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ARCHIVÉ - Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada

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Section 2 –Analyse des activités de programme par résultat stratégique

Le CRSNG s’efforce de faire profiter la population canadienne des avantages économiques et sociaux découlant d’une main-d’œuvre hautement spécialisée, du transfert, des universités et collèges vers les autres secteurs, des connaissances acquises par les chercheurs canadiens et étrangers en sciences naturelles et en génie. Le rendement global attendu du CRSNG est présenté en détail à la figure 10. Le modèle de rendement présente le résultat stratégique du CRSNG, ainsi que les résultats immédiats et intermédiaires attendus. Le rythme de cette progression varie en fonction des projets de recherche et des étudiants subventionnés et peut prendre quelques années, voire des dizaines d’années. Cette progression n’est pas sans risque, puisque certains projets de recherche et étudiants ne donnent pas toute leur mesure. Par ailleurs, on ne peut considérer aucun indicateur comme une réalisation déterminante. Il faut plutôt prendre en compte toute une gamme d’indicateurs. En outre, nombre des résultats immédiats et intermédiaires indiqués pour les trois secteurs prioritaires se chevauchent.

Le CRSNG investit des fonds publics par l’entremise de divers programmes ayant des objectifs différents et dont les résultats stratégiques attendus se chevauchent (par exemple, les étudiants sont appuyés par le truchement de pratiquement tous les programmes du CRSNG). Tous les programmes du CRSNG donnent des résultats immédiats et intermédiaires. Il est donc pratiquement impossible d’établir un lien entre les ressources et l’un des résultats attendus. Les sections 2.1 à 2.3 expliquent en détail et le mieux possible à l’heure actuelle certaines mesures du rendement par résultat stratégique et activité de programme. Le CRSNG ainsi que les autres organismes subventionnaires et Industrie Canada élaboreront bientôt un cadre de mesure du rendement.


Figure 10
Modèle de rendement du CRSNG
Modèle logique du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie

NSERC Performance Model

2.1 Professionnels hautement qualifiés en sciences et en génie au Canada

En appuyant les étudiants et les boursiers dans les universités canadiennes et à l’étranger, en offrant des programmes d’aide au corps enseignant des universités et en faisant la promotion des sciences et du génie auprès des jeunes Canadiens, le CRSNG assurera un effectif adéquat de PHQ pour l’industrie, le gouvernement et le milieu universitaire au Canada. Les trois sections suivantes donnent des précisions sur le rendement du CRSNG par activité de programme pour les résultats stratégiques ayant trait à la formation de professionnels hautement qualifiés en sciences et en génie au Canada.

2.1.1 Promouvoir les sciences et le génie

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « Promouvoir les sciences et le génie ».


Description :

Cette activité de programme favorise l’intérêt populaire pour les sciences, les mathématiques et le génie et vise à développer ces compétences et aptitudes chez les jeunes Canadiens.

Résultats prévus :

Les indicateurs du rendement qui seront utilisés pour évaluer l’efficacité de ces programmes de promotion des sciences seront l’intérêt des étudiants et les aptitudes en sciences, en mathématiques et en recherche, lesquels sont déterminés au moyen de rapports d’étape recueillis par le CRSNG.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

4,1 M$
4,0 M$
2
2

Nombre d’organismes appuyés :

111


Par rapport aux jeunes d’autres pays, les jeunes Canadiens sont moins enclins à choisir les sciences ou le génie comme discipline lorsqu’ils entrent à l’université (figure 11). Pour stimuler l’intérêt des jeunes Canadiens en sciences et en génie, le CRSNG a lancé deux programmes. PromoScience (2,7 M$) et le Programme pilote de Centres de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences (0,9 M$) sont les principaux programmes se rattachant à cette activité de programme. Le reste des fonds est consacré à des prix pour la promotion des sciences et à l’administration.


Figure 11
Diplômes de baccalauréat décernés en SNG, en 2002 ou plus récemment, en tant que pourcentage de la population âgée de 24 ans

Diplômes de baccalauréat décernés en SNG, en 2002 ou plus récemment, en tant que pourcentage de la population âgée de 24 ans

Le programme PromoScience offre un appui aux organismes sans but lucratif qui œuvrent auprès des jeunes Canadiens afin de nourrir leur intérêt pour les sciences et le génie, de motiver et d’encourager leur participation aux activités liées aux sciences et au génie, et de former les enseignants qui sont responsables de l’enseignement des sciences et des mathématiques aux jeunes Canadiens. Le CRSNG surveille de près les progrès réalisés dans le cadre de ces subventions et examine les rapports finals pour vérifier les retombées. On trouvera à la figure 12 un aperçu des résultats préliminaires des subventions de PromoScience. Grâce à ce programme, les organisations peuvent offrir davantage de possibilités et faire participer beaucoup plus de jeunes Canadiens, en particulier les filles et les jeunes Autochtones. Il est peut-être possible de calibrer un indicateur de l’incidence à long terme du financement de PromoScience à partir d’un sondage réalisé auprès des ex-titulaires de bourses de recherche inscrits à des programmes d’études de premier cycle (consultez la section 2.1.2) qui indique que 30 p. 100 des 10 545 répondants (qui sont actuellement inscrits à un programme de baccalauréat en SNG) avaient participé à des camps ou à des foires scientifiques à l’école primaire ou à l’école secondaire.

Les Centres de recherche sur l’enseignement et l’apprentissage des sciences (CREAS) constituent un programme pilote conçu pour établir une collaboration efficace entre les chercheurs en éducation et les chercheurs en sciences, en mathématiques et en génie, ainsi qu’avec les milieux de l’éducation et de la promotion des sciences. L’évaluation du programme, lancé en 2004-2005, est prévue pour 2007-2008 et visera à en déterminer les premiers résultats.


Figure 12
Exemples de retombées du programme PromoScience


Organisme appuyé

Retombées de l’aide financière du CRSNG

Actua

Actua est un organisme national sans but lucratif qui se consacre à faire vivre aux jeunes Canadiens et Canadiennes des expériences d’apprentissage dans les domaines des sciences, de la technologie et du génie.

Actua a pu donner une plus grande envergure à ses programmes pour accroître de 81 p. 100 le nombre de participants autochtones.

  • Au total, 9 354 jeunes Autochtones de 73 collectivités ont pris part à des camps et à des ateliers.

Le groupe a aussi élargi la portée de ses programmes réservés aux filles.

  • Actua a organisé des camps réservés aux filles totalisant 48 semaines ainsi que des exposés donnés par des mentors à l’intention de 128 groupes.
  • Environ 4 200 filles ont participé à ces activités.

En plus d’aider à offrir une formation localement au personnel et aux bénévoles, l’appui financier du CRSNG a permis de subventionner la participation d’Autochtones et de filles.

Canadian Association for Girls in Science
(CAGIS)

La CAGIS est un réseau de filles âgées de 7 à 16 ans qui s’intéressent aux sciences, à la technologie, au génie et aux mathématiques et souhaitent en apprendre davantage. Le but est de promouvoir et de susciter l’intérêt et la confiance des participantes à l’égard des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques.

La CAGIS prend de l’expansion :

  • Grâce aux sections régionales et à celles établies en milieu scolaire, 3 000 filles ont participé aux activités au cours des 14 dernières années.
  • Les membres de l’association sont réparties dans neuf provinces et territoires.
  • Au cours des trois dernières années, la CAGIS a recruté 461 nouvelles membres et créé 5 nouvelles sections.

Fédération des cégeps

Science, on tourne! est un concours annuel où les étudiants de niveau collégial doivent inventer et construire une « machine » permettant d’accomplir une tâche très précise.

L’édition 2006 s’est déroulée en mai :

  • Le nombre de participants, 470 étudiants, marque une hausse par rapport aux deux années précédentes.
  • Plus de 50 collèges ont tenu une finale locale.
  • Les meilleures équipes de 40 collèges ont pris part à la finale nationale.

Future SET

Future SET est un programme d’éducation en sciences, en génie et en technologie créé en 1994 par l’association des ingénieurs et des géoscientifiques de Terre-Neuve-et-Labrador et la Memorial University pour permettre aux jeunes Terre-Neuviens de participer à des projets captivants.

L’inscription à Future SET a atteint un niveau record pour la plupart des programmes :

  • 267 enfants ont participé aux camps d’été en juillet et août.
  • 2 122 élèves ont participé à 90 ateliers.
  • 402 guides ont participé à 23 ateliers, ce qui a aidé le groupe à atteindre son objectif d’augmentation de la participation de filles.
  • 27 bourses ont été octroyées.
En mai 2006, Future SET a aussi tenu à l’intention des classes de cinquième année une activité spéciale portant sur la construction de montagnes russes.

Let's Talk Science

Let’s Talk Science a pour mission d’améliorer les connaissances scientifiques en assurant un leadership et en offrant des programmes éducatifs novateurs qui font la promotion de la science et de la recherche. L’organisme motive et aide les jeunes Canadiens à tirer parti de la science, de la technologie et du génie pour acquérir des compétences, des connaissances et des attitudes essentielles pour réussir dans notre monde.

Let’s Talk Science propose des ateliers en classe :

  • Le groupe a donné environ 6 300 ateliers auxquels ont participé 167 000 jeunes âgés de 5 à 14 ans.
  • Il offre 20 ateliers différents, qui concordent avec les programmes d’enseignement en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario.
  • Il a créé deux nouveaux ateliers et élaboré des trousses de préparation et de suivi à l’intention des enseignants.

Le groupe offre aussi des ateliers dans la collectivité :

  • Il a tenu 1 800 activités de vulgarisation scientifique qui ont attiré 54 400 jeunes.

Perfectionnement professionnel des enseignants :

  • Let’s Talk Science offre 14 ateliers différents à l’intention des enseignants de la maternelle à la neuvième année.
  • Au total, le groupe a donné environ 280 ateliers destinés aux enseignants en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario.

Programme de partenariats :

  • Grâce à ce programme offert dans 23 établissements, environ 1 200 étudiants des cycles supérieurs ont pu transmettre des connaissances à plus de 45 000 étudiants.
Un site Web interactif a été aménagé pour renforcer et rationaliser la gestion des bénévoles et le jumelage d’étudiants des cycles supérieurs.

Scientists in School

L’organisme Scientists in School a pour vocation de stimuler l’intérêt des enfants de tous les âges pour les sciences et la technologie.

Scientists in School a pris de l’expansion :

  • Le nombre d’enfants participants est passé de 250 000 à 456 000.
  • On a ouvert une nouvelle succursale à Waterloo, en Ontario, et doublé la taille de la section provinciale de cette province, établie à Ottawa.
  • Les directions régionales augmentent le nombre d’ateliers offerts.
  • La tournée annuelle de l’organisme se rend maintenant à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Scientists in School a mis en place des programmes pour chaque classe de la réserve mohawk de la baie de Quinte.
  • Quatre ateliers ont été traduits en français.
  • L’organisme a touché davantage de groupes sous-représentés en offrant des programmes gratuitement aux classes les moins privilégiées et en ciblant les élèves autochtones.
Le groupe propose 77 ateliers.

2.1.2 Appuyer les étudiants et les stagiaires postdoctoraux

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « Appuyer les étudiants et les stagiaires postdoctoraux ».


Description :

Cette activité de programme appuie la formation des PHQ par l’entremise de programmes de bourses.

Résultats prévus :

Le nombre d’étudiants faisant l’acquisition d’expérience en recherche et d’expérience professionnelle, les niveaux d’emploi et de rémunération comparativement aux niveaux enregistrés dans la population générale, et les taux moyens d’obtention de diplôme et le temps requis pour obtenir un diplôme chez les boursiers comparativement à la population générale.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

137,8 M$
128,0 M$
53
49

Nombre de clients appuyés par le CRSNG :
      Étudiants de 1er cycle
      Étudiants à la maîtrise ou au doctorat
      Stagiaires postdoctoraux

 

4 191
4 164
679


Le CRSNG offre un appui financier direct aux étudiants des premier, deuxième et troisième cycles par l’entremise de programmes comme ceux décrits ci-dessous :

  • Bourses de recherche de premier cycle  (19,0 M$) : Ce programme prévoit une aide financière sous forme de bourses détenues dans des laboratoires universitaires ou industriels en vue de permettre à un étudiant du premier cycle de faire un stage de quatre mois dans un milieu de recherche universitaire ou industriel. Ce programme est important car il aide les meilleurs étudiants à entreprendre une carrière en recherche. Il s’agit aussi d’un élément important dans le renforcement de la capacité de recherche dans les petites universités du Canada qui n’ont pas de programmes d’études supérieures.
  • Bourses d’études supérieures (83,9 M$) : Au niveau de la maîtrise et du doctorat, le CRSNG appuie les étudiants en leur versant une somme annuelle qui leur permet de soutenir leur intérêt pour la recherche. Un candidat peut obtenir un appui pendant une période d’au plus quatre ans au cours de ses études supérieures. Des possibilités de poursuivre des études dans des établissements au Canada et à l’étranger ainsi que dans des laboratoires industriels canadiens sont offertes. Les bourses d’études supérieures du Canada (valides uniquement dans les universités canadiennes) sont octroyées aux candidats les plus remarquables.
  • Bourses postdoctorales et bourses de chercheurs-boursiers en milieu industriel (19,0 M$) : Ces bourses offrent deux années d’appui aux chercheurs qui ont obtenu leur doctorat et leur fournissent des fonds pour poursuivre leurs programmes de recherche. Les bourses postdoctorales peuvent être détenues dans n’importe quel établissement universitaire et les bourses postdoctorales de R et D industrielle, au sein d’une entreprise canadienne active en recherche.

Le reste des fonds de cette activité de programme a servi à l’administration des programmes susmentionnés.

Le CRSNG apporte aussi une aide financière aux étudiants et aux stagiaires postdoctoraux grâce à l’appui offert par les professeurs au moyen de leurs subventions du CRSNG. Les étudiants et stagiaires qui obtiennent des fonds indirectement sont plus nombreux que ceux bénéficiant directement de bourses d’études ou de recherche (15 400 contre 9 000) accordées en vertu de cette activité de programme. Les résultats généraux au niveau macroéconomique pour les titulaires d’un diplôme universitaire en sciences naturelles ou en génie donnent une idée fort éloquente des résultats positifs du financement direct ou indirect du CRSNG pour les étudiants qui en bénéficient.

Le CRSNG réalise plusieurs sondages auprès de ses titulaires de bourse et il est en mesure d’évaluer le rendement par rapport aux résultats attendus. En outre, Statistique Canada recueille des données sur le marché du travail qui montrent de façon convaincante les résultats fort satisfaisants sur le plan professionnel des diplômés en SNG. Les sections suivantes présentent des données de ces deux sources pour cette activité de programme.

Étudiants de 1er cycle :

Le CRSNG offre des emplois d’une durée de quatre mois aux étudiants du 1er cycle en sciences naturelles et en génie, par l’intermédiaire de son Programme de bourses de recherche de 1er cycle (Remarque : les chercheurs financés par le CRSNG appuient également les étudiants du 1er cycle à même leurs subventions de recherche du CRSNG).  Le CRSNG investit chaque année 19 millions de dollars dans ce programme afin de procurer une expérience du travail en milieu scientifique à près de 4 200 étudiants. Le fait de donner à ces étudiants une expérience précieuse dans un laboratoire universitaire ou industriel les encourage à entreprendre des études aux cycles supérieurs. C’est un indicateur important des effets de l’appui offert par ce programme. La figure 13 résume les données recueillies dans le cadre de cinq sondages menés auprès des titulaires de bourses de recherche de 1er cycle, auxquels ont participé 10 545 répondants (taux de réponse de 62 p. 100). Dans l’ensemble, ce programme offre aux étudiants la possibilité d’acquérir une expérience enrichissante et il en encourage un grand nombre à entreprendre des études supérieures en SNG.


Figure 13
Rendement associé aux bourses de recherche de 1er cycle (BRPC) du CRSNG


Résultats à court terme

  • Les répondants manifestent un degré élevé de satisfaction suite à l’expérience de travail acquise dans le cadre des BRPC.
  • Les étudiants affirment avoir appris des techniques et des méthodes pratiques et acquis des compétences essentielles en gestion.
  • Les étudiants signalent que la supervision et la formation dont ils ont profité étaient excellentes.
  • L’intérêt des étudiants pour la recherche a augmenté pendant une période critique pour leur choix de carrière.
  • L’expérience de travail acquise par les étudiants dans le cadre de leur BRPC a eu d’importantes répercussions sur leur intérêt pour une carrière dans l’industrie.

Résultats à long terme

  • Les étudiants croient essentiellement que l’expérience de travail qu’ils ont acquise dans le cadre de leur BRPC améliorera leur perspective d’emploi permanent.
  • Un nombre important (26 p. 100) d’étudiants comptent poursuivre leurs études universitaires plus longtemps parce qu’ils ont acquis de l’expérience de travail dans le cadre de leur BRPC.

Commentaires des titulaires

  • « Ma BRPC m’a permis d’acquérir une excellente expérience. Elle m’a aidé, beaucoup mieux que mes cours de premier cycle, à comprendre comment se déroule vraiment la recherche. »
  • « L’expérience que j’ai acquise grâce à ma BRPC du CRSNG m’a donné davantage confiance dans mes aspirations à faire carrière en recherche scientifique. »
  • « J’ai pris davantage d’expérience pratique en laboratoire en 16 semaines qu’au cours de mes trois années d’université. »
  • « Mon superviseur était fantastique. Grâce à lui, j’en ai appris beaucoup sur la recherche. En plus de m’encourager à continuer de faire de la recherche, mon expérience de cet été m’a aidé à bien prendre conscience des nombreuses options qui s’offrent à moi dans différentes disciplines. »
  • « J’ai adoré la recherche que j’ai pu faire grâce à ma bourse du CRSNG. Le programme m’a donné une occasion en or de continuer à faire de la recherche. »

Bourses d’études supérieures du CRSNG :

Le CRSNG accorde des bourses aux Canadiens qui étudient au niveau de la maîtrise et du doctorat en sciences naturelles et en génie. Ces programmes appuient plus de 4 100 étudiants annuellement au coût de 84 millions de dollars par année.

L’avancement professionnel des étudiants dont les études de maîtrise et de doctorat ont été financées par le CRSNG et la mesure dans laquelle ce financement influe sur leur capacité d’entreprendre ou de poursuivre leurs études sont d’importants indicateurs des bienfaits de ces bourses.  Au cours des dix dernières années, le CRSNG a réalisé dix sondages (deux auprès d’ex-titulaires – 1 680 répondants/taux de réponse de 68 p. 100; et huit sondages de suivi neuf ans après l’octroi – 1 850 répondants/taux de réponse de 49 p. 100) auprès d’étudiants à la maîtrise et au doctorat bénéficiant d’un financement direct. La figure 14 fait état de certains constats importants se rapportant aux résultats à court et à long terme obtenus par ces étudiants. Non seulement le Programme atteint pratiquement tous les objectifs de formation, mais aussi les résultats des participants en début de carrière sur le marché du travail sont très prometteurs.


Figure 14
Rendement associé aux bourses d’études supérieures (ES) du CRSNG


Résultats à court terme

  • 46 p. 100 des étudiants indiquent que leur bourse du CRSNG a été « très importante » dans leur décision de poursuivre leurs études aux cycles supérieurs.
  • 96 p. 100 des répondants ont terminé le programme (de maîtrise ou de doctorat) pour lequel ils ont obtenu l’appui du CRSNG.
  • Près de 50 p. 100 des étudiants pensaient que le financement du CRSNG les avait aidés à obtenir leur diplôme plus rapidement.
  • Le matériel scientifique produit par les étudiants représente en moyenne 1,4 publication dans des revues spécialisées, 1,2 compte rendu de conférence et 1,2 présentation dans le cadre de conférences.

Résultats à long terme

  • Le taux de chômage chez les étudiants diplômés (environ 2 p. 100) est de beaucoup inférieur à la norme (Canada = 7 p. 100);
  • La grande majorité des étudiants diplômés (92 p. 100) ont trouvé un emploi à temps plein;
  • Le revenu des étudiants diplômés est beaucoup plus élevé que la moyenne canadienne, plus de 80 p. 100 d’entre eux gagnant plus de 45 000 $ par année;
  • 69 p. 100 des étudiants diplômés indiquent que leur formation aux cycles supérieurs a été « essentielle » à l’obtention de leur emploi actuel.

