Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Symbole du gouvernement du Canada

ARCHIVÉ - Défense nationale

Avertissement Cette page a été archivée.

Information archivée dans le Web

Information archivée dans le Web à  des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Cette dernière n’a aucunement été modifiée ni mise à  jour depuis sa date de mise en archive. Les pages archivées dans le Web ne sont pas assujetties aux normes qui s’appliquent aux sites Web du gouvernement du Canada. Conformément à  la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette information dans tout autre format de rechange à  la page « Contactez-nous Â».

Table 7: Réponse aux comités parlementaires et aux vérifications externes


Réponse aux comités parlementaires
Recommendation Réponse/Engagement du gouvernement État
Deuxième rapport du Comité permanent de la défense nationale, 39e législature, 2e session, « Processus d'acquisition et processus associés » (Adopté par le Comité le 31 janvier 2008; Présenté à la chambre le 7 février 2008)
Rapport original : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=3240298&Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=2
Réponse du gouvernement : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=3546108&Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=2
1. Ces dix points (proposés par un témoin comparaissant devant le Comité) peuvent servir également de principes directeurs au gouvernement pour la réforme du système d'approvisionnement du matériel de défense. Le gouvernement reconnaît que cette question est d'une grande complexité et revêt une importance considérable. Le gouvernement compte poursuivre sa réforme afin d'instituer un processus d'approvisionnement juste, ouvert et transparent, un processus qui garantit que l'argent des contribuables est investi de façon judicieuse et sérieuse. (Réponse complète accessible en ligne).
  1. Énoncé des besoins. Pas de changement.
  2. Participation du secteur industriel dès le début. Le Ministère a lancé un projet ACCORD dans le but d'examiner la possibilité d'établir un centre gouvernement-industrie d'analyse des capacités (basé sur les modèles réussis de l'Australie et du Royaume-Uni). Le projet ACCORD doit préparer une demande de propositions pour la phase d'analyse des options du projet en août. Cette démarche permettra d'examiner les obstacles à la création de certains mécanismes comme ceux visant à protéger la propriété intellectuelle et à favoriser un environnement propice à la compétition.
  3. Équipes de projet intégrées. Pas de changement. Conformément à d'autres démarches innovantes visant à tenir compte de l'expérience acquise en matière d'attrition et de coupures, on a procédé à la réaffectation des ressources limitées à deux divisions regroupant les principaux projets de transformation afin d'en effectuer le suivi. Ces divisions agissent comme centres d'expertise dotés d'un personnel hautement qualifié et spécialisé capable de gérer des acquisitions complexes.
  4. Risques. La mise à l'essai de la nouvelle politique est toujours en cours.
  5. Spécifications fonctionnelles. Le recours aux spécifications fonctionnelles et la mise en œuvre d'autres réformes en matière d'approvisionnement ont permis de réduire les délais d'acquisition du matériel de 107 mois à moins de 48 mois.
  6. Rendement des fournisseurs. Le Ministère met la touche finale à un processus de mesure du rendement des fournisseurs particulier aux acquisitions du matériel de défense; ce processus s'inspirera des efforts de TPSGC en cours dans ce domaine.
  7. Stratégie d'approvisionnement. Pas de changement.
  8. Stratégie industrielle de défense. Nous poursuivons nos efforts en vue d'établir un meilleur lien entre les dépenses de défense décrites dans la stratégie de défense « Le Canada d'abord » (SDSC) et les avantages pour l'économie intérieure, et afin d'élaborer une démarche structurée de développement des technologies stratégiques. À l'automne 2009, le MDN, de concert avec Industrie Canada, TPSGC et l'Association des industries canadiennes de défense et de sécurité, tiendra une série d'« activités de participation » avec les industries liées à la défense dans l'ensemble du Canada; ces activités viseront à mieux comprendre les préoccupations et les priorités de l'industrie.
  9. Incitatifs à l'intention des entrepreneurs. Pas de changement.
  10. Financement stable. Pas de changement.
2. Que le ministère de la Défense nationale examine des moyens de rendre l'attribution de contrats à des fournisseurs exclusifs plus transparente et responsable afin de réduire de manière importante les délais d'approvisionnement pour les grands projets d'immobilisations nécessaires à la sécurité nationale. Le gouvernement a conscience de la nature sensible de l'approvisionnement auprès de fournisseurs exclusifs, et il est déterminé à faire en sorte que le Parlement et les Canadiens connaissent mieux ce processus. Le Règlement sur les marchés de l'État: (RME) prévoit qu'un processus d'appel d'offres concurrentiel soit la norme, mais il reconnaît aussi que l'État est parfois fondé d'attribuer un marché à un fournisseur exclusif. À l'automne 2007, le gouvernement a officiellement instauré un niveau supplémentaire d'examen pour tenir compte du manque apparent d'équité et de transparence de certains marchés avec fournisseurs exclusifs. (Réponse complète accessible en ligne) On utilise habituellement les contrats à fournisseur exclusif en dernier recours, et ces contrats sont soumis à des accords commerciaux nationaux et internationaux et au Règlement sur les marchés de l'État. Le Règlement n'autorise l'utilisation des contrats à fournisseur exclusif que dans les quatre cas suivants : 1) situation d'urgence; 2) les dépenses prévues n'excèdent pas 25 000 $, ou dans certains cas 100 000 $; 3) un appel d'offres ne servirait pas l'intérêt public; 4) le marché ne peut être exécuté que par une seule personne.
3. Que, pour des raisons de transparence et de responsabilité, le Plan de capacités de défense nationale soit rendu public et déposé devant le Comité permanent de la défense nationale avant la fin de l'année financière en cours. Le 12 mai 2008, le gouvernement a dévoilé la Stratégie de défense Le Canada d'abord (SDCD), qui constitue un plan complet pour doter les Forces canadiennes (FC) du personnel, du matériel et du soutien dont elles ont besoin afin de relever les défis de sécurité à long terme qui se posent au Canada sur les plans national et international… Cette annonce complète les mesures importantes déjà prises par le gouvernement pour renforcer les FC. La Stratégie permettra de porter l'effectif de la Force régulière et de la Réserve respectivement à 70 000 et à 30 000 membres, d'améliorer les infrastructures clés des FC, d'accroître l'état de préparation général et de mettre en œuvre d'importants projets de remplacement de ses flottes : navires de combat de surface, aéronefs de patrouille maritime, avions de recherche et de sauvetage, chasseurs aériens, véhicules et systèmes de combat terrestre. En offrant un financement stable à long terme aux FC et en jetant les fondements d'une nouvelle relation avec l'industrie, la Stratégie conférera au processus d'approvisionnement de matériel de défense une transparence et une responsabilisation accrues. Les mesures relatives à cette recommandation ont été appliquées. Le public a un accès complet à la Stratégie et aux annonces d'initiatives particulières qui en résultent; les initiatives sont ouvertes à la concurrence, sont susceptibles d'être élaborées davantage ou sont déjà réalisées.
4. Que le Plan de capacités de défense nationale soit considéré comme un des fondements du processus d'approvisionnement, au même titre que les éléments de base de ce dernier. Afin de combler les besoins actuels et futurs et de relever les défis du XXIe siècle, les Forces canadiennes transforment et modernisent leurs forces opérationnelles maritimes, terrestres, aériennes et spéciales. À cette fin, elles dressent un plan d'investissement complet pour mettre en œuvre la SDCD. Ce plan définira l'affectation des ressources en matériel, en personnel et en infrastructure ainsi que d'autres contributions essentielles pour que les FC disposent d'un nouveau matériel et de nouvelles capacités au cours des dix prochaines années.

