensuite les demandes et les classent en fonction des critères obligatoires et d’autres critères établis dans le cadre d’optimisation des politiques du Fonds Chantiers Canada. Le comité de surveillance soumet la liste des projets recommandés à l’examen du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou du ministre responsable du partenaire d’exécution fédéral, conformément à la délégation de pouvoir. Après avoir consulté d’autres ministres dotés d’un mandat dans le secteur fondamental du projet, le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités ou le ministre responsable du partenaire d’exécution fédéral communique ses commentaires relatifs à la liste des projets au comité de surveillance. Ce dernier revoit une dernière fois la liste et fait une recommandation au ministre concerné, conformément à la délégation de pouvoir. Les projets qui recevront l’aide financière du gouvernement fédéral sont annoncés lorsqu’ils ont fait l’objet d’une approbation finale écrite.

Les ententes-cadres précisent que les ententes de contribution fédérales-provinciales individuelles régissent le volet Collectivités dans chaque province et sont gérées par un comité de surveillance qui relève du comité de l’entente-cadre en matière d’infrastructure. Chaque comité de surveillance est composé de hauts fonctionnaires fédéraux et provinciaux, mais peut également comprendre des représentants des associations municipales provinciales (s’il y a lieu). Le coprésident fédéral du comité de surveillance est un cadre supérieur d’Infrastructure Canada nommé par le ministre.

Conformément à l'entente de contribution fédérale-provinciale, les parties ont convenu d'établir un secrétariat conjoint pour prêter main-forte au comité de surveillance et administrer le VC du FCC. Ce secrétariat est doté d’un personnel composé de fonctionnaires du gouvernement provincial et du partenaire d’exécution fédéral.

10. Points saillants du rendement

Dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC), Infrastructure Canada a continué de travailler avec des partenaires fédéraux et provinciaux pour cerner, approuver et financer, le plus rapidement possible, des projets dans les principaux domaines prioritaires au pays, soit l’eau, les eaux usées, le transport en commun, les routes essentielles du réseau routier national et l’énergie verte, ainsi que dans d’autres catégories d’investissement admissibles. Parallèlement, la mise en œuvre de chaque entente propre à un projet sera menée d'une manière simplifiée pour que l'on puisse s'assurer que les modalités des ententes sont respectées et que les demandes de remboursement sont traitées de manière efficiente.

Dans le cadre du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada (VC du FCC), partout au Canada ont été mis en chantier  plusieurs centaines de projets liés au traitement des eaux usées, à l'eau potable, aux routes locales et aux autres besoins en matière d'infrastructure. Ces projets ont été soutenus non seulement par les fonds de plus de 1 milliard de dollars qui ont été intégralement affectés dans le cadre des ententes initiales au titre du volet Collectivités, mais également par le Complément du volet Collectivités, instauré par le gouvernement fédéral dans le cadre du Plan d'action économique et assorti d'un budget de 500 millions de dollars.

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

1. Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA)

 

 

AP1

 

 

A. VGI du FCC

76,6 millions de dollars

1,8 million de dollars

9,4 millions de dollars

Infrastructure Canada et l'Agence de promotion économique du Canada atlantique continueront de cogérer sept projets du volet Grandes infrastructures déjà annoncés dans la région de l'Atlantique. Trois de ces projets doivent être parachevés durant l'exercice 2010-2011, y compris le projet de mise en place d'un parc d'éoliennes à Summerside (ÃŽle-du-Prince-Édouard) et la construction du Halifax Canada Game Centre. Ces projets sont appuyés par des contributions fédérales de 4,5 millions de dollars et de 12 millions de dollars, respectivement.

En juin 2010, tous les projets du VGI du FCC gérés conjointement avec l’Agence de promotion économique du Canada atlantique ont été confiés à Infrastructure Canada. À l’avenir, Infrastructure Canada sera responsable de l’administration et de la mise en œuvre de tous les projets du VGI du FCC dans la région de l’Atlantique.

B. VC du FCC

149,8 millions de dollars

31 millions de dollars

37,1 millions de dollars

Infrastructure Canada et l'Agence de promotion économique du Canada atlantique continueront de cogérer les projets (plus de 100) en cours à Terre-Neuve, à l'ÃŽle-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Environ 100 autres projets doivent être mis en œuvre durant l'exercice 2010-2011. L'ensemble des 77 projets financés dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada doivent être parachevés d'ici le 31 octobre 2011.

Infrastructure Canada et l’Agence de promotion économique du Canada atlantique ont mené à bien 104 projets au cours de 2010-2011. L’un d’entre eux consiste à mettre en état et à asphalter 11 routes municipales à Reidville (Terre‑Neuve). Ce projet a contribué à améliorer l’efficacité du transport et la sécurité des routes locales de la région. Ces routes municipales très fréquentées étaient au départ en gravier; par conséquent, le fait de les asphalter diminue les exigences en matière d’entretien et met fin à l’usage de produits chimiques pour lutter contre la poussière.

C. Complément du VC-FCC

34,6 millions de dollars

23,8 millions de dollars

21,2 millions de dollars

 

 

Financement total alloué

261,0 millions de dollars

56,6 millions de dollars

67,7 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 (en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

2. Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec

AP1

A. VGI du FCC

422,2 millions de dollars

80,3 millions de dollars

22,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et Développement économique Canada pour les régions du Québec continueront de cogérer les 11 projets du volet Grandes infrastructures annoncés au Québec. Deux de ces projets doivent être parachevés durant l'exercice 2010-2011, à savoir l'agrandissement du Musée des beaux-arts de Montréal et la modernisation des installations de traitement de l'eau potable Desjardins, à Lévis. Ces projets sont soutenus par des contributions fédérales de 13 millions de dollars et de 10,8 millions de dollars, respectivement.

En juin 2010, tous les projets du VGI du FCC gérés conjointement avec l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec ont été confiés à Infrastructure Canada. À l’avenir, Infrastructure Canada sera responsable de l’administration et de la mise en œuvre de l’ensemble des projets du VGI du FCC au Québec.

B. VC du FCC

412,6 millions de dollars

43,3 millions de dollars

6,1 millions de dollars

Infrastructure Canada et Développement économique Canada pour les régions du Québec continueront de cogérer les 120 projets annoncés au Québec. Il est prévu que le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial concluront une entente concernant le versement d’un financement supplémentaire aux projets prêts à être mis en chantier. En outre, six projets annoncés dans le cadre du volet Grandes villes du Fonds Chantiers Canada continueront de progresser. Le volet Grandes villes vise à financer des projets d'infrastructure dans les collectivités de 100 000 habitants et plus. Les projets susmentionnés se sont vu allouer un financement approximatif de 33,5 millions de dollars par le gouvernement fédéral.

Infrastructure Canada et l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec ont mené à bien trois projets au cours de 2010-2011. L’un de ces projets, appuyé par une contribution fédérale de 164 000 $, était les installations de distribution et d’assainissement d’eau de Farnham, au Québec, et a amélioré la qualité de l’eau potable de la municipalité.

C. Complément du VC-FCC

116 millions de dollars

116 millions de dollars

83,9 millions de dollars

 

 

Financement total alloué

950,8 millions de dollars

239,6 millions de dollars

112,7 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

3. Transports Canada

AP1

A. VGI du FCC

3 507,2 millions de dollars

579,4 millions de dollars

286,4 millions de dollars

Transports Canada continuera d’agir à titre de partenaire responsable dans la gestion des projets liés au transport dans le cadre du volet Grandes infrastructures du Fonds Chantiers Canada (VGI du FCC), et continuera de collaborer avec les partenaires pour conclure des ententes de contribution propres à un projet et pour gérer la mise en œuvre quotidienne des projets. Transports Canada et Infrastructure Canada annonceront conjointement un nouveau projet financé à même les fonds restants du VGI du FCC, et collaboreront avec des partenaires aux fins de l’approbation officielle des projets. Transports Canada continuera de diriger 37 projets liés au transport et annoncés dans le cadre du Fonds Chantiers Canada. Il est actuellement prévu que 26 projets seront mis en chantier en 2010-2011 et que 6 de ces projets seront parachevés au cours du même exercice.

Sept projets d’infrastructure du réseau de transport en commun, ayant obtenu un financement du gouvernement fédéral d’environ 716 millions de dollars, ont été annoncés pour 2010-2011.

Transports Canada dirige actuellement 82 projets liés au transport et annoncés dans le cadre du Fonds Chantiers Canada. En 2010-2011, la mise en œuvre de 20 de ces projets a été entamée, et 3 d’entre eux ont été achevés.

Financement total alloué

3 507,2 millions de dollars

579,4 millions de dollars

286,4 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

4. Diversification de l'économie de l'Ouest

AP1

A. VGI du FCC

221,5 millions de dollars

37,7 millions de dollars

46,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l’économie de l’Ouest continueront de cogérer les neuf projets du volet Grandes infrastructures annoncés dans les provinces de l’Ouest du Canada. Quatre projets doivent être parachevés durant l'exercice 2010-2011, y compris l'expansion du canal de dérivation de la rivière Rouge à Winnipeg (Manitoba) et la construction du Kinnear Centre for Creativity à Banff (Alberta). Ces projets sont soutenus par des contributions fédérales de 332,5 millions de dollars et de 15 millions de dollars, respectivement.

En juin 2010, six projets du VGI du FCC, cogérés avec Diversification économique de l’Ouest, ont été confiés à Infrastructure Canada. Trois projets du VGI du FCC, presque achevés en 2010-2011, ont continué d’être mis en œuvre par Diversification économique de l’Ouest. Deux des projets de construction cogérés, l’installation d’expositions de Northlands à Edmonton (Alberta), et Evraz Place à Regina (Saskatchewan), ont été achevés en 2010-2011. Un des projets du VGI du FCC, le Kinnear Centre for Creativity de Banff (Alberta), continuera d’être cogéré avec Diversification économique de l’Ouest. À l’avenir, à l’exception des trois projets mentionnés ci‑dessus, Infrastructure Canada sera responsable de l’administration et de la mise en œuvre de l’ensemble des projets du VGI du FCC au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie‑Britannique.

B. VC du FCC

367,3 millions de dollars

110 millions de dollars

77,7 millions de dollars

Infrastructure Canada et Diversification de l'économie de l'Ouest continueront de cogérer les projets (environ 100) en cours au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. La mise en œuvre d’environ 200 projets de construction devrait commencer en 2010-2011. L'ensemble des 166 projets ayant reçu du financement dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada doivent être terminés d'ici le 31 octobre 2011.

Infrastructure Canada et Diversification économique de l’Ouest ont mené à bien 27 projets du VC du FCC au cours de 2010-2011 au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie‑Britannique. On a indiqué que 226 autres projets étaient en cours au début de l’exercice 2011-2012.

C. Complément du VC-FCC

149,9 millions de dollars

118,7 millions de dollars

101,2 millions de dollars

 

Infrastructure Canada et Diversification économique de l’Ouest ont réalisé 40 projets du complément du VC du FCC au cours de 2010-2011. Les 121 autres projets devraient être achevés d’ici le 31 octobre 2011.

Financement total alloué

738,7 millions de dollars

266,4 millions de dollars

225,6 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en millions de dollars)

11. Partenaires fédéraux

12. Activité de programme des partenaires fédéraux

13. Nom des programmes pour les partenaires fédéraux

14. Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à la clôture)

15. Dépenses prévues 2010-2011

16. Dépenses réelles pour 2010-2011

17. Résultats prévus 2010-2011

18. Résultats obtenus en 2010-2011

5. Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario (FedDev Ontario)

AP1

A. VGI du FCC

275,4 millions de dollars

37,7 millions de dollars

38,6 millions de dollars

Infrastructure Canada et Industrie Canada continueront de cogérer les neuf projets du volet Grandes infrastructures annoncés en Ontario. Deux projets doivent être parachevés durant l'exercice 2010-2011, y compris l'amélioration du réseau d'égout de la rivière des Outaouais et la construction du centre sportif et d'entraînement Clarence-Rockland. Ces projets sont soutenus par des financements du gouvernement fédéral de 9,4 millions de dollars et de 6,4 millions de dollars, respectivement.

En juin 2010, l’ensemble des projets du VGI du FCC cogérés avec l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario ont été confiés à Infrastructure Canada. À l’avenir, Infrastructure Canada sera responsable de l’administration et de la mise en œuvre de l’ensemble des projets du VGI du FCC en Ontario.

B. VC du FCC

365,6 millions de dollars

80 millions de dollars

58,1 millions de dollars

Infrastructure Canada et Industrie Canada continueront de cogérer les projets (environ 140) en cours en Ontario. Environ 170 autres projets doivent être mis en chantier durant l'exercice 2010-2011. L'ensemble des 182 projets ayant reçu du financement dans le cadre du Complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada doivent être terminés au plus tard le 31 octobre 2011.

Infrastructure Canada et l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario ont mené à bien 88 projets au cours de 2010-2011. L’un d’entre eux est le projet de la municipalité de Marmora and Lake, soutenu par une contribution fédérale de 268 300 $. Le remplacement du pont à une voie par un pont à deux voies a grandement contribué à diminuer les embouteillages, permettant aux résidents du village de se déplacer de façon plus sécuritaire et efficiente.

C. Complément du VC-FCC

196 millions de dollars

130,3 millions de dollars

48,4 millions de dollars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

837 millions de dollars

248 millions de dollars

145,1 millions de dollars

 

 

19. Commentaires sur les écarts : En général, Infrastructure Canada reporte de 20 % à 30 % de son budget au titre des subventions et des contributions à des exercices ultérieurs, y compris en 2010-2011. Les dépenses réelles accusent un retard comparativement aux prévisions en raison de nombreux facteurs.

  • Retard pour les approbations
  • Prévisions habituellement établies avant d’obtenir les approbations
  • Négociation des ententes de contribution (sans entente dûment signée, les remboursements ne sont pas effectués)
  • Conditions météorologiques inclémentes, répertoire limité de fournisseurs et de travailleurs qualifiés
  • Défaut d’envoyer les factures (bénéficiaires)
  • Différences dans les cycles budgétaires des administrations fédérales, provinciales et municipales.

Pour aller de l’avant, Infrastructure Canada met davantage l’accent sur la gestion financière et sur l’appropriation dans le cadre du programme des prévisions et des dépenses. À compter de 2011-2012, Infrastructure Canada mettra en œuvre son plan d’action en matière de gestion financière qui vise à réduire les écarts importants entre les dépenses réelles et les dépenses prévues des programmes.

20. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

21. Coordonnées de la personne-ressource : Claude Blanchette, directeur général, Intégration des programmes, téléphone : 613-948-9392, courriel : claude.blanchette@infc.gc.ca.


[1] Ceci représente les montants engagés dans le cadre des précédents budgets du gouvernement du Canada. Veuillez noter que des fonds additionnels ont été transférés dans ce programme pour administrer des projets spécifiques aux termes des modalités du FCIS. La colonne 14 du tableau ci-dessous reflète le financement réel du projet mis en œuvre par les partenaires d’exécution fédéraux aux termes des modalités du FCIS, ainsi que les coûts administratifs connexes.

[2] Ceci représente les montants engagés dans le cadre des précédents budgets du gouvernement du Canada. Veuillez noter que des fonds additionnels ont été transférés dans ce programme pour administrer des projets spécifiques aux termes des modalités du FIF. La colonne 14 du tableau ci-dessous reflète le financement réel du projet mis en œuvre par les partenaires d’exécution fédéraux aux termes des modalités du FIF, ainsi que les coûts administratifs connexes. Le soutien financier accordé pour le Sommet du G8 (2010) est comptabilisé séparément du financement du FIF dans ce document.

[3] Ceci représente les montants engagés dans le cadre des précédents budgets du gouvernement du Canada.  Veuillez noter que des fonds additionnels ont été transférés dans ce programme pour administrer des projets spécifiques aux termes des modalités du FIMR. La colonne 14 du tableau ci-dessous reflète le financement réel du projet mis en œuvre par les partenaires d’exécution fédéraux aux termes des modalités du FIMR, ainsi que les coûts administratifs connexes.

[4] Ceci représente les montants engagés dans le cadre des précédents budgets du gouvernement du Canada.  Veuillez noter que des fonds additionnels ont été transférés dans ce programme pour administrer des projets spécifiques aux termes des modalités du PIC. La colonne 14 du tableau ci-dessous reflète le financement réel du projet mis en œuvre par les partenaires d’exécution fédéraux aux termes des modalités du PIC, ainsi que les coûts administratifs connexes.

[5] Ceci représente les montants engagés dans le cadre des précédents budgets du gouvernement du Canada. Veuillez noter que des fonds ont été transférés à partir de ce programme afin d’administrer des projets spécifiques aux termes des modalités d’autres programmes. La colonne 14 du tableau ci-dessous reflète le financement réel du projet mis en œuvre par les partenaires d’exécution fédéraux aux termes des modalités du FCC, ainsi que les coûts administratifs connexes.

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Ministère de la Justice Canada

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Stratégie nationale antidrogue

Nom des ministères responsables : Ministère de la Justice

Activité de programme du ministère responsable : politiques, lois et programmes en matière de justice

Date de mise en œuvre : 2007-2008

Date de clôture : 2011-2012 (continu)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 588.9 millions de dollars (Le montant total des fonds versés, qui s’élevait initialement à 578.6 millions de dollars, a été corrigé afin de refléter des changements aux montants de Santé Canada).

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

Le gouvernement du Canada a lancé la Stratégie nationale antidrogue (SNA) en 2007. Cette stratégie porte sur les drogues illicites et met l'accent sur les jeunes. Elle a pour but de contribuer à l'instauration de collectivités plus saines et plus sécuritaires grâce à des mesures coordonnées de prévention de la consommation de drogues illicites, de traitement de la dépendance et de réduction de la production et de la distribution de drogues illicites. Elle englobe trois plans d'action : prévention, traitement et application de la loi.

Le Plan d'action sur la prévention soutient les mesures visant à empêcher les jeunes de consommer des drogues illicites en leur faisant prendre conscience des répercussions sociales et sanitaires négatives de la consommation de drogues illicites ainsi qu'en élaborant et à mettant en œuvre des interventions et des initiatives communautaires de prévention de la consommation. Le Plan d'action sur le traitement soutient des mécanismes et des services efficaces de traitement et de réadaptation au moyen de l'élaboration et de la mise en œuvre de méthodes innovatrices et coordonnées. Le Plan d'action sur l'application de la loi a pour objet de perturber les activités liées aux drogues illicites de façon sécuritaire et il cible particulièrement les organisations criminelles.

Résultats partagés :

  • Réduction de la demande de drogues illicites au sein des populations et zones ciblées;
  • Réduction des effets de la consommation de drogues illicites au moyen de mesures de prévention et de traitement; et
  • Réduction de l'offre en matière de drogues illicites.

Structures de gouvernance :

La structure de gouvernance de la Stratégie comprend le Comité directeur des sous-ministres adjoints de même que des groupes de travail sur les politiques et le rendement, la prévention et le traitement, l'application de la loi et les communications. La structure de gouvernance est soutenue par la Stratégie relative à la justice pour les jeunes et l'Unité des initiatives stratégiques du ministère de la Justice du Canada.

Le Comité directeur des sous-ministres adjoints (CDSMA), qui est présidé par le ministère de la Justice du Canada, supervise la mise en œuvre de la Stratégie, prend les décisions nécessaires à la promotion de l'initiative, le cas échéant, et veille à l'obtention de résultats appropriés, en temps opportun, ainsi qu'à la reddition de comptes en ce qui a trait à l'utilisation des ressources affectées à l'initiative. Le CDSMA prépare des questions pour étude par les sous-ministres, le cas échéant.

Le Groupe de travail pour la prévention et le traitement, présidé par Santé Canada, supervise la mise en œuvre des plans d'action sur la prévention et le traitement. Le Groupe de travail sur la mise en application, présidé par le ministère de la Sécurité publique du Canada, supervise la mise en œuvre du Plan d'action sur l'application de la loi. Le Groupe de travail sur les politiques et le rendement, présidé par le ministère de la Justice du Canada, surveille les orientations stratégiques et les résultats de la Stratégie et supervise les travaux du sous-comité sur l'évaluation et le rendement. Le Groupe de travail des communications, présidé par le ministère de la Justice du Canada, supervise les communications relatives à la Stratégie, incluant la prise des décisions requises pour faire progresser les communications sur l'initiative et assurer la coordination des communications.

Points saillants de la performance :

En 2010 2011, les 12 ministères et organismes partenaires fédéraux participant à la SNA ont continué d’appliquer la Stratégie comme prévu, laquelle vise à rendre le milieu communautaire plus sûr et plus sain grâce à des efforts concertés de prévention de la consommation de drogue, de traitement de la toxicodépendance et de lutte à la production et à la distribution de drogues illicites. Puisque certaines composantes de la Stratégie prendront fin en 2012, les partenaires ont commencé à planifier le renouvellement de ces composantes et à discuter de la portée générale de la Stratégie. En outre, comme l’exige la structure de responsabilisation de la Stratégie, une évaluation de l’impact a été mise en œuvre.

Le cadre de fonctionnement général n’a pas été modifié en 2010 2011. Le projet de loi S 10, qui prévoyait des peines minimales obligatoires pour infractions graves en matière de drogue n’a pas été adopté par le Parlement; par conséquent, les composantes de la Stratégie relatives à la législation n’ont pas été mises en œuvre. Les tableaux suivant présentent les résultats de la mesure du rendement pour chacune des activités de programme des partenaires fédéraux.

Partenaire fédéral : Ministère de la Justice

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
A1 Рpolitiques, lois et programmes en mati̬re de justice a. Tribunaux du traitement de la toxicomanie 16,2 3,6 3,6 Lien 1 Lien 1

b. Fonds de justice pour les jeunes

(Plan d’action sur le traitement)

6,8 1,6 1,4 Lien 2 Lien 2
c. Justice Canada, premier responsable de la Stratégie nationale antidrogues 1,4 0,3 0,3 Lien 3 Lien 3
C1 РServices internes d. Justice Canada, premier responsable de la Strat̩gie nationale antidrogues 1,5 0,3 0,3 Lien 4 Lien 4
e. Stratégie nationale antidrogue 0,3 0,1 0,1 Programmes d’aide  
Total 26,2 5,9 5,7    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Réduction des récidives de ceux qui comparaissent devant les tribunaux de traitement de la toxicomanie.

Lien 2 :

Résultats dans l’ensemble:

  • Collaborer avec les provinces et territoires intéressés ainsi qu'avec d'autres intervenants afin de recenser les lacunes des programmes de traitement de la toxicomanie pour les jeunes dans le système de justice.
  • Offrir dans le système de justice, sous forme de projets pilotes, des options de traitement de la toxicomanie pour les jeunes et évaluer ces options.
  • Échanger les connaissances tirées des programmes pilotes de traitement de la toxicomanie et les pratiques prometteuses avec les provinces et territoires ainsi que d'autres intervenants intéressés.

Résultats immédiats :

  • Projets d'amélioration des services et des programmes de traitement.
  • Capacité accrue de planifier un éventail de programmes et de services de traitement et de les offrir aux groupes ciblés.
Résultats intermédiaires :
  • Plus grande disponibilité des services et programmes de traitement efficaces pour les populations visées dans les zones à besoins, et accessibilité accrue.
  • Amélioration des systèmes, programmes et services de traitement pour lutter contre la dépendance à l’égard des drogues illicites dans les populations ciblées dans les zones à besoins.
  • Réduction des comportements à risque.

Lien 3 :

Leadership efficace de la réponse fédérale aux préoccupations concernant la prévention, le traitement et l'application de la loi à l'égard des drogues illicites par les moyens suivants :

  • assumer la responsabilité globale en matière de politiques et de coordination;
  • maintenir la structure de gouvernance de la SNA;
  • être le premier responsable des rapports sur le rendement;
  • appliquer les recommandations de l’évaluation de la mise en œuvre; et
  • commencer le processus du renouvellement des composantes de la Stratégie qui arrivent à échéance.

Lien 4 :

Leadership efficace de la réponse fédérale aux préoccupations concernant la prévention, le traitement et l'application de la loi à l'égard des drogues illicites par les moyens suivants :

  • diriger et coordonner toutes les activités de communication de la SNA; et
  • assumer la responsabilité principale pour l’évaluation de la Stratégie.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

Les résultats préliminaires recueillis à l’aide du Système d'information des tribunaux de traitement de la toxicomanie (SITTT) montrent que les clients des tribunaux de traitement de la toxicomanie avaient des tests de dépistages de l’urine négatifs (c.-à-d., aucune drogue consommée) 62% du temps passé dans le programme.

Lien 2 :

En 2010-2011, 17 projets ont été financés, dont 12 par des contributions et cinq par des subventions. De ce nombre, sept résultaient d'ententes de contribution d'exercices antérieurs pour les exercises suivants, un a été différé de 2009-2010 à 2010-2011, un a été différé au début de 2011-2012, et trois étaient de nouveaux projets pilotes. La valeur totale de ces projets s'établissait à 1 138 881 $ en contributions et à 149 000 $ en subventions. Sur les 17 projets :

  • cinq visaient un gouvernement provincial ou un organisme désigné par ce dernier;
  • un était un projet situé à Prince Albert, Saskatchewan, financé conjointement avec la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance de Ressources humaines et Développement des compétences Canada; et
  • 11 visaient des organisations communautaires de première ligne.

Les projets financés englobaient les domaines suivants : formation/vulgarisation, échange d'information, évaluation et projets pilotes.

Le ministère de la Justice du Canada a aussi tenu un forum de deux jours qui réunissait des gestionnaires de programme et des chercheurs afin d’explorer des approches d’interventions efficaces auprès des jeunes ayant des démêlés avec la justice et des problèmes de consommation abusive de drogues.

Lien 3 :

Le ministère de la Justice Canada a fourni un leadership efficace de la réponse fédérale visant les préoccupations sur la prévention, le traitement et l'application de la loi liés aux drogues illicites par son travail dans les quatre domaines suivants : politiques et coordination, structure de gouvernance de la SNA, activités de communication (voir le lien 4 ci-dessous) et évaluation et rapports sur le rendement (voir le lien 4 ci-dessous).

Politiques et coordination:

  • A soutenu le processus d’examen du Parlement d’un projet de loi du gouvernement relatif aux crimes graves liés aux drogues en proposant des peines minimales;
  • A collaboré avec les ministères partenaires pour mettre en œuvre des plans d’action élaborés en réponse à l’évaluation de la mise en œuvre, et travaille présentement en partenariat avec d’autres ministères pour effectuer l’évaluation de l’impact, laquelle examine la pertinence, l’efficacité, ainsi que l’efficience et l’économie manifestes de la SNA;
  • A mis en œuvre un processus de renouvellement des composantes de la Stratégie qui arrivent à échéance, incluant l’organisation et la tenue d’une retraite pour la planification en matière de politiques avec les ministères partenaires, et a présidé un groupe de travail de recherche spécial interministériel pour appuyer le renouvellement;
  • A organisé et accueilli les conférences sur la SNA, dont quatre présentations par des chercheurs scientifiques et experts en 2010-2011; et
  • A supervisé la contribution de la SNA à l’élaboration du Plan d’Action pour la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de l’Organisation des États américains en matière de lutte anti-drogue à l’échelle de l’hémisphère.

Gouvernance :

  • A présidé le Comité directeur des sous-ministres adjoints de la SNA, et a fait office de secrétariat;
  • A présidé le Groupe de travail sur les politiques et le rendement de la SNA, et a fait office de secrétariat;
  • A participé aux réunions des groupes de travail sur la prévention et le traitement et sur l'application de la loi; et
  • A dirigé le Sous-comité de l'évaluation et des rapports et le Groupe de travail sur les communications.

Lien 4 :

Le ministère de la Justice a fourni un leadership efficace de la réponse fédérale visant les préoccupations sur la prévention, le traitement et l'application de la loi liés aux drogues illicites par son travail dans les quatre domaines suivants : politiques et coordination (voir le lien 3 ci-dessus), structure de gouvernance de la SNA (voir le lien 3 ci-dessus), activités de communication et évaluation et rapports sur le rendement.

Communication :

  • A organisé les réunions du Groupe de travail des communications de la SNA et les réunions horizontales mensuelles entre les conseillers en communications de la SNA;
  • A effectué un travail de production et de coordination relatif aux infocapsules et aux « Questions et Réponses » pour la diffusion de divers rapports sur les drogues ainsi qu’un travail de recherche académique;
  • A supervisé 16 annonces relatives à la SNA, un message provenant de trois ministères, et un communiqué provenant également de trois ministères (Justice, Santé Canada et Sécurité publique);
  • A développé et coordonné les approbations et la mise en œuvre d’une Stratégie de communication de la SNA à portée globale;
  • A lancé une nouvelle annonce et une page Facebook pour la campagne de prévention « 0droguepourmoi »; et
  • A restructuré et tenu à jour le site Web de la SNA.

Évaluation et rapports :

  • A pleinement mis en œuvre le plan d’action développé en réponse à l’évaluation de la mise en œuvre;
  • A amorcé l’évaluation de l’incidence;
  • A présidé le sous-comité sur l'évaluation et le rendement du Groupe de travail sur les politiques et le rendement;
  • A produit le rapport annuel de la SNA; et
  • A assuré la coordination des processus du RMR et du RPP.

Partenaire fédéral : Santé Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
3.4.3 Substances contrôlées

a. Campagne médiatique de masse

(Plan d’action sur la prévention)

29,8 7,0 7,2 Lien 1 Lien 1
3.4.3 Substances contrôlées

b. Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA)

(Plan d’action sur la prévention)

59,0 14,0 14,3 Lien 2 Lien 2
3.4 Consommation de drogue et toxicomanie

c. Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT)

(Plan d’action sur le traitement)

124,7 30,7 17,3 Lien 3 Lien 3
4.1.1.2 Santé mentale et toxicomanie chez les Premières nations et les Inuits

d. Programme de lutte contre l’abus de l’alcool et les drogues chez les Autochtones (PNLAADA)

(Plan d’action sur le traitement)

36,0 8,9* 11,1 Lien 4 Lien 4
3.4.3 Substance contrôlées

e. Bureau des substances contrôlées

(Plan d’action sur l’application de la loi)

27,2** 5,7** 5,1 Lien 5 Lien 5

f. Service d’analyse des drogues (SAD)

(Plan d’action sur l’application de la loi)

45,0*** 9,5*** 9,5 Lien 6 Lien 6
3,41 1 1
Total 325,1 75,8 64,5    

Toutes les figures présentées ci-dessus incluent les coûts reliés au Régime d’avantage sociaux des employés (RASE) et aux locaux de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC).

* Les dépenses prévues, initialement d’un montant de 7,5M$, ont été corrigées à 8,9M$.

** Le total des fonds versés a été modifié de 12,8M$ à 27,2M$ et les dépenses prévues ont été modifiées de 3,1M$à 5,7M$ afin de bien refléter les ressources approuvées pour l’initiative de la SNA.

*** Le total des fonds versés a été modifié de 49,2M$ à 45,0M$ et les dépenses prévues ont été modifiées de 2,3M$ à 9,5M$ afin de bien refléter les ressources approuvées pour l’initiative de la SNA.

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

La campagne auprès des grands médias vise à renforcer la capacité des populations ciblées à prendre des décisions éclairées au sujet de la consommation de drogues illicites. Le progrès de la campagne et sa contribution à ce résultat seront mesurés en fonction de la capacité des populations ciblées de prévenir la consommation de drogues illicites et les comportements risqués qui y sont associés. Ces informations seront recueillies à l’aide de recherches sur l’opinion publique suivant la campagne menée auprès des jeunes de 13 à 15 ans et de leurs parents, dont les résultats seront comparés à ceux des sondages de référence qui ont été faits auprès des parents en 2008 et auprès des jeunes en 2009. Le succès de la campagne sera également mesuré selon le nombre de visites sur le site Web, le nombre de téléchargements de brochures, le nombre d’appels à 1 800 O Canada et le nombre de brochures commandées et expédiées; ainsi que selon les manifestations concrètes du renforcement de la capacité d’influer sur les décisions et les comportements en matière de consommation de drogues illicites, et leurs conséquences dans les populations ciblées.

Lien 2 :

Le FICSA vise à renforcer la capacité des populations ciblées de prendre des décisions éclairées au sujet de la consommation de drogues illicites. Le succès et l’avancement du programme seront mesurés en fonction du niveau et de la nature des connaissances et des compétences acquises ou améliorées en vue d’éviter la consommation de drogues illicites dans la population ciblée, de même que par les manifestations concrètes de l’influence que le renforcement de la capacité a sur les décisions et les comportements au sujet de la consommation de drogues illicites et de leurs conséquences dans les populations visées.

Le FICSA vise également à renforcer les réponses des collectivités aux problèmes liés aux drogues illicites dans les domaines ciblés, et il mesurera leur progrès selon le type ou la nature du renforcement des interventions. Par exemple, l’adoption ou l’intégration de pratiques exemplaires ou éprouvées dans les domaines ciblés indiquera dans quelle mesure le programme a contribué à ce résultat.

Lien 3 :

Le PFTT vise à augmenter la disponibilité des services et des programmes de traitement efficaces pour les jeunes à risque dans les zones à besoin, et l’accès à ces services et programmes. Le succès et le progrès du programme seront mesurés selon le type et la nature des services de traitement et des mesures de soutien qui ont été offerts à la fin de l’exercice et seront mesurés selon les tendances de l’utilisation des programmes et des services associés aux populations et aux domaines dans lesquels des lacunes demeurent.

Le PFTT cherchera aussi à améliorer les systèmes, les programmes et les services de traitement afin de diminuer la dépendance aux drogues illicites chez les Canadiens touchés. Le succès et le progrès du programme à cet égard seront mesurés en fonction de l’ampleur des améliorations des systèmes de traitement qui auront été réalisées; de la perception des parties intéressées et de l’ampleur de l’adoption de pratiques fondées sur des faits concrets.

Lien 4 :

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) vise à augmenter la disponibilité des services et des programmes de traitement efficaces pour les populations autochtones selon les besoins, et l’accès à ces services et programmes (selon ce qui est déterminé par l’évaluation des besoins dans les régions). Le progrès de ce plan sera mesuré selon la nature des services nouveaux ou améliorés qui auront été rendus disponibles par les fonds consacrés à des domaines ciblés et qui sont fondés sur la recherche ou les pratiques exemplaires. La DGSPNI vise également à améliorer les systèmes, les programmes et les services de traitement pour atténuer la dépendance aux drogues illicites dans les populations autochtones selon les besoins. Le progrès de ce plan sera mesuré en fonction de la proportion des centres de traitement agréés selon les normes d’agrément f p t ou d’autres normes reconnues; les changements dans la perception des parties intéressées et des clients par rapport à l’ampleur de l’amélioration des services de traitement dans les secteurs bénéficiant de fonds de la SNA; les types d’ententes de collaboration ou de partenariat avec les organismes autochtones afin d’améliorer les systèmes, les programmes et les services; et par l’ampleur de l’adoption de pratiques fondées sur des faits concrets.. La DGSPNI vise à réduire les comportements à risque chez les clients des programmes de traitement. Le succès de ce plan sera mesuré en fonction des changements dans la perception par les parties intéressées et les clients, à savoir dans quelle mesure les clients prennent des décisions saines au sujet de la consommation de drogues après la stratégie comparativement à la situation avant la stratégie.

Lien 5 :

Santé Canada vise à augmenter la conformité et à réduire le risque associé au détournement des produits chimiques précurseurs. Le succès de ce plan sera mesuré selon le niveau de détournement possible de produits chimiques précurseurs et de substances contrôlées (selon ce qui est indiqué dans les rapports de perte et de vol) et selon le taux de conformité avec les politiques et les règlements.

Santé Canada a aussi l’intention de réduire les risques associés à la santé, à la protection et à la sécurité associés à la production de drogues illicites. Le succès et le progrès de ce plan seront mesurés selon le nombre d’installations de production de drogues synthétiques dont les activités auront été interrompues (comme indiqué dans les demandes d’autorisation détaillées pour l’élimination de substances synthétiques).

Lien 6 :

Le SAD vise à améliorer la collecte de renseignements et de preuves pour l’application de la Loi sur les drogues. Le succès et le progrès de ce plan seront mesurés selon la perception des intervenants des avantages et de la pertinence de la contribution du SAD à l’intervention des tribunaux et des services policiers. Le SAD vise aussi à augmenter la sécurité lors des démantèlements des installations de drogues illicites. Le succès et le progrès de ce plan seront mesurés selon le nombre et la nature des blessures subies par les agents d’application de la loi et par d’autres premiers répondants au cours des enquêtes et du démantèlement des installations de drogues illégales, et seront également mesurés en fonction de leur risque supplémentaire pour l’environnement.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

La recherche sur l'opinion publique (ROP-08-07) intitulée Enquête de référence en ligne auprès des jeunes sur la SNA a été menée avant le lancement en décembre 2009 de la campagne médiatique de masse visant les jeunes de 13 à 15 ans. La sensibilisation, les connaissances et les perceptions des jeunes à l'égard des drogues ont été mesurées et seront comparées à la recherche sur l'opinion publique (ROP-10-13) intitulée Enquête de suivi sur la publicité et les rappels de la SNA lorsque les résultats seront disponibles.

Les résultats de la campagne « 0droguepourmoi » menée auprès des jeunes en 2010 2011 ont été positifs, avec plus de 527 000 visites du site Web et plus de 1 000 « histoires » de lutte contre la drogue présentées par les jeunes. De plus, la page de la campagne sur Facebook a attiré plus de 63 000 abonnés en neuf mois (lancée en juillet 2010) et les publicités télévisées ont été visionnées plus de 94 000 fois dans YouTube. Le site Web « 0droguepourmoi » est resté parmi les dix pages les plus souvent consultées du site Web de Santé Canada.

Lien 2 :

Au cours de 2010 2011, 35 nouvelles ententes de contribution ont été signées. Le FICSA applique une approche d’évaluation par grappe qui regroupe les projets ayant un même résultat principal afin de mieux déterminer la mesure dans laquelle le FICSA a atteint les résultats escomptés. Les résultats de cette approche seront accessibles en 2012 2013.

Lien 3 :

Les projets financés dans l’ensemble du Canada dans le cadre des objectifs du PFTT ont contribué à l’avancement vers les résultats escomptés du programme, ainsi qu’au renforcement des services et des systèmes de traitement de la toxicomanie au Canada. Les projets des systèmes ont commencé à démontrer une plus grande collaboration entre les fournisseurs de services et surtout, d’une collaboration croissante à l’échelon communautaire et municipal. Les bénéficiaires considéraient le PFTT comme un catalyseur servant à intégrer des services nouveaux ou améliorés et à perfectionner leurs systèmes de traitement.

Des 29 projets financés jusqu’à maintenant, plusieurs sont encore aux stades préliminaires de la mise en œuvre. Cependant, les projets ont démontrés des premiers signes de progrès. Les projets de services de traitement n'en sont qu'à leurs premiers stades de mise en œuvre, mais les données à ce jour indiquent des progrès importants dans la création de partenariats et de réseaux communautaires à l'appui de services de traitement nouveaux et améliorés et une collaboration renforcée entre les provinces et territoires dans le cadre d'activités à l'échelle nationale telles que l'élaboration, la collecte et la diffusion d'indicateurs nationaux sur le traitement. Les projets financés ont déjà contribué à établir un plus vaste éventail de services par l'élaboration de partenariats dans la collectivité, l'augmentation du nombre d'heures de service, l'implantation de centres de service dans divers endroits et l'offre d'un éventail d'activités pour attirer la clientèle jeunesse.

L’évaluation de la mise en œuvre du PSFTT a aussi démontré qu’une certaine collaboration commence à se manifester pour les projets plus avancés. L’évaluation fournit également des indications préliminaires d’une augmentation de la capacité à planifier et à livrer une panoplie de services de traitement et de programmes aux populations visées. De plus, des partenariats sont en cours de formation afin de fournir de meilleurs services parmi les collectivités, et plusieurs projets ont déjà commencé à offrir des services à différents moments et lieux afin de mieux rejoindre les jeunes à risques.

Lien 4 :

Au cours de 2010-2011, les investissements de la DGSPNI liés à la SNA sont restés cohérents avec l’objectif du Plan d'action en matière de traitement d’améliorer la qualité, l'efficacité et l'accès des services de traitement de la toxicomanie dans les réserves. Plus précisément, les fonds de la SNA ont été investis dans les activités suivantes :

  • Activités de redéfinition et de modernisation des centres de traitement visant à renforcer et à élargir les services du PNLAADA en fonction des besoins des collectivités et des lacunes déjà ciblées en matière de services (p. ex., femmes, jeunes et familles). Au cours de 2010 2011, neuf centres ont réorienté ou élargi leurs services pour répondre aux besoins de la population conformément aux lignes directrices de la SNA. Depuis 2007, 33 centres de traitement ont recentré leurs programmes pour s’adresser aux jeunes (n = 4), offrir un traitement aux familles (n = 5), et renforcer leur capacité de répondre aux besoins de santé mentale et autres troubles concomitants (n = 24), notamment en adaptant les services aux besoins des consommateurs de drogues illicites;
  • Amélioration de la qualité des services en soutenant les centres de traitement dans l’obtention de leur accréditation auprès d’un organisme reconnu. La DGSPNI travaille présentement à l’atteinte d’un objectif d’accréditation de la totalité des centres d’ici 2013. Au cours de 2010 2011, six autres centres de traitement ont participé au processus d’accréditation. Au total, 43 des 58 centres de traitement (74 %) ont obtenu l’accréditation au cours de 2010 2011, une augmentation par rapport à 37 centres (64 %) en 2009 2010;
  • Augmenter le nombre d’intervenants certifiés dans les Centres de traitement des toxicomanes de 186 à 272 (68%). La DGSPNI est en bonne voie de rencontrer la cible d’une certification de 80% des intervenants de la SNA d’ici 2013. La DGSPNI travaille toujours afin d’obtenir une augmentation du nombre d'intervenants compétents en toxicomanie dans les réserves grâce au soutien des moyens d'éducation reconnus (p. ex., formation sur le traitement à donner aux consommateurs de drogues illicites) et à des incitatifs financiers aux travailleurs afin qu'ils obtiennent et conservent l'accréditation d'un organisme national reconnu;
  • Progrès continu dans la mise en œuvre de huit équipes du bien-être mental au Canada (Québec, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Colombie-Britannique et les régions de l’Atlantique, incluant un projet pilote spécifique aux Inuits dans le Labrador) dans les communautés des Premières nations et des Inuits sélectionnées; et
  • Poursuite du travail relatif au développement du processus de renouvellement du PNLAADA, un examen fondé sur des données probantes. Le renouvellement du PNLAADA est un processus d’examen continu des services aux toxicomanes dans les réserves, appuyé par la SNA et effectué en partenariat avec les dirigeants des Premières nations et des organismes représentatifs. Le but du processus consiste à améliorer la qualité, l’efficacité et l’accessibilité des services aux toxicomanes dans les réserves (conformément aux lignes directrices de la SNA), en insistant particulièrement sur les besoins des jeunes, des femmes, des familles et des consommateurs de drogues illicites. Cet examen entraînera l’élaboration d’un cadre de travail renouvelé des services aux toxicomanes dans les réserves d’ici l’été 2011. En 2010 2011, une version provisoire de ce cadre de travail a été approuvée à l’unanimité par les dirigeants des Premières nations à l’Assemblée spéciale des chefs de l’Assemblée des Premières nations, le 15 décembre 2010. La mise en œuvre du cadre de travail sera encadrée par l’équipe de direction du renouvellement du PNLAADA – un comité national formé d’une vaste représentation de centres de traitement, de communautés, de dirigeants, de chercheurs et d’une gamme d’autres intervenants et partenaires des Premières nations à l’étendue du Canada, lequel s’est réuni quatre fois au cours de 2010 2011.
Lien 5 :

Santé Canada dispose de trois outils pour mesurer sa capacité à éviter le détournement de produits chimiques précurseurs et de substances contrôlées pour utilisation illégale : les rapports de pertes et de vols, les inspections de conformité, et les demandes d’élimination des drogues. Les distributeurs autorisés doivent signaler les incidents de pertes ou de vols de substances contrôlées et de produits chimiques précurseurs à Santé Canada, lorsque ces incidents se produisent. Au cours de 2010 2011, Santé Canada a reçu 7 418 rapports de pertes et de vols, ce qui représente une légère augmentation par rapport à l’année précédente. Les inspecteurs ont envoyé des rappels des exigences de sécurité aux détenteurs de permis et effectué des visites de suivi pour surveiller le respect de la réglementation. Au cours de 2010 2011, Santé Canada a mené des inspections auprès de 97 % de ses distributeurs autorisés de classe A et un permis a été révoqué. De plus, 75 inspections ciblées ont été menées chez les producteurs autorisés dans le cadre du Programme d’accès à la marijuana à des fins médicales.

Santé Canada travaille en collaboration avec des partenaires de l’application de la loi afin de faire cesser la production de drogues illicites. Lorsque des drogues sont saisies, les agents de l’application de la loi demandent l’autorisation de Santé Canada pour en disposer. En 2010 2011, Santé Canada a traité 137 020 demandes d’élimination de substances contrôlées saisies, ce qui représente une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente. Ce partenariat avec les forces de l’ordre a produit des résultats qui n’auraient pas été possibles sans la synergie engendrée par la Stratégie nationale antidrogue.

Lien 6 :

Le SAD a contribué à améliorer la collecte de renseignements et de preuves pour l’application de la Loi sur les drogues, puisque la capacité d’analyse des éléments de preuve a été augmentée grâce à l’ajout de personnel (deux analystes) dans les laboratoires. Plus précisément, le SAD a analysé 121 346 pièces à conviction de drogues illicites soupçonnées présentées par des agents des forces de l’ordre, il a contribué à la fermeture et au démantèlement de 33 laboratoires clandestins de fabrication de drogues, et présenté des témoignages d’experts devant les tribunaux. Tous les certificats d’analyse et rapports ont été présentés suivant une norme de service de 60 jours ou avant la date prévue pour l’audience. Pour ce qui est des échéances, étant donné le retard qu’accusait le SAD, les analyses ont été entreprises d’urgence à l’approche de la date prévue de l’audience du client, afin que les certificats ou rapports puissent être présentés à temps. Par conséquent, à la connaissance du Service, aucune affaire n’a été perdue en raison d’un délai de livraison du SAD.

Le SAD a contribué à la réduction des risques pour la santé et la sécurité associés à la production de drogues illicites en aidant à la fermeture et au démantèlement de laboratoires de drogues clandestins saisis et en dispensant une formation aux agents des forces de l’ordre et aux premiers intervenants. Le SAD a contribué à la fermeture de 33 laboratoires et à la tenue de 46 séances de formation. La mesure dans laquelle les opérations ont été démantelées de manière sécuritaire a été évaluée grâce au suivi du nombre de blessures, de leur nature et/ou des risques pour l’environnement causés par la manipulation dangereuse de produits chimiques. Une seule blessure mineure a été signalée en 2010 2011 suite au démantèlement de laboratoires clandestins avec l’aide du SAD. Aucun rapport d’incident associé au démantèlement pouvant avoir un impact environnemental n’a été signalé au SAD.


Partenaire fédéral : Instituts de recherche en santé du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
1.4 Avancés en santé dans les services de santé

Recherche sur le modèle de traitement de la toxicomanie

(Plan d’action sur le traitement)

4,0 1,0 0,9 Lien 1 Lien 1
Total 4,0 1,0 0,9    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Traduction des connaissances améliorée en ce qui a trait au traitement et à la compréhension des conséquences de la consommation de drogues illicites.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

Les Instituts de recherche en santé Canada (IRSC) ont lancé trois opportunités de financement dans l’objectif de contribuer à l’atteinte des résultats intermédiaires et à long terme du plan d’action sur le traitement. Une augmentation continue du nombre de demandes laisse entendre une plus grande visibilité de l’initiative et une bonne capacité de recherche dans le domaine des drogues illicites. Les résultats du financement de ces opportunités ont accru le nombre total de subventions financées par les IRSC pour l’initiative, lequel passe à 18 (trois subventions d’équipe de recherche (financement partiel de la SNA), deux subventions de fonctionnement, 11 subventions catalyseur, et deux subventions pour la synthèse des connaissances).

Les IRSC ont aussi tenu un atelier sur l’Initiative de traitement et de prévention de la toxicomanie, auquel ont assisté des chercheurs financés, le personnel des IRSC et des chercheurs et représentants du gouvernement fédéral. Cet atelier a permis aux chercheurs de présenter les résultats de leurs études, et des groupes de discussion ont traité de l’orientation stratégique qu’il faudrait adopter si le renouvellement de l’Initiative était financé. Ces discussions ont aussi permis d’informer les IRSC pour l’élaboration de leur prochain plan stratégique quinquennal.


Partenaire fédéral : Ministère de la Sécurité publique du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
3. Application de la loi

a. Coordination nationale des mesures d’amélioration des renseignements, des connaissances, de la gestion, de la recherche et de l’évaluation

(Plan d’action sur l’application de la loi)

3,92 0,78 0,78 Lien 1 Lien 1
5. Prévention du crime

b. Financement et programme en matière de prévention du crime

(Fonds d’action en prévention du crime)

(Plan d’action sur la prévention)

20,0 10,6 16,1 Lien 2
Lien 3
Lien 2
Lien 3
8. Services internes*   0,08 0,02 0,02 Lien 4 Lien 4
Total 24,0 11,4 16,9    

* Afin d’améliorer les rapports, le tableau financier ci-dessus présente les activités de programme des services internes séparément, tandis que ces activités de programme figuraient dans la catégorie Application de la loi dans le RPP de 2010 2011. Le total demeure inchangé.

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Des collectivités plus sûres et des services policiers plus efficaces grâce à des politiques stratégiques nationales d'application de la loi.

Lien 2 :

Réduction du nombre d’infractions dans les populations visées.

Lien 3 :

Réponses efficaces et fondées sur des données probantes pour les enjeux liés à la consommation/abus de substance et liés au crime dans les collectivités.

Lien 4 :

Services de soutien

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

La coordination nationale du Plan d'action en matière d’application de la loi a été accomplie au moyen des activités suivantes:

  • Sécurité publique Canada a mené le groupe de travail du Plan d’action en matière d’application de la loi (septembre 2010) et le sous-groupe de travail sur l’entreposage et la disposition des biens infractionnels, en partenariat avec Santé Canada, et en réponse aux préoccupations et discussions liées à l’application de la loi au Comité national de coordination sur le crime organisé. Sécurité publique Canada a aussi consulté et compilé les enjeux émergents liés au Plan d’action en matière d’application de la loi pour la journée de réflexion sur la planification en matière de politique de février 2011.
  • Sécurité publique Canada a organisé un atelier de deux jours en novembre 2010 portant sur les enjeux émergents pour les intervenants chargés de l’application de la loi; a participé aux réunions de l’Initiative sur les drogues synthétiques; a coordonné les intrants et a participé à des forums domestiques et internationaux afin d’avancer les objectifs de la politique canadienne de réduction de l’offre (p. ex., la Commission des stupéfiants des Nations Unies (mars 2010), la Commission interaméricaine de lutte contre l'abus des drogues (novembre 2010, février 2011), la Réunion ministérielle du G8 sur le trafic transatlantique de cocaïne (mars 2011), les consultations canado-mexicaines sur la sécurité (novembre 2010), le Groupe de travail sur les questions de drogues du Comité de coordination des hauts fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux (avril 2010, novembre 2010), les réunions du Comité sur la toxicomanie de l'Association canadienne des chefs de police (ACCP) (mai 2010, août 2010, novembre 2010).
  • Sécurité publique Canada a comparu devant le comité sénatorial en ce qui concerne le projet de loi S-10; a fait progresser l’élaboration de guides et de manuels pour soutenir le projet sur les enfants menacés par la drogue à l’aide d’un accord avec la Gendarmerie Royale du Canada (GRC); a financé sept recherches et/ou projets de contribution qui appuient le Plan d'action en matière d’application de la loi; et a informé le Ministre de la Sécurité publique en fournissant de l’information liée aux enjeux émergents au niveau des politiques et par des réunions avec les intervenants (p. ex., l'Association canadienne des chefs de police, l'Association canadienne des commissions de police, et le département de la Sécurité intérieure des États-Unis) et avec les homologues internationaux (p. ex., l’Ambassadeur du Mexique, du Japon, du Paraguay, et d’Israël; le directeur de l’Office of National Drug Control Policy, et le Secrétaire du département de la Sécurité intérieure).

Lien 2 :

Parmi les 21 projets de la SNA pour lesquels une évaluation d’impact a été effectuée, tous les projets ont signalé des changements positifs dans les facteurs de risque et de protection qui sont reconnus comme étant associés à des infractions relatives à la drogue. On prévoit des diminutions réelles des infractions dans les populations cibles à plus long terme (plus de cinq ans). Ces résultats seront accessibles pour les projets de la SNA qui font partie d’une évaluation de l’impact, notamment ceux qui comprennent un suivi d’un an auprès des jeunes suite à leur participation au programme.

Lien 3 :

Au cours de 2010 2011, le financement de 16,1 millions de dollars du Centre national de prévention du crime a permis d’appuyer 60 projets actifs dans 48 collectivités au pays, dont 17 programmes modèles, 30 pratiques prometteuses, 12 projets innovateurs et 1 projet de transfert des connaissance. L’évaluation de ces projets contribue à l’enrichissement de la base des connaissances sur la prévention efficace de la criminalité et, subséquemment, à une plus vaste mise en œuvre des interventions fondée sur des preuves.

Lien 4 :

Services de soutien


Partenaire fédéral : Gendarmerie royale du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
1.1.2.7

a. Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé

(Plan d’action sur la prévention)

15,1 3,0 2,0 Lien 1
Lien 2
Lien 1
Lien 2
3.5.2 Programmes communautaires et pour les jeunes

b. Programme national d’intervention et de déjudiciarisation à l’intention des jeunes

(Plan d’action sur le traitement)

3,4 0,8 0,5 Lien 3 Lien 3
1.1.2.9

c. Équipes de laboratoires clandestins et équipes des installations de culture de la marijuana/produits de la criminalité

(Plan d’action sur l’application de la loi)

91,4 20,4 15,7 Lien 4
Lien 5
Lien 6
Lien 4
Lien 5
Lien 6
Total 109,9 24,2 18,2    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Prise de conscience accrue de la nature, de l’ampleur et des conséquences de la consommation/abus de substance dans le milieu scolaire, dans le milieu de travail et dans les collectivités autochtones, et parmi les jeunes, les professionnels et le grand public à l’aide de partenariats avec les ministères internes et externes.

Lien 2 :

Habiletés/compétences améliorées pour la mise en œuvre des programmes.

Lien 3 :

  • Prise de conscience accrue des policiers en ce qui concerne les facteurs de risques et de protection des jeunes contrevenants et des victimes.
  • Satisfaction accrue des collectivités avec les services de la GRC liés aux jeunes.
  • Meilleure connaissance chez les policiers des ressources communautaires au service des jeunes et des procédures de renvoi.
  • Augmentation des renvois aux programmes de traitement de la toxicomanie et aux programmes d'intervention policière.

Lien 4 :

Augmentation de la coopération internationale et nationale en vue de mieux comprendre et connaître les drogues, les tendances connexes, ainsi que les méthodes de production et de détournement.

Lien 5 :

Capacité accrue de détecter le passage de drogues illicites et de substances nocives et d'intervenir.

Lien 6 :

Capacité accrue de faire un meilleur ciblage tactique grâce à un réseau amélioré de renseignement.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

Tout au long de l’année fiscale 2010-2011, le Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé (SSDCO) a donné 4 273 séances d'information et de sensibilisation, rejoignant ainsi 78 900 jeunes, 28 377 parents, 5 624 jeunes autochtones, 2 981 parents autochtones, et 17 314 professionnels. Au total, le SSDCO a directement rejoint 133 016 Canadiens et Canadiennes grâce à ses présentations sur le programme Les enfants et les drogues, le programme D.A.R.E., le programme Enfants menacés par la drogue, le programme Bouclier autochtone, le programme La drogue et le sport, le programme Les drogues en milieu de travail, et le programme La course contre la drogue. En plus des 4 273 présentations communautaires de sensibilisation, un total de 110 séances de formation du SSDCO ont été offertes à des professionnels, à des parents et à des élèves, incluant la formation de 1 714 policiers. Dans l’ensemble 4 676 partenariats ont été établis et maintenus en activité avec des partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux, autochtones et non gouvernementaux, de même qu’avec d’autres organismes d’application de la loi/détachements de police. Les coordonnateurs du SSDCO ont distribué 150 141 publications dans les collectivités de l’ensemble du Canada.

Lien 2 :

Le SSDCO explore continuellement de nouvelles avenues qui pourraient lui permettre d’améliorer sa prestation des services. Au cours du dernier exercice, le SSDCO a amélioré sa prestation de services dans les programmes suivants :

Programme Les enfants et la drogue

Cent cinquante nouveaux animateurs ont été formés dans diverses collectivités du Canada pour donner le programme Les enfants et la drogue à des parents.

Enfants menacés par la drogue

Il s'agit d'une initiative d'intervention précoce visant à mettre fin au cycle d'abus causé par l'exposition aux activités reliées aux drogues. Elle prévoit un guide de ressources qui a maintenant été traduit en français. Le guide est partie intégrante des programmes de formation pour les employés affectés à la prestation de services, les superviseurs/gestionnaires, les partenaires du protocole et le grand public. Le manuel a fait l'objet d'une révision complète à l’aide de contenus canadiens. Un guide de l'animateur a aussi été finalisé. Le SSDCO, en collaboration avec les Services familiaux Zebra et les Services de santé Alberta, a tenu un atelier sur les enfants menacés par la drogue pour la « formation des formateurs », dont le résultat a été l’accréditation de 24 nouvelles personnes pour la prestation du Programme Enfants menacés par la drogue. Par la suite, plusieurs séances de formation subséquentes sur les enfants menacés par la drogue se sont tenues en Alberta (c.à.d. Calgary, Edmonton, Ft. McMurray, Lethbridge et Edson), pour préparer un total de 152 membres du personnel de première ligne.

Programme Bouclier autochtone

En novembre 2010, 38 membres du personnel du SSDCO, y compris les champions communautaires, ont été certifiés à titre de formateurs du Programme Bouclier autochtone à Edmonton, en Alberta. Cette approche a permis au SSDCO d’offrir le Programme Bouclier Autochtone à un plus grand nombre de collectivités autochtones dans l’ensemble du Canada.

Le Programme est destiné aux trois principales cultures autochtones du Canada, soit les Inuits, les Premières nations et les Métis.

Formation des agents chargés de la sensibilisation aux drogues (FASD)

En juin 2010, un cours de FASD d’une durée de cinq jours s’est tenu à Halifax, en Nouvelle-Écosse, et 31 participants de divers corps policiers y ont assisté. En février 2011, l’atelier de FASD de la ville de Québec offert en français a été suivi par 24 représentants des services policiers municipaux et d’autres organismes d’application de la loi œuvrant dans la région métropolitaine de Québec.

Lien 3 :

Les ateliers du Programme national d’intervention et de déjudiciarisation à l’intention des jeunes (PNIDJ) ont été dispensés dans deux détachements en 2010 2011. Les ateliers étaient centrés sur les facteurs de risque et de protection, les obligations des policiers de considérer des alternatives à la mise en accusation en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, et l’utilisation d’un outil de présélection des jeunes préalable à la mise en accusation (YLS/CMI-SV) pour évaluer le risque de récidives chez les jeunes contrevenants. Les ateliers ont été offerts aux organismes communautaires, ainsi qu’aux membres des détachements locaux de la GRC. La mise en œuvre a été évaluée en 2010 2011 et les résultats laissent entendre que les ateliers du PNIDJ ont donné l’occasion aux membres de perfectionner leur connaissance des organismes communautaires qui desservent les jeunes, ainsi que des options de renvoi.

Tout semble indiquer que le nombre de renvois a augmenté dans les détachements du PNIDJ où un travailleur auprès des jeunes se consacre à l’acceptation des renvois provenant des membres du détachement. Le nombre de renvois par les membres de la GRC aux détachements du PNIDJ fait l’objet d’un suivi continu et les modifications au fil du temps seront évaluées de manière plus rigoureuse à l’occasion de l’évaluation de l’impact.

Lien 4 :

Des efforts ciblés d’application de la loi sont déployés afin de s’attaquer au problème des drogues synthétiques et des installation(s) de culture de marijuana (ICM) au Canada. Ces efforts ont donné lieu à la mise sur pied de groupes de travail internes chargés d’assurer l’échange de l’information avec les postes financés dans le cadre de la SNA dans toute l’organisation. Un groupe de travail externe a été formé pour collaborer à l’Initiative sur les drogues synthétiques. Ce groupe inclut la GRC, Santé Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, Environnement Canada, Agence du revenu du Canada, Sécurité publique Canada, le ministère de la Justice Canada, le Service des poursuites pénales du Canada et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international Canada. Ce groupe de travail se réunie tous les trimestres et s’emploie principalement à s’offrir un soutien opérationnel mutuel. Des initiatives comme le Projet Catalyseur sont nées de ces réunions trimestrielles, de même que la détermination des lacunes dans les politiques et règlements relatifs aux drogues. Suivant cette « analyse des lacunes », un groupe de travail distinct, dirigé par Sécurité Publique Canada, a été formé pour informer les représentants de Santé Canada responsables des politiques et de la réglementation, et afin de considérer l’apport de modifications/d’ajouts au Règlement sur les précurseurs, la reclassification de certains stimulants du type amphétamine, et la mise à jour des autorisations en matière de destruction en cas de saisies de substances contrôlées et de précurseurs, dans l’optique d’intervenir suite aux préoccupations de la GRC et de s’y attaquer.

La GRC a élaboré l’Initiative sur les cultures de marijuana (ICM) laquelle, dans une certaine mesure, complète l’Initiative sur les drogues synthétiques. L’ICM constitue une feuille de route pour les équipe(s) de coordination de la lutte sur les cultures de marihuana (ECLCM), ainsi que pour les partenaires communautaires, puisque la police ne peut régler le problème à elle seule. Il s’agit d’une initiative fondée sur trois composantes clés : l’exécution de la loi, la dissuasion, et la sensibilisation. L’initiative jette les bases d’un cadre de travail qui expose les problèmes actuels (p. ex., leurs racines et leur évolution), l’intervention de la GRC relativement à ces problèmes, et ses attentes fondées sur les mesures du rendement déjà en place, servant d’étalon de mesure pour la réussite de l’initiative.

La GRC a aussi participé aux initiatives internationales de formation grâce à son partenariat avec la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) et elle a dispensé deux ateliers en 2010 2011. Un atelier de formation traitait des techniques générales d’enquête sur l’application de la Loi sur les drogues et a été dispensé au Mexique et en République dominicaine. L’autre atelier portait sur les drogues synthétiques et la déjudiciarisation de produits chimiques et a été dispensé au Salvador. Cette formation était centrée sur la manipulation sécuritaire et le démantèlement des laboratoires clandestins de drogues. En offrant ces ateliers de renforcement des capacités des agents d’application de la loi dans les Amériques, la GRC permet de créer des occasions d’interdire les drogues illicites et les drogues synthétiques qui sont des précurseurs destinées au Canada.

Lien 5 :

Les équipes de la SNA ont effectué 512 saisies d’ICM et 59 saisies de laboratoires clandestins en 2010 2011. En ce qui a trait aux ICM, les équipes ont saisi 274 798 plants de marijuana et 304 kg de boutures de marijuana. Pour ce qui est des opérations de laboratoires clandestins, les équipes de la SNA ont saisi plus de 113 kg de méthamphétamine et 73,9 kg de MDMA, ainsi que 110 000 comprimés de méthamphétamine, 182 kg de phosphore rouge et 43,5 litres de mélange de GHB/GBL, dans le cadre de leurs interventions d’interruption. Du nombre des 59 laboratoires clandestins démantelés au Canada, 28 l’ont été par les équipes financées par la GRC.

Lien 6 :

La collecte de renseignements sur le fonctionnement des groupes du crime organisé, leurs sources pour les matériaux nécessaires à la production, leur capacité de production, et leurs réseaux (particulièrement ceux qui ont accès à des sources internationales non réglementées) a accru considérablement la capacité de la GRC de mobiliser les ressources efficacement et d’obtenir des résultats. À titre d’exemple, la GRC a créé une stratégie d’engagement avec les autorités chinoises sous les auspices du Projet Steadfast, laquelle permettra d’améliorer la capacité d’échange de renseignements et d’information, et d’ainsi renforcer les opérations conjointes de la Chine et du Canada. Cette relation et cette occasion d’échange de renseignements donnera des résultats probants pour ce qui est d’interdire les précurseurs de drogues synthétiques et l’équipement de laboratoire destinés au Canada. Des négociations visant une stratégie similaire s’ouvrent avec l’Inde, et un cadre de travail plus concret est prévu pour l’automne 2011.

La participation du Canada au sous-groupe des projets d’application de la loi du G8 (Projet MOLE) sur la surveillance d’équipement de laboratoire a aussi aidé à prévenir de manière générale que ces matériaux se retrouvent entre les mains des groupes du crime organisé qui produisent des drogues synthétiques. La GRC a aussi participé au projet Synergie, un projet dirigé par Europol et œuvrant à l’élaboration de renseignements sur les précurseurs et l’équipement de laboratoire.


Partenaire fédéral : Service correctionnel du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
3.0 Surveillance communautaire

Préparation des cas et supervision des délinquants provinciaux

(Plan d’action sur l’application de la loi)

23,31 6,41 0,0 Lien 1 Lien 1
Total 23,31 6,41 0,0    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Préparation rapide des cas; taux de délinquants réintégrés avec succès dans la collectivité.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

Le programme entrera en vigueur une fois que la législation proposée relative aux peines minimales obligatoires dans le cas des crimes graves liés aux drogues (anciennement le projet de loi S 10) aura obtenu la sanction royale


Partenaire fédéral : Commission nationale des libérations conditionnelles

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
Décisions en matière de libération conditionnelle Décisions en matière de libération conditionnelle 4,4 1,3 0,0 Lien 1 Lien 1
Transparence et responsabilisation pour les décisions en matière de libération conditionnelle Transparence et responsabilisation pour les décisions en matière de libération conditionnelle 1,8 0,5 0,0 Lien 2 Lien 2
Services internes   1,3 0,4 0,0 Programmes de soutien  
Total 7,51 2,21 0,0    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Si le projet de loi est adopté par le Parlement et reçoit la sanction royale, ces fonds donneront à la Commission nationale de libérations conditionnelles (CNLC) la capacité de gérer efficacement les responsabilités que lui confie la loi en ce qui concerne la prise de décisions sur la libération conditionnelle des délinquants en fonction des exigences de la nouvelle législation. La CNLC recueillera de l'information et fera rapport sur la charge de travail et l'issue de la libération conditionnelle des délinquants provinciaux incarcérés par suite de l'application des nouvelles dispositions législatives (p. ex., nombre et proportion de délinquants réussissant leur libération conditionnelle).

Lien 2 :

Si le projet de loi est adopté par le Parlement et reçoit la sanction royale, ces fonds donneront à la CNLC la capacité de fournir de l'information et de l'aide aux victimes de crimes, aux observateurs lors des audiences et aux personnes qui veulent avoir accès aux registres de décisions en relation avec les exigences de la nouvelle législation. De la même façon, la CNLC fera rapport sur l'importance relative de la participation des victimes, et des observateurs aux processus de libération conditionnelle et sur le degré de satisfaction de ces personnes eu égard à l'information et à l'aide fournies par la CNLC.

La gestion efficace de ces deux responsabilités favorisera la sécurité du public et renforcera la confiance de ce dernier à l'égard du système de justice.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 11

Lien 21


Partenaire fédéral : Bureau du directeur des poursuites pénales

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
1.1 Programme de poursuites des infractions en matière de drogues, au titre du Code criminel et en matière de terrorisme

a. Poursuites et services liés aux poursuites

(Plan d’action sur l’application de la loi)

8,8 2,7 3,0 Lien 1 Lien 1

b. Poursuites des infractions graves en matière de drogue prévues par la LRDS

(Plan d’action sur l’application de la loi)

33,51 À déterminer 1 0,0 Lien 2 Lien 2
Services internes

Plan d’action sur l’application de la loi

1,1 0,2 0,4 Programmes de soutien  
Total 43,4 2,9 3,4    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Prestation de conseils juridiques préalables à l'inculpation et soutien au contentieux de même que poursuite des infractions en matière de drogues en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS) en réponse à la charge de travail créée par l'amélioration des équipes antidrogue et des renseignements criminels de la GRC et du personnel de soutien des opérations.

Lien 2 :

Fournir des avis juridiques liés aux poursuites et contribuer au travail relatif aux poursuites dans les enquêtes policières, et intenter les poursuites dans le cas des infractions relatives aux drogues selon la LRDS en raison des peines minimales obligatoires, si la législation proposée est adoptée par le Parlement et reçoit la sanction royale.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

En 2010 2011, le Bureau du directeur des poursuites pénales a traité 28 275 dossiers de contentieux concernant des infractions de production et de distribution de drogues (aux termes des paragraphes 5(1), 5(2), 6(1), 6(2), 7(1) et 7(2) de la LRDS). Ce nombre comprend les nouveaux dossiers ouverts en 2010 2011 (n = 14 742) de même que les dossiers reportés de l’exercice précédent et dans lesquels du temps a été inscrit pendant le nouvel exercice (n = 13 533). De ce nombre, 24 438 poursuites concernaient des infractions de distribution, tandis que 3 837 concernaient des infractions de production. Environ 7,6 % (soit 2 158 dossiers) du nombre total de dossiers concernaient à la fois des infractions de production et de distribution. Les dossiers sont traités par des procureurs salariés et des agents de la Couronne. Les dépenses réelles reflètent les coûts de poursuite à l’interne seulement étant donné que les coûts relatifs aux agents de la Couronne relèvent du Fonds des poursuites en matière de drogues du BDPP.

Lien 2 :

Le programme entrera en vigueur une fois que la sanction royale aura été obtenue pour le projet de loi lié aux peines minimales obligatoires pour les crimes graves liés aux drogues (anciennement le projet de loi S-10).


Partenaire fédéral : Agence des services frontaliers du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
Évaluation du risque

Division du développement du renseignement et du soutien aux régions, Section du crime organisé et de la contrebande, Détournement de précurseurs chimiques, Analyse et services scientifiques

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4,7 1,2 1,3 Lien 1
Lien 2
Lien 1-7
Application de la loi

Renseignements sur les frontières, Détournement des précurseurs chimiques, Analyse et services scientifiques

(Plan d’action sur l’application de la loi)

7,0 1,8 1,5 Lien 3
Lien 4
Lien 5
Services internes

Division du développement du renseignement et du soutien aux régions, Section du crime organisé et de la contrebande, Détournement de précurseurs chimiques, Analyse et services scientifiques

(Plan d’action sur l’application de la loi)

1,0 0,3 0,3 Lien 6
Link 7
Total 12,7 3,3* 3,1    

* Cette figure inclut 20% des coûts liés au RASE et 13% des coûts lies aux locaux de TPSGC, pour un total de 0,3 M$.

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Sensibilisation accrue et capacité à recueillir de l'information et des renseignements renforcée en ce qui a trait aux drogues illicites à la frontière.

Lien 2 :

Direction des services scientifiques et de laboratoire : Poursuite du plan original de la SNA relativement à des échantillonnages et à des analyses supplémentaires et utilisation accrue des laboratoires mobiles pour détecter les produits chimiques précurseurs aux points d’entrée. Les outils d’échantillonnage sûrs sont encore en voie d’élaboration. Des tests pilotes sont prévus en 2010 2011.

Lien 3 :

Soutien accru du renseignement pour les activités régionales d'application de la loi afin d'interdire l'entrée de marchandises au Canada et leur sortie dans le cadre de la stratégie.

Lien 4 :

Améliorer les relations et les communications avec les organismes partenaires dans le cadre de la stratégie afin de d’identifier les opportunités et d’améliorer les activités du renseignement, comme le ciblage et le partage d’information relativement aux drogues illicites et à d’autres marchandises (comme les produits chimiques précurseurs) mentionnés dans la stratégie en ce qui concerne la frontière.

Lien 5 :

Direction des services scientifiques et de laboratoire : Poursuite du plan original de la SNA relativement à des échantillonnages et à des analyses supplémentaires et utilisation accrue des laboratoires mobiles pour détecter les produits chimiques précurseurs aux ports d’entrée. L’élaboration d’outils d’échantillonnage sûrs est encore en développement. Des tests pilotes sont prévus en 2010 2011.

Lien 6 :

Assurer la coordination nationale des efforts, tirer parti des réseaux et des activités des partenaires pour contribuer à l'évaluation des risques et aux activités d'application de la loi.

Link 7 :

Repérer les pratiques exemplaires au Canada et à l'étranger afin de renforcer les opérations à la frontière dans le cadre de la stratégie.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

La Division du développement du renseignement et du soutien aux régions a participé à l’élaboration de la formation des agents de première ligne pour la détermination, le ciblage et l’échantillonnage sûr des produits chimiques précurseurs. On a trouvé que cette formation permettait un ciblage plus efficace et une augmentation des taux d’examen, entraînant des taux d’interdiction plus élevés et, subséquemment, une plus grande quantité de données pour l’analyse et l’élaboration des renseignements.

Lien 2 :

La Direction des services scientifiques et de laboratoire a utilisé les laboratoires mobiles pour cinq opérations, dont trois visaient précisément les précurseurs de drogues. Au cours des ces opérations, plus de 500 échantillons ont été analysés, et un certain nombre d’analyses ont entraîné des saisies, des livraisons contrôlées, et deux arrestations. La Direction des sciences et de l’ingénierie a analysé plus de 3 200 échantillons de produits soupçonnés de contrebande dans lesquels on a détecté du GBL, de l’acide anthranilique, 1 [(2-chlorophényl)-N (méthylamino)méthyl] cyclopentanol (précurseur du kétamine), et 1 phényl-2 nitropropène (précurseur de la méthamphétamine), entre autres.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a observé des quantités importantes de cannabinoïdes tels que JWH 018, JWH 250, CP47, 497, etc. Les agents des services transfrontaliers continuent d’intercepter ces substances pour les faire analyser par le Laboratoire des sciences et de l’ingénierie. Des substances comme les pipérazines, phénéthylamines et autres substances non contrôlées ont aussi été interceptées.

En 2010-2011, des tests pilotes ont eu lieu dans deux régions concernant les outils d’échantillonnage afin de vérifier leur fonctionnement opérationnel. Des discussions sont en cours avec les différents secteurs du programme au sujet de la facilité d’emploi de ces outils.

Lien 3 :

La création du Réseau officiel du renseignement a fourni aux agents du renseignement une certaine assurance puisqu’ils savaient exactement avec qui communiquer lorsqu’ils avaient besoin d’obtenir ou d’échanger de l’information relative aux produits chimiques précurseurs. La communication constante au sein de l’ASFC et entre les partenaires a contribué à identifier les entités impliquées dans le commerce illicite et à produire des vues d’ensembles instantanées sur les plans national et international des lieux d’opération des groupes du crime, ainsi que des types de produit chimique visés par leurs activités.

Lien 4 :

La SNA a contribué à renforcer le lien entre l’ASFC, la GRC et les organismes douaniers internationaux en facilitant la communication à l’aide du Projet Catalyseur, de l’atelier sur les précurseurs chimiques, et du Réseau officiel du renseignement sur les précurseurs chimiques. Ces activités ont contribué à améliorer l’élaboration du renseignement pour toutes les parties, ce qui a permis une meilleure identification des entités impliquées dans l’importation et l’exportation criminelles des produits chimiques précurseurs et des drogues synthétiques, dont découlent des taux supérieurs d’interdiction, d’arrestations, de poursuites et d’interruptions éventuelles des opérations du crime organisé.

Lien 5 :

Même résultats que pour le lien 2.

Lien 6 :

La création d’un réseau officiel du renseignement sur les produits chimiques précurseurs dans l’ensemble de l’ASFC, y compris l’identification des partenaires nationaux et internationaux. Renforcement des partenariats avec d’autres partenaires des forces de l’ordre et autres organismes partenaires, autant sur la scène internationale que nationale, grâce à l’atelier de trois jours sur les produits chimiques précurseurs qui regroupait tous les participants nationaux et de nombreux participants internationaux.

Link 7 :

Un projet conjoint dirigé par le Service du renseignement de l’Administration centrale de l’ASFC et de la GRC a été élaboré au cours de l’année dernière pour appuyer le projet de détournement des produits chimiques précurseurs de l’ASFC et l’Initiative sur les drogues synthétiques de la GRC, deux initiatives très importantes et complémentaires de la SNA. Le projet national regroupe les efforts de l’ASFC et des unités du renseignement et de l’application de la loi de la GRC pour déterminer, cibler, interdire et désorganiser les organisations criminelles impliquées dans l’importation des produits chimiques précurseurs utilisés pour la fabrication de drogues synthétiques illicites à l’attention des marchés national et international. L’un des objectifs du projet conjoint était d’effectuer une validation de principe pour déterminer l’efficacité des nouvelles initiatives de ciblage de l’ASFC pour établir une nouvelle marche à suivre utilisée principalement dans la filière commerciale, afin d’intercepter et de saisir les marchandises illicites importées grâce à cette méthode et d’identifier les personnes et les groupes impliqués.


Partenaire fédéral : Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
1.2 Diplomatie et promotion - Opérations et programmes internationaux

Contributions annuelles à l'ONUDC et à la CICAD

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4,5 0,9 0,9 Lien 1
Lien 2
Lien 1
Lien 2
Total 4,5 0,9 0,9    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Renforcement de la capacité de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC d'accomplir son mandat dans la lutte contre les drogues et la criminalité internationale à l'échelon mondial.

Lien 2 :

Renforcement de la capacité de la Commission interaméricaine pour le contrôle de l’abus des drogues (CICAD) d'accomplir son mandat dans la lutte contre les drogues dans les Amériques.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

Renforcement de la capacité de l'ONUDC d'accomplir son mandat dans la lutte contre les drogues et la criminalité internationale à l'échelon mondial; et renforcement de la capacité de la CICAD d'accomplir son mandat dans la lutte contre les drogues dans les Amériques.

Lien 2 :

Le MAECI a mené à bien les projets touchant l’offre d’activités de formation et la fourniture d’équipement et d’expertise technique et juridique, ce qui a accru la capacité des États et des gouvernements bénéficiaires de prévenir et de combattre la criminalité internationale et les drogues. Les activités de renforcement des capacités ont visé l’offre de drogues illicites, tout en respectant les priorités du Canada en matière de politiques.


Partenaire fédéral : Agence du revenu du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
4. Conformité à l'obligation de faire rapport

Programme spécial d'application de la loi

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4,2 0,8 0,8 Lien 1 Lien 1
Total 4,2 0,8 0,8    

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

15 vérifications d'ICM et de laboratoires clandestins, ce qui a permis de recueillir plus de 2 500 000 $ en impôts fédéraux.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

  • 17 vérifications qui incorporaient des ajustements sous la Loi de l'impôt sur le revenu et la Loi sur la taxe d'accise (TPS/TVH) et 12 vérifications de l'impôt sur le revenu, pour un total de 29 mesures de conformité complétées.
  • Les résultats des mesures de conformité mentionnées ci-haut étaient les suivants:
    • Le total des revenus non déclarés qui ont été évalués s’élevait à 9 848 934$;
    • Le total des taxes fédérales réévaluées était de 2 365 947$; et
    • Le total de la TPS/TVH réévalué s’élevait à 303 353$.

Partenaire fédéral : Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
1.7 Programmes et services spécialisés

Groupe de gestion juricomptable

(Plan d’action sur l’application de la loi)

1,6 0,4 0,4 Lien 1 Lien 1
Total 1,6* 0,4** 0,4**    

* Cette figure inclut un montant de 101 240$ en primes pour locaux.

** Cette figure inclut un montant de 39 277$ en coûts liés (RASE) et 25 530$ en primes pour locaux.

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

Augmentation de la capacité opérationnelle en vue d’offrir d’autres services de juricomptabilité aux organismes d’application de la loi. Ces services aident les organismes d’application de la loi et de poursuite à déterminer si les biens des suspects proviennent d’activités criminelles, de sorte que le gouvernement du Canada puisse saisir ces biens et éliminer le facteur incitatif financier associé aux activités criminelles.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

Le Groupe de gestion juricomptable a fournit des analyses juricomptables spécialisées à la Gendarmerie Royale du Canada sur les enquêtes des produits du crime, incluant les enquêtes reliées à l’importation, l’exportation, la production, le trafic et la possession de certaines drogues et substances contrôlées.


Partenaire fédéral : Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada

Activité de programme des partenaires fédéraux (AP) Noms des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds versés (mise en œuvre – clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues pour 2010-2011 Dépenses réelles pour 2010-2011 Résultats attendus pour 2010-2011 Résultats obtenus en 2010-2011
2004113 Programmes de détection et de dissuasion relatifs au blanchiment d'argent et au financement des activités terroristes

Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada

(Plan d’action sur l’application de la loi)

(Plan d’action sur l’application de la loi)

2,5 0,8 0,8 Lien 1 Lien 1
Total 2,5 0,8* 0,8*    

* Les dépenses prévues et les dépenses réelles comprennent les coûts reliés au RASE.

Résultats attendus pour 2010–2011:

Lien 1 :

  • Les organismes de la mise en application de la loi et de renseignement reçoivent des renseignements financiers reliés à la production et à la distribution de drogue qui sont utiles pour entreprendre des actions supplémentaires.
  • Conformité accrue dans les secteurs comprenant des entités déclarantes à haut risque.

