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ARCHIVÉ - Conseil national de recherches Canada

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Section III – Renseignements supplémentaires

Renseignements sur l'organisation

Mandat du CNRC
En vertu de la Loi sur le Conseil national de recherches, il incombe au CNRC :

  • d'effectuer, de soutenir ou de promouvoir des travaux de recherche scientifique et industrielle dans différents domaines d'importance pour le Canada;
  • de mettre sur pied une bibliothèque scientifique nationale, d'en assurer le fonctionnement et de la tenir à jour;
  • de publier, vendre ou diffuser de l'information scientifique ou technique si le CNRC le juge nécessaire;
  • d'étudier des unités et techniques de mesure;
  • de travailler à la normalisation et à l'homologation d'appareils et d'instruments scientifiques et techniques ainsi que de matériaux utilisés ou utilisables par l'industrie canadienne;
  • d'assurer le fonctionnement et la gestion des observatoires astronomiques établis ou exploités par le gouvernement du Canada;
  • d'administrer les activités de recherche-développement du CNRC, y compris d'assurer le processus d'attribution des subventions et des contributions versées dans le cadre de projets internationaux;
  • d'assurer aux chercheurs et à l'industrie les services scientifiques et technologiques essentiels.

Consulter le site http://lois.justice.gc.ca/fr/N-15/index.html pour de plus amples renseignements sur le cadre législatif qui régit le CNRC.

Cadre de responsabilisation du CNRC
Le CNRC relève directement du Parlement canadien par l'entremise du ministre de l'Industrie. Le CNRC travaille en partenariat avec les organismes membres du Portefeuille de l'Industrie afin de pouvoir miser sur les ressources complémentaires qu'ils ont à offrir et d'exploiter les synergies possibles dans des domaines comme la croissance des petites et moyennes entreprises (PME), l'innovation au sein des entreprises grâce à la S-T et la croissance économique des collectivités canadiennes. Le Conseil d'administration du CNRC formule l'orientation stratégique et examine le rendement de l'organisation, et conseille le président. Il appartient au président de s'assurer que les stratégies de l'organisation sont mises en œuvre et qu'elles donnent les résultats escomptés. Cinq vice-présidents (Sciences de la vie, Sciences physiques, Génie, Soutien technologique et industriel et Services corporatifs) assument la responsabilité d'un portefeuille d'instituts de recherche, de programmes et de centres de technologie. La figure 3-1 donne un aperçu de la structure du CNRC.

Figure 3-1 : Organigramme du CNRC
Organigramme du CNRC

Ressources du CNRC


Tableau 3-1

Comparaison des dépenses prévues aux dépenses réelles, y compris les ETP

Tableau 3-2

Ressources par    Utilisation des ressources par activité de programme

Tableau 3-3

Postes votés et l   Postes votés et législatifs

Tableau 3-4

Services reçus à titre gracieux

Tableau 3-5

Sources des revenus disponibles

Tableau 3-6

Besoins en ressources par direction et secteur d'activité

Tableau 3-7

A. Frais d'utilisation
B. Politique sur les normes de service pour les frais d'utilisation – sur support électronique seulement

Tableau 3-8

Renseignements sur les dépenses de projets

Tableau 3-9

Renseignements sur les programmes de paiements de transfert

Tableau 3-10

États financiers

Tableau 3-11

Réponse aux comités parlementaires, aux vérifications et aux évaluations

Tableau 3-12

Initiatives horizontales

Tableau 3-13

Politiques sur les voyages – sur support électronique seulement

Tableau 3-14

Réservoirs de stockage – sur support électronique seulement



Tableau 3-1 : Comparaison des dépenses prévues aux dépenses réelles, y compris les ETP (en millions de dollars)

 

2006-2007

Activité de programme

Dépenses réelles 2004-2005

Dépenses réelles 2005-2006

Budget principal des dépenses(1)

Dépenses prévues

Autorisations totales

Dépenses réelles

Recherche- développement

498,4

519,1

498,0

508,9

613,0

530,0

Soutien technologique et industriel

214,0

215,8

194,4

205,2

231,7

212,0

Total

712,4

734,9

692,4

714,1

844,7

742,0

 

Total

712,4

734,9

692,4

714,1

844,7

742,0

Moins : Dépenses des revenus tirés des activités conformément à l'alinéa 5(1)e) de la Loi sur le CNRC

(59,4)

(85,2)

s. o.

(73,5)

s. o.

(55,6)

Plus : Coût des services reçus à titre gracieux(2)

21,1

25,0

s. o.

25,9

s. o.

27,6

Coût net pour le ministère

674,1

674,7

s. o.

666,5

s. o.

714,0

 

 

 

 

 

 

 

Équivalents temps plein (ETP)

4,178

4,155

s. o.

4,033

s. o.

4,191


Nota

  1. Les revenus disponibles et les régimes d'avantages sociaux des employés figurent déjà dans le total du Budget principal des dépenses.
  2. Les services reçus à titre gracieux comprennent habituellement les locaux fournis par TPSGC, la part des primes d'assurance des employés payée par l'employeur, les services de vérification reçus du BVG, les services d'administration de la paie fournis par TPSGC, l'indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement social Canada et les services reçus du ministère de la Justice Canada (voir le tableau 3-4).

Tableau 3-2 : Utilisation des ressources par activité de programme (en millions de dollars)

Dépenses budgétaires
2006-2007

Activité de programme

Fonctionnement(1)

Immobilisations

Subventions et contributions

Total : Dépenses budgétaires brutes

Postes législatifs(2)

Total

Recherche- développement

 

 

 

 

 

 

    Budget principal des dépenses

347,8

45,6

58,9

452,3

45,7

498,0

    Dépenses prévues

358,0

46,3

58,9

463,2

45,7

508,9

Autorisations totales

403,1

48,6

65,4

517,1

95,9

613,0

    Dépenses réelles

346,2

48,0

59,1

453,3

76,8

530,0

Soutien technologique et industriel

 

 

 

 

 

 

    Budget principal des dépenses

93,8

1,4

71,4

166,6

27,8

194,4

Dépenses prévues

104,4

1,6

71,4

177,4

27,8

205,2

Autorisations totales

111,7

1,3

80,5

193,5

38,2

231,7

    Dépenses réelles

99,2

2,0

77,0

178,2

33,7

212,0

Total

 

 

 

 

 

 

    Budget principal des dépenses

441,6

47,0

130,3

618,9

73,5

692,4

Dépenses prévues

462,4

47,9

130,3

640,6

73,5

714,1

Autorisations totales

514,8

49,9

145,9

710,6

134,1

844,7

    Dépenses réelles

445,4

50,0

136,1

631,5

110,5

742,0


Nota

  1. Les dépenses de fonctionnement englobent les cotisations aux régimes d'avantages sociaux des employés.
  2. Dépenses des revenus tirés des activités du CNRC conformément à la Loi sur le CNRC.


Tableau 3-3 : Postes votés et législatifs (en millions de dollars)

 

2006-2007

Poste voté ou législatif

Libellé tronqué du poste voté ou législatif

Budget principal des dépenses

Dépenses prévues

Autorisations totales

Dépenses réelles totales

 

Programme du CNRC

 

 

 

 

55

Dépenses de fonctionnement

393,5

414,3

460,2

445,6

60

Dépenses en immobilisations

47,0

47,9

49,9

49,9

65

Subventions et contributions

130,3

130,3

145,9

136,0

(L)

Engagement des revenus tirés des activités conformément à la Loi sur le Conseil national de recherches

73,5

73,5

133,7

55,6

(L)

Cotisations aux régimes d'avantages sociaux des employés

48,1

48,1

54,6

54,6

(L)

Engagement du produit de la vente des biens de la Couronne

-

-

0,3

0,3

(L)

Honoraires des agences de recouvrement

-

-

0,1

0,1

 

Total

692,4

714,1

844,7

742,1



Tableau 3-4 : Services reçus à titre gracieux (en millions de dollars)

 

2006-2007

Cotisations couvrant la part de l'employeur des primes d'assurance des employés et dépenses payées par SCT (à l'exclusion des fonds renouvelables)

25,8

Traitement et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le ministère de la Justice Canada

0,6

Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement social Canada

0,4

Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

0,2

Services de traitement de la paie fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

0,2

Services de vérification fournis par le Bureau du vérificateur général du Canada

0,5

Total des services reçus à titre gracieux en 2006-2007

27,6



Tableau 3-5 : Sources des revenus disponibles (en millions de dollars)

 

 

 

2006-2007

Activité de programme

Revenus réels  2004-2005

Revenus réels 2005-2006

Budget principal des dépenses

Revenus prévus

Autorisations totales

Revenus réels

Recherche-développement

 

 

 

 

 

 

Honoraires pour services rendus

29,6

38,7

31,4

31,4

54,0

54,0

Revenus locatifs

2,8

3,1

3,1

3,1

3,0

3,0

Redevances

4,9

6,3

5,5

5,5

5,5

5,5

Publications

1,8

3,0

7,3

7,3

4,6

4,6

Autres

5,2

3,1

2,7

2,7

 

-

Revenus disponibles reportés des exercices antérieurs

-

-

-

-

38,4

-

 

 

 

 

 

 

 

Soutien technologique et industriel

 

 

 

 

 

 

Honoraires pour services rendus

6,7

6,1

1,1

1,1

7,8

7,8

Revenus locatifs

0,2

0,1

0,2

0,2

-

-

Redevances

-

-

0,1

0,1

-

-

Publications

22,4

21,3

21,4

21,4

15,5

15,5

Autres

1,7

1,6

0,7

0,7

2,7

2,7

Revenus disponibles reportés des exercices antérieurs

-

-

-

-

2,2

-

 

 

 

 

 

 

 

Total Respendable Revenues

75,2

83,3

73,5

73,5

133,7

93,1


Nota
Conformément à l'alinéa 5(1)e) de la Loi sur le Conseil national de recherches, le CNRC est autorisé à dépenser les revenus tirés de ses activités et par conséquent, ceux-ci ne sont pas affectés aux crédits.


Tableau 3-6 : Besoins en ressources par direction et secteur d'activité (en millions de dollars)

2006-2007

Organisation

Recherche- développement

Soutien technologique et industriel

Total

Instituts de recherche

 

 

 

Budget principal des dépenses

498,0

 

498,0

Dépenses prévues

521,3

 

521,3

Autorisations totales

613,0

 

613,0

Dépenses réelles

530,1

 

530,1

Programme d'aide à la recherche industrielle

 

 

 

Budget principal des dépenses

 

144,5

144,5

Dépenses prévues

 

143,3

143,3

Autorisations totales

 

172,2

172,2

Dépenses réelles

 

157,6

157,6

Information scientifique et technique

 

 

 

Budget principal des dépenses

 

48,2

48,2

Dépenses prévues

 

47,8

47,8

Autorisations totales

 

57,4

57,4

Dépenses réelles

 

52,6

52,6

Centres de technologie

 

 

 

Budget principal des dépenses

 

1,7

1,7

Dépenses prévues

 

1,7

1,7

Autorisations totales

 

2,0

2,0

Dépenses réelles

 

1,9

1,9

TOTAL

 

 

 

Budget principal des dépenses

498,0

194,4

692,4

Dépenses prévues

521,3

192,8

714,1

Autorisations totales

613,0

231,7

844,7

Dépenses réelles

530,1

212,0

742,1



Tableau 3-7A: Frais d’utilisation

 

A. Frais d’utilisation

Type de frais

Pouvoir de fixation des frais

Date de la dernière modification

Frais exigés pour le traitement des demandes déposées en vertu de la Loi sur l’accès à l’information (LAI)

Autres produits et services (O)

Loi sur l’accès à l’information

1992

B. Date de la dernière modification : s. o.

C. Autres renseignements : Le Conseil national de recherches du Canada perçoit des frais d’utilisation auprès des personnes qui présentent des demandes de renseignements conformément à la Loi sur l’accès à l’information. Les frais totaux d’utilisation perçus en 2006-2007 comprenaient les frais de traitement des demandes seulement.



Tableau 3-7A: Frais d’utilisation (cont.)

2006-2007

Revenu prévu

Revenu réel

Coût total

Normes de rendement1

Résultats de rendement1

265 $

265 $

160 650 $

Ces coûts comprennent le salaire du coordonnateur de la LAI et un petit pourcentage du salaire des employés de soutien administratif.

Réponse fournie dans les 30 jours suivant la réception de la demande. Ce délai peut être prolongé en vertu de l’article 9 de la LAI. Un avis de prolongation doit cependant être expédié dans les 30 jours suivant la réception de la demande.

La Loi sur l’accès à l’information donne plus de détails : http://laws.justice.gc.ca/fr/A-1/218072.html.

Le CNRC a répondu à 53 demandes d’accès à l’information et à 33 demandes de consultations venant d’autres ministères.

Le CNRC renonce habituellement aux frais, conformément aux lignes directrices du SCT.

Total

 

160 650 $

 



Tableau 3-7A: Frais d’utilisation (cont.)

Années de planification

Exercice financier

Revenu prévu

Coût total estimatif

2007-2008

750 $

200 000 $

2008-2009

750 $

200 000 $

2009-2010

750 $

200 000 $

Total

2 250 $

600 000 $



Tableau 3-7A: Frais d’utilisation

B. Date de la dernière modification : s. o.

C. Autres renseignements : Le Conseil national de recherches du Canada perçoit des frais d’utilisation auprès des personnes qui présentent des demandes de renseignements conformément à la Loi sur l’accès à l’information. Les frais totaux d’utilisation perçus en 2006-2007 comprenaient les frais de traitement des demandes seulement.


1 Nota : Selon les opinions juridiques obtenues, lorsque la fixation des frais correspondants ou leur modification la plus récente est survenue avant le 31 mars 2004 :

  • la norme de rendement, le cas échéant, peut ne pas avoir fait l'objet d'un examen parlementaire;
  • les normes de rendement, le cas échéant, peuvent ne pas respecter toutes les exigences de l'établissement en vertu de la Loi sur les frais d'utilisation (par exemple, comparaison internationale, réponse à des plaintes indépendantes);
  • les résultats, le cas échéant, ne sont pas assujettis formellement à l'article 5.1 de la Loi sur les frais d'utilisation concernant l'obligation de réduire les frais si les normes de rendement n'ont pas été respectées.

Tableau 3-7B : Politique sur les normes de service pour les frais d'utilisation

En novembre 2004, les ministres du Conseil du Trésor ont approuvé la Politique sur les normes de service pour les frais d’utilisation. Cette politique exige des ministères qu’ils produisent un rapport sur les normes qui encadrent la prestation des services rendus moyennant certains frais sur une base autre que contractuelle. Dans le cas du CNRC, cette politique s’applique aux programmes suivants :

  • livraison de documents par l’ICIST-CNRC,
  • vente de publications par l’IRC-CNRC, et
  • programme de matériaux de référence certifiés administré conjointement par l’IENM-CNRC et l’IBM-CNRC.

Des renseignements supplémentaires sur les Normes de service pour les frais d'utilisation se trouvent à http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp.



Tableau 3-8 : Renseignements sur les dépenses de projets (en millions de dollars)

Des renseignements supplémentaires sur les dépenses relatives aux projets se trouvent à http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp


Tableau 3-9 : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert


Le CNRC gère les programmes de paiements de transfert suivants :

  • Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC)
  • Tri-University Meson Facility (TRIUMF)
  • Télescope Canada-France-Hawaii (TCFH), Télescope James Clerk Maxwell (TJCM), télescopes Gemini

Des renseignements supplémentaires sur ces projets se trouvent à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp.


Tableau 3-10 États financiers du CNRC

COMMENTAIRES ET ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS
Les commentaires et l'analyse des états financiers qui suivent (CAEF) devraient être lus de concert avec les états financiers vérifiés du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) pour l'exercice financier ayant pris fin le 31 mars 2007 et avec les notes complémentaires à ces états financiers. Les états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor et aux directives de fin d'exercice émises par le Bureau du contrôleur général, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus par le Canada (PCGR) pour le secteur public. Les CAEF ont été préparés après la publication de l'Énoncé de pratiques recommandées dans le secteur public (PR‑1).

La responsabilité de la préparation des CAEF incombe à la direction du CNRC. Les CAEF ont pour objet de permettre au lecteur de mieux saisir la situation financière et les résultats d'exploitation du CNRC. D'autres données de rendement seront publiées dans le Rapport ministériel sur le rendement du CNRC de 2006-2007.

Les présents CAEF comprennent trois parties : « Faits saillants », « Risque financier et incertitude » et « Analyse financière ». Tous les montants présentés dans le présent document sont libellés en dollars canadiens, sauf mention contraire.

Note spéciale concernant les déclarations prospectives

Les mots « estimer », « fera », « avoir l'intention de », « devrait », « prévoir » ainsi que les expressions similaires et les verbes portant la marque du futur sont utilisés dans le contexte des déclarations prospectives. Ces énoncés reflètent des hypothèses et des attentes du CNRC fondées sur son expérience et sa perception des tendances et de la conjoncture actuelle. Même si le CNRC estime que les attentes exprimées dans ces déclarations prospectives sont raisonnables, elles pourraient ne pas se concrétiser et par conséquent, les résultats réels du CNRC pourraient être substantiellement différents des attentes exprimées dans les présents CAEF. Plus particulièrement, les facteurs de risque décrits à la section Risque financier et incertitude du présent rapport pourraient faire en sorte que les résultats réels ou les événements soient considérablement différents de ceux envisagés dans les déclarations prospectives.

FAITS SAILLANTS

Vérification

Au cours des dernières années, le gouvernement du Canada a mené à l'échelle de l'ensemble de l'administration fédérale un projet visant à accroître la qualité de la gestion des finances publiques et des mécanismes de contrôle internes, une initiative à laquelle le CNRC a adhéré. Ce projet consiste dans une large mesure à accroître l'efficacité des pratiques de gestion des finances publiques et à appliquer la méthode de la comptabilité d'exercice pour la préparation d'états financiers. La tâche est cependant difficile par le fait que l'on exige encore du CNRC qu'il ait recours à la méthode de comptabilité de caisse modifiée pour rendre compte de certains résultats financiers au gouvernement du Canada.

L'exercice 2006-2007 est le deuxième exercice pour lequel le CNRC fait vérifier ses états financiers par le Bureau du vérificateur général, conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada (PCGR) pour le secteur public et conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor. C'est le premier exercice où le CNRC produit des états financiers vérifiés comparatifs.

Stratégie du CNRC de 2006 à 2011

La stratégie du CNRC – La science à l'oeuvre pour le Canada – a été approuvée par le Conseil du CNRC en mars 2006 et couvre la période de cinq ans débutant le 1er avril 2006.

En vertu de sa vision, le CNRC veut être considéré comme le meilleur organisme national de recherche et d'innovation dans le monde et être un instrument essentiel du gouvernement pour traduire les avancées scientifiques et technologiques en mieux-être social et économique pour le Canada.

Le CNRC a établi trois objectifs pour lui permettre de concrétiser cette vision. Le premier est de contribuer à la compétitivité mondiale de l'industrie canadienne dans des secteurs clés et à la viabilité économique des collectivités. Le second est de renforcer le système d'innovation du Canada. Enfin, le troisième objectif est d'apporter une contribution importante aux priorités du Canada dans les secteurs de la santé, de l'énergie durable et de l'environnement, autant de domaines cruciaux pour l'avenir du Canada.

Pour atteindre ces objectifs, le CNRC s'est doté d'une stratégie en quatre volets. Le premier volet vise à prévoir et entreprendre des activités de recherche et développement (R‑D) dans des domaines qui améliorent la compétitivité mondiale de l'industrie canadienne. Le deuxième volet consiste à soutenir l'industrie en mobilisant les acteurs clés. Le troisième consiste à investir dans les points forts et les compétences du CNRC et à les concentrer sur des secteurs d'importance pour le Canada. Enfin, le quatrième volet s'attache à créer un organisme de recherche et d'innovation national durable et souple pour le Canada.

Le CNRC mesurera ses progrès dans la gestion et dans l'exécution de cette stratégie au moyen d'un cadre de gestion du rendement conçu à cette fin. Le CNRC procède actuellement à la mise en place de sa nouvelle structure de programme et de son nouveau cadre de mesure du rendement à l'appui de sa stratégie.

Le CNRC élaborera des mesures particulières, tant pour réaliser sa vision globale que pour atteindre chacun des objectifs qu'il s'est fixé, se dotant ainsi d'une base solide pour ses activités de planification et de gestion visant l'atteinte des jalons et des résultats clés escomptés. Certains aspects du système de gestion du rendement et de rapports du CNRC seront ajustés pour refléter ces nouveaux objectifs et ces nouvelles stratégies, ce qui permettra au CNRC de rendre compte de ses réalisations et de ses résultats dans la mise en œuvre de ses plans.

Gouvernance

Conformément à l'objectif global du gouvernement de rehausser la qualité de la gestion et à la Stratégie du CNRC de 2006 à 2011, le CNRC a continué de mettre en œuvre un certain nombre de projets pour améliorer ses méthodes de gouvernance.

Le Comité exécutif du Conseil a amorcé une révision du rôle du Conseil et de ses comités de vérification, d'évaluation et de gestion des risques et des ressources humaines pour s'assurer que ces deux comités fonctionnent d'une manière qui est conforme au mandat qui leur a été attribué par le Conseil. Le Conseil a aussi mis sur pied des groupes de travail pour fournir au CNRC des conseils sur des questions stratégiques, telles que la gestion de la propriété intellectuelle et le rôle du CNRC dans l'écosystème d'innovation canadien.

Dans le cadre de la stratégie du CNRC, le Comité de la haute direction (CHD) du CNRC a créé en 2005-2006 un Comité de la stratégie et des priorités (CSP) qui continue de conseiller la haute direction sur les priorités et sur l'orientation stratégique du CNRC.

Le CNRC a mis en place une gestion par portefeuille pour ses instituts et ses programmes de recherche. En vertu de cette structure, les vice-présidents jouent un rôle plus important dans la fixation des orientations stratégiques des différents instituts et dans la répartition des ressources en fonction des priorités établies. La gestion par portefeuille a rehaussé la capacité du CNRC d'entreprendre et de gérer des projets interorganisationnels en plus d'assurer que la recherche effectuée correspond bien à la vision générale et aux priorités stratégiques du CNRC.

En 2005-2006, le CNRC a adopté le modèle de gestion financière proposé par le Bureau du contrôleur général en vertu duquel un chef de la direction financière (CDF) est responsable devant le contrôleur général ainsi que devant l'administrateur général de la gestion financière au sein de l'organisation. À l'appui du modèle du chef de la direction financière, le CNRC a terminé en 2006-2007 la centralisation de la fonction des finances amorcée l'année précédente, en nommant des conseillers financiers au sein du portefeuille de chaque vice-président et en exigeant l'approbation de l'information financière par chaque gestionnaire responsable. La mise en œuvre intégrale de ces changements entraînera une responsabilisation encore plus grande à tous les paliers de l'organisation et un assainissement des méthodes de gestion financière.

Le CNRC continue d'avoir recours au cycle rigoureux de planification et d'examen des dépenses et revenus qu'il a mis en place en 2005-2006.

En 2006-2007, le CNRC a redynamisé sa fonction de vérification interne, conformément à la nouvelle Politique du Conseil du Trésor en matière de vérification interne, en créant et en dotant un poste de directeur de la vérification qui relève directement du président. Deux postes de gestionnaire de la vérification vacants ont par la suite été dotés par des professionnels d'expérience accrédités. Toujours pour se conformer à la nouvelle politique, le CNRC prend actuellement des mesures pour que les membres de son Comité de vérification soient nommés par le Conseil du Trésor.

Revenus

Il est important pour le CNRC de générer des revenus, non seulement pour financer ses dépenses de fonctionnement et ses dépenses en immobilisations, mais aussi parce que ces revenus sont, dans une certaine mesure, révélateurs de la valeur que les clients et collaborateurs du CNRC accordent aux services qu'ils reçoivent. Le taux de croissance des revenus du CNRC s'est établi à 6,4 % en 2006-2007, passant de 159,9 millions de dollars en 2005-2006 à 170,2 millions de dollars en 2006-2007. Cette croissance est attribuable principalement à des revenus accrus provenant de la prestation de services de nature non réglementaire; ces derniers sont en effet en hausse, s'établissant à 65 millions de dollars en 2006-2007 comparativement à 56,1 millions de dollars en 2005-2006. Les principaux contributeurs à l'origine de cette hausse sont l'Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC), le Centre de technologie des transports de surface du CNRC (CTTS-CNRC), l'Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC (IHA-CNRC), le Centre d'hydraulique canadien du CNRC (CHC-CNRC) et la Direction des services administratifs et de gestion de l'immobilier (DSAGI). On trouvera de plus amples détails à la section Analyse financière du présent rapport, à la rubrique Revenus.

Voici la ventilation des revenus du CNRC par catégorie en 2006-2007 et 2005-2006 :

Revenus par catégorie
Revenus par catégorie

Charges

En 2006-2007, les charges du CNRC se sont chiffrées à 846,7 millions de dollars, comparativement à 832,8 millions de dollars en 2005-2006, ce qui représente une augmentation de 1,7 %. De celles-ci, environ 49,6 % représentent les coûts associés aux salaires et aux avantages sociaux, alors que cette proportion n'était que de 47,5 % en 2005-2006. Le coût total des subventions et contributions a été de 143 millions de dollars en 2006-2007. La plus grande partie de cette somme a été versée à des petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre du Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI) du CNRC. Aux fins de comparaison, rappelons que les subventions et contributions totalisaient 129,9 millions de dollars en 2005-2006.

Cet accroissement des charges est dû principalement à une hausse de 23,6 millions de dollars dans les salaires et les prestations futures des employés, compensée par une diminution des charges au titre des services publics, fournitures et approvisionnements et des services professionnels et spéciaux. La hausse dans les salaires et les prestations futures des employés est attribuable au règlement en matière d'équité salariale intervenu avec l'Association des employés du Conseil de recherches en 2006-2007 et au paiement des salaires et des avantages sociaux rétroactifs découlant de la signature de trois conventions collectives au mois de mai 2007, des facteurs qui n'étaient pas présents en 2005-2006. Un accroissement des niveaux de dotation pour répondre aux besoins accrus en matière de reddition de comptes et de génération de revenus a aussi contribué à cette hausse des charges. La hausse des subventions et contributions et la diminution des mauvaises créances en 2006-2007 sont dues principalement à un ajustement inhabituel pour des créances jugées irrécouvrables associées aux contributions remboursables du PARI-PTC de 2005-2006 suite à un important exercice de suivi cette année-là. Aucun ajustement substantiel n'a été requis lors du suivi de ces contributions remboursables au cours de l'exercice courant. En outre, la charge d'amortissement a augmenté de 6,3 millions de dollars en 2006-2007. On trouvera de plus amples détails à la section Analyse financière, aux rubriques Créances et Charges.

Voici les principales catégories de charges en 2006-2007 et 2005-2006 :

Charges par catégorie
Charges par catégorie

RISQUE FINANCIER ET INCERTITUDE

Le CNRC fait face à des compressions budgétaires importantes qui découlent de pressions internes et externes.

En tant qu'établissement public de l'administration fédérale, le CNRC finance la majorité de ses dépenses salariales, de ses dépenses de fonctionnement et de ses dépenses en immobilisations au moyen de crédits parlementaires. La portion autre que salariale de ces crédits est fixe et ne comprend aucune mesure d'indexation. En conséquence, le pouvoir d'achat réel du CNRC n'a cessé de diminuer au cours des dix dernières années. L'augmentation des coûts imputables aux impôts fonciers et aux services publics est particulièrement importante pour le CNRC.

Le CNRC possède et gère 186 immeubles spécialisés d'une superficie globale approximative de 524 028 mètres carrés.  Il est aussi propriétaire de systèmes informatiques et d'équipements d'une valeur comptable nette approximative de 202,8 millions de dollars (194,7 millions de dollars en 2005-2006). La capacité du CNRC de financer la mise à niveau ou le remplacement de ces éléments d'actifs au moyen de ses crédits actuels est limitée et il devra donc trouver à cette fin des fonds à l'extérieur de l'organisation.

De plus, au cours des trois dernières années, le gouvernement fédéral a annoncé une série de compressions budgétaires touchant tous les ministères dans le cadre de sa stratégie de réalignement et de son initiative visant à accroître son efficacité. Ces compressions ont été durement ressenties par le CNRC et posent à l'organisation toute une série de défis. L'effet cumulatif de ces réductions s'établit, à ce jour, à 20,4 millions de dollars, auxquelles s'ajoutera une réduction minimum planifiée de 12,9 millions de dollars par année. À court terme, le CNRC a réussi à faire face à ces pressions budgétaires en réduisant ses investissements dans certains de ses programmes centraux.

Pour se positionner de manière à pouvoir surmonter ces défis, le CNRC a mis en œuvre en 2005-2006 et en 2006-2007 des modifications à sa structure de gouvernance et a accompli des progrès notables dans l'élaboration d'une nouvelle stratégie bien ciblée (comme nous l'avons précédemment exposé en détail à la section Faits saillants). Ces deux initiatives amélioreront la planification des activités, ainsi que l'attribution et la surveillance des ressources, ce qui contribuera ensuite à atténuer certaines des pressions financières actuellement exercées sur le CNRC.

Le CNRC a amorcé un examen complet de l'attribution de ses ressources afin de s'assurer que les recherches dans les domaines prioritaires définis dans sa stratégie seront suffisamment financées à l'avenir. Des efforts importants sont également en cours afin de trouver des moyens d'alléger les pressions budgétaires. De nombreuses avenues sont actuellement explorées, dont le réalignement des programmes, la génération accrue de revenus, les économies de coûts et les gains d'efficacité, et un meilleur positionnement du CNRC pour obtenir de nouveaux fonds stratégiques. Des efforts sont en marche pour obtenir l'appui du ministère de l'Industrie et des organismes centraux sur ces questions.

Des détails sur les autres facteurs qui expliquent les pressions budgétaires et l'incertitude ressentie par le CNRC sont fournis ci-dessous.

Financement temporaire

Afin d'assurer une optimisation des ressources, le Conseil du Trésor a adopté une pratique qui consiste à financer les nouvelles initiatives sur une base temporaire. Cette pratique fait en sorte que plutôt que d'accorder au CNRC une augmentation permanente de ses crédits, le gouvernement lui octroie des fonds destinés à certaines initiatives sur une période donnée, avec possibilité de renouvellement. Ce renouvellement est conditionnel au rendement, à l'alignement des programmes sur les priorités et à la disponibilité du financement. Bien que cette manière de procéder soit reconnue comme une bonne pratique de gestion générale au sein de l'administration publique, elle crée dans les faits une bonne part d'incertitude et d'instabilité au sein d'un organisme de recherche comme le CNRC.