Par ailleurs, l'élaboration du plan d'investissement est grandement influencée par l'adoption par le MDN de la planification axée sur les capacités. Pour le moment, le Ministère procède à un examen approfondi de la structure et des capacités actuelles de ses forces en regard des besoins futurs identifiés, afin de dresser une nouvelle feuille de route des capacités stratégiques. Cette feuille de route proposera une gamme de solutions et d'options en matière de capacités susceptibles de répondre aux diverses lacunes relevées. Ces solutions et ces choix devraient aider les décideurs à établir les besoins des FC pour relever les défis posés par l'évolution de l'environnement de sécurité. Une fois les besoins approuvés, les choix relatifs aux capacités seront décrits plus en détail dans le plan d'investissement et leur financement y sera autorisé. La nouvelle feuille de route devrait être achevée au milieu ou à la fin de 2008.
Cette recommandation a été acceptée et la mise en œuvre a été complété. Le Plan d'investissement de la Défense progressait dans le processus de gouvernance interne du Ministère à la fin de l'année financière et approuvé par le Conseil du Trésor le 11 juin 2009. Ce document de référence clé fournit les prévisions d'investissement en matière de défense pour une période de dix ans. Il sert de guide pour la planification de la défense et la gestion interne de l'affectation des ressources aux programmes.

La Défense a adopté un processus de planification fondée sur les capacités (PFC). Dans le cadre de cette PFC, une première version de la feuille de route des capacités stratégiques a été préparée à la mi 2008. La feuille de route a servi d'outil d'aide à la décision pour la préparation du plan d'investissement. On procède actuellement à l'adoption d'un processus de révision et de mise à jour de la feuille de route et du plan d'investissement.
5. Que tous les grands projets de l'État évalués à plus de 100 millions de dollars proposés par le ministère de la Défense nationale soient soumis au Comité permanent de la défense nationale pour examen avant l'attribution du contrat.

Le gouvernement observe que le Comité a déjà formulé cette recommandation à deux reprises; néanmoins, il demeure d'avis qu'il rend compte au Parlement des programmes, des opérations et des services de défense - ce qui comprend les renseignements fournis sur les grands projets de l'État - de manière parfaitement adéquate. Dans la très grande majorité des cas, les renseignements concernant ces projets sont communiqués au Parlement, et le Comité peut donc en prendre connaissance bien avant l'attribution des contrats. Pour renseigner le Parlement, le gouvernement a recours aux mécanismes de communication déjà en vigueur comme le dépôt du Budget principal des dépenses et des Rapports sur les plans et les priorités qui contiennent le détail des grands projets de l'État. À la demande des comités, le ministre de la Défense nationale, d'autres ministres et des hauts fonctionnaires comparaissent devant le Parlement pour expliquer les grands projets que propose à l'État le ministère de la Défense nationale.

La publication de la SDCD offre des renseignements supplémentaires au Parlement et aux Canadiens relativement aux plans du gouvernement. Le gouvernement rappelle son engagement de faire comparaître des ministres et des fonctionnaires afin qu'ils témoignent des divers projets d'approvisionnement qui intéressent le Comité, et il continuera de collaborer avec le Parlement pour la surveillance des activités d'approvisionnement de matériel de défense.

Pas de changement.
6. Que le gouvernement du Canada étudie des moyens de modifier les processus d'approvisionnement du ministère de la Défense nationale afin de réduire de manière importante les délais d'approvisionnement pour les grands projets d'immobilisations nécessaires à la sécurité nationale. Il devrait notamment se pencher sur l'opportunité d'un processus d'approvisionnement ministériel « maison » (un organisme chargé de l'approvisionnement pour le ministère de la Défense), d'un processus transparent et ouvert d'attribution des contrats à des fournisseurs exclusifs, le cas échéant, et d'un plus grand recours à des produits standard lorsque c'est possible.

Le gouvernement continue d'améliorer ses politiques et ses processus d'approvisionnement de matériel de défense et il se réjouit que le Comité constate les succès remportés à ce jour. Nous voulons et pouvons faire davantage pour simplifier et accélérer les processus tout en maintenant en vigueur les garanties et les contrôles nécessaires pour que les Canadiens obtiennent la meilleure qualité en retour des dépenses de défense, et pour que les acquisitions dans ce domaine s'effectuent dans la plus grande transparence possible et fasse l'objet de contrôles adéquats.

À juste titre, le Comité estime que la proposition de certains de restructurer en profondeur les relations actuelles entre le MDN et TPSGC et de créer un organisme d'approvisionnement de matériel de défense est une question très complexe comportant des risques importants, qu'on soit pour ou contre.