Résultats obtenus en 2010-2011 :

Lien 1 :

En 2010-2011, le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a transmis 769 cas à ces organismes, y compris 199 cas exclusifs liés à au moins une infraction en matière de drogues; il s'agit d'une augmentation modeste comparativement aux 190 cas exclusivement reliés aux drogues communiqués en 2009-2010. Le tableau suivant donne une répartition des cas de production et de distribution selon le type de drogue (veuillez noter que le total n'est pas égal à 199 étant donné qu'un seul cas peut être relié à des infractions multiples en matière de drogues):

Cas divulgués liés aux drogues Nombre d’affaires
Distribution - Cocaïne

55

Distribution - Hashish (résine de cannabis)

2

Distribution - Héroïne

5

Distribution - Marijuana

30

Distribution - MDMA (Ecstasy)

9

Distribution - Méthamphétamine

5

Distribution - Drogues synthétiques

3

Distribution - Khât

1

Distribution - Drogues non spécifiées

93

Production - Cocaïne

2

Production - Hashish (résine de cannabis)

1

Production - Héroïne

1

Production - Marijuana

41

Production - MDMA (Ecstasy)

3

Production - Méthamphétamine

4

Production - Drogues synthétiques

3

Production - Opium

1

Production - Drogues non spécifiées

5

Il est important de souligner que les infractions sous-jacentes (liées aux drogues) ont été recensées au moyen d'un examen manuel des données transmises par le CANAFE; dans certains cas, ces infractions n'ont pas été liées formellement aux drogues lorsque les enquêteurs ou les rapports fournissaient un contexte insuffisant pour permettre l'établissement de la nature de l'infraction sous-jacente.

La Direction de l’analyse financière et des communications de cas du CANAFE est organisée en unités de travail qui sont centrées sur des régions précises du pays. Cette structure permet au CANAFE d’améliorer son soutien aux organismes d’application de la loi en améliorant la coopération, en créant des liens plus solides et en discutant plus facilement des priorités de nos partenaires. Grâce à une solide compréhension des priorités de nos partenaires en matière d’opérations et d’enquêtes, les analystes de la Direction peuvent se concentrer sur les cas les plus importants pour les organismes chargés de l’application de la loi, notamment ceux qui devraient avoir des conséquences de plus grande ampleur. Les fonds de la SNA servent à améliorer ce soutien et à renforcer les relations avec les organismes chargés de l’application de la loi, et aussi à continuer à concentrer les ressources dans l’analyse des cas liés aux priorités de nos partenaires en matière de drogues. Cette approche, ainsi que les fonds de la SNA reçus à ce jour, ont été efficaces, comme en témoigne le fait que plus de 25 % des communications de cas du CANAFE au cours de 2010 2011 portaient sur des soupçons de blanchiment d’argent ou de financement d’activités terroristes dont l’infraction sous-jacente présumée est la distribution ou la production de drogues.


(En millions de dollars)

Total des fonds versés pour tous les partenaires fédéraux (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux, 2010-2011 Total des dépenses réelles pour tous les partenaires fédéraux, 2010-2011
588,9 136,0 115,6

Commentaires sur les écarts :

Santé Canada :

Consommation des drogues et toxicomanie : L’écart de 13,4 M$ entre les dépenses prévues de 30,7 M$ et les dépenses réelles de 17,3 M$ découle de deux éléments. Santé Canada explore présentement des options qui permettraient de conserver 10,9 M$ afin de réaliser les objectifs désirés du programme au cours des deux prochaines années fiscales. De plus, la somme de 2,5 M$ a été réaffectée au Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA) et au Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue. (Voir les liens 2 et 4.)

Santé mentale et toxicomanie chez les Premières nations et les Inuits : Les dépenses ont augmenté de 2,2 M$ en résultat de la non-utilisation des fonds de la SNA provenant du Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT) par la Direction générale des régions et des programmes (DGRP) (voir le lien 3). La DGSPNI a été en mesure de compenser pour une partie de fonds non utilisés en les affectant au financement de réparations majeures et à l’entretien des centres de traitement du PNLAADA.

Ministère de la Sécurité publique Canada:

L’estimation des dépenses prévues pour 2010 2011, telle que déclarée dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP), est fondée sur les projets approuvés de la SNA. Par conséquent, au cours de l’exercice, d’autres projets ont été élaborés et approuvés, ce qui a entraîné des dépenses réelles plus élevées que les dépenses prévues (5,5 M$).

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (s’il y a lieux) : S.O.

Personne-ressource :

Gillian Blackell
Directrice générale par intérim et avocate générale
Section de la Justice applicable aux jeunes et des initiatives stratégiques
Ministère de la Justice Canada
(613) 954-3233
gblackel@justice.gc.ca


1 Ce financement de mise en œuvre des peines minimales en matière d'infractions graves liées aux drogues fait l'objet d'une affectation bloquée, qui sera débloquée lorsque la législation proposée sera adoptée par le Parlement et recevra la sanction royale.


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Ministère des Finances Canada

Initiatives horizontales


Nom de l’initiative horizontale : Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, anciennement appelé Initiative nationale de lutte contre le blanchiment d'argent

Nom des ministères responsables : Ministère des Finances Canada

Activité de programme du ministère responsable : Cadre des politiques économique et fiscale

Date de mise en œuvre : Juin 2000

Date de clôture : 2010-2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 533,8 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L'Initiative nationale de lutte contre le blanchiment d'argent (INLBA) a été lancée en l'an 2000 dans le cadre des efforts continus menés par le gouvernement pour lutter contre le blanchiment d'argent au Canada. Une loi adoptée cette année-là, la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité (LRPC), mettait en place un système de déclaration obligatoire des opérations douteuses, des mouvements transfrontaliers d'espèces de grande valeur et de certaines opérations interdites. La LRPC établissait également le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) afin de recueillir et d'analyser ces rapports sur les opérations financières et de communiquer l'information pertinente aux organismes de renseignement et d'exécution de la loi. En décembre 2001, des modifications ont été apportées à la LRPC, qui allait désormais comprendre des mesures visant à lutter contre le financement des activités terroristes et porter son nouveau nom, Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT).

L'INLBA, dont la portée a été élargie, est maintenant connue sous le nom de Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (Régime). En décembre 2006, le projet de loi C-25 a modifié la LRPCFAT de sorte que la législation canadienne demeure conforme aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes énoncées par le Groupe d'action financière (GAFI) et qu'elle s'applique à des secteurs de risques nationaux. Au nombre des modifications, on compte un renforcement des exigences concernant l'identification des clients, la création d'un régime d'enregistrement pour les entreprises de transfert de fonds et l'instauration d'un régime de sanctions administratives et pécuniaires pour contrer les infractions à la Loi de moindre importance.

Résultats partagés : Déceler et prévenir le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes en plus de faciliter les enquêtes et les poursuites pour blanchiment d'argent et financement d'activités terroristes

Structures de gouvernance : Le Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (Régime) est une initiative horizontale regroupant des organismes partenaires dont certains sont financés par l'État. Le ministère des Finances Canada, le ministère de la Justice Canada, le Service des poursuites pénales du Canada, le Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada, l'Agence des services frontaliers du Canada, l'Agence du revenu du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité et la Gendarmerie royale du Canada sont les partenaires financés par l'État. Sécurité publique Canada, le Bureau du surintendant des institutions financières Canada et Affaires étrangères et Commerce international Canada sont les partenaires non financés par l'État. Un groupe interministériel et groupe de travail de sous-ministres adjoints au sein duquel sont représentés tous les partenaires et qui est dirigé par le ministère des Finances Canada a été mis sur pied pour coordonner les mesures gouvernementales de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement d'activités terroristes. De plus, le ministère des Finances Canada préside un comité consultatif composé de représentants des secteurs public et privé qui est chargé d'assurer l'orientation générale du Régime.

Points saillants du rendement : Une évaluation décennale du Régime, qui comporte un plan d'action de la gestion, a été menée, et les résultats ont été affichés sur le site Web du ministère des Finances Canada.

Le CANAFE a augmenté le nombre de ses divulgations aux partenaires de la sécurité et de l'exécution de la loi à 769 cas soupçonnés de blanchiment d'argent, de financement d'activités terroristes et de menaces à la sécurité du Canada.

La Gendarmerie royale du Canada a créé cinq équipes de lutte contre le blanchiment d'argent à Ottawa, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver.

L'Agence des services frontaliers du Canada a effectué plus de 1640 saisies en application de la LRPCFAT, dont la valeur s'est élevée à plus de 30 millions de dollars.

Le Service des poursuites pénales du Canada a porté 6494 accusations pour possession de produits de la criminalité et 30 accusations de blanchiment d'argent en vertu du Code criminel ainsi que 31 accusations en vertu de la LRPCFAT.

Le Programme spécial d'exécution de l'Agence du revenu du Canada (ARC) a mené à terme 115 vérifications fondées sur des renseignements communiqués par le CANAFE. On a procédé à l'établissement de nouvelles cotisations de l'impôt fédéral totalisant 26 756 939 dollars ainsi que de cotisations de la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée totalisant 813 069 dollars. En outre, la Direction des organismes de bienfaisance de l'ARC a révoqué l'enregistrement de trois organismes de bienfaisance canadiens pour des motifs comprenant des liens de terrorisme.

Le Canada a continué de diriger la révision des normes internationales du GAFI sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes. En outre, le Canada a récemment élargi sa participation au réseau des organismes régionaux suivant l'exemple du GAFI en se joignant comme observateur au Grupo de Accion Financiera de Sudamerica, l'organisme suivant l'exemple du GAFI pour l'Amérique du Sud.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Ministère des Finances Canada Politique du secteur financier Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 3,3 0,3 0,3

Le ministère des Finances Canada assurera une surveillance efficace du Régime.

Le Ministère terminera l'évaluation décennale du Régime mandatée par le Conseil du Trésor afin d'en évaluer l'efficacité et l'accès à un financement continu.

Le Ministère mettra en œuvre les mesures de prévention énoncées dans le budget de 2009 qui visent à s'attaquer aux opérations financières illicites.

Le Ministère surveillera les risques de recyclage des produits de la criminalité et de financement des activités terroristes ainsi que d'autres risques de financement émergents dans le secteur des services financiers.

Le Ministère participera à des tribunes internationales liées à la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, en particulier les réunions d'experts financiers du G-7, le Groupe d'action financière, le Groupe d'action financière des Caraïbes et le Groupe anti-blanchiment de l'Asie-Pacifique. En outre, le Ministère contribuera aux travaux de lutte contre le financement illicite menés par le G-20 et y donnera suite.

Le ministère des Finances Canada a continué d'aborder les questions stratégiques et opérationnelles afin d'assurer l'efficacité du Régime. Il a aussi été l'hôte au printemps et à l'automne de réunions du Comité consultatif public-privé du Régime.

Le Ministère a mené à terme l'évaluation décennale du Régime, et il a dirigé le groupe de travail interministériel chargé de l'évaluation. Le rapport d'évaluation a été publié sur le site Web du Ministère.

Le Ministère a continué de mettre en œuvre les mesures contenues dans le budget de 2009 se rapportant à la lutte contre le financement illicite, ce qui comprend des modifications législatives promulguées dans le cadre des textes de loi ayant mis en œuvre le budget de 2010, à savoir la Loi sur l'emploi et la croissance économique.

Le Ministère a consulté des administrations provinciales de jeux de hasard concernant la modernisation de la LRPCFAT pour que les casinos en ligne y soient inclus de façon explicite. Il a de plus rencontré périodiquement des partenaires nationaux pour discuter des éventuels risques de recyclage des produits de la criminalité et de financement des activités terroristes.

Le Ministère a participé activement, comme leader, aux réunions plénières et intercessionnelles du Groupe d'action financière (GAFI), du Groupe d'action financière des Caraïbes (GAFIC) et du Grupo de Accion Financiera de Sudamerica (GAFISUD) ainsi qu'à la réunion plénière du Groupe Asie-Pacifique sur le blanchiment d'argent (GAPBA) et aux réunions d'experts financiers du G-7.

En tant que chef de la délégation canadienne aux tribunes internationales de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/FAT), le Ministère a assumé les fonctions suivantes :

  • Coordination des contributions des partenaires fédéraux
  • Remise en question des processus d'évaluation mutuelle du GAFI, du GAPBA, du GAFISUD et du GAFIC, un processus d'examen par les pairs exhaustif qui constitue la pierre angulaire de la mise en œuvre partout au monde des normes du GAFI (les 40 recommandations du GAFI sur la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et les 9 recommandations spéciales prônant la lutte contre le financement des activités terroristes)
  • Contribution à l'élaboration des politiques et des normes du GAFI et à l'analyse des nouvelles tendances et typologies au chapitre de la LRPC/FAT
  • Organisation d'un atelier national visant à contribuer aux efforts internationaux d'intégration de l'efficacité au processus d'évaluation mutuelle
  • Participation aux travaux du Groupe d'examen des questions de coopération internationale du GAFI mis sur pied pour cerner et surveiller les administrations à haut risque
  • Collecte de fonds pour appuyer le renforcement des capacités et l'aide technique du GAP et du GAFIC ainsi que la formation de leurs membres
  • Prestation de conseils et d'une orientation aux pays membres du GAFIC sur les questions de capacité et de gouvernance
Ministère de la Justice Canada Initiative nationale de lutte contre le blanchiment d'argent Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 7,1 0,1 0,1 La Section du droit pénal du ministère de la Justice Canada joue un rôle important dans le Régime. Il est prévu qu'en 2010-2011, les ressources de la Section du droit pénal seront consacrées à l'exécution de travaux relatifs au Groupe d'action financière (GAFI), y compris la participation à ses réunions internationales. Des ressources seront également prévues afin que la Section continue de contribuer à l'élaboration des politiques relativement au blanchiment d'argent et au financement des activités terroristes. Enfin, la Section des droits de la personne recevra les crédits nécessaires pour s'occuper des questions constitutionnelles connexes soulevées durant les poursuites.

Le ministère de la Justice Canada, ce qui comprend la Division de la politique du droit criminel et la Section du droit pénal de la Direction générale du contentieux, a continué d'exécuter des travaux opérationnels à l'appui du Régime. L'avocat de la Section du droit pénal a continué de fournir des conseils juridiques au ministère des Finances Canada et à d'autres participants au Régime. Il a également assisté à de nombreuses réunions du GAFI.

Les fonds du Régime qui sont consacrés au ministère de la Justice Canada ont été utilisés aux seules fins prévues par le Régime.

Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) Aborder les questions de droit pénal afin de créer une société plus sécuritaire Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 11,5 2,3 3,0

Le SPPC joue un rôle important dans le Régime. Pour l'exercice 2010-2011, on s'attend à ce que l'information communiquée aux organismes d'exécution de la loi par le CANAFE les mène à obtenir des conseils juridiques supplémentaires en matière de poursuites. Cette information devrait en outre augmenter le nombre d'accusations portées pour blanchiment d'argent et financement d'activités terroristes, ce qui entraînera un accroissement de la charge de travail des procureurs.

Il incombe en outre au SPPC de s'acquitter de responsabilités relatives à la LRPCFAT. Il prévoit notamment présenter des demandes d'ordonnances de production et mener des poursuites pour des infractions prévues dans la LRPCFAT.

En outre, des crédits seront affectés à la formation des procureurs et du personnel chargé de l'exécution de la loi ainsi qu'à l'élaboration et à la coordination de politiques concernant la LRPC/FAT.

Enfin, certaines des ressources du SPPC serviront à exécuter au besoin des travaux relatifs au Groupe d'action financière.

En 2010-2011, 6494 accusations pour possession de produits de la criminalité et 30 accusations de blanchiment d'argent ont été portées en vertu des dispositions du Code criminel, ainsi que 31 accusations en vertu des dispositions de la LRPCFAT. Aucune accusation relative aux dispositions sur le financement des activités terroristes du Code criminel n'a été portée au cours de la période visée.

L'avocat interne a donné des conseils juridiques dans 41 p. 100 des dossiers pour possession de produits de la criminalité, 40 p. 100 des dossiers de blanchiment d'argent et 19 p. 100 des dossiers en vertu de la LRPCFAT visés par ces nouvelles accusations. 

Enfin, le procureur du SPPC a donné de la formation officielle et spéciale au personnel chargé de l'exécution de la loi dans le cadre des enquêtes. Des ressources ont aussi été affectées à l'élaboration des politiques et à la coordination pour garantir l'uniformité dans toutes les régions.

Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) Collecte, analyse et diffusion de renseigne-ments financiers Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 306,6 37,5 36,2

Les renseignements financiers et les données sur les cas de blanchiment d'argent du CANAFE seront diffusés aux organismes de renseignement et d'exécution de la loi.

Le CANAFE assurera une conformité accrue dans les secteurs à risque élevé comportant des entités déclarantes.

En 2010-2011, le CANAFE a divulgué 769 cas présumés de blanchiment d'argent, de financement d'activités terroristes et de menaces à la sécurité du Canada aux partenaires de la sécurité et de l'exécution de la loi. Il s'agit d'une nette augmentation par rapport aux 579 cas communiqués en 2009-2010 et aux 556 cas communiqués en 2008-2009.

En 2010-2011, la rapidité moyenne avec laquelle les cas sont analysés s'est améliorée de 18 p. 100, passant de 68 à 56 jours. Cette diminution est attribuable à l'amélioration des processus opérationnels et à une meilleure connaissance des besoins des partenaires.

Le CANAFE a continué d'améliorer ses mécanismes de détermination et d'établissement en ordre de priorités des besoins en renseignements des partenaires. Ces améliorations ont permis aux analystes du CANAFE de mieux comprendre les besoins des partenaires des domaines d'enquêtes et de renseignement et d'y donner suite, ainsi que de concentrer leurs efforts sur les cas les plus importants.

Le CANAFE a aussi continué de satisfaire aux besoins des divers partenaires et intervenants en produisant et en diffusant une vaste gamme d'évaluations de renseignements financiers stratégiques, de mémoires et de rapports. Ces produits ont servi à renseigner les décideurs du gouvernement ainsi que les entités déclarantes au sujet des enjeux, des méthodes, des indicateurs et des études de cas au chapitre du blanchiment d'argent et du financement des activités terroristes et ainsi à les aider à lutter de façon plus efficace contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes. Le troisième rapport du CANAFE dans la série de rapports sur les typologies et tendances intitulé Typologies et tendances en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme au sein des entreprises de services monétaires (ESM) canadiennes est un exemple de produits émis au cours de l'exercice. Ce rapport, publié en juillet 2010, permettra aux ESM et à d'autres entités déclarantes et partenaires de reconnaître les activités de blanchiment d'argent et de financement des activités terroristes et de lutter contre elles de manière plus efficace.

Comme mesure première, le CANAFE continue d'effectuer ses examens pour veiller à ce que les entités déclarantes se conforment à leurs obligations prévues par la Loi sur la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.

En 2010-2011, le CANAFE a apporté un certain nombre d'améliorations à son plan d'examen actuel en vue d'élargir sa couverture des entités déclarantes dans les secteurs présentant des risques élevés en examinant les principaux joueurs dans le marché qui représentent la plus grande part du marché, des opérations financières et des actifs des secteurs respectifs. Le CANAFE a également terminé 684 examens, dont 376 (55 p. 100) ont été menés sur place et 308 (45 p. 100) ont été menés au bureau.

Le programme de pénalités administratives pécuniaires (PAP) continue de favoriser le changement des comportements non conformes. Au cours de la deuxième année de sa mise en œuvre, huit autres PAP ont été nommées publiquement sur le site Web du CANAFE, et une divulgation de cas de non-conformité a été soumise aux organismes d'exécution de la loi.

Gendarmerie royale du Canada (GRC) Unités de lutte contre le blanchiment d'argent (ULCBA) Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 62,8 6,9 5,7

La GRC améliorera les possibilités de détection des activités de blanchiment d'argent et d'enquêtes sur ces activités aux échelles nationale et internationale, et elle mènera des opérations mixtes nationales de répression de trafic d'argent.

La GRC intensifiera les communications du CANAFE et la collecte de renseignements en général, de sorte que les ressources des unités de contrôle des produits de la criminalité et d'autres unités de la GRC puissent être consacrées aux enquêtes qui visent à multiplier les saisies.

La GRC examinera la répartition actuelle des ressources dans le cadre du Programme de lutte contre le blanchiment d'argent pour en déterminer l'efficacité et optimiser les ressources disponibles.

La Prévention du crime de la GRC accueille dans ses locaux une ressource de la section des enquêtes criminelles du Internal Revenue Service (IRS) des États-Unis avec laquelle elle met en commun des renseignements provenant des bases de données de l'IRS dans le cadre des enquêtes en cours de la GRC qui portent sur des cibles américaines ou des ressortissants canadiens vivant aux États-Unis. En 2010, 181 dossiers comportant un volet international ont été compilés.

Dans le cadre de l'examen de l'affectation des ressources humaines aux activités intégrées de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité (LRPC) mené en 2010, cinq équipes de LRPC ont été mises sur pied à Ottawa, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. Ce modèle permettra la collecte proactive de renseignements par le CANAFE dans le cadre d'enquêtes de grande envergure sur la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité.

Équipes de lutte contre le financement des activités terroristes Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 28,1 5,2 3,8

L'Équipe de lutte contre le financement des activités terroristes (ELFAT) s'efforcera d'utiliser les renseignements financiers qu'elle recueille et analyse pour mener des enquêtes proactives, ce qui renforcera sa capacité à déceler et à prévenir le financement des activités terroristes.

L'ELFAT continuera de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires au pays afin de faire progresser les enquêtes au criminel sur le financement des activités terroristes. Elle participera et contribuera en outre aux tribunes internationales comme le Groupe d'action financière et les groupes de travail formés d'organismes internationaux d'exécution de la loi sur le financement des activités terroristes.

L'ELFAT appuie les stratégies de lutte contre le terrorisme ayant trait au financement des activités terroristes, à la collecte de renseignements financiers, aux enquêtes et aux mesures d'exécution de la loi. En 2010-2011, l'ELFAT a soutenu 30 grandes enquêtes.

En 2010-2011, l'ELFAT a soumis six déclarations de renseignements transmis volontairement au CANAFE.

En 2010-2011, l'ELFAT a reçu 13 communications du CANAFE.

L'ELFAT continue d'offrir de la formation à la GRC et à ses organismes partenaires. En 2010-2011, deux cours sur la lutte contre le financement des activités terroristes ont été donnés à 52 candidats.

L'ELFAT continue d'appuyer le Groupe d'action financière (GAFI), le Groupe Asie-Pacifique contre le blanchiment d'argent et le Groupe d'action financière du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Prenant appui sur les partenariats qui existent avec le ministère responsable, le ministère des Finances Canada et ses partenaires, la GRC a participé à quatre groupes et conférences de professionnels.

Le ministère des Finances Canada continue de consulter l'ELFAT au sujet de dossiers liés au GAFI comme la coopération internationale, la mise en commun de renseignements et de projets connexes.

Agence du revenu du Canada (ARC) Programme spécial d'exécution (PSE) Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 23,8 2,2 2,2

L'ARC mettra l'accent sur les quatre principaux secteurs d'activités suivants :

  • Participation à des comités et à des initiatives de gestion et d'amélioration du Régime
  • Amélioration des liens opérationnels avec le CANAFE et d'autres partenaires du Régime
  • Recherches et analyses
  • Contribution aux travaux d'organisations internationales visant à accroître la collaboration entre les administrations fiscales et les autorités de LRPC/FAT

En 2010-2011, le PSE continuera d'examiner en profondeur tous les renseignements communiqués par le CANAFE, et il soumettra à une vérification les dossiers les plus prometteurs. L'Agence projette d'effectuer 90 vérifications qui devraient lui permettre de récupérer une somme de 7 millions de dollars en impôt fédéral. Par contre, étant donné que les renvois du CANAFE créent des dossiers de plus en plus complexes, il est possible que le PSE ne soit pas en mesure de mener à terme autant de vérifications en 2011-2012.

Les résultats de ces vérifications seront compilés à des fins de renseignements en vue de déterminer si des tendances se dessinent.

L'ARC a déployé des efforts considérables pour améliorer ses rapports opérationnels avec le CANAFE et d'autres partenaires du Régime. Au cours de la période visée par le rapport, l'ARC a coordonné une séance d'information avec le CANAFE qui ciblait ses fonctions opérationnelles afin d'améliorer la qualité de l'information partagée entre les deux organisations.

L'ARC continue de chercher des options pour augmenter son interaction avec le CANAFE et ses partenaires d'exécution de la loi, en particulier la Gendarmerie royale du Canada. Des rencontres ont eu lieu à l'administration centrale pour discuter des rôles, des attentes, des obstacles et des responsabilités et les préciser, de manière à optimiser le partenariat et le but commun, à savoir traiter de l'accumulation de la richesse illicite dans l'économie illicite.

L'ARC a reçu 124 communications du CANAFE du 1er avril 2010 au 31 mars 2011. La plupart de ces communications ont été traitées par le PSE, qui effectue des vérifications, prend des mesures de contrainte et mène d'autres activités d'exécution de la loi à l'égard de personnes soupçonnées de tirer un revenu d'activités illégales.

En 2010-2011, le PSE a mené à terme 115 vérifications fondées sur des communications obtenues du CANAFE, ce qui a donné lieu à l'établissement de nouvelles cotisations de l'impôt fédéral totalisant 26 756 939 dollars et à l'établissement de cotisations de la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée totalisant 813 069 dollars.

Parmi les 115 vérifications terminées, quatre ont été renvoyées en vue d'une éventuelle poursuite au criminel pour fraude fiscale.

L'ARC a commencé à suivre les renseignements fournis dans les communications du CANAFE afin de déceler les tendances d'inobservation des lois fiscales. Ces renseignements seront utiles lors de l'évaluation des risques liés aux communications futures et aux renvois que des organismes d'application de la loi font à l'ARC.

Direction des organismes de bienfaisance Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 11,8 4,4 4,4

Il incombe à l'ARC, aux termes de la Loi de l'impôt sur le revenu, d'administrer le système d'enregistrement des organismes de bienfaisance. L'existence d'un solide mécanisme réglementaire de dissuasion contre l'utilisation des organismes de bienfaisance par des terroristes contribue à la suppression du financement des activités terroristes au Canada tout en aidant à protéger et à préserver la cohésion sociale et le bien-être des Canadiens.

Le cadre de surveillance réglementaire des organismes de bienfaisance à l'ARC a été renforcé par la promulgation de mesures complémentaires aux termes de la Loi sur l'enregistrement des organismes de bienfaisance (renseignements de sécurité) et de la LRPCFAT, et au moyen de modifications apportées à la Loi de l'impôt sur le revenu autorisant un plus vaste échange de renseignements entre les organismes de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/FAT).

En vertu de ces pouvoirs, les renseignements de sécurité fournis à l'ARC l'aident à s'acquitter de l'aspect de son mandat qui consiste à protéger l'intégrité du système d'enregistrement des organismes de bienfaisance. De plus, les renseignements communiqués par l'ARC peuvent servir à des fins d'enquête.

En 2010-2011, l'ARC affirmera sa capacité d'intervenir et de relever les cas qui sont susceptibles d'être liés à des activités terroristes en poursuivant le développement des technologies de l'information (TI), en augmentant la portée des ententes officielles de partage des renseignements avec ses partenaires du Régime, en améliorant les outils de mesure du rendement et de gestion des risques, en comblant les postes requis afin de disposer d'un effectif complet d'équivalents temps plein et en leur donnant une formation.

Les résultats obtenus en 2010-2011 ciblaient l'amélioration de la série d'outils de TI à l'appui de l'analyse et de la mesure du rendement, le perfectionnement des outils de gestion des risques ainsi que la poursuite de la dotation et de la formation de l'effectif complet en équivalents temps plein du programme. L'ARC a poursuivi ses activités usuelles, soit examiner les demandes d'enregistrement des organismes de bienfaisance, surveiller les organismes enregistrés et échanger avec ses partenaires de l'information en vertu des autorisations juridiques par rapport aux risques d'appui des activités terroristes. L'ARC a révoqué l'enregistrement de trois organismes de bienfaisance canadiens pour des motifs comprenant des liens au terrorisme. Elle a aussi continué de bâtir et d'améliorer les rapports avec les partenaires du Régime ainsi que la formation offerte et d'assurer une forte présence de l'ARC au sein des comités interministériels responsables d'activités transversales d'élaboration de politiques et d'examen pertinentes au Régime.

Remarque : Les chiffres indiqués aux colonnes 4 et 5 ont été révisés par rapport à ceux fournis initialement dans le Rapport sur les plans et priorités de 2010-2011.

Agence des services frontaliers du Canada (ASFC)1 Programme d'évaluation du risque Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 74,6 2,0 1,4 Le Programme d'évaluation du risque vise à identifier les personnes et les biens présentant un risque élevé avant leur arrivée à la frontière canadienne en utilisant l'information sur les passagers et les marchandises fournie au préalable par les transporteurs, les importateurs, les exportateurs et les autres partenaires. Le Programme permet de cibler les personnes et les marchandises à risque élevé afin qu'elles fassent l'objet d'un examen plus approfondi et, s'il y a lieu, de mesures d'exécution à un port d'entrée canadien.

En 2010-2011, l'ASFC a exécuté plus de 1640 saisies en vertu de la LRPCFAT et produit une somme de plus de 30 millions de dollars. De cette somme, environ 2,6 millions de dollars ont été confisqués au profit de l'État, et les sanctions pécuniaires ont été évaluées à plus de 800 000 dollars.

Plus de 100 saisies ont donné lieu à des confiscations de produits présumés de la criminalité ou de fonds présumés destinés au financement d'activités terroristes.

Observation Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 3,5 5,4 Les agents des services frontaliers retiennent, saisissent ou confisquent les marchandises et les devises qui ne sont pas conformes à la Loi sur les douanes ou aux autres lois et règlements du Canada comme la LRPCFAT. Les agents peuvent imposer des pénalités relativement à ces marchandises et devises. De plus, ils se chargent d'appliquer et de faire respecter la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés.
Frontières convention-nelles Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 0,4 0,2 Il incombe à l'ASFC d'élaborer et d'administrer les programmes liés aux frontières ainsi que les politiques, règlements et procédures connexes.
Recours Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 0,3 0,3 Les personnes, les importateurs et les transporteurs disposent de recours lorsqu'ils sont visés par des mesures d'exécution prises par l'ASFC.
Services internes Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes 1,3 1,3 Le Programme des services internes fournit un soutien dans différents domaines comme la gouvernance et la gestion (p. ex., les communications et les services juridiques), les services de gestion des ressources (p. ex., la technologie de l'information et la gestion des ressources humaines et financières) et les services de gestion des biens (p. ex., les biens immobiliers et les acquisitions).
Total 529,5 66,3 64,3    

 

Total des fonds affectés pour tous les partenaires fédéraux (de la date de début à la date de clôture) Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux pour l'exercice 2010-2011  Total des dépenses réelles pour tous les partenaires fédéraux pour l'exercice 2010-2011
533,8 $ 66,3 $ 64,3 $
†Certaines organisations qui sont partenaires du Régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes ne sont pas tenues de présenter des rapports. Il est donc possible que les chiffres indiqués dans le tableau ne correspondent pas au montant total affecté.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource

Rachel Grasham
Chef, Section des crimes financiers
Téléphone : 613-943-2883


1 Les chiffres présentés pour l'ASFC dans la colonne Dépenses prévues 2010-2011 comprennent les 20 p. 100 au titre du régime d'avantage sociaux des employés (RASE) mais non les 13 p. 100 au titre des coûts des locaux de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.

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Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux

Initiatives horizontales


Nom de l’initiative horizontale : Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney

Nom des ministères responsables : TPSGC

Activité de programme du ministère responsable : Programmes et services spécialisés

Date de mise en œuvre : Le 12 mai 2004

Date de clôture : Le 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :

Pour ce programme à frais partagés, la part assumée par TPSGC atteint 282 millions de dollars, celle de la Province de la Nouvelle-Écosse atteint 120 millions de dollars, ce qui donne un grand total de 402 millions de dollars. Les coûts connexes hors partage des coûts pour la coordination fédérale des opérations et le pouvoir réglementaire sur le site sont les suivants : TPSGC, supervision en tant de ministère responsable : 25,8 millions de dollars; Environnement Canada : 7,6 millions de dollars; Santé Canada : 5,5 millions de dollars.

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

Cette initiative est une entente fédérale-provinciale de partage des coûts liés à l’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney situés sur des terrains appartenant aux gouvernements fédéral et provincial au coeur de la ville de Sydney, en Nouvelle Ã‰cosse. La contamination des sites en question découle de l’exploitation, pendant un siècle, des aciéries qui s’y trouvaient. Le projet s’inscrit dans l’initiative de développement durable du gouvernement fédéral, qui reconnaît l’importance environnementale, sociale et économique de la région de Sydney. Il aura des retombées à long terme pour tous les Canadiens.

Un protocole d'entente suivie d’une Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones ont été élaborés avec des éléments précis totalisant environ 19 millions de dollars ont été mis en réserve en vue d’une mise en concurrence des sociétés et entreprises des Premières Nations du Canada.

Lorsque les opérations d’assainissement seront terminées, la Nouvelle Ã‰cosse prendra possession des terrains. Elle gérera et surveillera alors tous les contaminants résiduels, conformément au Protocole d’entente.

Le site Web de l’organisme provincial se trouve à l’adresse suivante : http://www.tarpondscleanup.ca. Le projet était soumis au processus fédéral d’évaluation environnementale par une commission d’examen conjointe, conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale. Le site Web de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale se trouve à l’adresse suivante : http://www.ceaa-acee.gc.ca/050/viewer_f.cfm?cear_id=8989#Documents

Résultats partagés :

Les résultats que se sont imposés les partenaires se traduiront par des retombées environnementales, économiques et sociales à long terme pour la Nouvelle Ã‰cosse, le Premières Nations et tous les Canadiens. De nouveaux terrains seront disponibles et prêts à être aménagés au centre-ville de Sydney, ce qui favorisera la revitalisation d’une région économiquement éprouvée.

Structure(s) de gouvernance :

  1. Un mémoire au Cabinet daté d’avril 2004 désigne Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) en tant que ministère responsable du projet.

  2. Un protocole d’entente entre le Gouvernement du Canada et la Province de la Nouvelle Ã‰cosse a été signé le 12 mai 2004.

  3. L’entente provisoire de partage des coûts conclue avec la Province le 20 octobre 2004 prévoit la gouvernance et le financement provisoires ainsi que la mise en oeuvre de travaux préventifs et de travaux préliminaires décrits dans le Protocole d’entente.

  4. La Sydney Tar Ponds Agency (STPA) a été créée par la Province pour qu’elle se charge de la gestion et de la mise en oeuvre du projet. La charte constitutive a été établie le 18 août 2004.

  5. Un ingénieur indépendant a été nommé par les deux parties en octobre 2005 pour qu’il se charge de surveiller et de confirmer l’intégrité financière et technique du projet au fur et à mesure des travaux.

  6. Un comité de gestion du projet, composé de cadres supérieurs des gouvernements fédéral et provincial, supervise tous les aspects du projet.

  7. Un secrétariat assiste le comité de gestion du projet en assurant l’application des ententes au quotidien.

  8. Un comité consultatif des opérations aide le comité de gestion du projet en coordonnant toutes les activités opérationnelles nécessaires à la mise en oeuvre et à la réalisation des travaux.

  9. Un comité de gestion environnementale aide le comité de gestion du projet en coordonnant la prestation de conseils au promoteur et au comité de gestion du projet par les gouvernements fédéral et provincial en cas de problème de gestion environnementale du projet.

  10. Un comité de liaison avec la communauté est composé de représentants de la communauté et constitue un groupe de rétroaction aux activités de l’organisme, au déroulement du projet et aux travaux prévus.

  11. Un protocole d’entente a été signé le 28 octobre 2005, faisant droit à une participation économique valable des communautés des Premières Nations.

  12. Le 9 juillet 2008, une Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones a été établie pour assurer la concurrence entre les entreprises des Premières Nations du Canada. Cette stratégie définit des éléments précis du projet totalisant environ 19 millions de dolars.

  13. Un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et des cadres de vérification axés sur les risques ont été établis.

  14. L’entente finale de partage des coûts a été signée le 27 septembre 2007. Elle tient compte des recommandations de la commission d’examen environnemental, elle confirme les engagements financiers et elle précise la structure de gouvernance pour les sept dernières années du projet, qui se termine en 2014.

  15. Le 18 mars 2009, un protocole d’entente a été signé par le Gouvernement du Canada et la Province de la Nouvelle-Écosse relativement au partage de l’expertise et à la coordination des réglementations pertinentes.

Faits saillants sur le rendement :

  1. Le projet d’assainissement est exécuté dans les délais prescrits, dans les limites du budget et selon la portée prévue des travaux. La qualité des produits livrables respecte les normes du projet et une stratégie de gestion du risque est mise en place.

  2. Les normes (air, eau, sol, santé et sécurité) sont définies, suivies et respectées. Les composantes environnementales sont surveillées régulièrement et les répercussions sont atténuées comme prévu.

  3. Les outils de la stratégie de communication du projet font en sorte que la collectivité est tenue au courant de tous les développements et qu’elle peut soutenir le projet. Un comité de liaison communautaire sert de pont entre les responsables du projet et la collectivité locale. La couverture médiatique semble de plus en plus positive et le site Web de l’Agence fournit de l’information à jour à un grand nombre d’intervenants.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale
(2004-2014)
2010-2011
(en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles

TPSGC Fonctionnement :

Versement de sa part des coûts à la Province de la Nouvelle-Écosse :

AP 1

Ministère fédéral responsable

Programmes et services spécialisés - Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney

25 870 000 $ 2 380 088 $ 2 335 543 $
282 240 000 $ 40 416 068 $ 40 416 068 $

ENVIRONNEMENT CANADA

AP 1

Prodigue des conseils à TPSGC sur les problèmes techniques, les études historiques et les questions scientifiques en lien avec les sites contaminés.

s.o.

7 640 000 $ 677 491 $ 581 108 $

SANTÉ CANADA

AP 1

Prodigue des conseils à TPSGC sur les questions de santé humaine, les problèmes techniques et l’évaluation des risques.

s.o.

5 500 000 $ 285 662 $ 133 358 $
Total 321 250 000 $ 43 759 309 $ 43 466 077 $

Résultats prévus pour 2010-2011 :

  • Expertise et conseils techniques;

  • L’équipe de projet de TPSGC, le ministère responsable, voit à ce que le projet respecte les ententes, à l’utilisation efficace et efficiente des fonds publics, à l’application des normes et politiques fédérales, à la bonne communication avec les parties prenantes, exerçant une surveillance adéquate et appliquant une diligence raisonnable.

Résultats atteints en 2010-2011 :

Le projet respecte le budget alloué; il progresse conformément au protocole d’entente.

Commentaires sur les écarts 

L’écart de TPSGC après le report de février 2011 a été mineur, soit moins de un pour cent du budget. L’écart de 44 k$ entre les dépenses prévues et les dépenses réelles s’explique du fait que les honoraires des experts-conseils ont été moins élevés que prévu. Pour SC et EC, l’écart vient du fait que leurs responsabilités de conseil ont utilisé moins de ressources que prévu.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (s’il y a lieu) : 

La Sydney Tar Ponds Agency, qui exécute au quotidien les volets techniques du projet, conformément aux ententes conclues avec ses partenaires gouvernementaux, a réalisé les travaux d’assainissement à un coût de 67,3 M$ (la part du gouvernement fédéral étant de 40,4 M$).

Personne-ressource : 

Randy Vallis, directeur du Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney, 295, rue Charlotte, Sydney (N.-É.) B1P 6J9 Téléphone : 902-564-2543 Courriel  randy.vallis@pwgsc.gc.ca

Brenda Powell, cheffe de la Gestion des affaires pour le Projet d’assainissement des étangs de goudron et du site des fours à coke de Sydney Téléphone : 902-368-0359 Courriel brenda.powell@pwgsc.gc.ca


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Patrimoine canadien

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 – La réalisation de nos engagements

Nom des ministères responsables : Ministère du Patrimoine canadien

Activité de programme du ministère responsable : Sport

Date de mise en œuvre : 2003-2004

Date de clôture : Le 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 582.865 M$

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

Surveiller et en rendre compte de l'apport du gouvernement du Canada aux Jeux d'hiver de 2010, qui engagent les Canadiens et les Canadiennes de tout le pays, tiennent compte des valeurs et des priorités canadiennes dans leur planification, leur réalisation et leur profil international, et favorisent les occasions de promouvoir les objectifs de politique publique et de faire des investissements stratégiques qui appuient des avantages économiques concrets à long terme de même que des legs d'ordre sportif, social, culturel et environnemental pour toute la population canadienne. (www.pch.gc.ca).

Le gouvernement du Canada est un partenaire essentiel des Jeux d'hiver de 2010. Le Secrétariat fédéral 2010, qui fait partie du ministère du Patrimoine canadien, adopte une approche horizontale pour soutenir et promouvoir la participation du gouvernement fédéral dans la planification et la réalisation des Jeux, y compris la prestation de services fédéraux essentiels de haute qualité, de même que l'attribution de fonds pour les immobilisations et l'utilisation ultérieure des installations. En tout, 15 ministères fédéraux fournissent des services qui sont jugés essentiels afin d'assurer le succès des Jeux. Par conséquent, ces ministères, s'ils ont reçu du financement supplémentaire ou ils utilisent leurs fonds existants, sont responsables de fournir ces services fédéraux essentiels, une obligation qui découle de l'Entente multipartite, signée en 2002. Le Secrétariat fédéral 2010 travaille en collaboration avec des partenaires et intervenants pour tirer parti des Jeux afin d'atteindre les objectifs de politique publique, d'établir des legs durables et d'en retirer le plus d'avantages possible pour tous les Canadiens. (www.canada2010.gc.ca).

Patrimoine canadien est responsable de la participation du gouvernement fédéral aux Jeux d'hiver de 2010 à l'exception de la sécurité rattachée aux Jeux et à celle du public. En octobre 2007, le premier ministre a nommé Ward Elcock coordonnateur de la sécurité des Jeux olympiques et du Sommet du G8 et a créé un bureau au sein du Bureau du Conseil privé. À la suite de cette nomination, la GRC est devenue le responsable de la coordination pour élaborer un CGRR horizontal afin d'assurer la sécurité des Jeux et celle du public en collaboration avec l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), le ministère de la Défense nationale (MDN), Industrie Canada (IC), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Sécurité publique Canada (SP), Transport Canada (TC), Santé Canada (SC), la Garde côtière canadienne (GCC), Postes Canada et le Bureau du Conseil privé (BCP).

Résultats partagés :

Il y a trois niveaux de résultats partagés tels qu'identifier ci-dessous :

Résultats finaux

  • Des legs seront établis dans les domaines du sport, de l'économie, des affaires sociales et de la culture, au profit de tous les Canadiens;
  • Promotion de l'excellence et des valeurs du Canada aux échelles nationale et internationale; et
  • Reconnaissance du Canada en tant qu'hôte compétent et inclusif.

Résultats intermédiaires

  • Engagement pancanadien dans des activités sportives, économiques, sociales et culturelles associées aux Jeux d'hiver de 2010;
  • Améliorer les profils national et international du Canada; et
  • Les participants canadiens et étrangers ont droit à des Jeux sécuritaires et de grande qualité.

Résultats immédiats

  • Profiter des Jeux d'hiver de 2010 afin de promouvoir les priorités fédérales actuelles;
  • Une image positive et une reconnaissance accrue du GC à titre de partenaire clé des Jeux d'hiver de 2010; et
  • Prestation réussie des services fédéraux essentiels mandatés.

Structures de gouvernance :

Secrétariat fédéral des Jeux de 2010
Groupe de travail représentatif (GTR)

Le Secrétariat fédéral des Jeux de 2010, sous la direction de la Sous-ministre de Patrimoine canadien, appuie le Cadre fédéral de coordination (CFC). Le CFC est le principal mécanisme visant à favoriser la gestion horizontale des Jeux d'hiver. Cette structure de gouvernance comprend trois niveaux.

  • Un Comité de coordination des sous-ministres et des chefs d'organismes qui facilite la consultation et la coordination interministérielle et intergouvernementale des questions et des engagements liés aux Jeux;
  • Un Groupe de travail représentatif des sous-ministres adjoints (GTR) qui rend compte de l'évolution de la prestation des services fédéraux essentiels; et
  • Des groupes thématiques de travail qui permettent la coordination intergouvernementale et l'échange d'information.

De plus, un Comité des services fédéraux essentiels (Comité SFE) a été établi sous la direction du GTR afin de soutenir, de promouvoir, de coordonner et de surveiller la planification intégrée des services fédéraux essentiels.

Points saillants du rendement :

Après la clôture couronnée de succès des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010, les efforts ont été consacrés à la fermeture des dossiers du gouvernement du Canada liés à cet évènement important. Le Secrétariat fédéral 2010 a été démantelé et ses responsabilités concernant les Jeux olympiques d'hiver de 2010 ont été transférées à la Direction générale de Sport Canada du Patrimoine canadien. Par ailleurs, l’évaluation horizontale des investissements du gouvernement du Canada pendant les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 a été achevée et un rapport provisoire a été présenté à Patrimoine canadien. On prévoit que le rapport d’évaluation sera terminé au cours de l’année financière 2011-2012.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Patrimoine canadien (ministère responsable) Les Canadiens participent et excellent dans les sports Secrétariat fédéral de 2010 563,24 M$ 2,9 M$ 2,9 M$

Une image positive et une reconnaissance accrue du gouvernement du Canada à titre de partenaire clé des Jeux d'hiver de 2010.

Le Secrétariat fédéral des Jeux d’hiver de 2010 avait la responsabilité des dossiers relatifs aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 transférés à Sport Canada, une direction générale de Patrimoine canadien.

L’évaluation horizontale de l’investissement du gouvernement du Canada dans les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 est terminée, et un rapport préliminaire a été présenté à Patrimoine canadien. La dernière touche au rapport d’évaluation devrait être mise au cours de l’exercice 2011‑2012.
Agence de la santé publique du Canada La santé et la sécurité des employés de la fonction publique fédérale travaillant sur place pendant la tenue des Jeux d'hiver, de même que la protection de la santé du public au même moment, sont assurées.   2,7 M$ S.O. S.O.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Santé Canada

La santé et la sécurité des employés de la fonction publique fédérale travaillant sur la tenue des Jeux d'hiver place pendant.

Le programme fournit également un plan médical d'urgence pour les personnes jouissant d'une protection internationale et les membres de leurs familles (par exemple : dignitaires, membres de la famille royale) et autres lors de leur visite au Canada.

épondent aux normes et aux lignes directrices recommandées en matière de santé.

Santé en milieu de travail

Santé environnementale durable
2,6 M$
(Santé Sécurité)
S.O. S.O.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Santé Canada

Santé Canada évalue et surveille la sécurité, la qualité et l'efficacité des médicaments (humains et animaux), produits biologiques, dispositifs médicaux et des produits de santé naturels. Pendant les Jeux de 2010 cette activité permettra d'éviter l'entrée au Canada de produits de santé non homologués. Produits de santé 0,325 M$
(Entrée de biens et de personnes au Canada)
S.O. S.O.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada Productivité et participation canadiennes sont accrues par des marchés du travail efficients et inclusifs, des milieux de travail compétitifs et l'accès à l'apprentissage. Travailleurs étrangers et immigrants S.O.
Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) n'a pas reçu de financement par ce mécanisme pour appuyer son processus en vue des Jeux olympiques.
S.O. S.O.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Aucun résultat n'est prévu pour 2010-2011.

Environnement Canada

Les prévisions et services météorologiques et environnementaux réduisent les risques et contribuent au bien-être des Canadiens et des Canadiennes. Les connaissances et les données plus justes sur le temps et les conditions environnementales exercent une influence sur la prise de décision. 9,3 M$ 0,3 M$ S.O.

Les Canadiens ont une meilleure connaissance et une meilleure compréhension des initiatives en matière de durabilité associées aux Jeux de 2010.

Expertise scientifique et technique fournie dans le cadre du processus d'évaluation environnementale, et participation à ce processus, y compris aux activités de suivi, le cas échéant.

Du côté de la sensibilisation à la durabilité de l’environnement, des projets comme les Profils de la biodiversité et la BioTrousse de Vancouver – laquelle donne des renseignements sur les sites laissés en héritage dans la région de Vancouver – et le financement supplémentaire affecté aux adaptations vidéo du parcours durable de Vancouver 2010 (Vancouver 2010 Sustainability Journey) entraient dans le budget de 2010-2011.

Du côté de la mise en valeur de la durabilité de l’environnement, le financement visait à soutenir la promotion de la carte du Sea-to-Sky Green Guide et des études de rentabilisation des sites et installations des Jeux d’hiver de 2010, de même que la traduction de la section de la Challenge Series portant sur le village des athlètes (aperçu de bâtiment écologique LEED) en mandarin afin de l’utiliser à l’occasion de l’Exposition universelle à Shanghai.

Le capital naturel du Canada est remis en état, conservé et amélioré. L'évaluation environnementale fait partie de la prise de décisions concernant les programmes et les politiques.

La population canadienne adopte des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et du paysage.

Évaluations environnementales efficaces et efficientes.

4,1 M$ 0,1 M$ S.O.
Pêches et Océans Canada Des écosystèmes aquatiques sains et productifs Gestion de l'habitat 0,6 M$ 0,1 M$ S.O.

Les répercussions environnementales des décisions réglementaires sont prises en compte rapidement, avant que des décisions réglementaires soient prises en vertu de la Loi sur les pêches.

Les activités liées au résultat attendu précisé ont pris fin. 

Total 582,865 M$ 3,4 M$ 3,0 M$    

Commentaires sur l’écart :

L’exercice 2010‑2011 a marqué la fin progressive de l’initiative horizontale. De ce fait, toutes les activités étaient liées à l’exigence redditionnelle parce que les résultats attendus des ministères et agences ont été atteints au cours de la période ayant précédé les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 et pendant les Jeux mêmes.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource : Walter Raschkowan, Patrimoine canadien – Sport Canada, (819) 956-8071, walter.raschkowan@pch.gc.ca



Nom de l’initiative horizontale : La Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013 : Agir pour l’avenir

Nom des ministères responsables : Ministère du Patrimoine canadien

Activité de programme du ministère responsable : Langues officielles

Date de mise en œuvre : 1er avril 2008

Date de clôture : 31 mars 2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 1 110,10 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

La Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013 : Agir pour l’avenir (Feuille de route) est un énoncé de politique du gouvernement du Canada. Il comprend diverses initiatives destinées au renforcement et à la promotion de la dualité linguistique. Quinze institutions fédérales ont reçu des fonds pour des activités et des programmes sectoriels liés aux langues officielles. La Feuille de route contribue à la réalisation d’un des résultats stratégiques de Patrimoine canadien (Les Canadiens ont conscience de leur identité canadienne) ainsi qu’à un des résultats stratégiques du gouvernement du Canada (Une société diversifiée qui favorise la dualité linguistique et l’inclusion sociale).

Une autre composante clé de la Feuille de route est la mise en œuvre d’un cadre de responsabilisation et la mise en place d’une approche gouvernementale coordonnée à l’égard des langues officielles. La mise en œuvre de la Feuille de route est une composante du Programme des langues officielles, tel que défini et approuvé par le Comité des sous-ministres responsables des langues officielles en décembre 2004.

Site Web : http://www.pch.gc.ca/slo-ols/strat-fra.cfm

Résultats partagés :

Trois niveaux de résultats ont été établis.

Un résultat ultime : Les Canadiens bénéficient des avantages de la dualité linguistique; ils vivent et travaillent au sein de communautés reflétant les valeurs canadiennes en ce qui concerne l’utilisation des langues française et anglaise et ont accès aux services gouvernementaux dans la langue de leur choix.

Trois résultats intermédiaires :

  • La capacité accrue des Canadiens d’expression française dans l’ensemble du Canada et d’expression anglaise au Québec de vivre et de travailler au sein de communautés dynamiques dans la langue de leur choix.
  • Une proportion accrue de Canadiens conscients des avantages et dotés d’outils nécessaires pour apprécier la dualité linguistique.
  • Le renforcement de la capacité du gouvernement du Canada en matière de langues officielles.

Huit résultats immédiats :

  • L’accès continu et accru à des services de justice dans les deux langues officielles.
  • L’accès continu et accru à des services de santé dans les deux langues officielles.
  • Le développement social et économique accru des communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM).
  • La capacité renforcée de l’industrie langagière.
  • La meilleure connaissance et l’utilisation des deux langues officielles.
  • L’accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.
  • La coordination renforcée du Programme des langues officielles (PLO).
  • La dualité linguistique renforcée au sein de la fonction publique fédérale.

Structures de gouvernance :

Le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles est responsable de la mise en œuvre de la Feuille de route. Le Secrétariat des Langues officielles (SLO) (Patrimoine canadien) appuie le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles et, sur le plan des rôles et responsabilités, il est imputable pour le développement et la coordination des résultats de la Feuille de route. Le SLO s’assure de rassembler toute l’information (financière et non financière) dont il a besoin et de faire état de l’ensemble des contenus de tous les modèles logiques de la structure de la Feuille de route. Le SLO est aussi responsable de la mise en œuvre complète et de la reddition de comptes pour la Feuille de route. Ce rôle a été confié au SLO par les partenaires moyennant l’élaboration du Cadre de gestion de la Feuille de route qui définit la structure des activités et des résultats, la structure de gouvernance ainsi que les rôles et responsabilités des ministères et des différents comités interministériels tout en identifiant les questions opérationnelles pertinentes concernant sa mise en œuvre horizontale. Le SLO appuiera également la gouvernance du Programme des langues officielles grâce à divers mécanismes et comités : le Comité des sous-ministres adjoints sur les langues officielles, le Comité exécutif du Comité des sous-ministres adjoints sur les langues officielles et le Comité directeur interministériel de coordination du Programme des langues officielles.

Points saillants du rendement :

L’année 2010-2011 représente la troisième année de la mise en œuvre de la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne 2008-2013. La mise en œuvre de la Feuille de route s’est poursuivie dans le respect du Cadre horizontal de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats, rendu public au mois de septembre 2009. Les activités de coordination de la mise en œuvre ont été facilitées par la structure de gouvernance formelle en place.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Résultat ultime : Les Canadiens bénéficient des avantages de la dualité linguistique; ils vivent et travaillent au sein de communautés reflétant les valeurs canadiennes en ce qui concerne l’utilisation des langues française et anglaise et ont accès aux services gouvernementaux dans la langue de leur choix.
Résultat intermédiaire 1 : La capacité accrue des Canadiens d’expression française dans l’ensemble du Canada et d’expression anglaise au Québec de vivre et de travailler au sein de communautés dynamiques dans la langue de leur choix.
Résultat immédiat 1.1 : L’accès continu et accru à des services de justice dans les deux langues officielles.
Justice Canada Justice, politiques, lois et programmes

Fonds pour la Loi sur les contraventions

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Capacité accrue d’exercer des Activités judiciaires et d’offrir des services extrajudiciaires relatifs aux contraventions fédérales dans les deux langues officielles.

47,46 M$ 9,49 M$ 4,75 M$

Entente en vigueur conclue avec Terre-Neuve-et-Labrador afin d’offrir des services extrajudiciaires et d’exercer des activités judiciaires dans les deux langues officielles.
Négociations entamées avec la Saskatchewan et l'Île-du-Prince-Édouard dans le but de conclure une entente visant à offrir des services extrajudiciaires et à exercer des activités judiciaires dans les deux langues officielles.

Quatre secteurs de compétence (Colombie-Britannique, Manitoba, Ontario et Nouvelle-Écosse) et une municipalité (Mississauga) ont conclu des ententes contenant des clauses linguistiques avec le Ministère; il s’ensuit qu’elles sontpleinement en mesure d’offrir, en vertu de la Loi sur les langues officielles, des services judiciaires et extrajudiciaires.

En 2010-2011, le Ministère a poursuivi de façon active les négociations avec Terre-Neuve-et-Labrador dans le but de conclure une entente.

Le Ministère a entamé un échange de correspondance avec la Saskatchewan à propos de la mise en œuvre de la Loi et qui porterait des clauses linguistiques.

Les négociations sont en cours avec l’ÃŽle-du-Prince-Edouard en vue de conclure une nouvelle entente comprenant des dispositions pour accroître sa capacité à offrir des services judiciaires et extrajudiciaires dans les deux langues officielles. Les négociations ont progressé et on s’attend à ce qu’une entente soit conclue en 2011-2012. L’entente actuelle date de 1997 et ne contient pas de dispositions de droits linguistiques.

Le Ministère a invité l’Alberta à entamer des négociations en vue de conclure une entente prévoyant des dispositions pour accroître sa capacité à offrir des services judiciaires et extrajudiciaires dans les deux langues officielles.
Justice Canada Services internes Fonds de mise en application de la Loi sur les contraventions 1,92 M$ 0,38 M$ 0,16 M$

S.O.

S.O.

Justice Canada Justice, politiques, lois et programmes

Initiative d’appui à l’accès à la justice dans les deux langues officielles (nouveau volet : formation en justice)

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Capacité accrue des partenaires et du Ministère à mettre en œuvre des solutions en matière d’accès à la justice dans les deux langues officielles.

38,02 M$ 9,11 M$ 5,72 M$ 

Mise en œuvre de l’analyse pancanadienne sur les besoins de formation en langues officielles dans le domaine de la justice.

Poursuite des activités de sensibilisation et d'information juridiques dans le but de favoriser un meilleur accès aux services de justice dans les deux langues officielles.

Le Ministère a travaillé activement avec ses partenaires afin d’assurer la bonne mise en œuvre du Fonds d’appui, dont du volet de formation. En 2010-2011, le Ministère a financé 50 projets visant à combler des besoins de communautés de langue officielle en situation minoritaire au Canada, à savoir :

  • Quinze projets visant à accroître la sensibilisation ou la diffusion d’information juridique.
  • Huit projets d’appui aux activités courantes d’associations de juristes d’expression française et de leur fédération.
  • Douze projets de formation avancée en terminologie juridique pour professionnels bilingues.
  • Un projet contribuant à l’élaboration d’un programme d’études pour des étudiants bilingues intéressés à poursuivre une carrière dans le domaine de la justice.
  • Huit projets d’élaboration d’une stratégie de recrutement et de promotion de carrières dans le domaine de la justice.
  • Six projets d’élaboration d’outils de formation linguistique.
Justice Canada Services internes Initiative d’appui à l’accès à la justice dans les deux langues officielles (nouveau volet : formation en justice) 1,89 M$ 0,43 M$ 0,32 M$ S.O. S.O.
Résultat immédiat 1.2 : L’accès continu et accru à des services de santé dans les deux langues officielles.
Santé Canada

Système de santé canadien

Développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire

Formation, réseaux et accès aux services de santé

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Augmentation du nombre de professionnels de la santé pour répondre aux besoins en services de santé des CLOSM dans les deux langues officielles.

2) Coordination et intégration accrue des services de santé aux CLOSM au sein des institutions et des communautés.

3) Augmentation des partenariats et de l’interaction des réseaux dans les systèmes de santé provinciaux et territoriaux.

4) Plus grande conscience chez les intervenants que les réseaux sont un point de convergence pour répondre aux préoccupations des CLOSM en santé.

5) Diffusion et mise en application accrues des connaissances et des pratiques exemplaires pour répondre aux préoccupations des CLOSM en santé.

174,3 M 37,8 M$ 37,8 M$

En 2010-2011, Santé Canada a conclu de nouvelles ententes de financement avec deux intervenants communautaires (bénéficiaires principaux du financement) dans le cadre de deux composantes du Programme de contribution pour la santé à l’intention des communautés de langue officielle en situation minoritaire. Les résultats prévus sont les suivants :

  • Société Santé en français : De trois à quatre nouvelles ententes de financement dans le cadre de la composante des projets pour la santé des communautés de langues officielles seront mises en œuvre en 2010-2011 pour financer des projets visant à améliorer la santé des communautés minoritaires de langue française, pour un montant de 5,5 M$.
  • Consortium national de formation en santé : Une nouvelle entente de financement pour la sous‑composante de la formation sur la culture et la langue française de la composante du soutien pour la formation et le maintien en poste des professionnels de la santé sera mise en œuvre en 2010-2011 pour un montant de 1 M$.

De plus, 19 ententes de financement pluriannuelles conclues avec des intervenants communautaires ont été mises en œuvre en 2009-2010 et prendront fin en mars 2013, soit un investissement total de 30,2 M$ en 2010‑2011. Répartition des fonds :

  • réseautage en santé : 5 M$;
  • formation et maintien en poste des professionnels de la santé : 22,2 M$;
  • projets pour la santé des communautés de langue officielle – communautés de langue anglaise en situation minoritaire : 3 M$.

En 2010-2011, Santé Canada amorcera des consultations avec des communautés de langue officielle en situation minoritaire afin d’évaluer les progrès réalisés par Santé Canada dans la mise en œuvre du Programme de contribution pour la santé à l’intention des communautés de langue officielle en situation minoritaire et de déterminer le point de vue des communautés concernant le renouvellement de programme en avril 2013. Les résultats attendus sont les suivants :

  • les communautés de langue officielle en situation minoritaire sont satisfaites des progrès réalisés par Santé Canada dans l’administration du Programme de contribution pour la santé à l’intention des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
  • les points de vue des communautés sont résumés.

En 2010-2011, 1 147 nouveaux inscrits ont été acceptés dans les programmes de formation financés sous l’égide du Consortium national de formation en santé. Au total, 518 personnes se sont vues décerner un diplôme pour l'année scolaire se terminant en mai-juin 2010. Une enquête de suivi sur les diplômés de 2008-2009 – qui a été publiée en 2010-2011 – a révélé que 86 % des diplômés interrogés travaillaient dans des professions liées à la santé offrant des services à des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

L’Université McGill a coordonné les activités de formation linguistique en 2010-2011 pour environ 1 325 professionnels de la santé au Québec afin de renforcer leur capacité à desservir les communautés anglophones en situation minoritaire.

Environ 70 projets ont été et seront lancés entre 2010 et 2013 dans des communautés minoritaires francophones hors Québec. Voici des exemples de projets lancés en 2010-2011 :

  • Un projet de trois ans (2010-2013) visant à faciliter la prestation de services de soins de santé en français dans des résidences pour personnes âgées ainsi qu’à offrir du soutien aux aidants membres de la famille dans trois collectivités francophones de trois régions de Terre-Neuve-et-Labrador : Avalon, Port-au-Port et Labrador City.
  • Un autre projet de trois ans (2010-2013) visant à créer et à distribuer des outils d’éducation et de sensibilisation en matière de santé publique aux enfants d'âge préscolaire francophones et acadiens de la Nouvelle-Écosse.

Au total, 38 projets ont été et seront lancés au sein de communautés anglophones en situation minoritaire au Québec entre 2010 et 2013. Voici des exemples de projets lancés en 2010-2011 :

  • Un projet visant à coordonner les efforts de recrutement d’intervenants régionaux afin de combler les besoins en travailleurs bilingues dans la région Gaspésie-ÃŽles-de-la-Madeleine.
  • Traduction en anglais de documents d'information sur la santé au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

De plus amples renseignements concernant ces projets sont disponibles à partir des sites Web des bénéficiaires du Programme :

Résultat immédiat 1.3 : Le développement social et économique accru des Communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM)
Patrimoine canadien Langues officielles

Éducation dans la langue de la minorité

Volet : Appui à l’enseignement dans la langue de la minorité.

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les CLOSM ont un accès accru à une éducation de qualité dans leur langue et leur milieu.

 280,0 M$ 56,0 M$ 56,0 M$ Le maintien ou l’accroissement de l’offre de programmes d’apprentissage et d’activités des provinces et territoires visant à promouvoir l’accès à l’apprentissage dans la langue de la minorité. 13 ententes en éducation avec des provinces et territoires ont été conclues en vue d’aider près de 245 000 jeunes Canadiens vivant en situation minoritaire à étudier dans leur langue dans plus de 900 Ã©coles de tout le pays, et d’appuyer le travail de 40 conseils scolaires et de 39 institutions postsecondaires de la minorité linguistique de toutes les régions du Canada.
Patrimoine canadien Langues officielles

Éducation dans la langue de la minorité

Volet : Moniteurs de langues officielles

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les CLOSM ont un accès accru à une éducation de qualité dans leur langue et leur milieu.

5,2 M$ 1,04 M$ 1,04 M$ Le maintien du nombre de participants dans le programme Odyssée qui permet aux jeunes de travailler comme monitrices et moniteurs de langue dans les écoles de la minorité. Le programme Odyssée a permis à 274 jeunes francophones et anglophones de partout au Canada de travailler comme monitrices et moniteurs de langue dans des écoles de la minorité linguistique.
Patrimoine canadien Langues officielles

Éducation dans la langue de la minorité

Volet : Bourses d'été de langues

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Les CLOSM ont un accès accru à une éducation de premier ordre dans leur langue et leur milieu.

1,7 M$ 0,344 M$ 0,344 M$ Appuyer le programme Destination Clic pour maintenir le nombre d'inscriptions chaque année. Ce programme permet à de jeunes francophones hors Québec d'enrichir leur langue maternelle en découvrant différentes communautés du Canada. Le programme Destination Clic a permis à 252 jeunes francophones issus de milieux minoritaires d’enrichir leur langue maternelle tout en découvrant d’autres communautés francophones du Canada.
Patrimoine canadien Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Initiatives jeunesse

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

1) Capacité accrue des CLOSM à vivre dans leur propre langue, dans leur milieu, et accès accru à une gamme de programmes et services offerts dans leur langue (notamment pour la jeunesse).

10,5 M$ S.O. S.O. S.O. S.O.
Patrimoine canadien Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Appui aux Communautés de langue officielle en situation minoritaire

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

Capacité accrue des CLOSM à vivre dans leur propre langue, dans leur milieu, et accès accru à une gamme de programmes et de services offerts dans leur langue.

22,5 M$ 4,5 M$ 4,5 M$

Création, amélioration et prestation d’activités et de services destinés aux CLOSM qui favorisent chez eux un sentiment d’appartenance.

Appui à plus de 400 organismes communautaires dont des centres communautaires, des radios et journaux communautaires, des organisations de jeunes ainsi que des organisations de parents, dans leurs efforts pour promouvoir le développement et la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM).

Patrimoine canadien Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Coopération intergouvernementale

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

Les CLOSM ont un accès accru à des services provinciaux, territoriaux et municipaux dans la langue de la minorité.

22,5 M$ 4,5 M$ 4,5 M$ Une bonification des ententes de services fédérales/
provinciales/
territoriales signées et de projets spéciaux approuvés.

En 2010-2011, 13 ententes de services avec les provinces et les territoires étaient en vigueur et pour la même année et une dizaine de projets spéciaux a été approuvée.

Patrimoine canadien Langues officielles

Vie communautaire – Volet : Fonds de développement culturel

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

1) Accès accru à des services provinciaux, territoriaux et municipaux dans la langue de la minorité.

2) Capacité accrue des CLOSM à vivre dans leur propre langue, dans leur milieu, et accès accru à une gamme de programmes et services offerts dans leur langue (notamment en matière de culture).

14,0 M 3,5 M$   3,5 M$   Poursuivre l’appui des projets culturels qui favorisent chez les CLOSM un sentiment d’appartenance.

En 2010-2011, le Fonds de développement culturel a permis d’appuyer plus de 30 projets à l’échelle du pays dans divers domaines d’intérêt.

Une rencontre avec la communauté a eu lieu en octobre 2010 afin d’évaluer les résultats à mi-parcours du programme et d’examiner les mesures à venir.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada Développement social

Renforcer les moyens dont disposent les ONG pour le développement de la petite enfance

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

La capacité des ONG en développement de la petite enfance en milieu minoritaire est accrue.


4,0 M$ 0,8 M$ 0,8 M$

La mise en œuvre continue du Cadre national de collaboration en développement de la petite enfance dans les collectivités minoritaires francophones au Canada.

Le Cadre national de collaboration est une feuille de route visant à orienter les initiatives des partenaires nationaux, provinciaux, territoriaux et communautaires. Pour assurer la mise en œuvre du Cadre national, les partenaires de la Table nationale en développement de la petite enfance se sont engagés à harmoniser leurs activités.

Le Cadre national permettra aux groupes intéressés par le développement de la petite enfance, les intervenants, les parents et, ultimement, les enfants de bénéficier d’un continuum de services intégrés.

La collaboration intersectorielle en développement de la petite enfance (DPE) s’est améliorée. Notons, par exemple, les partenariats avec les secteurs de la santé, de la justice et de l’éducation.

Les partenaires du DPE sont davantage en mesure d’intervenir dans leurs collectivités et sont mieux outillés pour élaborer des initiatives et des plans d’action communs.

Des outils et des produits didactiques visant à améliorer les programmes destinés aux enfants et aux familles ont été élaborés pour être utilisés dans les foyers et les centres des CLOSM. Ces produits comprennent des vidéoclips, un guide expliquant les divers concepts de centres de la petite enfance et de la famille ainsi que des ressources pour professionnels dans les domaines de l’activité physique, de la nutrition et du perfectionnement de la langue française.

Des recherches sur les modèles de centres de la petite enfance et de la famille ont été réalisées et se sont avérées utiles pour la mise en place de plusieurs centres dans différentes provinces.

Une stratégie de collecte de données a été élaborée pour recenser le nombre d’enfants francophones âgés de 0 Ã  6 ans, le type de services offerts dans le cadre du DPE et le nombre d’intervenants dans les CLOSM. Ces renseignements aident les partenaires à déterminer les meilleurs moyens de desservir les francophones des CLOSM.  

À la suite d’une consultation avec des parents de communautés francophones en situation minoritaire, des initiatives et des programmes intégrés pour la petite enfance et la famille ont été mis en oeuvre. Ces programmes rehaussent le profil du DPE et l’importance d’intégrer et de maintenir l’usage du français très tôt dans l’enfance.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada Compétences et emploi

Initiative d’alphabétisation familiale

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Les acteurs communautaires ont la capacité d’intervenir en alphabétisation familiale, et des outils et des services de soutien sont accessibles et utilisés par ceux qui en ont besoin au sein des CLOSM.

7,5 M$ 1,8 M$ 1,8 M$

Le lancement de trois projets de recherche visant l’identification des besoins et outils spécifiques en matière d’alphabétisation à l’intention de nouveaux groupes, dont les femmes immigrantes, les parents de familles militaires francophones et les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador.

Le développement, la mise à l’essai et l’adaptation de six nouveaux modèles d’alphabétisation familiale destinés à de nouveaux groupes.

L’élaboration de deux stratégies de promotion visant à sensibiliser davantage les organismes d’alphabétisation partenaires aux nouveaux modèles d’alphabétisation familiale destinés à de nouveaux groupes.
La poursuite de la mise en œuvre d’un cadre de mesure du rendement axé sur les résultats.

L’élaboration et la méthodologie de trois projets de recherche ciblant les femmes immigrantes, les parents de familles militaires francophones et les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador sont en voie d’être finalisées. 

Des rapports de recherche ont été produits pour sept projets visant la détermination des besoins et des outils spécifiques à l’alphabétisation familiale des groupes cibles suivants : les familles exogames, les travailleurs saisonniers, les grands-parents, les pères, les nouveaux parents en situation précaire en milieux ruraux et urbains, et les immigrants.

Cinq modèles d’alphabétisation familiale ont été développés et/ou adaptés et mis à l’essai auprès de cinq groupes cibles : les nouveaux arrivants, les familles avec enfants d’âge scolaire, les nouveaux parents, les pères et les familles exogames. 

La capacité du réseau s’est accrue afin de mieux répondre aux besoins en matière de développement en alphabétisation et compétences essentielles des communautés francophones en milieu minoritaire.

Deux stratégies de promotion et de sensibilisation qui s’adressent aux organismes partenaires ont été développées et mises en œuvre.

Une analyse de l’environnement visant à cerner les enjeux liés à l’alphabétisation et aux compétences essentielles en français au Canada a été réalisée.

Des outils promotionnels portant sur l’alphabétisation et les compétences essentielles ont été développés et publiés.

Des activités promotionnelles ont été organisées dans le cadre de la Journée de l’alphabétisation familiale.

La mise en œuvre du cadre de mesure du rendement se poursuit. Des rapports d’étape et des formulaires d’évaluation sont mis à l’essai.
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Développement social

Projet pilote de garde d’enfants

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Nouvelles connaissances sur les services de garde pour les communautés.

13,5 M$

2,7 M$

1,1 M$

Un rapport de recherche sur les répercussions à court terme du programme préscolaire en français sur le développement des enfants et leur niveau de préparation à l’école sera réalisé. Les résultats de ce rapport permettront d’accroître la connaissance collective de ce qui fonctionne en matière de services de développement à la petite enfance.

Le projet permettra d’évaluer les enfants et de réaliser des enquêtes auprès des parents afin de mesurer les répercussions du programme préscolaire en français sur le développement des enfants un an après la fin du programme.

Une portion des fonds de 2010-2011 pourrait être dépensée dans le cadre d’autres projets qui permettraient de mieux comprendre les enjeux liés au développement de la petite enfance, à l’alphabétisation et/ou à l’immigration.

Un rapport de recherche présentant les répercussions à court terme du programme préscolaire en français sur le développement des enfants et leur niveau de préparation à l’école a été rédigé.

Des activités de collecte de données (évaluations des enfants et sondages auprès des parents) ont été entreprises en vue de mesurer l’incidence du programme un an après qu’il ait pris fin.

Production et diffusion de portraits provinciaux et territoriaux de minorités de langue officielle au Canada réalisés par Statistique Canada.

Appui à deux projets de recherche, un sur l’intégration économique des immigrants et l’autre sur le développement de compétences chez les jeunes, réalisés par la Direction générale des compétences et de l’emploi.
Citoyenneté et Immigration Canada

Intégration

Recrutement et intégration des immigrants

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Les immigrants francophones obtiennent des services d’établissement renforcés dans les CLOSM.

20,0 M$ 4,5 M$ 15,2 M$[1]

Pour la période 2010-2011, CIC poursuivra ses activités visant à favoriser l’immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire. De surcroît, cette période servira à poursuivre les efforts de mise en œuvre des priorités du Plan stratégique pour favoriser l’immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire.

Plus spécifiquement, CIC s’attend à :

  • intensifier les activités de coordination, de concertation et de recherche entre les principaux partenaires;
  • renforcer les activités de promotion et de recrutement des personnes d’expression française;
  • appuyer des stratégies de recrutement ciblées pour faciliter le jumelage d’immigrants potentiels et des besoins du marché du travail;
  • renforcer les réseaux existants, à mettre en place de nouveaux réseaux, et à renforcer les services d’établissement dans les CFSM.

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) a poursuivi ses consultations auprès des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM) et des intervenants concernés en organisant des réunions régulières avec le Comité directeur CIC–CFSM, le Comité de mise en œuvre et ses groupes de travail pour poursuivre la mise en œuvre du Plan stratégique.

Lors de la réunion annuelle du Comité directeur CIC–CFSM du 10 mai 2010, les trois priorités suivantes ont été établies pour 2010‑2011 :

  • le renforcement des réseaux de soutien à l’immigration dans les provinces et les territoires;
  • l’intégration économique des immigrants francophones au sein des CFSM;
  • la promotion et le recrutement.

Pour faciliter la concrétisation des trois priorités, le Comité de mise en œuvre CIC–CFSM a continué de miser sur une meilleure communication et un meilleur échange d’information entre les différents partenaires, sur une stratégie améliorée de mesure du rendement et de collecte de données et sur la recherche.

Une réunion du Comité de mise en œuvre a eu lieu le 4 octobre 2010. Deux réunions du groupe de travail chargé des enjeux liés à l’intégration économique et internationale ont eu lieu le 16 décembre 2010 et le 16 février 2011. Les discussions ont principalement porté sur les questions entourant l’intégration économique et les besoins des nouveaux arrivants. On a également discuté des priorités internationales liées au recrutement à l’étranger, au recrutement universitaire et à la rétention des étudiants étrangers au Canada.

Un groupe de travail sur l’immigration francophone regroupant des employés de l’administration centrale et des bureaux régionaux s’est réuni une fois par mois pour améliorer les communications et se pencher sur les priorités de l’heure, comme trouver des manières d’améliorer les mécanismes de collecte de données pour la mesure continue du rendement et l’évaluation de l’initiative Recrutement et intégration des immigrants, examiner les défis et réussites liés aux besoins des CFSM, et étudier le financement alloué aux fournisseurs de services francophones.

Les comités et sous-comités régionaux et provinciaux formés d’autres ministères fédéraux, d’administrations provinciales et d’organisations francophones ont mis en œuvre des plans d’action tenant compte des objectifs du Plan stratégique CIC–CFSM ainsi que des priorités régionales établies.

CIC a demandé à Statistique Canada de dresser un Portrait statistique de la population immigrante de langue française à l’extérieur du Québec (1991 à 2006). Ce rapport, publié en mars 2010, présente de l’information sur les caractéristiques démographiques, linguistiques, sociales et économiques de l’immigration francophone dans les CFSM.

CIC participe au projet de recherche Intégration économique des immigrants dans les CLOSM réalisé par Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC).

CIC continue de participer au projet de recherche CIC–Quebec Community Groups Network intitulé Les communautés anglophones et le capital d’attraction et de rétention des populations immigrantes dans quatre collectivités régionales du Québec, ce qui complète la recherche menée dans trois régions du Québec sur les dimensions du capital d’attraction et de rétention des immigrants.

En 2010-2011, des rapports de recherche ont été élaborés pour dégager les lacunes où des mesures s’imposent pour promouvoir la présence des minorités francophones hors Québec et la présence d’anglophones au Québec, à travers l’immigration et les divers programmes de CIC. Une dizaine d’activités de recherche sur les langues officielles ont été menées à bien au Ministère

La 7e Ã©dition de Destination Canada a eu lieu en novembre 2010 à Paris et à Bruxelles. Neuf provinces et deux territoires y ont participé, et des agents de sept autres bureaux de visas (Bucarest, Dakar, Damas, Rabat, Tunis, Nairobi et Mexico) ont partagé des renseignements sur le recrutement potentiel d’immigrants francophones de leur région respective auprès d’employeurs canadiens et de représentants provinciaux et territoriaux. Au total, 2 600 participants ont été sélectionnés pour assister à l’activité, et 364 profils d’emploi couvrant plus de 1 500 postes ont été affichés sur le site Web de l’activité par 68 employeurs ou leurs représentants autorisés.

De plus, en novembre 2010, des mini-activités Destination Canada ont été organisées dans d’autres missions canadiennes en Tunisie et en Roumanie, et quatre autres forums de recrutement sur la mobilité internationale en éducation et en emploi ont été organisés à Paris, à Bruxelles et à Genève.

CIC a encouragé les provinces et les territoires à participer à Destination Canada et leur a offert le soutien nécessaire pour le faire.

Trois voyages de liaison ont été organisés dans huit provinces et territoires en juin et septembre 2010, de même qu’en mars 2011.

Deux voyages de presse ont été organisés en septembre et en octobre 2010, et un en mars 2011.

En 2010-2011, CIC a collaboré avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international afin d’appuyer le recrutement d’étudiants étrangers francophones dans les établissements postsecondaires.

CIC a signé un protocole d’entente avec la province de l’Alberta afin de financer et de soutenir le recrutement d’étudiants étrangers de langue française du Maroc, du Sénégal, du Liban, de la Tunisie, de la Chine, de la France et du Cameroun.

La région de l’Ontario a participé au Salon des études et des carrières à Paris, en janvier 2011, afin d’attirer des étudiants francophones dans les universités et collèges francophones de l’Ontario.

En Ontario, CIC a financé le Collège Boréal pour un projet axé sur l’attraction et la rétention des étudiants étrangers d’expression française dans le Nord de l’Ontario. Le Collège a organisé des salons de l’emploi afin d’augmenter les possibilités d’emploi pour les étudiants étrangers ainsi qu’un certain nombre d’activités socioculturelles qui favorisent leur intégration dans la société canadienne. CIC a signé un protocole d’entente avec les provinces de l’Atlantique, du Manitoba, de l’Alberta et des Territoires du Nord‑Ouest afin d’appuyer les activités de Destination Canada. En outre, un protocole d’entente a été conclu avec la Saskatchewan afin d’appuyer les activités de recrutement à l’Ile Maurice. L’Assemblée communautaire fransaskoise a également reçu des fonds pour sa participation à Destination Canada.

CIC signe chaque année des ententes de contribution avec la Colombie‑Britannique et le Yukon pour des projets de recrutement d’immigrants francophones. La majeure partie du financement est utilisée par les deux gouvernements pour envoyer à Destination Canada des délégués des CFSM qui représentent leur autorité respective, et des employeurs de la région.

CIC a continué de mettre en œuvre des projets de sensibilisation auprès des employeurs et de favoriser l’intégration économique des immigrants d’expression française.

Par exemple, CIC a organisé des salons de l’emploi pour les immigrants et a participé avec RHDCC à un projet de recherche sur l’intégration économique des immigrants dans les CLOSM.

Dans la région de l’Ontario, le RDÉE a financé le projet La bonne affaire, qui met l’accent sur l’intégration économique des immigrants francophones au sein des petites et moyennes entreprises et au moyen de l’entreprenariat. Les employeurs connaissent mieux le potentiel économique des immigrants d’expression française et peuvent leur offrir un emploi.

Au moyen des fonds qu’il a reçus, le Collège Boréal de l’Ontario a organisé des salons de l’emploi afin d’augmenter les possibilités d’emploi pour les étudiants étrangers ainsi qu’un certain nombre d’activités socioculturelles qui favorisent leur intégration dans la société canadienne.

À la suite de consultations entre CIC et le Consortium national de formation en santé (CNFS) visant à mieux préparer les immigrants francophones à travailler dans le secteur de la santé pour favoriser leur intégration économique dans les CFSM, des discussions sont en cours en vue de financer une étude devant être réalisée par le CNFS, en partenariat avec l’Association des collèges communautaires du Canada, dans le but de recenser les besoins des immigrants francophones et d’étudier la possibilité de leur offrir des services d’orientation avant leur arrivée au Canada.

S’appuyer sur les programmes en place pour répondre aux besoins des immigrants, CIC a conclu l’année dernière avec des organismes communautaires ou des provinces près de 80 accords de contribution en faveur de l’intégration des immigrants francophones hors Québec.

