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2008-2009
Rapport ministériel sur le rendement



Ministère de la Justice du Canada






Renseignements supplémentaires (Tableaux)






Table des matières




Tableau 1 : Sources des revenus disponibles et des revenus non disponibles


Revenus disponibles
(en millions de dollars)
Activité de
programme
Revenus
réels
2006-2007
Revenus
réels
2007-2008
2008-2009
Budget
principal
des dépenses
Revenus
prévus
Autorisations
totales
Revenus
réels
 Fournir des servies juridiques au gouvernement
Coûts recouvrés auprès des ministères clients - 182,0 - 178,0 200,5 200,5
 
Total des revenus disponibles2 - 182,0 - 178,0 200,5 200,5


Revenus non disponibles
(en millions de dollars)
Activité de
programme
Revenus
réels
2006-2007
Revenus
réels
2007-2008
2008-2009
Budget
principal
des dépenses
Revenus
prévus
Total des autorisations Revenus
réels
 Politiques, lois et programmes en matière de justice
Programme d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales 6,2 7,3   7,2 7,2 7,2
Bureau d’enregistrement des actions de divorce 0,7 0,8   0,8 0,8 0,7
Recettes diverses - - - - - 33,0
 Élaborer et mettre en œuvre des programmes
Recettes diverses1 3,8 - - - - -
             
 Fournir des servies juridiques au gouvernement
Services juridiques – RASE   31,7   30,4 30,4 33,5
Services juridiques – sociétés d’État 1,0 0,2   - - 0,1
Coûts recouvrés auprès des ministères clients 154,5 0,3 -      
Frais judiciaires       0,7 0,7  
Redevances et brevets       0,1 0,1  
Recettes diverses1 3,2 4,3   0,4 0,4 1,4
 Dispenser des services de poursuite
Services juridiques – sociétés d’État 0,2          
Coûts recouvrés auprès des ministères clients 5,2          
Amendes et confiscation 1,0          
Recettes diverses 0,8          
Total des recettes non disponibles3 176,6 44,6 - 39,6 39,6 75,9

Note 1: Les recettes diverses ont été appliquées aux bonnes activités de programme
Note 2: Les recettes disponibles selon l’autorisation de crédits nets
Note 3: Les recettes non disponibles comprennent les remboursements et la contrepassation de dépenses d’exercices antérieurs. Dans la comptabilité d’exercice (voir les états financiers ministériels – Tableau 15), ces remboursements et cette contrepassation sont exclus des recettes et déclarés dans la colonne des dépenses

Sources:
Revenus réels 2006-07 et 2007-08: RMR 2008, table 5
Revenus prévus 2008-2009: RPP 2008-09, tables 1 et 4



Tableau 2 – Frais d’utilisation


Tableau 2-A : Loi sur les frais d’utilisation
(en milliers de dollars)
Frais d’utilisation Type de frais Pouvoir d’établissement des frais Date de la dernière modification 2008-2009 Années de planification
Revenus
prévus
Revenus
réels
Coût
intégral
Norme de
rendement
Résultats
liés au
rendement
Exercice Revenus
prévus
Coût
intégral
estimatif

Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales (LAEOEF)

Bureau d’enregistrement des actions en divorce

Réglementaire LAEOEF Mars 1999 7 000 7 141 7 141 Oui Les résultats sont disponibles au tableau 2-B 2009-10 7 000 7 000
2010-11 7 000 7 000
2011-12 7 000 7 000

Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales (LAEOEF)

Bureau d’enregistrement des actions en divorce

Réglementaire

Bureau d’enregistrement des actions en divorce

Droits du BEAD

Mai 1986 750 723 723 Oui Les résultats sont disponibles au tableau 2-B 2009-10 800 800
2010-11 800 800
2011-12 800 800
Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales (LAEOEF) Autres produits et services Loi sur l’accès à l’information 1992 4 6 1 424 Oui Les résultats sont disponibles au tableau 2-B 2009-10 5 2 250
2010-11 5 2 500
2011-12 5 2 750
Sous-Total (R) 7 750 7 864 7 864   2009-10 7 800 7 800
2010-11 7 800 7 800
2011-12 7 800 7 800
Sous-Total (A) 4 6 1 424   2009-10 5 2 250
2010-11 5 2 500
2011-12 5 2 750
Total 7 754 7 870 9 288   2009-10 7 805 10 050
2010-11 7 805 10 300
2011-12 7 805 10 550

Autres informations
ATIA
Le coût total reflète le coût du Bureau de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels (AIPRP) à Justice. Le rôle du Bureau AIPRP consiste à répondre à toutes les demandes officielles présentées au ministère de la Justice conformément à la Loi sur l’accès à l’information. Comme les autres organismes centraux, le bureau AIPRP du ministère de la Justice joue un rôle étendu; en plus de traiter les demandes, le Bureau répond aux demandes de renseignements des autres institutions gouvernementales relativement au secret professionnel de l’avocat pour le gouvernement dans son ensemble.

Même si la Loi sur les frais d’utilisation peut fournir certains des indicateurs de rendement, la renonciation aux frais doit être examinée à la lumière de la loi sur l’AIPRP.

Tableau 2-B : Politique sur les normes de service pour les frais d’utilisation


Frais d'utilisation Norme de service Résultat lié au rendement Consultations auprès des intervenants
Loi d’aide à l’exécution des ordonnances et des ententes familiales (LAEOEF)
  1. Les demandes présentées aux termes de la partie I de la Loi seront traitées et une réponse destinée aux programmes provinciaux-territoriaux d’exécution sera fournie dans un délai de 10 jours ouvrables.
  2. Les demandes de saisie-arrêt présentés aux termes de la partie II de la Loi seront en vigueur 35 jours après la réception.
  3. Les refus d’autorisation aux termes de la partie III de la Loi seront en vigueur pendant 10 jours ouvrables.
  4. Les demandes de renseignements du public seront traitées dans un délai de 48 heures.

Réception et traitement de 25 742 demandes dans un délai de 10 jours ouvrables. Norme respectée à 100 %.

Acceptation de 79 786 demandes de saisie-arrêt dans les délais prévus. Norme respectée à 100 %.

Réception et traitement de 10 607 demandes dans les délais prévus. Norme respectée à 100 %.

Réception de 93 974 appels par l’intermédiaire du système de réponse vocale interactive (RVI). Norme respectée à 90 %

D’après la rétroaction informelle et l’interaction quotidienne générale avec les clients et intervenants, y compris les programmes provinciaux-territoriaux de maintien et d’exécution, les tribunaux, les créanciers et d’autres partenaires du gouvernement fédéral, il semble que le taux de satisfaction soit élevé en ce qui a trait aux services offerts dans le cadre des programmes d’exécution des ordonnances et des ententes familiales et par le Bureau d’enregistrement des actions en divorce.

Un sondage sur la satisfaction de la clientèle a été entrepris en janvier 2005 afin d’offrir une évaluation plus officielle du taux de satisfaction de la clientèle en ce qui a trait aux normes de service aux niveaux et à l’accessibilité. Or, d’après ce sondage le taux de satisfaction est élevé.

Bureau d’enregistrement des actions en divorce
  1. Les certificats de mise à jour seront délivrés dans un délai de trois semaines suivant la réception de la demande.
  2. Les renseignements relatifs au divorce seront fournis annuellement à Statistique Canada, selon l’échéancier prévu.
  3. Les demandes de renseignements au téléphone feront l’objet d’une réponse dans un délai de 24 heures et les demandes de renseignements écrites feront l’objet d’une réponse dans les cinq jours ouvrables.
  4. Les factures trimestrielles et les rapports de rémunération seront émis dans un délai de 30 jours.

Norme respectée à 90 %

Norme respectée à 100 %

17 829 demandes de renseignements par téléphone et par écrit ont été reçues et la norme a été respectée à 90 %

Norme respectée à 100 %

Un sondage sur la satisfaction de la clientèle a été entrepris en janvier 2005 afin d’offrir une évaluation plus officielle du taux de satisfaction de la clientèle en ce qui a trait aux normes de service, aux niveaux et à l’accessibilité. Or, d’après ce sondage, le taux de satisfaction est élevé.
Frais facturés au titre du paiement des demandes d’accès présentées aux termes de la Loi sur l’accès à l’information (LAI)

1. Une réponse sera fournie dans un délai de 30 jours de la réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l’article 9 de la LAI. Un avis de prolongation est envoyé dans un délai de 30 jours de la réception de la demande.

Pour de plus amples détails, veuillez consulter la Loi sur l’accès à l’information : http://laws.justice.gc.ca/fr/A-1

Norme respectée à 95.0% La norme de service est établie en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et du Règlement sur l’accès à l’information. Le ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont entrepris un processus de consultation des intervenants en ce qui a trait aux modifications apportées en 1986 et en 1992.

Autres renseignements:
s/o



Table 3: Renseignements sur les programmes de paiements de transfert (PPTs)

Nom du programme de paiements de transfert : Système d’aide juridique (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Le 17 août 1971

Date de clôture : Le 31 mars 2012 (continu)

Description : Le Programme fédéral d’aide juridique vise à contribuer au maintien d’un système de justice national qui vient en aide aux personnes défavorisées sur le plan économique de façon à ce qu’elles aient accès au système de justice, grâce à un fonds de contribution pour appuyer la prestation, par les provinces, de services juridiques en matière de droit pénal, de justice pour les jeunes et de droit de l’immigration et des réfugiés (le financement des services de droit pénal et de droit civil dans les territoires canadiens est assuré en vertu des ententes sur l’accès à la justice).

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Les provinces sont en mesure d’offrir des services d’aide juridique aux personnes admissibles qui ont des démêlés avec la justice, les jeunes, les immigrants et les réfugiés.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activités de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $119 827 507 $119 827 507 $119 827 507 $119 827 507 $119 827 507 $0
Total des activités de programmes $119 827 507 $119 827 507 $119 827 507 $119 827 507 $119 827 507 $0

Commentaires sur les écarts :

S.O.

Vérification effectuée ou prévue :

S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Sécurité publique et antiterrorisme – aide juridique (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Le 24 septembre 2002

Date de clôture : Le 31 mars 2012 (continu)

Description : Ce programme permet au Ministère de verser des contributions à des organismes chargés de la prestation de services d’aide juridique pour défrayer le coût des services offerts à des personnes admissibles aux fins de l’aide juridique et exigés en vertu de la Loi antiterroriste fédérale.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Au cours de l’exercice 2008-2009, 19 cas ont été financés grâce à des accords de contributions conclus avec les provinces ou avec les organismes chargés de la prestation de services d’aide juridique.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activités de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $1 121 100 $3 959 663 $2 000 000 $5 033 048 $4 260 000 $-2 260 000
Total des activités de programmes $1 121 100 $3 959 663 $2 000 000 $5 033 048 $4 260 000 $-2 260 000

Commentaires sur les écarts : L’écart sur le plan des dépenses est attribuable aux problèmes que pose l’estimation du coût du financement de la défense de personnes accusées d’actes de terrorisme, étant donné la nature du processus judiciaire, c.-à-d. la complexité de l’enjeu, les preuves et la quantité de procédures judiciaires.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.


Remarque : Il n’y a pas de tableau pour ce programme dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2008-2009 étant donné que les dépenses prévues et les autorisations totales étaient toutes deux inférieures à 5 000 000 $. Les transferts internes (3 033 048 $) ont eu pour effet d’augmenter les autorisations totales au-delà du seuil de 5 000 000 $.


Nom du programme de paiements de transfert : Programme de financement des services de justice pour les jeunes (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Le 2 avril 1984

Date de clôture : Le 31 mars 2011 (continu)

Description: L’objectif global de ce programme est d’appuyer les orientations stratégiques de l’Initiative de justice pour les jeunes. Les objectifs précis des ententes individuelles consistent à soutenir et à promouvoir la gamme appropriée de programmes et de services : qui favorisent des mesures de responsabilisation proportionnées et opportunes pour les comportements illicites, qui encouragent la réadaptation et la réintégration efficaces des adolescents dans leur collectivité et qui destinent la procédure judiciaire officielle, ainsi que le placement et la surveillance aux infractions les plus graves.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Les ententes de contribution favorisent un système de justice pour les jeunes qui est durable et innovateur et qui appuie les priorités fédérales relatives au système de justice pour les jeunes.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activités de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $177 302 415 $177 302 415 $177 302 415 $177 302 415 $177 302 415 $0
Total des activités de programmes $177 302 415 $177 302 415 $177 302 415 $177 302 415 $177 302 415 $0

Commentaires sur les écarts : S.O.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds d’aide aux victimes (Initiative sur les victimes d’actes criminels et Stratégie fédérale d’aide aux victimes)

Date de mise en œuvre : IVAC – le 1er avril 2005
SFAV – le 1er avril 2007

Date de clôture : IVAC – le 31 mars 2010
SFAV – le 31 mars 2011

Description: Le Fonds d’aide aux victimes est un fonds de subventions et de contributions comportant de vastes conditions et qui a été conçu de façon à accroître la sensibilisation et à améliorer les services et l’aide aux victimes d’actes criminels. Le Fonds est administré par le Centre de la politique concernant les victimes et il offre du soutien aux victimes d’actes criminels, ainsi qu’à des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, en vue de la réalisation d’une vaste gamme d’activités et de projets destinés aux victimes.