Commentaires des titulaires

  • « Les bourses du CRSNG ont financé la plupart des travaux que j’ai réalisés pendant mes études supérieures. Elles m’ont grandement aidé à faire des études de doctorat productives et à obtenir un poste postdoctoral important au MIT. C’était un excellent investissement pour le CRSNG : je suis revenu au Canada, où je travaille comme professeur adjoint et titulaire d’une chaire de recherche du Canada. »
  • « Sans l’aide du CRSNG, je n’aurais pas fait d’études supérieures. Le programme a financé mes études et j’en suis très reconnaissant. »
  • « Le CRSNG a été (et demeure) un élément clé dans ma formation et dans ma décision de rester au Canada. Depuis, j’ai dirigé une initiative visant à investir près de 25 millions de dollars dans l’infrastructure de l’imagerie à Halifax (la ville où j’ai étudié). Il faut en accorder le crédit au CRSNG et à la subvention à la découverte que je détiens actuellement, grâce à laquelle on assure la formation de PHQ dans le domaine. »
  • « Le CRSNG y est pour beaucoup dans ma carrière. Et, avec le diplôme qu’il m’a aidé à décrocher, je contribue à l’industrie canadienne, à la recherche en défense et à la recherche universitaire. »

Boursiers postdoctoraux :

Après l’obtention d’un diplôme de doctorat, et ce, dans de nombreux domaines des sciences naturelles et du génie, une proportion importante de diplômés poursuivent leur formation en recherche au niveau postdoctoral. Le CRSNG appuie directement les boursiers postdoctoraux (BP) pour une période allant jusqu’à deux ans. Le CRSNG a investi 15 millions de dollars à l’appui de 482 boursiers postdoctoraux canadiens en 2006-2007.

La carrière des anciens titulaires d’une bourse postdoctorale du CRSNG et la mesure dans laquelle les fonds du CRSNG influent sur leur capacité de faire carrière en recherche sont d’importants indicateurs de l’incidence des bourses postdoctorales. Au cours des sept dernières années, le CRSNG a mené quatre sondages (573 répondants, soit un taux de réponse de 40 p. 100) auprès de boursiers postdoctoraux ayant bénéficié d’une aide directe sept ans après l’octroi de leur bourse et un autre auprès d’ex-titulaires (150 répondants, soit un taux de réponse de 65 p. 100). La figure 15 présente certains résultats clés de ces sondages. Les boursiers postdoctoraux du CRSNG participent activement à la recherche et ont d’aussi bons résultats sur le marché du travail que les étudiants des cycles supérieurs.


Figure 15
Rendement associé aux bourses postdoctorales (BP) du CRSNG


Résultats à court terme

  • Pour 90 p. 100 des BP, les bourses du CRSNG ont été modérément importantes ou très importantes quant à leur décision de poursuivre leurs recherches en milieu universitaire.
  • Le matériel scientifique produit par les étudiants représente en moyenne 3,6 publications dans des revues spécialisées, 1,8 compte rendu de conférence et 2,1 présentations dans le cadre de conférences.
  • La grande majorité des titulaires de BP estiment avoir reçu une supervision adéquate.
  • Dans l’ensemble, 97 p. 100 des répondants ont déclaré que leur BP améliorerait leurs chances de trouver un emploi dans un domaine pertinent.
  • Plus de 75 p. 100 des titulaires de BP reprendraient la décision de faire un stage postdoctoral après l’obtention de leur doctorat.

Résultats à long terme

  • Les BP ont tendance à se joindre au corps professoral des universités (57 p. 100) pour former la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs.
  • La grande majorité des BP (87 p. 100) poursuivent toujours des activités de recherche, comme professeur universitaire, chercheur ou ingénieur.
  • Près de 75 p. 100 des BP indiquent que leurs BP ont été essentielles à leur carrière.

Commentaires des titulaires

  • « Le programme de bourses postdoctorales m’a été extrêmement utile. Il m’a permis d’établir moi-même mes orientations en recherche et d’assurer mon indépendance en tant qu’universitaire avant d’entreprendre ma carrière. »
  • « L’aide du CRSNG a joué un rôle primordial dans notre vie, depuis que j’ai obtenu ma première bourse d’études supérieures en 1990. Beau travail! »
  • « Le programme de BP du CRSNG a eu une importance capitale dans l’évolution de ma carrière scientifique, car il m’a donné une certaine "liberté scientifique" en début de carrière. En disposant de mes propres fonds, j’ai pu travailler dans un laboratoire de recherche auquel je n’aurais pas eu accès autrement. Cela m’a aussi permis de définir moi-même mes objectifs de recherche quand j’étais dans ce laboratoire. »
  • « Grâce au financement du CRSNG, j’ai eu l’occasion de travailler pour un scientifique de calibre mondial qui a remporté des prix prestigieux (il a même été fait chevalier)!!! J’ai ainsi réalisé un rêve. En trois ans dans ce laboratoire (j’ai obtenu des fonds supplémentaires), j’en ai appris davantage que je l’aurais fait n’importe où ailleurs. J’ai aussi eu la chance de rencontrer des dizaines de scientifiques reconnus à l’échelle internationale et d’apprendre à leur contact. C’est vraiment inspirant, motivant, fascinant!!! »

Bourses postdoctorales de R et D industrielle :

Un autre mécanisme permettant aux titulaires d’un doctorat d’obtenir davantage d’expérience en recherche est le Programme de bourses postdoctorales de R et D industrielle (BPRDI) du CRSNG. Ce programme investit actuellement environ 5 millions de dollars par an pour aider 150 à 200 Canadiens et Canadiennes titulaires d’un doctorat à trouver un poste dans des laboratoires du secteur privé. Cet investissement a beaucoup contribué à l’augmentation du nombre de titulaires d’un doctorat qui travaillent dans les laboratoires de l’industrie canadienne. Plus de 20 p. 100 des chercheurs canadiens en milieu industriel titulaires d’un doctorat ont reçu un financement du CRSNG par l’intermédiaire du BPRDI.

Afin de déterminer la pertinence du Programme, le CRSNG évalue régulièrement la situation de l’emploi des anciens titulaires d’une bourse de CBI. La figure 16 présente certains résultats clés.


Figure 16
Rendement associé aux bourses postdoctorales de R et D industrielle (BPRDI) du CRSNG


Résultats à court terme

  • 75 p. de 100 des anciens titulaires d’une bourse du Programme de BPRDI travaillent encore dans l’industrie canadienne. Un faible pourcentage d’entre eux occupe des postes dans les universités canadiennes, et un pourcentage similaire a quitté le pays.
  • 98 p. 100 des entreprises ont déclaré que le programme a répondu à leurs attentes;.
  • 98 p. 100 des entreprises ont indiqué que le projet de recherche entrepris par le titulaire d’une bourse a été « couronné de succès ».
  • 94 p. 100 des entreprises estiment que le projet de recherche entrepris s’est avéré rentable.

Commentaires des titulaires

  • « Ce programme fonctionne très bien. C’est un excellent mécanisme pour aider les nouveaux titulaires de doctorat à acquérir de l’expérience en milieu industriel. »
  • « La bourse du CRSNG m’a donné l’occasion d’acquérir une véritable expérience en recherche dans une entreprise de premier plan comme RIM. »
  • « Le Programme de BPRDI du CRSNG m’a aidé à obtenir un emploi dans mon domaine. Cela n’aurait peut-être pas été possible autrement. »
  • « Le Programme de BPRDI du CRSNG apporte aux nouveaux titulaires de doctorat un appui financier très important pour acquérir une expérience en R et D industrielle avant de faire carrière. J’apprécie votre aide au plus haut point et je vous souhaite un succès durable. »
  • « J’ai vécu une expérience formidable. Je l’apprécie vraiment.  En travaillant dans une petite entreprise, j’ai pu participer à tous ses aspects. »

Résultats sur le marché du travail

Depuis 1978, le CRSNG a appuyé la formation de quelque 70 000 étudiants en SNG aux niveaux de la maîtrise et du doctorat. Ces étudiants diplômés sont ceux qui contribuent le plus à la création des connaissances et au transfert de technologie au Canada. Les enquêtes sur les étudiants financés par le CRSNG au début de leur carrière indiquent des résultats extrêmement positifs sur le plan de l’emploi.

Ces résultats ne sont pas surprenants compte tenu de la demande importante de diplômés en sciences naturelles et en génie. Le taux de chômage dans le domaine des sciences naturelles et du génie est considérablement plus bas que le taux national (figure 17) et le salaire annuel de ce groupe est supérieur de près de 32 p. 100 à la moyenne nationale (figure 18). L’écart dans les revenus est encore plus important pour les diplômes des cycles supérieurs. Comme l’indique la figure 19, la rémunération moyenne des diplômés en SNG augmente avec leur niveau de diplomation.


Figure 17
Taux de chômage en sciences naturelles et en génie (%)


Taux de chômage en sciences naturelles et en génie (%)

Figure 18
Salaire annuel moyen par catégorie professionnelle au Canada, 2006


Salaire annuel moyen par catégorie professionnelle au Canada, 2006

Figure 19
Revenu selon la diplomation en SNG, 2001

Revenu selon le niveau de diplomation en SNG, 2001

Même si, au Canada, les possibilités d’emploi et les perspectives salariales qui s’offrent aux étudiants aux cycles supérieurs en SNG sont bonnes, elles n’ont pas engendré une augmentation du nombre de titulaires d’un doctorat en SNG. En fait, le Canada se classe particulièrement bas au chapitre du nombre de doctorats en SNG par habitant, comme l’indique la figure 20. Le Programme de bourses d’études supérieures du Canada (BESC), qui a été créé en 2003 et a par la suite été majoré par suite du budget fédéral de 2007 et des récentes augmentations du financement de base du CRSNG, pourrait contribuer à améliorer le classement du Canada. La première promotion de titulaire d’un doctorat ayant bénéficié des bourses d’études supérieures du Canada obtiendra son diplôme en 2007.

Le CRSNG appuie les étudiants diplômés en sciences naturelles et en génie afin de répondre aux besoins du pays. Sans cet investissement à long terme dans les jeunes gens, dans un monde axé sur le savoir, la capacité du Canada d’être concurrentiel et d’innover décroîtra, et il sera incapable d’atteindre le but qu’il s’est fixé, c’est-à-dire d’être parmi les premiers pays au monde au chapitre de la R et D. Comme nous l’avons mentionné, environ 70 000 étudiants aux cycles supérieurs ont reçu l’appui du CRSNG depuis 1978. Ces derniers font maintenant partie d’une main-d’œuvre croissante de plus de 1 000 000 de personnes qui travaillent dans le domaine des sciences naturelles et du génie (figure 21). À mesure que l’économie du savoir continuera de croître au Canada, les employeurs engageront de plus en plus de diplômés en SNG, comme ils l’ont fait par le passé (figure 22). Comme l’indique la figure 22, parmi les postes de tous les groupes professionnels, ce sont les postes en sciences naturelles et en génie qui ont connu la croissance la plus rapide au cours des 17 dernières années.


Figure 20
Diplômes de doctorat décernés en SNG, en 2002 ou plus récemment, en tant que pourcentage de la population âgée de 30 à 34 ans

Diplômes de doctorat décernés en SNG, en 2002 ou plus récemment, en tant que pourcentage de la population âgée de 30 à 34 ans

Figure 21
Nombre d’emplois professionnels et techniques en sciences naturelles et en génie au Canada


Nombre d’emplois professionnels et techniques en sciences naturelles et en génie au Canada

Figure 22
Croissance annuelle moyenne des groupes professionnels au Canada de 1990 à 2006


Croissance annuelle moyenne des groupes professionnels au Canada de 1990 à 2006

2.1.3 Attirer et garder en poste les membres du corps enseignant

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « Attirer et garder en poste les membres du corps enseignant ».


Description :

Cette activité de programme vise à attirer et à garder en poste les membres du corps enseignant dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada. Elle comprend un certain nombre de programmes de chaires qui renforcent l’excellence de la recherche et de l’enseignement dans les universités canadiennes en assurant un appui aux membres du corps enseignant dans des domaines bien précis.

Résultats prévus :

Les programmes d’aide aux membres du corps enseignant seront évalués en fonction d’indicateurs de rendement comme le nombre de chercheurs attirés et retenus dans les universités canadiennes, l’incidence des membres du corps enseignant ayant reçu un appui sur les équipes de recherche avec lesquelles ils travaillent, le nombre de collaborations continues établies par le truchement d’un tel appui, le nombre d’étudiants et de boursiers formés par les chercheurs appuyés par le CRSNG, ainsi que le nombre de brevets, de publications et de nouveaux produits élaborés par ces derniers.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

167,7 M$
145,2 M$
22
19

Nombre de clients appuyés par le CRSNG :
      Professeurs
      Étudiants de 1er cycle
      Étudiants à la maîtrise ou au doctorat
      Stagiaires postdoctoraux

 

1 098
250
856
290


Les principaux programmes se rattachant à cette activité de programme sont les suivants :

  • Chaires de recherche du Canada (111,2 M$) : Ce programme des trois organismes subventionnaires (CRSNG, IRSC et CRSH) accorde un appui financier à au plus 2 000 membres du corps enseignant dans l’ensemble du pays, y compris 900 postes en SNG d’ici 2007-2008. L’objectif clé de ce programme est de permettre aux universités canadiennes d’atteindre les plus hauts niveaux possibles d’excellence en recherche et de devenir des centres de recherche de calibre international dans l’économie mondiale axée sur le savoir.
  • Chaires de recherche industrielle, autres chaires et programmes d’aide aux membres du corps enseignant (29,9 M$) : Ce programme aide les universités à obtenir la masse critique de savoir-faire et à établir des relations à long terme avec les partenaires du secteur privé dans les domaines de recherche importants pour l’industrie. Les chaires de recherche industrielle peuvent également améliorer la capacité des universités de recruter des chercheurs chevronnés et des directeurs de recherche provenant de l’industrie ou d’autres secteurs. La demande relativement à ce programme a récemment enregistré une hausse.

    L’appui accordé aux membres du corps enseignant universitaire dans des secteurs ciblés comme la recherche dans le Nord, la gestion du changement technologique, les piles à combustible, le génie de la conception, et les femmes en sciences et en génie aide à aborder les besoins particuliers dans des disciplines bien précises. En outre, le Programme d’appui aux professeurs universitaires vise à remédier au problème de sous-représentation des femmes et des Autochtones au sein du corps enseignant en sciences naturelles et en génie en encourageant les universités canadiennes à nommer des chercheurs à fort potentiel faisant partie de ces groupes à des postes menant à la permanence en sciences et en génie. En vertu du programme, les titulaires reçoivent une contribution au titre de leur salaire.
  • Prix (1,8 M$) : Les prix du CRSNG rendent hommage aux chercheurs particuliers, aux équipes de recherche et aux étudiants exceptionnels. Ils permettent de renforcer le développement de carrière de scientifiques et ingénieurs remarquables et fort prometteurs et à souligner l’excellence soutenue des membres du corps enseignant des universités canadiennes. Ils reconnaissent aussi publiquement les partenariats durables en R et D établis entre les universités et l’industrie, et rendent hommage aux jeunes entrepreneurs canadiens. À titre d’exemple de tels prix, il convient de mentionner la Médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada, le Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en génie, et le prix Défi innovation.

Le reste des fonds se rattachant à cette activité de programme sert à l’administration des programmes susmentionnés.

Le programme qui est de loin le plus important de cette activité de programme est le Programme de chaires de recherche du Canada. Les premières chaires ont été attribuées en 2000-2001 et, en 2006-2007, le programme a appuyé presque 800 postes universitaires en sciences naturelles et en génie presque 1 000 dans d’autres disciplines. Une évaluation pour les cinq premières années du programme a récemment été menée à bien. Elle portait sur toutes les disciplines et on peut consulter le rapport à http://www.chairs.gc.ca/web/about/publications_f.asp. Voici les principales conclusions de l’évaluation :

  • En août 2004, 359 titulaires de chaire avaient été recrutés à l’étranger, et 84 p. 100 des titulaires sondés venus de l’étranger considéraient que l’attribution de la chaire avait joué un rôle important dans leur décision d’accepter un poste au Canada.
  • Un pourcentage important de titulaires de chaire (23,2 p. 100) ont mentionné qu’ils auraient quitté le Canada s’ils n’avaient pas obtenu une chaire dans les cinq années suivantes.
  • Les titulaires de chaire ont fait état d’une augmentation appréciable du nombre d’étudiants et d’autres PHQ supervisés depuis l’obtention de la chaire. En 2002-2003, les titulaires ont dit qu’ils avaient supervisé 779 étudiants au doctorat et 490 boursiers postdoctoraux de plus qu’en 1999-2000, ce qui représente une augmentation nettement plus importante que les autres chercheurs au cours de la même période.
  • D’après les résultats du sondage, les consultants chargés de l’évaluation ont conclu que le Programme de chaires de recherche du Canada avait contribué à créer au pays un climat de recherche propre à attirer les meilleurs chercheurs et à les conserver de façon durable. En outre, ils ont fait état d’augmentations appréciables de la production de la recherche et du nombre de personnes hautement qualifiées ayant une formation de niveau supérieur. Les titulaires de chaire ont également mentionné des retombées comme les brevets, les inventions et d’éventuels traitements médicaux.

Une évaluation du Programme de professeurs-chercheurs industriels a été effectué en 2006‑2007. Les résultats clés indiquent une forte incidence sur les titulaires de chaire et les universités au chapitre de la capacité de recherche accrue et de l’obtention d’une masse critique. Les partenaires en retirent également des bénéfices immédiats, car ils ont plus librement accès à une recherche à plus long terme et à une expertise spécialisée, en plus d’avoir la possibilité de partager les coûts et les risques associés à la réalisation de travaux de recherche à plus long terme. Les résultats de l’évaluation sont présentés en détail ci-après.

  • En ce qui concerne les retombées pour les partenaires, la majorité des partenaires interrogés ont indiqué que les retombées les plus importantes concernaient un meilleur accès à une expertise spécialisée et aux résultats de recherche. Ces retombées sont conformes aux attentes des partenaires du Programme de PCI. Pour les organisations partenaires, l’accès permanent à l’expertise du titulaire de chaire facilite le transfert de connaissances ou de technologie dans le domaine de la recherche de pointe et peut déboucher sur de nouveaux procédés, produits et méthodes éventuels pour explorer les problèmes de recherche. En outre, le titulaire, grâce à son réseau de collaboration, permet à l’organisation partenaire d’avoir accès à une expertise au-delà de la chaire. D’après les sondages, environ la moitié des organisations partenaires ont bénéficié de retombées moyennes ou importantes pour ce qui est d’une capacité accrue en R et D.
  • Les sondages montrent que la recherche menée dans le cadre d’une chaire de recherche industrielle est exploitée par l’industrie, le plus souvent pour perfectionner ou mettre au point des procédés et des produits (voir la figure 23). En outre, d’autres organisations bénéficiaires exploitent habituellement les résultats de la recherche. En comparant les chaires du début du programme et celles plus récentes, on constate que, à l’exception du développement d’un prototype ou d’un modèle expérimental, les titulaires du début ont été plus nombreux à faire état d’un transfert de connaissances ou de technologie (p. ex., augmentation du nombre de brevets délivrés, du nombre de technologies sous licence ainsi que du nombre de procédés ou produits perfectionnés et nouveaux) témoignant de la commercialisation des résultats au fil du temps.
  • Le Programme de PCI joue un rôle important dans le renforcement des partenariats déjà en place et la création de nouveaux partenariats entre les partenaires industriels et les universités. Selon 67 p. 100 des partenaires industriels répondant au sondage, des partenariats établis avec les universités avaient été renforcés par suite du Programme. Par ailleurs, 42 p. 100 ont répondu que leur organisation avait formé de nouveaux partenariats avec des chercheurs universitaires et 31 p. 100, avec d’autres organisations par suite du Programme de PCI.
  • Il appert que le Programme de PCI aide considérablement à obtenir la masse critique et à combler les lacunes des programmes en place ou à développer des créneaux (p. ex., dans le secteur automobile, dans les sciences environnementales, dans le génie de la construction et en gestion). L’obtention de la masse critique dans des domaines intéressant l’industrie est liée à plusieurs caractéristiques du programme et à des avantages comme son effet mobilisateur, son efficacité en tant qu’outil pour recruter et maintenir à l’effectif des professeurs d’université (grâce à l’appui salarial et au prestige) ainsi qu’à sa capacité à attirer du personnel hautement qualifié. 
  • Environ le tiers des partenaires industriels interrogés ont indiqué qu’ils avaient engagé du personnel hautement qualifié issu du programme. Selon les résultats du sondage, plus des deux tiers des personnes hautement qualifiées ayant obtenu un emploi travaillaient pour les partenaires industriels ou d’autres membres de l’industrie à l’achèvement de leur mission au sein de la chaire de recherche industrielle.
  • Toutes les séries de données appuient le postulat selon lequel le programme de chaire a renforcé considérablement la capacité de recherche du titulaire (voir la figure 24) dans la mesure où elle lui a permis de mettre sur pied une plus grande équipe de recherche et d’attirer davantage de personnel qualifié, en plus de renforcer sa réputation dans le milieu de la recherche et d’accroître la visibilité du programme de recherche auprès de l’industrie en général. On s’accorde fortement pour dire que la recherche a été considérablement influencée par le Programme de PCI en ce qui a trait à l’amélioration de la productivité de la recherche et à l’élargissement de sa portée.  
  • D’après les études de cas, les collaborations avec l’industrie sont également bénéfiques pour le titulaire et ses travaux à plusieurs égards : elles l’aident à se tenir informé des besoins et du contexte industriels ainsi qu’à cerner des objectifs de recherche fondamentale à long terme; elles lui fournissent des données pour la recherche et développement par la suite; elles lui offrent un banc d’essai pour les outils et les connaissances; et elles lui donnent une rétroaction sur les résultats de la recherche.