Même si leur financement n'est pas nécessairement garanti sur une base continue, les initiatives approuvées par le gouvernement, comme la création de grappes technologiques dans différentes collectivités du Canada, exigent souvent du CNRC qu'il prenne des engagements continus en ce qui a trait à la construction et l'entretien de nouvelles installations spécialisées et à l'embauche d'employés. Par ailleurs, les collectivités qui appuient ces initiatives et qui parfois, y investissent de l'argent, s'attendent également à ce qu'elles soient maintenues au-delà de la période de financement donnée. Ces défis ajoutent à la complexité des activités de planification, de budgétisation et d'exploitation de l'organisme.

Devises

Le CNRC procède chaque année à des achats d'une valeur approximative de 50 millions de dollars qu'il règle dans une devise autre que le dollar canadien, ce qui l'expose aux variations du taux de change. La majorité des achats payables en monnaie étrangère (en moyenne 88 % au cours des quatre dernières années) sont négociés en dollars américains. Grâce au renforcement du dollar canadien au cours de la dernière année, le pouvoir d'achat du CNRC a augmenté d'environ 5 millions de dollars US par rapport à 2003-2004. Si la poussée à la hausse du dollar canadien se poursuit, le CNRC sera avantagé tandis que toute dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain aura pour effet de réduire le pouvoir d'achat du CNRC.

L'augmentation du pouvoir d'achat enregistrée en 2006-2007 a par ailleurs été quelque peu contrebalancée par la diminution des recettes perçues en dollars canadiens sur les ventes à l'étranger. En 2006-2007, le CNRC a touché 33,8 millions de dollars canadiens sur des ventes de 29,5 millions de dollars US. En comparaison, en 2003-2004, le CNRC avait touché des recettes de 35,9 millions de dollars canadiens sur des ventes de 26,5 millions de dollars US.

Dépendance à l'endroit des revenus

La dépendance du CNRC à l'endroit des revenus venant de sources extérieures ne cesse d'augmenter depuis le début des années 1990. La partie des dépenses de fonctionnement et des dépenses d'immobilisations du CNRC financées à même ces revenus se situait à environ 11 % en 1991-1992. En 2006-2007, ce pourcentage a grimpé et est légèrement supérieur à 17 %.

En effet, le CNRC compte des centres de technologie qui dépendent des sources de revenus externes pour financer la plus grande partie de leurs activités. Ce sont notamment le Centre de technologie des transports de surface (CTTS-CNRC) et le Centre d'hydraulique canadien (CHC-CNRC). De plus, deux des plus gros instituts du CNRC – l'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) et l'Institut canadien de l'information scientifique et technique du CNRC (ICIST-CNRC) dépendent de sources extérieures de revenus pour financer plus de 40 % de leurs activités. Tout ralentissement économique marqué des industries ou des établissements fédéraux que ces groupes appuient aurait des répercussions importantes sur la capacité du CNRC de maintenir ses activités aux niveaux actuels.

Finalement, il importe de souligner que le CNRC doit trouver un point d'équilibre subtil entre la nécessité de fournir les services de recherche qui génèrent les revenus dont il a besoin et la nécessité d'accomplir de la recherche financée par des fonds publics pour se maintenir à la fine pointe de la science, de la technologie et de l'innovation. S'il accorde trop d'importance aux contrats de recherche générateurs de revenus, le CNRC pourrait compromettre sa base de connaissances et son bassin de technologies de pointe, ce qui à long terme, diminuera sa capacité de desservir l'industrie et de répondre aux besoins de recherche nationaux dans des domaines cruciaux comme l'énergie, l'environnement, la santé et le bien-être, et les autres domaines prioritaires décrits dans la stratégie.

ANALYSE FINANCIÈRE

L'analyse financière qui suit explique la signification de certains éléments des états financiers qui sont uniques au gouvernement fédéral, et fournit les raisons pour les écarts importants constatés entre 2006-2007 et 2005-2006.

ACTIFS

Montant à recevoir du Trésor

Ce montant représente le montant d'encaisse que le CNRC peut puiser au Trésor fédéral. Il représente donc les sommes au comptant à libérer pour lesquelles le CNRC a déjà reçu un crédit, ainsi que les revenus reçus mais non dépensés.

L'augmentation de 30,9 millions de dollars enregistrée pour de poste entre 2005-2006 et 2006-2007 est attribuable, en grande partie, à la hausse des crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs.

Créances

Contributions remboursables du PARI-PTC

Le Programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC (PARI-CNRC) assure depuis 1998 la prestation du Programme PARI-PTC au nom de Partenariat technologique Canada (PTC), un organisme de service spécial d'Industrie Canada. Ce programme offre des contributions à remboursement conditionnel aux petites et moyennes entreprises (PME) afin d'appuyer la précommercialisation de leurs nouvelles technologies. Ce programme de contributions à remboursement conditionnel exige dans la plupart des cas le remboursement trimestriel des contributions versées en fonction d'un pourcentage du chiffre d'affaires brut du bénéficiaire. Ce programme a été aboli le 31 mars 2006, mais les accords déjà conclus seront honorés. Les contributions accordées seront donc versées et le remboursement des contributions continuera d'être exigé au cours de la phase de réduction progressive des activités.

Il importe de souligner que ce programme appuyait des petites entreprises en démarrage dont l'avenir était souvent tributaire d'une technologie unique. Les entreprises dont la technologie n'a pas réussi à percer le marché ont parfois fermé leurs portes. Toutefois, malgré la nature très risquée de ce programme, au 31 mars 2007, le CNRC a touché des remboursements s'élevant à approximativement à 20 % des contributions versées (17 %  en 2006). Avec plus de 300 projets encore administrés, ce pourcentage devrait vraisemblablement augmenter au cours de la prochaine décennie.

Les créances du PARI-PTC au 31 mars 2007 s'élevaient à 10,7 millions de dollars (7,6 millions de dollars en 2006) avec une provision correspondante pour créances douteuses de 7,1 millions de dollars (6,7 millions de dollars en 2006).

 


Créances du PARI-PTC
(en millions de dollars)

2006-2007

2005-2006

Solde, au début de l'exercice

7,6

1,0

  • Nouvelles factures

14,2

35,6

  • Paiements reçus

(8,5)

(11,4)

  • Radiations

(2,6)

(17,6)

Solde, à la fin de l'exercice

10,7

7,6


En 2006-2007, le CNRC a continué d'évaluer tous les accords de contribution actifs afin de déterminer si les conditions pour la phase de remboursement avaient été satisfaites. Cette initiative majeure a débuté durant l'exercice 2005-2006 lorsque des montants substantiels de PARI-PTC ont été radiés puisqu'ils représentaient la valeur de la dette associée à des entreprises qui avaient cessé leurs activités au cours des dernières années.

Créances d'exploitation et recouvrements découlant de la vérification du PARI

Au 31 mars 2007, les états financiers du CNRC indiquaient un solde des créances de clients externes de 19,6 millions de dollars (18,6 millions de dollars en 2006) et une provision correspondante pour créances douteuses de 2,2 millions de dollars (2 millions de dollars en 2006). Ce montant représente les créances pour des travaux menés conjointement avec des clients externes ainsi que les créances découlant des résultats de la vérification du PARI. Les radiations en 2006-2007 se sont élevées à 603 000 $ (637 000 $ en 2005-2006), ce qui est très peu compte tenu de la valeur des revenus du CNRC.

Créances classées chronologiquement

Le classement chronologique de toutes les créances au 31 mars se présente comme suit :

Jours en souffrance

Stocks destinés à la revente

Le CNRC produit un certain nombre de biens qui sont achetés par des clients de l'extérieur, nommément les codes modèles nationaux du bâtiment, des monographies et des matériaux de référence certifiés. Les stocks destinés à la revente ont diminué de 716 00 dollars (20 %) par rapport aux valeurs de clôture de 2006, en raison de la création d'une provision de 600 000 dollars pour désuétude des stocks.

Immobilisations destinées à la vente

Au 31 mars 2006, le CNRC occupait un immeuble se trouvant sur un terrain loué sur le campus de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC) à Vancouver. À la demande de l'UBC, le CNRC a accepté de construire un nouvel immeuble sur ce campus et de céder l'immeuble actuel ainsi que le bail sur le terrain moyennant une contrepartie de 15 millions de dollars. Cette aliénation est survenue en 2007 et les produits de cette-ci ont été constatés en 2006-2007, ce qui s'est traduit par un gain de 7,4 millions de dollars. Le CNRC ne possède aucune autre immobilisation destinée à la vente.

Placements en actions

Dans le cadre de son mandat consistant à promouvoir l'innovation industrielle au Canada, le CNRC aide financièrement des entreprises en leur donnant accès à de l'équipement, à des propriétés intellectuelles et à des locaux d'incubation à proximité de ses laboratoires et dans ses installations de partenariat industriel. Comme ces entreprises n'en sont très souvent qu'à leurs premiers balbutiements, elles n'ont pas la capacité financière d'assumer le coût intégral de l'aide reçue du CNRC. Il arrive donc que le CNRC prenne une participation dans une entreprise en contrepartie de l'aide fournie. Cette manière de procéder aide l'entreprise à survivre à la phase critique qu'est le développement de sa technologie. En contrepartie, le CNRC obtient parfois sur son investissement un rendement à la hauteur des risques qu'il a accepté de prendre lorsque l'entreprise connaît du succès. La direction n'a pas l'intention de maintenir des placements en actions pour une longue période. Le CNRC envisagera de se dessaisir au moment opportun de placements en actions en tenant compte des intérêts et de la croissance prévue de l'entreprise, de la fluidité du marché et de la possibilité de recevoir un juste rendement du capital investi au nom des Canadiens.

La valeur intégrale figurant au bilan est celle des placements en actions du CNRC dans des sociétés inscrites à la bourse seulement, puisque ses parts dans des sociétés fermées sont réputées n'avoir aucune valeur marchande. Voici le détail des placements du CNRC dans des sociétés ouvertes :


Nom de l'entreprise

Nombre d'actions

Montant inscrit dans les états financiers

Valeur marchande au 31 mars 2007

PharmaGap Inc.

1 305 425

392 933 $

261 085 $

Chemaphor Inc.

1 260 305

252 061 $

441 107 $

ACE Aviation Holdings Inc.

33

743 $

1 005 $

Pure Energy Visions Corp.

210 000

1 $

53 550 $

Lions Petroleum Inc.

1 050

1 $

545 $

Total

2 776 813

645 739 $

757 292 $


La diminution de 409 000 dollars (39 %) des placements en actions entre 2005-2006 et 2006-2007 est attribuable à la vente de toutes les actions de JDS Uniphase, vente qui a permis au CNRC de réaliser un gain de 142 000 $.

Placements de fonds de dotation

Le fonds de dotation Holmes est issu d'un placement légué au CNRC en juillet 1994. Une somme correspondant aux deux tiers du revenu net annuel de la fiducie sert à financer annuellement la bourse accompagnant le prix H.L. Holmes remis à des étudiants de niveau postdoctoral qui ont ainsi la possibilité d'étudier dans des écoles d'études supérieures ou des instituts de recherche de réputation mondiale sous la supervision d'éminents chercheurs. En 2006-2007, le CNRC a octroyé 95 000 dollars au lauréat du prix H.L. Holmes 2005 du CNRC, lequel aura reçu au total 200 000 dollars d'ici septembre 2007, date à laquelle prendra fin sa bourse. Cette bourse lui servira à financer deux années de recherche en collaboration avec l'Université de Toronto et l'Institut Max Born à Berlin, en Allemagne. 

 

Charges payées d'avance

Les charges payées d'avance ont connu une hausse, passant d'un total de 5,5 millions de dollars au 31 mars 2006 à 12,8 millions de dollars au 31 mars 2007. Cette augmentation de 7,3 millions de dollars entre 2005-2006 et 2006-2007 est due principalement à la hausse des charges payées d'avance pour les abonnements et pour les versements tenant lieu d'impôts fonciers.

Abonnements

L'Institut canadien de l'information scientifique et technique du CNRC (ICIST-CNRC) est la bibliothèque scientifique du Canada. Cet institut est abonné à de nombreuses revues et bases de données scientifiques et techniques de grande renommée dans le monde. Les charges payées d'avance pour ces abonnements ont augmenté, passant de 3,4 millions de dollars en 2005-2006 à 9 millions de dollars en 2006-2007 en raison, principalement, de l'adoption d'une méthode plus juste et précise en ce qui a trait le suivi et la compilation des données de la portion payée d'avance de ces abonnements.

Versements tenant lieu d'impôts fonciers

La Ville de Montréal a modifié ses procédures de facturation en 2006-2007, exigeant désormais un versement couvrant la totalité des impôts fonciers pour l'année.  Ce changement s'est traduit par une augmentation de 844 000 dollars de la portion payée d'avance de ces impôts pour l'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) et l'Institut de recherche en biotechnologie du CNRC (IRB-CNRC) à Montréal.

Immobilisations

La valeur des immobilisations s'est accrue de 9 %, passant de 1 195 millions de dollars en 2005-2006 à 1 307 millions de dollars en 2006-2007. Cette augmentation de 112 millions de dollars est attribuable à des acquisitions se chiffrant à 120 millions de dollars, compensées par des transferts, des aliénations et des radiations au montant de 8 millions de dollars.

Acquisitions

Le CNRC a dépensé 62,1 millions pour l'acquisition d'immobilisations en 2006-2007; ce montant est inférieur au montant de 74,3 millions de dollars dépensés en 2005-2006. La principale raison de cette réduction est l'achèvement, en 2006-2007, de nouvelles installations de laboratoire pour l'Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC (IIPC-CNRC). Le CNRC a dépensé 1,7 million de dollars pour ces laboratoires en 2006-2007, comparativement à 13,5 millions de dollars en 2005-2006.

Les principales dépenses en immobilisations de 2006-2007 sont détaillées ci-après 

  • Le CNRC a engagé des dépenses à l'Institut de recherche en aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) pour apporter des modifications et des améliorations au bâtiment abritant le Centre des technologies de fabrication en aérospatiale à Montréal (1,7 million de dollars), ainsi qu'à l'Institut des sciences des microstructures du CNRC (ISM-CNRC) à Ottawa (1 million de dollars) pour la relocalisation des laboratoires et des bureaux du groupe Physique quantique.
  • Environ 40 millions de dollars ont été dépensés pour de la machinerie, de l'équipement, du mobilier et du matériel informatique en 2006-2007. Les principaux achats ont été :

    • Le remplacement des refroidisseurs, au coût de 667 000 $ pour fournir un milieu de travail plus confortable aux occupants et des températures et des niveaux d'humidité adéquats pour les installations informatiques à l'édifice M-55 qui abrite l'Institut canadien de l'information scientifique et technique du CNRC (ICIST-CNRC).
    • L'Infostructure scientifique canadienne de l'Institut canadien de l'information scientifique et technique du CNRC (ICIST-CNRC), au coût de 990 000 $. Cette infostructure électronique comprend la mise au point d'infrastructures et d'applications sophistiquées faisant appel aux technologies de l'information et la production de contenus riches soutenus par des outils de recherche et d'analyse intelligents.
    • L'achèvement des travaux de construction et des rénovations à l'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC) à Montréal au coût, respectivement, de 1,1 million de dollars et de 559 000 $.
    • Un système de simulation de l'effet de sol pour l'Institut de recherche aérospatiale du CNRC (IRA-CNRC), au coût de 506 000 $. L'IRA-CNRC a aussi payé 3 millions de dollars pour un système de placement de fibres pour la fabrication de matériaux composites.
    • Des dépenses additionnelles, évaluées à 549 000 $, ont été engagées pour le système d'imagerie à résonance magnétique de 3-teslas de l'Institut du biodiagnostic du CNRC (IBD-CNRC), portant la valeur totale de cette immobilisation à 4,2 millions de dollars.
    • Un projet d'amélioration du rendement énergétique de 1 million de dollars à l'Institut de technologie des procédés chimiques et de l'environnement du CNRC (ITPCE-CNRC).
    • Un spectromètre de masse à temps de vol quadripolaire de Waters qui a coûté 680 000 $ pour l'Institut des biosciences marines du CNRC (IBM-CNRC). Cet instrument permet d'analyser des échantillons biologiques hautement complexes avec une très grande précision.
    • Le remplacement de la plage du bassin d'étude des ouvrages de haute mer de l'Institut des technologies océaniques du CNRC (ITO-CNRC), au coût de 684 000 $.
    • Le remplacement de puits de lumière au coût de 587 000 $ à l'Institut des matériaux industriels du CNRC (IMI-CNRC).
    • De nouveaux bureaux et laboratoires d'une valeur de 1 million de dollars à l'édifice M-50 pour l'Institut des sciences des microstructures du CNRC (ISM-CNRC).
    • Un spectromètre de masse hybride LTQ-Orbitrap valant 578 000 $ pour l'Institut des étalons nationaux de mesure du CNRC (IENM-CNRC).
    • Un microscope électronique à transmission (MET) en science des matériaux et un MET pour matériaux mous pour l'Institut national de nanotechnologie du CNRC (INN) au coût, respectivement, de 900 000 $ et de 1 million de dollars.
    • Un système à plasma inductif pour l'Institut Steacie des sciences moléculaires du CNRC (ISSM-CNRC), d'une valeur de 523 000 $.

  • Un montant additionnel de 2,4 millions dollars a été dépensé pour des améliorations locatives à l'Institut national de nanotechnologie du CNRC (INN) en 2006-2007, portant le total à 8 millions de dollars. Un montant de 733 000 $ a également été dépensé pour des améliorations locatives à l'Institut des sciences nutritionnelles et de la santé du CNRC (ISSN-CNRC) en 2006-2007.

D'autres acquisitions, d'une valeur totale de 58,1 millions de dollars, ont aussi été réalisées pour des immobilisations louées :

  • Le 23 mai 2006, le CNRC a pris possession d'une nouvelle installation et conclu une transaction non monétaire avec l'Université de l'Alberta (UofA) en vue d'abriter l'Institut national de nanotechnologie du CNRC (INN). Cette installation louée est fournie au CNRC au coût symbolique de 1 dollar par année. Le bâtiment a été comptabilisé comme immobilisation louée à sa juste valeur de 44,4 millions de dollars. L'amortissement annuel de l'immobilisation, qui se chiffre à 1,8 million de dollars, est compensé au complet par l'amortissement de l'apport reporté lié au bâtiment loué.
  • Le 1er septembre 2006, le CNRC a pris possession d'une nouvelle installation et conclu une opération non monétaire avec l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard  (UPEI) en vue d'abriter l'Institut national des sciences nutritionnelles et de la santé du CNRC (ISSN-CNRC). Le bâtiment a été comptabilisé comme immobilisation louée à sa juste valeur de 13,7 millions de dollars. L'amortissement annuel de l'immobilisation, qui se chiffre à 548 000 $, est compensé au complet par l'amortissement de l'apport reporté lié au bâtiment loué.

Transferts, aliénations et radiations

L'amélioration locative afférente à l'ancien bail de l'Institut national de nanotechnologie (INN) a fait l'objet d'une aliénation au coût de 2,5 millions de dollars en 2006-2007. Le solde résiduel se compose d'aliénations et de radiations de divers équipements, machineries, mobiliers et matériels informatiques.

PASSIFS

Créditeurs et charges à payer

Les comptes créditeurs et charges à payer ont augmenté de 7,4 millions de dollars en 2006-2007. Cette augmentation est principalement attribuable à des événements subséquents à la fin de l'exercice liés à des obligations existantes au 31 mars 2007, comme par exemple les obligations relatives au paiement de la portion rétroactive des salaires et des avantages sociaux découlant de trois conventions collectives signées en mai 2007.

Indemnités de vacances et congés compensatoires

En comparaison avec l'exercice précédent, ce poste est en hausse de 8 %, soit une augmentation de 2,8 millions de dollars, principalement engendrée par l'augmentation des indemnités de vacances. Le passif au titre des indemnités de vacances s'est accru de 7 % (2,7 millions de dollars), passant de 36,4 millions de dollars en 2005-2006 à 39,1 millions. Cette augmentation est principalement attribuable au fait que certaines conventions collectives n'imposent pas de maximum au report à l'exercice suivant des congés de vacances acquis en raison de la nature des activités menées au CNRC. 

 

Revenus reportés

Comptes à fins déterminées

Le CNRC entreprend en collaboration avec ses clients des travaux à l'avantage des deux parties. Le financement fourni par le collaborateur est versé dans un compte à fins déterminées (CFD) et utilisé pendant la durée du projet. Le solde de ces CFD en fin d'exercice est inscrit au poste des revenus reportés, en prévision que ces montants seront utilisés pour le projet concerné, et ce, au cours de l'exercice à venir. À la fin de l'exercice 2006-2007, ce montant a atteint 13,1 millions de dollars, une hausse modeste de 4 % par rapport au total de l'exercice précédent.

Autres

Les autres revenus reportés comprennent essentiellement les revenus reportés tirés des activités des presses scientifiques, ainsi que les revenus reportés provenant des inscriptions aux conférences et aux séminaires. Le montant inscrit en 2005-2006 comprenait cependant les revenus reportés résultant de la disposition d'immobilisations destinées à la vente. 

Les revenus reportés du CNRC s'élevaient à 9,2 millions de dollars au 31 mars 2007, contre 23,6 millions de dollars à pareille date en 2006. Cette diminution est principalement attribuable aux produits de 15 millions de dollars réalisés à la vente d'un immeuble de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC) à la suite du déménagement des installations de l'Institut d'innovation en piles à combustible du CNRC (IIPC-CNRC). À la demande de l'UBC, le CNRC a accepté de construire un nouveau bâtiment sur le campus et de restituer à l'UBC la propriété du terrain et de l'ancien immeuble occupé par l'IIPC en contrepartie d'une somme de 15 millions de dollars. Au 31 mars 2006, cette somme avait été versée d'avance au CNRC et était donc incluse dans les revenus reportés. Par le fait que la transaction a été complétée en 2006-2007, le produit a été supprimé des revenus reportés et comptabilisé comme produit de la vente de la propriété.

Presses scientifiques - L'Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC) publie des périodiques de recherche qui sont offerts pour achat sur abonnement. Lorsque le CNRC reçoit le paiement d'un abonnement, il comptabilise le montant au poste des revenus reportés, puis constate le revenu tous les mois à la publication de chaque numéro.

Inscriptions aux conférences et séminaires - Le CNRC organise nombre de conférences et séminaires auxquels les participants doivent souvent s'inscrire plusieurs mois à l'avance. Les revenus d'inscription ainsi reçus à l'avance sont portés au poste des revenus reportés et sont constatés à la date où la conférence a lieu.

Apports liés aux immobilisations louées

Le CNRC a pris possession de deux installations au cours de l'exercice 2006-2007, la première en mai 2006 à l'Université de l'Alberta (UofA), et la seconde en septembre 2006 à l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard (UPEI). En plus du contrat de location-acquisition conclu avec l'Université de Western Ontario (UWO) déjà comptabilisé en 2005-2006, les deux installations sont louées au montant de 1 dollar chacune. En conséquence, pour chacun de ces contrats de location-acquisition, un montant équivalant à la valeur de l'immobilisation louée a été comptabilisé comme apport non monétaire dans les revenus reportés. Ce montant est constaté dans les revenus selon les mêmes conditions que l'amortissement de l'immobilisation louée.

Avantages sociaux futurs

Ce poste correspond au passif constitué par les indemnités de départ futures. L'écart de 3,5 millions de dollars par rapport au solde de 2005-2006 correspond à la différence entre les charges constituées en 2006-2007 diminuées des avantages sociaux versés au cours de l'exercice. 

Passif environnemental

Un passif environnemental a été établi au montant de 300 000 $ pour un site contaminé à Penticton (Colombie-Britannique). Il s'agit d'un lieu d'emprunt utilisé pour des projets de construction et qui a subséquemment été utilisé comme aire de dépôt. Le coût de restauration du site est estimé à 300 000 $. Cette somme est identique à celle comptabilisée l'exercice précédent et aucun autre élément de passif environnemental ne s'est ajouté.

REVENUS

Comme il a été mentionné à la section Faits saillants, les revenus du CNRC pour 2006-2007 s'élèvent à 170,2 millions de dollars, en hausse sur les 159,9 millions de 2005-2006. L'accroissement à ce poste est principalement attribuable à l'augmentation des revenus au titre des services de nature non réglementaire, qui de 56,1 millions de dollars en 2005-2006 sont passés à 65 millions de dollars en 2006-2007. 

Services de nature non réglementaire et autres droits et frais

En 2006-2007, le CNRC a tiré 38 % de ses revenus (65 millions de dollars) de la prestation de services de nature non réglementaire, qui comprennent principalement les services de recherche assurés directement à une clientèle formée d'entreprises et d'établissements universitaires. En comparaison, ces revenus se sont élevés à 56,1 millions de dollars en 2005-06, soit 35 % des revenus totaux. En 2006-2007, la quote-part des revenus tirés des services offerts par l'Institut de recherche aérospatiale (IRA-CNRC) et l'Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC) représentait 46 % des revenus totaux du CNRC, en baisse sur les 56 % de 2005-2006. 

La majeure partie de l'augmentation des revenus tirés des services en 2006-2007 provient des activités d'instituts du CNRC qui ne figurent pas normalement dans la liste des plus lucratifs, à savoir l'Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC) et l'Institut Herzberg d'astrophysique du CNRC (IHA-CNRC), ainsi que de la Direction des services administratifs et de gestion de l'immobilier (DSAGI-CNRC). De vastes projets de recherche menés en collaboration avec l'industrie ont favorisé la croissance des revenus de 3 millions de dollars pour l'ISB-CNRC et de 1,95 million de dollars pour l'IHA-CNRC. Quant à la DSAGI-CNRC, elle a enregistré des gains de 1,86 million sous forme de droits d'inscription à des conférences. Comme le CNRC continue d'élargir ses relations avec l'industrie, les instituts qui traditionnellement ne sont pas des sources de revenus majeures devraient voir les revenus qu'ils tirent de la prestation de services s'accroître.

Les deux centres technologiques du CNRC fortement axés sur la prestation de services aux entreprises et aux autres ministères fédéraux ont également connu une croissance dans leurs revenus. Le Centre de technologie des transports de surface (CTTS-CNRC) a enregistré une hausse de 1,2 million de dollars de ses revenus grâce à un projet d'envergure réalisé par la Division ferroviaire, tandis que l'augmentation du nombre et de la valeur des contrats conclus avec des clients du secteur privé a accru de 1,2 million de dollars les revenus du Centre d'hydraulique canadien (CHC-CNRC).

Vente de biens et de produits d'information

Dans la poursuite de son objectif de diffusion d'information scientifique et technique importante à l'industrie, le CNRC offre à titre onéreux à sa clientèle des publications ainsi que des matériaux de référence certifiés. Les ventes totales de biens et de produits d'information, qui ont atteint 12 millions de dollars en 2005-2006, se sont chiffrées à 11,3 millions en 2006-2007. Le recul est attribuable à la baisse des ventes de revues, de monographies et autres publications par l'Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST-CNRC).

Droits et privilèges

Le CNRC touche des redevances lorsqu'il cède sous licence à une tierce partie le droit d'utiliser une de ses technologies. Ces redevances représentent habituellement un pourcentage des ventes du titulaire de la licence. En 2006-2007, le CNRC a comptabilisé des redevances de 6,7 millions de dollars, une hausse sur les 5,8 millions de dollars enregistrés l'exercice précédent. De cette somme, 3,5 millions de dollars (3,8 millions en 2005-2006) proviennent de l'Institut des sciences biologiques du CNRC (ISB-CNRC), principalement grâce aux redevances perçues sur le vaccin de la méningite de type C.

Location et utilisation de biens

Les mesures prises pour faciliter l'accès à ses chercheurs et à ses installations constituent un élément important du transfert des technologies. Le CNRC fournit donc à cette fin, sur une base commerciale, des laboratoires à des entreprises, souvent dans le cadre d'accords de collaboration ou de transfert de technologie. Les revenus tirés de la location et de l'utilisation des installations se sont élevés à 3,2 millions de dollars en 2006-2007, contre 3,1 millions de dollars en 2005-2006.

Ententes financières avec d'autres ministères gouvernementaux

Le CNRC effectue de la recherche pour le compte d'autres ministères fédéraux dans le cadre d'arrangements financiers en vertu desquels les coûts différentiels engagés par le CNRC afin d'effectuer ces travaux lui sont remboursés. En 2006-2007, la valeur des travaux ainsi effectués pour le compte d'autres ministères fédéraux a atteint 57 millions de dollars (58,8 millions en 2005-2006). La plupart de ces mandats ont été attribués par le ministère de la Défense nationale (24,8 millions de dollars en 2006-2007; 25,2 millions de dollars en 2005-2006), ainsi que par Ressources naturelles Canada (7,2 millions de dollars en 2006-2007; 7,3 millions en 2005-2006). Une somme de 15 millions de dollars (18,8 millions de dollars en 2005-2006) reçue d'Industrie Canada par l'entremise de Partenariat technologique Canada est aussi incluse dans les revenus issus des ententes financières. Cette somme a été reçue par le CNRC dans le cadre d'un programme de contributions remboursables et a été utilisée pour verser de l'aide financière à des entreprises (11,6 millions en 2006-2007; 16,2 millions en 2005-2006) et pour couvrir les coûts de fonctionnement de ce programme (3,4 millions de dollars en 2006-2007; 2,6 millions en 2005-2006). Comme le PARI-PCT a été aboli le 31 mars 2006, seuls les accords déjà conclus se poursuivent.

Revenus de projets conjoints et d'accords de partage des coûts

Le CNRC touche également des revenus dans le cadre de projets de recherche conjoints régis par des accords de partage des coûts, qui visent principalement la création de nouvelles compétences ou la mise au point de nouvelles technologies. En 2006-2007, les fonds générés par ces projets conjoints dans tous les secteurs du CNRC se sont élevés à 17,1 millions de dollars. Il s'agit d'une baisse de 18 % par rapport aux 21 millions de dollars inscrits en 2005-2006, qui s'explique principalement par l'achèvement d'un important projet réalisé en collaboration avec Génome Atlantique au début de 2007.

Gain net sur disposition d'immobilisations

Le gain de 7,4 millions de dollars réalisé à la disposition d'une immobilisation destinée à la revente a également un impact considérable sur les revenus du CNRC. Le 12 décembre 2002, le CNRC a conclu une entente avec l'Université de la Colombie-Britannique de céder un terrain existant et le bâtiment s'y rattachant en contrepartie d'une somme de 15 millions de dollars. Comme il a été indiqué précédemment à la rubrique Revenus reportés, la vente a eu lieu en 2007 et le produit de disposition comptabilisé en 2006-2007 a donné lieu à un gain de 7,4 millions de dollars. Ce gain a été compensé par une perte sur disposition d'immobilisations de 546 000 $.