Résultat(s) stratégique(s) : Résultat(s) stratégique(s) 1 : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes Sous-sous-activité A1.2.5 (le résultat attendu selon l’AAP est l’amélioration des services offerts aux victimes d’actes criminels dans le cadre du système de justice)

Résultats obtenus : En 2008-2009, le Fonds d’aide aux victimes a :

  1. accordé des fonds à 303 victimes et à 81 personnes-ressources pour qu’elles assistent aux audiences de la Commission nationale des libérations conditionnelles, pour un montant total de 249 310 $;
  2. versé 200 323 $ à 13 Canadiens victimes d’actes criminels;
  3. signé 11 ententes de contribution avec les provinces et territoires, pour un montant total de 1 139 150 $, afin de les aider à répondre aux besoins des victimes d’actes criminels mal desservies dans leur juridiction ou de permettre aux victimes d’assister aux audiences de détermination de la peine en vue d’y présenter une déclaration;
  4. a signé 14 ententes de contribution avec les provinces et territoires, pour un montant total de 815 391 $, en vue de l’adoption d’une législation utile pour les victimes d’actes criminels ou de la promotion de la Déclaration canadienne des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité;
  5. a financé 96 projets et activités, notamment des activités de formation, d’évaluation des programmes, de recherche, de réseautage, ainsi que la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels, pour un montant total de 1 112 168 $.

Le financement offert aux bénéficiaires du Fonds d’aide aux victimes permet d’alléger leurs problèmes financiers, les encourage à participer au processus judiciaire et améliore leur expérience au sein du système de justice.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des subventions $343 023 $239 788 $850 000 $850 000 $398 752 $451 248
Total des contributions $1 908 150 $2 426 494 $7 800 000 $7 333 238 $3 100 934 $4 699 066
Total des activités de programme $2 251 173 $2 666 282 $8 650 000 $8 183 238 $3 499 686 $5 150 314

Commentaires sur les écarts : Le budget du Fonds d’aide aux victimes a considérablement augmenté en 2007-2008, passant de 2 M$ à 7,75 M$.

En 2008-2009 (la deuxième année d’augmentation des niveaux de ressources), le budget du Fonds d’aide aux victimes n’a pas été entièrement utilisé. Cependant, les demandes de financement provenant d’ONG, de provinces et territoires et de victimes d’actes criminels augmentent chaque année.

En 2008-2009, certaines provinces ont adopté de nouvelles politiques en matière de pouvoirs de signer ou demandé qu’on renégocie le texte des clauses types de l’entente de contribution, ce qui a eu pour effet de retarder le financement. L’un des problèmes connexes réside dans le fait que l’infrastructure des provinces et territoires est limitée, ce qui a une incidence sur leur capacité d’utiliser les ressources du Fonds. Tout au long de 2008-2009, le Fonds a collaboré étroitement avec ses partenaires provinciaux et territoriaux afin de simplifier les exigences en matière de demande et de déclaration et continuera de le faire.

Le Fonds d’aide aux victimes prévoit énormément de ressources pour venir en aide aux Canadiens victimes d’actes criminels à l’étranger. Seulement 13 victimes ont contacté Justice Canada pour obtenir de l’aide, ce qui a donné lieu à l’approbation d’ententes représentant moins de 20 % des ressources disponibles, mais le nombre de demandes augmente et les activités de sensibilisation se poursuivent. Les niveaux de ressources actuels pour cette composante du fonds permettent au Ministère de faire face à la nature et aux demandes imprévisibles.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Placement et surveillance dans le cadre d’un programme intensif de réadaptation (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2002

Date de clôture : Le 31 mars 2013 (continu)

Description: L’objectif général de ce programme consiste à offrir une aide financière aux provinces et territoires, afin de les aider à fournir les services spécialisés requis pour l’application de la peine de placement et de surveillance dans le cadre d’un programme intensif de réadaptation (PSPIR) (alinéa 42(2)r) et paragraphe 42(7) de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA)) et d’autres peines possibles applicables en vertu de la LSJPA aux jeunes ayant des troubles de santé mentale et qui ont commis des crimes graves avec violence. On s’attend à ce que ces services réduisent les risques de récidive chez les jeunes reconnus coupables des infractions violentes plus graves.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Les provinces et territoires ont la capacité financière d’appliquer les peines possibles comportant des services de traitement spécialisés afin de régler les problèmes de santé mentale chez les jeunes délinquants ayant commis des crimes graves avec violence.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $3 424 450 $4 039 250 $11 048 000 $10 629 441 $9 028 126 $2 019 874
Total des activités de programme $3 424 450 $4 039 250 $11 048 000 $10 629 441 $9 028 126 $2 019 874

Commentaires sur les écarts: Le nombre d’ordonnances imposées par les tribunaux en matière de PSPIR est demeuré stable, mais les demandes de financements en vertu de ce programme relativement à d’autres cas exceptionnels augmentent moins rapidement que prévu.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Adoption des exigences en matière de langues officielles en ce qui a trait à la Loi sur les contraventions (Fonds de mise en application de la Loi sur les contraventions – (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2008

Date de clôture : Le 31 mars 2013 (continu)

Description : La Loi sur les contraventions définit les infractions fédérales considérées comme des « contraventions » et prévoit le régime pénal applicable en vue des poursuites connexes. En 2001, la Cour fédérale a été priée de clarifier dans quelle mesure les exigences judiciaires et extrajudiciaires en matière de droits linguistiques s’appliquent dans le contexte de la Loi sur les contraventions. Elle a conclu que, même si le gouvernement fédéral est autorisé à utiliser le régime pénal d’une province ou d’un territoire en cas de contraventions fédérales, elle doit respecter toutes les exigences en matière de droits linguistiques applicables au régime fédéral. La Cour a indiqué, plus précisément, qu’un palier de gouvernement qui traite des contraventions fédérales le fait au nom du gouvernement du Canada. Après la décision de la Cour fédérale, le ministère de la Justice a entrepris de modifier les accords existants en ce qui a trait à la Loi sur les contraventions de façon à inclure de nouvelles dispositions portant sur les droits linguistiques dont il était question dans la décision. Ces dispositions font maintenant partie intégrante de toutes les nouvelles ententes conclues avec les provinces et, pour appuyer ce processus, le ministère de la Justice a mis sur pied le fonds de mise en application de la Loi sur les contraventions.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Quatre provinces (Colombie-Britannique, Manitoba, Ontario et Nouvelle-Écosse) sont entièrement prêtes à offrir des procès portant sur les contraventions fédérales d’une manière qui respecte les droits linguistiques aux termes des articles 530 et 530.1 du Code criminel. Ces quatre provinces ont également pris des mesures pour assurer la prestation de services extrajudiciaires dans les deux langues officielles par tous les tribunaux visés par la partie IV de la Loi sur les langues officielles. Des négociations sont en cours avec le gouvernement de Terre-Neuve et-Labrador. On s’attend à ce que cette entente soit en vigueur pour l’exercice 2009 2010.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $2 613 100 $2 779 800 $9 094 900 $5 078 100 $4 289 100 $4 805 800
Total des activités de programme $2 613 100 $2 779 800 $9 094 900 $5 078 100 $4 289 100 $4 805 800

Commentaires sur les écarts : Le montant des dépenses réelles est inférieur au montant des dépenses prévues et ce, pour les raisons suivantes : La province de l’Île du-Prince-Édouard n’a pas signé d’entente en 2008-2009. La province de Terre-Neuve et-Labrador n’a pas signé d’entente comme prévu en 2008-2009. Le versement de la contribution prévue dans le cas de l’Ontario a été retardé jusqu’à ce que le rapport financier de la province soit produit et vérifié.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Ententes sur l’accès à la justice – les territoires (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1996

Date de clôture : Le 31 mars 2012 (continu)

Description: L’objectif des ententes sur l’accès à la justice (EAJ) est d’intégrer le soutien financier du gouvernement fédéral aux trois territoires canadiens pour l’accès aux services de justice (c.-à-d. l’aide juridique en matière de droit civil et de droit pénal, le Programme d’assistance parajudiciaire aux Autochtones, ainsi que les produits de vulgarisation et d’information juridiques destinés au public) au moyen des ententes de contribution en cours, qui offrent aux territoires la flexibilité voulue pour offrir ces services dans un contexte extrêmement difficile (caractérisé par de vastes distances, un climat rigoureux et des différences culturelles et linguistiques). L’aide fédérale accordée pour les services du programme APA vise principalement à faciliter et à accroître l’accès à la justice de façon à ce que les Autochtones aux prises avec le système de justice pénale bénéficient d’un traitement juste, équitable et adapté sur le plan culturel. Pour ce qui est des services d’aide juridique dans les territoires, le but du gouvernement fédéral est de permettre à ceux-ci d’offrir des services aux personnes défavorisées sur le plan économique en cause dans des affaires pénales graves. En ce qui concerne les produits de vulgarisation et d’information juridiques destinés au public, l’objectif consiste à aider les territoires à communiquer aux citoyens l’information juridique dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées en vue de participer efficacement au système de justice.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Les territoires sont en mesure d’assurer l’accès aux services de justice (aide juridique, programme APA et produits de vulgarisation et d’information juridiques destinés au public). Les ententes de contribution conclues avec les trois territoires ont été prolongées d’un an, soit jusqu’en 2009-2010. Résultats d’évaluations importantes et adresse électronique de la ou des dernières évaluations. L’évaluation quinquennale du Programme d’aide juridique devrait prendre fin au début de l’exercice 2011-2012. D’après le rapport sur l’évaluation sommaire du Programme d’assistance parajudiciaire aux Autochtones, ce programme reste nécessaire et il a réussi à obtenir les résultats escomptés.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $4 856 593 $5 156 593 $4 856 593 $5 368 593 $5 368 593 $-512 000
Total des activités de programme $4 856 593 $5 156 593 $4 856 593 $5 368 593 $5 368 593 $-512 000

Commentaires sur les écarts : Tel qu’indiqué dans la note ci-après, des ressources supplémentaires ont été accordées pour faire face aux graves pressions subies par les territoires pour ce qui est d’offrir l’accès aux services de justice.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.


Remarque : Il n’y a pas de tableau pour ce programme dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2008-2009 étant donné que les dépenses prévues et les autorisations totales étaient toutes deux inférieures à 5 000 000 $. Deux transferts internes totalisant 512 000 $ ont eu pour effet d’augmenter les autorisations totales au-delà du seuil de 5 000 000 $.


Name of Transfer Payment Program: Fonds du droit de la famille axé sur l’enfant (paiements votés)

Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2008

Date de clôture : Le 31 mars 2009

Description: Le Fonds du droit de la famille axé sur l’enfant (FDFE) est une composante clé de la Stratégie du droit de la famille axé sur l’enfant. Le gouvernement fédéral n’offre pas directement de services aux parents séparés et divorcés parce que les provinces et les territoires sont chargés de l’administration de la justice, mais le ministère de la Justice s’est engagé à faciliter et à promouvoir l’élaboration, l’expansion et le maintien des services par l’entremise du FDFE. La stratégie a pris fin le 31 mars 2008. Le budget de 2008 prévoyait un renouvellement aux mêmes niveaux pour une période d’un an.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : Les programmes sont élaborés et mis en œuvre en réponse aux besoins et lacunes cernés et sont intégrés aux priorités et aux engagements du gouvernement. Résultats d’évaluations importantes et adresse électronique de la ou des dernières évaluations. La Stratégie du droit de la famille axé sur l’enfant a fait l’objet d’une évaluation sommative en 2007-2008 et les résultats de cette évaluation sont accessibles dans le site Web du ministère de la Justice.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des subventions $29 950 $0 $0 $7 600 $7 600 $-7 600
Total des contributions $16 170 761 $16 250 027 $0 $15 992 400 $15 992 391 $-15 992 391
Total des activités de programme $16 200 711 $16 250 027 $0 $16 000 000 $15 999 991 $-15 999 991

Commentaires sur les écarts : Les dépenses prévues pour ce programme de paiements de transfert sont égales à zéro pour 2008 2009 étant donné que les fonds ont été accordés par l’intermédiaire du deuxième Budget supplémentaire des dépenses. Le montant des subventions et contributions reçues grâce au deuxième Budget supplémentaire des dépenses était de 50 000 $ et de 15 950 000 $ respectivement. Un montant de 42 400 $ a été transféré à l’interne, à partir des subventions et contributions.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.


Remarque : Il n’y a pas de tableau pour ce programme dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2008 2009 étant donné que les dépenses prévues et les autorisations totales étaient toutes deux inférieures à 5 000 000 $. Les fonds ont été accordés par l’intermédiaire du deuxième Budget supplémentaire des dépenses.


Nom du programme de paiements de transfert : Programme d’assistance parajudiciaire aux Autochtones (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1978-1979

Date de clôture : Le 31 mars 2013 (continu)

Description: Le Programme d’assistance parajudiciaire aux Autochtones (APA) vise à améliorer l’accès à la justice en aidant les Autochtones qui ont des démêlés avec la justice à obtenir un traitement juste, équitable et adapté sur le plan culturel. C’est le seul programme de justice permanent offert à tous les Autochtones (jeunes et adultes), peu importe leur statut et leur lieu de résidence. Le programme APA offre aux Autochtones accusés d’une infraction des renseignements opportuns et précis sur leurs droits, obligations, rôles et responsabilités, aussitôt que possible dans le cadre du processus judiciaire. Le programme APA permet également d’orienter les clients vers les ressources juridiques et sociales appropriées au sein de la collectivité. Les auxiliaires parajudiciaires servent de « pont » entre les représentants du système de justice et les Autochtones et collectivités, en offrant des renseignements, un contexte culturel et une liaison et en favorisant les communications et la compréhension.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : D’après le rapport sur l’évaluation sommative du Programme d’assistance parajudiciaire aux Autochtones réalisée en 2008, ce programme reste nécessaire et il a réussi à obtenir les résultats escomptés. D’après le récent sondage national mené auprès des Autochtones accusés d’une infraction, il semble que 90 % des clients soient satisfaits des renseignements obtenus de la part des auxiliaires parajudiciaires. Voici, d’après les données compilées jusqu’à maintenant, le nombre d’Autochtones accusés d’une infraction et qui ont reçu des services adaptés sur le plan culturel de la part des auxiliaires parajudiciaires en 2007-2008 (sans tenir compte des territoires) : 48 761 adultes (hommes et femmes)/10 048 jeunes (garçons et filles).* Les données pour 2008-2009 ne seront pas disponibles avant le 31 décembre 2009. Des ententes de contribution quinquennales ont été conclues avec toutes les provinces participantes et elles seront en vigueur jusqu’au 31 mars 2013.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des contributions $4 836 363 $4 836 363 $4 836 363 $5 361 363 $5 320 708 $-484 345
Total des activités de programme $4 836 363 $4 836 363 $4 836 363 $5 361 363 $5 320 708 $-484 345

Commentaires sur les écarts : Le Programme d’assistance parajudiciaire aux Autochtones a élargi la portée de ses modalités en février 2008 de façon à inclure une nouvelle composante, soit les « projets d’appui au programme d’APA », afin d’appuyer les activités comme la formation spécialisée, les exigences nationales en matière de données et l’élaboration de bases de données. Les coûts associés à la nouvelle composante dépassent les dépenses prévues, qui étaient axées sur les opérations régulières du programme.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.