Figure 23
Transfert de connaissances et de technologie (Sondage auprès des partenaires) – Programme de PCI


Transfert de connaissances et de technologie (Sondage auprès des partenaires) – Programme de PCI

Figure 24
Retombées sur la recherche et la capacité de recherche des titulaires – Programme de PCI


Retombées sur la recherche et la capacité de recherche des titulaires) – Programme de PCI

D’autres renseignements sur les résultats pour ce qui est d’attirer ou de maintenir à l’effectif les professeurs d’université proviennent des données intégrées du CRSNG. Bien que le CRSNG ne recueille pas de données sur les antécédents de ses candidats, pour ce qui est de la nationalité, on peut avoir une idée raisonnable de cette information en jetant un coup d’œil sur leur formation. La figure 25 présente le nombre de nouveaux candidats au Programme de subventions à la découverte – qui est le programme le plus important – ayant obtenu leur baccalauréat et leur doctorat à l’extérieur du pays. (Ce programme donne une bonne idée de l’évaluation globale du « pouvoir d’attraction » puisque la grande majorité des nouveaux professeurs en sciences naturelles et en génie présentent une demande à ce programme). Comme l’indique la figure, les universités canadiennes attirent chaque année dans leur corps professoral des centaines de personnes ayant fait leurs études à l’étranger. Plus de 30 p. 100 des nombreux nouveaux candidats du CRSNG ont fait leurs études à l’étranger. Les investissements récents consentis par le gouvernement dans la recherche universitaire ont créé un milieu attrayant pour mener des travaux et semblent avoir véritablement suscité l’attention de personnes hautement qualifiées d’autres pays.

Le CRSNG se penche également sur les raisons qui motivent les titulaires lorsqu’ils abandonnent leur chaire avant la fin du mandat. Tel que l’indique la figure 26, seulement un petit nombre de professeurs recevant l’appui du CRSNG ont indiqué qu’ils « quittaient le pays » comme raison pour abandonner leur chaire ai cours des huit dernières années. Il s’agit d’un pourcentage extrêmement bas puisque plus de 11 000 professeurs ont reçu un appui du CRSNG au cours de l’exercice.

L’aide vigoureuse accordée depuis 1997-1998 par le gouvernement fédéral par l’intermédiaire des organismes subventionnaires et de la Fondation canadienne pour l’innovation et l’appui accru des gouvernements provinciaux au budget de fonctionnement des universités ont radicalement modifié le paysage de la recherche sur les campus universitaires à la grandeur du pays. Le succès dont témoignent le recrutement et le maintien en poste de professeurs d’université ne peut être attribué à aucun autre programme et découle d’investissements dans tout le système.


Figure 25
Nombre de nouveaux candidats1 au Programme de subventions à la découverte ayant fait leurs études à l’étranger


Nombre de nouveaux candidats au Programme de subventions à la découverte ayant fait leurs études à l’étranger

Figure 26
Nombre de professeurs appuyés par le CRSNG qui quittent le pays


Nombre de professeurs appuyés par le CRSNG qui quittent le pays

Pour reconnaître les réalisations importantes de scientifiques et d’ingénieurs qui font de la recherche au Canada et aider par le fait même à garder au pays les professeurs d’université, le CRSNG décerne de prestigieux prix à des chercheurs individuels ou à des équipes de recherche. Les lauréats de la Médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada et du Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en génie sont présentés ci-après.


Richard Bond
Lauréat de la Médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada du CRSNG

Un cosmologiste de l’University of Toronto à l’écoute de la « musique cosmique » est le tout dernier lauréat de la Médaille d’or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada, le prix le plus prestigieux en sciences au Canada.  Nommée en l’honneur de Gerhard Herzberg, lauréat canadien d’un prix Nobel, cette médaille, qui est décernée annuellement, s’accompagne d’une garantie de financement à la recherche de un million de dollars au cours des cinq prochaines années.

À titre de directeur de l’Institut canadien d’astrophysique théorique (ICAT), de 1996 à 2006, M. Bond a fait la promotion du mandat de l’organisme, qui vise l’adoption d’une approche pancanadienne à l’établissement d’une science de calibre mondial, attirant des stagiaires postdoctoraux de partout au Canada et dans le monde. Il a été nommé Officier de l’Ordre du Canada en 2005 et est membre de la Royal Society of London et de la Société royale du Canada. M. Bond est l’astronome canadien le plus cité, ayant à son crédit plus de 12 000 citations.

Depuis plus de 25 ans, les travaux de recherche de M. Bond ont contribué d’une façon remarquable à apporter des réponses aux questions les plus profondes auxquelles tente de répondre la science au sujet de l’origine, de l’histoire et de la nature de l’Univers. En analysant le rayonnement de fond cosmique (l’énergie lumineuse la plus ancienne qu’un télescope peut détecter), il a trouvé des façons de brosser un tableau détaillé des événements qui se sont produits juste après le big bang et qui ont donné à l’Univers sa structure actuelle.

Grâce à une combinaison de travaux théoriques et expérimentaux, M. Bond a exploré l’origine de la structure à grande échelle de l’Univers, en s’attachant tout particulièrement à la matière sombre, une composante importante de l’Univers qui ne peut être observée directement, mais qui peut être détectée en raison de son effet gravitationnel. Au fil des ans, M. Bond a contribué à l’évolution de la cosmologie pour la rendre de plus en plus précise afin de déterminer la taille, la forme et l’âge de l’Univers.


 


L’équipe lauréate d’un prix prestigieux perce les secrets des virus et d’autres biomolécules
Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en génie

Une équipe de chercheurs, établie à l’Université du Manitoba, et ses collaborateurs de MDS Sciex et d’Agriculture et Agro-alimentaire Canada ont remporté le troisième Prix Brockhouse du Canada pour la recherche interdisciplinaire en sciences et en génie. Le prix, décerné chaque année, est assorti d’une subvention de 250 000 $ à l’appui des activités de recherche à venir de l’équipe lauréate.

Les membres de l’équipe ont travaillé pendant plus de dix ans à perfectionner les techniques de protéomique qu’on peut appliquer à des problèmes multiples en médecine et en biologie. L’équipe a connu l’une de ses plus grandes réussites en 2003 lorsque, sous la direction de Kenneth Standing, elle a été la première au monde à déterminer la structure de la protéine du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Au cours de leurs travaux de recherche, les membres de l’équipe ont également obtenu des brevets pour les améliorations apportées à leur outil principal, le spectromètre de masse.

Bien que les gènes servent de schéma, ce sont les protéines qui accomplissent vraiment le travail de la cellule. Le nombre de protéines est tel que leur analyse constitue un processus bien plus complexe que le séquençage d’un génome.

En plus de Kenneth Standing, l’équipe lauréate du Prix Brockhouse du Canada comprend d’autres chercheurs de l’Université du Manitoba : les chimistes Harry Duckworth et Hélène Perreault, les physiciens Werner Ens et Oleg Krokhin et le biologiste cellulaire John Wilkins. Steve Haber, virologiste spécialiste des plantes à Agriculture et Agro-alimentaire Canada, et des scientifiques de MDX Sciex, Igor Chernushevich, Alexandre Loboda et Bruce Thomson, font également partie de l’équipe.

Grâce à la participation de MDS Sciex, chef de file mondial au chapitre de la conception et de la fabrication de spectromètres de masse, certaines innovations de l’équipe ont été incorporées à des appareils dont se servent des chercheurs du monde entier.

« L’équipe lauréate de cette année forme un “cercle vertueux” au sein duquel des chercheurs universitaires et des ingénieurs du secteur privé collaborent à la création des appareils de pointe nécessaires pour faire de nouvelles découvertes, a affirmé M Fortier. Je suis tout particulièrement impressionnée par le vaste éventail de domaines de recherche représentés au sein de l’équipe lauréate, notamment la physique, le génie, la chimie et la biologie cellulaire. »

Nommé en mémoire de Bertram Brockhouse, Canadien originaire des Prairies et lauréat d’un prix Nobel, le prix rend hommage à des équipes de chercheurs canadiens provenant de différentes disciplines, qui ont apporté une contribution exceptionnelle à l’échelle internationale dans les domaines des sciences naturelles ou du génie.


2.2  Recherche concurrentielle de haute qualité en sciences naturelles et en génie au Canada

C’est sur la recherche fondamentale que reposent tous les progrès scientifiques et technologiques, et cette recherche permet de former les gens qui peuvent générer de nouvelles connaissances au Canada et bien saisir les nouvelles connaissances générées de par le monde.

2.2.1 Financer la recherche fondamentale

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « financer la recherche fondamentale ».


Description :

Cette activité de programme permet d’investir dans la découverte par l’entremise de subventions axées sur des activités de recherche fondamentale. La recherche fondamentale sert de fondement aux progrès dans toutes les disciplines des SNG et permet aussi de former des gens qui peuvent générer de nouvelles connaissances au Canada. Qui plus est, le financement de la recherche fondamentale permet d’assurer que le Canada a la capacité nécessaire pour accéder aux nouvelles connaissances créées dans d’autres établissements de recherche à l’échelle internationale et pour les comprendre. Il s’agit d’un élément critique étant donné que le Canada ne produit que 4 p. 100 des nouvelles connaissances du monde, comme l’indiquent les documents scientifiques publiés à ce sujet.

Résultats prévus :

La création de connaissances et leur diffusion à la communauté scientifique et aux utilisateurs finals, l’expérience de recherche pratique acquise par les étudiants et les boursiers qui travaillent avec des chercheurs appuyés par le CRSNG, la nomination de stagiaires postdoctoraux à des postes bien rétribués, ainsi que la base intellectuelle et la base d’infrastructure diversifiées tenues dans les établissements d’enseignement postsecondaire dans l’ensemble du pays.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

406,3 M$
440,8 M$
124
138

Nombre de clients appuyés par le CRSNG :
      Professeurs
      Étudiants de 1er cycle
      Étudiants à la maîtrise ou au doctorat
      Stagiaires postdoctoraux

 

10 503
3 590
6 229
693


Les principaux programmes se rattachant à cette activité de programme sont les suivants :

  • Subventions à la découverte  (328,3 M$) : Ce programme constitue le pivot de l’appui à la recherche universitaire. Il prévoit un financement pour les programmes continus de recherche universitaire. Ces subventions permettent de reconnaître la créativité et l’innovation qui sont au cœur de tous les progrès scientifiques, qu’ils aient été accomplis à titre individuel ou à titre collectif. Les chercheurs sont libres de travailler dans le mode qui convient le mieux au secteur de recherche, et ils peuvent poursuivre de nouveaux intérêts scientifiques qui relèvent du mandat du CRSNG. Pour obtenir un appui financier, ils doivent faire la preuve à la fois de leur excellence en recherche et d’une productivité élevée, ainsi que de leur contribution à la formation de PHQ. La capacité de découverte, d’innovation et de formation des chercheurs universitaires dans le domaine des SNG se voit renforcer par la prestation d’un appui pour les coûts directs des programmes continus de recherche fondamentale.
  • Subventions d’outils et d’instruments de recherche (OIR) (50,8 M$) : Les subventions d’OIR permettent aux professeurs d’acheter le matériel de laboratoire nécessaire pour mener à bien de la recherche de calibre mondial. Cette source essentielle de financement permet d’assurer que les chercheurs ont accès aux outils de recherche modernes dont ils ont besoin pour assurer un retour maximal des autres investissements, notamment les subventions à la découverte. CFI funding further enhances the laboratory setting by funding major equipment and infrastructure purchases.
  • Subventions d’appui aux ressources majeures (ARM) (24,1 M$) : Le programme d’ARM (anciennement le Programme d’accès aux installations majeures [AIM]) appuie l’accès des chercheurs à de grandes installations de recherche régionales et nationales en aidant à maintenir ces installations dans un état de disponibilité pour les chercheurs. Ce programme sert de véhicule aux investissements du CRSNG dans des installations comme le Centre canadien de rayonnement synchrotron et l’Observatoire de neutrinos de Sudbury.
  • Subventions d’occasions spéciales de recherche (OSR) (11,1 M$) : Ces subventions permettent aux chercheurs de profiter d’occasions de recherche émergentes au moment où elles se présentent, ou d’explorer et d’établir de nouvelles collaborations, tant à l’échelle nationale qu’internationale, qui leur permettront de donner suite à ces occasions.

    Une telle façon de procéder est particulièrement importante lorsqu’il y a un créneau limité pour aborder un intérêt scientifique particulier, comme l’occasion de participer à un effort de recherche concertée international.

Les autres programmes se rattachant à cette activité de programme incluent le financement de l’Institut Perimeter (5 M$), le Programme de renforcement de la capacité de recherche dans les petites universités (1,9 M$), l’Appui général (1,2 M$) et le financement pour l’administration de tous les programmes susmentionnés.

On trouvera l’évaluation la plus récente du Programme de subventions à la découverte dans le site à www.nserc.gc.ca/about/aud_eval_f.asp. Une évaluation des programmes de subventions d’outils et d’instruments de recherche et d’accès aux installations majeures a été effectué en 2006-2007 et il en question dans cette section.

La section 2.1.2 donne une vaste perspective sur les résultats des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs en sciences naturelles et en génie. Le reste de la section présente les points saillants des mesures de rendement se rapportant au financement de la recherche fondamentale. Les résultats dont il est question donnent également une idée du rendement de la plupart des autres programmes de subventions du CRSNG.

Comme nous l’avons mentionné, il est fort difficile de ventiler les mesures du rendement général entre les programmes du CRSNG. L’un des premiers résultats tangibles des investissements dans la R et D universitaire est la publication d’articles dans une revue scientifique ou de génie. De par le monde, la culture de la recherche universitaire accorde une grande importance à la publication des nouvelles découvertes et des progrès dans des revues très diffusées. Comme la majeure partie des publications en sciences et en génie émane des chercheurs universitaires au Canada et ailleurs dans le monde, il s’agit d’un bon indicateur des retombées immédiates du financement de la recherche par le CRSNG.

Selon une étude exhaustive portant sur les publications et leur lien avec les professeurs appuyés par le CRSNG (voir http://www.nserc.gc.ca/about/bibliometric_f.htm), ces derniers sont les chercheurs qui contribuent le plus, et de loin, aux publications canadiennes dans le domaine. Le CRSNG réalise cet objectif en appuyant une masse critique de professeurs et d’étudiants dans toutes les disciplines des sciences naturelles et du génie. Le Canada s’assure ainsi l’accès aux nouvelles connaissances acquises partout dans le monde dans tous les domaines; il permet également aux chercheurs du pays de prendre part rapidement aux nouveaux secteurs qui émergent. En examinant les publications par discipline (voir la figure 27), on constate que les professeurs appuyés par le CRSNG étaient responsables de la majorité des publications dans pratiquement tous les grands domaines. Il est donc possible d’établir un lien entre les publications nationales et le financement offert par le CRSNG.


Figure 27
Part des publications canadiennes produites par des chercheurs financés par le CRSNG entre 1996 et 1999 (%), par discipline


Part des publications canadiennes produites par des chercheurs financés par le CRSNG selon le domaine, 1996-1999

Le Canada fait partie d’un groupe d’élite composé de pays qui publient un grand nombre d’articles dans des revues spécialisées en sciences et en génie. Comme en témoigne la figure 28, les chercheurs canadiens en sciences naturelles et en génie, tous secteurs confondus, ont publié environ 17 000 à 18 000 articles par an au cours des dix années précédentes, mais le nombre de leurs articles est passé à 21 000 en 2005. Dans l’ensemble, la part des publications mondiales en SNG attribuable au Canada remonte depuis le creux de 4,1 p. 100 enregistré en 2001 et elle se situait à 4,5 p. 100 en 2005. Toutefois, le chiffre de 2005 demeure inférieur à la part de 4,8 p. 100 atteinte en 1996. Comme l’indique la figure 29, le rendement du Canada au chapitre de la production d’articles en SNG par rapport à ses principaux concurrents est similaire. En effet, la plupart des pays industrialisés voient leur part de ces publications s’effriter au profit des pays en émergence comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Étant donné qu’il pourrait y avoir un délai appréciable (jusqu’à six ans) entre la majoration du financement de la recherche et les publications, l’augmentation du nombre de publications canadiennes et de leur part des publications mondiales observée en 2005 pourrait constituer le premier signe des retombées des montants supplémentaires investis dans la recherche universitaire depuis plusieurs années.


Figure 28
Nombre de publications canadiennes en SNG et part mondiale



Nombre de publications canadiennes en SNG et part mondiale

Figure 29
Changement dans la part mondiale de la production de publications en SNG, 2005 par rapport à 1996



Changement dans la part mondiale de la production de publications en SNG, 2005 par rapport à 1996

Après avoir oscillé autour de 400 000 articles par an, la production mondiale en SNG a monté en flèche en 2005, car on a accru le nombre de revues prises en compte dans la série de données. Avec près du tiers des articles publiés bon an mal an, les États-Unis arrivent en tête. Vient ensuite le Japon, dont la production représente à peine le tiers de celle des États-Unis (voir la figure 30 pour connaître la part des publications en SNG des dix premiers pays après les États-Unis.). Le Canada s’est classé au 7e rang en 2005, tout comme en 1996, comparativement au 9e entre 2001 et 2003. Au cours de cette période de dix ans, notre pays a été devancé par la Chine dans le classement, mais il a surpassé la Russie. Par ailleurs, l’Espagne, l’Inde et la Corée du Sud se rapprochent du Canada et pourraient bien le surpasser d’ici dix ans. Par discipline, le Canada s’est situé entre la 5e place pour la biologie, les sciences de la Terre et l’espace et la 12e pour la chimie.

Un des objectifs les plus importants du CRSNG est de maintenir une présence dans tous les domaines des sciences naturelles et du génie. Comme il a été indiqué précédemment, la majeure partie des publications canadiennes en SNG sont le fait des chercheurs universitaires financés par le CRSNG. Lorsque l’on considère les publications par discipline (figure 31), on constate que la diversification est en voie d’être atteinte. (Remarque : Dans le domaine des sciences biomédicales et de la médecine clinique, les Instituts de recherche en santé du Canada contribuent grandement à la publication d’articles.)


Figure 30
Part mondiale de publications en SNG de certains pays


Part des publications mondiales en SNG de certains pays

Figure 31
Part mondiale de publications en SNG par discipline


Part mondiale de publications en SNG par discipline

Tout comme les cotes d’écoute (plus la cote est élevée, plus il y a de spectateurs ou d’auditeurs), le facteur d’influence est une mesure de l’utilisation éventuelle des travaux d’un chercheur par ses collègues. Si le travail d’un chercheur est cité souvent par ses collègues, ceci signifie que ce travail a une grande valeur intrinsèque. On cote chaque revue scientifique et on lui attribue un facteur d’impact (FI) basé sur le nombre de citations reçues par les articles qui y sont publiés. On calcule ensuite pour chaque pays et chaque domaine le facteur d’impact relatif moyen (FIRM), en l’occurrence une mesure normalisée à 1,0. Un FIRM supérieur à 1,0 pour un pays et un domaine signifie que les publications du pays dans le domaine visé sont citées plus souvent que la moyenne mondiale. De même, un FIRM inférieur à 1,0 signifie que ces publications sont citées moins souvent que la moyenne mondiale.

La figure 32 indique la valeur du FIRM pour les 32 principaux pays en SNG en 2005 (ceux qui ont publié plus de 3 000 articles dans le domaine cette année-là). Le FIRM du Canada se classe au 9e rang, dans un bloc homogène avec les autres pays du G7, accusant un retard important uniquement par rapport aux quatre pays de tête (Suisse, Israël, États-Unis et Pays-Bas). Taïwan et les pays qui viennent après ont un FIRM inférieur à 1,0 ou à la moyenne mondiale.


Figure 32
Facteur d’impact relatif moyen (FIRM) en SNG, 2005


Facteur d’impact relatif moyen (FIRM) en SNG, 2005

La publication d’articles scientifiques dans les revues prestigieuses peut constituer un indicateur d’excellence qui s’ajoute au facteur d’impact relatif moyen (FIRM). Science et Nature sont deux revues dans le domaine des sciences naturelles qui ont une grande influence et de nombreux lecteurs. La figure 33 indique le nombre d’articles canadiens et la part des publications mondiales d’origine canadienne dans ces revues entre 1996 et 2005. Près de 6 p. 100 des articles parus dans Science et Nature en 2005 étaient attribuables à des auteurs canadiens. La figure 34 présente un « indice de Science et de Nature » qui compare la part des articles de ces revues émanant d’un pays avec la part des publications en sciences naturelles attribuable au pays visé (le génie est exclu, car il ne s’agit pas d’un volet important de Science ou de Nature). Par exemple, la part des articles des deux revues attribuable aux États-Unis entre 2001 et 2005 représente 2,2 fois leur part des publications en sciences naturelles. La valeur correspondante pour le Canada est de 1,2. Selon cette mesure, le Canada se classe 8e pour la période à l’étude (l’analyse se limitait cette fois encore aux pays produisant plus de 3 000 articles par an en SNG).