Grâce à la collaboration des ministères et des organismes concernés, on a, au cours des deux dernières années, réduit de façon marquante les délais d'approvisionnement du matériel militaire. Dans le passé, neuf ans en moyenne s'écoulaient entre l'énoncé d'un besoin et l'attribution d'un contrat. Le gouvernement est en bonne voie d'abaisser à moins de quatre ans le délai d'attribution des contrats, et il entend améliorer constamment l'efficacité de l'approvisionnement militaire.

Comme il l'a indiqué dans sa réponse à la recommandation 2, le gouvernement s'est pleinement engagé à recourir à des processus ouverts et transparents pour les acquisitions, sur une base concurrentielle ou non.

Le gouvernement est d'accord avec la recommandation de recourir à des produits standard ayant fait leurs preuves lorsqu'ils conviennent et il continue de procéder de la sorte dans la mesure du possible. (Réponse complète accessible en ligne)

Grâce à une série de réformes en matière d'approvisionnement, le Ministère a pu répondre aux exigences de manière très expéditive. À titre d'exemple, les délais d'acquisition du matériel ont été réduits de 107 mois à moins de 48 mois. On y est arrivé grâce à la mise en œuvre des réformes suivantes : 
  • Réduction des spécifications techniques au minimum;
  • Réorganisation des ressources limitées en deux divisions principales du projet en vue de superviser les projets de transformation clés. Ces divisions agiront en tant que centres d'expertise offrant du personnel concentré et hautement qualifié, apte à gérer des acquisitions complexes;
  • Utilisation de spécifications militaires de haut niveau axées sur le rendement chaque fois que la chose est possible;
  • Évaluation des propositions en se basant sur le meilleur rapport qualité-prix; et
  • Création de contrats de soutien en service à long terme, exécutés au Canada de concert avec l'acquisition de systèmes et pour lesquels une seule entité est responsable du rendement et de la disponibilité du système.
7. Qu'au moment de l'attribution de grands projets d'immobilisations, le ministère de la Défense nationale expose clairement et publiquement les motifs pour lesquels certains entrepreneurs ont été préférés à d'autres, en se gardant évidemment de divulguer l'information classifiée et les renseignements de nature exclusive.

Le gouvernement publie déjà autant d'information que possible relativement au choix des entrepreneurs afin de répondre à des exigences liées ou non à la défense. Le Comité comprendra que le gouvernement est soumis à des contraintes importantes de publication pour ce qui est du détail des soumissions des entrepreneurs et des analyses qu'en font les fonctionnaires, puisque les documents de soumission et leur contenu sont la propriété exclusive des soumissionnaires. TPSGC gère le processus d'appel d'offres et doit veiller à ce que les documents d'invitation exposent clairement le processus d'évaluation des soumissions ainsi que les divers critères de sélection, y compris les conditions des contrats, les retombées industrielles et régionales ainsi que les exigences opérationnelles et techniques. On offre aux soumissionnaires non retenus de rencontrer les représentants de TPSGC et du MDN pour qu'ils prennent connaissance de l'évaluation de leur soumission et comprennent le pourquoi et le comment de la cote accordée. Ils sont aussi informés des mécanismes indépendants auxquels ils peuvent avoir recours s'ils estiment que le processus d'appel d'offres était faussé ou injuste. Le gouvernement considère que ce système, en place depuis de nombreuses années, offre un équilibre optimal entre la transparence du processus et la protection des renseignements - les renseignements exclusifs des soumissionnaires ou les renseignements confidentiels des tiers.

En mai 2008, on a modifié la Loi sur le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux afin de créer le poste d'ombudsman de l'approvisionnement dont le titulaire est chargé de garantir l'équité, l'ouverture et la transparence en matière d'approvisionnement. (Réponse complète accessible en ligne)

Pas de changement.
8. Que le ministère de la Défense nationale et le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international poursuivent leurs discussions avec le Département d'État américain afin de mettre en place un système qui puisse être considéré équitable pour tous les citoyens canadiens et les immigrants admis au Canada.

Le gouvernement appuie cette recommandation et tient des discussions avec les É. U. à ce sujet.

L'United States' International Traffic in Arms Regulations (ITAR), administré par le Département d'État, régit l'exportation d'articles et de service militaires de nature délicate par les États-Unis. Pendant des décennies, le Canada a joui d'un statut spécial : il est le seul pays à qui on a accordé des exemptions particulières dans le cadre de ce règlement. Toutefois, comme il est indiqué dans le rapport du Comité, à la suite des événements du 11 septembre, les dispositions de l'ITAR ont été appliquées de façon plus stricte aux autres autorisations d'exportation, plus particulièrement en ce qui a trait aux restrictions qui s'appliquent à la double nationalité. En pratique, cela veut dire que les citoyens canadiens nés dans l'un des quelque vingt-quatre pays exclus par les É. U., ou qui ont la nationalité d'un de ces pays, se sont vus généralement refuser l'accès au matériel ou aux renseignements visés par l'ITAR. Les restrictions liées à la double nationalité vont à l'encontre de la Charte canadienne des droits et libertés et de la législation sur les droits de la personne.

Le gouvernement du Canada veut avant tout poursuivre les pourparlers avec le Département d'État afin de trouver des solutions semblables à long terme pour les autres ministères du gouvernement fédéral et les entreprises canadiennes qui ont des besoins similaires. Le Comité doit comprendre que cette question est complexe et qu'il faudra sans doute du temps pour la résoudre à la pleine satisfaction du gouvernement et des Canadiens. (Réponse complète accessible en ligne)

À ce jour, des progrès limités mais réels ont été accomplis. Des initiatives internes récentes du gouvernement américain suggèrent la possibilité d'une solution multilatérale concernant l'ITAR qui pourrait répondre au moins à certains aspects des préoccupations du Canada. Le Comité doit comprendre que cette question est particulièrement complexe et qu'il faudra peut-être un certain temps pour la résoudre à la pleine satisfaction du gouvernement et des Canadiens.
9. Que le gouvernement continue d'évaluer la nouvelle pratique (contrat à responsabilité unique), en tenant compte de l'objectif de soutenir, de promouvoir et de faire progresser les industries régionales canadiennes et leur participation.