Remarque : Il n’y a pas de tableau pour ce programme dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2008-2009 étant donné que les dépenses prévues et les autorisations totales étaient toutes deux inférieures à 5 000 000 $. Un transfert interne de 450 000 $ a eu pour effet d’augmenter les autorisations totales au-delà du seuil de 5 000 000 $. Par ailleurs, un transfert de 75 000 $, du crédit no 1 au crédit no 5, a été approuvé par l’intermédiaire du premier Budget supplémentaire des dépenses.


Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie en matière de justice applicable aux Autochtones (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1991-1992, Initiative de justice applicable aux Autochtones

Date de clôture : 31 mars 2012

Description: La Stratégie en matière de justice applicable aux Autochtones (SJA) permet aux communautés autochtones de participer plus activement à l’administration locale de la justice. Dans cette optique, elle leur offre des solutions de rechange opportunes et efficaces aux processus de justice traditionnels dans les situations appropriées. Les programmes de SJA visent également à réduire le taux de victimisation, de criminalité et d’incarcération chez les Autochtones dans les collectivités qui offrent des programmes de SJA et à faire en sorte que le système de justice traditionnel soit plus utile et tienne davantage compte de la culture des communautés autochtones.

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : En 2008-2009, la SJA a permis d’appuyer 104 programmes communautaires desservant environ 400 communautés autochtones à l’échelle du Canada, ainsi que 22 projets de renforcement des capacités. Une étude menée en 2006 sur le taux de récidive montre que les contrevenants autochtones ayant participé à des programmes communautaires ont deux fois moins de risque de récidive que les autres.

Il n’y a pas de données précises sur le nombre de clients des programmes de la SJA pour le moment. On est en train de concevoir une base de données nationale qui permettra de recueillir des données exhaustives sur le nombre de clients et le type de programmes, de projets et de services offerts aux clients.

Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des subventions $4 000 $96 996 $0 $29 105 $13 105 $-13 105
Total des contributions $7 287 586 $9 586 445 $12 500 000 $12 020 895 $11 706 919 $793 081
Total des activités de programme $7 291 586 $9 683 441 $12 500 000 $12 050 000 $11 720 024 $779 976

Commentaires sur les écarts :

Le montant des dépenses réelles est inférieur au montant des dépenses prévues et ce, pour les raisons suivantes :

  • Les négociations complexes avec les communautés et provinces et territoires ont retardé la mise au point des ententes de financement.
  • L’attribution de fonds pour le renforcement des capacités a été retardée, ce qui a eu pour effet de réduire les délais prévus pour la négociation des ententes et entravé la capacité des bénéficiaires de la SJA de réaliser leurs activités en 2008-2009.
  • La lenteur du processus de négociation d’ententes en temps opportun est attribuable à des défis organisationnels.
  • Certains bénéficiaires de la SJA ont été incapables de réaliser toutes les initiatives communautaires proposées en raison des besoins en matière de capacité et de formation (absence d’outils et de technologies appropriés, infrastructure insuffisante) et en raison d’autres retards (instabilité organisationnelle et taux élevé de roulement du personnel), qui ont eu pour effet d’influer sur les échéanciers et la mise en œuvre des projets.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.



Nom du programme de paiements de transfert : Fonds du système de justice pour les jeunes (paiements votés)

Date de mise en œuvre : 1999-2000

Date de clôture : Le 31 mars 2010

Description: L’objectif général du Fonds du système de justice pour les jeunes consiste à encourager la mise en place d’un système plus juste et plus efficace pour les jeunes. Le financement est offert à des organisations non gouvernementales, des intervenants du système de justice pour les jeunes, des organismes autochtones et des provinces et territoires, afin de les aider à promouvoir et à favoriser des approches de rechange en matière de justice pour les jeunes. Les priorités sont établies une fois par année, en fonction des lacunes décelées et des nouvelles politiques et priorités en ce qui a trait au système de justice pour les jeunes. Des ressources supplémentaires ont été accordées au Fonds de justice pour les jeunes pour deux nouvelles priorités continues, soit l’Initiative de prévention de la criminalité chez les jeunes (armes à feu, gangs et drogues) et la composante antidrogue de la justice pour les jeunes (SNA).

Résultat(s) stratégique(s) : Un système de justice équitable, adapté et accessible, qui reflète les valeurs canadiennes.

Résultats obtenus : La Stratégie de prévention de la criminalité chez les jeunes met l’accent sur les armes à feu, les gangs et les drogues

  • Au total, 22 projets ciblant les jeunes qui s’adonnent à des activités liées aux armes à feu, aux gangs et aux drogues ont été financés en 2008-2009. Sept de ces projets ont été financés grâce à des subventions et 15 ont été financés grâce à des contributions. Il convient de signaler que 18 des 22 projets sont des projets continus et ont été financés également en 2008-2009, grâce à deux subventions et dix contributions.
  • En 2008-2009, la valeur totale des projets qui mettent l’accent sur les armes à feu, les gangs et les drogues était de 1 839 594 $ (193 969 $ de subventions et 1 645 595 $ de contributions).
  • Deux des projets financés étaient des projets nationaux, alors que les autres étaient des projets d’organismes établis dans les provinces du Manitoba, de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan et de l’Alberta.
  • Ces projets incluaient des projets axés sur les mesures d’intervention auprès des jeunes ayant des démêlés avec la justice et qui s’adonnent ou qui risquent de s’adonner à des activités liées aux armes à feu, aux gangs et aux drogues, de façon à promouvoir des « choix judicieux » grâce à des activités communautaires éducatives, culturelles, sportives et de formation professionnelle qui :
    • o ciblent une population en particulier, notamment des jeunes autochtones et des jeunes de race noire (garçons et filles);
    • o indiquent les modes de recrutement des gangs et les stratégies de prévention;
    • o indiquent les lacunes en matière de services et les pratiques exemplaires;
    • o prévoient des réponses dans le cadre du programme.

Fonds principal : Partenariats avec les villes et les collectivités; programmation innovatrice; vulgarisation et information juridique

  • Au total, 18 projets ont été financés en 2008-2009 afin de permettre une participation accrue des citoyens/collectivités au système de justice et d’encourager les partenariats entre système de justice pour les jeunes et d’autres organismes de financement et organismes communautaires, de façon à venir en aide aux jeunes qui ont des démêlés avec la justice. Huit des 18 projets ont été financés grâce à des contributions et 10 ont été financés grâce à des subventions. Il convient de signaler que huit des 18 projets étaient des projets continus qui ont été financés également en 2008-2009, notamment grâce à une contribution et à sept subventions.
  • La valeur totale des projets axés sur l’établissement de partenariats avec les villes et les collectivités, la programmation innovatrice et la vulgarisation et l’information juridiques pour 2008-2009 était de 800 772 $ (697 261 $ sous forme de contributions et 103 511 $ sous forme de subventions).
  • Six des projets financés étaient des projets d’envergure nationale, alors que les autres étaient des projets d’organismes établis dans les provinces de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Yukon.
  • Ces projets ciblent une intervention à différentes étapes du système de justice pour les jeunes afin d’assurer la réadaptation et la réinsertion sociale des jeunes contrevenants grâce à l’échange de renseignements, à la sensibilisation et à des programmes et services se rapportant à un projet en particulier. Ces projets comprenaient les services de soutien préalables, notamment des options comme le placement, des services de liaison pour offrir de l’aide aux jeunes et un service d’aide aux jeunes contrevenants ayant des besoins précis, y compris des problèmes de santé mentale, notamment l’ETCAF. D’autres projets encouragent l’établissement de partenariats, l’échange de renseignements et la formation sur la façon d’offrir de l’aide aux jeunes ayant des démêlés avec la justice. Il y a également des projets qui ciblent une intervention au moment de la réinsertion sociale et durant le placement et la surveillance, notamment des sentences de travaux communautaires imposées par les tribunaux et des possibilités d’expérience de travail, de mentorat et d’acquisition de compétences offertes aux jeunes.

Fonds de justice pour les jeunes : Stratégie nationale antidrogue : Composante antidrogue de la justice pour les jeunes

  • Au total, 11 projets ont été financés en 2008-2009 pour améliorer la capacité de planifier et d’offrir divers services de traitement et programmes destinés aux jeunes qui ont des démêlés avec la justice et qui font l’usage de substances illicites. Cinq de ces projets étaient de nouveaux projets et ils ont été financés grâce à des contributions, cinq ont été financés grâce à des subventions et un projet a été financé grâce à une contribution de 2007-2008.
  • La valeur totale des projets de 2008-2009 était de 549 429 $ (462 740 $ de contributions et 86 689 $ de subventions).
  • Les projets ont été réalisés au Manitoba, en Ontario, à l’Île du-Prince-Édouard, en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick. Ils ont été réalisés avec l’aide de six ministères provinciaux, de trois organismes communautaires et de deux organismes nationaux.
  • Les projets réalisés en 2008-2009 comprenaient l’élaboration et la mise en œuvre de modèles de programme (Manitoba et Ontario), l’appui de la participation de représentants du système de justice pour les jeunes en vue de l’élaboration d’une stratégie provinciale antidrogue et de l’élaboration d’un programme (Île-du-Prince-Édouard), l’évaluation des programmes de traitement de la toxicomanie (Colombie-Britannique), l’élaboration et l’organisation d’une conférence dans la région de l’Atlantique pour appuyer l’échange de renseignements et les pratiques exemplaires, ainsi que deux conférences nationales sur la question des jeunes toxicomanes ayant des démêlés avec la justice.
Activité de programme :
(en millions de dollars)
  Dépenses
réelles
2006-2007
Dépenses
réelles
2007-2008
Dépenses
prévues
2008-2009
Autorisations
totales
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Écart(s)
Activité de programme Politiques, lois et programmes en matière de justice
Total des subventions $790 325 $519 890 $1 080 000 $730 000 $384 169 $695 831
Total des contributions $2 880 238 $2 415 577 $3 925 000 $4 275 000 $2 805 596 $1 119 404
Total des activités de programme $3 670 563 $2 935 467 $5 005 000 $5 005 000 $3 189 765 $1 815 235

Commentaires sur les écarts : Les critères de financement ont été établis, affichés dans l’Internet et communiqués aux représentants provinciaux-territoriaux. Un certain nombre de propositions ne respectaient pas les critères du programme ou ont nécessité de nombreux travaux d’élaboration, ce qui fait que les fonds disponibles n’ont pas été utilisés. Par ailleurs, malgré une mise en œuvre raisonnable, en fonction des priorités gouvernementales en matière de justice pour les jeunes et d’armes à feu, de gangs et de drogues en général, l’utilisation des nouveaux fonds affectés au traitement de la toxicomanie dans le cadre de la SNA a tardé. Une fois que la direction a décelé ce problème, elle a demandé, en septembre 2008, qu’une partie du financement de la SNA soit reporté. D’autres partenaires de la SNA ont réussi à reporter le financement, mais les demandes de report liées au système de justice pour les jeunes n’ont pas été approuvées par Justice. Des stratégies sont en voie d’élaboration et de mise en œuvre pour combler l’écart.

Vérification effectuée ou prévue : S.O.




Tableau 4 : Initiatives horizontales


Nom de l’initiative horizontale : Stratégie nationale antidrogue

Nom du ministère responsable : Ministère de la Justice

Activité de programme du ministère responsable : Politiques, lois et programmes en matière de justice

Date de mise en œuvre : 2007-2008

Date de clôture de l’initiative horizontale : 2011-2012 (continu)

Total des fonds fédéraux versés (de la mise en œuvre à la clôture) : 578,5 millions de dollars

Description de l’initiative horizontale (y compris l’entente de financement) : Le gouvernement du Canada a lancé la Stratégie nationale antidrogue en 2007. Cette stratégie porte sur les drogues illicites et met l’accent sur les jeunes. Elle a pour but de contribuer à l’instauration de collectivités plus saines et plus sécuritaires grâce à des mesures coordonnées de prévention de la consommation de drogues illicites, de traitement de la dépendance et de réduction de la production et de la distribution des drogues illicites. Elle englobe trois plans d’action : prévention, traitement et mise en application.