Les Réseaux de soutien à l’immigration francophone existants et nouveaux (13 en tout) ont reçu des fonds par l’entremise d’une demande de propositions nationale afin d’adopter une approche de prestation de services plus intégrée (activités de coopération) pour répondre aux besoins des immigrants francophones. Les Réseaux ont également renforcé la capacité de leadership ainsi que la coordination et la coopération entre les communautés et les gouvernements fédéral et provinciaux en matière d’immigration francophone.

CIC a continué de verser des fonds aux fournisseurs de services afin de leur permettre d’offrir des services nouveaux et améliorés d’établissement et d’intégration à l’extérieur du Québec, comme de la formation linguistique, de l’information aux nouveaux arrivants, des services de transition dans la communauté et d’aide à l’emploi aux clients francophones dans tout le Canada. En vertu des clauses sur les langues officielles de leurs ententes, les fournisseurs de services devront rendre compte de leurs obligations.

En tout, les fournisseurs francophones gèrent 121 points de services dans 24 villes à l’échelle du Canada hors Québec.

CIC a financé des organismes pour fournir des services d’établissement en français dans les écoles; grâce à des points de service en français installés dans diverses écoles, CIC a fourni un cadre conceptuel et pratique de formation et d’éducation permanente aux enseignants du français langue seconde et a organisé des salons de l’emploi bilingues pour les immigrants.

CIC a financé un service de guichet unique pour les immigrants d’expression française à Moncton, Regina, Saskatoon et Winnipeg, en partenariat avec les provinces et, récemment, à Sudbury, où une prestation coordonnée de services d’établissement et d’emploi est offerte aux immigrants d’expression française.

Des cours de français en ligne CLIC ont également été créés pour les niveaux 3 à 7. La prestation des niveaux 3 et 4 a été mise à l’essai dans le Nord et le Sud-Ouest de l’Ontario.

CIC a surveillé le trafic Web vers la page « Immigration francophone hors Québec Â» en 2010-2011 afin d’évaluer la notoriété de ce nouvel outil lancé sur cette page en 2009-2010 pour orienter les nouveaux arrivants vers des services d’établissement gratuits. (http://servicespourlesnouveauxarrivants.cic.gc.ca/). La version française de la page a reçu 51 712 visites, tandis que la version anglaise en a reçu 24 074 fois. Un point de repère du trafic Web vers la page Immigration francophone a été créé en 2010-2011.

On a révisé la page Immigration francophone hors Québec pour veiller à ce que l’ensemble des renseignements et liens affichés soient à jour. La boîte aux lettres générale, qui a été mise en place pour permettre aux visiteurs de donner leur avis sur le contenu de la page (Immigration.francophone@cic.gc.ca) continue d’être surveillée aux fins de la rétroaction entrante et le contenu de la page est modifié en conséquence.

CIC a également continué de se pencher sur les questions importantes pour les communautés anglophones au Québec : le Ministère a continué de travailler avec ces communautés et de les soutenir dans le cadre des projets de recherche (c.-à-d. les recherches effectuées dans les trois régions du Québec quant à l’avantage d’attirer et de retenir les immigrants qui aideront à cerner les problèmes et les besoins des communautés d’expression anglaise).
Patrimoine canadien

Langues officielles

Politiques et programmes de la Radiodiffusion

Étude du CRTC
R ésultats de la

Feuille de route 2008-2013 :

1) Le rapport du CRTC sur la disponibilité et la qualité des services de radiodiffusion est publié pour les communautés francophones et anglophones minoritaires du Canada.

2) Les résultats du rapport éclaireront l’élaboration de politiques et la prise de décisions sur la disponibilité et la qualité des services de radiodiffusion dans les communautés francophones et anglophones du Canada.

Non monétaire S.O. S.O. S.O. S.O.
Agence de promotion économique du Canada atlantique Développement des collectivités

Appui à l’immigration francophone au Nouveau-Brunswick

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Capacité accrue d’appuyer l’immigration francophone au Nouveau-Brunswick.

10,0 M$ 3,52 M$ 1,24 M$

Le requérant mettra en place la structure nécessaire à l’exécution du projet global.

Des communautés du Nouveau-Brunswick ont pu bénéficier de fonds au profit de 26 projets, pour un investissement total de 1,24 M$. La majorité des fonds ont été investis dans quatre centres d’accueil pour nouveaux arrivants dans le nord du Nouveau-Brunswick (Chaleur, Madawaska-Victoria, Restigouche et Péninsule acadienne). Du soutien a également été offert à d’autres organisations les grands centres urbains de la province (Fredericton, Moncton et St-John) desservant des nouveaux arrivants francophones.

Les centres d’accueil ont fourni des services à près de 615 nouveaux arrivants, ce qui a permis à près 670 bénévoles de contribuer à la planification d’activités communautaires pour faciliter le processus d’établissement en français des nouveaux arrivants.

Par le biais de ces centres d’accueil, 137 nouveaux arrivants ont pu recevoir des services d’aide à l’emploi, ce qui a permis à 89 d’entre eux de trouver un emploi, alors que 120 de ces 137 nouveaux arrivants ont eu accès à des cours de langues adaptés à leurs besoins.

Industrie Canada –FedNor

Développement communautaire économique et régional (de l’Ontario)

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

Acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites entreprises.

4,45 M$

1,95 M$

1,525 M$

Ce financement permettra d’appuyer environ 52 projets destinés à contribuer à l'innovation, à la diversification et à la création de partenariats, de même qu’à un meilleur appui aux petites entreprises dans les CLOSM.

En date du 30 juin 2011, l’IDE avait appuyé 49 projets, lesquels ont permis d’aider les organisations à créer des partenariats, à se diversifier et à innover, et de mieux appuyer des PME de CLOSM.

Industrie Canada РSecteur des op̩rations r̩gionales

Développement communautaire économique et régional Compréhension accrue des enjeux économiques des CLOSM. 1,6 M$ 0,4 M$ 367 784 $ Ce financement permettra d’appuyer la recherche et les consultations afin d'améliorer davantage la capacité des CLOSM. Au mois de septembre et d’octobre 2010, des « Journées Dialogue Â» avec les communautés anglophones et francophones ont eu lieu, ce qui a permis de mieux comprendre les nouvelles priorités et les besoins des CLOSM. Deux comités de suivi ont été mis en place afin de poursuivre ces dialogues, d’appuyer le renforcement des capacités des CLOSM et de mieux coordonner les initiatives conjointes. Six recherches et études à l’appui des besoins des CLOSM ont été entreprises, ce qui a donné des pistes de solutions sur les besoins en développement économique des CLOSM.
Agence canadienne de développement économique pour le Nord (CanNor) L’économie du Nord

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

Acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites entreprises.

0,4 M$ 0,1 M$ 0,098 M$

Le financement devrait être alloué en 2010-2011 par l’entremise d’un processus fondé sur des propositions.

Ce financement est prévu pour appuyer le développement social et économique des communautés minoritaires de langue officielle dans les territoires.

Le Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest (CDÉTNO) est à mettre en œuvre une stratégie pan-territoriale de marketing touristique francophone s’échelonnant sur une période de 3 ans. En 2010-2011, le CDÉTNO a organisé un forum pan-territorial de deux jours où se sont réunis des gouvernements territoriaux et les agences de développement économique francophones pour cerner de nouvelles façons d’attirer des touristes francophones dans le Nord.

Agence fédérale de développement économique pour le sud de l’Ontario (FedDev Ontario)

 

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

Acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites entreprises.

4,45 M$

1,95 M$ 510 500 $ Ce financement permettra d’appuyer environ 50 projets dont l’objectif est de s'attaquer à certains problèmes économiques des CLOSM dans le sud de l'Ontario en favorisant l’acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites et moyennes entreprises. Au total, 22 accords de contribution avec des groupes communautaires pour soutenir le développement économique des CLOSM sont en place pour un montant total de 861 715 $. La somme de 510 500 $ a été dépensée en 2010-2011. Un million de dollars du budget de 2010-2011 a été reporté en 2011-2012.
Développement économique Canada (DEC) pour les régions du Québec

Développement des collectivités

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

Acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des Activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites entreprises.

10,2 M$ 3,6 M$ 2,5 M$
  • Innovation
    2 projets – 180 k$ (5 %)
  • Soutien aux PME
    10 projets – 540 k$ (15 %)
  • Partenariats
    6 projets – 900 k$ (25 %)
  • Diversification
    12 projets - 1,98 M$ (55 %)

On compte 11 projets IDE en 2010-2011

Résultat : Capacités renforcées des entreprises et des collectivités : 2 projets qui appuient des activités de partenariats visant à favoriser l’intégration des CLOSM et leur participation dans le développement local.

Résultat : Entreprises développées : 7 projets qui appuient des activités de développement / maintien des PME ou le développement de leurs capacités.

Résultat : Communautés développées : 2 projets visant le développement des communautés CLOSM.
Diversification de l’économie l’Ouest Canada

Recherche et analyse
Planification, développement et adaptation économiques des collectivités
Développement des entreprises et entreprenariat
Innovation

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

Acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites entreprises.

3,2 M$ 0,75 M$ 722 880 $

Capacité accrue des CLOSM grâce :

  • au nombre de partenariats créés ou maintenus;
  • au financement de projets.

Le développement d’entreprises francophones grâce :

  • au nombre d’entreprises crées, maintenues ou diversifiées;
  • au financement de projets.

Le développement de communautés francophones grâce :

  • au nombre de projets, d’initiatives ou d’études qui contribuent à la diversification ou à l'élargissement de la base économique des CLOSM;
  • au financement de projets.

Initiative du Manitoba (CDEM) visant à appuyer les jeunes, la diversification rurale et développement des entreprises de la province :

  • Jeunes : Création / entretien / expansion de 31 entreprises de jeunes.
  • Planification : 2 projets de planification de développement économique communautaire achevés.
  • Nouveaux immigrants : 19 entreprises créées / maintenues / élargies et 52 emplois créés.
  • 8,5 M$ investis dans l’économie rurale et 9,6 M$ dans l’économie urbaine.
Initiative de l’Alberta (université de l’Alberta) visant à acquérir et à mettre en œuvre une technologie de prestation à distance pour atteindre une population de francophone de l’ouest du Canada qui est largement dispersée, à créer ou maintenir 37 emplois et à renforcer la capacité de l’organisation. L’initiative a obtenu d’autres sources la somme supplémentaire de 1,5 M$.
Agence de promotion économique du Canada atlantique Développement des collectivités

Initiative de développement économique

Résultats de la Feuille de route 2008-2013:

1) Acquisition de nouvelles connaissances spécialisées par l’innovation, la diversification des activités, la création de partenariats et le soutien accru aux petites entreprises.

6,2 M$ 2,882 M$ 1,166 M$ Mise en œuvre de projets avec la communauté de langue officielle minoritaire. Douze projets ont été approuvés pendant la période, pour un investissement total de 1,6 M$ dans les CLOSM au Canada atlantique.
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Compétences et emploi

Fonds d’habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire

Résultats de la Feuillede route 2008-2013 :

1) Contribution aux synergies entre les programmes du gouvernement du Canada concernant les CLOSM; les bénéficiaires des contributions sont informés et contribuent à l’acquisition des connaissances et à la résolution des enjeux touchant les politiques et programmes; Partage des connaissances entre les partenaires fédéraux, les bénéficiaires des contributions et les CLOSM.

2) Les résultats du programme servent à éclairer les enjeux touchant la gestion, les programmes et les politiques.

3) Accès des CLOSM aux programmes et services du gouvernement du Canada.

4) Accords de collaboration.

69,0 M$ 13,8 M$ 13,6 M$

La structure de gouvernance des Comités nationaux de développement économique et d’employabilité sera renforcée afin de favoriser l’engagement des partenaires communautaires et fédéraux.

Une initiative interministérielle de recherche en développement économique communautaire et en perfectionnement des ressources humaines sera mise en œuvre afin d’accroître les connaissances et de partager les pratiques exemplaires.

Le programme permettra la mise en œuvre de nouvelles exigences de présentation de rapports à l’intention des organisations bénéficiaires en vue de cibler l’atteinte de résultats tangibles pour les communautés.

Le programme permettra la mise en œuvre d’ententes de contribution avec 14 organisations de langue officielle minoritaire responsables afin de favoriser le développement économique communautaire et le perfectionnement des ressources humaines. Les ententes de contribution entreront en vigueur le 1er avril 2010.

Deux rencontres du Comité national de développement des ressources humaines pour la communauté minoritaire anglophone du Québec ont eu lieu. Des représentants fédéraux de ces comités ont également tenu d’autres rencontres de la table interministérielle gouvernementale afin de permettre l’échange d’information sur des enjeux d’intérêts communs.

Les partenaires fédéraux des tables gouvernementales anglophone et francophone ont été consultés sur la structure de gouvernance des comités nationaux. Des discussions ont également été amorcées avec des représentants communautaires.

Le Comité de recherche interministériel sur le développement économique des CLOSM (CRIDEC) a été créé. Le CRIDEC a tenu trois rencontres et a appuyé la réalisation et la publication de trois rapports :

  1. Programmes efficaces visant le perfectionnement des compétences entrepreneuriales chez les jeunes
  2. Meilleures approches pour l’intégration économique des immigrants
  3. 3. Promotion de la participation des CLOSM à l’économie du savoir

Un nouveau gabarit de rapports a été mis en œuvre pour permettre au Fonds d’habilitation d’assurer un meilleur suivi et de mieux évaluer l’atteinte des résultats par les organisations des CLOSM.

Quatorze ententes ont été signées avec des organisations de CLOSM, soit une entente pour chaque province et territoire ainsi qu’une entente avec un organisme de coordination nationale cadre pour les communautés francophones minoritaires.

Résultat intermédiaire 2 : Une proportion accrue de Canadiens conscients des avantages et dotés d’outils nécessaires pour apprécier la dualité linguistique.
Résultat immédiat 2.1 : La capacité renforcée de l’industrie langagière.
Travaux publics et Services gouverne-mentaux Canada

Gestion et services linguistiques            

Programme de bourses universitaires en traduction

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Les bourses contribuent à encourager les étudiants à poursuivre des études postsecondaires en traduction, en interprétation et en terminologie.

8,0 M$ 1,95 M$ 1,631 M$

Offrir des bourses aux étudiants.

Le PRSLC a versé 622 bourses entre le 1eravril 2010 et le 31 mars 2011.

De plus, depuis la création du Programme, certaines universités ont connu une hausse des inscriptions aux programmes de traduction pouvant mener à une carrière en traduction. Notamment, l'université de Moncton a eu une augmentation de près de 50 % du nombre d'inscriptions aux programmes de traduction.

Travaux publics et Services gouverne-mentaux Canada

Gestion et services linguistiques

Initiative de l’industrie de la langue

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Les projets financés contribuent au renforcement de la capacité, de la diversité et de l’efficacité du secteur langagier.

10,0 M$ 3,435 M$ 3,068 M$

Offrir des stages rémunérés en entreprises aux étudiants.

Verser des contributions aux entreprises pour la supervision de stagiaires.

Au total, 68 stages ont été offerts entre le 1er avril 2010 et le 31 mars 2011.

De plus, le programme a contribué à des initiatives liées à l’innovation, à la promotion et aux technologies langagières. 

Conseil national de recherches du Canada Technologies langagières interactives

Centre de recherche en technologies langagières

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Collaboration avec des partenaires clés à l’exécution d’une stratégie R-D répondant aux besoins de l’industrie.

2) Prototypes d’outils novateurs d’aide à la traduction et à la génération et gestion de contenu multilingue et multiculturel.

3) Transferts de connaissances et de technologies.

10,0 M$ 1,9 M$ 1,89 M$

Résultat 1 – Mise en œuvre d’une stratégie R-D fonctionnelle répondant aux besoins de l’industrie :

  • 3 ententes de collaboration et(ou) protocoles d'entente;
  • 2 outils novateurs d’aide à la traduction et(ou) à la gestion de contenu multilingue et multiculturel, développés ou en cours de développement;
  • 2 colloques ITI/CRTL/AILIA et 8 présenta-tions au niveau national.

Résultat 2 – 60 citations par des pairs de la communauté scientifique :

  • 1 mention d’excellence, récompense interne et (ou) récompense externe reçue par le personnel du groupe TLI;
  • 1 invitation pour chercheurs canadiens et étrangers;
  • 2 étudiants de niveau post-doctorat, doctorat, maîtrise et(ou) baccalauréat reçus / formés par le groupe de TLI.

Nombre de tâches à des comités de rédaction de revues scientifiques; nombre de rôles de direction dans des comités de programme de conférences internationales; nombre de tâches de relecture d'articles pour des revues et des conférences scientifiques :

  • 2 tâches de rédaction dans des revues scientifiques;
  • 1 tâche de direction de (sous-) comité de programme de conférences internationales;
  • 20 tâches de relecture pour des revues et conférences scientifiques.
  • Nombre d’articles scientifiques, de brevets, et de licences de recherche :
  • 10 articles scientifiques;
  • 1 demande de brevet;
  • 2 licences de recherche.

Résultat 3 - Nombre et qualité des transferts de connaissances et de technologies :

  • 3 ententes de collaboration de R-D d’une valeur cumulée de 600 000 $;
  • 1 licence commerciale d’une valeur de 30 000 $;
  • 2 participations à des activités d’échange avec des partenaires et des entreprises (p. ex. CRTL, AILIA, salons professionnels, etc.);
  • 3 projets pilotes avec des partenaires institutionnels et industriels.

2 ententes de collaboration et protocoles d’entente conclus

2 technologies transférées à l’industrie (PORTAGE, WeBiText). Évaluation continue de 5 prototypes (CATÉGO-NLP, PORTAGE-NLP, TerminoContextuelle, PORTAGE-Parlement, CATÉGO—NVTC)

3 colloques ITI/CRTL et 10 présentations au niveau national

283 citations

1 prix du meilleur article au congrès Traitement automatique des langues naturelles de 2010 (TALN-2010) et 1 prix d’excellence à l’interne de l’Institut de technologie de l’information du Conseil national de recherches du Canada.

1 chercheur invité accueilli pour 2 ans

1 étudiant au niveau du doctorat et 1 étudiant au niveau du baccalauréat accueillis

7 tâches de rédaction d’articles

1 présidence : comité multilinguisme du congrès COLING 2010 portant sur la linguistique computationnelle.

35 tâches de révision

19 articles publiés

2 demandes de brevet préparées

2 nouvelles licences de recherche

4 ententes de collaboration d’une valeur totale de 707 685 $

2 licences commerciales d’une valeur totale de 35 000 $ + redevances dans l’avenir

Participation au comité AILIA-Technologie et collaborateur ACCORD

Résultat immédiat 2.2 : La meilleure connaissance et l’utilisation des deux langues officielles.
Travaux publics et Services gouverne-mentaux Canada Gestion et services linguistiques

Portail linguistique du Canada

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Les Canadiens ont un meilleur accès à des ressources linguistiques de qualité dans les deux langues officielles.

16,0 M$ 3,44 M$ 3,44 M$

Développer de nouveaux articles pour le volet Magazine du Portail.

Intégrer de nouveaux outils linguistiques pour le volet Collection du Portail.

Établir des protocoles d’entente avec des partenaires pour développer le volet Magazine du Portail.

Obtenir des autorisations de nos partenaires pour l’utilisation de liens à leurs ressources linguistiques en ligne.

13 articles dans chaque langue officielle.

3 outils ajoutés (Le Rouleau des prépositions, Les mots du droit et Peck’s English Pointers).

6 protocoles d’entente signés.

Français : 251 liens ajoutés et 27 liens retirés.

Anglais : 227 liens ajoutés et 30 liens retirés.
École de la fonction publique du Canada

Apprentissage des langues officielles
Services pour le maintien des acquis

Élaboration de nouvelles technologies et méthodologies et de nouveaux produits

Élargir l’accès des produits d’apprentissage linguistiques aux universités canadiennes

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Accès accru pour les Canadiens aux produits d’apprentissage par le biais de nouveaux partenariats avec des universités canadiennes.

2,5 M$ 0,93 M$ 0,87 M$
  • Les outils d’apprentissage linguistique répondent aux besoins des apprenants universitaires.
  • Accès et soutien aux produits d’apprentissage linguistique fournis aux apprenants dans les universités sélectionnées.

Trois sondages ont été envoyés aux apprenants (avril 2010, août 2010, et janvier 2011) afin d’évaluer leur niveau de satisfaction.

L’École a donné accès à 16 outils d’apprentissage des langues.

L’École a envoyé des bulletins hebdomadaires aux apprenants dans le but de les aider à se servir des outils.

Patrimoine canadien Langues officielles

Apprentissage de la langue seconde –
Volet : Appui à l’enseignement de la langue seconde

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

1) Un plus grand nombre de Canadiens ont une connaissance pratique des deux langues officielles.

190,0 M$ 38,0 M$ 38,0 M$ Maintien ou accroissement de l’offre de programmes et d’activités des provinces et territoires visant l’apprentissage du français et de l’anglais comme seconde langue officielle. Maintien ou accroissement de la proportion de Canadiens qui apprennent le français et l’anglais comme seconde langue officielle. 13 ententes en éducation signées avec toutes les provinces et territoires en vue d’appuyer l’enseignement du français et de l’anglais comme langue seconde pour 2,4 millions de jeunes Canadiens, dont plus de 317 000 Ã©lèves en cours d’immersion.
Patrimoine canadien Langues officielles

Apprentissage de la langue seconde –
Volet : Bourses d'été de langues

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

1) Un plus grand nombre de Canadiens ont une connaissance pratique des deux langues officielles.

38,3 M$ 7,66 M$ 7,66 M$ S’assurer que les titulaires de bourses d’études tirent profit du programme de boursiers Explore, qui permet aux participants un échange culturel pour parfaire leurs compétences dans l’apprentissage de la langue seconde. Le programme Explore a permis à plus de 7 900 jeunes Canadiens de participer à un programme d’été de perfectionnement de leur seconde langue officielle et de vivre un échange culturel.
Patrimoine canadien Langues officielles

Apprentissage de la langue seconde –
Volet : Moniteurs de langues officielles

Résultats de la Feuille de route 2008 2013 :

1) Un plus grand nombre de Canadiens ont une connaissance pratique des deux langues officielles.

14,8 M$ 2,96 M$ 2,96 M$ Assurer le maintien du nombre de participants au programme Odyssée qui permet aux jeunes de travailler comme moniteurs ou monitrices de langue seconde dans les écoles du pays. Le programme Odyssée a permis à plus de 300 jeunes de travailler comme moniteurs de langue dans des écoles du pays.
Patrimoine canadien Langues officielles

Promotion de la dualité linguistique
Volet : Initiatives jeunesse

2) Un plus grand nombre de jeunes Canadiens ont une connaissance pratique de leur langue seconde.

2,0 M$ S.O. S.O. S.O. S.O.
Résultat immédiat 2.3 : L’accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.
Patrimoine canadien Industries culturelles

Programme national de traduction pour l’édition du livre

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.

5,0 M$ 1,25 M$ 800 686 $

Les éditeurs canadiens qui bénéficient du programme sélectionnent et traduisent des livres d’auteurs canadiens dans les deux langues officielles.

Les éditeurs canadiens produisent plus de traductions de livres d’auteurs canadiens dans les deux langues officielles.

Des fonds ont été attribués à des éditeurs canadiens pour des traductions admissibles.

69 traductions de livres d’auteurs canadiens d'une langue officielle à l'autre ont été financées.
Patrimoine canadien Industries culturelles

Vitrines musicales pour les artistes des communautés de langue officielle

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Accès accru aux expressions culturelles des deux groupes linguistiques.

4,5 M$

1,0 M$

1,0 M$

Des vitrines musicales sont organisées et présentées.

Des artistes de CLOSM se produisent lors de ces vitrines.

Les artistes des CLOSM sont exposées à un plus large auditoire.

Les CLOSM ont accès à un plus grand nombre de prestations musicales dans leur langue.

236 artistes issus de CLOSM se sont produits dans 538 vitrines musicales présentées lors d’événements régionaux, nationaux et internationaux, en plus de prendre part à plusieurs tournées. Plus de 2 000 professionnels de l’industrie étaient présents aux événements durant lesquels les vitrines ont été présentées.
Résultat intermédiaire 3: Le renforcement de la capacité du gouvernement du Canada en matière de langues officielles.
Résultat immédiat 3.1: La coordination renforcée du Programme des langues officielles (PLO).
Justice Canada Services juridiques au gouvernement

Cadre d’imputabilité et de coordination

Résultat de la Feuille de route 2008-2013 :

Appuyer les ministres ayant des responsabilités législatives ou sectorielles en langues officielles et travailler avec eux.

2,18 M$ 0,44 M$ 0,44 M$

Poursuivre la formation des employés du Ministère afin de les sensibiliser davantage aux droits linguistiques.

Production de deux avis-cadres sur des dispositions clés de la Loi sur les langues officielles afin de mieux outiller les conseillers juridiques au sein des services juridiques ministériels.

La Section du droit des langues officielles a donné 30 présentations sur les droits linguistiques au cours de l’exercice financier 2010-2011.

Nous sommes actuellement à rédiger deux avis-cadres. Nous avons décidé de prioriser la mise à jour des dossiers relatives à la Charte (articles 16 à 23). Sept dossiers sur huit ont été achevés en février 2011.

Justice Canada Services internes Cadre d’imputabilité et de coordination       0,15 M$ 0,03 M$ 0,03 M$ S.O. S.O.
Patrimoine canadien (Secrétariat des langues officielles) Langues officielles

Cadre d’imputabilité et de coordination

Résultats de la Feuille de route 2008-2013 :

1) Le gouvernement du Canada est doté de stratégies en langues officielles.

2) Les partenaires sont appuyés dans la mise en œuvre de leurs initiatives en langues officielles.

3) La qualité de l’information sur les résultats (financière et non financière) fournie par les partenaires est améliorée.

4) Les résultats de recherche en matière de langues officielles sont communiqués aux partenaires.

5) Le ministre des Langues officielles est informé des dossiers touchant les langues officielles.

13,5 M$ 2,68 M$ 1,97 M$

Appui au ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles et aux cadres supérieurs dans la préparation de documentation en temps opportun, en insistant sur la qualité de l’information transmise et les conseils stratégiques.

Facilitation de la mise en œuvre de la Feuille de route par l’organisation de rencontres régulières des comités interministériels de différents niveaux, par la consultation de partenaires, par la coordination de la collecte d’information pour les rapports ministériels, par le partage d’information financière et non financière en temps opportun et par l’organisation d’un symposium sur la recherche en langues officielles.

Mise en œuvre du Cadre horizontal de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CHGRR).

Appui au ministre des Langues officielles et aux cadres supérieurs
Le Secrétariat des langues officielles (SLO) a offert des conseils et une orientation stratégiques pour le développement de politiques et la prise de décisions.

Le SLO a également coordonné, au profit du gouvernement fédéral, la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne qui s’est tenue en juin 2010 à Yellowknife, aux Territoires du Nord-Ouest, et a contribué à l’avancement de dossiers prioritaires, notamment dans les domaines du développement économique et de l’immigration francophone.

Facilitation de la mise en œuvre de la Feuille de route
Le SLO a aidé à coordonner les activités du gouvernement fédéral en matière de langues officielles par le biais de rencontres interministérielles régulières.

Le SLO a appuyé le sous-ministre de Patrimoine canadien dans la restructuration du modèle de gouvernance horizontale des comités interministériels dans le but d’en améliorer le fonctionnement et l’efficacité. 

En mai 2010, le SLO a organisé trois journées de dialogue à Ottawa afin de cerner les besoins et les priorités en matière de langues officielles. L’évènement a réuni 165 participants de milieux communautaires et de principaux organismes de la dualité linguistique ainsi que tous les partenaires de la Feuille de route.

Le SLO a préparé la tenue du Symposium de la recherche en langues officielles qui aura lieu le 1er septembre 2011 à Ottawa.

Mise en œuvre du CHGRR
Le SLO a développé un Système de gestion de l’information sur le rendement en langues officielles (SGIRLO) pour assurer le suivi des objectifs des partenaires fédéraux de la Feuille de route. Le SLO a mis à jour la stratégie de mesure du rendement.

Les exigences annuelles en matière de planification et de reddition de comptes ont été satisfaites.

Résultat immédiat 3.2 : La dualité linguistique renforcée au sein de la fonction publique fédérale.
Bureau du dirigeant principal des ressources humaines Gestion des ressources humaines – Établissement des orientations

Centre d’excellence
Résultat de la Feuille de route 2008-2013:
Dualité linguistique renforcée au sein de la fonction publique fédérale.

17,0 M$ 3,4 M$ 3,273 M$

Un appui continu à l’examen des instruments de politique sur la gestion des ressources humaines de sorte que les instruments portant sur les langues officielles soient simplifiés et modernisés et contiennent des principes généraux.

Un appui à l’élaboration et à l’examen des instruments de politique des autres centres de politique pour tout ce qui touche les langues officielles.

Des interprétations de politique portant sur des questions horizontales.

Un suivi de l’état des langues officielles dans les institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles par le biais d’examens annuels sur les langues officielles axés sur les risques.

Une évaluation de l’état des langues officielles dans les institutions visées par le cadre de responsabilisation de gestion (CRG).

Un rapport annuel sur les langues officielles au Parlement qui présente un portrait stratégique du Programme des langues officielles et qui est intégré au Rapport sur la gestion des ressources humaines dans la fonction publique du Canada.

éparation de l’examen de la conformité au Règlement selon les données du prochain recensement décennal (les données seront probablement connues d’ici décembre 2012).

Près de 60 % du travail a été accompli jusqu’à maintenant. Le nouvel ensemble de politiques sur les langues officielles comportera 4 instruments[2]. Une version provisoire de ces nouveaux instruments a été produite. Le processus de consultation a été entamé.

Six instruments de politique provenant d’autres centres de politiques ont été évalués. Les lignes directrices sur l’utilisation interne des médias sociaux ont été diffusées.

L’interprétation pour la mise en œuvre de CALDECH et une grille d’analyse connexe ont été remises aux institutions en juin 2010.

11 demandes d’interprétation touchant une institution ont été traitées.

73 examens annuels ont été demandés auprès d’institutions et 68 ont été reçus (93 %).

L’état des langues officielles a été évalué dans le cadre du CRG.

Le Rapport annuel sur les langues officielles 2008-2009 a été déposé en octobre 2010.

Le travail préparatoire est bien amorcé. Le calendrier global et la liste détaillée des tâches ont été établis. Les principaux outils et gabarits ont été conçus.

Bureau du dirigeant principal des ressources humaines Gestion des ressources humaines – Infrastructure habilitante        

Un appui horizontal aux institutions au moyen des comités consultatifs sur les langues officielles, du Réseau des champions des langues officielles, de la conférence annuelle des champions des langues officielles et du Forum annuel sur les bonnes pratiques.

Le travail préparatoire est bien amorcé. Le calendrier global et la liste détaillée des tâches ont été établis. Les principaux outils et gabarits ont été conçus.

Le Comité consultatif des ministères et le Comité consultatif des sociétés d’État sur les langues officielles ont tenu chacun deux réunions et une journée de réflexion. Le taux de participation moyen s’est élevé à 75 % pour les ministères et à 46 % pour les sociétés d’État.

Une conférence du Réseau des champions a été organisée. Son thème portait sur le leadership et la langue de travail. Le Réseau a aussi tenu six réunions.

Le Forum annuel sur les bonnes pratiques a eu lieu sur le thème des communautés au cœur des langues officielles.

20 séances d’information et ateliers ont été offerts à des institutions fédérales.

1 séance d’information a été offerte à des analystes du SCT.

2 demandes horizontales pour des conseils et de l’information ont été traitées.

76 demandes de conseils et d’information concernant une même institution ont été traitées.
10 demandes d’information du public ont été traitées.

7 pièces de correspondance ont été rédigées.

5 demandes d’accès à l’information ont été traitées.

Une étude spéciale sur la gestion du Programme des langues officielles dans les institutions est en cours et sera diffusée au cours du prochain exercice financier.

Des améliorations ont été apportées au Système de gestion du Règlement (SGR) en vue de l’examen de la conformité au Règlement. D’autres améliorations seront apportées l’an prochain.

Des corrections ont été faites à l’outil ABC des profils linguistiques au bout des doigts.
Total 1 110,1 M$ 234,92 M$ 215,6 M$    

Commentaires sur l’écart :

APECA : Les écarts entre les dépenses prévues et les dépenses réelles associés au projet de l’immigration francophone sont en grande partie attribuables aux retards dans l’ouverture des centres d’accueil, la dotation en personnel des centres et l’offre subséquente d’activités aux nouveaux arrivants. Les retards liés à l’ouverture des centres ont résulté du temps qu’il a fallu consacrer à l’organisation des quatre communautés, lesquelles devaient se doter d’un comité directeur et solliciter la participation de la communauté d’affaires et de la communauté en général.

Pour ce qui est de l’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles dans la mise en œuvre de l’Initiative de développement économique, il est principalement attribuable aux retards dans l’exécution de certains projets et, en conséquence, du report des dates d’achèvement, ainsi que de dépenses engagées au cours de l’exercice 2011-2012 plutôt qu’au cours de 2010-2011.

CIC : Le total des dépenses réelles de CIC en 2010-2011 est supérieur aux fonds prévus par la Feuille de route pour cette période. Un montant supplémentaire de 10,7 millions de dollars a été réservé à même les fonds d’établissement de CIC pour la mise en place des initiatives en langues officielles, tel que stipulé dans la présentation de CIC au Conseil du trésor dans le cadre de la Feuille de route.

Développement économique Canada (DEC) pour les régions du Québec : Au cours des deux premières années de l’initiative, des efforts devaient être consentis auprès des CLOSM afin de faire mieux connaître l’IDE. Ces efforts ont été déployés auprès de diverses associations représentant les CLOSM. En conséquence, il y a eu davantage de projets soumis à l’Agence au cours de la dernière année, compte tenu du temps normalement requis pour que les demandes de projets soient élaborées par les CLOSM et qu’ils nous soient présentés par la suite. Cela dit, depuis un certain temps, nous remarquons que l’intensification des échanges entre l’Agence et les CLOSM porte fruit.

FedDev Ontario : Comme l'Initiative a été créée avant l’établissement de l'Agence, plusieurs défis et retards ont influé sur l’exécution d'ententes de financement et les affectations de fonds.

Industrie Canada-FedNor : Certains projets ont accusé des retards. Les fonds seront alloués plus tard en 2011-2012.

Industrie Canada - Secteur des opérations régionales : Un projet avec l’Institut de Moncton n’a pas été financé, car l’institut s’est désengagé, faute de temps.

Justice Canada :
Fonds pour la Loi sur les contraventions – Explication : Seuls les provinces, les territoires et les municipalités peuvent être bénéficiaires du Fonds. Le Ministère a travaillé avec diligence pour négocier de nouvelles ententes en 2010-2011, notamment avec Terre-Neuve-et-Labrador et l’ÃŽle-du-Prince-Édouard. Comme le personnel au niveau provincial a changé, les négociations ont été temporairement suspendues jusqu’à l’affectation de nouveaux employés. Le Ministère continue à s’employer à faire avancer les négociations afin que les provinces, les territoires et les municipalités signent des ententes de contribution et puissent ainsi utiliser les fonds mis à leur disposition.

Fonds d’appui à l’accès à la justice – Explication : Le processus visant à accroître la sensibilisation sur le volet formation a été plus long que prévu, ce qui a réduit le nombre de projets escomptés. Cependant, les efforts du Ministère pour faire mieux connaître ce volet en 2010-2011 se sont intensifiés et, par conséquent, on prévoit davantage de demandes de financement en 2011-2012.

Patrimoine canadien - Secrétariat des langues officielles : L’écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles vient du temps supplémentaire qu’il a fallu consacrer au recrutement de ressources additionnelles. Le niveau d’effectifs prévu a été atteint avant la fin de l’exercice financier. Le temps consacré au recrutement a entrainé des retards dans la conduite de quelques activités.

Patrimoine canadien - Industries culturelles : Le budget annuel du Programme national de traduction pour l'édition du livre a dépassé la demande de soutien pour la traduction littéraire en 2010-2011. Afin de favoriser l’exécution d’un plus grand nombre de traductions en langue officielle, Patrimoine canadien et le Conseil des arts du Canada, qui administre le programme au nom du Ministère, ont établi un financement pour des activités supplémentaires, dont une foire pour la vente de droits de traduction.

RHDCC :
Projet pilote de garde d’enfants
Tous les fonds nécessaires à la réalisation du Projet pilote de garde d'enfants ont été dépensés. En 2009-2010, un processus a été mis en place afin de cerner des projets de recherche additionnels. Des projets ont été cernés, parmi lesquels certains ont été réalisés en 2010-2011 alors que d’autres ont débuté en 2011‑2012 et se poursuivront en 2012-2013.

Fonds d'habilitation
Le Fonds d’habilitation a renouvelé les 14 ententes de contribution conclues avec des organismes nationaux, provinciaux et territoriaux. Toutefois, un montant de 200 000 $ en fonds de programme n'a pas été dépensé par l'un des organismes bénéficiaires.

TPSGC – Bureau de la traduction : Les paiements de contributions au titre du Programme de renforcement du secteur langagier n'ont pas été versés en totalité en raison de retards dans l’exécution du programme, principalement parce que les intervenants et les bénéficiaires n’ont pas été en mesure de traiter les contributions. Ces retards ont donné lieu à des dépenses réelles inférieures aux dépenses prévues (portion inutilisée de 0,7 million de dollars).

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource : Isabelle Delage, Patrimoine canadien РSecr̩tariat des langues officielles, (819) 997-0622, isabelle.delage@pch.gc.ca


[1]Dans le cadre de la Feuille de route, CIC prévoyait, en 2010-2011, des dépenses de 4,5 M$. Toutefois, le montant dépensé a été supérieur aux fonds prévus dans la Feuille de route pour 2010-2011. Un montant supplémentaire de 10,7 M$ provenant du fonds d’établissement de CIC a été utilisé pour la mise en place d’initiatives en langues officielles, mais ce montant ne fait pas partie de la somme totale dépensée dans le cadre de la Feuille de route pour l’exercice financier 2010-2011.

[2]Politique sur les langues officielles, Directive sur l’utilisation des langues officielles pour la gestion des ressources humaines, Directive sur l’utilisation des langues officielles pour les communications avec le public et la prestation des services et Directive sur la mise en œuvre du Règlement sur les langues officielles.

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Pêches et Océans Canada

Initiatives horizontales


Santé des océans

Ministère responsable : Pêches et Océans Canada

Résultat stratégique : Des écosystèmes aquatiques sains et productifs

Activité de programme du ministère responsable : Gestion des oceans

Date de mise en œuvre : Le 1 avril, 2007

Date d'échéance : Le 31 mars, 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) : 61,5 million $

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : Partant des réalisations dans le cadre du Plan d'action sur les océans, l'initiative sur la Santé des océans est une initiative d'une durée de cinq ans et d'un montant de 61,5 millions de dollars engagé par cinq ministères, soit Pêches et Océans Canada (MPO), Transports Canada (TC), Environnement Canada, Parcs Canada et Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, dans le but d'améliorer la santé de l'environnement océanique. Pour sa part, le MPO obtiendra la somme de 23,2 millions de dollars afin d'appuyer ses efforts dans le domaine de la protection et la conservation. Les principales initiatives du MPO consistent, entre autres, à mettre sur pied six nouvelles aires marines protégées (AMP) en vertu de la Loi sur les océans, à appuyer un réseau national d'AMP, à mener des recherches scientifiques pour faciliter la désignation de nouvelles AMP, à créer quatre nouveaux centres d'expertise nationaux sur les océans, ainsi qu'à mettre en valeur la capacité d'intervention et de planification d'urgence en cas de déversements dans l'océan Arctique. Pour connaître la liste complète, veuillez consulter le tableau ci-dessous. Le MPO coordonnera dans l'ensemble l'initiative sur la Santé des océans, ce qui comprendra la surveillance semestrielle du rendement, la préparation de rapports annuels sommaires, ainsi que la préparation en vue d'une évaluation sommative finale.

Résultats partagés :

  • Quatre nouveaux centres d'expertise sur les océans.
  • Stratégie fédérale des aires marines protégées : finalisation des directives de planification aux fins du réseau fédéral des AMP.
  • Stratégie fédérale des aires marines protégées : préparation d'un rapport de situation des AMP fédérales.
  • Réseau fédéral-provincial-territorial d'aires marines protégées (2012).
  • Création d'aires marines protégées.
  • Collaboration avec le Fonds mondial pour la nature au Canada.
  • Présentation d'une série d'indicateurs permettant d'évaluer et de surveiller les écosystèmes dans l'Arctique.
  • Lien avec des outils d'évaluation de la gestion intégrée des océans et de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE).

Structures de gouvernance : Cette initiative fait l'objet d'une gouvernance interministérielle grâce au Comité interministériel sur les océans, lequel se compose de sous-ministres adjoints, avec l'aide d'un comité fantôme constitué de directeurs généraux. Cette structure de gouvernance permet d'évaluer régulièrement les initiatives et d'approuver les rapports annuels destinés aux ministres et portant sur les progrès réalisés dans le cadre de cette initiative.

Faits saillants du processus de planification : La Direction des océans du MPO surveille l'initiative sur la Santé des océans à tous les deux ans, en plus d'élaborer des outils et des processus visant à recueillir des renseignements sur le rendement et à produire ensuite des rapports sur le sujet. Les processus de surveillance et de rapports permettent d'évaluer les progrès par rapport aux plans de travail, offrant ainsi la possibilité de recourir à des fonctions d'adaptation tout au long du cycle de vie des projets. La structure de gouvernance axée sur la collaboration contribue à faciliter l'accès et l'échange d'information, en plus de donner lieu à des décisions mieux informées en matière de planification et de gestion des programmes. On prépare chaque année un sommaire de rendement qu'on présente ensuite au SCT.


(en milliers $)
Partenaires fédéraux / Activité de programme Noms des programmes des partenaires
fédéraux
Affectation totale
(de la mise en oeuvre à la clôture)
Dépenses prévues 2010–2011 Dépenses réelles 2010–2011 Résultats prévus
2010-2011
Résultats Obtenus
2010-2011
Pêches et Océans Canada
Gestion des océans Mise en œuvre de la Stratégie fédérale sur les AMP au ministère des Pêches et des Océans (MPO) 1250,0 250,0 234,71 Mesures visant à favoriser la création, d'ici 2012, d'un réseau fédéral d'aires marines protégées afin de contribuer à la Santé des océans du Canada, ce réseau étant mis sur pied et géré dans le cadre de la gestion intégrée des océans. • Compilation des données du fédéral en vue de dresser un inventaire national des AMP qu'on intégrera ensuite au système de rapports et de suivi des zones de conservation (hébergé par EC). Les données qu'on doit inclure dans un rapport de 2010 intitulé Pleins feux sur les aires marines protégées au Canada ont fait l'objet d'une analyse, d'une coproduction de la part de l'APC et d'EC et ensuite d'un lancement lors de la Journée des océans (8 juin). Le MPO a également pris part à l'élaboration d'une plate-forme de cartographie connexe en ligne afin de présenter les AMP au Canada et produire des rapports à leur sujet de façon à mettre à la disposition des Canadiens davantage d'information sur les AMP et pour créer des réseaux d'AMP (responsable : EC).
• On a entrepris la production de matériel de communication sur les AMP et sur les réseaux d'AMP, tel un manuel destiné à l'industrie, une analyse des avantages et des coûts, ainsi que des fiches de renseignements avec questions et réponses dans le but de sensibiliser davantage les gens, leur faire comprendre et les impliquer dans la planification et la gestion des réseaux d'AMP.
• On a présenté l'approche du Canada en matière de planification des réseaux d'AMP lors de la conférence intitulée La Californie et les océans du monde qui s'est déroulée à San Francisco en septembre 2010. Le MPO a participé à la réunion du Groupe de travail de l'ICES-NAMPAN afin d'élaborer des directives internationales en matière de conception d'aires marines protégées dans le but d'atténuer les effets du changement climatique et pour s'adapter à ce phénomène. Le ministère a également collaboré avec les collègues des États-Unis et du Mexique afin de planifier les prochaines activités de la NAMPA, soit le Programme des aires marines protégées d'Amérique du Nord dans le cadre de la Convention sur la coopération internationale.
Établissement d'un réseau fédéral-provincial-
territorial d'AMP
2 500,0 650,0 215,52 Progrès considérables réalisés afin de planifier et favoriser un réseau (fédéral-provincial-territorial) d'aires marines protégées sur les trois océans du Canada. En 2010-2011, poursuite des efforts d'harmonisation avec le réseau fédéral et activités considérables d'engagement et de consultation avec d'autres instances et des intervenants dans le domaine des océans. • On a complété l'inventaire national des AMP en collaboration avec des collègues du fédéral, des provinces et des territoires (FPT). L'inventaire des AMP, qui se veut un prolongement du Système de rapport et de suivi pour les aires de conservation (SRSAC) du Conseil canadien des aires écologiques (CCAE) (hébergé par EC) nous présente un cliché des AMP actuelles au niveau FPT qui peuvent contribuer à la planification des réseaux d'AMP.
• On a collaboré avec les collègues au Secteur des sciences afin de mettre sur pied un plan de travail dans le cadre d'un processus en 2 phases (document de discussion suivi d'un atelier pour les experts) afin d'élaborer des indicateurs et des protocoles ayant pour but de vérifier l'efficacité des réseaux d'AMP dans le cadre de programmes de surveillance.
• On a consacré des efforts majeurs afin d'impliquer les intervenants dans l'ébauche d'un cadre national. On a également tenu une période d'examen public sur le Web. Grâce à ces efforts, le cadre national a bénéficié d'un accueil intéressant lorsqu'on l'a présenté au Congrès international de gestion marine qui s'est tenu à Victoria en mai 2011, alors qu'on a soumis le document à l'approbation du Conseil canadien des ministres des Pêches et de l'Aquaculture (CCMPA) à l'automne 2011.
Conseil de l'Arctique - Projets de gestion écosystémique 1 000,0 225,0 214,63 On a continué de déployer des efforts afin de préparer un rapport sur l'état du bassin de l'Arctique et le recours à des stratégies communes de surveillance des écosystèmes dans les eaux communes et limitrophes d'ici 2012.
Participation du Canada à des ateliers d'experts et à des conférences majeures consacrés à l'approche axée sur les écosystèmes afin de favoriser les concepts et les approches en matière de GAÉ pour ainsi rehausser le leadership du Canada dans le cadre de la GAÉ appliquée dans l'Arctique, en plus d'échanger des renseignements et des pratiques avec d'autres pays circumpolaires, dont les États-Unis.
Un éventail d'indicateurs aux fins de la surveillance et de l'évaluation de l'état et des tendances des écosystèmes, des aspects socio-économiques et des structures de gouvernance en place dans l'Arctique.
• Examen officiel de la carte de travail des grands écosystèmes marins (GÉM) de l'Arctique, incluant les GÉM situés à l'intérieur et à proximité des eaux arctiques canadiennes. Cette carte de travail favorise les travaux dans le cadre de différentes initiatives du Conseil, incluant les documents sommaires décrivant l'état et la situation en ce qui concerne la biodiversité à l'intérieur des GÉM.
• On a produit les couches de données géospatiales nécessaires d'un outil de soutien aux décisions dans les domaines du pétrole et du gaz naturel. On a collaboré à la réalisation d'un survol et d'une évaluation socio-économiques de la zone de Beaufort.
• Pour donner suite à une recommandation émanant de l'évaluation du transport maritime dans l'Arctique qui demande aux états de l'Arctique qu'ils tiennent compte des caractéristiques particulières de l'environnement marin dans cette région du monde, on a étudié le besoin de zones internationales désignées ayant pour but de protéger l'environnement dans les régions de l'océan Arctique, en plus d'avoir préparé des documents de référence afin de faciliter la rédaction des deux premières versions du rapport d'examen de l'océan Arctique, ainsi que pour informer les processus d'examen par les pairs dans le but d'identifier les zones importantes sur les plans écologique et biologique dans toutes les étendues d'eau de l'Arctique au Canada.
Centres d'expertise sur les océans (zones côtières, coraux, intégration des données, savoir écologique traditionnel) 3 000,0 600,0 589,64 On a mis sur pied quatre centres d'expertise à l'échelle nationale dans les régions du MPO. En 2010-2011, l'élaboration et la mise en place d'approches et d'outils communs dans les cinq VZGO continuera de protéger les récifs de coraux et d'éponges en haute mer, d'intégrer le savoir traditionnel, d'élaborer des rapports sur l'état des océans et d'accélérer les progrès dans les dossiers de gestion des régions côtières. Récifs de coraux et d'éponges en eau froide

• On a publié un rapport de situation sur la conservation des coraux et des éponges au Canada.
• On a complété une stratégie de communication.
• On a créé sur GCPedia une page présentant de l'information sur les projets des centres d'expertise, ainsi que sur les activités du groupe de travail national.
• On a présenté un examen détaillé de la Stratégie de conservation des coraux et des éponges dans la région du Pacifique.

CE sur le savoir écologique traditionnel (CSÉT). Ce CE a dirigé un atelier d'une journée et demie. Cet atelier avait pour but d'examiner les éléments proposés d'une ébauche de stratégie nationale sur le SÉT touchant la façon dont le MPO utilise le savoir traditionnel dans le cadre de la gestion intégrée; afin d'élaborer une série d'applications visant à intégrer le savoir traditionnel aux plans de gestion intégrée des océans, ainsi qu'à titre d'information lors de l'élaboration de directives nationales en matière de SÉT.

Rapport sur l'état des océans. Des sous-groupes ont préparé des tables des matières pour chaque rapport des VZGO. On a ainsi publié 12 rapports devant servir de documents de référence et additionnels aux 5 rapports régionaux sur les VZGO. On a rencontré les intervenants dans chaque région.

Centre d'expertise en gestion des côtes (CEGC)

• Ce centre d'expertise a entrepris des examens visant à mesurer l'efficacité des lois portant sur la gestion des effets cumulatifs sur l'environnement, ainsi que des lois actuelles en matière de gestion des côtes dans le cadre d'une analyse des lacunes que présentent les politiques.
• On a entrepris la production d'une série de directives et de manuscrits essentiels pour la trousse d'outils de CEGC (cadres, outils et approches d'analyse des risques axés sur les écosystèmes).
• Le CEGC a participé à divers ateliers et réunions dans le but de présenter les progrès réalisés dans le cadre de ses travaux.

Collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) 213,0 42,6 42,6 Contribution accrue de la part des organisations non gouvernementales de l'environnement dans l'initiative sur la Santé des océans, en insistant tout particulièrement sur les initiatives conjointes entre le WWF-Canada et le MPO dans la région de Terre-Neuve et Labrador. En 2010-2011, les activités viseront principalement à promouvoir une gestion axée sur les écosystèmes dans la VZGO de la baie de Plaisance et des Grands bancs, l'élaboration d'une stratégie sur la conservation des coraux en eau froide pour la région de Terre-Neuve et Labrador, ainsi que l'identification et la poursuite des projets de collaboration avec le gouvernement provincial, les groupes autochtones, les intervenants et d'autres ONGE.

La région de Terre-Neuve et Labrador (T.-N. et L.) au MPO et WWF-Canada ont uni leurs efforts dans le cadre de divers dossiers, ce qui a permis d'accroître la collaboration entre les deux organisations et les résultats de ces efforts contribueront à mettre en œuvre le programme sur la Santé des océans. Le WWF participe ainsi aux activités suivantes :

• Élaboration et identification des priorités en matière de conservation qui sont associées à la vaste zone de gestion des océans de la baie de Plaisance et des Grands bancs (VZGO de BP/GB), en plus de l'élaboration d'un plan de gestion intégrée;
• Processus de planification du plan de gestion intégrée de la BP/GB;
• Processus de planification et de sélection des AMP pour la zone d'intérêt (ZI);
• Planification du rétablissement de la morue et surveillance du processus de mise en oeuvre du plan de rétablissement;
• Élaboration, suivie de la mise en oeuvre d'une Stratégie de conservation des coraux d'eau froide; mise en oeuvre du cadre du protocole concernant les coraux et les éponges; efforts visant à faire connaître les lacunes et les possibilités au niveau de la recherche touchant les coraux et les éponges.
Golfe du Maine (au MPO) 750,0 147,5 150,95 Cette initiative repose sur la collaboration transfrontière actuelle qui est couronnée de succès et sur la gestion des stocks de poisson de fond grâce au Comité directeur canado-américain, ainsi que sur l'excellente coopération entre les états et les provinces grâce au Conseil du golfe du Maine. Conformément à la norme nationale en vigueur au MPO, on a procédé à un examen de la documentation et préparé un plan de travail de projet visant à produire un rapport de survol et d'évaluation conjoint des écosystèmes de la Baie de Fundy et du golfe du Maine (Canada-États-Unis) dans le cadre du Plan d'action des océans de 2005. En 2010-2011, on favorisera les structures de gouvernance multi-gouvernementales transfrontières. Discussions plus poussées touchant les mécanismes et la structure possibles afin d'élaborer un modèle de gestion axée sur la collaboration entre le Canada et les États-Unis pour le golfe du Maine. On a complété le rapport final de survol des écosystèmes en partenariat avec le National Marine Fisheries Service (États-Unis). Le 8 juin 2010, on publiait le Rapport sur l'état du golfe du Maine en partenariat avec le Gulf of Maine Council on the Marine Environment. En plus du document portant sur le contexte, on a produit et publié 5 documents thématiques en 2010-2011. Le dialogue continu avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) par l'intermédiaire du Gulf of Maine Council a donné lieu à la création d'un Groupe de travail sur la planification des espaces marins qui était présidé conjointement par le MPO et la NOAA.
Création d'aires marines protégées 5 250,0 937,5 1 097,56 Six nouvelles AMP seront désignées d'ici 2012, alors qu'on procédera à la mise en œuvre d'un système national de surveillance et de rapports pour toutes les AMP régies par la Loi sur les océans. En 2010-2011, les consultations menées auprès de la population et des intervenants continueront de favoriser six aires marines protégées proposées en vue de leur désignation en 2011-2012. • Toutes les régions ont identifié leurs zones d'intérêt (ZI) proposées, alors que le processus de désignation se poursuit pour 6 ZI.
• En juin 2010, on annonçait que le canal Laurentien devenait une zone d'intérêt (ZI) en vue d'être éventuellement désigné comme étant une AMP dans la région de Terre-Neuve et Labrador.
• En septembre 2010, on annonçait que Paulatuk (baie Darnley) devenait une ZI dans la région du Centre et de l'Arctique en vue d'être éventuellement désignée comme une AMP.
• Les régions poursuivent les travaux préparatoires en vue des consultations et de l'identification des objectifs de conservation.
Liens menant aux outils d'évaluation en matière de gestion intégrée et de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale 1 450,0 425,0 394,77 La gestion intégrée réalisée dans le cadre de l'initiative sur la Santé des océans sera combinée à d'autres outils, comme l'évaluation environnementale des projets réalisée en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. Les travaux dans le cadre des projets pilotes d'évaluation environnementale stratégique régionaux, ainsi que la formation et l'éducation sur les modèles de cheminement des effets se poursuivront. • On a examiné et analysé la planification des espaces marins comme un outil permettant de gérer et de réduire les effets cumulatifs sur l'environnement et d'assurer un encadrement accru des utilisateurs du milieu marin. Ce processus nécessite une collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF), ainsi que la National Oceanographic and Atmospheric Administration.
• On a élaboré des directives touchant l'analyse des risques dans les environnements côtiers et marins afin de mieux identifier ainsi les domaines et les enjeux prioritaires méritant l'attention de la direction (incluant l'élaboration d'une méthodologie de caractérisation des risques).
• Discussions avec l'ACEE en ce qui concerne l'adoption d'outils de gestion axée sur les écosystèmes au MPO devant servir de cadre lors des évaluations environnementales régionales.
• Coprésidence, avec l'arpenteur général du Canada, d'un comité directeur interministériel et organisation de deux ateliers dans le cadre de l'élaboration d'une analyse de rentabilisation visant à mettre sur pied un cadastre marin pour le Canada.
Science pour écosystèmes aquatiques sains et productifs Soutien aux sciences écosystémiques et avis sur la santé des océans 5 500,0 1 100,0 1 100,0 Conseils scientifiques touchant les aires marines protégées, ainsi que les impacts et les mesures d'atténuation particuliers aux secteurs prioritaires. On a jeté les bases scientifiques solides de différentes initiatives en matière de Santé des océans, incluant l'identification d'objectifs de conservation et la délimitation des frontières des zones d'intérêt, en plus de l'élaboration d'indicateurs et de protocoles de surveillance. La Direction des océans évalue également les impacts possibles sur l'environnement et les risques écologiques que posent certaines activités océaniques faisant l'objet d'évaluations consultatives des impacts sectoriels.
Garde côtière canadienne Capacité en matière de déversements et stratégie d'intervention d'urgence 2 260,0 134,18 632,19 On a évalué la capacité d'intervention du Canada en cas de déversement dans l'Arctique, acheté de l'équipement et mis en place des systèmes dans le but de réagir face aux risques uniques. Le financement accordé dans le cadre de la Santé des océans a permis à la Garde côtière canadienne d'ajouter et de remplacer de l'équipement dans 10 dépôts actuels et de procéder au démantèlement de neuf autres sites, sans compter que les communautés ont pu ainsi disposer de l'équipement et des systèmes nécessaires pour accroître leur capacité de confinement/
protection ou pour réduire le délai logistique d'intervention en cas de risque pour l'environnement. La livraison des trousses dans les communautés éloignées de l'Arctique s'est terminée au cours de l'exercice financier 2010-2011.
Environnement Canada
Biodiversité et Services intégrés Mise en œuvre de la Stratégie fédérale sur les aires marines protégées à EC 1 250,0 250,0 226,110 On a réalisé des progrès au niveau de la création, d'ici 2012, d'un réseau fédéral d'aires marines protégées qui contribuent à la Santé des océans du Canada, en plus de les avoir créées et gérées à l'intérieur d'un cadre de gestion intégrée des océans.

En collaboration avec Pêches et Océans Canada (MPO) et Parcs Canada (PC) :
• On a finalisé la compilation en vue de dresser l'inventaire des aires marines protégées actuelles au niveau du fédéral, des provinces et des territoires. EC a également élaboré le système de rapport et de suivi des aires de conservation (SRSAC) du Conseil canadien des aires écologiques (CCAÉ) afin de créer ainsi une base de données centrale unique pour toutes les aires marines protégées au Canada, soit le SRSAC marin.
• On a publié le rapport Pleins feux sur la Journée mondiale des océans le 8 juin 2010. Dans ce rapport, on décrit les progrès réalisés au Canada dans le cadre de la création d'aires marines protégées et au niveau des trois océans et des Grands Lacs.
• On a compilé et mis à jour les sites des principaux habitats des oiseaux migrateurs qu'on a identifés (dans le Complexe de la baie d'Hudson). Ce travail nous a permis de faire avancer considérablement les intérêts dans le domaine de la conservation dont on tiendra compte dans le cadre du processus de planification de l'aménagement du territoire au Nunavut.

Établissement d'aires marines protégées 2 000,0 507,0 211,711 La réserve faunique nationale de l'île de Sable et la zone faunique marine des îles Scott seront prêtes pour leur désignation d'ici 2012, alors qu'on a contribué au processus de création du réseau fédéral d'aires marines protégées.

Île de Sable : On a présenté au ministre une recommandation visant à faire de l'île de Sable un parc national en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Cette décision a été rendue publique en mai.
Îles Scott : On a complété une étude du savoir traditionnel et des utilisations de la RFN proposée, en plus d'avoir compilé et analysé des renseignements de nature spatiale qui serviront dans le cadre de l'élaboration d'une option sur les limites recommandées. On a également identifié les principaux facteurs écologiques et les renseignements visant à définir des objectifs de conservation, alors qu'on a défini les limites proposées de la RFN. On a aussi réalisé des progrès considérables en vue d'entreprendre l'étude socio-économique, la participation avec les intervenants, les consultations auprès des Premières nations, ainsi que les discussions avec les organismes partenaires.

Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environne
mentales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions et Services intégrés
Station météorologique de l'île de Sable 4 000,0 800,0 799,7 On a réduit le risque de perte de vie ou des biens attribuable aux phénomènes météorologiques pour les marins, les citoyens du Canada et la communauté internationale en améliorant la précision des prévisions et des avertissements météorologiques grâce aux données de la station météorologique de l'île de Sable. On parvient maintenant mieux à comprendre les conditions dans la haute atmosphère et le flux de polluants atmosphériques en favorisant la recherche scientifique grâce à l'existence continue des infrastructures de la station météorologique de l'île de Sable. L'écosystème unique et fragile de l'île de Sable est conservé afin de le protéger contre la dégradation d'origine humaine. Les fonds obtenus dans le cadre de cette initiative nous assurent qu'on a procédé de façon continue à l'entretien et aux réparations des installations et des infrastructures pour assurer ainsi le bon fonctionnement de la station météorologique et une présence humaine 24 heures par jour et 7 jours par semaine tout au long de l'année. Le personnel du Service météorologique du Canada à Environnement Canada a, une fois de plus, assuré un soutien continu afin d'exploiter les programmes de météo en haute atmosphère et en surface, ainsi que les programmes de recherche atmosphérique et autres dans le domaine scientifique. On a offert des services d'urgence et de sécurité aux exploitants locaux, comme le ministère de la Défense nationale, le ministère des Pêches et des Océans (incluant la Garde côtière canadienne), ainsi que l'industrie pétrolière en mer.
Les Canadiens adoptent des approches qui permettent d'assurer l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités et des Services intégrés Golfe du Maine (à EC) 751,0 148,0 148,0 Soutien accru au Conseil du golfe du Maine et à la mise en oeuvre du plan d'action quinquennal conjoint du Canada et des États-Unis, qui comprend la mise en place de stratégies régionales en matière d'adaptation au changement climatique, l'élaboration d'indicateurs, l'éducation et l'engagement, ainsi que la surveillance conjointe des contaminants toxiques dans l'écosystème transfrontière.

Soutien à la mise en œuvre du plan d'action : Le soutien accordé au secrétariat du Conseil du golfe du Maine (CGM) est dispensé par conférences téléphoniques, par courriel, ainsi qu'au moyen de mises à jour sur le site Web du conseil. EC a également dirigé la mise sur pied d'un Comité directeur canadien pour le CGM afin d'assurer une réponse coordonnée des Canadiens aux activités du Conseil.
Programme de surveillance des contaminants chimiques Gulfwatch : On a recueilli des échantillons autour du golfe du Maine et on les a ensuite analysés afin de déterminer certains paramètres précis. On a également examiné, résumé et envoyé les données d'échantillonnage des années précédentes au service de TI du CGM afin qu'on les télécharge sur le site Web de Gulfwatch à l'adresse.
(http://www.gulfof
maine.org /gulfwatch/
).
Partenariat des indicateurs des écosystèmes (PIÉS) : Des données sur la qualité de l'eau, les habitats et les zones terrestres, ainsi que le changement climatique ont été compilées et acheminées au service de TI du CGM afin qu'on les intègre à l'outil de rapport sur les indicateurs du PIÉS à l'adresse (http://www.gulfof
maine.org/esip/
).
Réseau du changement climatique (RCC) : On a produit des rapports de référence sur les effets possibles des précipitations extrêmes et autres impacts des changements climatiques sur le débit et la qualité de l'eau des cours d'eau dans le golfe du Maine.
Rayonnement : On a élaboré une stratégie de communications ayant pour but d'impliquer les gens de l'intérieur et de l'extérieur de façon plus efficace. On a ainsi publié et distribué des fiches de renseignements, produit et publié un numéro en ligne du Gulf of Maine Times et imprimé le rapport du symposium scientifique de 2009 de l'Association régionale de recherche sur le golfe du Maine (ARRGM). De plus, des présentations ont été effectuées lors de certains événements.

Agence Parcs Canada
Établir des lieux patrimoniaux Mise en œuvre de la Stratégie fédérale sur les aires marines protégées à Parcs Canada 1 250,0 361,0 325,312 Favoriser d'ici 2012 la création d'un réseau fédéral d'aires marines protégées qui contribuent à la santé des océans du Canada, ces zones étant établies à l'intérieur d'un cadre de gestion intégrée des océans. • On a complété des études d'analyse et de recherche régionales pour les régions marines de la Baie de Fundy, du bassin de l'Arctique,de l'archipel de l'Arctique et de la baie de la Reine-Maud dans le but d'identifier les aires marines représentatives de Parcs Canada dans ces régions. L'APC a également mené des recherches additionnelles dans la région marine de la baie James afin de mieux comprendre les éléments représentatifs de la zone d'étude en vue d'en faire une zone de conservation marine candidate prometteuse à l'échelle nationale.
• On a planifié et réalisé des activités dans le cadre de la Journée mondiale des océans, dont un projet de vidéo, des événements publics spéciaux au Musée canadien de la nature, une soirée spéciale à l'intention des parlementaires sur la colline parlementaire, le lancement du portail sur les océans, ainsi que la publication du document intitulé Pleins feux sur les aires marines protégées au Canada.
• On a contribué à dresser l'inventaire des APC au niveau fédéral, provincial et territorial,en plus d'avoir coproduit le document intitulé Pleins feux sur les aires marines protégées au Canada, dont le ministre du MPO a procédé au lancement lors de la Journée mondiale des océans.
• On a complété le projet de vidéo documentaire d'une durée de 25 minutes intitulée Mer d'émeraude portant sur les environnements marins du Pacifique et sur le rôle des APC. Cette vidéo doit être présentée sur les traversiers de la C.-B. et à l'Aquarium de Vancouver. En 2010-2011, on a finalisé la vidéo, alors que la préparation des documents à caractère éducatif est en cours.
Aire marine nationale de conservation dans le détroit Lancaster 5 000,0 1 250,0 Information
non
disponible
D'ici 2012, comprendre dans les moindres détails la possibilité de créer une aire marine protégée à Lancaster Sound avec l'aide des Inuits, du Nunavut et des principaux intervenants du secteur, menant ainsi à la conservation d'un élément représentatif important de l'environnement marin du Canada et à une démonstration claire de la souveraineté de l'Arctique dans le passage du Nord-Ouest. En décembre 2010, les ministres fédéraux de l'Environnement, des Affaires autochtones et du Développement du Nord, des Ressources naturelles et de la Santé présentaient conjointement la position du gouvernement du Canada en ce qui concerne une limite proposée de l'aire marine nationale de conservation (AMNC) devant servir de point de départ des consultations auprès des communautés locales et d'autres intéressés. Des travaux sont en cours afin de mettre à jour une évaluation antérieure des ressources minérales et énergétiques qu'on a effectuée dans la région vers la fin des années 1980. Les décisions finales en ce qui concerne une limite dépendront également des résultats de ces travaux et d'une évaluation minutieuse de la valeur écologique de la région. Alors que les consultations battent leur plein, aucune exploration ou exploitation des ressources pétrolières n'aura lieu à l'intérieur des limites proposées. Lorsqu'on aura approuvé la création d'une AMNC désignée, la région restera protégée de tout développement industriel, et ce, peu importe son potentiel sur le plan des ressources. Au début de 2011, on a mis sur pied un comité directeur du projet constitué de membres de Parcs Canada, du gouvernement du Nunavut et de l'Association inuite Qikiqtari et ce comité s'est occupé de surveiller les prochaines étapes, incluant le cadre de référence devant régir les consultations et autres questions.
Transports Canada
Sécurité et sûreté des transports et Services internes Application de la réglementation sur l'eau de ballast 4 500,0 966,5 966,5 Exécution des règlements pour minimiser le risque d'introduction d'organismes aquatiques nuisibles et de pathogènes laissés par l'eau de ballast dans les eaux relevant de la compétence canadienne. • On a fourni aux inspecteurs l'équipement devant leur permettre de vérifier la conformité aux règlements, en plus d'avoir élaboré des outils d'évaluation des risques que présente l'eau de ballast provenant de certains ports et des options de traitement de ces eaux.
• On a mis à jour le programme d'exécution des règlements sur l'eau de ballast et mis sur pied un groupe de travail national constitué d'inspecteurs régionaux à Ottawa et à Toronto. On a fait l'achat d'un nouvel équipement d'essai de l'eau de ballast à l'intention des inspecteurs.
• Le 18 décembre 2010, le Règlement sur le contrôle et la gestion de l'eau de ballast a fait l'objet d'une publication préliminaire dans la Gazette du Canada, première partie. La réglementation actuelle sera intégrée à la Loi sur la marine marchande du Canada, 2001.
• On a mis à jour la base de données nationale sur l'eau de ballast à partir des formulaires de rapports des navires qu'on avait accumulés. Ces données doivent être utilisées par les deux inspecteurs pour faire respecter les règlements et par les scientifiques dans le cadre de leurs travaux sur les espèces envahissantes.
• On a évalué les règlements afin de déterminer s'ils présentent un risque suffisamment réduit d'introduction d'organismes néfastes dans les ports du nord du Canada, et ce, dans le cadre d'un programme d'échantillonnage biologique à Churchill.
• Les inspecteurs ont parcouru tous les rapports sur l'eau de ballast que leur ont remis les navires à leur arrivée et on a ensuite pris les mesures qui s'imposent pour que ces navires se conforment aux règlements.
Prévention de la pollution - Surveillance 13 000,0 3 180,6 3 177,6 Exécution des règlements canadiens sur la prévention de la pollution dans le Pacifique, dans l'Atlantique, dans les eaux sur la côte est, dans le golfe Saint-Laurent et dans l'estuaire du Saint-Laurent. TC a réalisé en tout
2 505,8 heures de patrouilles productives en 2010-2011, alors que trois aéronefs du Programme national de surveillance aérienne ont assuré la surveillance dans les Maritimes, au Québec, en Ontario, à Terre-Neuve et Labrador, dans la région du nord-ouest du Pacifique, ainsi qu'en Colombie-Britannique, sans compter 246,8 heures de patrouilles additionnelles dans le golfe du Mexique dans le cadre des opérations d'intervention sur la plate-forme Deepwater Horizon. On a détecté 84 déversements en tout cette année. Les preuves recueillies grâce au système de surveillance maritime dont on vient de faire l'acquisition nous ont permis de préparer et d'intenter des poursuites, d'imposer des amendes et de recueillir les plaidoyers des pollueurs de la mer. Cette surveillance intensifiée a également donné lieu à une hausse du nombre d'interventions dans le cadre de missions de recherche et sauvetage.
Prévention de la pollution - armement du Dash 7 5 000,0 0 0 Projet complété en 2009-2010. Exécution des règlements canadiens sur la prévention de la pollution dans le Pacifique, dans l'Atlantique, dans les eaux sur la côte est, dans le golfe Saint-Laurent et dans l'estuaire du Saint-Laurent. Modernisation de l'actuel aéronef de surveillance Dash 7 pour en faire un aéronef de surveillance équivalent au Dash 8 spécialisé pour les côtes est et ouest. Élément complété.
Évaluation du risque lié à la navigation maritime internationale dans l'Arctique 550.0 0 0 Projet complété en 2009-2010. On a procédé à une évaluation des activités de navigation prévues, ainsi que des impacts connexes sur les plans environnemental, social et économique, alors que la disparition de la glace peut entraîner une intensification du trafic maritime dans l'Arctique. Élément complété.
Prévention de la pollution - Réduction des déchets produits par les navires 800,0 200,0 180,713 Installations adéquates de réception des déchets. Lois et normes appropriées.

En raison des nombreuses demandes de l'industrie maritime, on a accordé un contrat additionnel à Alion Science and Technology qui visait à intégrer une nouvelle section à l'étude technologique des déchets des navires portant sur les émissions d'air résiduelles. Cette étude a été complétée à la fin du mois de mars.

Au cours de l'étude technologique sur les déchets des navires, le Comité permanent sur l'environnement du Conseil consultatif maritime canadien (CCMC) participait activement et à part entière à 10 réunions visant à consulter les gens sur le contenu de l'étude. Quatre réunions du Comité permanent du CCMC se sont déroulées à l'échelle nationale, soit à Ottawa, alors que six réunions de nature participative ont eu lieu à Vancouver et à Halifax.

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada
Ressources terrestre du Nord Évaluation de la navigation maritime dans l'Arctique/
Protection de l'environnement marin arctique contre les sources terrestres pollution
175,0 0 0 Programme d'action régional étendu pour les sources de pollution terrestres dans l'Arctique; compréhension améliorée de l'utilisation des ressources marines par les Autochtones dans l'Arctique; et compréhension accrue des impacts sociaux, économiques et environnementaux attribuables au changement des habitudes de navigation au sein des communautés nordiques et autochtones. Élément complété.
Total 61 449,0 12 174,8  


Personne-ressource :

Wayne Moore
Pêches et Océans Canada
200 rue Kent
Ottawa (Ontario)
K1A 0E6
Numéro de telephone : (613) 990-0001
Adresse de courrier : Wayne.Moore@dfo-mpo.gc.ca


1 Fonds réaffectés à d'autres priorités des océans qui ne bénéficiaient pas d'un financement suffisant. On a également procédé à des coupures généralisées de l'ordre de 10 % en ce qui concerne les fonds de F et E du Processus des océans au MPO.

2 Fonds réaffectés aux autres priorités des océans qui bénéficiaient d'un financement insuffisant. On a également procédé à des coupures généralisées de l'ordre de 10 % au Programme des océans du MPO.

3 On a procédé à des coupures généralisées de l'ordre de 10 % du budget de F et E dans le cadre du Programme des océans.

4 On a procédé à des coupures de 10 % au niveau de tous les fonds de F et E du Programme des océans.

5 Un montant additionnel de 3 400 $ est alloué à cet élément en provenance d'autres sources afin d'assurer ainsi un équilibre au niveau de l'enveloppe de F et E qui présente un déficit après qu'on eut réglé les taxes.

6 Les dépenses consacrées à ce projet ont dépassé les fonds alloués dans le cadre de l'initiative de la Santé des océans. Le reste du financement provenait d'autres sources.

7 On a procédé à des coupures de l'ordre de 10 % de tous les fonds de F et E dans le cadre du Programme des océans.

8 Les fonds de l'exercice financier précédent ont été transférés en 2010-2011.

9 En raison de délais encourus au cours des exercices financiers précédents et de la capacité de reporter les fonds, on est parvenu à compléter le projet.

10 L'écart au niveau du financement a été consacré à d'autres priorités.

11 Une partie du financement a servi à d'autres priorités. Le reste du financement est devenu périmé, parce que l'Agence Parcs Canada a fait de l'île de Sable un parc national.

12 Des délais sont survenus et nous ont obligés à reporter certains projets au prochain exercice financier. Parcs Canada a demandé qu'on reporte le reste du financement.

13 Le solde du financement est devenu périmé en raison d'une étude sur les navires abandonnés qu'on n'a pu compléter.


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Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Initiatives horizontales




Compétences et emploi

Nom de l'initiative horizontale : Partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Compétences et emploi

Date de mise en œuvre : 3 octobre 2003

Date de clôture : 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 292,0 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones (PCEA) est un programme de perfectionnement des compétences qui est géré à l'échelon national et qui a été conçu pour favoriser le plus possible l'emploi des Autochtones dans des projets de développement économique importants au moyen d'une approche de collaboration entre les partenaires. Le programme PCEA appuie les stratégies pluriannuelles de formation et d'emploi qui visent à former des personnes pour des emplois particuliers et qui sont élaborées et gérées au moyen de partenariats officiels.

Les partenariats officiels, y compris les partenariats avec le secteur privé et les organismes autochtones, les gouvernements provinciaux et les établissements de formation, sont responsables de l'élaboration et de la gestion conjointes de plans d'acquisition de compétences (de la formation à l'emploi) pluriannuels et complets qui mènent directement à des emplois ciblés. Le plan doit intégrer un engagement selon lequel les employeurs offriront au moins 50 postes à long terme à des Autochtones. Le partenariat doit également contribuer de manière importante au financement du plan de formation (au moins 50 %) et élaborer un modèle de gouvernance qui permettra de gérer et de surveiller les activités du projet.

Les partenariats entre ministères fédéraux sont encouragés, mais ne sont pas exigés. Les ministères fédéraux qui se sont engagés à fournir des fonds pour les projets actuels sont Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC), qui assume une partie des coûts de deux projets, et Ressources naturelles Canada (RNC), qui assure du financement en nature pour un projet. Précédemment, le ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest (contribution à un plan de formation) et l'AADNC (financement de la construction d'une école qui a aidé à appuyer le projet) ont fourni des contributions pour deux autres projets qui ont pris fin en 2009.

Le programme PCEA était initialement un projet de 85 millions de dollars, qui devait s'étaler de 2003 à 2009. En 2007, il a été prolongé jusqu'en 2012 et a reçu un budget supplémentaire de 105 millions de dollars. Dans le budget de 2009, on a annoncé qu'un investissement supplémentaire de 100 millions de dollars sur trois ans, commençant en 2009 2010, serait octroyé dans le cadre du Plan d'action économique du Canada.

Résultats partagés : Des emplois à long terme viables pour les Autochtones dans d'importants projets de développement économique.

Structures de gouvernance : PCEA est un programme national axé sur les projets qui s'appuie sur un modèle de collaboration. Les partenariats officiels permettent d'élaborer et de gérer des plans de formation et d'emploi pluriannuels tout au long du cycle de vie d'un projet. Les membres des partenariats doivent se doter d'un modèle de gouvernance et créer une société sans but lucratif à la seule fin de mettre en œuvre l'accord de contribution pluriannuel du programme PCEA.

Les projets du programme PCEA sont reçus par l'intermédiaire d'un processus de demandes de propositions et sont évalués dans le cadre d'un processus d'évaluation pluriministériel. Cette façon de faire aide à coordonner les activités des divers ministères participants et à favoriser la synergie et la collaboration dans le cadre de projets économiques. Les ministères fédéraux peuvent choisir de participer au partenariat. Par exemple, Ressources Naturel Canada peut fournir une aide en nature en soutenant une personne qui a participé directement au projet ou en assurant le financement de certains aspects du programme qui, autrement, ne seraient pas financés (p. ex. la construction d'une école). Les auteurs des propositions présentées dans le cadre du programme PCEA obtiennent un soutien direct au moyen d'un accord de contribution pluriannuel négocié avec RHDCC selon le plan de formation menant à l'emploi du projet. Les auteurs des propositions doivent préparer les rapports financiers et les rapports sur le rendement provisoires et finaux.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Compétences et emploi Partenariats pour les compétences et l'emploi des Autochtones (PCEA) 292 M$ 99,4 M$ 77,3 M$ Les résultats prévus pour 2010-2011 sont :
5 312 clients autochtones servis et
2 428 personnes ayant décroché un emploi.
5 101 clients autochtones ont été servis dans le cadre du PCEA et 1 237 personnes ont décroché un emploi (du 1er avril au 10 décembre 2010).

10 nouveaux partenariats et projets ont été mis en œuvre durant cette période, ce qui a amené le nombre de projets en cours à 36 (du 1er avril 2010 au 31 mars 2011)
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada   PCEA   0,0 M$ 0,0 M$ RHDCC n'établit pas de résultats escomptés pour d'autres ministères fédéraux.  
Diversification de l'économie de l'Ouest   PCEA   0,0 M$ 0,0 M$
Ressources naturelles Canada   PCEA   0,0 M$ 0,0 M$
Total 292 M$ 99,4 M$ 77,3 M$    

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

Personne-ressource :
James Sutherland
Directeur général intérimaire
Direction des affaires autochtones
Téléphone : 819-997-8551
Courriel : james.sutherland@hrsdc-rhdcc.gc.ca
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)



Nom de l'initiative horizontale : Stratégie emploi jeunesse

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences du Canada

Activité de programme du ministère responsable : Compétences et emploi

Date de mise en œuvre : 1er avril 2003

Date de clôture : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : En cours

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : La Stratégie emploi jeunesse aide les jeunes Canadiens à faire leur entrée sur le marché du travail. Elle joue un rôle dans le développement de la main-d'œuvre du Canada en permettant aux jeunes Canadiens d'avoir accès à des programmes et des services qui les aident à acquérir les compétences, les connaissances, l'information sur les carrières et l'expérience professionnelle dont ils ont besoin pour trouver un emploi, le conserver et s'intégrer adéquatement au marché du travail.

La Stratégie emploi jeunesse vise à permettre aux jeunes de 15 à 30 ans de relever les défis du marché du travail qui les attendent. Elle comporte trois composantes : Connexion Compétences, Objectif carrière et Expérience emploi été, qui englobe l'initiative Emplois d'été Canada. Connexion compétences offre aux jeunes défavorisés la possibilité d'acquérir les compétences dont ils ont besoin pour se trouver du travail ou retourner aux études. Objectif carrière aide les diplômés d'un programme d'études postsecondaires à se trouver du travail dans leur domaine de spécialisation. Expérience emploi été aide les diplômés d'un programme d'études secondaires ou postsecondaires à acquérir des compétences professionnelles et à payer leurs études grâce à des emplois d'été.

Le soutien du gouvernement du Canada envers les jeunes Canadiens est une responsabilité partagée et un effort de partenariat entre de nombreux ministères et organismes. Ressources humaines et Développement des compétences Canada, avec l'aide de dix autres ministères fédéraux, travaille en collaboration avec d'autres ordres de gouvernement, des organismes autochtones, des établissements d'enseignement, le secteur privé, des organisations sans but lucratif et des organisations du secteur bénévole pour administrer les initiatives de la Stratégie emploi jeunesse.

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web suivant : www.jeunesse.gc.ca.

Résultats partagés : Principaux résultats communs des partenaires :
le nombre de jeunes servis;
le nombre de jeunes qui sont employés ou travailleurs indépendants;
le nombre de jeunes qui retournent à l'école.

Structures de gouvernance : La Stratégie emploi jeunesse a permis de mettre en place un programme horizontal, le Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats, qui représente l'engagement des onze ministères fédéraux participants à poursuivre la collecte de données communes sur la mesure du rendement afin de favoriser la gestion efficace du programme.

