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L'honorable John Baird, C.P., député
Ministre de l'Environnement
Message du Ministre
Déclaration de la direction
Tableau de concordance de l'architecture des activités de programmes (AAP)
Renseignements sommaires
Rendement global du Ministère
Section 2: Analyse des activités de programme par résultat stratégique
Architecture d'activités de programme d'Environnement Canada
2006-2007 Ressources par activité de programme
1er résultat stratégique : Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré
2e résultat stratégique : Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens et 4e résultat stratégique : Les impacts relatifs du changement climatique sur le Canada sont réduits
3e résultat stratégique: Les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets et 4e résultat stratégique : Les impacts relatifs du changement climatique sur le Canada sont réduits
Section 3: Renseignements supplémentaires
Renseignements sur l'organisation
Aperçu du rendement financier
Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues et réelles (équivalents temps plein compris)
Tableau 2 : Ressources par activité de programme
Tableau 3 : Postes votés et législatifs
Tableau 4 : Services reçus à titre gracieux
Tableau 5: Sources de revenus disponibles et non disponibles
Tableau 6a : Loi sur les frais d'utilisation
Tableau 6b : Politique sur les normes de service applicables aux frais d'utilisation externes
Tableau 7 : Progrès accomplis au regard du plan de réglementation du Ministère
Tableau 8 : Renseignements sur les dépenses de projets
Tableau 9 : Renseignements sur les programmes de paiements de transfert (PPT)
Tableau 10 : Subventions conditionnelles (Fondations)
Tableau 11 : États financiers du Ministère et des organismes (y compris les agents du Parlement)
Tableau 12 : Réponse aux vérifications et aux évaluations pour l'exercice financier
Tableau 13 : Stratégie de développement durable
Tableau 14 : Amélioration des services
Tableau 15 : Initiatives horizontales
Tableau 16 : Politiques sur les voyages
Section 4: Autres sujets d'intérêt
Activités d'intégration stratégiques
Des services ministériels et des activités de gestion ministérielles
Ressources électroniques choisies
À titre de ministre de l'Environnement j'ai l'honneur de présenter le Rapport ministériel sur le rendement pour la période prenant fin le 31 mars 2007. Ce document résume les réalisations liées aux Résultats stratégiques énoncés dans le Rapport sur les plans et priorités de 2006-2007 d'Environnement Canada. L'exercice financier 2006-2007 s'est révélé une période importante pour Environnement Canada. L'environnement constitue toujours une préoccupation importante pour les Canadiens et notre gouvernement et la bonne nouvelle, c'est que notre gouvernement agit de manière concrète pour réaliser les programmes et les initiatives en matière d'environnement, notamment : |
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En vue de soutenir le programme environnemental du gouvernement, le Ministère a poursuivi la recherche scientifique essentielle aux programmes fédéraux et à l'élaboration de politiques relevant de notre mandat et de nos compétences. Ces activités assurent la prestation de services d'information crédibles pour aider les Canadiens à prendre des décisions éclairées en matière d'environnement. C'est grâce à une telle information que notre ministère a pu accomplir des progrès importants en matière de résultats stratégiques :
Au cours de l'exercice 2007-2008, nous maintiendrons fermement le cap sur les enjeux environnementaux importants pour les Canadiens, et ce, aux échelles nationale et internationale. Notre but est d'offrir un environnement plus sûr et plus propre, et je tiens à souligner à cet égard le dévouement et l'excellent travail du personnel d'Environnement Canada et à le remercier de son soutien indéfectible.
_________________________________________
L'honorable John Baird, P.C., député
Ministre de l'Environnement
Je soumets, aux fins de dépôt au Parlement, le Rapport ministériel sur le rendement de 2006-2007 d'Environnement Canada
Le présent document a été préparé conformément aux principes de présentation des rapports énoncés dans le Guide de préparation de la Partie III du Budget des dépenses 2006-2007 : Rapports sur les plans et les priorités et Rapports ministériels sur le rendement :
_____________________________
Michael Horgan
Sous-ministre de l'Environnement
Environnement Canada a reçu l'approbation du Conseil du Trésor pour modifier son architecture d'activités de programme (AAP) pour l'exercice financier 2006-2007. Le tableau ci-dessous constitue un tableau de concordance entre l'ancienne Architecture d'activités de programme d'Environnement Canada (2005-2006) et la nouvelle (2006-2007).
Activités de programme 2005-2006 d'Environnement Canada (En millions de dollars) |
Activités de programme 2005-2006 d'Environnement Canada (En millions de dollars)* |
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Activités de programme | Réduire les émissions de gaz à effet de serre |
Amélioration de la qualité de l'air
|
Réduction des risques posés par les substances toxiques et autres substances préoccupantes | La diversité biologique est conservée | Approvisionnement assuré en eau propre et salubre pour les personnes et les écosystèmes | Les écosystèmes prioritaires sont conservés et restaurés | Réduction des impacts des conditions météorologiques et dangers connexes | Adaptation aux changements environnementaux | Totaux | |
La biodiversité est conservée et protégée |
-- |
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121,9 | 0,2 | 3,2 |
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--
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125,3 | |
Une eau salubre, propre et sécuritaire |
--
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--
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54,7 |
--
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--
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0,2 | 54,9 | |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités |
--
|
--
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15,9 |
--
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15,6 | 40,2 |
--
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0,2 | 71,8 | |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions |
-- -- |
--
|
--
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--
|
--
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71,3 | 46,3 | 117,6 | ||
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien |
--
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12,2 | 0,7 |
--
|
--
|
13,5 | 81,6 | 43,5 | 151,6 | |
Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement |
--
|
68,0 | 168,3 |
--
|
--
|
--
|
--
|
--
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236,3 | |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables |
--
|
10,9 | 15,7 |
--
|
--
|
--
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--
|
--
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26,6 | |
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre | 18,5 |
--
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--
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--
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--
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--
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--
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--
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18,5 | |
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent |
--
|
--
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--
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--
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--
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1,3 | 1,3 | |
Subtotal | 18,5 | 91,1 | 200,7 | 121,9 | 70,4 | 56,8 | 152,9 | 91,5 | 803,9 | |
Total partiel | 34,5 | |||||||||
Ajustements | 838,4 |
*Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre à cause de l'arrondissement des chiffres.
Raison d'être: Plusieurs lois et règlements confèrent 'a Environnement Canada son mandat et lui permettent d'exécuter ses programmes. Selon la Loi sur le Ministère de l'Environnement, les pouvoirs, fonctions et mandat du ministre de l'Environnement comprennent entre autres:
D'autres pouvoirs sont prescrits dans les lois et les règlements distincts gérés par le Ministère, notamment la Loi sur les espèces en péril et la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999).
Pour en connaître davantage sur les lois et les règlements du Ministère, consulter le site Web (1)(En millions de dollars) | Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
Ressources financières | 838,4 | 888,3 | 868,4 |
Équivalents temps plein | Prévues | Réelles | Différence |
Ressources humaines | 6 363 | 6 646 | 283 |
Résultat stratégique: Le capital naturel du Canada est restauré, conservé et amélioré | |||
Priorité: Élaborer et mettre en œuvre des stratégies, des programmes et des partenariats novateurs pour s'assurer que le capital naturel du Canada est préservé pour la présente génération et les générations à venir. (Continu) | |||
Résultats attendus | État du rendement | Dépenses prévues | Dépenses réelles |
BLa biodiversité est conservée et protégée | Long terme / En cours | 125,6 | 143,5 |
Une eau salubre, propre et sécuritaire | Long terme / En cours | 59,7 | 95,7 |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités | Long terme / En cours | 80,9 | 59,6 |
Totaux | 266,2 | 298,8 | |
Résultat stratégique: Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens | |||
Priorité: Offrir aux Canadiens de l'information, des prévisions et des services météorologiques et environnementaux de niveau international pour assurer la sécurité et soutenir l'activité économique. (Continu) | |||
Résultats attendus | État du rendement | Dépenses prévues | Dépenses réelles |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | Long terme / En cours | 121,8 | 138,9 |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | Long terme / En cours | 151,0 | 142,1 |
Totaux | 272,8 | 281,0 | |
Résultat stratégique: Les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets | |||
Priorité: Élaborer et mettre en œuvre des stratégies, des programmes et des partenariats novateurs pour protéger les Canadiens et l'environnement contre les effets des substances nocives. | |||
Résultats attendus | État du rendement | Dépenses prévues | Dépenses réelles |
Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement | Long terme / En cours | 238,5 | 229,8 |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | Long terme / En cours | 26,5 | 29,7 |
Totaux | 265,0 | 259,5 | |
Résultat stratégique: Les impacts relatifs du changement climatique sur le Canada sont réduits | |||
Priorité: Relever le défi à long terme des changements climatiques et aider le Canada à s'adapter à un climat changeant. (Continu) | |||
Résultats attendus | État du rendement | Dépenses prévues | Dépenses réelles |
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre | Long terme / En cours | 32,6 | 24,4 |
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent | Long terme / En cours | 1,9 | 4,8 |
Totaux | 34,5 | 29,2 |
*Toutes les priorités d'Environnement Canada contribuent à l'ensemble des résultats économiques du gouvernement visant à créer un environnement propre et sain.
Au cours de l'exercice 2006-2007, le gouvernement du Canada a présenté de nouvelles orientations importantes concernant la politique et les programmes environnementaux.
Advantage Canada(2), diffusé le 23 novembre 2006, et partie intégrante de la Mise à jour économique et financière 2006 du gouvernement, indique que «… la protection de l'environnement du Canada est au cœur du plan Avantage Canada et une importante source de dynamisme économique à long terme pour notre pays. » En particulier :
Le budget de 2007 a fait en sorte de consacrer de nouvelles ressources importantes afin d'améliorer la qualité de l'air et de l'eau, de réduire les gaz à effet de serre, de combattre les changements climatiques et de préserver l'environnement naturel. Le budget a permis de désigner quatre priorités environnementales sous le thème général de «Un Canada meilleur : Un environnement plus propre et plus sain».
Le budget de 2007 comprend de nouveaux investissements totalisant 4,5 milliards de dollars pour 20 programmes. Voici quelques‑uns de ces investissements:
En avril 2007, le gouvernement a dévoilé Prendre le virage, qui prévoit une approche intégrée de réduction des émissions des polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre. Prendre le virage comporte le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques qui établit les objectifs à court, à moyen et à long terme en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques provenant de secteurs industriels et d'autres sources qui permettront d'améliorer la santé de la population du Canada et l'environnement.
La nouvelle réglementation, ainsi que les impacts des mesures non réglementaires et des initiatives nouvelles et ambitieuses qui sont adoptées par les gouvernements provinciaux et territoriaux, devrait permettre de commencer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de toutes sources au plus tôt en 2010, et au plus tard en 2012. Par la suite, les émissions absolues continueraient de diminuer. Le gouvernement s'engage à réduire les émissions totales de gaz à effet de serre du Canada de 20 pourcent d'ici 2020 et de 60 à 70 pourcent d'ici 2050.
Afin d'appuyer ce programme ambitieux, Environnement Canada a réalisé un vaste éventail de programmes et d'activités et a dispensé des services aux Canadiens et aux Canadiennes pour 2006‑2007, afin de progresser vers la réalisation des quatre résultats stratégiques dans le cadre de son architecture des activités des programmes :
Points saillants des progrès et du rendement
Dans son Rapport sur les plans et les priorités de 2006‑2007, le Ministère avait désigné les secteurs prioritaires ci-après en vue de servir ses résultats stratégiques :
Priorité : Réduire les polluants atmosphériques
Afin de produire les résultats attendus dans ces secteurs prioritaires pour 2006‑2007, les efforts d'Environnement Canada visaient avant tout à protéger les Canadiens et les Canadiennes contre les effets néfastes de la pollution atmosphérique en introduisant de nouvelles mesures visant à réduire la pollution de l'air et à réaliser des réductions tangibles des émissions de gaz à effet de serre.
Points saillants du rendement:
Priorité : Protéger les Canadiens et les Canadiennes contre les substances toxiques
Afin de produire les résultats attendus dans ce secteur prioritaire pour 2006‑2007, Environnement Canada s'engageait à s'assurer que les substances toxiques sont gérées de manière à protéger la santé de la population canadienne et celle de l'environnement naturel, à mettre en œuvre une stratégie ayant pour but le renforcement de la bonne gestion des produits chimiques, à prendre des mesures pour s'occuper des substances qui sont les plus dangereuses et à prendre des mesures visant à réduire les risques posés par les substances dangereuses sur la santé des Canadiens et des Canadiennes et celle de l'environnement.
Points saillants du rendement :
Priorité : Assurer la qualité et la quantité de l'eau
Afin de produire les résultats attendus dans ces secteurs prioritaires pour 2006‑2007, Environnement Canada prévoyait axer ses efforts sur les écosystèmes prioritaires comme les Grands Lacs, et collaborer avec les provinces, les territoires et les municipalités relativement aux eaux usées municipales.
Points saillants du rendement :
Priorité : Favoriser l'assainissement des terres et la biodiversité
Afin de produire les résultats attendus dans ce secteur prioritaire pour 2006‑2007, Environnement Canada a prévu axer ses efforts sur l'assainissement des sites contaminés et des zones désaffectées et l'adoption d'une approche globale, axée sur les résultats en matière de biodiversité (mettre les écosystèmes au premier plan plutôt que les activités centrées sur les espèces).
Points saillants du rendement :
Autres priorités
Plan pour les sciences – Stratégie en matière de sciences et technologie
La science constitue une assise pour la prise de décisions stratégiques et de mesures éclairées et pour l'amélioration des services offerts aux Canadiens et aux Canadiennes. Environnement Canada a terminé son tout premier Plan pour les sciences. Le plan définit clairement la mission des activités scientifiques que mènera le Ministère au cours de la prochaine décennie. Il permet au Ministère de transmettre les connaissances, les renseignements et les données de haute qualité dont les Canadiens et les Canadiennes ont besoin afin de prendre des décisions personnelles ou d'affaires au quotidien et dont les décideurs ont besoin pour assurer un environnement de la plus grande qualité qui soit pour les Canadiens et les Canadiennes. Des progrès importants ont aussi été réalisés au chapitre du Plan sur la technologie du Ministère. Les deux plans seront finalement fusionnés en un seul plan d'ensemble pour les sciences et la technologie.
Services aux Canadiens et aux Canadiennes
Au cours de l'exercice 2006‑2007, Environnement Canada a assuré et amélioré les services essentiels qu'il offre aux Canadiens et aux Canadiennes. Par exemple, des améliorations importantes ont été apportées à ce qui suit :
« Les indicateurs de la qualité de l'air expriment le potentiel d'exposition à long terme des Canadiens à l'ozone troposphérique et aux particules fines (P2,5), des composants clés du smog et deux des polluants atmosphériques les plus répandus et les plus nocifs auxquels ils sont exposés. Les indicateurs d'ozone et de P2,5 correspondent à des estimations, pondérées en fonction de la population, des concentrations moyennes de ces polluants observées lors de la saison chaude dans des stations de surveillance dans tout le Canada.
L'indicateur des émissions de gaz à effet de serre permet de mesurer les rejets annuels des six GES contribuant le plus aux changements climatiques. L'indicateur est tiré directement de l'Inventaire canadien des gaz à effet de serre, un rapport préparé par Environnement Canada pour la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
« L'indicateur de la qualité de l'eau douce permet de mesurer la qualité des eaux douces de surface dans certains sites de surveillance au pays, dont les Grands Lacs, et, pour la première fois dans ce rapport, dans le nord du Canada. Cet indicateur utilise l'Indice de la qualité des eaux, entériné par le Conseil canadien des ministres de l'Environnement, afin de résumer dans quelle mesure les recommandations sur la qualité de l'eau des lacs et des rivières du Canada, aux fins de la protection de la vie aquatique (plantes, invertébrés et poissons), ont été dépassées. Comme il s'intéresse avant tout à la protection de la vie aquatique, l'indicateur de la qualité de l'eau est le plus global et exprime le plus justement l'état de santé des écosystèmes des plans d'eau douce du Canada.
Ces indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement sont conçus de manière à compléter les mesures sociales et économiques traditionnelles, par exemple, les niveaux d'emploi et le produit intérieur brut (PIB), de façon à ce que les Canadiens puissent mieux comprendre les liens qui existent entre l'économie, l'environnement, la santé et le bien-être des humains. Ils ont pour objet d'aider les responsables de l'élaboration de politiques et de l'évaluation du rendement et de renseigner tous les Canadiens au sujet de la durabilité de l'environnement au Canada. »
Les indicateurs de progrès à long terme dans le domaine d'un environnement propre et sain sont consignés dans le rapport annuel du président du Conseil du Trésor Le rendement du Canada 2006 : La contribution du gouvernement du Canada(5). Les indicateurs suivants ont été repris par le président dans son rapport de 2006.
Tendance | Indicateur | Points saillants sur le rendement |
↓ |
Qualité de l'air | Au niveau national, le taux moyen d'ozone de la basse atmosphère durant la saison chaude, pondéré selon la population, a augmenté de 16 p. 100 de 1990 à 2003. L'ozone de la basse atmosphère est un élément-clé du smog et c'est l'un des polluants atmosphériques les plus courants et les plus dangereux auxquels les personnes peuvent être exposées. L'ozone de la basse atmosphère est un indicateur important de la qualité de l'air puisque nous n'avons pas actuellement de seuils précis au-dessous desquels ce polluant ne présente aucun risque pour la santé humaine.* |
-- |
Utilisation de l'eau | En 2001, l'utilisation moyenne de l'eau dans le secteur résidentiel par personne était de 335,0 litres par jour, soit une hausse de 8,0 litres par rapport au taux le plus bas enregistré en 1996, et ce, malgré une amélioration par rapport aux résultats de l'enquête de 1999. |
↓ |
En mai 2006, l'état de 163 espèces autrefois jugées en péril a été réévalué. De ce nombre, l'état de 48 espèces s'est détérioré (29,4 p. 100), et 27 espèces (16,6 p. 100) ne sont plus en péril ou appartiennent désormais à une catégorie à risque plus faible. | |
↓ |
Au Canada, les émissions de gaz à effet de serre se sont accrues de 0,6 p. 100 entre 2003 et 2004, et de 26,6 p. 100 depuis 1990. Les émissions se sont accrues sous l'effet de la croissance économique de 47,8 p. 100 qui a été observée entre 1990 et 2004, mais ont été atténuées par une hausse du niveau de l'efficience énergétique de 13,6 p. 100 au Canada pendant cette même période. |
*Nota : Dans le rapport de cette année, nous avons révisé les mesures d'indication de la qualité de l'air afin de les faire correspondre avec la méthode que le gouvernement du Canada utilise depuis décembre 2005 pour mesurer la qualité de l'air. L'indicateur de la qualité de l'air est maintenant mesuré en fonction des tendances de l'exposition des Canadiens à l'ozone de la basse atmosphère plutôt qu'à l'aide des concentrations moyennes des polluants atmosphériques. Nous avons ainsi mis en place une norme de surveillance de la qualité de l'air à long terme et un instrument de mesure à l'aide duquel le gouvernement et le public peuvent constater les progrès que nous avons accomplis en vue de purifier l'air. Nous vous ferons part, dans les rapports subséquents, des autres mesures de la qualité de l'air dès qu'elles seront disponibles.
Légende :
↑ Tendance à la hausse
-- Aucune tendance définie observée en ce moment (à cause du manque de données sur les tendances ou des nombreuses mesures démontrant des tendances opposées)
↓ Tendance à la baisse
Environnement Canada a exigé que des modifications soit apportées à l'architecture des activités des programmes (AAP) de 2006-2007 afin de tenir compte des nouvelles orientations et priorités de la politique ainsi que pour s'assurer que la structure de la planification et des rapports du Ministère soit harmonisée afin de suivre et appuyer le cadre du programme en évolution. Les travaux effectués pour aider les Canadiens et les Canadiennes à comprendre les effets des changements climatiques et à s'y adapter ont été intégrés à nos prévisions et nos services météorologiques et environnementaux. De plus, nos programmes visant à réduire les émissions nettes des gaz à effet de serre ont été harmonisés avec ces travaux afin de protéger les Canadiens et les Canadiennes des effets de la pollution et des déchets. Cette nouvelle architecture a été utilisée à titre de cadre pour la préparation du Rapport ministériel sur le rendement de 2006-2007 d'Environnement Canada.
|
2006-2007 Dépenses réelles (en millions de dollars) |
|||||
Activités de programme (en millions de dollars) |
Fonctionnement
|
Immobilisations
|
Subventions et contributions |
Sous-total : Dépenses budgétaires brutes |
Moins : Revenus disponibles |
Total : Dépenses budgétaires nettes |
La biodiversité est conservée et protégée |
120,7 |
1,6 |
21,9 |
144,2 |
(0,7) |
143,5 |
Une eau saine, propre et sécuritaire |
93,0 |
4,7 |
0,8 |
98,4 |
(2,7) |
95,7 |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités |
51,9 |
0,3 |
7,5 |
59,7 |
(0,1) |
59,6 |
De meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales influencent le processus décisionnel |
142,6 |
11,5 |
0,5 |
154,7 |
(15,8) |
138,9 |
Les Canadiens sont informés quant aux prévisions et aux conditions météorologiques courantes et y réagissent bien |
169,2 |
7,2 |
6,2 |
182,6 |
(40,5) |
142,1 |
Réduction des risques posés par les polluants et les substances nocives ou dangereuses dans l'environnement |
219,8 |
7,9 |
6,9 |
234,7 |
(4,8) |
229,8 |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables |
24,9 |
1,2 |
3,6 |
29,7 |
(0,0) |
29,7 |
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre |
23,8 |
0,3 |
0,3 |
24,4 |
(0,0) |
24,4 |
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent |
4,7 |
0,1 |
0,1 |
4,9 |
(0,1) |
4,8 |
Total des dépenses prévues |
833,0 |
33,0 |
47,1 |
913,1 |
(74,7) |
838,4 |
Dépenses réelles |
850,6 |
34,8 |
47,9 |
933,3 |
(64,8) |
868,4 |
SURVOL
De quoi s'agit-il?
Le capital naturel comprend les matières premières servant à la production de biens manufacturés ainsi que les ressources foncières et en eau qui assurent notre qualité de vie et soutiennent nos activités économiques, ainsi que les écosystèmes vivants qui assainissent l'air et l'eau pollués, revigorent la terre et contribuent à établir un climat prévisible et stable. Environnement Canada œuvre afin de conserver, restaurer et améliorer le capital naturel du Canada en élaborant et en mettant en œuvre des stratégies, des programmes et des partenariats innovateurs. L'objectif de notre travail dans ce secteur est de s'assurer que le capital naturel du Canada sera maintenu pour les générations actuelles et futures.
Malgré une abondance apparente de ressources, le capital naturel du Canada est menacé. Les pressions exercées par les activités humaines contribuent au déclin important de nombreuses espèces de faune et de flore. L'urbanisation, l'intensification de l'agriculture, l'exploitation forestière et les autres industries d'exploitation mènent à une perte et à une fragmentation de l'habitat de plus en plus importantes. Les effets à long terme découlant des pluies acides et de l'utilisation croissante de pesticides et d'autres produits chimiques toxiques, ainsi que la menace exercée par les changements climatiques mondiaux, ne font qu'aggraver cette situation. Enfin, la croissance du commerce et des déplacements humains à l'échelle internationale entraîne l'apparition de nouvelles maladies et d'espèces exotiques envahissantes, augmentant de ce fait les menaces aux espèces ainsi qu'à leurs habitats. Traiter ces enjeux exige une approche intégrée qui requiert la participation des agences fédérales, des gouvernements provinciaux et territoriaux, des organisations autochtones ainsi que d'autres intervenants.
Que faisons-nous à ce sujet?
Les programmes, les services et les initiatives d'Environnement Canada qui visent à rétablir, à conserver et à améliorer le capital naturel du Canada comprennent l'élaboration de stratégies communes et la mise sur pied de partenariats qui visent à conserver les ressources relatives à la faune, aux écosystèmes, aux eaux douces et aux zones humides du Canada. La protection de la faune en vertu de la juridiction fédérale, comme par exemple les oiseaux migrateurs et les espèces en péril, contribue à la santé des écosystèmes. En outre, la mise en place de pratiques et de partenariats scientifiques et technologiques aide à comprendre les écosystèmes qui ont une importance nationale.
Y arrivons-nous? Progrès accomplis par rapport aux priorités
Vous trouverez ci-dessous un résumé des progrès par rapport aux priorités d'Environnement Canada, selon les engagements stipulés dans le Rapport sur les plans et les priorités pour 2006-2007.
Une approche axée sur l'écosystème pour la gestion environnementale a été élaborée en 2006‑2007. Elle a pour objectif de maintenir un système de capital naturel qui s'assure que les écosystèmes fournissent un approvisionnement perpétuel des biens et des services écologiques, et ce, afin d'appuyer la santé, la prospérité économique et la compétitivité. L'approche est « progressivement » mise en œuvre et elle met l'accent sur le renforcement de la collaboration en vue d'établir les programmes, les outils et les systèmes nécessaires à l'amélioration de la compréhension, de l'évaluation, de la prise de décision et des mesures requises pour la restauration, la conservation et l'amélioration des écosystèmes canadiens.
Le Plan pour les sciences d'Environnement Canada (6), récemment publié, mettra de l'avant une approche plus intégrée et faite de collaborations en matière de science environnementale au sein du Ministère et avec ses partenaires externes. Dans un contexte de durabilité de l'écosystème basé sur les résultats, le plan vise à établir un consensus en ce qui a trait aux priorités et aux principaux défis en vue d'aller de l'avant.
Il est prévu que le Plan confirme la nécessité pour le Canada d'améliorer ses systèmes de suivi et d'étayer ses connaissances et ses données afin d'être en mesure de promouvoir la durabilité de l'environnement. Environnement Canada doit accroître sa capacité en matière d'élaboration de politiques intégrées et détaillées en vue de la protection des écosystèmes. Le Ministère doit aussi accroître sa compréhension en matière d'effets cumulatifs des activités humaines sur l'environne ment et renforcer ses pratiques scientifiques dans des secteurs comme le rétablissement des espèces et l'intendance.
Afin d'appuyer la mise en œuvre de l'Accord pour la protection des espèces en péril de 1996, le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires ont élaboré un Cadre national pour la conservation des espèces en péril. Le document de politique déterminant, relatif au Cadre national pour la conservation des espèces en péril, a été achevé au cours de l'été 2006; il propose une série de principes communs, d'objectifs et d'approches très importantes à la conservation des espèces en péril. Tous les participants seront en mesure de contribuer et de travailler selon le Cadre national de manière coopérative. Entériné par les ministres des provinces et des territoires pendant une réunion conjointe du Conseil canadien des ministres des ressources et du Conseil canadien des ministres de l'environnement en octobre 2006, le Cadre national présente la conservation des espèces comme un cycle qui intègre l'analyse, la protection, la planification du rétablissement, la mise en œuvre, ainsi que la surveillance et l'évaluation.
Une évaluation interministérielle des programmes relatifs à la LEP du gouvernement du Canada a été achevée et entérinée en juillet 2006. Les recommandations portaient sur la gouvernance et la gestion; le plan d'action en matière de gestion qui en découle a été élaboré en fonction des recommandations offertes, est actuellement mis en œuvre.
Un plan d'action en vue de l'Initiative de conservation des oiseaux de l'Amérique du Nord (ICOAN) a été proposé au Conseil de l'ICOAN. Le Plan souligne la surveillance coordonnée des populations d'oiseaux en guise de première étape à la Stratégie de surveillance de la biodiversité d'Environnement Canada ainsi que l'importance d'achever les plans régionaux relatifs à la conservation des oiseaux, afin qu'ils puissent servir de guides en vue des activités de conservation constantes des oiseaux dans l'ensemble du Canada.
Des progrès ont été réalisés en 2006-2007 quant à l'établissement du fondement d'un règlement sur la prise accessoire d'oiseaux migrateurs, y compris l'élaboration d'une approche stratégique, d'une stratégie de consultation et d'une évaluation sur l'établissement de la portée des ressources. Les consultations préalables effectuées au sujet de la prise accessoire d'oiseaux migrateurs ont été étendues pour inclure le Conseil de l'ICOAN, les directeurs de la faune provinciaux et territoriaux et les groupes de discussion composés d'intervenants.
Le Canada possède le troisième plus grand approvisionnement en eau douce au monde. Le budget de 2007 a annoncé une série de nouvelles mesures destinées à préserver et à protéger les rivières, les lacs et les océans du Canada pour les générations futures. Au cours des deux prochaines années, le gouvernement du Canada investira 12 millions de dollars afin d'appuyer l'assainissement du lac Simcoe, en Ontario, qui a été pollué par des quantités excessives de phosphore. De plus, 11 millions de dollars, répartis sur une période de deux ans, serviront à accélérer l'assainissement des Grands Lacs, et 7 millions de dollars seront consacrés à l'assainissement le bassin du lac Winnipeg.
Environnement Canada renforce et élargit son travail sur les écosystèmes aquatiques en collaboration avec d'autres ministères fédéraux ainsi que les provinces et territoires, des réseaux scientifiques, des organisations non gouvernementales, les milieux universitaires et les municipalités. Les objectifs sont de favoriser le partage d'information, de déterminer les priorités relatives à la surveillance et à la recherche et de fournir aux décideurs l'information et les conseils scientifiques intégrés et opportuns qui concernent les points ci-après.
L'analyse et la conception préliminaires relatives à la Stratégie de gestion de l'information pour les évaluations environnementales des projets ont été achevées. Une gestion accrue des renseignements servira à l'évaluation et à la surveillance des développements qui surviennent dans les écosystèmes.
En 2006, Environnement Canada a publié le Rapport sur la situation des aires protégées du Canada, 2000-2005 (7). Pour la première fois, le rapport rassemblait des renseignements relatifs à tous les réseaux d'aires protégées comme les parcs, sanctuaires d'oiseaux migrateurs et services écologiques aux niveaux fédéral, provinciaux et territoriaux au Canada.
Environnement Canada a entrepris l'évaluation de l'état de 51 réserves nationales de faune et de 92 refuges d'oiseaux migrateurs qui constituent le réseau d'aires protégées d'Environnement Canada. L'évaluation porte notamment sur l'intégrité écologique des aires protégées et l'état des installations. L'évaluation, qui se poursuit en 2007-2008, est basée sur le contenu du Manuel pour les aires protégées d'Environnement Canada. Ce manuel sert à établir des ébauches de politiques nationales aux fins de la gestion de nos aires protégées.
Environnement Canada, en collaboration avec le ministère des Pêches et des Océans (MPO) et l'Agence Parcs Canada, poursuit l'établissement d'un réseau d'aires marines protégées qui contribuera à maintenir l'équilibre écologique des océans du Canada, tel qu'établi et géré selon un cadre de gestion des océans intégré. De plus, le budget de 2007 annonçait des ressources pour l'établissement de la réserve marine de faune des îles Scott sur la côte du Pacifique, la première réserve marine de faune d'Environnement Canada; la réserve nationale de faune de l'île de Sable sur la côte Est du Canada a aussi été envisagée.
Le budget de 2007 a aussi annoncé l'attribution d'une somme de 10 millions de dollars, échelonnée sur une période de deux ans, en vue de la protection des terres importantes du point de vue écologique selon la Stratégie des aires protégées des Territoires du Nord-Ouest. Environnement Canada parraine actuellement trois candidats pour les aires nationales de faune selon la Stratégie.
Investissement
Activités de programme |
Ressources financières (En millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) |
||||
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
Prévues
|
Réelles
|
Différence |
|
La biodiversité est conservée et protégée |
125,6 |
136,0 |
143,5 |
818 |
884 |
+66 |
Une eau saine, propre et sécuritaire |
59,7 |
86,2 |
95,7 |
467 |
1 002 |
+535 |
Les Canadiens et les Canadiennes adoptent des approches qui favorisent l'utilisation durable ainsi que la gestion du capital naturel et des paysages exploités |
80,9 |
76,7 |
59,6 |
551 |
234 |
(317) |
Totaux |
266,2 |
298,9 |
298,8 |
1 836 |
2 120 |
+284 |
Nota : Les écarts entre le nombre réel et prévu d'ETP sont essentiellement dus à la redistribution des activités liées aux programmes. Pour avoir une idée globale du nombre d'ETP, veuillez consulter le Tableau 1 – Comparaison des dépenses prévues et réelles (incluant les équivalents temps plein).
Activité du Programme : La biodiversité est conservée et protégée
De quoi s'agit-il?
La disparition, la dégradation et le morcellement des habitats nécessaires à la survie des animaux et des végétaux représentent la plus grande menace pour la biodiversité. Alors que les parcs et les aires protégés favorisent la protection des habitats naturels, ces derniers sont dispersés dans l'ensemble du pays, et, dans certaines régions, ne disposent que de liens physiques naturels limités entre eux. Il semble nécessaire d'élargir le rôle traditionnel que jouent les aires protégées en matière de conservation tout en favorisant le maintien de l'intégrité de l'écosystème. Au-delà des parcs et des aires protégées, on reconnaît de plus en plus le besoin d'accroître les efforts de conservation relativement aux paysages fonctionnels comme les terres agricoles, les aires de loisirs et les zones d'utilisation élevée de ressources naturelles. Les initiatives de gérance de l'habitat, ciblées dans l'ensemble du pays, sont également essentielles à la conservation des habitats et constituent une partie intégrante des efforts visant à protéger les espèces en péril.
Les espèces exotiques envahissantes, dont les végétaux, les animaux et d'autres organismes (p. ex. les microbes), représentent l'une des menaces les plus importantes à la biodiversité. En plus des dommages à l'environnement, ces espèces sont aussi susceptibles d'entraîner des difficultés économiques ou des conséquences sur la santé humaine. L'activité humaine est la cause principale favorisant l'apparition d'espèces envahissantes. En matière d'espèces exotiques envahissantes, Environnement Canada accomplit actuellement des progrès en vue des objectifs ci-après.
Pour que la conservation de la nature soit un succès, le Canada doit élargir sa perspective; plutôt que de simplement protéger les aires terrestres et aquatiques, il doit gérer le plein continuum des écosystèmes – les aires de nature sauvage, les parcs, les paysages et les agglomérations urbaines. En collaboration avec les utilisateurs des terres privées et publiques sur le territoire, les gouvernements peuvent accroître leurs efforts de conservation des habitats. Des mesures supplémentaires sont nécessaires afin d'agir sur une variété de terres publiques et privées en sollicitant la participation de réseaux d'intervenants aux stratégies de conservation de l'habitat.
La conservation de la biodiversité ne repose pas uniquement sur l'équilibre des populations d'espèces sauvages; elle comprend aussi la protection et le rétablissement des espèces menacées ou en péril et l'atteinte de l'utilisation durable de la faune. La conservation réussie de la biodiversité au Canada exige aussi l'évaluation des périls auxquels font face les espèces menacées dans leurs aires naturelles. Le Canada doit agir sur les mesures et les activités au-delà de ses limites nationales et faire preuve de son intendance en matière de biodiversité globale. Afin d'assurer les systèmes essentiels entretenant la vie et la prospérité économique du Canada, les Canadiens et les Canadiennes doivent s'assurer que l'utilisation continue des terres, des voies navigables et des océans ne nuise pas au fonctionnement général des écosystèmes.
Que faisons-nous à ce sujet?
Les activités de Programme d'Environnement Canada dans ce secteur sont décrites ci‑après.
La formation de partenariats stratégiques pour la gestion intégrée du capital naturel du Canada, notamment la gestion durable des paysages, constitue un véhicule primordial pour l'atteinte de résultats dans ce programme. L'utilisation des meilleurs éléments scientifiques disponibles et l'apport d'une certitude réglementaire pour les intervenants sont les principes
clés appuyant l'atteinte de résultats dans ce programme.
La stratégie principale d'Environnement Canada en est une de prévention, soit de « conserver les espèces communes ». Lorsqu'une espèce ou un écosystème est en péril, il est plus compliqué, et normalement plus coûteux, de prendre des mesures afin de remédier à la situation. Le Ministère peut maximiser son efficacité en centralisant ses énergies sur la prévention de ces situations, notamment le
déclin de la population, la dégradation ou la fragmentation de l'habitat ou les rejets de substances toxiques dans l'environnement. Cette stratégie concentre le travail du Ministère sur le rétablissement, la conservation et l'accroissement du capital naturel grâce à une approche écosystémique globale qui identifie, interprète et répond aux préoccupations relatives à la conservation
environnementale. Il s'agit d'une approche de gestion intégrée des terres, de l'eau, de l'air et des ressources biologiques qui favorisent la conservation et l'utilisation durable de manière équitable.
De manière plus précise, le Ministère vise à :
Faisons-nous des progrès?
En 2006, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux ont entériné le Cadre national pour la conservation des espèces en péril. Ce cadre est un instrument innovateur en matière de politiques qui fournit les prémisses d'une vision fédérale renouvelée aux fins de la Loi sur les espèces en péril, et des programmes qui appuient sa mise en œuvre. Celui-ci souligne aussi les objectifs et les principes directeurs fondamentaux de chacune des étapes du cycle de conservation des espèces en péril. Les principes de gestion adaptative permettent de s'assurer que les facteurs externes importants qui affectent la gestion des terres, la conservation de la diversité biologique et le maintien du cadre des biens et services essentiels relatifs à l'écosystème sont pris en considération. Selon le cadre, les mesures de rétablissement seront ajustées ou adaptées afin de refléter de nouvelles circonstances ou des modifications à l'environnement et aux écosystèmes qui abritent chacune des espèces.
De plus, en 2006, une entente bilatérale entre les gouvernements du Québec et du Canada a été signée afin d'assurer une approche en participation en vue de l'élaboration et de la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril. Il s'agit de la deuxième entente de ce type à être signée (celle de la Colombie-Britannique a été achevée en 2005) et d'autres ententes bilatérales similaires sont en voie d'achèvement.
Le Programme de l'intendance de l'habitat est un partenariat fondé sur l'initiative de conservation qui finance les activités de gérance tout en sollicitant l'appui des Canadiens et des Canadiennes. Selon ce programme, les activités visent à protéger et à rétablir les espèces en péril prioritaires comme recommandé par les stratégies de rétablissement, les plans d'action et les documents similaires. Ce dernier a appuyé 167 projets totalisant 8,9 millions de dollars en 2006-2007. Les projets ont permis de réduire les menaces envers un grand nombre d'espèces en péril; actuellement, on dénombre 120 espèces en péril, 84 espèces menacées et 92 espèces préoccupantes. Plus de renseignements détaillés seront présentés dans le rapport annuel du Programme de l'intendance de l'habitat de 2006-2007.
En octobre 2006, le Conseil canadien des ministres de l'environnement a entériné un Cadre axé sur les résultats en matière de biodiversité pour le Canada. Élaboré conjointement par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, celui-ci fournit une structure de mise en oeuvre et d'établissement de rapports aux fins de la Stratégie canadienne en matière de biodiversité; de plus, il servira à la détermination et à la mise en application de liens entre les priorités relatives à la conservation ainsi qu'à favoriser la participation des Canadiens et des Canadiennes à la planification, la mise en œuvre et à l'établissement de rapports relativement au progrès. En guise de premier produit livrable, relatif au cadre des résultats en matière de biodiversité, des progrès importants ont été accomplis dans la détermination des paramètres d'un rapport national concernant l'état et les tendances des écosystèmes.
Selon l'Initiative nationale d'élaboration de normes agroenvironnementales, Environnement Canada élabore actuellement des normes agroenvironnementales nationales en matière de rendement pour la qualité de l'air, la biodiversité, les pesticides, la qualité de l'eau ainsi que la conservation des paysages agricoles. En 2006-2007, Environnement Canada s'est efforcé de respecter ses engagements envers Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) en élaborant la première liste de normes environnementales de rendement aux fins des pesticides, de l'eau et de la biodiversité. Les conclusions scientifiques ont été diffusées auprès d'AAC, des gouvernements provinciaux, des associations de producteurs et des autres intervenants concernés, afin d'aider les propriétaires et autres intervenants relativement à la gestion des paysages agricoles qui contribueront à la conservation et à la protection de la biodiversité.
Le 14 mars 2007, le gouvernement du Canada a annoncé le versement de 225 millions de dollars afin de conserver et de protéger les terres écosensibles. Ces fonds aideront les organisations à but non lucratif et non gouvernementales à se procurer des territoires écosensibles afin d'assurer la protection de nos écosystèmes, notre faune et nos habitats variés.
Selon la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs, Environnement Canada envisage l'élaboration d'un nouveau cadre de réglementation qui fournira une protection et une conservation accrue des oiseaux migrateurs, tout en permettant la prise accidentelle limitée d'oiseaux ou de nids. En 2006-2007, plusieurs documents qui appuient cette nouvelle approche réglementaire ont été élaborés. Une ébauche de document de discussion a aussi été diffusée auprès du Comité des directeurs canadiens de la faune fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi qu'auprès d'un groupe d'intervenants de l'industrie forestière.
Selon l'Initiative de conservation des oiseaux de l'Amérique du Nord (ICOAN), la santé à long terme des populations indigènes des oiseaux d'Amérique du Nord est assurée grâce à l'augmentation de l'efficacité d'initiatives nouvelles et existantes axées sur la conservation des oiseaux, à l'amélioration de la coordination entre les initiatives et à l'appui fourni à la collaboration accrue entre les trois gouvernements nationaux du continent et leurs citoyens. Deux réalisations principales pour 2006-2007 ont été d'un plan d'action du conseil de l'ICOAN qui met l'emphase sur la conception d'une approche ou cadre de surveillance des espèces ainsi que l'achèvement de plans des régions de conservation des oiseaux (RCD). On a également élaboré des plans de conservation des RCD.
Le Canada reconnaît depuis longtemps la nécessité d'atténuer les menaces posées par le commerce international sur les espèces sauvages et vise à atteindre la durabilité dans les pratiques commerciales actuelles. Le Canada figure parmi les premiers pays qui ont ratifié la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) en 1975. Environnement Canada, en collaboration avec ses partenaires, s'assure que ses obligations sont respectées au Canada en vertu des dispositions de la convention, au moyen de l'application de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial. Au niveau international, le Ministère axe ses efforts afin de diffuser ses mesures et de souligner les approches canadiennes en matière de gestion durable des espèces sauvages. En 2006-2007, le Canada a coprésidé l'élaboration de la vision stratégique de la convention de la CITES pour 2008-2013, le véhicule par lequel les pays établiront leurs priorités pour la CITES. Le Canada a aussi participé à l'examen de la nécessité de la CITES en matière de contrôle de certaines espèces de chats sauvages, soulignant ainsi les mesures de conservation et d'utilisation durables mises sur pied au Canada.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Les espèces sauvages sont conservées et protégées |
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Activités : Utiliser une approche écosystémique holistique afin de cerner les préoccupations en matière de conservation de la faune, de les interpréter et de donner suite à celles-ci; mettre en œuvre des approches intégrées de la gestion des terres, de l'eau, de l'air et des ressources vivantes qui favorisent la conservation et l'utilisation durables de façon équitable. Les initiatives et les activités de ce programme émergent d'obligations légales en vertu de la Loi sur les espèces sauvages au Canada (LESC), de la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM), de la Loi sur les espèces en péril (LEP), de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement, 1999 (LCPE) et de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (LPEAVSRCII). |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Amélioration de la situation des espèces menacées et en voie de disparition |
Voici la liste de quelques réalisations du Programme des espèces en péril pour 2006-2007.
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Maintien des niveaux sains des populations d'oiseaux migrateurs. |
Les progrès relatifs à cet indicateurs vont comme suit :
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Pour des renseignements supplémentaires Lois et règlements environnementaux : http://www.ec.gc.ca/EnviroRegs/fre/Default.cfm Réseau canadien d'information sur la biodiversité : http://www.cbin.ec.gc.ca/ Service canadien de la faune (SCF) : http://www.cws-scf.ec.gc.ca/index_f.cfm Registre environnemental de la LCPE : http://www.ec.gc.ca/RegistreLCPE/default.cfm Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) : http://www.cites.ec.gc.ca/fra/sct0/index_f.cfm Programme des dons écologiques du SCF : http://www.cws-scf.ec.gc.ca/egp-pde/default.asp Direction de l'application de la loi du SCF : http://www.cws-scf.ec.gc.ca/enforce/index_f.cfm Fonds pour dommages à l'environnement : http://www.ec.gc.ca/edf-fde/ Programme d'intendance de l'habitat pour les espèces en péril du SCF : http://www.cws-scf.ec.gc.ca/hsp-pih/ Évaluation formative des programmes fédéraux pour la protection des espèces en péril : http://www.ec.gc.ca/ae-ve/ |
Résultat prévu: Les terres et les paysages sont gérés de manière durable |
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Activités : Protéger et conserver des habitats essentiels particuliers; faciliter l'évolution du Canada vers des systèmes de gestion intégrée des paysages. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
p. 100age des aires (km2) de conservation de l'habitat des espèces sauvages qui sont sous la protection directe d'Environnement Canada ou protégées grâce aux partenariats et à l'influence du Ministère* |
Les progrès relatifs à ces indicateurs vont comme suit.