Le plan de prévention soutient les mesures visant à empêcher les jeunes de consommer des drogues illicites en leur faisant prendre conscience des dangers de la consommation de drogues illicites pour la société et pour la santé, ainsi qu’à élaborer et à mettre en œuvre des interventions et des initiatives communautaires de prévention de la consommation de drogues illicites. Le plan de traitement soutient les mécanismes et services de traitement et de réadaptation au moyen de l’élaboration et de la mise en œuvre de méthodes innovatrices coordonnées. Le plan de mise en application vise à contribuer à la perturbation des activités liées aux drogues illicites d’une manière sécuritaire et cible particulièrement les organisations criminelles.

Résultats partagés :

  • Réduction de la demande en matière de drogues illicites dans le cas des populations et des zones ciblées
  • Réduction des effets de la consommation de drogues illicites au moyen de mesures de prévention et de traitement
  • Réduction de l’offre en matière de drogues illicites

Structure de gouvernance :

La structure de gouvernance de la Stratégie prévoit un Comité directeur des sous-ministres adjoints et des groupes de travail sur les politiques et le rendement, la prévention et le traitement, la mise en application et les communications. La structure de gouvernance est soutenue par l’Unité des initiatives stratégiques et de la réforme du droit du ministère de la Justice du Canada.

Le Comité directeur des sous-ministres adjoints (CDSMA), qui est présidé par le ministère de la Justice du Canada, surveille la mise en œuvre de la Stratégie, prend les décisions nécessaires à la promotion de l’initiative, le cas échéant, et veille à l’obtention de résultats appropriés, en temps opportun, ainsi qu’à la reddition de comptes en ce qui a trait à l’utilisation des ressources affectées à l’initiative. Le CDSMA prépare des questions pour étude par les sous-ministres, le cas échéant.

Le Groupe de travail pour la prévention et le traitement, présidé par Santé Canada, surveille l’élaboration et la mise en œuvre des plans de prévention et de traitement. Le Groupe de travail sur la mise en application, présidé par Sécurité publique du Canada, surveille l’élaboration et la mise en œuvre du plan de mise en application. Le Groupe de travail sur les politiques et le rendement, présidé par le ministère de la Justice du Canada, surveille les orientations stratégiques et les résultats de la Stratégie, ainsi que les travaux du sous-comité sur l’évaluation et le rendement. Le Groupe de travail des communications, présidé par le ministère de la Justice du Canada, surveille la communication de la Stratégie, notamment la prise des décisions nécessaires aux communications relativement à l’initiative, et assure la coordination des communications.

(en millions de dollars)
Partenaires fédéraux Activités de programme (AP) des partenaires fédéraux Noms des programmes des partenaires fédéraux Affectation totale (de la mise en œuvre à la clôture) Dépenses
prévues
2008-2009
Dépenses
réelles
2008-2009
Résultats
prévus
2008-2009
Résultats
obtenus en
2008-2009
Ministère de la Justice A1 Politiques, lois et programmes en matière de justice a. Tribunaux de traitement de la toxicomanie 16,2 M$ 3 631 276$ 3 631 276$ Réduction du taux de rechute chez les clients des tribunaux de traitement de la toxicomanie. On est en train d’améliorer le Système d’information des tribunaux de traitement de la toxicomanie (SI TTT) afin de mieux recueillir des données sur les taux de rechute des toxicomanes. Les résultats ne sont pas concluants pour le moment étant donné que les données sont incomplètes. Par ailleurs, une étude sur le taux de récidive est en cours.
b. Fonds de justice pour les jeunes 6,8 M$ 1 588 283$ 663 687$

Collaboration accrue entre les représentants provinciaux responsables des services de justice pour les jeunes et des services de santé, afin de répondre aux besoins des jeunes ayant des démêlés avec la justice et qui font l’usage de drogues illicites.

Augmentation du nombre de modèles de traitement nouveaux ou améliorés visant les jeunes toxicomanes ayant des démêlés avec la justice.

Augmentation du nombre de mécanismes permettant l’échange de connaissances entre les intervenants du système de justice quant aux modèles qui fonctionnent bien pour les jeunes toxicomanes ayant des démêlés avec la justice.

Au total, 11 projets ont été financés en 2008-2009. Cinq de ces projets étaient de nouveaux projets et ils ont été financés grâce à des contributions, cinq projets ont été financés grâce à des subventions et un projet a été financé grâce à une contribution de 2007-2008. La valeur totale de ces projets était de 549 429 $ (462 740 $ sous forme de contributions et 86 689 $ sous forme de subventions).

Les projets ont été réalisés au Manitoba, en Ontario, à l’Île du-Prince-Édouard, en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick. Ils ont été réalisés en collaboration avec six ministères provinciaux, trois d’entre eux ont été réalisés avec des organismes communautaires de première ligne et deux avec des organismes nationaux. Les projets ont donné lieu à l’élaboration ou à la mise en œuvre de modèles de programmes (Manitoba et Ontario), à la participation de représentants du système de justice pour les jeunes en vue de l’élaboration d’une stratégie provinciale antidrogue et d’un programme (Î. P. É.), à l’évaluation des programmes existants en matière de traitement de la toxicomanie (C. B.), à l’élaboration et à l’organisation d’une conférence dans la région de l’Atlantique pour appuyer l’échange de renseignements et de pratiques exemplaires, ainsi qu’à l’appui de deux conférences nationales sur la question des jeunes toxicomanes ayant des démêlés avec la justice. Tous les bénéficiaires ont été encouragés à disséminer et à partager des renseignements à propos de leurs projets, le cas échéant.

  c. Rôle de chef de file de Justice Canada pour la stratégie nationale anti-drogue 3.1 M$ 616 895$ 534 183$

Direction efficace de la réponse fédérale face aux préoccupations concernant la prévention, le traitement et la mise en application relativement aux drogues illicites grâce aux mesures suivantes :

  • assumer la responsabilité globale des politiques et de la coordination;
  • établir et maintenir une structure de gouvernance pour la SNA;
  • assumer la direction et la coordination de toutes les activités liées aux communications concernant la SNA;
  • assumer la responsabilité première de la reddition de comptes – rapports d’évaluation et de rendement.
Politiques et coordination :
  • Publications sur la SNA;
  • Organisation du Forum national sur le traitement des toxicomanies et les jeunes ayant des démêlés avec la loi;
  • Départ du projet de loi C 15 (peines minimales dans le cas des infractions graves relatives aux drogues);
  • Supervision de l’intégration de la SNA à la nouvelle déclaration politique et au plan d’action adopté par la Commission des stupéfiants des Nations Unies;
  • Participation à des réunions et des ateliers de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD).

Structure de gouvernance :

  • Présidence du Comité directeur des SMA de la SNA;
  • Présidence de plusieurs réunions du Groupe de travail sur les politiques et le rendement de la SNA;
  • Participation aux réunions du Groupe de travail pour la prévention et le traitement et du Groupe de travail sur la mise en application.

Communications :

  • Organisation des réunions du Groupe de travail des communications et de nombreuses réunions horizontales de conseillers en communications de la SNA;
  • Production de rapports d’étape bimensuels sur la SNA;
  • Supervision des annonces relatives à la SNA, y compris six annonces de la Justice;
  • Supervision de deux communiqués ministériels portant sur la SNA : un message émanant de trois ministères et un message émanant du ministre de la Santé;
  • Mise à jour du site Web de la SNA.

Évaluation et rapports :

  • Présidence du sous-comité sur l’évaluation et les rapports du Groupe de travail sur les politiques et le rendement;
  • Révision de la stratégie de mesure du rendement, définition des renseignements de base et élaboration de modèles de rapports en vue d’assurer l’uniformité des rapports;
  • Formation des ministères et organismes partenaires en ce qui a trait aux modèles de rapports;
  • Coordination des processus du RMR et du RPP;
  • Production du premier rapport annuel sur la SNA;
  • Élaboration d’une demande de propositions en vue d’un cadre méthodologique à l’appui de l’analyse de rentabilité;
  • Évaluation de la mise en œuvre de la SNA.
Health Canada   a. Campagne médiatique de masse (Plan d’action sur la prévention) 29,8 M$ 5 958 090$ 3 489 000$ Accroissement de la sensibilisation et de la compréhension générales des adolescents et de leurs parents en ce qui a trait aux drogues illicites et à leurs conséquences néfastes sur la santé et leurs effets sociaux

Seule la campagne médiatique ciblant les parents a été organisée, ce qui fait que les résultats se limitent aux renseignements visant une des deux populations ciblées, en l’occurrence les parents.

Le taux de connaissance des publicités à la télévision est passé de 32 % avant l’échantillon à 73 % après l’échantillon. Cette augmentation peut signifier une sensibilisation accrue des parents en ce qui a trait aux effets des drogues illicites sur la santé.

Les parents ayant pris connaissance de la publicité (à la télévision, sur le Web et à la radio) connaissent mieux les drogues illicites (y compris le nombre de drogues qu’ils connaissent, les dangers associés à ces drogues et l’influence des drogues sur leurs enfants) que les parents n’ayant pas pris connaissance de cette publicité. Les parents qui considèrent qu’ils connaissent bien les drogues ont également constaté une amélioration de leurs connaissances quant au nombre de drogues sur le marché, aux effets néfastes associés à ces drogues et à l’influence des drogues sur leurs enfants.

Cet échantillon dénote une amélioration des connaissances grâce à la campagne médiatique de masse.

3.4.3 Substances réglementées

b. Fonds des initiatives communautaires de la Stratégie antidrogue (FICSA)

(Plan d’action sur la prévention)

59 M$ 9 600 000$ 4 889 655$

Résultats attendus :

  1. Établir un niveau de sensibilisation et de compréhension de base en ce qui a trait aux enjeux liés aux drogues illicites et aux conséquences néfastes pour la santé et la société.
  2. Recherche sur la prévention, produits de connaissances, ressources et outils
  3. Projets nationaux et communautaires
  4. Consultations, collaborations et partenariats

Résultats immédiats attendus :

  1. Accroissement de la sensibilisation et de la compréhension des drogues illicites et de leurs conséquences néfastes
  2. Accroissement des connaissances des collectivités relativement aux drogues illicites et à leurs conséquences néfastes

Le FICSA a donné lieu à l’adoption d’une stratégie permettant de renforcer les capacités des bénéficiaires – notamment grâce à une formation sur l’évaluation et à des outils normalisés de Santé Canada permettant de recueillir des données de base et des renseignements antérieurs et postérieurs à l’évaluation en ce qui a trait à tous les projets financés (au lieu de réaliser des évaluations des résultats en fonction d’un projet en particulier). On s’attend à ce que la collecte de ces données de base débute à l’automne 2009, ce qui fait que l’extrant 1. devrait être obtenu au cours de l’exercice 2009-2010.

L’établissement de points de référence est maintenant prévu pour 2009-2010 étant donné que le financement des premiers projets a été accordé au cours du quatrième trimestre de 2008-2009.

Le financement a débuté au cours du quatrième trimestre de 2008-2009 en ce qui a trait à trois projets nationaux du FICSA et à 60 nouveaux projets régionaux dans le cadre du FICSA, ce qui fait qu’on a obtenu l’extrant 3.

Nature des projets approuvés et financés :

  • 25 projets visent à accroître la sensibilisation/compréhension d’un mode de vie sain, des drogues illicites et de leurs conséquences néfastes, ce qui permettra de contribuer à l’obtention du résultat immédiat 1;
  • 30 projets portent spécifiquement sur l’acquisition et l’amélioration de capacités (connaissances et aptitudes) pour éviter l’utilisation des drogues illicites, contribuant ainsi à l’extrant 2 et au résultat immédiat 2 ;
  • 8 projets visent à augmenter l’utilisation des structures/ réseaux communautaires aux fins de la promotion de la santé et de la prévention de l’utilisation des drogues illicites chez les jeunes (âgés de 10 à 24 ans), contribuant ainsi à l’extrant 4.
3.4 Consommation de substances et toxicomanie

c. Programme de financement du traitement de la toxicomanie (PFTT)

Plan d’action sur le traitement)

124,7 M$ 29 500 000$ 1 781 337$ Amélioration de la collaboration en ce qui a trait aux mesures prises en réponse aux enjeux des systèmes de traitement dans le cadre du PFTT, au sein des différentes administrations et entre celles ci.

Collaboration accrue avec les différentes administrations :

a) Après l’appel d’offres, on a organisé en moyenne 10 réunions bilatérales avec chaque province et territoire afin de discuter des enjeux associés à la nature et à l’étendue des demandes présentées en vertu du PFTT ou de clarifier ces enjeux.

b) Février 2009 : On a organisé un atelier national sur les pratiques exemplaires [47 représentants de toutes les régions du pays y ont participé] – permettant ainsi aux planificateurs de programmes, aux décideurs et aux intervenants de première ligne de faire du réseautage et de partager leur expérience en matière d’intervention précoce.

c) On a organisé trois conférences téléphoniques du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial afin de permettre aux provinces et territoires de présenter leurs plans pour améliorer les systèmes de traitement. Les provinces de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique et le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT) ont présenté leurs plans.

d) En juin 2009, la gestion du projet associé au quartier Eastside du centre-ville de Vancouver et intitulé « Transitional Assertive Community Treatment Team and Women’s Residential Program/Day Program for Women Survival Sex Workers » a été transférée à la région de la Colombie-Britannique.

La mise en œuvre du programme a été retardée d’un an et seulement six projets ont été approuvés jusqu’à maintenant (quatre projets visent l’amélioration du système de traitement et deux projets visent l’amélioration des services de traitement et du programme).

4.1.1.2 Santé mentale et toxicomanie chez les Inuit et les Premières nations

d. Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et des drogues chez les Autochtones

(Plan d’action sur le traitement)

36 M$ 5 900 000 $ 5 600 000 $

Amélioration de la capacité d’organiser/ d’offrir à des populations cibles une gamme de services et de programmes de traitement

Recherche appliquée au Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et des drogues chez les Autochtones afin d’améliorer les services offerts dans le cadre de ce programme.