La supervision de l'initiative horizontale Stratégie emploi jeunesse se fait à l'aide d'une structure de comités qui travaillent en collaboration. Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) doit assurer la coordination des ministères et des organismes qui subventionnent les activités de la Stratégie emploi jeunesse. À titre de responsable de cette initiative horizontale, RHDCC préside et dirige la coordination et la gestion du comité interministériel des activités et du sous-comité d'évaluation de la Stratégie emploi jeunesse. RHDCC doit, en dernier ressort, atteindre les résultats prévus de la Stratégie emploi jeunesse et dispose du dernier pouvoir décisionnel à l'égard des enjeux relatifs à la politique, à la conception et à la mise en œuvre de la Stratégie emploi jeunesse.

Les initiatives de la Stratégie emploi jeunesse sont offertes à l'échelle nationale, régionale et locale grâce à un éventail d'instruments de financement, notamment des accords de contribution et certaines méthodes de prestation directe. Les paiements de transfert, qui sont principalement offerts par les ministères participants sous forme d'accords de contributions et d'accords de prestation de service, servent à payer la rémunération et les frais généraux des participants.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Compétences et emploi Objectif carrière En cours 13,0 M$ 23,4 M$ Pour la Direction générale des opérations de programme (DGOP) de Service Canada

Clients servis : 370

Employés ou travailleurs indépendants : 220

Retour aux études : 37

Accords de contribution : 150

Fonds obtenus : de 4 M$ à 6 M$

Pour le conseil sectoriel

Clients servis : 350

Employés ou travailleurs indépendants : 309

Retour aux études : 35

Accords de contribution : 163
Pour la DGOP de Service Canada (*)

Clients servis : 1 612

Employés ou travailleurs indépendants : 550

Retour aux études : 41

Accords de contribution : 198

Fonds obtenus : 7 753 853 $

Pour le conseil sectoriel

Clients servis : 925

Employés ou travailleurs indépendants : 309

Retour aux études : 6

Accords de contribution : 13
Connexion compétences En cours 149,4 M$ 165,3 M$ Clients servis : 15 500

Employés ou travailleurs indépendants : 1 860

Retour aux études : 5 890

Accords de contribution : 955

Fonds obtenus : de 50 M$ à 65 M$
Clients servis (*) : 17 465

Employés ou travailleurs indépendants (*) : 6 257

Retour aux études (*) : 2 527

Accords de contribution : 934

Fonds obtenus : 44 937 118
Expérience emploi été (Emplois d'été Canada) En cours 111,6 M$ 110,8 M$ Clients servis : non disponible
Employés ou travailleurs indépendants : non disponible

Retour aux études : non disponible

Accords de contributions : non disponible
Emplois créés : 37 000

Accords de contributions : 22 158
Agriculture et Agroalimentaire Canada   Objectif carrière En cours 1,1 M$ 1,1 M$   Clients servis : 94 (a)

Employés ou travailleurs indépendants : 49

Retour aux études : 3
Agence canadienne de développement international   Objectif carrière En cours 7,3 M$ 8,2 M$   Clients servis : 574

Employés ou travailleurs indépendants : 84 (b)

Retour aux études : 28 (b)
Patrimoine canadien   Objectif carrière En cours 0,9 M$ 0,9 M$   Clients servis : 82

Employés ou travailleurs indépendants : 60 (c)

Retour aux études : 4 (c)
  Expérience emploi été En cours 7,8 M$ 7,5 M$   Clients servis : 1 510
Environnement Canada   Objectif carrière En cours 3,3 M$ 2,6 M$   Clients servis : 215

Employés ou travailleurs indépendants : 189

Retour aux études : 35
Industrie Canada   Objectif carrière En cours 9,8 M$ 11,4 M$   Clients servis : 1 859

Employés ou travailleurs indépendants : (d)

Retour aux études : (d)
  Expérience emploi été En cours 7,4 M$ 6,0 M$   Clients servis : 921
Conseil national de recherche   Objectif carrière En cours 25,4 M$ 28,4 M$   Clients servis : 1 026

Employés ou travailleurs indépendants : 414

Retour aux études : 21
Ressources naturelles Canada   Objectif carrière En cours 0,6 M$ 0,7 M$   Clients servis : 29 (e)

Employés ou travailleurs indépendants : 14

Retour aux études : 0
Société canadienne d'hypothèques et de logement   Connexion compétences En cours 1,0 M$ 1,2 M$   Clients servis : 163

Employés ou travailleurs indépendants : 19 (f)

Retour aux études : 6
Affaires autochtones et Développement du Nord Canada   Connexion compétences En cours 16,0 M$ 19,7 M$   Clients servis : 1 401

Employés ou travailleurs indépendants : 354

Retour aux études : 574
  Expérience emploi été En cours 8,0 M$ 8,7 M$   Clients servis : 5 102
Parcs Canada   Expérience emploi été En cours 2,0 M$ 2,0 M$   Clients servis : 215
Total Objectif carrière   61,4 M$ 85,4 M$    
Total Connexion compétences   166,4 M$ 186,2 M$    
Total Expérience emploi été   136,8 M$ 126,3 M$    
Total Stratégie emploi jeunesse   364,6 M$ 397,9 M$    

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

Personne-ressource :
John Atherton, directeur général
Mesures actives d'emploi
Direction générale des compétences et de l'emploi
Téléphone : 819-994-6916
Courriel : john.atherton@hrsdc-rhdcc.gc.ca
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)

REMARQUES :
(*) Les résultats obtenus pour la DGOP de Service Canada correspondent à ceux de la période 14.
(a) Ce chiffre comprend 22 projets en cours depuis 2009-2010.
(b) Ce chiffre est incomplet et rend compte seulement du nombre de participants employés et retournés aux études au moment de l'établissement du rapport.
(c) Les résultats sont incomplets, comme il est indiqué dans le rapport de fin d'exercice 2010-2011 de Patrimoine canadien.
(d) Les résultats n'étaient pas connus au moment de l'établissement du rapport.
(e) Ce chiffre comprend les stages qui ont commencé et pris fin au cours de l'exercice 2010-2011, de manière à assurer une déclaration unique de la donnée.
(f) Ce chiffre était incomplet au moment de l'établissement du rapport, comme il est indiqué dans le rapport de fin d'exercice 2010-2011 de la SCHL.



Nom de l'initiative horizontale : Programme des travailleurs étrangers temporaires

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Compétences et emploi

Date de mise en œuvre : 13 juin 2007

Date de clôture : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : En cours

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) permet aux employeurs canadiens d'embaucher des travailleurs étrangers temporairement pour répondre à des besoins immédiats de compétences et de main-d'œuvre lorsque des Canadiens ne sont pas disponibles. Ce programme est géré conjointement par Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) et Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC). Les employeurs peuvent recruter des travailleurs de n'importe quelle profession légale et de n'importe quel pays source, pourvu que les employeurs et les travailleurs respectent certains critères. Le Programme des travailleurs étrangers temporaires comprend divers volets, tels que le Programme des travailleurs agricoles saisonniers et le Programme concernant les aides familiaux résidants, le Projet pilote sur les professions n'exigeant pas un niveau élevé de formation institutionnelle et le programme d'avis relatifs à un emploi réservé.

Au Québec, le Programme des travailleurs étrangers temporaires est administré en partenariat avec le gouvernement du Québec.

Les subventions du Programme des travailleurs étrangers temporaires proviennent du Trésor.
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/competence/travailleurs_etrangers/index.shtml

Résultats partagés :

  • Accroître la productivité et la participation canadiennes grâce à des marchés du travail efficients et inclusifs et à des lieux de travail compétitifs à l'échelle internationale.
  • Répondre aux exigences régionales, professionnelles et sectorielles en matière de compétences et de main-d'œuvre.
  • Protéger les perspectives d'emploi pour les Canadiens.
  • Veiller à ce que les travailleurs étrangers temporaires bénéficient des mêmes droits et de la même protection que les Canadiens.

Structures de gouvernance :

  • Ressources humaines et Développement des compétences Canada doit donner un avis sur le marché du travail (AMT) à Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) et aux employeurs pour indiquer si l'emploi du travailleur étranger temporaire est susceptible d'avoir un effet positif, négatif ou neutre sur le marché du travail au Canada.
  • Service Canada administre le programme à l'échelle régionale pour Ressources humaines et Développement des compétences Canada et traite les demandes d'AMT pour faciliter le processus de demande de permis de travail.
  • Citoyenneté et Immigration Canada doit évaluer les demandes de permis de travail et délivrer les permis aux travailleurs.
  • Chaque ministère doit créer et gérer les divers volets du programme sous la responsabilité de son ministre.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Compétences et emploi Programme des travailleurs étrangers temporaires En cours 35,9 M$ 36,3 M$

Les améliorations présentées ci dessous seront apportées au programme, notamment celles correspondant aux modifications réglementaires proposées, afin d'accroître la protection des travailleurs, de préserver l'intégrité du programme et de répondre aux recommandations du vérificateur général du Canada :

  • élaborer et mettre en œuvre un cadre d'assurance de la qualité pour garantir, à l'échelle nationale, la qualité et la cohérence des normes relatives aux AMT;
  • en partenariat avec CIC, élaborer et mettre en œuvre des processus pour veiller à ce que l'authenticité des offres d'emploi soit évaluée de manière plus systématique;
  • en partenariat avec CIC, élaborer et mettre en œuvre des processus permettant de restreindre l'accès au programme lorsque des employeurs ont offert dans le passé une rémunération, des conditions de travail ou des fonctions très différentes de celles précisées dans leur offre d'emploi (c. à d. des modalités qui ne sont pas essentiellement les mêmes);
  • préciser les responsabilités et les rôles respectifs des ministères en ce qui concerne l'administration du PTET;
  • appuyer la planification d'une évaluation mixte du PTET qui sera effectuée par RHDCC et CIC et dont les résultats sont prévus pour 2012 2013;
  • élaborer et mettre en œuvre un nouveau cadre de traitement des avis de RHDCC et de Service Canada;
  • en partenariat avec Service Canada, mettre en œuvre des processus de surveillance des employeurs gérés conjointement;
  • élaborer de nouvelles approches de surveillance des employeurs afin de renforcer la capacité de cerner avec justesse les risques liés à l'intégrité du programme et de les atténuer;
  • renforcer les mécanismes pour présenter des rapports publics sur les résultats du PTET, y compris les statistiques relatives au programme, les résultats des activités de conformité à ce jour et les outils et l'information à l'intention des employeurs;
  • élaborer et mettre en œuvre des ententes sur l'échange de renseignements avec les provinces et les territoires pour faciliter l'administration et l'application des lois et aider RHDCC à administrer le processus relatif aux AMT;
  • en partenariat avec CIC, mettre sur pied des groupes de travail FPT sur les travailleurs temporaires étrangers et y participer;
  • participer avec CIC à la négociation et à la mise en œuvre d'annexes fédérales et provinciales sur les travailleurs temporaires étrangers.
Des modifications réglementaires visant à améliorer le PTET sont entrées en vigueur le 1er avril 2011.

– Mise en œuvre d'un cadre d'assurance de la qualité à l'aide d'un manuel en ligne sur le PTET auquel tout le personnel peut accéder.

– Conception et mise en œuvre de procédures normalisées permettant de vérifier l'authenticité des emplois offerts et de veiller à l'uniformité du processus.

– Élaboration de directives opérationnelles pour les examens de conformité permettant de veiller à ce que les employeurs offrent essentiellement les mêmes modalités que celles précisées dans leur offre d'emploi.

– Précision des responsabilités et des rôles de RHDCC et de CIC en ce qui concerne l'administration du PTET et modifications réglementaires (publiées le 19 août 2010).

РLancement d'une ̩valuation sommative mixte du PTET par RHDCC et CIC.

– Élaboration et mise en œuvre d'un cadre normalisé relatif au processus de traitement des avis afin de garantir une application uniforme.

– Élaboration d'une formation à l'intention du personnel de Service Canada offerte partout au pays afin d'appuyer les nouvelles dispositions relatives à la notion « substantiellement les mêmes » (SLM) et le processus de surveillance des employeurs.

– Élaboration et mise en place d'une méthode intégrée permettant de sélectionner, de manière aléatoire ou en fonction des risques, des employeurs afin de les soumettre à un examen de conformité approfondi.

– Amélioration de la capacité du PTET de publier les résultats des examens de conformité des employeurs grâce à la mise en place d'une nouvelle méthode intégrée de sélection des employeurs.

РMise en place de m̩canismes pour l'̩change de renseignements et de donn̩es au moyen de lettres d'entente sign̩es par les provinces signataires.

– Négociation et ébauche d'un protocole d'entente avec le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec afin d'établir un processus modifié d'évaluation des AMT pour les professions cernées par le Québec comme étant confrontés à une pénurie de main d'œuvre.

– Négociation d'une annexe sur les travailleurs étrangers temporaires à joindre aux accords sur l'immigration de la Colombie-Britannique, de la Nouvelle-Écosse et du Yukon.
Citoyenneté et Immigration Canad; Programme des résidents temporaire Programme des travailleurs étrangers temporaires En cours 35,1 M$ 34,5 M$ Les améliorations présentées ci dessous seront apportées au programme, notamment celles correspondant aux modifications réglementaires proposées, afin d'accroître la protection des travailleurs, de préserver l'intégrité du programme et de répondre aux recommandations du vérificateur général du Canada :
  • en partenariat avec CIC, élaborer et mettre en œuvre des processus pour veiller à ce que l'authenticité des offres d'emploi soit évaluée de manière plus systématique;
  • préciser les responsabilités et les rôles respectifs des ministères en ce qui concerne l'administration du PTET;
  • en partenariat avec RHDCC, élaborer et mettre en œuvre des processus permettant de restreindre l'accès au programme lorsque des employeurs ont offert dans le passé une rémunération, des conditions de travail ou des fonctions très différentes de celles précisées dans leur offre d'emploi (c. à d. des modalités qui ne sont pas essentiellement les mêmes);
  • appuyer la planification d'une évaluation mixte du PTET qui sera effectuée par RHDCC et CIC et dont les résultats sont prévus pour 2012-2013;
  • en partenariat avec RHDCC, mettre sur pied des groupes de travail FPT sur les travailleurs temporaires étrangers et y participer;
  • participer avec RHDCC à la négociation et à la mise en œuvre d'annexes fédérales et provinciales sur les travailleurs temporaires étrangers.
Des modifications réglementaires visant à améliorer le PTET sont entrées en vigueur le 1er avril 2011.

– Mise en œuvre d'une évaluation plus rigoureuse de l'authenticité des offres d'emploi.

- Collaboration étroite entre Citoyenneté et immigration Canada et RHDCC pour veiller à ce que les lignes directrices de chaque ministère soient claires en ce qui concerne les responsabilités et les rôles établis dans le cadre des nouveaux règlements.

– Mise en œuvre d'un nouveau processus qui comprend une interdiction d'embauche de travailleurs étrangers temporaires de deux ans pour les employeurs qui ne respectent pas leurs engagements envers les travailleurs en ce qui a trait au salaire, aux conditions de travail et à l'emploi.

РLancement, en juillet 2010, d'une ̩valuation sommative mixte des volets du PTET fond̩s sur les AMT, qui devrait ̻tre termin̩e d'ici le 31 mars 2012.

– Participation aux groupes de travail FTP en Alberta, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et au Québec et participation régulière à des réunions afin de surveiller la mise en œuvre et d'aller de l'avant en ce qui concerne les objectifs des annexes.

– Négociation et signature des annexes sur les travailleurs étrangers temporaires avec la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et le Yukon.
Total En cours 71,0 M$ 70,8 M$    

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

Personne-ressource : Andrew Kenyon, directeur général
Direction des travailleurs étrangers temporaires et de l'information sur le marché du travail
Direction générale des compétences et de l'emploi
Téléphone : 819-994-1021
Courriel : andrew.kenyon@hrsdc-rhdcc.gc.ca
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)



Nom de l'initiative horizontale : Programme canadien de prêts étudiants

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Apprentissage

Date de mise en œuvre : Septembre 1964

Date de clôture : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : En cours

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Le Programme canadien de prêts aux étudiants permet à des étudiants d'avoir accès, selon leurs besoins financiers, à des prêts et des bourses pour surmonter les obstacles financiers associés aux études postsecondaires. Il permet d'accroître les occasions d'acquérir les connaissances et les compétences requises aux étudiants pour participer à l'économie et à la société.

Dans le site www.cibletudes.ca, le public trouvera de l'information à l'intention des Canadiens sur l'épargne, la planification et le financement des études postsecondaires. De plus, les bénéficiaires du Programme canadien de prêts aux étudiants y trouveront des renseignements précis sur une sélection de possibilités d'apprentissage, la planification financière, la manière de présenter une demande, de gérer et de rembourser les prêts étudiants, ainsi que sur le nouveau programme d'aide au remboursement offert.

Résultats partagés : Tenir l'engagement pris par le gouvernement à l'égard de l'accessibilité aux études postsecondaires :

  • en réduisant les obstacles financiers aux études postsecondaires grâce à une aide financière pour les Canadiens admissibles;
  • en veillant à ce que le fardeau de la dette des emprunteurs soit raisonnable.

Structures de gouvernance : Le gouvernement du Canada a conclu des accords d'intégration avec quatre provinces (l'Ontario, la Saskatchewan, le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador) dans le but de créer une stratégie de service de « prêt unique par étudiant ». Près de 60 % des étudiants qui se prévalent du Programme canadien de prêts aux étudiants proviennent de ces quatre provinces. La Colombie-Britannique adoptera ce modèle lorsqu'elle parachèvera son accord d'intégration pour 2011-2012.

L'administration du programme actuel est le fruit d'une coopération entre Ressources humaines et Développement des compétences Canada, l'Agence du revenu du Canada, les provinces participantes et le territoire du Yukon, un fournisseur de services, Postes Canada, des institutions financières et Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. Ces agents sont responsables d'une ou de plusieurs activités associées aux prêts étudiants durant leurs durée de vie . Les documents relatifs au programme et les outils de communication sont habituellement produits à l'aide des commentaires du gouvernement fédéral et des administrations provinciales et territoriales participantes et de leur approbation. Le Québec, les Territoires du Nord Ouest et le Nunavut ne participent pas au PCPE. Ces gouvernements reçoivent plutôt un montant compensatoire qui contribue à couvrir le coût de prestation d'un programme d'aide financière comparable.

La responsabilité fondamentale du program revient au Programme canadien de prêts aux étudiants qui doitgérer efficacement le Programme et les relations avec les tiers. Les activités liées au Programme comprennent, par exemple, la définition des processus opérationnels et financiers pour l'exécution du Programme par les fournisseurs de services, l'enquête des cas graves par le bureau des relations avec la clientèle ainsi que la surveillance et le contrôle effectués par le Bureau du contrôleur.

Les bureaux provinciaux d'aide aux étudiants, qui administrent également l'aide provinciale, s'occupent du traitement des demandes et de l'évaluation des besoins. Les provinces participantes et le territoire du Yukon :

  • déterminent l'admissibilité des étudiants aux subventions et aux prêts en fonction de certains critères fédéraux;
  • évaluent les besoins financiers des étudiants en fonction des critères fédéraux;
  • délivrent des certificats de prêt;
  • administrent et versent les subventions;
  • désignent les établissements d'enseignement que les étudiants peuvent fréquenter avec l'aide du Programme canadien de prêts aux étudiants.

Alors que le Programme canadien de prêts aux étudiants fournit des conseils et des directives sur la mise en œuvre du Programme, le fournisseur de services doit gérer le prêt une fois l'accord de prêt signé et transmis aux fins de traitement. Les responsabilités du fournisseur de services comprennent :

  • la vérification des accords de prêts;
  • la gestion de la période d'exemption d'intérêts durant les études;
  • la négociation et la supervision du remboursement du prêt;
  • l'administration des activités de gestion de la dette et la prestation de conseils aux emprunteurs sur les possibilités de gestion de la dette.

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada doit verser les montants des prêts et des subventions aux emprunteurs et aux établissements d'enseignement, pour tout fonds destiné au paiement des frais de scolarité.

Les services de recouvrement non fiscaux de l'ARC doivent recouvrer les créances. Les prêts garantis et à risques partagés qui sont en souffrance deviennent une créance de l'État lorsque le gouvernement du Canada rachète la dette des institutions financières. Les prêts financés directement qui sont en souffrance sont retournés au gouvernement lorsque le fournisseur de services a tenté de recouvrer les sommes dues pendant une période déterminée et que l'emprunteur n'a pas fait de paiement sur son prêt ou n'est pas disposé à le rembourser. Dans le passé, l'ARC faisait appel à des agences privées de recouvrement embauchées sous contrat. Toutefois, depuis septembre 2009, l'ARC a cessé d'avoir recours aux services d'agences privées de recouvrement et fournit les services de recouvrement à l'interne.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Apprentissage Programme canadien de prêts étudiants Fonds législatifs en cours Résultats nets d'exploitation finaux

1 270,7 M$

Le total des versements prévus correspondait à 2 000,8 M$
Résultats nets d'exploitation finaux

1 361,5 M$

Le total des versements réels correspondait à 2 220,2 M$
Nombre estimé de Canadiens qui profiteront de prêts et de bonifications d'intérêts pendant les études (dans l'année de prêt qui commence le 1er août 2009) grâce au Programme canadien de prêts aux étudiants : 492 000 533 877 étudiants ont profité de prêts et de bonifications d'intérêts pendant les études.1
Nombre estimé de Canadiens qui profiteront du Programme canadien de bourses aux étudiants (dans l'année de prêt qui commence le 1er août 2009) : 250 000 310 445 étudiants ont reçu une bourse d'études canadienne.
Total   1 270,7 M$ 1 361,5 M$    

Commentaires sur l'écart : La principale explication de la variance (90,8M $) entre les dépenses réelles et les dépenses prévues pour 2010-2011 est liée à l'option de paiement. Les dépenses réelles ont été de 300,1M $, tandis que la prévision des dépenses a été de 244,0M $. L'option de paiement de 56,1M $ explique la variance de 90,8M $. L'écart peut aussi s'expliquer par une augmentation du coût net total du Programme canadien de bourses aux étudiants (PCBE). Les options de paiements attribués aux juridictions non participantes sont basées sur le coût net du Programme canadien de prêts aux étudiants, c'est-à-dire le coût total pour exécuter le programme (bonification d'intérêts par exemple) moins les revenus reçus par le programme (paiements d'intérêts, par exemple) . L'écart résiduel est expliquée par l'augmentation des subventions en raison de la mise en œuvre du PCBE compensé en partie par les recouvrements plus élevés que prévu sur le recouvrement des prêts garantis et à risques partagés.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

Personne-ressource : Marc LeBrun, directeur général
Direction des prêts aux étudiants du Canada
200, rue Montcalm
Gatineau (Québec)
Canada
K1A 0J9
Téléphone : 819-997-6684
Courriel : marc.lebrun@hrsdc-rhdcc.gc.ca

1 Ce nombre est reporté pour l'année financière du prêt ( 1er août 2010- 31 Juillet 2011).



Nom de l'initiative horizontale : Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Développement social

Date de mise en œuvre : 1er avril 2009

Date de clôture : 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 269,6 M$ pour 2009-2010 et 2010-2011

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : La Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) permet d'investir stratégiquement dans les priorités communautaires et comporte un processus de planification qui encourage la collaboration entre les gouvernements, les agences et les organismes communautaires afin qu'ils puissent trouver des solutions propres à leur région pour venir en aide aux sans-abri et aux personnes qui risquent de le devenir. À l'aide de ses sept volets de financement, la SPLI offre un soutien à 61 collectivités désignées et à certaines collectivités rurales et autochtones de petite taille pour élaborer des mesures communautaires visant à aider les particuliers et les familles sans-abri à atteindre l'autosuffisance, donc à contribuer à la société et à l'économie. Bien que Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) soit responsable des programmes de lutte à l'itinérance, trois volets de financement sont offerts, à l'échelle régionale, par le personnel des régions, qui fait maintenant partie de Service Canada.

La SPLI vise à prévenir et à réduire l'itinérance au Canada au moyen :

  • d'investissements dans les logements de transition et les logements supervisés dans le cadre d'une approche fondée sur la priorité au logement;
  • d'un soutien aux efforts communautaires visant à prévenir et à réduire l'itinérance;
  • de partenariats entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires;
  • de la collaboration avec d'autres ministères et organismes fédéraux.

Pour obtenir plus d'information, visitez le site Web de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance :
http://www.rhdcc.gc.ca/fra/sans_abri/index.shtml.

Résultats partagés : Sécurité du revenu, accès aux possibilités et mieux-être des personnes, des familles et des collectivités.

Structures de gouvernance : Le Secrétariat des partenariats de lutte contre l'itinérance de RHDCC détient l'autorité en matière de politiques et est entièrement responsable de la SPLI. Quatre des volets de financement du programme sont offerts à l'échelle nationale et fournissent des moyens pour élaborer et explorer des méthodes novatrices ainsi que des stratégies horizontales en vue de répondre aux enjeux liés à l'itinérance. Les trois autres volets de financement sont offerts à l'échelle régionale par l'intermédiaire de Service Canada. Ces volets de financement mettent l'accent sur les besoins des sans-abri et des personnes qui risquent de le devenir au niveau local et fournissent du financement pour aider ces personnes à obtenir et à maintenir des conditions de logement stables.

Les volets de financements communautaires de la SPLI sont offerts à l'aide de deux modèles.

  • Modèle d'entité communautaire : en vertu de ce modèle, le conseil consultatif communautaire (CCC) délègue la responsabilité de l'exécution du programme à un organisme local particulier constitué en société pour agir à titre d'entité communautaire (EC), qui est l'organe de décision chargé d'approuver les projets proposés et de déterminer l'admissibilité des projets. Le CCC examine les propositions de projets et présente des recommandations à l'EC. Le ministre approuve les priorités communautaires, et les fonctionnaires du Ministère gèrent l'accord de contribution avec l'EC ainsi que toutes les activités qui s'y rattachent.
  • Modèle de responsabilité partagée : en vertu de ce modèle, le CCC examine les propositions de projets et présente des recommandations à RHDCC, qui gère l'accord de contribution et toutes les activités qui s'y rattachent. Service Canada et la collectivité travaillent en partenariat pour appuyer les priorités de financement, si bien qu'il en résulte un processus mixte de sélection et de prise de décision. Le ministre approuve les priorités communautaires et les propositions de projets.

Au Québec, la SPLI est mise en œuvre en collaboration avec la province de Québec en vertu d'une entente officielle Canada-Québec.

Le Système d'information sur les personnes et les familles sans-abri (SIPFSA) appuie le système national de données sur l'itinérance de la SPLI. Au moyen des données recueillies essentiellement auprès des refuges, le SIPFSA fournit des renseignements sur les caractéristiques de la population des sans-abri du Canada. Ces renseignements permettent de mieux comprendre l'itinérance au Canada, orientent l'élaboration des politiques et améliorent la planification et l'élaboration de mesures efficaces pour prévenir et réduire l'itinérance. Le SIPFSA dessert les intervenants à l'échelle du pays, notamment les fournisseurs de services, les chercheurs et les différents ordres de gouvernement. De plus, le SIPFSA offre un soutien opérationnel aux refuges et aux autres centres par l'entremise d'un logiciel gratuit ainsi qu'un soutien à la formation.

La collaboration accrue avec les autres ministères et organismes fédéraux dont les politiques et les programmes se rapportent à l'itinérance est également essentielle. Des projets pilotes horizontaux continuent d'être élaborés pour favoriser une meilleure coordination de l'approche du gouvernement fédéral concernant l'itinérance, étant donné que l'itinérance est liée à plusieurs facteurs qui se rapportent à d'autres secteurs de politiques et de programmes fédéraux, y compris le logement abordable, la santé physique et mentale, les vulnérabilités inhérentes au marché du travail, les niveaux de compétences, d'éducation et d'alphabétisation, la sécurité communautaire et personnelle, les obstacles auxquels se heurtent les nouveaux arrivants, les enjeux liés à la libération des contrevenants et les questions touchant les Autochtones. Les principaux objectifs des projets pilotes horizontaux consistent à tenir compte des facteurs de risque communs associés à l'itinérance et à d'autres domaines politiques, à prévenir l'itinérance en s'attaquant à ses premières causes et à atténuer les répercussions négatives de l'itinérance sur d'autres secteurs politiques. Ces projets pilotes sont une mise à l'essai de stratégies liées à l'itinérance, et leurs résultats devraient orienter l'élaboration de politiques futures.

L'Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri (IBIEF), l'un des volets de financement de la SPLI, fournit à des organismes communautaires, au secteur à but non lucratif et à d'autres ordres de gouvernement des biens immobiliers excédentaires du gouvernement fédéral dans le cadre de projets de prévention et de réduction de l'itinérance. Les partenaires de l'IBIEF sont le Secrétariat des partenariats de lutte contre l'itinérance de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et la Société canadienne d'hypothèques et de logement.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Développement social Initiative des partenariats de lutte contre l'itinérance 219,2 M$ 126,5 M$ 116,7 M$ Initiative des partenariats de lutte contre l'itinérance – des collectivités désignées ont démontré qu'elles offraient un financement équivalent à celui offert par d'autres partenaires.

Offre et accessibilité accrues d'une série de services et d'installations à l'intention des sans abri qui parcourent le chemin de l'autonomie (c. à d. logements d'urgence, logements de transition et logements supervisés).
Pour chaque dollar investi par la SPLI dans les projets réalisés à l'échelle régionale durant 2010-2011, le montant investi dans les collectivités par les partenaires externes était de 2,48 $.

71,8 % des investissements de la SPLI effectués dans des projets réalisés à l'échelle régionale durant 2010-2011 ciblaient des logements supervisés et des logements de transition à long terme ainsi que des services connexes, ce qui dépassait l'objectif de 65 %.
    Projets horizontaux du gouvernement fédéral 5,2 M$ 3,0 M$ 2,6 M$ Projets pilotes horizontaux – Mise en place de projets avec certains ministères clés, notamment Justice Canada, Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada, le Service correctionnel du Canada et la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain. Le Ministère a lancé six projets pilotes horizontaux (quatre nouveaux projets et deux prolongations de projets) avec d'autres ministères et organismes fédéraux pour se pencher sur les facteurs qui pourraient favoriser l'itinérance, notamment l'incarcération, la santé mentale, la violence familiale et l'immigration.
    Développement des connaissances sur l'itinérance 3,7 M$ 2,1 M$ 3,1 M$ Augmentation Acquisition de connaissances (p. ex. pratiques exemplaires et résultats de recherche) que s'échangent les fournisseurs de services communautaires, les chercheurs et tous les niveaux de gouvernement qui travaillent sur des questions liées à l'itinérance. Vingt-deux demandeurs ont obtenu des fonds pour des projets sur les pratiques exemplaires (10), sur la diffusion des connaissances (1) et l'acquisition de données (11).

Le Secrétariat des partenariats de lutte contre l'itinérance a collaboré avec les responsables du projet Metropolis de Citoyenneté et immigration Canada afin d'organiser un séminaire sur les politiques en février et a organisé deux ateliers à la Conférence nationale Metropolis en mars 2011. Durant ces deux ateliers, les chercheurs ayant obtenu un financement dans le cadre d'un appel de propositions mixte avec les responsables du projet Metropolis de CIC en 2009 ont présenté les résultats de leurs travaux.
    Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain et Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance 35,5 M$ 20,5 M$ 21,5 M$ Amélioration de la coordination et de la complémentarité entre les politiques et les programmes du gouvernement du Canada pour remédier aux problèmes d'itinérance chez les Autochtones et à d'autres problèmes connexes. Dans le cadre de la SPLI, le volet de financement des collectivités autochtones appuie les partenaires communautaires afin de veiller à ce que les services répondent aux besoins marqués et précis liés à l'itinérance des Autochtones hors réserve, que ce soit en milieu urbain ou rural. Comme la SPLI et la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain sont des programmes communautaires, une collaboration informelle a lieu à l'échelon communautaire.

De plus, une collaboration horizontale a lieu à l'échelle nationale dans le but d'accroître l'efficience et de maximiser les résultats pour la population des Autochtones sans abri ou à risque d'itinérance et vivant hors-réserve. En date du 31 mars 2011, les responsables de la SPLI et Affaires autochtones et Développement du Nord Canada avaient contribué à trois projets pilotes horizontaux mettant l'accent sur diverses difficultés liées à l'itinérance auxquelles est confrontée cette population.
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada   Initiative visant à mettre des biens immobiliers excédentaires fédéraux à la disposition des sans-abri 6,0 M$ 3,0 M$ 4,6 M$ Capacité accrue des collectivités à fournir des installations aux personnes et aux familles sans abri. Un total de sept propriétés a été transféré, ce qui a permis de créer 189 logements. De ce nombre, 86 % étaient des logements à long terme, 11 %, des logements supervisés et 3 %, des logements de transition.

Toutes les propriétés situées à Saskatoon, à Kinuso (Big Lakes), à Port Elgin, à Ludlow, à Port Alberni, à Montréal et à Ottawa ont été transférées aux bénéficiaires admissibles.
Total 269,6 M$ 155,1 M$ 148,5 M$    

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S. O.

Personne-ressource : Barbara Lawless, directrice générale
Secrétariat des partenariats de lutte contre l'itinérance
Place du Portage, Phase IV
140, promenade du Portage
Gatineau (Québec)
Téléphone : 819-997-5464
Courriel : barbara.lawless@hrsdc-rhdcc.gc.ca



Nom de l'initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Développement social

Date de mise en œuvre : 1er avril 2008

Date de clôture : 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 13,05 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Les objectifs généraux de l'Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés (IFLMTA) étaient de sensibiliser la population à la violence à l'égard des aînés, notamment les aînés, leur famille et les principaux groupes professionnels, et de veiller à ce que des renseignements, des ressources et des outils adéquats sur la violence à l'égard des aînés soient accessibles.

À cette fin, les activités fédérales de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés ont été coordonnées à l'échelle interministérielle; elles ont nécessité la coopération et la collaboration du ministère de la Justice, de l'Agence de la santé publique du Canada et de la Gendarmerie royale du Canada, sous la direction de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC).

Le principal projet de l'IFLMTA a été une campagne de sensibilisation de la population réalisée à l'aide de divers médias, surtout la télévision. Des renseignements généraux et du matériel documentaire destinés aux travailleurs de première ligne (médecine, droit, etc.) ont été préparés pour fournir aux principaux groupes professionnels de l'information leur permettant de cibler les cas de mauvais traitements envers les aînés, d'accéder aux ressources adéquates et de prendre des mesures pour venir en aide aux victimes.

Le 31 mars 2011, l'IFLMTA a été mené à terme avec succès; le mandat et les activités de cette initiative de trois ans ont entièrement été exécutés. Des renseignements sur les mauvais traitements envers les aînés demeureront accessibles sur le Portail des aînés; il s'agit d'une ressource précieuse à l'intention des Canadiens qui cherche à obtenir de l'information à ce sujet.

Résultats partagés : Les aînés, leur famille, la population en général et les professionnels de première ligne sont davantage sensibilisés aux mauvais traitements à l'égard des aînés ainsi qu'aux façons d'intervenir.

Structures de gouvernance : Le Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions de RHDCC est le centre de coordination des activités du gouvernement du Canada relatives aux personnes âgées.

Le Groupe de travail sur la lutte contre les mauvais traitements envers les aînés du Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions dirige un groupe de travail constitué de représentants de ministères et organismes partenaires chargé de coordonner la mise en place des initiatives du gouvernement du Canada qui visent à accroître la sensibilisation ainsi qu'à élaborer et à diffuser des outils et des mesures de soutien aux travailleurs de première ligne. Les ministères et organismes partenaires demeurent responsables de la planification, de l'établissement de programmes et de la gestion du budget de leurs ressources requis pour mettre en place leurs activités.

Le groupe de travail a conçu un cadre de mesure du rendement (y compris un modèle logique) pour illustrer les relations qui existent entre les activités, les extrants et les résultats des ministères et des organismes ainsi qu'une suite d'indicateurs de rendement pour mesurer l'état d'avancement selon les extrants et les résultats. Le groupe de travail a coordonné l'établissement de reddition de compteet a fait un suivi du rendement et des résultats au cours de l'initiative.

Le Comité interministériel sur les aînés a offert une surveillance et une orientation au niveau supérieur pour l'IFLMTA. Ce comité a tenu lieu de forum permettant aux ministères fédéraux de faire le point sur l'état d'avancement et les réalisations de l'Initiative et de cibler les possibilités d'harmoniser l'IFLMTA avec les autres initiatives et priorités du gouvernement.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Développement social Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements 10,22 M$ 2,56 M$ 1.65 M$ En 2010-2011, les ministères partenaires multiplieront leurs activités de sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés grâce à de la promotion et à la participation des principaux intervenants à des projets de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés. Le programme a pris fin le 31 mars 2011. Une campagne de publicité nationale de neuf semaines s'est déroulée à l'automne 2010. Il s'agissait d'une publicité télévisée et d'une publicité imprimée sur l'exploitation financière.

Une trousse sur l'exploitation financière a également été produite à l'intention des personnes composant le 1-800-O-Canada pour demander de l'information à cet égard.
Ministère de la Justice     1,41 M$ 0,26 M$ 0,2 M$   Financement continu des organisations régionales de vulgarisation et d'information juridique (VIJ) pour les produits sur les mauvais traitements envers les aînés et élaboration de la publication de VIJ du ministère de la Justice, La maltraitance des aînés est inacceptable.

Recherche sur l'opinion publique afin d'évaluer les changements sociétaux en ce qui concerne la sensibilisation et la compréhension des mauvais traitements envers les aînés.

Élaboration de matériel de formation adapté sur le plan culturel à l'intention des avocats de la Couronne au Nunavut.

Principales initiatives de recherche terminées.
Agence de la santé publique du Canada (ASPC)     1,42 M$ 0,48 M$ 0,3 M$  
  1. Trousse à l'intention des adolescents fournie dans le cadre de la Journée internationale de sensibilisation à la violence à l'égard des aînés (JISVEA) – conception graphique et traduction Voisins, amis et familles – une adaptation nationale – conception graphique et traduction
  2. Toutes générations confondues : Le respect à tous les âges – une adaptation nationale – conception graphique et traduction
  3. Rapport de l'ASPC sur le volet « santé publique » de l'Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés (IFLMTA) – production et traduction
  4. Le projet Contrepoint : Passer de l'enquête à la stratégie : examen de cas représentatifs de mauvais traitements et de négligence envers les aînés au Canada – production, traduction et conception graphique
  5. Évaluation de la capacité de Evidence d'abus selon des indicateurs (EASI) en tant qu'outil auto administré de cerner les indicateurs de mauvais traitement potentiel envers les aînés – production
  6. Un rapport de synthèse de trois examens portant sur les mauvais traitements envers les aînés produit à l'aide du cadre de référence impartial (Bias-Free Framework) – production
  7. Renseignements provenant du jeu questionnaire sur la violence à l'égard des aînés -- production, conception graphique et traduction
  8. Trousse « Communi-Kit: Un outil d'évaluation des mauvais traitements aux aînés » – production, traduction et conception graphique
  9. Forum national sur la formation et la diffusion d'information concernant les mauvais traitements envers les aînés, Winnipeg (Manitoba)
  10. Partenariat avec la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada pour adapter le First Nations Re:Act Manual de la Vancouver Coastal Health à l'intention du personnel – production
GRC
  1. Élaborer des outils de sensibilisation
  2. Effectuer des analyses de l'environnement
  3. Élaborer une boîte à outils sur les politiques
  4. Établir des réseaux et des partenariats officiels
  • Initiative nationale pour le soin des personnes âgées
  • Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées
  S. O.  
  1. Analyse approfondie effectuée à l'échelle de la division et du territoire afin de recenser les initiatives actuelles de sensibilisation à l'égard des mauvais traitements envers les aînés
  2. Mise à jour de la page sur les mauvais traitements envers les aînés du site Web externe de la GRC
  3. Élaboration d'une boîte à outils de la GRC à l'intention de son personnel de première ligne
  • La GRC a mené une analyse approfondie à l'échelle de la division et du territoire afin de recenser les initiatives actuelles de sensibilisation à l'égard des mauvais traitements envers les aînés. Une analyse des plans de rendement annuels de la GRC a également été effectuée; les résultats indiquent que 34 détachements ont établi les aînés comme étant une priorité des services de police pour 2010-2011.
  • La GRC continue à mettre à jour une page Web interne et externe sur les mauvais traitements envers les aînés afin de favoriser la prévention des mauvais traitements envers les aînés. Cette page contient une boîte à outils à l'intention des inspecteurs de police de première ligne.
  • Le Groupe de sensibilisation à la participation des jeunes de la GRC a créé deux nouveaux blogues pour le site www.choix.org , un site Web conçu par les jeunes pour les jeunes.
  • Les articles « Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents » et « SOS au pluriel » visent à sensibiliser les jeunes à la question des mauvais traitements envers les aînés.
  • La GRC a mis à jour sa publication bilingue « Guide de sécurité à l'intention des aînés ».
Total 13,05 M$ 3,3 M$ 2.15M$    

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : En 2010-2011, six associations nationales ont reçu du soutien pour élaborer du matériel d'information visant à accroître la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés à l'intention de leurs professionnels de première ligne qui côtoient régulièrement des Canadiens âgés. Les six associations ont collaboré avec le Canadian Centre for Elder Law (CCEL) pour élaborer une ressource juridique exacte et à jour destinée aux professionnels de première ligne, qui résume les lois particulières aux provinces et aux territoires qui s'appliquent aux mauvais traitements envers les aînés. Le CCEL a également élaboré un document d'information bilingue conçu spécialement à l'intention des bénévoles communautaires.

Personne-ressource : Dominique La Salle, directeur général
Secrétariat des politiques sur les aînés et les pensions
Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social
Place Vanier, Tour B
355, chemin North River
Ottawa (Ontario)
Courriel: dominique.lasalle@hrsdc-rhdsc.gc.ca



Nom de l'initiative horizontale : Communiqué sur le développement de la petite enfance

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Développement social

Date de mise en œuvre : Septembre 2000 (le financement a commencé le 1er avril 2001)

Date de clôture : En cours jusqu'en 2013-2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 500 millions de dollars pour 2010-2011

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : En septembre 2000, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des services sociaux ont conclu une entente pour améliorer et accroître les mesures de soutien au développement de la petite enfance pour les jeunes enfants (6 ans et moins) et leurs parents.

Le gouvernement du Canada transfère 1,2 milliard de dollars en 2011-2012 aux provinces et aux territoires par l'entremise du Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS) afin d'aider les familles avec de jeunes enfants; le montant s'élèvera à 1,3 milliard en 2013-2014. Il s'agit d'une répartition théorique effectuée dans le cadre du TCPS pour appuyer le Communiqué sur le développement de la petite enfance, le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants et l'Initiative sur les places en garderie1.

De l'information sur l'entente, y compris le texte du communiqué des premiers ministres sur le développement de la petite enfance, est disponible sur le portail Web fédéral, provincial et territorial sur le développement de la petite enfance, l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (http://www.dpe-agje.ca/fra/accueil.shtml).

Résultats partagés : Les objectifs de l'initiative, qui sont soulignés dans le Communiqué sur le développement de la petite enfance, sont les suivants :

  • promouvoir le développement de la petite enfance de façon à ce que les enfants s'épanouissent pleinement, c'est-à-dire qu'ils soient en bonne santé sur les plans physique et affectif, et qu'ils soient en sécurité, prêts à s'instruire, socialement engagés et responsables;
  • aider les enfants à s'épanouir pleinement et les familles à appuyer leurs enfants au sein de collectivités solides.

Structures de gouvernance : Dans le Communiqué sur le développement de la petite enfance, les premiers ministres ont reconnu que les provinces et les territoires étaient les principaux responsables des programmes et des services de développement de la petite enfance.

Les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des services sociaux et les ministres de la Santé sont chargés de la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de cette initiative. Les sous ministres responsables des services sociaux ont confié à un groupe de travail constitué de représentants de toutes les administrations (y compris le Québec, qui y participe comme observateur) la tâche d'appuyer les objectifs du Communiqué.

Points saillants du rendement :

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les gouvernements provinciaux et territoriaux investissent les fonds transférés par le gouvernement du Canada dans une partie ou la totalité des quatre domaines d'intervention énoncés dans le Communiqué sur le développement de la petite enfance :

  • promouvoir la santé des femmes enceintes, des nouveau-nés et des jeunes enfants;
  • améliorer l'aide aux parents et aux familles;
  • améliorer le développement des jeunes enfants, les soins qu'ils reçoivent et leur capacité d'apprentissage;
  • renforcer le soutien communautaire.

Tous les gouvernements participants (fédéral, provinciaux et territoriaux) se sont engagés à informer le public en publiant les rapports suivants : 1) un rapport annuel contenant de l'information descriptive et des renseignements sur les dépenses liées aux programmes et aux initiatives de Développement de la petite enfance (DPE) ainsi que sur les progrès réalisés par rapport à des indicateurs de programme particuliers; 2) un rapport biennal qui souligne les progrès réalisés par rapport à un ensemble de onze indicateurs communs relatifs à la santé et au bien-être des enfants.

Tous les gouvernements ont rendu des comptes sur ces investissements et continuent de le faire. Le portail Web fédéral, provincial et territorial sur le développement de la petite enfance, l'apprentissage et la garde des jeunes enfants contient de l'information sur l'initiative, y compris le texte du communiqué des premiers ministres : http://www.dpe-agje.ca/fra/accueil.shtml.

Des rapports du gouvernement du Canada sont accessibles aux adresses suivantes : http://www.faeyc-adfje.gc.ca//menucdn-fra.jsp et www.socialunion.gc.ca.

Le gouvernement du Québec adhère aux principes généraux de l'initiative du DPE, mais n'a pas participé à son élaboration puisqu'il tient à préserver sa compétence exclusive en matière sociale. Toutefois, il reçoit sa part des fonds accordés par le gouvernement du Canada et investit des sommes importantes dans les programmes et les services destinés aux familles et aux enfants.

Résultats obtenus: En 2010-2011, le gouvernement fédéral a versé plus de 500 millions de dollars en aide financière aux provinces et territoires dans le cadre du Communiqué sur le développement de la petite enfance. Ces fonds fédéraux viennent s'ajouter à ceux qu'investissent les provinces et les territoires dans leurs activités liées au développement de la petite enfance et dans les services de garde d'enfants.

En 2010, le gouvernement du Canada a remplacé les rapports imprimés sur les activités et les dépenses relatives au développement de la petite enfance et à la garde d'enfants par une base de données en ligne intitulée « Activités et dépenses pour les jeunes enfants », dont les premières données enregistrées proviennent de l'exercice 2006-2007.

Personne-ressource : François Weldon, directeur général intérimaire
Politiques sociales
Direction générale de la politique stratégique et de la recherche
Téléphone : 819-994-3184
Courriel : francois.weldon@hrsdc-rhdcc.gc.ca

1 L'affectation théorique est la suivante : 500 millions de dollars pour le Communiqué sur le développement de la petite enfance, 350 millions de dollars pour le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants et 250 millions de dollars pour l'Initiative sur les places en garderie. Ces montants ne tiennent pas compte du facteur de progression de 3 %.



Nom de l'initiative horizontale : Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Développement social

Date de mise en œuvre : Mars 2003

Date de clôture : En cours jusqu'en 2013-2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 350 millions de dollars en 2010-2011

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : En mars 2003, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux chargés des services sociaux se sont entendus sur un cadre visant à rendre plus accessibles des programmes et des services liés à l'apprentissage et à la garde des jeunes enfants qui sont abordables, de qualité et régis par les provinces et les territoires. Cette initiative, qui complémente le Communiqué sur le développement de la petite enfance de septembre 2000, vise à promouvoir le développement de la petite enfance et à soutenir la participation des parents à l'emploi ou à la formation en améliorant l'accès à des programmes et à des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables et de qualité.

Le gouvernement du Canada transfèrera 1,2 milliard de dollars en 2011-2012 au moyen du Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS); le montant s'élèvera à près de 1,3 milliard d'ici 2013-2014. Il s'agit d'une répartition théorique effectuée dans le cadre du TCPS pour appuyer le Communiqué sur le développement de la petite enfance, le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants et l'Initiative sur les places en garderie1.

De l'information sur l'initiative, y compris le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, est disponible sur le portail Web fédéral, provincial et territorial sur le développement de la petite enfance, l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (http://www.dpe-agje.ca/fra/accueil.shtml).

Résultats partagés : Les objectifs de l'initiative, qui sont décrits dans le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, sont les suivants :

  • promouvoir le développement de la petite enfance;
  • soutenir la participation des parents à l'emploi ou à la formation en améliorant l'accès à des programmes et à des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants abordables et de qualité.

Structures de gouvernance : Dans le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants, on reconnaît que les provinces et territoires sont les principaux responsables des programmes et des services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants.

Les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des services sociaux sont chargés de la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de cette initiative. Les sous ministres responsables des services sociaux ont confié à un groupe de travail constitué de représentants de toutes les administrations (y compris le Québec, qui y participe comme observateur) la tâche d'appuyer les objectifs du Cadre.

Points saillants du rendement :

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Les gouvernements provinciaux et territoriaux ont convenu d'investir le financement accordé pour les programmes réglementés d'apprentissage et de garde des jeunes enfants destinés aux enfants de moins de six ans. Les programmes et services d'apprentissage et de garde des jeunes enfants qui sont financés par la présente initiative visent principalement à fournir directement des activités connexes aux enfants qui fréquentent un centre de la petite enfance, des garderies institutionnelles et familiales, des établissements préscolaires, des jardins d'enfants, etc. Les investissements touchent notamment des mises de fonds, des fonds de fonctionnement, des subventions de places de garde, des bonifications salariales, des services de formation, du perfectionnement professionnel et du soutien, l'assurance de la qualité et des activités d'information et d'aiguillage des parents. Les programmes et les services qui font partie du système scolaire officiel ne figurent pas dans cette initiative.

Tous les gouvernements participants (fédéral, provinciaux et territoriaux) établissent des rapports sur les progrès réalisés quant à l'amélioration de l'accès à des programmes et à des services d'apprentissage et de garde d'enfants abordables et de qualité.

Tous les gouvernements ont rendu des comptes sur ces investissements et continuent de le faire. Le portail Web fédéral, provincial et territorial sur le développement de la petite enfance, l'apprentissage et la garde des jeunes enfants contient de l'information sur l'initiative, y compris le texte du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants : http://www.dpe-agje.ca/fra/accueil.shtml.

Des rapports du gouvernement du Canada sont accessibles aux adresses suivantes : http://www.faeyc-adfje.gc.ca//menucdn-fra.jsp et www.socialunion.gc.ca.

Le gouvernement du Québec adhère aux principes généraux de l'initiative de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants, mais n'a pas participé à son élaboration puisqu'il tient à préserver sa compétence exclusive en matière sociale. Toutefois, il reçoit sa part des fonds accordés par le gouvernement du Canada et investit des sommes importantes dans les programmes et les services destinés aux familles et aux enfants.

Résultats obtenus: En 2010-2011, le gouvernement fédéral a versé plus de 350 millions de dollars en aide financière aux provinces et territoires dans le cadre du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants. Ces fonds fédéraux viennent s'ajouter à ceux qu'investissent les provinces et les territoires dans leurs activités liées au développement de la petite enfance et dans les services de garde d'enfants.

En 2010, le gouvernement du Canada a remplacé les rapports imprimés sur les activités et les dépenses relatives au développement de la petite enfance et à la garde d'enfants par une base de données en ligne intitulée « Activités et dépenses pour les jeunes enfants », dont les premières données enregistrées proviennent de l'exercice 2006-2007.

Personne-ressource : François Weldon, directeur général intérimaire
Politiques sociales
Direction générale de la politique stratégique et de la recherche
Téléphone : 819-994-3184
Courriel : francois.weldon@hrsdc-rhdcc.gc.ca

1 L'affectation théorique est la suivante : 500 millions de dollars pour le Communiqué sur le développement de la petite enfance, 350 millions de dollars pour le Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants et 250 millions de dollars pour l'Initiative sur les places en garderie. Ces montants ne tiennent pas compte du facteur de progression de 3 %.



Nom de l'initiative horizontale : Initiative fédérale-provinciale-territoriale de la Prestation nationale pour enfants

Nom des ministères responsables : Ressources humaines et Développement des compétences Canada

Activité de programme du ministère responsable : Sécurité du revenu

Date de mise en œuvre : 1998

Date de clôture : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : Paiements législatifs

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : Par l'intermédiaire de l'initiative fédérale-provinciale-territoriale (FPT) de la Prestation nationale pour enfants (PNE), le gouvernement du Canada collabore actuellement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour offrir un soutien du revenu, des prestations et des services aux familles à faible revenu avec enfants. L'initiative comprend également un volet visant les Premières nations.

Résultats partagés : Les trois objectifs de la PNE sont les suivants :

  • aider à prévenir et à réduire l'étendue de la pauvreté chez les enfants;
  • favoriser la participation au marché du travail en veillant à ce qu'il soit toujours plus avantageux pour les familles de travailler;
  • réduire les chevauchements et le double emploi en uniformisant les objectifs des programmes et les prestations et en simplifiant l'administration.

Dans les rapports d'état FPT annuels sur la PNE, on trouve des renseignements sur les dépenses de toutes les administrations. Les administrations participantes prennent toutes part à un processus de collecte des données afin que soit présentée une information comparable sur les programmes et les services relatifs à la PNE offerts aux familles à faible revenu avec enfants. Les données présentées par chaque administration sont examinées conjointement afin de veiller à l'uniformité de la présentation de l'information. Pour obtenir le rapport des progrès le plus récent ou plus renseignements, veuillez consulter le site Internet fédéral, provincial et territorial de la Prestation nationale pour enfants (http://www.nationalchildbenefit.ca/fra/accueil.shtml).

Dépenses fédérales
Le gouvernement du Canada contribue à l'initiative de la Prestation nationale pour enfants par la voie d'un supplément à sa Prestation fiscale canadienne pour enfants, nommé « Supplément de la prestation nationale pour enfants ». Outre la prestation de base de la Prestation fiscale canadienne pour enfants, qui vise les familles à faible ou à moyen revenu, le Supplément de la prestation nationale pour enfants offre un soutien du revenu supplémentaire aux familles à faible revenu avec enfants. Les dépenses fédérales pour la Prestation fiscale canadienne pour enfants sont surveillées par l'Agence du revenu du Canada, qui est chargée d'administrer et de verser le Supplément de la prestation nationale pour enfants. Finances Canada est responsable des politiques liées à la Prestation fiscale canadienne pour enfants et de la préparation des prévisions de dépenses.

En 2010-2011, le montant global de l'aide offerte dans le cadre de la Prestation fiscale canadienne pour enfants, incluant le Supplément de la prestation nationale pour enfants, devait atteindre 10,09 milliards de dollars, y compris un montant prévu de 3,79 milliards de dollars dans le cadre du Supplément de la prestation nationale pour enfants.

Dépenses des provinces et des territoires et dépenses des Premières nations

En vertu de la Prestation nationale pour enfants, les provinces, les territoires et les Premières nations offrent des prestations et des services qui élèvent les objectifs de l'initiative. Le Rapport d'étape de 2007 sur la Prestation nationale pour enfants révèle qu'en 2006-2007, les provinces, les territoires et les Premières nations ont dépensé 833,6 millions de dollars dans les programmes et services rattachés à des secteurs essentiels comme les initiatives relatives aux garderies, les prestations pour enfants et les suppléments pour le revenu gagné, les services à la petite enfance et aux enfants à risque, les prestations d'assurance-maladie supplémentaires et les initiatives pour les jeunes. Cette statistique tient compte des réinvestissements des Premières nations dans les programmes et services, que l'on a estimés à 52,7 millions de dollars en 2006-2007 et à 54,8 millions de dollars en 2007-2008.

Indicateurs et répercussions

Le rapport d'étape de 2007 sur la Prestation nationale pour enfants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux comprend une analyse des indicateurs de niveau social, qui mesurent des aspects comme le faible revenu et l'activité sur le marché du travail sans supposer que les changements sont attribuables à l'Initiative, et des indicateurs de résultats directs, qui font état uniquement des changements directement attribuables à la PNE.

En ce qui a trait aux indicateurs du niveau social, le rapport montre que le pourcentage de familles avec enfants en situation de faible revenu a beaucoup diminué depuis le milieu des années 1900; il est en effet passé de 17,6 % en 1996 à 10,5 % en 2005, selon les seuils de faible revenu après impôts de Statistique Canada. Durant cette période, le nombre d'enfants en situation de faible revenu est passé de 1 304 000 en 1996 à 787 894 en 2005, ce qui correspond à une baisse de 516 106 enfants .

En ce qui a trait aux indicateurs de revenu direct, le rapport estime qu'en 2005, grâce à la Prestation nationale pour enfants :

  • 171 000 enfants de 78 800 familles n'ont pas eu à vivre en dessous du seuil de la pauvreté fixé en fonction des mesures de la pauvreté fondées sur un panier de consommation, ce qui correspond à une réduction de 13,7 %. Cela veut dire qu'en 2005, le nombre de familles avec enfants qui vivaient en situation de faible revenu était de 13,7 % moins élevé qu'il ne l'aurait été sans la PNE. Ces familles ont vu leur revenu disponible moyen augmenter d'environ 2 400 $ (9,5 %);
  • quant aux familles avec enfants qui sont demeurées en situation de faible revenu, la PNE a contribué à améliorer leur revenu disponible en moyenne de 1 900 $ (10,7% %). Cela veut dire que l'écart de faible revenu (le montant de revenu supplémentaire dont ont besoin les familles à faible revenu pour atteindre le seuil de faible revenu) a été réduit de 20,4 % en 2005.

De plus, en juin 2005, les gouvernements FPT ont publié une évaluation exhaustive des trois premières années de l'initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants (1998 1999, 1999 2000 et 2000 2001). Cette évaluation s'appuyait sur des données probantes extraites de plusieurs études et montrait que les objectifs de la PNE avaient été atteints. De plus, un processus d'évaluation supplémentaire a été entrepris; ses résultats devraient être publiés en 2011.

Pour une analyse complète des indicateurs, voir les chapitres 4 et 5 du rapport d'étape de 2007 de la Prestation nationale pour enfants. Pour une analyse des résultats de l'évaluation, voir le rapport de synthèse sur l'Initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants. Ces rapports sont disponibles gratuitement sur le site Internet de la Prestation nationale pour enfants (http://www.nationalchildbenefit.ca/fra/accueil.shtml).

Structures de gouvernance : Les principales caractéristiques du partenariat FPT sont mentionnées dans le Cadre de gestion et de responsabilité de la Prestation nationale pour enfants : collaboration, transparence, souplesse, évolution et reddition de comptes. À titre d'initiative de collaboration entre les gouvernements, la PNE allie les avantages d'un programme national à la souplesse des initiatives provinciales et territoriales conçues pour répondre aux besoins particuliers de chaque administration, dans le contexte qui caractérise chacune d'entre elles.

Pour ce qui est de la reddition de comptes, selon le Cadre de gestion et de responsabilité, les ministres FPT chargés des services sociaux se sont engagés à mettre en commun des données sur les initiatives de réinvestissement et à examiner les résultats obtenus afin de recenser les pratiques exemplaires. Les gouvernements FPT ont également convenu de présenter annuellement à la population des rapports portant principalement sur le rendement de l'Initiative. À ce jour, neuf rapports d'étape annuels ont été publiés, de même qu'un rapport de synthèse sur l'évaluation globale des trois premières années de l'Initiative.

Rôle du gouvernement fédéral

Grâce à la Prestation nationale pour enfants, le gouvernement du Canada offre un soutien du revenu supplémentaire aux familles à faible revenu avec enfants par le truchement du volet du Supplément de la PNE de la Prestation fiscale canadienne pour enfants. L'Agence du revenu du Canada verse ces prestations aux familles.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) est chargé de l'élaboration des politiques relativement à l'Initiative de la Prestation nationale pour enfants, et la ministre de RHDCC représente le gouvernement du Canada dans cette initiative FPT.

La Prestation fiscale canadienne pour enfants (y compris le Supplément de la PNE) est une mesure fiscale appliquée par l'Agence du revenu du Canada. Affaires autochtones et Développement du Nord Canada et Citoyenneté et Immigration Canada ont un rôle à jouer en matière de réinvestissement et d'investissement.

Rôle des provinces et des territoires

L'Initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants permet aux provinces, aux territoires et aux Premières nations d'offrir des prestations et des services servant à atteindre les objectifs de l'Initiative. L'Initiative a été conçue de telle sorte que les provinces, les territoires et les Premières nations disposent de la latitude nécessaire pour élaborer et offrir des programmes et des services qui répondent le mieux possible aux besoins et aux priorités de leurs collectivités. Les provinces et les territoires ont la souplesse d'adapter les paiements d'aide sociale ou de prestations pour enfants jusqu'à concurrence d'un montant équivalant au Supplément de la PNE. C'est ainsi que les familles avec enfants vivant de l'aide sociale reçoivent au moins le même montant de prestations, tandis que du financement supplémentaire est consacré aux programmes nouveaux ou améliorés des provinces et des territoires à l'avantage des familles à faible revenu avec enfants.

Il faut savoir que, puisque l'initiative de la Prestation nationale pour enfants a gagné en maturité, la majorité des provinces et territoires ne récupèrent plus les hausses affectées au Supplément de la PNE. Cela veut dire qu'aujourd'hui, la vaste majorité des enfants de familles à faible revenu, y compris celles vivant de l'aide sociale, reçoivent actuellement une partie ou la totalité du Supplément de la PNE.

Dans le cadre de l'Initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants, les gouvernements des provinces et des territoires et les Premières nations se sont engagés à réaffecter les fonds d'aide sociale disponibles dans des prestations et des services pour les enfants de familles à faible revenu pour contribuer à l'atteinte des objectifs de l'Initiative. Les administrations ont orienté leurs investissements principalement dans les secteurs importants suivants :

  • les prestations pour enfants et les suppléments au revenu gagné;
  • la garde d'enfants;
  • les services à la petite enfance et les services aux enfants vulnérables;
  • les prestations supplémentaires en santé;
  • les initiatives pour les jeunes;
  • d'autres prestations et services.

Rôle des Premières nations

Le gouvernement fédéral veille à ce que les programmes pour les enfants des Premières nations dans les réserves soient comparables à ceux offerts aux autres enfants canadiens. Avec la Prestation nationale pour enfants, les Premières nations ont la possibilité de réinvestir les économies découlant des rajustements de l'aide sociale dans des programmes et des services conçus pour répondre aux besoins et aux priorités de chacune des collectivités. Quelque 500 Premières nations participent à l'Initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants et mettent en œuvre leurs propres programmes.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Total des fonds affectés (de la mise en œuvre à l'échéance) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Agence du revenu du Canada Administre le Supplément de la prestation nationale pour enfants et verse les prestations de revenus directement aux familles à faible revenu Supplément de la prestation nationale pour enfants En cours 3,79 G$ S. O. Progrès constants vers les objectifs de l'Initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants, comme il est expliqué dans la section « Résultats partagés » ci-dessus. Les résultats atteints en 2005 (dernière année de diffusion publique des résultats) sont décrits dans la section « Indicateurs et répercussion » ci dessus. (Selon les estimations présentées dans le rapport d'étape FTP sur la PNE de 2007, 171 100 enfants de 78 800 familles ont, en 2005 et grâce aux résultats directs de l'Initiative FPT de la Prestation nationale pour enfants, pu vivre au dessus du seuil de pauvreté fixé en fonction des mesures de la pauvreté fondées sur un panier de consommation. Ceci correspond à une réduction de 13,7 %. Ces familles ont vu leur revenu disponible moyen augmenter de quelque 2 400 $ ou de 9,5 %.
Ministère des Finances Responsable des politiques liées à la Prestation fiscale canadienne pour enfants, y compris le Supplément de la prestation nationale pour enfants
Total   3,79 G$      

Commentaires sur l'écart :

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Résultats obtenus: S. O.

Personne-ressource : François Weldon, directeur général intérimaire
Direction des politiques sociales
Direction générale de la politique stratégique et de la recherche
RHDCC
Téléphone : 819-994-3184
Courriel : francois.weldon@hrsdc-rhdcc.gc.ca

1 Le gouvernement du Québec a déclaré qu'il entérine les principes généraux de la Prestation nationale pour enfants. Il a décidé de ne pas participer à l'initiative, mais il a adopté une démarche semblable à la Prestation nationale pour enfants. Dans le présent texte, les renvois aux positions communes fédérales provinciales territoriales n'incluent pas le Québec.

2 On utilise les seuils de faible revenu (SFR) après impôt de Statistique Canada pour examiner les tendances historiques du faible revenu, puisque les données obtenues au moyen des mesures du panier de consommation (MPC) ne sont compilées que depuis 2000.


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Ressources naturelles Canada

Initiatives horizontales




Nom de l’initiative horizontale : Amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources naturelles

Nom des ministères responsables : Ressources naturelles Canada

Activité de programme du ministère responsable : Sécurité, sûreté et intendance – Systèmes et connaissances sur les ressources naturelles et la masse continentale

Date de mise en œuvre : 1er octobre 2007

Date de clôture : 31 mars 2012

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 150 M$ sur une période de 5 ans

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) :

Afin de répondre à la croissance récente du nombre de grands projets de ressources et de donner suite aux engagements à l'égard de la création d'un processus d'examen du régime de réglementation davantage opportun, prévisible et responsable, le gouvernement a attribué 150 M$ répartis sur une période de cinq ans pour créer le Bureau de gestion des grands projets (BGGP) au sein de Ressources naturelles Canada (RNCan) et pour accroître la capacité scientifique et technique des principaux ministères et organismes chargés de la réglementation afin d’accroître l’efficience et l’efficacité du régime de réglementation pour les grands projets de ressources.

Le BGGP a été créé afin d'offrir un point d'accès unique au processus fédéral de réglementation pour tous les intervenants ainsi qu'une gestion générale de ce processus pour les grands projets portant sur les ressources naturelles. La nouvelle capacité de financement obtenue dans le cadre de cette initiative permet de s'assurer que les principaux ministères et organismes responsables de la réglementation sont en mesure de répondre aux demandes réglementaires des nouveaux grands projets de ressources et de mieux assumer les responsabilités juridiques en ce qui a trait aux exigences en matière de consultation entre l’État et les Autochtones sur les questions réglementaires.

L’objectif de cette initiative est d’assurer la surveillance et la capacité nécessaires pour régler les problèmes qui nuisent au rendement du régime fédéral de réglementation. En résumé, elle établit les bases d’un régime de réglementation davantage prévisible et responsable qui permettra d’améliorer la compétitivité des industries des ressources canadiennes tout en assurant une meilleure prise en compte des normes environnementales et des exigences techniques.

Résultats partagés :

Parmi les améliorations tangibles que procure cette initiative, mentionnons l'amélioration de la rapidité d'exécution et de la prévisibilité du processus réglementaire. L'objectif visé est de réduire de quatre ans et plus à environ deux ans la durée des phases d'examen environnemental et d'octroi de permis environnementaux liés aux grands projets de ressources.

Au nombre des autres résultats importants issus de cette proposition, citons les suivants :

  • Un processus d'examen de la réglementation plus responsable, prévisible et opportun qui facilitera la prise de décisions en matière d'investissement et de planification, et améliorera la compétitivité des industries des ressources du Canada;
  • Des évaluations de qualité supérieure des incidences environnementales et sociales de la mise en valeur des ressources de sorte que les décisions que prend le gouvernement fédéral au sujet des projets assurent la protection de l'environnement et la promotion de la durabilité;
  • Une exécution plus cohérente, adéquate et judicieuse des responsabilités relatives aux consultations avec les Autochtones.

Structures de gouvernance :

La directive du Cabinet sur l’amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources a établi un nouveau cadre de gouvernance à l’intention des ministères et organismes fédéraux afin de faciliter l’exercice efficace, coordonné et simultané de leurs tâches, fonctions et obligations prévues par la loi dans le cadre de la réglementation des grands projets de ressources. Elle encourage ces entités fédérales à collaborer afin de déterminer les secteurs où il serait possible d’améliorer l’uniformité, l’efficience et l’efficacité du régime fédéral de réglementation, et également d’élaborer et de mettre en œuvre des améliorations au système. Ces activités ont comme objectifs d’améliorer la responsabilisation, la transparence, la rapidité et la prévisibilité du régime fédéral de réglementation pour les grands projets de ressources.

Le ministre des Ressources naturelles est le ministre responsable de cette initiative. Avec la collaboration de ses homologues des autres ministères responsables de la réglementation, il présentera deux fois par an au Cabinet un rapport sur les progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs et présentera un rapport annuel au Parlement et au public dans le cadre des exigences en matière de présentation de rapports annuels de RNCan.

Un comité des sous-ministres en matière de grands projets a été créé afin d'agir comme organisme de gouvernance pour la mise en œuvre de cette initiative. Ce comité fournira des directives pour la résolution des problèmes propres aux projets et veillera à l'application de la directive du Cabinet. Les membres du comité sont les suivants : les sous-ministres de RNCan (président), de Pêches et Océans Canada, d'Environnement Canada, du ministère des Affaires autochtones et développement du Nord, le sous-ministre délégué du ministère des Transports, les présidents de l'Agence canadienne d'évaluation environnementale et de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, le président de l'Office national de l'énergie, le sous-ministre du ministère de la Justice, le sous-secrétaire du Bureau du Conseil privé et le président de l’Agence canadienne de développement économique du Nord./

Le BGGP a été créé afin d'assurer la gestion générale du régime fédéral de réglementation pour les grands projets de ressources. Il assure cette gestion avec le concours des ministères et organismes fédéraux chargés de la réglementation afin de déterminer les secteurs où il est possible d'améliorer l'uniformité, l’efficience et l'efficacité du processus fédéral de réglementation et il travaille en collaboration avec ceux-ci pour la mise en œuvre des changements. En outre, il apportera un soutien au Comité des sous-ministres en matière de grands projets en lui fournissant des données, des analyses et d'autres informations.

Des groupes de travail interministériels ont été créés aux niveaux des sous-ministres adjoints, des directeurs généraux et aux niveaux opérationnels afin d'assurer une communication efficace avec les ministères fédéraux responsables de la réglementation sur des questions clés et de faciliter la collaboration et la coopération.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture)* Dépenses
prévues
2010-2011
Dépenses
réelles
2010-2011
Résultats
prévus
2010-2011
Résultats
obtenus
2010-2011
Ressources naturelles Canada Systèmes et connaissances sur les ressources naturelles et la masse continentale Bureau de
gestion des
grands projets
13,000,000 $ 4,500,000 $ 4,535,638 $

Diriger l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie pangouvernementale afin de moderniser le processus d'examen de la réglementation pour les projets de ressources naturelles;

Assurer une intégration et une coordination efficaces des processus d'examen de la réglementation et d'évaluation environnementale des grands projets de ressources par l'élaboration d'accords relatifs aux projets;

Améliorer la transparence et la responsabilisation dans le cadre du processus fédéral d'examen de la réglementation par une surveillance accrue et des activités régulières de contrôle, de suivi et de présentation de rapports sur les progrès réalisés relativement aux engagements pris dans les accords relatifs aux projets;;

Déterminer et mettre en œuvre des façons d'améliorer le processus afin de continuer à accroître l'efficacité du régime fédéral de réglementation pour les grands projets de ressources.

Diriger l'élaboration et la mise en œuvre d'une approche pangouvernementale cohérente relativement aux consultations avec les Autochtones;

Collaborer avec les gouvernements provinciaux afin de relever des occasions d'améliorer l'intégration des processus d'examen de la réglementation fédéraux et provinciaux;

Collaborer avec les partenaires afin de renforcer les régimes de réglementation dans le Nord. 

À la suite de sa troisième année en activité, le BGGP surveille maintenant le processus d’examen de la réglementation fédérale relativement à plus de 70 grands projets de ressources naturelles qui représentent environ 120 milliards de dollars en nouveaux investissements éventuels dans les collectivités à travers le Canada.

Le BGGP a continué son travail visant à accroître l’efficacité et l’efficience des examens de projet; il a apporté beaucoup d’améliorations importantes, notamment :

  • L’élaboration de plusieurs accords de projet ont été signés par les sous-ministres, y compris de nouvelles normes de service et de nouveaux échéanciers ciblés (p. ex., 2 ans en moyenne) pour chaque examen d’un projet majeur.
  • Le rendement des examens fédéraux des projets sous l’égide de l’initiative du BGGP fait l’objet d’un suivi et d’une surveillance publics afin d’accroître la transparence et la responsabilité.
  • En 2010-2011, les ministères ont atteint leur objectif d’échéancier collectif en livrant plus de 80% des examens de projet dans les temps.

RNCan et le BGGP ont également présidé des réunions mensuelles du comité des sous-ministres en matière de grands projets et appuient les comités des SMA et des DG afin d’assurer une résolution rapide des problèmes liés au projet et de faire progresser la mise en œuvre des nouvelles politiques, procédures et analyses afin d’améliorer le rendement du régime de réglementation fédéral pour les grands projets de ressources;

De plus, le BGGP s’est chargé des activités fédérales afin de relever les occasions d’améliorer en profondeur les processus d’évaluation environnementale et d’octroi des permis, de même que les activités de consultation des Autochtones:

Par exemple, la Loi sur l’emploi et la croissance économique :

  • Contient des modifications précises à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale qui ont amélioré l’exécution des évaluations environnementales, de permettre aux évaluations de commencer plus tôt, de réduire les retards et les chevauchements, ce qui, dans l’ensemble, améliorera les évaluations. 
  • A mis sur pied un Fonds d’aide financière aux participants pour la CCSN et l’ONÉ afin d’appuyer la participation opportune et significative de tous les Canadiens et Canadiennes, y compris les peuples autochtones, aux audiences publiques.

On continue à renforcer et à appliquer la nouvelle approche pangouvernementale de consultation des Autochtones dans le cadre de l'initiative du BGGP :

  • Des progrès ont été réalisés pour renforcer la planification des travaux de consultation des Autochtones, le partage de l'information et l’évaluation dans le cadre des processus d'examen fédéraux pour permettre de prendre des décisions plus efficaces et fondées sur le plan juridique.
  • Le BGGP a mis en place un  système de gestion électronique des dossiers à l'échelle du gouvernement qui permet le partage des dossiers de consultation au sein des organismes fédéraux et qui fournit un accès transparent à l’information sur les consultations à plus de 350 fonctionnaires fédéraux à travers le Canada.

Le BGGP a collaboré étroitement avec les gouvernements provinciaux afin de relever des occasions d'améliorer l'intégration des exigences et des processus réglementaires fédéraux et provinciaux.

Le BGGP a également continué à collaborer étroitement avec l’Agence canadienne de développement économique du Nord pour appuyer la création et la mise sur pied du Bureau de gestion des projets nordiques

Total RNCan 13,000,000 $ 4,500,000 $ 4,535,638 $    
Agence canadienne d'évaluation environne­mentale Soutien à l’évaluation environne­mentale   40,177,900 $ 8,355,750 $ 8,056,767 $

Soutenir l'adoption d'une approche pangouvernementale pour la résolution des problèmes relatifs aux évaluations environnementales stratégiques et aux évaluations liées à des projets particuliers, notamment en appuyant la mise en œuvre de l'initiative des grands projets de ressources;

Gérer le processus fédéral d'évaluation environnementale et diriger l’intégration des activités de consultation du gouvernement fédéral entre l’État et les Autochtones pour les grands projets de ressources;

Élaborer et fournir des services de formation et d'orientation à l'appui de l'initiative.

Travail en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP afin de renforcer au niveau fédéral la coordination des EE (comme les activités de diffusion requises pour réussir la mise en œuvre des modifications à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale), d'englober de façon plus efficace l'EE dans le processus de réglementation fédéral et de soutenir une approche à guichet unique qui intégrera la consultation avec les Autochtones au processus d'EE des grands projets de ressources.

Direction du processus fédéral d'évaluation environnementale des grands projets de ressources naturelles (à l'exception de la présélection et des études approfondies de la CCSN et de l'ONE), coordination de la participation autochtone ainsi que des activités de consultation avec l'EE de ces projets, comme il est requis dans la Directive du cabinet sur l'amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources et ses protocoles d'entente.
   
Des mesures ont été prises concernant la mise en œuvre d’un système de gestion de l'information (InfoZONE) pour l’information reliée aux projets qui aidera à centraliser les dossiers de l’État au sein du BGGP. La mise en œuvre devrait être effectuée en 2011-2012.

Mise à jour de la trousse de formation portant sur la consultation avec les Autochtones; le cours a été dispensé à la communauté fédérale.

La formation de base a été dispensée à la communauté fédérale et aux autres parties intéressées au moyen de cours comme une introduction à la loi et aux examens préalables en vertu de la Loi.

Soutien de la participation publique et de la consultation avec les Autochtones au cours des études approfondies des grands projets de ressources par l’administration d’un Fonds d’aide financière aux participants..

Soutien des initiatives du BGGP visant à collaborer avec les intervenants en vue de déterminer les occasions d’amélioration du régime de réglementation. Ceci comprenait un atelier sur la consultation des Autochtones, dirigé conjointement par l'Agence et le BGGP, visant à assurer la cohésion et la coopération entre les partenaires fédéraux en ce qui concerne les activités de consultation des Autochtones

 

Développe­ment de l'évaluation environne­mentale   3,991,000 $ 878,000 $ 814,622 $

Soutien de la mise en place de cette initiative horizontale axée sur l'amélioration du processus, de la capacité et des consultations connexes avec les Autochtones en ce qui concerne les grands projets de ressources;

Contribuer à l'élaboration continue de politiques, de procédures et de matériel d'orientation afin d'améliorer les activités de coordination et de collaboration associées à des évaluations environnementales de qualité supérieure, rapides et prévisibles dans le cadre du processus d'approbation réglementaire;

Contribution à l'élaboration de politiques et de procédures appuyant l'intégration des consultations entre l'État et les Autochtones dans le processus réglementaire d'approbation et d'évaluation environnementale.

Conception, en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP, de documents et de modèles de procédures visant à améliorer la clarté du processus, à faciliter les communications entre les promoteurs du projet et les organismes de réglementation dès le début et à assurer l'application d'une approche fédérale coordonnée tout au long du processus d'examen (p. ex., des jalons normalisés pour les accords de projet, un tableau de bord amélioré pour permettre le suivi des projets par la haute direction).

Établissement, en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP, de politiques et de lignes directrices visant à améliorer la coordination et la collaboration concernant les évaluations environnementales prévisibles, menées en temps opportun et de haute qualité, dans le cadre du processus réglementaire d'approbation, comme des conseils opérationnels sur la portée d’un projet aux termes de la décision de la Cour suprême dans le dossier « Mines alerte Â» et la mise en œuvre opérationnelle de la décision de la Cour suprême dans le dossier « Vanadium Â» concernant les projets réalisé sur le territoire visé par la Convention de la Baie James et du Nord québécois.

Développement continu, en collaboration avec d'autres organismes participant à l'initiative du BGGP , de nouvelles politiques, procédures, lignes directrices et de nouveaux processus sur l'intégration des consultations entre l'État et les Autochtones dans le processus réglementaire d'approbation et d'évaluation environnementale. Ceci comprenait un cadre stratégique pour guider les activités de l’Agence en tant que coordonnateur des consultations pour l’État concernant les grands projets de ressources, l'élaboration et la mise en œuvre d’un modèle d’intégration des évaluations environnementales, et la consultation avec les Autochtones, y compris les directives connexes pour le personnel de l’Agence agissant comme coordonnateur des consultations pour l’État.

Soutien interne   10,831,100 $ 2,666,250 $ 2,566,634 $

Services de soutien de base offerts afin d'appuyer la mise en place du programme.

Nouveau personnel intégré avec succès à l'organisme.

Les mesures d’accommodement exigées ont été prises.

Fourniture du soutien de l’infrastructure pour l’exécution des programmes.
Total de l’ACEE 55,000,000 $ 11,900,000 $ 11,438,023 $    
Environne­ment Canada Conservation et protection de la biodiversité Programme sur la faune 2,352,116 $ 466,159 $ 401,426 $

L'efficacité du rôle en matière de réglementation du Service canadien de la faune (SCF) dans le cadre des grands projets de ressources est améliorée;

Des lignes directrices sont élaborées à l'appui de la participation du SCF au processus d'évaluation environnementale pour les grands projets de ressources.

L’efficience et l’efficacité du rôle en matière de réglementation du Service canadien de la faune (SCF) dans le cadre des grands projets de ressources ont été améliorées

Des lignes directrices ont été élaborées à l'appui de la participation du SCF au processus d'évaluation environnementale pour les grands projets de ressources

Des ébauches de politiques relatives à la délivrance de permis conformément à la Loi sur les espèces en péril, à la Loi sur les espèces sauvages au Canada et à la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs ont été élaborées..

Des ébauches de documents d’orientation pour faciliter la prise en compte des espèces sauvages dans le processus d’évaluation environnementale pour les grands projets de ressources ont été élaborées.

Une eau salubre, propre et sécuritaire Conservation et protection des écosystèmes aquatiques 614,683 $ 123,841 $ 123,841 $

La Division de la gestion durable de l'eau d'Environnement Canada (EC) fournit des conseils en matière d'hydrologie, de volumes d'eau et d'hydraulique en rapport avec les évaluations environnementales de projets du BGGP menées par EC;

Les responsabilités d'Environnement Canada associées à la Loi sur les ouvrages destinés à l'amélioration des cours d'eau internationaux (LODACI) sont appuyées par des procédures normalisées d'exploitation et des politiques pour l'octroi de permis.

Les responsabilités d'Environnement Canada associées à la Loi sur les ouvrages destinés à l'amélioration des cours d'eau internationaux (LODACI) ont été appuyées par des procédures normalisées d'exploitation et des politiques pour l'octroi de permis.


Dans le cadre du processus d’évaluation environnementale, on a soutenu les responsabilités d’EC associées à la LODACI pour les grands projets de ressources naturelles au moyen de directives, de processus et d’examens des questions; des commentaires ont été formulés sur l’hydrologie, l’hydrométrie et la gestion des eaux.