CHARGES

Comme il a été mentionné à la section Faits saillants, les charges du CNRC ont augmenté, passant de 832,8 millions de dollars en 2005-2006 à 846,7 millions en 2006-2007. Les salaires et avantages sociaux représentent approximativement 49,6 % de cette somme (47,5 % en 2005-2006). L'accroissement des charges résulte essentiellement d'une augmentation de 23,6 millions de dollars au titre des salaires et des avantages sociaux futurs.

Salaires et avantages sociaux futurs

La hausse au titre des salaires et des avantages sociaux futurs est en grande partie attribuable au règlement en matière d'équité salariale intervenu en 2006-2007 avec l'Association des employés du Conseil de recherches. Le montant du règlement a été versé en rémunération des gains perdus et des intérêts courus à tous les employés admissibles qui occupaient un poste de catégorie AD, CR ou ST entre le 1er avril 1989 et le 31 mars 1999. En outre, les salaires et les avantages sociaux rétroactifs découlant de la signature de trois conventions collectives en mai 2007 totalisent 4 millions de dollars.  Il y a par ailleurs eu une hausse générale des salaires attribuable aux augmentations de salaire annuelles, aux promotions et à l'embauche pour satisfaire les nouvelles exigences en matière de responsabilité et les hausses de rémunération. Cette évolution dénote les variations typiques des niveaux de dotation en personnel du CNRC d'un exercice à l'autre.

Subventions et contributions

Le coût total des subventions et contributions a été de 143 millions de dollars, en hausse de 13,1 millions sur les 129,9 millions de dollars de 2005-2006. La plus grande partie de ce financement a été redistribuée à des petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre du Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI) du CNRC.

L'augmentation des subventions et contributions s'explique en grande partie par un ajustement extraordinaire pour mauvaises créances au titre du programme de contributions remboursables du PARI-PTC (Partenariat technologique Canada) en 2005-2006 à la suite d'un vaste exercice de suivi réalisé au cours de cet exercice.

Le programme PARI-PTC, administré par le CNRC pour le compte d'Industrie Canada, offre aux PME une aide financière remboursable pour des projets de développement technologique à l'étape de la précommercialisation. Puisque le programme a pris fin le 31 mars 2006, le total des contributions versées aux entreprises a diminué de 4,7 millions en 2006-2007. La hausse nette des subventions et contributions enregistrée en 2006-2007 est attribuable essentiellement au traitement comptable du recouvrement de ces contributions remboursables. Lorsque les contributions remboursables en vertu du programme PARI-PTC sont facturées, les sommes en jeu sont constatées comme un recouvrement de contributions remboursables, tandis qu'une charge d'un montant équivalent est imputée comme paiement de transfert à Industrie Canada. Cependant, lorsqu'une créance correspondant à une contribution remboursable est passée en charges comme créance irrécouvrable, soit dans la provision pour l'irrécouvrabilité ou qu'il est simplement radié, la charge pour le paiement de transfert à Industrie Canada est diminuée en conséquence. À la suite de l'examen mené au cours de l'exercice 2005-2006, un montant extraordinaire de 24,1 millions de dollars a été comptabilisé au titre du programme PARI-PTC dans les créances douteuses et comme recouvrement du paiement de transfert. Aucun montant de la sorte n'a eu à être comptabilisé en 2006-2007, étant donné que la charge pour mauvaises créances à l'égard de ce programme s'est chiffrée à 2,9 millions de dollars. Pour de plus amples explications à ce sujet, se reporter aux rubriques Créances et Mauvaises créances de la section Analyse financière.

D'autres facteurs ont influé sur les subventions et contributions, dont la diminution de 6,5 millions de dollars des subventions versées aux entreprises dans le cadre du PARI–CNRC en raison de la baisse du financement disponible à cette fin en 2006-2007; l'augmentation de 3,2 millions de dollars des contributions accordées aux télescopes internationaux pour de nouveaux instruments, et une subvention de 1,5 million de dollars versée au laboratoire national de physique nucléaire et des particules.

Services publics, fournitures et approvisionnements

La baisse de 6,8 millions de dollars au titre des services publics, fournitures et approvisionnements résulte principalement de l'emploi d'une méthode améliorée pour comptabiliser les charges payées d'avance, et en particulier les abonnements payés d'avance, comme il est expliqué à la rubrique Charges payées d'avance de l'Analyse financière. Un autre facteur expliquant la réduction enregistrée à ce poste en 2006-2007 est la diminution de 1 million de dollars du financement accordé à l'Initiative en génomique et en santé.

Services professionnels et spéciaux

Les charges en services professionnels et spéciaux se sont élevées à 60,1 millions de dollars en 2006-2007, contre 64 millions de dollars en 2005-2006. Cette baisse résulte principalement de la diminution des contrats de construction et autres services liés à la construction d'immobilisations.

Mauvaises créances

La charge de mauvaises créances du CNRC est passée de 23,9 millions de dollars en 2005-2006 à 3,7 millions de dollars en 2006-2007. L'importance de la charge en 2005-2006 résultait de l'examen du programme PARI-PTC entrepris au cours de cette période. Cet examen a donné lieu à une radiation unique de créances totalisant 17,6 millions de dollars et à une provision pour l'irrécouvrabilité de 6,5 millions de dollars, ce qui a porté la charge de mauvaises créances liée au programme PARI-PTC à 24,1 millions de dollars. En 2006-2007, cette charge s'établissait à 2,9 millions de dollars, car les dossiers étaient à jour et aucune circonstance exceptionnelle n'est survenue. On trouvera de plus amples détails aux rubriques Créances et Subventions et contributions de l'Analyse financière.

Autres charges

L'augmentation des autres charges est principalement causée par la partie du règlement sur l'équité salariale versée en dommages-intérêts à l'ensemble des employés admissibles membres de l'Association des employés du Conseil de recherches en vertu de la Loi canadienne sur les droits de la personne.

États financiers
Conseil national de recherches du Canada
31 mars 2007

Rapport du Vérificateur
Rapport du Vérificateur - Déclaration de responsabilité de la direction
état de la situation financiàre 31 mars


Conseil national de recherches du Canada
État des résultats
Exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

 

 

 

Charges (note 13)

 

 

Recherche et développement

600 627

566 534

Soutien technologique et industriel

246 028

266 296

Total

846 655

832 830

 

 

 

Revenus (note 14)

 

 

Recherche et développement

109 621

96 363

Soutien technologique et industriel

60 536

63 503

Total

170 157

159 866

 

 

 

Coût de fonctionnement net

676 498

672 964


Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.



Conseil national de recherches du Canada
État de l'avoir du Canada
Exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

 

 

 

Avoir du Canada début de l'exercice

507 227

519 055 

Coût de fonctionnement net

(676 498)

(672 964)

Encaisse nette fournie par le gouvernement (note 3)

655 005

624 083

Variation du montant à recevoir du Trésor

30 874

11 113

Services reçus gratuitement (note 15)

27 612

25 940

 

 

 

Avoir du Canada fin de l'exercice

544 220

507 227


Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.


Conseil national de recherches du Canada
État des flux de trésorerie
Exercice terminé le 31 mars
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

 

 

 

Activités de fonctionnement

 

 

Coût de fonctionnement net

676 498

672 964

Éléments n'affectant pas l'encaisse

 

 

Amortissement des immobilisations

(64 210)

(57 916)

Gain sur cession de placements en actions

  223

1 935

Gain net (perte nette) sur l'aliénation d'immobilisations

6 823

(490)

Services reçus gratuitement (note 15)

(27 612)

(25 940)

Autre

2 451

Variations dans l'état de la situation financière

 

 

Augmentation (diminution) des créances et avances

5 791

(4 860)

(Diminution) augmentation des stocks destinés à la revente

  (716)

255

Augmentation des placements de fonds de dotation

  115

152

Augmentation des charges payées d'avance

7 280

1 081

Diminution des stocks destinés à la consommation

  (105)

(202)

Augmentation des passifs

(55 746)

(34 864)

Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement

550 792

552 115

 

 

 

Activités d'investissement en immobilisations

 

 

Acquisitions d'immobilisations

120 172

74 334

Produit d'aliénation d'immobilisations

(15 327)

(683)

Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations

104 845

73 651

 

 

 

Activités d'investissement

 

 

Produit de cession de placements en actions

(632)

(1 683)

Encaisse utilisée pour les activités d'investissement

(632)

(1 683)

 

 

 

Activités de financement

 

 

Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada (note 3)

(655 005)

(624 083)


Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Conseil national de recherches du Canada
Notes complémentaires aux états financiers

Exercice terminé le 31 mars 2007

1. Pouvoirs et objectifs
Le Conseil national de recherches du Canada (le « CNRC ») a été créé en vertu de la Loi sur le Conseil national de recherches et est un établissement public conformément à l’annexe II de la Loi sur la gestion des finances publiques. Le CNRC a pour objectifs de créer et d’acquérir des connaissances scientifiques et techniques pour répondre aux besoins des Canadiens en matière de développement économique, régional et social et d’en promouvoir l’application, ainsi que d’encourager l’utilisation de l’information scientifique et technique par le public et le gouvernement du Canada.

Dans le cadre de l’accomplissement de son mandat, le CNRC fait rapport en fonction des programmes d’activités suivants :

  • recherche et développement;
  • soutien technologique et industriel.

Ces programmes d’activités incluent également les priorités du CNRC consistant à favoriser le développement de grappes technologiques viables capables de créer de la richesse et du capital social, et à administrer le programme de manière à assurer la viabilité de l’organisation.

2. Sommaire des principales conventions comptables
Les présents états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor et aux directives de fin d’exercice publiées par le Bureau du contrôleur général, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public. Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Crédits parlementaires
Le CNRC est financé par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. Les crédits consentis au CNRC ne correspondent pas aux montants présentés dans les rapports financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada étant donné que les crédits sont fondés, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les crédits parlementaires. La note 3 présente un rapprochement général entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers.

b) Encaisse nette fournie par le gouvernement
Le CNRC fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par le CNRC est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par le CNRC sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les rentrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères (incluant les organismes) au sein du gouvernement fédéral.

c) Montant à recevoir du Trésor
Le montant à recevoir du Trésor représente le montant d’encaisse que le CNRC peut puiser au Trésor sans crédit supplémentaire.

d) Revenus / Revenus reportés

  • Les revenus sont comptabilisés dans l’exercice où les opérations ou les faits sous‑jacents surviennent.
  • Les revenus provenant des droits de licence, des projets conjoints de recherches et d’autres sources sont déposés au Trésor et le CNRC peut les utiliser.
  • Les droits de licence perçus pour les périodes de licence d’exercices ultérieurs sont comptabilisés à titre de revenus reportés et amortis sur la période de licence.
  • Les fonds reçus de tiers à des fins déterminées sont comptabilisés à leur réception à titre de revenus reportés et sont constatés comme revenus dans l’exercice au cours duquel les charges connexes sont engagées.
  • Les apports liés aux immobilisations louées sont reportés et amortis aux résultats selon la même méthode que pour les immobilisations amortissables connexes.

e) Charges

  • Les subventions sont comptabilisées dans l’exercice au cours duquel le bénéficiaire a satisfait aux critères d’admissibilité, tandis que les contributions sont comptabilisées dans l’exercice au cours duquel les critères de paiement sont satisfaits.
  • Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi respectives.
  • Les services fournis gratuitement par d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif.

f) Avantages sociaux futurs

  • Prestations de retraite
    Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime multi‑employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du CNRC au Régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du CNRC découlant du régime.  En vertu des dispositions législatives en vigueur, le CNRC n'est pas tenu de verser des cotisations au titre de l'insuffisance actuarielle du régime.
  • Indemnités de départ
    Les employés ont droit à des indemnités de départ, prévues dans les contrats de travail ou les conditions d'emploi. Le coût de ces indemnités s'accumule à mesure que les employés effectuent les services nécessaires pour les gagner. L’obligation découlant des avantages sociaux gagnés par les employés est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement.

g) Créance
Les créances sont comptabilisées en fonction des montants que l’on prévoit réaliser. Une provision est établie pour les créances dont le recouvrement est incertain.

h) Contributions remboursables avec condition
Les contributions remboursables avec condition sont des contributions remboursables, en tout ou en partie, lorsque les conditions établies dans l'entente se réalisent. Par conséquent, elles sont comptabilisées dans l'état de la situation financière uniquement lorsque les conditions établies dans l'entente sont satisfaites; elles sont alors comptabilisées comme créance et en réduction des charges au titre de paiements de transfert. Une provision estimative pour l'irrécouvrabilité est comptabilisée au besoin.

i) Passif éventuel
Le passif éventuel représente des obligations possibles qui peuvent devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque de se produire ou non et si l'on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge. Si la probabilité ne peut être déterminée ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, l'éventualité est présentée dans les notes complémentaires aux états financiers.

j) Passifs environnementaux
Les passifs environnementaux reflètent les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés. À partir des meilleures estimations de la direction, on comptabilise un passif et une charge lorsque la contamination se produit ou lorsque le CNRC est mis au courant de la contamination et est obligé ou probablement obligé d'assumer ces coûts. S'il n'est pas possible de déterminer la probabilité de l'obligation du CNRC d'assumer ces coûts ou s'il est impossible de faire une estimation raisonnable du montant, les coûts sont présentés à titre de passif éventuel dans les notes complémentaires aux états financiers.

k) Stocks
Les stocks destinés à la revente et à la consommation sont inscrits au moindre du coût (selon la méthode du coût moyen) ou de la valeur de réalisation nette. Le coût est imputé aux charges de fonctionnement dans l’exercice où les articles sont vendus ou utilisés.

l) Placements en actions
Les placements en actions comprennent des actions dans des sociétés publiques et privées. Les placements en actions du CNRC sont généralement obtenus en raison de négociations de règlement de dettes ou en raison d’opérations non monétaires (le CNRC fournit de l'aide financière à des conditions supérieures à celles du marché aux sociétés par l'accès à la propriété intellectuelle, au matériel et à l'espace d’incubation dans les laboratoires) et sont enregistrés à la juste valeur. La juste valeur des placements en actions est fondée sur le prix du marché. Si la juste valeur devient inférieure à la valeur comptable et que cette moins‑value est jugée durable, la valeur des placements en actions est réduite à la juste valeur. Si les estimations des opérations non monétaires ne peuvent être déterminées, les placements en actions sont comptabilisés à leur valeur nominale.

m) Placements de fonds de dotation
Les dotations sont des dons affectés assujettis à des restrictions externes stipulant que les ressources doivent être maintenues en permanence. Les revenus de placements des dotations ne peuvent servir qu’aux fins établies par les donateurs.
Les dotations sont comptabilisées à titre d’actif si l’on peut raisonnablement estimer le montant à recevoir et que la perception finale est raisonnablement garantie. Les revenus de dotation sont inscrits à titre de revenus reportés et comptabilisés comme revenus dans l’exercice où les charges afférentes sont engagées.
Les fonds reçus pour les dotations sont investis dans des obligations et comptabilisés au coût non amorti. La prime ou l’escompte déterminé au moment de l’acquisition est amorti jusqu’à l’échéance de l’obligation. La juste valeur des obligations est fondée sur le prix du marché.

n) Opérations en devises
Les opérations en devises sont converties en dollars canadiens en s'appuyant sur le taux de change en vigueur à la date de l'opération.  Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis en dollars canadiens en utilisant le taux de change en vigueur à la fin de l'exercice.  Les gains et les pertes résultant de la conversion de devises sont présentés à l'état des résultats selon les activités auxquelles ils se rapportent.  Les gains et les pertes nets liés à la vente de biens et services en devises sont inclus dans les revenus.  Les gains et les pertes nets liés à l'achat de biens et services en devises sont inclus dans les charges.

o) Immobilisation et amortissement
Toutes les immobilisations et les améliorations locatives dont le coût initial est d’au moins 5 000 $ sont comptabilisées à leur coût d’achat. Les apports en immobilisations sont enregistrés à la valeur marchande, et ce, à la date de l’apport. Le CNRC n’inscrit pas à l’actif les biens incorporels, les œuvres d’art ou les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique. Les biens acquis selon les contrats de location‑acquisition sont au départ inscrits à la valeur actualisée des paiements minimums exigibles en vertu du bail. Les immobilisations destinées à la vente sont enregistrées au moindre de la valeur comptable ou de la juste valeur diminuée des frais de vente. Aucun amortissement n’est enregistré pour cette catégorie de biens. Les immobilisations sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’immobilisation, comme suit:


Catégorie d’immobilisations

Période d’amortissement

Terrains

Sans objet

Bâtiments et installations

25 ans

Travaux et infrastructure

25 ans

Machinerie, matériel et mobilier de bureau

10 ans

Matériel informatique

5 ans

Logiciels

5 ans

Véhicules

5 ans

Aéronef

10 ans

Améliorations locatives

Le moindre du reste de la durée du bail ou de la vie utile de l’amélioration

Actifs en construction

Une fois en service, selon la catégorie d’immobilisations

Immobilisations louées

Selon la catégorie d’immobilisations


Lorsque le CNRC conclut à une valeur nominale des baux pour des terrains, l’opération est traitée comme une opération non monétaire et enregistrée à la juste valeur. La juste valeur de l’opération est fondée sur le prix du marché. Si les estimations des opérations non monétaires ne peuvent être déterminées, le montant de l’opération est enregistré à la valeur nominale.

p) Incertitude relative à la mesure
La préparation des présents états financiers conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor du Canada et aux directives de fin d’exercice publiées par le Bureau du contrôleur général, qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public, exige de la direction qu'elle fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des revenus et des charges présentés dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les passifs environnementaux, le passif pour Ies indemnités de départ, la provision pour créances douteuses, la juste valeur des opérations non‑monétaires liées aux immobilisations louées ainsi que la durée de vie utile des immobilisations. Les résultats réels pourraient différer des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les rajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.

3. Crédits parlementaires
Le CNRC reçoit la plus grande partie de son financement par des crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés à l’état des résultats et à l’état de la situation financière d’un exercice donné peuvent être financés par des crédits parlementaires des exercices précédents, courant ou ultérieurs. En conséquence, le CNRC affiche des résultats de fonctionnement nets différents pour l’exercice selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de comptabilité d’exercice. Le rapprochement des différences est présenté dans les tableaux qui suivent :


a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des crédits parlementaires de l’exercice en cours utilisés

(en milliers de dollars)

  2007

  2006

 

 

 

Coût de fonctionnement net

676 498

672 964

 

 

 

Rajustements pour les éléments ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net mais non sur les crédits :

 

 

Ajouter (déduire) :

 

 

Revenus

170 157

159 866

Amortissement des immobilisations

(64 210)

(57 916)

Ententes financières avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral

(56 974)

(58 842)

Services reçus gratuitement

(27 612)

(25 940)

Décaissements pour les comptes à fins déterminées

(17 182)

(20 994)

Augmentation des salaires courus

(5 527)

-

Avantages sociaux futurs

(3 519)

(5 698)

Remboursements des charges des exercices antérieurs

3 056

719

Indemnités de vacances et congés compensatoires

(2 805)

(3 434)

Augmentation des frais de litiges à payer

(1 012)

(538)

(Charge) recouvrement de mauvaises créances

  (784)

745

Charges liées à Justice Canada

  (541)

(486)

Diminution (augmentation) des paiements tenant lieu d’impôts fonciers à verser

  371

(670)

Perte sur l’aliénation d’immobilisations

-

(490)

Autres

3 637

109

Total des éléments ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net mais non sur les crédits

(2 945)

(13 569)

 

 

 

Rajustements pour les éléments n’ayant pas d’incidence sur le coût de fonctionnement net mais en ayant une sur les crédits :

 

 

Ajouter (déduire) :

 

 

Acquisitions d’immobilisations et ajouts aux actifs en construction

62 072

74 334

Augmentation des charges payées d’avance

7 280

1 081

(Diminution) augmentation des stocks

  (821)

53

Total des éléments n’ayant pas d’incidence sur le coût de fonctionnement net mais en ayant une sur les crédits

68 531

75 468

 

 

 

Crédits de l’exercice en cours utilisés

742 084

734 863



b) Rapprochement des crédits parlementaires votés et des crédits de l’exercice en cours utilisés

(en milliers de dollars)

  2007

  2006

 

 

 

Crédits parlementaires votés :

 

 

Crédit 55 – Dépenses de fonctionnement

460 203

356 428

Crédit 55 – Mandats spéciaux de la gouverneure générale

-

37 877

Crédit 60 – Dépenses en capital

49 943

53 919

Crédit 60 – Mandats spéciaux de la gouverneure générale

-

13 548

Crédit 65 – Subventions et contributions

145 858

113 760

Crédit 65 – Mandats spéciaux de la gouverneure générale

-

27 070

Montants législatifs :

 

 

Revenus selon l'article 5(1) de la Loi sur le Conseil national de recherches

133 706

125 839

Cotisations aux régimes d’avantages sociaux

54 647

56 606

Produit de l'aliénation de biens de surplus de la Couronne

  335

683

Frais d'agences de recouvrement

51

66

Moins :

 

 

Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs

(78 168)

(40 628)

Crédits périmés

(24 491)

(10 305)

Crédits de l’exercice en cours utilisés

742 084

734 863



c) Rapprochement de l’encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits de l’exercice en cours utilisés

(en milliers de dollars)

  2007

  2006

 

 

 

Encaisse nette fournie par le gouvernement

655 005

624 083

Revenus

170 157

159 866

Recettes et dépenses sans incidence sur les crédits parlementaires

(132 918)

(88 658)

(Augmentation) diminution des créances et avances

(5 791)

4 860

Augmentation des placements de fonds de dotation

  (115)

(152)

Augmentation des passifs

55 746

34 864

Crédits de l’exercice en cours utilisés

742 084

734 863



4. Créances et avances
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Créances de tierces parties

19 612

18 642

Créances d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral

5 846

3 536

Avances aux employés

48

54

 

25 506

22 232

Moins : provision pour créances douteuses sur les créances externes

(2 180)

(1 969)

 

23 326

20 263

 

 

 

Contributions remboursables

10 659

7 553

Moins : provision pour irrécouvrabilité

(7 105)

(6 727)

Contributions remboursables nettes

3 554

826

 

 

 

Total

26 880

21 089


5. Placements en actions
Les placements en actions comprennent des actions dans les sociétés publiques et privées. La direction n’a pas l’intention de maintenir des placements en actions pour une longue période. Le CNRC envisagera de se dessaisir au moment opportun de placements en actions en tenant compte des intérêts et de la croissance prévue de l’entreprise, de la fluidité du marché et de la possibilité de recevoir un juste rendement du capital investi au nom des Canadiens.  De tous les placements de portefeuille où le CNRC détient une participation dans les capitaux propres, six étaient pour des règlements de dettes pour une valeur totale de 644 839 $ (trois évalués à 537 135 $ en 2006) et vingt ont été obtenus par des opérations non monétaires (vingt‑deux en 2006), dont huit (onze en 2006) sont inactifs ou ont déclaré faillite. Un estimé pour les opérations non monétaires ne peut être déterminé dû au fait que la valeur de l'aide financière est fortement spéculative.

La juste valeur des placements en actions au 31 mars 2007 était 757 292 $ (1 567 687 $ en 2006).

6. Placements de fonds de dotation
Le compte a été créé en application de l’alinéa 5(1)f) de la Loi sur le Conseil national de recherches afin d’inscrire le reliquat de la succession de feu H.L. Holmes. Jusqu’à deux tiers du revenu annuel net du fonds de dotation sert à financer annuellement le prix H.L. Holmes. Ce prix offre aux étudiants de niveau post‑doctoral la possibilité d’étudier dans des écoles supérieures ou des instituts de recherches de réputation mondiale sous la direction de chercheurs de renom.


(en milliers de dollars)

2007

2006

Encaisse et placements affectés, début de l’exercice

4 077

3 925

Revenu net de la dotation

  210

232

Prix donnés

(95)

(80)

Encaisse et placements affectés, fin de l’exercice

4 192

4 077


Le portefeuille avait un rendement effectif moyen de 5,02 % (5,53 % en 2006) et un terme à échéance moyen de 5,07 années au 31 mars 2007 (5,21 années au 31 mars 2006). La valeur marchande des placements de dotation au 31 mars 2007 était de 4 261 721 $ (4 135 889 $ en 2006).

7. Immobilisations

Immobilisations

La charge d’amortissement pour l’exercice terminé le 31 mars 2007 est de 64 209 615 $ (57 915 678 $ en 2006).

Au 31 mars 2007, le CNRC détenait huit baux pour des terrains (huit en 2006) pour un coût annuel nominal de un dollar avec des universités. Dans ces cas, le CNRC possède le bâtiment sur le terrain loué. La juste valeur du terrain pour ces opérations non monétaires ne peut pas être déterminée.

Le 21 mars 1996, le CNRC a conclu une opération non monétaire, soit un bail avec l'Université Western de l’Ontario pour la relocalisation de l'Institut des technologies de fabrication intégrée (ITFI) par lequel la propriété louée a été fournie au CNRC pendant vingt‑cinq années à un coût nominal de un dollar. Le CNRC n'a aucun autre engagement envers l'Université Western de l’Ontario. La propriété a été comptabilisée comme immobilisation louée à sa juste valeur de 10 millions de dollars. L'amortissement annuel de 400 000 $ pour l’immobilisation est compensé au complet par l'amortissement de l’apport reporté lié à la propriété louée.

Le 23 mai 2006, le CNRC a pris possession de nouvelles installations et a conclu une opération non monétaire avec l'Université de l'Alberta. Le CNRC est en processus de renégociation pour les termes d'un nouveau bail avec l'Université concernant la localisation de l'Institut national de nanotechnologie du CNRC (INN),  par lequel la propriété louée est fournie au CNRC à un coût nominal de un dollar par année.  Le bail proposé offre un terme de un an avec des options de renouvellement sur dix occasions séquentielles, chacun des neuf premiers renouvellements étant d'une période de cinq ans, et le dixième étant d'une période de quatre ans. Le bâtiment a été comptabilisé comme immobilisation louée à sa juste valeur de 44,4 millions de dollars. L'amortissement annuel de 1 776 000 $ pour  l’immobilisation est compensé au complet par l'amortissement de l’apport reporté lié au bâtiment loué.

Le 1er septembre 2006, le CNRC a pris possession de nouvelles installations et a conclu une opération non monétaire avec l'Université de l'Île‑du‑Prince‑Édouard. Le CNRC a conclu un bail avec l'Université pour la localisation de l'Institut des sciences nutritionnelles et de la santé du CNRC (ISNS),  par lequel la propriété louée est fournie au CNRC à un coût nominal de un dollar par année. Le bail offre un terme de dix‑neuf mois avec des options de renouvellement pour sept périodes additionelles de cinq ans, et une période additionelle de trois ans et cinq mois (jusqu'au 31 août 2046). Le bâtiment a été comptabilisé comme immobilisation louée à sa juste valeur de 13,7 millions de dollars.   L'amortissement annuel de    548 000 $ pour l’immobilisation est compensé au complet par l'amortissement de l’apport reporté lié au bâtiment loué.

Le 12 décembre 2002, le CNRC a conclu une entente avec l'Université de la Colombie‑Britannique d'abandonner un bail pour un terrain existant et le bâtiment s’y rattachant pour 15 millions de dollars. La disposition a eu lieu en 2007 et  ces revenus ont été comptabilisés en 2007. 

Le tableau suivant présente la valeur comptable des immobilisations destinées à la vente:


(en milliers de dollars)

Coût

Amortissement cumulé

Valeur comptable nette 2007

Valeur comptable nette 2006

Immobilisations destinées à la vente

-

-

-

  7 630 



8. Créditeurs et charges à payer
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Fournisseurs

102 188

98 175

Sommes à payer aux autres ministères et organismes du gouvernement fédéral

14 017

15 339

Salaires et avantages sociaux à payer

13 773

7 965

Retenues de garantie

745

865

Taxes de vente à payer

130

1 127

Total

130 853

123 471



9. Revenus reportés
(in thousands of dollars)

  2007

  2006

Revenus reportés – comptes à fins déterminées

 

 

Solde, début de l’exercice

12 596

11 054

Fonds reçus

17 679

22 536

Revenus comptabilisés

(17 182)

(20 994)

Solde, fin de l’exercice

13 093

12 596

 

 

 

Revenus reportés – autres

 

 

Solde, début de l’exercice

23 598

12 783

Fonds reçus

9 129

18 614

Revenus comptabilisés

(23 532)

(7 799)

Solde, fin de l’exercice

9 195

23 598

 

 

 

Revenus reportés – apports liés aux immobilisations louées

 

 

Solde, début de l’exercice

6 600

7 000

Apports reçus

58 100

-

Apports comptabilisés comme revenus

(2 154)

(400)

Solde, fin de l’exercice

62 546

6 600

 

 

 

Total

84 834

42 794


10.  Avantages sociaux futurs
Les employés du CNRC ont droit à des avantages sociaux spécifiques en fin d'emploi ou à la retraite, tels que le prévoient les diverses conventions collectives ou conditions d'emploi.

a) Prestations de retraite

Le CNRC et tous les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s’accumulent jusqu’à un maximum de 35 ans à un taux de 2 p. 100 par année de service ouvrant droit à pension, multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées au Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.

La charge de 40 275 048 $ (41 888 165 $ en 2006) représente approximativement 2,3 fois (2,6 fois en 2006) les cotisations des employés. Les employés et le CNRC versent des cotisations à l’égard du coût du Régime. Au 31 mars 2007, les cotisations sont comme suit ::


(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Cotisations du CNRC

40 275

41 888

Cotisations des employés

17 825

15 818


La responsabilité du CNRC à l’égard du Régime se limite à ses cotisations. Les excédents et déficits actuariels sont comptabilisés aux états financiers du gouvernement du Canada, à titre de répondant du Régime.

b) Indemnités de départ

Le CNRC verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d'avance. Les indemnités seront prélevées sur les crédits futurs. Voici les indemnités de départ au 31 mars :


(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Obligation au titre des indemnités constituées, début de l’exercice

55 269

49 571

Charges pour l’exercice

7 180

8 707

Indemnités versées pendant l’exercice

(3 661)

(3 009)

Obligations au titre des indemnités constituées, fin de l’exercice

58 788

55 269


11. Passif éventuel
a) Passif environnemental

Les éléments de passif sont comptabilisés afin d'inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque le CNRC est obligé ou probablement obligé d'assumer ces coûts. Le CNRC a identifié un site (un site en 2006) où des mesures sont possibles et pour lesquels un passif de 300 000 $ (300 000 $ en 2006) a été constaté. Les efforts déployés par le CNRC pour évaluer les sites contaminés peuvent entraîner des passifs environnementaux additionnels pour des sites nouvellement établis ou pour des modifications aux estimations ou à l'utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés par le CNRC pendant l'exercice où ils seront connus.

b) Réclamations et litiges

Des réclamations ont été faites auprès du CNRC dans le cours normal de ses activités. Certains de ces passifs éventuels peuvent devenir des passifs réels selon que certains événements futurs se produisent ou ne se produisent pas. Dans la mesure où l’événement futur est susceptible de se produire, et une évaluation raisonnable de la perte peut être faite, un passif estimatif et une charge sont comptabilisés dans les états financiers du CNRC.