La figure 35 montre pour la plus récente période (de 2001 à 2005) le ratio de la part des citations mondiales dans un sous-domaine attribuable à un pays et de sa part des publications mondiales dans ce sous-domaine. Par exemple, le pourcentage de citations renvoyant à des articles scientifiques canadiens dans le domaine de l’espace a dépassé de 57 p. 100 pendant cette période la part canadienne de la production mondiale d’articles scientifiques dans ce domaine. Le Canada est l’un des trois seuls pays qui affichent un facteur relatif positif pour les articles cités dans les 17 sous-domaines présentés.


Figure 33
Nombre de publications canadiennes dans les deux revues scientifiques les plus prestigieuses au monde, Nature et Science


Nombre de publications canadiennes dans les deux revues scientifiques les plus prestigieuses au monde, Nature et Science

Figure 34
Indice de Science et de Nature1, 2001 – 2005


Indice de Science et de Nature, de 2001 à 2005

Figure 35
Incidence relative des citations du Canada par sous-domaines sélectionnés, 2001-2005


Incidence relative des citations du Canada par sous-domaines, 2001-2005

Les indicateurs de la productivité se rapportant à la production de publications scientifiques peuvent aussi s’avérer utiles. Un indicateur donne une mesure de la production de publications en SNG d’un pays en fonction de la population. La figure 36 illustre pour 2005 la production d’articles par million d’habitants pour les pays qui en publient un grand nombre (au moins 3 000 articles en 2005). Selon ce critère, la Suisse arrive en tête. Le Canada se classe au 8e rang, mais il devance certains acteurs importants comme le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, les États-Unis, le Japon et l’Italie.


Figure 36
Production d'articles en SNG par habitant, 2005


Production de publications en SNG par habitant, 2005

Dans nombre de cas, la recherche publiée financée par le CRSNG est reconnue comme une contribution importante aux sciences et au génie dans le monde. La figure 37 donne un exemple de découvertes importantes issues de recherches financées par le CRSNG dans les domaines de l’environnement, de l’énergie, des technologies de l’information et des communications ainsi que de la santé.


Figure 37
Découvertes importantes de 2006-2007 appuyées par le CRSNG



 

Quoi

Qui

Comment

Environnement

Avertissement concernant la fonte des glaces de l’Arctique

Université McGill

Bruno Tremblay

En calculant les répercussions des gaz à effet de serre et d’autres facteurs sur les glaces marines dans le Nord, les chercheurs ont prédit que la couche de glace présente à l’année disparaîtrait quelques dizaines d’années plus tôt que prévu auparavant.

Effondrement des stocks de poissons d’ici à 2050

Dalhousie University

Boris Worm

L’étude montre que les prises de 29 p. 100 des espèces de poissons et de fruits de mer ont déjà beaucoup diminué et qu’elles s’établissent maintenant à moins de 10 p. 100 de leur maximum historique. D’après la recherche, les autres espèces pourraient bientôt suivre, car l’érosion des écosystèmes semble s’accélérer.

Détection d’une source de produit chimique

University of Toronto

Scott Mabury

Pratiquement toutes les créatures vivantes sur la planète sont contaminées par une substance présumément cancérogène, appelée « acide octanoïque perfluoré – AOP ». La recherche montre que des produits antitaches largement utilisés sur les tissus, les tapis et les produits en papier constituent une importante source de ce produit chimique.

La reconstruction d’un modèle climatique du passé aide à prédire l’avenir

University of Calgary

Shawn Marshall

En utilisant un modèle climatique d’avant-garde, le chercheur de l’University of Calgary et les autres membres de l’équipe ont réussi à recréer la dernière période importante de réchauffement planétaire. Les résultats montrent que ce réchauffement a entraîné un vaste retrait glaciaire, une élévation du niveau de la mer et la disparition complète des glaces marines de l’Arctique pendant les mois d’été. L’exactitude de ces prédictions du passé a renforcé la confiance de l’équipe à l’égard de la capacité du modèle à prédire les changements climatiques à venir.

Énergie

Avancée de la technologie des piles à hydrogène

University of Windsor

Douglas Stephan

Les chercheurs ont trouvé une nouvelle façon de capter et de libérer l’hydrogène. Leur méthode fait appel à un composé connu sous le nom de « borate de phosphonium », qui capte l’hydrogène à la température ambiante pour le libérer ensuite lorsque sa température a été portée à 100 C. On peut utiliser cette technique pour modifier les technologies actuelles dans le but de stocker et de libérer l’hydrogène de façon plus efficace. 

Séparation de l’huile et de l’eau

Queen’s University

Philip Jessop

Un produit chimique mis au point par les chercheurs permet de lier ou de séparer l’huile et l’eau lorsqu’on le veut. On utilise le dioxyde de carbone et l’air pour activer le produit chimique (pour lier l’huile et l’eau) ou le désactiver (pour les séparer).

Information et communications

Utilisation du laser pour remédier aux goulots d’étranglement en informatique

University of Toronto

Ted Sargent

Nouveau « capteur optique badigeonné » qui produit les couleurs invisibles de la lumière nécessaires pour transporter l’information par fibre optique. Cette technique pourrait aider l’industrie de l’informatique lorsque les micropuces atteindront leur capacité autour de 2010.

Des atomes qui « dansent »

University of Waterloo

Raymond Laflamme

Raymond Laflamme et ses collègues ont réussi à manipuler le plus grand nombre de bits quantiques (qubits) – en commandant un système de 12-qubits – essentiellement pour faire « danser » les atomes. Si l’on réussissait à construire un ordinateur quantique, il utiliserait les nombreux états d’un atome pour traiter beaucoup plus d’information qu’un ordinateur classique – et les traiter encore plus rapidement.

Détection intelligente des pourriels

University of Calgary

John Aycock

En essayant d’anticiper les actions des expéditeurs de pourriels, les chercheurs ont imaginé une façon d’élaborer des pourriels plus intelligents et de mieux comprendre les rouages de la détection des pourriels. Il s’agit de produire des messages contenant des abréviations, des signatures personnelles ou des fautes d’orthographe que les gens s’attendraient à voir dans un courriel reçu d’une personne qu’ils connaissent – ce qui les incite à ouvrir les messages, ce qui contamine leur ordinateur.

Santé

Aide aux diabétiques

University of Calgary

Leo Behie

Les chercheurs peuvent maintenant cultiver des amas de cellules pancréatiques humaines, lesquelles semblent fort prometteuses pour le traitement du diabète. L’équipe de recherche travaille à des stratégies visant à produire les quantités nécessaires pour un traitement clinique.

Une séance d’entraînement courte aussi efficace qu’une longue

McMaster University

Martin Gibala et Kirsten Burgomaster

Une séance d’entraînement courte et intense peut apporter autant de bénéfices que des exercices modérés sur une base quotidienne. La recherche montre que vingt minutes d’entraînement intense trois fois par semaine procure les mêmes avantages sur le plan aérobique que quatre à six heures d’exercices modérés par semaine. 

Une découverte sur le VIH porteuse d’espoir

Université de Montréal

Rafick-Pierre Sékaly

Les chercheurs se demandaient depuis longtemps comment le VIH met en échec le système immunitaire humain. Ils ont maintenant découvert que le virus se sert d’une molécule cellulaire appelée « PD-1 » pour empêcher les lymphocytes T spécifiques du VIH de provoquer une réponse immunitaire efficace propre au VIH. Les chercheurs ont aussi constaté que l’on peut renverser cet effet, en faisant en sorte que la molécule PD-1 devienne une cible probable pour une immunothérapie contre le VIH.

Établissement d’un lien entre l’alimentation et l’autisme

University of Western Ontario

Derrick MacFabe, Klaus-Peter Ossenkopp, Donald Cain, Martin Kavaliers, Elizabeth Hampson

Les chercheurs se sont penchés sur un composé appelé « acide propionique » présent en faible teneur dans le blé et les produits laitiers et généré par certaines bactéries intestinales. Après avoir introduit ce composé dans le cerveau de rats, ils ont constaté que ces animaux présentaient plusieurs symptômes similaires à ceux de l’autisme : ils devenaient hyperactifs, présentaient un comportement répétitif et anormal et montraient des signes de mésadaptation sociale.

Résistance aux antibiotiques des microbes présents dans le sol

McMaster University

Gerard Wright

Les chercheurs ont découvert un vaste réservoir de microbes présents dans le sol provenant de fermes, de forêts et de zones urbaines, qui présentent une résistance remarquable aux antibiotiques. L’étude a révélé que les microbes résistent non seulement aux médicaments vendus au Canada depuis des années, mais aussi à de nouveaux médicaments pas encore en vente au pays.


Les prix et distinctions donnent une autre mesure de l’excellence de la recherche. Chaque année, le CRSNG compile et met à jour des données sur 191 prix et distinctions de calibre international. Au cours des 10 dernières années, les chercheurs financés par le CRSNG ont reçu environ 2.5 p. 100 des prix et distinctions relevés dans cette analyse (figure 38). Ce pourcentage est légèrement inférieur à celui (4 p. 100 à 5 p. 100) des articles publiés par la communauté de la recherche. Cette différence s’explique sans doute en partie par les niveaux de financement dont disposent les vedettes canadiennes de la recherche, qui sont inférieurs à ceux dont disposent leurs homologues des États-Unis. Cet écart s’explique peut-être également par l’attitude moins énergique des Canadiens au regard de l’obtention de prix et de la mise en candidature des meilleurs talents.


Figure 38
Nombre de distinctions et de prix internationaux attribués à des chercheurs appuyés par le CRSNG


Nombre de distinctions et de prix internationaux attribués à des chercheurs appuyés par le CRSNG

Art McDonald
Médaille Benjamin Franklin en physique 2007

Art McDonald, directeur de l’Observatoire de neutrinos de Sudbury, a reçu la Médaille Benjamin Franklin en physique 2007 décernée par l’institut Franklin.

M. McDonald partage son prix avec Yoji Totsuka, professeur émérite spécialisé à l’Université de Tokyo. Les deux scientifiques ont reçu la médaille d’or pour avoir trouvé la preuve que le modèle solaire standard, l’une des théories de la physique du 20e siècle les plus stables, ne s’applique pas dans le cas des neutrinos. D’après ce modèle, il existe trois types de neutrinos stables, soit les neutrinos électroniques, muoniques et tauiques. Le modèle indique également que les neutrinos n’ont aucune masse. MM. McDonald et Totsuka ont montré que les neutrinos ne sont pas stables et qu’ils se transforment en d’autres types de neutrinos lors de leur parcours et qu’ils ont bel et bien une masse. La liste des lauréats de l’institut Franklin comprend un nombre impressionnant d’innovateurs : Alexander Graham Bell, Pierre et Marie Curie, Thomas Edison, Niels Bohr, Albert Einstein et Stephen Hawking. Jusqu’à maintenant, 105 lauréats de ce prix ont reçu 107 prix Nobel.


Généralement, les contributions de chercheurs établis à un domaine d’études valent à leurs auteurs des distinctions honorifiques et des marques de reconnaissance. Ces chercheurs sont invités à donner des conférences, à faire partie du comité éditorial de revues scientifiques et techniques et à siéger au conseil d’administration d’associations professionnelles ou de sociétés savantes. C’est pourquoi le fait d’être membre d’un comité éditorial est un indicateur « d’excellence ».

Dans une étude réalisée par le CRSNG, on a retenu comme échantillon 10 p. 100 des revues arrivant en tête, en 2005, dans chaque discipline des sciences et du génie. Le Canada s’est classé quatrième au monde pour le nombre de chercheurs membres d’un comité éditorial de revue en sciences naturelles et en génie. Sur le nombre total de membres de comités éditoriaux dans le domaine, la part du Canada était de 4 p. 100, pourcentage équivalent à la contribution du pays aux publications. Dans l’échantillon de l’étude, 243 Canadiens ont été recensés comme membres d’un comité éditorial. Les chercheurs appuyés par le CRSNG et membres d’un comité représentaient 80 p. 100 de ces Canadiens issus du secteur universitaire.


Figure 39
Participation aux comités éditoriaux de revues en SNG, 2006-2007


Participation aux comités éditoriaux de revues en SNG, 2006-2007

Pratiquement tous les programmes du CRSNG contribuent à la diffusion des connaissances. Les nouvelles connaissances générées par les professeurs universitaires subventionnés par le CRSNG sont souvent utilisées par des chercheurs des laboratoires du gouvernement canadien et de l’industrie. L’un des principaux indicateurs de cette diffusion aux utilisateurs réside dans les publications conjointes. La figure 40 indique que plus de 800 publications universités-gouvernement et, en moyenne, 400 publications universités-industrie sont produites annuellement. Cette tendance a été passablement stable au cours des dix dernières années, et ce, malgré le fléchissement de la R et D industrielle survenu au Canada au cours des dernières années et son incidence sur le nombre d’articles produits conjointement par les universités et l’industrie.


Figure 40
Nombre de publications universités-gouvernement et universités-industrie réalisées avec des professeurs financés par le CRSNG


Nombre de publications universités-industrie et universités-gouvernement réalisées avec des professeurs appuyés par le CRSNG

En 2007, le CRSNG a mené un sondage auprès des professeurs appuyés par l’organisme (2 590 répondants, soit un taux de réponse de 45 p. 100) pour mesurer leurs activités au chapitre de la diffusion des connaissances auprès des utilisateurs (entreprises privées et gouvernement) ainsi que de leur transfert et de leur commercialisation. La figure 41 indique le pourcentage des répondants au sondage qui avaient fait de la recherche en collaboration avec des partenaires industriels ou gouvernementaux au cours des cinq années antérieures ou aidé à définir l’orientation de leur programme de recherche. Un pourcentage élevé de répondants avait participé à ce type de R et D concertée, ce qui accélère la diffusion des connaissances auprès des utilisateurs.


Figure 41
Interaction entre les professeurs appuyés par le CRSNG et les utilisateurs
(Utilisateurs = entreprises privées et gouvernement)


Interaction entre les professeurs appuyés par le CRSNG et les utilisateurs

Toujours à partir des données du sondage, la figure 42 présente la mesure dans laquelle les professeurs subventionnés par le CRSNG ont tenu compte des besoins des utilisateurs dans la planification de leurs projets de recherche. La majorité des professeurs ont tenu compte des besoins des utilisateurs jusqu’à un certain point lors de la planification de leurs travaux. Il convient de noter que ce ne sont pas tous les projets de recherche, spécialement en recherche très fondamentale, qui ont des utilisateurs ou des applications clairement définis. Bien que la majorité des répondants s’engagent dans diverses activités de diffusion des connaissances, une minorité importante ne le fait pas. L’amélioration de cette diffusion des connaissances aux utilisateurs potentiels constitue un but important pour le CRSNG et de futurs sondages permettront de suivre la situation. Dans le cadre du sondage précédent sur le sujet (réalisé en 2000), les répondants ont fait état de nombreux obstacles au transfert de connaissances aux utilisateurs. Près de la moitié des répondants ont mentionné le manque d’expertise des utilisateurs, le manque d’entreprises dans la région, le manque de bourses d’études d’appui à la diffusion des connaissances ou la pression de publier comme des obstacles à la diffusion des connaissances.

La figure 43 montre la fréquence à laquelle les professeurs appuyés par le CRSNG fournissaient à des entreprises privées des services touchant leur recherche. Ces professeurs avaient recours à différentes méthodes pour communiquer les résultats de leur recherche aux entreprises privées.


Figure 42
Planification des activités de diffusion des connaissances auprès des utilisateurs
(entreprises privées et gouvernement)



 Diffusion par les professeurs appuyés par le CRSNG

Jamais ou rarement
(%)

 Parfois
(%)

Souvent ou très souvent
(%)

A consacré du temps à la diffusion des résultats de sa recherche

14,5

23,8

61,7

A déterminé la partie des résultats de sa recherche qu’il souhaitait diffuser auprès des utilisateurs

27,0

25,2

47,8

A recensé des particuliers ou des organisations qui pourraient en bénéficier s’ils appliquaient les résultats de sa recherche

29,4

31,1

39,6

A consacré des ressources financières à la diffusion des résultats de sa recherche

35,0

26,5

38,5

A consacré des ressources humaines à la diffusion des résultats de sa recherche

37,8

24,0

38,2

A recensé des individus, des organisations ou des réseaux lui permettant de joindre les utilisateurs des résultats de sa recherche

37,7

30,4

31,9

A déterminé des voies de communication pour la diffusion des résultats de sa recherche (bulletins, sites Web, médias, etc.)

40,6

28,6

30,8


Source : Sondage mené en 2007 par le CRSNG auprès des chercheurs


Figure 43
Activités de diffusion des connaissances auprès des entreprises privées



 Diffusion par les professeurs appuyés par le CRSNG

Jamais ou rarement
(%)

 Parfois
(%)

Souvent ou très souvent
(%)

A envoyé directement les résultats de sa recherche

49,4

29,8

20,9

A envoyé des rapports techniques

50,8

28,4

20,8

A donné des présentations dans le cadre d’un séminaire technique organisé par une entreprise

53,0

27,9

19,0

A présenté les résultats de sa recherche à des entreprises privées suceptibles de les utiliser directement

55,0

27,2

17,8

A fourni gracieusement de l’information ou un soutien technique à ses anciens étudiants travaillant pour des entreprises privées (technologies, produits ou procédés)

58,6

26,6

14,8

A fourni gracieusement son savoir-faire ou un soutien technique pour aider à résoudre des problèmes techniques

58,1

27,3

14,6

A organisé des séminaires ou des ateliers pour faire connaître les possibilités d’application des résultats de sa propre recherche ou d’autres recherches réalisées dans son domaine d’activité 

68,5

18,2

13,3

A fait partie de groupes d’experts de l’industrie ou de comités d’experts participant aux efforts déployés pour appliquer directement les connaissances nouvelles, y compris les résultats de sa propre recherche

68,7

20,0

11,3


Source : Sondage mené en 2007 par le CRSNG auprès des chercheurs

Comme nous l’avons déjà mentionné, le Programme de subventions d’outils et instruments de recherche et le Programme de subventions d’accès aux installations majeures (maintenant appelé « Programme d’appui aux ressources majeures – ARM) du CRSNG ont été évalués en 2006-2007. Voici les principales conclusions de l’évaluation :

  • Les subventions d’outils et d’instruments de recherche (OIR) permettent d’accroître, d’accélérer et d’approfondir la recherche et de compter sur du personnel hautement qualifié (PHQ) ayant reçu une formation plus solide. Ces répercussions se sont fait sentir dans toutes les disciplines, dans toutes les régions et dans les établissements de toutes tailles. Les petits établissements ont en général affirmé bénéficier davantage des subventions d’OIR que ceux de plus grande taille — pour autant qu’ils soient en mesure de les obtenir. D’après les données, ces établissements ont en effet moins de chances d’obtenir un financement que ceux de taille moyenne ou grande. Ces observations corroborent l’idée selon laquelle le Programme de subventions d’OIR contribue à la réalisation de ses objectifs d’amélioration de la capacité de découverte, d’innovation et de formation en recherche des chercheurs universitaires.
  • L’évaluation a clairement fait ressortir trois messages :
    • il faudra remplacer au cours des cinq prochaines années une proportion appréciable des appareils actuels — ce qui représente entre le quart et le tiers (environ 1,5 milliard de dollars) de leur valeur;
    • quelque 20 p. 100 des appareils actuels (soit une valeur d’environ 1 milliard de dollars) nécessiteront des travaux d’entretien majeurs au cours des cinq prochaines années;
    • les chercheurs ont de la difficulté à trouver un financement pour les petits appareils.
  • En raison de la valeur et de la nature du financement des appareils, il existe à l’heure actuelle un léger chevauchement entre le Programme de subventions d’OIR du CRSGN et les subventions de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). De fait, en raison des contraintes imposées quant à l’utilisation des fonds octroyés par la FCI (projets de grande envergure, à la fine pointe et compatibles avec les priorités stratégiques des universités), il est peu probable que l’on observe un chevauchement important avec les projets axés sur des OIR, l’AIM ou l’ARM. L’aide apportée par l’actuel Programme d’ARM s’ajoute au financement offert par la FCI dans le cadre de plusieurs projets (p. ex., le Centre canadien de rayonnement synchrotron) en faisant la preuve de l’aide au fonctionnement et à la recherche nécessaire pour pleinement utiliser les installations.
  • Le Programme de subventions d’AIM (maintenant appelé « Programme d’ARM ») a principalement permis d’améliorer l’utilisation des installations, d’intensifier la collaboration entre les chercheurs et de renforcer la compétitivité internationale des chercheurs canadiens. Les effets d’une subvention semblent plus marqués pour les projets portant sur l’AIM que pour ceux concernant des OIR — qu’il s’agisse des effets positifs liés à l’obtention d’une subvention ou des effets négatifs dans le cas contraire. L’intensification de la collaboration entre les chercheurs et les organisations de même que la capacité d’attirer et de retenir les professeurs sont des effets beaucoup plus marqués dans le cas de l’AIM que dans celui des OIR.