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Pour des renseignements supplémentaires Réserves nationales de faune : http://www.mb.ec.gc.ca/nature/whp/nwa/df06s00.fr.html L'Atlas du Canada – Réserves nationales de faune: http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/peopleandsociety/nunavut/specialplaces/nationalwildlifeareas L'Atlas du Canada – Refuges d'oiseaux migrateurs : http://atlas.nrcan.gc.ca/site/francais/maps/peopleandsociety/tourismattractions/ecotourism/mbsincanada
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* De plus amples renseignements concernant le Programme d'intendance de l'habitat seront présentés dans le rapport annuel de 2006-2007 sur le Programme.
Activité de programme : Une eau salubre propre et sécuritaire
De quoi s'agit-il?
L'eau représente depuis peu un des enjeu important du XXIe siècle. Le Canada est reconnu pour ses richesses naturelles en eau à l'échelle mondiale, mais ces ressources sont à risque. Malgré des réductions importantes en matière de sources ponctuelles de déversements de contaminants, d'autres sources importantes de pollution demeurent, notamment les nouveaux produits chimiques dont les effets sont méconnus. Environ un billion de litres d'eaux usées primaires ou non traitées se déversent annuellement dans nos eaux. Les pertes de terres humides se poursuivent. En effet, 68 p. 100 des terres humides qui faisaient partie du territoire du sud de l'Ontario à l'origine et 75 p. 100 de celles du sud-ouest du Manitoba ont été modifiées de leur état naturel. La qualité de l'eau est menacée par le rejet, la redistribution et la bioamplification des contaminants. L'adoption d'une approche de gestion axée sur l'écosystème ou sur les bassins hydrographiques est cruciale afin de conserver des écosystèmes sains et de protéger la santé humaine (9).
L'eau est aussi une ressource vitale pour d'importants secteurs de l'économie canadienne tels que l'agriculture, les pâtes et papiers, le pétrole et le gaz, la production d'électricité, le transport ainsi que le tourisme et d'autres utilisations récréatives. La croissance urbaine a donné lieu à des pressions accrues sur les infrastructures relatives à l'eau et le développement économique engendre une demande sectorielle concurrentielle de nos rares ressources en eau. Les répercussions économiques liées aux inondations se sont élevées à plusieurs millions de dollars pour le Canada.
Environnement Canada surveille les niveaux des eaux dans les Grands Lacs; les dernières données indiquent que tous les niveaux sont en dessous des normales saisonnières. On a noté des records en termes de niveaux des baisses d'eau en ce qui concerne le lac Supérieur.
Environnement Canada va faire partie d'une commission conjointe internationale dont le rôle consistera à étudier et à mettre à jour le plan de régularisation du lac Supérieur ainsi qu'à enquêter sur les changements dans la rivière Sainte-Claire et leur impact sur les lacs Huron et Michigan.
Le rapport annuel des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement publié en novembre 2006 a souligné les principales conclusions relatives à l'état actuel de la qualité de l'eau douce au Canada. Avec l'appui du Conseil canadien des ministres (10) de l'environnement, on a eu recours à l'indice de la qualité des eaux, pour préciser dans quelle mesure les lignes directrices en matière de qualité de l'eau, aux fins de la protection de la vie aquatique (p. ex. les plantes, les invertébrés et les poissons), sont surpassées dans les rivières et les lacs canadiens. Le rapport indique que, parmi 340 sites du sud du Canada, la qualité de l'eau douce était considérée comme :
« Bonne » ou « excellente » dans 44 p. 100 des sites;
« Moyenne » dans 34 p. 100 des sites;
« Médiocre » ou « mauvaise » dans 22 p. 100 des sites.
La qualité de l'eau douce de 30 sites du nord du Canada était considérée comme ce qui suit :
« Bonne » ou « excellente » dans 67 p. 100 des sites;
« Moyenne » dans 20 p. 100 des sites;
« Médiocre » ou « mauvaise » dans 13 p. 100 des sites.
Que faisons-nous à ce sujet?
Cette activité de programme est conçue pour maintenir un leadership scientifique et stratégique dans le domaine de la qualité, de la quantité et de l'utilisation de l'eau. Les sciences à l'appui de ce programme mettront l'accent sur la surveillance et la recherche afin de comprendre les changements qui surviennent dans les écosystèmes aquatiques et les raisons de ces changements, en fournissant des outils scientifiques pour encourager les Canadiens et les Canadiennes à agir. Parmi les nouveaux développements en matière de politique de l'eau et de gestion des ressources, on retrouve les actions ci-après.
Faisons-nous des progrès?
Assurer une eau propre, saine et sécuritaire pour les Canadiens et les écosystèmes nécessite une vision commune. Les mesures destinées à assurer la propreté de l'eau qui ont été annoncées dans le budget de 2007 permettront de concentrer les efforts sur préservation et la protection des ressources aquatiques du Canada.
Le Canada a établi de nombreux arrangements institutionnels qui unissent ces secteurs de responsabilité. Les aspects internationaux de la gestion de l'eau sont dirigés par le gouvernement fédéral, bien que certaines eaux transfrontalières entre le Canada et les États-Unis soient gérées par la Commission mixte internationale. On a établi, dans l'interprétation judiciaire de notre constitution, que les provinces sont les principaux gestionnaires de l'eau au Canada et qu'elles sont responsables d'une grande partie de la réglementation et de l'élaboration des politiques en matière d'environnement liées à l'eau. Environnement Canada collabore avec les provinces et les territoires sur les priorités environnementales d'intérêt national.
Toutefois, les plans d'eau et les bassins hydrologiques s'étendent souvent au-delà des frontières provinciales et nationales. Pour ces motifs, le Canada a établi un certain nombre d'accords institutionnels qui permettent d'aborder les questions de compétence partagée relatives aux eaux qui vont au delà des frontières provinciales. Ces entités relatives à l'eau comprennent la Commission des eaux des provinces des Prairies, la Commission de contrôle du lac des Bois, la Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais et le Conseil du bassin du Mackenzie. De plus, tous les gouvernements disposent d'importants leviers en matière de politiques et de réglementation qu'ils peuvent mettre en œuvre pour soutenir la gestion de l'eau. La garantie que ces leviers sont utilisés de façon harmonieuse et collaborative, tout en étant bénéfique sur le plan écologique, social et économique, représente un défi de taille pour la gestion de l'eau au Canada.
Sur la scène fédérale, 19 ministères collaborent afin de renforcer l'intégration des efforts, le développement continu et la mise en application d'une approche relative à l'application des lignes directrices nationales sur la qualité de l'eau et un traitement efficace des défis qui surviennent au cours de la gestion des installations et des terres fédérales.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Les écosystèmes aquatiques sont conservés et protégés |
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Activités : Mise en œuvre d'initiatives destinées à assurer la propreté et la sécurité de l'eau; intégrer les sciences et la technologie de l'eau; promouvoir le rendement en matière de gestion de l'eau; surveiller et communiquer des renseignements relatifs à la qualité de l'eau et des systèmes aquatiques; faire de la recherche sur l'hydrologie et les incidences des activités humaines ainsi que sur les effets des contaminants et d'autres substances préoccupantes sur les écosystèmes aquatiques et les ressources en eau; faire de la recherche et du développement sur la conservation et l'assainissement des ressources en eau; les sciences et les technologies soutiennent les activités liées à l'eau, à la sensibilisation à l'eau et à la mobilisation sur l'eau. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Avantages économiques, sociaux et environnementaux dont bénéficient les Canadiens et les Canadiennes grâce à l'utilisation durable et productive des ressources en eau. |
Le travail effectué dans ce secteur d'activités pendant la période de planification a apporté de nouvelles connaissances scientifiques et une compréhension des incidences stressantes des écosystèmes aquatiques canadiens et a amélioré notre capacité d'élaborer des mesures visant l'atteinte de résultats. Accomplissements clés ci-après.
Des nouvelles recherches sur les impacts des contaminants et autres substances inquiétantes pour l'écosystème aquatique et les ressources en eau telles que:
De nouvelles connaissances scientifiques pour améliorer la compréhension des impacts du changement/variation climatique et le changement d'affectation des terres en matière d'hydrologie et d'écologie comprennent:
De nouvelles recherches et techniques pour la réhabilitation et la conservation des ressources en eau incluant : une évaluation nationale de l'arsenic et du perchlorate dans les eaux souterraines; un rapport sur les rejets de contaminants des résidus miniers; le développement de meilleures pratiques de gestion pour la gestion des eaux de ruissellement; des technologies éprouvées –filtres à sable avec recirculation, traitements de produits pharmaceutiques et de soins personnels; recherche sur la caractérisation, évaluation, techniques de corrections et évaluation de rétablissement pour sédiments contaminés; évaluation de la qualité des eaux souterraines et approches correctives améliorées pour les eaux souterraines dégradées; technologies de traitements rentables et gestion de la pollution urbaine des temps de pluie et des eaux usées; recherche sur les lacs et les côtes pour des eaux renouvelables de qualité, PAP, secteurs préoccupants, goût et odeur, cyanotoxines. |
Accès à de l'eau potable sécuritaire pour les Canadiens et les Canadiennes et la santé est protégée contre les menaces en matière de qualité et quantité d'eau. |
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Pour des renseignements supplémentaires Commission mixte internationale : http://www.losl.org/about/about-f.html Stratégie de gestion de l'eau des Premières nations : http://www.ainc-inac.gc.ca/H2O/bkg_f.html Programme canadien de contrôle de la salubrité des mollusques : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/fispoi/csspccsmf.shtml |
Activité de programme : Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités
De quoi s'agit-il?
Dans le but de réagir aux enjeux uniques en matière d'environnement et de durabilité des écosystèmes ciblés de l'ensemble du Canada, des initiatives axées sur les écosystèmes prioritaires ont été élaborées. Au moyen de la mise en application d'une approche écosystémique, l'objectif des initiatives axées sur les écosystèmes prioritaires est d'atteindre le niveau le plus élevé de qualité environnementale possible dans ces écosystèmes ciblés. Ces initiatives sont des moyens d'améliorer la santé et la sécurité des Canadiens et des Canadiennes, de préserver nos environnements naturels et d'accroître notre compétitivité économique.
Une planification intégrée et judicieuse permet d'améliorer l'efficacité des programmes et d'harmoniser des activités à un programme commun qui comprend des priorités, des buts et des objectifs concertés. La planification peut aussi mener à une coopération et une coordination accrues des efforts déployés par les gouvernements et les partenaires. Les activités relatives à ces initiatives sont mises en œuvre par un large éventail de partenaires et reposent sur des résultats environnementaux tangibles, des mécanismes de gouvernance basés sur la collaboration, des données scientifiques et une surveillance solides et intégrées, un engagement de la part des collectivités et des citoyens, une mise en commun des connaissances et de l'expérience ainsi qu'une planification et une prise de décisions bien informées.
Le rôle principal du programme d'évaluation environnementale d'Environnement Canada est avant tout de permettre l'intégration de la gestion des écosystèmes dans les processus décisionnels. Le nombre de projets complexes et d'envergure susceptibles d'avoir une incidence sur la durabilité des écosystèmes ne cesse d'augmenter. En 2006, Environnement Canada a évalué six fois plus de projets du genre. En réponse à la directive du Cabinet sur la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale, Environnement Canada s'est engagé avec d'autres ministères dans une série d'initiatives destinées à améliorer la prévisibilité et l'efficacité du processus d'évaluation environnementale des projets (notamment l'approche consistant à en établir la portée provisoire).
Environnement Canada cherche aussi à recourir davantage à une approche écosystémique pour la gestion environnementale. L'élaboration et la mise en œuvre d'un cadre d'évaluation environnementale sont requises afin de renforcer l'horizontalité et les interactions au sein du gouvernement.
Que faisons-nous à ce sujet?
Environnement Canada s'est engagé dans les six initiatives axées sur les écosystèmes prioritaires que voici : initiative sur les écosystèmes et collectivités du Canada atlantique, plan d'action sur le bassin de Géorgie, Initiative de l'écosystème du bassin des Grands Lacs, initiative des écosystèmes du Nord (IEN), plan d'action sur le Saint-Laurent et Initiative de conservation de boréale de l'Ouest.
Environnement Canada a mis sur pied des approches innovatrices (p. ex. gestion adaptée, évaluations des effets cumulatifs) et tiré parti des données de surveillance écologique de ses partenaires pour permettre aux décideurs de mieux comprendre les impacts au niveau des écosystèmes. Afin d'accroître l'efficacité du processus d'évaluation environnementale, Environnement Canada a entrepris de mettre en place un cadre pour la gestion de ses programmes.
Faisons-nous des progrès?
Les initiatives axées sur les écosystèmes prioritaires visent à rétablir et à améliorer des aspects de la qualité environnementale dans les écosystèmes ciblés. Au moyen des ressources disponibles, ces initiatives fournissent de rigoureuses données scientifiques et permettent d'établir de solides partenariats qui s'attaquent ensemble aux problèmes prioritaires dans les secteurs visés. Ces initiatives fournissent chaque année un large éventail de produits, d'outils et de renseignements. Voici quelques exemples de travaux de collaboration pour l'exercice 2006-2007.
Une approche écosystémique de la gestion environnementale a été présentée au sein du Ministère en 2006. Celle-ci permettra au Ministère de définir et de mettre en place des programmes, outils et systèmes nécessaires à l'amélioration de la compréhension, de l'évaluation et des mesures nécessaires en vue de restaurer, de conserver et améliorer les écosystèmes canadiens.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: L'information et les connaissances intégrées permettent d'établir des approches intégrées pour protéger et conserver les écosystèmes prioritaires |
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Activités : Gérer (p. ex. élaborer et gérer des ententes et de protocoles d'entente, élaborer des politiques, gérer des partenariats, mesurer et évaluer le rendement, établir des communications stratégiques appuyant la protection efficace des écosystèmes prioritaires). Mobiliser les collectivités et développer la capacité (p. ex. les activités liées à la promotion, au soutien et à la coordination de la mobilisation des collectivités et du développement de la capacité afin de soutenir la promotion efficace des écosystèmes prioritaires). Intégrer (p. ex. élaborer et mettre en œuvre une approche axée sur les écosystèmes à l'intention du Ministère, élaborer un cadre de gestion des écosystèmes prioritaires, coordonner les écosystèmes prioritaires afin d'améliorer l'intégration et l'efficacité des diverses initiatives). Prendre des mesures (p. ex. mise en œuvre intégrée des activités et du programme qui permettront d'améliorer l'état [qualité de l'environnement] des écosystèmes prioritaires aux quatre coins du pays). |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Reclassement des secteurs particuliers (p. ex. secteurs préoccupants, zones de pêche restreinte). |
Les progrès relatifs à cet indicateur sont comme suit.
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Nombre de partenariats établis et/ou conservés. |
Les progrès relatifs à cet indicateur sont comme suit.
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Pour des renseignements supplémentaires : Initiatives axées sur l'écosystème : http://www.ec.gc.ca/ecosyst/docinfo.html Plan d'assainissement du Littoral Atlantique : http://atlantic-web1.ns.ec.gc.ca/community/acap/ Plan Saint-Laurent : http://www.planstlaurent.qc.ca L'initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs : http://www.on.ec.gc.ca/greatlakes/ L'Initiative de conservation boréale de l'Ouest : http://www.pnr-rpn.ec.gc.ca/boreal Plan d'Action du bassin de Georgia : http://www.pyr.ec.gc.ca/georgiabasin/index_f.htm L'initiative des écosystèmes du Nord : http://www.pnr-rpn.ec.gc.ca/nature/ecosystems/nei-ien/index.fr.html |
Résultat prévu: Les évaluations et les prises de décisions favorisent la santé des écosystèmes |
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Activités : L'information sur la durabilité des écosystèmes, son évaluation et sa compréhension appuient le processus décisionnel |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Nouvelles approches de gestion dans les projets. Mise en œuvre d'évaluations environnementales et d'évaluations environnementales stratégiques. |
Les progrès relatifs à cet indicateur sont comme suit.
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Mise en œuvre de partenariats stratégiques en vue d'améliorer la durabilité de l'écosystème et la prise de décision. |
Les progrès relatifs à cet indicateur sont comme suit.
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Capacité accrue des organisations de surveillance au Canada pour mettre en œuvre des programmes de surveillance écologiques efficaces et pertinents. |
Les progrès relatifs à cet indicateur sont comme suit.
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Pour des renseignements supplémentaires : Le Réseau d'évaluation et de surveillance écologique : http://www.eman-rese.ca/ Programme d'évaluation : http://www.ec.gc.ca/ea-ee |
*En raison du caractère intégré des activités réalisées, l'adaptation aux effets du changement climatique est maintenant traitée dans cette section. Consultez le tableau de concordance de l'architecture des activités de programme (AAP) pour des explications concernant les changements apportés à l'APP en 2007-2008.
** En raison du caractère intégré des activités réalisées, l'activité de programme relative à la réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre a été déplacée et est maintenant traitée dans les résultats stratégiques nos 3 et 4.
SURVOL
De quoi s'agit-il?
Les conditions météorologiques affectent pratiquement tous les Canadiens. Les conditions environnementales, telles que les températures et les précipitations extrêmes, les variations du niveau d'eau des lacs, les inondations, les tempêtes d'hivernales, les ouragans, les tornades, la glace marine, les routes glacées, la turbulence atmosphérique ou les épisodes de smog, touchent tous les aspects du bien-être des Canadiens. Ces conditions peuvent avoir des effets graves sur la sécurité du public, l'environnement et l'économie. En fait, la majorité des catastrophes survenues au Canada étaient liées aux conditions météorologiques tant exprimées en pertes de vie qu'en incidences économiques (12).
Un certain nombre d'évènements récents font état de la vulnérabilité du Canada face aux événements de nature météorologique. En avril 2007, des compagnies d'assurance-habitation, d'assurance-automobile et d'assurance commerciale ont annoncé qu'elles prévoient débourser plus de 135 millions de dollars afin d'aider les Britanno-Colombiens à la suite des tempêtes qui ont frappé leur province plus tôt cet hiver. En 2005, Toronto et ses environs ont essuyé une tempête de pluie abondante et des tornades qui ont mené au deuxième règlement d'indemnités le plus coûteux de l'histoire du Canada (le plus important règlement a eu lieu à la suite de la tempête de verglas, qui a causé des dommages évalués à 1,9 milliard de dollars).
D'autres phénomènes, comme la fonte du pergélisol et des glaces de l'Arctique, les changements de la dynamique des précipitations de pluie et de neige ou les changements des divers ravageurs et des maladies, peuvent même avoir une plus grande incidence sur les secteurs économiques tels que le transport, les ressources naturelles, l'agriculture ou les loisirs, de même que sur la santé publique. Les risques pour la santé et la sécurité humaines et la qualité de l'environnement peuvent venir de loin étant donné que l'atmosphère et les systèmes d'eau de la Terre peuvent transporter les produits chimiques. Des secteurs économiques entiers, comme la foresterie et la pêche, de même que les économies régionales qu'ils soutiennent, pourraient déjà être affectés par les changements climatiques.
C'est pourquoi les Canadiens en tant que personnes, hommes d'affaires ou décideurs, ont besoin de renseignements fiables et exacts sur les états passé, présent et, surtout, à venir de l'environnement. Ces renseignements leur permettent de réduire les répercussions nuisibles découlant des conditions dangereuses et de s'adapter aux changements à long terme de façon à assurer leur santé et leur sécurité tout en préservant l'environnement et en améliorant la productivité, l'efficience et la capacité d'adaptation de l'économie.
Ce résultat stratégique concerne principalement les services axés sur l'utilisateur et les activités de soutien à la science et de surveillance. Il est le principal élément opérationnel de l'organisation et représente également un atout national unique, du fait qu'il n'y a pas d'homologue dans toute autre région du pays et que l'ensemble du pays en dépend.
Que faisons-nous à ce sujet?
Environnement Canada offre des services et fournit de l'information qui visent à réduire les risques que posent les conditions météorologiques et environnementales à toutes les échelles pour la santé, la sécurité, l'économie et l'environnement des Canadiens. Ces services comprennent principalement la production et la diffusion d'avertissements de temps violent et d'autres conditions dangereuses, des prévisions météorologiques quotidiennes, de l'information sur les états passé, présent et futur de l'environnement et l'influence que peuvent exercer ces états sur les êtres humains.
Les produits et les services offerts par Environnement Canada soutiennent les secteurs vulnérables aux conditions météorologiques, comme les transports, l'énergie, l'agriculture, les pêches et le tourisme, afin qu'ils améliorent leur productivité et leur compétitivité, et contribuent à ce que ces secteurs œuvrent d'une manière plus durable sur le plan de l'environnement. Ces services aident les Canadiens à tenir compte de l'environnement dans leurs décisions et à s'adapter aux changements de l'environnement de manière à réduire les risques et à maximiser les possibilités.
Le Ministère fournit au gouvernement fédéral et à ses partenaires du secteur public des renseignements météorologiques et environnementaux scientifiquement justifiables afin de contribuer à l'élaboration de politiques efficaces sur les enjeux importants tels que l'air pur, l'eau propre, la gestion de l'eau et les changements climatiques. Le réseau de surveillance important et complexe d'Environnement Canada est la base sur laquelle reposent la presque totalité des autres activités réalisées au sein du Ministère.
Faisons-nous des progrès?
Environnement Canada a continué à relever ce défi et à s'attaquer à ces problèmes. Dans le cadre de ce secteur d'activité, Environnement Canada continue d'offrir aux Canadiens des renseignements météorologiques et environnementaux, des prévisions et des services de calibre mondial afin d'assurer la sécurité ainsi que la durabilité de l'écosystème et d'améliorer l'activité économique.
Un certain nombre de domaines illustrent ce en quoi Environnement Canada a contribué à l'économie, à l'environnement et au bien-être des citoyens au cours de la dernière année, y compris ceux qui suivent.
Progrès accomplis par rapport aux priorités
Pour donner suite à ce domaine prioritaire en 2006-2007, Environnement Canada a mis l'accent sur les priorités suivantes :
1. Assurer que les engagements mandatés d'Environnement Canada en matière de service continuent d'être respectés et améliorés. (Continue)
Environnement Canada a continué de servir les Canadiens 24 heures sur 24, 365 jours par année, afin de leur fournir des prévisions et d'autres renseignements sur la météorologie, l'hydrométrie et l'état des glaces, les indices UV et la qualité de l'air. Par ailleurs, le Ministère émet des avertissements de conditions dangereuses lorsque la situation le justifie. Au cours de 2006-2007, environ 1,5 million de prévisions météorologique pour le public, 444 000 prévisions aéronautiques et 10 000 avertissements de conditions climatiques dangereuses (par exemple d'orages violents, de tornades, de chutes de neige abondantes ou de la pluie verglaçante) ont été émis.
En outre, le Ministère continue de recueillir des données météorologiques et hydrométriques dans plus de 6 000 emplacements au Canada. Environnement Canada conserve les archives parmi les plus grandes du Canada. Ces archives climatiques se composent de plus de 200 000 nouvelles entrées par jour.
2. Améliorer l'exactitude, la rapidité de diffusion des prévisions et des avertissements liés aux dangers environnementaux, ainsi que les interventions. (Continue)
Grâce à une meilleure utilisation des données satellites, à une augmentation de la résolution et à des améliorations scientifiques, les modèles informatiques simulant l'atmosphère ont été de beaucoup améliorés. Les modèles informatiques du Canada sont d'une qualité comparable à ceux des autres pays membres du G7. Ils permettent d'apporter des améliorations dans d'autres services, notamment les interventions d'urgence, l'atténuation des dégâts, les services appuyant les opérations de la Défense nationale et de la Garde côtière canadienne, NAV CANADA et les prévisions de la qualité de l'air.
En 2006-2007, les prévisions de la température ont été exactes à plus ou moins 3 degrés à 92 p. 100 le jour un et à 86 p. 100 le jour deux. Un modèle global de nouvelle génération à haute résolution (33 km) a été mis en application le 31 octobre et remplace l'ancien modèle de prévision, qui était d'une résolution de 100 km. Ce modèle global est utilisé pour produire des prévisions sur trois jours et plus. Une telle amélioration du système a entraîné une amélioration générale des services de prévisions et a élargi la capacité d'Environnement Canada dans le domaine des prévisions environnementales au profit des décideurs, dans un large éventail d'applications.
Les améliorations apportées au site « Météo » et aux sites Web des médias, ainsi que d'autres améliorations technologiques, ont aidées à ce que les avertissements et les renseignements connexes accessibles aux usagers soient plus exacts et diffusés à temps. Par exemple, les améliorations apportées au traitement et à l'affichage internes du site « Météo » (13) permettent maintenant aux utilisateurs d'accéder au site Web et d'y naviguer de façon efficace et plus rapide. De plus, les améliorations apportées au site Web sur les dangers atmosphériques ont permis aux décideurs de mieux comprendre les vulnérabilités aux événements environnementaux à incidence majeure et de réduire les risques en intégrant ces renseignements à leurs plans d'urgence. Bien que l'information sur les dangers ne soit disponible que sous forme d'outil graphique pour la province d'Ontario, un service national est en cours d'élaboration.
3. Habiliter les Canadiens en développant des services, produits et outils permettant un processus décisionnel environnemental et socioéconomique plus efficace.
Parmi les outils qu'Environnement Canada s'efforce de concevoir pour les Canadiens, on compte la cote air santé (CAS) et le Système de prévision d'ensemble nord-américain (SPENA).
Environnement Canada a élaboré la CAS en collaboration avec Santé Canada, des provinces et des municipalités. La CAS est un outil de communication simple qui permet aux Canadiens de prendre des décisions qui réduisent les éventuelles répercussions à court terme de la qualité de l'air sur leur santé. Des essais pilotes de la cote ont été tenus en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse en 2006, et un autre a lieu en ce moment à Toronto.
Le SPENA, qui associe des prévisions numériques du temps d'Environnement Canada et du National Centre for Environmental Prediction des États-Unis, a été mis en application le 31 octobre 2006. Cette association a pour but d'accroître la fiabilité et l'exactitude des modèles atmosphériques. Les produits probabilistes expérimentaux pour prévisions d'ensemble SPENA, qui offrent aux usagers spécialisés la probabilité que des conditions données se produiront, ou ne se produiront pas, au cours d'une certaine période, sont maintenant disponibles sur le site Web « Météo ».
4. Mener, entretenir et améliorer les partenariats internationaux et nationaux (pour une optimisation des ressources et pour l'accès aux nouvelles sciences, à la technologie, à l'expertise ainsi qu'aux nouvelles sources de renseignements).
Environnement Canada reconnaît que l'élaboration de partenariats efficaces augmente la valeur des services offerts aux Canadiens et qu'elle améliore la contribution globale à la science. Le Ministère a noué des partenariats avec les universités, les médias, le secteur privé, les administrations de la protection civile et des mesures d'urgence ainsi qu'avec tous les ordres de gouvernement. De plus, puisque l'atmosphère ne respecte pas les frontières politiques, la participation active en tant que membre respecté de l'Organisation météorologique mondiale et d'autres partenaires internationaux permet de profiter de la collaboration et de l'échange quotidien de données avec les différents pays du monde.
Voici des exemples de partenariats :
5. Assurer que les personnes qui élaborent les politiques et les décideurs disposent, en temps opportun, de données et de renseignements environnementaux et de conseils d'experts pour appuyer la prise de décision (grâce à une surveillance et à une compréhension intégrées de l'atmosphère, de l'hydrosphère, de la cryosphère et de leurs interactions avec les conditions de surfaces physiques et biologiques sous-jacentes).
Les responsables des politiques des autres ministères qui travaillent sur des questions comme la stratégie pour le Nord (ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien), la souveraineté (ministère des Affaires étrangères et du Commerce international) et l'évaluation de la navigation maritime (ministère des Transports) ont obtenu des évaluations des conditions actuelles et futures de la glace arctique dans un contexte de changements climatiques. Ces renseignements les aideront à évaluer les effets des changements climatiques sur leurs politiques et leurs programmes.
Les données climatiques (par exemple les conditions météorologiques historiques) sont de plus en plus accessibles aux Canadiens grâce aux Archives climatiques nationales en ligne.(8) Le site Web a eu plus de 1,4 million de visites en 2006-2007 et continue de croître à un rythme annuel soutenu de 20 p. 100. Environnement Canada a entrepris un projet qui vise à améliorer et à étendre la gestion des données d'observation. Ce projet permettra de s'assurer que toutes les données recueillies par le gouvernement et toutes les données de qualité fournies par les partenaires sont archivées de façon sûre et qu'elles seront facilement accessibles dans l'avenir. Environnement Canada a aussi élaboré plusieurs études sur les répercussions et l'adaptation atmosphériques axées sur les besoins des décideurs municipaux et sectoriels.
6. Amélioration du service et gestion de la qualité là où le service est nettement fondé sur les besoins des utilisateurs.
Le Ministère a commencé la mise en œuvre d'une initiative visant à garantir que ses services météorologiques fonctionnent selon un système formel de qualité conforme aux normes ISO 9001. On s'attend à ce que ce système accroisse l'approche axée sur la clientèle et développe une culture d'amélioration continue au sein du service météorologique. De plus, la certification en matière de gestion de la qualité est une assurance de plus en plus souvent exigée par les organisations internationales, particulièrement dans le domaine de l'aviation civile.
Enfin, des contacts plus étroits et des consultations plus poussées avec divers secteurs économiques (par exemple le secteur hydroélectrique), en grande partie par l'entremise des nouveaux bureaux nationaux, ont permis au ministère de mieux comprendre les besoins de ses usagers et de traduire cette compréhension en des services plus appropriés à leurs besoins.
7. Accroissement de la capacité dans l'ensemble du Ministère en matière de prévision environnementale afin de traiter les questions prioritaires.
Environnement Canada travaille à l'intégration des connaissances de tous les aspects de l'environnement (par exemple physiques, chimiques et biologiques) dans le but de fournir à ses clients et partenaires des prévisions environnementales intégrées à application étendue. Un cadre pour les prévisions environnementales est actuellement en cours d'élaboration. En 2006-2007, on a mené un sondage des intérêts à l'échelle d'Environnement Canada et d'autres ministères, et la stratégie du cadre a été approuvée. Cette activité comprend des interactions avec les secteurs de clientèle afin de cerner les services qui leur seront véritablement utiles.
De manière similaire, un prototype de système de modélisation pour les prévisions du transport et de la dispersion des matières dangereuses en environnements urbains a été élaboré dans le cadre d'un projet de l'IRTC, (15) une initiative pluriministérielle.
Investissement
Activités de programme |
Ressources financières (En millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) |
||||
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
Prévus |
Réels |
Différence |
|
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions |
121,8 |
136,4 |
138,9 |
1 141 |
1 099 |
(42) |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien |
151,0 |
151,3 |
142,1 |
1 342 |
1 439 |
+97 |
Totaux |
272,8 |
287,7 |
281,0 |
2 483 |
2 538 |
+55 |
Nota : Les écarts entre le nombre réel et prévu d'ETP sont essentiellement dus à la redistribution des activités liées aux programmes. Pour avoir une idée globale du nombre d'ETP, veuillez consulter le Tableau 1 – Comparaison des dépenses prévues et réelles (incluant les équivalents temps plein).
Activité de programme : Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions
De quoi s'agit-il?
Chaque jour, des collectivités, des gouvernements, des industries et des citoyens doivent prendre des décisions à court et à long terme qui ont une incidence sur leur santé, sur leur richesse et sur la qualité de l'environnement. La disponibilité en temps opportun de données d'observation et de renseignements est essentielle pour la production des connaissances et des données requises pour les prévisions climatiques et environnementales, les prévisions de qualité de l'air, l'analyse de la qualité de l'eau et de son approvisionnement, et le développement de politiques et de règlements (p.ex. les politiques sur les changements climatiques et les codes du bâtiment). Les sciences de la prévision environnementale fournissent des prévisions crédibles, pertinentes, intégrées et utilisables, ainsi que des connaissances, des conseils et des outils pour la prise de décision et de l'information sur les problèmes environnementaux existants et émergeants.
Les données et la science aident les citoyens, l'industrie, les collectivités et les gouvernements à comprendre leur vulnérabilité aux conditions ou aux menaces, et leur permet de prendre des mesures protectrices pour eux-mêmes et pour l'environnement, tout en maximisant les possibilités économiques.
Que faisons-nous à ce sujet?
La science des prévisions environnementale et les activités de surveillance servent à déceler les conditions dangereuses et à comprendre les changements se produisant dans l'atmosphère (par exemple le temps, le climat, la qualité de l'air et les rayonnements ultraviolets), l'hydrosphère (par exemple l'eau) et la cryosphère (par exemple la glace et la neige).
Environnement Canada surveille l'environnement et prévoit les conditions météorologiques et d'autres conditions environnementales, 24 heures par jour, chaque jour, à l'échelle locale, régionale et nationale. Dans le cadre d'un effort international visant à surveiller et à prévoir l'état de l'environnement, le Ministère exploite un vaste réseau d'installations dans l'ensemble du Canada pour observer systématiquement la température (à la surface et en altitude), les niveaux et les débits d'eau, le climat, la foudre, la qualité de l'air et bien d'autres éléments. En plus des sites d'observation traditionnels, le Canada exploite un réseau de radars météorologiques Doppler qui balaient les régions densément peuplées et un réseau de détection de la foudre qui couvre presque tout le pays. Alors que le Canada dispose de stations de réception satellite, nous devons nous fier aux systèmes satellites qui appartiennent aux autres pays pour accéder à l'imagerie satellite. Nous échangeons des données avec la communauté internationale par l'intermédiaire de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le succès de cet échange dépend grandement de la contribution apportée par le Canada, surtout en ce qui concerne les données sur l'Arctique. Le Ministère dispose d'un plus grand nombre de données et d'observations grâce aux contributions d'un grand nombre d'organisations partenaires basées au Canada et à l'étranger. Ces données et ces observations sont la base des produits et des services offerts par Environnement Canada, de ses décisions stratégiques et de ses obligations internationales.
La connaissance de l'environnement ne repose pas que sur l'évaluation des probabilités. On doit aussi comprendre ce qui lui arrive, car c'est un facteur important qui contribue à prévoir l'évolution de l'environnement dans le temps et les risques ainsi que les possibilités causés par cette évolution. À cette fin, le Ministère joue aussi un rôle très actif dans le domaine de la science de l'atmosphère. Cette science a permis l'élaboration de modèles informatiques perfectionnés, lesquels jouent un rôle important dans la production de prévisions météorologiques, climatologiques et environnementales utiles pour les Canadiens.
La science d'Environnement Canada se dirige maintenant vers l'intégration de la connaissance acquise en ce qui concerne tous les aspects de l'environnement (physique, chimique et biologique), ce qui rend possible l'intégration des prévisions environnementales à d'autres applications beaucoup plus étendues. Au même moment, en collaboration avec des partenaires scientifiques nationaux et internationaux, le Ministère s'emploie à fournir aux décideurs des solutions d'adaptation scientifiques dont ils ont besoin pour gérer les risques liés aux incidences et aux vulnérabilités et optimaliser les possibilités provoquées par notre environnement en évolution.
Ces résultats dans le cadre de ce programme auront pour avantage clé de fournir un savoir et de l'information améliorés sur les conditions météorologiques et environnementales (p. ex. une meilleure compréhension des causes des phénomènes météorologiques violents, des mécanismes de transport des produits chimiques dans l'atmosphère, des impacts de l'activité humaine sur l'atmosphère et des modèles scientifiques atmosphériques). Ces avantages soutiendront l'élaboration de politiques ainsi que la prestation de services environnementaux.
Faisons-nous des progrès?
Grâce à des réseaux nationaux de stations d'observation en surface, de stations radar, de détection de la foudre, de navires et de bouées et d'un réseau aérologique, nous avons continué de surveiller les conditions météorologiques 24 heures sur 24, 365 jours par année. Le Canada est un chef de file mondial en ce qui concerne l'utilisation d'équipement d'observation automatisé et son programme d'observation est l'un des plus efficaces de la planète. Environnement Canada évalue actuellement sa capacité de maintenir et de gérer ces programmes à la lumière des nouvelles technologies et des initiatives de collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et avec les autres pays.
Issus d'un partenariat avec les territoires, les Relevés hydrographiques du Canada, au sein d'Environnement Canada, ont ajouté dix-sept nouveaux sites de jaugeage HYDAT dans la région de Baffin au Nunavut. Les données recueillies serviront à établir la faisabilité de certains projets de construction de centrales hydroélectriques sur l'île de Baffin, ce qui permettrait de convertir les centrales électriques qui fonctionnent au diesel en centrales qui utilisent une source d'énergie plus propre et renouvelable. Même si ces centrales ont un cycle de vie plus court et qu'elles sont plus dispendieuses à exploiter, ce type de renseignements est vital à la prise de décisions portant sur l'environnement, l'économie et la souveraineté, particulièrement dans le Nord canadien.
Bien qu'il reste beaucoup à faire pour s'assurer qu'Environnement Canada atteigne ses objectifs, celui-ci a modernisé ou remplacé 175 stations de surveillance depuis la mise en vigueur de son plan de modernisation essentiel. De plus, dans le cadre de son réseau de bouées de surveillance, Environnement Canada a installé sept radio-balises sur des glaces à la dérive situées dans l'Arctique pour appuyer l'Année polaire internationale (API).
Le Centre météorologique canadien d'Environnement Canada a maintenu constante sa capacité à prédire la dispersion en cas de rejet nucléaire (conformément au Plan fédéral en cas d'urgence nucléaire et en tant que Centre météorologique régional spécialisé pour le compte de l'Organisation météorologique mondiale) et la présence de cendre volcanique dans l'atmosphère (centre d'avis de cendres volcaniques pour le compte de l'Organisation de l'aviation civile internationale).
Des observations météorologiques de qualité sur le rayonnement ultraviolet et l'état de la couche d'ozone stratosphérique sont nécessaires afin d'informer les Canadiens (par l'indice UV) de leur degré d'exposition à ces rayons. Environnement Canada fournit des données par le biais d'un réseau national de spectrophotomètres de Brewer. Le Canada a été invité à participer à la campagne SAUNA (Sodankylä Total Column Ozone Intercomparison), qui compare et valide la qualité des observations de l'ozone à l'échelle planétaire, dont celles du Regional Calibration Centre for Europe de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en 2006 et en 2007. Les résultats de ces deux campagnes ont validé que l'accord entre les standards mondiaux et régionaux de l'OMM a été maintenu à mieux que 1 p. 100.
Les chercheurs du Ministère ont contribué de manière importante au Quatrième Rapport d'évaluation sur la science du changement climatique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Créé en 1988, le GIEC a été chargé d'évaluer de manière complète, objective, ouverte et transparente les meilleures informations scientifiques, techniques et socioéconomiques disponibles sur les changements climatiques provenant du monde entier. S'appuyant sur les travaux d'experts du monde entier, une série de publications, dont le Quatrième Rapport d'évaluation, sont devenues des documents de référence normalisés utilisés par des décideurs, des responsables des politiques, des chercheurs et d'autres experts de partout dans le monde.
Pour soutenir la conception d'énergie verte au Canada et dans le monde, les chercheurs d'Environnement Canada ont élaboré un Atlas canadien d'énergie éolienne ainsi qu'un outil de modélisation et de prévision à la fine pointe de la technologie, qui est utilisé pour la prospection d'énergie éolienne. Le Canada devient ainsi l'un des premiers pays d'une grande superficie à se doter d'un atlas éolien coordonné et homogène s'appliquant à l'ensemble de son territoire. Le logiciel d'atlas éolien a été installé dans le superordinateur des services météorologiques chinois afin que la Chine puisse élaborer un atlas national qui l'aidera à atteindre son objectif ambitieux en matière de capacité d'énergie éolienne de 30 000 mégawatts d'ici 2020.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Environnement Canada possède une capacité de surveillance de l'environnement qui lui permet de déterminer, d'analyser et de prévoir les conditions météorologiques, atmosphériques, hydriques et climatiques |
|
Activités: La surveillance environnementale permet à Environnement Canada de déterminer, d'analyser et de prévoir les conditions météorologiques, atmosphériques, hydriques et climatiques |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Intégrité des réseaux de surveillance et de leurs activités (réseaux viables et abordables) |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Pour des renseignements supplémentaires : Relevés hydrologiques du Canada: http://www.wsc.ec.gc.ca/ Service météorologique du Canada: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/msc/amwsd_f.html |
Résultat prévu: La science appuie les services météorologiques et environnementaux, le processus décisionnel et l'élaboration des politiques |
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Activités: Fournir des prévisions environnementales crédibles, pertinentes, intégrées et utilisables, des connaissances sur l'environnement, des avis, des outils et de l'information pour le processus décisionnel. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Améliorations axées sur la science vers la qualité et l'utilité des services météorologiques et autres services environnementaux, telles qu'elles sont exprimées par l'exactitude, la rapidité de production des prévisions et la mesure dans laquelle la science de l'environnement influence l'élaboration des politiques et le processus décisionnel |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Pour des renseignements supplémentaires : Direction générale des sciences atmosphériques et climatiques: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/acsd/index_f.html Atlas canadien d'énergie éolienne: http://www.windatlas.ca/fr/index.php Plan stratégique 2003-2012 : http://www.msc-smc.ec.gc.ca/acsd/publications/StrategicPlan_2003_2012/strategic_plan_2003-2012_full/strategic_plan_full_f.pdf Année polaire internationale (en anglais seulement) : http://www.ipy.org/ Hydrologic Ensemble Prediction EXperiment (en anglais seulement) : http://hydis8.eng.uci.edu/hepex/ |
Activité de programme : Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien et les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent
De quoi s'agit-il?
Bien qu'il soit impossible d'empêcher les conditions météorologiques violentes et les événements environnementaux, une planification efficace tenant compte d'une variété de risques ainsi que des préavis sur les conditions météorologiques difficiles imminentes peut réduire considérablement les risques pour les Canadiens et leurs entreprises.
Les renseignements météorologiques et environnementaux sont utilisés pour créer des politiques et prendre des décisions, particulièrement en ce qui a trait aux secteurs d'activité vulnérables aux conditions météorologiques comme les transports, la construction, l'énergie et l'agriculture. Il n'est donc pas surprenant que la demande pour les services publics soit forte. Un sondage de l'opinion publique (16) démontre que la grande majorité des Canadiens consultent les prévisions météorologiques tous les jours, autant pour leur sécurité que pour prendre des décisions quotidiennes (en vue de planifier leurs déplacements ou leurs loisirs, par exemple). De plus en plus, les Canadiens, les gouvernements de tous les paliers et les industries privées recherchent d'autres formes d'information sur l'environnement, comme des renseignements sur la qualité de l'air ou l'indice UV. Le Ministère s'active afin de répondre à cette demande.
Que faisons-nous à ce sujet?
Cette activité de programme met l'accent sur la diffusion d'information et de connaissances pertinentes sur les conditions passées, présentes et futures, de l'atmosphère, de l'hydrosphère, et de la cryosphère, répondant ainsi aux besoins des Canadiens, qu'ils soient stratèges, décideurs, propriétaires d'entreprises ou particuliers. Cette activité de programme inclura la diffusion de données sur les états de l'environnement au moyen de divers services, produits et outils permettant aux Canadiens de comprendre les risques, les vulnérabilités et les possibilités et d'être mieux en mesure de se protéger et de protéger leurs biens (propriété et entreprises) contre les dangers environnementaux et de prendre des décisions socioéconomiques et environnementales mieux informées.
Parmi tous les sites de l'appareil gouvernemental fédéral, le site « Météo » d'Environnement Canada est toujours le site le plus populaire auprès du public canadien, attirant près du tiers de tous les visiteurs des sites du gouvernement. En 2006-2007, ce site a été visité 240 millions de fois, ce qui représente une augmentation de 21 p. 100 par rapport à 2005-2006. Le nombre de réactions du public sur la température et le climat a également augmenté, passant d'un total annuel de 16 000 à 17 000 en 2006-2007, ce qui représente une augmentation de 6 p. 100 de l'activité. La hausse de l'intérêt manifesté et de l'activité exprime le besoin des Canadiens en information essentielle sur la température et le climat.