Au 31 mars 2007, le CNRC faisait état de treize réclamations non réglées (dix‑sept en 2006) dont trois (cinq en 2006) étaient reliées à des frais susceptibles de devenir un passif et deux dont l'issue était indéterminable (aucune en 2006). À l’heure actuelle, les trois réclamations reliées à des frais susceptibles de devenir un passif (quatre en 2006) peuvent être raisonnablement estimées alors qu'aucune (une en 2006) ne peut pas être estimée. Une provision de 1 550 000 $ (537 600 $ en 2006) a été comptabilisée selon l'évaluation juridique du CNRC de ce passif éventuel.

12. Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités du CNRC peuvent donner lieu à des contrats et des obligations importants en vertu desquels le CNRC sera tenu d'effectuer des paiements futurs lorsque les services auront été rendus et que les biens auront été reçus. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :


(en milliers de dollars)

2008

2009

2010

2011

2012 and au‑delà

Total

Paiements de transfert

92 907

60 540

54 900

10 530

17 295

236 172

Contrats d'exploitation

31 542

12 157

8 433

763

-

52 895

Total

124 449

72 697

63 333

11 293

17 295

289 067


13. Charges
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Salaires et avantages sociaux futurs

419 566

395 985

Subventions et contributions

142 963

129 902

Services publics, fournitures et approvisionnements

81 026

87 777

Amortissement

64 210

57 916

Services professionnels et spéciaux

60 111

64 044

Transport et communications

27 127

26 667

Réparations et entretien

18 180

17 616

Versements tenant lieu d’impôts fonciers

13 649

15 373

Information

5 377

4 492

Locations

5 244

5 460

Mauvaises créances

3 658

23 879

Prix

1 707

2 261

Coût des biens vendus

  745

807

Perte nette sur aliénation d’immobilisations

-

490

Autre

3 092

161

Total

846 655

832 830


14.  Revenus
(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Ventes de biens et services

 

 

Services de nature non réglementaire et autres droits et frais

64 995

56 097

Vente de biens et de produits d’information

11 349

11 981

Droits et privilèges

6 663

5 834

Location et utilisation de biens

3 221

3 060

Total

86 228

76 972

 

 

 

Ententes financières avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral

56 974

58 842

Revenus de projets conjoints et d’accords de partage des coûts

17 182

20 994

Gain net sur disposition d'immobilisations

6 823

-

Gain sur cession de placements en actions

  223

1 935

Autres

2 727

1 123

Total

170 157

159 866


15. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, le CNRC est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Le CNRC conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales. Voir les notes 4 et 8 pour les créances et créditeurs auprès d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral. De plus, au cours de l’exercice, le CNRC a reçu des services, sans frais, d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral. Ces services fournis gratuitement ont été comptabilisés comme suit à l’état des résultats du CNRC :


(en milliers de dollars)

  2007

  2006

Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires fournies par le Conseil du Trésor

25 786

24 478

Services juridiques fournis par Justice Canada

  635

376

Services de vérification fournis par le Bureau du vérificateur général du Canada

  500

427

Indemnités d’accidents du travail fournies par Ressources humaines et Développement social Canada

  360

336

Services de paye fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

  174

163

Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

  157

160

Total

27 612

25 940


Les services juridiques fournis par Justice Canada totalisent 1 176 429 $ (862 638 $ en 2006). De ce montant, des services pour 635 462 $ (376 326 $ en 2006) ont été fournis gratuitement.

16.  Instruments financiers
Les instruments financiers du CNRC se composent de créances et avances, de placements, de créditeurs et charges à payer ainsi que de revenus reportés. Sauf mention contraire, la direction est d’avis que le CNRC n’est pas exposé à des risques importants en matière d’intérêts, de change ou de crédit découlant de ces instruments financiers. Sauf indication contraire dans les présents états financiers, la direction est d’avis que les valeurs comptables des instruments financiers correspondent approximativement à leur juste valeur en raison de leur échéance imminente.

17. Événement subséquent
En mai 2007, le CNRC et l'Association des employés du Conseil de recherches (AECR) ont conclu une entente collective avec les groupes suivants: Soutien administratif (AD), Services administratifs (AS) et Gestion des systèmes d'ordinateurs (CS) pour la période du 1er mai 2005 au 30 avril 2008 pour les groupes AD et AS et la période du 22 décembre 2005 au 21 décembre 2007 pour le groupe CS. Tous les salaires et avantages sociaux rétroactifs payables selon ces ententes, lesquels seront financés par le Secrétariat du Conseil du Trésor, seront payés en 2008. Un passif et une charge pour les salaires et avantages sociaux rétroactifs à payer au 31 mars 2007 ont été inscrits au montant de 4 millions de dollars en 2007.

18. Chiffres correspondants
Les chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours.



Tableau 3-11 : Réponse aux comités parlementaires, aux vérifications et aux évaluations effectuées en 2006–2007

Réponse aux comités parlementaires

En 2005-2006, le CNRC n'a pas participé à des travaux de comités parlementaires nécessitant une réponse.

Réponse à la vérificatrice générale

Les progrès à l'égard de la mise en œuvre des recommandations de la Vérification interne du CNRC et du Bureau du vérificateur général (BVG) sont communiqués trimestriellement au Comité sur la vérification, l'évaluation et la gestion des risques. En 2006-2007, le BVG a analysé les progrès réalisés par le CNRC relativement aux recommandations formulées dans le rapport de vérification de 2004 du BVG sur la gestion de la recherche de pointe du CNRC. Le BVG a remarqué que le CRNC a, en général, fait des progrès satisfaisants depuis 2004 en réaction aux recommandations précédentes du BVG. Le CNRC a pris des mesures relatives aux recommandations portant sur la gouvernance ministérielle, l'orientation stratégique ministérielle et la gestion des ressources humaines. Toutefois, il lui reste des progrès à faire dans la documentation des décisions cruciales à l'échelle institutionnelle et dans la déclaration et l'évaluation du rendement. Le BVG a admis que le processus de consultation et d'élaboration de nouvelles stratégies du CNRC ne permet pas des progrès optimaux dans certains domaines. Grâce à la nouvelle stratégie du CNRC maintenant en place et à l'élaboration du plan d'activités ministériel récemment approuvé, le CNRC devrait être mieux à même d'aborder les questions non résolues de façon plus directe et efficace. Le suivi de vérification interne du CNRC relatif aux recommandations subséquentes qu'a faites le BVG dans son rapport de 2007 indique que ces recommandations sont généralement en bonne voie d'avancement.

Lien vers la vérification de suivi de février 2007 effectuée par le BVG : http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/rapports.nsf/html/20070203cf.html


Vérifications internes effectuées en 2006-2007

Vérifications internes

  • Aucune vérification interne n'a été effectuée en 2006-2007.


Évaluations internes effectuées en 2006-2007

Évaluations internes

  • Évaluation du rapport sommaire sur les initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest
    • Évaluation des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Institut d'innovation en piles à combustible
    • Évaluation des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Institut national de nanotechnologie
    • Évaluation des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Agriculture au service de la santé humaine
    • Évaluation des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Centre pour la commercialisation de la technologie biomédicale
    • Évaluation des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Centre des technologies de l'aluminium
    • Évaluation des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques
  • Évaluation de l'Initiative de R-D en génomique
On peut trouver le résumé des rapports d'évaluation interne à l'adresse : http://www.nrc-cnrc.gc.ca/aboutUs/audit_f.html.

 


Évaluation de 2001-2002 du Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC)

Recommandation

Réponse de la direction

Progrès accomplis en 2006-2007

L'évaluation recommande que le PARI-CNRC augmente le niveau de financement par client pour les projets de recherche et de développement. Afin d'y arriver, on devrait envisager de demander une augmentation du budget des contributions non remboursables du  afin de rejoindre un plus grand nombre de clients et d'augmenter le montant des contributions versées à chacun. On devrait aussi envisager la possibilité de créer des programmes « complémentaires » pour accroître le financement offert aux clients. Sans augmentation du budget des contributions du PARI-CNRC, celui-ci devra faire des compromis, le principal étant de réduire le nombre de clients desservis (afin de maximiser les contributions versées à chaque client) de manière à maximiser la valeur du PARI-CNRC pour les PME et le Canada.

Le PARI-CNRC reconnaît d'emblée la nécessité d'accroître le financement accordé à chaque client pour les projets de recherche- développement. En fait, le PARI-CNRC a déjà commencé à mettre cette stratégie en œuvre avec comme corollaire inévitable qu'il dessert un nombre inférieur de clients. En vertu de son nouveau plan stratégique et sous réserve qu'il obtienne des fonds additionnels, le PARI-CNRC doublera sa clientèle au cours des cinq prochaines années (de 12 000 à 24 000 clients en 2007). Le CNRC s'efforce actuellement d'obtenir du gouvernement fédéral des fonds additionnels pour le PARI-CNRC afin de s'assurer que le programme puisse aider un nombre supérieur de PME à accroître leur capacité d'innovation au cours des années à venir et envisage des démarches novatrices pour accroître le niveau de financement disponible par client. Le PARI-CNRC sollicite également d'autres sources de financement et notamment des sociétés de capital de risque, la BDC et des organismes régionaux afin de permettre aux PME d'avoir accès plus facilement au financement nécessaire à leurs activités d'innovation.

Le réseau de prestation du PARI-CNRC, constitué de 230 professionnels expérimentés dans la prestation de programmes (conseillers en technologie industrielle, analystes en innovation et réseau, analystes des systèmes de gestion), offre trois programmes directement aux PME : le programme phare PARI-CNRC, le Programme jeunesse (au nom de RHDSC) et le programme temporarisé PARI-PTC. En général, ces professionnels de la prestation ne se spécialisent pas dans la prestation d'un seul programme, mais choisissent plutôt le programme le plus adapté aux besoins du client.

Le financement par crédits votés du PARI-CNRC pour les subventions et contributions en général a diminué au cours de l'exercice financier 2006-2007. Par exemple, en 1997-1998, le PARI-CNRC a versé 65,4 millions de dollars aux PME canadiennes. Le budget du PARI-CNRC pour son programme régulier en 2006-2007 était de 55,6 millions avant qu'une entente de financement unique conclue avec Industrie Canada (6,3 millions; DEC 2,6 millions; 1,2 million aux PME) ne porte le total actuel pour 2006-2007 à environ 63 millions. Le fait que la demande se soit maintenue a eu pour conséquence que le PARI-CNRC est venu à manquer de financement au début de l'exercice et on s'attend à ce que la demande se maintienne à ce niveau dans le futur. En plus de la réduction progressive des opérations de la phase de financement du PARI-PTC, la plupart des organismes régionaux sont incapables de continuer à accorder la même part de leurs contributions financières au PARI-CNRC que c'était le cas depuis le début des années 1990. La stagnation de l'allocation budgétaire et les pressions inflationnistes ont graduellement miné la capacité du PARI-CNRC à aider les PME.

Suite à l'examen des dépenses de 2006, et compte tenu des réductions financières auxquelles le CNRC a dû procéder en 2006-2007, les allocations internes pour le PARI-CNRC ont été réduites.

Compte tenu de ce qui précède, les variations du niveau budgétaire du PARI-CNRC (accès aux sources de financement en cours d'exercice, par ex.) et l'affectation de fonds à une région particulière ou à un domaine de technologie donné ont éprouvé la flexibilité de ce programme, dont la force est habituellement de répondre à la demande des clients. Par conséquent, l'accès à un budget stable et prévisible est d'une importance primordiale pour la gestion future du PARI-CNRC.

Le PARI-CNRC a réussi à récupérer certains des ajustements budgétaires auxquels il a dû procéder suite à la perte des relations régionales et continue de chercher de nouvelles possibilités laissées par cette perte. Par exemple, en avril 2007, le PARI-CNRC a récupéré sa contribution initiale de 15 millions de dollars à Partenariat technologique Canada (PTC) après les négociations assidues menées avec Industrie Canada dans les mois précédents. Ces fonds ont été réintégrés dans le budget général du PARI-CNRC (dont la majeure partie était destinée à des contributions non remboursables) et ont permis aux clients d'accéder à davantage de financement de projets.

En raison de ces facteurs, le PARI-CNRC a accusé en 2006-2007une diminution de la portée de ses clients financés, ceux-ci étant passés de 2 677  en 2005-2006 à 1 906  en 2006-2007. Toutefois, le Programme a versé une aide financière à davantage de nouveaux clients, passant de 340 clients en 2005-2006 à 732 en 2006-2007. De façon générale, les contributions versées aux sociétés (PARI-CNRC et Programme jeunesse) sont passées de 73,31 millions de dollars en 2005-2006 à 66,09 millions en 2006-2007.

Le nouveau directeur exécutif du Bureau national qui s'est joint au PARI-CNRC en juin 2006 continue de s'efforcer à ouvrir l'accès aux fonds déjà existants ou de chercher de nouvelles sources de contributions budgétaires. Une des priorités consiste à stabiliser le budget du PARI-CNRC et à créer de meilleurs outils de prévision pour que le Programme puisse administrer son aide financière de façon dynamique dès le début de chaque exercice financier. Par conséquent, le financement de projets accessible en 2006-2007 a été étroitement surveillé et réparti entre les régions de façon plus ponctuelle, selon la demande des clients. Cette pratique a permis d'assurer l'utilisation optimale des fonds du Programme.

Le PARI-CNRC devrait étudier attentivement ses services consultatifs afin d'accroître leur valeur pour les clients ainsi que leur rapport coûts-efficacité. Pour y arriver, il devrait : envisager de réduire l'éventail des services consultatifs offerts, se concentrer sur les services de base et s'en remettre davantage aux partenariats pour compléter son offre de services; procéder à des analyses afin d'établir si le genre et le niveau des conseils prodigués devraient être adaptés en fonction du profil et des besoins de différentes clientèles (par exemple, besoins des petites entreprises par rapport aux plus grandes); définir clairement ce qui constitue un conseil du PARI-CNRC et accroître la sensibilisation des clients aux conseils du PARI-CNRC à titre de services et établir le niveau optimal de ressources qui devraient être allouées au financement offert par le PARI-CNRC et à ses services consultatifs afin de maximiser le rapport coûts-efficacité.

Le PARI-CNRC souscrit à l'importance de cette question et a planifié de s'attaquer à cette tâche au cours des prochains exercices. Le PARI-CNRC croit fermement que ses conseils à valeur ajoutée font partie intégrante de l'éventail des services offerts aux PME et qu'il est difficile de les séparer du processus consistant à offrir une aide financière ou autre. La question pour le PARI-CNRC consiste à établir comment il peut consigner les conseils prodigués aux clients et mesurer leurs effets afin d'évaluer de manière satisfaisante les résultats obtenus par les PME qui sont directement imputables aux conseils qui leur sont dispensés. Le cadre de mesure du rendement du PARI-CNRC jouera un rôle crucial à cet égard.

Le PARI-CNRC a continué d'offrir ses compétences essentielles, à savoir une variété de services techniques et consultatifs aux entreprises, de liaisons, de soumissions et de réseaux, de même qu'une éventuelle aide financière aux PME canadiennes en croissance. En 2006-2007, environ 8 000 entreprises ont profité des services consultatifs du PARI-CNRC et sur ce nombre, 1 906 sociétés ont reçu de l'aide financière.

En septembre 2005, le PARI-CNRC, se rendant compte qu'il ne possédait pas les ressources requises pour offrir de lui-même le vaste spectre de services d'aide à l'innovation, a ajusté son orientation stratégique afin de se concentrer sur la prestation de ses compétences essentielles. Afin de s'assurer que les PME continuent d'avoir accès aux autres types de soutien voulu, le PARI-CNRC a établi diverses collaborations stratégiques avec d'autres organismes.

Le PARI-CNRC a créé de nouveaux indicateurs du rendement technique et commercial des projets, qui feront l'objet d'un suivi de 2007 à 2012. Le PARI-CNRC a commencé en 2006 à réviser son cadre de rendement actuel et ses systèmes d'appoint administratifs et de TI afin de s'assurer qu'ils sont adaptés à son modèle logique actuel.

Par exemple, le PARI-CNRC contribue chaque année à une initiative de l'Association canadienne des conseillers en management (ACCM) destinée à offrir des conseils en gestion d'entreprise aux PME admissibles pendant une période pouvant aller jusqu'à trois jours. Le programme, intitulé Management Advisory Services (MAS), complète le mandat du PARI-CNRC en offrant aux PME des services professionnels de gestion par une tierce partie, contribuant ainsi à ce que les innovations technologiques soient commercialisées au profit des Canadiens. En 2006-2007, un total de 80 missions de consultation différentes ont été menées à bien par des conseillers certifiés en gestion (CMC, pour Certified Management Consultants). Les PME clientes ont très bien coté ce programme. La totalité des PME qui ont répondu au sondage ont dit qu'elles recommanderaient le MAS à d'autres PME. Ce programme permet principalement aux PME qui ont profité de ce service d'être mieux préparées pour commercialiser avec succès leurs innovations technologiques et surmonter les obstacles qui nuisent à leur croissance.

Le RCT devrait se doter à l'échelle nationale d'une vision, d'une mission et d'objectifs stratégiques et opérationnels compris par tous et auxquels tous adhèrent. Il pourrait ainsi fonctionner comme un véritable réseau national s'appuyant sur un modèle commercial, également national, qui énoncerait clairement ce qu'est le RCT, quelles sont ses activités, qui sont ses clients et comment il est structuré en ce qui a trait à la communication de l'information et à la responsabilisation. On devrait envisager la mise en œuvre pour le RCT de pratiques régionales susceptibles de contribuer à son succès, et les attentes à l'endroit du RCT devraient être gérées efficacement (par exemple, les ressources dont dispose le RCT devraient être harmonisées avec la vision, la mission, les objectifs et le modèle commercial ayant fait l'objet d'un accord).

Le PARI-CNRC reconnaît que l'élaboration d'une vision et d'une mission partagées à l'échelle nationale est essentielle au succès du RCT en sa qualité de réseau national et que cette vision et cette mission doivent s'appuyer sur un modèle commercial, lui aussi national, qui énoncera de manière claire ce qu'est le RCT, quelles sont ses activités, ses ressources, sa portée et les avantages qu'il génère pour ses clients et pour le Canada. Avec les membres, les utilisateurs et les concepteurs du RCT, le PARI-CNRC s'attaquera à cette tâche d'ici décembre 2003.

En 2006-2007, le PARI-CNRC de la région de Québec a déterminé qu'en raison des fonds considérables fournis par DEC et des autres contributions non financières, il était opportun de prolonger son initiative de RCT en tant qu'organisme sans but lucratif appuyé et géré par ses membres. Le PARI-CNRC du Québec demeure un membre important de ce réseau, qui continuera de promouvoir la sensibilisation actuelle aux programmes et aux services de soutien à l'innovation permettant d'accélérer la prestation et d'accroître l'efficacité des services d'aiguillage entre les PME membres de la région de Québec.

L'ensemble des régions participant au PARI-CNRC continuent d'offrir des contributions aux organismes, qui complètent les services de consultation technique essentiels du PARI-CNRC et offrent une vaste gamme de services aux PME.

Le PARI-CNRC devrait envisager d'enrichir et d'intensifier les transferts de connaissances entre le PARI-CNRC et les PME par des partenariats clés avec l'Institut canadien de l'information scientifique et technique (ICIST) et d'autres membres du RCT, de resserrer ses liens avec les laboratoires publics et les universités et d'établir au moyen de pratiques exemplaires des relations fructueuses entre le PARI-CNRC et les instituts du CNRC; d'étudier les possibilités de resserrer les liens établis par l'entremise de réseaux internationaux en analysant de manière étroite les pratiques de réseautage international auxquelles ont recours certains programmes étrangers similaires et d'établir des réseaux avec des grappes technologiques communautaires afin d'accroître les liens stratégiques entre ses clients et ses grappes.

Le nouveau plan stratégique du PARI-CNRC fait état d'importantes possibilités d'intensification des partenariats et des liens avec les intervenants clés afin d'aider les PME à accéder aux technologies et à l'information technique, et à former des partenariats avec leurs fournisseurs, leurs clients et d'autres entreprises. Le PARI-CNRC travaille actuellement à l'élaboration d'un cadre de mise en œuvre afin de pouvoir profiter de ces possibilités en temps opportun et de stimuler l'innovation au sein des PME.

En décembre 2004, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC ont signé un protocole d'accord (PA) sur la prestation par l'ICIST-CNRC de services d'information de base au PARI-CNRC dans l'ensemble du Canada au cours de l'exercice 2005-2006. En 2007, le PA a été renouvelé pour la période allant de 2007 à 2010 et a entraîné la mutation des conseillers techniques et commerciaux du PARI-CNRC à l'ICIST-CNRC. Ces deux unités du CNRC se partagent maintenant la coordination et la gestion des services connexes au PARI-CNRC.

En plus de la prestation nationale uniforme des services d'information de base de l'ICIST-CNRC, ce dernier et le PARI-CNRC ont continué de collaborer à l'échelle régionale à la prestation de services de VTC dans la région de l'Atlantique/Nunavut, au Manitoba et au Québec. Cette collaboration comportait entre autres le lancement d'un service pilote de VTC à un nombre restreint de CTI au Québec, l'élargissement des services de VTC dans la région de l'Atlantique/Nunavut afin d'y inclure Terre-Neuve, le Labrador et le Nunavut, ainsi que l'embauche d'un analyste commercial technique de l'ICIST-CNRC qui travaillera pour le Centre à la commercialisation de la technologie biomédicale du CNRC.

Consolidation des relations entre le PARI-CNRC et les instituts
En 2006, le PARI-CNRC a entrepris des consultations auprès du personnel afin d'évaluer les forces et les faiblesses des processus administratifs du CNRC dans la prestation des services et de déterminer la nature des relations entre les CTI et le personnel des instituts. Suite à cette initiative, plusieurs efforts au niveau local ont été déployés ou planifiés dans le but de créer des relations et des processus améliorés qui contribueront au succès des nouvelles stratégies commerciales du CNRC se rattachant au travail avec les PME. Ces efforts comprennent des visites, des rencontres et des ateliers. De plus amples détails à ce sujet sont présentés au tableau 3-9.

Relations avec les autres ministères fédéraux
Le PARI-CNRC continue d'établir des relations avec d'autres ministères. De plus amples détails à ce sujet sont présentés au tableau 3-9.

Relations internationales
Le PARI-CNRC de la région du Pacifique s'intéresse activement à l'Asie, en particulier à la Chine, où il a conclu trois PE avec des commissions de S-T (à Shanghai, à Beijing et au Guangdong). Une mission ministérielle de technologie verte, à laquelle une délégation de sociétés canadiennes du secteur des piles à hydrogène a participé, a également remporté un grand succès en Chine en janvier 2007. Par la suite, une vaste consultation auprès de l'industrie a été menée afin d'établir des collaborations de R-D avec l'IIPI-CNRC et des PME. Les collaborations possibles en R-D font actuellement l'objet de négociations.

Il est recommandé que le PARI-CNRC fixe ses priorités à l'échelle nationale et les gère efficacement en définissant de manière exacte et précise quelles sont ses activités de base et en s'assurant que des ressources suffisantes sont affectées à la mise en œuvre et à la gestion de ses activités; en établissant s'il est possible pour lui de lancer d'autres initiatives compte tenu des ressources dont il dispose et, le cas échéant, en sélectionnant ces initiatives conformément au nouveau plan stratégique du PARI-CNRC et aux priorités du gouvernement fédéral et en s'appuyant sur une évaluation des risques; et en établissant un plan exhaustif de surveillance de ses activités de base et des autres initiatives mises en œuvre.

Le PARI-CNRC souscrit au besoin d'identifier les priorités d'une façon claire et continuera à s'attaquer à cette tâche selon les ressources disponibles. Afin de s'assurer que ses ressources sont utilisées de manière à générer le maximum d'avantages pour les PME, le PARI-CNRC procède actuellement à la confirmation de ses activités de base et à l'évaluation des ressources connexes ainsi que des résultats obtenus dans les cadres de mise en œuvre de son plan stratégique.

En septembre 2005, le PARI-CNRC a rajusté son orientation stratégique en réaction aux besoins permanents de ses clients et de leurs marchés.

En septembre 2006, l'Équipe des principaux leaders (ÉPL) du PARI-CNRC s'est réunie pour discuter des priorités stratégiques du PARI-CNRC pour les exercices 2006-2007 et 2007-2008. L'ÉPL a formulé un plan d'activités continu de trois ans comportant sept priorités. En plus des engagements continus du PARI-CNRC en matière de prestation et d'élaboration de programmes (exécution du plan d'activités national et coordination des activités internationales), le programme portait avant tout sur ces sept priorités et continuera d'y travailler.

  1. Harmonisation avec la stratégie du CNRC
  2. Amélioration des mesures du rendement
  3. Coordination, accroissement et échange du savoir
  4. Évaluation des besoins et élaboration d'un plan préliminaire sur la formation et les pratiques exemplaires
  5. Crédits parlementaires et stabilisation du budget du PARI-CNRC
  6. Responsabilité comptable, prévision financière et clarté
  7. Coordination des évaluations et des vérifications et révision des conditions

En 2006-2007, un document de travail a été rédigé pour chacune de ces priorités du plan d'activités afin de définir la portée du projet, les difficultés et les possibilités qu'il présente, les ressources humaines et financières requises et les prochaines étapes à réaliser. Ces documents de travail aideront les directeurs exécutifs responsables à rédiger les plans de travail correspondants et se trouveront à la base du plan d'activités intégré du PARI-CNRC pour 2008-2009.

Le PARI-CNRC a terminé le premier plan d'activités du plan à horizon mobile de trois ans visant à s'attaquer à ces priorités.

Au cours de 2006-2007, le PARI-CNRC a subi cinq vérifications ou évaluations différentes, à savoir la vérification des activités des bénéficiaires, la vérification interne du PARI-CNRC par le CNRC, l'étude sur les programmes de subventions et de contributions et la vérification sur la recherche et l'innovation du Bureau du vérificateur général, de même que l'évaluation du PARI-CNRC par le CNRC. Ces études ont occasionné un stress énorme au personnel de prestation du Programme, qui a dû répondre aux nombreuses demandes de documents et d'information des évaluateurs. Il est fort inhabituel de subir autant d'études externes, chacune présentant ses propres échéances et exigences en information.

Le PARI-CNRC a consacré une somme considérable de temps et d'efforts pour faciliter la vérification interne préliminaire du Programme (2006) par le CNRC et l'enquête complémentaire subséquente, et a travaillé en étroite collaboration avec le groupe de vérification interne du CNRC. Le PARI-CNRC attend les rapports préliminaires. En 2006, le CNRC a commencé son évaluation du PARI-CNRC en prévision du renouvellement des conditions du Programme qui aura lieu en 2008. Le personnel régional et national du PARI-CNRC a consacré beaucoup de temps et d'efforts pour fournir les données demandées et participer aux entrevues et aux groupes de discussion dans le cadre de cette initiative. En outre, le PARI-CNRC a collaboré avec le groupe de vérification interne du CNRC et le BVG dans le cadre de la vérification sur la recherche et l'innovation du BVG et de l'étude fédérale sur les programmes de subventions et de contributions. Le personnel du Programme a aussi travaillé étroitement avec celui des Services corporatifs du CNRC afin de délimiter et de mettre en œuvre l'évaluation du PARI-CNRC, qui se poursuit en 2007-2008.

Le PARI-CNRC devrait envisager d'optimiser la composition de son portefeuille de clients en procédant régulièrement à l'évaluation des besoins des PME technologiques canadiennes et des débouchés qui s'offrent à elles; des profils des clients du PARI-CNRC, des budgets et priorités du PARI-CNRC et des priorités du gouvernement fédéral. Le PARI-CNRC devrait s'efforcer de se constituer un portefeuille exerçant une force d'attraction sur de nouveaux clients et s'assurer que toutes les régions et tous les CTI disposent de la capacité et des pouvoirs nécessaires pour sélectionner une combinaison optimale de clients (qui disposent notamment de ressources financières suffisantes, et de certains outils comme des services de veille technologique et d'élaboration de cartes routières technologiques, la planification et l'examen du rendement (PER), etc.).

Le PARI-CNRC souscrit à cette recommandation. Conformément à son plan stratégique, le PARI-CNRC est progressivement en voie d'adopter une méthode de gestion du portefeuille de clients. Même si cette méthode permettra au PARI-CNRC de faire preuve d'une plus grande proactivité dans ses efforts pour comprendre les besoins d'aide à l'innovation des PME et y répondre, et particulièrement les besoins de certains groupes de clients, il reste que l'action du PARI-CNRC est nécessairement orientée en fonction de la demande et que sa méthode de gestion du portefeuille doit tenir compte de la réalité des PME. Le PARI-CNRC envisage aussi de se doter des outils nécessaires pour aider les régions et ses employés à assurer une gestion plus efficace du programme et à le faire dans le cadre d'une méthode de gestion du portefeuille.

Les difficultés administratives et les politiques financières complexes du Programme ont pris une importance particulière pour le personnel sur place et le personnel de soutien. En 2006-2007, un directeur général et des directeurs exécutifs ont été engagés dans trois régions et au Bureau national, ce qui assurera la stabilité et une gestion plus uniforme du Programme. 

Le PARI-CNRC a réussi à récupérer certains des ajustements budgétaires requis suite à la perte des relations régionales. En avril 2007, PARI-CNRC a récupéré sa contribution initiale de 15 millions de dollars à Partenariat technologique Canada (PTC) après des négociations assidues menées avec Industrie Canada dans les mois précédents. Ces fonds ont été réintégrés dans le budget général de PARI-CNRC et ont permis à ses clients d'accéder à davantage de financement de projets.