2.2.2 Financer la recherche dans des domaines stratégiques

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « Financer la recherche dans des domaines stratégiques ».


Description :

Cette activité de programme finance les projets de recherche d’importance nationale et les projets de recherche dans des secteurs émergents susceptibles de revêtir une importance pour le Canada.

Cette activité de programme traite de l’ensemble des trois priorités convenues du CRSNG. De telles occasions de financement incitent les spécialistes de ces secteurs d’intérêt à s’installer au Canada et à y poursuivre leur carrière de chercheur, favorisant ainsi le recrutement de travailleurs intellectuels. En créant des liens entre les universités, l’industrie et le gouvernement et en abordant les domaines d’importance stratégique pour le Canada, ce financement permet d’assurer que les Canadiens tirent profit de leurs investissements dans la recherche. Enfin, les étudiants et les boursiers participant à de tels projets reçoivent une excellente formation dans les disciplines d’importance nationale, encourageant ainsi le perfectionnement des innovateurs de demain.

Résultats prévus :

Le financement de la recherche provenant d’autres partenaires, la création de connaissances et leur diffusion à la communauté de recherche et aux utilisateurs, l’expérience acquise par les étudiants et les boursiers grâce à de telles recherches et les taux d’emploi et de rémunération qui en découleront, l’établissement de rapports à long terme entre les partenaires, la collaboration accrue entre les chercheurs dans les différentes disciplines, ainsi que les nouvelles connaissances ou technologies résultant de telles collaborations interdisciplinaires.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

54,4 M$
53,1 M$
28
30

Nombre de clients appuyés par le CRSNG :
      Professeurs
      Étudiants de 1er cycle
      Étudiants à la maîtrise ou au doctorat
      Stagiaires postdoctoraux

 

1 079
297
794
186


Le principal programme se rattachant à cette activité de programme est le suivant :

  • Subventions de projets stratégiques (44,7 M$) : Le Programme de subventions de projets stratégiques a pour objet d’accélérer la recherche et la formation dans des domaines ciblés et dans des domaines nouveaux qui revêtent une importance nationale. La recherche en est à ses débuts et présente la possibilité de mener à d’importantes percées. En 2005-2006, le CRSNG a redéfini les domaines cibles pour le prochain cycle quinquennal de ce programme. Les domaines ciblés – aliments de qualité et bioproduits novateurs; environnement et écosystèmes sains; fabrication concurrentielle et produits et procédés à valeur ajoutée; sécurité; systèmes énergétiques durables (production, distribution et utilisation); technologies avancées de communication et de gestion de l’information; technologies biomédicales – coïncident de près avec les domaines auxquels le gouvernement accorde la priorité à l’heure actuelle, soit l’environnement, l’énergie, les technologies de l’information et des communications ainsi que la santé.

Les autres programmes se rattachant à cette activité de programme incluent comprennent le financement de projets de recherche concertée sur la santé (3,2 M$) et des Plateformes d’innovation (1,4 M$) ainsi que le financement pour l’administration de tous les programmes susmentionnés.

En 2006-2007, on a réussi à recueillir un total de 20,9 millions de dollars en financement de contrepartie auprès de partenaires dans le cadre du Programme de subventions de projets stratégiques, alors que le financement du CRSNG était de 44,7 millions de dollars. En raison du caractère préconcurrentiel du Programme de subventions de projets stratégiques, le ratio de levier de 47 p. 100 % est un résultat plus qu’acceptable.

En 2004, le CRSNG a entrepris une étude de suivi quinquennale sur le Programme de subventions de projets stratégiques (SPS) auprès de 229 titulaires d’une subvention de SPS (taux de réponse de 66 p. 100) et de 127 partenaires (taux de réponse de 67 p. 100) travaillant dans le secteur privé ou au gouvernement.  Les marges d’erreur pour les deux échantillons sont de 5 points pour l’échantillon de chercheurs universitaires et de 8 points pour l’échantillon de chercheurs en entreprise de l’industrie avec un intervalle de confiance de 95 p. 100. Les points saillants du sondage sont les suivants :

  • Pratiquement tous les répondants ont indiqué que leur expérience à titre de titulaires d’une subvention de projet stratégique avait été valable (c.‑à‑d. 99,6 p. 100 des chercheurs universitaires, 95,7 p. 100 des chercheurs de l’industrie et 100 p. 100 des chercheurs du secteur public).
  • Les personnes hautement qualifiées (PHQ) ayant participé au Programme de subventions de projets stratégique et les estimations relatives à leur emploi subséquent (quand les données sont connues) sont présentées à la figure 44.
  • Dans l’évaluation de leur collaboration après la subvention, un total de 163 chercheurs (c.‑à‑d. 71 p. 100) ont indiqué qu’ils avaient continué à collaborer avec leurs partenaires du Programme de subventions de projets stratégiques. En fait, 144 chercheurs (64 p. 100) ont continué à travailler avec les mêmes partenaires dans le domaine où ils avaient obtenu leur subvention de projet stratégique et 19 autres chercheurs (8 p. 100) ont indiqué qu’ils avaient continué à travailler avec les mêmes partenaires mais sur des projets différents.
  • Un grand nombre de publications fort variées ont été produites grâce à ces subventions, d’après le suivi présenté à la figure 45.
  • La figure 46 présente les avantages qu’ont retirés les partenaires (entreprises et gouvernements) de leur participation à un projet au Programme de subventions de projets stratégiques subventionné.

Globalement, le Programme de subventions de projets stratégiques atteint ses principaux objectifs et entraîne la formation d’un nombre important de PHQ et un transfert de connaissances au milieu des utilisateurs.


Figure 44
Nombre de personnes hautement qualifiées formées et nombre de personnes embauchées par catégorie d’employeurs, 2003



 

Nombre de PHQ formées

Catégorie d’employeurs
(Nombre de PHQ embauchées)1

 

Type de PHQ

Total

Moyenne par projet

Partenaire industriel

Partenaire gouverne-mental

Secteur des utilisateurs

Milieu universitaire

Autres

Total

Moyenne

Diplômés (n=228)

561

2,46

32

14

189

13

87

335

1,46

Doctorat (n=229)

414

1,81

23

11

134

69

43

281

1,22

Stagiaires postdoctoraux (n=229)

360

1,57

9

11

106

96

49

270

1,18

Personnel technique (n=229)

224

0,98

-

1

16

19

14

52

0,22

Total cumulatif

2 249

-

83

44

534

203

233

1 097

-

Moyenne globale par projet

-

9,82

0,36

0,19

2,33

0,89

1,02

-

4,79


1. Nombre de PHQ embauchées connu au moment du sondage. Nombre d’entre elles étaient encore aux études.


Figure 45
Nombre de publications issues des subventions de projets stratégiques du CRSNG, par méthode de diffusion



 

Nombre des publications

Articles dans des revues scientifiques avec comité de lecture
(n=228)
%

Articles dans des revues non scientifiques sans comité de lecture
(n=225)
%

Thèses se rattachant à la SPS
(n=228)
%

Colloques ministériels

(n=224)
%

Symposiums ou conférences

(n=228)
%

Rapports techniques

(n=223)
%

Aucune

2,6

70,2

5,3

8,5

1,8

47,5

1

5,3

6,7

13,2

3,6

3,9

9,4

2

8,3

7,6

24,1

13,4

7,5

15,7

3

12,7

4,9

18,0

10,7

11,8

9,9

4 ou plus

71,1

10,7

39,5

63,8

75,0

17,5

Total

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

100,0

Nbre  total de publications

1 643

268

889

1 561

2 250

502

Nbre  moyen par projet

7,20

1,19

3,90

6,97

9,87

2,25



Figure 46
Utilisation par les partenaires des résultats découlant des subventions de projets stratégiques du CRSNG


Utilisation par les partenaires des résultats découlant des subventions de projets stratégiques du CRSNG

2.3    Utilisation productive des nouvelles connaissances en sciences naturelles et en génie

Il y a création de la richesse quand les Canadiens ajoutent de la valeur au processus de production de biens et de services vendus sur les marchés mondiaux, et la connaissance constitue le fondement moderne de la valorisation. Le CRSNG compte maximiser la valeur des investissements publics dans la recherche pour le bienfait de tous les Canadiens en faisant la promotion de l’innovation axée sur la recherche, des partenariats universités-industrie, des activités de transfert de la technologie, et de la formation de personnes ayant l’ensemble des compétences scientifiques et des compétences en affaires requises pour créer de la richesse grâce aux nouvelles découvertes en SNG.

2.3.1 Financer des partenariats universités-industrie-gouvernement

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « Financer des partenariats universités-industrie-gouvernement ».


Description :

Cette activité de programme favorise la collaboration entre les chercheurs universitaires et d’autres secteurs, y compris le gouvernement et l’industrie, afin de créer des connaissances et des compétences et de transférer ces connaissances et ces compétences à des organismes situés au Canada.

Cette activité appuie la priorité du CRSNG qui consiste à tirer parti des avantages des investissements publics dans la recherche en établissant des collaborations productives entre les chercheurs universitaires et les récepteurs industriels qui sont en mesure de créer de la valeur à partir des nouvelles découvertes.

Résultats prévus :

Le financement de la recherche provenant d’autres partenaires, la création de connaissances et leur diffusion à la communauté de recherche et aux utilisateurs, l’expérience acquise par les étudiants et les boursiers et les taux d’emploi et de rémunération qui en découleront, l’établissement de rapports à long terme entre les partenaires, le nombre de brevets et de permis générés, ainsi que la valeur économique de la propriété intellectuelle (PI) découlant de la recherche financée.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

115,2 M$
112,3 M$
78
59

Nombre de clients appuyés par le CRSNG :
      Professeurs
      Étudiants de 1er cycle
      Étudiants à la maîtrise ou au doctorat
      Stagiaires postdoctoraux

 

2 425
550
1 379
222


Les principaux programmes se rattachant à cette activité de programme sont les suivants :

  • Subventions de recherche et développement coopérative (47,9 M$) : Ce programme vise à offrir aux entreprises ayant une base d’opérations au Canada l’accès à des connaissances, à des compétences et à des ressources éducatives spéciales dans des établissements postsecondaires canadiens et à offrir des possibilités de collaborations bénéfiques pour les deux parties, collaborations qui apporteront des avantages économiques ou industriels pour le Canada. Le programme facilite aussi la recherche de calibre mondial et assure une solide source de diplômés bien formés. Le financement de la Société canadienne de micro-électronique est inclus dans cette activité (9,7 M$).
  • Réseaux de centres d’excellence (RCE)  (40,2 M$) : Les réseaux de centres d’excellence sont des partenariats uniques entre les universités, l’industrie, le gouvernement et les organismes sans but lucratif qui visent à transformer la recherche et le talent entrepreneurial canadien en avantages socio-économiques pour tous les Canadiens. Ces partenariats de recherche pancanadiens, multidisciplinaires et multisectoriels assurent la jonction de l’excellente recherche avec le savoir-faire industriel et l’investissement stratégique. Ils créent une masse critique en matière de capacité de recherche en établissant des réseaux entre les chercheurs et les partenaires de l’ensemble du pays.
  • Subventions de réseaux de recherche  (12,1 M$) : Les subventions de réseaux de recherche appuient des programmes complexes et de grande envergure qui comprennent des collaborations multisectorielles en vue d’examiner un sujet de recherche commun. Le sujet peut avoir un intérêt local et exiger un réseau local ciblé, ou il peut revêtir une importance régionale ou nationale nécessitant un réseau plus complexe et de plus grande envergure.
  • Ententes de partenariat de recherche  (4,2 M$) : Un certain nombre d’initiatives ont été créées par l’entremise des ententes de partenariat de recherche conclues avec plusieurs ministères et organismes du gouvernement fédéral. Ces programmes ont pour objectif d’établir des liens solides entre le secteur privé et les chercheurs des universités et des organismes fédéraux. Le CRSNG a conclu des ententes avec Agriculture et Agro-alimentaire Canada, le ministère de la Défense nationale, le Service canadien des forêts (en collaboration avec le CRSH), et le Secteur des sciences de la Terre de Ressources naturelles Canada.

Le financement de l’administration des programmes susmentionnés complète le dernier poste de dépenses pour cette activité de programme.

La section 2.1.2 a donné une vue d’ensemble des résultats pour les étudiants des cycles supérieurs en sciences naturelles et en génie, tandis que la section 2.2.1 présentait les données se rapportant aux résultats de la recherche fondamentale. Dans le reste de la présente section, on trouvera les résultats par programme particulier de même que les mesures de rendement générales relatives au transfert de technologie. Les résultats généraux présentés dans cette section sont également le fruit des investissements réalisés dans le cadre de la plupart des autres programmes de subventions du CRSNG. Comme nous l’avons mentionné, il est extrêmement difficile de ventiler les mesures du rendement général en fonction des différents programmes du CRSNG. Il faut généralement plus de temps pour obtenir les résultats qui figurent dans la présente section que ceux présentés dans les sections précédentes. La plupart des résultats attendus ont trait au processus de transfert de technologie. Ce processus peut se décrire comme étant le mouvement d’idées, d’outils et de personnes, depuis les professeurs et étudiants universitaires subventionnés par le CRSNG jusqu’aux secteurs privé et public. Ce mouvement conduit aux avantages socio-économiques dont peuvent profiter les Canadiens grâce à l’appui du CRSNG à la recherche.

Les subventions de R et D coopérative visent à faire bénéficier les entreprises établies au Canada des connaissances et du savoir-faire uniques que l’on trouve dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Elles visent aussi à promouvoir les collaborations mutuellement bénéfiques engendrant des retombées industrielles et économiques importantes pour le Canada. Réunir les professeurs d’université et les entreprises canadiennes est une des principales façons de stimuler le transfert de technologie. Ces partenaires industriels contribuent aussi financièrement aux projets de recherche universitaires. À cause des incidences socio-économiques de la recherche universitaire, le CRSNG considère tout investissement supplémentaire dans la recherche universitaire comme bénéfique à l’économie canadienne. Nombre de programmes du CRSNG, et plus particulièrement le Programme de R et D coopérative, requièrent la participation de l’industrie et sont souvent complétés par des contributions des universités et des ministères et organismes gouvernementaux. La figure 47 présente une comparaison du financement du CRSNG par rapport aux contributions de l’industrie au Programme de R et D coopérative. Au cours des dix dernières années, les contributions industrielles au programme de R et D coopérative ont dépassé de plus de 50 p. 100 l’investissement du CRSNG, témoignant de l’intérêt des industries entreprises canadiennes pour la R et D universitaire et la formation des étudiants.


Figure 47
Dépenses des subventions de R et D coopérative


Dépenses des subventions de R et D coopérative

D’un point de vue plus international, les programmes de partenariats du CRSNG ont eu pour effet d’accroître la part du financement de la recherche universitaire assumée par l’industrie à des niveaux bien supérieurs à ce qu’on trouve dans la plupart des pays industrialisés (figure 48). Les programmes de partenariats des IRSC contribuent également à ce total.


Figure 48
Part de la recherche universitaire financée par le secteur privé (%)



Le CRSNG suit de près les résultats du Programme de recherche et développement coopérative en assurant un suivi auprès de ses partenaires deux ans après l’expiration d’une subvention. Les résultats du dernier sondage de l’opinion des participants de l’industrie à l’égard de leur expérience dans le cadre du Programme R et D coopérative et des résultats sont présentés ci-dessous :

  • La grande majorité des partenaires, qu’ils soient issus du milieu universitaire que du milieu industriel, estiment que leur partenariat dans le cadre d’un projet de R et D coopérative a été fructueux (soit 91 p. 100 et 94 p. 100 des répondants du milieu universitaire et du milieu industriel respectivement).
  • Pour les 135 projets étudiés à ce jour, 87 p. 100 des partenaires industriels estiment que les objectifs du projet de recherche ont été atteints.
  • On estime que 783 étudiants et boursiers stagiaires postdoctoraux en tout ont participé aux 135 projets de R et D coopérative de l’échantillon retenu pour le suivi après deux ans (avec une moyenne de 6,53 PHQ par projet).
  • Sur les 135 projets examinés, un total de 46 brevets et de 35 licences ont été octroyés jusqu’à présent.  Selon les partenaires industriels, des résultats commercialisables ont été obtenus pour 39 p. 100 des projets.
  • La figure 49 présente la fréquence à laquelle les partenaires industriels ont utilisé les résultats issus du projet de RCD et à quelle fin.

Figure 49
Utilisation par les partenaires industriels des résultats découlant d’une subvention de recherche et développement coopérative du CRSNG


Utilisation par les partenaires industriels des résultats découlant d’une subvention de recherche et développement coopérative du CRSNG

Une enquête sur l’innovation menée en 2005 par Statistique Canada auprès d’entreprises de fabrication a permis de recueillir de l’information sur l’utilisation industrielle des connaissances générées par le secteur universitaire (pour en apprendre davantage sur cette enquête, voir le site http://www.statcan.ca/cgi-bin/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=4218&lang=en&db=IMDB&dbg=f&adm=8&dis=2. En ce qui concerne les entreprises ayant participé à l’enquête considérées comme étant « novatrices », la figure 50 présente les secteurs qui ont fourni de l’information pour de nouveaux projets d’innovation, contribué à la réalisation de projets d’innovation existants ou fourni de l’information pour la commercialisation d’innovations entre 2002 à 2004. L’importance relative de chaque source d’information est également mise en évidence. Les universités et les revues scientifiques (principalement les publications universitaires) constituent d’importantes sources d’information pour les entreprises novatrices dans de nombreux secteurs (p. ex, pâtes et papiers, pétrole et charbon, produits pharmaceutiques, instruments de navigation, matériel médical et technologies de l’information et des communications).

Le CRSNG a mis en place un nouveau système pour recueillir de l’information dans les rapports finals se rapportant au Programme de R et D coopérative et il rendra compte des données sur le rendement dans les RPP à venir.