De plus, Environnement Canada maintient une diffusion radiophonique nationale qui rejoint 95 p. 100 de la population et qui transmet des renseignements et des avertissements météorologiques. À ces services s'ajoutent également des services téléphoniques automatisés et personnels qui répondent à près de 33 millions d'appels par année.
Environnement Canada collabore également avec des intervenants clés, tels que les médias, afin de s'assurer que les renseignements météorologiques, environnementaux et atmosphériques sont diffusés à ceux qui en ont besoin et qui les utilisent. Pour appuyer ce partenaire clé, Environnement Canada maintient un Bureau national des services à l'intention des médias en plus de fournir des outils comme le site Web spécialisé.
Environnement Canada travaille avec des partenaires dans des secteurs d'intérêt mutuel. Ces partenariats, souvent conduits selon le principe du recouvrement des coûts, offrent des avantages à toutes les parties : les partenaires ont accès à l'expertise d'Environnement Canada en matière de production et de diffusion des prévisions, alors que le Ministère peut maximiser l'utilisation de son infrastructure tout en obtenant un accès à des données et à des ressources supplémentaires. Les mieux connus de ces partenariats ont été établis avec NAV CANADA, le fournisseur de services de navigation aérienne, avec le Ministère de la Défense nationale, pour la prestation de services aux forces armées, y compris lors des missions outre-mer, et avec le Ministère des Pêches et des Océans pour les services des glaces. Un autre partenariat important a été conclu avec le Comité organisateur des Jeux olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver, pour la prestation de services de soutien météorologique aux jeux. Ce partenariat permettra d'améliorer notre connaissance des processus météorologiques dans un environnement marin côtier.
Les météorologues aux alertes sont entrés 1 100 fois en communication avec les Organisations de mesures d'urgence (OMU), notamment pour de la formation sur la façon d'utiliser l'information sur les prévisions environnementales, et ont communiqué 8 477 fois avec les médias pendant les événements ayant eu une incidence importante sur l'environnement. Les météorologues aux alertes ont donné leur appui aux médias et aux OMU pendant les épisodes d'inondations à Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba et au Québec, les fortes pluies et les grands vents qui ont touché la Colombie-Britannique, la vague de chaleur qui a frappé Montréal, la tempête tropicale Florence qui a affecté le Canada atlantique et les autres épisodes de temps violent au cours de l'été. Grâce aux efforts déployés par les météorologues aux alertes, les renseignements sur la température sont maintenant intégrés dans tous les plans de réponses d'urgence de l'OMU et ceux-ci sont maintenant à même d'utiliser un site Web élargi destinés aux médias qui leur permet d'accéder, de façon prioritaire, aux renseignements sur la météo.
Le public peut accéder aux renseignements historiques sur le climat en consultant les Archives climatiques nationales, une composante du site Web www.meteo.gc.ca. L'utilisation publique de ce site continue d'augmenter à un taux annuel de 15 p. 100 (soit 1,4 million de sessions en 2006-2007). Pour répondre aux différentes demandes provenant du domaine de l'ingénierie, Environnement Canada a constitué des groupes de travail en collaboration avec le Conseil canadien des ingénieurs et avec le groupe de travail sur les charges climatiques du Code national du bâtiment, ou s'est joint à ceux déjà existants, afin de planifier et de coordonner la mise à jour de renseignements climatiques se rapportant à la conception de l'infrastructure physique (p. ex. les statistiques portant sur le débit et les précipitations à court terme pour les structures de contrôles des inondations et les charges dues au vent et à la neige pour les bâtiments).
L'information seule ne suffit pas à permettre aux Canadiens de prendre des mesures pour préserver et protéger les écosystèmes ou les espèces en danger : un engagement actif et des approches de sensibilisation sont aussi essentiels. Par la voie du financement communautaire, des programmes de soutien aux capacités et des initiatives d'éducation, Environnement Canada encourage les citoyens à agir dans leurs propres collectivités pour réduire les déchets, améliorer l'environnement naturel et diminuer la pollution de l'air et de l'eau.
Faisons-nous des progrès?
Parmi tous les sites de l'appareil gouvernemental fédéral, le site « Météo » d'Environnement Canada est toujours le plus populaire auprès du public canadien, attirant près du tiers de tous les visiteurs des sites du gouvernement. Alors que la page d'accueil permettant s'obtenir des renseignements sur les prévisions et observations météorologiques dans une ville donnée est la plus consultée, on a aussi constaté une augmentation du nombre de visites sur les pages permettant de voir les radars, et les pages offrant d'autres nouveaux produits, tels que les ensembles, les diffusion des modèles de données et l'imagerie radar complète.
Les services de consultation téléphonique utilisés pour diffuser des renseignements météorologiques aux secteurs sensibles aux conditions météorologique (tels que les médias, l'agriculture, la foresterie, l'énergie, le secteur maritime et la construction) ont été regroupés dans une plate-forme 1-900 unique. En plus d'avoir prolongé les heures de services, cela a amélioré l'efficacité opérationnelle et a augmenté la portée, l'égalité et la constance des services offerts aux Canadiens. Les experts en météorologie ont répondu à plus de 30 000 appels. Les industries sensibles aux conditions météorologiques ont déclaré que l'accès direct à la consultation est vital à la prise de décisions lorsque leur sécurité ou leur économie est en jeu.
De plus, Environnement Canada reçoit quelque 30 millions d'appels par année sur ses répondeurs, lesquels fournissent des renseignements enregistrés sur les conditions météorologiques. Environnement Canada évalue actuellement la mise sur pied d'un système national 511 qui viendrait améliorer ce service.
Les quelque 17 000 demandes (une hausse de 6 p. 100 par rapport à l'an dernier) concernant la météo qui ont été envoyées aux sites du Ministère en 2006-2007 témoignent aussi de l'importance que les Canadiens accordent à la météo et à l'environnement. En dépit de cette hausse, le temps de réponse moyen est passé de 6,6 jours à 4,5 jours ouvrables en raison de la mise sur pied d'une équipe spécialisée chargée de répondre aux questions du public. Le Ministère vise à réduire davantage le temps de réponse dans les années à venir.
Nous continuons également de donner un appui soutenu aux militaires déployés en Afghanistan. Le centre de service météorologique de Trenton, en Ontario, fournit un appui prévisionnel d'aérodromes quotidien pour une base d'opérations avancée de l'Aviation canadienne en Asie du Sud-ouest. Cette base est utilisée pour réapprovisionner les missions à Kandahar et à Kaboul, qui soutiennent les opérations de l'OTAN en Afghanistan.
Avec plus de 60 pays participant à l'Année polaire internationale (API), Environnement Canada fait sa part pour aider à assurer la sécurité des scientifiques dans le Nord canadien et le succès des études scientifiques. Par exemple, une suite de nouveaux produits de soutien logistique aux opérations sur le terrain, comme des cartes spécialisées et des bulletins sur les conditions glacielles dangereuses, a été élaborée et mise à la disposition des communautés scientifiques.
Environnement Canada a fourni, aux coordinateurs nationaux et régionaux des interventions d'urgence une modélisation de la dispersion en réaction à diverses urgences environnementales, notamment des incendies d'origine chimique en Ontario au cours de l'été 2006, un autre incendie du même type à Montréal en janvier, un déversement de produits chimiques à Surrey, en Colombie-Britannique, en février ainsi que des feux de forêts dans les Prairies à l'été 2006.
En plus de la cote air santé, préparée en collaboration avec Santé Canada, les provinces et quelques municipalités, un programme de prévision de la qualité de l'air et d'avertissement appelé Info-Smog, issu d'un partenariat entre le gouvernement fédéral et celui du Québec, est devenu en 2006 un programme annuel et a été élargi à plusieurs autres régions du Québec.
Les municipalités reconnaissent maintenant la nécessité d'une plus grande souplesse afin de résister efficacement aux événements environnementaux à incidence majeure et de s'en remettre rapidement. À cette fin, les municipalités ainsi que des décideurs, en réponse à la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d'urgence de l'Ontario, ont téléchargé près de 230 000 pages d'information d'Environnement Canada concernant la fréquence et les extrêmes d'événements environnementaux à incidence majeure. Les municipalités du Québec ont également téléchargé 200 000 pages d'information d'Environnement Canada devenue nécessaire en raison de la Loi sur la sécurité civile de la province. Finalement, dans un effort de préparation à long terme aux événements environnementaux à incidence majeure, des décideurs et des responsables des politiques ont téléchargé 350 000 pages d'information du site Web sur les scénarios de changement climatique d'Environnement Canada.
L'étude menée par Environnement Canada sur l'augmentation du niveau de la mer et les incidences des changements climatiques sur la zone côtière située au sud-est du Nouveau-Brunswick est un exemple de l'élaboration de stratégies adaptatives en réponse aux changements climatiques. Cette étude a évalué les incidences possibles des inondations, de l'érosion côtière et des dommages causés par le mouvement forcé de la glace marine à la suite des ondes de tempête hivernales, comme cela a été le cas pendant la tempête-repère qui a eu lieu en janvier 2000. Ce projet a rendu possible la conception d'outils qui permettront aux résidants, au gouvernement et à l'industrie de prendre des décisions éclairées sur la façon dont ils planifient s'adapter aux effets des changements climatiques.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Les prévisions et les avertissements environnementaux permettent aux Canadiens de prendre des mesures pour protéger leur sécurité et leur bien-être |
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Activités: Identifier et prévoir les changements se produisant dans l'environnement atmosphérique ainsi que les situations ou les événements météorologiques pouvant avoir des incidences majeures sur la sécurité et le bien-être des Canadiens; informer les Canadiens sur ces changements, ces situations ou ces événements. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Qualité et délai des avertissements. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Exactitude des prévisions. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Satisfaction du public concernant la qualité comme elle est mesurée dans les sondages. |
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Pour des renseignements supplémentaires : Météo: http://www.meteo.gc.ca/canada_f.html Service météorologique du Canada: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/weather/contents_f.html Archives nationales d'information et de données climatologiques: http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca/Welcome_f.html?& |
Résultat prévu: Les Canadiens sont mieux informés grâce à des services météorologiques et environnementaux améliorés et à des possibilités de partenariat accrues |
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Activités: Améliorer l'accès et la prestation de l'information; mesurer le rendement; établir des partenariats de grande envergure; élargir l'application des prévisions et des informations environnementales. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Niveau de satisfaction du public et des industries sensibles aux conditions météorologiques. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Améliorations des services clés pour les secteurs économiques sensibles aux conditions météorologiques. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Niveau d'accès et demande de renseignements au sujet des produits et des services d'Environnement Canada. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Niveau d'accès aux données de surveillance internationales au moyen d'initiatives telles que celle du Système mondial d'observation de la Terre. |
L'accès à de nouvelles données de sources internationales s'est amélioré, y compris MetOP-A (Europe), COSMIC (Taiwan et États-Unis) et autres systèmes satellites. L'accessibilité aux données mondiales s'est maintenue et s'est améliorée par l'intermédiaire des relations actuelles avec l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les États-Unis (National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et National Aeronautics and Space Administration (NASA)), l'Agence spatiale européenne, l'Organisation européenne pour l'exploitation de satellites météorologiques (EUMETSAT)) et la Chine (Administration météorologique chinoise). |
Pour des renseignements supplémentaires : Observations, prévisions et avertissements météorologiques : http://www.meteo.gc.ca/canada_f.html Service météorologique du Canada: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/contents_f.html Services en qualité de l'air: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/aq_smog/index_f.cfm Services climatologiques : http://www.climate.weatheroffice.ec.gc.ca/climateData/canada_f.html?& |
Résultat prévu: Les Canadiens tirent avantage de la création et de l'utilisation des renseignements météorologiques et environnementaux diffusés par EC et ses partenaires afin d'appuyer les programmes d'intérêt commun |
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Activités: Fournir aux partenaires des renseignements environnementaux de qualité qui leur permettent d'améliorer la sécurité de leurs activités et de maximiser leur efficacité. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Niveau de satisfaction des partenaires. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Pertinence et échéance des services mesurées en fonction des standards de rendement. |
La validation initiale des prévisions expérimentales fournies pour les Jeux d'hiver de 2010, pendant la saison hivernale 2007 (de janvier à mars) a révélé un très haut niveau de capacité de fournir des prévisions sur la météo et l'humidité pour les activités à l'extérieur. La capacité de prévision des précipitations et des vents est raisonnablement bonne, mais elle peut être encore améliorée :
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Pour des renseignements supplémentaires : Étude de validité pour l'hiver 2007, Rapport interne, Région du Pacifique et du Yukon, Service météorologique du Canada* Seuils climatiques significatifs pour le sport – Présentation PowerPoint* * disponible auprès du SMC, Région du Pacifique et du Yukon. |
Résultat prévu: L'information et les services relatifs à l'environnement permettent aux Canadiens de prendre des mesures pour respecter les priorités environnementales |
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Activités: Établir un dialogue avec les Canadiens grâce à la science, aux connaissances et aux informations que leur fournit Environnement Canada afin de les sensibiliser davantage; les informer sur les questions environnementales et mener auprès de ceux ci une action éducative face à ces questions, notamment les mesures qu'ils peuvent prendre eux-mêmes et leur capacité à inciter les autres à prendre ces mesures. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Degré avec lequel les Canadiens peuvent utiliser une variété de données et de renseignements environnementaux dans leur processus décisionnel et avoir la motivation et les outils pour prendre des mesures et influencer les autres à le faire |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Pour des renseignements supplémentaires : Biosphère: http://www.biosphere.ec.gc.ca Portal communautaire de l'inventaire national des rejets de polluants: http://www.ec.gc.ca/NPRI-INRP-COMM/ |
D'abord traitée dans le cadre du résultat stratégique no 4 (« Les impacts relatifs du changement climatique sont réduits »), l'activité portant sur les stratégies d'adaptation visant à contrer les effets du changement climatique a été réorientée et se rapporte maintenant au résultat stratégique no 2 (« Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens »). Il a été jugé que cette activité de recherche particulière profiterait davantage si elle était étroitement liée au programme sur les sciences du climat et de l'atmosphère, et à la nouvelle initiative dans le domaine de la science de la surveillance et de la prévision environnementale.
Cela découle du fait que, pour rechercher des stratégies d'adaptation qui permettent de contrer les effets du changement climatique, il est d'abord nécessaire de très bien connaître les caractéristiques et les possibilités d'application de la science et des scénarios du changement climatique. Il est également nécessaire de bien connaître les tendances climatiques et environnementales, ce qui est, ici encore, surtout du ressort des programmes des Services météorologiques et environnementaux. En raison du caractère fortement intégré de l'activité réalisée, des éléments de service solides sont nécessaires pour transmettre l'information à une communauté d'intervenants qui est, en grande partie, cliente des programmes dirigés par les Services météorologiques et environnementaux, et ceux-ci permettent de la rendre facilement accessible par le biais de leurs chaînes de diffusion. Finalement, la plupart des incitations relatives à la science du changement climatique et à la science des impacts et de l'adaptation sont offertes par des programmes qui sont étroitement liés à l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations Unies, ou par des programmes qu'elle a mis sur pied (le GIEC et le programme mondial de recherche sur le climat, par exemple).
Résultat prévu: Des stratégies adaptatives visant à contrer les impacts du changement climatique sont élaborées et mises en œuvre au profit des Canadiens et de l'environnement. |
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Activités: Ce programme met l'accent sur la science et la capacité scientifique à soutenir la nécessité croissante d'élaborer des solutions d'adaptation scientifiques qui permettront aux décideurs de comprendre l'incidence d'un climat changeant et variable, de gérer les risques liés à celui-ci, et d'optimiser les possibilités qu'offrent les systèmes naturels, socio-économiques et écologiques. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Augmentation du niveau de sensibilisation et de compréhension des secteurs économiques, des autres ministères et des autres ordres de gouvernement de leur vulnérabilité au changement atmosphérique. |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Réduction du déficit d'adaptation du Canada évaluée par : - Les réductions de la vulnérabilité de l'environnement bâti, de la santé humaine et des écosystèmes - Les réductions de la vulnérabilité et l'augmentation des occasions de compétitivité économique |
Progrès relatifs à cet indicateur :
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Pour des renseignements supplémentaires : Dangers Atmosphériques: http://www.hazards.ca/ Réseau de Scenarios de Changement de Climat: http://www.ccsn.ca/ Recherché sur l'adaptation/répercussions: http://www.msc-smc.ec.gc.ca/airg/index_f.cfm |
*L'information sur les activités de réduction des émissions de gaz à effet de serre figure dans la présente section en raison de la nature intégrée du travail réalisé. Consultez la page 16 du document pour obtenir des explications concernant les changements apportés à l'architecture des activités du programme pour l'exercice 2007-2008.
**L'information sur l'activité du programme « Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent » a été déplacée aux résultats stratégiques 2 et 4 du document en raison de la nature intégrée du travail réalisé.
En 2006-2007, Environnement Canada a adopté une nouvelle approche pour protéger les Canadiens et leur environnement contre les effets de la pollution et des déchets. Grâce à cette nouvelle approche, qui est prise en compte dans notre architecture des activités du programme pour l'exercice 2007-2008, le Ministère cherche à réaliser ce qui suit :
Afin de refléter cette nouvelle approche, l'information sur les résultats stratégiques 3 et 4 est présentée ensemble dans cette section. L'information sur l'activité de programme quant à l'adaptation aux changements climatiques est présentée dans « 2e résultat stratégique : Les prévisions météorologiques et les services environnementaux réduisent les risques et contribuent au mieux-être des Canadiens ».
3e résultat stratégique : Les Canadiens et leur environnement sont protégés contre les effets de la pollution et des déchets
SURVOL :
De quoi s'agit-il?
La recherche scientifique montre que l'activité humaine (en particulier l'utilisation de combustibles fossiles et la coupe à blanc) accélère la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. C'est pourquoi la température moyenne sur la terre est à la hausse, ce qui pourrait avoir de vastes répercussions environnementales, sociales et économiques.
Il existe de solides liens entre la pollution atmosphérique (smog) et les problèmes de santé, particulièrement chez les personnes âgées, les enfants et ceux qui ont des problèmes respiratoires et cardiaques. De nombreuses études démontrent que la pollution de l'air peut causer des décès prématurés, faire augmenter le nombre des hospitalisations et des visites à l'urgence, et faire grimper les taux d'absentéisme.
Quelques signes démontrent que certaines substances potentiellement dangereuses s'accumulent chez les êtres humains et dans nos écosystèmes - les lacs, les rivières, la faune et le Nord.
Que faisons-nous à ce sujet?
Environnement Canada prend des mesures de réglementation rigoureuses pour protéger les Canadiens et leur environnement contre les effets des émissions de gaz à effet de serre, des polluants atmosphériques et des substances toxiques.
Le Programme de réglementation de la qualité de l'air se concentrera principalement sur l'élaboration et la mise en œuvre de règlements limitant les émissions permises de chacun des principaux secteurs industriels du Canada ainsi que les activités de transport et certains produits de consommation. Les émetteurs industriels sont responsables d'une grande partie de la totalité de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre au Canada.
De la même manière, le plan de gestion des produits chimiques donnera lieu à une réglementation efficace et à une prévention des risques pour l'environnement et la santé découlant de l'utilisation des substances toxiques.
Faisons-nous des progrès? Progrès en fonction des priorités
En 2006-2007, deux programmes significatifs ont été élaborés dans le cadre du programme environnemental élargi du gouvernement. À savoir :
le Plan de gestion des produits chimiques et
le Programme de réglementation de la qualité de l'air.
Le Plan de gestion des produits chimiques
Ce plan augmentera le degré de protection contre les produits chimiques dangereux. Il comprend un certain nombre de nouvelles mesures à caractère proactif qui donneront l'assurance d'une bonne gestion des substances chimiques.
Une action immédiate réduira considérablement les coûts futurs associés au traitement de l'eau, à la décontamination des sites pollués et au traitement des maladies liées à l'exposition à des produits chimiques. En outre, le plan améliorera la qualité de vie des Canadiens et protégera mieux leur environnement. On a également recensé des substances chimiques qui devront faire l'objet d'une réévaluation dans les années à venir. Le gouvernement s'est engagé à évaluer toutes les substances inventoriées par le biais d'une catégorisation effectuée au cours d'une série d'évaluations successives et auxquelles s'appliqueront, au besoin, des mesures de réglementation. L'amélioration constante de l'information sur les utilisations et les effets des substances chimiques facilitera l'établissement des prochaines séries de priorités. Le plan précise aussi les investissements requis pour faire démarrer ces travaux et pour faire du Canada le chef de file mondial en matière de gestion des produits chimiques.
La gestion sécuritaire des produits chimiques dépend aussi de la capacité de l'industrie canadienne à gérer ceux-ci avec beaucoup d'efficacité. Le gouvernement collabore avec les secteurs clés pour élaborer et codifier des pratiques de gestion à la fois exemplaires et globales qui protégeront les Canadiens et l'environnement. Le gouvernement fédéral s'efforcera aussi de veiller à ce que les Canadiens aient accès à l'information relative aux substances chimiques et à leurs dangers, ainsi qu'aux pratiques de gestion sécuritaire de ces substances.
Le Programme de réglementation de la qualité de l'air
Ce programme englobe ce qui suit (toutes ces mesures ont été annoncées dans un Avis d'intention à l'automne 2006) :
Par suite de l'Avis d'intention pour réglementer, le gouvernement du Canada a procédé à des consultations sur l'élaboration du cadre de réglementation global concernant les secteurs industriels clés, notamment les centrales à combustible fossile, l'industrie pétrolière et gazière en amont, les activités pétrolières en aval, les fondeurs de métaux communs, l'industrie du fer et de l'acier, l'industrie du ciment, les produits forestiers et la production chimique.
En avril 2007, le gouvernement fédéral a annoncé la mise en œuvre de Prendre le virage, un plan d'action pour réduire les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique, et il a rendu public le cadre de réglementation des émissions atmosphériques. Ce cadre de travail énumère les mesures visant à réduire les émissions en provenance de sources industrielles, du secteur du transport, des produits grand public et commerciaux; il fait également état de normes plus rigoureuses en matière d'efficacité énergétique et enfin, il s'attaque aux sources d'émissions ayant une incidence sur la qualité de l'air intérieur.
En ce qui concerne les émissions industrielles, le cadre réglementaire fixe à 2010 l'entrée en vigueur des cibles de réduction de l'intensité des émissions, et il établit des plafonds d'émissions fixes pour les polluants atmosphériques qui entreront en vigueur dès que possible entre 2012 et 2015. Afin de minimiser les coûts pour l'industrie et les conséquences sur l'économie, le cadre renferme des mécanismes de conformité qui ont pour objectif de fournir à l'industrie la souplesse nécessaire pour respecter ses obligations réglementaires. Il exige également une surveillance et une déclaration rigoureuses pour assurer une évaluation de la conformité et une transparence.
Les émissions de gaz à effet de serre du Canada provenant de toutes les sources devraient commencer à diminuer dès 2010 et au plus tard en 2012. Par la suite, les niveaux d'émission absolus continueront à diminuer. Le gouvernement s'engage à réduire les émissions totales de gaz à effet de serre du Canada 20 p. 100 d'ici 2020 et de 60 à 70 p. 100 d'ici 2050.
Quant aux polluants atmosphériques, le Canada établira, en matière d'émissions, des objectifs nationaux dont la réalisation produira des avantages concrets sur le plan de la santé et de l'environnement.
Une stratégie nationale de réglementation à long terme donne à l'industrie la certitude, la souplesse et la possibilité de parvenir à de véritables réductions d'émissions. En outre, cette stratégie favorise la compétitivité du Canada en encourageant l'innovation technologique. Le fait de coordonner l'application des exigences dans le cadre d'une approche multipolluant permet aux entreprises de prendre des décisions efficientes en vue de maximiser les synergies requises pour réduire leurs émissions.
Voici un résumé des progrès réalisés par Environnement Canada en fonction des priorités établies dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2006-2007.
1. Promouvoir des mesures prioritaires pour la qualité de l'air et les substances préoccupantes, notamment :
Dépôt de la Loi sur la qualité de l'air au Parlement (octobre 2006)
2. Mettre en œuvre les changements stratégiques clés pour améliorer l'efficacité des approches relatives au programme, y compris :
a. appliquer des approches sectorielles pour l'évaluation et la gestion des risques, si possible;
b. utiliser des ententes d'équivalence et d'autres approches de partenariats fédéraux‑provinciaux-territoriaux pour atteindre les objectifs nationaux;
c. utiliser l'éducation et l'engagement du public de façon efficace, notamment la communication des risques :
coordination à l'échelle nationale des activités de la Journée de l'air pur;
coordination des activités concernant le site Web « Branché sur l'air pur »;
élaboration à Environnement Canada d'une stratégie de sensibilisation à l'air pur;
élaboration et mise en œuvre d'activités de sensibilisation au sein des collectivités, notamment :
o soutien à l'action menée au niveau des municipalités/collectivités (Journée sans voiture, Sommet annuel sur le smog [Toronto]);
o coordination des activités de communication et de sensibilisation dans le cadre de la Stratégie sur la qualité de l'air transfrontalier.
Accords de contribution aux sept programmes mis en œuvre par des organismes locaux de base populaire d'un bout à l'autre du Canada. Un exemple serait des programmes volontaires accélérés de mise à la casse de véhicules routiers conçus pour améliorer la qualité de l'air en retirant définitivement des routes les anciens véhicules très polluants. En 2006-2007, plus de 3 700 véhicules ont été mis à la casse par leurs propriétaires, qui ont, en contrepartie, bénéficié des incitatifs qui peuvent prendre la forme de laissez-passer pour les transports en commun, d'un rabais applicable à l'achat d'un véhicule neuf ou plus récent ou d'un rabais applicable à l'achat d'une nouvelle bicyclette.
Diffusion des renseignements pour sensibiliser l'industrie aux questions environnementales relatives à la combustion industrielle et aux avantages de la cogénération, et variété d'activités visant à informer le public et les collectivités autochtones sur l'utilisation efficace des appareils de chauffage au bois résidentiel.
3. Établir un régime de protection de l'environnement clair et prévisible en élaborant et en mettant en œuvre un système de gestion de la qualité pour le processus décisionnel sur les polluants.
Investissement
Activités de programme |
Ressources financières (En millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) |
||||
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
Prévus |
Réels |
Différence |
|
Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement |
238,5 |
241,8 |
229,8 |
1 658 |
1 544 |
(114) |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables |
26,5 |
31,1 |
29,7 |
184 |
194 |
+10 |
Totaux |
265,0 |
272,9 |
259,5 |
1 842 |
1 738 |
(104) |
Nota : Les écarts entre le nombre réel et prévu d'ETP sont essentiellement dus à la redistribution des activités liées aux programmes. Pour avoir une idée globale du nombre d'ETP, veuillez consulter le Tableau 1 – Comparaison des dépenses prévues et réelles (incluant les équivalents temps plein).
Activité : Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement
De quoi s'agit-il?
Les substances toxiques et autres substances délétères posent de grandes menaces à la santé et au bien-être des Canadiennes et des Canadiens et elles ont des incidences négatives considérables sur l'air, l'eau et la terre. Dans le cadre de ce secteur de programme, les menaces pour l'environnement et la santé humaine qu'engendrent les substances toxiques et d'autres substances préoccupantes sont comprises et partagées quant à leur taux d'émission. Des mesures de gestion des risques pertinentes préviennent, réduisent ou éliminent leurs effets. Ces substances peuvent avoir des effets toxiques directs ou indirects sur les animaux, les plantes et les humains ou, en raison de leur volume, de leur nature et de leur mode de rejet, peuvent représenter un risque à long terme pour l'environnement.
En tant que partie de l'initiative des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement (ICDE), les indicateurs de la qualité de l'air ont fait l'objet d'un rapport en 2006 à l'aide de données du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique afin de fournir des renseignements sur les tendances concernant le potentiel d'exposition de la population, pour deux composants clés du smog et deux des polluants atmosphériques les plus répandus et les plus nocifs auxquels elle est exposée – l'ozone troposphérique et les particules fines (PM2,5). Le rapport a renfermé les constatations suivantes :
Que faisons-nous à ce sujet?
Cette activité de programme consiste à réduire les risques à l'environnement et à la santé humaine que comportent les émissions de polluants engendrées par les activités humaines. Les menaces à l'environnement et à la santé humaine engendrées par les substances toxiques et autres substances préoccupantes sont comprises au plan de leur devenir et de leurs effets, de leur prévention, de leur réduction, de leur élimination ou d'autres mesures de gestion. Ces substances peuvent avoir des effets toxiques directs ou indirects sur les animaux, les plantes et les humains ou, en raison de leur volume, de leur nature et de leur mode de rejet, et elles peuvent représenter un risque à long terme pour l'environnement.
Faisons-nous des progrès?
Depuis le début des années 1990, le Canada et d'autres pays industrialisés ont des processus en place afin d'évaluer les risques pour la santé et l'environnement afférents aux nouvelles substances (produits chimiques, polymères et produits de la biotechnologie) avant de leur permettre d'être commercialisées. Ces processus ont été étayés par des régimes réglementaires et d'autres mesures pour gérer ces risques.
Cependant, au Canada comme dans d'autres pays industrialisés, un grand nombre de substances, déjà utilisées avant 1990, ont continué à être utilisées à des fins commerciales jusqu'à leur évaluation éventuelle quant à leurs effets sur la santé et/ou l'environnement. Au Canada, il s'agit d'environ 23 000 substances commercialisées au milieu des années 1980, avant la mise en vigueur de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement, 1999 (LCPE de 1999).
Conformément à la LCPE de 1999, le gouvernement devait effectuer un examen complet que l'on nomme « catégorisation » de ces substances non évaluées pour identifier :
La LCPE de 1999 requiert que les substances identifiées par ce processus doivent être évaluées plus en détails afin de déterminer leurs risques précis pour la santé et l'environnent et comment ces risques pourraient le mieux être gérés.
En effectuant ce travail de catégorisation à l'automne 2006, le Canada est devenu le premier pays à avoir conclu un examen complet de toutes ses substances commercialisées. La catégorisation initiale a permis d'identifier environ 4 300 substances qui devront être évaluées par des scientifiques d'Environnement Canada et de Santé Canada pour déterminer leurs risques précis à la santé et à l'environnement et comment ces risques devraient être gérés.
En décembre 2006, le gouvernement annonçait un investissement de 300 millions de dollars dans un nouveau plan de gestion des produits chimiques établissant un processus portant sur la majorité de ces substances d'ici 2020.
Le plan de gestion des produits chimiques comprend quatre volets interreliés :
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Amélioration de la qualité de l'air |
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Activités: Élaboration des règlements et leur mise en œuvre abordant les questions relatives au smog et aux pluies acides. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Les niveaux d'air ambiant sont mesurés par le Programme national de surveillance de la pollution atmosphérique (PNSPA) |
En 2006, Environnement Canada a élargi le réseau de surveillance à 186 instruments de surveillance de la pollution atmosphérique (un investissement d'environ 2,6 millions de dollars) pour renforcer la capacité à mesurer les concentrations ambiantes de matières particulaires et d'ozone (troposphérique) et d'autres contaminants atmosphériques, et remplacer l'équipement vieillissant. Actuellement, 326 stations de surveillance produisent des rapports dans la base de données du RNSPA. Bien que les concentrations ambiantes de certains polluants, comme les composés organiques volatils (COV), les particules fines (PM2,5), le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d'azote (NOX) soient demeurées stables ou aient diminuées au cours des années, les concentrations quotidiennes d'ozone augmentent. Les études indiquent que même si les concentrations ambiantes d'ozone et de PM2,5 sont faibles, il peut toujours y avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Par conséquent, les risques des effets découlant de l'exposition à l'ozone sur la santé des Canadiens pourraient avoir augmenté, tandis que dans le cas des PM2,5, il pourrait n'y avoir eu aucune amélioration. Étant donné que le SO2, les NOX et les COV sont précurseurs de PM2,5, et que les NOX et les COV sont précurseurs de l'ozone, des mesures sont nécessaires avant de réduire les émissions des précurseurs afin de réduire les concentrations ambiantes d'ozone et de PM2,5 secondaires. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Branché sur l'air pur : http://www.ec.gc.ca/cleanair-airpur/default.asp Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) : http://www.etc-cte.ec.gc.ca/NapsStations/Default.aspx |
Résultat prévu: Évaluation des risques que courent les Canadiens et leur environnement et qui sont posés par les substances dangereuses et les polluants |
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Activités: Évaluation des risques – exercice de catégorisation des produits chimiques commerciaux |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Nombre de produits chimiques commerciaux catégorisés. |
Les travaux de catégorisation ont pris fin comme prévu en septembre 2006. Environ 4 000 substances ont répondu aux critères et 300 autres ont été jugées prioritaires. |
Pour des renseignements supplémentaires : Site Web des produits chimiques: http://www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca/fr/index.html |
Résultat prévu: Gestion des risques que courent les Canadiens et des effets sur l'air, l'eau et les sols et qui sont posés par les substances dangereuses et les polluants |
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Activités: Gestion des risques des substances toxiques préoccupantes par la voie de divers instruments, tels que des règlements, des plans de prévention de la pollution, des plans en matière d'urgence environnementale, des codes de pratiques concernant l'environnement et des lignes directrices de la LCPE |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Quantité de rejets ou de concentrations de substance(s) préoccupante(s) dans l'environnement ambiant. |
Les progrès réalisés pour cet indicateur comprennent les initiatives suivantes :
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Nombre de mesures préventives ou de mesures de contrôle (p. ex., règlements ou mesures volontaires) qui sont en place et qui concernent les substances préoccupantes. |
Règlements La publication de ce qui suit dans la Partie I de la Gazette du Canada :
La publication de ce qui suit dans la Partie II de la Gazette du Canada :
Ententes sur la performance environnementale Ententes sur la performance environnementale publiées sur les émissions de fibres de céramique réfractaire, des peintures et revêtements et des locomotives. Consultations entamées sur les ententes sur la performance environnementale pour réduire les hydrocarbures aromatiques polycycliques provenant de la production d'aluminium. Entente sur la performance environnementale proposée publiée sur l'utilisation de stabilisants à base d'étain dans l'industrie du vinyle. Plans de prévention de la pollution Projet d'avis publié concernant la planification de la prévention de la pollution pour les commutateurs au mercure des véhicules hors d'usage usinés dans les aciéries et un avis définitif pour les substances précises émises par les fonderies et affineries de métaux communs et les usines de traitement du zinc. En 2006, le Programme des substances nouvelles a reçu et évalué des avis concernant les nouveaux produits chimiques, les polymères et les produits de la biotechnologie et les substances présentes dans les produits visés par la Loi sur les aliments et drogues. Au cours de l'année, le Programme des substances nouvelles a reçu quelque 400 avis concernant les produits chimiques, les polymères et les produits de la biotechnologie et quelque 40 avis concernant les substances chimiques présentes dans les produits visés par la Loi sur les aliments et drogues. Trois conditions et huit avis de nouvelles activités significatives relativement à des substances nouvelles présumées « toxiques » en vertu de la LCPE de 1999 ont été publiés dans la Partie I de la Gazette du Canada. |
Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Registre environnemental de la LCPE : http://www.ec.gc.ca/registrelcpe/default.cfm Inventaire national des rejets de polluants (INRP) : http://www.ec.gc.ca/npri-inrp-comm/ Inventaire des émissions des principaux contaminants atmosphériques (PCA) : http://www.ec.gc.ca/pdb/cac/ |
*Compilées dans l'inventaire des principaux contaminants atmosphériques du Canada, excluant les sources ouvertes, telles que les feux de forêts et la poussière des routes.
Activité : Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables
De quoi s'agit-il?
La production, la collecte et la reddition de l'information sur l'environnement et la pollution sont essentielles à la sensibilisation des Canadiennes et des Canadiens au sujet des liens entre leurs actions et les résultats sur l'environnement, la santé et l'économie. Ces activités sont aussi essentielles pour les encourager à adopter des approches de consommation et de production durables; pour appuyer les activités d'évaluation et de gestion des risques; pour évaluer l'avancement et pour faire en sorte que les principaux décideurs, y compris les investisseurs, les consommateurs et les entreprises, prennent des décisions de qualité appuyant la compétitivité à long terme du Canada et la santé de nos concitoyennes et concitoyens et de notre environnement.
Fournir publiquement de l'information sur les substances chimiques et leurs risques afférents est un moyen grâce auquel le Ministère peut faire la promotion de l'utilisation de l'information environnemental dans les décisions commerciales. Mettre de l'avant une consommation et une production plus durables est fondamental à l'élaboration d'une économie durable.Le principal défi de cette entreprise est d'incorporer des aspects environnementaux et sociaux dans la prise de décisions, qui préalablement était dominée par des considérations économiques.
Que faisons-nous à ce sujet?
Cette activité de programme englobe les mesures à plus long terme prises par le Ministère pour réduire le coût des habitudes insoutenables de consommation et convaincre l'industrie d'adopter des moyens plus durables de production. Un autre élément clé de cette activité est la diffusion aux Canadiens et Canadiennes et aux décideurs de renseignements opportuns et de haute qualité sur les émissions de matières polluantes au moyen d'outils et de produits conviviaux. Cela engendrera la création d'un système de protection environnementale clair et prévisible conçu pour favoriser et habiliter la production et la consommation durables.
Faisons-nous des progrès?
Le Parlement doit examiner la Loi canadienne sur la protection de l'environnement de 1999 (LCPE de 1999) et son application tous les cinq ans. L'examen réglementaire permet au gouvernement du Canada d'évaluer la contribution de la LCPE de 1999 aux objectifs de prévention de la pollution, de développement durable et de collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones. Cet examen donne également aux Canadiens et Canadiennes l'occasion de se prononcer sur l'efficacité avec laquelle, selon eux, la Loi protège l'environnement et la santé humaine. L'examen de la LCPE de 1999 a été lancé en mai 2006 par deux comités parlementaires, soit l'un dans la Chambre des communes et l'autre au Sénat. L'examen effectué par le Comité permanent de l'environnement et du développement durable à la Chambre des communes a reçu le soutien de plus d'une trentaine d'organismes, y compris des groupes environnementaux, des représentants de l'industrie et des universités. Le Comité permanent de l'environnement a déposé son rapport en mai 2007. De son côté, le Comité sénatorial permanent de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles poursuit toujours son examen qui devrait être terminé à l'automne 2007.
La quantité des renseignements disponibles aux Canadiens et Canadiennes et aux décideurs concernant les émissions et les transferts de matières polluantes continue d'être améliorée à l'aide de l'expansion de l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP). D'autre part, la qualité des données dans l'INRP et dans les inventaires complets des émissions pour les polluants atmosphériques, les métaux lourds et les polluants organiques persistants (POP) continue d'être améliorée grâce aux divers efforts déployés pour faire participer l'industrie et les experts gouvernementaux et pour collaborer avec eux.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Les Canadiens sont informés sur la pollution environnementale et prennent des mesures afin de contrer le problème |
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Activités : Collecte des données, compilation des inventaires, amélioration de la qualité et déclaration publique. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
La quantité et la qualité des renseignements signalés et intégrés dans l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) et dans l'inventaire des émissions des principaux contaminants atmosphériques (PCA). |
Les progrès réalisés dans le cadre de cet indicateur comprennent ce qui suit :
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Pour des renseignements supplémentaires : Inventaire national des rejets de polluants : http://www.ec.gc.ca/npri-inrp-comm/ Principaux contaminants atmosphériques : http://www.ec.gc.ca/pdb/cac/ |
Résultat prévu: Les approches axées sur les secteurs et autres font la promotion de la consommation et de la production durables |
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Activités: Analyses et approches stratégiques pour promouvoir des pratiques de consommation et de production durables. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Élaboration d'une approche et d'options stratégiques pour la production et la consommation durables. |
Une approche stratégique à l'égard de la consommation et production durables a été élaborée afin de se concentrer sur les efforts ministériels et de les coordonner en plus de faciliter la collaboration interministérielle. Les priorités d'action cernées comprennent l'approvisionnement écologique, l'Innovation environnementale en entreprises (en mettant initialement l'accent sur le secteur financier), l'analyse et la gestion des risques des produits ou ingrédients ayant des effets néfastes et écologisation de la chaîne d'approvisionnement (en mettant l'accent sur les petites et moyennes entreprises). |
4e résultat stratégique : Les impacts relatifs du changement climatique sur le Canada sont réduits
SURVOL
De quoi s'agit-il?
Pour amoindrir les effets sociaux, économiques et environnementaux des changements climatiques sur le Canada, il est nécessaire d'intervenir sur deux fronts : premièrement, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES); deuxièmement, en renforçant la connaissance que nous avons des répercussions des changements climatiques et en prenant les mesures nécessaires pour nous y adapter.
Fondé par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l'environnement, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déclaré que les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère font en sorte que le climat adopte des cycles de plus en plus anormaux et imprévisibles. Afin de résoudre ce problème, des mesures doivent être prises à l'échelle mondiale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Que faisons-nous à ce sujet?
En avril 2007, le gouvernement a publié le plan d'action Prendre le virage, qui adopte une approche intégrée de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques. Prendre le virage comprend le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques, qui établit des cibles de réduction des gaz à effet de serre à court, moyen et long terme pour les sources industrielles et autres sources d'émissions et de pollution qui auront des avantages tant pour la santé des Canadiens que pour l'environnement du Canada.
Ce sont les nouvelles réglementations du gouvernement ainsi que les impacts des mesures non réglementaires et des initiatives nouvelles et audacieuses prises par les gouvernements provinciaux et territoriaux qui permettront de réduire véritablement les émissions. Autrement dit, les émissions de gaz à effet de serre du Canada provenant de toutes les sources devraient commencer à diminuer dès 2010 et au plus tard en 2012; par la suite, les émissions absolues vont continuer de baisser. Le gouvernement s'engage à réduire les émissions totales de gaz à effet de serre du Canada de 20 pourcent d'ici 2020 et de 60 à 70 pourcent d'ici 2050.
Environnement Canada, au nom du gouvernement du Canada, s'affaire auprès des grands émetteurs des pays développés et des pays en développement pour participer au processus des Nations Unies sur les changements climatiques. En suscitant l'intérêt de membres à l'intérieur et à l'extérieur des Nations Unies, l'objectif vise à conclure une entente à long terme pour la période d'après 2012, année où les objectifs d'émissions en vertu du Protocole de Kyoto prennent fin, en vue de limiter les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques. Environnement Canada participe activement dans tous les domaines où l'on discute de la nature d'un accord à long terme et travaille à l'élaboration d'une entente efficace sur le plan environnemental tout en tenant compte des particularités canadiennes.
Faisons-nous des progrès?
Sur le plan national, en octobre 2006, un Avis d'intention de réglementer les émissions atmosphériques a été publié dans la Partie I de la Gazette du Canada. À la suite de cette mesure, une série de consultations ont eu lieu avec les provinces et les principaux intervenants sur les éléments d'un projet de règlement qui seraient inclus dans un cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques. Le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques, publié en avril 2007, comporte une série de mesures visant à réduire les gaz à effet de serre provenant des secteurs industriels, du transport et des produits de consommation et commerciaux. Les réductions d'émissions auxquelles il est possible de s'attendre résultant du cadre réglementaire auront un effet positif important sur l'environnement du Canada et la santé des Canadiens.
La démarche nationale du Canada fera état à la communauté internationale de son engagement à l'égard des mesures à prendre en ce qui concerne les changements climatiques. Le Canada prend part à tous les efforts multilatéraux qui sont faits pour obtenir une collaboration internationale efficace sur le plan des changements climatiques. Cela comporte des discussions avec nos partenaires du G8 en vue d'arriver à un consensus sur les moyens « post-Kyoto » de réduire les gaz à effet de serre. Une collaboration internationale future répondant aux objectifs du Canada amènerait tous les grands pays émetteurs à réaliser d'importantes réductions des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, elle préserverait la compétitivité des entreprises canadiennes et elle générerait d'importants avantages conjoints sur le plan environnemental.
Le Canada participe activement à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCV) et au Protocole de Kyoto. EC participe également aux discussions à l'extérieur du processus des Nations Unies, comme lors des réunions du G8 et du Dialogue de Gleneagles. Dans le cadre de cet engagement, EC aide les pays à adopter un principe commun en vue de l'élaboration d'une entente mondiale future plus efficace.