En juillet 2006, le PARI-CNRC a lancé une initiative de comparaison des clients du PARI-CNRC dans la région du Pacifique. L'objectif de ce projet pilote consistait à formuler une méthode comparative en utilisant les bases de données existantes de Statique Canada afin de comparer le profil de croissance des PME qui bénéficient de l'aide financière du PARI-CNRC du Pacifique avec la population générale des sociétés dont le profil est semblable afin de mieux comprendre les caractéristiques des clients du PARI-CNRC. Au total, 694 comparaisons ont été effectuées à l'aide des bases de données utilisées. Ce nombre a été considéré suffisant pour constituer une « population » plutôt qu'un « échantillon ». L'étude indique que les PME clientes du PARI-CNRC dans la région du Pacifique présentent un taux de croissance (emploi, salaire et revenu) plus élevé que les PME qui n'ont pas reçu l'aide du PARI-CNRC. En plus du taux plus élevé dans les domaines de l'emploi, du salaire et du revenu, cette étude a aussi montré que les clients du PARI-CNRC présentent un taux de rendement plus élevé du capital-actions, des dépenses accrues en R-D et un effectif plus élevé de travailleurs en R-D. Toutefois, le taux de rendement relatif aux exportations était légèrement plus faible pour les clients du PARI-CNRC que celui des PME en général. L'Équipe des principaux leaders a jugé que cette analyse s'avérait très utile pour mieux comprendre le Programme et a accepté qu'une comparaison semblable soit entreprise à l'échelle nationale en 2007-2008.

En 2006-2007, le PARI-CNRC a plus que doublé son portefeuille de nouveaux clients par rapport à l'exercice précédent. Le Programme a fourni de l'aide financière à 732 nouveaux clients en 2006-2007, comparativement à 340 en 2005-2006.

En 2006, le Comité de la haute direction a accueilli favorablement la proposition du PARI-CNRC d'obtenir 8,3 millions de dollars en trois ans dans la deuxième ronde de financement des grappes du CNRC. Suite à cet effort, le PARI-CNRC a déterminé que le soutien et les efforts des grappes technologiques consacrés à des groupes de sociétés constituent une part croissante des activités du Programme. Une stratégie a été élaborée, des systèmes ont été modifiés en conséquence et la direction surveillera les activités de soutien des grappes au cours des trois prochaines années afin de définir la taille optimale de cette composante des contributions du Programme.

Le PARI-CNRC devrait songer à accroître sa compréhension des méthodes de gestion de ses clients et de leurs besoins en la matière et s'y sensibiliser en ayant davantage recours au RCT comme ressource complémentaire. Dans le cadre de cet effort, il faudrait notamment accroître l'accès qu'ont les CTI aux compétences commerciales du RCT et aux outils qu'il offre pour évaluer les perspectives socioéconomiques des projets ainsi que leur vitalité financière et commerciale, et offrir aux clients du PARI-CNRC un accès aux compétences et aux services en gestion du RCT.

Le PARI-CNRC est très sensible à l'importance pour les PME d'acquérir des capacités dans le domaine de la commercialisation et de la gestion si elles désirent innover avec succès. Cet aspect de l'action du PARI-CNRC a été intégré à son cadre de rendement grâce à des indicateurs qui contribueront à l'évaluation des résultats obtenus. Conformément à son plan stratégique, le PARI-CNRC évalue actuellement comment il pourrait fournir aux PME une aide et des conseils de meilleure qualité en matière de gestion et de commercialisation et notamment, comment le RCT pourrait devenir une ressource en ce domaine. Le PARI-CNRC a commencé à offrir de la formation et du perfectionnement à ses employés dans les domaines liés aux affaires, à la gestion financière et à la commercialisation et prévoit continuer de le faire d'une manière plus systématique au cours des années à venir.

Le PARI-CNRC ne gère plus le RCT. Par l'entremise de ses réseaux et de ses contributions aux efforts des organisations, le PARI-CNRC continue de veiller à ce que les PME aient accès aux informations et aux services de soutien dont elles ont besoin.

Il est recommandé que le PARI-CNRC consigne et tienne à jour de manière constante les coordonnées des personnes-ressources chez ses clients; de l'information sur le genre de conseils fournis aux clients et sur les clients qui reçoivent des conseils, et qu'il dispose d'un profil de chaque client (par exemple, secteur d'activité, taille de l'entreprise, etc.). Le PARI-CNRC devrait également mettre en place les outils nécessaires pour que les CTI aient le temps et la motivation nécessaires pour entrer l'information dans le système de gestion des clients (SONAR) et sensibiliser de manière continue les CTI à l'importance du système de mesure du rendement du PARI-CNRC.

Le PARI-CNRC souscrit à cette recommandation et a développé un système pour la gestion de relation auprès de ses clients. Il doit constamment respecter l'équilibre entre la nécessité de consigner suffisamment d'information pour pouvoir s'acquitter de son obligation de rendre compte et la nécessité de fournir en temps opportun des conseils et des services aux PME. Ce problème est lui aussi lié aux ressources disponibles, comme cela est justement souligné dans la recommandation. L'accès aux données sur les clients est essentiel et le PARI-CNRC continuera de travailler avec ses employés et ses bureaux régionaux à améliorer l'accès à une information de qualité d'une manière efficace sur le plan des coûts.

Tout au long de l'année, de nombreuses améliorations considérables ont été apportées à SONAR afin d'accroître la valeur des informations sur les clients du Programme. Ces changements traduisent les mesures prises en réponse à l'étude et aux recommandations sur la diligence financière raisonnable de 2004.

Le PARI-CNRC s'est lancé dans un projet sur les exigences de l'utilisateur de SONAR afin d'examiner les besoins en données du Programme. Le PARI-CNRC tente actuellement d'engager une personne pour une période de trois ans afin de superviser ce projet à partir de la phase d'élaboration jusqu'à celle de mise en œuvre et d'évaluer l'incidence du récent achat par le CNRC de mySAP, un module de gestion de l'information sur les relations clients.


Évaluation de 2002-2003 de l'Institut de technologie des procédés chimiques et de l'environnement (ITPCE-CNRC)

Recommandation

Réponse de la direction

Progrès accomplis en 2006-2007

Dans le cadre de l'exercice de planification stratégique actuellement en cours, l'ITPCE-CNRC devrait s'efforcer d'élaborer une vision plus claire de son programme de recherche, une vision qui serait à la fois mieux ciblée et plus facile à gérer que l'actuelle.

Dans le cadre de l'exercice de planification stratégique, l'Institut se dotera d'une vision plus claire ainsi que d'objectifs et de stratégies conformes au cadre de rendement.

L'Institut en est rendu à perfectionner ses programmes afin de s'assurer qu'ils sont toujours harmonisés avec les priorités du CNRC par un examen annuel et des processus de sélection des projets. Le nombre de projets approuvés pour 2007-2008 a été réduit à 12.

L'ITPCE-CNRC devrait s'efforcer d'accroître par différents moyens l'intégration de ses activités de recherche.

L'intégration sera en partie réalisée à mesure que de nouvelles activités de recherche seront développées autour de thèmes sélectionnés définis dans le plan stratégique.

Le perfectionnement de l'approche matricielle se poursuit au moyen de séances de groupes de discussions et de la clarification des rôles et responsabilités, en particulier dans la gestion de la santé et de la sécurité.

L'ITPCE-CNRC devrait chercher des moyens d'accroître ses interactions avec l'industrie et de resserrer ses liens avec elle.

La sensibilisation de l'industrie aux travaux de l'ITPCE-CNRC sera accrue par plusieurs moyens.

L'ITPCE-CNRC a nommé des chefs dans trois domaines de base et participe de plus en plus à des consortiums de recherche et des activités de développement des grappes. Un certain nombre d'ententes de recherche collaborative ont été signées avec des entreprises dans les domaines ciblés par l'Institut : piles à hydrogène et à combustible, énergie durable et environnement.

L'ITPCE-CNRC devrait intensifier ses interactions et sa collaboration avec les universités.

L'ITPCE-CNRC continuera à multiplier les liens avec les universités, comme il l'a d'ailleurs indiqué dans ses perspectives de planification de l'an dernier.

Le premier colloque annuel sur les piles à combustible a été organisé avec le Fuel Cell Research Centre à Kingston (Université Queen's et Le Collège militaire royal du Canada).

L'Institut a organisé un atelier sur le stockage de l'hydrogène afin de créer un réseau de chercheurs canadiens travaillant dans ce domaine.

L'ITPCE-CNRC devrait accorder davantage d'importance au maintien, dans son portefeuille de programmes de recherche, d'un équilibre approprié entre la recherche stratégique à long terme et la recherche concertée à court terme, et la recherche appliquée.

Dans son exercice de planification, qui se concentrera sur des thèmes précis d'où émergeront des applications, l'ITPCE-CNRC a l'intention de créer un mécanisme efficace de gestion de son portefeuille de programmes de recherche.

Un équilibre a été atteint grâce aux ajustements constants réalisés par des examens annuels et un processus de sélection des projets.

L'ITPCE-CNRC devrait s'efforcer de trouver des moyens d'accroître sa visibilité et de rehausser son profil, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du CNRC.

Comme nous le décrivons dans notre réponse à la recommandation 1, le recentrage des activités de l'Institut facilitera le déploiement d'efforts en vue de rehausser son profil et d'accroître la reconnaissance dont il jouit.

Il s'agit d'un processus continu, où le personnel de l'Institut participe aux comités du CNRC, aux comités de S-T du gouvernement fédéral et aux conseils consultatifs d'organismes chargés de promouvoir l'innovation et la R-D dans des secteurs donnés.

Dans ses activités de transfert et de commercialisation de technologies, l'ITPCE-CNRC devrait tendre vers un meilleur équilibre entre les activités traditionnelles d'attribution de licences d'exploitation et la création d'entreprises dérivées.

La création de nouvelles entreprises sera prise en compte comme initiative possible dans le cadre de rendement qui sera élaboré suite au prochain plan stratégique de l'Institut.

Des comptes rendus des réunions sur l'invention sont effectués à l'interne et font l'objet d'un suivi afin de mesurer les progrès réalisés.

La possibilité de commercialisation constitue l'un des critères pour l'évaluation annuelle des projets de recherche.

Le Bureau des technologies viables (BTV) devrait à l'avenir se concentrer sur le développement de ses capacités dans le domaine des analyses de viabilité. En outre, un examen des fonctions du BTV devrait être entrepris.

Selon les prévisions, les technologies et les systèmes viables seront au cœur des activités futures de l'Institut. Le développement d'outils permettant d'évaluer le caractère viable des technologies sera donc intégré au processus de planification stratégique de l'ITPCE-CNRC. L'élargissement du rôle du BTV, notamment dans le domaine de la facilitation, du soutien et de la promotion des technologies viables à l'extérieur de l'ITPCE-CNRC exigera l'obtention d'un mandat clair du CNRC et de nouvelles ressources.

Suite au démantèlement du Bureau des technologies viables, il n'y a plus rien à communiquer à ce chapitre.



Rapport de 2003-2004 du Comité d'examen par les pairs de la Tri-University Meson Facility (TRIUMF)

Recommandation – Le Comité d'examen par les pairs :

Progrès accomplis en 2005-2006

Progrès accomplis en 2006-2007

Souligne le rôle important des nominations conjointes de scientifiques par TRIUMF et par les universités et encourage la direction à faire participer davantage les universités canadiennes à l'élaboration de ses stratégies et à ses activités.

TRIUMF maintient son fort engagement auprès des universités canadiennes. Au cours de l'exercice financier 2005-2006, TRIUMF a procédé à une nomination conjointe avec l'Université de Guelph et a admis l'Université St Mary's en tant que membre associé de la coentreprise.

Au cours de l'exercice qui s'est terminé le 31 mars 2007, TRIUMF a reçu la demande d'admission de l'Université de Montréal au consortium de TRIUMF ainsi que des lettres de demande de renseignements de l'Université du Manitoba concernant la possibilité de se joindre au consortium.

Appuie des priorités stratégiques claires mises de l'avant dans le plan en vue :

  • de prendre des mesures décisives afin que ISAC-II soit le chef de file mondial des installations de production de faisceaux d'ions radioactifs réaccélérés et séparés par isotopes, doté d'une instrumentation puissante et optimisée, et qu'il réponde aux besoins de la collectivité internationale d'utilisateurs;
  • de participer aux activités du projet ATLAS au CERN.

Le succès démontré des installations ISAC de TRIUMF et de son programme expérimental fait indubitablement de TRIUMF un chef de file mondial dans la physique des faisceaux d'ions radioactifs. Avec l'inauguration récente de l'accélérateur linéaire supraconducteur ISAC-II, TRIUMF est devenu une installation unique au monde dans cette discipline scientifique et le restera dans un avenir prévisible. Actuellement, le nombre de demandes de temps d'utilisation des faisceaux qui sont validées par un examen international par les pairs est supérieur à ce que l'installation ISAC de TRIUMF peut accommoder. En 2005, TRIUMF a reçu un minimum de 19 demandes (TRIUMF ne peut accepter que de 8 à 10 expériences par année).

TRIUMF cherche activement des fonds pour mettre en place son centre de données ATLAS Tier-1, la prochaine étape du processus de mise en place d'une infrastructure pour les scientifiques canadiens qui désirent participer au projet ATLAS au CERN. Comme le plan quinquennal actuel de TRIUMF ne prévoit pas ce financement, TRIUMF cherche à l'extérieur du CNRC une contribution pour financer la construction de cette installation de transfert de données et d'informatique unique. Au nom de TRIUMF, l'Université Simon Fraser a présenté une demande au Fonds des occasions exceptionnelles de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) afin d'obtenir une partie du financement nécessaire à la construction de ce centre de traitement des données. En mars 2006, la FCI a rendu une décision finale et décidé d'octroyer 8,178 millions de dollars à ce projet. TRIUMF a fait une demande au gouvernement de la Colombie-Britannique pour obtenir le reste des fonds nécessaires.

TRIUMF demeure la seule installation consacrée à ce domaine scientifique, et le nombre de demandes de temps d'utilisation des faisceaux qui sont validées par un examen international par les pairs demeure supérieur à ce que l'installation ISAC de TRIUMF peut accommoder. Les scientifiques du Canada et de la communauté internationale qui souhaitent utiliser les installations ISAC de TRIUMF trouvent que le temps d'attente requis pour l'utilisation des faisceaux expérimentaux est péniblement long. TRIUMF ne possède qu'un seul faisceau aux installations ISAC, qui doivent desservir la communauté scientifique tout en assurant le développement de nouveaux faisceaux ioniques rares et spéciaux, essentiels au maintien de la position de chef de file mondial du laboratoire dans ce domaine scientifique. La demande de financement quinquennal tient toujours compte de ce besoin parce que les fonds alloués ne permettent pas la construction du deuxième faisceau proposé ni du centre de développement spécialisé.

Un groupe de travail poursuit activement le développement de faisceaux spéciaux à partir de cibles d'actinides.

TRIUMF développe aussi énergiquement de nouveaux faisceaux avec un laser résonnant à source ionique et une source d'ions nommée FEBIAD. Des tests sur une source d'ions pour la résonance cyclotronique ont été entamés. L'installation préliminaire d'un booster de charge pour accélérer les masses spéciales a commencé. 

La demande de financement du plan quinquennal de TRIUMF pour son centre de données ATLAS Tier-1 a été refusée. Toutefois, la communauté universitaire canadienne, dirigée par l'Université Simon Fraser et le directeur de TRIUMF, a réussi à obtenir du financement pour le centre auprès de la FCI ainsi que des fonds de contrepartie auprès de la province de la Colombie-Britannique. La communauté des physiciens canadiens peut maintenant tirer le plein avantage de la contribution du Canada au grand collisionneur de hadrons du CERN.

Soutient les moyens que la direction entend prendre pour solliciter des avis réguliers sur les développements scientifiques et techniques du laboratoire auprès du Conseil consultatif de TRIUMF, du conseil de gestion et d'un nouvel organisme dérivé du groupe de travail qui a préparé le plan quinquennal.

En 2005-2006, la direction de TRIUMF a rencontré deux fois le Comité consultatif de TRIUMF (CCT), deux fois le Comité interorganisations de TRIUMF (CIT) et cinq fois les comités d'évaluation des expériences. La communauté internationale est fortement représentée au sein de ces trois comités. Au nombre de trois par année, les rencontres entre les groupes d'utilisateurs et le Conseil d'administration de TRIUMF garantissent que le directeur de TRIUMF reçoit les meilleurs conseils et les meilleures données scientifiques possibles pour assurer le développement du laboratoire. Trois comités ont été créés pour faciliter la planification et la coordination des activités de l'installation ISAC : le forum scientifique de ISAC, le groupe d'utilisation stratégique des faisceaux de ISAC et le groupe d'examen des activités de ISAC.

La direction de TRIUMF continue de rencontrer deux fois par année le Comité consultatif de TRIUMF (CCT), deux fois par année le Comité interorganisations de TRIUMF (CIT), ainsi que les comités d'évaluation des expériences (CEE). Le CEE des matériaux et de la science moléculaire et le CEE de la science subatomique se réunissent deux fois par année et le CEE des sciences de la vie se réunit une fois par année. Ces trois comités se composent en grande partie de membres internationaux de même que de représentants canadiens.
Le Conseil d'administration de TRIUMF continue de se réunir trois fois par année afin d'offrir au directeur de TRIUMF des conseils sur la gestion du laboratoire. Le comité d'administration de TRIUMF, qui se compose de représentants de la communauté universitaire, d'utilisateurs et des employés de TRIUMF se réunit chaque mois afin de conseiller le directeur sur le rendement scientifique et l'administration du laboratoire.

En plus des comités qui facilitent la planification et la coordination du laboratoire tels que le forum scientifique de ISAC, TRIUMF a formé un comité des priorités pour veiller à ce que les objectifs stratégiques soient définis. Un comité de l'assurance de la qualité (AQ) destiné à garantir que les politiques et les procédures d'AQ de TRIUMF respectent ou dépassent les exigences de la Commission canadienne de sûreté nucléaire a aussi été créé.

Note que la liaison et les communications avec les utilisateurs pourraient être améliorées et recommande que le laboratoire examine adéquatement cet aspect.

Un bulletin publié deux fois par an est distribué partout dans le monde à tous les utilisateurs potentiels depuis octobre 2002. Le forum scientifique de ISAC composé d'expérimentateurs, de porte-parole des expériences approuvées et de certains employés chargés du fonctionnement de ISAC se réunit toutes les deux semaines afin d'examiner les progrès accomplis et de maintenir la collectivité des utilisateurs au courant des développements survenus au laboratoire. Les procès-verbaux de ces réunions sont affichés sur un site Web public et distribués à 86 porte-parole responsables d'expériences. Le forum des installations expérimentales ISAC, auquel participent les coordonnateurs des installations, certains expérimentateurs locaux et des employés techniques, se réunit toutes les deux semaines pour discuter des plans avec les utilisateurs. Un programme de séminaires scientifiques sur ISAC a été lancé en juin 2003. Depuis 2003-2004, TRIUMF compte aussi sur les services d'un groupe du développement stratégique des faisceaux ISAC qui comprend des représentants des groupes d'utilisateurs.

TRIUMF continue de distribuer un bulletin semestriel dans le monde entier à tous les utilisateurs éventuels. Le forum scientifique de ISAC, de même que le forum des installations expérimentales ISAC, continue de se réunir toutes les deux semaines afin que l'ensemble du personnel et des utilisateurs concernés par le programme demeurent pleinement informés. On peut consulter les comptes rendus des rencontres sur le site Web de TRIUMF. Le groupe du développement stratégique des faisceaux ISAC continue de se réunir chaque semaine.

Le programme de séminaires scientifiques sur ISAC organise jusqu'à 12 séminaires par mois.

TRIUMF a créé et mis en œuvre une base de données des expérimentateurs qui permet à ceux-ci de gérer leurs documents d'expérimentation.


Examen par les pairs de 2004-2005 de l'Institut Steacie des sciences moléculaires (ISSM-CNRC)

Recommandation

Réponse de la direction

Progrès accomplis en 2006-2007

L'Institut devrait s'employer à atténuer les clivages à l'interne en se donnant un processus d'établissement des projets de recherche multidisciplinaires ou interdisciplinaires et en constituant des équipes de chercheurs plus solides et animées par une vision commune, à savoir mener des travaux de longue haleine en vue de résoudre des problèmes scientifiques importants.

Nous sommes d'accord. L'Institut s'engage à élaborer des processus qui lui permettront de mieux identifier les projets multidisciplinaires et interdisciplinaires rassemblant de plus fortes équipes de chercheurs et davantage de ressources afin de produire d'importants résultats à long terme, pour la science et la technologie. Ceci se trouve d'ailleurs au cœur de notre processus de planification qui sera terminé en juin 2005.

L'Institut a poussé plus avant son travail dans les secteurs thématiques (diagnostic moléculaire; matériaux utiles à l'assainissement de l'environnement et autres sources d'énergie; plateformes de technologies quantiques) dans son plan d'activités formulé en 2006-2007 en fonction de la stratégie du CNRC. Les possibilités de collaboration entre instituts ont été repérées dans ces domaines afin de favoriser davantage la participation aux projets pluri-institutionnels d'envergure.

L'Institut devrait se donner des structures et des méthodes appropriées de sorte que les projets de recherche multidisciplinaires ou interdisciplinaires puissent être menés à bien.

Nous sommes d'accord. L'ISSM-CNRC reconnaît que la mise en place de projets interdisciplinaires et inter-instituts exigera de nouvelles structures organisationnelles. On a déjà procédé à une restructuration de l'équipe de gestion de l'Institut. On est à explorer divers modèles qui permettraient le maintien de compétences de classe mondiale tout en appuyant une culture d'entreprise de projets de recherche interdisciplinaires de grande envergure. Les nouveaux processus devront contenir des critères de base clairs pour la gestion des projets.

On a continué à utiliser l'approche fondée sur les projets pour l'allocation des ressources conçue en 2005-2006. Le portefeuille a continué de s'accroître. On a mis fin aux projets de faible priorité et les ressources ont été réallouées à des projets de plus grande priorité.

L'ISSM-CNRC devrait mieux coordonner ses activités de transfert de technologies afin de pouvoir expliquer plus clairement les retombées de ses inventions et de ses innovations sur des technologies commerciales existantes ou futures.

Nous sommes d'accord. L'ISSM-CNRC reconnaît le besoin d'un changement de culture qui ferait que les chercheurs reconnaîtraient et formuleraient l'importance scientifique de leur travail et son impact possible ou réel. L'ISSM-CNRC se penchera sur des problèmes d'importance pour le Canada et établira l'équilibre nécessaire entre la science fondamentale qu'il faut acquérir et la science appliquée dont on peut mesurer l'impact plus facilement. Il lui faut bâtir un milieu plus ouvert à la communication, un environnement qui favorisera la discussion et le transfert des résultats de la recherche. De plus, le Bureau d'affaires de l'ISSM-CNRC élaborera un plan d'affaires en 2004-2005 et ce plan couvrira les meilleures pratiques de gestion de propriété intellectuelle, l'utilisation stratégique de l'Installation de Sussex de partenariat avec l'Industrie et la façon de travailler plus efficacement avec le Programme d'aide à la recherche industrielle du CNRC (PARI).

On a terminé l'évaluation du portefeuille de la propriété intellectuelle. On a décidé de laisser tomber les brevets qui avaient peu de chance d'obtenir une licence. Un nouveau processus d'évaluation des divulgations permettant de prendre des décisions initiales plus éclairées a été mis en œuvre.

L'Institut devrait examiner la possibilité de se doter d'un processus plus stratégique d'affectation de ses fonds tout en prévoyant une réserve à hauteur convenue et appropriée de fonds internes pour des projets concurrentiels au sein de l'ISSM-CNRC et en mettant, à cet égard, l'accent sur l'obtention de fonds de contrepartie de sources externes.

Nous sommes d'accord. L'ISSM-CNRC est prêt à relever le défi de trouver des sources additionnelles de financement externe et d'introduire un élément de compétition pour l'allocation de ressources internes, tout en s'assurant que les fonds seront alloués de façon stratégique. Le personnel de l'Institut s'activera à trouver et faire connaître les occasions de financement externe et fournira l'appui nécessaire aux chercheurs, au moment de faire les demandes de manière à ce que ceux-ci ne soient pas inutilement accablés par la logistique associée aux demandes de subventions. La direction doit concilier la nécessité de maintenir à la fine pointe les compétences de base de l'institut, de profiter des occasions en matière de technologie en partenariat avec les entreprises émergentes ou de mettre en place des programmes axés sur la découverte dont l'échéance des retombées est imprécise. Pour y parvenir, l'ISSM-CNRC a l'intention d'introduire, pour l'exercice de 2005-2006, un élément de gestion de ressources et de rendement, par projet.

Le processus de réallocation de 15 % des fonds d'exploitation a été mis en œuvre. On a introduit une évaluation officielle du risque présenté par les projets. On a pris des décisions relatives aux projets en fonction de l'équilibre entre le risque et l'incidence. Des ressources ont été allouées en fonction de ces priorités.

L'Institut devrait se doter de procédures internes de contrôle des projets scientifiques en faisant appel à des éléments efficaces de la concurrence interne et externe.

Nous sommes d'accord. Alors que l'Institut adoptera la méthode de gestion par projet, on présentera un ensemble de mesures de suivi de projet, d'évaluation et de communication de rapports. Les projets devront contenir une description claire et une justification solide. On en évaluera les progrès afin de justifier l'avancement des fonds et les projets seront gérés en fonction de produits à fournir dans des délais fixes. Le processus de gestion des projets deviendra le cadre qui permettra l'application des autres recommandations du comité d'examen par les pairs, nommément : 1) l'établissement de projets multidisciplinaires et d'équipes interorganisationnelles;  2) la communication au personnel des objectifs poursuivis, des progrès accomplis et des résultats obtenus dans le cadre des projets, afin de jeter les bases du transfert des connaissances et d'autres retombées; 3) la mise en place d'une culture privilégiant le travail d'équipe en ce qui a trait à l'obtention de fonds de sources diverses (affectations internes au niveau de l'institut ou partenaires externes). La direction de l'ISSM-CNRC reconnaît que la recherche interdisciplinaire de pointe ne peut être faite que par des équipes dont les membres sont en mesure de demeurer à la fine pointe de leur spécialité. Il faudra conserver un équilibre entre les projets au sein d'une spécialité et les projets interdisciplinaires. On évaluera l'excellence au moyen d'examens périodiques par des pairs, de groupes et de projets. La direction de l'ISSM-CNRC œuvrera à convaincre les chercheurs que la bonne gestion de projets n'est pas incompatible avec l'excellence en recherche fondamentale.

Les projets ont été évalués, en partie, en fonction de la capacité de tirer parti des ressources et du financement concurrentiel externe (évaluation par les pairs). Une plus grande partie de l'allocation budgétaire de l'Institut a été utilisée pour égaler les contributions des partenaires et d'autres sources de financement.



Évaluation de 2004-2005 des Initiatives de l'Atlantique du CNRC

Recommandation

Réponse de la direction

Progrès accomplis en 2006-2007

Le CNRC devrait demander le renouvellement du financement des projets de création de grappes technologiques au Canada atlantique. Les projets en cours en sciences de la vie, en affaires électroniques/technologie de l'information et en technologies océaniques devraient se poursuivre jusqu'à ce qu'ils soient en mesure de répondre efficacement aux besoins changeants des collectivités hôtes. En s'appuyant sur la réévaluation en cours, l'Institut de technologie de l'information devrait par ailleurs continuer d'apporter des ajustements au positionnement et à la formule de l'initiative des systèmes sans fil (technologie ciblée, ressources, etc.) afin de trouver de quelle manière le CNRC pourrait participer le plus efficacement possible au développement des capacités de cette région.

Des représentants du gouvernement, d'associations, d'universités et d'autres organismes participent activement aux travaux des grappes naissantes et appuient le concept qui a mené à leur création. Selon la perception générale actuelle, les activités des grappes technologiques seraient surtout le fait d'associations industrielles et d'organismes publics. Le degré de participation des entreprises aux activités des grappes varie. Il semble que les entreprises ne s'engagent que timidement dans le processus, une lacune qui devra être comblée à mesure que les grappes progresseront.

La demande de renouvellement du financement des projets pour les initiatives Sciences de la vie, Affaires électroniques et technologies de l'information, et Technologies océaniques est en cours de rédaction. Dans le cadre de l'initiative du Cap-Breton, l'Institut de technologie de l'information du CNRC réévaluera l'initiative des systèmes sans fil et continuera d'en ajuster tant le positionnement que la formule, en conséquence.

Terminé. Renouvellement du financement pour les projets des initiatives Sciences de la vie, Affaires électroniques et technologies de l'information et Technologies océaniques en 2005-2006.

L'initiative des systèmes sans fil du Cap-Breton dans sa formule actuelle n'a pas reçu de financement au-delà de 2004-2005.

Après le renouvellement des Initiatives de l'Atlantique du CNRC, il faudra s'efforcer plus particulièrement d'accroître la participation de l'entreprise privée aux activités des grappes. L'engagement de l'industrie, confirmé par une participation dynamique aux activités des grappes, devrait être le principal facteur qui guidera leur développement futur (en fixant notamment leurs objectifs, en élaborant les plans et en les appuyant concrètement).

La participation de l'industrie aux activités des grappes est cruciale au progrès de ces dernières, et il s'agit d'une progression naturelle de tenter d'obtenir une participation accrue de la part de l'industrie. Cette participation sera mobilisée au moyen de plusieurs mécanismes comme des ateliers, des démonstrations technologiques, des conférences sur les technologies émergentes, la création de groupe d'intérêts dans des domaines précis, ainsi que des initiatives de formation sur les technologies plateformes.

Sciences de la vie. Pour combler les postes de recherche des Initiatives de l'Atlantique dans le cadre de l'initiative Sciences de la vie, la DGI du CNRC a entrepris des consultations jusqu'alors inégalées avec ses partenaires de l'industrie. Cinq descriptions de travail ont été rédigées en fonction des commentaires des partenaires. Ces descriptions leur ont été envoyées afin de déterminer quels sont les trois plus importants postes à combler actuellement.

De plus, la DGI, en collaboration avec l'association industrielle et un partenaire provincial, Nova Scotia Business Inc., a permis à plusieurs entreprises locales de participer à BIO, la première conférence de biotechnologie du monde. Pendant trois jours, des partenaires du secteur et des organismes gouvernementaux se sont partagé le pavillon de l'Atlantique et ont dépeint la région comme le meilleur endroit pour faire de la biotechnologie.

L'exercice de cartographie est passé à un degré supérieur, l'industrie locale et les dirigeants communautaires s'étant approprié le processus. Une carte des atouts a déjà été établie grâce à l'aide et à la contribution de l'industrie.

L'association industrielle apporte un soutien supplémentaire au succès de BioPort Atlantic, un événement annuel regroupant les membres de l'initiative Sciences de la vie et les communautés commerciales de la région.