Le gouvernement reconnaît qu'il existe des préoccupations au sujet du principe des « contrats à responsabilité unique » et se réjouit du soutien du Comité qui veut prendre le temps nécessaire pour bien examiner les conséquences éventuelles d'un tel principe. Nous continuerons d'évaluer toutes nos stratégies d'acquisition afin de nous assurer de leur pertinence par rapport aux conditions qui prévalent aux plans national et international, et d'obtenir les meilleurs résultats pour le Canada.

La stratégie d'approvisionnement de type « contrat à responsabilité unique » ou « solution globale » a été adoptée pour certaines acquisitions afin de répondre à une tendance généralisée favorisant des contrôles plus serrés par les détenteurs de droits relativement au transfert et à l'utilisation de leur propriété intellectuelle, et de prendre en compte un certain nombre de cas où le partage des contrats d'acquisition et de soutien en service a été coûteux et a créé des difficultés pour le ministère de la Défense nationale. Dans certaines circonstances, cela a nuit aux opérations des Forces canadiennes.

Le gouvernement continuera d'offrir des possibilités de travail à long terme de haute qualité à l'industrie canadienne dans le cadre de la Politique des retombées industrielles et régionales. Les retombées associées aux contrats de soutien en service fourniront à l'industrie canadienne la possibilité de participer à de grands projets d'acquisition de matériel de défense au cours des vingt prochaines années pour le moins. Cela permettra d'assurer la viabilité à long terme de la capacité de soutien en service de l'industrie canadienne.

Pas de changement.
Premier rapport du Comité permanent de la Défense nationale, 39e législature, 1re session, « Les Forces canadiennes en Afghanistan » (Adopté par le Comité le 12 juin 2007; Présenté à la chambre le 18 juin 2007)
Rapport original :  http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=3034719&Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=1
Réponse du gouvernement : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=1&DocId=3077584&File=0
5. Le ministère de la Défense nationale devrait examiner si un programme de décompression souple destiné aux soldats qui rentrent au pays pour un congé de mi-affectation est requis.

À l'heure actuelle, le ministère de la Défense nationale (MDN) met en œuvre un programme de décompression de fin d'affectation dans un tiers lieu, afin de donner au personnel l'occasion de tourner la page et de se préparer au retour au pays. S'appuyant sur les briefings préalables au déploiement, ce programme sensibilise les militaires aux traumatismes liés au stress opérationnel et les informe de l'aide qui leur est offerte. Toutefois, cinq années de recherches, d'analyse de la documentation scientifique et d'expérience dans le domaine des soins de santé liés aux déploiements ne permettent pas de conclure qu'un programme de décompression diminue la probabilité de souffrir des traumatismes liés au stress opérationnel ni d'accroître la probabilité d'en guérir. La Défense nationale continue d'évaluer les avantages de son programme.

Dans la même veine, rien ne prouve qu'un programme visant à préparer des soldats à un congé de mi-affectation modifierait sensiblement la probabilité de souffrir d'un traumatisme lié au stress opérationnel ni de s'en remettre. De plus, un programme de décompression de mi-affectation compliquerait la logistique et les opérations. À l'heure actuelle, les FC s'efforcent d'offrir aux militaires bénéficiant d'un congé de mi-affectation un séjour préalable d'une journée dans une base d'étape intermédiaire en Asie du Sud Ouest afin qu'ils aient le temps de s'ajuster à un environnement sûr après un rythme et un stress opérationnels élevés. S'ils ont besoin d'aide avant leur départ, ils peuvent bénéficier de services de santé et de soutien personnel. Puisque les soldats reçoivent un congé de mi-affectation de 18 jours par période de service de six mois, le gouvernement estime que cette courte pause permet aux soldats de recevoir une aide au besoin sans réduire indûment le temps qu'ils consacrent à leurs amis et à leur famille.

Le MDN maintient un programme de décompression de fin d'affectation dans un tiers lieu - comme élément faisant partie intégrale du processus de réinsertion sociale - afin de donner au personnel l'occasion de tourner la page et de se préparer au retour au pays. Rien dans la documentation scientifique ne laisse entendre qu'un programme de décompression diminue la probabilité de souffrir de traumatisme lié au stress opérationnel ni d'en guérir, mais il apparaît que les militaires des FC ont une bonne opinion de la décompression dans un tiers lieu (DTL) et que la majorité d'entre eux croient que le programme est justifié. Des 10 598 militaires des FC qui ont bénéficié de la DTL jusqu'ici, 83 p. 100 la recommande pour les rotations à venir. Un suivi portant sur un sous-échantillon effectué 4 à 6 mois plus tard a révélé que 83 p. 100 des militaires croient que la DTL a facilité leur réintégration, 71 p. 100 disent que la décompression leur a fait réaliser qu'il n'y a rien de mal à demander de l'aide pour un problème de santé mentale, 67 p. 100 jugent que cela les a aidés à se réadapter au mode de vie au Canada et 67 p. 100 que la démarche rend leur réinsertion plus facile pour leur famille. Le MDN considère que le programme constitue un élément valable du soutien à la réinsertion à la vie ordinaire offert aux militaires des FC, et il continue à évaluer tous les éléments du programme et leurs mérites de façon répétée.

L'engagement concernant le congé de mi-affectation subsiste. Les FC s'efforcent d'offrir au personnel bénéficiant d'un tel congé un séjour préalable d'une journée dans une base d'étape intermédiaire en Asie du Sud Ouest. Nos soldats ont ainsi le temps de s'ajuster à un environnement sûr après un rythme et un stress opérationnels élevés. S'ils ont besoin d'aide avant leur départ, ils peuvent bénéficier de services de santé et de soutien personnel.