Progrès accomplis par rapport aux priorités
Voici un résumé des progrès réalisés par Environnement Canada en fonction des priorités établies dans le Rapport sur les plans et les priorités (RPP) de 2006-2007.
Le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques industrielles incite fortement l'industrie réglementée à prendre en compte, dans ses décisions opérationnelles, le coût de ses émissions atmosphériques. Par ailleurs, le gouvernement reconnaît que la technologie jouera un rôle important dans la réduction des gaz à effet de serre. Le fonds technologique qui fait partie du Cadre réglementaire encouragera à investir dans les techniques nécessaires pour obtenir des réductions marquées et à long terme en matière de gaz à effet de serre. En outre, le système d'échange de droits d'émission qui existe présentement récompensera les entreprises qui prennent des mesures en vue de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au-delà des objectifs réglementés.
Le Canada prend part à tous les efforts multilatéraux qui sont faits pour obtenir une collaboration internationale efficace sur le plan des changements climatiques Cela comporte des discussions avec nos partenaires du G8 en vue d'arriver à un consensus sur les moyens « post-Kyoto » de réduire les gaz à effet de serre. Le Canada souhaite adopter, à l'égard des changements climatiques, une approche internationale qui englobe tous les grands émetteurs et qui cadre avec ses objectifs à long terme en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques est une démarche coordonnée de la réduction des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques. Les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques ont de nombreuses sources en commun, et la coordination des exigences en matière de réduction permettra aux entreprises de maximiser leurs synergies en réduisant leurs émissions.
Le gouvernement s'engage à réduire les émissions totales de gaz à effet de serre du Canada de 20 p. 100 d'ici 2020 et de 60 à 70 p. 100 d'ici 2050.
Investissement
Activités de programme |
Ressources financières (En millions de dollars) |
Ressources humaines (ETP) |
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Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
Prévus |
Réels |
Différence |
|
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre |
32,6 |
25,0 |
24,4 |
194 |
187 |
(7) |
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent |
1,9 |
3,9 |
4,8 |
8 |
63 |
+55 |
Totaux |
34,5 |
28,9 |
29,2 |
202 |
250 |
+48 |
Nota : Les écarts entre le nombre réel et prévu d'ETP sont essentiellement dus à la redistribution des activités liées aux programmes. Pour avoir une idée globale du nombre d'ETP, veuillez consulter le Tableau 1 – Comparaison des dépenses prévues et réelles (incluant les équivalents temps plein).
Activité de programme : Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre
De quoi s'agit-il?
S'il veut lutter contre les changements climatiques, faire preuve de leadership à l'échelle internationale et servir de moteur à la recherche et à l'innovation dans le domaine des technologies peu polluantes, le Canada se doit de réduire ses gaz à effet de serre à l'échelle nationale.
L'état des émissions de gaz à effet de serre au Canada a été publié par Environnement Canada dans le rapport des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement de 2006 et dans l'inventaire des gaz à effet de serre préparé pour la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Les rapports ont indiqué qu'en 2005, les émissions de gaz à effet de serre du Canada ont atteint l'équivalent de 747 mégatonnes de dioxyde de carbone, en hausse de 25,3 p. 100 par rapport à 1990. D'après ces chiffres, le Canada a déjà dépassé le niveau d'émissions fixé par le Protocole de Kyoto. Cela prouve que les émissions du Canada en 2005 ont dépassé de 32,7 p. 100 la réduction de 6 p. 100 visée par le Protocole de Kyoto d'ici 2008-2012 par rapport à 1990.
Que faisons-nous à ce sujet?
Le gouvernement s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada afin de lutter contre les effets des changements climatiques. Le gouvernement a élaboré un plan intitulé Prendre le virage qui établit un équilibre entre le besoin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'appuyer la croissance économique durable. Il utilise des règlements obligatoires pour assurer des réductions d'émissions de gaz à effet de serre tout en mettant en place des approches axées sur les forces du marché pour s'assurer que les réductions sont atteintes à des coûts raisonnables. Le plan favorise également l'innovation en fournissant des incitatifs au développement et à la mise en œuvre des technologies d'énergie propre et de transport propre. En plus de ce plan, le gouvernement a investi dans une série de mesures du programme ÉcoAction qui aideront à réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada.
Le gouvernement s'engage à prendre des mesures efficaces et réalistes qui assureront une réduction absolue à long terme des gaz à effet de serre du Canada sans effet négatif sur l'économie qui pourraient être possibles dans un délai raisonnable à l'aide d'une gamme appropriée d'instruments réglementaires basés sur le marché fournissant aux entreprises canadiennes et aux personnes des mesures incitatives adéquates. Dans le cadre d'une telle approche et avec un échéancier plus long, les entreprises et les personnes pourraient adopter les technologies existantes qui émettent moins de gaz à effet de serre et implanter de nouvelles technologies à des coûts moindres au fur et à mesure que les installations et le matériel existants deviennent désuets et sont remplacés.
Les mesures à appliquer pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre seront étroitement alignées sur celles qui ont trait à la réduction des polluants atmosphériques, comme il est décrit à la section précédente, sous l'activité de programme « Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement » et dans le Cadre réglementaire sur les émissions atmosphériques. Les sources des émissions de GES et de polluants atmosphériques ordinaires, de même que les mesures de réduction connexes, sont souvent les mêmes. Nous nous efforçons d'établir des stratégies efficaces qui traitent à la fois, de façon intégrée, de l'assainissement de l'air et des changements climatiques.
Le Canada entend travailler avec ses partenaires étrangers à la réduction des émissions mondiales de GES. Il est disposé à prendre part à tous les efforts multilatéraux qui sont faits pour obtenir une collaboration internationale efficace sur le plan des changements climatiques. L'importance et le rythme des réductions des émissions mondiales d'ici 2050 et peut-être au-delà, l'utilisation des technologies scientifiques les plus à jour et la compréhension des effets des changements climatiques sont des facteurs clés dans l'effort mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Toute autre entente internationale future devra également englober tous les grands émetteurs.
Les mécanismes de lutte contre les changements climatiques au Canada évoluent sans cesse depuis la signature, en 1992, de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Cependant, un certain nombre de secteurs ont besoin d'une démarche plus ciblée si l'on veut réduire de façon réaliste et efficace les émissions de GES à long terme. Cette démarche comportera les mesures suivantes : réduire les émissions de polluants atmosphériques et de GES du secteur industriel et du secteur des transports; soutenir la mise au point des nouvelles technologies nécessaires pour améliorer la qualité de l'air et lutter contre les changements climatiques à long terme; rehausser l'efficacité énergétique et intensifier l'utilisation des énergies renouvelables; aider les citoyens et les collectivités à agir; collaborer avec les États-Unis et d'autres pays, dans le cadre du processus des Nations Unies et d'autres approches multilatérales, en vue de réduire les émissions de GES.
Faisons-nous des progrès?
Le Canada participe de façon constructive au dialogue à long terme sur les changements climatiques dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). De plus, le Canada participe activement à d'autres forums sur les changements climatiques et travaille à l'intégration des résultats de ces processus à une entente efficace à long terme qui inclurait tous les grands émetteurs et qui tiendrait compte des particularités nationales.
Le Gouvernement s'est fixé un objectif ambitieux quoique réaliste pour ce qui est de réduire les GES et les polluants atmosphériques. Les nouvelles réglementations du gouvernement ainsi que les mesures non réglementaires et les initiatives des gouvernements provinciaux et territoriaux aideront le gouvernement à remplir son engagement qui consiste à réduire les émissions totales de gaz à effet de serre du Canada de 20 pourcent d'ici 2020 et de 60 à 70 pourcent d'ici 2050.
Principaux programmes et initiatives
Résultat prévu: Le Plan sur le changement climatiqus est mis en œuvre. |
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Activités: Élaboration d'une politique et d'un cadre, analyses stratégiques et consultations avec l'industrie, les ONG et d'autres ordres de gouvernement. |
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Réduction des émissions des grandes industries. |
Un Cadre réglementaire annoncé au printemps 2007 mènera à d'importantes réductions de la part des grandes industries à compter de 2010. |
Élaboration d'une infrastructure d'échange des émissions. |
Un système d'échange de droits d'émission, faisant partie du Cadre réglementaire, est en voie d'établissement. Des consultations auront lieu avec les principaux intervenants au printemps/à l'été 2007. |
Intégration accrue avec les objectifs en matière de l'assainissement de l'air. |
Le Cadre réglementaire exige que l'on réduise à la fois les GES et les polluants atmosphériques. Le règlement sera coordonné de façon à ce que les entreprises puissent maximiser leurs synergies en réduisant les émissions atmosphériques de sources communes. |
Éducation et sensibilisation du public accrues sur les options offertes aux consommateurs. |
Coordination nationale de la Journée de l'air pur Coordination du site Web de l'air pur (19) Élaboration et mise en œuvre d'activités de communication dans les collectivités entourant l'air pur :
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Pour obtenir des renseignements supplémentaires : Branché sur l'air pur : http://www.ec.gc.ca/cleanair-airpur/default.asp |
Résultat prévu: Le régime global relatif aux changements climatiques à long terme concorde avec les intérêts des Canadiens |
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Activités :
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Indicateurs clés |
Progrès en 2006-2007 |
Réalisation de progrès aux réunions de l'Organisation des Nations Unies (ONU) visant à ce que l'approche concernant la prise de mesures globales en matière de changements climatiques reflète la position du Canada et la situation nationale. |
Le Canada a participé activement à l'intérieur et à l'extérieur des Nations Unies à faire progresser les principes selon lesquels les ententes à long terme d'après 2012 sur les changements climatiques devront inclure tous les grands émetteurs et tenir compte des particularités nationales dans la détermination des engagements futurs. |
Pour des renseignements supplémentaires : |
La présente section comprend un résumé du rendement financier d'Environnement Canada pour l'exercice financier 2006-2007.
Les états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du Conseil du Trésor, lesquels sont conformes aux principes comptables généralement reconnus au Canada pour le secteur public.
Le Ministère reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et l'état de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires d'exercices passés, courant ou futurs. En conséquence, les résultats nets des activités du Ministère pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon la comptabilité de financement public ou selon la comptabilité d'exercice.
Le Ministère a dépensé 868,4 millions de dollars en 2006-2007. Cette somme n'est que légèrement supérieure aux dépenses prévues définies dans notre Rapport sur les plans et priorités de 2006-2007. La transition au ministère s'est poursuivie pendant l'exercice 2006-2007 dans le cadre d'un exercice de réorganisation important.
L'Agence canadienne pour l'incitation à la réduction des émissions (ACIRE) n'a engagé aucune de ses dépenses prévues pour l'exercice 2006-2007, comme l'indique le Rapport sur les plans et priorités 2006-2007 d'Environnement Canada. Les fonds, approuvés en principe par le Conseil du Trésor, ont été gelés, et l'Agence devait donner une description plus détaillée de ses activités avant que les fonds soient débloqués. Les programmes chapeautés par l'Agence ont été annulés en 2006-2007.
Les données du sommaire financier, telles que l'information présentée au tableau 1, sont affichées au moyen de quatre éléments distincts. Par souci de clarté, ces éléments sont définis comme suit :
Nota : Certains totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre en raison de l'arrondissement des chiffres.
Ce tableau compare les données du Budget principal des dépenses, les dépenses prévues, les autorisations totales et les dépenses réelles du plus récent exercice terminé, de même que les montants historiques des dépenses réelles.
2004-2005 |
2005-2006 |
2006-2007 |
||||
(En millions de dollars) |
Dépenses réelles (1) |
Dépenses réelles (1) |
Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
La biodiversité est conservée et protégée |
126,2 |
130,5 |
125,3 |
125,6 |
136,0 |
143,5 |
L'eau est propre, salubre et sécuritaire |
51,7 |
60,1 |
54,9 |
59,7 |
86,2 |
95,7 |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages |
76,7 |
79,4 |
71,8 |
80,9 |
76,7 |
59,6 |
De meilleures connaissances et de meilleurs renseignements sur les conditions environnementales et météorologiques influencent le processus décisionnel |
123,1 |
130,8 |
117,6 |
121,8 |
136,4 |
138,9 |
Les Canadiens sont informés et répondent de façon appropriée aux conditions environnementales actuelles et prédites |
148,4 |
174,9 |
151,6 |
151,0 |
151,3 |
142,1 |
Les risques posés par les polluants et d'autres substances nocives ou dangereuses dans l'environnement sont réduits |
219,3 |
344,2 |
236,3 |
238,5 |
241,8 |
229,8 |
Les Canadiens adoptent des approches de production et de consommation durables |
24,5 |
44,1 |
26,6 |
26,5 |
31,1 |
29,7 |
Les émissions nettes de gaz à effet de serre sont réduites |
155,4 |
76,5 |
18,5 |
32,6 |
25,0 |
24,4 |
Les Canadiens comprennent les impacts des changements climatiques et s'adaptent à leurs effets |
1,3 |
1,2 |
1,3 |
1,9 |
3,9 |
4,8 |
Totaux |
926,7 |
1 041,5 |
803,9 |
838,4 |
888,3 |
868,4 |
Moins : revenus non disponibles |
(9,0) |
(10,7) |
Sans objet |
(12,1) |
Sans objet |
(11,8) |
Plus : coût des services reçus à titre gracieux (2) |
72,2 |
75,5 |
Sans objet |
71,7 |
Sans objet |
81,3 |
2006–2007 Coût net pour Environnement Canada |
989,9 |
1 106,3 |
Sans objet |
898,0 |
Sans objet |
938,0 |
Équivalents temps plein |
6 086 |
6 463 |
Sans objet |
6 363 |
Sans objet |
6 646 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Nota : Exclut les revenus disponibles.
(1) En raison des modifications à la structure des rapports, les montants par activité de programme ont été calculés selon notre tableau de concordance ministériel. Veuillez consulter les Rapports ministériels précédents portant sur le rendement d'Environnement Canada, pour plus de précision sur l'information financière.
(2) Les services reçus à titre gracieux comprennent habituelement l'hébergement offert par TPSGC, la cotisation de l'employeur aux primes d'assurance des employés, les dépenses payées par le SCT (en excluant les fonds renouvelables, le plan d'indemnisation des victimes d'accidents du travail offert par Développement social Canada et les services reçus de la part de Justice Canada (voir tableau
4).
Changements entre les dépenses réelles de 2005-2006 et celles de 2006-2007
Les dépenses réelles du Ministère étaient de 1,0415 millions de dollars en 2005-2006 et de 868,4 millions de dollars en 2006-2007, ce qui représente une diminution de 173,1 millions de dollars. Cette diminution est principalement attribuable à la subvention unique de 150 millions de dollars offerte, en 2005-2006, à la Fédération canadienne des municipalités pour les Fonds municipaux vert.
Ce tableau présente le Budget principal des dépenses, les dépenses prévues, le total des autorisations et les dépenses réelles selon l'activité du programme et le crédit.
2006-2007 |
|||||||
Budgétaire |
|||||||
Activité de programme |
Fonction-nement (1) |
Immobil-isations |
Subventions |
Total : Dépenses budgétaires brutes |
Moins : |
Total : Dépenses budgétaires nettes |
|
La biodiversité est conservée et protégée |
|||||||
Budget principal des dépenses |
102,0 |
0,5 |
24,0 |
126,5 |
(1,2) |
125,3 |
|
Dépenses prévues |
102,3 |
0,5 |
24,0 |
126,8 |
(1,2) |
125,6 |
|
Total des autorisations |
112,2 |
1,8 |
23,2 |
137,2 |
(1,2) |
136,0 |
|
Dépenses réelles |
120,7 |
1,6 |
21,9 |
144,2 |
(0,7) |
143,5 |
|
L'eau est propre, salubre et sécuritaire |
|||||||
Budget principal des dépenses |
55, 3 |
2, 3 |
0, 5 |
58, 0 |
(3, 1) |
54, 9 |
|
Dépenses prévues |
60, 0 |
2, 3 |
0, 5 |
62, 8 |
(3, 1) |
59, 7 |
|
Total des autorisations |
83, 6 |
5, 0 |
0, 8 |
89, 4 |
(3, 1) |
86, 2 |
|
Dépenses réelles |
93, 0 |
4, 7 |
0, 8 |
98, 4 |
(2, 7) |
95, 7 |
|
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages |
|||||||
Budget principal des dépenses |
68, 4 |
0, 7 |
4, 5 |
73, 5 |
(1, 7) |
71, 8 |
|
Dépenses prévues |
77, 4 |
0, 7 |
4, 5 |
82, 6 |
(1, 7) |
80, 9 |
|
Total des autorisations |
70, 2 |
0, 7 |
7, 5 |
78, 4 |
(1, 7) |
76, 7 |
|
Dépenses réelles |
51, 9 |
0, 3 |
7, 5 |
59, 7 |
(0, 1) |
59, 6 |
|
De meilleures connaissances et de meilleurs renseignements sur les conditions environnementales et météorologiques influencent le processus décisionnel |
|||||||
Budget principal des dépenses |
113, 4 |
12, 5 |
0, 3 |
126, 1 |
(8, 5) |
117, 6 |
|
Dépenses prévues |
117, 6 |
12, 5 |
0, 3 |
130, 3 |
(8, 5) |
121, 8 |
|
Total des autorisations |
131, 6 |
12, 8 |
0, 6 |
144, 9 |
(8, 5) |
136, 4 |
|
Dépenses réelles |
142, 6 |
11, 5 |
0, 5 |
154, 7 |
(15, 8) |
138, 9 |
|
Les Canadiens sont informés et répondent de façon appropriée aux conditions environnementales actuelles et prédites |
|||||||
Budget principal des dépenses |
189, 7 |
7, 2 |
7, 5 |
204, 4 |
(52, 9) |
151, 6 |
|
Dépenses prévues |
189, 2 |
7, 2 |
7, 5 |
203, 9 |
(52, 9) |
151, 0 |
|
Total des autorisations |
190, 4 |
7, 5 |
6, 2 |
204, 1 |
(52, 9) |
151, 3 |
|
Dépenses réelles |
169, 2 |
7, 2 |
6, 2 |
182, 6 |
(40, 5) |
142, 1 |
|
Les risques posés par les polluants et d'autres substances nocives ou dangereuses dans l'environnement sont réduits |
|||||||
Budget principal des dépenses |
226, 8 |
6, 2 |
10, 4 |
243, 4 |
(7, 1) |
236, 3 |
|
Dépenses prévues |
229, 0 |
6, 2 |
10, 4 |
245, 6 |
(7, 1) |
238, 5 |
|
Total des autorisations |
233, 4 |
8, 1 |
7, 4 |
248, 9 |
(7, 1) |
241, 8 |
|
Dépenses réelles |
219, 8 |
7, 9 |
6, 9 |
234, 7 |
(4, 8) |
229, 8 |
|
Les Canadiens adoptent des approches de production et de consommation durables |
|||||||
Budget principal des dépenses |
23, 3 |
3, 3 |
- |
26, 7 |
(0, 0) |
26, 6 |
|
Dépenses prévues |
23, 3 |
3, 3 |
- |
26, 6 |
(0, 0) |
26, 5 |
|
Total des autorisations |
24, 2 |
3, 3 |
3, 6 |
31, 2 |
(0, 0) |
31, 1 |
|
Dépenses réelles |
24, 9 |
1, 2 |
3, 6 |
29, 7 |
(0, 0) |
29, 7 |
|
Les émissions nettes de gaz à effet de serre sont réduites |
|||||||
Budget principal des dépenses |
18, 1 |
0, 4 |
- |
18, 5 |
(0, 1) |
18, 5 |
|
Dépenses prévues |
32, 3 |
0, 4 |
|
32, 6 |
(0, 1) |
32, 6 |
|
Total des autorisations |
24, 2 |
0, 5 |
0, 3 |
25, 1 |
(0, 1) |
25, 0 |
|
Dépenses réelles |
23, 8 |
0, 3 |
0, 3 |
24, 4 |
(0, 0) |
24, 4 |
|
Les Canadiens comprennent les impacts des changements climatiques et s'adaptent à leurs effets |
|||||||
Budget principal des dépenses |
1, 3 |
- |
- |
1, 3 |
(0, 0) |
1, 3 |
|
Dépenses prévues |
1, 9 |
- |
- |
1, 9 |
(0, 0) |
1, 9 |
|
Total des autorisations |
3, 4 |
0, 4 |
0, 1 |
3, 9 |
(0, 0) |
3, 9 |
|
Dépenses réelles |
4, 7 |
0, 1 |
0, 1 |
4, 9 |
(0, 1) |
4, 8 |
|
Totaux |
|||||||
Budget principal des dépenses |
798, 5 |
33, 0 |
47, 1 |
878, 5 |
(74, 7) |
803, 9 |
|
Dépenses prévues |
833, 0 |
33, 0 |
47, 1 |
913, 1 |
(74, 7) |
838, 4 |
|
Total des autorisations |
873, 3 |
40, 0 |
49, 7 |
963, 0 |
(74, 7) |
888, 3 |
|
Dépenses réelles |
850, 6 |
34, 8 |
47, 9 |
933, 3 |
(64, 8) |
868, 4 |
|
Ce tableau explique la manière dont le Parlement vote les ressources pour le Ministère.
Poste voté ou législatif |
Libellé tronqué du poste voté ou législatif |
2006-2007 (En millions de dollars) |
|||
Budget principal des dépenses |
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
||
1 |
Dépenses de fonctionnement |
648,2 |
682,6 |
716,2 |
703,7 |
5 |
Dépenses en capital |
33,0 |
33,0 |
40,0 |
34,8 |
10 |
Subventions et contributions |
47,1 |
47,1 |
49,7 |
47,9 |
(L) |
Ministre de l'Environnement -traitement et allocation pour automobile |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
(L) |
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés |
75,5 |
75,6 |
81,3 |
81,3 |
(L) |
Dépenses de produits de la cession des biens excédentaires de l'État |
- |
- |
1,0 |
0,7 |
|
Total |
803,9 |
838,4 |
888,3 |
868,4 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Nota : Les revenus disponibles ne sont pas inclus.
Le tableau suivant est conçu pour démontrer les services reçus à titre gracieux par le Ministère.
(En millions de dollars) |
2006-2007 |
Locaux fournis par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada |
37,5 |
Contributions de l'employeur aux primes du régime d'assurance des employés et dépenses payées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (à l'exception des fonds renouvelables) |
38,3 |
Indemnisation des victimes d'accidents du travail assurée par Ressources humaines et Développement social Canada |
1,3 |
Traitements et dépenses connexes liés aux services juridiques fournis par le Ministère de la Justice Canada |
4,2 |
Total des services reçus à titre gracieux en 2005-2006 |
81,3 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
Revenus disponibles
(En millions de dollars) |
Dépenses réelles 2004-2005(1) |
Dépenses réelles 2005-2006(1) |
2006-2007 |
|||||
Budget principal des dépenses |
Revenu prévu |
Autorisa-tions totales |
Dépen-ses réelles |
|||||
La biodiversité est conservée et protégée |
||||||||
Produits d'information |
0,0 |
0,1 |
-- |
-- |
0,0 |
0,0 |
||
Divers |
-- |
-- |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
-- |
||
Immobilier (Locaux) |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,2 |
||
Services de réglementation |
0,3 |
0,2 |
0,3 |
0,3 |
0,3 |
-- |
||
Services professionnels et scientifiques |
0,7 |
0,6 |
0,8 |
0,8 |
0,8 |
0,5 |
||
Total partiel |
1,1 |
1,0 |
1,2 |
1,2 |
1,2 |
0,7 |
||
Produits d'information |
0,3 |
0,2 |
-- |
-- |
0,0 |
0,1 |
||
Immobilier (Locaux) |
0,1 |
0,1 |
0,4 |
0,4 |
0,4 |
0,1 |
||
Services professionnels et scientifiques |
2,6 |
2,1 |
2,7 |
2,7 |
2,7 |
2,5 |
||
Total partiel |
3,0 |
2,4 |
3,1 |
3,1 |
3,1 |
2,7 |
||
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités |
||||||||
Produits d'information |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
||
Immobilier (Locaux) |
0,3 |
0,2 |
0,3 |
0,3 |
0,3 |
0,0 |
||
Services de réglementation |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
-- |
||
Services professionnels et scientifiques |
1,9 |
1,3 |
1,2 |
1,2 |
1,2 |
0,1 |
||
Total partiel |
2,4 |
1,9 |
1,7 |
1,7 |
1,7 |
0,1 |
||
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions |
||||||||
Produits d'information |
21,7 |
20,7 |
6,3 |
6,3 |
6,3 |
6,7 |
||
Divers |
0,2 |
0,0 |
-- |
-- |
0,0 |
-- |
||
Immobilier (Locaux) |
0,2 |
0,3 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,4 |
||
Services professionnels et scientifiques |
6,5 |
6,9 |
2,2 |
2,2 |
2,2 |
8,7 |
||
Total partiel |
28,5 |
27,9 |
8,5 |
8,5 |
8,5 |
15,8 |
||
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien Produits d'information |
||||||||
Produits d'information |
23,0 |
22,8 |
38,5 |
38,5 |
38,5 |
36,9 |
||
Divers |
0,2 |
0,0 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
-- |
||
Immobilier (Locaux) |
0,2 |
0,4 |
0,5 |
0,5 |
0,5 |
0,4 |
||
Services professionnels et scientifiques |
7,1 |
7,8 |
13,8 |
13,8 |
13,8 |
3,2 |
||
Total partiel |
30,5 |
31,0 |
52,9 |
52,9 |
52,9 |
40,5 |
||
Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement |
||||||||
Produits d'information |
0,0 |
0,0 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
||
Immobilier (Locaux) |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
||
Services de réglementation |
1,7 |
1,8 |
1,9 |
1,9 |
1,9 |
0,2 |
||
Services professionnels et scientifiques |
5,2 |
4,1 |
4,9 |
4,9 |
4,9 |
4,5 |
||
Total partiel |
7,0 |
6,1 |
7,1 |
7,1 |
7,1 |
4,8 |
||
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables |
||||||||
Services de réglementation |
0,2 |
0,2 |
-- |
-- |
0,0 |
-- |
||
Services professionnels et scientifiques |
0,5 |
0,4 |
-- |
-- |
0,0 |
0,0 |
||
Total partiel |
0,7 |
0,6 |
-- |
-- |
0,0 |
0,0 |
||
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre |
||||||||
Services professionnels et scientifiques |
0,8 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
||
Total partiel |
0,8 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
||
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent |
||||||||
Produits d'information |
0,2 |
0,0 |
-- |
-- |
0,0 |
0.1 |
||
Total partiel |
0,2 |
0,0 |
-- |
-- |
0,0 |
0.1 |
||
Total des revenus disponibles |
74.3 |
71,0 |
74,7 |
74,7 |
74,7 |
64,8 |
||
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre à cause de l'arrondissement des chiffres.
Revenus non disponibles
(En millions de dollars) |
Dépenses réelles 2004-2005(1) |
Dépenses réelles 2005-2006(1) |
2006-2007 |
||||
Budget principal des dépenses |
Revenu prévu |
Autorisa-tions totales |
Dépen-ses réelles |
||||
La biodiversité est conservée et protégée |
|||||||
Amendes |
0,1 |
0,0 |
-- |
-- |
-- |
-- |
|
Licences et permis |
2,8 |
3,2 |
4,2 |
4,2 |
4,2 |
3,1 |
|
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État |
0,0 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
0,0 |
|
Services de réglementation |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,1 |
|
Divers |
0,0 |
0,3 |
-- |
- |
-- |
1,6 |
|
Total partiel |
3,1 |
3,8 |
4,4 |
4,4 |
4,4 |
4,8 |
|
Une eau salubre, propre et sécuritaire |
|||||||
Services professionnels et scientifiques |
-- |
-- |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
-- |
|
Divers |
0,0 |
0,0 |
-- |
-- |
-- |
0,1 |
|
Accords avec des tierces parties |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,3 |
|
Total partiel |
0,2 |
0,2 |
0,4 |
0,4 |
0,4 |
0,4 |
|
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités |
|||||||
Services professionnels et scientifiques |
-- |
- |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
- |
|
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État |
0,0 |
0,0 |
-- |
-- |
-- |
0,0 |
|
Divers |
0,0 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
0,0 |
|
Total partiel |
0,1 |
0,2 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,0 |
|
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions |
|||||||
Produits d'information |
0,7 |
0,8 |
1,0 |
1,0 |
1,0 |
0,1 |
|
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État |
0,0 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
0,1 |
|
Divers |
1,6 |
1,6 |
2,3 |
2,3 |
2,3 |
0,6 |
|
Redevances |
0,1 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,4 |
|
Total partiel |
2,4 |
2,6 |
3,4 |
3,4 |
3,4 |
1,2 |
|
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien Produits d'information |
|||||||
Produits d'information |
0,7 |
0,9 |
1,1 |
1,1 |
1,1 |
0,6 |
|
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État |
0,0 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
0,0 |
|
Divers |
1,8 |
1,8 |
2,5 |
2,5 |
2,5 |
3,9 |
|
Redevances |
0,1 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,0 |
|
Total partiel |
2,6 |
3,0 |
3,8 |
3,8 |
3,8 |
4,5 |
|
Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement |
|||||||
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État |
0,0 |
0,2 |
-- |
-- |
-- |
0,5 |
|
Divers |
0,2 |
0,3 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
|
Redevances |
0,1 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
0,2 |
|
Total partiel |
0,3 |
0,6 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
0,7 |
|
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre |
|||||||
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État |
0,2 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
-- |
|
Divers |
0,2 |
0,1 |
-- |
-- |
-- |
0,0 |
|
Total des revenus non disponibles |
9,0 |
10,7 |
12,1 |
12,1 |
12,1 |
11,8 |
|
Total des revenus disponibles et non disponibles |
83,3 |
81,7 |
86,8 |
86,8 |
86,8 |
76,6 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre à cause de l'arrondissement des chiffres.
(1) En raison des modifications à la structure des rapports, les montants par activité de programme ont été calculés selon notre tableau de concordance ministériel. Veuillez consulter les Rapports ministériels précédents sur le rendement d'Environnement Canada pour plus de précision sur l'information financière.
Ce tableau énumère les diverses sources de revenus disponibles et non disponibles. Voici de courtes définitions qui aideront à bien comprendre le genre de revenus qui entrent dans ces catégories :
Services scientifiques et professionnels : recherches et analyses, télécommunications, produits hydrométriques , services de consultation, formation, études et enquêtes sur la faune
Produits d'information: extraction de données et accès à celles-ci, publications, produits hydrométriques et météorologiques..
Divers: recouvrement du régime de prestation aux employés et frais de stationnement des étudiants
Services de réglementation: frais d'application et de surveillance des permis d'immersion en mer, notification sur les nouvelles substances chimiques et autres frais et permis.
Biens réels (Locaux): habitations, locations, droit d'entrée, concessions et recouvrement des édifices de l'Institut national de recherche sur les eaux.
Redevances: revenus provenant de la concession de licences pour la propriété intellectuelle.
Initiatives de marché partagé: marketing et ventes d'annonces.
Licences et permis: permis de chasse aux oiseaux migrateurs, timbres, taxidermie et permis d'aviculture.
Amendes: amendes imposées aux termes de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) et autres amendes diverses.
Accords avec des tierces parties : contrats de prestation de services de gestion de l'eau sous l'autorité de la Commission de contrôle du lac des Bois (salaires) et de la Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (salaires).
Produits de la cession de biens excédentaires de l'État : gains sur la vente de biens non capitalisés et produit de la vente d'immobilisations, à l'exception des biens réels.
Revenus disponibles :
La réduction la plus importante dans les revenus prévus est attribuable à une modification dans le traitement comptable pour les fonds que le Ministère reçoit de Ressources naturelles Canada pour le Programme de recherche et de développement énergétiques (PRDE). Depuis 2006-2007, les transactions liées à ce programme sont comptabilisées dans un
compte d'attente d'autres ministères plutôt que dans les recettes applicables à un crédit. Nous avons aussi observé une baisse des revenus dans le cadre du contrat entre Environnement Canada et NAV CANADA ainsi qu'avec les accords interministériels avec la Garde côtière canadienne et le Ministère de la Défense nationale (MDN). Certains projets bénéficiant des fonds de la Section de recherche et
de sauvetage du MDN ont été affectés au Ministère par l'entremise des crédits supplémentaires plutôt que des recettes applicables à un crédit. Les autres écarts budgétaires mineurs sont surtout attribuables à des revenus commerciaux totaux inférieurs.
Services de réglementation
Frais d'utilisation |
Frais de demande de permis d'immersion en mer |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
LCPE (1999), paragr. 135(1); Règlement sur l'immersion en mer |
|||
Date de la dernière modification |
2001 |
|||
Normes de rendement
|
Dans le cadre des frais de demande, chaque demande est examinée conformément à l'annexe 6 de la LCPE (1999) et au Règlement sur l'immersion en mer. Cela suppose un avis public, une demande qui fournit des données détaillées, un examen scientifique et le paiement des frais. Chaque permis est publié dans la Gazette du Canada dans les 120 jours suivant la demande, si celle-ci est complète et qu'il n'y a pas de questions de la part des autres intervenants. Dans le cadre du prix des permis, Environnement Canada s'engage à organiser des rencontres annuelles avec les clients pour étudier les plans de surveillance; procéder à une surveillance représentative des lieux utilisés pour l'immersion conformément aux Lignes directrices nationales relatives à la surveillance des lieux utilisés pour l'immersion en mer de déblais de dragage et d'excavation; produire un rapport annuel sur l'activité; produire un sommaire financier des revenus, des dépenses et de la valeur pour les clients; rendre compte des résultats du contrôle à l'Office for the London Convention (20). |
|||
Résultats liés au rendement |
Les normes de service ont été respectées. Les demandes ont été passées en revue dans le délai imparti de 120 jours. Des conseils ont été fournis aux demandeurs pour aider à procéder à l'examen des permis en temps opportun. Les plans de surveillance ont été examinés avec les clients dans chaque région. La surveillance des lieux utilisés pour l'immersion a été réalisée et des comptes rendus ont été produits. Pour obtenir de plus amples détails, consultez le site du programme d'immersion en mer d'Environnement Canada. (20). |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 (1) |
2008-2009 (1) |
2009-2010 (1) |
Revenu projeté |
200,0 |
200,0 |
200,0 |
200,0 |
Revenu réel |
217,5 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
Inconnu (1) |
Inconnu |
Inconnu |
Inconnu |
Frais d'utilisation |
Frais de surveillance des lieux utilisés pour l'immersion en mer |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
LGFP, alinéa 19(1)a); Règlement sur les prix à payer pour les permis d'immersion en mer (surveillance des sites) |
|||
Date de la dernière modification |
2001 |
|||
Normes de rendement |
Le titulaire de permis a accès à un site autorisé et a la capacité de se débarrasser de 1 000 m 3 de matériaux de dragage ou de déblai par tranche de 470 $ versée. Le revenu recueilli est utilisé par le Programme d'immersion en mer pour mettre en œuvre un programme national de surveillance représentative des lieux utilisés pour l'immersion qui autorise l'ensemble du groupe de clients à continuer d'avoir accès à des lieux d'immersion appropriés et qui montre que les ressources sont utilisées de façon durable pour le public canadien. |
|||
Résultats liés au rendement |
Les normes de service ont été respectées. Les titulaires de permis se sont débarrassés des matériaux de dragage et de déblai comme leur permis les y autorise. La surveillance représentative a été réalisée conformément aux lignes directrices de surveillance. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 (2) |
2009-2010 (2) |
Revenu projeté |
1 200,0 |
1 400,0 |
1 500,0 |
1 500,0 |
Revenu réel |
1 465,2 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
1 300,0 |
1 300,0 |
1 600,0 |
1 600,0 |
Frais d'utilisation |
Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
LCPE (1999), art. 328, Règlement sur les droits concernant les substances nouvelles |
|||
Date de la dernière modification |
2002 |
|||
Normes de rendement |
Les déclarations sont traitées dans les délais réglementaires pour la totalité des demandes. La réception des demandes est confirmée par lettre, courriel ou télécopieur dans un délai de dix jours ouvrables. |
|||
Résultats liés au rendement |
Toutes les déclarations concernant les substances nouvelles ont été traitées et évaluées dans la période établie par la Loi. Les réponses aux demandes faites par lettre, courriel ou télécopieur ont été envoyées dans un délai de dix jours pour 95 p. 100 des demandes. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
400,0 |
400,0 |
400,0 |
400,0 |
Revenu réel |
500,0 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
2 200,0 |
2 200 |
2 200 |
2 200 |
Frais d'utilisation |
Programme des oiseaux migrateurs - permis de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier (3) |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, art. 12; Règlement sur les oiseaux migrateurs CRC., c. 1035 |
|||
Date de la dernière modification |
1998 - DORS/98-314 |
|||
Normes de rendement |
Les permis de chasse sont vendus au prix de 8,50 $ aux bureaux de Postes Canada et auprès de fournisseurs provinciaux et privés sélectionnés, du 1er août au 10 mars de l'année suivante. La norme de rendement vise à s'assurer que le nombre adéquat de permis est disponible aux fins de distribution dans ce délai. Un permis validé par le Timbre sur la conservation des habitats fauniques est obligatoire pour la chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier. Le sauvaginier ou son représentant doit s'adresser en personne à un fournisseur qui vend le permis. Le permis est acheté sur place; par conséquent, la norme de service signifie que le sauvaginier peut obtenir un permis de chasse sur-le-champ. Les personnes achetant le permis devraient le recevoir quelques minutes après avoir réalisé la transaction. |
|||
Résultats liés au rendement |
Pour ce qui est de répondre à la demande des sauvaginiers, 99,9 p. 100 des permis étaient disponibles dans la période précisée. Tous les permis achetés ont été remis dans les minutes suivant l'achat. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
2 006,0 |
2 006,0 |
2 006,0 |
2 006,0 |
Revenu réel |
1 451,0 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
960,0 |
960,0 |
960,0 |
960,0 |
Frais d'utilisation |
Programme des oiseaux migrateurs - timbre sur la conservation des habitats fauniques |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, art. 12; Règlement sur les oiseaux migrateurs |
|||
Date de la dernière modification |
1998 |
|||
Normes de rendement |
Les timbres de conservation coûtent 8,50 $ chacun et doivent être apposés sur les Permis de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier pour que les permis en question soient valides. La norme de rendement a pour objectif de veiller à ce qu'un nombre suffisant de timbres soit disponible aux fins de distribution dans les bureaux de Postes Canada ainsi que par des fournisseurs provinciaux sélectionnés et du secteur privé, entre le 1 er août et le 10 mars de l'année suivante. Les timbres sont également vendus comme objets de collection dans les bureaux de Postes Canada et par les fournisseurs sélectionnés par Habitat faunique Canada (HFC). Il est impossible d'acheter un permis sans le timbre apposé au préalable. Par conséquent, le sauvaginier ou son représentant doit se présenter en personne chez le fournisseur qui vend le permis. Le permis est acheté sur place. Ainsi, la norme de rendement vise à ce que le sauvaginier reçoive un timbre sur la conservation des habitats fauniques qui soit apposé sur le permis. Les personnes achetant un permis devraient recevoir le timbre dans les minutes suivant la transaction. Pour les collectionneurs : Les timbres provenant de Postes Canada peuvent être achetés par courrier, téléphone ou télécopieur ainsi que dans certains bureaux de Postes Canada, et nécessitent un délai de traitement de deux semaines. Les timbres achetés chez les fournisseurs sélectionnés par HFC peuvent être commandés en personne, par téléphone et par courrier. Le délai de traitement est de deux semaines si les timbres n'ont pas été achetés en personne. |
|||
Résultats liés au rendement |
Il y avait suffisamment de timbres pour répondre à la demande des sauvaginiers et des collectionneurs pendant la période précisée. Les timbres provenant de Postes Canada qui ont été achetés par courrier, téléphone ou télécopieur et dans certains bureaux de Postes Canada ont été traités dans le délai imparti de deux semaines. Les timbres commandés et achetés en personne, par téléphone et par courrier auprès des fournisseurs sélectionnés par HFC ont été traités dans le délai imparti de deux semaines. Avec les fonds générés par la vente des timbres, HFC finance plusieurs programmes et projets de conservation des habitats fauniques qui contribuent à l'activité de programme clé d'Environnement Canada intitulée « Conservation de la diversité biologique ». |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
2 200,0 |
2 200,0 |
2 200,0 |
2 200,0 |
Revenu réel |
1 583,8 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
1 583,8 |
2 200,0 |
2 200,0 |
2 200,0 |
Frais d'utilisation |
Programme des oiseaux migrateurs - permis pour l'aviculture, permis pour la taxidermie et permis pour le duvet d'eider |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, art. 12; Règlement sur les oiseaux migrateurs |
|||
Date de la dernière modification |
avant 1978 |
|||
Normes de rendement |
Ces permis sont émis par les bureaux régionaux d'Environnement Canada au prix de 10 $ l'unité après examen des demandes du public. Pour être reçus, les demandeurs doivent satisfaire aux exigences décrites dans la politique sur les permis du Service canadien de la faune. Par exemple, en ce qui a trait à l'aviculture, une personne doit prouver qu'elle gardera les oiseaux dans une cage ou qu'elle coupera leurs ailes pour empêcher le mélange avec les populations sauvages. Chaque région peut joindre des conditions précises à chaque permis. Les permis expirent généralement le 31 décembre de l'année d'émission. La norme de rendement vise à étudier toutes les demandes reçues et à émettre les permis ou à informer les demandeurs des raisons du refus d'un permis dans les 30 jours suivant la réception de la demande. |
|||
Résultats liés au rendement |
Toutes les demandes ont été traitées dans le délai imparti de 30 jours, à moins que des inspections sur place n'aient été requises. Dans ces cas (10 p. 100 du nombre total de demandes), un délai supplémentaire de 30 jours a été nécessaire au traitement de la demande. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
8,7 |
8,2 |
8,2 |
8,2 |
Revenu réel |
10,1 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
34,0 |
34,0 |
34,0 |
34,0 |
Frais d'utilisation |
Réserve nationale de la faune de Cap-Tourmente - vente de permis |
|||
Type de frais |
Réglementaire (R) |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
LESC, art. 12; Loi sur les espèces sauvages du Canada. Règlement sur les réserves d'espèces sauvages |
|||
Date de la dernière modification |
2001 |
|||
Normes de rendement |
Afin de satisfaire les besoins des chasseurs durant la saison de chasse au Cap-Tourmente, nous nous assurons qu'ils aient accès à des installations bien entrenues, notamment de beaux sentiers, des aires de repas agréables et appréciées des chasseurs, des espaces de stationnement suffisants, des toilettes, etc.). Ces espaces sont nécessaires afin de combler les besoins des chasseurs et ainsi faire en sorte que leur séjour de chasse soit plaisant et qu'ils y reviendront dans les années à venir. |
|||
Résultats liés au rendement |
Selon un sondage effectué auprès des détenteurs de permis en 2005, les chasseurs ont été grandement satisfaits de la qualité d'entretien des installations. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
190,0 |
190,0 |
190,0 |
190,0 |
Revenu réel |
99,1 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
152,1 |
225,0 |
225,0 |
225,0 |
Autres produits et services
Frais d'utilisation |
Frais exigés pour le traitement de demandes d'accès faites en vertu de la Loi sur l'accès à l'information |
|||
Type de frais |
O |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
Loi sur l'accès à l'information, paragr. 11(1) et alinéa 77(1)d); Règlement sur l'accès à l'information |
|||
Date de la dernière modification |
1992 |
|||
Normes de rendement |
La réponse doit être donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande; ce délai peut être prorogé conformément à l'article 9 de la Loi sur l'accès à l'information. Les avis de prorogation sont envoyés dans les 30 jours suivant la réception de la demande. La Loi sur l'accès à l'information fournit des renseignements plus complets en site web. (21). |
|||
Résultats liés au rendement |
Les délais légaux ont été respectés dans 83 p. 100 des cas. Le Ministère a pour pratique d'accorder une dispense de frais lorsque le total des frais applicables à une demande est inférieur à 25 $. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
12,7 |
13,1 |
13,6 |
14,1 |
Revenu réel |
12,7 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
657,6 |
970,0 |
1 000,0 |
1 030,0 |
Frais d'utilisation |
Réserve nationale de la faune de Cap-Tourmente - frais d'entrée |
|||
Type de frais |
O |
|||
Pouvoir d'établissement des frais |
LESC, art. 12; Loi sur les espèces sauvages du Canada. Règlement sur les réserves d'espèces sauvageS |
|||
Date de la dernière modification |
2003 |
|||
Normes de rendement |
Afin de répondre a la satisfaction des visiteurs durant la saison d'opération du site du Cap-Tourmente, nous nous assurons que le client puisse bénéficier d'installations bien entrenues tels que : de beaux sentiers, des aires de repas agréables et appréciés des chasseurs, des espaces de stationnement suffisants, des toilettes, etc). Ces espaces sont nécessaires afin de combler les besoins des chasseurs et ainsi faire en sorte que leur séjour de chasse soit agréable et qu'ils y reviendront dans les années futures.De plus, les visiteurs ont accès à des services d'accueil et d'interprétation bilingues ce qui permet aux clients d'en apprendre d'avantage sur le site du Cap-Tourmente et ainsi répondre a leurs besoins de connaissance sur la nature du site. |
|||
Résultats liés au rendement |
Selon les commentaires recueillis auprès d'un certain nombre de visiteurs, ceux-ci sont généralement satisfait des services d'accueil et d'interprétation offerts ainsi que de la qualité d'entretient des installations. |
|||
(En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté |
231,0 |
226,0 |
226,0 |
226,0 |
Revenu réel |
173,7 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé |
338,2 |
260,0 |
260,0 |
260,0 |
Sous-total R (En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté (R) |
6 204,7 |
6 404,2 |
6 404,2 |
6 404,2 |
Revenu réel (R) |
5 326,7 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé (O) |
6 229,9 |
6 919,0 |
7 219,0 |
7 219,0 |
Sous-total O (En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté (R) |
243,7 |
239,1 |
239,6 |
240,1 |
Revenu réel (R) |
186,4 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé (O) |
995,8 |
1 230,0 |
1 260,0 |
1 290,0 |
Totaux (En mille de dollars) |
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
Revenu projeté (R) |
6 448,4 |
6 643,3 |
6 743,8 |
6 744,3 |
Revenu réel (R) |
5 513,2 |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Coût total estimé (O) |
7 225,6 |
8 149,0 |
8 479,0 |
8 509,0 |
Nota:
(1) Une analyse visant à déterminer le coût actuel de l'examen d'un permis est en suspens en attente du budget disponible.