On a soutenu la participation des spécialistes en ce qui concerne l’hydrologie, l’hydrométrie, l’hydraulique et la gestion des eaux dans le cadre de l’examen réglementaire des grands projets de ressources

Préparation, examen et publication de modifications de la réglementation de la Loi sur les ouvrages destinés à l’amélioration des cours d’eau internationaux conformément au processus officiel.    

Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des terres exploitées. Évaluation environne­mentale
et surveillance écologique
4,533,659 $ 868,975 $ 807,058 $

La participation d'Environnement Canada au Comité des sous-ministres en matière de grands projets et à la structure de gouvernance connexe est appuyée;

Rationalisation des processus ministériels d’évaluation environnementale dans le but d’assurer l’efficacité du processus réglementaire du BGGP pour les grands projets de ressources;

Les bureaux régionaux sont appuyés dans l'exécution des priorités de rationalisation pour les grands projets de ressources;

La participation d'EC à l'initiative d'amélioration du rendement du régime de réglementation pour les grands projets de ressources est bien coordonnée.   

La structure de gouvernance du BGGP a été appuyée au moyen de la participation au Comité des sous-ministres en matière de grands projets et aux comités et groupes de travail connexes.


Rationalisation des processus ministériels d’évaluation environnementale dans le but d’assurer l’efficacité du processus réglementaire du BGGP pour les grands projets de ressources.


Soutien des bureaux régionaux dans l’exécution des priorités de rationalisation pour les grands projets de ressources au moyen de mesures de coordination et d’activités de liaison du programme national.


Coordination de la participation d’EC à l’initiative du BGGP en vue de respecter l’échéancier et les produits livrables

Les processus ministériels d’EE ont été rationalisés afin de respecter les délais impartis et d’intégrer les leçons apprises lors des expériences antérieures d’EE dans le cadre d’ateliers, d’évaluations postérieures aux projets et de contribuer aux énoncés de politique opérationnelle.

On a contribué à l’analyse de l’incidence interministérielle des décisions de la Cour suprême et on a appuyé les lignes directrices connexes sur la conformité.

Élaboration du matériel d’orientation, des outils et de la formation visant à soutenir la participation accrue aux processus du BGGP relatifs à la réglementation du suivi pour les grands projets de ressources.

Reviewed Terms of Reference and coordinated the provision of regional expertise for major resource projects.

Collaboration avec le BGGP concernant la mise en place d’un système de gestion des dossiers de l’État.

On a suivi les procédures, les systèmes et les bases de données établis de surveillance et de suivi de l’information pour tous les projets du BGGP..

On a examiné le mandat et effectué la coordination afin de fournir une expertise régionale pour les grands projets de ressources.

On a fourni des conseils sur les politiques, les processus et les procédures afin d’assurer un contrôle de la qualité et l’uniformité des commentaires dans le cadre des évaluations environnementales portant sur les grands projets de ressources.

On a pris des mesures pour assurer l’uniformité nationale et l’intégration des activités ayant trait aux évaluations environnementales portant sur les grands projets de ressources en travaillant avec les autres régions, l'administration centrale, et le bureau chargé d’appliquer la LCEE et le bureau de gestion des grands projets.

On a soutenu les autorités responsables dans leurs efforts pour assurer la participation des groupes autochtones dans les grands projets de ressources.  On a fourni une capacité renforcée et uniforme de consultation des Autochtones et de participation aux activités ayant trait aux évaluations environnementales portant sur les grands projets lorsque les autorités responsables l’exigeaient.

On a fourni des directives et des conseils stratégiques pour la réalisation des évaluations environnementales ayant trait aux problèmes, préoccupations et pressions exercées pour assurer la consultation des Autochtones.  On s'est assuré de la prise en compte uniforme des problèmes lors des examens de projet.

On a documenté les décisions fondées sur le risque qui portaient sur la consultation des Autochtones et les décisions stratégiques qui ont été prises en se fondant sur les besoins en matière de consultation.

On a participé aux réseaux régionaux chargés d’examiner les problèmes maritimes et les problèmes d’immersion des déchets en mer existants et nouveaux.

Réduction des risques posés par les substances toxiques et les autres substances nocives pour les Canadiens, leur santé et l'environne­­ment Gestion des risques / Atténuation des
risques et mise
en œuvre
2,723,837 $ 562,122 $ 448,983 $

EC fournit une contribution au processus fédéral d'évaluation environnementale pour les grands projets de ressources en fournissant son expertise;

Les décisions réglementaires d’EC relatives à l’octroi de permis autorisant l’immersion de déchets en mer sont prises en temps opportun;

La participation d'EC au processus de réglementation des grands projets de ressources naturelles est appuyée par des lignes directrices.

EC a fourni des conseils d’expert sur des grands projets concernant l’immersion des déchets en mer, des projets relatifs à l’énergie, des projets miniers et le Règlement sur les effluents des mines de métaux (REMM) relativement aux dépôts de résidus miniers.

Les groupes d’experts ont joué un rôle fondamental de coordination en ce qui concerne les projets et les questions techniques de l’évaluation environnementale.

On a amélioré les processus et l’expertise technique du Ministère afin de contribuer aux évaluations environnementales. 

La participation d'Environnement Canada au processus de réglementation des grands projets de ressources naturelles a été appuyée par des lignes directrices.

Les décisions réglementaires relatives à l’octroi de permis autorisant l’immersion de déchets en mer ont été prises en temps opportun.

La participation d’EC au processus de réglementation relatif aux grands projets de ressources a été appuyée par des systèmes de triage et par l’élaboration d’une étude d’impact de la réglementation en vue d’apporter des modifications au REMM.

Les relations avec les autres gouverne­ments et partenaires sont gérées efficacement afin de soutenir les priorités environnemen­tales Relations intergouvernementales et avec les
intervenants
596,818 $ 122,302 $ 122,302 $

Prestation régulière et opportune de conseils stratégiques sur la consultation et la participation des groupes autochtones tout au long du processus de réglementation lié aux grands projets de ressources naturelles;

La participation d'Environnement Canada aux travaux du Comité de surveillance de l'État et des groupes de travail connexes sur les consultations avec les Autochtones bénéficie du soutien nécessaire.

On a assuré la prestation régulière et opportune de conseils stratégiques et de la formation sur la consultation et la participation des groupes autochtones tout au long du processus de réglementation lié aux grands projets de ressources naturelles.


On a soutenu la participation d'Environnement Canada aux travaux du Comité de surveillance de l'État et des groupes de travail connexes sur les consultations avec les Autochtones.


On a collaboré avec le BGGP pour la mise en place d’un système de gestion des dossiers de l’État.

On a élaboré et publié une politique ministérielle sur la participation publique et la consultation des Autochtones.

On a assuré la prestation de conseils, de services de soutien et de formation sur la participation du public et sur la consultation des Autochtones au sujet des grands projets de ressources naturelles.

Le soutien de la gestion stratégique permet au Ministère d'atteindre ses objectifs Services juridiques 650,739 $ 141,844 $ 192,100 $ Prestation d'avis juridiques opportuns pour soutenir la réalisation du programme national d'évaluation environnementale des grands projets de ressources

On a offert un soutien et on a formulé des avis juridiques opportuns concernant la réalisation du programme national d’évaluation environnementale des grands projets de ressources, l’interprétation des contestations judiciaires et les grandes considérations de principe.

Services internes Services de soutien de base 1,028,148 $ 214,757 $ 227,117 $ Services de soutien de base offerts afin d'appuyer la mise en place du programme. Des services de soutien de base ont été dispensés afin d'appuyer la mise en place du programme.
Total EC 12,500,000 $ 2,500,000 $ 2,322,827 $    
Ministère des Pêches et des Océans Gestion de l’habitat Programme de gestion de l’habitatt 34,041,800 $ 6,808,360 $ 6,437,564 $

Participation aux mécanismes de gouvernance, p. ex. au Comité des sous-ministres en matière de grands projets et aux structures de gouvernance connexes;

Assurer le soutien de diverses initiatives menées par le BGGP en rapport avec les activités de réglementation, les évaluations environnementales et la consultation des Autochtones;

Soutien technique du MPO pour ce qui concerne la Loi sur les pêches, la Loi sur les espèces en péril (LEP), la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE) et les activités de consultation des Autochtones au sujet des décisions réglementaires du MPO concernant les grands projets de ressources relevant de la présente initiative.

Participation continue aux mécanismes de gouvernance au niveau de la haute direction (p. ex., Comité des sous-ministres en matière de grands projets et autres niveaux de groupes de travail, discussions, etc.) dans les domaines des activités de réglementation, d’évaluation environnementale et de consultation des Autochtones.

On a assuré le soutien de diverses initiatives menées par le BGGP en rapport avec les activités de réglementation en vertu de la Loi sur les pêches et les activités connexes liées aux évaluations environnementales et à la consultation des Autochtones.

Formulation continue de commentaires concernant l’analyse des problèmes législatifs et réglementaires, et concernant l’analyse des enjeux stratégiques associés aux secteurs relatifs aux mandats et responsabilités du MPO, et formulation de commentaires concernant les solutions possibles.

Formulation de commentaires relatifs aux mandats et responsabilités du MPO aux fins de discussion avec les gouvernements provinciaux afin de trouver des méthodes de coordination et de collaboration pour déterminer les secteurs où l’efficience et l’efficacité doivent être améliorées.

On a continué à fournir une capacité technique visant à fournir des conseils aux promoteurs, aux partenaires en matière de réglementation et aux intervenants externes afin de soutenir les examens réglementaires et les activités connexes concernant les grands projets de ressources en vertu de la Loi sur les pêches et les processus connexes d’évaluation environnementale et de consultation des Autochtones.

Services juridiques Services juridiques 958,200 $ 191,640 $ 191,640 $

Prestation de services juridiques au MPO et de soutien juridique au groupe de travail juridique du BGGP afin de concrétiser les initiatives mises de l'avant par le BGGP qui se rapportent aux problèmes liés à la Loi sur les pêches, à la LCEE, à la LEP et aux activités de consultation des Autochtones dans le cadre des projets de ressources relevant de la présente initiative.

On a fourni des conseils juridiques et on a effectué l’analyse des risques juridiques associés à l’examen des rapports d’évaluation environnementale et à la préparation de la prise de décision par les autorités responsables.

Apport de conseils juridiques et d'un soutien aux commentaires du MPO au BGGP sur l'opérationnalisation de l'initiative.

Total MPO 35,000,000 $ 7,000,000 $ 6,629,204 $    
Affaires indiennes et du Nord Canada Terres et ressources du Nord Organisation des affaires du Nord 6,600,000 $ 1,320,000 $ 1,320,000 $

Interventions rapides et efficaces lors des audiences des commissions du Nord;

Exercices d'évaluation environnementale, de réglementation, d'octroi de permis et de surveillance menés d'une manière plus rapide et efficace;

Capacité accrue des commissions du Nord d’assumer leurs responsabilités en matière d'évaluation environnementale et de réglementation d'une manière rapide et efficace;

Les consultations avec les Autochtones aux termes de l'article 35 sont menées efficacement;Les consultations avec les Autochtones aux termes de l'article 35 sont menées efficacement;

Les partenaires du Nord participent à des processus visant à renforcer les régimes de réglementation et d'évaluation environnementale du Nord.

On a dirigé la participation des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (AADNC) et la fourniture de commentaires techniques sur les évaluations environnementales, et on a contribué à la planification et à l’évaluation des consultations de l’État.

On a mis en œuvre et/ou poursuivi la réalisation de projets particuliers, y compris les projets suivants : Contaminants salins dans le pergélisol, recherche sur les bassins à boues de forage, et délimitation de la zone de plomb/zinc à proximité de la mine désaffectée de Pine Point.

On a effectué des inspections ayant trait à l’utilisation des terres et des eaux des Conseils de district du Mackenzie Sud; on a utilisé des ressources pour entreprendre un examen externe du processus d’évaluation environnementale, et on a élaboré un plan stratégique, un plan d'activités, des guides d'exploitation et des documents sur les procédures réglementaires.

Un financement a permis à l’Office des terres et des eaux de la vallée du Mackenzie de doter un ETP pour lui permettre de mieux assumer ses responsabilités en matière de consultation des Autochtones.

On a utilisé les fonds fournis pour participer à six groupes de travail différents sur les terres et les eaux, et pour établir un registre électronique public des applications réglementaires et des processus d’approbation.

Sept dossiers de consultation ont été réglés.

L’ébauche du modèle de consultation et des accommodements de l’État a été rédigée; la carte des consultations a été élaborée.

Intendance fédérale responsable Gestion des terres, du développement économique et de l'environne­ment 3,400,000 $ 680,000 $ 420,000 $

Examen et rétroaction rapides relatifs aux plans de travail, aux ébauches d'accords de projet et aux accords finaux de projet pour les grands projets à l'échelle régionale et au niveau de l'AC;

Les partenaires participent à des processus visant à renforcer les régimes de réglementation du Nord;

Plus grande participation des Premières nations et des Inuits aux processus d'examen et d'octroi de permis liés aux grands projets.

Examen et rétroaction rapides relatifs aux plans de travail, aux ébauches d'accords de projet et aux accords finaux de projet pour les grands projets à l'échelle régionale et au niveau de l'AC;

On a contribué à l'examen réglementaire du projet Enbridge Northern Gateway d'une manière rapide et efficace.

On a contribué à amener les Premières nations à participer davantage aux examens des grands projets en contribuant à l'enveloppe de financement du projet Autochtone «  Enbridge Northern Gateway Â».

Total AADNC 10,000,000 $ 2,000,000 $ 1,740,000 $    
Transports Canada Sécurité et sûreté des transports   3,365,555 $ 819,251 $ 1,918,372 $

Participation aux divers mécanismes de gouvernance pour le BGGP;

Transports Canada [TC] (le personnel des régions et de l'administration centrale) participera aux groupes de travail, notamment à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi importants nécessaires pour opérationnaliser le BGGP;

TC participera aux projets réalisés sous l’égide du BGGP.

Participation de TC à différents mécanismes de gouvernance établis dans le cadre de l'initiative du BGGP ou qui aident l'initiative du BGGP, y compris les comités du Directeur général, du sous-ministre adjoint et des sous-ministres.

Participation de TC (personnel de l'Administration centrale et des bureaux régionaux) aux groupes de travail interministériels pour aider à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi clés nécessaires à l'opérationnalisation de l'initiative du BGGP;

TC a conservé un comité à l'administration centrale du BGGP afin de s'assurer que les nouveaux processus du BGGP sont appliqués au niveau interne de la manière la plus efficace possible et que le sous-ministre délégué reçoit des conseils de manière opportune et coordonnée.

Développe­ment de politiques de transport et programmes d'infrastructure   1,813,090 $ 457,388 $ Note: Les dépenses réelles engagées pour cette activité de programme ont été transférées au programme Développement du transport durable et l'environnement TC élaborera des procédures pour la conduite des consultations avec les Autochtones et participera à ces consultations. TC a mis sur pied un service de consultation des Autochtones afin de faciliter la mise en œuvre des consultations relatives aux projets du BGGP. Il a également élaboré des lignes directrices sur la consultation et l’accommodement des groupes autochtones, des outils et du matériel de formation. Enfin, TC communique avec le BGGP et d’autres ministères en vue de mettre en œuvre une approche pangouvernementale de consultation des Autochtones.
Développe­ment du transport durable et l'environne­ment   5,413,592 $ 1,364,819 $ 589,332 $

Participation aux divers mécanismes de gouvernance pour le BGGP;
TC (le personnel des régions et de l'administration centrale) participera aux groupes de travail, notamment à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi importants nécessaires pour opérationnaliser le BGGP;


TC travaillera sur les processus ministériels afin de veiller à ce que les processus du BGGP soient appliqués d'une manière efficace à l'interne;


TC participera aux projets réalisés sous l’égide du BGGP.

TC a participé à différents mécanismes de gouvernance établis dans le cadre de l'initiative du BGGP ou qui aident l'initiative du BGGP, y compris les comités du Directeur général, du sous-ministre adjoint et des sous-ministres;

TC a participé (personnel de l'administration centrale et des bureaux régionaux) aux groupes de travail pour aider à la création et à l'approbation de documents, de processus et de systèmes de suivi clés nécessaires à l'opérationnalisation de l'initiative du BGGP;

TC a conservé un comité à l'administration centrale du BGGP afin de s'assurer que les nouveaux processus du BGGP sont appliqués au niveau interne de la manière la plus efficace possible et que le sous-ministre délégué reçoit des conseils de manière opportune et coordonnée;

L'Administration centrale de TC a organisé des téléconférences mensuelles avec le personnel des bureaux régionaux afin de s'assurer que l'initiative est mise en œuvre de façon uniforme et efficace;

Les fonds reçus ont été utilisés pour augmenter la capacité d'effectuer un examen technique des évaluations environnementales (EE) et pour d'autres aspects clés de la tenue d'EE pour les grands projets de ressources.
Services internes   3,407,763 $ 858,542 $ 770,611 $

TC embauchera des avocats afin d'accroître sa capacité d'aborder les questions juridiques associées au processus de réglementation à l'échelle du pays;

TC appuiera la participation ministérielle

Le personnel juridique de TC s’est engagé à examiner les différents documents du BGGP;

Les services juridiques ont appliqué une approche de gestion de portefeuille pour régler les problèmes juridiques associés au processus de réglementation dans l’ensemble du pays.
Total TC 17,500,000 $ 3,500,000 $ 3,278,315 $    
Total 143,000,000 $ 31,400,000 $ 29,944,007 $    

*La totalité des fonds octroyés dans le cadre de cette initiative (c.-à-d.,150 M$ répartis sur cinq ans) ne correspond pas à la totalité des fonds attribués aux ministères et organismes en raison des modifications apportées.

Commentaires sur l’écart : S.O.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource :

M. Jay Khosla
Sous-ministre adjoint intérimaire
Bureau de gestion des grands projets
Ressources naturelles Canada
155 rue Queen
Ottawa, Ontario K1A 0E4


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Santé Canada

Initiatives horizontales




Nom de l'initiative horizontale : Plan de gestion des produits chimiques

Nom des ministères responsables : Santé Canada et Environnement Canada

Activité de programme du ministère responsable : Santé environnementale durable et gestion des substances et des déchets

Date de mise en œuvre : 2007-2008

Date de clôture : 2010-2011

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 299,2 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC) fait partie du plan environnemental global du gouvernement et il est géré conjointement par Santé Canada et Environnement Canada (EC). Les activités exposées dans ce plan tirent parti de la position de chef de file mondial du Canada dans la saine gestion des substances et des produits chimiques, et portent sur des mesures opportunes à l'égard des principales menaces pour la santé et l'environnement. Le plan comprend notamment l'évaluation des risques, la gestion des risques, le contrôle et la surveillance ainsi que la recherche sur des produits chimiques qui peuvent être nuisibles à la santé humaine et à l'environnement.

Le PGPC génère également, par des mesures réalistes et applicables, un niveau de responsabilité accru pour l'industrie. En outre, il stimule l'innovation et augmente la compétitivité canadienne dans un marché international où de plus en plus d'attention est portée à l'innocuité des substances chimiques et à la sécurité des produits.

Santé Canada et Environnement Canada gèrent ensemble le financement du PGPC et s'assurent que le Plan cadre bien avec les priorités en matière de santé humaine et d'environnement.

En 2010-2011, les secteurs de programme énumérés ci-après ont été touchés par les activités du PGPC.

À Santé Canada

  • Direction générale des produits de santé et des aliments
    • Direction des aliments
    • Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques
    • Direction des produits de santé naturels
    • Direction des politiques, de la planification et des affaires internationales
    • Direction des produits thérapeutiques
    • Direction des médicaments vétérinaires
  •  Direction générale, santé environnementale et sécurité des consommateurs
    • Direction de la sécurité des produits de consommation
    • Direction de la sécurité des milieux
    • Direction des sciences de la santé environnementale et de la radioprotection
  •  Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire

À Environnement Canada

  •  Direction générale de l'intendance environnementale
    • Direction des secteurs des produits chimiques
    • Direction des affaires législatives et réglementaires
    • Direction des secteurs publics et des ressources
    • Direction de l'énergie et des transports
    • Direction des activités de protection de l'environnement
  •  Direction générale des sciences et de la technologie
    • Direction des sciences et de l'évaluation des risques
    • Direction des sciences de la faune et des paysages
    • Direction de la science et de la technologie de l'atmosphère
    • Direction de la science et de la technologie de l'eau
  • Direction générale de l'application de la loi
  • Direction générale de la politique stratégique
    • Direction de l'analyse économique

Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le portail des substances chimiques du gouvernement du Canada à l'adresse suivante : http://www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca

Résultats partagés :

Parmi les résultats de haut niveau liés à la gestion du PGPC, mentionnons les suivants :

  • les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets néfastes des produits chimiques;
  • le processus de détermination, de réduction, d'élimination et de prévention des risques associés aux substances chimiques a été mis en œuvre ou la gestion de ces substances et de leur utilisation est améliorée;
  • l'orientation, la collaboration et la coordination des activités scientifiques et administratives sont assurées;
  • la compréhension des risques liés aux substances chimiques et des possibilités de les atténuer est accrue;
  • la surveillance biologique et environnementale des substances est efficace;
  • les risques sont évalués et gérés;
  • les intervenants et la population canadienne sont mieux informés.

Structures de gouvernance :

Santé Canada partage la responsabilité du PGPC avec Environnement Canada. Le PGPC est composé de cinq éléments interreliés qui doivent être planifiés, exécutés et évalués selon un cadre intégré, géré conjointement par Santé Canada et par Environnement Canada.

La gouvernance est assurée par un comité conjoint de sous-ministres adjoints de Santé Canada et d'Environnement Canada  et par le Comité exécutif interministériel de gestion des produits chimiques (CEGPC). Ces comités ont été mis sur pied en vue de maximiser la coordination des efforts tout en réduisant la répétition inutile d'activités au sein des deux ministères.

Le comité des SMA sur le PGPC offre une fonction d'orientation stratégique, de coordination et de remise en question pour la mise en œuvre globale du PGPC ainsi que le suivi des résultats de ses activités et de l'utilisation des ressources.  Le comité sert de forum de haut niveau pour la formulation de recommandations sur la gestion des produits chimiques qui seront présentées aux sous-ministres.

Le CEGPC est le principal comité de gestion à l'échelon des directeurs généraux qui contribue à l'élaboration d'orientations stratégiques communes entre EC et Santé Canada. Il constitue également un organe officiel pour les consultations et les coopérations en vue d'assurer des actions concertées opportunes dans la mise en œuvre intégrée des activités du PGPC. Les rapports du CEGPC au Comité des SMA contiennent des recommandations sur la mise en œuvre de programmes, sur les résultats et sur l'utilisation des ressources.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Santé Canada Hygiène de l'environnement durable Évaluation des risques 9,9 3,5 3,5
  • Sensibilisation accrue du public canadien aux questions relatives à la gestion des produits chimiques et aux mesures prises à cet égard.
  • Réalisation de l'évaluation des risques et atteinte des objectifs de la gestion du risque concernant les règlements et autres instruments de contrôle pour les substances et les produits de biotechnologie.
  • Tendances à la baisse dans les niveaux de risque, les effets indésirables ainsi que les maladies et blessures associées aux substances chimiques toxiques dans l'environnement et à leur utilisation ou au risque d'exposition pour les Canadiens.
  • Connaissance accrue des dangers environnementaux et des données sur lesquelles les décisions réglementaires sont fondées.
Un élément clé du PGPC est de prendre des mesures immédiates à l'égard des 200 substances chimiques présentant la priorité la plus élevée qui ont été relevées dans le cadre du programme Défi. Ce programme mettait l'industrie et les intervenants au défi de fournir des renseignements sur les substances chimiques et les pratiques de gestion sécuritaires pour 196 des substances commercialisées présentant la priorité la plus élevée. Le gouvernement du Canada a depuis publié des renseignements sur toutes les substances du Défi, indiquant lesquelles pouvaient présenter un risque pour la santé humaine ou l'environnement. Il a aussi obtenu de l'industrie l'information nécessaire en vertu de l'article 71 sur toutes les substances, publié une ébauche ou un rapport définitif d'évaluation préalable des risques pour 192 des 196 substances du Défi et pris des mesures de gestion des risques à l'égard de 45 substances susceptibles de présenter un risque pour la santé ou l'environnement.
La majorité des évaluations des risques prévues dans le cadre du PGPC à des fins de publication au cours de l'exercice 2010-2011 sont terminées. Ces évaluations comprenaient la diffusion des rapports définitifs d'évaluation préalable pour les substances des lots 8 à 10 ainsi que les ébauches des rapports d'évaluation pour les substances des lots 10 à 12, y compris d'autres substances des lots 1 (CHPD), 6 et 8. Au total, les ébauches des rapports d'évaluation préalable de 47 substances (ou groupes de substances) et les rapports d'évaluation définitifs de 43 substances (ou groupes de substances) ont été publiés. Plusieurs rapports concernant des substances non liées au Défi ont également été publiés dans la Gazette du Canada, Partie I (rapport définitif d'évaluation préalable de l'éthylèneglycol et rapport final sur l'état des connaissances scientifiques sur le décaBDE; ébauche des rapports d'évaluation préalable de la quinoléine, de l'acide perfluorooctano [APFO], des acides perfluorocarboxyliques [APFC] et de l'hexabromocyclododécane [HBCD]). Un rapport d'évaluation de suivi sur l'aniline a également été publié en 2010-2011.
En 2010-2011, trois ébauches de rapport d'évaluation préalable portant sur environ 70 substances pétrolières désignées comme étant restreintes aux raffineries de pétrole et aux usines de valorisation ont été publiées dans la Partie I de la Gazette du Canada. Des stratégies et des méthodes pour évaluer les substances restantes (ou les groupes de substances) du secteur pétrolier sont présentement élaborées.
Dans le cadre du Défi, des approches de gestion des risques ont été publiées pour neuf substances des lots 8 à 10 considérées néfastes pour la santé humaine ou l'environnement (la publication des approches relatives aux lots 11 et 12 est prévue en 2011-2012), et la portée de la gestion des risques a été définie pour 13 substances des lots 8 à 11 proposées en vue de se conformer à au moins un des critères de l'article 64 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE, 1999). (La portée des substances du lot 12 a été définie en partie.) Les outils de gestion des risques proposés pour les lots 1 et 2 ont été mis au point et publiés aux fins de commentaires, selon l'échéancier prévu.
Au total, 34 outils de gestion des risques ont été utilisés en 2010-2011 pour des substances du Défi PGPC. Cette année, les mesures prises ou proposées à l'égard de substances désignées comme étant néfastes pour la santé humaine ou l'environnement dans le cadre du Défi comprenaient un nouvel ajout de substances à la Liste critique de Santé Canada (16 substances du PGPC des lots 3 à 9 ont été ajoutées à la Liste critique de Santé Canada en mars 2011; jusqu'à maintenant, 25 substances des lots 1 à 9 du PGPC ont été ajoutées à cette liste), des activités de surveillance alimentaire ciblées relativement à des substances préoccupantes dont la principale source d'exposition est les aliments ainsi que des propositions d'ajout de certains additifs alimentaires à la liste du Règlement sur les aliments et drogues, ou de leur retrait de cette liste. De même, 16 outils proposés en vertu de la LCPE 1999 pour des substances considérées néfastes pour la santé humaine ou l'environnement dans les lots 1 à 3 ont été publiés dans la Gazette du Canada, Partie I, y compris des propositions d'avis de prévention de la pollution à l'égard de quatre substances [bisphénol A, isoprène, siloxanes (D4) et TDI]. 
En ce qui concerne les substances pour lesquelles une exposition récente ne présente pas de risques, mais qui, en raison d'une nouvelle activité ou utilisation, peut être néfaste pour la santé humaine ou l'environnement, les dispositions relatives à une nouvelle activité (NAc) de la LCPE 1999 prévoient la collecte d'information et l'évaluation avant le début de cette nouvelle activité ou utilisation. Des NAc ont été soit proposées soit mises en œuvre pour 55 substances du Défi qui ne respectaient pas l'article 64 de la LCPE 1999 ou qui n'étaient pas vendues au pays. Environ 26 NAc ont également été proposées ou mises en œuvre pour des substances du Défi qui répondaient à au moins un des critères de l'article 64 de la LCPE 1999.
Le gouvernement du Canada a continué de solliciter des conseils et des commentaires auprès du Conseil consultatif des intervenants du PGPC (les membres proviennent notamment d'organisations non gouvernementales et de l'industrie). En mai 2010, Santé Canada et EC ont présidé une réunion en personne où les membres du Conseil ont pu se prononcer sur les activités liées au PGPC.  Les conseils et commentaires du Conseil consultatif des intervenants du PGPC et d'autres intervenants ont également été sollicités lors d'un atelier tenu en novembre 2010 en vue de déterminer les prochaines substances à évaluer dans le cadre du PGPC.
Les programmes de surveillance environnementale ont été intégrés et renforcés en fonction du PGPC afin d'offrir un programme véritablement national, capable de faire respecter les engagements actuels du gouvernement en matière de surveillance et d'être sensible aux nouvelles substances chimiques préoccupantes. La surveillance environnementale et la surveillance des substances chimiques présentes dans l'air, les aliments, l'eau, les sédiments, les poissons et les oiseaux ainsi que dans les eaux usées et les rejets des décharges sont coordonnées par un groupe de travail dirigé par EC (dont des membres représentent Santé Canada).
L'Initiative de suivi et de surveillance mise en œuvre par Santé Canada dans le cadre du PGPC finance des projets pluriannuels visant à approfondir les connaissances relatives aux priorités suivantes : programmes nationaux de biosurveillance, études de biosurveillance axées sur les populations ciblées, recherche à l'appui de la biosurveillance et surveillance environnementale ciblée. Dix-neuf projets pluriannuels ont été financés dans le cadre de cette initiative, dont dix en 2010-2011. Parmi ces projets, mentionnons les suivants :
  • Une étude nationale de trois ans visant à examiner la présence de contaminants dans l'eau potable au Canada se terminait en 2010-2011. Les données obtenues permettront de mettre à jour les renseignements sur l'exposition qui serviront à préparer et à actualiser les Recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada.
  • La première étape de l'Enquête pluriannuelle sur la poussière domestique au Canada s'est terminée en 2010-2011. Ce projet vise à fournir des estimations représentatives nationales de base des produits chimiques présents dans la poussière domestique prélevée dans des résidences en milieu urbain, l'accent étant mis en premier lieu sur le plomb bioaccessible. 
  • Une étude sur l'absorption par voie cutanée de substances évaluées dans le cadre du PGPC. Cette étude vise à accroître les connaissances sur la façon dont les produits chimiques passent de la couche externe de la peau aux couches internes, puis dans la circulation sanguine, dans le but de faire des estimations plus précises des niveaux d'exposition.
  • Une enquête nationale sur la qualité de l'air intérieur portant sur les substances chimiques évalue la présence de certaines substances chimiques jugées prioritaires dans l'air des résidences canadiennes. Le prélèvement des échantillons d'air a débuté en septembre 2009 et devrait se terminer en décembre 2011. Statistique Canada devrait rendre public les résultats de l'enquête en 2012. Les données de l'enquête aideront Santé Canada à réaliser ses activités d'évaluation et de gestion des risques et faciliteront l'élaboration de lignes directrices sur la qualité de l'air intérieur.

L'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) est une enquête nationale que mène Statistique Canada, en collaboration avec Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada, en vue de recueillir auprès des Canadiens des renseignements sur leur santé. Santé Canada s'occupe de la composante de biosurveillance de l'enquête qui consiste à prélever des échantillons de sang et d'urine afin d'obtenir des données nationales représentatives de l'exposition aux substances chimiques de l'environnement. En 2010-2011, Santé Canada a publié le Rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada qui donne des résultats complets de la biosurveillance des substances chimiques mesurées dans le cadre du cycle 1. À l'exception du plomb, ces résultats fournissent les toutes premières données de biosurveillance nationales représentatives sur l'ensemble des substances chimiques mesurées. Le deuxième cycle de l'Enquête (2009-2011) est actuellement en cours et vise des enfants âgés de trois à cinq ans. Il comprend aussi une composante sur l'air intérieur. La collecte des données se fait dans 18 sites répartis dans tout le Canada. La planification des cycles 3 et 4 de l'enquête a elle aussi débuté.
L'Étude mère-enfant sur les composés chimiques de l'environnement (étude MIREC) est une étude nationale de cinq ans réalisée auprès d'environ 2 000 femmes enceintes recrutées au cours du premier trimestre de leur grossesse et suivies tout au long de leur grossesse jusqu'à huit semaines après la naissance. L'enquête vise à surveiller l'exposition des femmes enceintes et de leur enfant aux composés chimiques de l'environnement, à évaluer, le cas échéant, les risques pour la santé liés à la grossesse découlant de l'exposition à des métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, arsenic et manganèse) et à mesurer les niveaux, dans le lait maternel, de substances chimiques de l'environnement ainsi que de certains éléments bénéfiques (nutriments et éléments immuno-protecteurs). Les résultats de l'étude fourniront de l'information pour la prise de décisions en matière de gestion des risques et recenseront des sources potentielles d'exposition et des prédicateurs d'exposition des substances chimiques de l'environnement.
Dans le but de mieux comprendre l'exposition à diverses substances chimiques considérées prioritaires dans le cadre du PGPC et leurs effets et de faire en sorte que les activités entreprises cadrent bien avec les priorités, un programme de recherche assorti d'un processus de demande d'affectation de crédits supplémentaires a été maintenu. Les thèmes et les priorités du PGPC abordés comprennent notamment les effets, l'exposition, l'élaboration d'outils et de modèles, les perturbateurs du système endocrinien, les métaux, les mélanges, les composés d'alkyle perfluoré, les produits ignifuges bromés et les quelques 3 000 autres substances prioritaires.
Parmi les autres activités entreprises en 2010-2011 dans le cadre du PGPC, mentionnons :

  • La première étape de la mise à jour de l'Inventaire s'est achevée. Elle touchait 550 substances, dont environ 500 produits chimiques et 50 microorganismes. Les renseignements recueillis ont permis d'élaborer des stratégies visant les substances de priorité moyenne et d'entreprendre, en vertu de l'article 74, les évaluations préalables en des microorganismes inscrits sur la Liste intérieure des substances.
  • Les stratégies d'évaluation des substances de priorité moyenne ont été élaborées.  Le programme a précisé davantage l'établissement des priorités en regroupant les substances selon leur structure chimique, par secteur ou en fonction d'autres stratégies.
  • Des activités de sensibilisation, notamment la rédaction et la publication de fiches de renseignements sur le PGPC ainsi que les activités continues de l'administration centrale et des régions à l'appui de la gestion et de la communication des risques, comme les ateliers destinés aux intervenants, se poursuivent selon le calendrier prévu.
  • Des enquêtes ont été réalisées auprès de l'industrie concernant deux substances préoccupantes dont la principale source d'exposition est la nourriture (DEHA et méthyleugénol).
  • Le retrait proposé de trois additifs alimentaires de la liste du Règlement sur les aliments et drogues, et l'ajout d'un additif alimentaire à cette liste, à la suite de l'évaluation de substances précises dans le cadre du PGPC.
  • La conception d'un programme d'échantillonnage amélioré pour l'étude sur l'alimentation totale. Le programme tient compte de plusieurs substances préoccupantes pour lesquelles les aliments sont considérés comme la principale source d'exposition.
  • Santé Canada a continué d'élaborer et de mettre en application des règlements afin de réduire les risques associés aux produits chimiques nocifs présents dans les produits de consommation. Plus précisément, un nouveau projet national d'application cyclique de la loi a été mis en place pour déterminer le degré de conformité à l'interdiction d'ajouter du bisphénol A dans les biberons en polycarbonate. Des mesures d'exécution ont été prises à l'égard des produits non conformes. De premières consultations ont été menées auprès des intervenants concernant une mesure réglementaire proposée pour une substance du lot 3 et une autre du lot 5 (l'EMDEG et le TCEP) et des analyses économiques ont été entreprises à l'égard de ces deux substances. En 2010-2011, le Laboratoire de la sécurité des produits (LSP) a terminé l'élaboration des méthodes et l'essai analytique de trois substances visées par le PGPC qui se retrouvent dans des produits de consommation pour appuyer les mesures de gestion des risques (y compris le BPA et le TCEP). Au total, le LSP a terminé l'échantillonnage et l'évaluation de neuf substances chimiques du PGPC. 
  • Santé Canada a également reçu et évalué des dossiers de candidature provenant de l'industrie et visant à appuyer l'intégration de substances contenues dans les produits visés par la Loi sur les aliments et drogues (LAD) à la Liste des substances commercialisées (LSC) - une liste des substances utilisées dans les produits réglementés en vertu de la LAD mis en marché entre janvier 1987 et septembre 2001. On élaborera également un cadre d'établissement de l'ordre de priorité des substances inscrites sur la LSC. Une fois les priorités établies, les substances inscrites sur la LSC feront l'objet d'évaluations des risques pour la santé et l'environnement.
  • En collaboration avec des intervenants de l'industrie et d'organisations non gouvernementales, Santé Canada a élaboré un cadre réglementaire afin d'évaluer les risques pour l'environnement que présentent de nouveaux ingrédients médicamenteux contenus dans les produits pharmaceutiques et les médicaments vétérinaires. D'importants progrès ont été réalisés en ce qui concerne le cadre réglementaire relatif aux substances non médicamenteuses.
  • Santé Canada a continué de compiler des renseignements généraux sur les pratiques exemplaires de gestion (PEG) à l'égard des substances et des produits visés par la LAD. Ces renseignements seront utilisés dans le cadre de consultations futures auprès des intervenants pour déterminer s'il faut élaborer de nouvelles PEG ou améliorer les pratiques existantes.
  • La réévaluation de pesticides plus anciens a été accélérée en vue de déterminer s'ils respectent les normes actuelles relatives à la santé et à l'environnement. En date du 31 mars 2011, 373 des 401 ingrédients actifs des pesticides plus anciens avaient été évalués.
  • Trente nouveaux ingrédients actifs de pesticides ont été inscrits, dont 22 étaient des biopesticides.
  • Santé Canada continue d'administrer un programme de déclaration obligatoire des incidents liés aux pesticides qui ont eu un effet sur la santé et l'environnement. Ce programme examine les tendances et prévoit des mesures réglementaires au besoin. En 2010-2011, le Programme a affiché 11 évaluations d'incidents graves. Des mesures réglementaires ont été prises à l'égard de deux de ces incidents. Les rapports d'incident ont permis de relever d'éventuels effets indésirables chez les chats et les chiens attribuables à l'utilisation de produits antipuces et antitiques. L'Agence canadienne de réglementation de la lutte antiparasitaire a par la suite publié la directive d'homologation DIR2010-02 afin de préciser les étiquettes des pesticides à traitement localisé utilisés contre les puces et les tiques sur les animaux de compagnie.
  • Le site Web des substances chimiques, conçu pour informer le public et les intervenants de l'avancement du PGPC, a été mis à jour de façon régulière.  On y trouve des renseignements sur toutes les publications relatives au PGPC dans la Gazette du Canada, sur les réunions du Groupe consultatif du Défi et du Conseil consultatif des intervenants ainsi que de nouvelles fiches de renseignements. Depuis 2010, les utilisateurs peuvent s'inscrire pour recevoir les plus récentes informations par courriel.
Gestion des risques 50,1 16,1 12,8
Recherche 26,6 6,8 5,0
Suivi et surveillance 34,0 13,8 13,7
Gestion de programme 5,4 1,4 1,3
Produits de consommation Évaluation des risques 12,6 5,4 4,2
Réglementation des pesticides Évaluation des risques 9,9 3,3 3,3
Gestion des risques 3,6 4,7 4,7
Produits de santé Évaluation des risques 3,3 1,5 1,5
Gestion des risques 12,5 4,3 3,5
Recherche 2,5 1,4 1,4
Suivi et surveillance 1,1 0,6 0,6
Gestion de programme   0,1 0.1
Aliments et nutrition Évaluation des risques 3,8 1,4 2,1
Gestion des risques 6,2 2,1 0,5
Recherche 1,2 0,4 2,1
Suivi et surveillance     2,0
Environnement Canada Gestion des produits chimiques Évaluation des risques 13,1 4,8 4,8
  • Réduction des risques liés aux produits toxiques et autres substances pour les Canadiens et atténuation leurs effets sur l'environnement.
  • Orientation, collaboration et coordination des activités scientifiques et administratives.
  • Connaissance accrue des risques associés aux substances chimiques toxiques grâce à la recherche et options permettant de les atténuer.
  • Réalisation rapide des évaluations des risques, au besoin.
  • Atteinte des objectifs en matière de gestion des risques, p. ex. contrôles efficaces ciblés et mis en œuvre.
  • Connaissance accrue des intervenants et du public canadien concernant les activités d'évaluation et de gestion des risques, y compris la connaissance de l'efficacité des mesures de contrôle.
Gestion des risques 64,9 24,4 18,6
Recherche 2,1 0 0,0
Suivi et surveillance 26,4 7,8 7,8
Total          

Commentaires sur l'écart :

  1. 2,0 M$ ont été transférés du programme Hygiène de l'environnement durable (gestion de programme) au programme sur les aliments et la nutrition. Ces fonds devaient servir à accroître la capacité de réaliser une évaluation reliée aux aliments des substances chimiques prioritaires du PGPC.
  2. 1,8 M$ des fonds du programme Hygiène de l'environnement durable (recherche) n'a pas été dépensé, car certains projets de recherche ont été reportés et certaines dépenses prévues en immobilisations n'ont pas été effectuées en 2010-2011.
  3. Un montant de 100 000 $ a été transféré du programme Hygiène de l'environnement durable (gestion de programme) au volet des produits de santé en vue d'appuyer la coordination de l'entrée des données dans les évaluations des risques du PGPC.
  4. Le surplus du secteur de la sécurité des produits de consommation a été réaffecté à l'interne pour faciliter du travail essentiel à la mission visant à préparer l'entrée en vigueur de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation.
  5. Le programme sur les produits de santé n'a pas dépensé 800 000$ des fonds dont il disposait en raison de défis liés à la dotation et à l'approvisionnement.
  6. Les dépenses prévues sont passées de 24,4 M$ à 20,0 M$ lorsqu'on a pris en compte les réductions ministérielles découlant de l'examen stratégique (3,6 M$) et des recommandations du comité de révision sur les siloxanes (0,8 M$).

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.

Personne-ressource :

Suzanne Leppinen, directrice
Gestion des programmes horizontaux et internationaux
Direction de la sécurité des milieux
Direction générale, santé environnementale et sécurité des consommateurs
Santé Canada
Téléphone : 613-941-8071
suzanne.leppinen@hc-sc.gc.ca

Stewart Lindale, directeur
Affaires législatives et réglementaires
Direction générale de l'intendance environnementale
Environnement Canada
Téléphone : 819-934-2358
Steward.Lindale@ec.gc.ca



Nom de l'initiative horizontale : Mise en œuvre d'un plan d'action pour la protection de la santé humaine contre les contaminants de l'environnement

Nom des ministères responsables : Santé Canada

Activité de programme du ministère responsable : 3.1 Hygiène de l'environnement durable

Date de mise en œuvre : 2008-2009

Date de clôture : 2012-2013

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 84,6 M$

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

Des études récentes révèlent que les Canadiens sont préoccupés par les contaminants de l'environnement. Il faut veiller à ce que les Canadiens disposent de renseignements fiables sur l'impact des produits chimiques sur l'environnement et sur les mesures qu'ils doivent prendre en conséquence.
Le gouvernement a déjà pris des mesures à l'égard des contaminants de l'environnement par le truchement du Plan de gestion des produits chimiques et du Programme de l'air pur, qui portent sur les substances qui présentent des risques connus pour la santé humaine et l'environnement. L'industrie et les intervenants appuient ces initiatives, mais ils continuent d'affirmer que les décisions doivent être fondées sur des données scientifiques. Cela exige des mécanismes, notamment des mécanismes de contrôle, de surveillance et de recherche, afin de veiller à ce que l'efficacité des interventions visant les risques potentiels connus puisse être évaluée et à ce que les nouveaux risques puissent être détectés.
Le plan d'action pour protéger la santé humaine des contaminants de l'environnement vise à protéger davantage les Canadiens contre les contaminants environnementaux, tout en accroissant la base de connaissances touchant les niveaux de contaminants et les effets possibles sur la santé, en particulier

  • à favoriser la sensibilisation et à fournir des renseignements aux Canadiens pour qu'ils prennent les mesures qui s'imposent;
  • à cerner et à surveiller les tendances de l'exposition aux contaminants et le lien possible avec des problèmes de santé, notamment l'asthme, les anomalies congénitales et les troubles du développement;
  • à permettre de mieux comprendre le lien entre les contaminants et la maladie.

Une somme de 13,1 millions de dollars a été affectée à Santé Canada, pour la période de 2008-2009 à 2012-2013, pour la rédaction d'un guide sur la santé de l'environnement destiné aux Canadiens, ainsi que d'un guide adapté aux besoins des communautés des Premières nations et des Inuits. Le guide vise à sensibiliser les Canadiens aux risques que posent les contaminants nuisibles de l'environnement pour leur santé, de même qu'aux mesures directes qu'ils peuvent prendre pour réduire ces risques et améliorer leur santé.

Pour la même période, Statistique Canada a reçu 54,5 M$ pour mener l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), et Santé Canada, 5,6 M$, pour réaliser l'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN). L'ECMS sert à recueillir des renseignements auprès des Canadiens sur leur état de santé général et leur mode de vie et comporte le prélèvement d'échantillons de sang et d'urine, notamment à des fins d'analyses à la recherche de contaminants de l'environnement. L'ECMS ne fournit pas de données sur les Premières nations vivant dans les réserves et les Inuits. C'est l'IBPN qui ciblera ces communautés.

Une somme de 5,9 millions de dollars a été affectée à l'Agence de la santé publique du Canada, pour la période de 2008-2009 à 2012-2013, afin d'améliorer la surveillance des anomalies congénitales.

Une somme de 5,5 millions de dollars a été affectée à l'Agence de la santé publique du Canada pour la période de 2008-2009 à 2012-2013 pour la surveillance des troubles du développement.

Résultats partagés :

  • Réduction des risques liés aux contaminants de l'environnement pour la santé des Canadiens (particulièrement les populations vulnérables)

Structures de gouvernance :

Toutes les initiatives du plan d'action prennent appui sur les structures de gouvernance et de gestion déjà établies pour les programmes gouvernementaux permanents, notamment le Programme de statistiques sur la santé de la population canadienne, le Plan de gestion des produits chimiques, l'initiative en matière de vie saine et de prévention des maladies chroniques de l'Agence de la santé publique du Canada, de même que les volets de systèmes de surveillance nationaux élaborés par l'Agence de la santé publique du Canada de concert avec les intervenants.

Chacun des programmes de Santé Canada, de l'Agence de la santé publique du Canada et de Statistique Canada sera entièrement responsable de la gestion des initiatives qu'il dirige dans le cadre du plan d'action. Les consultations et la participation des intervenants seront régies par les structures consultatives et les comités interministériels déjà établis.

Une structure de gouvernance tripartite de Santé Canada, de l'Agence de la santé publique du Canada et de Statistique Canada sera utilisée pour surveiller la mise en œuvre de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS). L'ECMS s'appuiera sur la structure de gouvernance actuelle du Programme de statistiques sur la santé de la population canadienne, qui compte des cadres supérieurs des trois organismes fédéraux.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-211 (en million de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Santé Canada Hygiène de l'environnement durable Guide sur la santé environnementale destiné aux Canadiens 13,1 DGSESC : 0,385 M$
DGSPNI :0,7 M$
DGAPCC :1,6 M$
DGSESC : 0, 271M$
DGSPNI : 0,392 M$
DGAPCC :1,075 M$
  • Distribution des guides sur la santé de l'environnement et rédaction subséquente de guides destinés à des populations précises.
  • Un guide sur la santé des aînés et des feuilles d'information destiné aux dispensateurs de soins de santé, aux enseignants ou aux élèves seront rédigés.
  • Des guides adaptés aux foyers et aux enfants des Premières nations et des Inuits seront diffusés.
  • Des guides sur les activités de plein air destinés aux Premières nations et aux Inuits seront rédigés et distribués aux partenaires autochtones, à des fins d'examen.
  • La campagne de marketing sur la santé environnementale (composantes concernant le grand public et les Autochtones) se poursuivra.
  • Les priorités des Premières nations seront déterminées et des paramètres de biosurveillance, un protocole d'échantillonnage et des paramètres pour un examen déontologique seront élaborés, y compris des mécanismes pour assurer la comparabilité des données avec celles de l'ECMS. L'échantillonnage des communautés choisies devrait commencer.

DGSESC/DGAPCC

Poursuite de la campagne de marketing sur la santé environnementale/Distribution des guides sur la santé environnementale.

Lors de la campagne de marketing sur la santé environnementale de 2010-2011, l'information a été communiquée en ligne principalement, car des études récentes révèlent que c'est ainsi que les Canadiens préfèrent recevoir l'information touchant à l'environnement.

  • Un jeu-questionnaire en ligne et une visite guidée virtuelle ont été conçus et mis sur le site Web au début de mars 2011.
  • Le recours à Google AdWords a également été très productif et a fait augmenter de 26 000 le nombre de visites sur le site, ce qui équivaut à un accroissement de 245 % de la fréquentation. La durée des visites a également augmenté légèrement.
  • Quatre vidéos portant respectivement sur le radon, le monoxyde de carbone, le plomb et la moisissure ont été conçues et mises en ligne. Il y a eu 61 623 visites sur le site Web Halte-O-Risques.
  • À ces mesures, s'ajoutent des activités de participation du public tenues à l'échelle nationale pendant trois fins de semaine consécutives en mars 2011 dans 180 magasins Home Depot. Dans le cadre de ces activités, les consommateurs ont reçu de l'information au sujet des risques environnementaux pouvant avoir des répercussions sur leur santé et des moyens à prendre pour réduire ces risques.
  • Plus de 124 000 guides sur la santé environnementale (Halte-O-Risques) ont été distribués, et environ 15 000 conversations individuelles sur les dangers pour la santé au foyer ont eu lieu. À la suite de ces conversations, les ventes de dispositifs de vérification de la qualité de l'air (trousses de mesure du radon et détecteurs de monoxyde de carbone) ont augmenté de 32 % par rapport à l'année précédente.
  • L'information fournie lors de l'activité aux points de vente a été jugée valable par 91 % des participants, soit 33 % disant qu'elle a été utile, et 58 %, qu'elle a été très utile.
  • La distribution de 180 000 exemplaires du guide annexés aux magazines Best Wishes et Mon Bébé du groupe Parents Canada est une autre mesure complémentaire aux tactiques en ligne de la campagne de marketing.
  •  La distribution dans le cadre de cette campagne se fait également par une autre voie : le nombre mensuel moyen de guides demandés et distribués à l'échelle nationale par le truchement de Service Canada est de 13 000, soit plus de 150 000 exemplaires par année.

En 2010-2011, l'information communiquée dans le cadre de la campagne de marketing sur la santé environnementale des Premières nations et des Inuits l'a été directement aux communautés et en ligne, car des études récentes révèlent que c'est ainsi que les membres des Premières nations et les Inuits préfèrent recevoir l'information touchant à l'environnement.

  • 200 000 exemplaires guide sur la santé environnementale pour les Premières nations intitulé Votre santé à la maison ont été distribués dans tous les foyers de Premières nations du pays. 74 000 exemplaires additionnels ont été commandés en ligne. Le guide Votre santé à la maison pour les Inuits sera distribué dans les communautés inuites.
  • Le contenu de ces deux guides peut être consulté sur le site Web de Santé Canada. Il y a eu plus 10 000 visites sur le site Internet.
  • Des guides et des cahiers d'activités adaptés à la culture des enfants et des adolescents inuits ou des Premières nations ont été produits. Ils seront distribués dans les écoles des communautés inuites et des Premières nations à l'automne.
  • Des guides d'activités à l'extérieur au printemps et à l'été destinés aux Premières nations et aux Inuits ont été produits. Ils seront distribués dans les communautés.
  • Des messages d'intérêt public ont été rédigés et diffusés à la radio, dans les médias imprimés et à la télévision, en collaboration avec les jeunes Inuits et des Premières nations et avec le réseau national de télévision autochtone APTN. La distribution aux médias autochtones est prévue pour l'automne.
  • Un projet pilote de collectes communautaires de données sur la santé environnementale a été mené dans quatre communautés des Premières nations et quatre communautés inuites en collaboration avec l'Organisation nationale de la santé autochtone. Une ressource permettant aux communautés d'effectuer elles-mêmes les collectes sera remise à des intermédiaires au sein de ces collectivités.

DGSPNI/DGAPCC
Le premier guide de santé environnementale à la maison a été distribué à tous les foyers des Premières nations partout au pays et celui destiné aux Inuits sera également distribué dans les communautés inuites.

  • Le contenu de ces deux guides peut être consulté sur le site Internet de Santé Canada.
  • Des guides adaptés aux jeunes et aux enfants des Premières nations et inuits ont été élaborés et en sont à l'étape de l'approbation.
  • Des cahiers d'activités ayant trait à la santé environnementale destinés aux enfants et aux adolescents des communautés inuites et des Premières nations ont été produits. Ils seront distribués dans les écoles de ces communautés.
  • Des guides pour les Premières nations portant spécifiquement sur les activités effectuées à l'extérieur au printemps et à l'été ont été élaborés et en sont à l'étape de l'approbation. Les guides destinés aux Inuits ont également été produits.
  • La campagne de marketing sur la santé environnementale (composantes concernant le grand public et les Autochtones) se poursuivra.
Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits Initiative de biosurveillance des Premières nations 5,6 DGSPNI : 1,17 M$ DGSPNI : 1,126 M$
  • Les priorités des Premières nations (PN) ont été évaluées au moyen de questionnaires envoyés par l'Assemblée des Premières nations (APN) à toutes les communautés des PN du Canada pour déterminer si l'initiative présentait un intérêt. Ce sondage a été suivi de la création d'un comité consultatif des Premières nations, formé de représentants des huit régions des PN, d'un ancien et d'experts techniques et chargé de conseiller le Comité directeur de la DGSPNI sur la conception de l'Initiative, sa réalisation et les paramètres chimiques à analyser.
  • Le projet pilote de la DGSPNI (y compris le protocole d'échantillonnage et les paramètres de l'Initiative) a été soumis au Comité d'éthique de la recherche Santé Canada-ASPC, qui l'a approuvé en octobre 2010. 
  • En janvier et en février 2011, l'Initiative a été expérimentée dans deux communautés du Manitoba, l'une au Nord, en région rurale et éloignée, l'autre au Sud, en milieu urbain. Le projet pilote devait servir à déterminer les besoins opérationnels et logistiques, le taux de réponse des participants et les coûts associés aux ressources humaines et financières, selon que la communauté où l'Initiative est déployée est située en région éloignée ou non. Le taux de participation a été très élevé et l'enquête a suscité beaucoup d'enthousiasme et d'intérêt dans les deux communautés. Les échantillons d'urine et de sang ont été envoyés au même laboratoire que ceux prélevés dans le cadre de l'ECMS pour y être analysés. Les résultats et les leçons apprises du projet pilote seront pris en compte dans l'établissement du protocole de l'enquête prévue en 2011-2012. 
  • Les paramètres environnementaux et le laboratoire choisis pour l'enquête de la DGSPNI sont ceux qui ont été utilisés pour l'ECMS. Les statisticiens de Statistique Canada collaborent avec ceux de l'APN et de Santé Canada pour que les données recueillies puissent être comparées à celles de l'ECMS.
Agence de la santé publique du Canada Surveillance et évaluation de la santé de la population Surveillance accrue des anomalies congénitales 5,9 1,2 0,950
  • Accroissement de la capacité des provinces et des territoires de surveiller les anomalies congénitales
  • Renforcement des réseaux canadiens de surveillance et de recherche en matière de prévention des anomalies congénitales
  • Accroissement de la capacité des provinces et des territoires de surveiller les anomalies congénitales
  • Dans le cadre d'ententes officielles (protocoles d'entente), l'ASPC a fourni un soutien à six administrations au pays pour qu'elles conçoivent et instaurent des systèmes de surveillance des anomalies congénitales ou améliorent ceux déjà en place.
  • Parmi les principales activités de surveillance mises en place, mentionnons : une consultation des intervenants régionaux; une évaluation des besoins; la création d'une base de données; la planification et la réalisation d'une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée; l'établissement d'ententes de partage des données; l'intégration des sources de données; la conception de formulaires de collecte des données; la collecte de données; la mise au point d'outils de surveillance.
  • Renforcement des réseaux canadiens de surveillance et de recherche en matière de prévention des anomalies congénitales
  • Le Réseau canadien de surveillance des anomalies congénitales a été établi et a tenu avec succès, du 17 au 19 novembre 2010, à Ottawa, sa rencontre scientifique de 2011 au sujet  des « Vulnérabilités environnementales et nutritionnelles associées aux anomalies congénitales ». Les participants à cette rencontre ont discuté des sujets suivants : caractéristiques maternelles et facteurs sociodémographiques qui nuisent au développement du fœtus et créent un terrain propice à l'apparition de maladies congénitales; études épidémiologiques sur les carences et les excès nutritionnels associés aux anomalies congénitales s'intéressant notamment aux apports en micronutriments, comme le folate; information à jour sur les principales sources d'exposition environnementales et les principaux facteurs de risque environnementaux et leur interaction avec la nutrition pendant la grossesse; intégration de la surveillance et de la recherche en matière d'anomalies congénitales aux initiatives de santé publique actuelles.
  • Le Réseau reste un lieu de diffusion de l'information et de mobilisation des administrations et des programmes en ce qui a trait aux activités de l'Agence en matière de lutte contre les anomalies congénitales ainsi qu'une tribune pour l'avancement de l'initiative.
Surveillance des troubles du développement 5,5 1,4 0,183
  • Réseau de surveillance de l'autisme au Canada
  • Accroissement des capacités scientifiques de la santé publique en matière d'autisme au sein du gouvernement fédéral
  • Réseau de surveillance de l'autisme au Canada
  • Pour établir un réseau de surveillance des troubles envahissants du développement au Canada, l'Agence de la santé publique a réuni des experts nationaux et internationaux de la santé, de la recherche et de l'éducation ainsi que la prestation de traitements ou de services dans ces domaines, auxquels s'ajoutent des intervenants nationaux d'organisations non gouvernementales et d'associations professionnelles. 
  • Au cours des dernières années (de 2009 à 2011), elle a financé une étude sur l'utilisation des ensembles de données administratives pour l'obtention de renseignements sur les enfants vivant avec des troubles envahissants du développement par le truchement d'une base nationale de données d'épidémiologie pour l'étude de l'autisme au Canada, établie à l'Université Queen's.
  • Accroissement des capacités scientifiques de la santé publique en matière d'autisme au sein du gouvernement fédéral
  • En 2020-2011, l'ASPC a embauché une équipe d'épidémiologistes chargés de trouver des options en matière de surveillance.
  • Cette équipe collabore avec les partenaires provinciaux et territoriaux pour créer, en partant de ce qui existe déjà, un système national de surveillance des troubles envahissants du développement et accroître ainsi les capacités de la santé publique en matière scientifique. Ce travail concerté avec les provinces et les territoires permettra à l'ASPC de mieux connaîtra les programmes, les sources de données, les besoins et les lacunes actuels. 

 

Statistique Canada Statistiques sociales Enquête canadienne sur les mesures de la santé 54,5 14 13,532

La couverture médiatique liée à la publication des données du cycle 1 de l'ECMS (y compris les tableaux, les feuilles d'information et les articles de recherche) sera surveillée. On surveillera également l'accès au site Web et les demandes de renseignements. Les fichiers de microdonnées de l'ECMS seront mis à la disposition des centres de données de recherche de Statistique Canada situés dans les universités canadiennes.

On surveille régulièrement le taux de réponse à la collecte de données du cycle 2 de l'ECMS, afin de s'assurer d'une représentation adéquate de la population canadienne par groupe d'âge et par sexe. De plus, des activités continues de contrôle et d'assurance de la qualité des données (y compris les observations d'experts de la santé concernant les procédures de collecte de données visent à assurer la qualité supérieure des données.

Les spécifications relatives au contenu du cycle 3 de l'ECMS seront fondées sur de vastes consultations auprès des partenaires fédéraux et d'experts en matière de santé au moyen de la structure de gouvernance tripartite de Santé Canada, de l'Agence de la santé publique du Canada et de Statistique Canada, ainsi que leurs comités de travail et les comités consultatifs de l'ECMS (experts, médecins, techniciens de laboratoire et assurance et contrôle de la qualité). Des études de faisabilité seront menées afin d'assurer le respect des limites actuelles en matière de ressources et d'activités, tout en maintenant un taux de réponse et une qualité de données élevés.

  • Les données sur les contaminants environnementaux recueillies dans le cadre du cycle 1 de l'ECMS ont été publiées en août 2010. La couverture médiatique a été bonne et positive en général. Les fichiers de microdonnées des centres de données de recherche ont été actualisés par l'ajout de l'information et de la documentation intégrale du cycle 1.
  • Les données ont été recueillies à huit sites au cycle 2, en 2010-2011. Pour en assurer la qualité, des activités continues de contrôle et d'assurance de la qualité ont été menées pendant la période de collecte.
  • Le contenu du cycle 3 a été établi en 2010-2011 et a fait l'objet de vastes consultations auprès des partenaires fédéraux ainsi que des experts du domaine de la santé et des comités consultatifs de l'ECMS (d'experts, de médecins, de techniciens de laboratoire ainsi que d'assurance de la qualité et de contrôle de la qualité). Pour la collecte effectuée dans le cadre de ce cycle, de nouvelles variables, mesurées dans les échantillons biologiques (sang et urine des participants), l'eau du robinet et l'air intérieur, ont été définies.
Total 84,6 20,455 16,403    

Commentaires sur l'écart :

Santé Canada

DGSESC/DGAPCC : Les dépenses ont été réduites par l'adoption d'autres approches de prestation, des gains d'efficience et le recours aux partenariats.

DGSPNI/DGAPCC : Les guides à l'intention des jeunes Inuits et des Premières nations ainsi que les guides sur les activités au printemps et à l'été destinés aux Premières nations ont été reportés, de sorte que les fonds prévus pour leur impression et leur distribution n'ont pas été dépensés pendant l'année financière. Les retards dans la dotation ont aussi contribué aux écarts.

ASPC : Le travail de démarrage a pris plus de temps que prévu.  En 2010-2011, l'Agence de la santé publique du Canada a créé une nouvelle unité chargée de concevoir et d'administrer un réseau de surveillance et un comité consultatif devant assurer la supervision de ce réseau. L'unité a commencé à préparer le terrain et a réalisé des progrès vers l'établissement du réseau qui favorisera la surveillance des troubles du développement (surtout des TED) au pays.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Santé Canada : Partenariats dans le cadre de l'Initiative de biosurveillance des Premières nations

  • Le premier comité consultatif des Premières nations a été créé en mai 2010 pour fournir une orientation au Comité directeur de la DGSPNI.
  • Une résolution en faveur d'un soutien à la DGSPNI a été obtenue de l'Assemblée des chefs en juillet 2010.
  • Les consentements requis pour l'expérimentation de l'Initiative dans certaines communautés ont été obtenus au moyen de résolutions des conseils de bande, dans le cadre d'ententes en matière de recherche communautaire et auprès des participants eux-mêmes.
  • Des procédures ont été établies pour assurer le respect des principes des Premières nations régissant les données issues de la recherche (propriété, contrôle, accès et possession).

Remarque : Puisqu'il s'agit d'un partenariat Santé Canada-Assemblée des Premières nations, de nombreux résultats sont le fruit d'une collaboration entre les deux parties.

Personne-ressource :

Suzanne Leppinen
Directrice, Bureau des politiques sur les produits chimiques
Direction des milieux sains, Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs, Santé Canada
613-941-8071
Suzanne.Leppinen @hc-sc.gc.ca



Nom de l'initiative horizontale : Développement de la petite enfance (DPE), Stratégie de développement des jeunes enfants des Premières nations et des autres Autochtones.

Nom des ministères responsables : Santé Canada.

Activité de programme du ministère responsable : Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits.

Date de mise en œuvre :
Volet DPE : octobre 2002.

Volet Apprentissage et garde des jeunes enfants (AGJE) : décembre 2004.

Date de clôture :
Volet DPE : en cours.

Volet AGJE : en cours.

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) :
DPE : 320 M$ de 2002-2003 à 2006-2007 (60 M$ en 2002-2003 et 65 M$ par la suite). Années subséquentes : 65 M$ par année.

AGJE : 45 M$ de 2005-2006 à 2007-2008 (14,5 M$ en 2005-2006, 15,3 M$ en 2006-2007 et 15,2 M$ en 2007-2008). Années subséquentes : 14 M$ par année.

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) :

La Stratégie de développement des jeunes enfants des Premières nations et des autres Autochtones a été annoncée le 31 octobre 2002. La stratégie prévoit un montant de 320 millions de dollars sur cinq ans en vue d'améliorer et d'élargir les programmes et services de DPE en cours destinés aux enfants autochtones, d'améliorer la capacité et les réseaux de DPE, de lancer de nouvelles initiatives de recherche en vue de mieux apprécier les progrès réalisés par les enfants autochtones et de travailler à la mise en place d'une approche à « guichet unique Â» afin d'assurer une meilleure intégration et coordination des programmes fédéraux de DPE à l'intention des Autochtones. En décembre 2004, comme première étape à la mise en place d'un « guichet unique Â», le Cabinet a approuvé un financement supplémentaire de 45 millions de dollars sur trois ans (à compter de 2005-2006) et de 14 millions de dollars pour les années subséquentes pour améliorer l'intégration et la coordination de deux programmes de DPE (Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves [PAPAR] et Initiative de services de garde d'enfants pour les Premières nations et les Inuits [ISGPNI]). Ces fonds seront utilisés pour faciliter l'accès aux programmes d'apprentissage et de garde des jeunes enfants destinés aux Premières nations qui vivent dans les réserves et pour améliorer l'intégration et la coordination des deux programmes au moyen d'une planification et d'une formation commune et d'un regroupement de services. La stratégie comprend également les programmes de garde des enfants financés par Affaires indiennes et du Nord Canada (AINC) en Alberta et en Ontario.

Résultats partagés :

La Stratégie fédérale de DPE vient compléter l'accord de septembre 2000 des premiers ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) en matière de DPE. Elle prévoit combler les écarts entre les chances d'épanouissement des enfants autochtones et celles des enfants non autochtones en améliorant les possibilités de développement des jeunes enfants autochtones (de 0 à 6 ans) et de leur famille. Le financement approuvé pour l'AGJE complète le financement accordé aux provinces et aux territoires en vertu du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants (mars 2003) en vue de faciliter l'accès aux programmes et aux services d'AGJE.

Structures de gouvernance :

  • Comité directeur interministériel des sous-ministres adjoints (SMA) sur le DPE;
  • Groupe de travail interministériel sur le DPE.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Santé Canada Programmes et services liés à la santé des Premières nations et des Inuits Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves (PAPAR)

DPE :

  • 107,595 $
    (de 2002-2003 à 2006-2007)
  • 21,519 $/année subséquente

Dépenses engagées en 2002.

21,519 

27,374 $
(DPE et AGJE)

Expansion et amélioration du programme.
Amélioration de l'intégration, de la coordination, de l'accès et de la qualité.

Le programme PAPAR a été mis en œuvre dans 15 autres collectivités des Premières nations en Colombie-Britannique.
En partenariat avec l'Initiative sur les ressources humaines en santé autochtone de Santé Canada, plus de 200 travailleurs s'emploient à obtenir leur accréditation en développement de la petite enfance. 

Les ministères partenaires poursuivent leurs travaux visant à améliorer l'intégration et la coordination au sein du PAPAR, de RHDCC, de l'ISGPNI et des établissements de garde financés par AINC en Alberta et en Ontario. 

AGJE :

  • 24,000 $ de 2005-2006
    à 2007-2008
  • 7,500 $ en 2005-2006
  • 8,300 $ en 2006-2007
  • 8,200 $ en 2007-2008
  • 7,500 $ en 2008-2009
    et les années subséquentes.
Dépenses engagées en 2005.

7,500 $

Ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale - Volet Premières nations et Inuits (ETCAF)
  • 70,000 $ (de 2002-2003 à
    2006-2007
  • 10,000 $ en 2002-2003
  • 15,000 $ années subséquentes
Dépenses engagées en 2002.
15,000 $ 12,862 $ Expansion et amélioration du programme

L'intégration des programmes qui favorisent la santé maternelle et infantile a été renforcée dans les collectivités des Premières nations et des Inuits, ce qui a donné lieu à une meilleure coordination et collaboration entre les programmes.
 

Les programmes axés sur le maintien et l'intégrité des programmes par l'entremise d'une formation ont entraîné une hausse de la conservation des travailleurs communautaires et la réalisation d'études spéciales visant à favoriser l'évaluation et l'amélioration continue des activités et des programmes liés à l'ETCAF. 
Renforcement de la capacité (Stratégie fédérale de 2002)
  • 5,075 $
    (2002-2003 à 2006-2007)
  • 1,015 $/années subséquentes

Dépenses engagées en 2002.

1,015 $  0,915 $

Capacité accrue

Dans le cadre du volet sur le renforcement de la capacité de la Stratégie fédérale de 2002, Santé Canada a alloué des fonds à des organismes nationaux autochtones pour renforcer la capacité et l'expertise en ce qui a trait au développement de la petite enfance. En 2010-2011, des fonds ont été alloués à l'Assemblée des Premières nations (APN), à Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), à l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et au Ralliement national des Métis (RNM).  En outre, AINC fournit un financement à Pauktuutit Inuit Women of Canada. En 2010-2011, le financement a permis à ces organismes de participer à l'élaboration de la Stratégie fédérale en planifiant de façon stratégique et en renforçant leurs capacités. 

Du financement pour de la formation horizontale a été accordé à des régions en vue de soutenir la formation des travailleurs du DPE dans les sites du PAPAR et de l'ISGPNI.  Santé Canada s'emploie à élaborer une stratégie de formation axée sur les travailleurs communautaires, y compris les travailleurs du DPE, qui mènera à une formation et à une certification adaptées à la culture des fournisseurs de programmes de développement de la petite enfance dans les réserves.
Agence de la santé publique du Canada Programmes destinés à l'enfance et à l'adolescence Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les communautés urbaines et nordiques (PAPACUN)
  • 62,880 $ (de 2002-2003
    à 2006-2007
  • 12,576 $/année subséquentes
Dépenses engagées en 2002.
12,576 $ 10,977 $ Expansion et amélioration du programme en augmentant le nombre de travailleurs pour les services de proximité en matière de besoins spéciaux ainsi que pour les services destinés aux parents (accroître la formation en besoins spéciaux et fournir des services à 1 000 enfants de plus). Des programmes pilotes d'approche ont été élaborés par les sites du PAPA afin que des services puissent être fournis aux familles n'ayant pas accès au programme. Une formation sur le développement de la petite enfance (DPE) et les besoins spéciaux ainsi que des tests d'évaluation de la maturité scolaire ont été fournis dans l'ensemble des 128 sites, et ce, dans le but d'améliorer le bien-être des enfants.
Renforcement de la capacité
  • 2,500 $ (de 2002-2003
    à 2006-2007
  • 0,500 $/année) et en permanence.

Dépenses engagées en 2002.

0,500 $

0,365 $

Capacité accrue grâce à une coordination horizontale, à un engagement et à l'élaboration d'outils et de ressources.  

Des conférences téléphoniques mensuelles et deux réunions face-à-face annuelles avec le Conseil consultatif autochtone ont donné lieu à un renforcement de la capacité et de l'engagement des intervenants, à la création d'outils d'information (trousse d'outils sur l'alphabétisme chez les jeunes enfants) et à la réalisation d'activités d'échange.
Ressources humaines et du Développement des compétences Apprentissage continu - Ressources humaines en santé (RHS) Initiative de services de garde d'enfants pour les Premières nations et les Inuits (ISGPNI)
  • 45,700 $ (de 2002-2003
    à 2006-2007
  • 9,140 $/année) et
    en permanence.

Dépenses engagées en 2002

AGJE
21,000 $ (de 2005-2006
à 2007-2008

  • 7,000 $/année).
    6,500 $/année subséquente.
Dépenses engagées en 2005.

9,140 $

 

Expansion et amélioration du programme.
Amélioration de l'intégration, de la coordination, de l'accès et de la qualité.

 
Recherche et connaissances
  • 21,200 $(de 2002-2003
    à 2006-2007)
  • 4,240 $/année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.

Volet autochtone de
l'initiative Comprendre
la petite enfance (CPE) :

De 2004-2005 à 2010-2011,

700,000 $ par exercice financier

4,240 $

 

 

Volet autochtone de
l'initiative CPE :

2010-2011

181,168 $

Information sur le bien-être des enfants autochtones par l'intermédiaire de l'Enquête sur les enfants autochtones (EEA) et du volet autochtone de l'initiative Comprendre la petite enfance (CPE).

Résultats du volet autochtone de l'initiative CPE en 2010-2011 :

- Le projet avec le Grand conseil de Prince Albert (GCPA) dans le cadre du volet autochtone de l'initiative CPE  a une capacité accrue quant à la collecte et à l'analyse des données et à la diffusion des résultats du projet;
-Les résultats et l'analyse du projet avec le GCPA dans le cadre de l'initiative CPE ont eu une incidence sur la planification à court terme, comme en témoigne la mise en place de maternelles à temps plein dans cinq écoles. La planification à long terme n'en est qu'à ses débuts; soulignons la formation de travailleurs chargés de l'apprentissage et de la garde des enfants et l'exécution d'un programme de communication orale dans les pouponnières et les maternelles.
-Des travaux supplémentaires liés à l'initiative CPE seront exécutés dans le domaine de la planification stratégique et du développement communautaire (au cours de la prochaine année) puisque les directeurs des programmes d'enseignement ont donné leur approbation en vue de la réalisation d'un projet de 50 000 $ pour donner suite aux résultats du projet avec le GCPA dans le cadre de l'initiative CPE.
-Le rapport final du projet avec le GCPA dans le cadre de l'initiative CPE comprendra des données sectorielles et du GCPA se rapportant à des domaines qui n'ont jamais été étudiés. En effet, l'analyse et les données relatives à l'entretien avec des parents intéressent particulièrement les décideurs parce qu'elles soulignent un grand nombre de forces familiales et communautaires, qui pourraient aider à protéger les familles contre les situations socioéconomiques difficiles auxquelles elles doivent faire face.
-La conférence Better Beginnings Early Childhood (partir d'un bon pas dès la petite enfance) et l'initiative Talking Partners (partenaires en communication) sont deux exemples d'efforts déployés dans le  but de coordonner les ressources et de fournir un soutien accru aux enfants du Grand conseil de Prince Albert. Collectivités, écoles et organismes. En outre, des dons du secteur privé ont servi à appuyer la conférence  Better Beginnings, et 30 000 $ seront investis dans l'initiative Talking Partners relativement au GCPA, ce qui permettra la mise en œuvre de l'initiative dans quatre écoles pilotes.
-L'investissement supplémentaire fait par les directeurs des programmes d'enseignement au titre des initiatives de développement de la petite enfance  (180 000 $) témoigne du niveau de sensibilisation à l'égard du développement de la petite enfance et des besoins critiques des enfants du GCPA. 
La conférence  Better Beginnings a rassemblé un grand nombre des fournisseurs de services qui travaillent avec des enfants de six mois à six ans.

Affaires autochtones et Développement du Nord Canada Les gens - Le développement social Initiatives relatives à la capacité

5,050 $ (de 2002-2003 à 2006-2007)
1,010 $/année) 2007-2008 et année subséquente.

Dépenses engagées en 2002familiale

5,050 $ (de 2002-2003 à 2006-2007)
1,010 $/année)
2007-2008 et année subséquente.

Dépenses engagées en 2002.
1,010 $ 0,984 $ Appuyer les travaux horizontaux réalisés avec les partenaires de l'initiative CPE en finançant des recherches et en renforçant la capacité.  
Total

DPE :

(de 2002-2003 à 2006-2007) :
320,000 $

(60,000 $ en 2002-2003 et
65,000 $/année par la suite);
65,000 $/année subséquente.
AGJE :
(de 2005-2006 à 2007-2008) :
45,000 $

14,500 $ en 2005-2006;
15,300 $ en 2006-2007;
15,200 $ en 2007-2008);
14,000 $/année subséquente.

DPE :
65,000 $/ année
subséquente.

 

AGJE :

14,000 $/année
subséquente.

     

Commentaires sur l'écart :

Volet autochtone de l'initiative Comprendre la petite enfance
Le volet autochtone de l'initiative CPE s'est vu accorder un financement de 300 000 $ en subventions et en contributions pour l'exercice 2010-2011 de même qu'un financement non salarial de 400 000 $, pour un total de 700 000 $. Le projet en Saskatchewan du Grand conseil de Prince Albert dans le cadre de l'initiative CPE, qui était le seul projet autochtone réalisé au cours de cette initiative, a enregistré des dépenses réelles de 208 366 $ pendant l'exercice 2010-2011. L'écart (491 634 $) est attribuable à la temporisation de l'initiative CPE, qui a pris effet le 31 mars 2011.
ASPC -  L'écart entre les dépenses prévues et les dépenses réelles est attribuable à diverses limitations opérationnelles en cours d'exercice, notamment les retards en matière de recrutement; les rajustements des ententes de subventions et de contributions en cours d'exercice qui ont fait en sorte que les fonds n'ont pas été pleinement utilisés; et le report d'un atelier national de formation qui était prévu (tandis que les responsables cherchent des stratégies de formation plus efficaces et rentables).

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : s.o.

Personne-ressource :

Cathy Winters
Coordonnatrice principale des politiques
Division de l'enfance et de la jeunesse
Direction des programmes communautaires
Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits
Santé Canada
Indice de l'adresse 1919A
Pré Tunney, Ottawa
Téléphone : 613-952-5064
Courriel : Cathy_winters@hc-sc.gc.ca



1. Titre de l'initiative horizontale

Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (le Plan d'action)

2. Nom des ministères responsables

La responsabilité est partagée entre Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

3. Activité de programme des ministères responsables

  • Santé Canada : produits de santé et de consommation, salubrité des aliments et réglementation des pesticides
  • ACIA : risques liés à la salubrité des aliments et à la nutrition
  • ASPC : promotion de la santé, prévention des maladies chroniques et des maladies infectieuses et lutte contre ces deux types de maladies
  • IRSC : recherche correspondant aux priorités stratégiques

4. Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale

Exercice 2008-2009

5. Date d'échéance de l'initiative horizontale

Exercice 2012-2013 (et exercices suivants)

6. Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à l'échéance)

489,4 millions de dollars sur cinq ans jusqu'en 2012-2013, et 126,7 millions de dollars par la suite

7. Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement)

Le gouvernement fédéral est responsable de promouvoir la santé et la sécurité des Canadiens. À ce titre, son rôle est de s'assurer que les produits utilisés par les Canadiens sont sans danger. Les conséquences indésirables associées à des produits non sécuritaires ont des répercussions non seulement sur le public canadien, mais aussi sur l'économie canadienne. Le Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (Plan d'action) est une initiative horizontale visant à moderniser et à renforcer le système de sécurité du Canada en ce qui concerne les produits alimentaires, de santé et de consommation. Un certain nombre d'incidents récents très médiatisés tels que la présence de plomb et d'aimants pouvant être ingérés dans les jouets pour enfants, des contaminants dans les produits alimentaires importés et le retrait massif de certains médicaments d'ordonnance ont mis en lumière la nécessité d'une action gouvernementale.

Le Plan d'action modernise le système réglementaire du Canada afin que celui-ci puisse mieux protéger les Canadiens contre les produits de consommation non sécuritaires en raison des réalités actuelles et des pressions futures. Le Plan d'action soutient le système réglementaire canadien en permettant de modifier les lois désuètes sur la santé et la sécurité ou de les remplacer par de nouveaux régimes législatifs correspondant aux réalités modernes, et d'améliorer les programmes de sécurité dans des secteurs où des outils législatifs modernes existent déjà. Le Plan d'action veille à ce que les Canadiens possèdent les renseignements nécessaires pour évaluer les risques et les bienfaits associés aux produits de consommation et de santé qu'ils choisissent d'utiliser et pour réduire les risques associés à la salubrité des aliments.

Le Plan d'action est un plan intégré fondé sur le risque qui comprend une série d'initiatives axées sur trois principaux piliers : prévention active, surveillance ciblée et intervention rapide. Nous nous concentrons sur la prévention active afin d'éviter le plus grand nombre d'incidents possible et nous collaborons étroitement avec l'industrie pour sensibiliser le public, fournir des directives quant aux règlements et aider à déterminer les préoccupations de sécurité tôt dans le processus. La surveillance ciblée assure la détection précoce des problèmes de sécurité et une vérification supplémentaire à l'étape appropriée du cycle de vie d'un produit. Afin d'améliorer les capacités d'intervention rapide et de veiller à ce que le gouvernement ait la capacité d'agir rapidement et efficacement, le cas échéant, nous nous efforçons d'améliorer les évaluations des risques pour la santé, de renforcer la capacité de rappel et d'accroître notre efficacité d'intervenir et de communiquer clairement avec les consommateurs et les intervenants.

8. Résultats partagé

  • Connaissances accrues en matière de risques alimentaires et de sécurité des produits (activités scientifiques et de surveillance)
  • Sensibilisation et compréhension accrues de l'industrie à l'égard des exigences réglementaires
  • Conformité accrue de l'industrie aux normes de sécurité
  • Sensibilisation et compréhension accrues des consommateurs à l'égard des risques pour la sécurité associés aux produits de santé et de consommation et aux aliments
  • Surveillance et intervention renforcées en cas d'incidents de sécurité
  • Confiance accrue des consommateurs envers les produits de santé et de consommation et les aliments
  • Confiance accrue des partenaires commerciaux envers les mécanismes de contrôle canadiens, lesquels respectent les normes internationales
  • Disponibilité accrue de produits sécuritaires et efficaces
  • Équité des règles du jeu lorsqu'il peut être démontré que les produits importés respectent les normes canadiennes

9. Structures de gouvernance

La ministre de la Santé et le ministre d'Agriculture et Agroalimentaire Canada ont la responsabilité commune d'obtenir des résultats et de fournir de l'information sur les progrès accomplis quant au Plan d'action.