Figure 50
Sources d’information qui ont contribué à l'innovation1 des usines de fabrication
(2002 à 2004 – pourcentage des usines innovatrices)



Secteur
Universités
Degré d'importance
Revues scientifiques/ professionnelles / techniques
Degré d'importance
Laboratoires du gouvernement fédéral
Degré d'importance
Laboratoires des gouvernements provinciaux
Degré d'importance
Élevé
Moyen
Faible
Sans objet
Élevé
Moyen
Faible
Sans objet
Élevé
Moyen
Faible
Sans objet
Élevé
Moyen
Faible
Sans objet
pourcentage
pourcentage
pourcentage
pourcentage
Exploitation forestière
0,0
5,0
22,1
72,9
0,0
19,0
55,2
25,7
0,0
0,0
27,1
72,9
0,0
0,0
27,1
72,9
Fabrication
3,8
10,6
30,8
54,7
8,5
26,8
36,4
28,3
1,3
5,1
28,8
64,8
1,0
4,5
28,5
66,0
Fabrication d'aliments et fabrication de boissons et de produits du tabac
8,1
13,1
38,7
40,1
2,6
31,4
39,7
26,3
3,0
8,5
37,3
51,2
3,2
8,4
38,8
49,7
Usines de textiles et usines de produits textiles
1,6
13,9
35,5
49,0
5,5
33,1
44,5
16,8
1,4
12,9
31,2
54,5
0,0
8,3
30,3
61,4
Fabrication de vêtements et fabrication de produits en cuir et de produits analogues
0,9
6,1
20,7
72,3
7,7
22,8
32,0
37,6
0,4
7,8
14,5
77,3
0,4
6,9
15,4
77,2
Fabrication de produits en bois
0,6
5,0
39,8
54,6
3,5
23,4
37,8
35,4
1,4
6,3
27,1
65,2
0,3
4,8
32,5
62,4
Scieries et préservation du bois
0,0
7,0
52,9
40,1
3,8
32,2
35,0
28,9
0,0
13,4
31,5
55,0
0,0
6,1
52,5
41,4
Fabrication de placages, de contreplaqués et de produits en bois reconstitué
0,0
6,6
37,3
56,1
5,8
24,0
56,8
13,5
0,0
4,6
25,0
70,5
0,0
7,6
23,0
69,3
Fabrication d'autres produits en bois
1,2
3,0
31,1
64,6
2,5
16,7
33,5
47,4
2,8
1,6
24,6
70,9
0,7
2,9
21,1
75,3
Fabrication du papier
4,4
9,8
33,0
52,8
10,8
27,9
32,2
29,1
0,7
3,0
31,5
64,8
1,3
3,5
29,1
66,0
Usines de pâte à papier, de papier et de carton 
12,4
20,0
38,6
29,0
12,1
38,4
32,7
16,7
2,3
7,5
40,3
49,9
4,1
9,2
38,6
48,1
Fabrication de produits en papier transformé
0,5
5,0
30,4
64,0
10,2
22,9
31,9
35,0
0,0
0,9
27,3
71,8
0,0
0,9
24,7
74,4
Impression et activités connexes de soutien
1,2
2,7
22,8
73,4
7,7
41,1
24,7
26,5
0,0
1,7
18,2
80,1
0,0
0,8
18,2
80,9
Fabrication de produits du pétrole et du charbon
14,0
8,5
34,1
43,4
12,0
34,1
39,9
13,9
0,0
4,4
28,1
67,5
0,0
0,0
31,4
68,6
Fabrication de produits chimiques
6,1
16,5
35,1
42,3
13,3
29,9
31,1
25,6
1,1
6,4
35,6
56,9
0,9
4,6
37,6
57,0
Fabrication de produits chimiques (excluant la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments)
4,4
17,0
36,2
42,5
13,5
28,6
31,2
26,6
1,3
5,7
34,6
58,3
1,0
4,9
36,8
57,2
Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments
15,2
14,2
29,4
41,2
12,3
36,9
30,4
20,4
0,0
9,9
40,8
49,3
0,0
3,0
41,3
55,7
Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 
2,2
14,8
27,7
55,3
12,2
25,7
31,8
30,3
1,6
7,0
23,9
67,4
1,9
7,8
23,0
67,3
Fabrication de produits minéraux non métalliques
0,9
6,3
35,7
57,0
6,2
23,2
45,9
24,7
1,0
3,2
37,2
58,5
0,3
2,8
35,0
61,9
Première transformation des métaux 
9,5
6,5
43,3
40,7
6,2
40,8
33,4
19,5
0,7
8,5
34,1
56,6
0,0
8,3
29,7
62,0
Fabrication de produits métalliques
3,4
9,7
21,7
65,1
10,4
19,7
35,6
34,3
1,4
1,4
27,1
70,2
1,1
2,0
23,4
73,6
Fabrication de machines
3,8
12,5
28,8
54,9
7,4
19,3
45,4
27,9
1,3
3,1
33,5
62,1
1,1
2,5
31,2
65,2
Fabrication de machines (excluant la fabrication de machines pour le commerce et les industries de services )
3,7
12,3
29,5
54,6
7,0
19,3
45,6
28,1
1,2
3,2
34,4
61,3
1,2
2,4
32,1
64,3
Fabrication de machines pour le commerce et les industries de services 2
5,3
14,7
21,5
58,5
12,7
18,2
42,9
26,2
2,5
2,1
22,9
72,5
0,0
3,6
20,6
75,9
Fabrication de produits informatiques et électroniques 
7,2
17,0
36,6
39,3
14,3
40,6
35,5
9,6
3,2
10,4
33,2
53,2
1,4
5,9
34,4
58,3
Fabrication de matériel informatique et périphérique2
4,3
17,1
39,7
38,9
8,7
31,6
52,3
7,4
0,0
2,1
36,4
61,5
0,0
6,6
29,5
63,9
Fabrication de matériel de communication
3,9
22,0
40,2
33,9
9,4
50,2
32,1
8,3
4,4
14,8
32,1
48,7
1,5
7,4
36,5
54,6
Fabrication de matériel téléphonique2
4,8
15,2
43,8
36,2
0,0
24,8
56,2
19,0
9,5
0,0
35,2
55,2
0,0
0,0
35,2
64,8
Fabrication de matériel de radiodiffusion, de télédiffusion et de communication sans fil 2
2,5
26,9
49,2
21,5
15,8
55,3
23,1
5,8
4,2
15,9
39,4
40,6
2,5
5,1
46,8
45,7
Fabrication d'autres équipements de télécommunication
7,3
14,6
9,8
68,3
0,0
61,0
34,1
4,9
0,0
26,8
7,3
65,9
0,0
22,0
7,3
70,7
Fabrication de matériel audio et vidéo2
0,0
8,3
25,0
66,7
16,7
33,3
33,3
16,7
0,0
16,7
33,3
50,0
0,0
16,7
50,0
33,3
Fabrication de matériel de communication et fabrication de matériel audio et vidéo
3,5
20,6
38,6
37,3
10,2
48,4
32,2
9,2
4,0
15,0
32,2
48,8
1,3
8,4
37,9
52,4
Fabrication de semi-conducteurs et d'autres composants électroniques2
5,5
15,9
37,2
41,4
24,2
37,3
23,0
15,5
1,6
5,4
36,0
57,0
3,1
1,5
31,2
64,2
Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments médicaux 
11,5
15,8
35,7
37,0
12,6
40,6
39,4
7,4
4,9
13,8
31,7
49,6
0,8
7,2
36,6
55,4
Fabrication d'instruments de navigation et de guidage2
17,8
17,2
27,8
37,2
16,8
27,8
48,3
7,2
17,2
18,8
35,0
29,0
4,1
3,7
55,0
37,2
Fabrication d'appareils de mesure et de commande et d'appareils médicaux 2
10,1
15,5
37,5
37,0
11,7
43,6
37,3
7,4
2,2
12,6
30,9
54,3
0,0
8,0
32,5
59,6
Fabrication et reproduction de supports magnétiques et optiques
0,0
15,5
17,5
67,0
0,0
47,5
52,5
0,0
0,0
7,3
25,7
67,0
0,0
7,3
25,7
67,0
Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments médicaux et fabrication et reproduction de supports magnétiques et optiques
10,7
15,8
34,4
39,2
11,7
41,1
40,3
6,8
4,6
13,3
31,3
50,8
0,7
7,2
35,9
56,3
Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques 
4,8
9,4
30,7
55,1
10,7
28,2
42,8
18,3
0,0
4,2
29,0
66,8
0,4
1,9
29,5
68,2
Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques (excluant la fabrication de fils et de câbles électriques et de communication)
5,4
10,3
29,7
54,6
11,2
26,8
43,2
18,8
0,0
3,6
29,9
66,6
0,5
1,6
30,2
67,7
Fabrication de fils et de câbles électriques et de communication2
0,0
3,5
37,7
58,8
6,8
37,9
40,5
14,7
0,0
8,7
22,6
68,6
0,0
3,5
25,1
71,4
Fabrication de matériel de transport
3,8
14,5
34,1
47,6
10,3
24,8
35,8
29,1
0,0
4,0
29,2
66,8
0,0
3,7
28,8
67,5
Fabrication de matériel de transport (excluant la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces)
3,6
15,4
34,7
46,2
12,0
24,6
33,8
29,7
0,0
3,2
30,3
66,6
0,0
2,9
31,1
66,1
Fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces
4,8
9,0
30,6
55,6
0,0
26,6
48,0
25,4
0,0
9,0
22,6
68,5
0,0
9,0
15,1
75,9
Fabrication de meubles et de produits connexes
0,2
9,7
25,9
64,2
10,7
27,1
29,2
33,0
0,0
3,0
16,3
80,7
0,0
3,6
17,2
79,2
Activités diverses de fabrication
3,4
6,7
27,4
62,6
9,5
23,0
33,6
34,0
0,8
4,9
24,1
70,3
0,3
4,8
23,9
71,1
Industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC)
6,7
16,0
35,8
41,6
14,4
36,4
36,5
12,7
3,1
8,6
32,1
56,1
1,2
4,9
32,9
61,0

1. Pourcentage des usines utilisant des sources d'information ayant fourni de l'information pour de nouveaux projets innovateurs, ayant contribué à la réalisation de projets innovateurs existants ou ayant fourni de l'information pour la commercialisation d'idées novatrices au cours de cette période de trois ans.
2. Contribue aux estimés pour les industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC).
Source : Statistique Canada, Enquête sur l'innovation, 2005.

Deux évaluations du programme des Réseaux de centres d’excellence (RCE) ont été réalisées (voir http://www.nce.gc.ca/pubs_f.htm pour consulter les rapports d’évaluation) et une troisième est presque terminée. Le rapport de 2002 a révélé qu’il était souvent possible de mettre des effets positifs en corrélation avec les différents processus suivis au sein des réseaux. Les répondants estiment qu’un grand nombre de réalisations des réseaux sont d’une grande importance économique et sociale, et de nombreux exemples ont été fournis pour d’éventuelles demandes. Environ le tiers des chercheurs, et presque 60 p. 100 des partenaires, croyaient que leur réseau avait obtenu des résultats scientifiques ou commerciaux qui constituaient de véritables percées. Une forte proportion des partenaires (85 p. 100) étaient satisfaits ou très satisfaits de leur expérience des RCE dans l’ensemble. La majorité du PHQ formé par les réseaux (au moins 88 p. 100 en 2000-2001) a trouvé du travail après avoir quitté les réseaux (généralement après l’obtention du grade); environ la moitié est engagée par l’industrie, ce qui contribue efficacement au transfert de savoir.

La figure 51 décrit brièvement quelques RCE appuyés par le CRSNG.


Figure 51
Faits saillants de certains RCE



Réseau

Innovation

AllerGen

L’Initiative de collaboration entre les chercheurs cliniques (ICCC) du réseau AllerGen (Réseau des allergies, des gènes et de l’environnement) représente une véritable percée internationale pour le Canada — un consortium sans précédent qui rassemble les compétences nationales en matière de recherche sur les allergies, en vue de mener des essais cliniques en phase initiale dans les établissements suivants : McMaster University, University of Saskatchewan, University of Alberta, The University of British Columbia et Université Laval. L’ICCC offre un moyen rentable d’évaluer l’efficacité des nouveaux composés moléculaires dans le traitement de l’inflammation des voies respiratoires.

ArcticNet

ArcticNet constitue l’entreprise scientifique autonome la plus importante du Canada pour comprendre les changements dans l’Arctique. Plus de 100 chercheurs d’ArcticNet et plus de 200 étudiants des cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux, attachés de recherche et techniciens provenant de 27 universités canadiennes et de 5 ministères fédéraux collaborent avec plus de 100 organismes partenaires du Canada et de l’étranger pour étudier les effets des changements climatiques dans les régions côtières de l’Arctique canadien. Leur principale plate-forme de recherche est le brise-glace de recherche canadien NGCC Amundsen, navire de la Garde côtière canadienne qui a été adapté et qui a commencé à parcourir en tous sens l’Arctique canadien en 2003 pour étudier les incidences environnementales, sociales et économiques du réchauffement de l’Arctique.

Auto21

Mohini Sain et son équipe sont parvenus à fabriquer un matériau à la fois léger et biodégradable et ils s’emploient actuellement à en évaluer le potentiel pour la fabrication de panneaux intérieurs de portes d’automobile. Sur le marché nord-américain, la durée de vie moyenne de ces panneaux varie actuellement entre 10 et 15 ans. Après avoir fait l’essai de fibres provenant de diverses régions du monde, M. Sain et son équipe ont arrêté leur choix sur les fibres de blé, de chanvre et de bois. Ils se sont ensuite employés à mettre au point un procédé de fabrication efficace par rapport au coût. Dans ce cas, les économies réalisées sont doubles, d’une part parce que le procédé lui-même est moins coûteux, d’autre part parce qu’il est moins gourmand en produits dérivés du pétrole. M. Sain et son équipe ont isolé des fibres à partir de plantes cultivées et de plantes ligneuses. Ces fibres ont ensuite été combinées à des produits chimiques et séparées sous pression. Le produit obtenu ressemble visuellement et au toucher à la fibre de verre et est aussi résistant et léger que la fibre de carbone. En combinant les fibres à des polymères naturels, on obtient un produit entièrement biodégradable.

Innovations en structures avec systèmes de détection intégrés (ISIS Canada)

Le réseau Innovations en structures avec systèmes de détection intégrés (ISIS Canada) a reçu les félicitations du monde entier pour avoir su mettre au point les technologies de polymères renforcés de fibres (PRF) et de détection à fibres optiques (DFO). Les PRF offrent de nombreux avantages par rapport au béton armé dans les ponts, les barrages, les pipelines, les immeubles et d’autres structures. Le matériau est six à dix fois plus solide que l’acier et il est non corrosif, d’où une structure qui dure plus longtemps et nécessite moins d’entretien. La technologie est aujourd’hui présente dans plus de 50 structures au Canada, dont le pont de la Confédération. L’autre technologie de pointe d’ISIS, les systèmes DFO, est porteuse d’avancées rapides dans le domaine naissant de la surveillance de l’état des structures (SES). Des capteurs miniaturisés à fibres optiques installés dans les structures au moment de la construction peuvent mesurer – en temps réel – les effets de la tension, du vent, des précipitations et même de la température. La recherche a déjà permis la création de produits commerciaux, notamment deux instruments de lecture à distance et un composant de système de détection. ISIS s’efforce actuellement de mettre au point un équivalent sans fil de la technologie.

Institut canadien pour les innovations en photonique (ICIP)

Une nouvelle méthode de cryptographie quantique conçue à l’University of Toronto avec l’aide des fonds de l’Institut canadien pour les innovations en photonique (ICIP) utilise des particules de lumière laser (photons) pour partager les clés de cryptage secrètes transmises dans des réseaux de communication optique. En variant l’intensité des photons, l’émetteur peut créer des leurres afin d’intercepter des tentatives d’intrusion.

La géomatique pour des interventions et des décisions éclairées (GEOIDE)

Dans le cadre d’un projet de géomatique appelé « projet Geosalar », Patrice Carbonneau a développé un logiciel qui traduit automatiquement les photographies aériennes à haute résolution en cartes présentant des mesures détaillées de l’environnement physique sous-jacent, y compris la profondeur de l’eau et même la taille des galets du lit d’un cours d’eau. L’équipe de recherche dirigée par Julian Dodson et Normand Bergeron a ensuite utilisé des émetteurs acoustiques pour suivre les jeunes saumons à compter du moment où ils quittent les ruisseaux de croissance pour s’aventurer en mer. De plus, les chercheurs ont utilisé des instruments amarrés pour mesurer le courant, la salinité et la température. Les données ont ensuite été intégrées dans un modèle hydrodynamique, dont pourront se servir les organismes gouvernementaux et les firmes de consultants en environnement pour prévoir les habitudes migratoires des poissons et le déplacement des sédiments. La technologie du transpondeur passif intégré (TPI) a servi à suivre même les plus jeunes saumons, appelés « tacons ». L’équipe de recherche a mis au point une antenne portative qui fait augmenter la portée de détection des tacons, la faisant passer d’environ 30 centimètres à environ 1 mètre, et une nouvelle antenne portative d’une longueur de 5 mètres qui peut balayer plus rapidement de grandes superficies de cours d’eau. De plus, les chercheurs ont amélioré les modèles de transpondeurs offerts sur le marché pour être en mesure de marquer des poissons mesurant seulement 8,5 cm. L’équipe procède actuellement à l’enfouissement d’un réseau câblé de 256 antennes TPI dans le substrat d’une petite rivière de l’est du Québec. Les outils mis au point dans le cadre du projet Geosalar aideront le Canada et d’autres pays à gérer plus efficacement les stocks de saumons par l’aménagement optimal de l’habitat.

Mathématiques des technologies de l’information et des systèmes complexes (MITACS)

Fahima Nekka et son équipe font œuvre de pionniers en ayant recours à des mathématiques complexes, associées à des recherches in vivo pour prévoir l’incidence du comportement alimentaire des porcins sur l’exposition des animaux aux antibiotiques administrés dans l’alimentation.

Réseau canadien de l’eau

Une technologie financée par le Réseau canadien de l’eau donne déjà des résultats dans une mine située à Trail, en Colombie-Britannique. Développé par Nature Works Remediation Corp., le système utilise des sources d’éléments nutritifs biodégradables et peu coûteux (p. ex., du fumier et du compost de champignon usé) pour filtrer l’arsenic. Ce procédé produit des boues moins contaminées que celles produites par les systèmes chimiques. .

Réseau canadien de recherche sur le langage et l’alphabétisation

Le travail de la professeure Lily Dyson a démontré une corrélation négative entre les milieux à faible revenu et les niveaux de littératie des enfants, les enfants pauvres se retrouvant en retard dès la garderie et perdant du terrain au cours de chaque année qui passe.

Réseau de gestion durable des forêts (GDF)

La recherche du Réseau de gestion durable des forêts (GDF) améliore les pratiques de gestion des forêts à la grandeur du Canada et elle a une incidence directe sur la politique publique. Les résultats de sa recherche ont été utilisés pour justifier des changements radicaux dans la gestion des forêts au Québec (la Commission Coulombe) et ont contribué d’importante façon au Forest Management Guide for Natural Disturbance Pattern Emulation en Ontario. Dans l’ouest du Canada, Alberta-Pacific Forest Industries Inc. (Al-Pac) utilise les résultats de la recherche du Réseau pour mieux comprendre les effets cumulatifs des activités humaines dans l’un des coins les plus animés de la plaine boréale canadienne, de même que les interactions de l’utilisation des sols et de l’hydrologie dans la plaine boréale. Plusieurs aspects du plan de gestion des forêts sur 20 ans proposé par Louisiana Pacific Canada au Manitoba reposent sur la recherche du Réseau. Au Manitoba, Canards Illimités Canada utilise les résultats de la recherche du Réseau pour contribuer à la modification des lignes directrices relatives aux zones riveraines et tampons. Au Nouveau-Brunswick, J.D. Irving continue de travailler avec les chercheurs du Réseau, afin de déterminer le degré de sylviculture compatible avec la longévité des populations d’oiseaux forestiers sur les terres que la compagnie gère.


On trouvera ci-après un aperçu plus général de mesures du rendement importantes se rattachant à l’utilisation productive de nouvelles connaissances. De nombreux programmes du CRSNG ont contribué aux succès décrits ci-après.

DIVULGATION DES INVENTIONS, OBTENTION DE BREVETS ET DE LICENCES

Chaque année ou tous les deux ans, Statistique Canada effectue une enquête sur la commercialisation de la propriété intellectuelle dans le secteur universitaire. Le dernier rapport peut être consulté en ligne (http://www.statcan.ca/cgi-bin/downpub/listpub_f.cgi?catno=88F0006XIF2006011). Les principaux résultats des quatre premières enquêtes sont présentés à la figure 52. Comme les données de l’enquête sont confidentielles, on ne peut relier les résultats mentionnés dans la figure à ceux du financement du CRSNG. Cela dit, selon une analyse des brevets et des publications effectuée par l’organisme, la majorité de ces résultats serait attribuable au financement du CRSNG. L’accroissement assez important de la plupart des activités de commercialisation observée au cours de ces cinq années constitue un résultat positif. La présente section fait état d’autres tendances liées à la commercialisation.


Figure 52
Enquête sur la commercialisation de la propriété intellectuelle



Activité de commercialisation

1999

2001

2003

2004

Inventions divulguées

829

1 105

1 133

1 432

Inventions protégées

509

682

597

629

Nouvelles demandes de brevets

616

932

1 252

1 264

Brevets délivrés

325

381

347

397

Nombre total de brevets détenus

1 826

2 133

3 047

3 827

Nouvelles licences

218

320

422

494

Nombre total de licences actives

1 109

1 338

1 756

2 022

Redevances découlant de l’octroi de licences (M$)

18,9 $

52,5 $

55,5 $

51,2 $

Entreprises issues de la recherche

454

680

876

968


Source : Statistique Canada

Un brevet est délivré lorsqu’une invention est jugée novatrice, utile et non évidente. Comme en témoigne la figure 52, les universités canadiennes cherchent de plus en plus à obtenir des brevets pour protéger leurs travaux. Un autre indicateur de cette tendance est le nombre de brevets américains délivrés à des universités canadiennes. Comme l’illustre la figure 53, la production de brevets par les universités a progressé, comparativement au début de la décennie, mais elle a récemment chuté après des sommets atteints à la fin des années 1990. Une étude portant sur près de 1 400 brevets délivrés à des universités canadiennes au cours des dix dernières années a révélé que, dans le cas d’environ 1 000  brevets (68 p. 100), un professeur subventionné par le CRSNG figurait parmi les inventeurs mentionnés dans l’acte de délivrance du brevet. Par ailleurs, au cours des dix dernières années, les États-Unis ont délivré 788 brevets à des entreprises en démarrage ayant bénéficié de l’appui du CRSNG. Comme le montre la figure 54, tous les brevets subventionnés par le CRSNG représentent 5 p. 100 à 8 p. 100 de l’ensemble des brevets délivrés chaque année par les États-Unis à des organisations canadiennes.

Dans le cadre du sondage mené en 2007 par le CRSNG auprès des chercheurs, les 2 590 répondants ont fait état d’activité considérable en ce qui a trait aux brevets. Au cours des cinq dernières années, 360 brevets canadiens et 723 brevets américains ont été délivrés à des professeurs appuyés par le CRSNG. Ces chiffres donnent à penser que l’activité à cet égard est plus intense que ne le révèle une analyse des brevets délivrés aux universités (c’est-à-dire que de nombreux brevets sont détenus par le professeur au lieu de l’université).