(2) Le montant devrait augmenter si les activités d'immersion en mer, et, par conséquent, les exigences en matière de surveillance, augmentent dans le Nord.
(3) Les frais associés aux droits et privilèges pourraient dépasser le coût d'administration du programme assurant aux citoyens canadiens un juste retour sur le marché.
Légende:
LCPE = Loi canadienne sur la protection de l'environnement
LESC = Loi sur les espèces sauvages du Canada
LGFP = Loi sur la gestion des finances publiques
SCF = Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs
R = Réglementaire
O = Autres produits et services
Services de réglementation
Nom des frais |
Frais de demande de permis d'immersion en mer |
Norme de service
|
Dans le cadre des frais de demande, chaque demande est examinée conformément à l'annexe 6 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] et au Règlement sur l'immersion en mer. Cet examen se traduit par un avis public, une demande qui fournit des données détaillées, un examen scientifique et le paiement des frais. Chaque permis est publié dans la Gazette du Canada dans les 120 jours suivant la demande, si celle-ci est complète et qu'il n'y a pas de questions de la part des autres intervenants. Dans le cadre des frais inhérents aux permis, Environnement Canada s'engage à organiser, annuellement, des réunions de clients pour étudier les plans de contrôle; à procéder à une surveillance représentative des lieux utilisés pour l'immersion, conformément aux Lignes directrices nationales relatives à la surveillance des lieux utilisés pour l'immersion en mer de déblais de dragage et d'excavation; à préparer un rapport annuel sur l'activité; à produire un sommaire financier des revenus, des dépenses et de la valeur pour les clients; à rendre compte des résultats du contrôle à l'Office for the London Convention. |
Résultat lié au rendement
|
Environnement Canada a respecté les normes de service. Les demandes ont été passées en revue dans le délai imparti de 120 jours. Des conseils ont été fournis aux demandeurs afin que l'examen des permis soit effectué dans les délais prescrits. Les plans de contrôle ont été examinés avec les clients dans chaque région. On a procédé à la surveillance des lieux utilisés pour l'immersion et on en a rendu compte. Pour obtenir de plus amples détails, consultez le site Web (22). |
Consultation auprès des intervenants
|
Les frais de demande, établis en 1993, ont été reconduits en 2001. Une déclaration d'étude d'impact de la réglementation et des consultations multilatérales a eu lieu avant la promulgation de chaque règlement. Les consultations multilatérales visant l'établissement du prix des permis ont eu lieu en 1996-1998. Les frais ont été globalement acceptés, mais on s'inquiète de savoir comment ils seront définis. Les titulaires de permis ont indiqué leur préférence pour des frais proportionnels au volume. Par ailleurs, Environnement Canada s'est engagé à organiser des réunions régulières avec les titulaires de permis pour déclarer et étudier les frais trois ans après la mise en œuvre. L'examen a été réalisé en 2003 et le rapport a conclu qu'il n'était pas nécessaire de modifier les frais. Toutes les consultations tenues de 1993 à 2003 ont donné lieu à des documents de discussion, à des réunions publiques et à des rapports finaux. Pour obtenir de plus amples détails, veuillez vous rendre sur le site Web. (23) |
Nom des frais |
Droits de surveillance des lieux utilisés pour l'immersion en mer |
Norme de service |
Le titulaire de permis a accès à un site autorisé et a la capacité de se débarrasser de 1 000 m3 de matériaux de dragage ou de déblai par tranche de 470 $ versée. Le revenu recueilli est utilisé par le Programme d'immersion en mer pour mettre en œuvre un programme national de surveillance représentative des lieux utilisés pour l'immersion qui autorise l'ensemble du groupe de clients à continuer d'avoir accès à des lieux d'immersion appropriés et qui montre que les ressources sont utilisées de façon durable pour le public canadien. |
Résultat lié au rendement
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Environnement Canada a respecté les normes de service. Les titulaires de permis se sont débarrassés des matériaux de dragage et de déblai comme leur permis les y autorise. La surveillance représentative a été réalisée conformément aux lignes directrices de surveillance. |
Consultation auprès des intervenants
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Les consultations multilatérales ont eu lieu en 1996-1998 pour l'établissement du prix des permis. Les frais ont été globalement acceptés, mais on s'inquiète de savoir comment ils seront définis. Les titulaires de permis ont indiqué leur préférence pour des frais proportionnels au volume. Par ailleurs, Environnement Canada s'est engagé à organiser des réunions régulières avec les titulaires de permis pour déclarer et étudier les frais trois ans après la mise en œuvre. L'examen a été réalisé en 2003 et le rapport a conclu qu'il n'était pas nécessaire de modifier les frais. Toutes les consultations tenues de 1993 à 2003 ont donné lieu à des documents de discussion, à des réunions publiques et à des rapports finaux. Pour obtenir de plus amples détails, veuillez vous rendre sur le site Web (24). Les consultations qui portent sur l'examen des moyens visant la réduction ou l'amélioration du paiement des frais sont en cours, principalement au moyen d'un document de discussion. |
Nom des frais |
Renseignements concernant les substances nouvelles |
Norme de service |
Les renseignements ont été traités dans les délais réglementaires pour la totalité des demandes. La réception des demandes a été confirmée par lettre, courriel ou télécopieur dans un délai de 10 jours ouvrables. |
Résultat lié au rendement
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Tous les renseignements concernant les substances nouvelles ont été traités et évalués dans la période établie par la loi. Les réponses aux demandes faites par lettre, courriel ou télécopieur ont été envoyées dans un délai de dix jours pour 95 p. 100 des demandes. |
Consultation auprès des intervenants |
Les modifications apportées au Règlement sur les renseignements concernant les substances nouvelles ont été publiées dans la Partie II de la Gazette du Canada en septembre 2005. Dans le cadre de la Stratégie d'amélioration de la prestation des services de la Direction des substances nouvelles, une charte des services été élaborée. Les autres ministères gouvernementaux, les groupes régionaux de promotion de la conformité et l'industrie ont eu l'occasion d'exprimer leurs commentaires sur la charte et les normes de services, qui seront toutes deux publiées en 2006. |
Nom des frais |
Programme des oiseaux migrateurs - permis de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier |
Norme de service |
Les permis de chasse sont vendus au prix de 8,50 $ aux bureaux de la Société canadienne des postes (SCP) et auprès de certains fournisseurs provinciaux et privés du 1er août au 10 mars de l'année suivante. La norme de rendement vise à s'assurer que le nombre adéquat de permis est disponible aux fins de distribution dans ce délai. Un permis validé par le Timbre sur la conservation des habitats fauniques est obligatoire pour la chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier. Le sauvaginier ou son représentant doit s'adresser en personne à un fournisseur qui vend le permis. Le permis est acheté sur place; par conséquent, la norme de service signifie que le sauvaginier peut obtenir un permis de chasse sur demande. Les personnes achetant le permis devraient le recevoir quelques minutes après avoir effectué la transaction. |
Résultat lié au rendement |
Pour ce qui est de répondre à la demande des sauvaginiers, 99,9 p. 100 des permis étaient disponibles dans la période précisée. Tous les permis ont été remis dans les minutes suivant l'achat. |
Consultation auprès des intervenants |
Aucune consultation récente n'a été organisée parce que les revenus couvrent encore adéquatement les coûts du programme et qu'aucune plainte significative n'a été formulée. Chaque année, on reçoit en moyenne 4 à 5 plaintes pour des permis non disponibles à Postes Canada en raison du fait que le point de vente de Postes Canada n'en a pas commandé suffisamment. Les problèmes de ce genre sont résolus par Postes Canada dans un délai de deux jours. Le prix des permis a augmenté de 5 $ en 1998. |
Nom des frais |
Programme des oiseaux migrateurs - timbre sur la conservation des habitats fauniques |
Norme de service |
Les timbres de conservation coûtent 8,50 $ chacun et doivent être apposés sur les Permis de chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier pour que ces derniers soient valides. La norme de performance a pour objectif de veiller à la production d'un nombre suffisant de timbres aux fins de distribution dans les bureaux de Postes Canada et pour certains vendeurs provinciaux et du secteur privé, entre le 1er août et le 10 mars de l'année suivante. Les timbres sont également vendus comme objets de collection dans les bureaux de Postes Canada et par les fournisseurs sélectionnés par HFC. Il est impossible d'acheter un permis sans que le timbre y ait été apposé au préalable. Par conséquent, le sauvaginier ou son représentant doit se présenter en personne devant le fournisseur qui vend le permis. Le permis est acheté sur place; ainsi, la norme de rendement vise à ce que le sauvaginier reçoive un timbre sur la conservation des habitats fauniques qui soit apposé sur le permis. Les personnes achetant des permis devraient recevoir les timbres dans les minutes suivant la transaction. Pour les collectionneurs : Les timbres provenant de Postes Canada peuvent être achetés par courrier, téléphone ou télécopieur et dans certains bureaux de la SCP et nécessitent un délai de traitement de deux semaines. Les timbres achetés chez les fournisseurs sélectionnés par HFC peuvent être commandés en personne, par téléphone et par courrier. Le délai de traitement est de deux semaines si les timbres n'ont pas été achetés en personne. |
Résultat lié au rendement
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Il y avait suffisamment de timbres pour répondre à la demande des sauvaginiers et des collectionneurs pendant la période déterminée. Les timbres provenant de Postes Canada qui ont été achetés par courrier, téléphone ou télécopieur et dans certains bureaux de Postes Canada ont été traités dans le délai imparti de deux semaines. Les timbres commandés et achetés en personne, par téléphone et par courrier auprès des fournisseurs sélectionnés par HFC ont été traités dans le délai imparti de deux semaines. Avec les fonds générés par la vente des timbres, HFC finance plusieurs programmes et projets de conservation des habitats fauniques qui contribuent à l'activité du programme clé d'Environnement Canada, intitulée « Conservation de la diversité biologique ». |
Consultation auprès des intervenants |
En 2005-2006, le Service canadien de la faune a effectué une évaluation du programme d'Habitat faunique Canada et du programme de timbres. Les intervenants des gouvernements fédéraux et provinciaux ainsi que ceux des organismes non gouvernementaux ont été interviewés. Les résultats ont été publiés sur le site Web de la Direction générale de la vérification et de l'évaluation d'Environnement Canada(25). Le prix des timbres à l'unité est fixé par règlement. Les carnets de timbres, etc. sont vendus au prix de détail convenu entre Environnement Canada et HFC, conformément aux pratiques établies de l'industrie philatélique; le Conseil du Trésor a de nouveau approuvé l'entente de contribution en 2002 voir le site Web (26). Personne ne s'est plaint du manque de timbres. Le prix des timbres a augmenté de 1 $ en 1991. |
Nom des frais |
Programme des oiseaux migrateurs - permis d'aviculture, permis de taxidermie et permis de commerce d'édredon |
Norme de service |
Ces permis sont émis par les bureaux régionaux d'Environnement Canada au prix de 10 $ l'unité après examen des demandes du public. Pour être reçus, les demandeurs doivent satisfaire aux exigences décrites dans la politique sur les permis de du Service canadien de la faune. Par exemple, en ce qui a trait à l'aviculture, une personne doit prouver qu'elle gardera les oiseaux dans une cage ou qu'elle coupera leurs ailes pour empêcher le mélange avec les populations sauvages. Chaque région peut joindre des conditions précises à chaque permis. Les permis expirent généralement le 31 décembre de l'année d'émission. La norme de rendement vise à étudier toutes les demandes reçues et à émettre les permis ou à informer les demandeurs des raisons du refus d'un permis dans les 30 jours suivant la réception de la demande. |
Résultat lié au rendement |
Toutes les demandes ont été traitées dans le délai imparti de 30 jours, à moins que des inspections sur place n'aient été requises. Dans ces cas (10 p. 100 du nombre total de demandes), un délai supplémentaire de 30 jours a été nécessaire au traitement de la demande. |
Consultation auprès des intervenants |
Étant donné que les revenus et les coûts sont négligeables et qu'aucune plainte n'a été formulée, on ne prévoit pas avoir recours à des consultations à l'heure actuelle. |
Nom des frais |
Réserve nationale de la faune de Cap-Tourmente - vente de permis |
Norme de service |
Afin de satisfaire les besoins des chasseurs durant la saison de chasse au Cap-Tourmente, nous nous assurons qu'ils aient accès à des installations bien entrenues, notamment de beaux sentiers, des aires de repas agréables et appréciées des chasseurs, des espaces de stationnement suffisants, des toilettes, etc.). Ces espaces sont nécessaires afin de combler les besoins des chasseurs et ainsi faire en sorte que leur séjour de chasse soit plaisant et qu'ils y reviendront dans les années à venir. |
Résultat lié au rendement |
Selon un sondage effectué auprès des détenteurs de permis en 2005, les chasseurs ont été grandement satisfaits de la qualité d'entretien des installations. |
Consultation auprès des intervenants |
Aucune consultation formelle n'a été faite cette année étant donné que le niveau de satisfaction des chasseurs a été très élevé. Les chasseurs avaient la possibilité de remplir un sondage afin de faire part de leurs commentaires et suggestions. Lorsque ceux-ci faisaient part d'améliorations mineures requises quant à l'entretien des installations, celles-ci étaient effectuées aussi rapidement que possible. Il a également été noté que les oies blanches n'étaient pas nombreuses mais cette situation relève d'un phénomène incontrôlable. |
Services d'information
Nom des frais |
Données hydrométriques |
Norme de service |
Les services comprennent les contrats négociés individuellement avec les organismes provinciaux et territoriaux en ce qui a trait à la communication des données hydrométriques (p. ex. la quantité d'eau). |
Résultat lié au rendement |
Les résultats liés au rendement et les normes sont définis dans les contrats (p. ex. le contrôle de la qualité des données). |
Consultation auprès des intervenants |
Les consultations sont menées directement auprès des clients et parfois en partenariat avec le représentant provincial. Le mécanisme de recours est défini dans les contrats. Durant les négociations, les intervenants et Environnement Canada s'entendent sur toutes les conditions avant la signature du contrat. |
Nom des frais |
Données météorologiques |
Norme de service |
Les services englobent les dispositions contractuelles négociées individuellement avec une grande variété d'utilisateurs des données climatiques (p. ex. les températures minimale et maximale). Les frais servent généralement à la communication et au rassemblement des données. Certains produits sont livrés au moyen d'abonnements mensuels pour des données. |
Résultat lié au rendement |
Environnement Canada a respecté les normes de service établies dans le contrat (p. ex. le contrôle de la qualité). |
Consultation auprès des intervenants |
Les consultations sont menées directement auprès des clients (pour les contrats) au cours desquelles le mécanisme de recours est défini et les représentants des clients sont déterminés. Durant les négociations, les intervenants et Environnement Canada s'entendent sur toutes les conditions avant la signature du contrat. |
Nom des frais |
Prévisions et produits météorologiques |
Norme de service |
Les services incluent les contrats négociés individuellement en ce qui a trait aux prévisions, aux produits et aux services météorologiques (p. ex. les consultations des météorologues, des graphiques ou des produits météorologiques). |
Résultat lié au rendement |
Tous les produits et services ont un caractère unique. Les normes de service sont établies dans le cadre du contrat. La plupart des produits sont surveillés aux fins d'exactitude et de conformité, et de nombreuses ententes contractuelles comportent l'accès aux spécialistes des prévisions météorologiques et aux représentants du service si des problèmes surviennent. |
Consultation auprès des intervenants |
Les ententes contractuelles sont négociées avec les clients. Le représentant du client est déterminé aux fins du mécanisme de recours et de règlement des différends. Des projets de normes sont en cours d'élaboration pour avoir davantage de produits normalisés, notamment la consultation téléphonique 1 900. |
Nom des frais |
Laboratoire et autres services scientifiques |
Norme de service |
Les services englobent les contrats négociés individuellement relatifs aux essais et aux analyses des échantillons de pétrole brut et de la nappe d'hydrocarbures altérés, à la qualité de l'air, aux émissions de gaz d'échappement et à la consommation de carburant. Environnement Canada énumère les normes de service dans le contrat. En général, le Ministère fournit les bouteilles de prélèvement (lavées et exemptes de contaminants), les exemples de registres et les données pertinentes recueillies sur place portant sur le Système de gestion de l'information des laboratoires, effectue toutes les épreuves de contrôle et d'assurance de la qualité du laboratoire nécessaires (le laboratoire est accrédité par l'Association canadienne des laboratoires d'analyse environnementale), en vertu de la norme ISO 17025, prépare et présente les rapports (sous forme de copie papier ou de feuille de calcul) des échantillons soumis et fournit l'analyse statistique des résultats. Le nombre de jours accordé au laboratoire pour transmettre les résultats varie en fonction du contrat. |
Résultat lié au rendement |
Tous les services ont un caractère unique. Environnement Canada a respecté les normes de service établies dans les contrats (les normes, la méthodologie et les protocoles à suivre sont décrits dans le contrat). Les processus de contrôle interne sont suivis, les résultats relatifs aux échantillons sont transmis en temps opportun et des discussions sont engagées avec les clients pour s'assurer qu'ils n'ont pas de plaintes à formuler ou de de préoccupations à exprimer. Les résultats ont été communiqués dans le délai convenu au préalable pour l'ensemble des contrats (100 p. 100). |
Consultation auprès des intervenants |
Les consultations sont effectuées au moyen d'ententes contractuelles négociées avec les clients; les clauses relatives au calendrier, à la quantité (nombre d'échantillons), au coût et aux normes/méthodologie/protocoles à suivre sont incluses dans le contrat. Les intervenants et Environnement Canada s'entendent sur toutes les conditions avant la signature du contrat. Les travaux ne débutent pas avant que les deux parties aient signé l'entente. |
Services professionnels et scientifiques
Nom des frais |
Programme d'assurance de la qualité |
Norme de service |
Les services comprennent les ententes et les contrats négociés individuellement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et les organismes non gouvernementaux (p. ex. fournir toute la documentation sur le Système qualité). |
Résultat lié au rendement |
Tous les services et les produits ont un caractère unique. Les normes de service sont négociées dans le contrat ou l'entente. |
Consultation auprès des intervenants |
Les consultations sont menées directement auprès des clients (c'est-à-dire la détermination des données d'analyse). Le mécanisme de recours est défini dans les ententes et les contrats existants, et les représentants des clients sont déterminés. |
Nom des frais |
Services de la gestion des eaux |
Norme de service |
Les services comprennent les ententes et les contrats négociés individuellement avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et les organismes non gouvernementaux (p. ex. déterminer le succès des mesures de réhabilitation en surveillant les concentrations d'hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les échantillons d'eau). |
Résultat lié au rendement |
Tous les services et produits ont un caractère unique. Les normes de service sont négociées dans le contrat ou l'entente. |
Consultation auprès des intervenants |
Les consultations sont menées directement auprès des clients (à savoir le nombre d'échantillons à analyser). Le mécanisme de recours est défini dans les ententes et les contrats existants, et les représentants des clients sont déterminés. |
Autres produits et services
Nom des frais |
Frais exigés pour le traitement de demandes d'accès faites en vertu de la Loi sur l'accès à l'information |
Norme de service |
La réponse est donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande; ce délai peut être prorogé conformément à l'article 9 de la Loi sur l'accès à l'information. Les avis de prorogation sont envoyés dans les 30 jours suivant la réception de la demande. |
Résultat lié au rendement |
Les délais légaux ont été respectés dans 83 p. 100 des cas. Le Ministère a pour pratique d'accorder une dispense de frais lorsque le total des frais applicables à une demande est inférieur à 25 $. |
Consultation auprès des intervenants |
La norme de service est établie par la Loi sur l'accès à l'information et le Règlement sur l'accès à l'information. Les consultations auprès des intervenants portant sur les modifications apportées en 1986 et en 1992 ont été menées par le Ministère de la Justice et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. |
Nom des frais |
Réserve nationale de la faune de Cap-Tourmente - Frais d'entrée |
Norme de service |
Afin de répondre satisfaire les besoins des visiteurs durant la saison d'opération du site du Cap-Tourmente, nous nous assurons que les clients puissent bénéficier d'installations bien entrenues, notamment de beaux sentiers, des aires de repas agréables et appréciées des chasseurs, des espaces de stationnement suffisants, des toilettes, etc.). Ces espaces sont nécessaires afin de combler les besoins des chasseurs et ainsi faire en sorte que leur séjour de chasse soit plaisant et qu'ils y reviendront dans les années à venir. De plus, les visiteurs ont accès à des services d'accueil et d'interprétation bilingues, ce qui leur permet d'en apprendre d'avantage sur la nature du site du Cap-Tourmente. |
Résultat lié au rendement
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Selon les commentaires recueillis auprès d'un certain nombre de visiteurs, ceux-ci sont généralement satisfait des services d'accueil et d'interprétation offerts ainsi que de la qualité d'entretient des installations. |
Consultation auprès des intervenants |
Aucune consultation formelle n'a été faite cette année. Une boîte à suggestion est disponible sur le site afin que les visiteurs puissent communiquer leurs commentaires et suggestions. Dans le but de planifier les visites d'étudiants, certains professeurs d'école sont rencontrés à l'avance afin de tenir compte de leurs attentes quant à l'information diffusée et au déroulement des visites. |
Nom des frais |
Biosphère de Montréal - Frais d'entrée |
Norme de service |
Durant toute l'année, les visiteurs de la Biosphère ont accès à des services d'accueil, d'interprétation dans les salles d'exposition, d'animation sur différentes thématiques environnementales et d'ateliers éducatifs visant particulièrement les groupes de même qu'à des installations entretenues (salles d'exposition, aires de repos, belvédère, stationnement, etc.). |
Résultat lié au rendement |
D'après les commentaires écrits des visiteurs recueillis quotidiennement et les fiches d'évaluation complétées par les responsables de groupe, les visiteurs sont majoritairement très satisfaits de leur expérience de visite, individuelle ou en groupe, et des autres services d'appoint qui leur sont offerts. |
Consultation auprès des intervenants |
Lorsqu'il y a des visites de groupes, la personne responsable (ex. professeur) doit remplir une fiche d'évaluation des services reçus. Pour ce qui est des visiteurs individuels, un sondage par échantillonnage est effectué environ à tous les trois ans. |
Nom des frais |
Fenaison et pâturage (activité agricole du Service canadien de la faune) |
Norme de service |
On cherche dans une liste de demandes permanentes (Avis d'intérêt) à identifier les demandeurs intéressés par l'activité (fenaison, pâturage et récolte). Si personne n'est intéressé, un appel de demandes est alors lancé dans les annonces des journaux locaux ou par d'autres moyens pertinents. On demande aux personnes intéressées de remplir le formulaire de demande relatif à l'activité agricole du Service canadien de la faune. Les formulaires de demande sont examinés en vue de déterminer le meilleur candidat et on effectue un contrôle des références du ou des candidats. Le formulaire actuel de demande de permis agricole du Service canadien de la faune a été élaboré en 1984 et est fondé sur la Saskatchewan Environment and Resource Management et le processus de délivrance de permis s'inspire de la Saskatchewan Agriculture and Food. Il a été révisé en 1988 en réponse aux conditions de sécheresse. Les permis sont délivrés pour une période de moins de un an et expirent le 31 décembre de l'année de leur émission. La tarification pour la fenaison et le pâturage est fondée sur les tarifs actuels utilisés par la Saskatchewan Environment and Ressource Management et la Saskatchewan Agriculture and Food pour s'assurer que des services égaux coûtent le même prix en sein des différents ministères. |
Résultat lié au rendement |
Les terres domaniales sont surveillées afin de veiller à ce que les conditions des permis soient respectées et que les objectifs de la gestion des habitats (p. ex. le maintien des plantes indigènes et de l'habitat faunique et la réduction de l'envahissement des mauvaises herbes et des espèces exotiques) soient atteints au moyen de l'activité. Dans l'affirmative, le permis sera accordé dans les années subséquentes (sous réserve d'un examen annuel). |
Consultation auprès des intervenants |
On communique avec le meilleur candidat pour savoir s'il est toujours désireux d'obtenir un permis. Des discussions ont lieu pour s'assurer que le demandeur comprend et accepte toutes les conditions stipulées sur le permis. On s'assure également que le demandeur est au courant que le permis n'est valide que pour une saison et que si les conditions du permis ne sont pas respectées, il sera immédiatement révoqué par le ministre. Les usagers éventuels des pâturages doivent également soumettre un plan de pâturage qui sera examiné et amélioré au besoin. On passe en revue les changements avec l'usager pour s'assurer qu'il comprend et accepte les conditions du permis et le plan de pâturage finaux. |
Nom des frais |
Ateliers et colloques sur l'Inventaire national des rejets de polluants |
Norme de service |
Le nombre d'ateliers et leur durée (p. ex. demi-journée ou journée entière) sont déterminés par les modifications apportées au programme chaque année. Ces modifications ont une incidence sur les besoins des participants (p. ex. aucune modification signifie un intérêt modéré pour les ateliers; de nombreuses modifications créent un intérêt prononcé pour les ateliers). Un volume important de demandes des participants par téléphone, courriel, etc. indique un besoin important d'ateliers. Chaque année, Environnement Canada suppose que 80 p. 100 des participants seront satisfaits des ateliers; certains participants recherchent plus de détails, tandis que d'autres préfèrent en avoir moins. Le Ministère tente de rectifier la situation en offrant deux types d'ateliers, l'un pour les reporteurs expérimentés et l'autre pour les reporteurs novices. Toutefois, certains participants ne peuvent participer qu'en fonction de la date et de leur disponibilité, se retrouvant ainsi dans un atelier qui ne leur procure pas entière satisfaction. À partir de l'exercice 2007-2008, les participants n'auront plus à débourser pour assister à ces ateliers et séminaires. |
Résultat lié au rendement |
Selon l'enquête, le taux de satisfaction s'élevait à 80 p. 100. |
Consultation auprès des intervenants |
Les participants ont fourni des commentaires sur la fiche d'évaluation du matériel de cours, de la prestation du cours et des installations, laquelle a été distribuée à la fin de l'atelier. Des domaines nécessitant des améliorations ont été définis à partir des commentaires des participants à l'enquête. Un rapport a également été compilé à partir de l'enquête et soumis au siège social. |
Nom des frais |
Frais de soutien logistique de l'île de Sable |
Norme de service |
Les frais de soutien logistique sont exigés des visiteurs de l'île de Sable pour des services tels que l'atterrissage d'avions, le carburant, l'hébergement et l'accès aux vivres. Le recouvrement des coûts sert à compenser les travaux réalisés sur l'île dans le cadre de divers projets. Des frais précis sont inclus dans les lignes directrices à l'intention des visiteurs de la Garde côtière canadienne pour les clients qui soumettent une première demande d'autorisation de visite. |
Résultat lié au rendement |
Les sections d'aménagement qui travaillent sur l'île de Sable sont satisfaites des services reçus et des frais ultérieurs qui leur sont exigés. Tous les frais sont obtenus en calculant les coûts réels de prestation des services. Les frais sont présentés aux clients de manière transparente de façon à ce que ceux-ci soient conscients des services qu'ils paient et du coût qui leur est associé. Certains visiteurs de passage ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis des coûts en raison de leurs ressources limitées. Là encore, ces frais sont engagés du fait qu'ils représentent les coûts véritables de la prestation des services. Néanmoins, près de 95 p. 100 de nos clients ont été satisfaits cette année. |
Consultation auprès des intervenants |
Les frais sont calculés selon le principe de la récupération des coûts; Environnement Canada n'en tire aucun profit. Les intervenants sont informés des frais du soutien logistique avant l'utilisation des services offerts sur l'île de Sable. |
Nom des frais |
Publications et services de publication |
Norme de service |
La vente des publications sert à couvrir les coûts d'impression de la section des publications et à prendre en charge les coûts de production (traduction, révision, conception et mise en page). Les publications sont promues par différents supports et outils, y compris les catalogues en format papier, les catalogues en ligne, les conférences, les foires commerciales, les dépliants publicitaires et la Gazette du Canada. Parmi les clients, on compte les ministères, les sociétés et les institutions ainsi que le public. Les commandes sont reçues en ligne, sur un site de commande, ou par téléphone, courriel et télécopieur. Chaque commande est traitée par ordre chronologique et un système de suivi des commandes est en place. Les commandes sont classées par ordre de priorité; les commandes mettant en jeu des statuts juridiques, des demandes ministérielles ainsi que les commandes urgentes sont ainsi traitées en priorité. Le délai de traitement de chaque commande (facturation, emballage et expédition effectives) est de 3 à 5 jours ouvrables. Le conditionnement et l'expédition sont réalisés à un endroit différent (Centre de distribution - 151, rue Jean-Proulx, Gatineau (Québec) K1A 0H3). Les articles sont, pour la plupart, expédiés par Postes Canada, à moins que le client ne choisisse un autre moyen, dont le coût associé est entièrement remboursé par le Ministère. Outre le courrier direct, les publications sont également distribuées dans les librairies gouvernementales, par voie électronique et lors de conférences. |
Résultat lié au rendement |
La configuration de commande en ligne comporte un système de suivi intégré. Aux fins de vérification, tous les documents à l'appui (bons de commande, demandes, etc.) sont joints à la facture. La plupart des articles sont prépayés, à l'exception des autres ministères gouvernementaux et des entreprises canadiennes organisés pour recevoir les bons de commande. Pour les commandes internationales, Environnement Canada exige un paiement anticipé avant l'expédition des articles, afin d'éviter les recouvrements minimaux à la clôture de l'exercice. Les seuls retards qu'a connus Environnement Canada par le passé étaient des retards de réimpression. Le système de suivi des commandes en ligne nous permet de visualiser les commandes, les renseignements après facturation, l'information du bon de commande et les données d'expédition ainsi que de dresser la liste chronologique de toute la correspondance avec le client. Les articles sont classés selon qu'ils sont en attente, en cours de traitement ou traités et on les vérifie quotidiennement pour s'assurer que toutes les commandes sont traitées de façon opportune. |
Consultation auprès des intervenants |
Les clients peuvent exprimer leurs préoccupations ou formuler leurs plaintes en téléphonant à notre numéro sans frais (1 800).
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Initiatives réglementaires en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE), 1999 (2006-2007) | |
Règlements |
Modification du Règlement sur les émissions des moteurs hors route à allumage par compression (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
La modification contribuera à établir des normes plus rigoureuses pour les émissions de « niveau 4 » des moteurs diesel des années modèles 2008 et suivantes utilisés dans le matériel de construction, d'agriculture, d'exploitation minière et forestière. Ces modifications prévues contribueront à harmoniser les normes d'émission avec celles des États-Unis ainsi qu'à réduire de près de 95 p. 100 les niveaux admissibles d'émissions de particules et jusqu'à 86 p. 100 ceux de NOx et des hydrocarbures, tout dépendant de la catégorie applicable à la puissance. |
Critères de mesure du rendement |
Les émissions contribuant au smog qui proviennent de nouveaux moteurs assujettis au Règlement seront réduites. Il est possible d'atteindre les objectifs environnementaux en confirmant que chaque nouveau moteur respecte des normes d'émission plus sévères au moyen d'essais en laboratoire sur un échantillon de nouveau moteur représentatif des autres appareils vendus au Canada. À long terme, on s'attend à ce que les émissions totales des flottes de moteurs actuelles diminuent à mesure que de nouveaux produits plus propres remplaceront les anciens véhicules et moteurs dont les émissions étaient plus élevées (la modélisation des émissions permet d'évaluer les impacts). |
Résultats atteints |
Les modifications proposées sont en cours d'élaboration et leur publication dans la Partie I de la Gazette du Canada est prévue pour l'automne 2007. |
Règlements |
Règlement sur les émissions des moteurs nautiques à allumage commandé et les véhicules récréatifs hors route (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Nouveaux règlements pour établir au Canada des normes sur les émissions provenant des moteurs hors-bord, des motomarines, des motoneiges, des motocyclettes hors route et des véhicules tout terrain des années modèles 2008 et suivantes. Ce règlement harmonisera les normes sur les émissions contribuant au smog avec celles des États-Unis et fixera des limites d'émission sévères pour les NOx, les hydrocarbures et le monoxyde de carbone. Par exemple, les niveaux permis de HC et de CO pour les motoneiges seront réduits respectivement d'environ 50 p. 100 et 31 p. 100 par véhicule, par rapport aux niveaux moyens actuels. De même, les niveaux permis de HC et de CO pour les motocyclettes hors route et les VTT seront réduits d'environ 96 p. 100 et 26 p. 100 respectivement. |
Critères de mesure du rendement |
Les émissions contribuant au smog qui proviennent de nouveaux moteurs assujettis au Règlement seront réduites. Il est possible d'atteindre les objectifs environnementaux en confirmant que chaque nouveau moteur respecte des normes d'émission plus sévères au moyen d'essais en laboratoire sur un échantillon de nouveau moteur représentatif des autres appareils vendus au Canada. À long terme, on s'attend à ce que les émissions totales des flottes de moteurs actuelles diminuent à mesure que de nouveaux produits plus propres remplaceront les anciens véhicules et moteurs dont les émissions étaient plus élevées (la modélisation des émissions permet d'évaluer les impacts). |
Résultats atteints |
Les modifications ont été publiées dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-12-30 et leur publication dans la Partie II est prévue pour l'automne 2007. |
Règlements |
Modification du Règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO), 1998 (Parties I et II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Les modifications au Règlement permettront de réduire au minimum et de contrôler les utilisations exemptées de bromure de méthyle au moyen de ce qui suit : le renforcement des processus nationaux sur l'utilisation essentielle et d'urgence; l'optimisation de l'utilisation et le rehaussement de la flexibilité du Règlement; l'aide offerte au Canada pour mettre en œuvre la stratégie canadienne de gestion en vue d'éliminer progressivement les dérogations pour utilisations critiques du bromure de méthyle; l'amélioration du suivi par l'imposition d'autres exigences en matière de rapports, tel que l'exige le Protocole de Montréal. |
Critères de mesure du rendement |
Le Règlement sur les substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO), 1998 contient un mécanisme de délivrance de permis approfondi et exigence que la consommation de substances appauvrissant la couche d'ozone soit déclarée à Environnement Canada chaque année. Pour sa part, Environnement Canada déclare cette information au Secrétariat du Protocole de Montréal. Le Canada respecte continuellement ses obligations prises aux termes du Protocole de Montréal. |
Résultats atteints |
Publication dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-12-02. |
Règlements |
Modifiant le Règlement de 1992 sur le rejet de chlorure de vinyle (Partie II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Le chlorure de vinyle est un cancérogène connu, nocif pour l'environnement et qui constitue un danger pour la santé. Le but de la modification du Règlement est de continuer à protéger l'environnement et la santé des Canadiens et des Canadiennes en améliorant la clarté linguiste du Règlement et en offrant une méthode de référence intégrée. |
Critères de mesure du rendement |
Conformité avec les limites d'émission et plan pour contrôler les émissions fugitives. |
Résultats atteints |
Publication dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2004-04-03. |
Règlements |
Règlement sur le sulfonate de perfluorooctane et ses sels et certains autres composés (SPFO) (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Une interdiction de fabrication, d'utilisation, de vente, d'offre de vente et d'importation de SPFO, ses sels et ses précurseurs et de tout produit ou préparation contenant du SPFO, ses sels et ses précurseurs. |
Critères de mesure du rendement |
La stratégie de conformité sera élaborée à mesure que les règlements sont achevés (publiés dans la Partie II de la Gazette du Canada). Le Règlement n'est pas encore entré en vigueur. |
Résultats atteints |
Publication dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-12-16. |
Règlements |
Règlement sur l'électrodéposition du chrome, l'anodisation au chrome et la gravure inversée (Partie II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Contrôler les rejets atmosphériques de chrome hexavalent provenant du secteur de l'électrodéposition soit en limitant le rejet à une source ponctuelle, soit en précisant les conditions d'utilisation. Le règlement produira une approche uniforme du contrôle des rejets de chrome hexavalent produit par ce secteur au Canada. |
Critères de mesure du rendement |
Conformité au règlement |
Résultats atteints |
Publication dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2004-11-06. |
Règlements |
Règlement visant à limiter la teneur en composés organiques volatils (COV) dans les revêtements architecturaux et d'entretien industriel (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Ce nouveau règlement visera à appliquer des normes nationales sur les émissions de COV à certaines catégories de produits; s'aligner sur les exigences américaines relatives à la réduction des émissions de COV (lesquels sont des précurseurs de la formation de particules fines et d'ozone troposphérique) dans l'atmosphère. |
Critères de mesure du rendement |
Des tests de laboratoire normalisés permettront de vérifier les limites de COV dans les produits réglementés. |
Résultats atteints |
Des réunions multilatérales ont été tenues en avril 2005 ainsi qu'en janvier et septembre 2006. On prévoit publier ce nouveau règlement d'ici la fin de 2007. |
Règlements |
Règlement visant à limiter la teneur en composés organiques volatils (COV) dans les produits de consommation (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Ce nouveau règlement visera à appliquer des normes nationales sur les émissions de COV à certaines catégories de produits; s'aligner sur les exigences américaines relatives à la réduction des émissions de COV (lesquels sont des précurseurs de la formation de particules fines et de l'ozone troposphérique) dans l'atmosphère. |
Critères de mesure du rendement |
Des tests de laboratoire normalisés permettront de vérifier les limites de COV dans les produits réglementés. |
Résultats atteints |
Une réunion multilatérale a eu lieu en septembre 2006. On prévoit publier ce nouveau règlement d'ici la fin de 2007. |
Règlements |
Règlement visant à limiter la teneur en composés organiques volatils (COV) dans les revêtements pour la finition automobile (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Ce nouveau règlement visera à appliquer des normes nationales sur les émissions de COV à certaines catégories de produits; s'aligner avec les exigences américaines relatives à la réduction des émissions de COV (lesquels sont des précurseurs de la formation de particules fines et de l'ozone troposphérique) dans l'atmosphère. |
Critères de mesure du rendement |
Des tests de laboratoire normalisés permettront de vérifier les limites de COV dans les produits réglementés. |
Résultats atteints |
Des réunions multilatérales ont été tenues en mai et en octobre 2006. On prévoit publier ce nouveau règlement d'ici la fin de 2007. |
Règlements |
Modification au réglement sur le 2-butoxyéthanol (Partie II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Protéger la santé des Canadiens en fixant les limites de concentration du 2 butoxyéthanol (2-BE) dans les produits conçus pour être utilisés à l'intérieur. |
Critères de mesure du rendement |
Les produits contenant du 2-butoxyéthanol sont en deçà de la limite établie. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-12-27. |
Règlements |
Modification du Règlement sur les effluents des mines de métaux (REMM) en vertu de la Loi sur les pêches (Partie I et II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Régler certains problèmes techniques dégagés lors de la mise en œuvre du Règlement, clarifier davantage l'interprétation, harmoniser certaines exigences du REMM avec les éléments pertinents du Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers modifié récemment et désigner zones de dépôts de résidus miniers deux plans d'eau fréquentés par les poissons. |
Critères de mesure du rendement |
Les installations réglementées sont tenues de présenter à Environnement Canada (EC) des rapports trimestriels et annuels sur les résultats de surveillance. Elles doivent déclarer sans tarder les dépassements des normes prescrites aux agents de l'autorité. Ces derniers préparent et publient un rapport de situation annuel qui résume le rendement des mines conformément aux normes prescrites sur les effluents. Ce rapport est fourni à la collectivité réglementée et aux intervenants, et il est disponible sur le site Web d'EC. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-04-08. Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-10-18. |
Règlements |
Modification du Règlement sur certaines substances toxiques interdites (2005) 2- méthoxyéthanol, tétrachlorobenzènes et pentachlorobenzène) (Partie II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Restreindre la fabrication, l'usage, la vente, la mise en vente ou l'importation du 2‑méthoxyéthanol (2-ME), et interdire la fabrication, l'usage, la vente, la mise en vente ou l'importation du tétrachlorobenzènes (TeCBs) et du pentachlorobenzène (QCB) pour protéger l'environnement et la santé des Canadiens contre les effets nocifs potentiels associés à ces substances. |
Critères de mesure du rendement |
La quantité de 2-méthoxyéthanol importé au Canada est réduite. Nous avons réalisé des progrès en ce qui a trait à la quasi-élimination du QCB et du TeCB.
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Résultats atteints |
Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-11-29. |
Règlements |
Modification du Règlement sur certaines substances toxiques interdites, 2005, à base de télomères fluorés (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Interdire les substances toxiques (nouvelle substance à base de télomères fluorés), qui menacent sérieusement la santé ou l'environnement au Canada, afin d'assurer que ces substances n'entrent pas sur le marché canadien. |
Critères de mesure du rendement |
Maintenir les interdictions prévues dans les dispositions relatives aux substances nouvelles de la LCPE (1999), qui ont été publiées le 2004-06-23. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-06-17. |
Règlements |
Décret ministériel final d'inclusion de l'hexachlorobutadiène (HCBD) à la liste de quasi-élimination (Partie II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Ce décret vise à dresser la liste de quasi-élimination et d'y inclure cette substance (HCBD). |
Critères de mesure du rendement |
La Liste de quasi-élimination, qui inclut le HCBD, a été établie en décembre 2006. Il y a un instrument règlementaire en place pour réduire les rejets de HCBD dans l'environnement :
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Résultats atteints |
Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-12-13. |
Règlements |
Règlement sur les biphényles polychlorés (BPC) (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Fournir un cadre plus efficace et plus complet pour mettre fin à l'utilisation des BPC et détruire ceux qui sont conservés. Fixer des dates précises pour l'abandon de l'utilisation et la destruction des BPC et établir des exigences de rapports et de surveillance pour suivre les progrès accomplis. Voir à ce que le Canada donne suite à ses obligations internationales. |
Critères de mesure du rendement |
Le volume total de BPC en usage a diminué et celui des BPC détruits a augmenté. Le volume total de BPC entreposés sera également réduit. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-11-04. |
Règlements |
Règlement sur les polybromodiphényléthers (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Interdire la fabrication des PBDE (tétraBDE, pentaBDE, hexaBDE, heptaBDE, octaBDE, nonaBDE et décaBDE). Interdire l'utilisation, la vente, la mise en vente et l'importation de tétraBDE, de pentaBDE et d'hexaBDE ainsi que de mélanges, de polymères et de résines contenant ces substances et interdire la fabrication de ces mélanges, polymères et résines. |
Critères de mesure du rendement |
Le progrès envers la quasi-élimination du tétraBDE, pentaBDE et du hexaBDE a été réalisé.