Un cadre de gouvernance a été établi et adopté par tous les ministères et organismes partenaires. Afin de faciliter la coordination horizontale, les groupes de travail de niveau des directeurs généraux (DG) et des directeurs exécutifs (DE) suivants ont été créés : groupe de travail sur les produits de santé, groupe de travail sur les produits de consommation, groupe de travail sur les aliments, groupe de travail sur les communications et groupe de travail sur les lois et les règlements. Les groupes de travail relèvent d'un comité de coordination de niveau des DG/DE. Un comité de direction de niveau des sous-ministres adjoints (SMA) et des vice-présidents (VP) fournit l'orientation au comité de coordination. Un comité de surveillance composé d'administrateurs généraux facilite la formulation de directives de haut niveau au comité directeur.

La Direction générale de la politique stratégique (DGPS) de Santé Canada assure la fonction de secrétariat pour le Plan d'action. Elle joue un rôle intégral dans l'appui des activités continues et la prise de décisions des comités de gouvernance, la surveillance et l'intégration du rendement par rapport aux engagements et la formulation de recommandations à l'intention des cadres supérieurs. La DGPS coordonne aussi la mise en œuvre des initiatives relatives aux lois et aux règlements.

La Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC) de Santé Canada et l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) travaillent, de concert avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), à la mise en œuvre des activités du Plan d'action associées aux produits de consommation.

Avec le soutien dispensé par la Direction générale de la politique stratégique de Santé Canada (DGPS) et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre d'une initiative (connaissances accrues concernant l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché), la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) de Santé Canada assume la responsabilité principale de mettre en œuvre les activités du Plan d'action associées aux produits de santé.

L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA), la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA) de Santé Canada et l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) travaillent de concert pour mettre en œuvre les activités du Plan d'action associées à la salubrité des aliments.

La Direction générale des affaires publiques, de la consultation et des communications (DGAPCC) fournit un soutien aux communications pour toutes les initiatives mentionnées ci-devant et coordonnera ou dirigera de nombreuses activités horizontales du Ministère menées dans le cadre de la Stratégie d'information des consommateurs.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Santé Canada Produits de santé Prévention active 57,6 $ 9,7 $ 7,0 $ Sensibilisation et connaissances accrues de l'industrie à l'égard des exigences réglementaires Procédure opératoire normalisée (PON)/Documents d'orientations

Il existe des documents pertinents touchant les médicaments à usage humain et comprenant des directives fournies dans une ligne directrice externe à l'intention de l'industrie sur la façon de demander une réunion avant le dépôt d'une présentation et de soumettre un dossier d'information avant la tenue de la réunion.

Une PON interne a été rédigée afin de contrôler et d'enregistrer les réunions préalables aux présentations relativement aux produits biologiques et radiopharmaceutiques. Des documents d'orientation et des produits de communication sont disponibles sur le site Web de Santé Canada, et les promoteurs y sont renvoyés pendant les réunions.

Réunions

Au cours de l'exercice 2010-2011, les promoteurs ont présenté 49 demandes de réunions préalables aux présentations relativement aux produits biologiques et radiopharmaceutiques, et toutes ces réunions ont eu lieu. À la suite de ces réunions, 18 présentations ont été déposées et acceptées pour examen.

Des 18 présentations acceptées pour examen, 9 ont fait l'objet d'une décision favorable et les autres sont en cours d'évaluation ou d'examen préliminaire. Selon les sondages, tous les promoteurs estiment que les réunions préalables aux présentations ont ajouté de la valeur à leur demande.

Nous avons tenu 97 réunions préalables aux présentations sur les médicaments.

Projet pilote de présentation de produits oncologiques : Nous avons tenu 17 réunions préalables aux présentations relativement à des produits oncologiques en 2010-2011, soit une légère hausse par rapport aux 11 réunions de l'année dernière. Des 17 réunions tenues, 12 concernaient des présentations de drogue nouvelle (PDN) et 5, des Suppléments à une présentation de drogue nouvelle (SPDN). Parmi les PDN, 2 des 12 ont été déposées et sont en cours d'examen. Parmi les SPDN, 4 des 5 ont été déposés et sont en cours d'examen.

Après un suivi des réunions tenues au cours de l'exercice 2009-2010 sur les médicaments à usage humain, nous n'avons pu tirer aucune conclusion précise quant à l'effet des réunions préalables aux présentations sur les décisions rendues. L'analyse se poursuit et sera terminée à la fin du projet pilote.

L'information est communiquée à l'industrie et aux agents de réglementation, et les discussions portent davantage sur les enjeux scientifiques que sur les enjeux purement réglementaires qui ne sont pas explicitement abordés dans le Règlement. Les réunions permettent aux intéressés d'analyser plus tôt la portée des principaux enjeux au cours de l'examen, et à Santé Canada d'avoir l'avis de cliniciens spécialistes canadiens et de leur poser directement des questions. Il n'est pas établi si le fait de tenir des réunions renforce l'efficacité ou produit un résultat différent.
Surveillance accrue des stratégies de gestion et d'atténuation du risque associé aux produits de santé La totalité des plans de gestion des risques et des plans de gestion et d'atténuation des risques (PGR et PGAR) ont été jugés satisfaisants après la réception des clarifications provenant des détenteurs d'autorisation de mise en marché (DAMM) sur tous les sujets de préoccupation.

PGAR reçus : 18; PGAR terminés : 19

Nota - Les plans de gestion des risques (PGR) sont fournis par les DAMM et le plan de gestion et d'atténuation des risques (PGAR) est le suivi assuré par le DAAM relativement au PGR initial. Les plans cumulés de l'exercice précédent expliquent le plus grand nombre de plans terminés que de plans attribués.
Sensibilisation et compréhension accrues des consommateurs et des professionnels de la santé à l'égard de l'utilisation sécuritaire des produits de santé Mobilisation des intervenants

Les relations avec les principaux intervenants, tels que le Young Consumers Network et le Groupe d'experts sur la littératie en matière de santé de l'Association canadienne de santé publique, ont été établies et améliorées par le truchement de sept réunions organisées dans le cadre du Programme de rencontres entre les intervenants et le SMA. Les opinions des intervenants, reçues par des sondages et des mesures de suivi, ont fait l'objet d'un contrôle.

En janvier 2010, l'atelier de Santé Canada Projet d 'étiquetage des produits de santé en langage clair a été organisé à Ottawa pour consulter les intervenants. Santé Canada utilisera les résultats de cette consultation pour déterminer la meilleure façon d'améliorer les documents d'information sur les produits, pour l'ensemble des Canadiens. Le fait de fournir de l'information aux consommateurs en langage clair est important pour l'utilisation sécuritaire et efficace des produits thérapeutiques et aidera les consommateurs à faire des choix éclairés au sujet de leur santé.

Bassin de patients et de clients

Nous avons approuvé une proposition visant à créer un basin de patients et de clients à partir duquel la Direction générale pourra choisir des intervenants engagés et informés pour participer à la prise de décision. Le Plan opérationnel associé au bassin a été réalisé grâce à de vastes consultations tenues auprès d'intervenants externes et de clients des programmes.

Une stratégie d'apprentissage et un plan de programme d'études ont été élaborés pour le bassin, y compris de la matière pour deux modules d'apprentissage.

Élaboration de politiques

Le Réseau du gestionnaire du Secrétariat de la DGPSA et le Groupe de référence de Santé Canada ont travaillé de concert afin d'apporter leur contribution à l'élaboration de la Politique sur la gestion des organismes consultatifs externes de Santé Canada qui sera publiée incessamment.

Développement Web et affichage sur le Web

Santé Canada a dirigé l'examen des 5 000 pages Web désuètes de la DGPSA et a influencé l'architecture de l'information afin d'améliorer l'accès à l'information pour les intervenants et le grand public. Santé Canada a également élaboré de nouvelles pages et sections Web sur les enjeux liés aux produits de santé et les a révisées au besoin pour le public de consommateurs.

Médias sociaux

Le projet sur les médias sociaux a permis aux consommateurs d'avoir accès à des services d'information mobiles grâce au lancement de l'application sur les Rappels et les avis de sécurité pour les téléphones intelligents BlackBerry, Android et iPhone. Cet outil permet aux acheteurs de découvrir si le produit qu'ils ont l'intention d'acheter ou qu'ils ont déjà acheté fait l'objet d'un rappel.

Le projet a amélioré le widget sur les Rappels et les avis de sécurité de Santé Canada en incluant tous les rappels et les avis de communication touchant les risques pour la santé et la sécurité lancés par l'ensemble des ministères gouvernementaux, y compris l'Agence canadienne d'inspection des aliments et Transports Canada.

Le projet a encouragé le réseautage social et les conversations entre les consommateurs grâce à des messages affichés sur la page Canadiens en santé lancée sur Facebook.

Le projet a fait la promotion des risques ou autres faits relatifs à la consommation par le truchement du compte Twitter de Santé Canada.

Les comités consultatifs scientifiques et les comités consultatifs d'experts fournissent en permanence des avis médicaux, techniques et scientifiques et des recommandations sur les questions de réglementation concernant les médicaments et les matériels médicaux afin d'aider Santé Canada à prendre des décisions en matière de réglementation. Ces renseignements sont mis à la disposition du grand public sur le site Web de Santé Canada. L'an dernier, les comptes rendus des décisions suivants ont été affichés : Comité consultatif scientifique sur les matériels médicaux utilisés pour l'appareil cardiovasculaire (01-06-2010); Comité consultatif scientifique sur les matériels médicaux utilisés pour l'appareil cardiovasculaire (10-12-2010); Comité consultatif scientifique sur les thérapies oncologiques (15-04-2010); Groupe consultatif scientifique sur les exigences en matière de bioéquivalence pour les formes pharmaceutiques à libération modifiée (11-06-2010); Groupe consultatif scientifique sur l'abus d'analgésiques opioïdes (29-03-2011).

En 2010-2011, Santé Canada a préparé et publié 26 avis de décision (AD) (16 portant sur les médicaments à usage humain, 9 sur les produits biologiques, 4 sur les matériels médicaux) et 37 sommaires des motifs de décision (19 portant sur les médicaments à usage humain, 13 sur les produits biologiques et 5 sur les matériels médicaux). Les résultats de l'évaluation interne et externe de la phase I de l'initiative du Sommaire des motifs de décision (période couvrant janvier 2005 à septembre 2010) ont été publiés. Le rapport d'évaluation contient des recommandations à mettre en œuvre à court terme ainsi que des conclusions qui éclaireront l'élaboration de la phase 2 de l'initiative du Sommaire des motifs de décision.

Nous avons affiché sur le Web une ébauche de lignes directrices - Hépatotoxicité des produits de santé - qui contient des recommandations issues des délibérations du Groupe consultatif scientifique sur l'hépatotoxicité.

En 2010-2011, toutes les monographies de produits, soit 1 936, ont été traitées et affichées sur le site Web de Santé Canada, et ce, dans le respect des normes de service.

Parmi les monographies de produits traitées, 1 641 concernaient des produits pharmaceutiques et 295, des thérapies biologiques.

Parmi les documents généraux affichés sur le site Web de Santé Canada, il y a lieu de citer :

  1. Collecte, contrôle et traitement de l'information : 138
  2. Gestion des risques et intervention : 16
  3. Autres : 95

Avis et mises en garde en matière de communication des risques affichés sur le site Web de Santé Canada (MedEffet Canada) :

  1. publiés par Santé Canada : 128;
  2. publiés par les DAMM : 56
Santé Canada Produits de santé Surveillance ciblée 34,6 $ 8,1 $ 3,3 $ Capacité accrue de Santé Canada et de l'industrie à relever les questions liées aux risques et à y répondre Les détenteurs d'autorisation de mise en marché fournissent à Santé Canada des Rapports périodiques de pharmacovigilance (RPPV) sur les produits de santé. Santé Canada soumet les rapports à un examen de niveau 1 (examen de base) et à un examen de niveau 2 (examen plus détaillé du même rapport). Les RPPV assortis de conditions visent les produits présentant des preuves d'efficacité clinique prometteuses qui nécessitent le contrôle de l'innocuité et la présentation périodique de rapports innocuité afin de remplir les conditions imposées en vertu de l'Avis de conformité pour permettre la commercialisation du produit.

Rapports

  • RPPV avec conditions - 14 RPPV-C ont été reçus et sont en cours d'examen.
  • Augmentation annuelle des rapports périodiques de pharmacovigilance reçus

RPPV 2010-2011 (AAP 2.1)

  • RPPV de niveau I attribués : 161; RPPV de niveau I terminés : 172

(Nota : Les présentations cumulées de l'exercice précédent expliquent le plus grand nombre de rapports terminés que de rapports attribués.)

  • RPPV de niveau II attribués : 63; RPPV de niveau II terminés : 52

RPPV 2009-2010 (AAP 2.1)

  • RPPV de niveau I attribués : 180; RPPV de niveau I terminés : 140
  • RPPV de niveau II attribués : 65; RPPV de niveau II terminés : 93 (Nota : Les présentations cumulées de l'exercice précédent expliquent le plus grand nombre de rapports terminés que de rapports attribués.)
Incluse dans les IRSC et le RIEM 1,1 $ 1,0 $ Connaissance accrue de l'innocuité et de l'efficacité des médicaments après leur mise en marché afin de prendre des décisions éclairées

Capacité accrue, au Canada, entreprendre des recherches correspondant aux priorités sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché
Voir aussi : Instituts de recherche en santé du Canada, Recherche correspondant aux priorités stratégiques, Surveillance ciblée

Réseau sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments (RIEM)

Les organismes partenaires (IRSC et Santé Canada [DGPS et DGPSA]) ont collaboré à la préparation du matériel nécessaire pour la première réunion du comité de direction du RIEM.

L'équipe de mise en œuvre du projet du RIEM de Santé Canada (créée par la DGPSA en 2009 et composée de représentants de la DGPSA et de la DGSPNI) a continué de rassembler les questions de recherche du personnel de Santé Canada pour les examiner dans le cadre du programme de recherche national du RIEM. Cette année, 9 nouvelles demandes de recherche ont été envoyées au Bureau de coordination du RIEM des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour qu'ils les examinent.

Le cadre de mesure et d'évaluation du RIEM a été approuvé en août 2010. Les partenaires travaillent à établir des stratégies pertinentes de collecte de données pour appuyer les mesures et les rapports du rendement du RIEM en 2012-2013 et 2016-2017. Santé Canada lancera un projet pilote d'évaluation des conclusions du RIEM lorsqu'il aura reçu les résultats de la recherche en 2011-2012.

En janvier 2011, les partenaires du RIEM ont tenu un forum de discussion pour permettre aux employés de Santé Canada d'obtenir des opinions sur le développement du RIEM, de ses processus et de ses domaines.

En avril 2010, Santé Canada a terminé le contrat touchant l'établissement d'un organigramme provisoire des processus du RIEM qui visait à améliorer le processus et les procédures du RIEM.

En novembre 2010, les partenaires ont fait une présentation sur le RIEM au Forum scientifique de Santé Canada.

Santé Canada demeure un participant actif dans les activités du RIEM dirigées par les IRSC.

Les partenaires du RIEM continuent de mobiliser des partenaires à l'échelle internationale qui mettent en œuvre des initiatives connexes (p. ex., EnCepp dans l'Union européenne et Sentinelle aux États-Unis) pour mettre en commun des pratiques exemplaires et exploiter des possibilités d'échanger des données.

Santé Canada continue de faciliter la communication avec les provinces et les territoires dans la mesure du possible.
Santé Canada Produits de santé Intervention rapide Ressources actuelles Ressources actuelles   Aptitude d'intervention améliorée grâce à de meilleurs outils pour intervenir en cas d'incident De nouveaux outils sont en suspens en raison de retards dans l'adoption de nouvelles mesures législatives.
Santé Canada Produits de consommation Prévention active 41,0 $ 9,3 $ 6,75 $ Sensibilisation et compréhension accrues de l'industrie des produits de consommation à l'égard des obligations relatives à la sécurité des produits Pour renforcer la sensibilisation de l'industrie à l'égard de ses obligations en matière d'innocuité des produits, un plan de sensibilisation des intervenants a été lancé en ce qui concerne la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC). Ce plan comprend des activités de sensibilisation régionales, une campagne d'avis publics et la création d'un site Web ciblant l'industrie.

Nous avons lancé des activités de communication, par exemple :

  • Mises à jour du site Web de Santé Canada, particulièrement une nouvelle section sur la LCSPC : http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/legislation/acts-lois/ccpsa-lcspc/index-fra.php, qui comprend des communiqués, des documents d'information, une foire aux questions, des allocutions, des documents de consultation et d'orientation ainsi que des projets de réglementation.
  • Le lancement d'une campagne d'avis publics en mars 2011 destinés à tous les journaux d'envergure nationale du Canada afin de leur communiquer la date d'entrée en vigueur de la LCSPC, le 20 juin 2011, ainsi que les principales nouvelles exigences imposées à l'industrie.

Dans le cadre de la préparation à l'entrée en vigueur de la LCSPC, nous avons rédigé des lignes directrices provisoires à l'intention de l'industrie sur l'obligation de déclarer les incidents et de tenir les dossiers, et nous avons tenu des consultations ciblées auprès des représentants de l'industrie afin d'obtenir leur rétroaction. De plus, des documents de consultation préliminaires ont été publiés sur la proposition d'établir un règlement sur les exemptions et un autre sur les sanctions administratives pécuniaires en vertu de la LCSPC.

  • Le site Web qui fournit de l'information sur la LCSPC a été repensé afin d'améliorer l'accès aux documents d'orientation et de consultation, notamment la création d'un service d'inscription destiné aux intéressés de l'industrie qui désirent recevoir régulièrement des mises à jour. Actuellement, la liste de diffusion « Listserv Â» compte 1 116 inscrits à la version anglaise et 163 inscrits à la version française.

De plus, nous avons mis à jour cinq publications à l'intention de l'industrie qui visent à informer les intéressés des nouvelles exigences réglementaires et des lignes directrices touchant certains produits de consommation :

  • Guide destiné à l'industrie sur les exigences canadiennes liées aux briquets;
  • Inflammabilité des produits textiles au Canada;
  • Guide canadien pour l'évaluation des produits chimiques de consommation - deuxième édition;
  • Guide sur les exigences canadiennes relatives aux bijoux pour enfants à l'intention de l'industrie;
  • Renseignements à l'intention des détaillants de produits usagés (incluant les produits pour enfants);
  • Guide des exigences canadiennes relatives aux tentes pour l'industrie.

Des activités constantes de promotion de la conformité auprès de l'industrie ont été menées dans l'ensemble du pays au moyen de présentations faites devant des associations de surveillance des produits de consommation, d'expositions dans des foires commerciales et de réunions avec des entreprises individuelles.

  • En ce qui concerne les activités de protection contre les rayonnements des produits cliniques et de consommation menées en vertu de la Loi sur les dispositifs émettant des radiations (LDER), des présentations ont été faites devant le MEDEC (l'association nationale pour l'industrie canadienne des technologies médicales), dans le but d'aider l'industrie à comprendre la LDER et son règlement d'application.
Sensibilisation accrue de l'industrie à l'égard des normes de sécurité des produits de consommation
  • Pour aider à accroître la sensibilisation de l'industrie à l'égard des normes de sécurité des produits de consommation :
  • Dans le cadre du protocole d'entente conclu avec le Conseil canadien des normes (CCN), ce dernier a analysé les activités d'élaboration de normes de sécurité des produits de consommation en vigueur dans le monde entier.
  • Des groupes de réflexion ont été créés à l'intention de l'industrie sur la Norme directrice liée à la sécurité des produits de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Santé Canada est également partie prenante dans la norme directrice liée aux rappels de l'ISO.
  • La collaboration trilatérale (Santé Canada - U.S. Consumer Product Safety Commission - Union européenne) sur l'élaboration d'une norme internationale visant à lutter contre les risques liés aux couvre-fenêtres à cordon a été élargie de façon à inclure l'Australie et couvre deux autres produits (les porte-bébé en bandoulière et les sièges d'appoint).
  • Santé Canada a rédigé les lignes directrices suivantes à l'intention de l'industrie, pour lesquelles nous consulterons l'industrie et le grand public en 2011 :
  • Lignes directrices nationales sur le bruit des éoliennes
  • Radioprotection et normes de qualité en mammographie

Nous avons également publié l'information suivante pour renforcer la sensibilisation de l'industrie :

  • Avis aux intervenants : Bruit des machines destinées au milieu de travail (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/noise-bruit/machinery-machines-fra.php)
  • Mise à jour des lignes directrices sur l'exposition humaine à l'énergie électromagnétique des radiofréquences : Lignes directrices de Santé Canada sur l'exposition aux radiofréquences (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/radiation/radio_guide-lignes_direct-fra.php#sc6)

Pour sensibiliser davantage les consommateurs aux questions de sécurité des produits, nous avons mené des activités de sensibilisation des consommateurs dans tout le Canada par le biais d'expositions présentées au cours d'événements auxquels participent un grand nombre de consommateurs et d'intervenants. Nous avons également tenu des discussions avec les représentants régionaux de la santé publique afin de faciliter le transfert des connaissances des dispensateurs de soins de santé aux consommateurs.

Le nombre de plaintes et d'incidents liés aux produits de consommation a constamment augmenté, ce qui prouve que les consommateurs sont bien au courant du mécanisme des plaintes reliées aux produits de consommation de Santé Canada (exercice 2006-2007, 567 plaintes; exercice 2007-2008, 672 plaintes; exercice 2008-2009, 944 plaintes; exercice 2009-2010, 1 102 plaintes; exercice 2010-2011, 1 359 plaintes).

Les inscriptions sur le site Web au sujet des Rappels liés à la sécurité des produits de consommation ont augmenté, passant à plus de 8 000 abonnés en 2010-2011. Voici l'augmentation des inscriptions, comme le montrent les données des années antérieures :

  • 2006-2007 - année du lancement du site Web, 0 à 800 inscriptions;
  • 2007-2008 - le nombre d'inscriptions est passé de 800 à 5 000;
  • 2008-2009 - il est passé de 5 000 à 6 600;
  • 2009-2010 - il est passé de 6 600 à 7 844.
Sensibilisation et compréhension accrues de l'industrie des produits de consommation à l'égard des normes Les données indiquent que l'augmentation des déclarations par les consommateurs est liée à la hausse des inscriptions sur le site Web des rappels et témoigne d'une sensibilisation accrue des consommateurs aux risques associés aux produits de consommation.

Une recherche sur l'opinion publique a été réalisée dans le cadre du plan général de recherche sur l'opinion publique de Santé Canada. Même si la majorité des répondants déclarent comprendre les obligations de l'industrie et le rôle de surveillance après la mise en marché de Santé Canada en ce qui concerne la sécurité des produits, une forte proportion d'entre eux (83 %) déclarent qu'ils sont d'avis que Santé Canada avait déjà le pouvoir d'ordonner le rappel obligatoire de produits dangereux que lui confère actuellement la nouvelle Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation.

Pour renforcer plus efficacement la sensibilisation des consommateurs à l'égard des questions de sécurité des produits par le truchement des médias sociaux, Santé Canada :

  • a élaboré et lancé le widget et l'application mobile sur les rappels et les avis de sécurité;
  • a encouragé le réseautage social et les conversations entre les consommateurs par des messages affichés à la page Canadiens en santé sur Facebook;
  • a fait la promotion des risques et autres faits liés aux produits de consommation par le truchement du compte de Santé Canada sur Twitter;
  • a affiché une série de vidéos sur YouTube, notamment Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, Wi-fi - Santé Canada, Les lits d'enfant à côté abaissable et Les sacs et bacs d'épicerie réutilisables.

Les documents suivants ont été publiés et mis à jour sur le site Web de Santé Canda :

  • Innocuité de la technologie Wi-Fi (http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/prod/wifi-fra.php)
  • Le baladeur et le risque de perte auditive (http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/life-vie/stereo-baladeur-fra.php);
  • Les lunettes de soleil (http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/prod/glasses-lunettes-fra.php)
  • Tour de téléphonie cellulaire - y compris un vidéo sur Youtube (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/radiation/cons/stations/index-fra.php);
  • Recherche sur l'énergie des radiofréquences et la santé (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/radiation/cons/radiofreq/research-recherche-fra.php);
  • Systèmes Wi-Fi - y compris un vidéo sur Youtube (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/radiation/cons/wifi/index-fra.php);
  • Foire aux questions sur le Wi-Fi (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/radiation/cons/wifi/faq-fra.php);
  • Énoncé de Santé Canada sur l'énergie de fréquence radio et les systèmes Wi-Fi (http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/ftr-ati/_2010/2010_142-fra.php)
Sensibilisation et compréhension accrues des consommateurs à l'égard des questions relatives à la sécurité des produits de consommation Pour renforcer la sensibilisation des consommateurs à l'égard des questions relatives à la sécurité des pesticides, Santé Canada :
  • a organisé des séminaires pour des groupes et associations de consommateurs ciblés (p. ex., groupes de consommateurs immigrants);
  • a élaboré un contenu et des processus pour améliorer la transparence des activités et décisions liées à la conformité par le biais de l'Internet et du site Web;
  • a lancé, dans le cadre de la Stratégie d'information aux consommateurs, des activités qui comprenaient notamment des programmes de sensibilisation visant à renforcer la prise de conscience et la compréhension des consommateurs à l'égard des pesticides ainsi que leur connaissance du règlement sur les pesticides et de l'utilisation et de la gestion de ceux-ci;
  • a participé, à titre d'exposant, à 29 Ã©vénements dans l'ensemble du Canada pour renforcer la sensibilisation des consommateurs à l'égard du règlement sur les pesticides.
  • a élargi le contenu de son site Web et a créé des notes et fiches de renseignements multilingues sur les pesticides (p. ex., les punaises de lit, la dérive de pulvérisation dans les zones résidentielles et l'équipement de protection individuelle);
  • a produit un livret et un contenu Web sur l'utilisation sécuritaire des produits chimiques pour piscine et spa;
  • a élaboré une méthode sur la façon de contrôler efficacement les infestations de rats et de souris;
  • a poursuivi les efforts d'éducation des consommateurs en leur fournissant de l'information sur la manière d'avoir des pelouses saines;
  • a rédigé et publié 26 articles de journaux dans le Centre des nouvelles du Canada dans le but d'informer les résidents de toutes les localités du pays de l'importance de bien utiliser les étiquettes et les recettes maison. (p. ex., punaises de lit, produits homologués, produits non homologués, sécurité des produits chimiques pour piscine, etc. )
Santé Canada Produits de consommation Surveillance ciblée 15,7 $ 3,8 $ 5,43 $ Amélioration de l'à-propos et de la qualité de l'information relative à la sécurité des produits de consommation Pour améliorer l'à-propos et la qualité de l'information relative à la sécurité des produits de consommation, nous :
  • avons élaboré des lignes directrices à l'intention de l'industrie sur les dispositions concernant la déclaration obligatoire d'incidents aux termes de la LCSPC;
  • avons créé une division consacrée au triage et à la surveillance des déclarations obligatoires d'incidents par les consommateurs et l'industrie afin d'aider à déceler et à analyser les tendances et les risques émergents relativement à la santé et à la sécurité des consommateurs;
  • avons établi une division consacrée à l'évaluation des risques, ainsi que des politiques et procédures connexes, pour la réalisation d'évaluations des risques sur des incidents liés à des produits de consommation considérés comme étant d'intérêt prioritaire élevé;
  • avons élaboré un nouveau système d'information des entreprises (RADAR) pour aider à dépister et à gérer l'information sur les déclarations d'incidents par les consommateurs et l'industrie.
Amélioration du Règlement sur les cosmétiques en vertu de la Loi sur les aliments et drogues Santé Canada a continué de travailler sur :
  • les modifications proposées au Règlement sur les cosmétiques en vertu de la Loi sur les aliments et drogues - les analyses et les recommandations concernant la première série de modifications sont terminées et seront soumises au grand public pour consultation en 2011;
  • la formation du Groupe de travail sur les produits de soins personnels pour classer les produits situés à la frontière entre les cosmétiques et les médicaments;
  • l'amélioration et la création de nouveaux systèmes d'infotechnologie pour traiter les déclarations de cosmétiques présentées à Santé Canada par l'industrie et pour signaler les produits cosmétiques inacceptables qui devront faire l'objet de mesures de conformité.
Nous avons également mené des consultations publiques sur les modifications apportées à la Liste critique des ingrédients interdits dans les cosmétiques, outil utilisé par Santé Canada pour communiquer à l'industrie les ingrédients ou les concentrations d'ingrédients dont l'utilisation dans les cosmétiques est jugée inacceptable.
Échange accru d'information avec les organismes de réglementation internationaux Pour un échange accru d'information avec les organismes de réglementation internationaux partenaires en vue d'améliorer la sécurité des produits de consommation au Canada nous :
  • avons continué la mise en œuvre du protocole d'entente avec la Chine concernant la fabrication sécuritaire des produits de consommation. Nous avons signé une lettre d'intention avec la Chine en vue de l'adoption d'un plan d'action en septembre 2010;
  • avons donné notre point de vue dans le cadre des négociations en vue d'un accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne s;
  • avons poursuivi les discussions bilatérales permanentes avec les États-Unis ainsi que les conférences trimestrielles entre le Canada, les États-Unis et le Mexique visant à échanger les pratiques exemplaires et l'information sur les nouvelles tendances ou préoccupations touchant les produits de consommation dans nos administrations respectives et à analyser et relever les possibilités de collaboration conjointe;
  • avons lancé l'Initiative pilote d'harmonisation conjointe visant à étudier l'harmonisation des exigences techniques régissant certains produits de consommation, avec les États-Unis, l'Union européenne et l'Australie;
  • avons pris une part active au Groupe de travail sur la sécurité des produits de consommation du Comité de la politique à l'égard des consommateurs de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE);
  • avons développé pour les affaires internationales des capacités propres à la sécurité des produits de consommation.

En ce qui concerne les dispositifs émettant des radiations, nous avons collaboré avec les organismes de réglementation internationaux partenaires suivants :

  • des groupes de travail de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) dans le but d'appuyer les recommandations concernant la déclaration des valeurs d'émissions sonores des machines vendues au Canada - Bruit des machines destinées au milieu de travail;
  • l'OMS et le CIRC pour élaborer la monographie du CIRC, volume 102 : Champs électromagnétiques de radiofréquences (y compris les téléphones portables);
  • la Commission internationale pour la sécurité électromagnétique pour élaborer et réviser les normes IEEE et mettre au point des procédures opératoires normalisées pour mesurer l'énergie des fréquences radio;
  • la Commission électrotechnique internationale, en tant que membre du Sous-comité 62B, qui examine actuellement les normes internationales régissant les appareils à rayons-X de mammographie et de soins dentaires.
Santé Canada Produits de consommation Intervention rapide 17,9 $ 4,6 $ 6,20 $ Amélioration de la compétence législative et des outils de réglementation pour les produits de consommation Le PASPAC se fonde essentiellement sur l'amélioration de la compétence législative et des outils de réglementation pour les produits de consommation. La Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC) donne au gouvernement des pouvoirs législatifs plus rigoureux et plus modernes pour l'aider à protéger les Canadiens contre les produits de consommation qui présentent un risque déraisonnable.
  • Après son troisième dépôt au Parlement, la LCSPC a reçu la sanction royale en décembre 2010. Le décret fixant au 20 juin 2011 la date d'entrée en vigueur de la LCSPC a été publié dans la Gazette du Canada, Partie II, et les règlements suivants ont été adoptés ou modifiés afin de permettre la transposition d'interdictions et de règlements de la Loi sur les produits dangereux (LPD) dans la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC :

Règlement sur les revêtements; Règlement sur les vêtements de nuit pour enfants; Règlement sur les ensembles de retenue et rehausseurs de sièges d'automobile; Règlement sur les jouets; Règlement sur les bougies; Règlement sur les bijoux pour enfants; Règlement sur les protecteurs faciaux pour joueurs de hockey sur glace et de crosse en enclos; Règlement sur les casques de hockey sur glace; Règlement sur l'inflammabilité des textiles; Règlement modifiant le Règlement sur les produits en amiante; Règlement modifiant le Règlement sur les produits chimiques et contenants de consommation (2001).

De plus, de nouveaux règlements relevant désormais de la LCSPC ont été publiés dans la Gazette du Canada, Partie II :

Règlement modifiant le Règlement sur les revêtements;  Règlement sur les produits de consommation contenant du plomb (contact avec la bouche); Règlement sur les lits d'enfant, berceaux et moïses, Règlement sur les phtalates.

En appui à la modernisation de la Loi sur les dispositifs émettant des radiations (LDER), nous avons effectué de la recherche stratégique et des analyses. Nous avons conclu qu'il est préférable d'opter, pour l'instant, de ne pas poursuivre les modifications législatives même si la modernisation de la loi pouvait être utile, en ce sens qu'elle permettrait d'avoir des pouvoirs uniformes dans l'ensemble de la législation de Santé Canada pour des produits similaires (p. ex., produits de consommation et matériels médicaux). Nous chercherons essentiellement à améliorer l'administration et l'application des mesures législatives existantes. Notamment, nous mettrons à profit d'autres lois et règlements qui régissent les effets qu'ont sur la santé les dispositifs émettant des radiations (p. ex., la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, pour les produits de consommation, et le Règlement sur les instruments médicaux en vertu de la Loi sur les aliments et drogues, pour les matériels médicaux); la mise à jour des règlements existants et l'adoption de nouveaux règlements pour mieux utiliser les pouvoirs existants en vertu de la LDER; la conclusion de partenariats avec d'autres organismes de réglementation fédéraux; une meilleure utilisation des ressources existantes pour gérer les dispositifs émettant des radiations.

Nous élaborons des protocoles d'entente avec d'autres ministères gouvernementaux pour effectuer les évaluations prévues par la LDER :

  • protocole d'entente avec Industrie Canada et le ministère de la Défense nationale, qui fait l'objet d'un dernier examen;
  • protocole d'entente en cours d'élaboration avec l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, Service correctionnel du Canada et Transports Canada.
Surveillance améliorée en matière de produits de consommation et cosmétiques Le régime de réglementation du Programme de sécurité des produits de consommation se fonde sur la surveillance et le contrôle après la mise en marché. Pour vérifier la conformité de l'industrie, nous avons sondé les exigences selon un cycle établi à l'avance (le Plan d'évaluation cyclique). Pour le cycle de 2010, nous avons ciblé 13 catégories de produits selon des risques bien définis et des données de référence (établies au cours des cycles antérieurs).

Tapis (20 échantillons - 15 % non conformes); landaus et poussettes (9 échantillons - 100 % non conformes); isolant cellulosique (10 Ã©chantillons - 20 % non conformes); charbon de bois - étiquettes de mise en garde (55 Ã©chantillons - 42 % non conformes); vêtements de nuit pour enfant (9 Ã©chantillons - 33 % non conformes); couvre-fenêtres à cordon (aucun échantillon provenant de l'étude préliminaire); cosmétiques (97 Ã©chantillons - 4 % non conformes); lits d'enfant et berceaux (23 Ã©chantillons - 100 % non conformes); matelas (futons) (26 échantillons - 73 % non conformes); jouets-dentition (11 Ã©chantillons - 9 % non conformes); tentes (20 Ã©chantillons - 100 % non conformes); jouets (en peluche) (27 Ã©chantillons - 41 % non conformes); jouets (hochets) (29 Ã©chantillons - 10 % non conformes).

Des mesures correctives ont été prises pour 100 % des cas de non-conformité. Les mesures correctives comprennent notamment : les rappels, les communications avec l'industrie, des avis d'interruption de vente, l'éducation et des engagements publics pris par l'industrie. Des activités régionales en matière de conformité et d'application de la loi ont été menées conformément à des plans de travail, notamment la mise en œuvre des projets d'application cyclique, la promotion de la conformité, les inspections de l'industrie dans les collectivités situées en dehors des grandes villes, les inspections aux douanes et la surveillance des produits rappelés.

Nota : Étant donné que nous n'inspectons pas la totalité des établissements, de telles mesures ne sont pas une indication des taux de conformité observés dans l'ensemble du marché pour une catégorie de produits donnés.

En outre, nous respectons l'échéance établie concernant les inspections, l'échantillonnage et les tests prévus dans le plan d'évaluation cyclique. Le plan a été révisé pour permettre de tenir compte de la mise en œuvre de la LCSPC et d'ajouter de nouveaux règlements. De plus, une étude non prévue des solutions de lissage des cheveux a été menée en réponse à l'introduction sur le marché d'un nouveau type de produit et aux plaintes formulées par les consommateurs par la suite. Vingt-deux produits ont été jugés contenir des niveaux dangereux de formaldéhyde et ont été retirés du marché.
Santé Canada Réglementation des pesticides Prévention active 6,9 $ 1,64 $ 1,37 $ Sensibilisation accrue de l'industrie (fabricants et détaillants) à l'égard des risques et des exigences réglementaires connexes Nous avons mené un programme de consultation auprès de l'industrie (fabricants et formulateurs) en ce qui concerne le contrôle et l'assurance de la qualité de la fabrication des pesticides (38 consultations). Nous avons évalué le degré de sensibilisation de l'industrie à l'égard des exigences réglementaires et de la communication de l'information.

Nous avons terminé la première phase d'un programme de consultation mené auprès des associations de biens locatifs (84 consultations) afin de juger leur connaissance en ce qui concerne l'utilisation sécuritaire des pesticides et les exigences réglementaires connexes. Nous avons également évalué les mécanismes mis en place par les associations pour déclarer les incidents liés aux pesticides et le degré de communication qu'ils ont avec leurs membres.

Nous avons a fait 10 présentations à l'intention des exploitants d'entreprises de lutte antiparasitaire et de leurs techniciens en Alberta et au Québec, en leur fournissant un aperçu du processus de réglementation et en leur présentant des outils en ligne (p. ex., recherche d'étiquette). Au cours des inspections, nous avons donné de l'information à 135 vendeurs et importateurs ou distributeurs afin de les sensibiliser davantage à l'égard des exigences de la réglementation. Nous avons participé à l'assemblée générale annuelle FPT ainsi qu'à l'assemblée générale annuelle de l'Association of American Pesticide Control Officials (AAPCO).

Nous avons rencontré des associations de consommateurs et de vendeurs chinois, ce qui a facilité l'organisation de séminaires pour des groupes d'immigrants sur l'utilisation sécuritaire des pesticides et sur les exigences réglementaires connexes. Nous avons contribué à des discussions internes continues relativement à une approche adoptée en matière de politiques et de réglementation pour les articles traités avec des pesticides.
Santé Canada Réglementation sur les pesticides Intervention rapide 8,0 $ 2,1 $ 1,75 $ Surveillance accrue des produits de lutte antiparasitaire à l'aide d'une approche axée sur la gestion du risque Nous avons mené un programme d'inspection des établissements de vente de produits pour piscine et spa (110 inspections). Nous avons assuré le suivi dans les cas de non-conformité, notamment par des lettres aux titulaires.

Nous avons mené un programme d'inspection ciblant les personnes soupçonnées de vendre des produits antiparasitaires non homologués d'autres pays (p. ex., craie insecticide, boules à mites) et les importateurs et distributeurs (135 inspections), ce qui a donné lieu à 135 mesures coercitives. Nous avons traduit et distribué des fiches de renseignements chinoises.

Nous avons élaboré et mis à l'essai des modèles et des outils pour l'évaluation des risques en matière de conformité de l'ARLA dans le but de régler des problèmes liés à la sécurité des produits de consommation. Nous avons élaboré un document d'orientation fondé sur les risques visant à faciliter la planification et la priorisation des activités en matière de conformité.

Nous avons lancé un programme d'inspection cyclique afin de surveiller et de vérifier systématiquement la conformité des groupes ou communautés réglementés, notamment ceux qui sont liés aux pesticides destinés aux consommateurs. Nous avons mis en œuvre, à l'usage des agents de conformité, une base de données de suivi des résultats relatifs à la conformité, qui permettra de produire des déclarations sur Web.

Nous avons modifié le Règlement sur les sanctions administratives pécuniaires (SAP) qui a été publié dans les Parties I et II de la Gazette du Canada, lequel permettra de signifier des procès-verbaux pour une plus vaste gamme de violations qui faisaient partie de la nouvelle Loi sur les produits parasitaires adoptée en 2006, notamment les violations concernant les ventes et les déclarations d'incidents et fait des travaux considérables sur la mise en œuvre de procédures relatives aux SAP.

Nous avons participé à un projet pilote visant à rationaliser l'interface entre l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et Santé Canada relativement à des questions de conformité, grâce à l'utilisation de centres d'appels. Nous avons travaillé avec l'ASFC à renforcer la surveillance à la frontière, notamment en rédigeant une annexe en appui au protocole d'entente-cadre entre Santé Canada et l'ASFC. Dans le cadre de l'Initiative du guichet unique, nous avons participé au projet Pathfinder de l'ASFC qui permettra à l'ARLA de recevoir des données sur l'importation des pesticides recueillies par l'ASFC.

Nous avons échangé des données sur la conformité des pesticides et l'application de la loi avec l'Environmental Protection Agency des États-Unis et discuté des questions et préoccupations communes relativement aux pesticides destinés aux consommateurs. Des activités de contrôle de la conformité ont été menées au Canada à la suite de cet échange d'information (p. ex., Santé Canada a alerté les consommateurs canadiens qui avaient acheté sur Internet un pesticide non homologué). Nous avons présidé le groupe d'experts de l'OCDE sur la conformité, qui a rédigé la version définitive du Document d'orientation sur les pratiques exemplaires en matière de conformité des pesticides et d'application de la loi, qui sera présenté au Groupe directeur sur la réduction des risques de l'OCDE. Le document comprend des lignes directrices sur la conduite d'activités de conformité relativement à la distribution, à l'entreposage, à l'utilisation des pesticides et à l'élimination et au recyclage des contenants de pesticides.
Santé Canada Aliments et nutrition Prévention active 29,6 $ 6,7 M$ 6,5 M$ Détermination de l'outil ou de l'ensemble d'outils appropriés, y compris les mesures réglementaires et non réglementaires (normes, politiques, etc.) nécessaires pour s'attaquer aux problèmes immédiats Réglementation
  • Le règlement touchant l'« amélioration de l'étiquetage des aliments au chapitre des allergènes, des sources de gluten et des sulfites ajoutés Â» a été publié en février 2011 dans la Partie II de la Gazette du Canada (GC II). Nous avons terminé une modification réglementaire touchant l'approbation du « micocin Â», un additif alimentaire visant à prévenir la prolifération de la Listéria dans les viandes prêtes à manger. Des modifications réglementaires autorisant 14 additifs alimentaires ont été publiées dans la GC II et 11 autorisations de mise en marché provisoires (AMP) ont été publiées dans la GC I.

Lignes directrices et politiques

  • Un nouveau document de communication des risques sur l'innocuité microbiologique des fruits et légumes a été publié (http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/kitchen-cuisine/safety-salubrite/index-fra.php).
  • L'orientation stratégique de Santé Canada relativement à la révision de la réglementation sur l'étiquetage sans gluten a été publiée. Une ligne directrice sur les préparations en poudre pour nourrisson à la maison ainsi que dans les centres hospitaliers et de soins de santé a été publiée : (http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/kitchen-cuisine/pif-ppn-fra.php).
  • Nous avons terminé une évaluation du risque et de l'exposition à la toxine naturelle deoxynivalénol (DON) afin d'élaborer une ligne directrice canadienne concernant sa présence dans les aliments au Canada.
Compréhension accrue du public à l'égard des risques associés à la salubrité des aliments, de systèmes d'alerte et de systèmes de sécurité Nous avons participé à l'évaluation des divers outils offerts pour établir le profil des risques et échangé de l'information avec nos homologues internationaux (USDA/USFDA), quant à l'utilisation de tels outils.
Engagement accru de la population canadienne dans le système réglementaire

Connaissance accrue de l'industrie à l'égard de l'étiquetage alimentaire
Nous avons terminé, en ce qui concerne le règlement sur les allergènes, les consultations tenues sur les domaines clés recensés dans la Gazette du Canada, Partie I, et affiché le résumé sur le site Web de Santé Canada. Nous avons mené des consultations publiques sur le projet de politique proposé pour la modification des exigences d'étiquetage des produits sans gluten au Canada. Nous avons mené des consultations sur l'utilisation des mises en garde relatives aux allergènes alimentaires sur les aliments préemballés. Nous avons terminé les consultations publiques sur la définition proposée pour les fibres alimentaires.

Nous avons évalué, au niveau du langage clair et du format, plus de 200 pages Web de Santé Canada destinées aux consommateurs, notamment les pages Web de la Direction générale des produits de santé et des aliments. Nous avons amélioré les données de suivi grâce au Centre de renseignements. Nous avons créé un centre de contacts à l'intention des consommateurs qui demandent des renseignements par téléphone et courriel sur les questions reliées à l'innocuité des aliments et des produits.

Nous avons créé le Comité consultatif sur la réglementation des aliments (CCRA), dont les membres proviennent de secteurs divers, notamment des groupes de patients et de consommateurs, des associations de professionnels de la santé et des organismes de réglementation, du milieu de la recherche, du monde universitaire et de l'industrie. Nous avons consulté le CCRA sur plusieurs sujets.
Compréhension et participation accrues, de la part de l'industrie, relativement à l'élaboration et à la mise en œuvre des processus d'atténuation du risque associé à la salubrité des aliments

Amélioration de la collaboration internationale dans l'étude des risques communs associés à l'importation
Nous avons présenté le rapport sommaire du Canada issu de la 42e session du Comité du Codex sur les additifs alimentaires, lors de la réunion du Comité interministériel du Codex Alimentarius (CIM/Codex). En tant que responsable du Groupe de travail électronique, le Canada a préparé et présenté le document sur la teneur maximale en mélanine permise, à la 4e session du Comité du Codex sur les contaminants dans les aliments (CCCA).

Nous avons maintenu la participation de l'industrie dans le cadre des stratégies proposées pour la gestion du risque afin de réduire l'exposition à la toxine naturelle ochratoxine A (OTA) dans les aliments.

Nous avons rédigé et présenté le document de travail du Codex sur la gestion de la toxine naturelle deoxymivalénol (DON) dans la chaîne alimentaire, à la 5e session du Comité du Codex sur les contaminants dans les aliments. Nous avons eu recours aux groupes internationaux de liaison en matière de sécurité chimique des aliments pour échanger de l'information et déterminer les enjeux. Nous avons organisé des tribunes régulières avec les organismes de réglementation aux vues similaires sur les problèmes émergents.
Aliments et nutrition Intervention rapide 1,3 $ 0,3 $ 0,2 $ Compréhension accrue du public à l'égard des risques associés à la salubrité des aliments, de systèmes d'alerte et de systèmes de sécurité Campagne Soyez prudents avec les aliments : Voici comment - Nous avons fourni une expertise, de l'aide financière; avons élaboré de nouveaux matériels didactiques (p. ex., Roue de la salubrité des aliments, vidéo bilingue Soyez prudents avec les aliments/Be Food Safe; brochure pour la famille sur la sécurité alimentaire).

Nous avons lancé et maintenu des initiatives de marketing telles que : Santé et sécurité des enfants; Consommateurs en sécurité et bien informés; Halte-o-risques et d'autres de ce genre. Nous avons amélioré les données d'intégration et de suivi grâce au Centre de renseignements. Nous avons établi un centre de contact à l'intention des consommateurs qui présentent des demandes d'information par téléphone et courriel sur les questions de salubrité des aliments et des produits. Nous avons lancé des plate-formes de médias sociaux, notamment une nouvelle application mobile sur les rappels et les avis de sécurité et un widget interministériel pour les consommateurs. Nous avons mis au point une section sur les « maladies d'origine alimentaire Â» pour le site Web Canadiens en santé et révisé des pages Web ainsi que des articles sur la sécurité alimentaire affichés dans Votre santé et vous.
Agence canadienne de l'inspection des aliments (ACIA) Salubrité des aliments et risques liés à la nutrition Prévention active 114,2 $ 25,8 $ 23,09 $ Compréhension accrue des risques associés à la salubrité des aliments de la part de Santé Canada, de la l'ASPC et de l'ACIA Nous avons amélioré le processus de priorisation des risques liés à la salubrité des aliments de l'ACIA grâce à deux outils : le iRisk Tool (outil de risque) et le Cadre de travail sur le classement des priorités des risques multifactoriels. Le iRisk Tool est un outil de priorisation des risques axé sur des données scientifiques, concernant les combinaisons aliments-danger (CAD); grâce à cet outil, nous avons réalisé un projet pilote avec 70 combinaisons aliment-danger (CAD). De la recherche menée en collaboration avec l'ASPC, Santé Canada, l'Université de l'Alberta et l'Université Massachusetts Amherst sur l'élaboration d'un cadre de travail sur le classement des priorités des risques multifactoriels, outil qui tient compte d'autres facteurs tels que l'impact sur le marché, la sensibilité sociale et la perception des consommateurs.

Cinq (5) profils de risque ont été établis - présence de la bactérie Salmonella dans les tomates fraîches; présence de la toxine ochratoxine A dans les céréales et produits céréaliers; présence de la bactérie salmonella dans les épices; présence de mélamine dans les ingrédients laitiers importés; présence de la bactérie Escherichia coli 0157:H7 dans les jeunes épinards. Les rapports préliminaires, qui sont une compilation de l'information scientifique sur certaines combinaisons aliment-danger, ne sont pas tous au même stade de leur rédaction.

Élaboration de nouvelles plates-formes pour tester et dépister des agents pathogènes tels que Listeria, Shigella et Campylobacter. Réalisation de sondages ciblés sur les risques microbiologiques et chimiques pour lesquels plus de 25 395 Ã©chantillons ont été recueillis, ce qui a donné lieu à 59 254 tests microbiologiques et chimiques différents.

L'analyse des résultats de dix sondages ciblés sur les dangers chimiques est terminée : spéciation de l'arsenic dans le riz et les produits de la poire; présence d'aflatoxine dans les figues et les dattes séchées; présence non déclarée d'allergènes dans les aliments pour bébé; présence de bisphénol A dans des aliments et préparations pour nourrisson; présence de mélanine ainsi que de pesticides et de métaux dans des produits à base de lait ou à base de soya; présence de colorant alimentaire dans les aliments transformés; présence des toxines OTA/DON dans certaines denrées; présence de pesticides et de métaux dans les fruits séchés et les légumes frais; présence de pesticides et de métaux dans le thé séché; présence d'agents de collage dans le vin.

L'analyse des résultats de cinq sondages ciblés sur les dangers microbiologiques est terminée : présence de bactéries pathogènes et d'organismes indicateurs de contamination fécale dans les légumes-feuilles sur le marché canadien (il s'agit de légumes importés ou cultivés au pays, traditionnels ou biologiques, préemballés ou frais coupés); présence de bactéries pathogènes et d'organismes indicateurs de contamination fécale dans les herbes feuilles fraîches sur le marché canadien (il s'agit d'herbes importées ou cultivées au pays); présence de bactéries pathogènes dans les cantaloups vendus sur le marché canadien (il s'agit de cantaloups entiers importés ou cultivés au pays, ou de cantaloups frais coupés importés); présence de bactéries pathogènes et d'organismes indicateurs de contamination fécale dans les tomates vendues sur le marché canadien (il s'agit de tomates importées ou cultivées au pays, de tomates traditionnelles ou biologiques); présence de la bactérie Salmonella dans les arachides et les produits dérivés des arachides vendus sur le marché canadien (il s'agit d'arachides importées ou cultivées au pays).
Détermination de l'outil ou de l'ensemble d'outils appropriés, y compris les mesures réglementaires et non réglementaires (normes, politiques, etc.) nécessaires pour s'attaquer aux problèmes immédiats Nous continuons d'élaborer des documents de présentation du projet de règlement pour le secteur des aliments importés en vertu de la Loi sur les produits agricoles au Canada. Nous continuons de travailler avec Santé Canada sur l'élaboration de modifications à apporter à la Loi sur les aliments et drogues.
Compréhension et participation accrues, de la part de l'industrie, relativement à l'élaboration et à la mise en œuvre des processus d'atténuation du risque associé à la salubrité des aliments

Amélioration de la collaboration internationale dans l'étude des risques communs associés à l'importation
L'ACIA a publié le Guide de salubrité des aliments (GSA) afin d'offrir à l'industrie de l'alimentation des lignes directrices sur la conception, l'élaboration et la mise en œuvre de systèmes préventifs efficaces de contrôle de la salubrité des aliments.

En ce qui concerne le secteur des fruits et légumes frais (FLF), l'ACIA a mis en œuvre les changements apportés à ses programmes de surveillance de la salubrité des aliments en concentrant ses activités d'inspection sur le secteur à risque élevé de l'industrie, par exemple, les emballeurs et réemballeurs de légumes-feuilles frais, de fines herbes et d'oignons verts.

Amélioration de l'engagement pris auprès des homologues travaillant dans la réglementation internationale afin de promouvoir l'échange de l'information sur la salubrité des aliments et de renseigner le public sur les approches adoptées en matière de gestion du risque.

Signature d'un protocole d'entente visant à faciliter l'étude des approches à adopter pour accélérer l'échange de l'information et le traitement des situations d'urgence en matière de salubrité des aliments, avec l'Administration générale de la supervision de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine de la République populaire de Chine (AQSIQ).
Engagement accru de la population canadienne dans le système réglementaire

Connaissance accrue de l'industrie à l'égard de l'étiquetage alimentaire
ACIA

Tenue de consultations publiques afin d'obtenir des rétroactions sur les exigences proposées afin d'améliorer la salubrité des aliments importés. Les rétroactions, reçues tant par des présentations en ligne qu'au cours de séances en personne tenues dans cinq villes du pays, se sont révélées constructives. Elles serviront à éclairer les projets de règlement.

Vingt-sept enquêtes sur l'étiquetage relativement à l'allégation Produit du Canada ont été menées. Le gouvernement du Canada s'est engagé à examiner les lignes directrices relatives à l'allégation « Produit du Canada Â» afin de s'assurer qu'elles continuent de répondre aux besoins tant des consommateurs que des entreprises canadiennes. Nous avons terminé en septembre 2010 les consultations visant à déterminer s'il est nécessaire d'exempter le sucre, le sel et le vinaigre importés lorsque l'allégation « Produit du Canada Â» est attribuée à des aliments qui contiennent ces ingrédients et aussi s'il y a lieu d'enlever les énoncés descriptifs accompagnés de l'allégation « Fabriqué au Canada Â». L'Agence analyse l'information recueillie et affichera les résultats sur son site Web.
Agence canadienne d'inspection des aliments Salubrité des aliments et risques liés à la nutrition Surveillance ciblée 77,0 $ 19,2 $ 13,19 $ Vérification accrue des mesures prises par l'industrie en matière de salubrité des aliments Mise en œuvre du Projet pilote d'inspection des établissements de fruits et légumes frais - pour les emballeurs et réemballeurs de légumes-feuilles frais, d'oignons verts et/ou de fines herbes au cours duquel neuf inspections ont été réalisées.

Le personnel chargé de l'inspection a bénéficié des programmes de formation suivants : échantillonnage microbiologique; introduction à la salubrité des fruits et légumes frais; comprendre les allergènes alimentaires; enquête sur la salubrité des aliments. Poursuite de la mise à jour des matériels didactiques existants et création de nouveaux en appui à la mise en œuvre des activités du PASPAC.

Dans le secteur non enregistré au fédéral, 803 inspections au total ont été menées dans les quatre secteurs prioritaires jugés à risque très élevé (fruits et légumes frais, mycotoxines dans les céréales, ingrédients importés, présence non déclarée d'allergènes); 68 inspections relativement à la présence d'agents pathogènes microbiens dans les épices; 15 relativement à des agents pathogènes microbiens et à la patuline dans le jus de pomme et le cidre pasteurisés; 37 relativement à des agents pathogènes dans les légumes frais coupés prêts à manger; 39 relativement à des agents pathogènes dans les pousses; 90 relativement à des allergènes et à la Salmonella dans le chocolat fabriqué au pays et importé; 46 relativement à des agents pathogènes microbiens et à la patuline dans le jus de pomme et le cidre non pasteurisés; 36 relativement à l'alfatoxine et à la Salmonella dans les noix, les arachides et le beurre d'arachides importés; 472 relativement à des contrôles d'allergènes chez des importateurs d'aliments non enregistrés au fédéral.
Amélioration de la capacité à surveiller et à contrôler l'importation d'aliments Identification accrue des produits importés entrant au Canada grâce à l'amélioration de la base de données du Système automatisé de référence à l'importation afin de contrôler les produits importés entrant au Canada par l'augmentation du nombre des codes du Système harmonisé disponibles pour classifier les produits commercialisés.

Fin de la phase I des améliorations apportées à la GI/TI, en améliorant les éléments essentiels qui appuieront des applications visant à améliorer l'identification des importateurs et le contrôle des produits importés.

Cinquante-quatre inspections éclair aux frontières; 61 vérifications de produits importés après leur entrée et 367 activités de surveillance des produits importés ont été menées.
Agence canadienne d'inspection des aliments Salubrité des aliments et risques liés à la nutrition Intervention rapide 32,2 $ 7,4 $ 5,73 $ Capacité de procéder à des rappels rapides et efficaces Augmentation de la capacité du laboratoire de microbiologie concernant les rappels, par l'adoption d'une semaine de travail de 7 jours.

Augmentation de 10 % des employés qui travaillent au PASPAC; parmi ces renforts, 36 % sont de nouveaux venus à l'Agence. À la fin de 2010-2011, l'ACIA avait répondu, pour l'année, à plus de 200 incidents liés aux rappels d'aliments et mené 4 668 enquêtes liées à la salubrité des aliments.

En 2010-2011, l'ACIA a géré efficacement 131 avertissements au public concernant des rappels de classe 1. Tous les avertissements ont été émis dans les 24 heures après la déclaration d'un problème. Elle a accru la sensibilisation à l'égard du processus de rappel en envoyant directement aux abonnés des avis par courriel concernant les rappels de classe 2 liés aux allergènes non déclarés.
Compréhension accrue du public à l'égard des risques associés à la salubrité des aliments, de systèmes d'alerte et de systèmes de sécurité La publication en série Les 10 agents pathogènes alimentaires les plus recherchés au Canada est terminée. Cette série offre un cahier d'information qui comprenait une brochure, une fiche d'activité et des cartes de collection dans le but de mieux informer les consommateurs sur la nature des microorganismes qui peuvent causer des maladies d'origine alimentaire.

Un livret convivial destiné aux consommateurs « Allergies alimentaires courantes - Guide du consommateur - Comment gérer les risques Â» a été publié. Il contient de l'information essentielle sur les allergènes alimentaires les plus courants. Les anciens problèmes liés à la salubrité des aliments ont fait ressortir l'importance de recueillir régulièrement la rétroaction des Canadiens sur la salubrité des aliments, les rappels d'aliments et la confiance du grand public dans le système canadien de salubrité des aliments. Les résultats ont aidé à éclairer les politiques et initiatives de sensibilisation liées à la salubrité des aliments. Ces résultats permettent également à l'Agence de mieux comprendre la prise de conscience, les attitudes et les comportements des consommateurs en ce qui concerne la salubrité des aliments et lui permettent aussi de s'assurer que les documents de communication sont conformes aux besoins des Canadiens. Selon une recherche ciblée sur l'opinion publique menée en février 2011, la confiance des Canadiens dans le système de salubrité des aliments du Canada a augmenté de façon remarquable depuis 2007-2008.

L'ACIA a également lancé la Table ronde des groupes de consommateurs  qui permet de s'assurer que les consommateurs (population cible) ont leur mot à dire sur la question de la salubrité des aliments.

Selon les conclusions de la dernière recherche sur l'opinion publique, les consommateurs consultent divers médias pour obtenir leurs renseignements. Parmi ceux qu'ils privilégient, il y a lieu de citer : les médias sociaux, la télévision et les journaux. En 2010-2011, l'ACIA a commencé à rendre l'information facilement accessible au public par des envois additionnels d'alertes électroniques (c.-à-d. des rappels de classe II et III) ainsi que par des comptes Twitter et Facebook. En ayant recours aux médias sociaux, l'ACIA a réduit le besoin de recherche ce genre d'information sur son site Web. Toutefois, les consultations du site Web de l'ACIA demeurent constantes, avec des sommets évidents dans les périodes d'éclosion (p. ex., la listériose).

À la fin de l'exercice 2010-2011, l'ACIA comptait 47 500 abonnés au Service d'envoi de messages électroniques « Rappels d'aliments et alertes à l'allergie Â», et plus de 1 800 adeptes Twitter. Sept rapports d'enquête ciblée ont été affichés sur le site Web de l'ACIA. Ces rapports fournissent de l'information sur les conclusions des enquêtes ciblées de l'ACIA concernant la présence de contaminants dans la chaîne alimentaire.

Quatre d'entre eux concernaient la microbiologie : (bactéries pathogènes et organismes indicateurs de contamination fécale dans le cidre et le jus de pomme non pasteurisés produits au Canada; bactéries pathogènes et organismes indicateurs de contamination fécale dans les légumes-feuilles verts; bactéries pathogènes et organismes indicateurs de contamination fécale dans les tomates et les cantaloups; virus de l'hépatite A dans les oignons verts et les fraises.)

Trois d'entre eux concernaient la chimie : (présence d'aflatoxine dans les figues et les dattes séchées; présence de bisphénol-A dans les aliments et préparations pour bébé; présence de l'ochratoxine A et du deoxyivalénol dans certaines denrées).
Agence de la santé publique du Canada Surveillance et   évaluation de la santé de la population / Prévention et réduction des maladies et des blessures Prévention active 18,3 $ 4,1 $ 3,5 M$ Compréhension accrue des risques associés à la salubrité des aliments de la part de Santé Canada, de l'ASPC et de l'ACIA

Les maladies infectieuses émergentes et réémergentes d'origine alimentaire, environnementale et zoonotique sont prises en charge et contrôlées

Les intervenants sont au courant de la recherche et des outils en ce qui concerne les maladies infectieuses d'origine alimentaire, environnementale et zoonotique
  • La capacité d'appliquer la méthode de détermination de l'empreinte génétique de laboratoire de dernière génération (MLVA) a été certifiée pour PulseNet Canada (LNM) par le Center for Disease Control situé à Atlanta.
  • PulseNet Canada (LNM) offre désormais à tous ses membres le service de laboratoire MLVA pour l'E. coli.
  • La génomique a été utilisée pour préparer et élaborer une nouvelle méthode de détermination de l'empreinte génétique de laboratoire pour la bactérie salmonella enteritidis. Les méthodes de laboratoire courantes pour ce pathogène alimentaire n'aident pas toujours à appuyer les enquêtes sur les éclosions de maladies et l'identification des sources des aliments contaminés.
  • Le PICRA, Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans la chaine alimentaire, a permis de continuer l'échantillonnage dans sept provinces. En plus des principales denrées produites au pays (bœuf, poulet, porc), l'échantillonnage comprenait certaines viandes importées (p. ex., l'agneau), des fruits de mer pêchés au pays ou importés (p. ex., les crevettes) et, grâce à un accord conclu avec l'ACIA, certains fruits et légumes frais importés ont également été soumis à des tests. L'approche de la synthèse et de l'application de connaissances adoptée pour prioriser les cibles concernant la surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans les fruits de mer est terminée. La caractérisation moléculaire des isolats e été poursuivie pour l'échantillonnage de produits vendus au détail et pour comparaison avec des isolats provenant d'autres segments du PICRA (fermes, abattoirs, êtres humains).
  • Dans le cadre du programme national de surveillance intégrée des agents entéropathogènes du Canada, le C-EnterNet, les opérations se sont poursuivies dans le site Sentinelle initial en Ontario et ont été étendues à un second site en Colombie-Britannique. L'échantillonnage de produits importés à risque élevé vendus au détail, notamment les légumes-feuilles et les baies s'est ajouté à l'échantillonnage des principales denrées nationales (bœuf, poulet, porc).
     
    L'amélioration de la capacité durable pour la caractérisation moléculaire des pathogènes alimentaires permettra l'identification rapide et précise des bactéries associées à des éclosions de maladies au Canada. Une évaluation permanente des nouvelles méthodes de caractérisation moléculaire qui permettent de différencier les pathogènes alimentaires est en cours afin d'améliorer l'exactitude et le délai d'exécution. Les principaux sérotypes d'agents pathogènes ont été priorisés pour la caractérisation moléculaire par le recours à une comparaison des données du Laboratoire de lutte contre les zoonoses d'origine alimentaire (LLZOA) pour les bactéries provenant de sources non humaines, avec les données du Laboratoire national de microbiologie (LNM) pour les bactéries de sources humaines.
  • Nous avons appuyé les efforts FPT pour réduire les pathogènes en nous attaquant aux risques associés aux maladies d'origine alimentaire par l'application d'un outil de hiérarchisation des risques dans les études de cas. Cette approche est unique parce qu'elle tient compte des critères économiques, de la perception, des critères sociaux et des risques pour la santé humaine. L'ACIA envisage de mettre en œuvre cet outil dans un proche avenir.
  • L'ASPC a poursuivi son dialogue avec les provinces et les territoires en vue de renforcer la capacité du Système électronique de rapports sommaires sur les éclosions, qui a été élaboré avec une très importante contribution des provinces et des territoires. Le système permet la diffusion normalisée des résultats des enquêtes relatives à l'éclosion de maladies. Le Module sur les maladies entériques de l'application a été lancé à l'ÃŽle-du-Prince-Édouard en juillet 2010 et à Terre-Neuve-et-Labrador en octobre 2010.
Agence de la santé publique du Canada Promotion de la santé /Prévention et contrôle de maladies chroniques Surveillance ciblée 8,0 $ 2,0 $ 1,10 $ Données de meilleure qualité et en plus grand nombre sur les accidents, les blessures, les maladies et les décès attribuables aux produits de consommation

Participation des intervenants en matière d'évaluation des risques
Création et amélioration de bases de données en fonction du plan d'action :

La base de données du Système canadien hospitalier d'information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) a été améliorée à chaque étape de la surveillance, de la collecte de données à l'analyse et à la diffusion.

Un nouvel élément de données a été créé dans le SCHIRPT pour assurer le suivi de la proportion des blessures liées aux produits de consommation. Selon les données les plus récentes du SCHIRPT disponibles (pour tous les groupes d'âge), 48 % des cas du SCHIRPT sont des blessures liées aux produits de consommation (comparativement à 45 % pour l'exercice précédent). Pour les groupes d'âge cibles de 0 à 4 ans, de 0 à 9 ans et de 0 à 18 ans, les pourcentages sont 55 % c. 53 %, 55 % c. 52 % et 50 % c. 48 %, respectivement.

La Base canadienne de données des coroners et des médecins légistes (BCDCML) a été élaborée dans le but d'obtenir plus de détails sur les décès faisant l'objet d'une enquête afin de constituer une base de données probantes à des fins de prévention.

Nous avons amélioré la précision méthodologique de la BCDCML afin d'optimiser l'identification des décès liés aux produits de consommation.

Évaluation de la surveillance améliorée concernant l'utilisation et la conformité des casques dans les sports d'hiver (en collaboration avec la DGSESC). L'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV) a été étendue et améliorée en fonction du plan d'action.

BCDCML :  L'élaboration de la Base de données des médecins légistes est terminée et l'analyse préliminaire des données est en cours. Constitution d'un groupe de travail sur la BCDCML.

Autres progrès

Les phases initiales de la modernisation du système de surveillance sont en cours pour faciliter la collecte de données sur les blessures liées aux produits.

Étude pilote sur l'utilisation des casques dans les sports d'hiver - la phase 1 de la collecte des données est terminée et l'analyse des données est en cours. Cette étude est effectuée en collaboration avec la DGSESC. Fin de l'étude pilote sur la surveillance des chutes réalisée en Colombie-Britannique. Tenue d'une réunion des intervenants en collaboration avec la DGSESC et SécuriJeunes Canada pour instaurer : un Dialogue sur la prévention des empoisonnements au Canada.

Application des connaissances par des présentations faites dans des conférences nationales et régionales sur la prévention des blessures et la santé des enfants. Cinq nouveaux rapports, notes d'information et affiches sur les blessures liées aux produits.

Données et rapports présentés aux principaux intervenants.

Rapport de l'étude de faisabilité de l'Hôpital général Carbonear sur l'évaluation des risques de blessures liées aux produits de consommation.

Examen concernant les blessures liées aux chutes. Évaluation des risques de blessures limitant les activités dans l'Enquête longitudinale sur la santé de la population réalisée au cours de la période 1994-2006. Évaluation des risques de l'incidence de blessures associées avec le statut d'immigrant et la durée de l'établissement en tant qu'immigrant au Canada. Évaluation des risques des facteurs de risque concernant les blessures non intentionnelles au Canada. Évaluation des risques de blessures liées aux véhicules tout-terrain (VTT).

Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV)

Terminé : Protocole visant à étudier les blessures liées aux produits de consommation et aux chutes dans l'Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement. Terminée : Étude documentaire concernant les blessures liées aux chutes (étude narrative, recension des recensions et analyse systématique du contexte).

Terminé : Module des blessures et des chutes liées aux produits de consommation élaboré et approuvé à des fins de mise en œuvre.

Rencontre du Centre Sentinelle en vue de l'évaluation des risques de blessures liées à des produits de consommation, tenue dans le but d'obtenir un consensus sur l'adaptation d'un programme courant de surveillance dans les salles d'urgence de manière à inclure la collecte de données sur les blessures liées aux produits.

Protocole d'entente conclu avec le Kingston General Hospital.

Liaison de données entre le Registre national des traumatismes, le Système national d'information sur les soins ambulatoires et la Base de données sur les congés des patients, amorcée en vue d'une analyse évaluative des risques de blessures. Achèvement de l'initiative de pratiques exemplaires dans la prévention des blessures chez les personnes âgées dans des centres résidentiels, incluant les principes de pratiques efficaces. Achèvement de l'initiative des meilleures pratiques dans les interventions pour la prévention des blessures (neige, glace et autres sujets).

Instituts de recherche en santé du Canada Recherche sur les priorités stratégiques Surveillance ciblée 27,1 $ 6,93 $ 2,13 $ Connaissance accrue de l'innocuité et de l'efficacité des médicaments après leur mise en marché afin de prendre des décisions éclairées

Capacité accrue, Au Canada, à entreprendre des recherches correspondant aux priorités sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché
Voir aussi : RIEM, Santé Canada, Produits de santé, Surveillance ciblée
  • Le Comité directeur du RIEM (CD RIEM) a été constitué par les IRSC en septembre 2010. Les membres sont des cadres supérieurs des gouvernements fédéral et provinciaux, d'organismes nationaux ainsi que du monde la recherche, des communautés de dispensateurs de soins de santé et de groupes de patients. Le CD RIEM s'est réuni deux fois en 2010-2011 pour établir son cadre de référence et un premier programme de recherche du Réseau.
  • Le Bureau de coordination du RIEM (BC RIEM) a formé un comité consultatif scientifique intérimaire chargé de choisir les projets de recherche parmi la liste de questions posées par les décideurs (requêtes du RIEM) depuis 2009-2010 qui pourraient être lancés en 2011-2012. Huit demandes du RIEM ont été jugées pouvant faire l'objet d'une recherche en 2011-2012 par des chercheurs collaborateurs du RIEM choisis par le biais des possibilités de financement lancées en 2010-2011.
  • Les IRSC ont lancé le concours visant à établir le premier des trois centres de collaboration du RIEM en septembre 2010. Une demande jugée méritante a été reçue en janvier 2011, ce qui a permis au RIEM d'accorder 17,5 millions de dollars sur cinq ans au Réseau canadien pour les études observationnelles sur les effets des médicaments (RCEOEM). Le RCEOEM réunit 12 chercheurs principaux et des cochercheurs ainsi que 56 collaborateurs, représentant les chercheurs de 8 provinces.
  • En février 2011, le RIEM a lancé deux autres possibilités de financement pour créer cinq Ã©quipes de recherche dans deux nouveaux centres de collaboration, l'une pour des études prospectives et l'autre pour les méta-analyses en réseaux et plans d'essais contrôlés randomisés (ECR) innovateurs. La date de clôture pour cette possibilité de financement était le 1er juin 2011; les candidats méritants se verront offrir un financement maximal de 5,6 millions de dollars sur trois ans en septembre 2011.
  • Le RIEM a tenu deux activités sur l'application des connaissances en 2010-2011. Le forum de collaboration sur l'innovation dans le domaine des Méthodologies de recherche sur l'innocuité et l'efficacité comparatives des médicaments dans le monde réel s'est tenu en novembre 2010. Cette activité a attiré des experts d'organismes de réglementation, du monde universitaire et des communautés de l'industrie dans un environnement neutre en vue d'engager des discussions touchant les méthodes de recherche applicables dans les domaines de l'innocuité et de l'efficacité comparative des médicaments. En mars 2011, le RIEM a tenu son forum inaugural, en matière d'application des connaissances, sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments après leur mise en marché; le forum a réuni des chercheurs et des utilisateurs de connaissances qui ont discuté des nouvelles recherches sur l'innocuité et l'efficacité des médicaments en situation réelle. Ce forum a porté essentiellement sur l'échange des résultats préliminaires obtenus des 14 subventions Catalyseurs du RIEM accordées en 2009-2010. Selon la rétroaction obtenue, plus de 85 % des participants ont coté de bonne à excellente les activités par rapport à l'atteinte des objectifs fixés, à la pertinence de leur contenu, à leur exhaustivité et à leur côté pratique.

18. Commentaires sur les écarts

Produits de santé

Le déblocage tardif des allocations bloquées pour cause de « rapports obligatoires Â» n'a pas laissé suffisamment de temps pour effectuer d'importantes dépenses. En outre, nous avons tenu moins de réunions préalables aux présentations et doté moins de postes que prévu en 2010-2011.

Afin de se concentrer stratégiquement sur la création du réseau de chercheurs collaborateurs du RIEM, les IRSC et le RIEM ont canalisé leurs efforts sur l'établissement de l'important réseau pancanadien de centres de recherche qui fournit la capacité de recherche essentielle de l'initiative RIEM. Le temps et les efforts nécessaires pour atteindre les résultats souhaités ont donné à penser que, pour être prudent, le RIEM devrait gérer le financement entre les années de mise en œuvre afin de mieux orienter le budget des subventions du RIEM vers de la recherche qui harmonise le long terme avec le mandat et les objectifs du RIEM. Ainsi donc, le montant de 4,37 millions de dollars de l'exercice 2010-2011 et celui de 1,2 million de dollars prévu pour 2011-2012 ont été réaffectés dans le budget du RIEM en montants égaux sur la période allant de 2012 à 2016.

Produits de consommation

La Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation n'a pas reçu la sanction royale avant décembre 2010, soit après sa troisième présentation au Parlement. Une partie du financement du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation (PASPAC) a été bloquée en attendant la sanction royale et, par conséquent, de nombreuses initiatives ont été retardées jusqu'au dernier trimestre de 2010-2011.

Salubrité des aliments

Dans la troisième année de mise en œuvre du Plan d'action pour assurer la sécurité des produits alimentaires et de consommation, l'ACIA a connu du retard dans l'élaboration et l'approbation de la demande d'approbation définitive du projet de GI/TI visant à appuyer les initiatives relevant à la fois de la Prévention active et de la Surveillance ciblée. L'étape de l'élaboration du programme de délivrance de permis aux importateurs a contribué davantage à la non-utilisation des fonds au titre de la Surveillance ciblée. Certains points particuliers méritent d'être peaufinés avant de pouvoir commencer la formation et l'exécution du programme. Les retards enregistrés dans les processus de dotation à l'administration centrale ont donné lieu à une sous-utilisation des fonds dans les activités inscrites au programme d'Intervention rapide. Les fonds non utilisés sont reportés.

En raison des retards liés à la dotation et au roulement du personnel, les affectations complètes des salaires et les frais de F et E connexes n'ont pas été dépensés au complet par l'ASPC.

19.  Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

20.  Personne ressource

Hélène Quesnel, directrice générale
Direction des politiques législatives et réglementaires
Direction générale de la politique stratégique
Santé Canada
Téléphone : (613) 952-3484
Courriel électronique : helene.quesnel@hc-sc.gc.ca

Liens Web

Titre de l'initiative horizontale

Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme

Nom des ministères responsables

Santé Canada (SC)

Activité de programme des ministères responsables

Consommation et abus de substances

Date de mise en œuvre de l'initiative horizontale

Le 1 avril 2007

Date d'échéance de l'initiative horizontale

Le 31 mars 2011

Total des fonds fédéraux affectés

$363.3M

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement)

La Stratégie fédérale de lutte contre le tabagisme (SFLT) établit un cadre d'une démarche exhaustive, pleinement intégrée et polyvalente de lutte antitabac. Elle est dictée par l'engagement de longue date du gouvernement du Canada à atténuer les effets graves et indésirables du tabac sur la santé des Canadiens. Elle est fondée sur quatre éléments qui se renforcent mutuellement : la prévention, le renoncement, la protection et la réglementation.

Résultats partagés :

Le but de la SFLT est de réduire la prévalence globale du tabagisme de 19 % (2005) à 12 % d'ici 2011.

Objectifs

  • Réduire la prévalence des jeunes fumeurs canadiens (de 15 à 17 ans) de 15 % à 9 % ;
  • Augmenter de 1,5 million le nombre de Canadiens adultes qui cessent de fumer;
  • Réduire la prévalence des Canadiens exposés quotidiennement à la fumée secondaire de 28 % à 20 %.
  • Étudier la prochaine mouture de la politique de lutte contre le tabagisme au Canada;
  • Contribuer à la mise en œuvre à l'échelle mondiale de la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l'Organisation mondiale de la Santé;
  • Surveiller et évaluer la contrebande du tabac et accroître sa répression.

Structure de gouvernance

Santé Canada est le ministère responsable de la SFLT et est chargé de sa coordination et de sa mise en œuvre, y compris l'exécution du volet de programmes de contribution et les activités liées à nos composantes et à nos objectifs. Les partenaires fédéraux continueront à surveiller et à examiner les activités de contrebande de produits du tabac. Voici les ministères et organismes partenaires

  • Sécurité publique Canada - surveille l'augmentation de l'activité de contrebande de cigarettes et des crimes connexes;
  • Bureau du directeur des poursuites pénales - surveille les amendes fédérales imposées relativement au tabac de même qu'à d'autres types d'infractions en vue de les appliquer et de recouvrer les sommes impayées;
  • Gendarmerie royale du Canada - collabore avec ses partenaires fédéraux en vue de cibler les activités criminelles et de coordonner l'information sur la contrebande nationale et internationale de cigarettes;
  • Agence du revenu du Canada - applique la Loi de 2001 sur l'accise qui régit la taxation fédérale des produits du tabac et réglemente les activités qui touchent la fabrication, la possession et la vente de produits du tabac au Canada;
  • Agence des services frontaliers du Canada - renforce les connaissances au sujet de la contrebande tant à l'échelle nationale qu'internationale en assurant la liaison avec les autorités responsables du tabac de tous les ordres, de même que par la surveillance et la préparation de rapports périodiques sur la contrebande nationale et internationale de cigarettes. L'ASFC présente des rapports et offre des renseignements et des conseils au ministère des Finances sur des sujets qui auront une incidence sur la future structure fiscale du tabac.

Points saillants de la planification

Mise en œuvre de la Loi restreignant la commercialisation du tabac auprès des jeunes (2009), y compris des mesures de conformité visant à garantir que les revues et les journaux ne contiennent aucune publicité sur le tabac, et que certains produits du tabac aromatisés (p. ex. cigarillos et feuilles d'enveloppe) ne sont plus utilisés au Canada.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la de date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues
2010-2011
Dépenses réelles
2010-2011
Résultats prévus
2010-2011
Résultats obtenus
2010-2011
Santé Canada Consommation et abus de substances SFLT $287.34 M $42.7M $50.4M Réduire la prévalence globale du tabagisme de 19 % (en 2007) à 12 % d'ici 2011. Selon les dernières données disponibles (2010), le taux global de prévalence du tabagisme s'élève à 17 %.

Des inspections fédérales démontrent que 98 % des détaillants de produits du tabac en Alberta et en Saskatchewan respectent la réglementation sur les ventes aux mineurs. (Remarque : En 2009, le taux de conformité des détaillants de 84,3 % était fondé sur l'Évaluation du comportement des détaillants par rapport à certaines restrictions de l'accès des jeunes au tabac, qui couvrait toutes les provinces. On a mis fin à cette enquête.)

99 % des produits du tabac inspectés sont conformes aux exigences d'étiquetage.

95 % des échantillons analysés sont conformes au Règlement sur le potentiel incendiaire des cigarettes.

Pour ce qui est des mesures de conformité liées à la mise en œuvre de la Loi restreignant la commercialisation du tabac auprès des jeunes, quatre lettres d'avertissement ont été envoyées à des fabricants pour des paquets de petits cigares qui contenaient moins de 20 unités, soit le minimum exigé.
CFP Stratégies d'application de la loi SFLT $3.0 M 0.61M 0.61M
  • Améliorer l'accord de partenariat avec le Service de police mohawk d'Akwesasne.
  • Diriger la délégation canadienne dans le cadre de la préparation de négociations d'un protocole sur le tabac illicite dans le contexte de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la Santé sur la lutte antitabac et de la participation à ces négociations.
Voir les résultats atteints par les partenaires non fédéraux (p. ex. le Service de police d'Akwesasne) dans la section 17 ci-dessous.