Affaires électroniques et technologies de l'information. L'ITI-CNRC participe à un certain nombre d'activités ayant pour objectif le transfert des connaissances, l'accroissement de l'aide et de la collaboration en matière de R-D et l'aide à l'harmonisation des objectifs et de la planification en R-D. Voici quelques exemples d'organisations avec lesquelles l'ITI-CNRC collabore : l'Équipe d'innovation du Nouveau-Brunswick; le Réseau de recherche de l'Université du Nouveau-Brunswick; le Groupe de travail sur l'industrie du savoir; le Conseil d'administration d'Entreprise Fredericton; Services Nouveau-Brunswick; le conseil des gens d'affaires du Nouveau-Brunswick. Par ailleurs, il accueille les événements d'apprentissage sur le capital de risque de la Fondation de l'innovation du Nouveau-Brunwick et Cybersocial chaque année, participe aux réunions du Atlantic Angel Network, au conseil consultatif industriel de l'école des sciences informatiques de l'Acadia University, aux comités d'examen des projets de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique et héberge l'International Conference on Electronic Commerce (2006).


Technologies océaniques. L'ITO-CNRC et le PARI-CNRC ont continué de participer au Consortium d'incubation du campus par l'entremise d'une entente de contribution à la gestion du PARI-CNRC avec le PJ Gardiner Institute afin de soutenir les nouvelles entreprises du Centre des entreprises de technologies océaniques (CETO). Le but de cette collaboration est de promouvoir la création de sociétés de technologie océanique novatrice dans la région de St. John's et d'y contribuer, de repérer les sociétés participant déjà au Programme des jeunes entrepreneurs du CETO et d'administrer les parts (financement) des entreprises en vertu du Programme des jeunes entrepreneurs.

Le Programme des jeunes entrepreneurs (PJE) s'adresse aux nouveaux diplômés en génie, en sciences ou en technologie qui lancent ou envisagent de lancer de nouvelles entreprises de technologies océaniques. Le PJE a pour vocation d'éliminer bon nombre d'obstacles que les jeunes entreprises doivent surmonter et qui freinent leur réussite. Un membre d'une entreprise du CETO a décrit cette initiative comme « un programme très utile mais aussi très efficace sur le plan financier. Il est utile parce qu'il s'agit d'un mécanisme de financement de démarrage destiné aux jeunes entrepreneurs qui leur permet de faire le pas vers le lancement de leur propre entreprise plutôt que de chercher d'autres possibilités. Je connais plusieurs des étudiants qui ont profité de ce programme. La plupart d'entre eux auraient autrement été contraints de travailler dans l'industrie pétrolière du golfe du Mexique. Je crois que le succès du programme provient en partie de ce que les fonds avancés sont plutôt modestes, mais suffisent pour que des personnes motivées fassent le saut vers ce moment très spécial de leur vie. »

Les liens entre les IPI et les instituts qui les accueillent devraient être harmonisés en fonction des besoins, de manière à ce que les objectifs soient atteints. La contribution des IPI au succès de la grappe devrait faire l'objet d'un suivi à mesure que ces installations arriveront à maturité.

L'existence de liens et de relations solides entre les IPI et les instituts hôtes est cruciale pour que les objectifs stratégiques soient atteints de façon optimale. Les IPI joueront un rôle essentiel à mesure que les grappes évolueront et que les activités de commercialisation se multiplieront. Si la fonction de coordination mentionnée à la recommandation 7 plus bas est mise en œuvre, l'échange des pratiques exemplaires sur les IPI et le développement des grappes feront partie intégrante des activités de coordination.

Sciences de la vie. Un des grands problèmes de positionnement de l'Installation de partenariat industriel (IPI) de l'IBM-CNRC dans le contexte des pépinières d'entreprises provinciales appartenant à InNOVAcorp a été résolu par la création d'une initiative de synergie entre les deux organismes. L'IPI assume un rôle de soutien dans les activités technologiques (soutien des relations entre les entreprises et les scientifiques du CNRC), tandis qu'InNOVAcorp agit comme propriétaire bailleur.

L'aménagement final des laboratoires de l'IPI a permis de libérer 278 m2 supplémentaires que pourront utiliser les partenaires de l'industrie.

De plus :

  • On a commencé à mettre en œuvre la programmation définie l'an dernier (programme de financement de la recherche conjointe ou effectuée à contrat entre les partenaires industriels et les chercheurs de l'IBM-CNRC; programme d'invitation de partenaires industriels à venir prendre la parole à l'Institut; séries de rencontres bilatérales afin d'en apprendre davantage sur les besoins de l'industrie et de mieux faire connaître aux dirigeants d'entreprise les capacités de recherche de l'IBM-CNRC.
  • Une relation avec MedMira, la seule entreprise de biotechnologie de la région, a été établie par l'entremise d'un projet de biomarqueurs du cancer doté des ressources nécessaires provenant des Initiatives de l'Atlantique. Avec l'évolution du projet, Medmira devrait devenir un client de l'IPI.
  • L'aménagement des installations de poissons zèbres est terminé et un projet d'initiative communautaire visant à rationaliser l'expertise régionale en matière de dépistage systématique des drogues au moyen du poisson zèbre promet la création d'un centre de renommée mondiale.

Affaires électroniques et technologies de l'information. Les objectifs opérationnels de l'IPI du Nouveau-Brunswick de l'ITI-CNRC sont ajustés de façon à favoriser les objectifs stratégiques à long terme de l'Institut tout en pourvoyant aux exigences opérationnelles à court et à moyen terme. Par exemple, l'ITI-CNRC continue de rechercher des locataires selon les méthodes conventionnelles d'incubation d'entreprises technologiques, mais il est aussi intéressé à travailler avec des intervenants à d'autres aspects du développement de la grappe afin de stimuler ce développement. Dix locataires ont maintenu l'IPI à pleine capacité, huit étant des entreprises en devenir, un étant un collaborateur de recherche (Populomix, Institut de recherche sur le cancer) et la dernière étant Industrie Canada (Commerce international). Un locataire de l'IPI, Virtual Expert Clinics, a gagné le prix KIRA pour la jeune entreprise la plus prometteuse.

Technologies océaniques. L'« Installation de partenariat de la grappe » (IPG) utilise des critères de présélection pour s'assurer que les candidats ont contribué à la grappe technologique océanique avant d'être acceptés à l'IPI. Voici les points saillants de certaines activités de l'IPI :

  • Dix accords de collaboration formels (ACF) avec les partenaires de la grappe ont été signés ou modifiés au cours de l'exercice. Ces accords représentent 1,2 million de dollars du budget de l'initiative de la grappe pour cet exercice.
  • Dix locataires dans l'Installation de partenariat industriel, qui est maintenant pleinement occupée (deux de Jeunes entrepreneurs et huit en co-occupation).

Les efforts de planification stratégique de l'ITO-CNRC entamés au cours de l'été 2006 portent sur les activités, les mesures et les liens de la grappe.

Les CTI du PARI-CNRC travaillent directement avec les clients du CETO sur des projets particuliers financés ou non. La co-occupation facilite les interactions et permet l'intervention rapide du PARI-CNRC et l'encadrement par celui-ci.

Dans chaque collectivité, il faut continuer de surveiller les retombées des Initiatives de l'Atlantique (IA) afin d'ajuster les programmes au besoin. Pour faciliter la surveillance des retombées, des études de base devraient être entreprises.

L'autoévaluation de la gestion des IA est un outil de diagnostic conçu pour aider les instituts, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC à repérer les domaines à améliorer pour soutenir les grappes technologiques dans leurs collectivités respectives. L'outil d'autoévaluation porte sur la surveillance et la gestion. Le processus d'autoévaluation aura pour résultat un plan d'action élaboré par les instituts, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC afin de s'attaquer aux domaines à améliorer et de répondre aux recommandations formulées dans les évaluations.

Lorsque les instituts amorceront la deuxième phase du développement des grappes, ils recueilleront des renseignements de base sur la grappe et l'institut afin de créer une base de comparaison future. Les renseignements de base sur la grappe devront être recueillis dans la collectivité par les membres de la grappe.

Technologies océaniques. Un rapport commandé par OceansAdvance et Industrie Canada (A Good Investment – Public Sector Financial Support for Growing the Ocean Technology Sector in NL) a conclu que « l'industrie des technologies océaniques à Terre-Neuve-et-Labrador représente l'un des volets de l'économie provinciale à la croissance la plus rapide et est considérée comme un chef de file au Canada. De façon générale, de nombreuses entreprises de Terre-Neuve-et-Labrador se font connaître pour leur technologie novatrice et ont établi de solides marchés à créneaux. »

  • 52 entreprises en activité dans la province, toutes situées dans la région de St. John's;
  • 11 organisations et institutions du secteur public favorisant la croissance et dont les activités totalisent près de 35 millions de dollars.

Dans les cinq dernières années :

  • 16 nouvelles entreprises ont été créées;
  • l'emploi dans le secteur des technologies océaniques a augmenté de plus de 65 %, pour un effectif total de 1 470 employés;
le revenu total des entreprises dans ce secteur a presque doublé pour atteindre près de 230 millions de dollars.

Pour chaque projet lancé sous le parapluie des IA, le CNRC devrait élaborer un plan d'action qui encadrera ses activités. Ces plans d'action devraient décrire les objectifs visés, les activités préconisées, les échéanciers établis et les méthodes de mesure du rendement retenues de manière à pouvoir fixer la portée de la participation du CNRC dans le développement de ces grappes. Ces plans d'action devraient être élaborés conjointement par les instituts, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC ainsi que par tous les autres groupes du CNRC susceptibles de participer ou d'être mêlés au développement des grappes technologiques.

L'outil d'autoévaluation porte sur la stratégie, la planification et la gouvernance (planification des activités/plan d'action). Les plans d'action du CNRC seront élaborés lorsque le nouveau financement aura été obtenu et alloué aux IA puis présenté au Comité de la haute direction. Le plan d'action du CNRC définira les objectifs, les activités, les échéanciers et les mesures du rendement relatifs à la portée de la participation du CNRC au développement de la grappe.

Sciences de la vie. En considérant les activités de cartographie comme un effort permanent au sein de la communauté (aucune participation aux réalisations antérieures de la part de la collectivité), l'utilisation des plans d'activités et des outils de gestion du rendement élaborés à l'interne ont été élargis afin de garantir une incidence maximale des IA sur la croissance de la grappe.

  • Les priorités d'embauche relatives aux IA de l'IBM-CNRC ont été établies au moyen d'un processus formel de mobilisation de la collectivité axé sur la participation de celle-ci.
  • Une carte de projet des IA officielle a été dressée afin de garantir une harmonisation maximale avec les besoins de la collectivitté.
  • Des indicateurs de progrès spécifiques à la grappe ont été créés, regroupés et compilés sous forme d'une carte des atouts. Un effort parallèle est en cours afin d'établir les indicateurs de progrès relatifs à la contribution du CNRC aux activités de la grappe.

Un plan de travail mettant en relation les finances et la programmation a été créé pour assurer l'équilibre entre la reddition de comptes et la prestation du mandat.

Affaires électroniques et technologies de l'information. Suivant l'analyse de rentabilisation et la planification des dossiers opérationnels : le plan de dotation (entrée accélérée) a en grande partie été terminé avant mars 2007; les fonctions de soutien essentielles (réseautage, communications, administration) ont été centralisées; les groupes et les projets de recherche ont été remaniés et regroupés autour d'un élément central; le plan de recherche a été mis en œuvre. Suivant le plan de recherche : les recherches ont été regroupées autour d'un élément central afin de créer une masse critique au moyen de deux initiatives stratégiques, de deux projets prioritaires et de quelques projets d'envergure; des collaborations de recherche stratégiques ont été formées avec les PME sur des projets stratégiques; les PME et les universités ont tiré profit des subventions de recherche au moyen de partenariats avec l'ITI-CNRC; 21 étudiants ont été embauchés au cours de l'exercice afin de favoriser la recherche et les objectifs en matière de personnel hautement qualifié. L'ITI-CNRC a rédigé un plan stratégique provisoire en 2006 mais le convertira en plan d'activités en 2007 afin de se conformer au plan de renouvellement des activités du CNRC maintenant requis de la part de tous les instituts. L'ITI a créé un outil d'autoévaluation de la gestion des activités de recherche et a mis en œuvre des mesures à partir de celui-ci (voir ci-dessous les exigences selon le CGRR). 

Technologies océaniques. Des plans d'action pour la grappe des technologies océaniques de Terre-Neuve-et-Labrador ont été rédigés en 2005. Voici quelques réalisations courantes :

  • Le PARI-CNRC continue d'être considéré comme un agent d'intégration essentiel à la collaboration entre l'industrie et les chercheurs du secteur public pour le succès de la commercialisation des technologies relatives à la grappe des PME.
  • De concert avec l'ICIST-CNRC, le PARI-CNRC continue de formuler des services de VTC afin d'assurer la prestation de conseils stratégiques de la plus grande qualité aux participants à la grappe et l'optimisation des investissements du PARI-CNRC.
  • Le PARI-CNRC joue un rôle essentiel dans la promotion locale, nationale et internationale des grappes de la région de l'Atlantique et du Nunavut afin de trouver des occasions de croissance régionale.
  • Le PARI-CNRC possède plusieurs projets financés avec des clients dans le secteur des technologies océaniques.
  • Par l'entremise d'une entente de membre du réseau, le PARI-CNRC favorise, directement et indirectement, la croissance des PME et des grappes de concert avec OceansAdvance, le PJ Gardiner Institute et le Fisheries and Marine Institute de la Memorial University.
  • Le PARI-CNRC travaille à la création de nouvelles liaisons internationales avec des grappes semblables; en 2006, les efforts visaient principalement Israël, en collaboration avec la Fondation Canada-Israël pour la recherche et le développement industriels et la province de Terre-Neuve-et-Labrador.
  • L'« Installation de partenariat de la grappe » (IPG) est occupée en totalité.

En tant qu'acteur du développement des grappes au sein des collectivités hôtes du Canada atlantique, le CNRC devrait inciter les parties prenantes au niveau de la collectivité à se doter de stratégies collectives de développement.

Les instituts du CNRC ne peuvent formuler par eux-mêmes un plan de développement des grappes. Ils peuvent toutefois faciliter, favoriser et préconiser l'élaboration d'une stratégie pour chaque grappe. La formulation de ces stratégies constitue la prochaine étape logique, maintenant que les instituts entament la deuxième phase de développement des grappes.

Sciences de la vie

  • La carte des atouts rédigée a été entérinée et sa diffusion est prévue pour le printemps 2007.
  • Les activités de cartographie se poursuivent.
  • On a commencé à faire appel à la participation des dirigeants des communautés. Le DG de l'IBM-CNRC participe activement à ce processus.
  • Il semble que BioNova, l'association industrielle, a été mandatée pour être à la tête de la communauté. Un comité consultatif (distinct du Conseil d'administration de BioNova) régira sa participation. L'IBM-CNRC représente un facilitateur essentiel de ce processus.
  • Une analyse de l'environnement a été effectuée par les ressources des IA afin de fournir à l'association industrielle un aperçu des activités actuelles en biotechnologie dans la province, de définir les tendances de l'industrie et de formuler des recommandations sur la mise sur pied d'un soutien aux secteurs provinciaux.

Affaires électroniques et technologies de l'information. L'ITI-CNRC poursuit son rôle et soutient toujours les membres de la collectivité. Il a conservé son rôle auprès d'Innovation Fredericton. L'Institut contribue aussi étroitement, en tant que partenaire ou collaborateur, aux programmes de recherche des grappes des universités du Nouveau-Brunswick et de Moncton, de divers ministères provinciaux (SNB et Sécurité publique, par ex.) et d'autres grands organismes de recherche (Atlantic Canada Research Institute, Institut de recherche sur le cancer Populomix, Centre international de développement de l'inforoute en français). L'ITI-CNRC a été intégré aux plans de recherche des grappes de ces organismes.


Technologies océaniques. L'ITO-CNRC, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC ont continué de contribuer à la facilitation et à la promotion du développement de la grappe. Le personnel du CNRC fait partie intégrante des activités courantes, de la promotion et de la croissance de la grappe, y compris des activités de repérage des ressources des autres ministères et des liaisons internationales. Le CNRC fournit à l'Institut l'espace lors d'événements et d'activités, de même que du financement, si nécessaire.

La grappe des technologies océaniques de Terre-Neuve-et-Labrador possède un organisme indépendant pour les initiatives de la grappe afin de promouvoir la croissance et le développement du secteur des technologies océaniques.

Le CNRC devrait créer un nouveau groupe fonctionnel chargé d'assurer la coordination des Initiatives de l'Atlantique. Ce groupe chapeauterait tous les projets individuels lancés dans le cadre des IA afin d'en assurer la coordination. Son rôle pourrait comprendre, sans toutefois s'y restreindre, la coordination, le cas échéant, entre les différents projets; l'établissement de méthodes communes (de mesure et de gestion du rendement, de suivi financier et autres); la définition, la documentation et le partage des pratiques exemplaires; et le développement et le partage d'outils communs.

Il s'agirait de la prochaine étape logique du développement des grappes. Le CNRC étudiera la possibilité de créer une fonction de coordination dans le cadre de la prochaine étape des initiatives de grappes technologiques du Canada atlantique.

Terminé. En 2005-2006, le CNRC a créé le Secrétariat national des grappes technologiques (SNGT) afin d'offrir un soutien stratégique continu à de nombreuses initiatives d'innovation communautaire du CNRC. Le SNGT a pour responsabilité de surveiller les tendances et les affaires relatives aux grappes technologiques et d'assurer l'échange et la coordination de l'information dans l'ensemble du CNRC et, de concert avec les intervenants externes, de maximiser le développement des grappes. La structure de rapport du SNGT a été modifiée : le Secrétariat rend compte au directeur général de la Direction de la stratégie et du développement , par l'intermédiaire du directeur de la planification et de la gestion du rendement.

En mars 2007, le SNGT a convoqué la première réunion de son réseau d'initiatives des grappes. Ce réseau composé de praticiens internes des grappes de l'ensemble du CNRC se réunit deux ou trois fois par année pour discuter des projets communs, des buts, des difficultés, des pratiques exemplaires et des leçons tirées.

Le plan d'action du CNRC pour chaque grappe technologique devrait exposer en détail le rôle et la contribution du groupe des communications à l'appui du projet.

L'outil d'autoévaluation porte sur les communications et les relations avec les intervenants. Le plan d'action du CNRC relatif à chaque grappe (recommandation 5 plus haut) expliquera en détail le rôle et la contribution des communications pour ce qui est du soutien à l'initiative de la grappe.

Sciences de la vie. Un adjoint administratif de la grappe a été embauché et assume une partie du rôle de coordination et de liaison, notamment la liaison entre les communications de l'IBM-CNRC et le secteur des communications de l'association industrielle, qui a pour mandat de diriger la collectivité.

Le personnel de la grappe du CNRC a travaillé en étroite collaboration avec l'association industrielle afin de formuler des outils communs de communication et de commercialisation pour des événements tels que BIO.

L'association industrielle a réalisé une évaluation de la stratégie de communication de l'IBM-CNRC afin de veiller à ce que celle-ci soit harmonisée avec les objectifs de la grappe et la vision et les stratégies de la collectivité.

Technologies océaniques. Il n'existe pas de plan de communication détaillé pour l'ITO-CNRC, les communications de la grappe (avantages et stratégies) étant plutôt efficacement transmises par OceansAdvance au moyen d'une série de consultations approfondies auprès des représentants de tous les ordres de gouvernement, de même que des représentants de l'industrie.

Le cadre de responsabilisation applicable aux fonds octroyés aux IA devrait être révisé et renforcé. Les activités financées au moyen de ces crédits et les résultats qui leur sont imputables devraient faire l'objet d'un suivi distinct et les données de suivi être rapportées séparément. Il conviendrait aussi d'amorcer une réflexion sur la pertinence de rendre obligatoire l'affectation des crédits des IA à des projets de recherche précis menés en plus des projets de recherche généraux financés au moyen des services votés. Ces projets devraient avoir comme objectif exclusif de répondre aux besoins des collectivités hôtes des grappes technologiques.

Lorsque les niveaux de financement des IA renouvelées seront en place et que le plan de chaque initiative aura été rédigé, un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) sera mis en œuvre et la responsabilisation fera l'objet d'un suivi, d'une révision et d'une consolidation en conséquence. Le CGRR mis à jour s'appuiera sur un effort de coopération de la part des directeurs généraux des IA et sera géré par les Services corporatifs ou une fonction de coordination des grappes s'il est mis en œuvre.


Lorsque les niveaux de financement des IA renouvelées seront en place, les instituts, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC effectueront le suivi de leur financement des IA séparément de manière à rendre des comptes sur les activités des grappes et les progrès effectués par rapport aux objectifs définis dans le plan d'action du CNRC.

Sciences de la vie. Toutes les ressources fournies par l'entremise des IA, y compris les ressources humaines et financières, sont maintenant répertoriées au sein de l'Institut. Toutes les dépenses des IA font l'objet d'un suivi au moyen d'un système transparent d'ordonnances internes allouées en fonction d'un centre de coûts établi à cette fin. Le processus de prise de décisions relatives à l'allocation des ressources est transparent et repose sur un plan d'action fondé sur le budget formulé annuellement. Les critères décisionnels ont été définis et sont utilisés pour s'assurer que tant le mandat des IA que les exigences redditionnelles sont respectés. Des mesures particulières ont été mises en œuvre dans le processus de sélection des projets pour veiller à ce que les besoins de la communauté soient pris en considération.
Un cadre d'évaluation des progrès de la grappe et de la contribution du CNRC à ces progrès est en cours d'élaboration, dont des éléments importants sont déjà en place.


Affaires électroniques et technologies de l'information. Le cadre de rendement et de responsabilisation de l'ITI-CNRC continue d'être mesuré à l'aulne du cadre de responsabilisation de gestion de la recherche du CNRC. Dans ce contexte, trois priorités ont été retenues pour la période allant de 2006 à 2010 : gestion de projets et de programmes; recrutement de personnel hautement qualifié et transfert et commercialisation des technologies. En outre, les succès de la grappe seront établis en fonction des exigences décrites dans l'évaluation des Initiatives de l'Atlantique. Sur le plan de la recherche, le cadre de responsabilisation relatif à la sélection des projets, à l'engagement des ressources et aux orientations de la grappe a été approuvé et fait l'objet d'un suivi au moyen d'un processus d'approbation des modèles de projet.
Les recherches demeurent principalement axées sur deux initiatives stratégiques et deux projets prioritaires. De plus, l'Institut a également conclu trois nouvelles ententes de collaboration en recherche, deux avec des entreprises et l'autre avec un institut de recherche, toutes financées en partie par l'APECA.


Technologies océaniques. L'ITO-CNRC a créé un centre financier séparé pour comptabiliser toutes les dépenses des IA. Les fonds alloués à la portion du Programme Jeunes entrepreneurs attribués au PARI-CNRC pour le compte de l'ITO-CNRC sont les seuls dont l'utilisation est comptabilisée autrement. Les activités prévues dans le plan sont financées en vertu d'ordonnances internes, les résultats font l'objet d'un suivi et d'un processus de reddition de compte distincts.

Le PARI-CNRC fait appel à des centres financiers distincts pour administrer l'ensemble des subventions et des contributions des IA. En outre, les résultats et les cas de réussite font l'objet d'un suivi et d'un processus de reddition de compte distincts.

L'attribution des ressources devrait être fondée sur un exercice collectif d'examen.

Dans certains cas, le suivi effectué sur les crédits des IA n'est pas satisfaisant et cet aspect du programme doit donc être amélioré.

Le CNRC continuera de tenir régulièrement des réunions sur les problèmes internes, comme il l'a fait au cours du présent exercice.

Sciences de la vie. Les ressources sont attribuées en fonction des besoins de la communauté, des priorités du CNRC et de l'IBM-CNRC et du mandat des IA. Ces besoins et priorités sont continuellement réévalués comme décrit ci-dessus.

Les crédits affectés aux IA devraient faire l'objet d'un suivi distinct de celui exercé sur les services votés.

Le financement des IA fera l'objet d'un suivi distinct de celui exercé sur les services votés tel que décrit en réponse à la recommandation 9 ci-dessus.

Sciences de la vie. Traité ci-dessus.


Affaires électroniques et technologies de l'information. Les trois sections de l'ITI-CNRC (Ottawa, Gatineau et Nouveau-Brunswick) effectuent le suivi des dépenses de façon séparée. Des centres financiers distincts ont été créés pour chacune d'elles et un suivi distinct est effectué pour la recherche collaborative sur ces sites.

L'ITI-CNRC a élaboré une méthode de ventilation des coûts comportant un système de codage particulier pour ses activités et projets au Nouveau-Brunswick, à Ottawa et à Gatineau. Cette initiative a été mise sur pied de concert avec la Direction des finances du CNRC.

Technologies océaniques. Traité ci-dessus.


Évaluation de 2005-2006 de l'Initiative en génomique et en santé (IGS) du CNRC

Recommandation

Réponse de la direction

Progrès accomplis en 2006-2007

Le CNRC devrait continuer à financer l'Initiative en génomique et en santé (IGS) et solliciter le renouvellement de l'Initiative de R‑D en génomique pour une quatrième phase.

Des discussions sur la conception des programmes et du concours pour la Phase IV de l'IGS seront amorcées avec le Comité des directeurs généraux de l'IGS, en consultation avec le Comité de coordination des programmes de l'IGS. Les recommandations de l'évaluation de l'IGS et les leçons tirées de l'IGS‑3 seront intégrées à la conception des programmes de la phase IV.

Le cadre des programmes et la structure du concours pour la phase IV de l'IGS (IGS-4) ont été élaborés en consultation avec le Comité des directeurs généraux et le Comité de coordination des programmes de l'IGS.

Les recommandations provenant de l'évaluation de l'IGS et les leçons tirées de l'IGS-3 ont été intégrées au cadre de l'IGS-4. Un appel d'offres avec concours pour l'IGS-4 a été lancé à la mi-décembre 2006 et un processus d'évaluation par les pairs avec concours et un processus de sélection sont en cours. Les cadres supérieurs du CNRC prendront les décisions relatives au financement des programmes (2008-2011) à l'automne 2007 afin que les nouveaux programmes de recherche de l'IGS-4 puissent commencer en avril 2008.

Un groupe de travail interministériel présidé par le CNRC travaille au renouvellement de l'Initiative de R-D en génomique.

Le CNRC devrait s'assurer qu'une fois que les priorités stratégiques sont articulées dans le cadre de l'Initiative de renouvellement, les objectifs de l'IGS sont clairement alignés sur ces priorités.

Les objectifs de l'IGS seront revus une fois que les priorités stratégiques du CNRC auront été articulées dans le cadre de l'Initiative de renouvellement. Les révisions viseront à assurer que les objectifs sont clairement alignés sur les priorités stratégiques du CNRC. Le VP (Sciences de la vie) élaborera les objectifs révisés en consultation avec le Comité des directeurs généraux de l'IGS.

Terminé. Les objectifs de l'IGS ont été révisés afin de s'aligner sur la nouvelle stratégie du CNRC (2006-2011). Les objectifs de l'IGS-4 ont été approuvés par le vice-président, Sciences de la vie, le 19 décembre 2006. Les objectifs révisés sont les suivants :

  • Traduire les connaissances scientifiques et techniques dans les domaines de la génomique et de la santé en bien-être socioéconomique pour le Canada.
  • Créer et utiliser de nouvelles technologies dans les domaines de la génomique et de la santé afin de contribuer à la compétitivité mondiale de l'industrie canadienne dans les secteurs industriels clés (pharmaceutique, biotechnologie et agriculture, par ex.).
  • Favoriser la création des grandes équipes de recherche composées de plusieurs instituts et partenaires nécessaires pour entreprendre les études multidisciplinaires requises par la recherche en génomique, en protéomique et en santé.
  • Soutenir les réseaux d'innovation en génomique et en santé régionaux, nationaux et internationaux et y participer en s'intégrant à des instituts du CNRC et des partenaires externes comme l'industrie, les universités, les ministères et d'autres organismes de recherche et en collaborant avec ceux-ci.
  • Promouvoir la responsabilisation et l'excellence dans la gestion horizontale des programmes de recherche.

Les phases futures de l'IGS devraient privilégier l'approche par portefeuilles et rechercher un équilibre dans le financement des nouveaux programmes de recherche fondamentale et des programmes de recherche appliquée. Pour les programmes qui proposent des applications « plus proches du marché », une étude portant sur l'évaluation de ces marchés devrait être réalisée dans le cadre du processus d'appel de propositions pour examiner les retombées potentielles des travaux proposés.

Dans la phase IV de l'IGS, une approche par portefeuilles sera définie de manière plus formelle et intégrée aux critères d'évaluation des programmes qui seront utilisés par le Comité d'experts de l'IGS, et elle guidera la haute direction du CNRC dans ses décisions de financement des programmes. L'approche par portefeuilles visera le financement d'un éventail équilibré de programmes ayant un potentiel commercial à court terme et de programmes de recherche poursuivant des objectifs à long terme.

On tirera les leçons des études d'analyse de marché réalisées par les instituts du CNRC (par ex., IRB-CNRC) et de l'étude pilote menée par les Services corporatifs du CNRC pour élaborer des exigences précises pour les études d'analyse de marché qui seront intégrées aux critères d'évaluation de la phase IV de l'IGS. Le Comité d'experts de l'IGS sera aussi renforcé par l'inclusion de membres qui ont des compétences en affaires et en commercialisation.

Conformément au cadre décisionnel relatif au financement des programmes de l'IGS-4, les cadres supérieurs du CNRC utiliseront une approche officielle axée sur le portefeuille dans la sélection des propositions de programme afin de créer un portefeuille équilibré de programmes comportant des possibilités commerciales à court terme de même que des objectifs de recherche à long terme.

Le processus d'évaluation des propositions de l'IGS-4 a été renforcé par la réalisation obligatoire d'études indépendantes de positionnement stratégique et sur les marchés pour chaque proposition.

Le Comité d'experts de l'IGS-4 a été créé et de nouveaux membres possédant des compétences en affaires et en commercialisation y ont été intégrés

Les efforts devraient tirer parti des progrès réalisés lors de l'IGS‑2 en intégrant des activités à la grandeur du CNRC. De plus, la complémentarité entre les programmes de l'IGS et les autres activités de recherche en génomique et en santé au Canada devrait être renforcée par une collaboration accrue avec des organismes extérieurs au CNRC.