Capacité d’organiser/d’offrir à des populations cibles une gamme de services et de programmes de traitement :

Activités réalisées:

  • évaluation régionale des besoins;
  • création du Comité consultatif sur les toxicomanies et les Premières nations, responsable de l’élaboration d’un nouveau cadre de traitement national;
  • amélioration des possibilités de formation et d’accréditation des travailleurs affectés au PNLAADA;
  • appui de l’accréditation des centres de traitement;
  • poursuite de la conception et de la réalisation de quatre projets pilotes sur la santé mentale;
  • lancement d’une étude d’impact dans le cadre d’un projet pilote dans trois collectivités des Premières nations afin d’examiner les extrants et résultats du PNLAADA;
  • poursuite des travaux en vue de moderniser les services de traitement de la toxicomanie, y compris une capacité accrue de recherche, le renforcement des capacités régionales et l’établissement de partenariats stratégiques avec divers organismes des Premières nations.
3.4.3 Substances réglementées

e. Bureau des substances contrôlées

(Plan d’action sur l’application de la loi)

12,8 M$ 2 142 000$ 877 267$

Établissement d’une mesure de référence pour la conformité de l’industrie et des sites à la législation et à la réglementation (AAP)

Accroissement de la compréhension des politiques, lois et règlements et de la conformité à ceux ci.

La mesure de référence n’a pas encore été établie. Le Guide d’évaluation [pour surveiller les substances contrôlées et les précurseurs chimiques] doit être approuvé en 2009-2010.

Affectation de trois ETP pour accroître la capacité de surveiller la conformité.

60 % des distributeurs autorisés ont fait l’objet d’une inspection cette année et 98 % d’entre eux affichaient un taux de conformité partiel – ce qui représente une augmentation du taux d’inspection (33 %) par rapport à 2007-2008. Ces données seront entrées dans la base de données en vue d’améliorer la compréhension de la conformité au Règlement sur les précurseurs.

La base de données est sur le point d’être mise en œuvre. Cette base de données facilitera la surveillance de la conformité grâce à une inspection (antécédents des distributeurs autorisés en matière de conformité, etc.). L’utilisation de cette base de données permettra donc d’améliorer la compréhension de la conformité aux politiques, lois et règlements.

Au total, 1 419 rapports de pertes ou de vols et 575 rapports de falsification ont été produits, ce qui constitue une évaluation efficace de la conformité aux lois et règlements.

On est en train d’élaborer un sondage qui sera mené auprès des clients en 2009-2010. Les renseignements obtenus dans le cadre de ce sondage seront utilisés pour évaluer la proportion de parties réglementées qui sont au courant [et qui comprennent] les lois et règlements associés aux substances contrôlées. Ces données serviront de point de référence pour mesurer le taux de compréhension de la conformité aux lois et règlements par les différents intervenants/parties.

   

f. Service d’analyse des drogues

(Plan d’action sur l’application de la loi)

49,2 M$ 11 418 000$ 8 400 000$

Établissement d’une mesure de référence pour le démantèlement sécuritaire des cultures de drogues (AAP)

Amélioration de la capacité d’offrir un service expert de soutien en temps opportun

Aucun résultat jusqu’à maintenant étant donné que la mesure de référence n’a pas encore été établie. Cependant, 34 laboratoires clandestins ont été démantelés en 2008-2009 avec l’aide du SAD.

Deux postes ont été dotés au moyen de ressources de la SNA et on a acheté des instruments de laboratoire afin d’accroître la capacité d’analyse des drogues. On a pu assister, au cours de l’exercice, à une amélioration du service expert de soutien offert en temps opportun :

  • 96 % des arriérés ont été éliminés [arriérés = pièces à conviction non analysées et retournées à l’organisme d’origine dans les 60 jours suivant la réception par le SAD]
  • réduction du délai de réponse moyen aux fins de l’analyse des demandes (le délai a été ramené de 90 jours en 2007 -2008, à 59 jours en 2008-2009)
  • augmentation des ressources attribuées aux enquêtes sur les laboratoires clandestins (de 3 295 heures en 2007-2008, à 4 828 heures en 2008-2009)
  • augmentation du nombre d’employés affectés à l’application de la loi ayant reçu une formation de la part du SAD (leur nombre est passé de 1 266 en 2007-2008, à 1 597 en 2008-2009)

PMO « Le programme entrera en vigueur une fois que la sanction royale aura été obtenue. »

$3.4 M [1] $700,000 $0
3. Instituts de recherche en santé du Canada 1.2 Recherche sur les priorités stratégiques

Recherche sur un modèle de traitement de la toxicomanie

(Plan d’action sur le traitement)

4,0 M$ 974 998$ 461 211$

Amélioration de la transmission du savoir et du partage des tendances et des conséquences connexes en matière de drogues illicites

Les IRSC ont présenté deux appels de demandes en avril 2008 en ce qui a trait à l’initiative de la Stratégie nationale antidrogue – la première pour le programme de subventions Catalyseur et la deuxième pour le programme de subventions d’équipe. Les IRSC ont reçu les demandes connexes en octobre 2008. Le financement, par les IRSC, des subventions relatives aux catalyseurs et aux équipes a débuté en 2008-2009, afin de financer la recherche en ce qui a trait à l’amélioration de la sensibilisation et de la compréhension des drogues illicites et de leurs conséquences néfastes. Le financement des subventions relatives aux équipes se poursuivra jusqu’en 2011-2012.

4. Ministère de la Sécurité publique du Canada 3.1 Politique sur l’application de la loi

a. Coordination nationale des mesures d’amélioration des rensei-gnements, des connais-sances, de la gestion, de la recherche et de l’évaluation

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4,0 M$ 800 000$ 606 000$

Collectivités plus sécuritaires et services policiers plus efficaces grâce à l’adoption de stratégies nationales en matière d’application de la loi

Plan d’action national sur la coordination et l’application de la loi, qui a donné lieu à la mise sur pied du groupe de travail sur la mise en application. Échange de connaissances et de renseignements avec les intervenants grâce à une tribune nationale et internationale permettant de promouvoir le plan d’action sur l’application de la loi (p. ex., Comité de coordination FPT des hauts fonctionnaires, Cadre national d’action pour réduire les méfaits liés à l’alcool et aux drogues et substances au Canada (mai 2008), Comité des chefs de police du Canada sur l’abus des drogues, Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (mai et décembre 2008), Commission des stupéfiants de l’Organisation des Nations Unies (mars 2009)). Financement de quatre projets de recherche et autres initiatives à l’appui du plan d’action sur l’application de la loi. Appui du ministre de la Sécurité publique, grâce à des séances d’information permettant de faire face aux nouveaux enjeux associés au plan d’action sur l’application de la loi.

Securité et partenariats communautaires

b. Program-mation et financement de la prévention de la criminalité : (Fonds d’action en prévention du crime et Fonds pour la recherche et le dévelop-pement des connais-sances)

(Plan d’action sur la prévention)

20,0 M$ 3 000 000$ 3 394 060$

Soutien accru des populations à risque ciblées.

Accroissement de la connaissance des collectivités en ce qui a trait aux drogues illicites et à leurs conséquences néfastes.

25 projets de prévention de la criminalité associés à la SNA dans différentes régions du pays.

On est sur la bonne voie pour présenter un rapport sur les extrants et les résultats préliminaires (soutien accru des populations à risque ciblées / accroissement de la connaissance des collectivités en ce qui a trait aux drogues illicites et à leurs conséquences néfastes, etc.) de l’année prochaine, en tenant compte du fait que les projets sont à différentes étapes de la mise en œuvre.

5. Gendarmerie royale du Canada 1.1.2.7

a. Service de sensibilisation aux drogues et au crime organisé

(Plan d’action sur la prévention)

15,1 M$ 3 010 000$ 2 278 000$

Accroissement de la sensibilisation des milieux scolaires, des collectivités autochtones et des jeunes en ce qui a trait aux drogues illicites

On a organisé 6 213 séances de sensibilisation durant l’exercice 2008-2009 et ces séances ciblaient 163 612 personnes, notamment des jeunes, des parents, des jeunes autochtones, des parents autochtones et des professionnels.

En 2008-2009, 1 149 séances de formation du SSDCO ont été organisées à l’intention de professionnels, de parents et d’étudiants.

On a établi et entretenu 3 061 partenariats avec d’autres intervenants provinciaux-territoriaux-municipaux, autochtones et non gouvernementaux, et avec d’autres organismes et des corps policiers.

Les coordonnateurs du SSDCO ont distribué 270 550 publications dans différentes collectivités du Canada.

Lancement du programme Les enfants et la drogue à l’échelle nationale, en novembre 2008. Formation de 285 nouveaux animateurs dans différentes collectivités du Canada. Distribution de 150 000 brochures destinées aux parents, de 4 340 manuels de formation, de 22 600 affiches et de 69 000 aimants et stylos.

Organisation de 2 553 séances D.A.R.E. (chacune de ces séances comportait 10 leçons) et organisation de 10 présentations destinées à 209 parents. Le programme a permis de joindre 67 719 élèves de 1 321 écoles, dont 1 266 Autochtones.

Le programme Enfants menacés par la drogue est une initiative d’intervention précoce visant à mettre un terme au cycle d’abus causé par l’exposition à la drogue. Il prévoit un guide de ressources et des programmes de formation pour les employés affectés à la prestation de services, les superviseurs/gestionnaires, les partenaires du protocole et le grand public. Ce programme était en voie d’élaboration en 2008-2009 et il sera mis en œuvre à l’échelle nationale au cours de l’automne 2009.

Les responsables du programme Bouclier autochtone sont en train de terminer la révision de tous les manuels afin de refléter une plus grande diversité des cultures autochtones et d’intégrer les plus récents renseignements à propos des drogues au Canada, y compris les défis sociaux comme les gangs de rue autochtones. Ce programme comportera deux manuels de 12 leçons destinés aux élèves de 5e 6e années et de 7e 8e années. Le premier cours pilote de formation des animateurs communautaires aura lieu à Ottawa (Ontario), en novembre 2009, et il réunira des participants de neuf communautés autochtones du Canada.

Le programme La drogue et le sport, un programme révisé en 2008-2009, a été offert 13 fois à 549 athlètes amateurs et 9 fois à 210 athlètes professionnels. Au total, 1 000 brochures relatives à ce programme ont été distribuées.

Le Programme Les drogues en milieu de travail a été offert à 1 678 participants.

Deux séances de formation des agents chargés de la sensibilisation aux drogues (FASD) ont été organisées en 2008-2009. Au total, 60 policiers (municipaux, régionaux, provinciaux et GRC) ont reçu une formation.

3.5.2 Programmes commu-nautaires et pour les jeunes

b. Programme national d’intervention et de déjudiciarisation

(Plan d’action sur le traitement)

3,4 M$ 745 429$ 565 494$

Répertoire des risques/besoins définis ou des outils d’évaluation permettant :

Une amélioration de la sensibilisation des corps policiers en ce qui a trait aux risques et aux facteurs de protection de contrevenants et des victimes

Une amélioration du taux de satisfaction des collectivités en ce qui a trait aux services de prévention de la criminalité offerts par la GRC

Une amélioration de la sensibilisation des corps policiers en ce qui a trait aux ressources communautaires et aux procédures de renvoi

Une amélioration des renvois aux programmes de traitement de la toxicomanie et d’intervention par la police

  • Mise sur pied d’un groupe d’experts-conseils et élaboration du mandat de ce groupe, qui a tenu sa première réunion à la fin de l’exercice 2008-2009.
  • Identification des partenaires internes et externes grâce à des présentations et des discussions.
  • Élaboration d’un modèle logique et d’un cadre d’évaluation pour le programme
  • Présélection des sites de mise en œuvre possibles et début des consultations.
  • Élaboration d’une trousse de formation qui sera évaluée de plus près. La formation offerte à Charlottetown (Île du Prince-Édouard, Williams Lake (Colombie-Britannique) et Surrey (Colombie-Britannique) a permis, entre autres choses, d’accroître la sensibilisation des policiers quant aux facteurs de risque et à la protection dans le cas des contrevenants et des victimes.
  • Un répertoire des professionnels de la prévention du crime a été établi et il sera mis au point. Ainsi, dans les 11 districts de la GRC au Nouveau-Brunswick, le Programme des agents de la patrouille communautaire (PAPC) permet d’améliorer la sécurité des collectivités en offrant des services de prévention et en rassurant le public tout en appuyant les opérations policières de base.
1.1.2.9

c. Équipe de laboratoires clandestins et equipes des installations de culture de la marijuana/produits de la criminalite (Plan d’action sur l’application de la loi)

91,4 M$ 14 068 000$ 12 211 000$

Amélioration de la capacité de démantèlement sécuritaire des cultures de marijuana et de drogues synthétiques

Élimination de l’importation et de l’exportation en vue de la production et de la distribution de substances illicites, plus particulièrement la marijuana et les drogues synthétiques, du détournement des précurseurs chimiques et de l’intervention du crime organisé dans ce domaine

Élimination des risques pour la santé et la sécurité publique découlant de la production de substances illicites et de la distribution de marijuana et de drogues synthétiques

Maintien de l’intégration, de la collaboration et des capacités entre les secteurs, les organismes chargés de l’application de la loi, les différents paliers de gouvernement, les collectivités et les partenaires internationaux, afin de mettre un terme à l’importation et à l’exportation, à la production et à la distribution illicite d’ICM, d’OFDS, à l’abus, au détournement des précurseurs chimiques et des normes connexes en matière de santé et de sécurité publique

De nouveaux postes ont été créés au sein des équipes OFDS et ICM grâce au financement de la SNA.