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Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-12-16 |
Règlements |
Règlement fédéral sur l'enregistrement des systèmes de stockage de produits pétroliers et de produits apparentés (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Fournir un cadre plus complet pour mieux prévenir la contamination des sols et des eaux souterraines par les systèmes de stockage dans les terres domaniales et les terres autochtones. |
Critères de mesure du rendement |
On accuse une hausse du p. 100age des systèmes de stockage souterrains conformes aux exigences techniques de la réglementation. On connaît une diminution du nombre de déversements signalés et du volume total de produits déversés. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2007-04-07. |
Règlements |
Modification du Règlement sur les urgences environnementales (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Modifier le règlement pour ajouter 34 substances et les quantités seuils associées à la liste courante des 174 substances qui exigent des installations pour qu'elles élaborent et mettent en œuvre des plans d'urgence environnementale, lesquels portent sur la prévention, la préparation, l'intervention et le rétablissement. Les modifications clarifieront en outre les exigences visant le propane, l'ammoniac et les essais annuels, et élimineront les dédoublements possibles avec la Loi sur le transport des matières dangereuses. |
Critères de mesure du rendement |
Les installations réglementées doivent présenter à Environnement Canada des avis par le truchement de notre base de données électronique, dans les délais prévus, si elles dépassent les seuils prescrits pour les substances inscrites sur la liste publiée, et préparer un plan d'urgence environnementale (UE). Les plans d'UE devront être testés et mis à jour tous les ans. Les modifications feraient augmenter le nombre d'installations qui sont tenues de préparer des plans d'UE, ce qui permettra de réduire les risques, tant sur le plan de la fréquence que de la gravité des incidents, et d'accroître la sécurité du public du même coup. Le dossier des installations qui ne respectent pas le Règlement sera soumis aux agents de l'autorité. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2007-06-09. |
Règlements |
Modification du Règlement sur les effluents des fabriques de pâtes et papiers en vertu de la Loi sur les pêches (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Modifier le programme d'études de suivi des effets sur l'environnement (ESEE) pour mieux cibler les activités et les ressources de surveillance. Les modifications devraient tirer parti des occasions d'amélioration identifiées dans le cadre de l'expérience acquise par le Ministère en matière de mise en œuvre et d'un récent projet multipartite de réglementation intelligente sur l'ESEE. |
Critères de mesure du rendement |
La réglementation est respectée. |
Résultats atteints |
Les consultations publiques sur les modifications proposées au REFPP ont pris fin en septembre 2006. Préparatifs en cours en vue de la publication dans la Partie I de la Gazette du Canada |
Initiatives réglementaires - Conservation de la biodiversité | |
Règlements |
Modification de l'annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) (Parties I et II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Modifier l'annexe 1 pour ajouter des espèces à la liste légale qui assure immédiatement la protection prescrite par la Loi et d'autres éléments le cas échéant. |
Critères de mesure du rendement |
Modification effectuée dans les délais prévus |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-09-06. |
Règlements |
Modifications aux règlements sur les oiseaux migrateurs et sur les réserves d'espèces sauvages (Parties I et II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Mettre à jour la définition de l'utilisation de la grenaille non toxique en vue d'y inclure le tungstène, le fer, le nickel et le cuivre à titre de substitut approuvé pour la chasse aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier. |
Critères de mesure du rendement |
Modification apportée. |
Résultats atteints |
Publié dans la Partie I de la Gazette du Canada le 2006-12-09. |
Règlements |
Règlement annuel sur la chasse, en vertu de la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM) (Partie II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Établir les dates de la saison de chasse et les limites de prises et de possession du gibier migrateur à des niveaux durables en se fondant sur les meilleures données scientifiques possibles. |
Critères de mesure du rendement |
|
Résultats atteints |
Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-04-05. |
Règlements |
Surabondance d'oies des neiges, selon la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs (LCOM), pour établir une saison spéciale de conservation. (Parties I et II de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Poursuivre une saison de chasse à l'oie des neiges au printemps comme mesure de régulation des populations, là où c'est nécessaire. |
Critères de mesure du rendement |
|
Résultats atteints |
Publié dans la Partie II de la Gazette du Canada le 2006-04-05. |
Règlements |
Modifications au Règlement sur les réserves d'espèces sauvages en vertu de la Loi sur les espèces sauvages au Canada (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Modifier le règlement pour créer et maintenir des aires protégées pour la conservation des habitats et des espèces sauvages. Établir deux nouvelles réserves fauniques nationales, l'une à Igaliqtuug, l'autre au cap Searle et baie Reid. |
Critères de mesure du rendement |
|
Résultats atteints |
En cours |
Règlements |
Modifications du Règlement sur le commerce d'espèces animales et végétales sauvages, en vertu de la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (WAPPRIITA). (Partie I de la Gazette du Canada) |
Résultat prévu |
Établir des dispositions pour un règlement pré Convention et d'exemption pour certaines espèces, tel que l'autorise la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). |
Critères de mesure du rendement |
|
Résultats atteints |
En cours |
Ce tableau indique les projets ministériels qui dépassent le niveau d'approbation délégué relatif aux projets ainsi que les ressources utilisées :
Pour en savoir davantage sur les dépenses de projets, veuillez consulter le site suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp
Au cours de l'exercice 2005-2006, Environnement Canada a administré les programmes de paiements de transfert de plus de 5 millions de dollars suivants :
Pour en savoir davantage sur les programmes de paiements de transfert d'Environnement Canada, veuillez consulter le site suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp.
Environnement Canada à versé des contributions aux fondations suivantes par l'entremise de subventions conditionnelles, soit :
Pour en savoir davantage sur ces fondations (subventions conditionnelles), veuillez consulter le site suivant : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp.
La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice se terminant le 31 mars 2007 et tous les renseignements figurant dans le présent rapport incombe à la direction du Ministère. Ces états financiers ont été préparés par la direction conformément aux normes comptables émises par le Secrétariat du Conseil du Trésor qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus au Canada pour le secteur public.
La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité de l'information présentée dans les états financiers. Certaines informations présentées dans les états financiers sont fondées sur les meilleures estimations et le jugement de la direction et tiennent compte de l'importance relative. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation des rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières du Ministère. L'information financière soumise pour la préparation des Comptes publics du Canada et incluse dans le Rapport ministériel sur le rendement du Ministère concorde avec les états financiers ci-joints.
La direction possède un système de gestion financière et de contrôle interne conçu pour fournir une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont conformes à la Loi sur la gestion des finances publiques, qu'elles sont exécutées en conformité avec les règlements, qu'elles respectent les autorisations du Parlement et qu'elles sont comptabilisées de manière à rendre compte de l'utilisation des fonds du gouvernement. La direction veille également à l'objectivité et à l'intégrité des données de ses états financiers par la sélection appropriée, la formation et le perfectionnement d'employés qualifiés, par une organisation assurant une séparation appropriée des responsabilités et par des programmes de communication visant à assurer la compréhension des règlements, des politiques, des normes et des responsabilités de gestion dans tout le Ministère.
Les états financiers du Ministère n'ont pas fait l'objet d'une vérification.
Michael Horgan Sous-ministre de l'Environnement |
Basia Ruta, SMA, Finances et service corporatifs Chef de la direction financière |
Gatineau, Canada
Le 15 août 2007
Environnement Canada
États des résultats (non vérifié)
Exercice terminé le 31 mars
|
2007 |
2006 |
Charges (note 4) |
||
Réduction des risques posés par les polluants et les substances nocives et dangereuses dans l'environnement |
322 239 498 |
224 138 992 |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien |
224 456 742 |
- |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions |
200 889 758 |
247 365 000 |
La biodiversité est conservée et protégée |
191 808 469 |
150 029 578 |
Une eau salubre, propre et sécuritaire |
114 538 605 |
87 664 062 |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités |
89 319 219 |
- |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables |
38 909 456 |
72 231 493 |
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre |
37 461 802 |
82 563 630 |
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent |
5 368 089 |
100 032 079 |
Amélioration de la qualité de l'air |
- |
103 865 220 |
Total des charges |
1 224 991 638 |
1 067 890 054 |
Revenus (note 5) |
||
Réduction des risques posés par les polluants et les substances nocives et dangereuses dans l'environnement |
5 678 825 |
10 014 630 |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien |
45 220 514 |
- |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions |
17 804 665 |
63 526 631 |
La biodiversité est conservée et protégée |
5 113 568 |
5 373 730 |
Une eau salubre, propre et sécuritaire |
4 236 793 |
4 716 044 |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités |
255 175 |
- |
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables |
57 907 |
1 332 617 |
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent |
29 330 |
243 298 |
133 553 |
2 380 654 |
|
Amélioration de la qualité de l'air |
- |
1 369 112 |
Total des revenus |
78 530 330 |
88 956 716 |
Coût de fonctionnement net |
1 146 461 308 |
978 933 338 |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Environnement Canada
État de la situation financière (non vérifié)
Au 31 mars
|
2007 |
2006 |
ACTIFS |
|
|
Actifs financiers |
|
|
|
14 979 585 |
7 561 323 |
Total des actifs financiers |
14 979 585 |
7 561 323 |
|
|
|
Actifs non financiers |
|
|
Charges payées d'avance |
1 556 068 |
1 841 278 |
Stocks |
2 640 884 |
3 486 850 |
Immobilisations corporelles (note 7) |
338 322 332 |
335 513 930 |
Total des actifs non financiers |
342 519 284 |
340 842 058 |
|
|
|
TOTAL |
357 498 869 |
348 403 381 |
PASSIFS |
|
|
Créditeurs et charges à payer |
367 528 561 |
136 317 214 |
Indemnités de vacance et congés compensatoires |
31 096 975 |
31 833 460 |
Revenus reportés (note 8) |
57 681 |
44 611 |
Obligation au titre d'immobilisations corporelles louées (note 9) |
15 368 902 |
15 780 415 |
Passif environnemental (note 11) |
63 266 228 |
83 837 800 |
Indemnités de départ (note 10) |
110 801 226 |
100 722 879 |
Autres éléments de passif |
7 420 106 |
7 332 785 |
|
595 539 679 |
375 869 164 |
|
|
|
Avoir du Canada |
(238 040 810) |
(27 465 783) |
|
|
|
TOTAL |
357 498 869 |
348 403 381 |
Passif éventuel (note 11)
Obligations contractuelles (note 12)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Environnement Canada
État de l'avoir du Canada (non vérifié
Au 31 mars)
|
2007 |
2006 |
|
|
|
Avoir du Canada, début de l'exercice |
(27 465 783) |
(260 143 381) |
|
|
|
Coût de fonctionnement net |
(1 146 461 308) |
(978 933 338) |
Crédits de l'exercice en cours utilisés (note 3) |
868 438 867 |
1 041 546 538 |
Revenu non disponible pour dépenser |
(13 644 670) |
(17 820 029) |
Variation de la situation nette du Trésor (note 3) |
(180 462) |
112 394 858 |
Services fournis gratuitement par d'autres ministères |
81 272 546 |
75 489 569 |
|
|
|
Avoir du Canada, fin de l'exercice |
(238 040 810) |
(27 465 783) |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Environnement Canada
État des flux de trésorerie (non vérifié)
Exercice terminé le 31 mars
|
2007 |
2006 |
Activités de fonctionnement |
|
|
|
|
|
Coût de fonctionnement net |
1 146 461 308 |
978 933 338 |
Éléments n'affectant pas l'encaisse: |
|
|
Services fournis gratuitement |
(81 272 546) |
(75 489 569) |
Amortissement des immobilisations corporelles |
(34 997 054) |
(35 340 897) |
Perte sur l'aliénation et la dépréciation des immobilisations corporelles |
(2 685 064) |
(10 720 943) |
Actifs trouvés crédités au revenu |
671 414 |
4 400 939 |
Autres dépenses non pécuniaires |
46 699 |
728 238 |
|
|
|
|
|
|
Variations de l'état de la situation financière: |
|
|
Augmentation (diminution) des actifs financiers |
6 287 086 |
(2 932 028) |
Diminution (augmentation) du passif |
(219 670 413) |
243 100 609 |
Encaisse utilisée par les activités de fonctionnement |
814 841 430 |
1 102 679 687 |
|
|
|
|
|
|
Activités d'investissement en immobilisations |
|
|
Acquisitions d'immobilisations corporelles |
37 871 420 |
31 715 817 |
Coûts salariaux imputés aux actifs en construction |
2 348 633 |
1 632 991 |
Acquisition d'immobilisations corporelles à l'aide de comptes à fins déterminées |
73 909 |
432 073 |
Produits de l'aliénation d'immobilisations corporelles |
(521 658) |
(399 201) |
Encaisse utilisée par les activités d'investissement en immobilisations |
39 772 304 |
33 441 680 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Activités de financement |
|
|
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada |
(854 613 734) |
(1 136 121 367) |
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Environnement Canada
Notes complémentaires aux états financiers (non vérifiées)
1. Autorisations et objectifs
Environnement Canada (EC) a été constitué en vertu de la Loi sur le Ministère de l'Environnement. Aux termes de cette Loi, les pouvoirs, les devoirs et les fonctions du ministre de l'Environnement s'étendent aux affaires concernant :
la préservation et l'amélioration de la qualité de l'environnement naturel (y compris la qualité de l'eau, de l'air et du sol);
les ressources renouvelables, y compris les oiseaux migrateurs et les autres formes de flore et de faune d'origine non locale;
l'eau;
la météorologie;
l'application de toute règle ou tout règlement établi par la Commission mixte internationale concernant les eaux frontalières;
la coordination des politiques et des programmes du gouvernement du Canada relatifs à la préservation et l'amélioration de la qualité de l'environnement naturel.
Environnement Canada exécute son mandat par l'entremise de neuf programmes:
Réduction des risques posés par les polluants et les substances nocives et dangereuses dans l'environnement
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions
La biodiversité est conservée et protégée
Une eau salubre, propre et sécuritaire
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durable du capital naturel et des paysages exploités
Les Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent
De plus, Environnement Canada possède des pouvoirs en vertu de plusieurs lois qui touchent la façon dont le Ministère fonctionne. Les Lois les plus importantes sont les suivantes:
Loi sur la protection de l'environnement en Antarctique
Loi sur les ressources en eau du Canada
Loi sur les espèces sauvages au Canada
Loi sur la semaine canadienne de l'environnement
Loi canadienne sur l'évaluation environnementale
Loi canadienne sur la protection de l'environnement, 1999
Loi sur le Ministère de l'Environnement
Loi sur les pêches (sections 36 à 42)
Loi sur les ouvrages destinés à l'amélioration des cours d'eau internationaux
Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs, 1994
Loi sur la semaine de la protection de la faune
Loi sur les espèces en péril
Loi sur les renseignements en matière de modification du temps
Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial
2. Sommaire des principales conventions comptables
Les états financiers ont été préparés conformément aux normes comptables du Conseil du Trésor, lesquelles sont fondées sur les principes comptables généralement reconnus au Canada pour la fonction publique.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
a) Crédits parlementaires – le Ministère est financé par des crédits parlementaires du gouvernement du Canada. Les crédits consentis au ministère ne correspondent pas à la présentation des rapports financiers prévus par les principes comptables généralement reconnus au Canada, car ils sont dans une large mesure fondés sur les besoins de trésorerie. Ainsi, les postes consignés dans l'état des résultats et dans l'état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux pourvus par les crédits parlementaires. La note 3 établit un rapprochement général entre les deux types de rapports financiers.
b) Encaisse nette fournie par le gouvernement – le Ministère a le Trésor pour cadre de fonctionnement. Le Trésor est administré par le receveur général du Canada. Toutes les rentrées de fonds sont déposées au Trésor et toutes les sorties de fonds des ministères sont payées à même le Trésor. L'encaissement net du gouvernement correspond à la différence entre toutes les rentrées et les sorties de fonds, y compris les opérations interministérielles du gouvernement fédéral.
c) Revenus – Les revenus sont comptabilisés dans l'exercice où les opérations ou les faits sous-jacents sont survenus. Les revenus reçus mais non encore acquis sont présentés comme revenus reportés (note 8).
d) La variation de la situation nette du Trésor correspond à la différence entre l'encaisse nette fournie par le gouvernement et les crédits utilisés au cours d'un exercice, à l'exclusion du montant des revenus non disponibles comptabilisés par le Ministère. Il découle d'écarts temporaires entre le moment où une opération touche un crédit et le moment où elle est traitée par le Trésor.
e) Charges – Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d'exercice :
f) Avantages futurs des employés
(i) Prestation de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de pension de retraite de la fonction publique, un régime multi employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du Ministère au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours du quel elles sont engagées et représentent l'obligation totale du Ministère découlant du régime.
(ii) Indemnités de départ : Les employés ont droit à des indemnités de départ selon les contrats de travail ou les conditions d'emploi. Le coût de ces indemnités s'accumule à mesure que les employés effectuent les services nécessaires pour les gagner. Le coût des avantages sociaux gagnés par les employés est calculé à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les prestations de départ pour l'ensemble du gouvernement.
g) Les débiteurs et les prêts débiteurs sont comptabilisés en fonction des montants que l'on prévoit réaliser. Des provisions sont établies pour les débiteurs dont le recouvrement est incertain.
h) Passif éventuel – Le passif éventuel est une obligation potentielle qui peut devenir une obligation réelle advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non, et qu'une estimation raisonnable de la perte peut être établie, un passif estimatif et une charge sont enregistrés. Si la probabilité que l'événement se réalise ne peut être déterminée ou s'il est impossible d'établir une estimation raisonnable, l'éventualité est divulguée dans les notes aux états financiers.
i) Passif environnemental – Le passif environnemental reflète les coûts estimatifs de la gestion et de la restauration des sites contaminés au niveau de l'environnement. Fondé sur les meilleures estimations de la direction, un passif est inscrit et une charge est comptabilisée lorsque la contamination survient ou lorsque le Ministère est informé de la contamination et qu'il a l'obligation, ou qu'il est probable qu'il aura l'obligation d'engager de tels coûts. Si la probabilité de l'obligation du gouvernement d'engager ces coûts est impossible à déterminer ou peu probable, ou si un montant ne peut être estimé raisonnablement, les coûts sont divulgués à titre de passif éventuel dans les notes aux états financiers.
j) Stocks – Les stocks sont composés des pièces, du matériel et des fournitures détenus pour l'exécution de programmes futurs et ne sont pas destinés à la revente. Ces éléments sont évalués au coût. S'ils ne présentent plus aucun potentiel de service, ils sont évalués au moindre du coût et de la valeur de réalisation nette.
k) Immobilisations corporelles – Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilisées selon leur coût d'achat. Le Ministère n'inclut pas les biens incorporels, les œuvres d'art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, les biens situés dans les réserves indiennes et les collections dans les musées.
Les immobilisations corporelles sont amorties en ligne droite sur la durée de vie utile estimée de l'immobilisation comme suit :
Classe d'immobilisation |
Amortissement (années) |
Bâtiments |
25 maximum |
Travaux et infrastructure |
20 à 40 |
Matériel et outillage |
1 à 15 |
Véhicules |
3 à 25 |
Améliorations locatives |
Durée du bail |
Actifs en construction |
Une fois en service, conformément au type d'immobilisation |
Immobilisations corporelles louées |
Conformément au type d'immobilisation |
l) Incertitude relative à la mesure – L'établissement de ces états financiers conformément aux normes comptables publiées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada qui sont conformes aux principes comptables généralement reconnus au Canada pour le secteur public exige que la direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur le montant déclaré de l'actif, du passif, des revenus et des charges dans les états financiers. Au moment de la préparation des présents états financiers, la direction considère que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les éléments les plus importants pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, le passif environnemental, le passif au titre des indemnités de départ des employés et la vie utile des immobilisations corporelles. Les résultats réels pourraient différer des estimations. Ces estimations sont revues régulièrement et lorsqu'il devient nécessaire de les redresser, les redressements sont inscrits dans les résultats d'exploitation nets de l'exercice au cours duquel elles deviennent connues.
3. Crédits parlementaires
Le Ministère reçoit la plus grande partie de son financement au moyen de crédits parlementaires annuels. Les éléments comptabilisés dans l'état des résultats et de l'État de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans des exercices précédents, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans des exercices futurs. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets du Ministère diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants:
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des crédits parlementaires de l'exercice en cours: |
|
|
2007 |
2006 |
|
|
|
|
Coût de fonctionnement net |
1 146 461 308 |
978 933 338 |
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n'ont pas d'incidence sur les crédits: |
|
|
Ajouter (déduire): |
|
|
Amortissement des immobilisations corporelles |
(34 997 054) |
(35 340 897) |
Dépôts sur des projets reliés à l'environnement |
(3 124 968) |
(4 250 385) |
Charges payées d'avance précédemment imputées aux crédits |
(287 132) |
(128 492) |
Indemnités de vacances et congés compensatoires |
686 515 |
(3 798 982) |
Autres |
(518 591) |
(9 182 036) |
Fonds pour dommages à l'environnement |
(320 458) |
(249 141) |
Créances irrécouvrables |
(119 038) |
(147 537) |
Pertes sur change |
26 946) |
(34 171) |
Dépenses non imputées aux crédits au même moment |
(225 000 000) |
150 000 000 |
Charges pour réclamations litigieuses en attente |
2 175 000 |
- |
Ajustements des CAFE des années précédentes |
4 930 551 |
1 769 011 |
Remboursement des dépenses de l'année précédente |
2 694 558 |
1 242 308 |
Revenu non disponible pour dépenser |
13 644 670 |
17 820 029 |
Stocks |
(845 965) |
(399 010) |
Dépenses reliées au passif environnemental |
20 571 572 |
8 914 881 |
Services fournis gratuitement |
(81 272 546) |
(75 489 569) |
Indemnités de départ des employés |
(10 078 347) |
(15 817 817) |
Frais du Ministère de la Justice |
(4 417 195) |
(4 031 574) |
|
830 155 934 |
1 009 809 956 |
Rajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les crédits |
|
|
|
|
|
Ajouter (déduire): Acquisition d'immobilisations corporelles |
37 871 420 |
31 715 817 |
Paiements sur des contrats de location-acquisition |
411 513 |
20 765 |
Crédits de l'exercice en cours utilisés |
868 438 867 |
1 041 546 538 |
(b) Crédits fournis et utilisés |
|
|
2007 |
2006 |
|
|
|
|
Vote 1 – Dépenses de fonctionnement |
716 182 561 |
748 334 367 |
Vote 5 – Dépenses en capital |
40 000 001 |
33 822 100 |
Vote 10 – Subventions et contributions |
49 719 502 |
69 250 340 |
Montants législatifs |
82 406 977 |
234 455 327 |
888 309 041 |
1 085 862 134 |
|
Moins : |
|
|
Crédits disponibles pour emploi dans les exercices ultérieurs |
(284 065) |
(321 064) |
Crédits annulés |
(19 586 109) |
(43 994 532) |
|
(19 870 174) |
(44 315 596) |
Total des crédits de l'exercice utilisés |
868 438 867 |
1 041 546 538 |
(c) Rapprochement de l'encaisse nette fournie par le gouvernement et des crédits de l'exercice en cours utilisés |
|
|
2007 |
2006 |
|
|
||
Encaisse nette fournie par le gouvernement |
854 613 734 |
1 136 121 367 |
Revenu non disponible pour dépenser : |
13 644 671 |
17 820 029 |
868 258 405 |
1 153 941 396 |
|
|
|
|
Variation de la situation nette du Trésor |
|
|
Variation des débiteurs et des avances |
(7 517 714) |
2 399 006 |
Variation des créditeurs et des charges à payer |
8 486 738 |
(103 832 355) |
Variation des revenus reportés |
13 070 |
40 500 |
Autres ajustements |
(801 632) |
(11 002 010) |
Variation de la situation nette du Trésor |
180 462 |
(112 394 858) |
Crédits de l'exercice en cours utilisés |
868 438 867 |
1 041 546 538 |
4. Charges
|
2007 |
2006 |
Exploitation et administration |
||
Salaires et avantages sociaux |
615 278 953 |
600 789 653 |
Services professionnels et spéciaux |
82 703 435 |
92 970 773 |
Installations |
42 681 107 |
41 400 094 |
Déplacements |
41 889 706 |
44 715 033 |
Amortissement |
34 997 054 |
35 340 897 |
Autres services sous contrat |
32 361 075 |
37 538 678 |
Locations |
26 167 708 |
31 176 215 |
Matériel et équipement |
25 345 694 |
39 876 531 |
Matériel et fournitures |
25 266 374 |
26 470 187 |
Télécommunications |
16 534 497 |
15 592 954 |
Réparation et entretien de l'équipement |
14 909 048 |
13 451 732 |
Services d'information – communications |
7 052 768 |
6 674 059 |
Frais postaux |
3 133 364 |
3 696 858 |
Perte sur la dépréciation des immobilisations corporelles |
2 378 257 |
4 362 708 |
Perte sur l'aliénation d'immobilisations |
488 966 |
6 452 319 |
Autre |
300 758 |
8 565 982 |
Passif environnemental |
(20 571 572) |
(8 914 881) |
Sous-total des frais d'exploitation et d'administration |
950 917 192 |
1 000 159 792 |
Paiements de transfert |
||
Organismes à but non lucratif |
261 718 475 |
47 720 666 |
Autres pays et organismes internationaux |
6 539 067 |
11 803 093 |
Autres paiements à des particuliers |
3 359 694 |
3 652 184 |
Autres niveaux de gouvernement au Canada |
2 020 186 |
1 895 319 |
Industrie |
437 024 |
2 659 000 |
Sous-total des paiements de transfert |
274 074 446 |
67 730 262 |
Total des charges |
1 224 991 638 |
1 067 890 054 |
5. Revenus
|
2007 |
2006 |
Ventes de biens et services |
||
Ventes de biens et de produits d'information |
43 684 311 |
43 806 172 |
Services non réglementaires |
18 743 797 |
25 027 367 |
Services réglementaires |
5 849 109 |
5 733 486 |
Location et utilisation des biens publics |
1 251 878 |
1 238 084 |
Droits et privilèges |
659 362 |
683 328 |
Autre |
16 497 |
11 214 |
Sous-total |
70 204 954 |
76 499 651 |
Projets conjoints et accords de partage des frais |
3 142 747 |
4 681 754 |
Autre |
3 111 523 |
2 542 327 |
Fonds pour dommages à l'environnement |
903 314 |
355 632 |
Actifs trouvés crédités au revenu |
671 414 |
4 400 939 |
Gain sur l'aliénation des immobilisations |
370 104 |
237 393 |
Gain sur change |
64 926 |
103 572 |
Intérêts et pénalités |
44 581 |
75 059 |
Amendes |
16 767 |
60 389 |
Sous-total |
8 325 376 |
12 457 065 |
Total des revenus |
78 530 330 |
88 956 716 |
6. Débiteurs et avances
2007 |
2006 |
|
Débiteurs externes |
4 075 919 |
3 476 635 |
Autres ministères gouvernementaux |
11 180 556 |
4 261 948 |
15 256 475 |
7 738 583 |
|
Moins: provision pour créances douteuses sur les débiteurs externes |
(443 435) |
(343 983) |
Débiteurs nets |
14 813 040 |
7 394 600 |
Avances aux employés |
166 545 |
166 723 |
Total |
14 979 585 |
7 561 323 |
7. Immobilisations corporelles
Coût |
Amortissement cumulé |
|
||||||||
Classe d'immobilisation |
Solde d'ouverture |
Acquisitions |
Aliénations et radiations |
Solde de clôture |
Solde d'ouverture |
Amortissement |
Aliénations et radiations |
Solde de clôture |
2007 Valeur comptable nette |
2006 Valeur comptable nette |
Terrains |
25 242 821 |
1 600 |
- |
25 244 421 |
- |
- |
- |
- |
25 244 421 |
25 242 821 |
Bâtiments |
148 335 424 |
1 671 180 |
201 400 |
149 805 204 |
72 810 216 |
5 642 526 |
112 301 |
78 340 441 |
71 464 763 |
75 525 208 |
Travaux et infrastructure |
3 720 359 |
- |
- |
3 720 359 |
1 672 385 |
148 202 |
- |
1 820 587 |
1 899 772 |
2 047 974 |
Matériel et équipement |
398 965 807 |
24 237 289 |
5 451 456 |
417 751 640 |
273 004 169 |
24 061 134 |
5 270 346 |
291 794 958 |
125 956 682 |
125 961 637 |
Véhicules |
34 702 805 |
4 129 132 |
2 443 443 |
36 388 494 |
22 570 556 |
3 001 358 |
1 862 801 |
23 709 112 |
12 679 381 |
12 132 249 |
Améliorations locatives |
34 991 977 |
- |
- |
34 991 977 |
17 596 343 |
1 415 858 |
- |
19 012 201 |
15 979 776 |
17 395 634 |
Actifs en construction |
61 920 912 |
16 676 148 |
8 059 042 |
70 538 018 |
- |
- |
- |
- |
70 538 018 |
61 920 912 |
Location-acquisition pour espace à bureaux et laboratoires |
18 198 560 |
- |
- |
18 198 560 |
2 911 065 |
727 976 |
- |
3 639 041 |
14 559 519 |
15 287 495 |
Total |
726 078 665 |
46 715 349 |
16 155 341 |
756 638 673 |
390 564 734 |
34 997 054 |
7 245 448 |
418 316 340 |
338 322 332 |
335 513 930 |
La dépense d'amortissement pour l'année se terminant le 31 mars 2007 est de 34 997 054 $ (2006 – 35 340 897 $).
8. Revenus reportés
Les revenus reportés représentent le solde à la fin de l'exercice des revenus comptabilisés d'avance résultant de dons, et qui servent exclusivement à financer les études concernant les espèces en voie de disparition. Les revenus sont constatés dans chaque exercice au montant des frais totaux encourus. Les détails des opérations liées à ce compte sont les suivants:
2007 |
2006 |
|
Solde d'ouverture |
44 611 |
4 111 |
Dons reçus |
13 070 |
40 500 |
Revenus constatés |
||
Solde de clôture |
57 681 |
44 611 |
9. Obligation locative au titre d'immobilisations corporelles louées
Le 13 octobre 2000, le Ministère a conclu un accord stipulant qu'il louerait des espaces à bureaux et laboratoires de l'Université Carleton, pour le Centre national de la recherche faunique, en vertu d'un contrat de location-acquisition, pour un montant de 18 198 560 $ et un amortissement cumulé de 3 639 041 $ à compter du 31 mars 2007 (18 198 560 $ et 2 911 065 $, respectivement, à compter du 31 mars 2006)
L'obligation pour les années à venir est la suivante: |
||
|
||
Exercice d'échéance |
2007 |
2006 |
|
||
2008 |
1 300 000 |
1 300 000 |
2009 |
1 300 000 |
1 300 000 |
2010 |
1 300 000 |
1 300 000 |
2011 |
1 300 000 |
1 300 000 |
2012 et les exercices ultérieurs |
20 800 000 |
22 100 000 |
Total des versements minimaux |
26 000 000 |
27 300 000 |
Moins : intérêts théoriques (5,63 p. 100) |
10 631 098 |
11 519 585 |
Solde de l'obligation locative au titre d'immobilisations corporelles louées |
15 368 902 |
15 780 415 |
10. Avantages sociaux
(a) Prestations de retraite: Les employés du Ministère participent au Régime de pension de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans à un taux de 2 p. 100 par année de services validables, multiplié par la moyenne des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pension de retraite du Canada et du Régime des rentes du Québec et sont indexées à l'inflation.
Tant les employés que le Ministère versent des cotisations couvrant le coût du régime. En 2006-2007, les charges s'élèvent à 59 920 597$ (61 912 269$ en 2005-2006), ce qui représente environ 2,2 fois les cotisations des employés (2,6 fois en 2005-2006).
La responsabilité du Ministère relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Indemnités de départ: le Ministère verse des indemnités de départ à ses employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d'avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs. Voici quelles étaient les indemnités de départ au 31 mars:
2007 |
2006 |
|
Obligation au titre des prestations constituées, début de l'exercice |
100 722 879 |
84 905 062 |
Charge pour l'exercice |
17 543 411 |
24 441 850 |
Prestations versées pendant l'exercice |
(7 465 064) |
(8 624 033) |
Obligation au titre des prestations constituées, fin de l'exercice |
110 801 226 |
100 722 879 |
11. Passif éventuel
(a) Sites contaminés: On comptabilise les éléments de passif afin d'inscrire les coûts estimatifs liés à la gestion et à la remise en état des sites contaminés lorsque le Ministère est obligé ou probablement obligé d'assumer ces coûts. Le Ministère a identifié 54 sites (40 en 2006) où des mesures sont possibles et pour lesquels un passif de 63 226 228 $ (83 837 800 $ en 2006) a été constaté. Le Ministère a évalué des coûts additionnels d'assainissement de 96 266 228 $ (134 696 989 $ en 2006) qui ne sont pas comptabilisés puisqu'il est peu probable que ces coûts soient engagés pour le moment. Les efforts déployés par le Ministère pour évaluer les sites contaminés peuvent entraîner des passifs environnementaux additionnels ayant trait aux sites récemment établis ou aux modifications apportées aux évaluations ou à l'utilisation prévue des sites existants. Ces éléments de passif seront comptabilisés par le Ministère pendant l'exercice où ils seront connus.
(b) Réclamations et litiges: Des réclamations ont été faites auprès du Ministère dans le cours normal de ses activités. Des poursuites pour les réclamations totalisant environ 25 000 $ (2,2 millions $ en 2006) étaient toujours en instance au 31 mars 2007. Certaines de ces obligations éventuelles pourraient devenir des obligations réelles selon que certains événements futurs se produisent ou non. Dans la mesure où l'événement futur risque de se produire ou non et si l'on peut établir une estimation raisonnable de la perte, on comptabilise un passif estimatif et une charge dans les états financiers.
12. Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités du Ministère peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels le Ministère sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l'acquisition de biens ou services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
|
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
Exercices ultérieurs |
Total |
Contrats de location |
7 900 000 |
7 900 000 |
7 900 000 |
7 900 000 |
7 900 000 |
237 000 000 |
276 500 000 |
Autre |
7 930 925 |
7 930 925 |
3 341 652 |
- |
- |
- |
19 203 502 |
Total |
15 830 925 |
15 830 925 |
11 241 652 |
7 900 000 |
7 900 000 |
237 000 000 |
295 703 502 |
13. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, le Ministère est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Le gouvernement a structuré certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de sorte qu'un seul ministère mène sans frais certaines activités au nom de tous. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émissions des chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et les services de vérification offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus à titre de charge dans l'état des résultats du Ministère. Il existe d'autres types de services qui ne sont pas considérés comme faisant partie du cours normal des affaires puisqu'ils ne sont pas offerts de façon constante gratuitement à tous les ministères. Ces services incluent les installations, certains bénéfices accordés aux employés, les frais d'indemnisation pour accident de travail et les frais légaux. Les coûts de ces services ont été inclus comme dépense dans l'état des résultats du Ministère aux montants suivants :
(a) Services fournis gratuitement:
2007 |
2006 |
|
Cotisations de l'employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires |
38 283 629 |
36 080 958 |
Installations |
37 479 902 |
36 231 374 |
Services juridiques |
4 160 389 |
1 640 289 |
Coût des indemnités des accidents de travail |
1 348 626 |
1 536 948 |
Total |
81 272 546 |
75 489 569 |
(b) Soldes des créditeurs et débiteurs entre apparentés à la fin de l'exercice:
2007 |
2006 |
|
Débiteurs - Autres ministères et organismes |
7 582 038 |
423 604 |
Créditeurs - Autres ministères et organismes |
17 424 138 |
14 513 117 |
14. Chiffres correspondants |
|
Les chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés afin de les rendre conformes à la présentation adoptée pour l'exercice en cours. |
Environnement Canada effectue le suivi des progrès réalisés à l'égard des recommandations faites par le Commissaire à l'environnement et au développement durable (CEDD), et le Bureau du vérificateur général (BVG), et fait état de ses résultats au BVG et au CEDD depuis 2002. On a effectué un suivi des recommandations découlant d'une vérification interne, ainsi que de celles liées à des évaluations grâce à des travaux complémentaires accomplis durant un cycle de deux ans.
En 2005, afin d'accroître la fréquence du suivi des progrès réalisés à l'égard des recommandations et de se conformer à certaines exigences, on a adopté une nouvelle approche complète pour faire le suivi des réponses d'Environnement Canada en ce qui a trait aux recommandations faites. Grâce à cette approche, on effectue le suivi des recommandations offertes autant à l'interne qu'à l'externe. On remet, tous les semestres, des rapports sur l'état des progrès réalisés à l'égard des engagements pris suite aux recommandations obtenues au Comité ministériel de vérification et d'évaluation, afin d'informer rapidement la haute direction qui pourra mieux déterminer si le Ministère aborde les risques ou les lacunes, s'il règle les problèmes et s'il tire profit des possibilités évoquées. Vous trouverez les rapports de vérification et d'évaluation, ainsi que les recommandations et les réponses de la direction d'Environnement Canada sur le site Web des Rapports de vérification et d'évaluation (28).
Vous trouverez les vérifications effectuées par le BVG ou le CEDD sur le site Web du BVG (29).
Évaluations effectuées et approuvées en 2006-2007
Regroupement des centres de recherche scientifique sur les campus universitaires |
Approuvée en mai 2006 |
Changements climatiques (projet ministériel) : Défi d'une tonne |
Approuvée en juillet 2006 |
Changements climatiques (projet ministériel) : Projet pilote d'élimination et de réduction des émissions et d'apprentissage (PPEREA) |
Approuvée en juillet 2006 |
Changements climatiques (projet ministériel) : Enveloppe des nouvelles possibilités |
Approuvée en juillet 2006 |
Programmes fédéraux pour la protection des espèces en péril |
Approuvée en juillet 2006 |
Gestion de la propriété intellectuelle |
Approuvée en juillet 2006 |
Programme de coopération bilatérale sous le Fonds Multilatéral du Protocole de Montréal |
Approuvée en mars 2007 |
Rechercher la confiance du public dans la réglementation des pesticides et améliorer l'accès aux produits antiparasitaires à usage réduit incluant les pesticides à risque réduit (interministériel, dirigé par Santé Canada) |
Approuvée en mars 2007 |
Vérifications internes effectuées et approuvées en 2006-2007
Changement climatique – 11e Conférence des Parties (CdP-11) |
Approuvée en juillet 2006 |
Vérification continue : Cartes d'achats |
Approuvée en juillet 2006 |
Vérification continue : Rémunération |
Approuvée en octobre 2006 |
Programme de coopération bilatérale d'Environnement Canada pour la mise en oeuvre du Protocole de Montréal |
Approuvée en mars 2007 |
Prochaines vérifications et évaluations internes (trois prochains exercices financiers)
Vous trouverez le Plan de vérification et d'évaluation du Ministère pour 2007-2008 à 2009-2010, à sur le site Web de Vérification et Évaluation (30).
La Stratégie de développement durable (SDD) 2004-2006 d'Environnement Canada a mis en lumière, pour les Canadiens et les Canadiennes, les engagements clés que le Ministère a remplis au cours de cette période de trois ans pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable.
La Stratégie de développement durable 2004-2006 se fonde sur quatre thèmes qui améliorent la capacité d'Environnement Canada à s'engager dans un processus décisionnel intégré et qui renforcent la durabilité des activités ministérielles :
Le rapport final sur les progrès que le Ministère a accomplis dans la réalisation des engagements et des objectifs énoncés dans la SDD 2004-2006 est terminé et expose les résultats obtenus du 1er avril 2004 au 31 mars 2007. Ce document, destiné aux parlementaires et à la population canadienne, vise à rendre compte des résultats obtenus et des progrès accomplis au cours des trois années de mise en œuvre de la SDD du Ministère.
Parallèlement, le rapport sur le rendement des SDD 2004-2006 a traités du renouvellement de la SDD du Ministère, qui a été déposée au Parlement en décembre 2006. La quatrième stratégie du Ministère, prévue pour 2007-2009, s'appuiera sur les résultats obtenus dans le cadre de la stratégie actuelle, renforçant les résultats d'après la mesure du rendement et la reddition des comptes, et appuiera l'approche fédérale coordonnée jusqu'à la quatrième ronde de stratégies de développement durable. Cette initiative gouvernementale coordonnée par Environnement Canada au printemps 2006 a contribué à l'établissement d'un ensemble d'objectifs fédéraux en matière de développement durable ainsi que d'un cadre commun de production de rapports pour les stratégies de développement durable du Ministère. On peut obtenir plus de renseignements sur les objectifs du gouvernement fédéral en matière de développement durable dans le site Web sur le Système d'information sur le développement durable. (31)
Il est possible d'accéder à la Stratégie de développement durable 2004-2006 ainsi qu'aux renseignements sur le rendement pour toute la période de déclaration dans le site Web de la SDD.(32)
Environnement Canada continue d'offrir des services et des renseignements opportuns sur les conditions météorologiques et environnementales aux Canadiens et aux Canadiennes par une grande gamme de modes de prestation. Ces renseignements comprennent des données historiques, les conditions actuelles et des avertissements immédiats de situations dangereuses en plus des prévisions des conditions météorologiques à venir variant d'une plage d'heures à des décennies. Environnement Canada améliore sans cesse ses services au moyen de consultations auprès des utilisateurs et apprend d'autres intervenants pour satisfaire aux besoins des utilisateurs.
Mesure de la satisfaction des clients et progrès accompli en vue d'atteindre les objectifs de satisfaction :
Au moyen d'un questionnaire d'enquête distribué en 2007, 84 p. 100 des Canadiens et des Canadiennes qui ont mentionné Environnement Canada comme le principal fournisseur de renseignements météorologiques se sont dits satisfaits ou très satisfaits de la précision des renseignements météorologiques et des services fournis. Les résultats du sondage sont les suivants :
Services météorologiques d'Environnement Canada |
Connaissance du service |
Connaissance et utilisation du service |
||||
1997 |
2002 |
2007 |
1997 |
2002 |
2007 |
|
RADIOMÉTÉO |
22% |
23% |
23% |
10% |
8% |
34% |
Site Météo |
28% |
49% |
52% |
7% |
31% |
60% |
Bulletins météorologiques enregistrés |
50% |
50% |
50% |
27% |
25% |
48% |
MétéoConseil |
14% |
15% |
12% |
1% |
2% |
13% |
Services météorologiques d'Environnement Canada |
Niveau de satisfaction |
|||||||||
Très satisfait |
Satisfait |
Neutre |
Insatisfait |
Très insatisfait |
||||||
2002 |
2007 |
2002 |
2007 |
2002 |
2007 |
2002 |
2007 |
2002 |
2007 |
|
RADIOMÉTÉO |
37% |
38% |
30% |
40% |
26% |
16% |
3% |
3% |
2% |
1% |
Site Météo |
27% |
36% |
37% |
48% |
28% |
13% |
3% |
1% |
1% |
0% |
Bulletins météorologiques enregistrés |
28% |
28% |
50% |
53% |
14% |
11% |
2% |
4% |
2% |
0% |
MétéoConseil |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Sans objet |
Principales réalisations pour l'amélioration des services dans la perspective des clients
Environnement Canada s'efforce d'améliorer continuellement les services offerts à ses clients et veut que ses prévisions et avertissements deviennent encore plus précis. Le nombre de prévisions météorologiques émises par le Ministère s'élève à 1,5 million par an. À ce nombre, il faut ajouter environ 444 000 prévisions aéronautiques et plus de 10 000 avertissements météorologiques propres à des conditions extrêmes comme des orages violents, des tornades, des chutes de neige abondantes et de la pluie verglaçante.
Le site Web du Bureau météorologique d'Environnement Canada (33) continue d'être le site Web le plus populaire du gouvernement du Canada. Environnement Canada a investi dans des améliorations au traitement et aux affichages internes de sorte qu'un plus grand nombre d'utilisateurs peuvent maintenant accéder au site Web et s'y déplacer pour fureter de façon efficace avec très peu de ralentissements dus à l'achalandage. De plus, Environnement Canada a ajouté de nouveaux produits tels que le Système de prévision d'ensemble Nord-Américain qui permettra aux utilisateurs de compter sur des outils pour mieux planifier leurs activités. De la même manière, les données courantes d' Environnement Canada , y compris la sortie de modèle, l'imagerie radar complète et les données d'observation et de prévision sont offertes gratuitement dans le site Web du Bureau météorologique. Depuis l'amélioration de ces services, le nombre de visiteurs a augmenté de façon importante alors que chaque visite des internautes dans le site Web est d'une durée moyenne de six minutes.