À Genève, Sécurité publique dirige la délégation canadienne en ce qui concerne la participation aux négociations concernant un protocole international qui vise à réduire le commerce illicite de produits du tabac, ainsi que les activités pour s'y préparer.  Le Canada a participé à deux groupes de travail intersessions en 2010-2011, pour appuyer les négociations sur le protocole.  La prochaine séance de négociations est prévue pour mars 2012.
GRC Opérations de renseignements criminels et Opérations techniques policières SFLT 8,6 M$ 1,5 M$ 2,6 M$
  • Fournir régulièrement au ministère des Finances et à Santé Canada des rapports sur la situation relative au commerce illicite du tabac, notamment des données sur les saisies, sur l'implication du crime organisé et sur les tendances.  Fournir sur demande des rapports connexes à d'autres partenaires et aux organismes ministériels clés, p. ex. le Groupe de travail sur les produits illicites du tabac du gouvernement du Canada, la Conférence des hauts fonctionnaires du revenu et la Conférence des enquêtes interprovinciales. Participer régulièrement à des réunions pour informer le ministère des Finances au sujet du marché du tabac illicite.
  • Renforcer la sécurité à la frontière au moyen de l'installation d'équipements technologiques de pointe permettant la détection et la surveillance des intrusions illégales au pays, ce qui entraîne la production de renseignements essentiels.
  • Participer à un atelier organisé conjointement par les États-Unis et le Canada sur le détournement des produits du tabac qui aura lieu au printemps de 2011. Participer à des séances d'échange de renseignements avec des partenaires américains de l'application de la loi. Présenter des exposés sur le tabac de contrebande dans le cadre de cours et d'ateliers axés sur l'application de la loi au Canada et aux États-Unis.
  1. Le ministère des Finances et Santé Canada ont régulièrement reçu des rapports sur la situation relative au commerce illicite du tabac. Des rapports connexes ont été fournis sur demande à d'autres partenaires et aux organismes ministériels clés, p. ex. le Groupe de travail sur les produits illicites du tabac du gouvernement du Canada, la Conférence des hauts fonctionnaires du revenu et la Conférence des enquêtes interprovinciales. Les analystes du tabac ont régulièrement participé à des réunions pour informer le ministère des Finances au sujet du marché du tabac illicite.
  2. La sécurité à la frontière a été renforcée au moyen de l'installation d'équipements technologiques de pointe permettant la détection et la surveillance des intrusions illégales au pays, ce qui a entraîné la production de renseignements essentiels. La GRC a amélioré et renforcé la capacité de surveiller la circulation des personnes, des véhicules, des conteneurs d'expédition et d'autres emballages en vue de déterminer les modes d'opération des personnes qui participent à la contrebande de produits. Enfin, la GRC a déployé des outils et des techniques afin d'appuyer la lutte à la criminalité qui fournissent des renseignements, des activités de répression et des preuves dans des enquêtes criminelles. Un soutien accru a été fourni pour les enquêtes sur les groupes du crime organisé qui participent à la contrebande des produits du tabac.
  3. En 2010, en raison de la situation économique, l'atelier organisé conjointement par les États-Unis et le Canada sur le détournement des produits du tabac n'a pas eu lieu. Toutefois, les autorités américaines et canadiennes préparent l'atelier de 2011, qui aura lieu du 13 au 15 septembre à Ottawa. Cet atelier rassemble des membres canadiens et américains des organismes d'application de la loi et de réglementation qui s'intéressent directement au marché du tabac illicite en ce qui a trait à la contrebande, à la contrefaçon, au vol ou à d'autres activités illicites. Au cours des dernières années, plusieurs invités de la collectivité internationale et œuvrant dans le domaine de l'application des lois sur le tabac ont assisté à cet atelier en tant que participants et conférenciers. Cet atelier aborde la question du marché illicite du tabac en expansion et sa circulation à la frontière en adoptant une démarche intégrée d'échange de services de police et du renseignement.
  4. Le deuxième rapport d'étape pour la mise en œuvre de la Stratégie de lutte contre le tabac de contrebande sera diffusé sous peu. Il sera accessible en ligne sur le site Web Douanes et accise de la GRC.
  5. Les analystes de la SFLT chargés d'examiner les renseignements criminels liés au tabac ont suivi plusieurs cours de formation concernant le tabac de contrebande à titre d'élèves et de présentateurs; en voici quelques-uns
    • Conférence des enquêtes interprovinciales : L'objectif consiste à établir, à accroître et à maintenir la coopération parmi toutes les personnes qui luttent contre le marché du tabac de contrebande en fournissant des renseignements à jour et les coordonnées de personnes-ressources au sein d'autres administrations.
    • Atelier destiné aux analystes des EIPF et aux agents du renseignement : Cet atelier présentait un aperçu des tendances relatives à la criminalité, de la stratégie en matière de technologie et de la situation dans les régions.
    • RCMP Customs and Excise Investigators Workshop : Cet atelier vise à faire en sorte que les enquêteurs Douanes et accise de partout au pays sont au courant des enjeux nationaux qui ont un effet sur le programme, notamment le tabac de contrebande, la lutte contre la prolifération, la contrebande d'armes à feu et l'évaluation du programme national.
    • Autres réunions : Animation de réunions avec des analystes du tabac et des réunions entre la GRC et le Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives des États-Unis et la patrouille frontalière des États-Unis.
  6. En 2010, la GRC a saisi environ 782 000 cartouches ou sacs non identifiés de cigarettes de contrebande. Cela représente une diminution d'environ 20 % par rapport aux saisies de 2009, qui étaient d'environ 975 000 cartouches ou sacs non identifiés. Toujours en 2010, la GRC a saisi environ 5 300 kilogrammes de tabac naturel en feuilles, 43 000 kilogrammes de tabac haché fin et 142 000 cigares.
BDPP BDPP SFLT 10,0 M$ 2,1 M$ 2,1 M$
  • Priorité accordée à la perception des amendes imposées pour des condamnations relatives à la contrebande de cigarettes et à la vente de cigarettes aux jeunes.
  • Augmentation d'au moins 18 % du nombre d'amendes respectées.
  • Maintien de la priorité aux méthodes de perception les plus efficaces et les moins coûteuses.
  • Priorité accordée au paiement des amendes plutôt qu'à l'incarcération, mais renforcement des mesures d'application de la loi au besoin.
  • Augmentation de 20 % de l'inscription d'amendes non réglées dans le programme de compensation de dettes de l'arc.
  • Recouvrement des sommes auprès des successions, dans la mesure du possible.
  1. En raison des efforts accrus des services de police et de la patrouille frontalière, le nombre de condamnations relatives aux infractions liées à la contrebande de cigarettes et d'amendes liées à la vente illégale de produits du tabac totalisent maintenant 1 036 dossiers, dont 623 ne concernent que la contrebande. le nombre d'amendes liées au tabac a considérablement augmenté. Le montant recouvrable de ces amendes se chiffre à 25,2 M$, soit une augmentation de 38 %. l'accent a été de placer ces amendes en compensation quand il n'y a aucun bien à saisir.
  2. Environ 5,2 M$ ont été recouvrés pour toutes les amendes impayées à la fin de l'exercice 2011, soit une diminution de 13 % par rapport à l'exercice précédent.  plus de 1 600 dossiers ont été réglés, soit une diminution de 3,8 %. Ces renseignements concernent toutes les amendes et non seulement celles liées au tabac.
  3. Le processus de compensation avec l'arc représente presque 900 000 $ en amendes recouvrées, soit une augmentation de 11 % par rapport à l'année précédente (ce montant est compris au point 1). La compensation est une des méthodes de recouvrement les plus rentables.
  4. Pendant cette période, il y a eu plus de 8 000 interventions de recouvrement d'amendes, et 151 personnes ont été emprisonnées pour défaut ou refus de paiement de leur amende; 17 d'entre elles ont choisi de payer leur amende au lieu de demeurer incarcérées.
  5. Nous avons atteint notre objectif d'augmenter de 20,4 % le nombre d'amendes consignées pour compensation. cette année, 6 041 amendes sont consignées, par rapport à 4 816 l'année dernière, ce qui représente un recouvrement potentiel de près de 22 M$ par rapport à 12 M$ l'année dernière, soit une augmentation de 45,5 %.
  6. Notre volume dépasse les 20 000 amendes. Plus de 11 600 d'entre elles sont liées aux drogues et seulement 57 dépassent 10 000 $.
  7. 2 831 paiements ont été reçus par la méthode de compensation, soit une augmentation de 20 % par rapport à l'année dernière. La majorité des amendes entièrement réglées se situaient entre 1 $ et 10 000 $. Cet inventaire comprenait des amendes remontant à 1996 dont les responsables ne pouvaient être localisés, ainsi que des amendes entre 1 $ et 1 000 $. La réduction de cet inventaire permettra aux unités de concentrer leurs efforts sur les amendes plus importantes.
ARC SFLT : Direction générale des services de cotisation et des prestations 4,44 M$ 0,2 M$ 0,2 M$
  • Ajuster et entretenir les systèmes afin de tenir compte des changements législatifs qui touchent les taux, la production de rapports et les remboursements, et changer les programmes afin d'inclure les boutiques hors taxes et les provisions de bord.
  • Vérifier les activités d'exportation
  • Assurer la conformité avec les exigences législatives touchant la fabrication, la possession et la vente de produits du tabac au Canada.
  • Appuyer les activités d'application de l'ASFC et de la GRC, et collaborer avec les intervenants pour surveiller et évaluer l'efficacité des mesures visant à réduire la contrebande de tabac.
  • Conseiller le ministère des Finances en ce qui concerne l'élaboration de politiques et la détermination de l'ampleur et du moment approprié de futures augmentations de taxes.
  • Formule d'allocation des fonds (Justice Canada et Travaux publics et Services gouvernementaux du Canada).
  • Les retours et paiements sont traités pour en assurer l'exactitude. Les systèmes et la capacité de présenter des rapports sont maintenus pour répondre aux exigences du programme.
  • Les envois de tabac à l'extérieur du Canada sont inspectés et surveillés. Un système de consignation est maintenu.
  • Des vérifications et évaluations réglementaires auprès des titulaires de licence sont réalisées afin d'assurer le respect des exigences législatives.
  • Des renseignements techniques, des témoignages d'experts et des affidavits sont fournis. On participe aux activités de certains comités qui traitent de la surveillance et du contrôle des produits du tabac, y compris les comités qui traitent des questions interprovinciales.
  • L'ARC a rencontré le ministère des Finances, au besoin, et communiqué des renseignements sur l'industrie et les produits.
SFLT : Direction générale des affaires législatives et réglementaires 0,6 M$ 0,6 M$
Formule d'allocation des fonds 0,09 M$ 0,09 M$
ASFC 1.1 Évaluation des risques SFLT 28,4 5,7 4,9 M$
  • Offre de conseils au ministère des Finances sur les questions qui auront une incidence sur la future structure des taxes sur le tabac.
  • Surveillance de la contrebande de produits du tabac au Canada et présentation de rapports.
  • Renforcement de la collaboration avec les partenaires internationaux et nationaux d'application de la loi.
  • Perception des taxes sur le tabac imposées sur les importations personnelles des Canadiens de retour au pays.
  • Participation à des réunions régulières avec le ministère des Finances et les partenaires pour discuter des questions relatives à l'application des lois sur le tabac et servir de référence à cet égard.
  • Présentation d'une analyse mensuelle sur la contrebande au pays par la compilation des rapports reçus des régions. Établissement de partenariats avec la GRC pour l'évaluation annuelle des risques relatifs à la nature et à l'étendue du marché de la contrebande de produits du tabac. Coordination d'une collecte de données sur le tabac avec les régions. Grâce aux capacités de nos agents et de nos analystes de s'infiltrer sur le marché, de recueillir des renseignements, d'établir des liens avec d'autres organismes et de traiter les dossiers, nous avons réussi à accroître le nombre de cibles à examiner (entreprises et personnes), à cerner les indicateurs et le modus operandi inconnus auparavant, à déceler les tendances et les menaces émergentes et à communiquer ces renseignements aux régions et à nos partenaires canadiens et étrangers.
  • Participation active à des opérations policières conjointes avec les partenaires d'application de la loi dans toutes les régions. Établissement et maintien des liens avec les responsables internationaux de l'application des lois sur le tabac.
  • En 2010-2011, les agents de première ligne de l'ASFC continuent de percevoir des droits et des taxes sur les importations personnelles de produits du tabac. Il y a plusieurs années, les importations personnelles de tabac étaient exonérées de droits et de taxes. Cette exonération ne s'applique plus. Les droits et les taxes sont perçus au bureau d'entrée sur toutes les importations personnelles de tabac. 
2.2 Frontière conventionnelle

Services internes

Perte de la concession de ventes hors taxe
21,5 4,3 4,3 M$
Total global 363,3 M$ 57,8 M$ 65,8 M$

16. Commentaires sur les écarts

À l'ASFC, il y a eu moins de travail que prévu lié à l'initiative, ce qui a mené à moins de dépenses que prévu, d'où un écart de 0,8 M$.

L'écart de 8,0 M$ à Santé Canada est causé par deux transferts de la Direction des substances contrôlées et de la lutte au tabagisme (DGSESC) à la Direction générale des régions et des programmes (DGRP) totalisant 4,2 M$. En outre, 3,8 M$ en coûts ministériels ont été omis des dépenses prévues de 42,7 M$ dans le RPP de 2010-2011. Les dépenses réelles totales de 50,4 M$ comprennent les transferts de la Direction des substances contrôlées et de la lutte au tabagisme (DGSESC) à la Direction générale des régions et des programmes (DGRP) et les coûts ministériels.

GRC : Le soutien fourni par les Opérations techniques à la SFLT dépasse le financement et les ressources prévus dans la Stratégie en raison d'une demande accrue pour l'aide aux enquêtes et la surveillance frontalière. Cette demande accrue, et les dépenses connexes, sont survenues à des endroits ayant reçu des ressources dans le cadre de la SFLT ainsi qu'à des endroits qui n'avaient jamais auparavant dû fournir des ressources pour ces activités. L'augmentation des ressources offertes à cette initiative a mené à une réduction de la capacité de réaliser d'autres activités prévues au mandat.

17. Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux (s'il y a lieu)

Le Service de police Mohawk d'Akwesasne (SPMA) a réussi à mieux surveiller et contrôler la contrebande du tabac.  Le SPMA a déclaré avoir participé à des activités policières conjointes qui ont mené à des accusations et à des saisies, y compris celles relatives au tabac. Toutes les saisies de tabac effectuées par le SPMA sont remises à la GRC à des fins de poursuites et sont communiquées par le truchement du détachement de la GRC de Cornwall.

Le Service de police Mohawk d'Akwesasne a renforcé ses capacités en matière de collecte de renseignements et de techniques spécialisées d'enquête criminelle en travaillant avec des partenaires canadiens et américains d'application de la loi au sein d'une équipe intégrée d'application de la loi à la frontière dans la région de Cornwall. De plus, le SPMA a eu l'occasion de diriger des activités policières conjointes liées aux activités criminelles et aux groupes criminels organisés transfrontaliers, et de participer à de telles activités.

Une évaluation a été faite par Conseils et Vérification Canada en vertu avec Sécurité publique Canada. Des rapports annuels sont fournis par la police Mohawk d'Akwesasne. Ces rapports sont spécifiquement liés au travail de l'équipe d'enquête conjointe et exposent en détail les efforts continus de l'équipe pour lutter contre les activités illégales liées au tabac dans la communauté d'Akwesasne, notamment la ventilation des saisies importantes de produits du tabac de contrebande.

20. Coordonnées
Cathy A. Sabiston, directrice générale
Direction des substances contrôlées et de la lutte au tabagisme
Direction générale, santé environnementale et sécurité des consommateurs
Santé Canada
Téléphone : 613-941-1977


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Sécurité publique Canada

Initiatives horizontales



Nom de l’initiative horizontale : Programme des équipes intégrées de la police des marchés financiers (EIPMF)

Nom du ministère responsable : Sécurité publique Canada

Activité de programme du ministère responsable : Application de la loi

Date de mise en œuvre : 2003-2004

Date de clôture : En cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en œuvre à la clôture) : 304 299 000 $ de 2003-2004 à 2012-2013 et 40 000 000 $ par année par la suite (comprend le RASE et les frais d'hébergement de TPSGC).

Description de l’initiative horizontale (y compris l’accord de financement) : L'objectif du Programme des EIPMF est de faire appliquer efficacement la Loi concernant les fraudes graves sur les marchés financiers au Canada. Afin d'atteindre cet objectif, le Programme des EIPMF a pour mandat de mener des enquêtes sur les fraudes graves sur les marchés financiers contenues dans le Code criminel qui revêtent une importance régionale ou nationale et qui menacent la confiance des investisseurs ou la stabilité économique du Canada.

Résultats partagés : Accroître la confiance des investisseurs canadiens et internationaux dans l'intégrité du marché financier du Canada.

Structures de gouvernance : Le conseil exécutif des EIPMF est constitué de cadres supérieurs de la Gendarmerie royale du Canada (coprésidence), du ministère des Finances (coprésidence), du Bureau du directeur des poursuites pénales, du ministère de la Justice Canada et de Sécurité publique Canada. Il fournit une orientation stratégique pour le Programme des EIPMF.

Points saillants du rendement : Une évaluation complète du Programme a été effectuée en 2010. Un plan d'action a été élaboré afin d'examiner les recommandations, et on procède actuellement à la mise en œuvre du Programme. En outre, la GRC a entrepris une transformation organisationnelle afin de se conformer aux recommandations formulées dans le rapport Le Pan.

L'initiative horizontale : Programme des équipes intégrées de la police des marchés financiers (EIPMF)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en œuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Sécurité publique Canada Application de la loi EIPMF 2008-2013 : 1 703 290 $ (permanent : 340 658 $) 340 658 $ 335 616 $ L'exécution des responsabilités de Sécurité publique Canada à l'égard de la gestion du programme des EIPMF, y compris la coordination de l'établissement des rapports, des évaluations, de l'élaboration des politiques et des travaux de recherche.

SP a lancé et mené une évaluation complète du Programme, conformément aux lignes directrices du Secrétariat du Conseil du Trésor.

SP a coordonné la commande d'une étude sur les vulnérabilités des marchés des valeurs mobilières au Canada à l'infiltration par des groupes du crime organisé.

SP a collaboré à l'élaboration d'une réponse de la direction et d'un plan d'action conjoints pour mettre en application les recommandations formulées dans le rapport Le Pan en suspens et dans l'étude comparative.

SP a participé à part entière au conseil exécutif et au groupe de travail des EIPMF.

Services internes   2008-2009 à 2012-2013 : 590 660 $ (permanent : 68 132 $) 68 132 $ 68 132 $ Prestation d'un soutien en matière de programme Dépenses de fonctionnement des services internes engagées pour soutenir les activités de programme grâce à la prestation de services ministériels clés.
Gendarmerie royale du Canada Opérations fédérales et internationales EIPMF 2008-2009 à 2012-2013 : 154 584 010 $ (permanent : 30 968 817 $) 30 968 817 $ 25 116 584 $ L'exécution des responsabilités de la GRC en ce qui a trait à la prévention et à la tenue des enquêtes à l'égard de l'EIPMF, y compris les opérations des unités de renseignements en valeurs mobilières et des équipes d'enquête, ainsi que le soutien opérationnel à l'administration centrale (AC) et la gestion de programmes.

Plusieurs enquêtes ayant le statut de projet dans le cadre du Programme des EIPMF au sein de la GRC se sont rendues à l'étape finale du processus judiciaire au cours de l'exercice financier 2010-2011. En outre, des accusations ont été portées dans le cadre de deux enquêtes. En décembre 2010, la GRC a accusé une personne de Vancouver d'avoir commis neuf fraudes et des infractions connexes dans un cas qui aurait coûté quelque 150 M$. En février 2011, 11 personnes de Montréal ont été accusées de fraude et d'autres manipulations frauduleuses d'opérations boursières pour une valeur d'environ 3 M$.

Au cours de l'exercice, une transformation organisationnelle a eu lieu au sein de la GRC. Le commissaire adjoint responsable des crimes financiers se rapporte désormais directement au directeur adjoint, Service de police fédérale. Cette réorganisation s'aligne sur les recommandations formulées en 2007 par Nick Le Pan dans son Rapport au commissaire : Améliorer les équipes intégrées de la police des marchés financiers et obtenir des résultats dans la lutte contre les crimes associés aux marchés financiers.

En mai 2010, un rapport portant sur l'évaluation complète du Programme des EIPMF a été soumis au Secrétariat du Conseil du Trésor, et a été rendu public. Cette évaluation, coordonnée par Sécurité publique Canada, appuyait dans l'ensemble le Programme des EIPMF. La GRC a préparé un plan d'action pour donner suite aux recommandations, et la mise en œuvre du plan continue.

Bureau du directeur des poursuites pénales (BDPP) Programme de poursuites des infractions aux règlements et des crimes économiques EIPMF 2008-2009 à 2012-2013 : 29 266 685 $ (permanent : 5 853 337 $) 5 853 337 $ 4 080 261 $ Prestation de conseils juridiques avant l'inculpation et de soutien des recours en justice, ainsi que dans le cas des poursuites relatives aux infractions de fraude au titre du Code criminel compte tenu de la charge de travail résultant des EIPMF.

Au cours de 2010-2011, le BDPP a consacré un total de 23 660 heures aux activités liées aux EIPMF, notamment la prestation de conseils juridiques et d'un soutien en matière de litiges, les services des poursuites ainsi que la gestion et le soutien administratif.

Le conseil du BDPP a agi à titre d'avocat adjoint dans deux poursuites menées par les EIPMF. Vers la fin de l'exercice 2010-2011, le BDPP a entrepris trois autres poursuites menées par les EIPMF qui sont encore devant les tribunaux.

De plus, le BDPP a puisé dans le Fonds de réserve des EIPMF afin de retenir les services d'un mandataire pour poursuivre une cause, et permettre aux avocats conseils à l'interne d'agir à titre d'avocats adjoints.

Ministère de la Justice Canada (JUS)[1] Justice, politiques, lois et programmes EIPMF 2008-2009 à 2012-2013 : 10 775 780 $ (permanent : 2 405 156 $) 2 405 156 $ 558 432 $ Les procureurs généraux provinciaux des provinces participantes des EIPMF connaissent le Fonds de réserve des EIPMF et peuvent y accéder.

Deux demandes ont été soumises , et on a répondu en temps opportun à toutes les demandes de renseignements au sujet du Fonds de réserve des EIPMF.

Deux ententes ont été signées pour couvrir les dépenses admissibles.

Prestation de services au gouvernement EIPMF 2008-2009 à 2012-2013 : 844 110 $ (permanent : 168 822 $) 168 822 $ 169 483 $ Prestation de conseils juridiques sur les demandes d'aide internationales et la coordination de toutes les demandes dans le cadre des EIPMF à des pays étrangers ou de pays étrangers[2].

Des conseils juridiques ont été fournis sur les demandes d'aide internationales, et toutes les demandes d'EIPMF ont été coordonnées (à des pays étrangers ou de pays étrangers).

Le Ministère a aidé le personnel des EIPMF à préparer toutes les demandes d'EJ sortantes.

Le Ministère a communiqué régulièrement avec l'administration centrale et les bureaux régionaux de l'EIPMF.

Le Ministère a fourni des conseils juridiques et de l'aide dans le domaine de l'entraide juridique (EJ) à l'administration centrale et aux bureaux régionaux (Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver) de l'EIPMF par rapport aux demandes actuelles et possibles d'EJ.

Le Ministère a examiné et approuvé des demandes d'EJ de l'EIPMF.

Le Ministère a transmis les demandes sortantes d'EJ de l'EIPMF à l'autorité centrale de l'État demandé.

Le Ministère a effectué le travail de suivi auprès du personnel de l'EIPMF et des autorités centrales étrangères pour s'assurer que toutes les demandes d'EJ de l'EIPMF étaient menées conformément au traité et aux conditions de la demande.

Le Ministère a aidé à amasser la preuve de toutes les demandes sortantes d'EJ relatives à huit enquêtes de l'EIPMF.

Le Ministère a examiné toutes les demandes entrantes d'EJ de l'EIPMF pour s'assurer qu'elles satisfaisaient aux exigences juridiques du traité applicables au Canada.

Le Ministère a préparé des rapports mensuels de la situation d'EJ de l'EIPMF qui ont été envoyés à l'administration centrale et aux bureaux régionaux de l'EIPMF.

Le Ministère a rencontré une fois par trimestre l'administration centrale de l'EIPMF et le SPPC et a offert des conseils juridiques sur des demandes actuelles et potentielles d'EJ.

Le Ministère a donné des séances de formation sur les demandes d'EJ au personnel des EIPMF.

Services internes   2008-2009 à 2012-2013 : 113 425 $ (permanent : 22 685 $) 22 685 $ 20 808 $ Prestation d'un soutien en matière de programme Dépenses de fonctionnement des services internes engagées pour soutenir les activités de programme grâce à la prestation de services ministériels clés.
Ministère des Finances Canada Cadre des politiques économiques et fiscales EIPMF 2008-2009 à 2012-2013 : 872 040 $ (permanent : 172 393 $) 172 393 $ 172 393 $

Prestation d'une orientation stratégique pour le Programme des EIPMF qui reflète le programme des marchés financiers du gouvernement du Canada.

Prestation d'un leadership en incitant les intervenants externes à déployer des efforts visant à améliorer le rendement du programme, y compris la création d'occasions pour renforcer l'ensemble des mesures d'application de la loi.

Le ministère des Finances Canada a fourni une supervision et une orientation stratégique au Programme des EIPMF.
Total $304 299 000 $ 40 000 000 $ 30 352 226 $    

Commentaires sur l’écart :

Sécurité publique Canada : L'écart entre les dépenses prévues et réelles est attribuable aux changements au sein du personnel.

Gendarmerie royale du Canada : Tel qu'il est précisé dans le chapitre 5 du rapport Le Point de juin 2011 de la vérificatrice générale du Canada, la GRC a dû réaffecter à l'interne les fonds de tous les programmes afin de respecter les demandes grandissantes dans le cadre des services de police nationaux. Par conséquent, le Programme des EIPMF a fait l'objet d'une réaffectation interne qui a entraîné le transfert de 3,9 M$ vers les priorités de la GRC.

Ministère de la Justice Canada : L'écart entre les dépenses prévues et réelles est attribuable au nombre limité de demandes présentées par les provinces pour soutenir les dépenses admissibles du Fonds de réserve.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : S.O.


[1] Tous les montants comprennent les frais d'hébergement totalisant 27 000 $ pour les dépenses prévues et réelles de 2010-2011. Le ministère de la Justice Canada a reçu un financement total de 26,67 M$ pour les exercices de 2003-2004 à 2007-2008 (y compris les frais d'hébergement), et ce montant tient compte du transfert de 3,75 M$ au BDPP pour l'exercice 2007-2008 à la suite de sa création.

[2] Une fois qu'une demande d'entraide juridique mutuelle a été traitée, il incombe à la GRC, plutôt qu'au ministère de la Justice Canada, de surveiller les résultats de l'enquête ou de la poursuite en question pour laquelle les preuves ont été recueillies.

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Transports Canada

Initiatives horizontales




Nom de l'initiative horizontale : Stratégie écotransports

Nom des ministères responsables : Transports Canada

Activit̩ de programme du minist̬re responsable : Air pur РTransport

Date de mise en oeuvre : 2007-2008

Date de clôture : 2010 2011*
(*Le programme écomobilité et le programme d’alimentation à quai des navires ont été prolongés jusqu’en 2011-2012.)

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à la clôture) : (*En 2012, le total des fonds affectés atteindra les 463 millions de dollars en raison de l’affectation de 1,4 million de dollars pour la prolongation d’un an du programme écomobilité (1,1 million de dollars) et du programme d’alimentation à quai des navires (0,3 million de dollars).)

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : La Stratégie écotransports englobe plusieurs initiatives visant à réduire la consommation de carburant, à améliorer l’efficience des transports et à introduire des technologies de transport plus écologiques. Lancée dans le cadre du Programme relatif à l’air pur du gouvernement, cette stratégie comprend le programme écomobilité, le programme écotechnologie pour véhicules, le programme écoénergie pour les véhicules personnels de Ressources naturelles Canada ainsi que les programmes écomarchandises qui comprennent entre autres le programme écoénergie pour les parcs de véhicules de Ressources naturelles Canada. Le Programme de remise écoauto et celui de mise à la ferraille de véhicules d’Environnement Canada ont été lancés séparément, mais ils sont complémentaires aux programmes pour les véhicules personnels

(voir le site Web écoaction).

  • Le programme écomobilité est une initiative dotée d’un financement de 9,3 millions de dollars qui vise une collaboration avec les municipalités pour réduire les émissions causées par les transports urbains de passagers en encourageant les navetteurs à choisir le transport en commun ou tout autre mode de transport durable. Grâce à la collaboration avec les villes dans tout le Canada, cette initiative se concrétise par des programmes, des services et des produits qui amélioreront les choix en matière de transport durable dans les régions urbaines. Ce programme a été prolongé d’un an, soit jusqu’en 2012.
  • Le programme écotechnologie pour véhicules (14,1 millions de dollars) comporte la mise à l’essai complète et la démonstration de technologies de pointe pour les véhicules afin d’accroître la sensibilisation à ces dernières, de favoriser de nouveaux partenariats importants avec l’industrie automobile et encourager l’adoption d’une plus vaste gamme de technologies environnementales au Canada. Le programme écoénergie pour les véhicules personnels (21 millions de dollars), dont est responsable Ressources naturelles Canada, offrira des renseignements sur la consommation de carburant et des outils pour faciliter la prise de décisions afin d’encourager les consommateurs à acheter des véhicules éconergétiques déjà sur le marché.
  • Le programme écomarchandises, avec un investissement de 58,7 millions de dollars, renferme de nouvelles initiatives faisant appel à la technologie pour atténuer les répercussions du transport des marchandises sur la santé et l’environnement. Il sera mis en œuvre par Transports Canada (36,7 millions de dollars) et Ressources naturelles Canada (22 millions de dollars). Ces programmes comprennent les suivants :
    • le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises (9,3 millions de dollars), qui a fourni un financement à frais partagés pour des démonstrations visant à mettre à l’essai et à mesurer de nouvelles technologies de transport des marchandises en situation réelle; le programme d’incitatif pour les technologies de transport des marchandises (9,4 millions de dollars), qui a fourni un financement à frais partagés afin d’aider les bénéficiaires à acheter et à installer des technologies éprouvées qui peuvent réduire les émissions; le programme écomarchandises partenariats (6,6 millions de dollars), qui a établi des partenariats avec l’industrie; le programme d’alimentation à quai des navires qui a été prolongé d’un an, soit jusqu’en 2012 (6 millions de dollars), qui démontre l’installation et l’utilisation de l’alimentation à quai pour les navires faisant escale dans les ports canadiens; l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage (5,4 millions de dollars), qui permet de déterminer les obstacles entourant la réglementation et de trouver des solutions en collaboration avec les provinces et les territoires pour favoriser l’adoption de technologies réduisant les émissions au sein de l’industrie canadienne du camionnage; le programme écoénergie pour les parcs de véhicules (22 millions de dollars), visant à réduire la consommation de carburant et les émissions au sein des parcs de véhicules commerciaux et institutionnels au moyen de la formation, de l’échange de pratiques exemplaires, de campagnes pour réduire la marche au ralenti, d’analyses techniques pour trouver des améliorations éventuelles et d’autres occasions en matière de technologie.
  • Le Programme de remise écoauto de 264 millions de dollars a pris fin en mars 2009. Ce programme offrait des remises fondées sur le rendement aux personnes qui ont acheté des véhicules éconergétiques.
  • Le programme de mise à la ferraille de véhicules d’Environnement Canada est un programme national de 92 millions de dollars d’une durée de 4 ans, qui prévoit des incitatifs afin de retirer plus rapidement de la route les véhicules plus vieux.

Résultats partagés : L’objectif global de la Stratégie écotransports est de réduire la consommation d’énergie et les émissions causées par le secteur des transports. Toutes les mesures particulières prévues dans la Stratégie devraient contribuer à réduire la consommation de carburant. Par conséquent, le parc de véhicules personnels et le secteur du transport des marchandises utiliseront moins d’énergie. D’autres mesures contribueront à réduire la demande de transport personnel et à encourager des changements modaux pour des choix de transport plus durables. La Stratégie permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants atmosphériques qui contribuent au smog et ainsi de protéger l’environnement et la santé des Canadiens.

Structures de gouvernance : Dans le cadre de la Stratégie écotransports, chacun des trois ministères participants (Transports Canada, Ressources naturelles Canada et Environnement Canada) gérera ses programmes respectifs selon les structures de gouvernance définies pour les programmes individuels concernés. Chaque programme est assujetti à un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats qui comprend des structures de comité, des stratégies de gestion des risques et des dispositions pour la mesure du rendement, la gestion des renseignements, les vérifications, les évaluations et l’établissement de rapports. En outre, un cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapports plus large pour le Programme relatif à l’air pur a été élaboré et il englobe, entre autres, toutes les initiatives de programme et de réglementation pour des modes de transport respectueux de l’environnement, y compris celles de la Stratégie écotransports. Le cadre horizontal de gestion, de responsabilisation et de rapports comprend des structures de gouvernance, des stratégies en matière de gestion financière, de mesure du rendement, de gestion des risques et de gestion de l’information ainsi que des voies hiérarchiques.

Points saillants du rendement : Au cours de leur quatrième et dernière année de mise en œuvre, les programmes de la Stratégie écotransports ont permis de poursuivre l’examen des défis liés à la pollution et aux émissions de gaz à effet de serre provenant du transport des gens et des marchandises au Canada. Des règlements ont été élaborés ou sont en cours d’élaboration afin de réduire les émissions provenant des véhicules routiers ainsi que du transport aérien, ferroviaire et maritime. Les programmes fournissent des renseignements essentiels pour élaborer des règlements éclairés ainsi que pour assurer la coordination et l’harmonisation des règlements au sein des différentes compétences. Les programmes complètent également les règlements et ils permettent de veiller à leur réussite en s’attaquant à deux obstacles clés liés à la réduction de la pollution provenant du secteur des transports, soit le manque d’information, de connaissances et de mobilisation de la part des consommateurs et de l’industrie ainsi que les coûts et les risques liés à l’adoption de nouvelles technologies. En 2010-2011, on a mis l’accent sur l’achèvement des projets et des activités de programme financés, sur la mesure de leurs répercussions et sur la cueillette de renseignements à propos des résultats et des cas pour que les membres de l’industrie et la population puissent les consulter.

Afin de contribuer au processus réglementaire, la mise en œuvre du programme écotechnologie pour véhicules s’est déroulée en collaboration avec les constructeurs de véhicules, les associations de l’industrie, les ministères fédéraux et d’autres intervenants afin de mettre à l’essai et d’évaluer les nouvelles technologies pour les véhicules conformément aux procédures de mise à l’essai élaborées par des organismes de normalisation et d’importants organismes de réglementation comme la Society of Automotive Engineers. En vertu de l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage, deux études ont été commandées pour examiner le rendement des nouveaux dispositifs aérodynamiques ajoutés dans l’industrie du camionnage ainsi que leurs conséquences éventuelles en matière de sécurité. Une de ces études concerne les jupes latérales de remorque, qui traite des modèles offerts sur le marché, des matériaux de construction qui les composent et des méthodes de montage; des coûts; des effets secondaires éventuels sur la sécurité des véhicules, notamment des effets sur le refroidissement des freins et la capacité des jupes latérales à offrir une protection anti encastrement latérale pour les usagers vulnérables de la route comme les cyclistes.

Il est essentiel d’examiner le manque de renseignements et d’améliorer les connaissances afin de changer le comportement des consommateurs et de l’industrie. Un certain nombre de programmes s’intéressent à cet objectif. Le programme écoénergie pour les véhicules personnels a aidé à diminuer les émissions provenant des véhicules personnels en offrant de la formation sur les habitudes de conduite éconergétiques à plus de 580 000 nouveaux conducteurs. Le programme écoénergie pour les parcs de véhicules contribue à réduire les émissions provenant de l’industrie du camionnage en offrant de la formation sur les habitudes de conduite éconergétiques à plus de 8 000 conducteurs. Pour obtenir la participation des intervenants, le programme écoénergie pour les parcs de véhicules a permis de conclure des accords avec l’industrie du camionnage en vertu desquels plus de 500 tracteurs et remorques ont été modernisés grâce à l’ajout de composantes efficaces pour améliorer le rendement du carburant. Dans le cadre du programme de partenariats écoénergie, un protocole d’entente continue d’être mis en œuvre au sein des industries aérienne et ferroviaire. En ce qui concerne l’industrie aérienne, les améliorations annuelles moyennes de rendement du carburant entre 1990 et 2009 étaient de 1,9 p. 100, ce qui dépasse l’objectif fixé dans le cadre du protocole d’entente, qui était de 1,1 p. 100. L’intensité des émissions de gaz à effet de serre provenant de l’industrie ferroviaire a diminué de 23 p. 100 en 2008 comparativement à la base de référence de 1990. Enfin, en vertu du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises et des incitatifs pour les technologies de transport des marchandises, plus de 30 produits différents sur la transmission de l’information ont été élaborés, y compris des webinaires, des études de cas technologiques, des calculateurs de gaz à effet de serre et des modèles à suivre. Ces produits sont offerts sur le site Web du programme afin d’informer les intervenants au sujet des avantages des technologies de transport des marchandises écologiques. De plus, un bulletin d’information a été élaboré et il a été distribué directement à plus de 800 intervenants de l’industrie du transport des marchandises afin de stimuler encore davantage l’adoption des technologies.

Les coûts et les risques associés aux nouvelles technologies sont des obstacles importants à la rotation du capital, en particulier pendant une période de récession économique. Afin de surmonter ces obstacles, le Programme national de mise à la ferraille de véhicules fournit des mesures incitatives qui ont mené à la mise hors service de plus de 70 000 vieux véhicules très polluants. Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises et les incitatifs pour les technologies de transport des marchandises achèvent leur parrainage de 40 projets d’une valeur de 25 millions de dollars et qui couvrent une grande variété de pratiques exemplaires et d’applications technologiques, comme l’aérodynamique, l’électrification, l’innovation des engins et les meilleures pratiques opérationnelles. On a terminé la deuxième tranche de financement du Programme d’alimentation à quai des navires en octroyant 645 000 $ à l’Administration portuaire de Prince Rupert afin de faire la démonstration de la technologie pour l’alimentation à quai pour les porte-conteneurs au terminal Fairview. Le programme écomobilité continue de fournir un financement à 13 projets dans 12 collectivités à l’échelle du pays et il a permis de recueillir de nombreux renseignements ainsi que d’élaborer les outils de marketing sociaux nécessaires pour appuyer la mise en œuvre de projets de gestion de la demande en matière de transport partout au Canada.

Enfin, l’harmonisation et la coopération internationales sont essentielles pour réduire les émissions. Afin de veiller à ce que la voix du Canada se fasse entendre, Transports Canada a, dans le cadre du programme écomarchandises, contribué à l’élaboration de normes, de pratiques et de lignes directrices environnementales à l’échelle internationale sous les auspices de l’Organisation de l’aviation civile internationale, de l’Organisation maritime internationale et de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur РTransport ̩comobilit̩ 8,2 2,8 2,3 R̩sultats pr̩vus pour le programme ̩comobilit̩ Les r̩sultats obtenus en 2010-2011 pour ̩comobilit̩ sont ̩num̩r̩s ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le programme écomobilité

L’utilisation accrue des mesures de gestion de la demande de transport peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre causées par le transport urbain. Le programme écomobilité répond à deux constatations majeures du Programme de démonstration en transport urbain concernant les obstacles freinant l’utilisation de la gestion de la demande de transport : le manque de connaissances de la part des praticiens et des décideurs canadiens concernant les mesures de gestion de la demande de transport ainsi que le manque de ressources pour mettre en œuvre les initiatives à ce sujet.

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports;
  • Participation accrue du public cible aux activités visant la réduction des émissions au moyen de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou les rejets de substances toxiques.

En 2010-2011, les 14 projets pilotes dont on a annoncé le financement dans le cadre du programme écomobilité entameront leur deuxième année de mise en œuvre. Les 12 municipalités (l’une d’elles réalise deux projets) favoriseront l’utilisation du transport en commun, du covoiturage et du transport actif ainsi que les projets pilotes dans les milieux de travail et les écoles en vue d’encourager les Canadiens à utiliser des modes de transport plus durables, tout en renforçant leur compréhension du fonctionnement de la gestion de la demande de transport au sein de leur collectivité afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre en augmentant l’utilisation de solutions de rechange aux véhicules à passager unique. Une mesure qualitative et quantitative des résultats et une stratégie d’établissement de rapports continueront à être mises en œuvre dans chacune des 13 municipalités dans le cadre des projets de démonstration. Les renseignements de base des projets seront fournis en 2009-2010, la première mesure de suivi sera prise en 2010-2011 et la mesure finale sera prise en 2011-2012. Les renseignements sur les facteurs de réussite de la mise en œuvre de diverses approches de gestion de la demande de transport seront transmis à d’autres collectivités canadiennes au moyen d’ateliers ciblés et de produits d’information en ligne en 2010-2011 et en 2011-2012, ce qui accroîtra les connaissances et l’utilisation des mesures de gestion de la demande de transport au sein d’un plus grand nombre de collectivités canadiennes.

Afin d’augmenter davantage la capacité des municipalités canadiennes à mettre en œuvre des stratégies de gestion de la demande de transport efficaces visant à réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques, un certain nombre d’outils seront élaborés et diffusés dans le cadre du programme en plus des projets pilotes financés. Les outils déjà créés qui seront partagés à une plus grande échelle en 2010-2011 amélioreront la capacité des municipalités à mesurer les répercussions des stratégies de gestion de la demande de transport en cours dans leurs collectivités, à créer et à mettre en œuvre une série d’options destinées aux collectivités petites et rurales, à lancer des programmes ou des services de vélopartage dans les collectivités ainsi qu’à mettre en place des programmes de rabais en transport en commun accordés aux employés, des approches sociales de marketing axées sur la collectivité pour appuyer la transition vers l’utilisation d’autres modes de transport que les véhicules personnels, des programmes de télétravail et des services de soutien. Les nouveaux outils qui seront créés et distribués aux municipalités en 2010-2011 comprendront des lignes directrices (avec des activités de perfectionnement professionnel pratiques) pour déterminer les analyses de rentabilité pour mettre en œuvre des stratégies de gestion de la demande de transport et des études de cas efficaces (de 10 à 15 environ) sur des sujets précis, y compris sur les initiatives de gestion de la demande de transport visant les écoles et les universités, sur les plans de commercialisation des transports en commun et sur les dernières tendances relatives au covoiturage. Le programme livrera ou appuiera environ 20 activités d’apprentissage en 2010-2011.

En 2010-2011, le personnel du programme surveillera le nombre de municipalités participant aux activités susmentionnées, de stratégies et de produits d’information créés ainsi que l’étendue du public cible rejoint au moyen de l’information et il en fera le suivi, de façon à établir un lien entre les activités de programme de 2010-2011 et les résultats immédiats susmentionnés.

Résultat intermédiaire

  • Utilisation de pratiques exemplaires dans le secteur des transports pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques.

Le programme ne présentera pas les résultats intermédiaires avant sa dernière année, soit en 2011-2012. La stratégie de mesure du programme sera lancée en 2010-2011 pour commencer à recueillir des renseignements sur les résultats du programme. Des indicateurs ont été créés pour mesurer l’évolution de la capacité du Canada à mettre en œuvre les initiatives de gestion de la demande de transport que ce programme propose. Ces indicateurs viseront à déterminer là où la gestion de la demande de transport a été intégrée dans les plans et les activités des municipalités ainsi que le nombre de municipalités qui accroissent ou renforcent les engagements en matière de gestion de la demande de transport dans leurs plans et leurs activités. Les professionnels de la gestion de la demande de transport devront préciser l’étendue de l’augmentation de leurs connaissances et de leur capacité à mettre en œuvre et à mesurer leurs initiatives découlant des activités de programme. L’utilité des outils créés par le programme sera également mesurée. En outre, les commentaires des participants seront rassemblés à partir des activités d’apprentissage du programme écomobilité et des activités de diffusion de l’information.

Résultat final

  • Réduction de la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

Le programme prévoit une réduction des gaz à effet de serre de 0,011 mégatonne en 2012. Ce résultat final sera mesuré en 2011-2012.

Résultats obtenus en 2010-2011

Le programme écomobilité a continué de financer 12 projets (un projet a été supprimé) dans 12 collectivités canadiennes. De ces projets, deux se sont terminés à la fin de mars 2011, tandis que les 11 autres vont bon train et on se prépare à les terminer d’ici le 31 décembre 2011. En 2010-2011, le programme a également continué à trouver les ressources et les outils requis pour soutenir la mise en œuvre du projet de gestion de la demande de transport et à créer la capacité à l’échelle nationale. Les ressources publiées comptent notamment les documents suivants : Modification des habitudes de transport : Guide de planification de marketing social; Installations pour navetteurs actifs : Guide à l’intention des municipalités et des employeurs canadiens; Recueil d’enquêtes canadiennes sur les attitudes des consommateurs et les facteurs d’influence du comportement qui ont une incidence sur les options de transport durable. Ces documents, comme la douzaine d’études de cas et de documents publiés cette année, se trouvent sur le réseau d’information de Transports Canada. Les événements axés sur la formation, comme les conférences, constituent un autre forum de diffusion des ressources d’information. Des responsables du programme écomobilité ont participé à sept événements, soit des séances d’un congrès, des ateliers, des conférences et un kiosque écomobilité. De plus, ils ont présenté six webinaires qui ont attiré environ 500 participants.

Les 13 projets financés dans le cadre du programme font l’objet d’une méthode de mesure des résultats complète fondée sur la réduction des distances parcourues et des quantités de carburant utilisé. En 2010-1011, le programme d’écomobilité terminera l’élaboration de sa stratégie de mesure des résultats, qui traitera de la collecte et de l’analyse des données et de l’estimation de l’augmentation de l’adoption des pratiques appropriées en matière de transport urbain. Le programme prévoit la distribution d’un questionnaire pour recueillir les commentaires des principaux intervenants dans le but d’aider à évaluer les résultats intermédiaires du programme. La réduction des émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques sera estimée en fonction de ces résultats. Les réductions réelles des émissions de gaz à effet de serre seront connues en 2012, après que les projets financés auront remis leur rapport final et que la stratégie de mesure des résultats aura été pleinement mise en œuvre.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur РTransport ̩cotechnologie pour les v̩hicules 14,1 2,7 2,6 R̩sultats pr̩vus pour 2010-2011 pour le programme ̩cotechnologie pour v̩hicules Les r̩sultats obtenus en 2010-2011 pour le programme ̩cotechnologie pour v̩hicules sont ̩num̩r̩s ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le programme écotechnologie pour véhicules comme ils figurent dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et pratiques dans le secteur des transports;
  • Utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Participation accrue du public cible aux activités visant la réduction des émissions au moyen de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

Les positions éclairées sur les politiques et les programmes qui influent sur les technologies et les pratiques en matière de transport seront soutenues en 2010-2011 par la mise à l’essai et l’évaluation à grande échelle de technologies automobiles de pointe au Canada dans le cadre du programme. Le programme établira une collaboration avec les constructeurs de véhicules pour acquérir et mettre à l’essai de huit à dix véhicules légers de pointe en 2010-2011, y compris des véhicules à carburant diesel propre, hybrides, hybrides rechargeables, entièrement électriques et à pile à combustible. Ces technologies clés varient entre une disponibilité à court terme sur le marché (technologies à carburant diesel propre et technologies à essence de pointe), une introduction sur le marché à moyen terme (technologies électriques et électriques hybrides rechargeables) et une introduction à long terme (technologies à hydrogène et à pile à combustible). Les résultats des essais permettront d’évaluer la sécurité et la performance environnementale d’un éventail de technologies émergentes. Cette évaluation sera utilisée pour éclairer les politiques, les programmes, les codes et les normes émergents ainsi que les activités de sensibilisation du programme visant à réduire les obstacles freinant l’essor de ces technologies.

Le programme établira également une collaboration avec l’industrie pour définir les obstacles à l’adoption de technologies prometteuses au Canada et il contribuera à la réduction de ces obstacles, y compris les connaissances des consommateurs et leur acceptation des technologies de pointe. On augmentera ainsi la participation des constructeurs de véhicules et des fournisseurs de technologies à l’éducation du public canadien sur les technologies émergentes de réduction des émissions causées par les véhicules.

Le programme continuera de tirer parti des résultats de ses évaluations et des partenariats avec l’industrie afin de transmettre aux Canadiens les résultats de la mise à l’essai et de l’évaluation des technologies liées aux véhicules pour promouvoir l’acceptation et l’adoption de celles-ci. Ce travail comprendra des renseignements techniques qui seront fournis dans le cadre de plus de 15 événements publics au Canada; un site Web interactif à jour contenant plus de 60 articles sur les technologies de pointe et 10 vidéos; un bulletin d’information public trimestriel; un programme virtuel et une trousse éducative qui proposent des ressources aux enseignants de l’école secondaire afin de les aider à intégrer à leur programme scolaire de l’information sur les technologies des véhicules écologiques. Le programme a comme public cible les Canadiens hommes et femmes qui achèteront un véhicule d’ici un à dix ans et qui correspondent à une psychographie prédéterminée. Les résultats des activités seront mesurés à l’aide de mesures Web, d’inscriptions aux bulletins d’information, de participations aux événements et d’évaluations de fin d’activité. Grâce à une exposition accrue à l’information sur le rendement depuis une source gouvernementale crédible et neutre, le public canadien cible devrait accroître sa capacité à comprendre et à adopter des véhicules dotés de technologies de pointe ciblées à court et à moyen terme.

Résultat intermédiaire

  • Utilisation des technologies de transport qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques.

La stratégie de mesure du programme sera mise en place en 2010-2011 pour rassembler de l’information sur les résultats immédiats et intermédiaires du programme. Ce travail comprendra une évaluation de l’utilisation accrue de certaines technologies avancées dans le parc de véhicules légers canadien au moyen du Système d’information sur l’économie de carburant des véhicules automobiles du Ministère, en 2011.

Résultat final

  • Réduction de la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

Le programme prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 0,15 mégatonne en 2011. Ce résultat final sera mesuré en 2011-2012 à l’aide d’une méthode qui comprend une analyse des données sur les transactions de vente et une estimation de l’augmentation de la pénétration sur le marché des technologies de véhicules de pointe pertinentes. Selon ce résultat, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques sera estimée à l’aide de données sur le rendement du carburant tirées du Guide de consommation de carburant et de celles relatives aux profils de conduite fournies par l’Enquête sur les moyens de transport du Canada.

Résultats obtenus en 2010-2011

En 2010-2011, le programme a permis de travailler en partenariat avec l’industrie pour acquérir, mettre à l’essai et évaluer 25 pneus à faible résistance au roulement de pointe, un véhicule Ford Fiesta au diesel propre, une motocyclette électrique Zero S et un module de conversion au propane liquide Roush installé dans une camionnette Ford Econoline E-150. De plus, le programme a permis d’élaborer, en collaboration avec l’industrie, l’élaboration d’une stratégie exhaustive sur les véhicules électriques visant à mettre à l’essai et à évaluer le rendement de plusieurs véhicules électriques dans les conditions particulières au Canada, dont deux Mitsubishi i-MiEV, une Tesla Roadster et un module de conversion Hymotion L5 d’A123Systems installé dans une Toyota Prius. Les résultats des essais du programme écotechnologie pour véhicules sont parmi les premiers ensembles de données fournissant les détails du rendement environnemental des véhicules électriques par temps froid.

Le programme a permis de participer à des comités et des groupes de travail sur l’élaboration des normes et de leur faire part des résultats des essais en vue d’appuyer l’élaboration de nouvelles procédures d’efficacité et de consommation d’énergie pour les véhicules électriques et les véhicules hybrides rechargeables. De plus, le programme a soutenu les efforts du Code canadien de l’électricité afin de réduire les obstacles réglementaires à l’introduction des véhicules électriques au Canada. De nouvelles procédures de mise à l’essai des véhicules hybrides rechargeables ont été publiées en 2011, et des procédures de mise à l’essai des véhicules électriques ont été publiées en juillet 2011. En outre, le Code canadien de l’électricité sera modifié en 2011 pour inclure les véhicules électriques.

En faisant connaître les résultats des mises à l’essai, le programme écotechnologie pour véhicules a contribué à documenter et à soutenir l’élaboration de normes et de codes non réglementaires dont l’industrie a besoin pour commercialiser de nouvelles technologies au Canada et faciliter l’adoption de technologies réduisant la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques. De plus, les résultats des essais ont aidé à fournir des renseignements pour l’élaboration de programmes gouvernementaux d’information des consommateurs concernant ces technologies en veillant à ce que les preneurs de décisions aient accès à des données précises et indépendantes.

En 2010-2011, on a entrepris dans le cadre du programme un certain nombre d’activités de sensibilisation et de partenariat en éducation visant à améliorer les connaissances des Canadiens sur les avantages des technologies de pointe du point de vue de l’environnement et du rendement. Ces activités ont aidé le public visé par le programme à entreprendre des activités de réduction des émissions, particulièrement en aidant à augmenter leur adoption de technologies de pointe. Par exemple :

  • le site Web du programme à l’intention du public (www.tc.gc.ca/eTV) a été mis à jour et comporte de nouvelles fonctions interactives et éducatives, dont cinq films vidéo sur les principaux résultats des mises à l’essai effectuées dans le cadre du programme, sept films d’animation interactifs, une galerie de photos techniques et sept articles sur de nouvelles techniques;
  • le programme a permis de travailler en partenariat avec l’industrie à la production du film vidéo « Il suffit de se brancher » et de la brochure « L’abc des véhicules électriques », qui donne un bon aperçu des véhicules électriques et de la façon dont le gouvernement, l’industrie et les services publics d’électricité travaillent à préparer l’introduction de ce type de véhicules au Canada;
  • le programme écotechnologie pour véhicules a élargi sa stratégie de sensibilisation des médias en organisant plusieurs séances d’information technique et plusieurs démonstrations à l’intention des membres de la presse automobile. À la suite de ces événements, plus de 25 articles techniques ont été publiés sur les technologies de pointe dans les grands quotidiens, sur les sites Web et dans les blogues au Canada, ce qui a permis de joindre plusieurs centaines de milliers de Canadiens;
  • le programme écotechnologie pour véhicules a terminé le projet mené avec le Musée des sciences et de la technologie du Canada dont le but était de concevoir, au cours de l’exercice financier 2010-2011, des outils pédagogiques, dont l’EduKit et le Programme virtuel, visant à aider les professeurs du niveau secondaire à intégrer des leçons sur les technologies automobiles de pointe et l’environnement à leur programme.

Le 24 mars 2011, on a organisé dans le cadre du programme le premier Forum sur les technologies de pointe pour les véhicules du gouvernement du Canada. Rassemblant des représentants de plusieurs ministères fédéraux, le Forum a constitué une occasion de présenter les résultats des mises à l’essai menées dans le cadre du programme écotechnologie pour véhicules aux intervenants du gouvernement fédéral en vue d’obtenir leur appui à l’élaboration de règlements, de politiques et de programmes.

En 2010-2011, écotechnologie pour véhicules a également terminé l’élaboration de sa stratégie de mesure, qui traitera de la collecte et de l’analyse des données sur les transactions de vente et de l’estimation de l’augmentation de la pénétration sur le marché des technologies automobiles de pointe pertinentes. En 2011-2012, on prévoit la distribution d’un questionnaire pour recueillir les commentaires des principaux intervenants dans le but d’aider à évaluer les résultats intermédiaires du programme. Selon ce résultat, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques sera estimée à l’aide de données sur le rendement du carburant tirées du Guide de consommation de carburant et de celles sur les profils de conduite fournies par l’Enquête sur les moyens de transport du Canada. La réduction actuelle des émissions de gaz à effet de serre sera connue après que la stratégie de mesure des résultats aura été achevée.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur – Transport Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage 5,4 1,9 0,8 Résultats prévus pour l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage Les résultats obtenus en 2010-2011 pour l’initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage sont énumérés ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage comme ils figurent dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011

L’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage a été mise en place pour trouver et promouvoir des solutions aux obstacles actuels à l’adoption des technologies permettant la réduction des émissions dans l’industrie du camionnage canadienne. Elle a été conçue pour soutenir les gouvernements des provinces et des territoires dans leur travail visant l’harmonisation de la réglementation relative aux technologies de réduction des émissions dans le secteur du camionnage.

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports;
  • Utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Participation accrue du public cible aux activités de réduction des émissions à l’aide de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

Le programme a soutenu avec succès les gouvernements de l’Ontario et du Québec dans leur transition vers l’obligation d’utiliser des limiteurs de vitesse pour les poids lourds. Bien que d’autres provinces aient exprimé leur intérêt à utiliser les limiteurs de vitesse pour les poids lourds et qu’on continuera toujours d’offrir de l’information, on ne prévoit pas mettre en place d’autres activités réglementaires concernant les limiteurs de vitesse en 2010-2011.

En 2010-2011, l’information concernant les évaluations courantes des technologies environnementales émergentes sera partagée avec les provinces et les gouvernements pour vérifier leur performance environnementale et leur conformité avec les exigences réglementaires relatives à l’utilisation routière. Par exemple, le programme évaluera les améliorations du rendement du carburant et la conformité réglementaire avec les normes de sécurité relatives aux carénages de remorque arrière (rétreints) aux fins d’utilisation routière dans toutes les provinces et tous les territoires par les exploitants de parcs canadiens. On s’attend à supprimer les obstacles freinant l’utilisation accrue des technologies qui visent la réduction de la consommation d’énergie de leurs émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie du camionnage.

Résultats intermédiaires et finaux

  • Utilisation des technologies de transport et d’autres modes de transport pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Réduction de la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

L’augmentation de l’utilisation de technologies précises réduisant la consommation de l’énergie et les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques dans le secteur du camionnage sera évaluée à l’aide de programmes de mesures incitatives et de démonstration dans le cadre du programme écomarchandises. L’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage fait partie des six initiatives du programme écomarchandises qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 1,25 mégatonne au total en 2011. Ce résultat final sera mesuré en 2010-2011.

Résultats obtenus en 2010-2011

Fondées sur d’autres études visant à évaluer les améliorations relatives au rendement du carburant et la conformité réglementaire aux normes de sécurité des technologies environnementales pour les camions, deux études ont été menées à terme, et leurs résultats sont en cours d’examen.

  • Rendement en matière de traction des pneus à faible résistance au roulement pour les camions gros porteurs dans des conditions hivernales : examiner les effets que les pneus à faible résistance au roulement certifiés SmartWay (la réglementation du California Air Resources Board) ont sur le rendement en matière de traction des gros porteurs dans des conditions de froid comme celles que connaît le Canada, en effectuant des essais de rendement dynamiques sur piste à l’aide d’un camion gros porteur dans des conditions hivernales. Deux ensembles complets de pneus à faible résistance au roulement ont été évalués par rapport à un ensemble complet de pneus de contrôle.
  • Jupes latérales : le Ministère a examiné le rendement aérodynamique des jupes latérales et des enjoliveurs de roue vendus sur le marché, y compris tous les effets secondaires sur les tambours et les freins à disques en refroidissant l’écoulement d’air redistribué. La capacité des jupes latérales de fournir aux usagers de la route vulnérables comme les cyclistes une protection latérale anti encastrement a aussi été évaluée au moyen d’essais au choc contrôlés de bicyclettes dans les jupes latérales.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur РTransport Fonds de d̩monstration des technologies de transport des marchandises 9,3 2, 1 2,0 R̩sultats pr̩vus pour le Fonds de d̩monstration des technologies de transport des marchandises Les r̩sultats obtenus en 2010-2011 pour les Fonds de d̩monstration des technologies de transport des marchandises sont ̩num̩r̩s ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises

Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises a appuyé l’achat, l’installation et la démonstration de l’efficacité de technologies de réduction des émissions nouvelles et sous-utilisées au sein de l’industrie du transport des marchandises.

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports;
  • Utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Participation accrue du public cible aux activités de réduction des émissions à l’aide de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises a appuyé des projets de l’industrie visant l’achat, l’installation et la démonstration de technologies de réduction des émissions nouvelles et sous-utilisées dans l’industrie du transport des marchandises. Ces projets démontreront des technologies telles qu’un système d’injection de carburant à rampe commune, des grues à conteneurs à vitesse variable dans un port, des locomotives munies de groupes électrogènes à émissions ultra-faibles pour les manœuvres dans les gares de triage et sur grandes lignes, plusieurs technologies pour camions (jupes aérodynamiques de remorque, déflecteurs d’air, groupes électrogènes d’appoint et pneus à base large uniques), des ordinateurs de bord dans les camions et des groupes électrogènes hybrides pour remorques de réfrigération et un groupe électrogène d’appoint sans moteur (carburant non pétrolier). Ces technologies promettent de contribuer à la réalisation des objectifs économiques et environnementaux, étant donné que l’utilisation réduite de carburant est essentielle à la productivité et à la compétitivité de l’industrie du transport ainsi qu’à la réduction des émissions. Depuis décembre 2009, 12 projets de démonstration sont en cours avec un financement total de 4,1 millions de dollars.

En 2010-2011, le programme recevra de l’information sur les projets de technologie qui ont été réalisés et il diffusera les résultats à l’industrie grâce à desévénements, des études de cas et d’autres produits qui expliquent l’analyse de rentabilité des technologies soumises à une évaluation et qui augmentent la capacité de l’industrie à tirer profit des technologies retenues. Le programme écomarchandises sera présenté dans le cadre d’au moins quatre événements au Canada afin de permettre le transfert des connaissances acquises à l’industrie en général au moyen des projets de démonstration. Ces événements comprendront des conférences destinées à l’industrie du transport des marchandises, des assemblées générales annuelles et des foires commerciales auxquelles les membres du personnel du programme écomarchandises participeront de concert avec les partenaires de l’industrie. Le réseau d’information Web du programme écomarchandises, qui servira d’outil de sensibilisation clé, sera amélioré en 2010-2011 grâce à la publication des résultats des démonstrations qu’ont réalisées des entreprises précises ainsi que d’autres renseignements permettant de transférer des connaissances à l’industrie. Ainsi, en plus des bénéficiaires initiaux du financement, d’autres membres de l’industrie du transport des marchandises pourront participer aux activités visant la réduction des émissions et l’utilisation des technologies.

Résultats intermédiaires

  • Utilisation des technologies de transport et d’autres modes de transport pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Adoption de pratiques exemplaires dans le secteur des transports pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques.

L’étape finale de la stratégie de mesure du programme débutera en 2010-2011 pour rassembler l’information sur les résultats du programme. Des indicateurs ont été créés pour mesurer les changements dans l’utilisation, la connaissance et l’acceptation des technologies de transport des marchandises éconergétiques nouvelles et sous-utilisées qui sont appuyées par ce programme. Les professionnels du transport des marchandises ainsi que les fournisseurs et les utilisateurs des technologies détermineront l’étendue de l’augmentation de leurs connaissances et de leur capacité à mettre en œuvre et à utiliser les technologies éconergétiques découlant des activités de programme. L’utilité des études de cas réalisées dans le cadre du programme sera également mesurée.

Résultat final

  • Réduction de la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

Le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises fait partie des six initiatives du programme écomarchandises visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 1,25 mégatonne en 2011. Ce résultat final sera mesuré en 2010-2011.

Résultats obtenus en 2010-2011

En 2010-2011, le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises a permis de réduire les obstacles à une plus grande utilisation des technologies dans l’industrie du transport des marchandises en terminant la mise sur pied de 12 projets pilotes à coûts partagés visant à tester et à mesurer, en situation réelle, les technologies nouvelles et sous-utilisées en matière de transport des marchandises. Ces projets ont été menés partout au Canada, dans chacun des modes de transport.

Les activités du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises ont été consacrées à produire et à mesurer les résultats liés aux émissions des projets financés dans le cadre du programme, et à communiquer ces résultats à l’industrie. Conjointement avec le Programme des incitatifs pour les technologies de transport des marchandises, le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises a permis d’élaborer plus de 30 produits d’information, dont des webinaires, des études de cas techniques, des calculateurs d’émissions de gaz à effet de serre et des histoires à succès. Ces produits, accessibles sur le site Web du programme, visent à informer les intervenants des avantages des technologies écologiques pour le transport des marchandises. De plus, un bulletin a été rédigé et distribué directement à plus de 800 intervenants de l’industrie du transport des marchandises afin de stimuler davantage l’utilisation de ces technologies.

Les 12 projets financés dans le cadre des programmes du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises font l’objet de méthodes exhaustives de mesure des émissions de gaz à effet de serre, fondées sur la réduction de la consommation de carburant grâce à l’utilisation de technologies écologiques. Les retombées du programme seront évaluées à l’aide d’une série d’activités de collecte d’information pour lesquelles des stratégies de mesure ont été élaborées, ce qui comprend l’analyse des résultats des projets et diverses méthodes de collecte de l’information, comme la distribution de questionnaires aux intervenants. Les réductions d’émissions obtenues dans le cadre du programme seront connues lorsque la mesure des résultats du programme sera achevée en 2011-2012.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur – Transport Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises 9,4 1,7 1,6 Résultats prévus pour le programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises Les résultats obtenus en 2010-2011 pour le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises sont énumérés ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises comme ils figurent dans le Rapport sur les plans et les priorités

Le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises a proposé aux entreprises des mesures incitatives pour acquérir et installer des technologies de transport des marchandises éprouvées qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques.

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports;
  • Utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Participation accrue du public cible aux activités de réduction des émissions à l’aide de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

Le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises a appuyé des projets de l’industrie visant l’achat et l’installation de technologies de transport de marchandises disponibles qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques. Ces fonds de contribution alloués à l’industrie appuient l’acquisition et l’installation de diverses technologies, notamment les groupes électrogènes à émissions ultra-faibles pour locomotives, les carburants de remplacement pour les tracteurs à bagages, le remplacement de moteurs marins avec la plus récente technologie à haut rendement énergétique, les multiples technologies de pointe pour les camions (éléments aérodynamiques, groupes électrogènes d’appoint de pointe, pneus à base large uniques et options pour les véhicules articulés allongés). Ces technologies promettent de contribuer à la réalisation des objectifs économiques et environnementaux, étant donné que la réduction de l’utilisation du carburant et les émissions est essentielle à la productivité et à la compétitivité de l’industrie du transport.

En 2010-2011, le programme recevra de l’information sur les projets de technologie qui ont été réalisés et il diffusera les résultats dans l’industrie grâce à des événements, à des études de cas et à d’autres produits qui expliquent l’analyse de rentabilité des technologies soumises à une évaluation et qui augmente la capacité de l’industrie à tirer profit des technologies retenues. Le programme écomarchandises sera présenté dans le cadre d’au moins quatre événements au Canada afin de permettre le transfert des connaissances acquises grâce aux projets de démonstration à l’industrie en général. Les événements comprendront des conférences destinées à l’industrie du transport des marchandises, des assemblées générales annuelles et des foires commerciales auxquelles les membres du personnel du programme écomarchandises participeront de concert avec les partenaires de l’industrie. Le réseau d’information Web du programme écomarchandises, qui constituera un outil de sensibilisation clé, sera amélioré en 2010-2011 grâce à la publication des résultats de démonstration qu’ont réalisées des entreprises précises ainsi que d’autres renseignements permettant de transférer des connaissances à l’industrie. Ainsi, en plus des bénéficiaires initiaux du financement, d’autres membres de l’industrie du transport des marchandises pourront participer aux activités visant la réduction des émissions et à l’utilisation de la technologie.

Résultat intermédiaire

  • Utilisation des technologies de transport et d’autres modes de transport pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques.

L’étape finale de la stratégie de mesure du programme débutera en 2010-2011 pour rassembler l’information sur les résultats du programme, y compris l’utilisation par l’industrie des technologies visées par ce programme. Des indicateurs ont été créés pour mesurer les changements dans l’utilisation, la connaissance et l’acceptation des technologies de transport des marchandises éconergétiques que ce programme appuie. Les professionnels du transport des marchandises ainsi que les fournisseurs et les utilisateurs des technologies détermineront l’étendue de l’augmentation de leurs connaissances et de leur capacité à mettre en œuvre et à utiliser les technologies éconergétiques découlant des activités de programme. L’utilité des études de cas réalisées dans le cadre du programme sera également mesurée.

Résultat final

  • Réduction de la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

Le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises fait partie des six initiatives du programme écomarchandises visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 1,25 mégatonne en 2011. Ce résultat final sera mesuré en 2010-2011.

Résultats obtenus en 2010-2011

En 2010-2011, le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises a contribué à réduire les obstacles à une plus grande adoption des technologies dans l’industrie du transport des marchandises en terminant la mise sur pied de 26 projets pilotes à coûts partagés visant l’achat et l’installation de technologies éprouvées en matière de transport des marchandises. Ces projets ont été menés partout au Canada, dans chacun des modes de transport.

Les activités du Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises ont été consacrées à produire et à mesurer les résultats liés aux émissions des projets financés dans le cadre du programme, et à communiquer ces résultats à l’industrie. Conjointement avec le Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises, le Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises a permis d’élaborer plus de 30 produits d’information, dont des webinaires, des études de cas techniques, des calculateurs d’émissions de gaz à effet de serre et des histoires à succès. Ces produits, accessibles sur le site Web du programme, visent à informer les intervenants des avantages des technologies écologiques pour le transport des marchandises. De plus, un bulletin a été rédigé et distribué directement à plus de 800 intervenants de l’industrie du transport des marchandises afin de stimuler davantage l’utilisation de ces technologies.

Les 26 projets financés dans le cadre du Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises font l’objet de méthodes exhaustives de mesure des émissions de gaz à effet de serre, fondées sur la réduction de la consommation de carburant grâce à l’utilisation de technologies écologiques. Les retombées du programme seront évaluées à l’aide d’une série d’activités de collecte d’information pour lesquelles des stratégies de mesure ont été élaborées, ce qui comprend l’analyse des résultats des projets et diverses méthodes de collecte de l’information, comme la distribution de questionnaires aux intervenants. Les réductions d’émissions obtenues dans le cadre du programme seront connues lorsque la mesure des résultats du programme sera achevée en 2011-2012.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur – Transport Programme d’alimentation à quai des navires 5,7 1,7 1,1 Résultats prévus pour le programme d’alimentation à quai des navires Les résultats obtenus en 2010-2011 pour le Programme d’alimentation à quai des navires sont énumérés ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le programme d’alimentation à quai des navires

Le programme d’alimentation à quai des navires comblera le financement du projet choisi en septembre 2008 dans le cadre du processus de sélection du premier cycle.

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports;
  • Utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Participation accrue du public cible aux activités de réduction des émissions à l’aide de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

En 2010-2011, le programme d’alimentation à quai des navires permettra de combler l’investissement de 2 millions de dollars pour une installation d’alimentation à quai des navires au Port Metro Vancouver. Ce projet d’une valeur de 9 millions de dollars démontre l’utilisation de l’alimentation à quai des navires dans les ports canadiens en vue de réduire la pollution atmosphérique produite par les navires dont les moteurs tournent au ralenti. Il sera réalisé pour une deuxième saison des croisières en 2010-2011. Les répercussions des émissions et l’analyse de rentabilité continueront à être évaluées dans le cadre du projet de démonstration. Le programme d’alimentation à quai des navires appuiera un autre projet de démonstration qui prendra fin en 2011-2012.

Les renseignements recueillis au moyen de ces projets de démonstration permettront d’augmenter les connaissances de l’industrie sur le niveau de financement requis pour bâtir ce type d’infrastructure ainsi que sur le niveau de réduction des émissions auquel on peut s’attendre et sur les partenariats nécessaires afin de fournir l’alimentation à quai des navires (p. ex. à l’aide des fournisseurs d’électricité) et elle permettra d’étayer l’analyse de rentabilité de cette technologie dans les ports canadiens. Ce sont des ressources nécessaires si les ports canadiens doivent renforcer leur capacité à mettre en œuvre les prises d’alimentation à quai à une plus grande échelle.

Résultat intermédiaire

  • Utilisation des technologies de transport et d’autres modes de transport pour réduire la consommation d’énergie ou les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques.

La stratégie de mesure du programme sera lancée en 2010-2011 pour recueillir l’information sur les résultats du programme en ce qui concerne l’utilisation et la capacité accrues de l’alimentation à quai des navires au Canada. Des indicateurs ont été créés pour mesurer les changements dans l’utilisation, la connaissance et l’acceptation des approches liées aux technologies que ce programme appuie. Ces indicateurs mesureront l’étendue de l’augmentation des connaissances et de la capacité des professionnels des ports ainsi que des fournisseurs et utilisateurs de technologie à mettre en œuvre les technologies d’alimentation à quai des navires. L’utilité des études de cas de ce programme sera également mesurée.

Résultat final

  • Réduction de la consommation d’énergie ou des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

Le programme d’alimentation à quai des navires devrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 0,008 mégatonne en 2012. Ce résultat final sera mesuré en 2011-2012.

Résultats obtenus en 2010-2011

Les principaux obstacles à la mise en œuvre de l’alimentation à quai des navires dans les ports du Canada comprennent le coût initial des installations pour les autorités portuaires et les exploitants des terminaux ainsi que le manque d’expérience concernant cette technologie au Canada et l’absence d’analyses de rentabilité éprouvées de l’alimentation à quai dans l’industrie du transport des marchandises.

Le programme d’alimentation à quai des navires a contribué à surmonter les obstacles liés à la mise en œuvre de l’alimentation à quai des navires en fournissant une contribution financière à deux projets sélectionnés dans le cadre du programme. L’Administration portuaire de Vancouver Fraser a été choisie pour la construction d’une installation d’alimentation à quai des bateaux de croisière sur les quais des côtés est et ouest de Canada Place. Annoncé en septembre 2010, le deuxième projet est celui du terminal Fairview de l’Administration portuaire de Prince Rupert, qui devrait recevoir jusqu’à 1,8 million de dollars de Transports Canada pour l’application d’une technologie d’alimentation à quai des
porte-conteneurs.

En 2010-2011, les activités du programme d’alimentation à quai des navires ont porté sur le démarrage du projet Prince Rupert et l’élaboration de produits d’information, y compris un film vidéo qui montre comment l’alimentation à quai fonctionne pour les bateaux de croisière et qui donne le point de vue des partenaires du projet, grâce à des entrevues éclairantes. Ce film vidéo sera téléchargé sur le site Web de Transports Canada et présenté lors de salons professionnels et de congrès aux fins de diffusion de l’information.

Au cours de la dernière année, le programme d’alimentation à quai des navires consacrera ses activités à surveiller la fin du projet de Prince Rupert, à diffuser à l’industrie les résultats des projets réalisés en vue de réduire les obstacles à l’utilisation de la technologie d’alimentation à quai résultant d’un manque d’information ainsi qu’à entreprendre l’évaluation du rendement du programme. Le rapport définitif du programme sera livré en 2012-2013, une fois qu’il sera terminé et que ses résultats auront été mesurés.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur РTransport ̩comarchandises partenariats 6,6 1,5 0,1 R̩sultats pr̩vus pour ̩comarchandises partenariats Les r̩sultats obtenus en 2010-2011 pour ̩comarchandises partenariats sont ̩num̩r̩s ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour écomarchandises partenariats comme ils figurent dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011

Résultats immédiats

  • Positions éclairées sur les politiques et les programmes ayant des répercussions sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports;
  • Utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • Participation accrue du public cible aux activités de réduction des émissions à l’aide de partenariats et d’autres activités de programme;
  • Capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

En 2010-2011, le programme écomarchandises partenariats contribuera à l’enquête annuelle de l’Association canadienne de transport industriel de 2010 sur l’industrie canadienne afin de mieux comprendre les pratiques environnementales et le processus décisionnel concernant le transport de l’Association. Cette enquête annuelle, qui aura généré cinq années successives d’information et de tendances en 2010-2011, permet de mieux comprendre les déterminants du processus décisionnel de l’industrie ainsi que les connaissances de celle-ci sur les conséquences environnementales des décisions et des mesures d’atténuation qu’elle peut prendre.

Le programme permet d’appuyer au moins trois événements avec l’industrie de transport des marchandises ou les expéditeurs de l’industrie pour transmettre les connaissances et l’information sur les technologies de réduction des émissions ainsi que les pratiques exemplaires. Grâce à ces connaissances, les utilisateurs pourront mieux intégrer les conséquences environnementales dans leur processus décisionnel sur le transport des marchandises lorsqu’ils devront choisir entre les divers modes et transporteurs. Le programme commanditera au moins une récompense qui sera remise aux leaders environnementaux de l’industrie dans le secteur des transports et qui encouragera leurs pratiques exemplaires devant leurs pairs.

De façon générale, le programme mettra au point et diffusera de l’information et des outils pour les intervenants, y compris les expéditeurs et les transitaires de marchandises, afin de renforcer la connaissance des options en matière de transport durable. Ce programme appuiera plusieurs résultats, y compris les connaissances et les occasions d’utilisation accrues des technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques, la capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ainsi que la participation accrue de l’industrie du transport des marchandises aux activités de réduction des émissions.

En 2010-2011, Transports Canada continuera d’être de plus en plus présent au sein des comités internationaux, des groupes de travail et d’autres forums internationaux sur le transport en se concentrant sur la réduction des émissions (p. ex. l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Organisation maritime internationale, l’Organisation de coopération et de développement économiques, le Forum international des transports et la Commission nord-américaine de coopération environnementale). Transports Canada continuera également d’apporter son soutien à l’élaboration internationale de normes, de pratiques et de directives environnementales, contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques et à l’efficience accrue des secteurs aéronautique et maritime sous l’égide de l’Organisation maritime internationale et de l’Organisation de l’aviation civile internationale.

Ces initiatives contribueront à la prise de positions davantage éclairées sur les politiques et les programmes qui influent sur les technologies et les pratiques dans le secteur des transports et à la diffusion et à l’utilisation des pratiques exemplaires liées au transport qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques.

Transports Canada continuera à soutenir la mise en œuvre du protocole d’entente volontaire avec l’Association des chemins de fer du Canada, en vigueur jusqu’en 2010, qui détermine les engagements des compagnies de chemins de fer du Canada afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques sur une base volontaire.

Transports Canada poursuivra sa collaboration avec les organismes nationaux de l’industrie aérienne canadienne, y compris l’Association du transport aérien du Canada et le Conseil national des lignes aériennes du Canada. Cette initiative appuie l’industrie dans son travail de réduction des émissions, d’amélioration de l’efficience des parcs et du carburant et d’utilisation des nouvelles technologies et des pratiques exemplaires visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques.

Résultat final

  • Réduction de la consommation d’énergie ou des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports.

Le programme écomarchandises partenariats fait partie des six initiatives du programme écomarchandises visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 1,25 mégatonne au total en 2011. Ce résultat final sera mesuré en 2010-2011.

Résultats obtenus en 2010-2011

Le secteur du transport des marchandises canadien est confronté à un défi de taille pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques. Le programme écomarchandises partenariats a établi un partenariat avec l’industrie du transport des marchandises et la communauté internationale pour relever ce défi, visant :

  • une contribution à la prise de positions mieux éclairées sur les politiques et les programmes qui influent sur les technologies et les pratiques des transports réduisant la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques;
  • une utilisation accrue de technologies qui réduisent la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques;
  • une participation accrue du public cible aux activités ayant pour but la réduction des émissions au moyen de partenariats et d’autres activités de programme;
  • une capacité accrue du public cible à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques.

Le programme écomarchandises partenariats joue un rôle primordial dans la série de programmes écomarchandises en contribuant à atténuer les barrières à l’adoption de nouvelles technologies et pratiques éprouvées dans le secteur du transport des marchandises en incitant les chefs de file de l’industrie du transport des marchandises à améliorer l’efficience des parcs et du carburant ainsi qu’à accroître leur recours aux nouvelles technologies et aux pratiques exemplaires dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les principaux contaminants atmosphériques.

Plus précisément, le Programme a permis de susciter une sensibilisation et une acceptation accrues au sein de l’industrie du transport des marchandises canadienne en diffusant les renseignements recueillis dans le cadre des projets financés du Fonds de démonstration des technologies de transport des marchandises et du Programme d’incitatifs pour les technologies de transport des marchandises. Il y est parvenu grâce à la diffusion de son bulletin d’information à 950 intervenants de l’industrie du transport des marchandises, à la communication des réussites de l’industrie en matière de réduction de l’empreinte environnementale et au soutien d’événements, parmi lesquels la réunion d’experts sur le transport à faible teneur en carbone tenue dans le cadre de la conférence globe 2010 à Vancouver, la réunion d’experts sur les projets et la recherche en matière de transport ferroviaire durable tenue dans le cadre du sommet nord-américain sur les chemins de fer 2010 de l’Association des chemins de fer du Canada à Montréal et le webinaire sur les projets écomarchandises de transport intermodal des marchandises au Canada.

Le Programme a reconnu le travail déployé par l’industrie dans la réduction des émissions, grâce au parrainage du prix Chaîne d’approvisionnement écologique (décerné chaque année à la conférence annuelle de l’Association chaîne d’approvisionnement et logistique Canada et l’Association canadienne de transport industriel). Ce prix a été remis à Bison Transport.

Le programme écomarchandises a également rendu quatre autres outils disponibles sur son site Web afin d’appuyer le travail de l’industrie du transport des marchandises dans la réduction des émissions, y compris un lien vers des tableaux récapitulatifs du transport écologique à l’intention des expéditeurs et des transitaires (accessibles sur le site Web de l’Association chaîne d’approvisionnement et de logistique Canada).

Le Programme a également bâti et entretenu des partenariats avec le secteur du transport dans le but de réduire les émissions provenant du secteur des transports, par des mesures volontaires qui peuvent appuyer le cadre réglementaire grâce à des protocoles d’entente conclus entre l’Association des chemins de fer du Canada et le secteur aéronautique, dont les résultats sont encourageants.

L’intensité des émissions de gaz à effet de serre provenant de l’industrie ferroviaire s’est amoindrie de 23,3 p. 100 en 2008, comparativement aux données de référence de 1990. Le rapport de 2009 du Programme de surveillance des émissions des locomotives sera publié en 2011. Ce protocole d’entente a pris fin le 31 décembre 2010.