On a offert une certaine marge de manœuvre aux divisions ce qui est de financer les postes à partir des services votés « A » afin de promouvoir les postes OFDS/ICM (SNA) au Canada.

L’initiative des drogues synthétiques vise à mettre un terme au problème des drogues synthétiques au Canada. Elle a donné lieu à la mise sur pied de groupes de travail chargés d’assurer une interface avec les postes financés dans le cadre de la SNA à l’échelle de l’organisation. Elle a également donné lieu à la mise sur pied d’un groupe de travail externe formé de représentants de la GRC, de Santé Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada, d’Environnement Canada, de Revenu Canada, de Sécurité publique, du ministère de la Justice, du Service des poursuites pénales du Canada et du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et qui collaborera avec les postes financés dans le cadre de la SNA à l’échelle du gouvernement.

Un groupe de travail distinct a été mis sur pied. Il est formé de représentants clés de Santé Canada responsables des politiques et de la réglementation et chargés d’apporter des modifications/ ajouts au Règlement sur les précurseurs en ce qui a trait au déplacement de la méthamphétamine et de mettre à jour les autorisations en matière de destruction en cas de substances contrôlées et de précurseurs.

On essaie actuellement de mettre sur pied une opération policière conjuguée en collaboration avec l’Agence des services frontaliers du Canada – Direction du renseignement, afin d’améliorer l’échange de renseignements et, en bout de ligne, de contribuer à mettre un terme à la contrebande des précurseurs importés au Canada par des groupes du crime organisé. Les équipes de la SNA ont effectué 257 saisies d’ICM et 20 saisies de laboratoires clandestins en 2008-2009. Dans le cas des ICM, ces saisies ont donné lieu à la saisie de 182 404 plants et de 6 447 boutures de marihuana. Dans le cas des laboratoires clandestins, les équipes de la SNA ont saisi plus de 150 kg de méthamphétamine et 615 kg de MDMA. Six des 20 laboratoires clandestins démantelés étaient en mesure de produire au delà de 10 kg de produits finis.

6. Service correctionnel du Canada 3.0 Supervision communautaire

Préparation et surveillance de cas

(Plan d’action sur l’application de la loi)

23,3 M$ [2] 3 700 000$ 0$

Préparation de cas en temps opportun; taux de contrevenants ayant fait l’objet d’une réinsertion sociale (si la législation visant les peines minimales en cas d’infractions graves est adoptée)

Le programme entrera en vigueur une fois que la sanction royale aura été obtenue.

7. Commission nationale des libérations conditionnelles du Canada Décisions concernant la mise en liberté sous condition et Processus touchant la mise en liberté sous condition qui sont transparente

Décisions en matière de libérations conditionnelles et de pardons

(Plan d’action sur l’application de la loi)

7,5 M$ [3] 2 200 000$ 0$

Décisions en matière de libérations conditionnelles et de pardons et processus de décision permettant de protéger les collectivités canadiennes

Le programme entrera en vigueur une fois que la sanction royale aura été obtenue.

8. Bureau du directeur des poursuites pénales 1.1 Programme de poursuites des infractions en matière de drogues, au titre du Code criminel et en matière de terrorisme

a. Poursuites et services liés aux poursuites

(Plan d’action sur l’application de la loi)

9,9 M$ 1 300 000$ 1 495 299$

Prestation de conseils juridiques et de soutien aux litiges et poursuites en cas d’infractions relatives aux drogues en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) en réponse au travail généré par l’amélioration des équipes antidrogue de la GRC et les employés de soutien affectés intentées aux renseignements et aux opérations techniques.

En 2008-2009, le SPPC a traité 15 140 dossiers de poursuites se rapportant à la production, à la distribution de drogues ou les deux (aux termes des paragraphes 5(1), 5(2), 6(1), 6(2), 7(1) et 7(2) de la LRCDAS)). De ce nombre, 13 405 comportaient des infractions pour distribution, alors que 1 735 comportaient des infractions pour production*.

Le financement pour 2008-2009 a permis l’embauche de 7,5 ETP supplémentaires pour les poursuites relatives aux drogues par le BDPP et pour le soutien des poursuites.

(*Remarque : Près de 10 % de l’ensemble des dossiers comportaient des infractions pour production et distribution.)

b. Poursuites relatives à des infractions graves en matière de drogues prévues dans la LRCDAS.

(Plan d’action sur l’application de la loi)

33,5 M$ [4] 8 600 000$ 0$

Prestation de conseils et de soutien aux litiges durant les enquêtes policières et poursuites en cas d’infractions relatives aux drogues en vertu de la LRCDAS (résultant des dispositions proposées en matière de peines minimales).

Le programme entrera en vigueur une fois que la sanction royale aura été obtenue.

9. Agence des services frontaliers du Canada Sécurité

Renseignements sur les frontières, détournement de précurseurs chimiques, analyse et services scientifiques

(Plan d’action sur l’application de la loi)

7,8 M$ 1 159 000$ 1 070 000$

Les ressources seront affectées à la collecte de renseignements, à l’échange de renseignements, aux activités d’application de la loi, aux capacités d’évaluation, au soutien et aux travaux de laboratoire.

Début de la mise en œuvre et embauche d’employés. Pour l’ASFC, la période de déclaration aux fins de la SNA va de septembre 2007 (lancement de la Stratégie), jusqu’au 31 mars 2008.

Division des enquêtes criminelles : collabore avec des partenaires internes et externes relativement à cette initiative pour appuyer et compléter les efforts déployés en matière d’application de la loi. La Division continuera de mener des enquêtes sur les renvois en ce qui a trait aux infractions à la Loi sur les douanes relativement à l’importation et à l’exportation illégales de précurseurs chimiques. En 2008-2009, la Division a entrepris quatre enquêtes criminelles avec des partenaires chargés de l’application de la loi en ce qui a trait à des infractions associées à la contrebande de substances contrôlées. Deux de ces enquêtes sont maintenant terminées et elles ont donné lieu à des accusations. Les deux autres sont en cours.

Renseignement : La Division a amélioré le programme national de lutte contre le détournement de précurseurs chimiques dans le contexte de son programme du renseignement, afin d’améliorer l’orientation fonctionnelle et la gestion des programmes régionaux de renseignement sur les drogues aux fins de la détection, de la suppression et de l’interdiction de la contrebande et d’autres actes criminels importants à la frontière. Chaque région est dotée d’un agent responsable des précurseurs chimiques et de la liaison avec des partenaires chargés de l’application de la loi.

Science et technologies

Renseignements sur les frontières, détournement de précurseurs chimiques, analyse et services scientifiques

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4,9 M$ 636 000$ 627 000$

Affectation de ressources à la collecte de renseignements, à l’échange de renseignements, à la mise en application, à l’évaluation, au soutien et aux travaux de laboratoire.

Direction des travaux scientifiques et de laboratoire : D’autres chimistes ont été embauchés et la charge de travail liée aux précurseurs a augmenté, passant de 23 précurseurs de catégorie A en 2007-2008, à 172 en 2008-2009 (cette augmentation est attribuable en grande partie au fait que les gamma-butyrolactone étaient ciblés). Par ailleurs, des fonds ont été utilisés pour l’analyse d’une variété de substances-maison et pour la synthèse des normes de référence primaires en ce qui a trait aux précurseurs.

Pour ce qui est des activités de recherche, des progrès ont été accomplis relativement aux concepts/techniques d’échantillonnage et des travaux ont débuté, en collaboration avec l’industrie et avec d’autres ministères en vue de l’élaboration d’aides à l’échantillonnage.

Le laboratoire a acquis deux camions opérationnels de matériel d’examen (COMET) et il est en train de réaménager l’intérieur de ces camions afin de permettre l’échantillonnage et des tests sécuritaires dans le cas de substances inconnues dans les points d’entrée. Ces camions ont été acquis en septembre 2008 et ils ont été utilisés à trois reprises entre janvier 2009 et mars 2009 aux fins de l’échantillonnage de précurseurs présumés dans le domaine du transport maritime.

10. Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international 1.2 Opérations et programmes internationaux

Contributions annuelles à l’ONUDC et à la CICAD

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4,5 M$ 900 000$ 900 000$

Amélioration de la capacité de l’ONUDC de remplir son mandat en matière de lutte contre la drogue et contre le crime l’échelle mondiale.

Amélioration de la capacité de la CICAD de remplir son mandat en matière de lutte contre la drogue en Amérique.

Le MAECI a géré avec succès des projets de prestation de formation, d’équipement et d’expertise technique et juridique donnant lieu à l’amélioration de la capacité des États bénéficiaires et des entités gouvernementales de prévenir et de combattre le crime international et la drogue.

Les activités de renforcement des capacités portaient sur l’offre et la demande en matière de drogues illicites et tenaient compte des priorités stratégiques du Canada.

11. Agence du revenu du Canada 4 Conformité à l’obligation de faire rapport

Programme spécial d’exécution

(Plan d’action sur l’application de la loi)

4.2 M$ 788 149$ 788 149$

15 vérifications d’ICM et de laboratoires clandestins

Durant l’exercice financier, l’ARC a effectué plus de 200 vérifications de particuliers qui s’adonnent à la production et à la vente de marijuana. Grâce au financement de la SNA, l’ARC a été en mesure d’effectuer 15 vérifications. Ces vérifications ont permis de récupérer 2 965 198 $ d’impôt fédéral. Les entités vérifiées sont également passibles d’impôt provincial, d’intérêts et de pénalités.

12. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 1.7 Programmes et services spécialisés

Groupe de gestion juricomptable (GGJ)

(Plan d’action sur l’application de la loi)

1,5 M$ 187 850$ 187 850$

Abolition de l’incitatif financier associé aux activités criminelles

Le GGJ a offert des services de juricomptabilité dans le cadre de trois enquêtes de la GRC en vertu de la SNA. L’analyse est essentielle pour déterminer si les biens des suspects proviennent d’activités criminelles, permettant ainsi au gouvernement du Canada de saisir ces biens et d’abolir l’incitatif financier associé aux activités criminelles.

13. Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada 4881 Collecte, analyse et diffusion de rensei-gnements financiers

Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada

(Plan d’action sur l’application de la loi)

2,5 M$ 237 000$ 237 000$

Accroissement du soutien offert aux organismes chargés de l’application de la loi

Compilation de données financières

Adoption de mesures pour assurer la conformité dans les secteurs déclarants à risque élevé

Le CANAFE continue d’accroître sa capacité d’analyser les renseignements reçus pour compiler des données financières pertinentes dans les cas liés à la drogue et pour renforcer les communications avec les partenaires chargés de l’application de la loi et du renseignement. Le financement offert grâce à la SNA a permis d’accroître la capacité de détection et d’analyse afin de déceler de façon proactive les cas liés à la drogue soumis aux organismes chargés de l’application de la loi, ce qui représente une augmentation de 10 % des cas liés à la drogue soumis aux organismes chargés de l’application de la loi en 2008-2009.

Total 578,5 M$ 113 360 970$ 54 687 468$    

Commentaires sur les écarts :

1. Ministère de la Justice – b. Les critères de financement ont été établis, affichés dans Internet et communiqués aux représentants provinciaux-territoriaux. Un certain nombre de propositions ne respectaient pas les critères du programme ou exigeaient énormément de travaux d’élaboration, ce qui fait que les fonds n’ont pas été utilisés. Malgré un délai de réponse raisonnable par rapport aux priorités gouvernementales en ce qui a trait à la Stratégie nationale antidrogue, il a fallu attendre un certain temps avant que les nouveaux fonds affectés au traitement de la toxicomanie dans le cadre de l’initiative SNA soient utilisés. Une fois que la direction a décelé ce problème, elle a demandé (en septembre 2008) qu’une partie du financement de la SNA soit reporté. D’autres partenaires de la SNA ont réussi à obtenir un report du financement, mais les demandes de report liées au système de justice pour les jeunes n’ont pas été approuvées par le Ministère de la justice. Des stratégies sont en voie d’élaboration et de mise en œuvre pour combler l’écart.

2. Santé Canada – a. Lorsqu’une élection est déclenchée (comme ce fut le cas en 2008), toutes les dépenses liées à la publicité sont suspendues, c’est pourquoi le BCP a suspendu la campagne médiatique de masse (composante visant les jeunes). Santé Canada attend et essaie d’aller de l’avant en ce qui a trait à cette stratégie depuis septembre 2008. Au cours de l’exercice 2008-2009, en raison de l’absence d’approbations, le Ministère a perdu environ 2,2 millions de dollars.

2. Santé Canada – b. Le FICSA a lancé un appel de propositions au début de l’exercice 2008-2009, mais celui ci prévoyait de nombreuses étapes d’examen et d’approbation, qui ont été suivies d’une élection fédérale et de la nomination d’un nouveau ministre. Une fois les approbations obtenues, il ne restait plus que le dernier trimestre de l’exercice pour engager les dépenses approuvées dans le cas des nouveaux projets. Le FICSA a reporté certaines ressources financières sur l’exercice suivant.

2. Santé Canada – c. Début d’un programme entièrement nouveau (contrairement au FICSA, qui n’a fait que réaffecter les fonds prévus en vertu de la SNA). Les principaux bénéficiaires sont les provinces et territoires qui, en tant qu’autres paliers de gouvernement, ont leurs propres niveaux d’approbation même avant la présentation d’une demande. Le PFTT a reporté certains fonds de 2008-2009 sur l’exercice suivant.