Figure 53
Nombre de brevets américains délivrés à des universités canadiennes et à des entreprises en démarrage subventionnées par le CRSNG


Nombre de brevets américains délivrés à des universités canadiennes et à des entreprises en démarrage subventionnées par le CRSNG



Figure 54
Pourcentage de brevets américains délivrés à des universités canadiennes et à des entreprises en démarrage subventionnées par le CRSNG



Pourcentage de brevets américains délivrés à des universités canadiennes et à des entreprises en démarrage subventionnées par le CRSNG

Un autre moyen de mesurer les résultats de recherche utilisé par les secteurs public et privé est d’étudier le rapport entre les brevets et les ouvrages scientifiques cités dans le brevet. On a constaté que les brevets délivrés aux États-Unis avaient cité des ouvrages scientifiques financés par le CRSNG dans une large mesure par rapport à l’ensemble des documents scientifiques canadiens cités (figure 55). Par conséquent, les entreprises canadiennes et étrangères ont tendance à souvent citer des ouvrages scientifiques financés par le CRSNG dans leurs brevets.


Figure 55
Pourcentage d’articles canadiens cités dans les brevets américains qui ont été financés par le CRSNG, par discipline et par secteur, 1991-2002


Pourcentage d’articles canadiens cités dans les brevets américains qui ont été financés par le CRSNG, par discipline et par secteur, 1991-2002

Les licences constituent un autre mécanisme qui permet de transférer les résultats de la recherche universitaire à l’industrie. Elles donnent à l’entreprise qui achète ces résultats le droit de les commercialiser. L’utilisation commerciale des résultats technologiques visés par une licence oblige à verser des redevances à l’université et, habituellement, au chercheur. Le montant des redevances constitue un autre indicateur de la valeur de la recherche universitaire. La figure 56 donne une estimation des redevances touchées par les universités canadiennes. La majeure partie de ces revenus sont au moins en partie attribuables à des travaux subventionnés par le CRSNG et par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). La tendance à la hausse des recettes a été généralement positive au cours des dix dernières années, et comme les universités font tout pour accroître leurs revenus, cette tendance devrait se poursuivre. On trouvera à la figure 57 des exemples de licences octroyées à la suite de travaux de recherche appuyés par le CRSNG. La figure 58, dont les données proviennent du Sondage sur l’innovation de Statistique Canada, fait état de la mesure dans laquelle les « entreprises novatrices » ont acquis des licences pour des technologies développées par des universités ou des sources gouvernementales entre 2002 et 2004. Les industries des produits pharmaceutiques, de la première transformation des métaux, des produits chimiques, des matières plastiques et du caoutchouc ont obtenu de nombreuses licences pour des technologies issues des universités.

À la lumière d’un sondage réalisé par l’Association of University Technology Managers (AUTM), la figure 59 établit une comparaison entre 30 universités canadiennes (notamment Queen’s University, l’Université McGill, l’University of Alberta, l’University of Toronto, l’University of Waterloo, Dalhousie University, l’University of Calgary et l’University of British Columbia) et 158 universités américaines à l’égard de plusieurs activités de commercialisation. Ces activités ont été normalisées en fonction des dépenses en recherche subventionnée. Un ratio inférieur à un indique que les universités canadiennes de l’échantillon sont engagées dans l’activité moins fréquemment que les universités des États-Unis. Les universités canadiennes ont des résultats nettement inférieurs à ceux des établissements américains pour ce qui concerne les redevances perçues au titre de licences et des brevets délivrés, équivalents en ce qui a trait à la création d’entreprises issues de la recherche et à la divulgation d’inventions et nettement supérieurs pour les licences et les options exécutées.


Figure 56
Redevances de licences perçues par les universités canadiennes
(en millions de dollars)


Redevances de licences perçues par les universités canadiennes


Figure 57
Innovations financées par le CRSNG qui ont donné lieu à des licences



Quoi

Qui

Entreprise licenciée

Aquamat, textile capillaire multicouche qui absorbe l’eau pour ensuite la distribuer également de plante en plante dans les pépinières

Université Laval

Jean Caron

Soleno Textiles, de Laval, au Québec

OsteoScafz, échafaud synthétique qui sert d’ossature aux tissus en croissance pour accélérer la guérison des fractures osseuses graves

University of Toronto

Moillet Shoichet

Tissue Regeneration Therapeutics, de Toronto, en Ontario

Formules mathématiques complexes grâce auxquelles les machines peuvent reconnaître des objets – Sony utilise le progiciel de vision dans ses chiens robots AIBO.

University of British Columbia

David Lowe

Evolution Robotics, de Pasadena, en Californie

Autostitchz, premier logiciel qui assemble des images 2-D pour obtenir une image composite formant un panorama jusqu’à 360°

University of British Columbia

David Lowe

3Cim, de Santa Clara, en Californie
Serif Europe, de Nottingham, au Royaume-Uni
Industrial Light and Magic, de San Rafael, en Californie

Inhalateur contenant des milliers de nanoparticules pour administrer des médicaments contre le cancer pulmonaire directement dans les poumons

University of Alberta

Warren Finlay

LAB International, de Saint-Laurent, au Québec

Une nouvelle conception d’amplification de puissance pour les stations de base en vue d’accroître l’efficacité et de réduire la consommation d’énergie.

Simon Fraser University

Shawn Stapleton

PulseWave RF, d’Austin, au Texas

Technologie sonar permettant d’obtenir une cartographie et des images en trois dimensions haute résolution du plancher océanique

Simon Fraser University

John Bird

Teledyne Benthos, de North Falmouth, au Massachusetts

Viscofiber®, marque déposée de Cevena pour le bêta-glucane, en l’occurrence une fibre présente dans les parois cellulaires de l’avoine et de l’orge

University of Alberta

Thava Vasanthan
Feral Temelli

Cevena Bioproducts d’Edmonton, en Alberta

MAPLE, logiciel qui surveille par radar la configuration des précipitations pour prévoir les précipitations sur une période pouvant atteindre six heures

Université McGill

Isztar Zawadzki
Charles Lin

Weather Decision Technologies, de Norman, en Oklahoma

Technologie produisant des nanotubes de carbone mono-parois (C-SWNT) à l’aide d’un procédé au plasma non polluant plus efficient et moins cher

Institut national de la recherche scientifique

Barry Stansfield

Raymor Industries, de  Boisbriand, au Québec

mBOT, nouveau système  de recommandation de pièces musicales qui, sur la base de renseignements connus, propose automatiquement des chansons pour les faire jouer par Internet

Université McGill
Université de Montréal

Daniel Levitin
Yoshua Bengio
Douglas Eck

Double V3, de Montréal, au Québec

Combinaison de l’imagerie panchromatique et multispectrale, grâce à des algorithmes,  pour créer une image couleurs haute résolution

Université du Nouveau-Brunswick

Yun Zhang

PCI Geomatics, de Richmond Hill, en Ontario



Figure 58
Pourcentage d'usines ayant obtenu une licence d'une autre entreprise ou d'un autre organisme entre 2002 et 2004



Canada, usines innovatrices
Une université canadienne
Un laboratoire du gouvernement fédéral
Un laboratoire d'un gouvernement provincial ou territorial
Exploitation forestière
Fabrication
2,7
4,3
2,5
Fabrication d'aliments et fabrication de boissons et de produits du tabac
0,0
20,7
21,4
Usines de textiles et usines de produits textiles
5,1
5,1
0,0
Fabrication de vêtements et fabrication de produits en cuir et de produits analogues
0,0
0,0
0,0
Fabrication de produits en bois
0,0
8,9
0,0
  Scieries et préservation du bois
0,0
0,0
0,0
  Fabrication de placages, de contreplaqués et de produits en bois reconstitué
0,0
0,0
0,0
  Fabrication d'autres produits en bois
0,0
0,0
Fabrication du papier
0,0
0,0
0,0
  Usines de pâte à papier, de papier et de carton 
0,0
0,0
0,0
  Fabrication de produits en papier transformé
0,0
0,0
0,0
Impression et activités connexes de soutien
3,7
1,2
0,0
Fabrication de produits du pétrole et du charbon
0,0
0,0
0,0
Fabrication de produits chimiques
12,2
0,0
0,0
  Fabrication de produits chimiques (excluant la fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments)
8,0
0,0
0,0
  Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments
21,8
0,0
0,0
Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc 
10,4
3,0
1,5
Fabrication de produits minéraux non métalliques
0,0
0,0
0,0
Première transformation des métaux 
15,6
3,3
0,0
Fabrication de produits métalliques
0,5
0,0
0,0
Fabrication de machines
0,9
0,8
0,0
  Fabrication de machines (excluant la fabrication de machines pour le commerce et les industries de services)
0,0
0,9
0,0
  Fabrication de machines pour le commerce et les industries de services1
8,9
0,0
0,0
Fabrication de produits informatiques et électroniques 
4,9
8,1
0,0
  Fabrication de matériel informatique et périphérique1
0,0
5,3
0,0
  Fabrication de matériel de communication
3,2
0,0
0,0
    Fabrication de matériel téléphonique1
    Fabrication de matériel de radiodiffusion, de télédiffusion et de communication sans fil1
6,1
0,0
0,0
    Fabrication d'autres équipements de télécommunication
0,0
0,0
0,0
  Fabrication de matériel audio et vidéo1
  Fabrication de matériel de communication et fabrication de matériel audio et vidéo
8,7
0,0
0,0
  Fabrication de semi-conducteurs et autres composants électroniques1
0,0
4,2
0,0
  Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments médicaux 
6,9
17,7
0,0
    Fabrication d'instruments de navigation et de guidage1
5,1
15,6
0,0
    Fabrication d'appareils de mesure et de commande et d'appareils médicaux1
7,9
18,9
0,0
  Fabrication et reproduction de supports magnétiques et optiques
  Fabrication d'instruments de navigation, de mesure et de commande et d'instruments médicaux et fabrication et reproduction de supports magnétiques et optiques
6,5
16,7
0,0
Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques 
2,7
0,0
0,0
  Fabrication de matériel, d'appareils et de composants électriques (excluant la fabrication de fils et de câbles électriques et de communication)
0,0
0,0
0,0
  Fabrication de fils et de câbles électriques et de communication1
12,4
0,0
0,0
Fabrication de matériel de transport
0,0
2,4
2,4
  Fabrication de matériel de transport (excluant la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces)
0,0
0,0
0,0
  Fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces
0,0
11,4
11,4
Fabrication de meubles et produits connexes
0,0
0,0
0,0
Activités diverses de fabrication
0,0
0,0
0,0
Industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC)
6,0
7,8
0,0

1. Contribue aux estimés pour les industries de fabrication des technologies de l'information et des communications (TIC).
Source : Statistique Canada, Enquête sur l'innovation, 2005.


Figure 59
Comparaison entre les universités canadiennes et américaines en fonction de mesures de commercialisation


Comparaison entre les universités canadiennes et américaines en fonction de mesures de commercialisation, 2005

Démarrage d’entreprises issues de la recherche

L’un des résultats les plus tangibles de la recherche subventionnée par le CRSNG est la création d’une entreprise. Tous les deux ans, le CRSNG mène une étude détaillée afin de trouver les entreprises issues de la recherche universitaire. Les profils de ces entreprises sont publiés dans le rapport intitulé La recherche, une question d’affaires, qui se trouve dans le site Web du CRSNG à http://www.nserc.gc.ca/about/corp_pub_e.asp. (Remarque : Le prochain rapport sera disponible à l’automne 2007). Les entreprises en démarrage dont il est question dans le dernier rapport sont toutes issues de travaux de recherche subventionnés en partie par le CRSNG. Les 141 entreprises énumérées à la figure 60 font actuellement des affaires dans la production de biens et de services destinés aux marchés canadiens et internationaux. Au total, ces entreprises emploient environ 13 000 Canadiens et génèrent plus de 3,5 milliards de dollars en ventes et en revenus par année. Ces entreprises créent des biens et des services innovateurs, en utilisant la technologie de pointe. Elles contribuent ainsi largement à l’économie du Canada. Bon nombre de ces sociétés de haute technicité, dont certaines forment les multinationales de demain, offrent d’excellentes perspectives de croissance. Ces entreprises sont diverses, certaines étant encore toutes jeunes et ne comptant que quelques employés, d’autres étant déjà bien établies et comptant plusieurs centaines de travailleurs.

Au mois de juin 2007, 28 des 141 entreprises en démarrage examinées étaient cotées en bourse. Bien que les marchés aient connu d’importantes fluctuations au cours des dernières années, au 20 juin 2007, la capitalisation boursière de ces 28 sociétés atteignait la somme astronomique de 13,8 milliards de dollars (figure 61). La capitalisation boursière globale de ces entreprises s’approche de sommets jamais vus depuis la bulle des entreprises point-com. Outre les avantages économiques directs de la contribution au PIB canadien et à l’emploi, les entreprises en démarrage présentent également des avantages possibles à long terme. On en a déjà mentionné un : près de 800 brevets américains délivrés à des entreprises en démarrage au cours des dix dernières années. La croissance des grandes entreprises de R et D au pays s’est avérée un autre avantage secondaire. En 2006, six des 100 premières entreprises de R et D canadiennes (classées par Research Infosource, 2006) étaient des entreprises en démarrage subventionnées par le CRSNG ayant des dépenses combinées de R et D de 296 millions de dollars (figure 62). De nombreuses autres entreprises issues de la recherche universitaire non subventionnées par le CRSNG font également partie des 100 plus grandes entreprises de R et D. Ces résultats sont importants puisque le Canada œuvre à accroître les dépenses des entreprises canadiennes en R et D.


Figure 60
Entreprises issues de la recherche appuyée par le CRSNG,
de 1954 à 2004


Entreprises issues de la recherche appuyée par le CRSNG, de 1954 à 2004


Figure 61
Capitalisation boursière des entreprises issues de la recherche



Entreprise
Capitalisation boursière
20 juin
2007
21 juillet
2007 
28 juin
2007 
14 juin
2007
28 juillet
2007
29 juillet
2007
15 août
2007
12 juin
2007
Shire BioChem Pharma 3 406 $M1 3 406 $M1 3 406 $M1 3 406 $M1 3 406 $M1 3 406 $M1 3 406 $M 3 607 $M
MDS Sciex 2 646 $M 2 978 $M - $M - $M - $M - $M - $M - $M
MacDonald Dettwiler 1 892 $M 1 617 $M 1 229 $M 1 038 $M 903 $M 727 $M 836 $M - $M
Stantec  1 669 $M 434 $M 563 $M 472 $M 341 $M 292 $M 208 $M 95 $M
Open Text 1 171 $M 722 $M 858 $M 1 921 $M 728 $M 544 $M 638 $M 845 $M
ZENON Environmental 760 $M1 760 $M1 789 $M 633 $M 427 $M 429 $M 319 $M 153 $M
QLT 615 $M 654 $M 1 176 $M 1 668 $M 1 636 $M 1 177 $M 2 249 $M 6 152 $M
Wi-LAN 417 $M 62 $M 35 $M 110 $M 94 $M 54 $M 85 $M 852 $M
DALSA 227 $M 261 $M 298 $M 392 $M 245 $M 123 $M 71 $M 49 $M
Westport Innovations 207 $M 70 $M 103 $M 125 $M 110 $M 200 $M 303 $M 359 $M
Certicom 173 $M 229 $M 191 $M 134 $M 42 $M 33 $M 125 $M 896 $M
Biomira 138 $M 96 $M 163 $M 139 $M 100 $M 185 $M 460 $M 674 $M
TIR Systems 75 $M1 26 $M 42 $M 103 $M 25 $M 10 $M 6 $M 6 $M
AD OPT Technologies 73 $M1 73 $M1 73 $M1 53 $M 34 $M 31 $M 36 $M 62 $M
Migenix 64 $M 32 $M 25 $M 58 $M 22 $M 31 $M - $M - $M
SatCon Power Systems 51 $M 106 $M 59 $M 92 $M 17 $M - $M - $M - $M
SemBioSys Genetics 45 $M 51 $M 57 $M - $M - $M - $M - $M - $M
Forbes Medi-Tech 31 $M 78 $M 71 $M 94 $M 52 $M 14 $M 73 $M 155 $M
Cell-Loc Location 30 $M 14 $M 6 $M 9 $M 15 $M 47 $M 27 $M - $M
International Road Dynamics 29 $M 18 $M 16 $M - $M - $M - $M - $M - $M
Virtek Vision International 25 $M 35 $M 21 $M 33 $M 17 $M 24 $M 60 $M 53 $M
TurboSonic 18 $M 20 $M 8 $M 4 $M 6 $M 3 $M - $M - $M
BIOREM Technologies 16 $M 21 $M 2 $M - $M - $M - $M - $M - $M
Prescient NeuroPharma 15 $M 1 $M 1 $M 1 $M 4 $M 7 $M - $M - $M
Advitech 6 $M 4 $M 1 $M - $M - $M - $M - $M - $M
FreshXtend Technologies 5 $M 8 $M 4 $M - $M - $M - $M - $M - $M
GeneMax Pharmaceuticals 2 $M 2 $M 2 $M 13 $M 33 $M 21 $M - $M - $M
Newmerical Technologies 2 $M 2 $M 2 $M 9 $M 4 $M - $M - $M - $M
Innova LifeSciences - $M - $M - $M 38 $M 40 $M 35 $M 18 $M 21 $M
Lumenon Lightwave Technologies - $M - $M - $M - $M 2 $M 6 $M - $M - $M
Kipp & Zonen - $M - $M - $M - $M 2 $M 2 $M - $M - $M
Magistral Biotech - $M -$M 5 $M - $M - $M - $M - $M - $M
Millenium Biologix - $M 10 $M 48 $M - $M - $M - $M - $M - $M
Nexia Biotechnologies - $M - $M 4 $M 40 $M 20 $M 66 $M 158 $M - $M
Polyphalt - $M - $M - $M - $M 2 $M 9 $M 13 $M - $M
                 
Total 13 808 $M 11 790 $M 9 258 $M 10 585 $M 8 327 $M 7 476 $M 9 091 $M 14 470 $M

1. Capitalisation boursière au moment du rachat.
Source : Globe and Mail


Figure 62
Dépenses en R et D des principales entreprises issues de la recherche appuyée par le CRSNG




 
Entreprises issues de la recherche appuyée par le CRSNG


Rang

Dépenses en R et D
(en millions de dollars)

QLT Inc.

30

90,4 $

Open Text Corporation

33

78,9 $

MacDonald Dettwiler & Associates

48

49,0 $

DALSA Corporation

63

36,8 $

Westport Innovations

78

24,4 $

Biomira

92

16,9 $


Source : Research Infosource, Canada’s Top 100 Corporate R&D Spenders List 2006

Introduction sur le marché de produits et procédés nouveaux et améliorés

Les chercheurs appuyés par le CRSNG ont créé ou mis au point un grand nombre de produits et procédés nouveaux dont la valeur est difficile à évaluer. Les répondants au sondage mené en 2007 par le CRSNG auprès des chercheurs, mentionné précédemment, ont indiqué participer activement au développement de biens ou services nouveaux (voir la figure 63).

Plus de 20 p. 100 des 3 032 titulaires de subventions à la découverte qui ont participé à une évaluation récente de ce programme, le plus gros du CRSNG, ont indiqué une contribution majeure à la mise au point ou à l’amélioration de produits ou de procédés. Les figures 646566 et 67 donnent des exemples des nouveaux produits ou procédés mis au point par des professeurs qui reçoivent des fonds du CRSNG dans les secteurs de l’environnement, de la technologie de l’information, de la santé et de l’énergie, respectivement.


Figure 63
Activités de transfert des connaissances des professeurs appuyés par le CRSNG au cours des cinq dernières années



Activités de transfert des connaissances par les professeurs appuyés par le CRSNG, au cours des cinq dernières années

Figure 64
Innovations dans le domaine de l’environnement appuyées par le CRSNG



Quoi                  

Où                           

Qui

Pourquoi

Composés organiques

University of Waterloo et EnviroMetal Technologies Inc.

Robert Gillham

Technologie permettant de détruire des composés du sol organiques nuisibles en utilisant des ions granulaires en vue de régler un large éventail de problèmes environnementaux, entre autres ceux liés au rejet de produits chimiques organiques chlorés

Dispositif de prévention des défaillances des fosses septiques

Dalhousie University

Mysore Satish

Équilibreur de débit éliminant le risque de saturation attribuable à une fosse septique en dirigeant les effluents en deux flux égaux qui les distribuent de façon uniforme à la grandeur du lit d’épandage

Emballage biodégradable pour cosmétiques

University of Toronto

Mohini Sain

En collaboration avec la société de cosmétiques Cargo, mise au point d’un tube pour rouge à lèvres entièrement fait de plastique biodégradable

Gestion des parasites sans insecticide

Simon Fraser University et Phero Tech Inc.

John Borden

Utilisation de substances sémiochimiques pour attirer et piéger les parasites afin de surveiller leur population

Herbicide biologique

Université McGill

Alan Watson

Champignon, Sclerotina minor, utilisé pour lutter contre les pissenlits sans nuire au milieu environnant, y compris les oiseaux

HYFRAN

Institut national de la recherche scientifique

Bernard Bobée

Logiciel utilisé par le personnel d’Hydro-Québec pour améliorer la gestion des eaux de surface sur les terrains de l’entreprise

Réduction des boues

Carleton University

Banu Örmeci

Technologie initiale permettant d’extraire efficacement l’eau des boues en utilisant des techniques de déshydratation

Système de biofiltre

University of Waterloo et BIOREM

Owen Ward

Technique de nettoyage de sites toxiques faisant appel à l’activité microbienne naturelle. La biorestauration est un processus biologique rentable qui utilise des microorganismes présents dans la nature pour décomposer et réduire les matières toxiques et accélérer le traitement des sols contaminés par des produits chimiques organiques toxiques.