Quant à l’industrie aéronautique, pour la période de 1990 à 2009, le rendement de carburant annuel moyen en litre par tonne-kilomètre payante totale s’est amélioré de 1,9 p. 100, surpassant l’objectif d’amélioration de 1,1 p. 100 par année établi dans le protocole d’entente avec le secteur aéronautique. La consommation de carburant par tonne-kilomètre payante a également diminué de 30 p. 100 durant la période de 1990 à 2009, ce qui dépasse l’objectif à long terme établi dans le protocole d’entente visant une réduction cumulative de 24 p. 100 devant être atteint en 2012.

Grâce au programme écomarchandises partenariats, Transports Canada a joui d’une présence continue sur la scène internationale au sein de tribunes et de comités, permettant ainsi de profiter de positions plus éclairées sur les politiques et les programmes qui influencent la prise de décisions relatives aux transports au Canada, de favoriser des relations clés avec les autres pays et de partager l’information et les pratiques exemplaires liées à la réduction des émissions. Transports Canada a également été un acteur important dans le développement de négociations sur des positions, des mesures, des normes, des règlements, des plans d’action, des déclarations et des énoncés de résultats.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur – Transport Programme de remise écoauto 252,7 0 0 Résultats prévus pour le Programme de remise écoauto Le programme a pris fin. Aucun résultat n’est attendu pour 2010-2011.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 2.1 Air pur РTransport Soutien analytique et politique 4 1 1 R̩sultats pr̩vus pour le soutien analytique et politique Les r̩sultats obtenus en 2010-2011 pour le soutien analytique et politique sont ̩num̩r̩s ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour la fonction de soutien analytique et politique comme ils figurent dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011

Transports Canada collaborera avec les provinces et les territoires ainsi que d’autres ministères et organismes fédéraux en vue d’améliorer la capacité analytique et les données. Ce travail comprendra l’élaboration d’une stratégie sur les données ainsi que des projets pilotes, de concert avec certaines autorités. Le but de cette initiative est de mettre à jour les connaissances essentielles et les données de Transports Canada en vue de contribuer à une prise de position plus éclairée sur les politiques et les programmes liés à la consommation d’énergie et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de principaux contaminants atmosphériques.

Le soutien politique sera également donné pour l’évaluation des programmes écotransports de Transports Canada et la production de rapports découlant de la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto.

Résultats obtenus en 2010-2011

Le Ministère a collaboré avec Environnement Canada, Statistique Canada et l’ensemble des autorités provinciales et territoriales afin de mettre en œuvre de quatre projets hautement prioritaires (création d’une base de données sur la consommation en carburant du transport routier à l’échelle nationale, amélioration de l’enquête sur les ventes de véhicules automobiles neufs de Statistique Canada afin d’y inclure les ventes de véhicules par catégorie et de mieux différencier les ventes de véhicules légers et de véhicules lourds, amélioration de l’enquête mensuelle sur les Produits pétroliers raffinés de Statistique Canada et mise en œuvre de l’Étude sur l’utilisation des véhicules au Canada).

Un soutien analytique relativement à l’évaluation des rapports produits dans le cadre des différents programmes d’écotransports et la production de rapports découlant de la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Ressources naturelles Canada 2.1 Air pur - Transport écoénergie pour les parcs de véhicules 22 6 4,9 Résultats prévus pour le programme écoénergie pour les parcs de véhicules Les résultats obtenus en 2010-2011 pour écoénergie pour les parcs de véhicules sont énumérés ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le programme écoénergie pour les parcs de véhicules

Résultats visés pour 2010-2011

Soutien financier : Le Ministère s’attend à recevoir 10 propositions pour le financement offert dans le cadre du programme écoénergie pour les parcs de véhicules au cours de l’exercice 2010-2011et le financement sera d’un montant maximal de 1 million de dollars.

Partenariats et réseaux : On s’attend à ce que le programme écoénergie pour les parcs de véhicules développe des partenariats et des réseaux en participant à 15 foires commerciales et à 30 réunions avec l’industrie.

Formation et éducation : Le Ministère s’attend à former 2 200 professionnels du transport, dont des chauffeurs, des instructeurs de conduite automobile, des mécaniciens et des gestionnaires de parc sur les habitudes de conduite efficace, l’entretien et les pratiques commerciales au cours de l’exercice 2010-2011.

Études de recherche : Le Ministère s’attend à mettre au point deux études de recherche en appui à l’élaboration d’un programme d’information à l’intention des consommateurs portant sur les pneus éconergétiques qui amènera les acheteurs à choisir des pneus éconergétiques et ceux à résistance au roulement faible. On examinera dans le cadre de ces études de recherche les éléments de rendement des pneus éconergétiques ainsi que les décisions liées à l’achat de pneus.

Résultats immédiats visés pour 2010-2011

Positions éclairées sur les politiques et programmes ayant des répercussions sur les technologies et pratiques dans le secteur des transports

  • L’équipe du programme utilisera les connaissances qu’elle aura acquises lors des études de recherche liées aux pneus éconergétiques et aux décisions d’achat de pneus pour planifier des initiatives de sensibilisation et diffuser des messages plus complets dans le secteur du camionnage.

Participation accrue aux activités visant la réduction des émissions au moyen de partenariats et d’autres activités de programme

  • La participation accrue aux activités visant la réduction des émissions aura lieu grâce à l’exécution d’un maximum de 10 ententes de collaboration.

Capacité accrue à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques

  • La capacité des professionnels du transport (chauffeurs, instructeurs de conduite automobile, mécaniciens et gestionnaires) à réduire les émissions grâce à leur prise de décision sera améliorée, et ce, dans le cadre d’activités de formation et au moyen de la fourniture d’outils d’aide décisionnelle et de documents d’information, dont des ateliers. Ces occasions de transfert de connaissances englobent la formation de 2 200 professionnels du transport, l’organisation de 45 ateliers et la réception de 25 000 appels de fichier. En outre, on augmentera la capacité à entreprendre des projets de réduction des émissions grâce à l’octroi de fonds d’un montant maximal de 1 million de dollars, ce qui permettra aux exploitants de parcs d’acquérir une précieuse expérience sur la route en matière de technologies éconergétiques liées aux parcs de véhicules.

Résultats intermédiaires visés pour 2010-2011

Adoption de pratiques exemplaires dans le secteur des transports pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques

  • Le Ministère s’attend à ce que 2 200 chauffeurs professionnels et gestionnaires de parcs de véhicules formés sur les pratiques exemplaires relatives au rendement énergétique appliquent ces pratiques sur la route et dans les parcs afin de réaliser des économies de carburant et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Ressources naturelles Canada 2.1 Énergie propre écoénergie pour les véhicules personnels 21 5,7 4,7 Résultats prévus pour le programme écoENERGIE pour les véhicules personnels Les résultats obtenus en 2010-2011 pour écoénergie pour les véhicules personnels sont énumérés ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le programme écoénergie pour les véhicules personnels

Résultats visés pour 2010-2011

Soutien financier : Transports Canada prévoit recevoir 20 propositions pour le financement offert dans le cadre du programme écoénergie pour les véhicules personnels, un financement pouvant atteindre un maximum de 1 million de dollars.

Partenariats et réseaux : Le Ministère prévoit tenir deux réunions avec l’industrie de l’automobile.

Formation et éducation : Le Ministère prévoit s’attend à ce que 125 000 nouveaux conducteurs suivent une formation sur les habitudes de conduite éconergétiques.

Information, soutien et analyse de décisions : Le Ministère prévoit cibler les acheteurs de véhicules neufs grâce à la publication de l’édition 2011 du Guide de consommation de carburant énerGuide et de la liste des véhicules les plus éconergétiques.

Résultats immédiats visés pour 2010-2011

Participation accrue aux activités visant la réduction des émissions au moyen de partenariats et d’autres activités de programme

  • La participation accrue aux activités visant la réduction des émissions aura lieu grâce à l’exécution d’au moins cinq ententes de collaboration.

Capacité accrue à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques

  • La capacité à réduire les émissions causées par les véhicules personnels grâce à de meilleures habitudes de conduite et à des achats de véhicules plus efficients sera accrue par la formation de 125 000 nouveaux conducteurs et la diffusion à l’échelle nationale de documents d’information, tels que l’édition 2011 du Guide de consommation de carburant, dont la diffusion ciblée est de 350 000 exemplaires. En outre, le financement de divers projets de réduction des émissions, jusqu’à hauteur de 1 million de dollars, permettra aux promoteurs d’offrir des activités d’information ciblées visant à sensibiliser davantage les consommateurs et à les amener à adopter des habitudes d’achat, de conduite et d’entretien éconergétiques des véhicules personnels.

Résultats intermédiaires visés pour 2010-2011

Adoption de pratiques exemplaires dans le secteur des transports pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques

  • Le Ministère s'attend à ce que 31 250 nouveaux conducteurs adoptent des habitudes de conduite éconergétiques à la suite de l’acquisition de techniques de conduite éconergétiques au moyen de formations à ce sujet.

Résultats obtenus en 2010-2011

Extrants

  • Soutien financier : Trente-sept propositions au total ont été reçues et cinq propositions ont reçu un financement se chiffrant à 488 000 $.
  • Partenariats et réseaux : Le Ministère a tenu trois réunions avec l’industrie automobile pour discuter de l’étiquetage des véhicules et du Guide de consommation de carburant.
  • Formation et éducation : Plus de 500 000 nouveaux conducteurs ont été formés aux pratiques exemplaires sur la conduite écoénergétique.
  • Information, soutien et analyse de décisions : Le Programme a produit et publié l’édition de 2011 du Guide de consommation de carburant énerGuide et la liste des véhicules les plus éconergétiques.

Résultats immédiats

Participation accrue aux activités visant la réduction des émissions au moyen de partenariats et d’autres activités de programme : Cinq nouvelles ententes ont reçu un financement en 2010-2011, ce qui permettra aux promoteurs d’offrir des activités de formation sur les pratiques de conduite écoénergétiques.

Capacité accrue à entreprendre des initiatives pour réduire la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques ou le rejet de substances toxiques : Environ 580 000 nouveaux conducteurs ont eu accès à de l’information relative à la conduite écoénergétique et ont approfondi leurs connaissances afin de réduire leur consommation d’énergie au volant. Un financement de 488 000 $ a également été versé aux promoteurs, ce qui a permis d’offrir des cours de conduite sur l’économie d’essence à 10 500 conducteurs expérimentés. L’édition de 2011 du Guide de consommation de carburant a été publiée en ligne et une version imprimée à 300 000 exemplaires afin de permettre à la population canadienne de prendre des décisions d’achat de véhicule plus responsables en tenant compte de la consommation d’énergie.

Résultats intermédiaires

Adoption de pratiques exemplaires dans le secteur des transports pour réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques : À la suite de la formation de 580 000 nouveaux conducteurs sur les pratiques exemplaires de conduite, on s’attend à ce que plus de 290 000 Canadiens appliquent les techniques de conduite écoénergétiques de manière active, selon les enquêtes menées sur le programme évaluant le taux d’adoption et de rétention.

Résultat final

Réduction de la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre ou de principaux contaminants atmosphériques causées par le secteur des transports : Grâce aux activités entreprises dans le cadre du programme écoénergie pour les véhicules personnels depuis son lancement en 2007, y compris la présentation à environ 1,9 million de nouveaux conducteurs de la documentation sur la conduite écoénergétique, les Canadiens ont réduit leur consommation d’énergie annuelle de 3,19 pétajoules , apportant une réduction de gaz à effet de serre atteignant 0,21 mégatonne. De plus, un protocole d’entente conclu avec les constructeurs de véhicules automobiles a engendré une réduction de gaz à effet de serre de 3,10 à 3,40 mégatonnes à son échéance en 2007-2008.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Ressources humaines et Développement des compétences Canada Soutien aux politiques, aux programmes et à la prestation de service Programme de remise écoauto 11,3 0 0 Résultats prévus pour le Programme de remise écoauto
Le programme a pris fin. Aucun résultat n’est attendu pour 2010-2011.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Environnement Canada 3C. Réduction des risques liés aux polluants atmosphériques et aux émissions de gaz à effet de serre pour les Canadiens, leur santé et l’environnement Programme de mise à la ferraille de véhicules 92 42,6 30,2 Résultats prévus pour le programme de mise à la ferraille de véhicules Les résultats obtenus en 2010-2011 pour le Programme de mise à la ferraille de véhicules sont énumérés ci-dessous.

Résultats prévus pour 2010-2011 pour le Programme national de mise à la ferraille de véhicules comme ils figurent dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2010-2011

Soutien financier

  • Le programme « Adieu Bazou » continuera à être en vigueur dans chaque province et il sera offert par un réseau d’organismes à but non lucratif sous la coordination de Summerhill Impact (anciennement la Fondation Air pur). Le but est de retirer au moins 50 000 vieux véhicules de la route annuellement, ce qui représente une réduction du smog d’environ 2 250 tonnes.
  • Les Canadiens qui possèdent des véhicules plus vieux (1995 et avant) seront encouragés à s’en débarrasser et à choisir parmi plusieurs récompenses attrayantes, telles que des passages gratuits dans les transports en commun; des rabais sur l’achat d’une bicyclette; l’adhésion à des programmes de covoiturage; des rabais sur l’achat d’un nouveau véhicule fourni par un constructeur de véhicule.
  • Les résultats du programme sont suivis en temps réel dans une base de données nationale.

Sensibilisation

  • Les agents de prestation de programme à l’échelle régionale encourageront le programme « Adieu Bazou » à l’aide d’activités de sensibilisation locales.
  • La deuxième vague d’une campagne de sensibilisation publique sera mise en œuvre par l’Association canadienne du transport urbain avec des fonds de contribution fournis par Environnement Canada. Des affiches seront installées sur les autobus et les abribus partout au pays.

Partenariat et réseau

  • Un montage sur le recyclage des véhicules et le transport durable sera présenté à la Biosphère et des versions portatives plus petites du montage seront présentées dans un ou deux autres musées canadiens.

Lignes directrices et ententes

  • Pour veiller au recyclage responsable des véhicules, tous les recycleurs de véhicules participant au programme « Adieu Bazou » devront se conformer à un code de pratiques national qui décrit dans les grandes lignes les exigences légales et les pratiques de gestion environnementale exemplaires avant, pendant et après le recyclage de véhicules.
  • Jusqu’à 350 vérifications seront menées au moyen de visites sur place des recycleurs de véhicules participants afin de vérifier leur conformité au code de pratiques.

Résultats obtenus en 2010-11

Le programme « Adieu Bazou » a atteint ou surpassé les résultats attendus pour 2010-2011. Un peu plus de 70 000 véhicules ont été retirés, engendrant une réduction estimée à 2 550 tonnes d’émissions génératrices de smog. Les Canadiens de toutes les provinces se sont vu offrir un choix de récompenses pour retirer leur vieux véhicule, notamment 300 $ comptant, des passages gratuits pour les transports en commun, des rabais sur l’achat d’une bicyclette, l’adhésion à des programmes de covoiturage. La récompense la plus populaire est la remise du montant en argent comptant, laquelle a été choisie par 92 p. 100 des participants. Les constructeurs de véhicules automobiles poursuivent également leur offre de rabais, allant de 500 $ à 3 000 $, sur l’achat d’un de leurs véhicules neufs.

Le Programme a fait l’objet d’une promotion efficace grâce à des activités de sensibilisation, à une publicité réalisée à l’échelle nationale, à des initiatives de relations publiques et à une campagne de sensibilisation publique sur les autobus et les abribus.

Le Ministère a effectué des vérifications sur 348 recycleurs de véhicules pour contrôler leur conformité au code de pratique en matière de recyclage de véhicules, et seulement 3 p. 100 de ceux-ci ont échoué à cette vérification et ont dû abandonner le Programme.

Total des fonds affectés pour tous les partenaires fédéraux (de la mise en œuvre à la clôture)
(en milliers de dollars)
Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux durant l’exercice
2010–2011
(en milliers de dollars)
463 000 69 529

Commentaires sur les écarts : La Stratégie écoTRANSPORT a affiché un surplus pour les raisons suivantes : des retards dans la négociation d’une entente de contribution pour le Programme d’alimentation à quai des navires, touchant ainsi la mise en œuvre du projet et les coûts en personnel afférents; la modification par les promoteurs de l’industrie de la portée de certains projets liés à la technologie en matière de transport des marchandises afin de réduire les coûts à la suite du fléchissement de l’activité économique; le manque de nouveau financement accessible aux provinces dans le cadre de l’Initiative nationale d’harmonisation pour l’industrie du camionnage; la contribution financière pour le Programme national de mise à la ferraille de véhicules qui a été reportée à l’exercice 2011 2012 pour terminer les activités et affectée à d’autres priorités.

Personne-ressource : Alain Paquet, gestionnaire, Unité de mesure du rendement, Initiatives environnementales, Transports Canada, 613 990-5394, alain.paquet@tc.gc.ca



Nom de l'initiative horizontale : Sûreté maritime

Nom des ministères responsables : Transports Canada

Activité de programme du ministère responsable : Sûreté maritime

Date de mise en oeuvre : 2001

Date de clôture : en cours

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à la clôture) : S.O.

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : La Sûreté maritime est une initiative horizontale liée à la priorité clé du gouvernement, soit un Canada sécuritaire et sécurisé. Elle vise à renforcer la sûreté du réseau maritime canadien, notamment dans les eaux territoriales, les voies navigables intérieures et les ports. Cette initiative comprend les éléments suivants :

  • le renforcement de la vigilance dans le secteur maritime, de la surveillance et du suivi du trafic maritime;
  • l’amélioration de la coordination et de la coopération sur la sûreté maritime, notamment l’établissement des centres des opérations de la sûreté maritime;
  • le Programme d’habilitation de sécurité pour les employés du secteur maritime;
  • de nouveaux équipements de détection dans les ports canadiens pour surveiller les conteneurs;
  • des ressources supplémentaires pour renforcer la capacité aux fins des interventions d’urgence et de l’application de la loi dans le milieu maritime;
  • des initiatives internationales qui permettront au Canada de répondre aux normes et obligations internationales en vigueur, y compris celles établies par l’Organisation maritime internationale.

Résultats partagés : Les éléments suivants sont des résultats et des activités communs prévus en matière de sûreté maritime.

Parmi les principaux secteurs

  • Vigilance : efforts de surveillance et de sensibilisation du Canada dans les zones maritimes;
  • Capacité de réaction : efforts d’application de la loi déployés conjointement avec toutes les forces policières et tous les organismes de sûreté compétents;
  • Protection : Efforts déployés pour renforcer la sûreté matérielle de l’infrastructure maritime ou de toute autre infrastructure essentielle située dans les zones maritimes ou en périphérie;
  • Collaboration : Efforts fournis dans le cadre de toutes les autres activités pour veiller à la collaboration des divers ministères fédéraux et provinciaux, organismes, corps policiers et autres groupes assumant une responsabilité de sûreté maritime.

Résultats immédiats

Les résultats immédiats de l’initiative de la Sûreté maritime sont les suivants :

  • Augmentation de la surveillance et de la vigilance dans le secteur de la sûreté maritime.
  • Augmentation de la présence en mer.
  • Renforcement des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes.
  • Augmentation de la capacité d’intervention lors de menaces dans le secteur maritime.
  • Sensibilisation et compréhension accrues des intervenants.
  • Augmentation de la capacité des intervenants à se conformer aux exigences en matière de sûreté maritime.
  • Augmentation de la collaboration entre les ministères et les organismes gouvernementaux œuvrant dans le domaine de la sûreté maritime.

Résultats intermédiaires

Les résultats intermédiaires seront les suivants :

  • Vigilance efficace dans le secteur.
  • Intervention rapide et efficace en cas de menaces et d’incidents dans le secteur maritime.
  • Culture consciente de la sûreté parmi les intervenants.
  • Conformité des intervenants avec les règlements de sûreté.
  • Augmentation de la collaboration : internationalement, avec les partenaires de l’industrie, les organisations multilatérales, les provinces et les municipalités.

Résultats finaux

Les résultats finaux de cette initiative devraient être les suivants :

  • Un système de sûreté maritime efficace et efficient.
  • Une confiance élevée du public envers le système de sûreté maritime du Canada.
  • Un système de sûreté maritime qui facilite le mouvement efficace et légitime des personnes et des biens.

Résultat stratégique

  • Un réseau maritime qui contribue à la sûreté, à la sécurité et à la prospérité des Canadiens et de nos partenaires.

Structures de gouvernance : Le gouvernement du Canada a créé le Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime, présidé par Transports Canada, qui a pour mandat de définir et de coordonner les interventions fédérales à l’appui des objectifs du Canada en matière de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme dans le domaine maritime, et de ses obligations concernant la sûreté maritime à l’échelle internationale. Sous l’égide du Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime, les principaux ministères intéressés assument les responsabilités suivantes :

Transports Canada

Le Ministère dirige les initiatives du gouvernement en vue d’améliorer la sûreté maritime, notamment :

  • la coordination des politiques;
  • la présidence du Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime;
  • l’élaboration de règlements à l’appui des initiatives de sûreté maritime;
  • le Programme de surveillance et d’application de la loi sur la sûreté maritime;
  • le Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime;
  • la participation aux centres des opérations de la sûreté maritime.

Pêches et Océans Canada et Garde côtière canadienne

Ces collaborateurs contribuent à améliorer le niveau de vigilance dans le secteur maritime dans les limites de la Zone économique exclusive du Canada grâce à une augmentation des activités de surveillance et de la mise en place d’une infrastructure terrestre pour le système d’identification automatique et l’élaboration d’une capacité de localisation à distance des navires. Par ailleurs, ces deux organismes ont accru leur capacité d’intervention en mer afin de fournir un point d’appui lors d’incidents relatifs à la sûreté maritime. Ils participent également aux centres des opérations de la sûreté maritime.

Sécurité publique Canada

Sécurité publique Canada est le ministère responsable de la sécurité publique au Canada. Il coordonne les efforts avec les organismes du portefeuille, les partenaires du fédéral, d’autres ordres de gouvernement (y compris des alliés étrangers) et des intervenants afin d’élaborer des politiques et des programmes nationaux sur la sécurité nationale, la gestion des urgences, l’application de la loi, les mesures correctives, la prévention de la criminalité et l’intégrité des frontières. Il doit également, par exemple, concevoir et instaurer des exercices de lutte contre le terrorisme maritime.

Agence des services frontaliers du Canada

L’Agence des services frontaliers du Canada a pour mandat de gérer les frontières du pays aux points d’entrée en administrant et en faisant respecter les lois nationales qui régissent les échanges commerciaux et les déplacements, de même que les accords et les conventions internationaux. Le travail de l’Agence des services frontaliers du Canada consiste notamment à détecter et à interdire les personnes et les marchandises à risque élevé, à travailler avec les organismes d’application de la loi afin de préserver l’intégrité des frontières et à prendre part à des activités d’application de la loi, notamment la saisie de marchandises, les arrestations, les détentions, les enquêtes, les audiences et les renvois.

Gendarmerie royale du Canada

La Gendarmerie royale du Canada est chargée de faire respecter les lois fédérales, de diriger les enquêtes sur la sécurité nationale et le crime organisé partout au Canada à terre et en mer. Elle veille également au maintien de l’intégrité des frontières entre les différents points d’entrée.

Ministère de la Défense nationale

Il contribue à renforcer la vigilance du secteur du littoral stratégique à forte densité de trafic. Dirige les centres des opérations de la sûreté maritime le long du littoral et participe aux activités des centres d’opérations de la sûreté maritime dans les Grands Lacs–Voie maritime du Saint-Laurent. Le Ministère collabore avec d’autres ministères et organismes partenaires pour améliorer les opérations tactiques interministérielles. Enfin, c’est lui qui dirige le projet IMIC3 (approuvé le 10 janvier) dont le but est d’améliorer les communications tactiques entre les divers bâtiments des ministères et organismes en mer.

Points saillants du rendement :

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada Sûreté maritime a) Fonds de coordination de la Sûreté maritime 16,2 2,0 1,9 Résultats prévus pour le Fonds de coordination de la sûreté maritime Les résultats obtenus en 2010-2011 pour le Fonds de coordination de la Sûreté maritime sont énumérés ci-dessous.

Le financement des projets suivants a été assuré :

  • Schématisation du processus d’examen du transport maritime commercial (Agence des services frontaliers du Canada)
  • La sûreté de l’Arctique et les recherches maritimes étrangères au Canada (Agence des services frontaliers du Canada)
  • Coordination accrue de l’ordre maritime (Agence spatiale canadienne)
  • Plate-forme de surveillance coordonnée du port de Prince Rupert (Gendarmerie royale du Canada)
  • Sûreté côté eau : examen des rôles et des responsabilités (Transports Canada)
  • Projet de boîte à outils opérationnelle (Gendarmerie royale du Canada)
  • Sensibilisation des intervenants aux petits bâtiments et aux installations maritimes (Transports Canada)
  • Cadre d’examen du transport maritime commercial (Agence des services frontaliers du Canada)
  • Modification visant à sécuriser les communications tactiques pour financer l’achat de radios portatives sécurisées (Garde côtière canadienne)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada Sûreté maritime b) Surveillance et application de la loi 54,1 6,9 11,7 Résultats prévus pour la surveillance et l’application de la loi Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la surveillance et l’application de la loi sont énumérés ci-dessous.

D’importants progrès continuent d’être réalisés dans la révision du Règlement sur la sûreté du transport maritime. La série de modifications de la phase I du Règlement sur la sûreté du transport maritime en vigueur aura pour effet :

  • de respecter les exigences internationales (certification du personnel des navires en vertu de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer) et d’assurer l’accès des gens de mer aux installations maritimes;
  • de résoudre les problèmes d’interprétation et les lacunes de réglementation;
  • d’harmoniser le régime avec le régime de réglementation américain;
  • de contribuer à réduire la paperasserie pour l’industrie.

Des mesures de sûreté ont été prises pour une rencontre des grands voiliers au festival Redpath du secteur riverain de Toronto en mai 2010 ainsi que pour le sommet du G20 afin de sécuriser le secteur riverain du centre-ville de Toronto en mai 2010.

Une aide et une coordination importantes ont été assurées durant le sommet du G8 et du G20 à Toronto. Cette aide a consisté à élaborer un concept d’opérations de la sûreté maritime et un plan d’urgence, et à procéder à plusieurs inspections périodiques et évaluations de sécurité des ports, des installations maritimes et des navires dans la région de l’Ontario.

À l’échelle nationale, plus de 155 certificats de navire et d’installation maritime (y compris des traversiers et des installations maritimes intérieurs) ont également été délivrés en 2010-2011.

Plusieurs bulletins des opérations de la sûreté maritime et politiques des opérations de la sûreté maritime ont été publiés afin de sensibiliser les intervenants, les inspecteurs régionaux et d’autres ministères du gouvernement.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada Sûreté maritime c) Politique de sûreté maritime et coordination interministérielle 5 0,8 1 Résultats prévus pour la Politique de sûreté maritime et la coordination interministérielle Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la Politique de sûreté maritime et de la coordination interministérielle sont énumérés ci-dessous.

Le Cadre stratégique de la sûreté maritime et la Stratégie de vigilance du secteur maritime ne sont plus loin de l’approbation définitive.

La reprise rapide et ordonnée des activités commerciales dans les ports du Canada en cas de perturbation du commerce maritime résultant d’un incident de sûreté, d’une urgence ou d’une catastrophe naturelle revêt une importance primordiale pour l’économie du Canada. De ce fait, le Programme de sûreté maritime de Transports Canada collabore de près avec les intervenants du secteur maritime à l’élaboration d’une Stratégie nationale de reprise du commerce maritime. Des activités de reprise du commerce maritime ont été prises dans les ports de Halifax, de Hamilton et de Montréal tandis qu’un atelier intégré de reprise du commerce maritime entre ces ports et le port Metro Vancouver a également été organisé.

Une étude dirigée par Transports Canada et la Gendarmerie royale du Canada sur les rôles et les responsabilités en matière de sûreté le long des secteurs riverains est en cours.

Après l’approbation des recommandations sur la sûreté des petits bâtiments et des installations maritimes, des brochures de sensibilisation à la sûreté ont été publiées et distribuées aux intervenants lors des réunions nationales et régionales du Conseil consultatif maritime canadien et du Conseil consultatif sur la navigation de plaisance. De plus, des ateliers régionaux sur la sûreté des petits bâtiments ont été organisés en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et dans le Canada atlantique.

Le 1er juillet 2010, un protocole d’entente concernant la sûreté des installations extracôtières entre l’Office Canada–Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers et Transports Canada est entré en vigueur. On a préparé pendant ce temps un protocole d’entente concernant la sûreté des installations extracôtières entre l’Office Canada–Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers et Transports Canada.

Avec le concours de l’Organisation des États américains et du Comité interaméricain contre le terrorisme, la Sûreté maritime de Transports Canada a participé à des activités internationales de renforcement des capacités de sûreté maritime dans les Amériques et aux Caraïbes.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada Sûreté maritime d) Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime 11,8 1,6 0,7 Résultats prévus pour le Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime Les résultats obtenus en 2010-2011 au titre du Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime sont énumérés ci-dessous.

  • Tous les ports visés par ce programme sont parfaitement conformes.
  • À ce jour, plus de 15 587 travailleurs portuaires ont été traités au Canada en vertu de ce programme.
  • En 2009, Transports Canada et la Gendarmerie royale du Canada ont signé un nouveau protocole d’entente afin de procéder à des vérifications approfondies des antécédents criminels des personnes qui travaillent dans les zones réglementées ou qui exercent certaines fonctions dans les ports de mer du Canada. Cela veut dire que les décisions sur les habilitations de sécurité en matière de transport reposent sur des données plus complètes provenant d’un plus vaste éventail de sources de renseignements qu’auparavant.
  • Des outils d’orientation pour les formulaires d’inspection existants ont été conçus pour aider les inspecteurs à exercer leurs fonctions quotidiennes en matière de conformité et d’application de la loi.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada Sûreté maritime e) Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) 9,1 1,6 0,7 Résultats prévus pour le Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) Les résultats obtenus en 2010-2011 au titre du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) sont énumérés ci-dessous.

La mise en œuvre du projet de centres des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent se poursuit. Transports Canada a pourvu trois postes au cours de l’exercice financier 2010-2011 dans les centres provisoires d’opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent et collabore à la conception et à l’élaboration suivies de l’approbation et de l’exécution définitive du projet, prévues en 2016.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Pêches et Océans Canada Des voies navigables sûres et accessibles a) Augmentation des patrouilles en mer 10,0
(chaque année et à titre permanent)
10,0 10,0 Résultats prévus pour l’augmentation des patrouilles en mer En raison de la transition des systèmes de données au sein de la Flotte, les résultats (en ce qui concerne les jours opérationnels) ne seront pas disponibles avant juillet 2011.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Pêches et Océans Canada Des voies navigables sûres et accessibles b) Système d’identification automatique et Système d’identification et de localisation à longue portée des navires 7,0 7,0 7,0 Résultats prévus pour le Système d’identification automatique et le Système d’identification et de localisation à longue portée des navires Les résultats obtenus en 2010-2011 au titre du Système d’identification automatique et le Système d’identification et de localisation à longue portée des navires sont énumérés ci-dessous.

  • À ce jour, 100 p. 100 des stations d’attache des systèmes d’identification automatique sont installées et un contrat logiciel provisoire est en place. Les infrastructures à terre des systèmes d’identification automatique ont été intégrées dans les centres de services de communications et de trafic maritimes et, à ce jour, 19 centres de services de communications et de trafic maritimes et 113 sites radio du Canada (à l’exclusion de l’Arctique) sont équipés de systèmes d’identification automatique.
  • Étant donné qu’il y a eu plusieurs retards dans l’adoption de la solution intégrale du Système d’identification automatique, la réception en usine (capacité opérationnelle intégrale) n’est pas prévue avant la fin de l’exercice 2011-2012. Une solution provisoire a été installée et le ministère de la Défense nationale reçoit désormais des données brutes sur les positions des systèmes d’identification automatique. Cette solution provisoire continuera d’être en vigueur jusqu’à ce que la version définitive soit terminée, mise à l’essai et installée.
  • Le Ministère a terminé la mise en place nationale terminée du Système d’identification et de localisation à longue portée des navires.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Pêches et Océans Canada Des voies navigables sûres et accessibles c) Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent 3,2
(chaque année et à titre permanent)
3,2 2 Résultats prévus pour le Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent Les résultats obtenus en 2010-2011 au titre du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent sont énumérés ci-dessous.

  • Fiabilité des données sur le trafic maritime de la Garde côtière canadienne à l’intention des centres des opérations de la sûreté maritime (le pourcentage des données de l’année est entièrement disponible) :
    • Objectif : 99,7 p. 100;
    • Résultats : 99,7 p. 100.
  • Le système est accessible et fiable. Aucune défaillance majeure des équipements ou du système n’est survenue qui a compromis la disponibilité des services aux centres des opérations de la sûreté maritime.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Pêches et Océans Canada Des voies navigables sûres et accessibles d) Équipes de la sûreté maritime 18 5 6,2 Résultats prévus pour les équipes des enquêtes sur la sûreté maritime Les résultats obtenus en 2010-2011 pour les équipes de la sûreté maritime sont énumérés ci-dessous.

  • Les équipes de la sûreté maritime ont appuyé les réunions du G8 G20 dans la région du Grand Toronto.
  • Les équipes ont également appuyé les demandes spéciales d’application de la loi dans tous les secteurs des eaux canadiennes (c. à d. Sun Sea, Ocean Lady, répression du trafic des stupéfiants, etc.).
  • En raison de la transition des systèmes de données au sein de la Flotte, les résultats quantitatifs au sujet des jours opérationnels ne seront pas disponibles avant juillet 2011.
  • Le Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime a financé les radios tactiques protégées qui figurent dans les chiffres sur les dépenses réelles.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Pêches et Océans Canada Des voies navigables sûres et accessibles e) Construction de patrouilleurs semi-hauturiers 68,5 8,0 27,0 Résultats prévus pour la construction de navires de patrouille semi-hauturiers Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la construction de patrouilleurs semi-hauturiers sont énumérés ci-dessous.

Un contrat a été adjugé pour la construction de patrouilleurs semi-hauturiers et leur construction a débuté en septembre 2010. Les navires des équipes de la sûreté maritime entreront en service d’ici à 2012 et au début de 2013; tous les navires seront livrés d’ici à 2014.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Pêches et Océans Canada Des voies navigables sûres et accessibles f) Multiplication des patrouilles de surveillance aérienne 7
(chaque année et à titre permanent)
7 7 Résultats prévus pour l’accroissement des patrouilles de surveillance aérienne
Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la multiplication des patrouilles de surveillance aérienne sont énumérés ci-dessous.

Le ministère a assuré la surveillance aérienne des navires migrants sur la côte ouest et d’autres opérations au cours de cette période. Toutes les opérations ont abouti et Pêches et Océans Canada a effectué environ 4 486 heures de vol en 2010-2011.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Agence des services frontaliers du Canada Évaluation des risques a) Initiative relative aux équipements de détection des radiations
42,1 0,3 0,4 Resserrement des mesures de sûreté dans les ports et les installations maritimes Les résultats obtenus en 2010-2011 pour l’Initiative relative aux équipements de détection des radiations sont énumérés ci-dessous.
Application de la loi 4,5 4,9
Services internes 0,3 0
  Total 42,1 5,1 5,3    

L’Agence des services frontaliers du Canada a réalisé 2,5 millions de balayages dans le cadre de son programme de détection des radiations. De ce nombre, 28 973 se sont soldés par une alarme et, de ce fait, on a procédé à d’autres détections des radiations. Tous les risques ont été atténués. On a commencé à distribuer sur le terrain des détecteurs personnels de radiations. Les agents maritimes qui travaillent dans tous les grands ports de mer (Halifax, Montréal, Vancouver, Prince Rupert) ont reçu ces appareils et les utilisent; un déploiement plus poussé commencera sous peu pour le mode du fret aérien.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Agence des services frontaliers du Canada Évaluation des risques b) Initiative de contrôle des passagers et des membres d’équipage
52,9 0,8 2,2 Augmentation des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes Multiplication des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes. On a soumis à un contrôle tous les navires qui pénètrent dans les eaux canadiennes. Certains navires à bord desquels on est monté ont été jugés à haut risque.
Application de la loi 1,3 1,4
Facilitation du passage à la frontière 0,8 0,4
Programme conventionnel à la frontière 3,1 3,0
Services internes 0,9 0
  Total 52,9 6,9 7,0    

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Agence des services frontaliers du Canada Évaluation des risques c) Inspections des paquebots de croisière 35,3 0 0 Augmentation des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes Multiplication des mesures de sûreté aux ports et aux installations maritimes. On a soumis à un contrôle tous les navires qui pénètrent dans les eaux canadiennes. Certains navires à bord desquels on est monté ont été jugés à haut risque.
Application de la loi 0 0,5
Facilitation du passage à la frontière 0,1 0,5
Programme conventionnel à la frontière 4,3 3,8
Services internes 0,2 0
  Total 35,3 4,6 4,8    

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Sécurité publique Programme conventionnel à la frontière a) Exercices d’entraînement à la lutte contre le terrorisme dans le secteur maritime (que l’on appelle parfois formation de mise en situation) 1,2 0,2 5,0 Résultats prévus pour les exercices de formation à la lutte contre le terrorisme relatifs à la sûreté maritime Les résultats obtenus en 2010-2011 dans le cadre des exercices d’entraînement à la lutte contre le terrorisme dans le secteur maritime sont énumérés ci-dessous.

Pour Charlottetown (ÃŽle du Prince Édouard), une approche modulaire a été adoptée pour préparer la région à un exercice complet concernant un incident de sûreté et aux conséquences maritimes touchant le pont de la Confédération. L’exercice complet sera suivi d’un exercice sur table traitant de la gestion des conséquences de la fermeture du pont pendant plus d’un mois. À ce jour (juin 2011), les activités suivantes ont été menées à terme :

  • Une séance d’information a eu lieu pour présenter l’exercice et désigner tous les partenaires.
  • Un atelier a été tenu sur les rôles et les responsabilités : au cours de l’atelier, chaque organisation a dit ce qu’elle ferait durant l’incident et a expliqué de quelle façon les renseignements et les types de renseignements peuvent être échangés durant un incident de sûreté, par qui et de quelle façon.
  • Un exercice de table sur les rôles et les responsabilités a eu lieu dans le but de montrer le lien entre chaque protagoniste et de préparer le groupe à l’exercice complet prévu les 21et 22 septembre 2011.
  • Deux conférences de planification ont eu lieu pour la planification de l’exercice complet.

Activités à venir :

  • Conseil de rédaction et conférence de planification finale : rédaction de scénarios à la fois pour l’exercice sur table (conséquences) et l’exercice complet (sûreté), pour la préparation de tous les manuels (protagonistes, évaluateurs ou contrôleurs) et la synchronisation de la liste de contrôle de la chronologie des événements.
  • Exercice complet (sûreté), 21 septembre 2011.
  • Exercice sur table (gestion des conséquences), 22 septembre 2011.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Sécurité publique Programme conventionnel à la frontière b) Centre des opérations de la sécurité maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) 1,6 0,3 0,2 Résultats prévus pour le Centre des opérations de la sécurité maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent (équipe de conception) Les résultats obtenus en 2010-2011 dans le cadre du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent sont énumérés ci-dessous.

Le Ministère a participé au Groupe de travail des représentants nationaux du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent et a assuré la coordination stratégique globale et l’appui de l’élaboration du concept d’opérations du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent et de l’analyse juridique du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent.

Le Ministère a participé au Groupe de travail sur la vigilance du secteur maritime et de lutte contre la piraterie et il a fourni une aide stratégique en vue de préparer une présentation au Conseil du Trésor sur la création à titre permanent d’une installation pour le Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Défense nationale Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces intégrées – Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces capables de créer des effets maritimes unités opérationnelles a) Centres des opérations de la sûreté maritime sure les côtes 165 22,5 9,8 Résultats prévus pour les centres des opérations de la sûreté maritime sur les côtes Les résultats obtenus en 2010-2011 pour les centres des opérations de la sûreté maritime sur les côtes sont énumérés ci-dessous.

Le projet de centres des opérations de la sûreté maritime a obtenu l’approbation définitive le 24 mars 2011.

Transports Canada a préparé des contrats de gestion du projet et de soutien technique qui seront utilisés au cours de l’étape de mise en œuvre du projet.

Le Ministère a entamé la mise sur pied d’une organisation de gestion des capacités des centres des opérations de la sûreté maritime afin d’appuyer les centres des opérations de la sûreté maritime dans le cadre de l’achèvement du projet.

Dans le cadre du projet, le Ministère a resserré la collaboration entre les ministères et les organismes.

Le Ministère a assuré la vigilance du secteur et le soutien aux ministères et organismes partenaires principaux.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
D̩fense nationale Mettre sur pied et maintenir en puissance des forces int̩gr̩es РMettre sur pied et maintenir en puissance des forces capables de cr̩er des effets maritimes unit̩s op̩rationnelles b) Projet interminist̩riel d'int̩gration des syst̬mes maritimes de commandement, de contr̫le et de communications 10
+7 de frais récurrents de F et E chaque année à compter de 2013
0,1
(pour la phase de définition)
0,1 Résultats prévus pour le projet interministériel d’intégration des systèmes maritimes de commandement, de contrôle et de communications Les résultats obtenus en 2010-2011 pour le Système interministériel de commandement, de contrôle et de communication maritimes intégrés sont énumérés ci-dessous.

Un contrat a été attribué le 14 janvier 2011 (11 millions $).

Une réunion inaugurale avec l’entrepreneur a eu lieu.

Le Ministère a effectué un examen des exigences du système avec l’entrepreneur.

Le Ministère a rencontré différents groupes de travail afin d’aborder les volets formation, sûreté et SLI du projet.

Le Ministère a terminé et il a autorisé l’examen de la conception préliminaire.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Ministère de la Défense nationale Mener des opérations – Opérations au pays et sur le continent – Mener des opérations courantes et offrir des services aux Canadiens c) Présence et coordination accrues en mer [Forces maritimes de l’Atlantique et Force opérationnelle interarmées 5,0
(à titre de montant récurrent annuel)
5,7 5,7 Résultats prévus pour l’augmentation de la présence en mer et coordination [FMAR(A) et FOI(P)] Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la présence et de la coordination accrues en mer sont énumérés ci-dessous.

Le Ministère a assuré le financement supplémentaire des jours en mer pour Maritime Canada afin de permettre aux Forces canadiennes de contribuer davantage et à la surveillance maritime et à la vigilance du secteur maritime le long des côtes du Canada.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Mener des op̩rations РOp̩rations au pays et sur le continent РMener des op̩rations courantes et offrir des services aux Canadiens a) Projet sur les ports nationaux 1,0
1,0

Comprises dans les dépenses réelles du 6b). Voir ci-après.

Résultats prévus pour le projet sur les ports nationaux Les résultats obtenus en 2010-2011 dans le cadre du projet des ports nationaux sont énumérés ci-dessous.
b) Équipes nationales d’enquêtes portuaires 4,4 4,4 5,7 Résultats prévus pour les équipes nationales d’enquêtes portuaires Les résultats obtenus en 2010-2011 pour les équipes nationales d’enquêtes portuaires sont énumérés ci-dessous.

Les équipes nationales d’enquêtes portuaires continuent d’entretenir des relations très étroites avec des partenaires clés comme l’Agence des services frontaliers du Canada et les organismes locaux d’application de la loi.

Les équipes nationales d’enquêtes portuaires ont récupéré 698 véhicules volés qui étaient exportés principalement par le port de Montréal et le port de Halifax. Il s’agit d’une hausse marquée par rapport aux 300 véhicules saisis l’année précédente. La valeur approximative des véhicules volés récupérés se chiffre à 15 millions de dollars. Les saisies ont abouti à un certain nombre d’arrestations dans des quartiers de Montréal, de Toronto et de Calgary où sévissent des groupes du crime organisé.

Les équipes nationales d’enquêtes portuaires ont également saisi au total 668 kg de cocaïne et 27 tonnes de haschich au cours de cette période. Les enquêtes se poursuivent et les actions en justice devraient suivre.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Mener des opérations – Opérations au pays et sur le continent – Mener des opérations courantes et offrir des services aux Canadiens c) Formation des groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime 0,6 0,6 0,3 Résultats prévus pour la formation des groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime
Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la formation des groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime sont énumérés ci-dessous.

Le cours de formation des groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime est donné une fois par an. On attache de l’importance aux compétences tactiques tout en menant les opérations de façon sécuritaire en milieu marin.

Les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime de la division « O » et de la division « C » ont suivi plus de 80 séances de formation au cours du dernier exercice. Un programme de recrutement et de formation à l’interne a été mis en place pour trouver et former des candidats qualifiés afin d’assurer la durabilité des ressources humaines dans les deux divisions

Un soutien est fourni aux équipes de la sûreté maritime d'urgence à travers la recherche continue et l'innovation tactique. Amélioration requise et l'évolution de l'équipement reste en cours et est nécessaire pour assurer une exploitation sûre et efficace.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Mener des opérations – Opérations au pays et sur le continent – Mener des opérations courantes et offrir des services aux Canadiens d) Groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime 5,6 5,6 4,6 Résultats prévus pour le report de fonds à l’exercice 2007-2008 relatif aux groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime
Les résultats obtenus en 2010-2011 pour les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime sont énumérés ci-dessous.

Les groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime ont pris part à plusieurs opérations à haut risque et ils ont prêté main-forte à d’autres groups ainsi qu’à d’autres organismes.

Alors que les deux groupes tactiques d’intervention en sûreté maritime ont participé aux sommets du G8 et du G20, le groupe de la division « O » a également participé à deux autres grandes visites alors que le groupe de la division « C » a participé pendant une période assez longue à une opération majeure de sûreté maritime. Elle a également prêté son concours lors de certaines visites.

La division « C » a mis en place un plan d’urgence avec le concours de la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Services d'identité judiciaire e) Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime 0,2 0,2 0,1 Résultats prévus pour le Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime Un important volume d’empreintes digitales provenant de Transports Canada a été traité pour les besoins des habilitations de sécurité

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Sûreté maritime f) Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent 3,0 0 2,5 Résultats prévus pour le Centre d’opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent (provisoire) Les résultats obtenus en 2010-2011 par le Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint-Laurent sont énumérés ci-dessous.

La mise en œuvre du plan de collecte des Centre des opérations de la sûreté maritime et la participation accrue des partenaires essentiels et d’autres organismes d’application de la loi dans les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent contribuent à obtenir un meilleur tableau de la vigilance du secteur maritime dans les centres des opérations de la sûreté maritime.

L’utilisation du radar mobile des centres des opérations de la sûreté maritime a contribué à améliorer la vigilance du secteur, mais un plus grand nombre de capteurs sont nécessaires pour assurer la surveillance des petits bâtiments.

D’importants groups et autres organismes d’application de la loi ont demandé le soutien du radar mobile pour les aider au cours d’opérations conjointes, notamment les opérations auxquelles participaient des partenaires des États-Unis.

Dans le cadre de leur mandat, le Centre a appuyé les activités dans le cadre du G8 et du G20 et ils ont procédé à deux grandes évaluations des menaces et des risques.

Le projet de construction respecte ses échéances grâce à l’approbation de la présentation au Conseil du Trésor. Les consultations se poursuivent avec l’équipe de gestion du projet.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Mener des opérations – Opérations au pays et sur le continent – Mener des opérations courantes et offrir des services aux Canadiens g) Équipe nationale de coordination de la sécurité côté eau 0,9 0,8 0,9 Résultats prévus pour l’Équipe nationale de coordination de la sécurité côté eau Les résultats obtenus en 2010-2011 pour l’Équipe nationale de coordination de la sécurité côté eau sont énumérés ci-dessous.

L’Équipe nationale de coordination de la sécurité côté eau est une équipe d’application de la loi parfaitement intégrée qui compte des représentants de Vancouver, de Niagara Falls et de Halifax. Le programme a permis de financer l’étude du Groupe de travail interministériel sur la sûreté maritime et, surtout, d’éclaircir les rôles et les responsabilités en mer.

D’autres recherches ont été menées sur la sécurité côté eau au Canada : étude de la phase II.

L’Équipe nationale de coordination de la sécurité côté eau a coordonné les activités se rattachant à la Stratégie nationale de sûreté des petits bâtiments et à la boîte à outils opérationnels à Vancouver.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Gendarmerie royale du Canada Mener des opérations – Opérations au pays et sur le continent – Mener des opérations courantes et offrir des services aux Canadiens h) Équipes de la sûreté maritime 6,3 0 4,8 Résultats prévus pour les équipes de la sûreté maritime Les résultats obtenus en 2010-2011 pour les équipes de la sûreté maritime sont énumérés ci-dessous.

Les équipes de la sûreté maritime ont organisé des portes ouvertes à bord des navires qui ont attiré un millier de visiteurs et elles ont participé à d’importants salons nautiques pour sensibiliser le public au travail des équipes de la sûreté maritime.

Les équipes de la sûreté maritime ont participé à la formation des équipes d’intervention d’urgence de la Sûreté maritime et au déroulement du cours à l’intention des conducteurs de bâtiments tactiques.

Les équipes de la sûreté maritime ont contribué à améliorer la vigilance à l’égard du secteur maritime grâce à leur partenariat avec la Garde côtière canadienne et d’autres organismes d’application de la loi et en fournissant aux centres des opérations de la sûreté maritime des renseignements en temps opportun. Ces mêmes équipes ont augmenté leur capacité de collecte des renseignements et d’établissement de rapports à ce sujet par rapport à l’année précédente.

Les équipes de la sûreté maritime ont participé à plusieurs opérations conjointes, à l’échelle nationale et internationale, concernant la traite des personnes, l’importation de stupéfiants et d’autres activités criminelles qui touchent les frontières.

Commentaires sur les écarts :

Transports Canada

  1. Le Fonds de coordination de la Sûreté ministérielle n’a pas été entièrement alimenté en 2010-2011 car les derniers transferts n’ont pas eu lieu en raison de la dissolution du Parlement.
  2. En raison des pressions exercées par les projets essentiels de sûreté maritime, notamment un système de gestion des urgences et de gestion de la qualité, Transports Canada a réaffecté 1,2 million de dollars pour financer ces initiatives.
  3. Les coûts liés au Programme d’habilitation de sécurité en matière de transport maritime ont été inférieurs à ce que l’on prévoyait à l’origine.
  4. Les coûts du Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs ont été inférieurs à ce que l’on prévoyait à l’origine en raison des retards de dotation.

Pêches et Océans Canada et Garde côtière canadienne

  1. Opérations supplémentaires de la flotte : S.O.
  2. Système d’identification automatique et Système d’identification et de localisation à longue portée des navires : l’entrepreneur a remplacé le sous-traitant qui faisait partie de la soumission gagnante à l’origine en raison de problèmes techniques liés à son logiciel. La conséquence a été un retard d’un an dans la livraison du système. La livraison du système intégral et conforme n’aura pas lieu avant la fin de l’exercice 2011-2012.
  3. Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs et de la Voie maritime du Saint Laurent: un montant de 1 million de dollars a été reporté de 2010-2011 à 2011-2012. Le Centre des opérations de la sûreté maritime des Grands Lacs est déclaré ouvert 24 heures par jour, 7 jours par semaine par la Garde côtière canadienne depuis avril 2011. Cet élément ainsi que les coûts de réinstallation plus bas que ce qu’on prévoyait expliquent le report.
  4. Les équipes de la sûreté maritime sur les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent : un montant de 1,19 million de dollars de plus que prévu a été consacré au programme des équipes de la sûreté maritime en raison des prix du carburant, de la sécurisation des radios tactiques et des coûts de carénage imprévus.
  5. Acquisition de patrouilleurs semi-hauturiers dans les Grands Lacs et la Voie maritime du Saint-Laurent : l’écart de 2,78 millions de dollars est dû à un redressement du budget de 2010-2011 afin de respecter les objectifs de production.
  6. Renforcement des patrouilles de surveillance aérienne de la Direction générale de la conservation et de la protection : S.O.

Défense nationale

Sections a et b

Écart :

  1. Crédit 5 du Centre des opérations de la sûreté maritime : les fonds ont été préservés comme fonds pour imprévus en raison des retards intervenus dans l’obtention de l’approbation définitive du projet en question, et le projet a subi les effets négatifs de la tenue d’élections.
  2. Crédit 1 du Centre des opérations de la sûreté maritime : les centres sont en cours de dotation, et on n’a pas encore créé l’organisation de la gestion des capacités chargée du soutien des capacités futures.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) :

Personne-ressource : Fulvio Fracassi, directeur général, Sûreté maritime, Transports Canada, 613 991 4173, fulvio.fracassi@tc.gc.ca.



Nom de l'initiative horizontale : Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique

Nom des ministères responsables : Transports Canada

Activité de programme du ministère responsable : Portes et corridors

Date de mise en oeuvre : 19 octobre 2006

Date de clôture : 31 mars 2014

Total des fonds fédéraux affectés (de la mise en oeuvre à la clôture) : 1,045 milliard de dollars

Description de l'initiative horizontale (y compris l'accord de financement) : L’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique a pour objet de renforcer la position concurrentielle du Canada au sein du commerce mondial. Elle constitue un ensemble intégré de mesures d’investissement et de politiques qui permettra d’accroître la capacité et l’efficience de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Elle reflète l’engagement du gouvernement du Canada à travailler en partenariat avec les gouvernements provinciaux, le secteur privé et d’autres intervenants dans le but de développer encore plus l’avantage géographique et le réseau de transport robuste de la côte Ouest du Canada et de mieux en tirer profit. Enfin, elle vise à faire de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique le meilleur réseau de transport contribuant aux chaînes d’approvisionnement mondiales entre l’Amérique du Nord et l’Asie.

Résultats partagés : Ci-après figurent les activités et les résultats communs prévus dans le cadre de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

Les activités clés comprennent :

  • la capacité de la Porte : Investir dans l’infrastructure stratégique et améliorer le réseau;
  • la compétitivité : Augmenter le nombre d’échanges commerciaux du Canada avec
    l’Asie-Pacifique;
  • l’efficience et la fiabilité : Améliorer le transport des marchandises dans les chaînes d’approvisionnement;
  • la sûreté et l’efficience frontalière : Assurer un réseau de transport sûr et efficient reliant les marchés canadiens et nord-américains;
  • un cadre réglementaire: intégrer les cadres stratégiques et les règlements qui répondent à de nouvelles approches en matière de gouvernance.

Résultats finaux :

  • Accroître le commerce du Canada avec la région de l’Asie-Pacifique.
  • Augmenter le nombre d’importations par porte-conteneurs provenant d’Asie qui arrivent en Amérique du Nord par cette porte.
  • Améliorer l’efficience et la fiabilité de la Porte pour les exportations canadiennes et nord américaines.
  • Veiller à ce que les routes de transit soient sûres et ouvertes à la circulation de transit et qu’elles minimisent les répercussions environnementales.

Structures de gouvernance : Le ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique dirige cette initiative et il est appuyé dans ses efforts par Transports Canada. Le ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités est responsable de la gestion du Fonds d’infrastructure de transport de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Ces deux ministres sont conjointement responsables de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

L’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique est une initiative horizontale dont l’élaboration et la mise en œuvre touchent un certain nombre d’autres ministères et d’organismes fédéraux importants. Bien qu’en définitive, chacun soit responsable de ses propres programmes, activités et ressources connexes provenant du financement de l’Initiative, les ministères et organismes fédéraux concernés doivent également contribuer aux objectifs généraux de cette dernière. Tous les partenaires fédéraux sont responsables de la gestion quotidienne de leurs éléments respectifs de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. De plus, on s’attend à ce que chaque ministère et organisme fournisse régulièrement des comptes rendus aux deux ministres responsables par l’intermédiaire du Comité de direction interministériel, formé de directeurs généraux, sur l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

Un cadre de rendement horizontal global pour l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique a été conçu avec le concours de tous les ministères et organismes participant à l’Initiative. Ce cadre offrira une stratégie d’évaluation et de mesure de rendement saine, coordonnée et continue afin d’évaluer globalement le processus de mise en œuvre de l’Initiative. Les ministères partenaires et leur rôle dans le cadre de l’Initiative sont les suivants :

Transports Canada

Transports Canada, à titre de ministère responsable, relève du ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique et du ministre des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités. Le Groupe des politiques de Transports Canada est chargé de la coordination, de la gestion, de l’intégration ainsi que de l’élaboration et de la mise en œuvre stratégiques continues de l’Initiative dans son ensemble. Les autres ministères et organismes fédéraux, les quatre provinces de l’Ouest et les intervenants du secteur privé sont consultés et mis à contribution dans l’établissement d’un consensus sur les décisions liées à l’Initiative.

Transports Canada est également responsable de la gestion du Fonds d’infrastructure de transport de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique, dont l’objectif premier consiste à surmonter les obstacles liés à la capacité touchant la Porte et le Corridor de l’Asie-Pacifique. Les projets financés dans le cadre du Fonds contribueront à améliorer la compétitivité, l’efficience et la capacité du réseau de transport multimodal du Canada et ils seront axés particulièrement sur le transport pour le commerce international entre la région de l’Asie-Pacifique et l’Amérique du Nord.

Bien que l’infrastructure de transport en soit l’élément central, l’Initiative porte également sur des questions interreliées qui ont une incidence sur la poursuite de l’établissement et de l’exploitation de la Porte d’entrée et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Transports Canada a complété plusieurs mesures de compétitivité non liées à l’infrastructure et il est actuellement engagé dans beaucoup d’autres mesures, notamment les suivantes :

  • le programme de renouvellement des politiques visant à examiner les questions stratégiques qui ont une incidence directe sur l’efficience de l’infrastructure de transport qui définit la Porte et le Corridor ou l’exploitation de ces derniers;
  • l’examen de la sûreté afin d’évaluer les questions précisément liées à la réputation et au rendement de la Porte;
  • des tables rondes qui se dérouleront dans les provinces de l’Ouest et une conférence internationale pour accroître la compréhension des obstacles et des possibilités à long terme de la Porte en tirant parti de l’expertise universitaire canadienne et internationale;
  • l’intégration des trois ports principaux dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique afin d’améliorer l’efficience et la capacité;
  • un appui quant à l’établissement d’un forum sur le camionnage dans le Lower Mainland afin de formuler des recommandations, par voie de consensus, sur des méthodes qui permettront d’améliorer l’efficience des activités de camionnage dans les ports de Vancouver;
  • des études directement liées aux activités et à l’efficience de la Porte dans le but de mieux comprendre et d’améliorer le réseau d’infrastructure multimodale et d’accroître le rendement de la chaîne d’approvisionnement dans son ensemble.

Affaires Étrangères et Commerce International

Le Groupe du marketing international de la porte d’entrée du Pacifique, établi par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre continue d’une stratégie de commercialisation internationale conjointement avec tous les intervenants. L’objectif consiste à encourager les importateurs, les exportateurs, les investisseurs et les entreprises de transport de l’Amérique du Nord et de l’Asie-Pacifique à utiliser davantage la Porte à titre d’itinéraire idéal pour les voyages et les chaînes d’approvisionnement de l’Asie-Pacifique.

Les principales missions du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international à l’étranger contribuent activement à faire progresser le Canada à titre de porte d’entrée et de corridor de choix grâce à l’établissement d’un dialogue avec les entreprises de transport, les producteurs, les exportateurs ou les importateurs dans chacune de leur région respective dans le but de mettre en évidence les forces du réseau de transport canadien. Ces missions favorisent l’investissement et le transfert de technologies, défendent les questions clés de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique telles que la sûreté et l’efficience frontalière, fournissent des renseignements au Canada afin de soutenir l’élaboration de politiques et d’aider à cerner les messages qui se dégagent au sein de leurs marchés.

Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international a établi un groupe central de délégués commerciaux provenant de missions de l’Asie-Pacifique et de l’Amérique du Nord. Ces gens comprennent les aspects de la Porte et les possibilités qu’elle présente pour l’économie canadienne et ils sont donc en mesure d’appuyer l’objectif du gouvernement, qui désire que le Canada offre la porte et le corridor de premier choix entre l’Amérique du Nord et la région de l’Asie-Pacifique.

Agence des Services Frontaliers du Canada

L’Agence des services frontaliers du Canada est responsable de la mise en œuvre d’un service d’inspection des conteneurs maritimes au port de Prince Rupert. Ce service d’inspection permet à l’Agence de veiller à ce que les conteneurs en provenance des pays étrangers soient inspectés convenablement au moyen de processus efficaces et d’une technologie de pointe.

Le service d’inspection des conteneurs maritimes de l’Agence des services frontaliers du Canada joue un rôle essentiel et stratégique, tout en étant intégré à l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique dans son ensemble.

Agence Parcs Canada

Parcs Canada est responsable de l’entretien et de la réfection des routes qui passent dans les parcs nationaux, notamment la Transcanadienne, une route pancanadienne principale qui relie la côte ouest, y compris ses liens à l’Asie-Pacifique, avec le reste du Canada, particulièrement les marchés des provinces de l’Ouest.

Parcs Canada procède actuellement à l’élargissement (à quatre voies) de la Transcanadienne dans le parc national Banff du Canada, ce qui en améliorera la capacité et l’efficience. Le financement fourni par l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique aidera à assurer l’achèvement en temps opportun des travaux d’amélioration d’un tronçon de 10 km très fréquenté de cette route et appuiera ainsi la réalisation de l’objectif de l’Initiative visant à améliorer le transport des marchandises qui passent par la Porte et le Corridor de l’Asie-Pacifique.

Il convient de signaler que des fonds proviennent aussi d’autres sources pour d’autres tronçons du projet d’élargissement à quatre voies de la Transcanadienne.

Ministère de la Diversification de l’Économie de L’Ouest

Le ministère de la Diversification de l’économie de l’Ouest était responsable de deux éléments de la première phase de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique : une initiative axée sur les possibilités d’affaires et la sensibilisation appelée « Saisir l’occasion de la Porte et du Corridor : le défi de l’Ouest canadien et de l’Asie-Pacifique », ainsi que le financement des travaux de dragage du fleuve Fraser afin de pouvoir continuer de compter sur un chenal de navigation compétitif.

Dans le cadre de l’initiative « Saisir l’occasion de la Porte et du Corridor », le ministère de la Diversification de l’économie de l’Ouest a accordé son appui à la recherche de projets économiques réussis dans le contexte des portes commerciales et à la recherche des meilleurs moyens de profiter des possibilités commerciales à valeur ajoutée à long terme offertes par l’expansion du marché de l’Asie-Pacifique; à des études de cas sur les petites et moyennes entreprises canadiennes prospères dans la zone du marché de l’Asie-Pacifique; à une présence canadienne à la Foire internationale de Chine pour les investissements et le commerce; à un voyage d’études des capacités d’innovation de l’Ouest canadien, effectué par des délégués commerciaux des missions du Canada en Asie-Pacifique; à une évaluation des besoins des collectivités de la Saskatchewan et du Manitoba en vue de faire des affaires en Asie et avec l’Asie.

Le ministère de la Diversification de l’économie de l’Ouest a accordé une subvention de 4 millions de dollars sur deux ans à l’Administration portuaire du fleuve Fraser afin de financer les travaux de dragage du chenal de navigation du fleuve Fraser. Ce financement a permis à l’Administration portuaire de poursuivre ses activités et de se positionner en vue d’attirer de nouvelles entreprises, tirant ainsi parti des possibilités de la porte de l’Asie-Pacifique. Cette mesure temporaire a permis au port de répondre aux besoins des cargos de plus en plus grands jusqu’à ce qu’une solution à long terme permette un accès autonome aux installations portuaires.

Ressources Humaines et Développement des Compétences Canada

Ressources humaines et Développement des compétences Canada est responsable de la Table sur les compétences de la Porte l’Asie-Pacifique (Table sur les compétences). Modelé sur le Programme des conseils sectoriels, la Table sur les compétences a été établie en mars 2008 en vue d’aider à trouver des solutions aux pressions touchant les compétences et la main-d’œuvre en lien avec l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Son élaboration reposait sur un processus de consultations et de planification accéléré d’une année visant à éclairer les orientations stratégiques et décisions d’investissement futures liées à l’Initiative.

Ressources humaines et Développement des compétences Canada a reçu 3 millions de dollars sur quatre ans dans le cadre de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique pour financer des projets auxquels la Table sur les compétences a accordé la priorité. Ces fonds appuieront des projets dans des secteurs prioritaires déterminés par la Table sur les compétences. Ressources humaines et Développement des compétences Canada fournit 2 millions de dollars supplémentaires pour appuyer l’établissement et le fonctionnement de la Table sur les compétences (investissement fédéral total de 5 millions de dollars).

La Table sur les compétences joue le rôle d’un foyer d’échange ayant pour objet la communication de données, de projets, de calendriers, de stratégies, de pratiques de recrutement et de maintien en poste d’employés ainsi que d’idées connexes. Elle servira de tribune centrale pour déterminer, coordonner et exploiter les investissements afin de s’occuper des enjeux relatifs à la Porte de l’Asie-Pacifique en matière de compétences.

Points saillants du rendement : En 2010-2011, on a achevé l’élaboration d’indicateurs de fiabilité et de paramètres du rendement. Ces indicateurs servent à mesurer la fiabilité des temps de transit pour les conteneurs provenant de ports asiatiques par les ports de la Porte de l’Asie-Pacifique et au-delà. Les indicateurs aideront à quantifier le rendement de la chaîne d’approvisionnement du Canada en matière de commerce international et ils serviront de point de départ pour cibler les goulots d’étranglement.

Le financement réservé dans le cadre du Fonds d’infrastructure de transport a été entièrement engagé dans des projets stratégiques; six sont terminés et quatre sont en cours de réalisation en 2010 2011. De plus, deux ententes de contribution et des modifications ont été signées avec le Port Metro Vancouver et la Corporation of Delta for 80th Street.

En 2010-2011, dans le cadre de la Table sur les compétences de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique, six projets en cours de réalisation sont consacrés à la personnalisation et à la mise à niveau des programmes certifiés de l’industrie en réponse aux exigences en matière de compétences du milieu de travail, de la formation en milieu de travail, du perfectionnement du soutien et des compétences et de l’analyse comparative des pratiques exemplaires internationales dans le secteur des portes d’entrée. Ces projets permettent de renforcer la compréhension et l’articulation des besoins en main-d’œuvre de la Porte.

De plus, on a continué de faire la promotion des avantages liés aux impôts et aux droits de douane pour le commerce international (y compris les programmes de type ZF) aux intervenants des secteurs public et privé, et on a annoncé une exonération des droits de 25 p. 100 sur les importations pour tous les navires de charge généraux et les pétroliers.

On a poursuivi la sensibilisation à l’échelle nationale et internationale grâce à la deuxième conférence internationale sur les portes d’entrée et les corridors en novembre 2010, qui a permis d’attirer des experts et des spécialistes de renom provenant du Canada et de l’étranger. La conférence a été financée par Transports Canada et les discussions ont apporté de nouvelles perspectives sur les enjeux clés, qui permettront d’approfondir encore plus les stratégies liées aux portes d’entrée du Canada.

Plusieurs missions ministérielles en Asie nous ont aidé à poursuivre sur notre lancée et à rehausser le profil du Canada à l’échelle internationale, permettant ainsi de tirer profit des efforts de sensibilisation internationale dans le cadre de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie Pacifique.

Afin de faire mieux connaître les avantages de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique à l’étranger, Transports Canada a :

  • Lancé un site Web modernisé et une carte interactive de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique afin de fournir des mises à jour au sujet des projets et de l’Initiative;
  • Lancé une série de capsules sur la Porte et le Corridor de l’Asie-Pacifique;
  • Mis à jour les documents d’information sur l’Initiative de la Porte et du Corridor de
    l’Asie-Pacifique et a distribué « Nouvelles de la Porte et du Corridor, Printemps 2010 », une mise à jour électronique provenant du ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique envoyée à de multiples intervenants nationaux et internationaux;
  • Publié un rapport adressé à la population canadienne sur les progrès réalisés dans le cadre de l’Initiative intitulé « L’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique franchit une étape importante ».
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada

1.2 Portes d’entrée et corridors

Transports Canada

Fonds d’infrastructure de transport de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique 944,2 243,9 123,5 Résultats prévus pour le Fonds d’infrastructure de transport de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique Les résultats obtenus en 2010-2011 pour le Fonds d’infrastructure de transport sont énumérés ci-dessous.

Collecte de données

  • Transports Canada a mené des recherches ont été réalisées sur les pratiques exemplaires de l’industrie en matière d’innovation et de mise au point d’indicateurs de fiabilité et de mesures du rendement. Ces indicateurs visent à mesurer la fiabilité des temps de transit des conteneurs en provenance des ports de l’Asie par les ports de la Porte de l’Asie-Pacifique. Les indicateurs quantifieront le rendement de la chaîne d’approvisionnement du commerce international du Canada et serviront de point de départ au ciblage des goulots d’étranglement.

Projets d’infrastructure

  • Le Fonds d’infrastructure de transport de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique a été entièrement consacré à des projets stratégiques :

    Deux ententes ont été signées :

    1. Port Metro Vancouver;
    2. Corporation de Delta for 80th Street.

    Six projets ont été achevés en 2010-2011 :

    1. Pont de la rivière Pitt et échangeur Mary Hill;
    2. Route 97 : courbes de Wright Station;
    3. Réfections de la route River, de Foley Crescent jusqu’au pont du fleuve Fraser du CN;
    4. Voies de virage à gauche sur Derwent Way;
    5. Voie centrale de virage à gauche sur le chemin Chester;
    6. Southern Railway of British Columbia : rampe d’accostage des barges ferroviaires.

    Quatre projets en construction :

    1. Corridor ferroviaire de Roberts Bank no 3, passage supérieur de la 152e Rue;
    2. CFRB no 8, passage supérieur de la 80e Rue;
    3. Zone commerciale de la rive Nord: passage inférieur de l’avenue Brooksbank;
    4. Projet de la voie Centreport Canada.

Centre régional de gestion des transports et corridors intelligents

  • Le Ministère a terminé les travaux de conception de projet du Centre régional de gestion des transports. Il a également négocié un accord de financement avec les intervenants, y compris le ministère des Transports et de l’Infrastructure de la Colombie Britannique et la South Coast British Columbia Transportation Authority (TransLink).
  • Les travaux de développement et de conception sont terminés, y compris la négociation de l’accord de financement en ce qui a trait au projet du système régional d’information sur la circulation dans le cadre de l’élément du corridor intelligent.
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada

1.2 Portes d’entrée et corridors

Transports Canada

Investissements en matière de compétitivité 12,3 2,0 [1] 1,7 Résultats prévus pour les investissements en matière de compétitivité Les résultats obtenus en 2010-2011 pour les investissements en matière de compétitivité sont énumérés ci-dessous.

Recherche et études

  • Cinq études analytiques ont été réalisées. Ces travaux analytiques incluaient l’élaboration d’une base de données uniforme du Système d’information graphique pour la région du Grand Vancouver de même qu’une base de données des entreprises de navigation internationale. D’autres travaux analytiques ont porté sur le mouvement des marchandises à la frontière Canada États-Unis en Colombie Britannique, les tiers fournisseurs de services de logistique et leurs chaînes d’approvisionnement ainsi que les initiatives environnementales entreprises par les intervenants exerçant leurs activités au sein de la Porte et du Corridor de l’Asie Pacifique.
  • Une étude technique du pont ferroviaire de New Westminster a été réalisée pour évaluer la durée de vie utile du pont actuel et estimer la demande et la capacité ferroviaires du pont d’ici 2030.

Mesures du rendement

  • Le Ministère a lancé la phase suivante de la Table sur le rendement de la Porte de l’Asie Pacifique a été lancée et portera principalement sur l’amélioration de l’efficience des chaînes d’approvisionnement pour les conteneurs et les marchandises en vrac, particulièrement au moyen de l’élaboration d’indicateurs du rendement.

Valeur ajoutée

  • Le Ministère a fait mieux connaître les avantages offerts au Canada sur le plan fiscal et tarifaire en matière de commerce international (y compris les programmes de type zones franches) aux intervenants des secteurs public et privé, et l’on a annoncé le retrait du droit de 25 p. 100 sur les importations pour tous les bâtiments et navires citernes de marchandises diverses.

Sensibilisation des experts au moyen d’une entente de contribution à l’École de commerce Sauder, Colombie Britannique

  • Le Ministère a financé la seconde Conférence internationale sur les portes d’entrée et les corridors qui a eu lieu en novembre 2010. La conférence a attiré des experts et praticiens de renom du Canada et de l’étranger. Les discussions ont fourni de nouveaux points de vue sur des questions clés qui contribueront à peaufiner davantage les stratégies du Canada en matière de porte, telles que : les chaînes d’approvisionnement vertes, l’innovation, la modification des itinéraires de navigation mondiale, l’établissement de relations internationales et le développement d’occasions d’exportation.

Collaboration Canada-Chine sur la logistique des transports et du commerce

  • Deux missions en Chine par le ministre de la Porte d’entrée de l’Asie Pacifique en 2010 :
    1. Beijing, Shanghai (mai 2010);
    2. Guangzhou, Hong Kong (novembre 2010).
  • Dialogue stratégique sur la logistique commerciale à Suzhou, en Chine (juin 2010);
  • Programme de recherche conjoint sur les applications technologiques de pointe et la gestion de la chaîne d’approvisionnement (cadre de référence d’une étude sur le suivi des conteneurs, un projet individuel dans le cadre du programme de recherche conjoint [janvier 2011]);
  • Entente de contribution avec l’Association Chaîne d’approvisionnement et logistique Canada pour l’échange de professionnels de la logistique commerciale (appui d’une délégation chinoise arrivant en mai 2010 : délégation dirigée par l’Association Chaîne d’approvisionnement et logistique Canada en Chine en novembre 2010).

Réseau de services portuaires de l’APEC

  • Transports Canada a poursuivi sa direction du Réseau de services portuaires de l’APEC, y compris :
    1. La troisième réunion annuelle à Shanghai en septembre 2010, où le Canada a encore une fois été réélu à la présidence du Réseau de services portuaires de l’APEC;
    2. Un atelier d’un jour sur les zones franches aux ports a donné au Canada l’occasion de faire valoir les portes du Canada et la façon dont les programmes de report des droits et des taxes hautement concurrentiels du Canada ont permis à des entreprises exerçant des activités liées à l’exportation de bénéficier d’avantages liés à une zone franche où qu’elles se trouvent au Canada.

Relation et engagement à l’échelle internationale

  • Mission commerciale de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique au Vietnam (novembre 2010);
  • Événements ministériels conjoints de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique avec la Colombie Britannique à Guangzhou et Hong Kong (novembre 2010).

Engagement et sensibilisation du public

Le Ministère a accompli ce qui suit :

  • Lancé un site Web et d’une carte interactive renouvelée de la Porte de l’Asie Pacifique pour fournir des mises à jour sur les projets et l’Initiative (octobre 2010);
  • Lancé une série de vignettes vidéo sur la Porte du Pacifique;
  • Mis à jour de la documentation sur l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique et diffusion de l’édition du printemps 2010 de Nouvelles de la Porte et du Corridor, nouvelles électroniques du ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique envoyées à plusieurs intervenants nationaux et internationaux;
  • Publié un rapport aux Canadiens sur les progrès de l’initiative intitulée L’initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie Pacifique franchit une étape importante (octobre 2010).
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 1.2 – Portes d’entrée et corridors Coordination et gestion 6,5 1,3 1,0 Coordination et gestion interministérielles continues de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique Coordination et intégration de politiques au sein de Transports Canada et d’autres ministères fédéraux par l’entremise de comités directeurs internes et interministériels.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Transports Canada 1.2 – Portes d’entrée et corridors Processus accéléré 2,3 0 0 S.O. (terminé en 2007-2008) S.O.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Affaires étrangères et Commerce international Canada Commerce international – Gestion et prestation de services commerciaux et de conseils aux entreprises canadiennes Commercialisation de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique 7,0 1,0 0,7 Résultats prévus pour le commerce international Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la commercialisation de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique sont énumérés ci-dessous.

Relations interentreprises

  • Transports Canada a facilité la réalisation des quatre missions interentreprises :
    1. Memphis, Atlanta, Nashville (juin 2010);
    2. Chicago (novembre 2010);
    3. New York et New Jersey (février 2011);
    4. Chicago et Minneapolis (mars 2011).

Participation à des événements clés de l’industrie

  • Le Ministère a fait la promotion de la Porte et du Corridor lors de quatre événements clés de l’industrie :
    1. Eye for Transport (Atlanta, Géorgie, juin 2010);
    2. Forum sur le fret aérien du The International Air Cargo Association (Amsterdam, novembre 2010);
    3. Forum mondial sur l’aménagement des routes (Vancouver, septembre 2010);
    4. Retail Industry Leaders Association (février 2011).

Programmes médias internationaux

  • Le Ministère a été l’hôte de trois missions médiatiques provenant des pays suivants :
    1. Japon;
    2. Chine;
    3. États-Unis.

Missions à l’étranger

  • Le Ministère a appuyé deux missions à l’étranger de l’honorable Stockwell Day, ministre responsable de la Porte et du Corridor de l’Asie Pacifique :
    1. Chine et Japon (mai 2010);
    2. Hong Kong, Chine et Vietnam (novembre 2010).

Transports Canada a soutenu la mission en Asie de la ministre Shirley Bond, ministre des Transports et de l’Infrastructure de la Colombie Britannique, en novembre 2010.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Agence des services frontaliers du Canada Communauté des importations et des exportations canadiennes Service d’inspection des conteneurs maritimes au port de Prince Rupert 28,0 0 0 S.0. (complété en 2009-2010) S.0.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Agence Parcs Canada Gestion des routes de transit Élargissement de la Transcana-dienne dans le parc national Banff 37 0 37 S.O. (terminé en 2009-2010) S.O.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada Développement des entreprises et entrepreneuriat Initiative « Saisir l’occasion de la Porte et du Corridor » 0,4 0
  S.O. (terminé en 2008-2009) S.O.
Dragage du fleuve Fraser 4 0   S.O. (terminé en 2007-2008) S.O.

Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Titre des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la date de mise en oeuvre à la date de clôture) 2010-2011 (en millions de dollars)
Dépenses prévues Dépenses réelles Résultats prévus Résultats obtenus

Ressources humaines et développement des compétences

Pressions relatives aux compétences et à la main-d’œuvre Table sur les compétences de la Porte de l’Asie-Pacifique 3,0 0,6 1,1

Résultats prévus pour la Table sur les compétences de la Porte de l’Asie-Pacifique

Les résultats obtenus en 2010-2011 pour la table sur les compétences de la Porte de l’Asie-Pacifique sont énumérés ci-dessous.

Six projets en cours jusqu’à présent. Les activités de projet comprennent les suivantes :

  • Personnalisation et mise à jour des programmes certifiés de l’industrie en réponse aux exigences relatives aux compétences en milieu de travail;
  • Établissement de profils de compétence et de formation en milieu de travail pour appuyer l’intégration des compétences;
  • Mise au point de modèles de compétence pour les superviseurs et les chefs;
  • Personnalisation du guide des ressources humaines et des trousses d’outils, et tenue d’ateliers destinés aux petites et moyennes entreprises;
  • Développement d’information sur le marché du travail axée sur l’industrie et le projet;
  • Analyse comparative des pratiques exemplaires internationales relatives aux industries de la porte.

Le Ministère a continué de favoriser des partenariats auprès des conseils sectoriels nationaux (c. à d. la chaîne d’approvisionnement, le camionnage) qui contribuent à l’élaboration de projets à l’appui du marché du travail destiné aux Autochtones et de la coordination des prévisions relatives à la demande de main d’œuvre influencée par les données régionales d’information sur le marché du travail.

Le Ministère a profité d’un soutien provincial continu, au niveau du gouvernement et du secteur privé, relativement à la coordination et à l’appui de la réalisation d’initiatives de formation provinciale de la main-d’œuvre visant les secteurs des portes.

Le Ministère a mis en valeur une compréhension améliorée des exigences en matière de travail par la création d’un centre d’échange des ressources humaines de l’industrie en ligne et d’un inventaire de l’information sur le marché du travail de la Porte de l’Asie Pacifique et des ressources de formation axées sur l’industrie.

Total des fonds affectés pour tous les partenaires fédéraux (de la mise en œuvre à l’échéance)
(en milliers de dollars)
Total des dépenses prévues pour tous les partenaires fédéraux durant l’exercice 2010–2011
(en milliers de dollars)
1 045 000 * 250 007

*Comprend 1 001 millions de dollars de financement de base de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique en plus d’un transfert de 44 millions de dollars du Fonds de lutte contre le dendroctone du pin au Fonds d’infrastructure de transport de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique.

Commentaires sur les écarts : L’écart aux termes du programme de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique est un produit des retards dans la conception, l’approbation et le début des travaux de construction du projet, du besoin de trouver des partenaires financiers supplémentaires, des retards dans la finalisation des ententes de contribution, et du besoin de faire preuve de diligence raisonnable.

Résultats atteints par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource : Paul Sandhar-Cruz, directeur, Coordination de la porte d’entrée du Pacifique, Transports Canada; 613 949-0654, paul.sandhar-Cruz@tc.gc.ca


[1] Une erreur a été relevée dans le Rapport sur les plans et les priorités au tableau sur les initiatives horizontales de l’Initiative de la Porte et du Corridor de l’Asie-Pacifique. Transports Canada rapporte des dépenses prévues pour 2010 2011 de 3 200 $. Ce montant comprend les chiffres déjà divulgués aux sections Affaires étrangères et Commerce international et Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Ministère fédéral : Transports Canada devrait rapporter seulement les chiffres de Transports Canada et, par conséquent, les dépenses prévues pour 2010 2011 sont de 1 995 $. De plus, l’allocation totale, de la date de début à la date de fin, devrait s’élever à 12 348 $ et non à 12 650 $.