L'intégration et l'effet de levier sont des critères importants dans l'évaluation des propositions pour l'IGS-3. Les auteurs de propositions sont encouragés à former des équipes de recherche intégrées et multidisciplinaires qui touchent plus qu'un institut du CNRC et qui prévoient la coordination de la recherche et la collaboration avec d'autres ministères et organismes gouvernementaux, des universités et/ou l'industrie. Un comité interministériel de coordination de la R‑D en génomique supervise la gestion collective et la coordination du programme fédéral de R‑D en génomique, et veille à ce que l'on favorise les collaborations entre les ministères fédéraux lorsque cela est possible et pertinent. On insistera sur la nécessité d'établir une collaboration inter-instituts dans les programmes de recherche de la phase IV de l'IGS, et la collaboration avec des organismes extérieurs au CNRC continuera d'être un important critère dans l'évaluation des propositions.

La collaboration interinstitutionnelle et la collaboration avec des organismes externes aux CNRC a été définie comme un critère d'évaluation crucial dans le cadre des programmes de l'IGS-4. Les lettres d'intention d'élaboration de la proposition complète de l'IGS-4 qui ont été approuvées démontrent clairement que cette exigence est prise en considération.

Le groupe de travail interministériel de R-D en génomique (qui soutient le comité de coordination des sous-ministres adjoints) se réunit régulièrement et échange de l'information sur les processus de sélection des programmes de recherche ministériels afin de s'assurer que les collaborations entre les ministères fédéraux sont repérées et poursuivies. Citons en exemple les efforts de collaboration entre le CNRC et le ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire se rattachant aux semences de Brassica (canola).

Dans le cadre du renouvellement de l'Initiative de R-D en génomique, ce groupe travaille en étroite collaboration avec Génome Canada à la définition des priorités stratégiques de la R-D en génomique.

Un modèle logique propre à l'IGS, qui définit les résultats attendus à court, moyen et long terme, devrait être mis en œuvre pour faciliter une mesure effective du rendement. Les objectifs devraient être énoncés clairement et le rendement devrait être mesuré par rapport aux objectifs définis, tant au niveau de l'initiative que des programmes individuels. Des indicateurs liés à des objectifs clairs ou aux plans stratégiques devraient être identifiés, acceptés (c.-à‑d. par la direction, les chercheurs, les VP, etc.), et faire l'objet d'un suivi et de rapports précis. La nécessité d'assurer un suivi du rendement et de l'affectation des ressources devrait être contrebalancée par le danger d'alourdir le fardeau administratif connexe.

Le CNRC mène présentement une évaluation de l'Initiative de R‑D en génomique interministérielle. Dans le cadre de cette évaluation, un Cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) révisé sera préparé pour l'Initiative de R‑D en génomique. Le consultant chargé de réviser le CGRR sera aussi chargé d'élaborer le modèle logique propre à l'IGS qui définira les résultats attendus à court, moyen et long terme.

Des mesures ont déjà été prises dans les chartes des programmes de l'IGS‑3 pour mieux définir les objectifs et les produits livrables/jalons clés des programmes, et les programmes de recherche doivent produire des rapports trimestriels faisant état des progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs et des jalons. Dans les chartes des programmes de la phase IV de l'IGS, on s'efforcera d'améliorer la définition des objectifs de la recherche et leur lien avec le plan stratégique de l'Initiative, et de mieux les articuler et de préciser leur lien avec les jalons clés des programmes.

L'évaluation de l'Initiative de R-D en génomique interministérielle est terminée et un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) a été rédigé pour l'Initiative. Des discussions sont menées avec la Direction de la stratégie et du développement du CNRC (groupe Planification et gestion du rendement) afin de déterminer si ce CGRR et le modèle logique qui s'y rattache peuvent être utilisés dans l'IGS, ou si un modèle logique particulier à l'IGS devra être élaboré.

La reddition de compte sur les objectifs et les jalons de recherche constitue une des exigences essentielles des rapports trimestriels de l'IGS-3. Des efforts ont été mis en œuvre afin de veiller à ce que le Bureau de coordination de l'IGS offre le soutien administratif nécessaire pour minimiser la charge que représente le suivi des ressources.

Le cadre des programmes de l'IGS-4 stipule que les mandats de programme doivent présenter des objectifs de recherche mieux définis ainsi que leurs liens avec les priorités stratégiques. Les mandats de l'IGS-4 sont également tenus de présenter les principaux jalons des programmes qui serviront à effectuer le suivi des progrès réalisés.

Des efforts devraient être déployés pour clarifier les rôles et les responsabilités de la fonction de développement commercial et pour mieux la communiquer aux chercheurs et aux agents de développement commercial pour qu'ils aient une compréhension commune des activités qui font partie de cette fonction.

Le CNRC lance un vaste examen de ses activités de développement commercial pour s'assurer qu'il est engagé dans les bonnes activités commerciales et que le soutien pour ces activités sera adéquat dans l'avenir. Plus précisément, cet examen vise à examiner ces activités dans le but de reconduire le soutien pour atteindre les objectifs de l'Initiative de renouvellement, de tirer parti des possibilités de la gestion par portefeuille, et de mieux travailler « horizontalement ». Cet examen assurera que les enjeux et les possibilités de l'IGS mis au jour lors de l'évaluation seront traités de façon appropriée. On devrait aussi clarifier les rôles en matière de développement commercial et de commercialisation et les communiquer à l'ensemble du Programme et du Conseil.

Le besoin de clarifier les rôles et les responsabilités des « activités commerciales » faisait partie des recommandations consécutives au projet d'examen des activités. Cette conclusion est revenue constamment lors des entrevues effectuées auprès du personnel du BEA, du personnel ministériel et des directeurs de recherche.

Par la suite, ce besoin est devenu l'une des priorités d'action de cet exercice financier dans le cadre des activités du nouveau groupe central de soutien des activités techniques. Plus particulièrement, un nouveau projet de soutien des activités techniques qui vise à simplifier les pratiques opérationnelles du CNRC a été approuvé. La fonction première de ce projet est d'aborder le besoin de clarifier les rôles, les responsabilités et les pouvoirs entourant l'analyse et la négociation d'ententes. D'autres domaines de clarification suivront.

Dans le cadre de la prochaine évaluation de l'Initiative de R‑D en génomique, on devrait procéder à un examen en profondeur des orientations scientifiques et des axes de recherche des ministères participant à la R‑D en génomique, de même que des autres organismes fédéraux, dont les IRSC, Génome Canada, la Fondation canadienne pour l'innovation et la Stratégie canadienne en matière de biotechnologie, pour déterminer dans quelle mesure les différents programmes sont complémentaires ou s'ils font double emploi. À cet égard, on doit tenir compte de l'état et/ou des résultats de l'examen en cours par le ministre de l'Industrie sur la participation et les investissements du gouvernement fédéral dans la R‑D en génomique.

L'évaluation de l'Initiative de R‑D en génomique interministérielle comprendra un examen en profondeur des orientations scientifiques et des axes de recherche des ministères fédéraux participant à la R‑D en génomique. Un examen semblable (en l'occurrence, l'Examen de la génomique) a été amorcé, sur une plus large échelle, pour les autres organismes fédéraux, dont les Instituts de recherche en santé du Canada, Génome Canada, la Fondation canadienne pour l'innovation et la Stratégie canadienne en matière de biotechnologie, et est dirigé par Industrie Canada. Ces évaluations/examens fourniront une excellente occasion de déterminer comment rendre les différents programmes plus efficaces. Le Bureau de coordination de l'IGS, en consultation avec le Comité des directeurs généraux de l'IGS, prendra des mesures pour répondre aux questions ou préoccupations particulières qui sont soulevées dans les recommandations et dans les réponses connexes de la direction à ces évaluations et examens.

Terminé. Une évaluation de l'Initiative de R-D en génomique a été réalisée en 2006. La principale conclusion de cette évaluation était que l'Initiative est pertinente et représente un élément crucial des activités canadiennes générales en biotechnologie et qu'elle complète les autres initiatives relatives aux activités de réglementation associées aux investissements en biotechnologie et aux autres investissements fédéraux dans la R-D en génomique (Génome Canada, par ex.). Industrie Canada a récemment terminé la révision d'une vaste gamme de participations et d'investissements du gouvernement fédéral en recherche en génomique, comme Génome Canada, les conseils subventionnaires (Instituts de recherche en santé du Canada, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, Conseil de recherches en sciences humaines du Canada), la Fondation canadienne pour l'innovation, le Programme des chaires de recherche du Canada, les Réseaux de centres d'excellence, et l'Initiative de R-D en génomique intramurale. Cette révision concluait que les rôles de ces organismes de recherche financés par le gouvernement fédéral sont complémentaires et intégrés et bien adaptés pour soutenir le mandat des ministères et des différentes échelles de programmes de recherche. En outre, tout en soulignant qu'il y avait place à amélioration dans le domaine de la coordination et de la planification stratégique, elle concluait que les investissements fédéraux ont bien positionné le Canada, considérant les progrès scientifiques réalisés dans la génomique, l'augmentation de l'ampleur des collaborations et les investissements continus par des gouvernements et institutions de R-D en génomique étrangers.

Le Bureau de coordination de l'IGS devrait continuer à soutenir les chefs scientifiques au niveau de la gestion de projet (par ex., formation, documents de référence, séances d'information, ateliers), en accordant une attention particulière à ceux qui ont moins d'expérience. Le Bureau de coordination devrait aider à faciliter le partage des bonnes pratiques de gestion entre les responsables des programmes ou chefs scientifiques expérimentés et les débutants.

Un des rôles clés du Comité de coordination de l'IGS est d'encourager le partage des meilleures pratiques de gestion parmi les chefs scientifiques. Cette approche sera renforcée dans la phase IV de l'IGS par l'introduction d'un atelier sur la gestion des projets qui se tiendra durant le lancement de l'IGS-4. Le Bureau de coordination de l'IGS, en consultation avec les instituts participants et les Services corporatifs, élaborera cet atelier. L'objectif de l'atelier sera de fournir des conseils sur les exigences relatives à la gestion de l'IGS et des programmes des instituts et à la gestion du rendement, et il inclura des présentations sur les meilleures pratiques des chefs scientifiques d'expérience. On envisage aussi d'inclure des présentations faites par des gestionnaires de projet professionnels du secteur privé. En ce qui a trait à la formation en gestion de projet des chefs scientifiques, le Bureau de coordination de l'IGS peut fournir une aide financière et faciliter la formation pour aider à la prestation des programmes de recherche horizontaux. Toutefois, la formation et le perfectionnement des chefs scientifiques sont la responsabilité des instituts, et tout effort dans ce domaine devra être coordonné et approuvé par la direction des instituts.

Le cadre des programmes de l'IGS-4 prévoit la tenue d'un atelier sur la gestion de projet pendant le lancement de l'IGS-4 en 2008. L'objectif de l'atelier sera de fournir des conseils sur les exigences relatives à la gestion de l'IGS et des programmes des instituts ainsi qu'à la gestion du rendement, et il inclura des présentations sur les pratiques exemplaires des chefs scientifiques d'expérience. On envisage aussi d'inclure des présentations faites par des gestionnaires de projet professionnels du secteur privé.

La mise en œuvre de la nouvelle structure de gouvernance et de responsabilisation définie pour l'IGS-3 devrait faire l'objet d'une évaluation continue pour déterminer son efficacité à mesure que progresse la phase 3.

Le Comité des directeurs généraux de l'IGS de même que le Comité de coordination de l'IGS évalueront de façon continue l'efficacité de la nouvelle structure de gouvernance et de responsabilisation de l'IGS. Ces questions seront à l'ordre du jour annuel des deux comités, et les recommandations faites par les comités seront utilisées pour guider la révision du modèle de gouvernance. L'efficacité de la structure et du fonctionnement des divers comités sera un élément clé des discussions. Toute modification majeure au cadre de gouvernance et de responsabilisation devra être acceptée par le Comité des directeurs généraux de l'IGS et soumise au Comité de la haute direction du CNRC pour son approbation.

Cette exigence a été débattue avec le vice-président de Sciences de la vie (président du Comité des directeurs généraux de l'IGS) et il a été convenu que le cadre de gouvernance de l'IGS sera révisé lors de l'exercice 2007-2008 de façon à ce que le cadre révisé puisse être approuvé au début de l'IGS-4 (avril 2008).

Les propositions pour les phases futures devraient être simplifiées, et elles devraient porter sur l'articulation d'objectifs et de jalons clairs et réalistes. Il devrait y avoir plus de transparence dans le processus de sélection finale des programmes, ainsi qu'une meilleure articulation et une meilleure communication avec les chefs scientifiques des raisons justifiant les décisions finales de financement. On devrait envisager de faire un suivi du temps consacré à l'élaboration des propositions pour toute phase future.

Des modifications pour simplifier et axer les propositions sur l'articulation d'objectifs et de jalons réalistes ont été incluses dans l'IGS‑3 et seront intégrées et renforcées dans la phase IV de l'IGS. Des efforts pour accroître la transparence du processus de sélection finale des programmes ont aussi été amorcés dans l'IGS-3, et des mesures additionnelles seront incluses dans la phase IV. Par exemple, un système d'évaluation des propositions plus formel sera élaboré pour fournir une rétroaction sur chaque critère d'évaluation. Cette information sera ensuite utilisée pour créer des documents sommaires d'évaluation qui seront communiqués à chaque proposant. L'objectif global de ces modifications sera de mieux articuler les raisons utilisées dans le processus de prise de décisions.

Le cadre des programmes de l'IGS-4 introduit des modifications ayant pour but de simplifier les propositions et de les axer sur des objectifs et des jalons réalistes. Des modifications visant à améliorer la transparence du processus de sélection finale des programmes ont été apportées dans l'IGS-4, et un système d'évaluation des propositions plus formel est utilisé. Ce système permet de fournir aux proposants une rétroaction bien plus détaillée (et précise) sur chaque critère d'évaluation relativement aux éléments considérés comme des forces ou des faiblesses, de même que des observations justifiant les modifications proposées. Cette méthode a déjà été mise en œuvre dans le cadre du processus d'évaluation des lettres d'intention de l'IGS-4.

Les chartes des programmes devraient inclure des plans précis sur la façon dont le projet se terminera, dans l'éventualité où le financement serait discontinué après trois ans.

En se fondant sur les témoignages présentés lors de l'évaluation, on constate clairement que certains des participants aux programmes de recherche de l'IGS supposent que le financement va probablement continuer au-delà de la période nominale de trois ans suivant l'approbation de leur programme. Dans le cadre de l'IGS‑2 et de l'IGS‑3, les lignes directrices pour les concours indiquaient que la planification et le financement des programmes devaient porter sur une durée limitée (généralement trois ans), et que les objectifs et les jalons de la recherche devaient être définis en conséquence. Dans la phase IV de l'IGS, la durée des programmes et le processus de renouvellement du financement seront définis de façon plus explicite dans la documentation des programmes. De plus, on introduira, dans le cadre de l'élaboration des chartes des programmes de la Phase IV de l'IGS, une nouvelle exigence pour que chaque programme prépare une stratégie de fermeture dans l'éventualité où le financement serait discontinué. Dans le cadre de la stratégie de fermeture des programmes de l'IGS-3, des propositions pourront être mises de l'avant pour demander  la poursuite du financement pour une courte période afin de permettre l'achèvement des travaux essentiels. On s'efforcera d'annoncer les décisions de financement de la Phase IV six mois avant la fin de l'IGS‑3 afin de laisser un délai suffisant pour mettre en œuvre la stratégie de fermeture.

Le cadre des programmes de l'IGS-4 et les présentations connexes sur le mode de fonctionnement de l'IGS exposent explicitement la durée des programmes et le processus de renouvellement du financement. Lors de l'élaboration des chartes des programmes de l'IGS-4, on a introduit une nouvelle exigence voulant que chaque programme dispose d'une stratégie de fermeture dans l'éventualité où le financement serait discontinué. On prendra les décisions relatives au financement de l'IGS‑4 à la mi-novembre, soit quatre ou cinq mois avant la fin de l'IGS-3, afin de laisser aux programmes de l'IGS-3 qui ne se poursuivent pas à la phase 4 un délai suffisant pour mettre en œuvre les plans stratégiques de fermeture.

Pour optimiser le recours à des évaluateurs externes, une évaluation indépendante du rendement passé par des experts de l'extérieur devrait être intégrée au processus de sélection des programmes pour toutes les nouvelles phases de l'IGS. On devrait demander aux pairs évaluateurs non seulement d'évaluer les travaux proposés, mais aussi de fournir une opinion sur le rendement antérieur des programmes. Des questions portant sur la recherche réalisée à la phase précédente (par ex., atteinte des objectifs, qualité et pertinence des extrants/résultats) devraient être intégrées à l'évaluation des propositions.

Les propositions soumises dans le cadre des programmes de l'IGS doivent inclure une section qui fait état des progrès réalisés dans des domaines liés directement à la proposition, ainsi qu'une liste des extrants (par ex., publications, brevets, accords de licence, etc.) associés à la recherche. Pour les programmes existants, les pairs évaluateurs et les membres du Comité d'experts de l'IGS ont utilisé cette section pour évaluer le rendement antérieur. Dans le concours de la Phase IV de l'IGS, cette section du modèle de proposition sera renforcée et on exigera de faire état de façon explicite des progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs et des jalons de la recherche dans des domaines directement associés à la proposition. De plus, les rapports de rendement de l'IGS-3 seront mis à la disposition des évaluateurs des propositions de l'IGS-4.

Les programmes de recherche de l'IGS-3 doivent soumettre des rapports de rendement trimestriels qui sont examinés par les comités directeurs et par le Comité des directeurs généraux de l'IGS. De plus, il est prévu que le Comité d'experts de l'IGS procède à des évaluations formelles des programmes de recherche de l'IGS à mi-mandat, et qu'il formule des recommandations au vice-président, Sciences de la vie, qui déterminera si le financement d'un programme doit être maintenu, réduit ou réaffecté. Les mécanismes d'évaluation du rendement existants sont vus comme étant assez complets, et l'intégration d'évaluations additionnelles et indépendantes du rendement passé dans le cadre du processus de sélection des programmes de l'IGS est perçue comme non nécessaire.

On a consolidé le modèle de proposition complète de l'IGS-4 afin d'y inclure l'obligation de faire état de façon explicite des progrès réalisés dans l'atteinte des objectifs et des jalons de recherche dans des domaines directement liés à la proposition. De plus, les rapports de rendement de l'IGS-3 seront mis à la disposition des évaluateurs des propositions de l'IGS-4.

Le Comité d'experts de l'IGS a réalisé une évaluation formelle des programmes de recherche de l'IGS à mi-mandat en décembre 2006 et a formulé des recommandations à l'intention du vice-président, Sciences de la vie. Bien que le renouvellement du financement de chaque programme ait été accepté, les recommandations du Comité ont entraîné des modifications aux objectifs et à l'orientation des recherches lors de l'élaboration des plans des programmes pour la dernière année de l'IGS-3 (2007-2008).

Avant de reproduire le modèle de l'IGS pour d'autres initiatives horizontales du CNRC, les questions suivantes devraient être prises en considération :

  • l'efficacité d'un cadre de gouvernance de type IGS-3;
  • le recours au financement de contrepartie et l'effet que cela a sur la capacité des instituts de participer à des initiatives horizontales multiples;
  • la recherche d'un équilibre entre le processus concurrentiel et les exigences d'imputabilité, d'une part, et les demandes faites aux scientifiques du CNRC de préparer des propositions tant au niveau des instituts que des programmes horizontaux et la capacité de trouver des experts de l'extérieur pour participer aux évaluations, d'autre part;
  • l'établissement d'un cycle de financement approprié pour l'atteinte des retombées désirées.

Le Comité de la haute direction du CNRC est d'accord pour prendre en considération ces questions avant de mettre en place toute autre initiative horizontale au CNRC.

Le CNRC examine actuellement les questions relatives à la gouvernance et au financement des initiatives horizontales. Une rencontre des responsables des plans sectoriels est prévue pour juin 2007 afin de trouver des solutions à ces questions.



Évaluation de 2006-2007 de l'Institut d'innovation en piles à combustible (IIPC- CNRC)

Recommandation

Réponse de la direction et mesures proposées 

Progrès accomplis en 2006-2007

L'IIPC-CNRC doit énoncer une proposition de valeur en vue d'amener ses activités de R-D à compléter celles de l'industrie et non à les concurrencer.

Acceptée. Nous allons examiner régulièrement, avec nos partenaires, l'orientation de nos recherches en fonction des besoins à court, à moyen et à long terme de la grappe du secteur des piles à combustible et apporter les correctifs nécessaires pour améliorer notre réponse aux besoins de l'industrie en lui permettant d'accéder à une expertise et à des avancées et technologiques uniques, ainsi qu'aux compétences essentielles.
Notre plan opérationnel pour la création de grappes technologiques, qui est fondé sur la consultation des entreprises, un sondage indépendant pour cerner leurs besoins et une table ronde, a permis de cerner les principaux éléments de leurs recommandations.

  • Nous informerons de notre plan les membres de la grappe, le conseil consultatif et les intervenants, y compris les employés de l'IIPC-CNRC.
  • Le financement de la grappe aidera l'industrie à répondre aux besoins à court et à moyen terme. Nous consacrerons aussi une petite partie des fonds à la collaboration avec les universités afin de développer les futures technologies dont aura besoin l'industrie pour rester un meneur mondial.
  • Nous consacrerons notre budget de services votés au développement des compétences essentielles pour acquérir la stature de chef de file mondial et répondre aux besoins de l'industrie, et une petite partie ira à des recherches préliminaires.
  • Nous instaurerons entre la grappe, le secteur universitaire et les chercheurs de partout dans le monde un mécanisme servant à partager les connaissances et l'expertise.
  • Création d'un sous-comité technique au sein du Comité consultatif, regroupant huit experts en technologie PEM (piles à combustible à membrane échangeuse de protons)
  • Mise en œuvre du plan de la grappe et du plan d'activités afin de s'aligner sur les besoins de l'industrie
  • Création d'un réseau national en PEM afin de rassembler les ressources en R-D de l'ensemble du Canada et d'établir des liens avec l'industrie
  • Mise sur pied du projet de recherche mixte CNRC-MST (ministère des Sciences et de la Technologie de la République populaire de Chine) afin de soutenir la stratégie chinoise de la grappe des piles à combustibles
  • Présentation PowerPoint du plan de la grappe au Comité consultatif, aux membres généraux de la grappe et au personnel
  • Afin de satisfaire aux besoins à court et moyen terme de l'industrie, tenue d'un premier consortium et réalisation d'un projet préliminaire sur la contamination menant à la création d'un projet complet avec Ballard et Hydrogenics en 2007-2008
  • Consolidation des liens avec les universités de Victoria, de Waterloo, de l'Alberta et de Calgary au moyen de projets conjoints et de protocoles d'entente.

L'IIPC-CNRC doit trouver comment accroître l'utilisation de la SACTH, notamment par des efforts de commercialisation.

Acceptée.

  • L'IIPC-CNRC poursuivra la mise en oeuvre du plan de commercialisation de la SACTH. Il demandera à l'agent de développement commercial (ADC) et à l'agent technique (AT) de consacrer respectivement 20 et 40 % de leur temps à l'élaboration de projets pour la SACTH.
  • Nous continuerons de coopérer avec Piles à combustibles Canada afin d'accroître l'utilisation de la SACTH au sein de la grappe des piles à combustible de la Colombie-Britannique.
  • Nous créerons un partenariat avec Powertech Labs et CTC afin de commercialiser la SACTH auprès d'autres secteurs industriels (pétroliers, gaziers, miniers, militaires).
  • On a observé une hausse dans l'utilisation de la salle au cours des deux dernières années. Des fonds ont servi à publiciser et à commercialiser l'installation.
  • Des entreprises de la grappe comme Ballard et Azure commencent à utiliser la salle de façon continue.
  • On a embauché un étudiant stagiaire pour la commercialisation de la SACTH.
  • Des discussions avec PowerTech et CTC sont en cours.

L'IIPC-CNRC doit continuer de se concentrer sur le développement des capacités de recherche internes.

Acceptée. Le développement des compétences essentielles et du leadership dans le domaine de la recherche est absolument nécessaire à la viabilité de l'Institut, donc prioritaire. Outre la formation de meneurs pour la recherche, nous prévoyons augmenter le nombre de postes par l'accroissement des recettes.

  • L'IIPC-CNRC affectera la totalité de son budget de services votés pour la science et la technologie (S-T) au développement de la capacité de recherche interne (les compétences essentielles) en ce qui a trait aux piles à combustible à basse température, et à des études exploratoires.
  • Il se concentrera sur les compétences essentielles dont a besoin l'industrie, en tenant compte de l'avis des entreprises et en se fondant sur des études de marché et des études de dépistage de la technologie afin d'assurer le caractère unique de l'Institut.
  • Il adoptera et mettra en œuvre un plan de formation du personnel.
  • Il instaurera un mécanisme de gestion du portefeuille afin de pouvoir se concentrer sur ses objectifs et d'assurer leur viabilité.
  • Élaboration d'un processus de sélection des projets considéré comme une pratique exemplaire au sein du CNRC
  • Convergence par la réduction du nombre de projets aux projets essentiels axés sur les secteurs cruciaux pour l'industrie
  • Hausse du plafond des fonds de fonctionnement des projets, qui passera  de 300 000 $ à 800 000 $
  • Intégration d'un plan de formation au plan d'activités
  • Gestion du portefeuille en place dans le cadre du processus de sélection des projets

L'IIPC-CNRC doit veiller à ce que son plan de recherche soit ciblé et tienne compte de ses ressources, et bien en informer les intervenants.

Acceptée.

  • L'IIPC-CNRC continuera de réduire le nombre de plateformes technologiques de son programme interne de R-D, en accord avec le comité technique industriel et les partenaires universitaires.
  • Il continuera de travailler au développement d'une expertise de calibre international dans le domaine des matériaux, de la conception et de la fabrication des piles à combustibles.
  • Le Comité consultatif et les intervenants seront informés tous les trois mois des progrès.
  • Nombre de projets internes réduit à dix
  • Plan de recherche plus ciblé sur les domaines clés des compétences essentielles
  • Rédaction des rapports d'étape terminée

Le CNRC devra envisager toutes les possibilités, y compris des réaménagements de l'effectif, lorsqu'il modifiera en profondeur l'orientation de sa recherche.

Acceptée

  • L'Institut achève la restructuration qui comportera un réaménagement de l'effectif. La stratégie consistait, au départ, à prévoir du temps et des ressources pour le recyclage des employés en fonction du nouveau mandat. Le processus suivi ces deux dernières années se traduira par une restructuration et un réaménagement de l'effectif de l'Institut.
  • L'Institut réaffectera ses ressources en fonction du plan technologique et opérationnel.
  • Restructuration terminée
  • Nouvelle gouvernance en place
  • Rôles et responsabilités assignés

L'IIPC-CNRC doit s'attacher à la gestion des ressources et à la mise en œuvre des plans et poursuivre l'adoption des méthodes et des processus de gestion nécessaires à l'atteinte des objectifs.

Acceptée

  • L'IIPC-CNRC s'est doté d'un processus d'examen et de planification de projet qui lui permet de gérer les ressources, de suivre les progrès et de prendre des décisions en ce qui concerne les nouvelles initiatives.
  • Il continuera d'améliorer ce processus afin d'optimiser l'utilisation des ressources.
  • Il poursuivra la mise sur pied d'un comité du programme d'innovation, constitué de chefs de groupe et de membres de la direction chargés d'examiner régulièrement les progrès, les besoins et les priorités.
  • Embauche d'un gestionnaire de projet
  • Mise en œuvre du processus d'examen et de sélection des projets
  • Allocation des ressources en place
  • Création d'un groupe de chefs de projet qui évaluera les progrès, les besoins et les priorités

Le CNRC doit bien définir le sens de « figure de proue » ainsi que les rôles et les responsabilités que cela sous-entend.

L'industrie demande au CNRC de créer un portail pour coordonner et regrouper les ressources du CNRC. À notre avis, l'IIPC-CNRC, en tant qu'institut de recherche appliquée, au cœur de la plus importante grappe d'entreprises qui s'intéressent aux piles à combustibles et des activités de l'ensemble du secteur, peut servir de portail à la R-D dans ce domaine. Disposant du plus important groupe de recherche sur les piles à combustible au Canada, il collabore de près avec ses partenaires universitaires pour répondre aux besoins de l'industrie. L'IIPC-CNRC coordonne l'ensemble de la R-D sur les piles à combustibles au Canada et assure les rapports avec l'Industrie. Piles à combustibles Canada, une association industrielle nationale qui a son siège social à l'Institut d'innovation en piles à combustible (IIPC-CNRC), donne régulièrement des informations sur les besoins des entreprises. L'IIPC-CNRC entretient d'excellents rapports avec les entreprises et les universités de même qu'avec les organisations de recherche à l'étranger. Grâce à son Installation de partenariat industriel (IPI), à ses centres d'essai et de démonstration, à son conseil consultatif axé sur l'industrie et à ses bons rapports avec les conseillers en technologie industrielle (CTI) du PARI-CNRC, l'IIPC-CNRC est bien au fait des besoins du marché et des entreprises. Aussi, en qualité de portail, il est en mesure d'informer des besoins le programme horizontal de recherche sur les piles à combustibles du CNRC. Le programme utilisera les renseignements obtenus pour instaurer des critères de sélection de projet en vue de l'élaboration de plateformes de connaissances essentielles et nouvelles nécessaires aux instituts de recherche appliquée pour aider les partenaires industriels. D'autre part, l'IIPC-CNRC peut répondre aux nombreux besoins et demandes de renseignements des entreprises en acheminant celles-ci, ainsi que leurs projets ou consortiums, aux employés du CNRC ayant les compétences et l'expertise voulues.

Les cadres supérieurs du CNRC ont débattu du rôle éventuel de figure de proue de l'IIPC-CNRC dans la recherche sur les piles à combustible au Canada. Les discussions se poursuivent afin de clarifier la définition des rôles et des responsabilités relatives à la création de la fonction de « portail ».



Évaluation de 2006-2007 de l'Institut national de nanotechnologie (INN)

Recommandation

Réponse de la direction et mesures proposées 

Progrès accomplis en 2006-2007

Doter l'INN d'une vision stratégique et de mécanismes permettant de la réaliser.

Cette recommandation sera mise en œuvre au cours de l'année civile. L'INN dispose d'un plan pour les cinq premières années : bâtir et équiper l'INN selon le cadre de recherche particulier articulé par Dan Wayner en 2002. De plus, le Conseil a accepté le cadre stratégique de fonctionnement lors de sa première réunion, en juin 2005. Toutefois, par le passé, l'approbation d'un plan stratégique formel a été entravée parce que les parties ne savaient pas trop ce que le plan devait contenir. La direction a l'intention de formuler un plan stratégique qui tiendra compte de l'initiative conjointe et qui pourra être approuvé par le Conseil de l'INN et les partenaires financiers de l'Institut le 3 octobre 2006. Le plan stratégique offrira plus de précisions sur le plan et l'accent des recherches.