Technologie d’assainissement des sols pollués

University of Saskatchewan

Gordon Hill

Prototype de bioréacteur à bourrelet développé en laboratoire, qui permet d’extraire des sols contaminés la créosote et les autres polluants

Traitement des eaux usées

Université d’Ottawa et Hydromantis Inc.

Gilles Patry

Puissant logiciel de simulation grâce auquel les exploitants de stations d’épuration des eaux usées peuvent réaliser des économies en gérant leurs installations plus efficacement, depuis l’étape de la conception jusqu’à l’exploitation à grande échelle

Traitement thermique rapide (TTR)

University of Western Ontario et Ensyn Technologies

Maurice Bergougnou
Robert Graham

Élimination de gros volumes de déchets solides de manière respectueuse de l’environnement grâce à la technologie TTR, qui transforme les résidus forestiers, les déchets ligneux municipaux et les déchets agricoles en produits chimiques et en combustibles liquides utiles

Utilisation de CO2 pour tuer des ravageurs

Université du Manitoba

Digvir Jayas

Utilisation de glace sèche pour tuer les insectes dans les greniers de céréales. Ce produit, dont le coût est équivalent à celui des pesticides chimiques, peut être appliqué sans danger et il respecte l’environnement




Figure 65
Innovations dans le domaine des technologies de l’information appuyées par le CRSNG



Quoi                  

Où                           

Qui

Pourquoi

Puce améliorée

University of Toronto

Ted Sargent

Recours à la « chimie par voie humide » pour créer un semi-conducteur dans une éprouvette

Fonctions de téléphones cellulaires plus rapides

Université Concordia

Mourad Debbabi

Logiciel de compilation sélective dynamique qui améliore de 400 p. 100 les applications des téléphones cellulaires

Modèle informatique pour évaluer l’écosystème

University of British Columbia

Younes Alila

Modèle informatique permettant de mesurer 6 000 variables dans un écosystème forestier, qui a aidé les chercheurs à évaluer les effets de l’infestation du dendroctone du pin ponderosa et de l’exploitation forestière subséquente dans le bassin hydrographique du fleuve Fraser

Rédaction d’articles par ordinateur

Simon Fraser University

Anoop Sarkar

SQuASH, logiciel de synthèse de réponses aux questions de la Simon Fraser University qui numérise des journaux, des résumés de documents universitaires ainsi que d’autres écrits et, à partir d’une série de questions de l’utilisateur, crée un court résumé

Conception des transports facilitée grâce à la simulation informatique

University of Toronto

Eric Miller

Logiciel simulant la vie de 100 000 ménages – population d’une grande ville – pour aider à concevoir des systèmes de transport

Élimination de noms de médicaments prêtant à confusion

University of Alberta

Greg Kondrak

Deux logiciels utilisés par la U.S. Food and Drug Administration pour créer le nom de médicaments qui ne ressemblent pas à d’autres sur le plan phonétique ou graphique. Une confusion concernant le nom de médicaments a entraîné plus de 160 000 décès aux États-Unis.

Nouvelle technique de cryptographie

University of Toronto

Hoi-Kwong Lo

Nouvelle technique faisant appel à des leurres photoniques pour chiffrer des données transmises par câble optique

Technique de reconnaissance optique et numérique

Université Laval

Henri Arsenault

Techniques optiques et numériques qui mettent en évidence les tendances concernant les objets qui changent de position, d’orientation ou de distance par rapport à l’endroit d’où on les observe, ce qui aide à identifier le visage des personnes qui se déplacent dans une foule pour des raisons de sécurité

Logiciel de gestion de l’entretien des routes en hiver

Université de Montréal

Michel Gendreau 
Jean-Yves Potvin

Logiciel qui analyse 21 facteurs pour aider les municipalités à choisir la meilleure méthode de déglaçage et de déblayage des routes

Détection des communications des terroristes

Queen’s University

David Skillicorn

Série de mesures visant à détecter les messages renfermant des mots qui ont été délibérément remplacés pour dissimuler leur contenu réel

TransType

Université de Montréal

Guy Lapalme

Série d’outils linguistiques, destinés expressément aux traducteurs, qui tentent de prévoir en temps réel ce que le traducteur tapera ensuite. Le logiciel fait des suggestions qui peuvent être intégrées directement dans le texte traduit ou simplement donner des idées.

Surveillance de mines de potasse au moyen d’un réseau sans fil

University of Saskatchewan

Brian Daku
Warren Hawkins

Prototype de réseau sans fil pour surveiller le plafond et le plancher des mines de potasse




Figure 66
Innovations dans le domaine de la santé appuyées par le CRSNG



Quoi                  

Où                           

Qui

Pourquoi

Appuie-bras réduisant les lésions dues aux mouvements répétitifs

University of Guelph

Michele Oliver

Nouvel appuie-bras réduisant les activités musculaires dans le cou, ce qui aide à prévenir les lésions dues aux mouvements répétitifs, conçu à l’origine pour les opérateurs de machinerie mais pouvant être utilisé sur n’importe quelle chaise

Capteurs tactiles pour instruments chirurgicaux

Université Concordia

Javad Dargahi

Capteurs que l’on peut fixer aux instruments chirurgicaux pour saisir des images d’organes internes dans le but d’assurer des interventions chirurgicales aussi peu effractives que possible

Diagnostic de l’asthme chez les enfants

Dalhousie University

Geoffrey Maksym

Technique de diagnostic plus adaptée et fiable, qui mesure les spasmes dans le muscle lisse tapissant les voies respiratoires du patient

Logiciel d’opération virtuelle de la scoliose

École Polytechnique de Montréal

Carl-Éric Aubin

Outil de simulation préopératoire de la chirurgie permettant de tester a priori l’effet d’une intervention et de planifier le choix des implants afin d’obtenir une correction optimale

Logiciel permettant de détecter les problèmes de genou

University of Western Ontario
Ryerson University

Karthikeyan Umapathy
Sridhar Krishnan

Logiciel permettant de détecter avec un grand degré d’exactitude les problèmes de genou comme l’arthrite

Matières grasses propres à remplacer les gras trans, qui obstruent les artères

University of Guelph

Alejandro Marangoni

Nouvelle technique permettant de conditionner les huiles et de leur donner une consistance de gel similaire à celle des gras solides. Le gel présente les mêmes avantages structurels et fonctionnels que les gras trans et saturés, mais il libère les gras dans le corps d’une manière mieux contrôlée

Moniteur de signes vitaux

University of British Columbia

Guy Dumont
Mark Ansermino

Nouvel appareil qui avertit les médecins des changements dans les signes vitaux de leurs patients en émettant des vibrations ou de la chaleur, en appliquant une pression ou en soufflant de l’air, au lieu de faire entendre un bruit étant donné qu’il y a déjà beaucoup de bruits dans le milieu des soins de santé

Nanovéhicules permettant de traiter le cancer

Université de Sherbrooke

Yue Zhao

Procédé consistant à encapsuler un médicament dans une molécule microscopique, appelée « nanovéhicule », qui permet de libérer le médicament directement à l’endroit ciblé pour la chimiothérapie

Premier instrument capable de se déplacer à l’intérieur des vaisseaux sanguins

École Polytechnique de Montréal

Sylvain Martel

Premier prototype d’un micro-instrument capable se déplacer à l’intérieur de l’artère carotide d’un animal selon une trajectoire prédéterminée au moyen d’un logiciel

Prévention des grossesses multiples attribuables aux traitements contre la stérilité

Université McGill

David Burns

Test qui aide à sélectionner l’embryon le plus viable de sorte que les médecins puissent en implanter un seul, ce qui évite les complications des grossesses multiples particulièrement nombreuses dans les cas de fécondation in vitro, car le médecin implante plus d’un embryon pour améliorer les chances qu’un bébé survive




Figure 67
Innovations dans le domaine de l’énergie appuyées par le CRSNG



Quoi                  

Où                           

Qui

Pourquoi

Biodiésel

University of Toronto
Biox Corporation 

David Boocock

Transformation de n’importe quelle charge d’alimentation, notamment des huiles végétales, des huiles de graines de plante, des graisses animales et des huiles à friture recyclées en biodiésel extrêmement rentable

Captage d’hydrogène pour les piles à combustible

University of Windsor

Douglas Stephan

Nouvelle technique permettant de capter et de libérer l’hydrogène, qui  pourrait s’avérer utile dans la mise au point des piles à combustible de faible poids pour la propulsion de véhicules

Capteurs de gaz pour l’industrie minière

Université McGill

James Finch

Capteurs de gaz utilisés par les entreprises minières dans le monde entier

Chauffage de serres grâce à l’énergie solaire toute l’année

Université du Manitoba

Qiang Zhang

Méthode utilisant un mur de ciment qui absorbe la chaleur et des bandes d’ « oreillers » en plastique clair remplis d’argon pour capter et libérer l’énergie du soleil et garder les plantes au chaud pendant les nuits froides d’hiver

Éclairage naturel dans les bâtiments

University of British Columbia

Lorne Whitehead   

Système qui permet de faire rebondir la lumière du soleil à 15 mètres ou plus dans un bâtiment sans perdre de luminosité

Éthanol

University of British Columbia

Jack Saddler

Utilisation de microorganismes et d’enzymes pour convertir le bois et les résidus forestiers en éthanol-carburant.

Matériaux hybrides

Université McGill
Hera, Hydrogen Storage Systems Inc.

John Ström-Olsen

Matériaux hybrides pouvant être absorbés et rejetés sous forme d’hydrogène, qui possèdent des caractéristiques distinctes en matière de chaleur et de pression et conviennent bien au stockage d’hydrogène à l’état solide, à la compression d’hydrogène, au chauffage et à la climatisation et aux batteries nickel-hydrogène

Procédé écologique permettant de séparer l’huile de la poussière

Queen’s University

Philip Jessop

Produit chimique permettant de lier ou de séparer l’eau et l’huile quand on le veut et qui peut servir à extraire l’huile du sol et à la séparer de l’argile et ce, en réduisant les coûts et les répercussions environnementales

Stockage d’hydrogène à l’état solide

Université du Nouveau-Brunswick

Sean McGrady

Méthode efficace pour stocker l’hydrogène à l’état solide, découverte qui marque un pas de plus vers l’utilisation de l’hydrogène comme combustible économique propre à remplacer les combustibles classiques

Technologie d’injection directe haute pression mise au point par Westport

The University of British Columbia
Westport Innovations Inc.

Philip Hill

Technologie d’injection directe haute pression, qui permet de convertir au gaz naturel les moteurs diésel et maintient l’efficience et la haute performance d’un moteur diésel tout en réduisant de moitié les émissions de particules et d’oxyde d’azote; système adapté aux moteurs actuels de sorte que la conversion entraîne des perturbations minimes

Ventilateurs à récupération de chaleur

University of Saskatchewan

DEL-AIR Systems Ltd.

Robert Besant

Système qui utilise la chaleur de l’air évacué pour réchauffer l’air frais entrant dans la grange et récupère ainsi de la chaleur qu’il faudrait ajouter autrement


Outre l’élaboration de nouveaux procédés et produits, le financement du CRSNG peut également avoir une incidence sur la politique publique. La figure 63 indique aussi la fréquence à laquelle les professeurs appuyés par le CRSNG ont contribué aux nouvelles politiques ou normes. Dans le cadre de l’évaluation du Programme de subventions à la découverte, 12,7 p. 100 des 3 032 répondants subventionnés faisaient état d’une contribution importante aux modifications des politiques ou des normes.

2.3.2  Appuyer la commercialisation

On présente ci-dessous un aperçu de l’activité de programme « Appuyer la commercialisation ».


Description :

Cette activité de programme appuie l’innovation et fait la promotion du transfert des connaissances et de la technologie vers des entreprises canadiennes.

Elle traite directement de la priorité du CRSNG qui consiste à tirer parti des avantages en finançant l’élaboration précommerciale d’innovations prometteuses, en appuyant les activités de transfert de la technologie dans les universités canadiennes, et en appuyant la formation des personnes ayant l’ensemble des compétences scientifiques et des compétences en affaires requises pour exploiter les nouvelles découvertes afin d’en tirer des retombées économiques.

Résultats prévus :

Rendement des établissements financés en ce qui concerne la gestion de leurs biens en propriété intellectuelle afin d’en tirer des avantages économiques et sociaux, du nombre de spécialistes de la commercialisation formés et des taux d’emploi et de rémunération subséquents pour ce groupe.

Le nombre de validations fructueuses de la faisabilité technique et économique d’une invention ou d’une découverte, de la capacité des petites et moyennes entreprises d’acquérir de nouvelles compétences techniques ou de commercialiser.

Dépenses prévues:
Dépenses réelles :
Ressources humaines prévues (ETP) :
Ressources humaines réelles (ETP) :

16,5 M$
12,0 M$
6
11

Nombre de clients appuyés par le CRSNG :
      Universités (MPI)
      Professeurs
      Étudiants de 1er cycle
      Étudiants à la maîtrise ou au doctorat
      Stagiaires postdoctoraux

 

18
105
24
49
20


Les principaux programmes se rattachant à cette activité de programme sont les suivants :

  • Programme de mobilisation de la propriété intellectuelle (MPI) (3,3 M$) : Établi par le CRSNG en 1995, ce programme est maintenant financé par le CRSNG, le CRSH et les IRSC. Le programme a pour objectif d’accélérer le transfert des connaissances et de la technologie que détiennent les universités et les hôpitaux canadiens en vue d’en faire bénéficier le Canada. Le Programme de MPI appuie financièrement, en partenariat avec les universités et les hôpitaux, des activités liées à la gestion et au transfert de la propriété intellectuelle issue de la recherche financée par les fonds publics et menée dans les universités.  L’Initiative de formation en réseau est une composante essentielle du Programme de MPI. Ce programme fort réussi assure un financement de lancement pour le perfectionnement des spécialistes du transfert de la technologie et de la commercialisation par l’entremise de programmes de stages en commercialisation.
  • De l’idée à l’innovation (INNOV) (6,2 M$) : Le programme De l’idée à l’innovation (INNOV) a pour objectif d’accélérer le développement préconcurrentiel des technologies prometteuses et de promouvoir leur transfert vers des entreprises canadiennes. Le programme appuie des projets de R et D, dont le potentiel sur le plan du transfert de technologie est reconnu, en offrant une aide essentielle aux chercheurs universitaires aux premiers stades de la validation de la technologie et de la création de liens d’affaires. 

    Le programme INNOV aide à accroître le transfert technologique des découvertes universitaires en offrant un accord de financement souple en deux volets. Pour la phase I, étape de validation de principe, les coûts directs de la recherche seront entièrement pris en charge par le CRSNG; pour la phase II, qui met l’accent sur l’amélioration de la technologie, ils seront partagés avec un partenaire du secteur privé.
  • Programme d’innovation dans les collèges et la communauté (1,2 M$) : Le Programme d’innovation dans les collèges et la communauté vise à accroître la capacité des collèges à appuyer l’innovation au niveau communautaire ou régional. Le programme est conçu et financé de façon à favoriser l’entrepreneurship et l’établissement de nouveaux partenariats ainsi qu’à aider les collèges à prendre des risques et à trouver avec aisance de nouvelles manières de travailler avec les entreprises et les secteurs industriels locaux afin de stimuler l’innovation et la croissance économique.

Le financement de l’administration des programmes susmentionnés complète le dernier poste de dépenses pour cette activité de programme.

Comme l’illustre la figure 52, les bureaux de transfert de technologie des universités doivent traiter un nombre toujours croissant de dossiers de propriété intellectuelle. Lorsqu’il a lancé son Programme de mobilisation de la propriété intellectuelle (MPI), en 1995-1996, le CRSNG faisait figure de pionnier dans le financement des bureaux de transfert de technologie des universités. En 2006-2007, le financement du programme a été de 3,2 millions de dollars alors que les dépenses des bureaux de transfert de technologie des universités se sont élevées à 36,9 millions de dollars (2004). Si l’on regroupe le financement du CRSNG et les fonds alloués par les IRSC et le CRSH, on constate que les organismes subventionnaires jouent un rôle important à l’appui des activités de transfert de technologie des campus et des hôpitaux universitaires. En outre, le lancement du Programme des coûts indirects a été profitable pour les bureaux de transfert de technologie. Le Programme de mobilisation de la propriété intellectuelle fait actuellement l’objet d’une évaluation, et les mesures du rendement seront présentées dans le prochain RMR. La figure 68 indique, d’après le sondage mené en 2007 par le CRSNG auprès des chercheurs, le degré de satisfaction à l’égard de la politique sur la propriété intellectuelle de leur établissement. Dans l’ensemble, le degré de satisfaction est relativement élevé – moins de 16 p. 100 des répondants (1 927) se sont dits insatisfaits. Dans le cadre du même sondage, les répondants ont fait état des types de services que leur rendent les bureaux de transfert de technologie (voir la figure 69). Près du tiers des répondants avaient eu recours aux services de ces bureaux au cours des cinq dernières années, principalement pour la préparation de contrats, l’évaluation de la brevetabilité d’inventions, la présentation de demandes de brevets et la négociation d’accords de licence. 


Figure 68
Degré de satisfaction à l’égard de la politique sur la propriété intellectuelle des universités


Degré de satisfaction à l’égard de la politique sur la propriété intellectuelle des universités

Figure 69
Services des bureaux de transfert de technologie utilisés



 

Diffusion auprès des entreprises privées par des chercheurs appuyés par le CRSNG

Jamais ou rarement
(%)


Parfois
(%)

Souvent ou très souvent
(%)

Évaluation de la brevetabilité d’inventions

47,7

35,5

16,8

Présentation de demandes de brevet

59,0

25,8

15,2

Négociation ou conclusion d’accords de licence

61,7

23,5

14,8

Mise d’incubateurs à la disposition d’entreprises

88,8

8,1

3,1

Préparation de contrats nécessaires pour lancer des projets de recherche ou liés à l’exploitation d’une nouvelle technologie (nouvelle découverte)

43,1

32,8

24,1

Mesures à prendre pour faire connaître une technologie auprès des médias d’affaires, des réseaux de transfert de technologie et de certains secteurs industriels

74,6

16,8

8,6

Rencontres avec des clients aux fins de la commercialisation d’une technologie (au lieu de simples activités promotionnelles)

80,4

13,3

6,3

Mesures à prendre pour attirer les investisseurs, en particulier lorsque l’on envisage de créer une entreprise dérivée

85,9

10,8

3,4

Élaboration de plans d’entreprise et de stratégies d’exploitation

87,9

8,9

3,2

Recensement et évaluation des débouchés les plus appropriés pour une technologie (nouvelle découverte)

77,8

15,6

6,7


Source : CRSNG – sondage mené en 2007 auprès des chercheurs

Le CRSNG a lancé le programme INNOV en décembre 2003 et a mis en place un système de suivi des projets. La figure 70 résume les résultats pour les projets initiaux financés. Les premiers résultats du programme sont très positifs : trois entreprises issues de la recherche ont été créées et de nombreux accords de licence ont été conclus. L’adhésion des entreprises partenaires est impressionnante et la plupart des projets donnent lieu à un transfert de technologie fructueux.


Figure 70
Résultats de projets du programme De l’idée à l’innovation
(Suivi de 74 projets)


Résultats de projets du programme De l’idée à l’innovation

Le Programme d’innovation dans les collèges et la communauté a été évalué en 2006-2007 et les principaux résultats des études de cas s’établissent comme suit :

  • Au moment où les entrevues ont été réalisées pour cet examen, les collèges venaient à peine de terminer leur deuxième année de financement. On s’attendait à constater des résultats immédiats, mais seulement certains progrès dans la poursuite des résultats intermédiaires. Or, fait digne de mention, des résultats intermédiaires, par exemple, des produits nouveaux et des avantages concurrentiels, ont pu être observés dès la période de validité des subventions.
  • Il était trop tôt pour connaître toutes les retombées de la collaboration avec les collèges, mais les partenaires industriels prévoyaient de réaliser des économies grâce à l’amélioration de produits et de procédés. Dans trois cas, les partenaires s’attendaient à retirer, grâce à l’application des résultats, des avantages financiers qui pourraient être chiffrés au moyen d’une analyse coûts-avantages. Dès le début de leur collaboration, des partenaires ont fait état de retombées précises sur différents aspects : accès à l’information et à la technologie, amélioration de produits ou de procédés et retombées financières éventuelles.
  • Le Programme a eu une incidence favorable sur les six collèges participants et, dans certains cas, a même eu une incidence déterminée sur une école, un département ou un centre en particulier. Tous les collèges participants ont fait état d’une incidence favorable sur la capacité et l’infrastructure de recherche, la reconnaissance et la crédibilité ainsi que sur la formation et les programmes d’études.

Le budget fédéral de 2007 a prévu un financement permanent pour l’expansion du Programme.