6. Le gouvernement devrait reconnaître le travail essentiel accompli par le réseau de soutien social aux victimes de stress opérationnel et l'appuyer en lui affectant des fonds suffisants et d'autres ressources pour qu'il puisse continuer de répondre aux besoins croissants des militaires de retour d'Afghanistan et de leurs familles. Le gouvernement reconnaît le travail essentiel accompli par le réseau de soutien social aux victimes de stress opérationnel (SSVSO). Depuis sa mise en place en février 2002, le réseau de SSVSO a vu le financement de ses initiatives accordé par la Défense nationale s'accroître chaque année. En 2006, le programme a institué un volet consacré au deuil afin de soutenir les familles ayant perdu un être cher. Pour l'année financière 2007 08, le gouvernement a autorisé une augmentation de 25 p. 100 du financement accordé par le Ministère au SSVSO. En mars 2009, le MDN a mis en œuvre une structure de gestion régionale du programme qui reflète l'importance de soutenir le personnel de première ligne et de créer une capacité de gestion des cas plus robuste. Une stratégie complète a maintenant été élaborée afin de mettre en valeur la réussite du SSVSO; cette stratégie conduira à l'élaboration d'une initiative de santé mentale canadienne axée sur les pairs entièrement soutenue par le bureau du Chef - Services de santé des FC et qui doit être approuvée officiellement par le Chef du personnel militaire. Cette stratégie touche l'élaboration d'une initiative globale d'éducation/de prévention visant à atténuer les séquelles du stress opérationnel ainsi que les problèmes généraux de santé mentale, à diminuer les traumatismes, à fournir des outils concrets aux dirigeants pour leur permettre d'intervenir à leur niveau et à lever une grande partie des obstacles liés aux soins de santé mentale.
12. Le ministre de la Défense nationale devrait comparaître au moins quatre fois par année devant le Comité permanent de la défense nationale pour faire le point devant les caméras de télévision sur l'état, les activités et les résultats de toutes les missions opérationnelles courantes des Forces canadiennes. Le gouvernement reconnaît et appuie les principes de la responsabilité ministérielle envers le Parlement, y compris le fait de répondre à des questions des comités parlementaires sur les politiques, les programmes et les activités du gouvernement. Le ministre de la Défense nationale a toujours répondu favorablement aux demandes de comparution devant les comités et continuera de le faire. Par contre, il serait arbitraire de fixer à l'avance un nombre précis de comparutions, et ce ne serait peut-être pas le moyen le plus efficace de renseigner le Comité, compte tenu du rythme des opérations des FC et de l'évolution de la situation en Afghanistan. Le gouvernement du Canada, incluant la Défense nationale, est fermement déterminé à maintenir le Comité permanent de la défense nationale au courant de l'état de la mission en Afghanistan. À la demande du Comité permanent de la défense nationale, le Ministre a comparu le 9 février 2009 accompagné de hauts fonctionnaires du Ministère relativement au Budget supplémentaire des dépenses (B). À cette occasion, les membres du Comité lui ont posé plusieurs questions relativement à la mission canadienne en Afghanistan.
13. Les mois où le Comité ne se déplace pas et où le Ministre ne comparaît pas devant lui, un officier supérieur des Forces canadiennes devrait continuer de comparaître devant le Comité pour l'informer de l'état d'avancement, des activités et des résultats des différentes missions opérationnelles des Forces canadiennes depuis le dernier rapport ainsi que des perspectives pour le mois à venir. Au cours des douze derniers mois, la Défense nationale a acquiescé à la demande du Comité pour qu'un haut fonctionnaire lui fasse un exposé opérationnel toutes les deux semaines, puis chaque mois. La Défense nationale continuera à faire de tels exposés au Comité.

À la demande du Comité permanent de la défense nationale, les hauts représentants militaires ont donné des séances d'information opérationnelle sur la mission canadienne en Afghanistan aux occasions suivantes :

9 février 2009 : Brigadier-général Champagne, Directeur général - Opérations, État-major interarmées stratégique
12 juin 2008 : Brigadier-général Atkinson, Directeur général - Opérations, État-major interarmées stratégique
15 mai 2008 : Brigadier-général Atkinson, Directeur général - Opérations, État-major interarmées stratégique
10 avril 2008 : Brigadier-général Atkinson, Directeur général - Opérations, État-major interarmées stratégique

  • Les officiers supérieurs de l'État-major interarmées stratégique se tiennent prêts à se présenter devant le Comité permanent de la défense nationale (CPDN), et ils l'ont fait à plusieurs reprises. Comparutions fin mars 2009 : 
    • 2 mars 2009
      Cam Davidson Directeur de l'état-major, État-major interarmées stratégiqueSujet : Vancouver 2010
      Sujet : Engagement des FC en Afghanistan
    • 11 mars 2009
      Cmdre Gardam, Directeur général - Plans, État-major interarmées stratégique -
      Sujet : Changements relatifs à l'Arctique et au climat
16. Le Comité permanent de la défense nationale devrait rendre visite aux Forces canadiennes en Afghanistan au moins une fois l'an, à un moment opportun, afin de faire le point sur la mission et de constater les progrès accomplis. L'autorisation de déplacement relève de la Chambre des communes et les fonds nécessaires doivent faire l'objet d'une demande budgétaire distincte. Le gouvernement appuie le principe de visites annuelles, mais des considérations opérationnelles et de sécurité peuvent avoir une incidence sur la planification des visites. À titre d'exemple, une accélération du rythme opérationnel peut limiter la disponibilité du personnel pour des rencontres et le Comité aurait du mal à atteindre les objectifs stratégiques d'une visite à un moment particulier. Les visites peuvent aussi être touchées par la disponibilité des moyens de transport aérien et d'accueil, et subir des changements dus à des priorités opérationnelles. Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) est le ministère directeur pour tout déplacement d'une haute personnalité à l'intérieur d'un pays étranger, y compris l'Afghanistan. La Défense nationale s'efforce de donner suite aux demandes de déplacement vers le théâtre des opérations qui ont été approuvées par le MAECI, tout en respectant d'autres contraintes imposées par le gouvernement de l'Afghanistan ou l'OTAN. Les membres du Comité permanent de la défense nationale ont voyagé en Afghanistan du 25 au 27 mai 2008.
19. Le gouvernement devrait accroître la contribution des Forces canadiennes à l'instruction de l'Armée nationale afghane (ANA) afin de pouvoir offrir, à mesure que cette armée se développe et prend de l'expérience, un niveau plus poussé d'instruction collective aux nouveaux kandaks avant qu'ils ne soient affectés à des opérations réelles.