L'Équipe nationale de renseignements (ENR) d'Environnement Canada, qui a été formée en 2004 pour traiter toutes les demandes de renseignements liées à la météo en provenance des citoyens, est toujours au service des Canadiens et des Canadiennes en 2006-2007. L'ENR fournit régulièrement des rapports aux cadres supérieurs afin d'intégrer leurs commentaires dans les décisions relatives aux améliorations du service.
Environnement Canada exploite toujours une ligne téléphonique 1-900 de renseignements météorologiques, payée par les utilisateurs du service. Pendant l'année 2006-2007, près de 35 000 appels ont été faits pour des consultations météorologiques au service 1-900. Afin de mieux servir les Canadiens et les Canadiennes, Environnement Canada a augmenté les heures d'exploitation de ce service.
L'outil automatique de production de rapports météorologiques fait l'objet d'améliorations continues afin de permettre aux spécialistes des prévisions météorologiques de mettre au premier plan les phénomènes météorologiques violents. Des mesures du rendement uniformes pour les avertissements météorologiques dans toutes les régions sont actuellement élaborées et pourront être fournies à chaque trimestre. Les prévisions de la température étaient exactes à plus ou moins 3 degrés 92 p. 100 du temps lors de la première journée de prévision et 86 p. 100 du temps pour la deuxième journée. Le Canada se classe habituellement parmi les cinq premiers au monde lorsque l'on compare les résultats aux échelles de rendement des modèles de prévision numérique du temps (PNT) avec ceux des autres principaux centres de PNT. Environnement Canada veille également à ce que ses partenaires stratégiques bénéficient des améliorations de service. Par exemple, Environnement Canada a mis en œuvre un système de mesure de la performance pour le partenariat entre le Service canadien des glaces (SCG) et la Garde côtière canadienne (GCC). Des rapports mensuels et saisonniers sur les produits et services offerts ont été fournis à la GCC en plus de donner une mise à jour sur les activités scientifiques et de recherche appliquée. Parmi les activités à venir, on compte l'élaboration d'une base de données qui générera les rapports en temps opportun et qui simplifiera les recherches de statistiques et les données conjoncturelles.
Environnement Canada appuie également les initiatives internationales, telles que l'Année polaire internationale (API). Avec plus de 60 pays et 10 000 chercheurs participant aux activités de l'API 2007-2009, Environnement Canada contribue à assurer la sécurité des chercheurs régionaux du Nord canadien et le succès des études scientifiques. Outre les services améliorés d'avertissements et de prévisions météorologiques, le SCG d' Environnement Canada offre de l'information sur les glaces et les icebergs en mer. Le SCG a également été à la tête du développement international du Portail logistique de la glace – un site Web où tous les services nationaux des glaces partagent des produits et services d'information sur les glaces en vue de fournir un point d'accès approprié à la collectivité de l'API vers des données mondiales sur les glaces et les icebergs en mer. Pour des renseignements supplémentaires, consultez le site Web du SCG API (34)ou le portail sur l es glaces Polar View API (35).
Au cours de l'exercice 2006-2007, Environnement Canada participera aux initiatives horizontales suivantes :
Pour en savoir davantage sur les initiatives horizontales, veuillez consulter le site suivant :
http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/dpr3/06-07/index_f.asp
Environnement Canada se conforme aux Autorisations spéciales de voyager du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
Environnement Canada se conforme à la Directive sur les voyages, taux et indemnités, du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
Environnement Canada dispose d'outils importants qui l'aident à remplir son mandat et ses engagements, notamment l'apport de conseils d'orientation stratégique à la fois clairs, cohérents et intégrés, des interactions coordonnées avec ses partenaires et d'autres parties intéressées, sans oublier, une communication efficace.
Environnement Canada joue un rôle prépondérant dans l'élaboration des stratégies fédérales visant à intégrer de façon concrète la durabilité de l'environnement dans les priorités stratégiques pangouvernementales. Dans ce contexte, le Ministère met en œuvre un cadre stratégique qui reconnaît les liens inextricables entre l'environnement, notre compétitivité économique et la santé des Canadiens.
Les efforts déployés par Environnement Canada pour élaborer une approche stratégique unifiée à l'échelle du Ministère tout entier s'inscrivent dans deux secteurs de programmes :
Des conseils stratégiques intégrés, les communications et des stratégies d'information permettent une prise de décision efficace
Environnement Canada continue de jouer un rôle prépondérant dans le règlement des grands enjeux environnementaux qui touchent plusieurs ministères fédéraux. Par exemple, Environnement Canada a dirigé avec succès les efforts pluriministériels visant à élaborer un programme environnemental complet qui est centré sur la pureté de l'air et les changements climatiques et qui améliorera la santé des Canadiens. La publication de « Prendre le virage », un plan d'action qui décrit brièvement le Programme de réglementation de la qualité de l'air, représente un résultat majeur pour le gouvernement. Au cours de l'année écoulée, on a assisté à un soutien continu aux travaux interministériels en matière d'eau et de conservation. Environnement Canada continue de présider un comité de sous-ministres sur la prospérité économique, l'environnement et l'énergie, grâce auquel on aura l'assurance que la politique du gouvernement canadien sur le plan environnemental, économique et énergétique est complète et tient compte du point de vue de chaque ministère.
Avec la toute dernière transformation d'une majeure partie de la section des sciences et de la technologie d'Environnement Canada en une nouvelle Direction générale des sciences et de la technologie, le Ministère continue de progresser quant à la gestion stratégique des S-T, le renforcement des liens entre la science et la politique et l'intégration des S-T sur le plan fédéral. Le tout premier plan ministériel pour la science a été rédigé et le travail en lien avec le plan ministériel pour la technologie se poursuit. Afin de renforcer son processus décisionnel en matière de sciences, Environnement Canada a entrepris de soutenir les analystes des politiques et les autres intermédiaires agissant à tire de courtiers du savoir entre les milieux politique et scientifique. En vue d'améliorer la collaboration avec ceux qui font avancer la science ou en bénéficient, le Ministère poursuit le développement du Réseau des sciences de l'environnement dans l'Atlantique (RSEA) et continue de faire participer activement les autres ministères à vocation scientifique aux enjeux stratégiques en gestion et en sciences par l'entremise de Conseil d'intégration des S-T du SMA. Environnement Canada reconnaît la valeur du rôle directif que joue le gouvernement fédéral en S-T ainsi que du système national d'innovation. Pour cette raison, il a fourni son apport dans l'élaboration de la stratégie du gouvernement en S-T.
Environnement Canada poursuit l'élaboration d'une stratégie élargie en termes d'indicateurs environnementaux et d'information. Cela constitue un outil stratégique essentiel qui permet de fournir aux Canadiens des informations plus régulières et cohérentes sur l'état de l'environnement et sur la façon dont celui-ci est lié aux activités humaines. Environnement Canada, en tant que composante de cette stratégie élargie, a dirigé, en collaboration avec Statistique Canada et Santé Canada, l'élaboration des indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement et la préparation du rapport annuel afférent. Le rapport 2006 fait le point sur la qualité de l'air, les émissions de gaz à effet de serre et la qualité de l'eau douce en termes de niveaux et de tendances à l'échelle nationale au cours d'une certaine période. Ce rapport fait notamment état d'améliorations importantes telles que l'ajout de l'indicateur de la qualité de l'air (PM2.5 ou matières particulaires), le calcul de l'indicateur de la qualité de l'eau pour certains sites choisis, dans le Nord, ainsi qu'une analyse approfondie du contexte socioéconomique des indicateurs.
Les relations avec les autres gouvernements et partenaires sont bien gérées afin de soutenir les priorités environnementales
En 2006-2007, Environnement Canada a entrepris plusieurs initiatives visant à gérer ses partenariats avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones et à impliquer les parties intéressées dans la mise en œuvre du programme environnemental du gouvernement fédéral. Des consultations ont été menées auprès des provinces et des territoires, ainsi qu'auprès des organisations autochtones et d'autres parties intéressées, dans le but de faire progresser la mise en œuvre du programme environnemental du gouvernement fédéral, y compris les initiatives visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants et à améliorer la gestion des produits chimiques. Environnement Canada a également fait progresser le règlement de nombreux autres enjeux environnementaux touchant les différents paliers de gouvernement, par exemple, les eaux usées municipales, les évaluations environnementales et les espèces en péril, sous l'égide du Conseil canadien des ministres de l'environnement et du Conseil canadien des ministres des ressources. Le Ministère a participé activement à la négociation et la mise en œuvre des composantes environnementales de l'autonomie gouvernementale autochtone et des accords intégraux de revendications territoriales et aussi, à la mise en œuvre de la Loi sur la gestion des terres des Premières nations. De plus, Environnement Canada a travaillé à la rationalisation des politiques internes ayant une incidence sur ses relations avec ses partenaires et les parties intéressées, notamment un cadre de gestion stratégique des subventions et des contributions, des politiques ministérielles relatives aux consultations menées auprès des autochtones et de la participation du public au processus décisionnel.
Sur le plan multilatéral, le Ministère a dirigé, entre autres choses, les préparatifs du Canada en prévision de la participation de ce dernier au 24e Conseil d'administration du Programme des Nations Unies pour l'environnement (UNEP) et fait progresser la réalisation des objectifs canadiens, particulièrement en ce qui a trait à la nécessité d'une action mondiale concernant le mercure. Environnement Canada a aussi joué un rôle actif dans le processus qui a mené au Sommet des dirigeants du G8, y compris une réunion des ministres de l'Environnement de ces huit pays, laquelle se déroulera avant le sommet. EC a aussi continué de jouer un rôle efficace au sein du Conseil de l'Arctique, tant comme ressource clé pour les questions importantes relatives à l'environnement ayant été abordées à la réunion ministérielle dirigée par l'AECI/le MAINC, que pour ses efforts constants au sein du Conseil de l'Arctique en vue de résoudre les problèmes notamment posés par les contaminants, la biodiversité et les changements climatiques. EC a continué de jouer un rôle actif en élaborant une stratégie visant à une implication plus efficace dans les activités de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Sur le plan bilatéral, le Ministère s'est orienté vers la finalisation des accords de coopération environnementale avec la Corée du Sud et Singapour, dans le contexte de l'Accord sur le libre-échange. En outre, le Ministère a maintenu, avec certains pays ou régions (notamment l'Allemagne, l'Australie, la Chine, les États-Unis, l'Inde, la Norvège, la Suède et l'Union européenne), des relations centrées sur la promotion des objectifs de la politique environnementale du gouvernement en matière de pureté de l'air, de changements climatiques et de produits toxiques. Le Ministère a aussi mené à bien un certain nombre de projets bilatéraux dans le cadre du programme bilatéral du Protocole de Montréal visant à favoriser l'élimination progressive des substances appauvrissant la couche d'ozone dans certains pays en développement.
Au niveau régional, Environnement Canada a œuvré dans le but d'améliorer l'environnement et la qualité de vie des Nord-Américains au moyen d'initiatives spécifiques menées dans le cadre du Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité et de la Commission nord-américaine de coopération environnementale.
Compte tenu de nos liens géographiques avec les États-Unis, de nos économies imbriquées, des bassins atmosphériques et des espèces que nous partageons, le Canada continue d'intensifier sa collaboration avec son voisin du sud dans des domaines tels que la gérance conjointe des ressources partagées (p. ex., les Grands Lacs), l'application commune de pratiques exemplaires et la coopération scientifique et technologique.
Lors de la visite du ministre Baird à Washington en avril dernier, un communiqué a annoncé une nouvelle importante, à savoir que le Canada et les États-Unis négocieraient une annexe à l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'air qui concerne directement les matières particulaires. De nombreuses études ont établi un lien entre les matières particulaires, surtout les poussières fines et les maladies cardiaques et respiratoires telles que l'asthme, la bronchite et l'emphysème et diverses autres formes de maladies du cœur.
Éducation et mobilisation
À long terme, les activités dans le domaine de l'éducation et de la mobilisation visent à modifier les comportements humains et les prises de décision pour favoriser l'objectif du Ministère qui consiste à créer un environnement de qualité favorable à la santé, au bien-être et à la compétitivité.
Les travaux en matière d'éducation et de mobilisation ont été axés sur l'adoption d'une approche approuvée stratégique et disciplinée de la mobilisation qui est soutenue par la recherche et qui est conforme à la structure axée sur les résultats du Ministère.
L'examen des Programmes de financement communautaire et l'élaboration du Modèle logique Global pour les Programmes de financement communautaire doté d'indicateurs de rendement et d'outils particuliers ont été achevés pour améliorer l'harmonisation avec les résultats ministériels, accroître l'efficacité et améliorer le service aux clients. La mise en œuvre de ces initiatives débutera en 2007-2008.
Dans le cadre d'une stratégie de repositionnement et d'un plan d'activités pour la Biosphère, on s'est attache à la création d'un musée canadien de l'environnement unique et d'un Centre national d'expertise en éducation et en mobilisation relatifs à l'environnement.
Un groupe de travail intégré de spécialistes en É&E a créé un répertoire et une analyse des produits d'éducation et de mobilisation du Ministère en mettant en lumière les meilleures pratiques et les secteurs d'investissement proposés pour coordonner l'élaboration de nouveaux produits et outils.
Une stratégie de déclaration publique sur l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) et l'inventaire des émissions des Principaux contaminants atmosphériques (PCA), fondée sur une série de recommandation, est présentement mise en œuvre. Les produits d'information dotés de renseignements contextuels intégrés, à l'intention des auditoires de l'INRP, ont été produits en tenant compte des conseils des clients de l'INRP.
Environnement Canada continue de modifier et d'améliorer son approche en matière de planification. L'approche plus intégrée aligne les fonctions de planification, d'établissement des priorités et de répartition des ressources sur la nouvelle architecture des activités de programme. L'approche a considérablement rehaussé la transparence générale des plans et priorités proposés, permettant ainsi à la haute direction de diriger, de participer et de prendre des décisions stratégiques.
Des conseils de gestion des priorités, composés de sous-ministres adjoints et de directeurs généraux régionaux, évaluent les priorités des activités à l'échelle du Ministère et formulent des recommandations aux groupes décisionnaires principaux. Les conseils de gestion des priorités portent sur la durabilité des écosystèmes, les services météorologiques et environnementaux et la protection de l'environnement. Ils sont appuyés par deux conseils habilitants, soit le conseil d'intégration stratégique et le conseil des services de gestion du Ministère.
La haute direction planifie les activités par l'entremise de comités et d'équipes dont la vision est axée sur les résultats. Les gestionnaires de tous les niveaux sont engagés dans le processus pour assurer le respect uniforme des exigences de planification et de production de rapports.
Environnement Canada a adhéré dès le début à l'initiative de services administratifs communes pour assurer la prestation de services essentiels financiers, administratifs, de gestion des ressources humaines, de gestion ministérielle et de technologies de gestion de l'information pour répondre aux besoins essentiels à la mission, opérationnels et de gouvernance partout au Ministère.
Gestion de l'information et technologie de l'information (GI-TI)
Gestion responsable des ressources aux fins de résultats :
La Direction générale du dirigeant principal de l'information (DGDPI) a poursuivi la transition à partir des structures organisationnelles décentralisées vers une organisation unique et intégrée qui s'acquitte des fonctions liées à la gestion de l'information (GI) et à la technologie de l'information (TI) pour Environnement Canada (EC). On a annoncé cette transition en 2004 et ce projet sera réalisé sur plusieurs années. La DGDPI a déjà accompli des progrès importants en ce qui concerne la prestation de services de GI-TI à des niveaux d'efficacité, d'efficience et d'équité plus élevés dans tous les secteurs du Ministère.
Parmi les faits marquants de 2006-2007, on compte la mise en œuvre de la stratégie de GI à l'échelle du Ministère, laquelle orientera l'élaboration d'un modèle de gouvernance pour une gestion efficace et efficiente de l'information ministérielle. La mise en œuvre de ce modèle débutera au cours de l'exercice 2007-2008 et comportera plusieurs petits projets «à effets rapides» visant à montrer l'utilité du modèle. Ceux-ci seront conformes aux politiques et aux pratiques du gouvernement du Canada en ce qui concerne la gestion de l'information.
Les programmes d'Environnement Canada dépendent tous en grande partie de l'information, notamment la collecte, la transmission, le stockage, la manipulation, l'archivage et l'élimination des données à l'aide des services technologiques administrés centralement par la DGDPI. Celle-ci exerce son leadership en s'assurant que les ressources en GI et en TI sont utilisées de façon optimale dans tous les secteurs du Ministère en vue de l'exécution des programmes. Les services de la DGDPI englobent le fonctionnement continu d'une matrice complexe de matériel, de logiciels et de l'infrastructure de réseau à l'appui des services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, essentiels à la mission du Ministère.
Dans le cadre de son soutien continu aux programmes de durabilité de la météorologie et de protection de l'environnement et aux programmes de la science et de la technologie, la DGDPI a effectué d'importantes mises à niveau du superordinateur situé à Montréal de même que d'un système de stockage des fichiers de données connexe, ce qui a augmenté leur rendement et leur capacité, respectivement.
Le fait de maintenir les opérations pendant la mise en œuvre d'une transition vers un nouveau modèle opérationnel représente plusieurs défis pour la DGDPI et l'ensemble et du Ministère. La DGDPI a pu montrer quelques réussites précoces dans le cadre de cette transition en misant sur des pratiques exemplaires dans des sections de la Direction générale afin d'en retirer des avantages plus importants. À titre d'exemple, l'utilité d'un Conseil de gestion de logiciel pour orienter la gestion efficace et efficiente du logiciel à l'appui des programmes météorologiques essentiels à la mission d'Environnement Canada prendra de l'essor en vue de faciliter la gestion de logiciels à l'échelon ministériel.
Principaux programmes et principales initiatives :Les activités et les systèmes de GI-TI d'Environnement Canada sont intégrés, efficaces et constamment améliorés et adaptés afin de répondre aux besoins des clients.
Progrès pour 2006-2007:
Les fonctions de vérification et d'évaluation du Ministère jouent un rôle important afin d'améliorer l'efficacité et l'efficience des politiques, des programmes et de la gestion du Ministère. En 2006-2007, Environnement Canada a fait certaines activités pour renforcer les fonctions de vérification et d'évaluation internes, notamment le fait d'assurer un leadership actif pour mettre en œuvre la Politique sur la vérification interne du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), et d'élaborer une nouvelle politique d'évaluation qui devrait entrer en vigueur le 1er avril 2008.
Le Ministère a jeté les fondements requis pour respecter les exigences de la nouvelle Politique sur la vérification interne du SCT, en élaborant un plan d'action visant la mise en œuvre, en identifiant les candidats pouvant participer au nouveau comité consultatif externe de vérification qui sera en fonction le 1er avril 2008, et en commençant à planifier le travail pour fournir, chaque année, une opinion globale au sous-ministre. Pour simplifier l'atteinte des objectifs de la Politique du SCT, le Ministère a créé une unité de planification et de coordination stratégiques, et continuera d'élaborer des outils et des mesures pour améliorer la qualité des services de la Direction.
Il a aussi adopté des mesures pour renforcer la fonction d'évaluation, en établissant des liens plus solides avec les conseils ministériels. L'objectif de ces mesures est de permettre, dès le départ, la participation de ces derniers à la conception et à l'élaboration des programmes, ainsi qu'à la rédaction des soumissions destinées au CT, et à la création d'un dépliant qui haussera la sensibilisation et le niveau de compréhension à l'égard de l'évaluation du programme.
Les initiatives d'Environnement Canada relatives aux programmes et aux politiques nécessitent des efforts de soutien convaincants pour astreindre au respect de la loi dans les domaines où les changements volontaires de comportement sont difficiles à obtenir, ou ne produisent pas les effets escomptés, à l'aide de l'incitation, de l'éducation et de la promotion de la conformité. Une capacité convaincante est essentielle pour appliquer les lois et les règlements de manière juste, prévisible et conforme, protéger les Canadiens et Canadiennes et l'environnement, et assurer l'égalité des chances de ceux qui sont soumis à la réglementation.
L'intégration soutenue des deux programmes antérieurement distincts en matière d'application de la loi, tout en assurant la continuité des activités d'application de la loi à un haut niveau de qualité. On s'attend à ce que, dans des délais rapides, certaines synergies et économies d'échelle soient réalisées dans le cadre du programme, particulièrement dans les domaines de la formation, des normes et de l'élaboration des politiques de fonctionnement, ce qui permettra davantage de ressources pour appuyer les activités des opérations sur le terrain. L'amélioration continue de la responsabilisation de la gestion concernant l'intégration des deux programmes permettra de :
Direction générale des ressources humaines
Le Ministère a entrepris la mise en œuvre d'un nouveau système de gestion des ressources humaines, soit la version 8.9 de PeopleSoft, dans le contexte de l'initiative des Services administratifs ministériels partagés (SAMP) qui est proposée. Des plans sont présentement mis au point en vue d'effectuer le transfert au nouveau système vers la fin de l'exercice 2008-2009.
La Direction générale des ressources humaines a créé une fonction d'établissement de rapports qui s'intégrera à l'élaboration et à la mise en œuvre d'un cadre de surveillance et de mesure du rendement. Ces mesures contribueront à ce que les gestionnaires des ressources humaines atteignent leurs objectifs axés sur les résultats, qu'ils se conforment aux exigences des organismes centraux et qu'ils respectent leurs engagements.
Au cours des quelques dernières années, en raison d'un engagement renouvelé à l'égard des valeurs et de l'éthique au sein des organisations, on a mis l'accent sur les programmes de valeurs et d'éthique officiels, ainsi que sur le respect des règlements au sein des ministères gouvernementaux. On s'attendait à ce que les fonctionnaires de tous les niveaux, tout particulièrement les gestionnaires, appliquent des normes d'éthique élevées au travail. La Loi fédérale sur la responsabilité fixe des normes encore plus élevées, en faisant la promotion d'une responsabilisation et d'une transparence accrues au plan des pratiques de gestion du gouvernement.
En 2006-2007, Environnement Canada (EC) est devenu un des premiers ministères à élaborer des programmes officiels de valeurs et d'éthique. Le nouveau programme, Valeurs, intégrité et divulgation, sert à aider les gestionnaires et les employés du Ministère à atteindre les objectifs organisationnels, en appuyant les processus de gestion et les pratiques quotidiennes qui assurent le respect de l'éthique et réprime toute violation de l'éthique. Le gestionnaire du programme est aussi l'agent principal désigné, conformément à la Politique sur la divulgation interne d'information concernant des actes fautifs au travail et le haut représentant désigné pour le Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique (le Code). Durant sa première année d'exploitation, le programme a offert des résultats et des services dans les domaines suivants :
Élaboration et recherche de services liés aux valeurs et à l'éthique
On a établi les fondements d'un programme de valeurs et d'éthique, c'est-à-dire qu'on a comblé les postes, on a élaboré un plan d'action de trois ans, et on a discuté régulièrement avec la haute direction des valeurs et de l'éthique dans les pratiques de gestion. De plus, on a élaboré et effectué un sondage sur les valeurs et l'éthique. Environnement Canada est un des premiers ministères à effectuer un sondage auprès de ses employés sur les valeurs et l'éthique. Les résultats du sondage serviront à aborder des besoins spécifiques, et à concevoir un indice d'intégrité à l'échelle du Ministère.
Promotion et prévention
On a fait la promotion du Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique lors de séances de sensibilisation durant des réunions de la direction et par l'entremise de conseils stratégiques sur son application à l'intention des hauts dirigeants. On a élaboré et distribué des outils, comme un modèle de prise de décision dans une situation où l'éthique est en jeu, pour aider les employés et les gestionnaires à appliquer les valeurs et l'éthique dans leur travail quotidien. On a conçu un site Web et on l'a mis en ligne. Le sous-ministre a envoyé aux employés plusieurs notes d'information sur le programme. Il était question du processus de divulgation et des responsabilités des employés en matière d'activités politiques et de conflits d'intérêt. En outre, le sous-ministre adjoint a envoyé plusieurs notes aux employés au sujet du Code et des responsabilités des fonctionnaires en ce qui a trait aux activités politiques.
Gestion des risques liés aux valeurs et à l'éthique
On s'est préparé en vue de l'application de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles (la Loi). De plus, on a commencé des travaux en vue de l'élaboration d'un système de surveillance des valeurs et de l'éthique et de déclaration.
Durant sa première année d'exploitation, le programme Valeurs, intégrité et divulgation a élaboré ses composantes fondamentales, soit accroître la capacité, augmenter la sensibilisation, établir des processus et évaluer les besoins. Le programme a réussi à établir une crédibilité élevée auprès de la direction et des employés qui utilisent ses services et ont fourni des commentaires. En 2007-2008, le programme mettra de nouveau l'accent sur la hausse de la sensibilisation envers les valeurs et l'éthique dans le travail quotidien, et sur la réduction des risques liés à l'éthique. De plus, le programme cherchera et utilisera les occasions lui permettant d'inclure les valeurs et l'éthique dans les nouveaux instruments de gestion du Ministère, comme les nouveaux systèmes, politiques ou processus.
Communications
La Direction générale des communications assure la diffusion efficace et opportune des priorités environnementales afin de s'assurer que la population canadienne est informée du programme du Ministère et qu'elle le comprend. En 2006-2007, la Direction générale a adopté une approche proactive afin de soutenir les programmes et les politiques d'Environnement Canada, en plus du plan pangouvernemental écoACTION. Comme les Canadiens sont très nombreux à affirmer que l'environnement est leur principale préoccupation, la Direction générale a décidé de collaborer avec d'autres ministères à la communication des initiatives environnementales du gouvernement à la population.
Le 13 mars 2007, le nouveau site Web national d'Environnement Canada est devenu pleinement opérationnel. On a appliqué les nouvelles normes sur la normalisation des sites Internet du Secrétariat du Conseil du Trésor. De plus, on a fait d'importants progrès en ce qui a trait à l'intégration du contenu Web du Ministère dans un outil d'information convivial.
La Direction générale des communications cherchait à connaître l'opinion de la population canadienne sur l'information et les services offerts par Environnement Canada. La recherche réalisée par le Ministère était axée sur les questions qui revêtent une importance pour les Canadiens, comme les substances chimiques et toxiques, les changements climatiques, la qualité de l'air et la météorologie.
Il convient de noter que le Service météorologique du Canada a procédé à son enquête de référence sur les produits et services, de même qu'à une recherche à grande échelle sur la qualité de l'air. Lorsque les résultats de ces projets de recherche seront disponibles, il sera possible de les consulter dans le site Web sur les Rapports de recherches sur l'opinion publique (36).
Archives nationales d'information et de données climatologiques |
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Atlas canadien d'énergie éolienne |
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Biosphère |
http://www.climate.weatheroffice.ec.gc.ca/climateData/canada_f.html?& |
Services climatologiques |
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Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction |
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Dangers Atmosphériques |
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Direction de l'application de la loi du SCF |
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Direction générale des sciences atmosphériques et climatiques |
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Environnement Canada - La voie verte |
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Évaluation formative des programmes fédéraux pour la protection des espèces en péril |
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Fonds pour dommages à l'environnement |
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Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement |
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Initiatives axées sur l'écosystème |
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L'initiative de conservation boréale de l'ouest |
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L'initiative des écosystèmes du Nord |
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L'initiative sur l'écosystème du bassin des Grands Lacs |
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Le Réseau d'évaluation et de surveillance écologique |
http://www.pnr-rpn.ec.gc.ca/nature/ecosystems/nei-ien/index.fr.html |
Lois et règlements environnementaux |
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Lois et règlements environnementaux |
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Météo |
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Plan d'Action du bassin de Georgia |
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Plan d'assainissement du Littoral Atlantique : Plan Saint-Laurent |
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Plan pour les sciences d'Environnement Canada |
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Plan stratégique 2003-2012 |
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Portail Communautaire |
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Portal communautaire de l'inventaire national des rejets de polluants |
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Principaux contaminants atmosphérique |
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Programme d'évaluation |
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Programme des dons écologiques du SCF |
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Programme d'intendance de l'habitat pour les espèces en péril du SCF |
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Recherché sur l'adaptation/répercussions |
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Registre environnemental de la LCPE |
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Relevés hydrologiques du Canada |
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Réseau canadien d'information sur la biodiversité |
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Réseau de Scenarios de Changement de Climat |
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Service canadien de la faune |
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Service météorologique du Canada |
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Service météorologique du Canada |
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Service météorologique du Canada |
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Services en qualité de l'air |
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Site Web des produits chimiques |
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Stratégie de développement durable 2007-2009 d'Environnement Canada |
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Vérification et évaluation d'Environment Canada |
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Observations, prévisions et avertissements météorologiques |
Notes de bas de page
1. Environnement Canada, Lois et règlements environnementaux: http://www.ec.gc.ca/EnviroRegs
2. Ministère des Finances Canada, Avantage Canada, Investir en vue d'une croissance durable; http://www.fin.gc.ca/ec2006/plan/plc4f.htm
3. Substances chimiques : http://www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca/index.html
4. Environnement Canada, Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement (ICDE) 2005 : http://www.ec.gc.ca/environmentandresources/CESIHL2006_f.pdf
5. Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Le rendement du Canada 2006 : La contribution du gouvernement du Canada : http://www.tbs-sct.gc.ca/report/govrev/06/cp-rc05_f.asp
6. Environnement Canada, Plan pour les sciences d'Environnement Canada : http://www.ec.gc.ca/scitech/9FA49B9A-2A69-4BE9-AA4C-526C406AE3F7/EC_SciencePlanFR_2006.pdf
7. Environnement Canada, Rapport sur la situation des aires protégées du Canada, 2000-2005 : http://www.cws-scf.ec.gc.ca/publications/habitat/cpa-apc/index_f.cfm
8. Plan nord-américain de gestion de la sauvagine : http://nawmp.ca/eng/pub_f.html
9. Environnement Canada, Rapport sur les plans et les priorités 2007-2008 : http://www.tbs-sct.gc.ca/rpp/2007-2008/EC-EC/ec-ec00-fra.asp
10. Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement : http://www.statcan.ca/francais/freepub/16‑251‑XIF/16-251-XIF2005000.htm
11. Rapport des indicateurs de l'écosystème de la Baie de Georgie et de Puget Sound : http://www.pyr.ec.gc.ca/georgiabasin/reports/EnvInd_Report/summary_f.htm
12. Base de données canadienne sur les désastres, Sécurité publique Canada : http://www.securitepublique.gc.ca/res/em/cdd/index-fr.asp.
13. Météo, Environnement Canada: http://www.meteo.gc.ca/canada_f.html
14. Archives climatiques nationales en ligne, Environnement Canada : http://climate.weatheroffice.ec.gc.ca
15. L'IRTC est l'acronyme de l'Initiative de recherche et de technologie CBRNE : CBRNE signifie chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosif. L'IRTC est une initiative pluriministérielle.
16. Sondage national sur les produits et les services météorologiques, mai 2002, Centre de recherche Décima (auprès des résidents des dix provinces); Attitudes envers l'information météorologique dans le nord, Environics Research Group, août 2005 (sondage auprès des résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut et du Nunavik).
17. Substances chimiques : http://www.chemicalsubstanceschimiques.gc.ca/index.html
19. Branché sur l'air pur (Environnenent Canada) : http://www.ec.gc.ca/cleanair-airpur/default.asp
20. Environnement Canada, Le Programme d'immersion en mer d'Environnement Canada: http://www.ec.gc.ca/seadisposal
21. Ministère de la Justice Canada, Loi sur l'accès à l'information : http://laws.justice.gc.ca/fr/showdoc/cs/A-1///fr?page=1
22. Environnement Canada, Le Programme d'immersion en mer d'Environnement Canada: http://www.ec.gc.ca/seadisposal/
23. Environnement Canada, Le Programme d'immersion en mer d'Environnement Canada, Résumé de l'étude d'impact de la réglementation: http://www.ec.gc.ca/seadisposal/regs/min_reg_g2_f.html
24. Environnement Canada, Le Programme d'immersion en mer d'Environnement Canada: http://www.ec.gc.ca/seadisposal/regs/min_reg_g2_e.html
25. Environnement Canada, Vérification et évaluation: http://www.ec.gc.ca/ae-ve
26. Environnement Canada, Conservation des oiseaux migrateurs: http://www.cws-scf.ec.gc.ca/mbc-com/
27. Ministère de la Justice Canada, Loi sur l'accès à l'information: http://laws.justice.gc.ca/fr/showdoc/cs/a-1///fr?page=1
28. Environnement Canada, Vérification et évaluation : http://www.ec.gc.ca/ae-ve/Default.asp
29. Bureau du vérificateur général du Canada : http://www.oag-bvg.gc.ca/
30. Environnement Canada, Vérification et évaluation : http://www.ec.gc.ca/ae-ve/Default.asp
31. Système d'information sur le développement durable : http://www.sdinfo.gc.ca
32. Stratégie de développement durable 2004-2006 : http://www.ec.gc.ca/sd-dd_consult/SDS2004/index_f.cfm
33. Environnement Canada : http://www.meteo.gc.ca/
34. Environnement Canada, Service canadien des glaces: http://www.glaces-ice.ec.gc.ca/
35. Polar View: http://www.polarview.org
36. Rapports de recherches sur l'opinion publique : http://www.porr-rrop.gc.ca/
Ce tableau indique les projets ministériels qui dépassent le niveau d'approbation délégué relatif aux projets ainsi que les ressources utilisées.
2006-2007 |
|||||||
(en millions de dollars) | Coût estimatif actuel total | Dépenses réelles 2004-2005 |
Dépenses réelles 2005-2006 |
Budget principal des dépenses | Dépenses prévues | Autorisations totales | Dépenses réelles |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | |||||||
Construction d'une station météorologique Eureka, T.N.-O. (ADP) (Mise en œuvre du projet) |
14,7 | 3,4 | 1,8 | 1,0 | 1,0 | 1,0 | 0,1 |
Programme hydrométrique (ADP) (Clôture du projet) |
10,0 | 1,8 | 0,1 | - | - | - | - |
Centre météorologique du Canada – agrandissement des installations (ADP) (Clôture du projet) |
8,3 | 0,5 | 0,1 | 0,3 | 0,3 | 0,3 | - |
Mise à niveau des installations du super-ordinateur vers des capacités électriques et de refroidissement (ADP) (Mise en œuvre du projet) (1) | 6,1 | 0,0 | 0,1 | 6,0 | 6,0 | 6,0 | 1,2 |
Modernisation du programme d'observation du climat (ADP) (Mise en œuvre du projet) | 8,6 | 1,8 | 1,4 | 1,6 | 1,6 | 1,6 | 1,0 |
Remplacement du système d'alimentation sans coupure à l'installation de Dorval (ADP) (Mise en œuvre du projet) |
10,6 | - | - | - | - | 0,2 | 0,1 |
Total des projets | 58,3 | 7,5 | 3,5 | 8,9 | 8,9 | 9,1 | 2,4 |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre à cause de l'arrondissement des chiffres.
Le tableau 8 présente les projets de grande envergure par secteur d'activité qui ont dépassé le montant approuvé par le Ministère. Le pouvoir délégué d'Environnement Canada est de 2,5 millions de dollars pour les projets généraux, de 2 millions de dollars pour les nouvelles technologies (avec une limite de remplacement de 5 millions de dollars) et de 2,5 millions de dollars pour les projets
appartenant à la catégorie biens réels. Tous les projets de grande envergure énumérés ont reçu l'approbation définitive du projet (ADP). L'ADP signifie que le Conseil du Trésor a approuvé le projet et qu'il accorde l'autorisation de dépenser pour permettre d'atteindre les objectifs visés lors de la phase de mise en œuvre du projet. Les ministères et organismes responsables sont tenus de
demander une ADP seulement après avoir établi la portée de l'ensemble du projet et en avoir établi le coût selon une estimation fondée.
(1) Les retards que les architectes ont connus à l'étape de conception du projet ont retardé le début des travaux de construction, phase au cours de laquelle la plupart des dépenses sont engagées.
Les tableaux suivants fournissent des détails sur les résultats des programmes de paiements de transfert (PPT) ou les progrès réalisés jusqu'à maintenant relativement à chacun de ces PPT pour lesquels le total des paiements de transfert excède 5 millions de dollars pour l'exercice 2006-2007.
Contributions à l'appui des initiatives liées à l'environnement et au développement durable | ||||||
Date de mise en œuvre : août 1999 | Date de clôture : le 31 mars 2009 | |||||
But du PPT :
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Objectifs et résultats prévus :
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Résultats attendus et progrès accomplis jusqu'à maintenant : Les résultats et les progrès réalisés se reflètent par la livraison du programme et ce genre de contribution facilite l'accès à l'échelle nationale aux connaissances, aux outils et aux méthodes existantes afin de prendre des décisions stratégiques éclairées relativement à la santé et à l'environnement qui seront opportunes selon le contexte économique, culturel ou social. | ||||||
Contributions totales | Dépenses réelles pour 2004-2005 (1) | Dépenses réelles pour 2005-2006 (1) | Dépenses prévues pour 2006-2007 | Autorisations totales pour 2006-2007 | Dépenses réelles pour 2006-2007 | Écart(s) entre les dépenses prévues et réelles |
La biodiversité est conservée et protégée | ||||||
Contributions totales | 8,7 | 6,8 | 9,3 | 7,4 | 7,3 | (2,0) |
Une eau saine, propre et sécuritaire | ||||||
Contributions totales | 0,1 | 0,2 | 0,5 | 0,2 | 0,2 | (0,3) |
Les Canadiens adoptent des approches qui assurent l'utilisation et la gestion durables du capital naturel et des paysages exploités | ||||||
Contributions totales | 4,6 | 5,6 | 4,5 | 6,6 | 6,6 | 2,1 |
Meilleures connaissances et renseignements sur les conditions météorologiques et environnementales afin d'exercer une influence sur la prise de décisions | ||||||
Contributions totales | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,0 |
Les Canadiens sont informés sur les prévisions et les conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | ||||||
Contributions totales | 1,4 | 0,4 | 0,4 | 1,2 | 1,2 | 0,8 |
Réduction des risques posés par les substances nocives et dangereuses dans l'environnement | ||||||
Contributions totales | 4,2 | 4,1 | 2,1 | 2,6 | 2,6 | 0,5 |
L es Canadiens adoptent des démarches de consommation et de production durables | ||||||
Contributions totales | 0,5 | 0,7 | - | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre | ||||||
Contributions totales | 3,1 | 9,9 | 0,5 | 0,0 | 0,0 | (0,5) |
Les Canadiens s'adaptent aux effets du changement climatique et les comprennent | ||||||
Contributions totales | 0,0 | - | - | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Total du PPT | 22,9 | 27,9 | 17,5 | 18,3 | 18,2 | 0,7 |
Observations sur les écarts : Sans objet | ||||||
Résultats importants de l'évaluation et adresse électronique de la dernière évaluation: http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/database/newdeptview_f.asp | ||||||
En 2005, un suivi a été fait pour évaluer la mise en œuvre des mesures correctives recommandées dans les deux affectations précédentes. Il visait en particulier à déterminer la pertinence, l'efficacité et l'opportunité des activités de gestion donnant suite aux recommandations des vérifications initiales et de l'évaluation. Le suivi a permis de conclure que d'importants progrès avaient été réalisés en ce qui a trait à la gestion des subventions et des contributions; il y a cependant place à d'autres améliorations dans les domaines suivants : une formation formelle relative au programme qui engloberait les divers aspects du processus de gestion des subventions et des contributions; le nombre de vérifications relatives aux bénéficiaires; la gestion des risques; les approches concernant l'autorisation des paiements; les obligations de déclaration et l'exhaustivité du cadre de gestion des subventions et des contributions. | ||||||
Contributions visant à appuyer le Programme d'intendance de l'habitat | ||||||
Date de mise en œuvre : le 20 août 2000 | Date de clôture : le 31 mars 2008 | |||||
But du PPT :
|
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Objectifs :
Résultats prévus :
|
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Résultats attendus et progrès jusqu'à maintenant : D'avril 2006 à mars 2007, le Programme d'intendance de l'habitat (PIH) a versé 8,9 millions de dollars à 152 projets sur les espèces terrestres et aquatiques en péril dans toutes les provinces, de même qu'au Yukon et au Nunavut. Le PIH a aussi versé 39 millions de dollars (PIH + fonds de contrepartie) à des projets de conservation de l'habitat et d'atténuation des menaces. Ces activités d'intendance ont profité à plus de 250 espèces en péril désignées par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Les activités d'élaboration, comme la surveillance, les relevés et les inventaires, de même que la collecte de connaissances écologiques traditionnelles, la sensibilisation, l'éducation et la vulgarisation, ainsi que la planification et l'élaboration de programmes, ont rejoint plus de 2 millions de personnes. Les activités de conservation, comme la protection de l'habitat, l'amélioration de l'habitat et l'atténuation directe des menaces, ont permis de protéger 906 hectares d'habitat au moyen de mesures de protection juridiquement contraignantes, de même que 232 631 autres hectares d'habitat au moyen de mesures de protection non contraignantes. En outre, elles ont permis d'améliorer 16 908 hectares d'habitat et de venir en aide à 47 791 espèces végétales et animales faisant face à des menaces immédiates. |
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Contributions totales | Dépenses réelles pour 2004-2005 (1) | Dépenses réelles pour 2005-2006 (1) | Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Autorisations totales pour 2006-2007 |
Dépenses réelles pour 2006-2007 |
Écart(s) entre les dépenses prévues et réelles |
La biodiversité est conservée et protégée | ||||||
Contributions totales | 10,2 | 9,3 | 9,5 | 9,2 | 8,9 | (0,6) |
Total du PPT | 10,2 | 9,3 | 9,5 | 9,2 | 8,9 | (0,6) |
Observations sur les écarts : Sans objet | ||||||
Résultats importants de l'évaluation et adresse électronique de la dernière évaluation : Sans objet | ||||||
Une évaluation indépendante a été entreprise juste avant l'exercice de financement 2004-2005. Il en est ressorti que le mandat, les buts, les objectifs et les méthodes de réalisation du programme sont pertinents afin de réaliser les objectifs canadiens en matière d'espèces en péril et qu'ils témoignent d'une gestion et de mécanismes de responsabilisation appropriés en ce qui concerne les fonds fédéraux alloués. Étant donné la proclamation de la Loi sur les espèces en péril, l'évaluation suggère une réorientation des priorités du programme afin de se concentrer davantage sur les espèces en péril. Ces recommandations ont été suivies au cours de l'exercice 2004-2005. | ||||||
Contributions à ÉcoAction - Initiative de financement communautaire | ||||||
Date de mise en oeuvre : 1998 | Date de clôture : le 31 mars 2009 | |||||
But du PPT: Soutenir financièrement des organisations sans but lucratif afin qu'elles puissent entreprendre des projets environnementaux qui permettent d'obtenir des résultats positifs et mesurables au sein de la collectivité. | ||||||
Objectifs :
Résultats prévus:
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Résultats obtenus et progrès accomplis jusqu'à maintenant : ÉcoAction demeure le seul programme national d'Environnement Canada qui vise à appuyer les projets communautaires relatifs à la qualité de l'air et de l'eau. ÉcoAction complète également les programmes d'Environnement Canada qui sont déjà en place sur les enjeux traitant des espèces en péril, de la conservation des habitats et de l'éradication des espèces envahissantes dans les secteurs ruraux et urbains. En 2006-2007, Le financement du Programme mène à l'accroissement efficace des contributions des commanditaires à un ratio de 2,60 $ pour chaque 1 $ de financement du programme et soutient l'augmentation du recrutement à temps partiel et à temps plein Le Programme appuie également les stratégies de réduction de l'utilisation énergétique qui permettent aux contribuables et aux entreprises d'économiser de l'argent, et il réduit les besoins en nettoyage coûteux des substances toxiques et dangereuses, et préservent les ressources naturelles du Canada. Au cours de l'exercice 2006-2007, 223 projets axés sur les communautés ont été financés par ÉcoAction. |
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Contributions totales | Dépenses réelles pour 2004-2005 (1) | Dépenses réelles pour 2005-2006 (1) | Dépenses prévues pour 2006-2007 |
Autorisations totales pour 2006-2007 |
Dépenses réelles pour 2006-2007 |
Écart(s) entre les dépenses prévues et réelles |
Les Canadiens sont informés quant aux prévisions et aux conditions météorologiques courantes et y réagissent bien | ||||||
Contributions totales | 5,2 | 5,0 | 5,0 | 4,6 | 4,6 | (0,4) |
Total du PPT | 5,2 | 5,0 | 5,0 | 4,6 | 4,6 | (0,4) |
Observations sur les écarts : Sans objet | ||||||
Résultats importants de l'évaluation et adresse électronique de la dernière évaluation : http://www.tbs-sct.gc.ca/rma/database/1det_f.asp?id=10429 |
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Le suivi de l'examen a permis de conclure que le programme ÉcoAction a su voir à toutes les préoccupations et recommandations identifiées dans le rapport initial de révision. Le programme a déjà pris en considération, ou est en voie de le faire, les suggestions faites dans le cadre du rapport. |
Les totaux peuvent différer d'un tableau à l'autre et à l'intérieur d'un même tableau en raison de l'arrondissement des chiffres.