2. Santé Canada – e. Les retards accusés en 2007-2008 ont eu une incidence sur les progrès accomplis relativement aux extrants en 2008-2009. Ces retards étaient attribuables aux problèmes associés au renforcement des capacités et à l’acquisition des compétences. Malgré les retards, tous les extrants du BSC ont débuté (y compris la base de données, le sondage auprès des clients et le guide d’évaluation de la conformité). Par ailleurs, l’écart associé à la disposition est attribuable à l’incertitude quant à l’augmentation de la demande et à l’incidence pour le remboursement des coûts de disposition dans le cas des substances contrôlées autorisées.

3. Instituts de recherche en santé du Canada – L’écart s’explique par le fait que seulement deux subventions pouvaient être financées et que seulement une partie des trois subventions financées se rapportait à l’utilisation de drogues illicites (ce qui a eu une incidence sur le montant des fonds attribués en vertu de la SNA – et qui a causé l’élimination des dépenses prévues dans le cas de la SNA). Il est toujours difficile d’évaluer l’utilité d’appels de demandes au moment du lancement. Seulement quatre demandes de subventions ont été reçues dans le cas des catalyseurs et huit dans le cas des équipes. Le taux de réussite des deux programmes de subventions est normal.

4. Ministère de la Sécurité publique du Canada – a. Le taux de roulement du personnel a entraîné l’inutilisation de certains fonds en 2008-2009.

5. Gendarmerie royale du Canada – c. Un grand nombre de divisions ont eu de la difficulté à doter leurs postes ou ont dû subir des mutations et des promotions dans leur région. Étant donné que cette question est une priorité pour la GRC, les divisions sont bien conscientes de l’importance de la dotation de ces postes.

Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Sans objet

Personne-ressource :
Catherine Latimer
Avocat et directrice générale
Initiative stratégiques
613-957-9623
clatimer@justice.gc.ca

[1] Le financement en vue de l’imposition de peines minimales obligatoires en cas d’infractions graves liées aux drogues est prévu au moyen d’une affectation bloquée devant être utilisée si la législation proposée reçoit la sanction royale.

[2] Le financement en vue de l’imposition de peines minimales obligatoires en cas d’infractions graves liées aux drogues est prévu au moyen d’une affectation bloquée devant être utilisée si la législation proposée reçoit la sanction royale.

[3] Le financement en vue de l’imposition de peines minimales obligatoires en cas d’infractions graves liées aux drogues est prévu au moyen d’une affectation bloquée devant être utilisée si la législation proposée reçoit la sanction royale.

[4] Le financement en vue de l’imposition de peines minimales obligatoires en cas d’infractions graves liées aux drogues est prévu au moyen d’une affectation bloquée devant être utilisée si la législation proposée reçoit la sanction royale.



Tableau 5 : Stratégie de développement durable


Objectif du ministère en matière de SDD :
Accroître davantage la capacité du Ministère d’appuyer la prestation des services juridiques relatifs au développement durable.

Résultats attendus en 2008-2009 Mesure(s) du rendement à l’appui Résultats obtenus par le ministère en 2008-2009
  • Accroître la capacité du Ministère de fournir des conseils sur les répercussions juridiques des décisions en matière de politiques et de programmes au sujet des questions relatives au DD que le gouvernement, les ministères et les organismes clients doivent résoudre.
  • Définir et envisager de nouveaux secteurs d’application possibles en ce qui a trait aux conseils et services en matière de DD.
  • Effectuer des recherches et une analyse en ce qui a trait aux principes de DD et aux questions d’actualité et élaborer des études de cas et des pratiques exemplaires en ce qui a trait à l’application de principes et pratiques de DD aux fins de la prestation de services juridiques.
  • Examiner et analyser les recommandations découlant de la Conférence sur le développement durable 2006.
  • Organiser une conférence de suivi sur le DD.
  • Organiser des séances de formation sur le soutien juridique aux fins du DD.
  • Offrir une orientation en ce qui a trait à l’application du DD pour la prestation de services juridiques.
  • Élaborer des lignes directrices pour aider les employés à offrir des conseils et services supplémentaires.
  • Offrir une formation pour améliorer l’expertise du Ministère, le cas échéant.
  • Concevoir des outils de formation sur le DD en collaboration avec d’autres ministères et avec l’École de la fonction publique du Canada.
  • Concevoir des outils d’apprentissage et des solutions pratiques pour aider les employés.
  • Consulter des organismes clients afin de déterminer de quelle façon on pourrait améliorer l’appui des stratégies de DD du client grâce aux services juridiques du MJ.
  • Poursuivre la campagne de sensibilisation en matière de DD.
  • Créer ou promouvoir des tribunes (réseaux, groupes de travail, groupes de pratique) pour tenir compte du DD dans le cadre de la prestation de services juridiques.
  • Élaborer un guide de processus pour la préparation des réponses du Ministère en ce qui a trait aux pétitions en matière d’environnement.
  • Établir un lien entre le DD et la gestion des risques juridiques.
  • Le Comité directeur sur le DD et le réseau des services juridiques en matière de DD ont tenu compte des recommandations découlant de la Conférence sur le DD 2006 dans le cadre de la mise en œuvre actuelle de la Stratégie de DD du ministère de la Justice.
  • Il y a eu une conférence ministérielle sur le DD le 25 mars 2009. Cette conférence était intitulée « Justice pour l’avenir » et elle portait essentiellement sur la nouvelle Loi fédérale sur le développement durable.
  • On a élaboré un cadre en vue de l’établissement d’une liste de contrôle du DD à l’intention des avocats du MJ et on l’a présenté aux chefs de portefeuille, aux gestionnaires des Services juridiques et aux avocats du MJ.
  • Le Secteur du droit public a mené un sondage sur l’adoption des pratiques en matière de DD dans le secteur puis dressé une liste de celles ci; cette liste devra être mise à jour périodiquement.
  • Projets et exposés sur les liens entre le DD et la prestation de services juridiques, notamment :
    • Analyse des principes fondamentaux de DD et de leurs répercussions juridiques;
    • Analyse de l’utilisation des dispositions de déclaration d’objet et des préambules pour faire état des principes de DD;
    • Projet de théorie pragmatique de la conciliation : favorise une compréhension commune de la conciliation en tant que principe juridique et l’élaboration d’outils de gestion de la pratique du droit pour aider les avocats à appliquer ce principe dans l’exercice de leurs fonctions quotidiennes;
    • Analyse de l’harmonisation du droit fédéral avec le droit provincial privé, du point de vue du DD.
  • On a consulté Environnement Canada en ce qui a trait au soutien des services juridiques offert relativement aux stratégies ministérielles; le schéma de liste de vérification concernant le DD tient compte des stratégies des ministères clients en matière de DD.
  • Soutien juridique du Ministère en vue de l’application de la Loi fédérale sur le développement durable.
  • Adoption de mesures pour porter le DD à l’attention des ministères clients, notamment dans le cadre de la révision des directives gouvernementales.
  • Le Ministère a adopté une procédure pour faciliter la coordination et la cohérence des conseils juridiques en ce qui a trait aux principales questions de droit associées à l’évaluation environnementale.
  • Le site intranet du MJ sur le DD a été mis à jour en fonction des nouveaux renseignements sur les liens entre les services juridiques et le DD.
  • Les membres du comité directeur sur le DD et du Réseau des services juridiques du DD se sont rencontrés périodiquement afin de promouvoir la mise en œuvre de la stratégie de DD du MJ.
  • Élaboration et approbation d’un processus ministériel en vue de la préparation des réponses aux pétitions en matière d’environnement.
  • Participer aux délibérations du groupe de travail interministériel chargé de l’élaboration d’un guide destiné aux ministères en ce qui a trait aux pétitions en matière d’environnement.
  • Modification de la liste de contrôle de la gestion des risques juridiques en ce qui a trait aux répercussions possibles pour les clients, de façon à inclure une composante se rapportant aux répercussions gouvernementales.



Objectif du ministère en matière de SDD :
Intégrer les principes et pratiques du développement durable aux activités ministérielles qui ont trait à des politiques et à des programmes.

Résultats attendus en 2008-2009 Mesure(s) du rendement à l’appui Résultats obtenus par le ministère en 2008-2009
  • Intégrer les principes et pratiques du DD aux politiques et programmes ministériels.
  • Intégrer les principes et activités du DD à la structure de responsabilisation de gestion du Ministère.
  • Assurer et surveiller la conformité à la directive du Cabinet de 1999 sur l’évaluation environnementale stratégique des projets de politiques, de plans et de programmes.
  • Élaborer des études de cas et des pratiques exemplaires sur l’application des principes et pratiques du DD aux fins de l’élaboration de politiques et programmes et de la prestation de conseils stratégiques.
  • Élaborer des lignes directrices et des outils d’apprentissage et former les employés.
  • Concevoir des recherches et des analyses tournées vers l’avenir en ce qui a trait aux politiques et programmes.
  • Définir les secteurs de façon à mieux intégrer le DD.
  • Élaborer des lignes directrices, des outils d’apprentissage et des solutions pratiques pour aider les employés à appliquer le DD dans l’exercice de leurs fonctions.
  • Offrir une formation pour améliorer l’expertise du Ministère, le cas échéant.
  • Créer une capacité de recherches stratégiques pour analyser les effets à long terme de la détérioration environnementale, des innovations technologiques et des enjeux sociaux et économiques sur les activités du Ministère.
  • Établir un lien entre les priorités et activités se rapportant aux politiques et aux services juridiques et les priorités gouvernementales, afin de tenir compte des aspects environnemental, social et économique du processus de DD.
  • Intégrer le DD au cadre de responsabilisation de gestion; classer les activités de DD en fonction de la structure de l’architecture d’activités de programme.
  • Établir un lien entre la gestion des risques juridiques au sein du Ministère et la mise en œuvre du DD.
  • Considérer le DD comme une priorité ministérielle.
  • Adopter des procédures en vue de la collecte de données, de la surveillance des progrès accomplis dans le domaine du DD et de la présentation de rapports connexes.
  • Améliorer la compréhension du DD et de sa pertinence pour les activités du Ministère auprès des gestionnaires.
  • Établir des objectifs précis en vue de l’inclusion et de la surveillance des engagements en matière de DD dans les ententes de rendement de certains gestionnaires supérieurs.
  • Intégrer le DD au processus de planification des activités du Ministère.
  • La parfaite conformité à la directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale stratégique est atteinte.
  • Tous les mémoires au Cabinet renferment un questionnaire obligatoire sur les répercussions environnementales possibles surveillées par les Affaires du Cabinet.
  • Élaboration d’une série d’exemples de pratiques exemplaires découlant des politiques et programmes du MJ pour montrer les liens avec les principes du DD pertinents pour le MJ.
  • Élaboration d’outils tels des listes de contrôle et du matériel de référence en ce qui a trait aux politiques et programmes du MJ afin d’assurer l’intégration du DD lorsqu’une telle mesure est appropriée.
  • Le Groupe de travail sur le DD – Politiques et programmes est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de tous les éléments visant cet objectif.
  • Le DD reste un élément de la formation obligatoire en matière de gestion offerte à tous les nouveaux gestionnaires.
  • Il est question du DD dans le mandat du Comité des politiques et de son sous-groupe, le groupe de travail du Comité des politiques.
  • Évaluation et documentation des liens entre la journée de réflexion annuelle du Comité des politiques et le DD.
  • Les facteurs à prendre en considération aux fins du DD ont été intégrés au processus d’examen du Comité d’examen de la recherche du MJ.
  • Les principes du DD sont appliqués à la capacité de recherche du Comité d’examen de la recherche du MJ pour effectuer des études et des examens de dossiers répartis entre plusieurs sites.
  • On a organisé, en décembre 2008, un atelier sur le DD à l’intention de 50 agents des politiques et programmes du MJ.
  • On a organisé une séance d’information et de discussion sur l’application du DD aux politiques et programmes dans le cadre de la Conférence de 2009 du MJ sur le DD.
  • On a mené un sondage auprès des intervenants dans le domaine des politiques et programmes du MJ entre décembre 2008 et janvier 2009 afin de déterminer et d’analyser les connaissances des employés en matière de DD, surtout en ce qui a trait à la dimension sociale, et on a pu constater que le taux de sensibilisation augmente.
  • Les considérations liées au DD ont été ajoutées au guide sur la planification d’activités, notamment dans la section portant sur l’établissement de priorités et l’orientation stratégique.
  • Le champion du DD préside un comité directeur formé de gestionnaires supérieurs et chargé de l’application du DD. Il a offert des exposés à diverses équipes de gestion de portefeuilles et préparé des communiqués destinés aux subordonnés directs et au Conseil d’administration en ce qui a trait aux progrès réalisés pour assurer l’atteinte des objectifs en matière de DD.
  • Les ententes de rendement des gestionnaires et les énoncés d’orientation en matière de DD sont ciblés pour le prochain cycle d’activités.



Objectif du ministère en matière de SDD :
Améliorer la viabilité écologique des activités matérielles du Ministère.