Le gouvernement reconnaît l'importance d'accroître sa contribution à l'instruction de l'Armée nationale afghane; actuellement, les conditions sont propices pour que le Canada double ses initiatives d'instruction et de mentorat et s'efforce d'obtenir des résultats dans la province de Kandahar afin de renforcer ses réalisations en matière de sécurité, de développement et de reconstruction. Depuis 2006, le Canada a envoyé une imposante Équipe de mentorat opérationnel et de liaison (EMOL) en appui au 1er Kandak de la 205e Brigade basée dans la province de Kandahar. À l'arrivée de nouveaux kandaks formés dans la province de Kandahar en juillet 2007, le Canada a porté à six le nombre d'EMOL chargées d'instruire l'ANA, et il leur a confié trois kandaks d'infanterie, un kandak d'appui tactique, un kandak de soutien logistique du combat et un quartier général de brigade. Ces nouvelles EMOL contribueront à accroître l'efficacité opérationnelle des unités de l'ANA récemment arrivées jusqu'au niveau des normes de compétences mesurables, ce qui leur permettra d'abord de prendre part à des missions de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) visant à appuyer la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan et, à terme, de diriger des opérations de sécurité.

L'effort canadien répond parfaitement aux appels récents de l'OTAN visant à accroître les capacités de l'ANA, particulièrement en lui fournissant des EMOL. L'OTAN s'est déclarée satisfaite des efforts accrus du Canada à ce chapitre.

Les décisions concernant les contributions futures du Canada à l'instruction de l'ANA dépendront des progrès de celle-ci et de l'état de ses capacités, des besoins opérationnels des FC et de l'assistance fournie par les alliés. (Réponse complète accessible en ligne)

Le gouvernement reconnaît l'importance d'accroître sa contribution à l'instruction de l'Armée nationale afghane; actuellement, les conditions sont propices pour que le Canada double ses initiatives d'instruction et de mentorat et s'efforce d'obtenir des résultats dans la province de Kandahar afin de renforcer ses réalisations en matière de sécurité, de développement et de reconstruction. Depuis 2006, le Canada a envoyé une imposante Équipe de mentorat opérationnel et de liaison (EMOL) en appui au 1er Kandak de la 205e Brigade basée dans la province de Kandahar. À l'arrivée de nouveaux kandaks formés dans la province de Kandahar en juillet 2007, le Canada a porté à six le nombre d'EMOL chargées d'instruire l'ANA, et il leur a confié trois kandaks d'infanterie, un kandak d'appui tactique, un kandak de soutien logistique du combat et un quartier général de brigade. Ces EMOL contribuent à accroître l'efficacité opérationnelle des unités de l'ANA récemment arrivées jusqu'au niveau des normes de compétences mesurables, ce qui leur permettra de prendre part à des missions de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) visant à appuyer la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan et de diriger des opérations de sécurité.

L'effort canadien répond parfaitement aux appels récents de l'OTAN visant à accroître les capacités de l'ANA, particulièrement en lui fournissant des EMOL. L'OTAN s'est déclarée satisfaite des efforts accrus du Canada à ce chapitre.

Les décisions concernant les contributions futures du Canada à l'instruction de l'ANA dépendront des progrès de celle-ci et de l'état de ses capacités, des besoins opérationnels des FC et de l'assistance fournie par les alliés. À ce sujet, nous prévoyons ajouter en 2010 une EMOL qui sera affectée à un quatrième kandak d'infanterie que l'on met sur pied afin de mener des opérations dans la province de Kandahar.

Onzième rapport du Comité permanent des comptes publics, 39e législature, 1re session, Le chapitre 2 du Rapport du vérificateur général du Canada de mai 2006, « Défense nationale - Le recrutement et le maintien en poste du personnel militaire », (Adopté par le Comité le 30 novembre 2006; Présenté à la chambre le 7 décembre 2006)
Rapport original : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=2560007&Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=1
Réponse du gouvernement : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=1&DocId=2830673&File=0
2. Que le ministère de la Défense nationale, en commençant par la période prenant fin le 31 mars 2007, rende compte, dans son Rapport ministériel sur le rendement annuel, de la mise en œuvre de son plan d'action visant à renforcer le recrutement et le maintien en poste du personnel militaire. Le Ministère devrait aussi faire rapport des progrès réalisés dans la mise en œuvre de son plan national d'attraction à des fins de recrutement et de son orientation stratégique en matière de recrutement national. En mettant cette information à la disposition du Parlement, le Ministère doit faire clairement état des résultats obtenus. Le ministère de la Défense nationale veillera à ce que les informations visées par cette recommandation figurent dans son Rapport ministériel sur le rendement annuel portant sur la période qui prendra fin le 31 mars 2007. Le plan national d'attraction est intégré au Plan annuel des opérations du Groupe de recrutement des FC (GRFC), publié ces trois dernières années. Les objectifs de recrutement pour l'année financière 2007 08 ont été atteints, et pour l'année financière 2008-09. le GRFC continue progresser en regard des cibles de recrutement des postes prioritaires. De plus, l'orientation stratégique en matière de recrutement national a été publiée en février 2007.
3. Que le ministère de la Défense nationale prenne l'engagement formel de traiter les demandes pour devenir membres des Forces canadiennes dans un délai de trente jours, de veiller à ce que tous les candidats en soient avertis et de rendre compte de l'atteinte de ces objectifs dans son Rapport ministériel sur le rendement annuel. Le gouvernement continuera à rechercher d'autres moyens d'accélérer le traitement des demandes, et il progresse dans l'élaboration d'un bon système de mesure du rendement en fonction du cadre d'évaluation du Conseil du Trésor concernant des normes de service. Les progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs ci-dessus figureront dans le Rapport ministériel sur le rendement annuel du ministère de la Défense nationale, à commencer par celui de la période se terminant le 31 mars 2007. L'atteinte de l'objectif visant à traiter 30 p. 100 des demandes en 5 jours et 70 p. 100 en 30 jours représente encore un défi considérable. Des améliorations ont été apportées aux services offerts aux candidats, à l'élimination des temps d'attente et au traitement des candidatures par ordre de priorité. Les commandants des Centres de recrutement ont reçu l'autorisation de traiter les demandes en parallèle afin de faire une utilisation optimale des ressources à tout moment, mais les délais de résolution des problèmes découverts durant le traitement comme les questions de santé physique et mentale qui requièrent un suivi de la part de spécialistes, d'autres renseignements des demandeurs ou la confirmation des enquêtes préliminaires de sécurité continuent à compromettre une diminution importante des délais de traitement moyens.
8. Que le ministère de la Défense nationale détermine le taux de départ par attrition des femmes membres des Forces armées canadiennes et, lors des entrevues de départ, qu'il cherche à établir quels facteurs ont poussé les membres féminins à quitter les Forces avant la fin de leur service. Il devrait rendre compte des résultats de son examen ainsi que des mesures correctives prises pour encourager les femmes à terminer leur service dans ses rapports annuels sur le rendement, à commencer par celui de la période finissant le 31 mars 2008. Une fois qu'il aura analysé à fond les résultats de son enquête au cours de l'automne 2007, le gouvernement pourra mieux comprendre les raisons poussant les femmes à quitter les Forces canadiennes. S'il décèle des tendances exigeant des changements, le gouvernement prendra les mesures correctives appropriées. Les résultats de cette analyse de même que toute mesure corrective prise figureront dans le Rapport ministériel sur le rendement annuel de la période se terminant le 31 mars 2008.