(1) En raison aux changements apportés à la structure de déclaration, les montants par activité de programme ont été calculés selon le tableau de concordance du ministère.
Consultez les précédents Rapports sur le rendement d'Environnement Canada pour des renseignements financiers détaillés.
Technologies du développement durable Canada (TDDC) | ||
Date de début : le 26 mars 2001 | Date de fin : le 30 juin 2015 | Financement total : 550 million $ |
Description : Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une fondation indépendante créée par une loi du Parlement qui a reçu la sanction royale en juin 2001. La fondation est une société sans but lucratif et sans capital social régie par un conseil d'administration, en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. La fondation rend compte au Parlement par l'intermédiaire du ministre des Ressources naturelles. Les modalités et conditions de fonctionnement de TDDC sont énoncées dans la loi fondatrice et sont précisées davantage dans le troisième accord de financement (signé par le ministre de l'Environnement et le ministre des Ressources naturelles). Le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Bureau du Conseil privé sont les principaux organismes centraux qui ont participé à la détermination des conditions énoncées dans l'accord de financement. D'autres ministères fédéraux, tels qu'Industrie Canada, collaborent avec la fondation sur des questions qui les intéressent. La fondation a pour objectif de financer la conception et la démonstration accélérées de projets coopératifs qui portent sur les problèmes liés aux changements climatiques, à la qualité de l'air, à l'eau propre et au sol propre. |
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Résultats stratégiques : TDDC fait partie du plan de projets axé sur les résultats (PPAR) 3a3d : Solutions technologiques avancées. Ce PPAR comporte des initiatives et des activités qui soutiennent la prestation du Cadre pour la compétitivité et la durabilité de l'environnement (CCDE), les tables sectorielles sur la durabilité et la TITLE (LCPE), parties 3, 5 et 7, par la conception, l'évaluation, la démonstration et le déploiement de technologies environnementales qui renforcent la performance environnementale et la compétitivité industrielle, à l'échelle nationale et internationale, et qui favorisent l'atteinte des objectifs d'intendance environnementale. | ||
Sommaire des plans annuels des bénéficiaires : L'objectif premier du fonds de TDDC consiste à concevoir et à montrer de nouvelles technologies de développement durable liées aux changements climatiques, à la qualité de l'air, à l'eau propre et au sol propre, afin de favoriser le développement durable. En 2006, TDDC a annoncé 35 projets de financement. La participation financière de TDDC a été de 76 million $ (30 p. 100), celle des participants du secteur privé de 157 million $ (62 p. 100) et celle de certains autres programmes gouvernementaux de 22 million $ (8 p. 100), la valeur totale des projets atteignant 225 million $. Depuis sa création, TDDC a fourni 238 million $ (28 p. 100 en vue de la conception et de la démonstration de technologies dans le cadre de 107 projets, tandis que le secteur privé a contribué pour 499 million $ (59 p. 100) et les autres sources gouvernementales pour 109 million $ (13 p. 100), la valeur totale des projets atteignant 846 million $. TDDC estime que ces 107 projets ont le potentiel de réduire les émissions de CO2 de 12,6 mégatonnes par an d'ici 2012. TDDC a une valeur comptable de 523 million $, en date du 31 décembre 2006. Ainsi, les revenus de TDDC sur l'investissement de 550 million $ reçu du gouvernement ont contrebalancé les coûts de fonctionnement et les déboursements pour les projets à ce jour. Les projets financés par TDDC sont menés dans les principaux secteurs économiques canadiens, y compris l'exploration et la production énergétiques, la production d'énergie, l'utilisation de l'énergie, les transports, l'agriculture, la foresterie et les produits du bois et la gestion des déchets. Des 107 projets financés à ce jour, 76 p. 100 (soit 81 projets) ont eu des répercussions sur les changements climatiques, 17 p. 100 (soit 18 projets) ont eu des répercussions sur la qualité de l'air et 7 p. 100 (soit 8 projets) ont eu des répercussions sur la propreté de l'eau et des sols. TDDC tient deux cycles de financement par année, en août et en janvier, au cours desquels les demandeurs doivent envoyer leur déclaration d'intérêt (DI) pour leur projet. Après la présentation et l'évaluation des propositions, les annonces des contrats sont faites environ dans les neuf mois suivant l'acceptation des DI. TDDC a créé un système e-Grant qui permet de traiter électroniquement les demandes de financement. TDDC gère le portefeuille de 550 million $ pour répondre aux exigences de liquidité de l'organisme conformément aux lignes directrices en matière de placement énoncées dans l'accord de financement. |
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Évaluations planifiées : Conformément à l'article 10.10 de la Troisième entente de financement concernant le Fonds d'appui technologique au développement durable, TDDC a terminé l'Évaluation intérimaire de 2006, soit la première des deux évaluations provisoires requises à être effectuées par une tierce partie indépendante. Conformément à la Troisième entente de financement, TDDC a présenté le rapport à Environnement Canada et à Ressources naturelles Canada avant la date d'échéance du 30 juin 2006 et l'avait rendu public en l'affichant dans le site Web de TDDC. Dans le cadre de l'évaluation provisoire, on a évalué si TDDC se conforme à son mandat et poursuit ses objectifs et, dans la mesure du possible, si des mises au point peuvent et doivent être faites. L'évaluation s'est attachée aux trois principaux sujets suivants :
Les plus importantes recommandations figurent ci-dessous.
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Vérification prévue: Aucune vérification n'est prévue en 2006-2007. | ||
Adresse URL du site d'accueil : http://www.sdtc.ca/ | ||
Fonds municipaux verts (FMV) de la Fédération canadienne des municipalités (FCM)* | ||
Date de début : 2000 | Date de fin : à perpétuité | Financement total : 550 Million $ (Financement d'Environnement Canada : 275 Million $) |
Description : La Fédération canadienne des municipalités (FCM) est un organisme non gouvernemental sans but lucratif qui gère les FMV de 550 millions $, au moyen d'un accord indépendant avec Environnement Canada (EC) et Ressources naturelles Canada (RNCan). Établis en 2000 au moyen de deux ententes de financement totalisant 125 millions de
dollars, les Fonds municipaux verts ont été doublés en 2002, avec un montant supplémentaire de 125 millions de dollars. Le dernier accord de financement (2005) a permis d'injecter 300 millions $ supplémentaires aux fonds et de combiner les deux fonds en un seul, soit les FMV. Les FMV sont financés et gérés à part égale par RNCan et EC sans aucun lien de dépendance, créant ainsi un partenariat solide entre la FCM et le Gouvernement du Canada. Le Conseil national d'administration de la FCM, officiellement désigné comme l'organe décisionnel des fonds, est appuyé par un comité de 15 membres comprenant cinq membres désignés par le gouvernement fédéral. Le Conseil joue un rôle clé et il est appuyé par le secrétariat de la FCM et le comité d'examen par des pairs des FMV. Ce financement appuie les subventions, les prêts et les garanties de prêts et il est conforme à la raison d'être et au mandat de l'accord original. Un montant de 150 millions $ provenant de ce fonds sera utilisé exclusivement pour les prêts aux fins de nettoyage et de redéveloppement des sites municipaux contaminés (friches industrielles). Le nouvel accord comprend des révisions considérables qui devraient accroître de façon importante les avantages sociaux, économiques et pour l'environnement des FMV en augmentant les montants accordés, la souplesse et la clarté. Le montant total de financement attribué aux FMV et disponible pour les municipalités est directement lié aux avantages pour l'environnement et à l'innovation des projets entrepris, avec une combinaison de subventions et de prêts jusqu'à 80 p. 100 des coûts possibles des projets offrant des avantages exceptionnels pour l'environnement. |
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Résultats stratégiques : Les FMV ont été créés pour favoriser les investissements municipaux dans les technologies environnementales, les projets d'infrastructure et les pratiques visant à réduire, à gérer et à prévenir la pollution de l'air, de l'eau, du sol ou du climat au Canada et fournissent des outils pour soutenir la gestion des risques et les
décisions prises aux Tables sectorielles sur la durabilité (TSD). Depuis 2000, les FMV ont contribué à plus de 590 projets et études, ce qui a engendré des investissements de plus de 318 million $ dans le domaine de la durabilité municipale. La FCM estime que ces initiatives permettront de réduire les émissions de plus de 1 200 tonnes d'oxydes d'azote et de soufre et de 1,2 million de tonnes d'équivalents de dioxyde de carbone. Les FMV ont pour objectif d'améliorer la qualité de l'air, de l'eau et du sol, de protéger le climat et d'avoir un effet positif sur la santé et la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes, et ce, en faisant ce qui suit.
2. Donner un effet de levier aux contributions du secteur privé afin de rendre les villes du Canada plus efficientes sur le plan énergétique tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. 3. Améliorer l'efficience environnementale et la rentabilité des infrastructures municipales. |
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Sommaire des plans annuels de la fondation : La FCM a émis son Énoncé annuel des plans et des objectifs 2007-2008 en avril 2007. Ce document est affiché dans le site Web de la FCM.1 |
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Évaluations planifiées : Les FMV ont été l'un des cas qui a fait l'objet d'une étude publiée dans un récent rapport et qui visait à évaluer l'utilisation des fondations à titre d'instruments de politiques publiques. Cette étude a été menée par la firme KPMG s.r.l. pour le gouvernement du Canada, dans le cadre d'un engagement pris par le Comité sénatorial permanent des finances nationales et le Comité permanent des comptes publics. Les résultats de l'étude sont affichés dans le site Web du Conseil du Trésor, à l'adresse suivante : http://www.tbs-sct.gc.ca/report/orp/2007/ef-fe/ef-fe_f.asp EC et RNCan n'ont pas prévu ni mené de vérification au cours de la dernière année. |
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Vérifications prévues : La FCM a publié les résultats de la vérification effectuée pour l'exercice 2006-2007 dans le Rapport annuel 2006-2007du FMV qui sera bientôt accessible sur le site Web du FMV.2 EC et RNCan ne prévoient pas mener de vérification actuellement, mais ils pourraient le faire en tout temps conformément aux dispositions de l'Entente de financement avec la FCM. |
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Adresse URL du site de la fondation : http://www.collectivitesviables.fcm.ca/fr/GMF/) | ||
*Environmment Canada et Ressources Naturelle Canada ont contribués $275M chacun. | ||
Clayoquot Biosphere Trust (CBT)* | ||
Date de début : 2000 | Date de fin : Continu | Financement total : 12 millions de dollars (financement en nature d'Environnement Canada) |
Description : La subvention du Clayoquot Biosphere Trust (CBT) a permis de créer un fonds de dotation pour le CBT - la pierre angulaire de la réserve de la biosphère de L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) de Clayoquot Sound. Le CBT utilise les revenus provenant du fonds de dotation afin d'appuyer la recherche locale, l'éducation et la formation dans la région de la réserve de la biosphère. | ||
Résultats stratégiques :
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Sommaire des plans annuels de la fondation : En 2006 2007, les affectations de fonds pour la recherche axée sur la communauté, l'éducation, la formation, le renforcement des capacités et les projets culturels ont mené à la création de 25 projets :
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Observations sur les écarts : Le fonds est administré par la Fondation. | ||
Résultats importants de l'évaluation et URL à la dernière évaluation : http://www.clayoquotbiosphere.org/ | ||
* Environnement Canada ne rend pas compte des activités financières de cette fiducie. | ||
Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA)* | ||
Date de début : Février 2000 | Date de fin : 2010 | Financement total : 110 millions de dollars |
Description : La Fondation canadienne pour les sciences du climat et de l'atmosphère (FCSCA) est le principal organisme de financement de la recherche universitaire sur le climat, ainsi que des travaux sur l'atmosphère et les océans au Canada. Disposant d'un budget total de 110 millions de dollars, elle accorde des subventions par la voie d'un concours (les demandes sont évaluées par des pairs). Son mandat prendra fin en mars 2011. | ||
Résultats stratégiques : Accroître les ressources intellectuelles du Canada dans le domaine de la climatologie et des sciences de l'atmosphère en formant et conservant les chercheurs, en contribuant à la création et la disséminaton de nouvelles connaissances pertinentes, en intensifiant le transfert des découvertes scientifiques aux parties intéressées et enfin, en rehaussant le profil scientifique du Canada au niveau international. Cette action présente des avantages, notamment la mise à disposition de meilleures informations pour l'élaboration des politiques et des prévisions opérationnelles et pour l'adaptation aux changements climatiques et aussi, pour l'amélioration de l'efficacité de la gestion des risques liés au climat. | ||
Résumé des résultats atteints par le bénéficiaire : En 2006-2007, la FCSCA a engagé des fonds supérieurs à 15 millions de dollars destinés à cinq nouveaux réseaux de recherche importants et à six projets supplémentaires. Cela porte à plus de 109 millions de dollars le total des fonds investis dans la recherche universitaire sur le climat, les conditions
météorologiques exceptionnelles, la qualité de l'air et la prévision environnementale marine. Plus de la moitié des fonds ont ainsi été consacrés au climat. Plusieurs de ces réseaux sont liés à des programmes de recherche internationaux réalisés par de multiples partenaires. Le soutien complémentaire (à levier financier) apporté à ces réseaux a doublé les ressources à leur
disposition. Au 31 mars 2007, quatre des 24 grands réseaux de recherche coopérative financés par la FCSCA et 75 des 131 projets avaient achevé la réalisation de leurs activités.
La fondation a également été l'hôte ou l'hôte conjoint d'un certain nombre d'ateliers et de symposiums, y compris une séance d'information en février 2007 sur le rapport du Groupe de Travail 1 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ayant pour thème « Physical Science Basis of Climate Change »; la FCSCA a aussi contribué partiellement à la mise à disposition, au Canada, de bureaux dédiés à deux projets internationaux. L'Année polaire internationale a été une excellente occasion de focaliser l'attention du monde sur les vastes et vitales régions polaires et d'en apprendre davantage sur celles-ci. Ces dernières années, la FCSCA a consacré quelque 28 millions de dollars, soit plus du quart de son investissement total dans la recherche, à appuyer la réalisation de projets et les travaux de grands
réseaux de recherche relatifs au nord et (ou) à la cryosphère. La FCSCA a signé un accord de partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada afin de faire office de comité national canadien pour le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC). Cette entente servira à intensifier l'implication du Canada dans les initiatives du PMRC et à veiller à ce que les intérêts de notre pays soient représentés et enfin, à faire rapport
sur la participation de ce dernier. Les résultats de la recherche financée par la FCSCA sont pertinents en ce qui a trait à la politique suivie et aux opérations menées dans des domaines comme les changements climatiques, les prévisions météorologiques et environnementales, la sécurité publique, la santé humaine et la gestion des ressources naturelles. Ci-dessous, quelques-unes des réalisations enregistrées pour la période 2006-2007 :
Prévision environnementale marine
Météo, climat et modélisation climatique
Gaz à effet de serre
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Commentaires sur les variations : Sans objet | ||
Résultats significatifs des évaluations et adresse URL menant à la dernière évaluation : La FCSCA a effectué sa deuxième évaluation provisoire en 2006-2007. L'évaluation a pris fin en février 2007 et portait sur le cadre de gestion et de responsabilisation axé sur les résultats et sur les procédures afférentes, ainsi que sur les extrants du programme de la fondation. Cette évaluation tire la conclusion que l'actuelle structure de gestion de la FCSCA est efficace et que la recherche de la fondation a été conduite de façon efficiente. Les recommandations clés ci-dessous ont été émises : consacrer des ressources supplémentaires pour s'assurer de l'efficacité des communications; disséminer les résultats de la recherche dans un format approprié pour les responsables des orientations politiques et éduquer ces derniers en ce qui a trait à l'incidence de la recherche sur les politiques; collecter systématiquement l'information sur les résultats et les impacts pour qu'elle serve à la prochaine évaluation (en 2010). Aucune adresse URL disponible. | ||
Adresse URL du site Web de la fondation : http://www.cfcas.org/index_f.html | ||
Adresse URL du Rapport annuel de la fondation : http://www.cfcas.org/sitemap |
*Les contributions financières versées à cette fondation ne figureront pas dans le rapport pour la période 2004-2007, car la plus récente contribution, de l'ordre de 50 millions de dollars, consentie par le gouvernement du Canada à la FCSCA, n'a été versée qu'en 2003-2004.
Notes de bas de page
Initiative horizontale : Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux (PAASCF). Remplacé par le Plan d'action des sites contaminés fédéraux (PASCF), approuvé en mars 2005* | |||||
Ministères responsables : Environnement Canada et Secrétariat du Conseil du Trésor | |||||
Date de mise en œuvre : Le 1er avril 2003 (le PASCF est entré en vigueur en avril 2005) | |||||
Date de clôture : Financement du PAASCF jusqu'au 31 mars 2008. Remplacé par le PASCF en avril 2005 pour les 12 à 15 prochaines années. Présentement, le financement est approuvé jusqu'au 31 mars 2010. | |||||
Financement total pour le PAASCF et le PASCF : 1 629,1 million $ | |||||
Description : Le Plan d'action accéléré des sites contaminés fédéraux (PAASCF) et le programme qui lui a succédé, le Plan d'action des sites contaminés fédéraux (PASCF) sont un mécanisme à long terme visant à résoudre les problèmes liés aux sites contaminés fédéraux constituant un risque écologique et un risque pour la santé humaine élevés. À la fin de mars 2004, les sites contaminés fédéraux représentaient une responsabilité financière de l'ordre de 3,5 G$. Bien que la responsabilité de la gestion et de la remise en état des sites incombe aux ministères gardiens, l'ensemble du programme est administré conjointement par Environnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor. | |||||
Résultats intégrés : Réduire la responsabilité fédérale et les risques pour la santé humaine et l'environnement, y compris l'habitat des poissons. Accroître la confiance du public dans la gestion globale des biens immobiliers fédéraux en assurant une gestion efficace des risques et en remettant en état les sites contaminés fédéraux. | |||||
La structure de gouvernance pour le PAASCF et le PASCF : Le Comité directeur des SMA sur les lieux contaminés fédéraux est appuyé par le groupe de travail sur la gestion des lieux contaminés (GTGLC) et le Secrétariat du PASCF (EC) qui assure la coordination générale des programmes. | |||||
Partenaires fédéraux | Total approuvé (2003-2010) | Dépenses prévues pour 2006-2007 | Résultats prévus pour 2006-2007 | ||
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 2 022 249 | 446 000 | Remise en état et gestion des risques pour un projet. Évaluation d'environ 40 sites. * | ||
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) | 1 013 544 | 214 320 | Remise en état et gestion des risques pour un projet. | ||
Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) | 183 783 | 0 | Non Disponible | ||
Service correctionnel du Canada (SCC) | 2 165 850 | 247 670 | Remise en état et gestion des risques pour deux projet. Évaluation d'environ 5 sites.* | ||
Environnement Canada | 88 937 799 (Inclut le secrétariat, l'expertise et les fonds pour les projets d'EC) | 11 955 095 |
Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens, en ce qui a trait à l'évaluation des risques écologiques liés aux sites contaminés. Prestation de formation et d'orientation relatives à l'évaluation des risques écologiques. Soutien administratif et administration du Comité directeur des SMA et du GTGLC, administration des aspects non financiers du programme, y compris la gestion du processus de sélection des projets, la conception et le maintien d'un site Web sécurisé et l'établissement de rapports. Remise en état et gestion des risques de 6 projets. Évaluation d'environ 120 sites.* |
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Ministère des Pêches et des Océans (MPO) | 46 325 069 (Inclut l'expertise et les fonds pour les projets du MPO) | 12 882 103 |
Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens, en ce qui a trait à l'évaluation des risques écologiques liés aux sites contaminés. Participation au processus de présentation des projets, y compris l'examen des renseignements fournis par les ministères et la prestation de la partie sur l'habitat du poisson de l'évaluation des risques écologiques. Remise en état et gestion des risques de 88 projets. Évaluation d'environ 734 sites.* |
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Santé Canada (SCan) | 43 869 533 (Inclut l'expertise et les fonds pour les projets de Scan) | 6 723 032 |
Prestation de conseils scientifiques et techniques aux ministères gardiens, en ce qui a trait à l'évaluation des risques écologiques liés aux sites contaminés. Prestation de formation et d'orientation relatives à l'évaluation des risques écologiques. Participation au processus de présentation des projets, y compris l'examen des renseignements sur la santé humaine fournis par les ministères et la prestation de la partie sur la santé humaine de l'évaluation des risques écologiques. Remise en état et gestion des risques de 5 projets. Évaluation d'environ 12 sites. |
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Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC) | 372 103 356 | 102 023 357 |
Affaires du Nord canadien : soin et maintien de 9 mines abandonnées et d'une aire migratoire. Remise en état et gestion des risques de 14 projets. Évaluation d'environ 40 sites.* Affaires indiennes et inuit : Remise en état et gestion des risques de 27 projets. Évaluation d'environ 30 sites.* |
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Les ponts Jacques-Cartier et Champlain Incorporée | 202 000 | 130 000 | Évaluation de 2 sites. | ||
Ministère de la Défense nationale (MDN) | 298 843 843 | 46 048 078 | Remise en état et gestion des risques de 29 projets. Évaluation d'environ 140 sites.* | ||
Ressources naturelles Canada (RNCan) | 1 129 000 | 306 000 | Évaluation de 6 sites.* | ||
Commission de la capitale nationale (CCN) | 225 000 | 225 000 | Évaluation de 15 sites.* | ||
Agence Parcs Canada | 6 848 240 | 2 087 796 | Remise en état et gestion des risques de 6 projets. Évaluation d'environ 40 sites.* | ||
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) | 11 926 834 (Inclut l'expertise et les fonds pour les projets de TPSGC) | 3 974 296 |
Remise en état et gestion des risques de 7 projets. Évaluation d'environ 20 sites.* Conception d'outils de gestion des projets, diffusion de renseignements sur les technologies novatrices et les technologies utilisées pour les projets. |
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Gendarmerie royale du Canada (GRC) | 4 148 980 | 2 150 041 | Remise en état et gestion des risques de 3 projets. Évaluation d'environ 125 sites.* | ||
Transports Canada (TC) | 47 942 218 | 16 270 313 | Remise en état et gestion des risques de 11 projets. Évaluation d'environ 15 sites.* | ||
Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) | 2 266 971 | 482 083 | Assurance de la conformité aux politiques du Conseil du Trésor sur la gestion des sites contaminés fédéraux, examen des aspects financiers des propositions, administration des fonds et prestation de conseils à EC sur la surveillance des progrès accomplis dans l'ensemble du gouvernement. | ||
Ressources de gestion des programmes non allouées | 1 000 000 (500 000 en 2008‑2009 et 2009‑2010) | 0 | Non Disponible | ||
Coûts d'aménagement | 7 117 071 | 1 304 029 | |||
TOTAL | 1 121 671 128 | 207 509 213 | |||
* Le processus d'évaluation inclut les cinq premières étapes du processus en dix étapes de traitement des sites contaminés décrit dans le document intitulé Approche fédérale en matière de lieux contaminés (2000), c.-à-d. la détermination des lieux suspects, l'examen historique, les essais initiaux, la classification et les essais détaillés. | |||||
Résultats que doivent obtenir les partenaires non fédéraux (le cas échéant) : Non Applicable | |||||
Personne-ressource: | Approuvé par : | Date d'approbation : |
* Les dépenses du Plan d'action des sites contaminés fédéraux (PASCF) seront disponibles en automne 2007.
Initiative de l'écosystème du bassin des Grands Lacs* | ||||||
Ministère responsable : Environnement Canada | ||||||
Date de début : avril 2005 | ||||||
Date d'échéance : mars 2010 | ||||||
Financement total : 40 million $ sur cinq ans | ||||||
Description : L'Initiative écosystémique des Grands Lacs fédérale est un modèle d'intégration horizontale. Elle est le moyen par lequel le Canada pourra respecter ses engagements dans le cadre de l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'eau des Grands Lacs (ACEQEGL) et assurer un environnement sain des Grands Lacs. L'ACEQEGL a été signé
pour la première fois en 1972 et a, par la suite, été révisé en 1978 et modifié en 1987. Des examens secondaires de l'Accord ont eu lieu en 1992 et en 1999. On a procédé à un examen plus complet de l'ACEQEGL en 2006, une obligation qui a été déclenchée par la publication du 12e Rapport biennal de la Commission mixte internationale (CMI). Le Comité exécutif binational est le mécanisme de gestion qui réunit les ministères fédéraux, provinciaux et des états du Canada et des États-Unis pour la planification et la gestion des initiatives qui ont été élaborées dans le cadre de l'ACEQEGL et qui exigent une coordination binationale. L'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands Lacs (ACO) est le mécanisme servant à faire collaborer l'Ontario avec le gouvernement du Canada en vue de respecter les engagements du Canada en vertu de l'ACEQEGL. L'ACO harmonise les objectifs, établit les engagements mesurables et assortis d'un calendrier et coordonne les initiatives entre les ministères fédéraux et provinciaux. L'Initiative écosystémique des Grands Lacs, lancée pour la première fois en 1989 à titre de Plan d'action pour les Grands Lacs, est en cours de renouvellement pour la quatrième fois. L'Initiative écosystémique est dirigée par Environnement Canada et fait actuellement participer sept ministères ou organismes fédéraux, et fournit le centre de liaison fédéral pour la coopération avec l'Ontario et les États-Unis au niveau fédéral et des états. Étant donné la démarche écosystémique employée pour restaurer et maintenir la qualité de l'environnement dans le bassin des Grands Lacs et le caractère binational et intergouvernemental de la ressource, il faut assurer une forte intégration horizontale quant à la mise en œuvre des politiques et des programmes, compte tenu des recherches scientifiques, qui sont prévus dans le cadre de l'Initiative écosystémique des Grands Lacs. |
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Résultats intégrés : Grâce au leadership et à la coordination horizontale assurés par l'Initiative écosystémique des Grands Lacs, les ministères fédéraux, les ministères provinciaux ainsi que les agences fédérales et d'état américaines sont unis dans un programme conjoint axé sur les résultats et une vision pour un écosystème sain et prospère de l'écosystème du bassin des Grands Lacs. Les résultats communs sont un environnement sain, des citoyens en santé et des collectivités durables. | ||||||
La structure de gouvernance : L'Initiative écosystémique des Grands Lacs actuelle est un partenariat conclu entre sept ministères et un organisme du gouvernement du Canada : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Environnement Canada, Pêches et Océans Canada, Santé Canada, Ressources naturelles Canada, Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada, Transports Canada et Agence Parcs Canada. De concert avec d'autres partenaires, ils se sont donné une vision commune d'un écosystème sain, prospère et durable dans le bassin des Grands Lacs. Pour concrétiser cette vision, le gouvernement du Canada joue un rôle de chef de file, assure l'intendance et travaille en collaboration avec ses partenaires pour veiller à ce que les problèmes environnementaux passés et actuels soient résolus et les problèmes de l'avenir soient prévenus. Le financement de l'Initiative écosystémique des Grands Lacs du gouvernement du Canada a été renouvelé en 2005 sous la forme du Plan d'action 2005-2010 pour les Grands Lacs sur les secteurs préoccupants. Cette initiative consiste en un budget de 40 millions de dollars sur 5 années (8 millions de dollars par année), laquelle vise à continuer la restauration de l'environnement des secteurs préoccupants aquatiques clés déterminés selon l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'eau des Grands Lacs. De plus, on estime qu'Environnement Canada contribuera de 40 à 50 millions de dollars supplémentaires sur cinq années (de 8 à 10 millions de dollars par année) en appui au travail relatif aux Grands Lacs. L'Ontario est un partenaire important en ce qui a trait à la conservation et à la protection de la santé humaine et la qualité de l'environnement dans le bassin des Grands Lacs. Elle est un partenaire essentiel pour que le Canada respecte ses engagements dans le cadre de l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'eau des Grands Lacs. Les ministères provinciaux de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales, de l'Environnement et des Ressources naturelles de même que les ministères ou organismes fédéraux signataires de l'Accord Canada-Ontario concernant l'écosystème du bassin des Grands lacs (ACO) constituent le cadre de coordination et de coopération. Signé pour la première fois en 1971, cet Accord a subi plusieurs renouvellements, le plus récent au printemps 2002 et qui a expiré en mars 2007. Les négociations fédérales-provinciales en cours livreront un nouvel ACO de trois années qui cessera d'être en vigueur le 31 mars 2010. On s'attend à ce que le nouvel Accord soit en place au début de l'été 2007. Le Comité exécutif des Grands Lacs (CEGL) est l'organe de gestion fédéral principal au sein du Programme fédéral canadien relatifs aux Grands Lacs. Il a pour mandat de veiller à ce que le Canada respecte ses engagements dans le cadre de l'ACEQEGL grâce à la bonne exécution du Programme des Grands Lacs. Le CEGL a le mandat suivant : appuyer les orientations et les priorités stratégiques du Programme des Grands Lacs, coordonner les prises de position, les stratégies et les initiatives fédérales servant à appuyer les activités et les discussions binationales, établir l'orientation du Fonds de durabilité des Grands Lacs et faire l'examen de ses dépenses annuelles. |
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Partenaires fédéraux | Noms des programmes | Affectation totale | Dépenses prévues 2006-2007 | Dépenses réelles 2006-2007 | ||
Environnement Canada | Plan d'action pour les Grands Lacs et Plan d'action 2005 2010 pour les Grands Lacs sur les Secteurs préoccupants | 40 million de dollars sur cinq années | 5 824 689 $ | 5 824 689 $ | ||
Résultats prévus 2006-2007 :
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Résultats obtenus en 2006-2007 :
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Les autres partenaires sont ceux-ci : Ministère Pêches et Océans Canada Agence Parcs Canada Santé Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Transports Canada Travaux publics et Services gouvernementaux Canada Ressources naturelles Canada |
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Commentaires sur les écarts : Les attributions totales ont été réduites à 40 millions de dollars (8 millions de dollars par année) en raison de réductions budgétaires. Les dépenses prévues pour Environnement Canada équivalent au montant total reçu (c.-à-d. l'attribution totale) moins les réductions (c.-à-d. les réductions budgétaires, les prélèvements) dans tout l'exercice. Environnement Canada transfère les fonds à un autre ministère fédéral – Ministère Pêches et Océans Canada. On assume que ces fonds transférés (c.-à-d. l'attribution totale) équivaudront à ses dépenses prévues et réelles – EC n'effectue pas le suivi des montants de ses dépenses prévues et réelles. |
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Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux : Non Applicable | ||||||
Coordonnées : Alison Kennedy Gestionnaire adjointe, Bureau de l'environnement des Grands Lacs 416-739-5913 |
Approuvé par : Mike Goffin |
Date d'approbation : le 29 juin 2007 |
Groupe canadien pour l'observation de la Terre | ||||
Ministères responsables : Environnement Canada | ||||
Date de début : juillet 2003 | ||||
Date de fin : continu | ||||
Financement total: Aucun nouveau fonds – contributions multi-ministérielles annuelles | ||||
Description : Le Secrétariat interministériel a) coordonnera la participation du Canada au Groupe intergouvernemental spécial des observations de la Terre (GOT) et b) avancera l'observation coordonnée de la Terre au Canada. Financé par un transfert annuel interministériel et par des contributions non financières. |
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Résultats intégrés :
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La structure de gouvernance : Comité directeur des sous-ministres adjoints (SMA) (président - SMA-service météorologique de Canada) Comité de coordination interministérielle des directeurs généraux |
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Partenaires fédéraux | Noms des programmes | Affectation totale | Dépenses prévues 2006-2007 | Dépenses réelles 2006-2007 |
Environnement Canada | Services météorologiques et environnementaux | Non Disponible | 265 200 $ | 265 000 $ |
Ressources naturelles Canada | Secteur des sciences de la Terre | Non Disponible | 112 500 $ | 112 500 $ |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | Les sciences et la technologie | Non Disponible | 40 000 $ | 40 000 $ |
Agence spaciale canadienne | Observation de la Terre | Non Disponible | 30 000 $ | 30 000 $ |
Ministère des Pêches et Océans Canada | Les sciences et la technologie | Non Disponible | 25 000 $ | 10 000 $ |
Santé Canada | Radiation | Non Disponible | 20 000 $ | 20 000 $ |
Statistique Canada | Agriculture | Non Disponible | 41 000 $ | 41 400 $ |
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international | Environnement | Non Disponible | 50 000 $ | 50 000 $ |
TOTAL | 584 000 $ | 569 000 $ | ||
Commentaires sur les écarts : Les chiffres sont uniquement les dépenses salariales directes et de fonctionnement et gestion et ne comprennent pas les contributions non financières pour le personnel de fonctionnement et gestion. | ||||
Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux : Non disponible | ||||
Coordonnées : Michael Manore, Secrétariat interministériel Groupe canadien des observations de la Terre 613-947-4913 mike.manore@ec.gc.ca |
Stratégie intérimaire sur les programmes existants portant sur le changement climatique | |||
Ministères responsables : Environnement Canada | |||
Date de début : 1 avril 2006 | |||
Date de fin : 31 mars 2009 | |||
Financement total: 463,5 million $ | |||
Description: Le Canada est engagé à réagir au changement climatique. Depuis que le Canada a signé le Protocole de Kyoto en 1997, les stratégies portant sur le changement climatique ont changé et diverses approches ont été adoptées. Par exemple, des programmes préalablement financés ont eu un rôle pour réagir au changement climatique au pays et pour appuyer
nos efforts internationaux en aidant à accroître la compréhension au pays du défi et des risques afférents au changement climatique, promouvoir la technologie et l'innovation, élaborer des options stratégiques portant sur le changement climatique et agir de manière précoce pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En avril 2006, le Cabinet approuvait la Stratégie intérimaire sur les programmes existants portant sur le changement climatique. Le but de la stratégie était d'éviter les perturbations immédiates des programmes, tout en servant de pont jusqu'à ce que de nouvelles orientations stratégiques sur le changement climatique soient finalisées. Les politiques et les mesures en place en 2006-2007 peuvent être catégorisées en sept types d'activités : atténuation; technologie et innovation; éducation publique et communication; science climatologique; impacts et adaptation; politique internationale et nationale. La Stratégie intérimaire divise ces programmes en trois groupes : 1. Programmes (atténuation, politique internationale, politique nationale, éducation du public et communications) qui recevront un financement et une autorisation stratégique pour un an; 2. Programmes en trois flux (technologie et innovation, science, impacts et adaptation) qui recevront un financement et une autorisation stratégique pour deux ans et 3. Programmes à terminer parce qu'ils avaient préalablement accomplis leurs objectifs arrêtés dans leur conception ou qu'ils étaient en train de finaliser des engagements en suspens. Ensemble, ces flux constituaient une approche complète à la réduction des gaz à effet de serre, ils adressaient l'influence du Canada sur le changement climatique et sur la compréhension des effets négatifs du changement climatique sur les Canadiennes et les Canadiens et comment y réagir. La production de connaissances, l'élaboration de nouvelles technologies et l'encouragement de décisions éclairées et efficaces dans le marché aident aussi à améliorer la qualité de l'air local, les débouchés économiques et la productivité des ressources. |
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Résultat partagé :
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Structure de gouvernance : Le ministre de l'Environnement est le ministre responsable du dossier du changement climatique. Neuf ministères et organismes fédéraux participent aux politiques et aux programmes sur le changement climatique. La coordination des activités passe par une série de comités interministériels établis à divers niveaux et pour des fonctions précises. Le Secrétariat du Conseil du Trésor continu de diriger un effort visant la création d'un cadre de gestion et d'imputabilité horizontal axé sur les résultats pour rehausser la coordination interministérielle. | |||
Noms des programmes | Partenaires fédéraux | Affectation totale | Dépenses prévues 2006-2007 |
Atténuation | Environnement Canada | 500 000 $ | 500 000 $ |
Ressources naturelles Canada | 128 800 300 | 128 800 300 | |
Transports Canada | 7 463 000 | 7 463 000 | |
Affaires indiennes et du Nord Canada | 6 000 000 | 6 000 000 | |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 3 500 000 | 3 500 000 | |
La technologie et l'innovation | Ressources naturelles Canada | 105 100 000 | 53 500 000 |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 1 000 000 | 500 000 | |
Industrie Canada | 18 000 000 | 9 000 000 | |
Conseil national de recherches Canada | 2 000 000 | 1 000 000 | |
International | Environnement Canada | 8 000 000 | 8 000 000 |
Ressources naturelles Canada | 6 000 000 | 6 000 000 | |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 160 000 | 160 000 | |
Affaires étrangères et du Commerce international | 5 000 000 | 5 000 000 | |
Agence canadienne de développement international | 10 000 000 | 10 000 000 | |
Politique intérieure | Environnement Canada | 8 000 000 | 8 000 000 |
Ressources naturelles Canada | 3 750 700 | 3 750 700 | |
Impacts et adaptation | Ressources naturelles Canada | 16 000 000 | 8 000 000 $ |
Science du changement climatique | Environnement Canada | 10 000 000 | 5 000 000 |
Sensibilisation et éducation du public | Environnement Canada | 900 000 | 900 000 |
Ressources naturelles Canada | 900 000 | 900 000 $ | |
TOTAL | 463 511 400 | 366 671 400 | |
Pour les renseignements suivants, veuillez vous reporter à la section « Notes » : Dépenses réelles 2006-2007 Résultats prévus pour 2007-2008 Résultats atteints en 2006–2007 |
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Note : Résultats prévus pour 2006-2007 En 2006-2007, on s'attend à ce qu'Environnement Canada (EC) sera responsable de la préparation d'une présentation au Conseil du Trésor pour demander des fonds pour une Stratégie intérimaire. Cette Stratégie fournira un financement de transition pour les programmes existants sur le changement climatique, alors qu'une nouvelle approche est élaborée conformément à la nouvelle orientation stratégique sur le changement climatique et l'air pur. EC collaborera étroitement avec les neuf ministères et organismes, le ministère des Finances, le Bureau du Conseil privé et le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT). L'approbation de la stratégie évitera les perturbations immédiates des programmes, tout en maintenant la souplesse voulue pour que le gouvernement puisse arrêter de nouvelles orientations stratégiques. On s'attend aussi à ce qu'EC et le SCT collaborent pour continuer à élaborer un Cadre de gestion du rendement (cadre de gestion et d'imputabilité horizontal axé sur les résultats) pour tous les programmes sur le changement climatique. Les travaux sur le Cadre ont commencé après l'approbation des programmes sur le changement climatique du budget de 2003. Résultats actuels pour 2006–2007 En avril 2006, le Cabinet approuvait la Stratégie intérimaire sur les programmes existants sur le changement climatique. Au cours des mois subséquents, EC a mené l'élaboration de la présentation au Conseil du Trésor pour la Stratégie intérimaire. Le Conseil du trésor a approuvé la présentation en juin 2006. C'est aussi en 2006-2007 qu'EC, le SCT et les ministères s'occupant du changement climatique ont collaboré sur la conception initiale d'un cadre pour gérer les ressources afférentes au changement climatique et à l'air pur et faire rapport sur les résultats. Le Cadre horizontal de gestion, d'imputabilité et de reddition (CHGIR) facilitera la surveillance et la reddition dans l'ensemble du gouvernement de l'information financière et non financière sur le rendement au niveau du programme et sur une base consolidée. Le design initial a été approuvé par les ministres du CT en mars 2007 et le design du cadre sera finalisé en 2007-2008. Dépenses réelles en 2006-2007 L'information sur les dépenses réelles en 2006-2007 sera fournie dès qu'elle est disponible. |
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Résultats obtenus par les partenaires non fédéraux : L'information sur les activités financées par le fédéral des organismes et fondations tiers se trouve comme suit:
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Coordonnées : Morrie Paul Directeur général adjoint Programme d'air pur – Secrétariat de la gestion des résultats Environnement Canada 613-952-1027 |
Mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril | |||||
Ministères responsables : Environnement Canada | |||||
Date de mise en œuvre : 2000 | |||||
Date d'échéance : Continue (une soumission au Conseil du Trésor devra être préparée afin de garantir le financement pour l'exercice financier de 2007-2008 et après). | |||||
Total des fonds fédéraux affectés (2000-2001 en 2007-2008): 408 million$ | |||||
Description: Cette initiative horizontale appuie l'élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et la Loi sur les espèces en péril (LEP) qui ont entièrement pris effet en juin 2004. Environnement Canada (EC), Pêches et Océans Canada (MPO) et l'Agence Parcs Canada (APC) sont les ministères et l'agence responsables de la protection des espèces en péril relevant de la compétence fédérale. Les trois organismes ont reçu des fonds du Conseil du Trésor en 2000 pour la « Mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la protection des espèces en péril et de leur habitat essentiel » et, en 2003, pour la « Mise en œuvre de la Loi pourtant sur la protection des espèces sauvages en péril au Canada ». | |||||
Résultat partagé : Mise en œuvre de la LEP, les espèces en péril sont protégées, la biodiversité est protégée. | |||||
Structure de gouvernance :
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Partenaires fédéraux | Noms des programmes | Total des fonds affectés (2000-2001 en 2007-2008) | Dépenses prévues 2006-2007 | Dépenses réelles 2006-2007 | |
Environnement Canada | Programme des espèces en péril d'Environnement Canada | 267 045 000 $ | 46 879 000 $ | 38 836 483 $ | |
Pêches et Océans Canada | Programme des espèces en péril de Pêches et Océans | 97 007 000 | 17 826 100 | 17 780 500 (Plus de 8 million $ du crédit voté) |
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Agence Parcs Canada | Programme des espèces en péril de l'Agence Parcs Canada | 43 948 000 | 10 295 000 | 10 411 094 | |
TOTAL | 408 000 000 | 75 000 100 | 67 028 077 | ||
Résultats prévus pour 2006-2007 :
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Résultats à atteindre en 2006-2007 (Pour obtenir des détails sur ces résultats, veuillez voir la section II : Analyse des activités du programme par résultat stratégie) :
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Commentaires sur les écarts : Les chiffres sur les dépenses d'Environnement Canada sont fondés sur les activités de la LEP, y compris tout code d'autorisation le cas échéant. Le montant reporté comprend 2 millions de dollars réaffectés au prélèvement du CED. Les dépenses ne représentent pas les frais fixes ministériels (tels que services ministériels, ressources humaines et communications). Les dépenses de Pêches et Océans Canada ne comprennent pas la somme de plus de 8 million de dollars réaffectée du crédit ministériel pour appuyer les activités de prestation du programme de la LEP en 2006-2007. |
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Résultats à atteindre par les partenaires non fédéraux: En 2006-2007, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada a évalué et/ou réévalué 84 espèces, sous-espèces et populations. Par le Programme d'intendance de l'habitat, le gouvernement fédéral a entrepris des activités d'intendance avec divers partenaires publics et privés, et obtenu par effet de levier des fonds de ces partenaires pour protéger l'habitat des espèces en péril. Les provinces et les territoires élaborent des programmes de rétablissement pour 260 espèces. La plupart de ces documents sont fournis et leur adoption est envisagée en vertu de la LEP comme documents d'Environnement Canada. Un total de 699 291$ (59 p. 100 provenant d'Environnement Canada, 41 p. 100 du Fonds mondial pour la nature, Canada) ont été attribués à 54 projets par l'intermédiaire du Fonds de rétablissement des espèces en voie de disparition en 2006. Ces fonds ont appuyé des activités de recherche et d'éducation par des scientifiques et des promoteurs de la conservation travaillant pour rétablir les espèces en péril au Canada. Le Fonds autochtone pour la protection de l'habitat essentiel en 2006-2007 (1 752 945 $) a appuyé 48 projets de protection d'habitats importants ou essentiels. |
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Coordonnées : Resa Solomon-St. Lewis Directeur intérimaire Division de la conservation et de la gestion des populations - Service canadien de la faune Environnement Canada 819-953-6362 resa.solomon@ec.gc.ca |
Paul Kluckner Directeur Service canadien de la faune, Région du Pacifique et du Yukon 604-664-4065 paul.kluckner@ec.gc.ca |