Résultats attendus en 2008-2009 Mesure(s) du rendement à l’appui Résultats obtenus par le ministère en 2008-2009
  • Amélioration considérable des pratiques de conservation et de gestion des déchets.
  • Adoption de la politique d’achats écologiques du gouvernement.
  • Intensifier les activités pour sensibiliser les employés en ce qui a trait aux pratiques de conservation.
  • Améliorer les efforts déployés pour réduire la consommation de papier.
  • Améliorer les efforts déployés pour détourner les déchets solides des sites d’enfouissement.
  • Appliquer les normes du gouvernement du Canada en matière d’aménagement des locaux et en assurer le respect.
  • Proposer et favoriser des mesures pour réduire la consommation d’énergie.
  • Offrir une formation à tous les gestionnaires et employés appropriés.
  • Déterminer tous les secteurs ayant des répercussions environnementales majeures pour le Ministère et prendre des mesures pour réduire ces répercussions d’au moins 20 %.
  • Favoriser l’impression recto-verso et adopter une norme à l’échelle du Ministère dans la mesure du possible.
  • Stabiliser et surveiller les niveaux de consommation de papier.
  • Faire passer de 78 % à 86 % le taux de détournement des déchets solides de l’Administration centrale, conformément aux recommandations de la vérification de 2006 (fondée sur l’année de base 1999).
  • Déterminer les possibilités d’hébergement donnant lieu à un taux d’occupation optimal et assurer une utilisation plus efficiente des locaux, conformément aux lignes directrices en matière de locaux et aux normes en matière d’aménagement du gouvernement du Canada.
  • Intégrer la viabilité à tous les aspects des spécifications de la conception, grâce à l’utilisation de produits et matériaux écologiques.
  • Adopter des pratiques pour promouvoir la communication et le partage de données électroniques, réduisant ainsi la consommation de papier de l’ordre de 30 % par rapport au niveau de 2006.
  • Surveiller le processus et les mesures applicables pour contrôler les efforts déployés en matière de détournement des déchets et assurer la présentation de rapports périodiques.
  • Élaborer et organiser une formation destinée aux gestionnaires en ce qui a trait aux pratiques en matière de DD dans le domaine de l’environnement.
  • Établir des objectifs et des mesures de rendement précis et les inclure dans les ententes de rendement des gestionnaires, afin de démontrer et de surveiller les progrès réalisés par rapport aux engagements en matière de DD.
  • Adopter et surveiller les recommandations découlant de vérifications sur la consommation d’énergie et les déchets solides dans le cas des immeubles de l’Administration centrale.
  • Former tous les employés appropriés en ce qui a trait à la Politique d’achats écologiques.
  • Surveiller et appliquer cette politique.
  • Veiller à ce que tous les fournisseurs offrent des produits écologiques.
  • Envisager l’achat de produits écologiques dans chaque cas.
  • Faire en sorte que les achats de produits écologiques représentent au moins 50 % de tous les achats.
  • Établir des cibles en matière d’achats écologiques et les inclure dans toutes les ententes de rendement des gestionnaires et employés responsables.
  • Évaluer les données sur les dépenses et établir des points de référence et des objectifs précis en 2009, pour les cinq grandes catégories d’achats.
  • Établir un mécanisme de déclaration normalisé dans le cas du système financier, afin de contrôler le respect de la politique par le Ministère.
  • Mise sur pied d’équipes vertes pour la diffusion de pratiques exemplaires et l’organisation d’événements thématiques.
  • Le dirigeant principal de l’information a élaboré une politique d’impression recto-verso dans le cadre de sa Stratégie sur l’impression.
  • Utilisation de l’outil de soutien aux litiges, Ringtail, pour gérer et échanger des documents d’enquête préalable en format numérique plutôt que sur papier, ce qui permettra de réaliser des économies de l’ordre de 168 millions de pages environ d’après l’inventaire actuel d’images numériques (environ 24 millions).
  • Collecte de piles par les employés en vue de la mise au rebut.
  • Poursuite du programme Des ordinateurs pour les écoles avant d’envoyer les ordinateurs à la Corporation de disposition des biens de la Couronne.
  • L’amélioration de la gestion de l’espace a donné lieu à des projets d’optimisation de l’espace à l’Édifice commémoratif de l’est (1er étage), à la tour St-Andrews (5e, 6e, 8e, 11e et 12e étages), où les locaux offerts sont régularisés et les normes du gouvernement du Canada en matière d’aménagement sont respectées.
  • La nouvelle politique favorisant l’utilisation de l’eau du robinet plutôt que de l’eau embouteillée a été approuvée et mise en application.
  • Le gestionnaire immobilier du MJ, SNC Lavalin ProFac, procède à des vérifications périodiques de l’utilisation de l’énergie à l’Administration centrale. L’Édifice commémoratif de l’est a récemment obtenu la certification Visez vert Plus de BOMA Canada.
  • Lorsqu’une telle mesure est possible dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet, les gestionnaires de projet essaient d’assurer l’utilisation de produits réutilisables, de produits fabriqués à partir de matières recyclées ou de produits à faible consommation d’énergie (conformes aux exigences de LEED Canada).
  • Les agents de négociation des marchés ont reçu une formation à propos de l’achat de produits écologiques dans le cadre de la formation sur les marchés.
  • Voir le tableau 6.
  • Les critères ministériels en matière d’investissement lié à la GI/TI tiennent maintenant compte de facteurs environnementaux comme la qualité de l’air, la conservation de l’énergie, la qualité de l’eau et la gestion des déchets.


On peut consulter le texte complet de la Stratégie de développement durable à l’adresse Internet suivante : http://www.justice.gc.ca/fra/dept-min/pub/sds-sdd/07_09/index.html.



Tableau 6: Achats écologiques

Conformité aux exigences de la Politique

Le ministère a t il intégré des considérations relatives au rendement environnemental à son processus de prise de décisions en matière d’achats?

Oui

Résumé des initiatives visant à intégrer des considérations relatives au rendement environnemental au processus de prise de décisions en matière d’achats :

  • Formation des préposés à l’administration et aux contrats, qui ont été mis au courant de la Politique d’achats écologiques.
  • Recours à des AOP de TPSGC, qui comportent un volet écologique.
  • Application des principes et méthodes d’achats écologiques aux outils d’approvisionnement du MJ.

Résultats atteints :

Il est actuellement très difficile d’obtenir des données du SIFM étant donné que ces renseignements ne sont pas disponibles. Les préposés à l’administration et aux contrats ont reçu une formation et les principes d’achats écologiques ont été intégrés à la documentation contractuelle du MJ.

Contributions afin de faciliter la mise en œuvre des achats écologiques à l’échelle du gouvernement :

Les contributions ont servi à la formation et à l’intégration des principes d’achats écologiques à la documentation contractuelle du MJ.

Objectifs en matière d’achats écologiques

Le ministère s’est-il fixé des objectifs en matière d’achats écologiques? [Sélectionnez l’une des réponses :

Oui

Ces objectifs sont ils les mêmes que ceux énoncés dans la stratégie de développement durable? (Tableau 5)

Oui

Résumé des objectifs en matière d’achats écologiques :

  • Tous les employés ont reçu une formation quelconque en vue de l’application de la Politique d’achats écologiques.
  • Promotion de l’utilisation d’offres à commande permanentes pour les produits et les meubles (établies par TPSGC ou à l’interne) à l’appui de la Politique d’achats écologiques.
  • On encourage les groupes de clients à envisager le ciblage de produits écologiques.

Résultats atteints :

Il est très difficile d’assurer des réalisations qualitatives étant donné que notre système financier (SIFM) n’est pas en mesure d’appuyer de telles exigences. Le Ministère est plus au courant de la Politique d’achats écologiques grâce à la formation offerte aux préposés à l’administration et aux contrats.

 



Tableau 7 : Réponse aux comités parlementaires et aux vérifications externes


Réponse aux comités parlementaires

Comité permanent de la sécurité publique et nationale

Rapport 4 (39e législature, 2e session)

Sommaire :
Ce rapport, sur les pistolets à impulsion électrique – Taser - (adopté par le Comité le 16 juin 2008; présenté à la Chambre le 18 juin 2008), décrit les conclusions et les recommandations du Comité relativement aux changements jugés nécessaires pour régler la question du Taser utilisé par la GRC.

Recommendations:
Le Comité a émis dix-sept recommandations

Réponse :
Le gouvernement n’a pas répondu à cette étude.

Lien en anglais :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=358 2906&Language=E&Mode=1&Parl=39&Ses=2

Lien en français :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=358 2906&Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=2?

Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration

Rapport 4 (39e législature, 2e session)

Sommaire :
Ce rapport, intitulé projet de loi C-37, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (adopté par le Comité le 13 février 2008; présenté à la Chambre le 14 février 2008), indique que le Comité a examiné le projet de loi C-37, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté et a convenu, le mercredi 13 février 2008 de le présenter avec les modifications.

Recommandations :
Le Comité recommande de modifier la Loi sur la citoyenneté.

Réponse :
Le gouvernement n’a pas répondu à ce rapport.

Lien en anglais :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=327 7150&Language=E&Mode=1&Parl=39&Ses=2

Lien en français :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=327 7150&Language=E&Mode=1&Parl=39&Ses=2

Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration
Rapport 5 (39e législature, 2e session)

Sommaire :
Ce rapport, intitulé Examen ultérieur par la Chambre du projet de loi C-37, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (adopté par le Comité le 13 février 2008; présenté à la Chambre le 14 février 2008), indique que le Comité a examiné le projet de loi C-37, Loi modifiant la Loi sur la citoyenneté et a convenu, le 14 février 2008 de le présenter avec les modifications.

Recommandations :
Le Comité recommande à la Chambre de passer le plus tôt possible le projet de loi par toutes les étapes qui restent sans autre modification.

Réponse :
Le gouvernement n’a pas répondu à ce rapport.

Lien en anglais :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=327 8689&Language=E&Mode=1&Parl=39&Ses=2

Lien en français :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=327 8689&Language=E&Mode=1&Parl=39&Ses=2

Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique
Rapport 3 (40e législature, 2e session)

Summary : Cette étude, intitulée Étude de l’entente Mulroney Airbus, a été adoptée par le Comité le 11 mars 2009, présentée à la Chambre le 12 mars 2009, et adoptée par la Chambre le 12 mars 2009.

Recommandations : Le comité permanent applique le privilège parlementaire de garantie de liberté de parole à tous les témoignages et toutes les preuves présentés au Comité pendant les délibérations de l’entente Mulroney Airbus.

Réponse : Le gouvernement n’a pas répondu à cette étude.

Lien en anglais :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=3743 823&Language=E&Mode=1&Parl=40&Ses=2

Lien en français :
http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=37438 23&Mode=1&Parl=40&Ses=2&Language=F

Réponse au Vérificateur général
Aucune pendant la période visée par le rapport; aucune recommandation n’a été reçue.
Vérifications externes
Aucune pendant la période visée par le rapport; aucune recommandation n’a été reçue.



Tableau 8 : Vérifications internes et évaluations

Tableau 8a: Vérifications internes (période de rapport actuelle)


Titre de la vérification interne Type de vérification interne État Date d'achèvement prévue
Services juridiques ministériels – Agriculture et Agroalimentaire Canada Intégrée Terminée Avril 2008
Services juridiques ministériels – Conseil national de recherches Intégrée Terminée Juin 2008
Bureau régional de l’Ontario – Direction des finances et de l’administration Finances et Administration Terminée Août 2008
Le programme « Barrister’s Briefcase – Ringtail » Systèmes Terminée Août 2008
Secteur des programmes Intégrée Terminée Septembre 2008
Santé et sécurité au travail Intégrée Terminée Octobre 2008
Secteur du droit public Intégrée Terminée Novembre 2008
Accès à l'information et protection des renseignements personnels (AIPRP) Intégrée Terminée Janvier 2009
Système de gestion des salaires (SGS) Financière En cours  
Services juridiques ministériels – Agence canadienne de développement international Intégrée En cours  
Services juridiques ministériels – Affaires étrangères et du Commerce international Intégrée En cours  
Vérification des contributions Financière En cours  
Recouvrement des coûts (Cadre de gestion) Financière En cours  
Système de gestion des dossiers, des documents et de l'information (SGDDI) Systèmes En cours  
Droit de l’immigration (bureaux régionaux de la C.-B., de l’Ontario et du Québec) Intégrée En cours  
Services juridiques ministériels – Ministère de la Défense national Intégrée En cours  
Services juridiques ministériels – Conseil du Trésor Intégrée En cours  
Services juridiques ministériels – Ressources Naturelles du Canada Intégrée En cours  
Bureaux des Portefeuilles (Droit des affaires et droit réglementaire, Organismes centraux, CISP) Intégrée Planifiée  
Droit fiscal – Ottawa Intégrée Planifiée  
Droit fiscal – Edmonton Intégrée Planifiée  
Droit règlementaire – Ontario Intégrée Planifiée  
PeopleSoft Systèmes Planifiée  
Gestion des marchés (Bureaux régionaux de la C.-B., de l’Ontario et du Québec) Intégrée Planifiée  
Prévisions et allocations budgétaires Financière Planifiée  
Hyperlien: http://www.justice.gc.ca/fra/min-dept/pub/ver-aud/index.html

Tableau 8b : Évaluations (période visée par le rapport)


Titre de l’évaluation Activité de programme Type d’évaluation Statut Date d’achèvement
Programme d’assistance parajudiciaire aux autochtones Politiques, lois et programmes en matière de justice Évaluation sommative Terminé Juillet 2008
Stratégie fédérale d’aide aux victimes Politiques, lois et programmes en matière de justice Évaluation de mi-mandat Terminé Juillet 2008
Composante du ministère de la justice du plan d'action canadien contre le racisme Politiques, lois et programmes en matière de justice Évaluation formative Terminé Juin 2008
Stratégie du droit de la famille axé sur l'enfant Politiques, lois et programmes en matière de justice Évaluation sommative Terminé Juin 2008
Programme pour les leaders de demain du ministère de la Justice Services internes Évaluation formative Terminé Juillet 2008
Programme sur les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre Politiques, lois et programmes en matière de justice Évaluation sommative Terminé Novembre 2008
Cour de justice du Nunavut Politiques, lois et programmes en matière de justice Évaluation formative Terminé Octobre 2008
Gestion des risques juridiques au ministère de la Justice Fournir des services juridiques au gouvernement Évaluation formative Terminé Octobre 2008
Hyperlien: http://www.justice.gc.ca/fra/pi/eval/2008.html