Le plan stratégique provisoire a été présenté par le Conseil d'administration en octobre 2006. Suivant les conseils de ses membres, le plan a été peaufiné par la direction de l'INN pour la réunion du Conseil d'administration en avril 2007. Le Conseil a alors noté des progrès dans le plan et a demandé qu'il soit davantage ciblé stratégiquement, à son usage, comparativement à un document connexe présenté au CNRC. La prochaine version du plan sera distribuée électroniquement et fera l'objet de débats lors d'une conférence électronique avant d'obtenir l'approbation finale du Conseil au moyen d'un vote par courriel.

Le plan de l'initiative de création d'une grappe en nanotechnologie, formulé principalement par l'INN et présenté par le CNRC (au Conseil du Trésor dans le cadre de la proposition du CNRC de renouveler son portefeuille d'initiatives des grappes de la phase II), portait principalement sur l'INN et présentait le plan stratégique de l'Institut en fonction de ses liens et de sa synergie avec le cadre et les priorités des autres partenaires fondateurs de l'INN.

La stratégie de l'INN a fortement influé sur la stratégie de nanotechnologie de l'Alberta (voirci-dessous).

Faire des questions de ressources humaines non résolues la priorité de la direction.

Cette recommandation sera appliquée immédiatement. Le poste de directeur de la recherche constitue une priorité absolue pour la direction, et bien que le premier concours n'ait pas donné de résultats, des solutions novatrices sont mises en œuvre. Le processus de recrutement externe pourrait être élargi conformément au cadre de dotation du gouvernement fédéral, qui exige que les concours internes soient suivis de concours externes.

D'autres questions relatives aux RH, comme les possibilités de carrière à long terme, seront soulevées devant les directeurs des deux organisations, mais il faut admettre qu'il pourrait ne pas y avoir de solution à toutes les questions relatives à la carrière.

Le poste de directeur de la recherche a été comblé avec une grande compétence à titre intérimaire par un cadre supérieur expérimenté du CNRC, ancien DG intérimaire de l'INN, qui coordonne également l'initiative de nanotechnologie transorganisationnelle.

Préciser le rôle et les responsabilités du Conseil d'administration.

Le rôle du Conseil d'administration est défini dans l'entente sur la gouvernance de l'INN. À mesure que le Conseil se réunira et que l'INN sera établi, les responsabilités du Conseil seront mieux définies. Pour garantir que le rôle du Conseil tient compte des attentes des partenaires, des entrevues individuelles avec les partenaires et les membres du Conseil seront organisées et les résultats seront communiqués lors de la réunion suivante du Conseil.

Lors de la réunion commune du Conseil d'administration de l'INN et du Comité de surveillance de l'INN d'octobre 2006, le Conseil d'administration a recommandé aux membres fondateurs de l'Institut de former au sein du Conseil un sous-comité exécutif responsable des questions d'ordre opérationnel de l'INN. Ce sous-comité a été créé et a depuis mis à jour le document de gouvernance de l'INN selon les recommandations du Comité de surveillance et du Conseil d'administration. La formation de ce nouveau sous-comité permettra au Conseil d'administration de se concentrer sur l'orientation stratégique de l'INN, ce qui allègera son ordre du jour déjà chargé par l'intégration des cadres de fonctionnement des partenaires. Le Comité de surveillance de l'INN s'est réuni avec le Conseil d'administration en avril et a formulé des recommandations sur le rôle de ce dernier.

Améliorer les systèmes administratifs.

Cette recommandation sera mise en œuvre dans la mesure du possible. Le personnel du CNRC à l'INN et le personnel de l'Université de l'Alberta s'efforcent continuellement de trouver les moyens les plus efficaces de travailler ensemble. Un certain nombre d'ententes ont été signées mais il en reste davantage à mettre en œuvre. Des efforts particuliers de communication seront déployés afin de rendre ces processus plus transparents pour tous.

Le sous-comité exécutif nouvellement formé au sein du Conseil d'administration travaille avec le directeur général de l'INN pour assurer la collaboration efficace des membres fondateurs.

Le DG et le vice-président, Recherche, de l'Université de l'Alberta se rencontrent régulièrement afin de faciliter l'intégration de leurs priorités et de leurs cadres organisationnels. Un régime d'approbation commun au CNRC et à l'Université est en cours d'élaboration. Un groupe de travail spécial sur les questions administratives a été formé parmi les membres de l'INN et leurs homologues de l'Université. On envisage la création d'autres équipes d'interconnectivité formées de membres du CNRC et de l'Université de l'Alberta, en matière de mise sur pied des activités, d'exploration des processus de recrutement des travailleurs, de nomination conjointe en science, de commercialisation commune et de prestation partagée de services, par exemple.

Conclure un protocole de communication et élaborer un plan de communication.

Cette recommandation est cruciale et on veillera à ce que le protocole de communication soit accepté et signé. Les grands principes du protocole sont en place et une version préliminaire été élaborée et acceptée en principe. Il reste à formuler la stratégie de communication, qui revêt une certaine importance, étant donné que l'INN passe d'une phase de réaction à une phase de proaction.

Le directeur général de l'INN a rédigé un protocole de communication aux fins d'approbation par le comité exécutif. Le protocole constitue un document évolutif, et des améliorations sont apportées à sa philosophie de base sur le plan du travail à mesure que les relations se consolident.

Assurer un niveau durable de financement continu.

Cette recommandation sera appliquée immédiatement. Le résultat du processus d'évaluation sera introduit dans le plan d'activités relatif à la demande de renouvellement qu'a présenté le CNRC au gouvernement du Canada. En parallèle, le gouvernement de l'Alberta est en train de formuler une stratégie de nanotechnologie qui reconnaît le rôle essentiel de l'INN pour l'Alberta.

Le CNRC a présenté sa demande au gouvernement fédéral, dans sa proposition de renouvellement du financement de la phase II de la grappe. La stratégie de nanotechnologie du gouvernement de l'Alberta a été annoncée en mai 2007. L'investissement de 130 millions de dollars échelonné sur cinq ans comporte 16 éléments de financement destinés à favoriser la commercialisation, à attirer et à conserver les travailleurs talentueux ainsi qu'à créer et à préserver l'infrastructure. De nombreux éléments présentent des possibilités de financement pour l'INN.



Évaluation de 2006-2007 des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Agriculture au service de la santé humaine (ASSH)

Recommandation

Réponse de la direction et mesures proposées 

Progrès accomplis en 2006-2007

L'initiative ASSH devrait renforcer ses liens avec la collectivité de la recherche en médecine et en nutrition œuvrant dans le domaine des nutraceutiques et aliments fonctionnels (NAF).

Acceptée.
L'IBP-CNRC a commencé à établir des relations avec la collectivité de la médecine et de la nutrition à l'Université de la Saskatchewan et à l'Institut des sciences nutritionnelles et de la santé (ISNS-CNRC) à l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.)

En 2006-2007, l'IBP-CNRC a parrainé un atelier conjoint sur la médecine, la nutrition et la recherche avec l'industrie et des universités canadiennes. De plus, les chercheurs de l'IBP-CNRC établissent des relations officielles avec des chercheurs de l'Université du Manitoba et examinent la possibilité de mener des activités de coopération avec l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels de l'Université Laval, le Réseau des aliments et des matériaux d'avant garde (AFMNet) et le Centre canadien de recherche agroalimentaire en santé et médecine. De même, l'IBP-CNRC tente d'établir des relations plus formelles avec l'INS-CNRC. Il existe actuellement deux projets conjoints en cours entre ces deux instituts. L'IBP-CNRC étudie la possibilité d'un arrangement plus formel et plus large en recherche et d'une expansion de BioAccess dans le Canada atlantique.

En novembre 2006, le Centre de commercialisation BioAccess a ouvert ses portes à Saskatoon. Le CNRC a créé le Centre afin d'aider les sociétés novatrices de produits neutraceutiques, d'aliments fonctionnels et de produits de santé naturels de l'Ouest canadien à mettre leurs produits sur le marché. Le CNRC offrira entre autres des travaux de recherche, des programmes de soutien au développement des affaires, des connaissances d'experts, des ressources et des conseils en matière d'activités commerciales.

L'initiative ASSH devrait élaborer un plan d'activités ou opérationnel précisant clairement les engagements et les échéanciers relatifs à toute activité future, au cas où l'initiative de grappe technologique recevrait des fonds additionnels.

Acceptée.
L'IBP-CNRC élaborera un plan opérationnel en consultation avec l'ICIST-CNRC, le PARI-CNRC et le Centre Bio-innovation pour appuyer tout les aspects de la grappe, comme indiqué dans son plan d'activités.

Le plan est en cours d'élaboration et devrait être terminé d'ici décembre 2007. De plus, l'IBP-CNRC élabore actuellement des systèmes de gestion et de gestion de projets.

L'initiative ASSH devrait élaborer un plan de communications pour guider les futurs efforts en diffusion d'information avec les participants de la grappe NAF. Le plan devrait comprendre des stratégies pour communiquer avec les intervenants de la grappe dans la collectivité de la recherche/universitaire, ainsi qu'avec d'autres intervenants et l'industrie.

Dans le cadre de sa planification des activités, l'IBP-CNRC a déterminé que la planification de la diffusion d'information et les communications étaient des éléments critiques pour encourager le développement de la grappe dans la collectivité.

L'agent d'information de l'IBP-CNRC a formulé un plan de communications, mais sa mise en œuvre est en attente parce que la personne qui occupe ce poste a démissionné et qu'on n'a encore trouvé personne pour la remplacer. Un remplaçant provisoire devrait être engagé d'ici août 2007 et un employé permanent officiel sera embauché d'ici décembre 2007.

Les activités de communications de BioAccess vont bon train. La rédaction des documents promotionnels est terminée, un exercice de cartographie a débuté et un atelier de BioMap a été présenté en novembre 2006 à diverses PME de l'ensemble de l'Ouest canadien. De plus, BioAccess prépare un bulletin électronique qui sera terminé en septembre 2007. Celui-ci mettra les entreprises de l'Ouest canadien au courant des grandes réalisations en matière de technologie et de produits et offrira de l'information sur des questions de commercialisation et d'affaires.

L'IBP-CNRC a organisé deux ateliers à l'intention de l'industrie et des participants à la recherche d'intérêt public de l'ensemble du Canada afin d'accroître les connaissances et les partenariats de la grappe. Un autre événement semblable est prévu en décembre 2007.


Évaluation de 2006-2007 des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Centre pour la commercialisation de la technologie biomédicale du CNRC

Recommandation

Réponse de la direction et mesures proposées 

Progrès accomplis en 2006-2007

L'IBD-CNRC devrait établir un cadre de responsabilisation entre l'IBD-CNRC et BCC afin de préciser les rôles et les responsabilités des deux organismes, particulièrement en ce qui concerne les modalités de location du CCTB-CNRC.

En cours. Les locaux à louer au CCTB-CNRC sont déjà occupés à 48 % , seulement neuf mois après la fin de la construction. Pour les locaux qui restent, conformément à l'accord de collaboration entre l'IBD et BCC qui établit les responsabilités des parties, l'IBD-CNRC consultera BCC pour déterminer les besoins en espace dans les 12 prochains mois. Pour les locaux non requis par BCC, l'IBD-CNRC cherchera des locataires et des organismes qui ne feront pas partie du programme de BCC, afin de ne pas faire obstacle aux objectifs du programme de BCC.

En date du 1er avril 2007, les locaux à louer au CCTB-CNRC étaient occupés à 61 %.

Le nombre total d'occupants du CCTB en date du 1er avril 2007 s'élevait à neuf, tous se rattachant à la grappe biomédicale, dont quatre participent au programme de BCC.

Lors des réunions du comité directeur, BCC a informé le CNRC que quatre autres clients pourraient se rajouter au programme de BCC.

Compte tenu du grand nombre de locaux au sein du CCTB-CNRC alloués au BCC, l'IBD-CNRC devrait s'assurer que BCC a un plan d'activités en place indiquant les échéanciers, des jalons et des plans d'urgence pour trouver et conserver des clients appropriés à l'espace alloué et pour participer aux programmes de BCC.

Terminée. BCC a un plan d'activités et un plan de travail, qui ont été présentés au conseil d'administration en mars 2006. BCC fait également état des progrès réalisés au PARI-CNRC tous les mois.

BCC possède un plan d'activités en place et rend compte de ses progrès au PARI-CNRC chaque mois.

Conformément à l'accord de collaboration entre l'IBD-CNRC et BCC, l'IBD-CNRC devrait assurer la tenue de réunions officielles du comité directeur mixte et l'établissement de mécanismes appropriés en vue de surveiller les progrès à l'égard des engagements indiqués dans l'accord et de satisfaire aux exigences de reddition de comptes du gouvernement fédéral.

Acceptée. Des réunions de planification ont eu lieu de façon continue depuis octobre 2005 et selon les besoins du moment. Les réunions du comité directeur mixte commenceront au quatrième trimestre de 2006. Au cours de ces réunions, on aura recours à des programmes et des mesures connexes pour surveiller les progrès à l'égard des engagements.

En plus des réunions ponctuelles, plusieurs réunions officielles du comité directeur ont eu lieu aux dates suivantes au cours de l'exercice 2006-2007 :

  • le 3 octobre 2006
  • le 13 novembre 2006
  • le15 janvier 2007


Évaluation de 2006-2007 des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Centre des technologies de l'aluminium (CTA) du CNRC

Recommandation

Réponse de la direction et mesures proposées 

Progrès accomplis en 2006-2007

Procéder rapidement à l'analyse prévue des besoins des entreprises du Saguenay-Lac-Saint-Jean afin de cerner les possibilités qu'offrent les plates-formes technologiques que le CTA-CNRC est à établir.

Acceptée. La Carte routière technologique canadienne de la transformation de l'aluminium, dont le CNRC est un intervenant, privilégiera les besoins industriels nationaux et locaux. Des ateliers permettront aux entreprises d'exprimer leurs vues sur les priorités du secteur et leur difficulté à les respecter.

L'édition de 2006 de la Carte routière technologique canadienne de la transformation de l'aluminium a été publiée le 31 mars 2007 au Saguenay.

On peut obtenir gratuitement ce document en français et en anglais sur Internet à l'adresse suivante : http://www.trans-al.com/ .

Plusieurs présentations ont suivi le lancement officiel du document au Québec. Ce document a également été distribué en Ontario lors de la foire de l'Automotive Parts Manufacturers' Association qui a eu lieu à Hamilton en mai 2007.
 

De concert avec les intervenants, selon une approche intégrée visant à offrir des programmes et des services soucieux des besoins des PME :

  • Le CTA-CNRC, le PARI-CNRC et l'ICIST-CNRC entameront de nouvelles activités conjointes pour offrir des services de veille technologique concurrentielle et un carrefour d'information pour l'industrie, en particulier les PME.
  • Le CTA-CNRC et le PARI-CNRC coopéreront à la création de programmes de R-D axés sur les besoins des PME, conformes aux objectifs des intervenants des grappes technologiques comme DEC, le CQRDA, TRANSAL, l'APMA, le REGAL et les universités canadiennes.
  • Le plan du CTA-CNRC et du PARI-CNRC s'adresse aux entreprises du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais aussi à toutes celles du Canada.
Les méthodes éprouvées utilisées par l'IMI-CNRC, à Boucherville, serviront à réaliser des projets multipartites afin de réaliser les possibilités et de résoudre les problèmes des PME.

La phase initiale a eu lieu l'an dernier Des efforts ont été consacrés à l'évaluation des besoins réels du CTA-CNRC et de la grappe des technologies de l'aluminium. La plupart des activités ont eu lieu après janvier 2007. Ces activités visaient à mieux faire connaître au nouveau chef du Centre d'information du CNRC (CIC) du Saguenay les activités et les intervenants de la grappe afin d'évaluer leurs besoins. Le coordonnateur régional de l'ICIST-CNRC et le chef du CIC du Saguenay ont travaillé en étroite collaboration avec la direction du CTA-CNRC afin d'harmoniser les services éventuellement offerts avec ces besoins.

  • Un CTI spécialisé s'est vu formellement assigner la fonction de lien entre le PARI-CNRC et le CTA-CNRC et la grappe des technologies de l'aluminium.
  • Deux autres CTI se sont vus formellement assigner le rôle d'agents de liaison entre le CTA-CNRC et la grappe des technologies de l'aluminium et les entreprises d'aluminium en Ontario et en Colombie-Britannique. Ils travailleront avec le CTI spécialisé du Québec.
  • Le CTI spécialisé participe activement au traitement intégral de la demande de collaboration entre les PME et le CTA-CNRC.
  • Le CTI travaille également avec l'ICIST-CNRC à la mise en œuvre d'autres activités du plan.

Examiner la gestion de la propriété intellectuelle avec les collaborateurs afin d'offrir aux membres des grappes technologiques l'accès aux nouvelles connaissances.

Acceptée (avec des précisions). L'approche utilisée à ce jour avec nos collaborateurs repose sur l'accroissement de la vitesse de commercialisation, le développement des connaissances pour le CTA-CNRC, l'accès aux installations et le transfert de compétences en ce qui concerne les autres utilisateurs, tant à l'intérieur de la grappe qu'au Canada.

Les ententes signées par le CTA-CNRC continueront d'optimiser l'atteinte des objectifs stratégiques du CNRC en permettant le transfert de connaissances aux autres utilisateurs des grappes technologiques, afin de créer la richesse, des emplois et des avantages pour les Canadiens.

Un accent particulier a été mis en 2006-2007 sur la définition des questions relatives à la PI et des ententes de PI pertinentes pour tous les nouveaux projets. La section des marchés relative à la PI est définie par l'agent de développement des entreprises du CTA-CNRC en consultation avec l'avocat spécialisé en PI du CNRC. L'entente de PI est étudiée par le comité d'étude des projets de l'IMI-CNRC avant la signature du marché. Cette démarche a pour résultat des ententes de PI particulières, même si des projets multiples sont menés avec le même partenaire industriel.

  • Le CTA-CNRC offre à son partenaire un accès facile à une expertise de calibre mondial et à des infrastructures de S-T uniques dans un concept de laboratoires ouverts afin de faciliter la collaboration et les activités conjointes.
  • Le CTA-CNRC a établi une nouvelle collaboration avec une PME de la région qui permettra d'installer un laboratoire unique de soudage par friction-malaxage dans ses locaux. Cette démarche a été facilitée grâce à la collaboration avec le Centre des technologies de fabrication en aérospatiale du CNRC (installations et expertise complémentaires).
Le CTA-CNRC poursuit également des activités continues avec d'autres PME de la région afin de faciliter leur accès aux infrastructures et aux ressources de S-T.


Évaluation de 2006-2007 des initiatives de grappes technologiques du Centre et de l'Ouest – Centre canadien de fabrication de dispositifs photoniques du CNRC

Recommandation

Réponse de la direction et mesures proposées 

Progrès accomplis en 2006-2007

Chercher de nouvelles occasions pour informer, éduquer et bâtir des liens avec les CTI du PARI-CNRC.

Acceptée. Le CCFDP-CNRC considère le PARI-CNRC comme un partenaire essentiel pour diffuser ses services dans l'ensemble du secteur industriel canadien – un prolongement à ses professionnels de la vente et du marketing. La direction de l'ISM-CNRC rencontrera le directeur général du PARI-CNRC en vue de déterminer la meilleure façon d'informer les CTI des programmes et services commerciaux proposés par le CCFDP-CNRC.

La direction du CCFDP-CNRC a assisté à trois réunions différentes avec la direction (directeur général et directeur de l'Ontario) du PARI-CNRC afin de concevoir une stratégie pour la pleine intégration du CCFDP-CNRC au PARI-CNRC. Il a été convenu que le directeur du CCFDP sera invité aux futures réunions régionales des CTI afin d'offrir un survol de cette initiative de la grappe et de ce qu'il pourrait faire pour leurs clients. Le PARI-CNRC a donné une présentation à la direction et aux chefs de groupe de l'ISM-CNRC sur le positionnement du PARI-CNRC afin de favoriser la commercialisation des capacités de l'ISM-CNRC. En retour, cet institut a accueilli une délégation de plusieurs CTI du PARI-CNRC où il a donné des présentations sur ses programmes de R‑D, sur le CCFDP-CNRC et sur la manière dont il collabore avec ses clients. Cet événement a mis en lumière bon nombre d'activités que l'on juge prêtes à l'exploitation commerciale. Deux clients ont déjà été repérés par le PARI-CNRC et des possibilités d'affaires avec le CCFDP-CNRC sont à l'étude.

Continuer de prendre de l'expansion dans le secteur privé et de tisser des liens afin de faire connaître les services proposés par le CCFDP-CNRC.

Acceptée. C'est essentiel pour ce que le CCFDP-CNRC doit faire – assurer la diffusion des services du CCFDP-CNRC offerts au secteur industriel. Pour ce faire, le CCFDP-CNRC s'assurera que ses membres du personnel du bureau d'affaires connaissent bien les pratiques commerciales du CCFDP-CNRC. Le CCFDP-CNRC continuera également de participer aux salons professionnels tels que Photonics North et West ainsi qu'à siéger aux comités d'associations de l'industrie photonique afin d'informer les clients industriels éventuels.

Un CTI du PARI-CNRC spécialisé en photonique a été désigné en tant que principale personne-ressource pour le personnel du PARI-CNRC qui souhaite accéder à l'expertise du CCFDP-CNRC. Il a également été convenu que le Centre fera l'objet d'une attention spéciale lors d'un certain nombre de réunions régionales du PARI-CNRC en Ontario, au Québec, dans la région de l'Atlantique et dans l'Ouest canadien au cours des douze prochains mois. Les CTI du PARI-CNRC apporteront leur soutien au Bureau des affaires commerciales de l'ISM-CNRC et au CCFDP-CNRC lors du prochain événement de Photonics North et du Symposium exécutif sur la commercialisation de la photonique.

Résoudre la question de l'attribution des impôts fonciers et des coûts d'électricité.

Acceptée. La direction de l'ISM-CNRC rencontrera le directeur général des SAGI afin d'évaluer le coût réel des services publics et les taxes du complexe du CCFDP-CNRC. À noter qu'une seule journée d'interruption de service au CCFDP-CNRC se solde par un arrêt des activités durant au moins deux jours, ce qui entraîne des coûts de 50 000 $ en perte d'occasion pour le CCFDP-CNRC. Les SAGI doivent tenir compte de telles pressions.

On a estimé le coût moyen des services publics et des taxes pour les activités des deux dernières années et on a intégré cette estimation au plan d'activités du CCFDP-CNRC. On prévoit que ces coûts seront pleinement couverts par la demande de crédits budgétaires présentée au Conseil du Trésor. La direction de l'ISM-CNRC continue de travailler en étroite collaboration avec les SAGI afin de minimiser les interruptions de services. Les coupures de courant sur l'ensemble du site (aux fins de l'entretien périodique d'Hydro Ottawa) entraînent toujours un arrêt complet des installations, comme ce fut le cas dernièrement. Malgré la planification à long terme, le Centre a perdu presque deux jours d'activités.

Examiner le potentiel du marché et établir des attentes de recouvrement des coûts par le CCFDP-CNRC.

Acceptée. Le CCFDP-CNRC continuera de mettre à jour son plan de commercialisation de façon régulière et d'obtenir des conseils d'autres organismes internationaux (tels que OIDA) à cet égard. Comme il a été établi dans la demande initiale auprès du Conseil du Trésor, la politique de recouvrement des coûts du CCFDP-CNRC vise à récupérer une partie seulement et non l'ensemble des coûts d'exploitation du Centre. L'incidence du CCFDP-CNRC sera mesurée en fonction de son efficacité à stimuler l'économie canadienne (croissance de l'emploi, attrait des PME, placement de capital de risque, produit commercial sur le marché, etc.). Le CCFDP-CNRC continuera à tenir des réunions d'affaires et de commercialisation toutes les deux semaines afin de surveiller les recettes prévues du Centre.

Le CCFDP-CNRC a continué de chercher de nouvelles occasions d'affaires tant au Canada qu'à l'échelle internationale. Les prix facturés pour les services de fabrication ont été pleinement évalués selon le principe comptable uniformisé du CNRC et semblent concurrentiels. Certains des principaux paramètres établis pour ce secteur sont liés aux retombées industrielles du CCFDP-CNRC. Celles-ci peuvent être mesurées selon la croissance des entreprises clientes (attraction d'investissements, augmentation des revenus, hausse des emplois). La direction du CCFDP-CNRC connaît le délicat équilibre à préserver pour maximiser le rendement du capital investi. Le CCFDP-CNRC continuera de surveiller la fixation des prix par le marché pour des services semblables afin de s'assurer qu'il offre à ses clients le meilleur rapport qualité-prix.

Le suivi de ces paramètres fera partie des attributions du nouveau responsable du soutien technique à la commercialisation du CCFDP-CNRC.

Établir un cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats (CGRR) qui prend en compte le financement sous forme de contributions ou l'exécution des programmes des collaborateurs.

Cette recommandation n'est pas acceptée. L'Université Carleton est responsable du programme de formation et a reçu des fonds de la province pour exercer cette fonction. Le CNRC n'a aucun pouvoir ni aucune autorité dans ce domaine, bien que le CCFDP-CNRC soit désigné dans le programme de formation théorique de l'Université Carleton.

Cette recommandation n'est pas acceptée.

Poursuivre l'élaboration des stratégies de commercialisation et de communication, particulièrement celles visant directement les entreprises, y compris celles d'Ottawa.

Acceptée. Comme il a déjà été mentionné, la commercialisation et la communication jouent un rôle essentiel dans une entreprise telle que le CCFDP-CNRC et sont des outils qui doivent être exploités. Le CCFDP-CNRC continuera d'obtenir des données relatives à la commercialisation et à la concurrence à l'aide de ses SF internes et tentera de mieux s'intégrer aux ressources de l'ICIST. Ainsi, dans son plan d'activité proposé (2007-2012), le CCFDP-CNRC prévoit des partenariats avec l'ICIST-CNRC pour obtenir des données de veille technologique concurrentielle qui seront distillées et analysées afin d'aider à cerner les menaces et les possibilités pour le Centre – les résultats seront intégrés dans le processus de décision de gestion. Sur le plan des communications, le CCFDP-CNRC continuera de mettre à jour son site Web et de diffuser ses services auprès des parties intéressées. Un agent supérieur en communication sera embauché par le Centre pour s'acquitter de ces fonctions.

Quatre réunions ont eu lieu entre l'ISM-CNRC et l'ICIST-CNRC afin de définir le profil du poste d'analyste des entreprises technologiques au sein de l'ICIST-CNRC. Un examen écrit destiné à la présélection des candidats est en cours d'élaboration.

Une annonce pour le poste d'agent de développement des entreprises en soutien technique à la commercialisation pour le CCFDP-CNRC est en cours de finalisation et sera affichée sous peu.

On met à jour des brochures sur le CCFDP-CNRC, dont le contenu sera aussi utilisé pour compléter le site Web du Centre.

Le CCFDP-CNRC a également travaillé activement à consolider les relations existantes avec les grappes photoniques dirigées par l'industrie (Ottawa, Montréal, Québec, Colombie-Britannique, sud de l'Ontario, Rochester, Tucson, Phoenix, San Jose, Pittsburgh et Boston) et tente de nouer de nouvelles relations avec d'autres grappes photoniques à l'échelle internationale (France, Italie, Espagne, Chine, Floride, Caroline du Nord, Colorado). À cette fin, le CCFDP-CNRC a obtenu un projet financé de l'initiative de représentation accrue aux États-Unis afin d'accroître sa présence et celle de ses clients sur les marchés américains.

Mener une étude comparative dans environ cinq ans pour mesurer la position et la force du service du CCFDP-CNRC par rapport aux autres centres.

Acceptée avec des changements. Bien que le CCFDP-CNRC convienne qu'il serait nécessaire de procéder à une analyse comparative pour évaluer les forces et les faiblesses du Centre en regard des autres centres, cette analyse doit être menée avant l'échéance de cinq ans. En fait, cet exercice devrait être effectué de façon continue dans le cadre d'un plan de marketing et en même temps que la mise à jour de la carte routière technologique du CCFDP-CNRC – les deux ensembles de données sont nécessaires pour mener une analyse globale du service concurrentiel du Centre.

Le CCFDP-CNRC a assumé un rôle de leader en rassemblant les Centres d'excellence de l'Ontario, RDDC, Commerce international, le Réseau photonique du Québec, l'Institut national en optique photonique, CMC Microsystems et les gouvernements de la Colombie-Britannique et de l'Alberta afin de mener une étude nationale d'étalonnage en photonique qui comprend des sociétés de photonique de l'ensemble du Canada. Cette étude est réalisée sous la bannière du Comité du Consortium photonique du Canada, qui est présidé par le directeur du CCFDP-CNRC. Le rapport doit être remis en mai 2008.

Examiner les politiques de communication en fonction du partenariat CNRC-gouvernement de l'Ontario/Université Carleton.

Acceptée. Cela dépendra bien entendu de l'appui continu assuré de l'Ontario et de l'Université Carleton. À ce jour, aucun problème de communication important n'a eu lieu entre les trois parties intéressées. L'Université Carleton et la province de l'Ontario semblent souscrire à la désignation du Centre comme étant le « CCFDP-CNRC ».

Des cadres supérieurs de l'Université Carleton et du CNRC ont rencontré leurs homologues du gouvernement de l'Ontario afin de déterminer le positionnement du CCFDP-CNRC pour le prochain cycle de financement du gouvernement provincial. L'Université Carleton et le CNRC travaillent ensemble à cette prochaine proposition.

L'Université Carleton et le CNRC ont également travaillé ensemble à une demande de subvention au CRSNG concernant l'accès aux grandes installations qui aurait permis au CCFDP-CNRC d'accéder davantage (une journée par semaine) aux projets de chercheurs des universités canadiennes. Bien que cette demande n'ait pas été acceptée, le soutien de la communauté des utilisateurs universitaires et les rétroactions du comité d'examen ont tous deux été très positifs.


Tableau 3-12: Initiatives horizontales

Le CNRC assure la direction du volet de l’initiative en R-D en génomique menée.

Des renseignements supplémentaires sur les initiatives horizontales se trouvent à l'adresse http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp.



Tableau 3-13: Politiques concernant les voyages

Le CNRC suit les politiques et les paramètres fixés par le Secrétariat du Conseil du Trésor concernant les voyages. Le CNRC ne dispose d'aucune autorisation spéciale en matière de voyage.



Tableau 3-14: Réservoirs de stockage

Une lettre concernant le statut des réservoirs de stockage sur des terrains appartenant au CNRC a été acheminée au ministre de l'Environnement le 3 avril 2007.