La stratégie de maintien en poste des FC a été approuvée par le Conseil des Forces armées (CFA) en mars 2009 et elle comporte six axes d'intervention et 43 initiatives. Les principaux axes d'intervention sont la gestion de la carrière/l'emploi, l'harmonisation carrière/famille et l'instruction de base. Quatre initiatives ont été mises en œuvre et les autres le seront au cours des deux années à venir. La stratégie est axée sur les résultats des recherches sur l'attrition dans les FC et elle est conçue pour répondre aux enjeux d'attrition et augmenter le maintien en poste dans deux cas précis. Le premier a trait à l'attrition qui survient durant la première année de service (ADS) et le deuxième concerne l'attrition qui se produit au bout de 20 ADS et plus.

Taux d'attrition des femmes de la Force régulière des FC


Année financière >Officiers >Militaires du rang
2001-2002 4,7 p. 100 6,9 p. 100
2002-2003 6,5 p. 100 6,7 p. 100
2003-2004 6,6 p. 100 6,5 p. 100
2004-2005 5,5 p. 100 6,3 p. 100
2005-2006 6,0 p. 100 6,2 p. 100
2006-2007 5,0 p. 100 8,1 p. 100
2007-2008 6,9 p. 100 9,8 p. 100
2008-2009 5,6 p. 100 8,1 p. 100

Les taux d'attrition des femmes de l'année financière 2008-09 sont plus bas que ceux des hommes. Les taux pour les hommes en 2008-09 étaient de 6,9 p. 100 pour les officiers et de 9,3 p. 100 pour les militaires de rang.

Le ministère effectue une étude du maintien en poste des femmes occupant des postes de la Marine.

9. Que le ministère de la Défense nationale rende compte des résultats des entrevues de départ qu'il mène auprès des membres des Forces canadiennes dans ses rapports annuels sur le rendement, à commencer par celui de la période finissant le 31 mars 2007. Il faudrait y préciser la méthodologie et la portée des entrevues. Le ministère de la Défense nationale veillera à inclure dans son Rapport ministériel sur le rendement annuel les informations visées par cette recommandation. Cependant, étant donné que l'analyse approfondie des résultats des sondages ne sera entreprise qu'à l'automne 2007, il ne pourra rendre compte de ces résultats qu'à partir de son rapport de la période se terminant le 31 mars 2008. Tous les militaires de la Force régulière qui quittent les FC volontairement sont soumis à l'entrevue de départ. La participation à l'entrevue est volontaire. L'analyse des données des entrevues de départ de 2005 à 2008 a commencé. Elle vise à évaluer la satisfaction des militaires qui partent (accord) en fonction de plusieurs enjeux organisationnels et de déterminer jusqu'à quel point ces enjeux et les facteurs de mécontentement influencent leur décision de quitter les FC. L'an prochain, une équipe au sein du ministère qui se consacre à la recherche et à l'analyse en matière d'attrition fera officiellement état des résultats finaux.
10. Que le ministère de la Défense nationale fixe un taux d'attrition maximal acceptable de ses effectifs formés et surveille le rendement de l'ensemble des mesures instaurées pour respecter cet objectif. Le Ministère doit commencer, dès la période se terminant le 31 mars 2007, à rendre compte de ses progrès dans son Rapport ministériel sur le rendement annuel. Le gouvernement inclura des taux d'attrition dans le Rapport ministériel sur le rendement annuel de la Défense nationale, à compter de celui de la période se terminant le 31 mars 2007. Toutefois, les données porteront sur l'analyse des tendances plutôt que sur des cibles prédéterminées.

Durant l'année financière 2008-09, les FC ont établi le plan de recrutement stratégique à son plus haut niveau depuis de nombreuses années et se sont efforcées de recruter 7 995 personnes, par rapport à 6 716 en 2007 08. Le recrutement effectif de 7 701 personnes correspond à un taux de réussite de 96,3 p. 100. Afin d'atteindre l'objectif de recrutement de la présente année financière, le Ministère a recruté 44 p. 100 plus que nécessaire pour l'infanterie. Si on exclut le nombre excédentaire de recrues de l'infanterie, le taux de succès du recrutement passe à 88 p. 100 par rapport à l'objectif établi.

L'attrition prévue pour l'année est de 6 250 personnes; cependant, l'attrition réelle a été de 6 217 personnes, et l'attrition moyenne pour 12 mois de 9,1 p. 100. On a observé une diminution du taux d'attrition durant les troisième et quatrième trimestres de l'année financière 2008-09, et l'attrition volontaire, en particulier, a évolué à la baisse durant les six derniers mois de l'année financière. Il est trop tôt pour faire des liens de cause à effet, mais cette diminution coïncide avec le ralentissement économique.

Les succès rencontrés dans le recrutement et des prévisions d'attrition plus faibles que prévues ont conduit à une croissance de la force de 1 494 personnes cette année - plus du double de l'année précédente qui était de 628. L'effectif de la Force régulière à la fin de l'année financière était de 65 897 personnes et les FC comptent respecter leur objectif de croissance à 68 000 personnes pour 2011-12. Le succès de la dernière année financière est attribuable aux efforts du GRFC et des diverses armes visant à accroître l'effectif et à la stratégie de maintien en poste de l'École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC) qui commencent à réduire l'attrition imputable à la qualification militaire de base. Si la situation défavorable du marché du travail continue de prévaloir et même de se détériorer, on peut envisager une diminution de l'attrition.

Quinzième rapport du Comité permanent des comptes publics, 39e législature, 1re session, le chapitre 5 du Rapport du vérificateur général du Canada de novembre 2006, « La réinstallation des membres des Forces canadiennes, de la GRC et de la fonction publique fédérale » (Adopté par le Comité le 16 mai 2007; Présenté à la chambre le 29 mai 2007)
Rapport original : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?DocId=2955368&Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=1
Réponse du gouvernement : http://www2.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=F&Mode=1&Parl=39&Ses=1&DocId=3077631&File=0
5. Que le ministère de la Défense nationale, la Gendarmerie royale du Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor fassent état, dans leurs rapports sur le rendement, des résultats du Programme de réinstallation intégré relativement à leurs employés, notamment du nombre d'employés concernés et des coûts du Programme, et indiquent si celui-ci donne les résultats escomptés, et ce, à partir du prochain rapport sur le rendement portant sur l'exercice terminé le 31 mars 2008. Le gouvernement accepte cette recommandation.

Le Programme de réinstallation intégré (PRI) a pour objectif de permettre la réinstallation des membres des FC et de leur famille le plus efficacement possible et à des coûts raisonnables pour le public tout en minimisant les inconvénients pour le militaire, sa famille et les opérations du Ministère.

Au cours de l'année financière 2008-09, les FC ont autorisé le fournisseur de services, les Services de relogement Royal Lepage (SRRL), à procéder à la réinstallation de 15 500 personnes. Les dossiers indiquent que les frais d'administration payés à SRRL pour ses services de réinstallation se sont élevés à un peu moins de 26,5 millions de dollars, incluant la TPS. Le total des remboursements accordés au personnel des FC pour les indemnités de réinstallation a été légèrement supérieur à 240 millions de dollars.

Le manuel de la politique du Programme de réinstallation intégré (PRI) des FC, qui a été refondu durant l'année financière 2007 08 pour l'année 2008-09, a connu un grand succès. D'autres ajustements ont été apportés aux dispositions du PRI pour l'AF 2009 10 en vue de rendre le programme plus flexible et d'offrir un plus grand nombre d'options aux militaires. Les sondages relatifs au niveau de satisfaction concernant le programme indiquent que la majorité des militaires des FC sont satisfaits. La préparation de la demande de propositions relative au contrat de réinstallation par l'entremise de TPSGC, en vigueur le 1er décembre 2009 est presque terminée.



Réponse au vérificateur général et au Commissaire à l'environnement et au développement durable (CEDD)

Bureau du vérificateur général (BVG)

Pendant l'année financière, la Vérificatrice générale a déposé au Parlement un chapitre qui contenait des recommandations relatives au ministère de la Défense nationale et aux Forces canadiennes - « Le soutien aux déploiements outremer » déposé en mai 2008. En mars 2009, la Vérificatrice générale a déposé le chapitre « La sécurité nationale : l'échange de renseignements et d'information » qui concerne le Ministère et les FC. Cependant, le MDN n'était pas le ministère chargé de ce chapitre et aucune recommandation de vérification n'exigeait une réponse de la part du MDN.

Durant la période de rapport, en réponse à la demande annuelle du BVG, la Défense nationale a fourni une mise à jour de toutes les recommandations de vérifications du BVG déposées au Parlement durant la période de cinq ans de 2002 03 à 2006 07.

Dans le chapitre intitulé « Le soutien aux déploiements outre-mer », la Vérificatrice générale a conclu que malgré des lacunes de la chaîne d'approvisionnement, on n'a signalé aucun problème ayant eu une incidence grave sur les opérations. Cet état de fait est cependant grandement attribuable au haut niveau de dévouement et au travail acharné du personnel des FC. La Vérificatrice générale a aussi conclu qu'à défaut de corriger certaines lacunes de la chaîne d'approvisionnement, la capacité du Ministère de fournir un soutien approprié et en temps opportun pourrait être compromise à l'avenir.

Le chapitre intitulé « La sécurité nationale : l'échange de renseignements et d'information » découle d'un suivi d'une observation de vérification de novembre 2003 et du chapitre de mars 2004 sur la « Sécurité nationale ». La Vérificatrice générale a examiné les progrès que 14 ministères et organismes ont accomplis, incluant le MDN/les FC et le Centre de la sécurité des télécommunications Canada qui sont engagés dans la gestion et l'échange de renseignements. L'avancement a été jugé satisfaisant pour un peu plus de la moitié des recommandations.

Ces deux chapitres et les réponses du Ministère aux recommandations peuvent être consultés sur le site Web de la vérificatrice générale, à l'adresse : http://www.oag-bvg.gc.ca/internet/French/parl_lpf_f_1193.html.



Vérifications externes

On n'a signalé aucune vérification externe autre que celles du BVG qui s'adresse particulièrement au MDN/aux FC durant 2008-09.

Nota : Il s'agit d'autres vérifications externes effectuées par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles.


Sources : Groupes du Sous-ministre adjoint (Matériels), Commandement de la Force expéditionnaire du Canada, Commandement du soutien opérationnel du Canada, Chef du Personnel militaire, État-major interarmée stratégique, et Vice-chef d'état-major de la Défense